Peu importe ! Parce que si à chaque instant, nous sommes de plus en plus heureux, si nous osons fonctionner avec une conscience toujours plus grande de la Lumière dans le passé et dans l’avenir,alors nous serons vraiment de plus en plus heureux.
De quoi, alors, pouvons-nous nous plaindre ?
Le but de la vie, n’est-il pas d’être de plus en plus heureux… Oui ou non ?
De toute les façons une fois que, au bout d’un temps probablement assez long, nous serons tous de retour à la conscience du Paradis, ce sera exactement la même chose : nous serons là aussi, tous, de plus en plus heureux… La dynamique ne changera pas !
• Seulement… Dans un premier temps, qui est le temps actuel, les choses sur lesquelles notre ouverture de conscience de la Lumière s’applique, sont, le plus souvent, de l’ombre…
Et à chaque fois que nous réussissons à reconnaître la Lumière dans cette ombre, il y a moins d’ombre…
• Mais, un jour toute cette ombre aura été aimée et alors elle révèlera complètement la Lumière qu’elle a toujours été en Réalité, mais dont nous avions perdu conscience… Alors, là, il ne restera plus que notre conscience de la Lumière.
Et, à partir de là, nous continuerons, « pour toujours », à fonctionner, exactement de la même façon, avec une conscience toujours plus grande de la Lumière… Et sans la gène que nous imposait l’ombre, puisqu’elle aura révélé sa non-existence !
●
Pour toujours ?
■
Oui ! La Lumière n’est-Elle pas Éternelle ?
●
Si, bien sûr ! La Lumière est Éternelle.
■
Alors, l’Éternité, c’est la soit-disant durée qu’il faut à notre conscience pour s’ouvrir, toujours plus, sur l’Éternel !
Grandir, ce n’est pas arriver au bout
Donc, nous ne serons jamais au bout de notre ouverture de conscience de la Lumière… Jamais ! Car la Lumière est Infinie… et pour découvrir l’Infini, il nous faut bien ce que l’on appelle l’Éternité… n’est-ce pas ?
Il y aura donc pour toujours des progrès, et encore des progrès à faire… des découvertes merveilleuses pour toujours… Mais qui se feront alors de joie en joie !
Alors que souvent, jusqu’à là, il y avait cette trop fameuse habitude prise par l’imagination de croire que le point A, où nous sommes, et le point B, où nous devrions arriver, étaient différents et, bien sûr, à une certaine distance douloureuse l’un de l’autre.
Dans cette vision nous avions prétendu que nous devions atteindre un but qui se trouvait loin de nous…
Ensuite, dés que nous osons abandonner l’idée d’atteindre ce but éloigné de nous, alors, les mémoires de nos pertes de conscience de la Lumière, donc nos mémoires d’ombre, se présentent, sans cesse à notre conscience, pour que nous les aimions… puisque maintenant, nous nous révélons en être capables !
Et là, pendant un temps, nous allons vivre peut-être des moments d’hésitation… Et alors, à ce même instant, nous vivrons cette merveilleuse souffrance Lumineuse qui est ce signal de la Lumière Elle-même qui nous dit : « Tiens, il se présente à ta conscience quelque chose que tu es maintenant prêt à aimer… et pourtant, pour l’instant, tu hésites et tu ne l’aimes pas encore ! »
La souffrance est une prophétie d’un avenir meilleur possible.
●
De toutes les façons, l’intérêt c’est quand même d’apprendre simplement à vivre les choses en étant le plus heureux possible à notre niveau ! Tout ceci en sachant que tout le monde est engagé dans ce même travail.
Une question si simple
■
C’est pour cela que, à mon avis, du point de vue pratique les questions :
« Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser ? »
« Est-ce que je dis là ce que je suis le plus heureux de dire ? »
« Est-ce que je fais là ce que je suis le plus heureux de faire ? »
Ce sont des questions simples, pratiques, que chacun de nous peut se poser, quel que soit son niveau de conscience…
… Et, là, en moins d’une seconde chacun de nous a la réponse précise :
• Soit c’est un « oui spontané », c’est à dire « un oui qui prend moins d’une seconde » et là nous savons que c’est l’Âme, expression de la Lumière en nous, qui a parlé !
• Soit nous n’arrivons pas à répondre « oui » en moins d’une seconde… et là, il nous faut bien reconnaître que c’est un « non » et que la source de notre pensée, de notre parole ou de notre acte c’était nos mémoires encore riches en ombre.
Et là, en fait, ce n’est pas grave ! En effet, nous savons que nous est offerte une fois de plus, à cet instant, l’occasion d’augmenter notre conscience de la Lumière en choisissant librement de penser maintenant ce que nous sommes les plus heureux de penser, de dire ce que nous sommes les plus heureux de dire et de faire ce que nous sommes les plus heureux de faire…
Et ceci, bien sûr, c’est une joie !
●
Ce qui est claire, c’est que cette conscience, que nous sommes tous dans ce même travail, a au moins l’effet d’enlever de notre sac à dos ce côté de « réussite seulement personnelle » qui, a mon avis, est un danger spirituel… Le pire de tous !
Et du coup cela amène beaucoup de respect, beaucoup d’écoute pour tout le monde, de savoir que nous nous en sortirons tous ensemble… ou pas du tout !
Nous avons déjà entendu ce genre de pensées : « Tous pour un, un pour tous ! »
■
Eh bien ! Là, ce que nous sommes vraiment les plus heureux de penser, c’est : « Nous nous en sortirons tous ensemble ». C’est là ce que nous sommes tous vraiment les plus heureux de penser… et toi également, n’est-ce pas ?
Maintenant, est-ce que en pensant « ou pas du tout », j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser ? La réponse est clairement « non » : c’est donc l’ombre qui en était la source.
Nous voyons donc, dans ce petit exemple, que le début d’une phrase peut être inspiré par l’Âme et donc Lumineux… et que la fin de la même phrase peut avoir sa source dans les mémoires et être donc trop souvent ombreuse…
●
Oui, c’est bien vrai que ce que je suis vraiment la plus heureuse de penser, c’est par exemple : « Nous pouvons nous en sortir et nous y arriverons tous ensemble. »
Rires…
■
Oui, en effet, dans la Réalité qu’est la Lumière, le succès est obligatoire… Il n’y a donc pas de souci à se faire… Et, toujours, le premier pas à faire pour se rapprocher du jour de ce succès inévitable, c’est que nous soyons heureux à cet instant… de cet instant !
●
Oui, c’est vrai : « Nous pouvons et nous y arriverons tous ensemble ! » Un point c’est tout !
■
Eh bien oui ! Tu vois comme ça vient… au galop !
Le dicton ne dit-il pas : « Chassez le naturel, il revient au galop ».
Tout vient à notre conscience pour être aimé… Tout vient pour être guéri… Cela ne se présente pas à nous pour rien, stupidement ! C’est dans le Plan de la Lumière que nous aimions tout…
C’est la Lumière Infinie qui nous amène à la conscience la chose que nous voulons aimer et que nous n’avions pas encore aimée…
Silence…
D’où que nous partions, c’est de la Lumière
●
J’ai beaucoup aimé une des petites nouvelles qu’a écrite une amie… Elle y raconte une histoire de science-fiction… Et là, finalement, dans son histoire, nous sommes arrivés à une société humaine déjà très évoluée qui était prête à entrer au Paradis… Mais, manque de pot, il restait encore un groupuscule de quelques personnes qui refusaient d’une certaine façon la Lumière… Et du coup rien ne pouvait se faire !
Alors, bien sûr, ils ont essayé de ramener ces personnes dans la Lumière… en tout cas de les accompagner pour que tout le monde puisse passer dans la Lumière… Sinon personne ne passait !
■
Oui, c’est intéressant ! Mais, dans cette histoire telles que tu me la racontes, il y a un problème : c’est le fait d’avoir prétendu que « ces personnes soient bloquées et que du coup, rien ne pouvait se faire » …
●
Oui ! Ça, c’est sûr !
■
Et ça, il est évident que l’auteur n’était pas heureux de le penser, ni bien sûr ses personnages… En effet comment pouvons-nous être heureux de penser que certains peuvent être « bloqués » par d’autres ? Que devient le libre arbitre ?
●
Ah non ! Bien sûr ! Elles empêchaient tout le monde de rentrer au Paradis : il n’y a pas de quoi les aimer !
Rires…
Oui !… Je vois bien ce que tu vas me dire… Je le vois bien !
■
Oui, je suis sûr que tu le vois bien…
En fait, prenons conscience que celui qui regarde ce type de situation avec ce genre de perte de conscience de la Lumière est en train, lui aussi, de participer activement au verrouillage de la situation…
Pas tout seul, bien sûr : chaque être y participe proportionnellement à son inconscience de la Lumière en toute chose…
Quand nous disons que quelqu’un n’est « pas avancé », qu’il n’est « pas éveillé », et qu’il nous bloque… nous sommes, en vérité, en train de nous bloquer nous-même…
Le regard que nous portons alors sur cette personne, est évidemment un regard qui a sa source dans l’ombre, c’est à dire dans notre perte de conscience, à nous, de l’Omniprésence de la Lumière Éternelle… Et là, nous sommes bien partie prenante du blocage !
« Sois ce que tu veux que le monde devienne », nous dit Gandhi.
Soyons conscient de la Lumière en toute chose, si nous voulons que le monde soit conscient de la Lumière en toute chose !
Où que nous arrivions, c’est « dans » la Lumière
●
Bon, d’accord ! Mais ils ont quand même empêché tout le reste du monde de passer au Paradis…
Et là il faut quand même les aimer ?
■
Oui ! Bien sûr ! Il faut les aimer encore plus !
Et alors ?
Celui qui regarde un Être humain avec ce sombre préjugé, « il nous bloque » est en train, lui-même, de participer au verrouillage, d’abord de cet Être qu’il juge, mais également de lui-même et de tous les autres Êtres !
Le regard ombreux qu’il porte sur cette personne a tendance à gêner cette personne… et bien sûr à le gêner lui-même…
●
Voilà un exemple concret… Et je ne vois pas bien comment penser autrement…
■
Bon ! Ben là, pour penser autrement, il suffit simplement que nous nous posions la question suivante que nous nous sommes posée souvent avec ma compagne : « Comment faire pour raconter une histoire où il n’y a aucune ombre ? »
●
Oui mais ça c’est autre chose !
Mais, moi, ce que je suis en train de me demander, c’est : comment je pourrais penser autrement de ce type de personnes là ?
■
Et bien, en reconnaissant simplement la vérité ! Ces Êtres-là, comme tout ce qui existe, sont parfaits, ils sont faits de Lumière Pure !
La Lumière, dont nous essayons de parler ensemble depuis quelques semaines, n’est-Elle pas Infinie, Éternelle, Omniprésente, Amour Parfait… ?
« C’est la conscience qui fait toute la différence. »
Dans cette histoire, ces personnages-là sont des consciences de la Lumière en croissance comme toute la création ! C’est tout !
Il est bien sûr que, quelle soit leur conscience à un moment donné, ces Êtres ne peuvent être que tissées de la Lumière Parfaite, depuis toujours et pour toujours…
Ayons confiance !
Ne voyons en eux « que » la Lumière dont ils sont faits…
Choisissons de ne croire que ce que nous sommes les plus heureux de croire.
Le plus grand des courages, c’est d’être heureux… C’est aussi la plus grande générosité !
●
Et donc, nous attendons ?
La plus belle action, c’est d’être heureux de la faire
■
Non ! Nous n’attendons pas passivement ! Heureux, nous sommes actifs… Heureux, nous sommes les plus actifs qu’il nous est possible d’être !
Voir toujours plus la Lumière en toute chose, avoir une conscience toujours plus grande de la Lumière, ça c’est être vraiment actifs !
Toute cette ouverture de conscience à la Lumière, c’est l’activité même…
C’est la Vie !
C’est la Vie depuis toujours ! C’est la Vie depuis les minéraux que nous avons été et que nous sommes encore… C’est la Vie depuis les végétaux que nous avons été et que nous sommes encore… C’est encore la Vie depuis les animaux que nous avons été et que nous sommes encore… Et maintenant, depuis peu c’est la Vie humaine qui contient tous les autres règnes…
Et là il serait intéressant de relire « Le Phénomène Humain » de Teilhard de Chardin, qui est un auteur passionnant…
Déjà, au siècle dernier, lui nous décrivait, la vie comme une ouverture de conscience au Divin, toujours associée à une complexification de la structure qui puisse permettre cette conscience…
Il décrivait le minéral avec une certaine ouverture de conscience… Puis le végétal avec une ouverture de conscience augmentée et aussi une plus grande complexité… Puis il décrivait l’animal qui a une ouverture de conscience encore augmentée et une complexité organisationnelle encore plus grande… Et puis il a décrit l’humain qui a une conscience qui, elle, augmente à une vitesse exponentielle, ceci en même temps que la complexité de son organisation structurelle !
Et là, je remercie également Nassim Haramein, et beaucoup d’autres, de nous apporter une compréhension nouvelle et très intéressante de tout cela également…
Conscience, cerveau, humanité… Exponentielles
Donc la vie, c’est une ouverture de conscience avec, évidemment, toutes les structures physiques nécessaires à cette ouverture de conscience… Il y a une cohérence qui fait qu’une complexité nouvelle de la matière apparaît pour chacune de ces ouvertures de conscience de la Lumière…
Et en particulier un cerveau qui se « complexise » accompagne ainsi toujours cette conscience qui s’ouvre, s’ouvre et s’ouvre encore plus rapidement !
Il y a donc « les 3 aspects en Un » qui évoluent ! Et ils évoluent parfaitement ensemble, bien sûr : l’Âme, la Pensée et le Corps… Ensemble, comme un seul Être qu’ils sont !
Si nous étudions le cerveau, par exemple, nous sommes bien obligés de voir qu’il évolue en augmentant toujours plus sa complexité en particulier vers l’avant : lobe frontal, lobe préfrontal et nous observons la suite… avec ce lobe planétaire qui se matérialise de plus en plus autour de lui !
●
Oui, tout cela est bien vrai ! Je suis en train de voir que si je porte ce regard-là, c’est comme si, dans cette histoire, ces humains qui, soi-disant empêchent les autres d’entrer au Paradis n’empêchent pas les autres réellement d’y entrer…
Mais, c’est un peu comme si, tout d’un coup, je m’étais dit qu’il fallait supprimer les animaux parce qu’ils ne sont pas des humains !
■
Oui, c’est en effet une bonne illustration !
●
Je comprends maintenant que ces humains « dissidents » dans cette histoire ne font en réalité que présenter aux autres l’ombre qu’il est absolument nécessaire d’aimer enfin pour que toute la terre puisse enfin revivre au Paradis… humains, animaux, végétaux et minéraux… ensemble !
La Vie Infinie est Une
■
Oui, c’est bien cela ! Et en fait, dans cette histoire dont tu m’as parlée, comme malheureusement encore dans la réalité qu’elle décrit, c’est la totalité des humains qui ne sont pas suffisamment conscients de la Lumière pour vivre le Paradis, comme cela est prévu depuis toujours…
La Vie est Une… Nous ne sommes séparés de rien… vraiment de rien ! Nous partageons toutes les responsabilités avec tous…
Chacun de nous peut participer activement à changer le cours des choses.
Nous sommes puissants par notre Unité.
●
Oui, oui, mais comment procéder ?
■
Cette histoire est intéressante… Et il faut que nous réagissions avec la plus grande justesse dont nous sommes capables…
●
Mais là, j’aimerais comprendre quelle attitude avoir…
Bon d’accord : dans un premier temps, il faut que nous les aimions.
■
Eh bien ! Voilà, c’est tout ! Nous devons aimer les autres tels qu’ils sont à cet instant…
Bien sûr nous devons aimer toute la Lumière qu’ils sont, comme nous, avec leur conscience de la Lumière… ce qui est en général plutôt facile…
Mais, nous devons également aimer leur inconscience de la Lumière, ce qui, si nous suivons les injonctions de l’ombre, nous a été interdit depuis le presque début de l’humanité !
●
Oui, c’est vrai ! Aimer l’ombre nous a été interdit par l’ombre elle-même depuis ce presque début de l’humanité…
Et je vois qu’aujourd’hui, j’ai continué à raisonner pour me faire l’avocat de l’ombre et défendre un combat…
Alors que je ne veux vraiment que reconnaître que l’ombre n’est rien d’autre que la Lumière dont j’avais perdu conscience…
Je sais que l’Amour est « la seule solution »…
Mais, savons-nous vraiment ce qu’est vraiment l’Amour ?
■
Non ! Nous ne pouvons savoir ce qu’est l’Amour Infini… Et pourtant nous l’avons toujours cherché et le chercherons toujours.
L’Amour, c’est un mystère pour nous… c’est l’Infini Mystère de Dieu !
●
Mais comment faire ? … Comment pouvons-nous avancer et ouvrir notre conscience de la Lumière dans nos relations avec les autres ?
La Lumière : l’Unique Pouvoir qui soit
■
C’est simple : d’abord il nous faut abandonner toute tentation de vouloir les changer. ! Nous ne pouvons pas agir sur eux, les manipuler sans respecter leur libre arbitre… Il n’y a aucun bouton sur lesquels on puisse appuyer pour les faire changer autrement qu’à « leur rythme ».
Chacun de nous est dans son évolution naturelle, personnelle, unique… et parfaite !
Nous voulons aimer les autres dans « leur » évolution.
Nous choisissons de les aimer de toute notre nature jusqu’à ce que « eux » vivent une ouverture de leur conscience de la Lumière à « leur » façon.
Qu’ils prennent conscience du Divin à leur rythme qui est, nécessairement, parfait ! … Si Dieu est Tout…
Pour cela, il suffit que nous arrêtions de prétendre qu’il y a des êtres qui sont plus pleins de la Lumière que d’autres.
Reconnaissons, nous-même, que la Lumière est « Omniprésente ».
Lorsque nous jugeons les autres comme inférieurs à nous, nous sommes dans l’incroyance. Nous ne croyons pas alors en Dieu Omniprésent…
Donc il faut que nous redevenions croyants. Pour cela il suffit que nous acceptions de voir la Lumière là où Elle est… c’est-à-dire Absolument Partout !
●
Oui ! mais plus ou moins cachée…
■
Chacun en est plus ou moins conscient… ou inconscient !
Tant que nous avons regardé les autres en prétendant qu’ils nous freinaient : nous venions, nous-même, à ce même instant, de perdre conscience de la Lumière en eux… et donc en nous !
●
Tu es en train de me dire que c’est nous qui avec notre regard avions imaginé de l’ombre en eux, et du coup nous avions rajouté encore une couche d’ombre à l’ombre…?
■
Oui ! C’est sûr ! Nous avons rajouté une ombre en persistant à croire dans la séparation.
De l’ombre + de l’ombre n’a jamais donné plus de conscience de la Lumière !
●
Oui, c’est évident !
■
Quelque part, trop souvent, nous avons persisté, encore, à croire en l’existence réelle de l’ombre…
Prophétie
C’est pour cela que nous ne pourrons retrouver et vivre, à nouveau, le Paradis pour tous que lorsque toute l’humanité, sans aucune exception, aimera toute l’ombre qu’elle avait imaginée.
Alors, il n’y aura plus d’ombre !
Toute l’ombre aura été rendue à la Lumière !
Cela se passe de façon totalement spontanée, naturelle. Il n’y a pas besoin d’une réflexion basée sur les mémoires…
Tout simplement, il n’y a plus de sac à dos… Zéro sac à dos ! Donc il n’y a plus de poids. Le sac à dos est complètement aimé !
Ou alors, autre image très belle, ce sac à dos de nos mémoires ne contient plus que la Lumière reconnue dans ce que nous avions cru être l’ombre…
Et alors, quelle légèreté !
Et, à partir de là, la suite de l’évolution se fait de façon très naturelle… On « tombe » dans la conscience de la Lumière pour toujours… On « tombe » dans le Paradis ! Sans s’en rendre compte…
Ça nous tombe dessus… et, comme tu l’as dit, nous nous demandons : « D’où cela nous vient-il ? »… Qu’est-ce que l’on a fait pour vivre cette Lumière, enfin ? Comment se fait-il que ce soit si simple, si naturel ?
Bien sûr, auparavant, il y aura eu beaucoup de changements fondamentaux dans tous les domaines : philosophiques, techniques, scientifiques, politiques, artistiques etc… Et puis lorsque la dernière ombre aura été reconnue pour ce qu’elle est, Lumière Pure, là, nous basculerons dans la conscience toujours plus grande de la Lumière Infinie, sans plus aucune douleur.
C’est au-delà de l’exponentiel !
Cela nous est offert.
Alors, nous retrouvons la conscience véritable de notre nature, cette conscience de la Lumière Absolue : tout le passé est aimé, tout l’avenir est simple et lumineux et tout est vécu dans la conscience du Divin…
Nous avons, alors, retrouvé notre état naturel d’adoration !
Nous avons retrouvé l’usage naturel de notre libre arbitre…
Tout fonctionne comme cela aurait toujours dû fonctionner depuis toujours…
Silence…
Nous croyons aujourd’hui, plus qu’hier et bien moins que demain
●
C’est rigolo, cette façon de penser…
Je n’avais même pas vu le regard que je portais….
■
C’est normal ! C’est comme cela que nous avançons…
Oui ! Tu n’avais pas vu le regard que tu portais, mais maintenant tu l’as vu… Et c’est ça qui fait la mutation.
Nous passons ainsi d’une certaine incroyance à une croyance encore un peu plus grande… et ainsi de suite…
Comment faire autrement ?
●
Oui ! C’est sûr ! C’est comme si j’avais été imprégnée d’une idéologie et que je ne savais parler que cette langue… Voilà ! C’était comme ça !
C’est comme s’il fallait que nous apprenions le vocabulaire d’une autre langue…
■
Oui mais, attention ! Ce vocabulaire de l’autre langue doit inclure tout le vocabulaire de la langue ancienne.
On ne peut pas combattre la langue ancienne : il faut l’aimer, il faut être heureux qu’elle existe… Combattre, ce serait continuer à imaginer l’ombre et croire en elle, au lieu de prendre conscience qu’elle n’était que la Lumière dont nous avions perdu conscience…
Nous ne voulons pas « combattre », même un simple « point » sur un « i » …
Rien n’est à abandonner, tout est à aimer.
En effet, rien n’est à combattre, tout est à aimer.
Mais quand nous disons « rien » … c’est vraiment « rien » !
C’est un rien qui grandit, qui grandit et qui va finalement tout comprendre, une chose après l’autre…
Le nouveau langage doit donc inclure toutes les lettres et tous les mots de l’ancien langage… Il doit donc inclure, amoureusement, toute l’ancienne langue et y reconnaître la Lumière Absolue.
Cela ne se fera pas par la disparition de quelque chose…
●
Oui, ça, c’est vrai !
■
… Mais cela se fera par la prise de conscience de la Lumière dans cette chose… et dans toute chose… etc…
●
Il faut donc que nous y arrivions…
■
De toutes les façons, tout ce qui n’a pas été aimé se représente à notre conscience pour être aimé !
Donc, tout, absolument tout, sera finalement aimé.
Il y a, en nous, un désir de conscience de la Lumière infiniment plus grand que nos peurs ombreuses limitées qu’ont mis en place nos pertes de conscience de la Lumière.
Il n’y a pas de soucis à se faire, pas de programme à mettre en place… Cela se fait selon la logique la plus belle.
Cela se fait nécessairement de la façon la plus confortable, la plus efficace.
●
Vraiment ?
■
Ah oui ! Regarde la crise actuelle…
●
Eh bien, en quoi est-elle confortable… ?
■
Elle est confortable, parce que nous choisissons d’être confortable « dans » cette crise.
Notre quête, c’est bien quand même d’être heureux, là ?
●
Oui ! bien sûr !
■
Eh bien, voilà !
●
Oui ! Actuellement, tel que c’est… et également plus tard si cela devenait pire !
■
C’est cette joie qui abandonne toutes les conditions, les unes après les autres, cette fidélité à la croyance optimum en la Lumière en toutes choses, qui construit la suite…
Nous comprenons bien que tant que les Âmes les plus conscientes de la Lumière n’y arrivent pas, elles reviennent le nombre de fois nécessaires pour y arriver et alors la crise se prolonge… jusqu’à ce qu’elles y arrivent !
●
J’ai l’impression qu’il n’y en a pas beaucoup qui apprécient…
■
Mais, en route, tout le monde progresse… Il y a une progression au-delà des apparences… Si, si !
Que ceux qui osent le savoir le sachent !
Osons penser ce que nous sommes les plus heureux de penser !
Nous ne voulons pas lâcher le morceau ! Nous voulons réussir ! Il peut se présenter tous les brouillages de l’ombre possible : nous voulons réussir… et nous réussirons !
Nous voulons voir la Lumière dans ce qui se passe… Nous voulons voir la conscience qui s’ouvre en chacun… Nous ne lâchons pas le morceau !
●
Non ! C’est sûr que ce n’est pas possible autrement, parce que sinon il n’y a plus rien qui tient !
■
Badaboum ! Sinon on continu dans l’obscurité ombreuse… Et cela mettra 100.000 ans de plus, ou plus… Nous ne savons pas !
Le temps ne nous est pas compté… Alors nous pouvons souffrir autant que nous voulons, mais ce n’est pas cela que nous voulons…
Ce que nous voulons, c’est retrouver le plus rapidement possible cet état soi-disant perdu de Paradis, cet état naturel de l’Eden !
Et cela ne peut se faire qu’en grignotant l’ombre de Lumière…
Nous n’avons pas d’autres solutions : il faut que nous éclairions l’ombre de la Lumière dont elle est tissée…
L’ombre n’est que la Lumière Éternelle et Omniprésente dont nous avions simplement perdu conscience : alors reprenons conscience !
Silence…
●
J’avais bien aimé, quand même, cette image qui était que « quand nous combattons l’ombre nous rajoutons de l’ombre à l’ombre… »
Et la suivante, c’est « Voir la Lumière partout » …
Eh bien pourquoi pas ?
Nous analysons les situations différemment… Mais quelles que soient les situations, il ne faut rien combattre !
■
Oui ! C’est la non-violence du Christ que Gandhi a si bien pratiqué !
Soyons fidèles ! Soyons croyants en la Lumière Parfaite ! Et soyons aussi courageux : Nous n’avons pas d’autre option !
●
Oui, nous avions parlé, la dernière fois, du courage…
■
« C’est par là… C’est par là » : nous n’avons vraiment aucune autre option…
Nous savons bien que c’est « ça », quand nous raisonnons de plus en plus sainement, comme nous apprenons à le faire… Nous sentons que c’est ça…
Nous le savons !
●
Oui ! Ce n’est pas un problème de foi ou de croyance ! C’est un problème de fonctionnement.
L’Humilité de la Lumière
■
Après, il faut avoir l’humilité du travail… l’humilité de la répétition du travail… Instant après instant… Tout petit instant après tout petit instant !
Rentabilisons « cette merveilleuse petite mi-temps de retard » qui nous est offerte pour pouvoir vivre notre libre arbitre… Et ainsi changer l’option et oser être heureux de ce que, à l’instant d’avant, nous n’avions pas osé être heureux.
À ce petit instant, nous faisons de notre mieux… et nous récupérons le plus agréablement possible l’usage de notre libre arbitre dont nous avions maladroitement perdu conscience…
Cela nous permet d’augmenter, de façon naturel et douce, notre conscience de la Lumière à propos de cette petite chose que nous avons vécu l’instant d’avant.
Et ainsi, instant par instant… Nous sommes tout petits et tout efficaces !
Et n’oublions pas que le temps ne nous est pas compté… Ne comptons pas en temps… mais en Éternité !
Je veux dire : 1000 ans, 10.000, 100.000 ans… ce sont des durées que nous avons déjà vécu de nombreuses fois sur la terre…
Et nos mémoires nous disent que des Êtres merveilleux viennent et reviennent régulièrement pour nous encourager, sur ce chemin sur lequel nous marchons, à avoir toujours plus de conscience de la Lumière …
Ils sont fidèles à la Lumière… et ils croient en nous ! Alors, ils reviennent et reviennent encore… Ils reviendront toujours ! Quel courage !
Suivons leurs traces…
Click, nous coupons l’enregistrement de cette 8ème partie du 5ème Entretien…
Et, c’est la fin de ce 5ème Entretiens