Ma Vie Idéale, c’est celle que je suis heureux de vivre.
C’est tout simple… Si je suis heureux de vivre quelque chose, je suis en train de vivre mon Idéal.
Pour donner un petit exemple :
Je suis un homme. Si je suis heureux d’être un homme, ma Vie Idéale, c’est bien que je sois un homme. Si je n’étais pas heureux d’être un homme, je serais toujours un homme, mais je ne vivrais pas ma vie idéale.
Ma Vie Idéale, c’est donc bien d' »être heureux de ce que je vis »… Quoique je vive, si je n’étais pas heureux de le vivre, je ne vivrais plus ma vie idéale.
Je suis donc bien le seul auteur de ma Vie Idéale. Ça, c’est sûr !
C’est bien moi qui choisit, à chaque instant de vivre ,ou pas, ma Vie Idéale en étant heureux, ou pas, de vivre ce que je vis.
C’est rassurant ! C’est rassurant parce qu’il suffit que « moi » je choisisse d’être heureux de vivre ce que je vis pour vivre ma Vie Idéale.
Que « je » le choisisse ? Mais, il y a tellement de conditions qui ne dépendent pas de « moi »…
Oui, c’est vrai, l’ombre nous a beaucoup, beaucoup, « conditionnés »… Et il est nécessaire maintenant de nous « déconditionner », jusqu’au bout, pour pouvoir vivre de plus en plus notre Vie Idéale… et puis finalement que nous ne vivions « que » notre vie idéale.
Ce que je suis vraiment heureux de penser, et depuis longtemps, c’est que la Lumière, est « la seule condition » de ma vie… Elle seule doit la rester.
La Lumière ?
Oui, la Lumière, c’est le nom que je choisis à cet instant, parmi tous ses noms, pour nommer ce qui est Tout : L’Infini, l’Éternel, l’Absolu, l’Amour, la Beauté etc. Bref, ce que le plus souvent les Êtres humains ont appelé Dieu.
Mais j’hésite un peu à utiliser, là, le mot « Dieu », parce que ce mot est trop souvent chargé de tant de mémoires douloureuses qu’il en est insupportable pour l’instant pour beaucoup d’entre nous.
Mais, ce n’est pas grave ! Ce n’est par grave du tout pour moi, puisque tous les mots qui existent ne nomment que ce Tout, cette Lumière Infinie…
Par exemple, là, à cette instant, je ne sais pas pourquoi, mais le mot « cuillère » me vient à l’esprit… Mais, si tout est Tout, est-ce que le mot « cuillère » n’est pas un des noms de ce Tout ? Est-ce que la cuillère elle-même n’est pas « que » ce Tout ?
Notre Vie Idéale, c’est celle que nous sommes heureux de vivre… Si, à cet instant, nous sommes heureux de Tout, nous vivons, à cet instant, notre Vie Idéale.
Notre Vie Idéale, c’est notre Vraie Vie… C’est tout ce que nous sommes heureux de vivre.
Et qui choisit d’être heureux de ce que nous vivons… ou pas ? Quelle condition extérieure décide, à notre place, que nous soyons heureux ou pas ?
Il n’y a rien, bien sûr, en dehors de nous-même, qui pense à notre place. Et si nous observons calmement les choses, nous voyons bien que nous vivons ce que nous pensons.
Nous vivons ce que nous pensons.
Nous sommes obligés de reconnaître que nous sommes toujours heureux lorsque nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser…
Et que nous sommes toujours malheureux, lorsque nous pensons une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser.
Si nous voulons vivre, un instant, notre Vie Idéale, alors, il va bien falloir, à cet instant, oser penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.
Et qui pense en nous ? C’est bien sûr nous-même, n’est-ce pas ?
Et là, à cet instant que nous venons de vivre, avons-nous pensé ce que nous étions les plus heureux de penser ? Ou bien, par habitude, nous sommes-nous contentés de ne penser que ce que nous n’étions pas heureux de penser…
C’est là la question la plus importante que nous invite à nous poser le jeu du BeHappy qui est la raison d’être de ce site web BeHappy8 et qui a pour but de nous entrainer à être toujours plus heureux en osant penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.
C’est là la règle numéro 3 de ce jeu qui est une question, la question la plus importante que nous pouvons nous poser : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser ? OUI ou NON ? »
Mais reprenons maintenant le fil de notre entretien d’aujourd’hui : notre Vie Idéale…
Tout ce que nous ne sommes pas heureux de vivre n’est pas notre « Vraie Vie »… Ce n’est pas notre Vie Idéale.
Oui, c’est cela ! Dès que je ne suis pas heureux de quelque chose, je perd conscience de la Lumière qui est Tout, la Lumière dont je suis fait (ou bien la Lumière que je suis).
Et lorsque je perd conscience de la Lumière Pure que je suis, alors là, je vis à cet instant ce que l’on appelle souvent « l’ombre », ou « le mal »…
L’ombre n’est que la Lumière, lorsque j’en perd conscience.
L’ombre, le mal, n’est que ma perte de conscience du Tout, ma perte de conscience de la Lumière Infinie, de l’Amour, de la Perfection…
Mais est-ce que cette ombre, ce mal, va avoir une fin ?
Alors, là, ce que je suis vraiment, mais vraiment, le plus heureux de répondre, c’est : « Oui ! Le mal aura une fin. Oui ! le mal aura une fin… L’ombre a eu un début et elle aura une fin ».
Seule la Lumière est Éternelle.
Qui a jamais été heureux de penser que le mal ne finirait jamais, que l’ombre serait éternelle ? Qui a été heureux de penser cela ? Personne… sur toute la terre !
Je ne dis pas que personne ne l’a pensé, bien sûr. Je dis simplement que personne n’a été « heureux » de le penser. Et là, quand je dis personne, je dis « personne ». C’est vraiment, là, ce que je suis le plus heureux de penser.
Mais alors, comment ce mal va-t-il finir ?
Pour que ce mal finisse, il suffit que nous reprenions conscience de la Lumière en Tout… Alors là, nous vivons notre Vie Idéale, notre Vie Lumière…
En Tout ! En Tout ? Mais comment ? Comment voir la Lumière dans l’ombre ? L’ombre est partout !
Non, l’ombre n’est pas partout. La Lumière, Elle, est partout. Elle est discrètement partout, Infinie, Éternelle… Et donc Omniprésente.
L’ombre, elle, elle fait beaucoup de bruit, ce qui nous fait croire qu’elle est partout, alors que, dans la Vraie Réalité, c’est à dire dans la Lumière qui est Tout, elle n’est nul part…
Mais, là, le problème pour la plupart d’entre nous, c’est que ce qui est le plus simple, c’est en même temps ce que nous avons rendu le plus compliqué pour nous !
Notre Vie Idéale, c’est ce qui est le plus simple à vivre, puisqu’il suffit pour la vivre de reconnaître la Lumière là où Elle est, c’est à dire en Tout. Cela ne peut pas être plus simple !
Mais, en même temps, nous l’avons rendu si compliqué ! Parce que l’ombre, c’est à dire le mal, depuis que nous avons cru la faire exister, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, l’ombre donc, nous a interdit la conscience de la Lumière… Et cela, en particulier, « dans l’ombre ».
Depuis que nous avons choisi, il y a bien longtemps, de perdre conscience de la Lumière, l’ombre, que nous avons imaginée alors, n’a jamais aimé rien du Tout, ni la Lumière, ni l’ombre… Nous avons donc une très, très forte tradition multi-millénaire qui est de combattre la Lumière… et surtout de combattre l’ombre !
Vivant dans l’illusion de la séparation, l’ombre a toujours combattu l’ombre ! Qu’elle soit en nous ou autour de nous, elle a toujours prétendu qu’il fallait combattre l’ombre en nous et autour de nous.
Finalement, les Êtres humains ont fait de l’ombre un véritable labyrinthe qui, en plus, s’est auto-labyrinthiser, sans cesse, depuis quelques centaines de millénaires…
Et alors, là, comment faire pour sortir de ce labyrinthe de l’ombre ?
Eh bien, là, il faut enfin se décider à suivre un conseil qui nous a été donné, à nouveau, il y a environ 2000 ans. Ce conseil, c’est, tout simplement : « Aimez votre ennemi ».
Notre « ennemi », c’est tout ce que nous n’avons pas aimé, tout ce dont nous n’avons pas été heureux.
Notre « ennemi », c’est tout simplement l’ombre elle-même… C’est notre perte de conscience de la Lumière Infini, notre perte de conscience du Tout Infini.
Notre « Vie Idéale », c’est d’être heureux de Tout, « y compris de l’ombre« … C’est de Tout aimer, « y compris le mal ».
Alors, ça, pour l’instant, cela a été difficile à admettre, vu notre « déformation ombreuse »…
Pour l’instant… Et pour un bon moment encore, il faut que nous apprenions, de mieux en mieux, à reconnaître la Lumière « dans » l’ombre…
Dans l’ombre ?
Oui ! « Dans » l’ombre.
Et, pour cela, il faut, sans cesse, nous aider les uns les autres à nous rappeler que Tout est Parfait… Et cela, au-delà de toutes les illusions ombreuses que nous avons accumulées au cours du temps.
« Ce Tout qui est Parfait » inclut, bien sûr, tout notre passé…
En effet, à force d’avoir « pensé », pendant si longtemps, que nous n’aimions pas l’ombre, comme elle-même nous l’a appris pendant des dizaines de millénaires, alors, nous n’avons pas aimé l’ombre en pratique.
Mais, maintenant, à force de penser, de plus en plus, que nous aimons l’ombre, nous allons finir par aimer l’ombre dans les faits et par n’y reconnaître que la Lumière Éternelle.
C’est exactement le même merveilleux mécanisme de la « Pensée », dont nous avons depuis trop longtemps mésusée pour imaginer l’ombre, que nous allons utiliser maintenant pour reconnaître simplement la Lumière en Toute Chose, y compris dans l’ombre.
Et lorsque nous aimerons totalement l’ombre et que nous n’y reconnaîtrons que la Lumière, la Lumière Seule restera dans notre conscience comme Elle a toujours existé en Tout.
Et là, nous aimerons tout notre Passé Merveilleux !
Et nous créerons à chaque instant, à partir de la Lumière en nous, notre Vie Idéale Éternelle.
Aujourd’hui, j’ai encore envie de manger une petite salade de pensées toutes folles. Des pensées que je vais être heureux de penser, pardon, heureux de consommer toute ma journée !
Bref ! Un repas bien agréable dont on a envie à tous les instants de notre journée…
Mais il faut, bien sûr, que tous les ingrédients soient bien sains… Alors je ne me procure que des aliments qui soient « joielogique »… C’est à dire des pensées qui expriment ma joie… et encore plus ma joie.
D’ailleurs, dans mon jardin, qui est autant intérieur qu’extérieur, je cultive toujours, sur une planche réservée qui finalement d’année en année occupe de plus en plus de place, des pensées qui mettent de la joie dans ma vie…
Par exemple, j’ai toujours là, qui pousse très bien, un peu de « La Vie est Belle » et aussi du « Je suis heureux »… On a toujours besoin d’un peu de ce genre de condiments dans tous les plats…
Cela donne un goût délicieux, un peu de piquant toujours nouveau, mais sans trop ! J’en utilise abondamment… Je n’ai jamais l’impression d’en utiliser trop. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’aime les plats riches en « beauté » et en « bonheur ».
Je peux même dire que j’aime cela de plus en plus. Alors j’en cultive toujours plus… En fait, j’en plante partout parmi les salades et les artichauts… Et même dans les bois que j’arpente régulièrement.
Et en plus cela pousse partout très facilement et à toutes les saisons. Cela enrichi aussi tous les sols par des racines très solides qui, comme celles des légumineuses, travaillent en coopération avec d’autres organismes, comme « l’union », « la coopération », « l’amour » et permettent ainsi à d’autres bons goûts de la vie de pousser un peu partout.
Un plat que je mange tous les jours, c’est « la Danse des Pensées »… Alors, c’est un mélimélo de toutes sortes de pensées que je trouve, bien sûr, dans mon jardin, mais, là aussi, dans la nature…
Il y a du « sourire », de la « joie », du « plaisir »… J’y met aussi beaucoup de « créativité ».
Rien que de préparer cette « Danse des Pensées » est déjà très nourrissant… Probablement que c’est l’odeur que ce plat dégage lorsque je coupe en menu de « l’amitié » et de « la générosité », au cours de sa préparation.
Cela semble nourrir le coeur, avant même qu’on l’ait absorbé… Je ne sais pas ! Mais en tous les cas il y a un plaisir magique à sa préparation…
Mais, je ne vous dis pas, quand vous le dégustez, vous n’avez qu’un désir, c’est que le repas dure toute la journée !
Alors finalement, coquin que je suis, je ne peux pas m’empêcher d’en consommer toute la journée… Pourquoi se priver de ce qui est le meilleur ?
Pour cela, je met en bandoulière mon sac que j’ai tissé en « merveille », je le remplie de « Danse de Pensées » et comme cela j’en ai toujours avec moi où que j’aille… Et ma main y retourne souvent, presqu’à chaque instant !
Et puis, j’en donne beaucoup ! Car les gens sont toujours attirés par son odeur qui se répand autour de moi et me demandent « Mais qu’est-ce qui sent si bon quand tu es là ? »
Alors, je leur ouvre mon petit sac de « merveilles » et là, je ne peux plus les empêcher d’y mettre la main… Et eux aussi, ils se régalent sans fin.
Heureusement que ce petit sac en merveille n’a pas de fond et que tout ce qu’il contient se multiplie sans cesse au fur et à mesure qu’on le consomme ! C’est étonnant.
Et finalement, toute la journée, je n’arrête pas de manger de ma salade de pensées… Heureusement que cela ne fait pas grossir, sinon, je serai énorme !
Mais non ! Il semble bien que plus j’en mange, plus mon corps est en bonne santé…
Et puis également, j’ai remarqué que plus j’en mange, plus je suis heureux de ce que sont les autres… C’est étonnant, là aussi, mais je suis de plus en plus heureux de ce qu’ils sont !
Finalement, je suis bien obligé de constater que plus je consomme de pensées que je suis heureux de penser, plus je suis heureux.
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
… Click ! Nous commençons l’enregistrement !
Compliments et encouragements, c’est tout !
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… Je l’ai fait toute seule, pour moi…
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C’est bien ! Comme ça ? À l’arrache ?
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Je voulais acheter un encadrement pour un tableau que j’avais fait… J’en avais vu un beau, qui me plaisait, sur Internet. Il coutait environ 200 € avec le montage et tout… Je me suis dit « Non, quand même ! »
Et puis, du coup, je me suis décidé à le faire moi-même… Tout moi-même ! … Eh bien ! Finalement, ce n’était pas mal du tout !
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Eh oui ! Bravo ! Cela t’a plu ?
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Oui ! J’ai eu une sensation agréable, et puis je l’ai accroché au mur… J’ai dit cela à mon meilleur ami l’autre jour… Je lui ai dit : « Tu sais, je me suis même affiché un de mes dessins, il y a du progrès ! »
Nous rions…
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Oui, parce que, au début, on doute beaucoup, on a pensé que l’on dessinait mal et tout ça… Mais, en réalité, personne ne dessine mal ! Chacun pratique son art à sa manière, naturelle, à lui.
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D’abord, personne ne m’a appris à dessiner… Au début, tu sais, à l’école…
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Cela ne s’apprend pas, le dessin ! C’est naturel… Les enfants, eux, dessinent sans l’avoir appris ! C’est bien plus naturel que d’apprendre à écrire…
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Oui ! Mais moi, on m’a dit, dès le départ, que je ne savais pas chanter, que je ne savais pas dessiner…
Et d’ailleurs, pour mon frère qui venait après moi, on n’a pas cherché… Et on lui a dit : « Ah ! Eh bien, vous êtes comme votre sœur ! »
■
Trop souvent, encore, les enseignants, comme beaucoup d’Êtres humains, pensent et disent des choses qu’ils ne sont pas heureux de penser, et encore moins de dire… Mais, cependant, ils peuvent continuer à les penser et à les dire !
Et trop souvent encore, nous nous sommes faits piégés… Et ensuite, nous avons adhéré à ces pensées ombreuses sans même nous en rendre compte, dès notre enfance…
Et nous nous sommes amputés finalement de la jouissance d’un tas de qualités… qui sont pourtant totalement naturelles et originelles pour tous les Êtres humains !
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Moi, je n’aurais même pas osé contredire ce qui m’était dit… Parce que, toute petite, j’ai été critiquée et comparée…
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Un enfant ne devrait recevoir que des compliments et des encouragements, c’est tout !
Des compliments sur la Beauté Naturelle des trois aspects de son Être que sont son Corps, ses Pensées et son Âme.
Des encouragements permanents à prendre toujours plus conscience de cette Beauté en toute chose.
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Eh bien, moi, j’ai entendu, depuis la maternel : « Peut mieux faire ! »
Cela m’a choqué, parce que c’est une remarque que mon père me faisait ensuite, sans arrêt, au cours de mon enfance ! Et cela m’a formaté ! C’est terrible !
La transmission de l’ombre
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Bien sûr ! Moi, également, j’ai reçu, beaucoup plus tard, de mon maître d’école, dans la dernière classe avant la 6ème, comme commentaire dans mon carnet de note : « Agiter avant l’usage ! », c’est à dire, me frapper.
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Ce n’est pas vrai ! « Agiter avant l’usage ? »
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Oui, mon père était d’accord…. Et mon père adhérait à ça : « Agiter avant l’usage ! » … Et il me l’a répété ensuite de nombreuses fois ! Et je suis absolument sûr qu’il pensait que c’était pour mon bien… Car mes parents aimaient leurs enfants…
Rires…
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En fait, nous sommes d’une génération différente… ! Maintenant, on ne touche plus un enfant !
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Oui ! Mais il reste les paroles !
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C’est vrai ! Il y a les paroles qui ont pu être encore pires…
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Parfois, il valait mieux un geste… Tu sais, je ne suis pas favorable du tout à ce que l’on frappe les enfants, mais une parole que l’on n’est ni heureux de dire, ni heureux d’entendre…
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Oui, cela peut te poursuivre toute ta vie !
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Il faut que nous rendions toutes ces mémoires à la Lumière… C’est, en particulier, la raison pour laquelle nous nous rencontrons aujourd’hui…
Un silence s’installe…
●
Tiens, je change de sujet, regarde, j’ai pensé à amener une clef USB.
Écrire ?
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Très bien ! Eh bien, nous l’utiliserons tout à l’heure, puisque nous y mettrons également, si tu le veux, cet entretien d’aujourd’hui et ainsi, tu auras les deux… On y pensera.
On va la mettre là pour la voir. Ainsi, on y pensera avec plaisir !
Alors ? Tu es toujours intéressé à essayer d’écrire quelque chose ensemble ? de mettre un texte progressivement en place ? C’est comme un jeu !
Tout change
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Oui ! Tout à fait. Pour moi, cela fait partie de ma recherche… Mais, j’ai un souci … Les choses ont changé… Et je ne peux manifestement plus travailler et fonctionner comme je le faisais avant !
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Heureusement ! Ça, c’est bien !
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Oui, c’est bien ! Mais effectivement, je te l’ai déjà dit : du coup, tout est bon pour que je puisse essayer de sortir un peu de ce que j’ai appelé mon « no man’s land ». Tu sais ?
Je sens bien qu’il faut que je sois « dans » la vie, mais je ne peux plus bosser intellectuellement de la même façon… Donc, il faut que je trouve des trucs !
■
Bien sûr ! Bien sûr !
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Et cela en fait partie…
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C’est ce que tu vis aujourd’hui… et voilà ! Nous bougeons, nous sommes vivants !
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Ouais ! Mais j’ai toujours ce…
Mémoires de Lumière, mémoires d’ombre…Caïn
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Mais, nous avons de vieilles pensées… Des pensées qui viennent des mémoires… Des pensées mémorielles, qui ne nous viennent pas de l’Âme… Ce sont des pensées qui ne sont pas du tout venues de notre Âme lorsqu’elles sont apparues dans notre vie d’aujourd’hui…
Elles ne sont pas non plus venues de l’Âme des gens qui nous les ont proposées à nouveau… Ils n’ont, eux non plus, pas pensé à parler à partir de leur Âme… Mais ils ont parlé, eux aussi, à partir de leurs mémoires…
Car eux-mêmes avaient reçu ces mêmes pensées qui venaient des mémoires des personnes qui leur avaient également parlé à eux aussi… et ainsi de suite… !
Et de cette façon, nous nous sommes transmis ce qui a été appelé par le christianisme religieux « le péché originel »… Et cela, jusqu’à aujourd’hui !
C’est, tout simplement, l’ombre qui s’est transmise des parents aux enfants, depuis Caïn… J’appelle cela le « caïnisme » …
Depuis Caïn, le premier homme qui a perdu conscience de la Lumière, cela s’est transmis, comme ça, de génération en génération…
Et ainsi, les parents ont éduqué leurs enfants avec des pensées qu’ils n’ont pas été heureux de penser eux-mêmes… Mais, ces pensées leur avaient été transmises par leurs parents qui, eux non plus, n’étaient pas heureux de les penser, ni de les transmettre… mais qui les avaient tout de même transmis… etc…
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Oui ! Et même nous, nous avons fait pareil ! … Je vois bien ce que j’ai transmis à mes enfants pendant des années, moi-même… !
Soyons patient avec notre impatience
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Oui mais, pour l’instant, c’est normal ! Nous n’avons pas pu faire autrement, à ce point !
Tant que nous n’avions pas suffisamment pris conscience de la Lumière Pure et que nous n’avons pas su nous fier à cette Lumière, tant que nous ne nous sommes pas exclusivement nourris de cette Lumière, nous nous sommes nourris de la perte de conscience de cette Lumière, donc de l’ombre…
Et, depuis, c’est cette ombre qui a dirigé, trop souvent, certains plans de notre vie…
Mais, malgré ça, nous voyons bien que l’ombre n’a pas gagné ! Nous voyons bien que la Lumière a augmenté dans notre vie !
Enfin ! Pardon ! Je voulais dire plutôt nous voyons bien que « la conscience de la Lumière a augmenté dans notre vie ».
Car j’ai bien dit, là, une bêtise : la Lumière, Elle, Elle n’augmente pas !
La Lumière ne peut pas augmenter : Elle est Infinie ! Mais c’est « notre conscience de la Lumière » qui, seule, augmente !
La conscience de la Lumière
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Oui, c’est vrai, c’est notre conscience de la Lumière qui augmente depuis toujours !
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Eh oui ! Tu vois, ce sont encore « mes » habitudes à moi de langages… Et, là, je n’y ait pas échappé… et il faut sans arrêt y revenir et nous corriger, gentiment !
Parce que ces habitudes de langages transportaient notre erreur, c’est à dire « notre perte de conscience de la Lumière » … Elles lui donnaient une forme…
Trop souvent, nous avons dit « augmenter la Lumière » ! Mais c’est ridicule quand on sait ce que l’on sait ! Cela n’a aucun sens !
Puisque la Lumière est Absolue, Éternelle, Omniprésente, comment va-t-on L’augmenter ? Nous ne pouvons pas L’augmenter, C’est notre « conscience » qui seule peut augmenter… Et ce n’est pas rien !
C’est pour cela que l’un de nos amis de toujours a pu nous dire :
« C’est la conscience qui fait toute la différence ! »
Car oui ! C’est la conscience qui fait toute la différence… Et c’est ça, la clef… Notre clef, c’est notre conscience ! C’est notre libre conscience.
En fait, nous sommes des êtres de conscience, des Êtres libres de leur consciences : notre Corps ne sert qu’à ça, notre Pensée ne sert qu’à ça, notre Âme ne sert qu’à ça : ouvrir librement la conscience de notre Être !
●
Alors, là, il y a une chose que j’ai entendue : c’est que tu as parlé de « se soumettre » à notre Âme… et ça, j’étais venue un peu avec ce type de travail en tête… Cela faisait quelque temps que je m’étais rendu compte à quel point, il y avait un travail d’humilité à faire…
■
Oui…
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Et je me suis rendu compte que cela ne m’était pas seulement personnel : c’était vraiment le cas de tout le monde !
Et ce n’était pas seulement une question d’orgueil… Je ne me prenais pas pour une personne intelligente… Tout ça, ce n’était pas vrai ! Non, c’était vraiment une sensation de ne pas savoir vraiment ce que c’était que « l’humilité » … C’est toute notre société qui a été comme ça.
■
Oui ! c’était le « Caïnisme »…
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Oui, c’est ça ! C’était cette sensation d’être un individu seulement « individuel »… Et ça c’est difficile à faire évoluer… C’est vraiment un concept différent…
Conjuguer un verbe, c’est choisir
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Tout d’abord, si tu le veux bien, nous allons mettre cette phrase au passé et nous allons oser dire, par exemple : « C’était difficile… Mais cela devient de plus en plus facile » ! C’est notre but, n’est-ce pas ?
Penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… C’est bien notre but ?
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Oui, tu as raison : « c’était » difficile.
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Je ne veux pas t’énerver en te faisant cette remarque sur la conjugaison des verbes. Mais, nous sommes là, ensemble, pour mettre les points sur les « i », et devenir très attentifs et peut-être même, pointilleux… au moins pendant le temps où nous conversons ensemble…
Et ensuite, cela se diffusera dans nos vies quotidiennes ! Après, dans notre vie, évidemment, chacun repart de son côté… et nous commettrons encore des erreurs…
Mais ensuite, nous les corrigerons à nouveau et cela autant de fois que nécessaire !
●
Oui, c’est vrai, je préfère penser : « C’était difficile » que « C’est difficile » !
Et là, comme dans toute conception, quand tu vois cela, en toute conscience, c’est déjà une clef pour changer quelque chose.
Face à l’Infini, nous sommes tous toujours au début
■
Cette clef, elle est dépendante de la clef absolue qui est que « Dieu est Infini » …
Et face à l’Infini, nous ne pouvons être que « humble » ! Quand on croit à l’Infini, on ne peut pas être orgueilleux, parce qu’il y a cet « Infini » dont nous sommes conscients un peu plus chaque jour…
Et là, nous avons un rapport avec l’Infini qui nous rappelle toujours que nous sommes infiniment au début de Lui !
Tandis que lorsque j’oubliais cette dimension, qui est au-delà de toute dimension… l’orgueil pouvait apparaître !
Beaucoup de gens avait nié, jusqu’à aujourd’hui, l’Âme ou le Divin, c’est à dire l’Infini en nous… et ils s’attachaient à la matière, à leur quotidien matériel que ces gens croyaient limité…
Mais à ce moment-là, nous n’avions plus conscience de cet « Infini » pour nous comparer et savoir ainsi que nous étions infiniment petits par rapport à cet « Infini Absolu ».
●
Oui ! Cependant, même quand tu le sais, ce n’est pas fini ! … Mais, il y a eu heureusement des expériences de transcendance… Une expérience de transcendance, c’est bien ça ?
■
Oui.
●
À un moment donné, tu es dans l’Infini… Mais, même quand tu le sais, même quand tu l’as vécu une fois de temps en temps, car ce n’est pas quotidien… Ce n’est pas…
■
Alors, là, attends ! Là, es-tu en train de me dire que, à un moment donné, tu as pu avoir une conscience totale de l’Infini ?
●
Ouais !
■
Alors ça, pour moi, c’est impossible ! Je ne peux pas le croire !
●
Enfin… J’ai vécu ce que l’on appelle un moment fort de conscience de l’Infini…
Des crises répétées d’ouverture de conscience
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Ah ! Là, j’aime que tu modifies ton langage…
Oui ! Alors, ce moment, a donc été « un moment d’ouverture de ta conscience » … Une ouverture peut-être très importante, peut-être soudaine, inattendue…
Un tel moment nous a époustouflé, puisque nous avons découvert, tout d’un coup, une immensité bien au-delà de ce que nous connaissions auparavant !
Ça oui !
Mais… dès l’instant d’après, ou le lendemain, « paf ! » ça a pu recommencer, parce que l’Infini, il est « vraiment » Infini, donc, quelle qu’ait été cette explosion de conscience de notre part, c’était une ouverture de conscience qui nous a donné, une fois de plus « l’impression » de découvrir l’Infini.
Mais, en réalité, nous n’avons découvert qu’une partie nouvelle de l’Infini, encore plus grande que ce dont nous avions conscience jusqu’à là !
Mais, l’Infini, Lui, Il reste, bien sûr, Infini, depuis toujours et pour toujours !
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Oui ! Alors, c’était une « erreur de frappe », parce que, dans ces moments-là, je me suis sentie, par rapport à cette histoire d’humilité, à ma place : un électron au milieu de l’Univers !
■
Chaque fois que, pour nous, cela s’est ouvert, comme cela, tout d’un coup beaucoup plus, nous avons vu qu’il y avait « nous », notre conscience, avec notre connaissance, notre passé, notre expérience etc… et au même instant, nous avons vu un espace qui nous dépassait largement… Infiniment !
Évidemment, cela nous a remis, une fois de plus, les pendules à l’heure… Tic-Tac !
Mais là, comme à chaque fois, nous avons découvert un aspect plus grand de l’Infini que nous ne connaissions pas auparavant… Mais nous ne venions pas de découvrir « l’Infini » dans sa Totalité !
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Non, bien sûr ! Non, non, non ! Je venais alors de sentir un peu ce que je pouvais sentir, plus loin qu’auparavant…
Donc, notre conscience de la Lumière va s’ouvrir éternellement ! Pour toujours !
Et il n’y a pas cette fin que toutes les religions nous ont proposée et nous proposent encore…
L’ombre que nous imaginions nous a toujours proposé une fin dans l’avenir, un aboutissement final, un paradis final ou un enfer final, un samadhi total, une extase terminale, un moment où soit nous aurions tout compris de Dieu, soit nous serions rejetés hors de Dieu… etc… Et, là, les variantes ont été innombrables…
Mais, non ! Nous avons compris le Divin, oui, à cet instant, oui, jusqu’à ce point-ci, oui, mais après, il nous reste exactement le même Tout Infini à explorer pour l’Éternité…
Comme d’habitude !
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain
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Oui, c’est ce que je voulais dire… C’est cette sensation de ne pas avoir à finir !
Et, du coup, lorsque nous abandonnons cette sensation, cette croyance, que l’on doit, nous, « finir », c’est un sacré soulagement, mine de rien !
C’est comme si le monde reposait sur le Tout et non pas sur nous !
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Oui, mais il faut comprendre, quand même, que cette impression d’accélération, de facilité, de simplicité que nous vivons à ces instants, c’est le résultat de très, très, nombreux choix que nous avons fait, depuis des milliers et des milliers d’années, à droite, à gauche, dans telle action et dans telle autre action…
Nous avons osé choisir, de façon répétée, d’avoir un peu plus la conscience de la Lumière dans certains aspects de l’ombre…
Ici, nous avons été plus généreux, là nous avons été plus courageux, ici plus calmes et plus justes, là plus forts et plus actif…
Et donc nous avons mis des milliers d’années pour faire des choses qui ne nécessitaient que « zéro temps » !
Tu comprends ?
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Ça, c’est vrai !
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Mais, nous revenons de loin quelque part ! Parce que nous sommes allés loin dans notre perte de conscience de la Lumière… Nous sommes allés très, très loin… Et cette perte de conscience a touché aujourd’hui toute la terre.
Aujourd’hui, il n’y a pas une molécule sur la terre qui ne soit pas impactée par cette perte de conscience de la Lumière par les Êtres humains, par « notre » perte de conscience de la Lumière, à nous les Êtres humains.
Donc, si nous reprenons conscience de la Lumière, il va y avoir un impact terrestre… ou peut-être universel… je ne sais pas… Mais je crois, plus que terrestre.
Donc, aujourd’hui, nous sommes dans ce mouvement… et nous y sommes depuis longtemps… et là, à cet instant, nous aboutissons à cette nouvelle ouverture de notre conscience.
Et c’est parce que nous en sommes là, que nous découvrons aujourd’hui les aides qui ont toujours été disponibles pour nous…
L’Infinie Patience de la Lumière
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C’est vrai !
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Alors, nous rencontrons les personnes que nous pouvions rencontrer depuis le début… Nous rencontrons les idées qui étaient pensées, dites, ou écrites depuis le début aussi… Nous comprenons enfin la Beauté que nous pouvions percevoir depuis le début…
Tout cela prend de la signification… Des phrases que nous répétions à longueur de siècles, mais que nous ne comprenions presque pas : mais, il y avait tout de même quelque chose qui nous attirait…
Nous savions que c’était par-là, mais en même temps, ces belles phrases étaient obscurcies par notre perte de conscience de la Lumière… Donc, il y avait de l’ombre qui était comme peinte dessus et tout cela nous rendait les choses compliquées, incompréhensibles, soi-disant inatteignables…
Eh bien, voilà ! Maintenant, ça se défait et ça se défera toujours plus et la Lumière apparaîtra à notre conscience toujours plus clairement.
Et là, un silence s’installe… Et puis :
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N’y a-t-il que l’être humain, dans la vie, qui a eu cette vision du monde, qui a imaginé l’ombre ?
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À mon avis, un Être animal ne pouvait pas le faire. Et il ne le peut toujours pas. Il ne le pouvait pas, parce qu’il n’avait pas « le Libre Arbitre » pour le faire. Il avait une conscience animale, mais il n’avait pas « la libre conscience »…
Au sens vibratoire, l’animal n’a pas encore atteint le niveau nécessaire qui le lui permettra, lorsque son Âme animera, à un moment donné, un Être humain pour la première fois.
Donc, l’animal vit selon la Volonté de Dieu.
Il ne peut pas La contredire, il ne peut pas s’y opposer. Il ne peut pas perdre conscience de Dieu, puisqu’il vit selon Dieu, en pleine conscience animale, mais sans avoir la libre-conscience. En tous les cas, sans en avoir une conscience humaine !
Mais, à partir de l’Être humain que nous sommes devenu, nous avons eu la libre conscience humaine de la Lumière… et donc, nous avons pu avoir également « une libre « perte » de conscience humaine de la Lumière ».
Le Libre Arbitre Don de l’Amour
C’est donc l’homme qui a « inventé » l’ombre, avec un usage erroné de ce don merveilleux que Dieu lui fait : le Libre Arbitre !
Les traditions nous disent que, dès la 2ème génération des Êtres humains, certains hommes ont pu perdre conscience de la Lumière, en mésusant de ce tout nouveau merveilleux Libre Arbitre.
La 1ère génération des Êtres humains était au niveau vibratoire le plus élevée possible sur la terre (elle vivait l’Éden ou le Paradis Originel). Et cela aurait dû continuer…
En effet, le Plan Originel était et reste Parfait : que les Êtres humains utilisent leur merveilleux Libre Arbitre pour choisir de penser toujours plus beau…
Et qu’ainsi, ils puissent vivre à un niveau vibratoire toujours plus élevé, comme tous les Êtres l’avaient fait jusqu’à son apparition sur la terre.
Mais, les Êtres humains ont mésusé de leur libre conscience, les egos se sont déréglés et la chute a été immédiate.
C’est ce que nous racontent certains écrits…
Mais, fondamentalement, tout ceci n’est pas grave, puisque Dieu est Infini et Éternel.
Sa Patience est donc Infinie… et Son Plan Infiniment adaptable… Et l’harmonie de toujours va finalement se retrouver dans la conscience des Êtres humains…
Mais cela, après combien de temps d’ombre profonde pour les humains ? … Et combien de déséquilibres imposés à tous les autres Êtres ?
Et donc combien de souffrances pour tous ?
La Lumière, seule solution de l’ombre
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Mais, quand même, on pourrait s’imaginer : Dieu est Tout… et donc l’ombre n’est faite que de Lui quand on en a perdu conscience…
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Oui, tu as raison. C’est pour cela qu’il faut que nous reconnaissions la Lumière « dans » l’ombre…
Il faut reprendre conscience de la Lumière en Tout… et donc, également, « dans » l’ombre que nous avons imaginée !
Tant que nous ne voyons pas la Lumière dans l’ombre, il n’y a pas de solution à notre situation actuelle, riche en souffrance !
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Quelque part, l’ombre n’est-elle pas aussi l’expérience du doute ?
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Si ! L’ombre est aussi l’expérience du doute ombreux, nécessairement douloureux, de mon point de vue… Oui, nécessairement douloureux…
Mais le doute lumineux, lui, il est sain, il est agréable et il est fructueux !
C’est à dire, si Dieu est Tout, nous ne pouvons pas faire une séparation réelle quelconque…
Donc, tout ce qui existe, c’est Dieu Lui-même (c’est la Lumière, on peut le dire comme cela également) …
Et, comme tu le reconnais, l’ombre, ce n’est qu’une perte de conscience de la Lumière Infinie et Omniprésente par quelqu’un qui peut en avoir la conscience, ou en perdre la conscience… Donc un Être humain qui est conçu pour en avoir conscience s’il le choisit grâce au Don du Libre Arbitre qui lui a été fait…
Mais, grâce à ce même Libre Arbitre, l’Être humain peut aussi en perdre conscience de la Lumière !
Et là, en en perdant conscience, l’homme a pu inventer l’ombre, il a pu l’imaginer !
Mais, pour un temps seulement…
Et à partir de là, nous avons vécu l’ombre, cette perte de conscience de la Lumière, qui a pollué toutes nos pensées, toutes nos actions…
Tout ce qui est Magnifique, tout ce qui est Parfait, nous ne l’avons plus vu parfait… Nous avons imaginé un voile entre notre conscience et la Lumière… Nous avons imaginé une « séparation ».
Et depuis cette perte de conscience nous avons essayé, sans cesse, d’améliorer les choses, de les détordre, de les réparer et de sortir ainsi de ce labyrinthe…
Mais, trop souvent avec maladresse, c’est à dire grâce à une autre perte de conscience de la Lumière !
Et, là, le labyrinthe, il est devenu encore plus sombre et plus complexe.
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Nous avons fait du mieux que nous avons pu jusqu’à là…
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Oui, c’est sûr… Mais, ceci au lieu de voir directement la Lumière dans l’ombre que nous avions imaginée…
Voir directement la Lumière en Tout fait disparaître, amoureusement, l’ombre.
Voir directement la Lumière en Tout rend amoureusement l’ombre à son Origine… L’ombre est alors refondue en ce qu’elle a toujours été : Lumière Pure !
À chaque instant où nous ouvrons notre conscience à la Lumière, nous pouvons moins imaginer l’ombre, nous pouvons moins voir l’ombre.
Si notre regard n’est que conscience de la Lumière, si notre regard n’est que de Lumière lui-même, alors, il ne voit que la Lumière… Et alors, là, où est l’ombre ?
Eh bien, ce regard lumineux est la fin merveilleuse de l’ombre !
Là, le labyrinthe révèle sa nature réelle : ce labyrinthe n’était, en Réalité, que Lumière Infinie, Liberté Absolu dans le Dieu Éternel… dont nous avions, simplement, perdu conscience.
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Oui ! Comme l’ombre est seulement une création humaine, c’est facile de la voir disparaître…
« Tout ce que crée l’homme a un début et une fin ».
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En effet, l’ombre a été vouée à disparaître dès son invention, dès son imagination, c’est à dire dès qu’un Être humain a perdu, pour la première fois, conscience de l’Éternité de la Lumière…
L’ombre est une chose limitée, finie.
C’est une création de l’homme, ce n’est pas une Création du Divin.
Et ce n’est pas le Divin en nous qui l’a imaginée… C’est la Libre Pensée qui s’est imaginée séparée de l’Âme !
Mais, c’est le Divin qui par son Amour Parfait nous a donné le Libre Arbitre pour penser et agir…
Et notre Pensée s’est simplement imaginée coupée de l’Âme et elle n’a plus transmis au Corps, à la matière, aux faits, au monde, la conscience de la Lumière qu’il était prévue qu’elle transmette… Qu’il lui était naturel de transmettre…
Sur la terre, le Paradis a existé et il existera
Mais cela reviendra ! Cela a été prophétisé très, très fermement : « Sur la terre, le Paradis Véritable a existé et il existera ! »
On peut s’amuser à dire cela autrement : le Paradis est Éternel :
Des Êtres humains l’ont vécu ce Paradis Éternel, Corps, Âme et Pensée qu’ils étaient… C’est à dire qu’ils en ont eu la conscience totale !
Puis les mêmes Êtres humains n’y ont plus vécu, ni Corps, ni Âme et ni Pensée qu’ils sont… C’est à dire qu’ils en ont perdu conscience !
Puis les Êtres humains y revivront, au Paradis, c’est à dire qu’ils en reprendront conscience… Corps, Âme et Pensée.
Le Paradis Terrestre Total sur terre (nous pouvons l’imaginer comme cela pour l’instant), c’est lorsque tous les Êtres humains, sans exception aucune, auront réussi à aimer inconditionnellement toute l’ombre qu’ils avaient créée… et donc, là, ils l’auront guérie…
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C’est un gros morceau !
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Oui, évidemment, il faut pour cela un peu de temps, parce que, autant une personne seule peut ouvrir beaucoup, transcender beaucoup et rapidement, autant pour qu’une organisation d’Êtres humains puisse transcender, cela, ça prend plus de temps !
En effet, une ville, une région, un pays et l’humanité entière, ce sont actuellement de gros morceaux d’ombre très, très bruyants…
Mais, il y a aussi une grande conscience de la Lumière, très discrète, mais « infiniment » plus puissante.
Il faut, un par un, aimer, aimer, aimer… tous les morceaux d’ombres !
« Aimez vos ennemis » dit le texte…
Aimer mon ennemi, c’est Aimer l’ombre !
Aimer telle injustice, puis telle autre injustice… etc !
Pièce par pièce, instant par instant, se présente à nous les résultats de nos pertes de conscience passées de la Lumière… pour que nous les aimions.
Aimer l’ennemi : Aimer l’ombre
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Et si nous faisons sauter la terre ?
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Eh bien ! Ce ne serait pas si grave. La Lumière continuera à être la Lumière Éternelle, sans aucun problème !
Ce qui ferait « sauter » la terre, c’est la perte de conscience de la Lumière, évidemment !
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Ah oui ! Bien sûr !
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Cette perte de conscience de la Lumière que l’on a appelée l’ombre n’a aucune tenue, ça ne changera pas l’évolution de l’univers.
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Non ! Du tout… C’est vrai.
Donc, c’est dommage, mais ce n’est pas grave…
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Ça complique beaucoup, car il y aurait évidemment beaucoup de souffrance pour les Êtres, beaucoup de peur…
Si nous en arrivons là, c’est qu’il y aura eu une accumulation de perte de conscience de la Lumière très, très, importante, donc beaucoup, beaucoup, d’ombre… Et donc beaucoup, beaucoup, de souffrance qui nous invite, sans cesse, à reprendre conscience de la Lumière !
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Eh oui ! Quand on pense à toute cette souffrance !
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Attention ! Ce n’est pas une souffrance stupide, c’est une souffrance énorme, c’est à dire une sonnette d’alarme terrible, qui va se déclencher pour que l’on reprenne conscience !
Voir la Lumière, dans cette ombre très importante que l’on a imaginée, créée, et rendue si complexe… C’est le plus grand des courages !
Prendre conscience et regarder, bien en face, l’ombre… pour l’aimer… Il faut que nous le fassions !
Le plus grand courage
Rien que pour regarder en face une petite ombre que nous avons mis en place, en l’imaginant, en nous-même, il faut avoir beaucoup de courage pour le faire !
Alors, quand nous imaginons les milliards, milliards, milliards de tonnes d’ombres imaginaires que nous avons mises en place ensemble (on va dire ça comme ça !) grâce aux pertes de conscience répétées des milliards d’êtres humains que nous sommes, et cela depuis des millénaires… !
Là, il faut rester aimant de tout ce que nous voyons, de tout ce massacre, de tout ce gâchis… Là, il faut tenir la route !
C’est pour cela que nous nous entraînons tous les jours et que nous devrons nous entraîner tous les jours… Jusqu’à y arriver « tous » un jour !
C’est ce qu’il faut faire. Quels que soient les choix de chacun, sur la manière de procéder, c’est ce qu’il faut faire, maintenant : Avoir conscience de la Lumière dans toute ombre qui se présente à nous !
Aimer l’ombre ! Aimer l’ennemi !
Il n’y a pas d’autre solution.
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Oui, c’est assez complet… Ça résume bien : c’est court, clair et précis !
Être en paix… à chaque instant.
Chaque Instant est Parfait… ou il n’est pas
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Et chaque instant se présente à nous pour cela…
Et voilà ! Si, à un instant, nous touchons quelque chose, c’est Dieu que nous touchons ! Prenons-en conscience !
Il faut donc que nous arrêtions de toucher quoi que ce soit sans reconnaître Dieu, c’est à dire que nous arrêtions de « Le » toucher en perdant conscience que c’est du Dieu Pure que nous touchons ! Il faut que nous cessions de nous perdre dans des considérations où nous n’avons pas conscience de la Lumière.
Cela ne nous empêche pas de pouvoir par exemple fabriquer un objet, ou de pouvoir l’utiliser, car cette fabrication, cette utilisation, ce n’est en réalité que de la Lumière Pure… C’est, nécessairement, une matérialisation de Lumière… Mais il faut que nous ayons conscience que « c’est » la Lumière…
Mais, nous avons eu tellement de préjugés que nous avons pu momentanément prétendre : « Non ! Dieu était en dehors de notre vie quotidienne. Nous étions séparés de Lui… Et il aurait mieux valu faire ceci qui était Divin, plutôt que de faire cela qui n’était, soi-disant, pas Divin ! »
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Et le préjugé entraîne des automatismes qui manifestent l’usage maladroit de notre Libre Arbitre.
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Oui ! Nous avons toujours le Libre Arbitre absolu, Don Éternel de Dieu, mais nous pouvons avoir perdu la conscience de ce Libre Arbitre qui est, éternellement, le nôtre…
Mais, cette perte de conscience du Libre Arbitre, ce n’est pas la perte du Libre Arbitre…
Car ce que Dieu a donné, Il ne le reprend jamais ! Et donc on ne peut pas le perdre !
Le Libre Arbitre est donc Absolu et Éternel, quel que soit l’usage que nous en faisons.
Et nous pouvons reconnaître la même loi pour tout : Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné pour toujours…
Il ne peut Donner que Tout et pour Toujours !
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C’est pareil ! C’est pareil, pareil, pareil !
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Donc, nous ne pouvons pas perdre le Libre Arbitre… c’était là des imaginations de l’ombre, des mots d’ombre qui n’exprimaient pas la Lumière.
C’était une construction de l’ombre de dire que nous pouvions perdre le Libre Arbitre… Non, nous n’avons fait qu’en perdre l’usage… C’est à dire que nous avons pu en « mésuser » !
Mais, en même temps, quand nous voulons parler avec des gens qui n’ont pas encore cette conscience de leur Libre Arbitre… il faut être sages.
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C’est vrai !
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Nous, quand nous en parlons, il faut que nous soyons prudents. Nous allons, pour l’instant, utiliser certains mots « encore ombreux » pour que l’autre nous comprenne jusqu’à un certain point…
Mais attention de ne pas nous laisser à nouveau embobiner par ces mots « encore ombreux » que nous utilisons pour pouvoir communiquer avec certains… sinon, badaboum ! nous retomberions dans l’ombre, nous aurions à nouveau perdu conscience de la Lumière, nous aussi !
Quelle conscience dans quels mots ?
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C’est vraiment important, ces histoires de mots ! Ça peut être un bon travail à faire…
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Oui ! Jouer avec les mots est passionnant… Penser ce que nous sommes les plus heureux de penser et ensuite l’exprimer est captivant.
La conscience n’a pas de limite, elle est libre ! Elle est « Libre Conscience ». Elle n’a pas de route unique… et à chaque moment nous allons utiliser un mouvement de conscience différent et unique que nous allons peut-être exprimer par des mots différents et des raisonnements différents… ou peut-être, parfois, par les mêmes mots !
Mais quelle que soit la conscience, c’est quand même de la Lumière Pure dont nous avons conscience ! C’est toujours « Elle », Lumière Purd, que nous exprimons par des mots.
Par habitude, nous avons eu tendance, trop souvent, à essayer de faire une règle, par exemple : « Maintenant, je vais faire comme la dernière fois, car j’en étais satisfait ! » Et aller, là, nous allons répéter, et tac, et tac, et tac… !
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Alors, là, je me vois !
Cet instant est l’Instant Parfait pour être heureux
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Mais non ! Un instant ne dure qu’un instant… et Dieu nous donne une infinité d’instants à vivre ! Tous uniques…
Nous ne pouvons pas capitaliser les instants. Il n’y a aucune raison d’essayer de les capitaliser ! Nous en avons un capital infini. On n’a pas besoin d’essayer de revivre certains instants.
Arrêtons de dire : « celui-là était un meilleur instant ! » En effet, cet instant, c’était nécessairement un Instant Divin ! Évidemment ! Mais, c’est toujours Dieu Lui-même que nous vivons…
Et donc, l’instant d’après, il est autant Dieu Lui-même que l’instant d’avant ! Il ne peut pas être moins Divin ou plus Divin, puisque Dieu est Tout, tout le temps !
Donc, n’ayons pas de crainte ! Nous n’avons pas besoin d’essayer de nous agripper à un instant, à une marche particulière de l’escalier infini de l’ouverture de notre conscience.
Non ! Une marche, c’est un mouvement, puis une autre marche, c’est un autre mouvement, et puis une autre encore, un autre mouvement !
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Tu viens de faire un joli geste, là, pour représenter les marches en mouvements…
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Voilà ! Nous sautons, nous sautons et nous ne nous agrippons pas ! Nous rebondissons sur chaque marche et nous bénissons chaque marche, mais nous ne collons pas notre pied sur aucune marche !
Notre pied se pose sur cette marche, mais il ne peut y rester, sinon la montée s’arrête, l’ouverture de conscience se ralentie et la sensation de joie diminue et, finalement, si on insiste, une saine souffrance apparaît qui nous signale notre erreur !
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Oui, moi, c’est bien souvent comme cela que je souffre !
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Non ! Tu ne fais pas comme ça… Toi, tu ne fais pas comme ça !
Mais, tu vois, ta réaction ? Quand tu dis « Je fais comme ça, moi, c’est bien souvent comme cela que je souffre », c’est là une mémoire de perte de conscience, donc une mémoire ombreuse… Et cette mémoire ombreuse, elle vient à notre conscience, parce qu’elle cherche à être aimée, à être élevée !
Ce sont nos neurones qui fonctionnent comme nous leur avons appris à fonctionner… Mais c’est pourtant bien « merveilleux !
Pourquoi revenons-nous vers ce type de parole que nous ne sommes pas heureux de penser ?
Tout simplement, pour l’aimer… Pour apprendre à être heureux de l’avoir pensé, de l’avoir cru ! Et ainsi, la rendre à l’Infini, la rendre à Dieu !
Tout ce que nous recevons de Dieu, nous devons le « rendre » … Ou plutôt nous voulons reconnaître que, comme tout, c’est Dieu Lui-même.
Nous apprenons à ne plus fermer la main dessus, nous ne voulons plus prétendre que cela n’est pas la Lumière… Nous ne voulons plus prétendre que ce soit autre chose que Dieu Lui-même !