32 • Chantons l’Instant…

Aujourd’hui, je joue au BeHappy, comme d’habitude… Et, bien sûr, je ne pense que Ta Joie…

Mais, pour la partie que j’ai joué là, j’ai été heureux de rajouter une règle supplémentaire toute simple que je vais m’amuser à respecter :

Chaque paragraphe que je vais écrire sera court, souvent une seule phrase, et contiendra nécessairement le mot « instant ».

Le mot « instant » sera le seul lien entre toutes ses phrases…

Et je vais ainsi découvrir un peu plus… comment je le vis… cet instant !

Instant, Tu es ma Vie.

C’est à cet instant que je vis.

C’est à cet Instant que je « Te » vis.

Cet Instant est Ton Instant… Il est toujours Sacré.

C’est à travers cet Instant que je vis tout ce que je vis, tout ce que j’ai vécu et tout ce que je vivrai.

Oui! C’est à cet Instant que je vis le présent, le passé et le futur.

Cet Instant, c’est l’Instant du Libre Arbitre que Tu me donnes…

Tout le passé et tout le futur se trouvent « dans » cet Instant.

Il n’y a que cet Instant qui soit… et ce n’est qu’à travers Lui que je vois le Tout que Tu Es.

Je ne Te vois donc qu’à cet Instant.

À cet Instant, je peux T’imaginer dans le passé et le future… Mais c’est à cet Instant que je Te vis.

Cet Instant est le lieu de Toute Ta Réalité, en instantané.

Cet Instant est infiniment court… Et pourtant il existe éternellement.

Cet instant est l’instant du choix.

Je ne peux choisir ma vie qu’à cet instant… et que pour cet instant.

Cet Instant décide de mon passé et de mon avenir.

Cet instant que je vis décide du passé et de l’avenir de tous les Êtres.

L’un des synonymes du mot « Instant », c’est le mot « Libre Arbitre »… Un autre synonyme du mot instant, c’est Toi, c’est Dieu… Et puis il y a tous les autres mots que je peux penser et qui Le nomme !

Je Te cherche à cet instant, je Te trouve à cet instant, je T’adore à cet instant.

Cet Instant est Ton cadeau Sacré.

À cet instant unique, toute ma vie est vécue.

Je vis instant par instant.

Je Te vis à cet instant.

Cet instant me suffit pour Te vivre.

Tu ne sais donner que Tout, tu me donnes Tout à cet instant.

Cet instant, c’est toute ma vie… J’en suis de plus en plus conscient.

Je joue toute ma vie à cet Instant.

À cet Instant, je nais, je vis et je meurs.

J’ai autant de vies que d’instants… Et je n’ai qu’une vie, c’est cet instant.

Cet Instant est sacré… Je veux T’y adorer.

Cet instant est mon adoration…

Je T’adore toujours à cet instant.

Si quelque chose change, c’est toujours à cet Instant.

L’Instant, c’est le changement.

Je veux changer quelque chose ? Alors cet Instant est le meilleur moment : c’est le « seul » moment.

J’aime cet instant que je vis.

Je pense mon passé à cet instant.

Je vis mon passé à cet instant.

Je choisis mon passé à cet instant.

Cet Instant remet, une fois de plus, tout mon passé entre mes mains.

Mon passé ne peut guérir qu’à cet instant.

Je T’adore en cet instant…

Je ne peux T’adorer qu’à cet instant que Tu Es.

Que cet Instant soit mon adoration de Toi.

Je cherche à reconnaître Ta Proximité Absolue dans cet instant.

Tu m’offres cet instant.

Chaque instant est Ton Don… Et cela depuis toujours et pour toujours.

Chaque instant sera donc Ton Don.

À cet Instant se réunissent le passé et l’avenir.

Ce que je vois à cet instant, je ne l’ai jamais vu et je ne le verrai jamais plus.

À cet Instant, je suis mort… Et l’instant d’après je suis encore mort…

Je vis ma mort à chaque instant.

Il n’y a pas un Instant où je ne meurs !

Le nombre de mes morts est infini… Et à cet Instant, je meurs encore !

Je suis heureux de mourir à cet Instant.

Je ne mourrai jamais plus qu’à cet Instant.

Mais, à chaque Instant, je m’entraîne à mourir mieux.

Cet Instant est Unique et Éternel.

Cet Instant renaît, à chaque instant.

Vivre vraiment, c’est être de plus en plus heureux de mourir à cet instant.

Cet Instant est le seul que je vis… Les instants du passé sont des mémoires que je vis à cet Instant… Les instants du futur sont des possibles que je vis à cet Instant.

Là, à cet instant, je n’ai pas d’autres instants à vivre que cet Instant…

Cet instant contient tous les instants.

D’instant en instant, je vis l’Éternité.

Une rencontre ne dure que cet Instant.

Cet Instant est le moment de la rencontre « et » de la séparation.

Chaque instant est une séparation.

Nous nous sommes séparés autant de fois que nous avons vécu d’instants.

La rencontre que je vis à cet instant est sacrée…

La séparation que je vis à ce même instant est, elle aussi, sacrée !

Cet instant a fait partie de tous les possibles du passé, maintenant il est inscrit dans tous les possibles à venir.

Tu Es tous les instants que je vis : il ne peut donc pas y avoir d’instants meilleurs que d’autres.

Chaque instant exprime Ta Perfection;

Tous les mots sont des noms de Dieu : Instant en est un…

Quand je pense « Instant », je chante Ton Nom.

Chaque instant Te chante ! J’en suis toujours plus conscient…

Un mot ne peut pas Te nommer plus qu’un autre mot : « Instant » Te nomme comme tous les autres mots.

Si Tu Es Tout, et Tu Es Tout, un mot peut-il Te nommer plus qu’un autre ? Le mot « Instant » ne peut que Te nommer, comme tous les autres mots…

Chaque instant m’appelle, je le vis… puis je le quitte.

Ma vie n’est faite que d’instant.

Ma vie n’est faite que de « cet » Instant.

Instant, je T’adore.

Je jouis de cet Instant comme jamais !

Je ne revivrai jamais cet Instant… Mais tous le instants que je vis, c’est Toi que je vis pour toujours…

Un instant ne peut pas se regretter, il ne peut que se vivre à cet instant même…

Peut être qu’à un autre instant, je choisirai de vivre le regret de cet instant passé ? Mais alors, je le vivrai à ce nouvel instant.

Tout instant est Ton Présent Parfait… J’en suis de plus en plus conscient.

Tu es le cadeau de cet Instant, toujours !

L’Instant m’échappe toujours.

L’Instant se renouvelle sans cesse…

L’instant que je vis là, n’a jamais été vécu, ni par moi, ni par aucun autre Être.

L’Instant, c’est l’intimité absolue.

Et pourtant, nous vivons tous cet instant.

Je vis « mon » Instant pendant que l’autre vit « son » instant…

Nous ne pouvons jamais partager le même instant… et pourtant, nous le partageons toujours.

Je peux choisir d’être heureux de vivre « mon » instant…

Et l’autre peut choisir d’être heureux de vivre « son » instant…

Nous pouvons donc choisir d’être heureux au même Instant !

Nous nous sentons unis par la joie que nous choisissons de vivre nos instants ensemble.

Être heureux de vivre cet instant unique, c’est T’adorer.

Je suis en adoration chaque fois que je suis heureux de vivre l’instant.

Si, à cet instant, je suis heureux de boire du lait… alors je T’adore.

Si, à cet instant, je suis heureux de voir le ciel… Alors, là aussi, bien sûr, je T’adore.

L’adoration est naturelle, à chaque instant : je la vis à chaque fois que je suis heureux.

Être heureux à cet instant, c’est le meilleur choix que je puisse faire.

Je vis « pour » être heureux à cet Instant.

Chacun veut être heureux tout de suite, à cet instant même.

Nous choisissons notre vie à cet instant…

À cet instant, je choisis d’être heureux… Tout simplement en pensant, à cet instant, ce que je suis le plus heureux de penser !

Il n’y a pas un instant à perdre : soyons heureux de suite !

Chaque instant est l’occasion d’être heureux.

L’instant m’invite à la Joie… Je choisis, de plus en plus souvent, d’accepter son invitation.

D’instant en instant, j’aime jouer à être heureux;

Être heureux, c’est simple : il suffit qu’à cet instant j’ose penser ce que je suis le plus heureux de penser.

Être heureux, c’est notre but, à cet instant.

L’instant approche, je le vis… Il part ! L’instant suivant est déjà là !

D’instant en instant, je suis heureux.

Être heureux, c’est être de plus en plus heureux d’instant en instant.

Etc… Etc…

Voilà, cela suffit pour aujourd’hui. Je me suis offert de nombreux petits instants agréables… en écrivant avec ces règles…

Maintenant, je vais continuer en pensant.

J’écris un moment, et je m’en régale… Je pense toujours et je m’en régale également !

À bientôt, avec plaisir…

28 • Quel futur je choisis ?

Un ami, qui a choisi « ÊtreSoi » comme pseudonyme, a fait, il y a quelques jours ce commentaire dont je le remercie :

« Parlons du futur…
N’est-ce pas dans le moment présent que notre futur s’inscrit ?
N’est-ce pas dés la pensée que l’on est heureux de penser en ce moment présent que ce futur s’invente ?
En fait, s’invente-t-il ?
N’est-ce pas par ces pensées heureuses en cette suite continue d’instants présents que nous nous proposons un futur heureux en son instant ?
Alors nous sommes heureux de ce futur que nous ne connaissons pas, en continuant à penser d’instant en instant, des pensées que nous sommes heureux de penser…
Ainsi, le futur ne se confond-il pas avec le présent ? »

Après avoir lu et relu, avec beaucoup de plaisir, ces pensées avec attention, j’avais écrit pendant plus d’une heure toutes une série de pensées que j’étais vraiment très heureux de penser en lisant ce joli commentaire fait par « ÊtreSoi »… Des pensées très belles, très inspirées… Enfin, c’est ce qu’elles me semblaient être !

Et puis, tout d’un coup, du fait d’une maladresse de ma part j’ai tout fait disparaître de mon ordinateur ! D’un seul coup !

Alors, là, voilà une bonne occasion de jouer au BeHappy que de choisir d’être heureux d’avoir perdu tout ce que j’avais été si heureux d’avoir écrit…

Et c’est ce que j’ai fait : tout de suite, dès que je me suis aperçu de mon erreur, dès que j’ai compris que je venais d’effacer complètement ces pages dont j’étais si fier, j’ai choisi d’être heureux.

« Dieu Est Tout », c’est la pensée fondamentale que je suis le plus heureux de penser à tout instant, celle qui est le point de départ de tous mes raisonnements, donc de toutes mes autres pensées…

Je reviens à elle sans cesse pour continuer ainsi à penser selon ma joie.

Et, si « Dieu Est Tout », Dieu est donc également ce que nous perdons !

Alors, instantanément, j’ai offert cette perte de mon texte à Dieu… Et comme chaque fois que j’ai eu la générosité de faire cette offrande, je suis très fier de moi… Je suis satisfait.

Quel confort d’être heureux de tout… et donc du « Tout » ! C’est tellement pratique ! Je le disais hier à mon ami G. lorsque nous roulions ensemble sur la route.

Nous ne pouvons pas revivre un instant deux fois… Mais nous pouvons toujours être heureux de l’instant que nous avons vécu.

Et ceci que nous l’ayons vécu l’instant juste précédent ou bien à n’importe quel autre instant de notre passé lointain… Que ce soit notre passé, soi-disant personnel, le passé de l’autre… Ou que ce soit le passé de toute l’humanité.

En effet, de mon point de vue, je ne vois pas de différence très nette entre mon passé, celui de l’autre et celui de toute l’humanité.

Grâce à mon ordinateur qui peut effacer si vite tout ce que j’ai écrit, en un instant, j’apprends à accomplir un deuil… de la façon la plus rapide et surtout la plus agréable qui soit.

Le passé est passé… Mais, quel qu’il soit, je suis libre, toujours libre, à cet instant d’en être heureux.

Le passé est une source inépuisable de joie pour celui qui sait l’aimer à cet instant présent.

Je vis un instant du Paradis, à cet instant même, chaque fois que j’ose être heureux de tout le passé.

Et toute la terre vivra (ou plutôt revivra) le Paradis, dès que tous les Êtres humains auront réussi, courageusement, à aimer, tous, le passé qu’ils ont vécu depuis qu’ils sont humains.

Ceci, semble-t-il, est un projet à long terme… Mais il se réalisera, sans aucun doute !

Et je veux, moi aussi, participer à la réalisation futur de ce projet parfait et inéluctable qu’est le retour du Paradis sur notre Terre.

Or, plus je suis heureux à cet instant, plus la vie au Paradis de la Terre entière approche.

Le futur est entre les mains de chacun de nous, les Êtres humains.

Nous sommes, tous les Êtres humains ensemble, responsables du futur que nous vivrons, mais également du futur que nous proposerons à tous les autres Êtres, animaux, végétaux et minéraux…

Chaque instant de notre existence est l’occasion d’ouvrir, un peu plus, notre conscience à l’Infini.

Et chaque faits dont nous ne sommes pas arrivé à reconnaître la Perfection est toujours revenu à notre conscience pour que nous puissions le reconnaître Parfait.

Et si nous n’y avons pas réussi il reviendra, car consciemment ou inconsciemment, notre but de vie, à nous, tous les Êtres de la Terre, est d’ouvrir notre conscience à cet Infini qui est Éternel…

C’est à dire d’être toujours plus heureux.

Je ne retrouverai pas, sans aucun doute, les pensées exactes que j’avais écrites et que mon ordinateur a, si gentiment, effacées.

Mais l’Âme, que je suis, est une source inépuisable de pensées que la Pensée, que je suis également, est heureuse de découvrir et que le Corps est heureux de manifester.

Comme le passé, le futur se vit au présent… Et seulement au présent !

Nous ne pouvons pas revivre notre passé dans le passé, puisque le passé est justement « passé ».

Mais, le passé est inscrit dans notre mémoire… Et heureux ou malheureux, nous pouvons nous en souvenir à cet instant présent, nous pouvons également en constater les résultats dans notre présent… Nous pouvons, à chaque instant, choisir, à nouveau, d’en être heureux ou malheureux.

Nous ne pouvons pas changer ces faits passés… Mais, c’est vrai que, d’une façon ou de l’autre, ils vont revenir à notre conscience pour que nous en soyons toujours plus heureux.

Pour prendre un exemple simple : il y a entre quarante et cinquante ans, alors que je dévalais une pente de montagne à fond la caisse, mon pied est entré dans un trou, mon corps a continué sa course et mon genou gauche a été tordu à l’envers et je me le suis fracturé gravement … Cela a été, je l’ai appris beaucoup plus tard une fracture intra-articulaire du plateau tibial interne.

 l’époque, j’ai choisi de simplement rester au lit pendant 2 mois pour permettre à la fracture de se guérir… Ce sont bien des années plus tard que des radios ont été faites. Elles ont montré un genoux complètement remodelé, complètement différent de l’autre.

Au cours des années qui ont suivi, et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas pu faire que cet évènement n’ait pas existé : j’ai eu le genoux fracturé gravement… C’est un fait ! C’est un fait passé… qui a laissé des traces physiques et psychologiques… et spirituelles… Et à chaque instant, je peux gérer cela comme je l’entends !

Au début, j’ai été donc alité et j’avais très mal à mon genoux. Je n’ai pas, à l’époque, choisi d’éviter cela… De ce fait, je n’ai pu qu’apprendre, progressivement de mieux en mieux à être heureux d’avoir mal et d’être alité.

Ensuite, après probablement environ deux mois, je me suis levé et j’ai commencé à marcher avec une canne et avec beaucoup de douleurs… Et je me souviens qu’à l’époque je me suis inquiété pour mon avenir.

En effet, la douleur physique était importante et elle a duré pendant quelques mois, sans que j’en sois vraiment régulièrement heureux….

Mais, si je me souviens bien, finalement, cette douleur a duré jusqu’à ce que j’arrive à choisir d’en penser ce que j’étais, à l’époque, le plus heureux d’en penser…

J’ai donc choisi d’être heureux d’avoir mal… Et j’ai augmenté la joie d’avoir mal, de plus en plus chaque jour… Chaque fois que j’avais mal, je souriais et je remerciais cette douleur d’exister.

Et là, bientôt, les douleurs ont disparu ! Et il ne m’est plus resté qu’une impossibilité de plier le genoux complètement : je ne pouvais donc pas m’accroupir sur ce genoux… Mais cela n’était plus douloureux du tout.

Pendant une dizaine d’années, j’ai probablement un peu grandi en sagesse, comme tout un chacun… Et puis, je ne me souviens pas pourquoi, j’ai eu à nouveau mal à mon genoux et là, par contre, je me souviens très bien que mes pensées ont baissé de qualité à propos de mon genoux, à propos de la douleur que je ressentais à nouveau et à propos de mon avenir…

Et donc, une nouvelle fois, j’ai eu bien mal jusqu’à ce que je me décide, je m’en souviens très bien, à repenser ce que j’étais le plus heureux de penser… Encore mieux.

Et que ce soit à propos de mon genoux, de la douleur ou de mon futur, je me suis entraîné fortement à penser consciemment ce que j’étais le plus heureux de penser… Jusqu’à y arriver !

Et en quelque temps, non seulement je n’ai, à nouveau, plus eu mal, mais j’ai récupéré la totalité de la flexion de mon genoux. Cela m’a étonné… Cela faisait une dizaine d’année que la flexion de mon genoux était bloquée… Mais j’ai été fier et satisfait.

Et puis j’ai vécu, heureux de mon genoux déformé, mais efficace, jusqu’à aujourd’hui…

Lorsque j’y porte mon attention, je le sens différent de mon autre genoux… Mais hier, j’ai cependant pu aller me baigner dans un étang à 1500 mètres d’altitude grâce à une marche difficile de 3 heures aller et 3 heures retour… Et aujourd’hui, je vais faire une quinzaine de kilomètres à pied à partir de là où nous sommes logés, chez notre ami G.

Et la qualité du futur que je vais vivre dans cette vie et dans les autres est décidé par l’usage que je fais de mon libre arbitre pour vivre chaque instant, avec « ce » genoux.

Ce que je suis le plus heureux de penser, c’est que plus je suis heureux aujourd’hui, plus je serai heureux demain…

Plus je suis heureux dans cette vie, plus je serai heureux dans les autres…

Et ceci quelle que soit les difficultés temporaires que l’humanité, dont je fais partie, impose à toute la terre.

Mon futur ne dépend pas totalement de moi, car je ne suis qu’un Être humain parmi des milliards… Mais la Joie que j’ai à l’imaginer aujourd’hui et la Joie que j’aurai à le vivre à chaque instant, Elle, Elle ne dépend que de moi.

Je veux toujours mieux jouir de notre passé.

Je veux toujours mieux jouir de notre futur.

Et cela, je ne le peux qu’à cet instant présent.

26 • Présent, Passé, Avenir… etc… 

Voici la copie du commentaire qu’un ami, dont le pseudonymes est « ÊtreSoi », a fait sur ce site… Et ma réaction, amicale, à ce commentaire qui m’a beaucoup intéressé.

Voici ce commentaire :

 » Accepter la pensée que l’on n’est pas heureux de penser, c’est à dire ne pas lutter contre elle, est essentiel. C’est déjà être heureux… »

Comme je me suis pris au jeu de la pensée en y réfléchissant, mon commentaire s’est fait assez long, beaucoup plus long que ce que je pensais au départ…

Et finalement, je me suis décidé à ce qu’il sorte d’un simple commentaire et qu’il soit publié comme un article de ce « Blog ».

Voici donc ce qu’est devenue ma réponse qui a consisté, finalement, simplement à jouer au BeHappy, ce jeu de la pensée auquel j’ai joué plus longtemps que ce que j’avais prévu au départ…

Mais, ceci n’est-il pas le propos de ce site BeHappy8 ?


 » Coucou, mon ami ! Et merci beaucoup pour ton commentaire… Celui-ci, semble-t-il, m’a beaucoup stimulé… J’y réagis avec plaisir ici, et bien plus longuement que ce que je le pensais au départ :

Mais, revoyons, d’abord quelques bases du jeu auquel nous avons décidé de jouer ensemble sur ce site BeHappy8 :

Rappelons-nous, d’abord, « qu’être heureux nous-mêmes, Êtres humains que nous sommes, c’est le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres. »

Rappelons-nous également que « nous ne pouvons avoir conscience de la Joie que nous sommes, et donc « Être heureux », qu’en pensant ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Rappelons aussi que la Joie (ou la Lumière, ou le Divin… etc.) dont nous sommes l’Expression Éternelle, ne varie pas en fonction de ce que nous pensons.

Par exemple, son Omniprésence ne diminue pas lorsque nous pensons des pensées que nous ne sommes pas heureux de penser… Ni d’ailleurs si nous pensons les pensées que nous sommes les plus heureux de penser !

Ce qui varie, avec nos différentes pensées, c’est notre conscience.

Ou, plus précisément, ce qui varie, c’est la vitesse d’ouverture de notre conscience à la Joie, à la Lumière, c’est à dire à Dieu…

C’est finalement la qualité de la pensée, que nous choisissons à chaque instant, grâce au Libre Arbitre dont nous les Êtres humains sommes dotés, qui décide de la vitesse d’ouverture de notre conscience :

Ainsi, ce que j’aime penser, pour l’instant, c’est que notre ouverture de conscience à la Lumière s’accélère chaque fois que nous pensons la pensée que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.

Mais, ce que je suis, également, heureux de penser, c’est que notre ouverture de conscience à la Lumière se ralentie chaque fois que nous pensons une pensée qui n’est pas celle que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.

Par contre, et c’est pour moi très important, à aucun moment l’ouverture de la conscience de tous les Êtres, qu’ils soient humains, animaux, végétaux ou minéraux, ne peut cesser totalement… Et encore moins régresser.

Nous, les Êtres humains, ne pouvons donc qu’accélérer ou ralentir l’ouverture Naturelle, Originelle et obligatoire de notre conscience.

C’est là, vraiment, ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant et cela depuis un bon moment !

Cette ouverture de la conscience de « tous » les Êtres, quels qu’ils soient, ne peut qu’être active en chacun de nous, depuis toujours et pour toujours…

Seules les vitesses d’ouverture de leurs consciences peuvent varier et donc être différentes selon les moments d’une vie et donc, en conséquence, selon les différentes vies vécues par chacun des Êtres que nous sommes tous.

Et, de ceci, il résulte que chaque Être existe, à cet instant, exactement comme il est.

Pour faire un raccourci, je peux dire que : « l’ombre » ou « le mal » n’est que la perte de conscience de la Lumière.

Mais, si je veux m’amuser à être plus précis, je peux alors dire que l’ombre, n’est que « la diminution de la vitesse d’ouverture de la conscience de la Lumière » par rapport à sa vitesse d’ouverture Originelle.

Et ceci a, au même instant, des conséquences sur l’Âme, la Pensée et le Corps qui sont inséparables, qui sont consubstantiels


Maintenant, voici quelques autres pensées que j’ai été heureux de penser  :

J’ai, en effet, plaisir à remarquer que cela simplifie grandement notre réflexion, et nos communications, lorsque nous utilisons les temps de la conjugaison des verbes qui tentent de décrire le mieux possible la Réalité :

C’est à dire, que nous utilisons, le temps de conjugaison du passé pour parler, librement, du passé, dont nous nous rappelons au présent.

Ensuite, nous utilisons le temps de conjugaison du futur pour parler, librement là aussi, de l’avenir que nous choisissons d’envisager, à cet instant présent également…

Et, bien sûr, ce qui est encore plus évident, utilisons le temps de conjugaison du présent pour exprimer notre Libre Arbitre qui, lui, ne peut s’exercer qu’à cet instant.

Sur ce sujet, ce que j’aime à penser actuellement, c’est que ce sont probablement les Êtres humains, les plus beaux parmi tous, qui dans certaines de leurs incarnations passées, probablement assez anciennes, ont inventé les « conjugaisons »des verbes pour mieux exprimer leurs réflexions et mieux les communiquer aux autres Êtres humains qui y étaient sensibles.

En tous les cas, dans ma vie actuelle, j’ai remarqué que cela était bien pratique d’utiliser ces conjugaisons à bon escient pour réfléchir moi-même plus agréablement et pour transmettre plus efficacement le résultat de mes réflexions à ceux qui y étaient intéressés.

Alors, c’est pourquoi j’apprends, toujours mieux, à respecter les temps de conjugaison pour exprimer, toujours plus précisément, ma pensée… et aussi la relier avec plus d’efficacité à d’autres pensées.

Et cela demande de l’attention ! En effet, il y a eu de nombreuses torsions mise en place dans l’usages des temps de conjugaison des verbes… Nous avons pris l’habitude de les mettre en place sous la pression de l’ombre, en nous et chez les autres.

Ainsi, ceci étant dit, si l’on reprend ton commentaire que je relis :

 » Accepter la pensée que l’on n’est pas heureux de penser, c’est à dire ne pas lutter contre elle, est essentiel. C’est déjà être heureux… »

Eh bien, prenons conscience que nous ne pensons qu’une pensée à la fois, même si la succession des pensées, parfois très rapide, peut nous donner la fausse impression que l’on pense plusieurs pensées à la fois.

Si, par exemple, j’hésite entre répondre « oui » ou « non » à une question très importante pour moi, cela ne veut pas dire que je pense « oui » et « non » en même temps, mais simplement que je pense alternativement « oui », puis « non », puis « oui », puis « non », puis « oui », puis « non » etc…

D’ailleurs, si ce type d’hésitation est trop intense, s’il dure trop longtemps et que la personne le vit trop douloureusement, cela se manifeste finalement dans l’aspect Corps de cette Être humain comme un « tremblement », un tremblement physique : c’est ce que l’on a appelé la maladie de Parkinson.

Mais revenons, là, à ton commentaire… Dans la réalité, nous ne pouvons vivre donc que le présent… Et donc, au présent, nous ne pouvons « qu’observer » le passé, mais pas le vivre.

Donc, je crois que ce que tu voulais vraiment exprimer, c’est ceci:

« Accepter la pensée que l’on n’a pas été heureux de penser, c’est à dire ne plus lutter contre elle est essentiel. C’est être heureux. »

Ou, pour donner plus de détails :

« Accepter (à cet instant présent) la pensée que l’on n’a pas été heureux de penser (dans le passé), c’est à dire ne plus lutter (à l’instant présent suivant) contre cette pensée du passée, est essentiel. C’est être heureux (à ce nouveau présent-ci)… »

Finalement, pour le dire très, très simplement :

Être heureux d’avoir été malheureux, c’est « être heureux » !

Mais aussi : Être heureux de mon passé, c’est le guérir.

Pour le redire un peu différemment : À cet instant présent, je ne peux donc penser qu’une seule pensée… qui exprime mon Libre Arbitre.

Et c’est ainsi que c’est à cet instant présent seulement que je peux observer une pensée que je n’ai pu penser que dans mon passé. Et ceci même si ce passé, c’est juste l’instant qui précède, d’un centième de seconde, l’instant présent où je l’observe.

Au présent, nous ne pouvons donc « qu’observer » le passé.

Chaque instant meurt à l’instant-même où il naît.

Et les poètes ont exprimé cela souvent, comme Lamartine avec ces magnifiques vers :

« Le livre de la vie est le livre suprême

On voudrait revenir à la page où on aime 

Et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts… »


Heureusement que, lorsque j’essaie de parler de tels concepts, ce qui est le plus important pour moi, c’est simplement d’être heureux d’exprimer ce que je suis le plus heureux de penser… Et ceci avec les mots que je suis le plus heureux d’utiliser à cet instant.

En effet, je ne m’impose aucun autre impératif qui serait plus important que celui-ci : « Penser ce que je suis le plus heureux de penser ».

Par exemple, je préfère, et de loin, être heureux qu’avoir raison… Mais, je sais que plus je suis heureux, plus je m’approche de la Vérité… Sans, cependant, jamais l’atteindre !

Pour paraphraser, grossièrement, Picasso : J’ai mis toute une vie pour arriver à penser à nouveau comme un enfant !

La Vérité n’est pas immobile, mais Elle est Infiniment Vivante… Et nous en prenons toujours plus connaissance depuis toujours, en sachant cependant qu’elle est toujours plus Vraie que ce que nous avons cru jusqu’à là.

Et chaque fois que l’Être humain a tenté d’immobiliser la Vérité, de la fossiliser, l’intolérance et les guerres sont arrivées au galop

La Vérité est Une et Vivante, mais aucun Être ne peut en avoir la même conscience…

Et « toutes » les consciences de la Lumière sont aussi parfaites les unes que les autres.


C’est toujours extraordinaire d’expérimenter le fait qu’une pensée n’est jamais isolée, suspendue, toute seule dans l’univers des pensées, mais qu’elle est toujours reliée à l’Infini des autres pensées par des fils que nous ne pouvons que découvrir de mieux en mieux au fur et à mesure que nous sommes plus heureux.

Chacun, s’il est heureux de le décider, peut ressentir que tous les Corps des Êtres que nous sommes tous sont « Un » avec l’infini de tous les Corps des autres Êtres.

Ainsi, le Corps des Êtres humains que nous sommes sont non seulement reliés, mais »Un » avec les Corps de tous les autres Êtres qu’ils soient humains, bien sûr, mais aussi animaux, végétaux et minéraux.

Nous ressentons bien que dès que nous, les Êtres humains, avons perdu conscience de cette Unité que nous sommes tous, les problèmes écologiques ont commencé.

Et ces problèmes écologiques ont toujours augmenté, au fur et à mesure où nous l’avons oublié un peu plus… ou beaucoup plus… Comme en témoigne la souffrance actuelle de tous les Êtres de la terre !

Eh bien, en ce qui concerne l’aspect Pensée des Êtres, c’est la même unité entre toutes les pensées individuelles de tous les Êtres.

À cet instant, notre pensée, à nous les Êtres humains, est toujours reliée et unie à toutes les pensées de tous les autres Êtres de l’Univers.

Cette pensée présente, que nous choisissons, grâce à notre Libre Arbitre depuis que nous sommes humains, est reliée à toutes les pensées que tous les Êtres ont pensées depuis toujours… Et à toutes les pensées que nous penserons, librement, dans le futur.

« Soit ce que tu veux que le monde devienne. » nous dit Gandhi.

Pensons dès maintenant ce que nous voulons que le monde pense dans l’avenir.

Soyons heureux maintenant, puisque nous voulons que le monde le devienne.

12 • Miroir et Image ?

Jeudi 25 Avril 2024

  

Le miroir reflète une certaine image de mon corps…

Je suis heureux de réfléchir un peu avec vous, aujourd’hui, de ce phénomène qui est si quotidien dans notre vie.

Il me semble qu’il est utile que nous soyons conscient que cette image que nous reflète le miroir, n’est vraiment pas « moi »… Mais vraiment pas du tout !

Or, j’ai eu l’impression fréquente que beaucoup de personnes ont oublié ce détail. Un détail qui me semble être pourtant si important… Et, trop souvent, cela a eu des conséquences douloureuses pour eux.

Il faut vraiment remettre les choses à l’endroit, c’est le cas de le dire !

D’abord, ce que je vois, lorsque je m’observe dans un miroir, ce n’est qu’un reflet de mon Corps.

Mais, je suis loin de n’être que mon Corps ! Je suis un Être… Un Être complet.

Et l’Être que je suis, c’est à dire « Moi », c’est l’unité de mon Corps, de mon Âme et de ma Pensée… Dans la réalité, je suis, à la fois, Un en Trois et Trois en Un !

Mon Être n’existe que par l’unité, l’identité, la consubstantialité de mes trois aspects : Corps, Âme, Pensée.

Et là, dans mon miroir, je ne regarde que l’aspect « Corps ». Je ne vois ni ma Pensée, ni mon Âme. Donc, je suis bien loin de voir ce que je suis en réalité… Je ne vois pas du tout la Vérité !

Mais, en plus, je ne vois que l’extérieur de mon Corps. Or, un Corps, c’est bien plus que ce que je peux en voir avec mes yeux, y compris dans un miroir. C’est évident : mon Corps est bien plus que ma peau, mes cheveux, mes poils, mes yeux que je vois dans le reflet que je regarde.

Si je suis habillé, c’est encore pire… Là, la plus grande surface de mon Corps m’est encore plus cachée… Et c’est la même chose si je me maquille. Là aussi, je cache mon Corps, un peu, plus à ma conscience.

Alors ce que je vois dans mon miroir, c’est le reflet d’un Corps le plus souvent très, très, caché !

Nous nous éloignons déjà beaucoup de la Vérité ! Au point où nous en sommes de notre réflexion, nous sommes obligés de reconnaître que le miroir ne me dit pas du tout la « Vérité » sur moi, lorsque je regarde mon reflet en lui… Mais vraiment pas du tout !

Mais, c’est loin d’être fini.

Dans un miroir, je ne vois qu’une toute petite partie de « moi », une toute petite partie de mon Corps. Ça, nous venons de le réaliser.

Mais, en plus, le peu que je vois de mon Corps, je le vois « en miroir », c’est à dire à l’envers… Dans l’image de mon Corps que j’observe, par exemple, ma main gauche est à droite et ma main droite est à gauche.

Ce n’est pas moi que j’observe, mais un « envers » de moi… Nous y sommes tellement habitués que nous n’en sommes, en général, plus conscients…

Nous croyons nous voir fidèlement et pourtant ce que l’on voit nous ment complètement : ce n’est pas « nous » que nous regardons dans le miroir !

Mais vraiment pas nous !

Nous ne voyons qu’un pâle et faux reflet de notre Être, c’est à dire de notre réalité… Et souvent, nous allons ensuite raisonner, à notre propos, sur la base de cette erreur !

Et si je fais tout un raisonnement en l’appuyant sur une erreur, il est évident que, d’une part tout mon raisonnement est faux… Mais aussi les que les conclusions que je vais finalement en tirer seront toutes fausses, évidemment.

C’est exactement, comme si j’essayais de calculer la surface de ma table carrée, alors que je me suis trompé en mesurant ses côtés : mon calcul sera faux, tout simplement.

Et pourtant, c’est ce que nous faisons, en général, en nous regardant dans un miroir : nous ne « nous » voyons pas ! Nous croyons nous y voir. Le reflet que nous y regardons n’est pas « nous ». C’est toujours un faux moi !

Et tous les raisonnements que je vais faire à partir de ce « faux moi » seront faux et je ne pourrais arriver qu’à de fausses conclusions…

Ce que je vois dans un miroir n’est jamais, mais vraiment jamais, « la » Vérité. C’est une approximation très, très, très lointaine de la vérité… C’est complètement faux.

Il ne faut surtout pas que je m’y fie pour me connaître : je suis « infiniment plus » que ce que je crois voir de moi dans un miroir.

Et, là, nous pouvons aller plus loin dans l’étude de cette erreur du miroir et de l’image.

Par exemple, quand nous regardons quelque chose, nous pensons, en général, le voir au présent. Mais ce n’est jamais le cas. Jamais !

Nous ne pouvons pas voir le présent… Jamais ! Nous ne voyons toujours que le passé.

Alors, cela est plus facile à concevoir si ce que nous regardons est loin… Prenons l’exemple du soleil que nous voyons dans le ciel. Il nous semble, en général, que nous le voyons « comme il est »… Et bien non !

 Nous ne voyons le soleil que « comme il était »… Et plus précisément, comme il était il y a environ 8 minutes.

Eh oui! La vitesse de la lumière physique est d’environ 300.000 km par seconde et la distance soleil-terre d’environ 150 millions de kilomètres… Et on peut calculer qu’il faut 8 minutes à la lumière physique pour parcourir cette distance du soleil à nos yeux.

Donc, nous ne voyons jamais le soleil au présent… Nous croyons le voir au présent, mais nous voyons toujours « le passé du soleil ».

Et plus nous regardons loin, plus nous voyons le passé…

Mais la réalité, c’est que, avec nos yeux, nous ne pouvons jamais voir que le passé.

Oui ! Nous n’avons jamais vu le présent… Jamais !

Et lorsque nous regardons notre image dans un miroir, nous ne nous voyons pas tels que nous sommes, nous nous voyons tels que nous « étions ».

Et nous pouvons décliner cette vérité absolue avec les quelques exemples de pensées qui suivent :

          Dès que nous tentons d’observer le présent, il est déjà passé !

          Nous vivons le présent, mais nous observons toujours le passé.

         Le présent, nous ne pouvons que le vivre… Nous ne pouvons pas l’observer.

         Nous observons au présent, mais ce que nous observons est déjà passé.

         Nous ne vivons qu’au présent, tout le reste, c’est du passé !

… etc… etc…

Je pense qu’un humoriste pourrait fair un beau sketch avec une telle vérité. Peut-être que j’en contacterai un pour le lui proposer.

La Vraie Vérité est toujours pleine d’humour !

(à suivre, un jour)

Les 8 Entretiens (8ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

…..

Tout est Lumière

Non ! Les opposés sont toujours, en réalité, des compléments.

Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes minéraux, animaux et humain,

« l’homme et la femme » : non pas opposés, mais complément… etc.

Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose, comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !

… Silence…

C’est beau ! Ce concept-là, d’Unité de Tout ! Le vivre dans notre vie quotidienne, c’est une véritable aventure !

Toi ! C’est sûr ! Tu es aventureuse…

Dans la marche, je lève le pied là et je le repose là…

C’est le même mouvement… Attention ! Quand tu marches, tu as deux pieds qui se posent sur le sol alternativement…

C’est plus facile de poser le pied devant… Mais de lever le pied de derrière, c’est plus difficile…

Alors… Là, tu vois : tu émets une pensée… Tu es d’accord ?

Tu viens de penser et de dire : « Il est plus facile de poser le pied de devant que de lever celui qui est derrière » …

Oui, c’est vrai.

Mais, dis-moi : As-tu été, oui ou non, heureuse de penser cette pensée ?

Ou, pour te poser la question autrement : La source de cette pensées a-t-elle été ton Âme ou tes mémoires ?

Mes mémoires ! Bien sûr !

Tu en es sûre ?

Oui, c’est sûr !

Dans ce cas, n’hésite pas ! Maintenant que tu en as conscience ! Maintenant que « tu as ouvert les yeux », tu as vu !

Alors là, maintenant, tu peux « prendre le volant » … C’est à dire que, à partir de là, tu peux oser penser, maintenant, ce que tu es la plus heureuse de penser, ce que ton Âme te souffle !

Tu vas lui donner une forme… Il faut simplement l’exprimer !

  

Osons

Donc, si tu le veux, tu vas choisir de prendre conscience de l’ombre en toi, dans tes pensées, ou autour de toi, dans les pensées des autres… Et ensuite, tu vas choisir de penser à partir de la Lumière en toi, c’est à dire à partir de l’Âme… Et tac !

Je pourrais te dire : « Et ensuite, tu vas choisir de penser ce que tu es la plus heureuse de penser »… Cela veut dire exactement la même chose…

Et chaque fois que nous osons faire ce mouvement naturel, nous vivons un instant de joie ! Chaque fois que nous augmentons notre conscience de la Lumière, nous ressentons un mieux-être ! Toujours.

Il faut simplement créer une petite phrase qui va exprimer cette nouvelle vision que nous sommes en train d’imaginer, de choisir, à partir de notre conscience augmentée de la Lumière…

Et, à partir de là, cela va maintenant faire partie de nos mémoires, maintenant plus lumineuses… D’une part, notre mémoire personnelle et d’autre part, la mémoire de l’humanité sont alors plus élevées, plus belles.

Alors, je choisis de penser : « C’est vraiment une grande joie de mettre un pied devant l’autre, sans appréhension ! »

C’est parfait comme exemple… Voilà ! Bravo !

Il n’y a pas de contradiction de pieds… C’est un seul corps ! C’est un seul mouvement et le pied de devant va passer derrière et le pied de derrière va passer devant… Et le corps entier avance parce que c’est complet ! Là, il y a le mouvement…

Il n’y a pas un pied de devant qui n’est que devant tout le temps et un pied de derrière qui n’est que derrière tout le temps, sinon tu n’avances pas harmonieusement…

Sinon, tu sautilles ! Et nous ne pouvons pas sautiller très longtemps…

Ce sont des concepts évidents quand on les regarde avec l’Âme, mais ce sont des concepts qui contredisent des années et des années d’habitude de pensée que nous avions vécu dans la séparation, l’opposition, la comparaison, le combat etc… 

Nous avons vécu dans ce combat permanent de deux opposés… Moi et l’autre… le féminin et le masculin… Prendre et donner… Offrir et recevoir… Justice et injustice… et bien sûr le bien et le mal ! Alors que tout cela n’est que la Lumière Parfaite !

  

Croire !

Et là, c’est fini : « Dieu est Tout » ! Nous en avons une conscience plus grande… Nous sommes « plus croyant » en un Dieu Unique, Infini, Éternel, Omniprésent, dont l’aspect est infiniment multiple !

Nous avons pu passer à cet instant d’une certaine incroyance que « Dieux n’est pas tout » … à une certaine croyance plus grande en « Dieu Un ».

C’est le miracle de la foi !

Silence…

À partir de là, pendant un moment, la conversation est difficile à entendre, car le bruit du ventilateur de l’ordinateur s’est fait trop puissant et occupe parfois tout l’espace sonore de l’enregistrement.

Alors ce ne sont, pour un moment, que des bribes plus ou moins longues, séparées par des absences de compréhension plus ou moins longues :

……………..

Mais ensuite, ça fait boule de neige. 

Et évolue très vite… Mais, tu sais, c’est au début… Alors nous avons encore l’impression que ça ne bouge pas trop… 

……………….

Là, le cerveau fonctionne d’une façon qui lui a été inhabituelle jusqu’à là… Il est obligé de créer de nouveaux circuits pour ces nouvelles pensées… C’est comme si tu apprends une danse que tu n’as jamais dansé : tout le corps doit arriver à faire de nouveaux mouvements…

……………….

Penser, c’est aussi « physique » bien sûr… Penser c’est « corporel »… Pour penser, il y a donc un effort agréable à faire qui est également physique !

Et c’est parce que les gens ne voulaient pas faire cet effort physique de penser, qu’ils n’y arrivaient pas…

En tous cas, on peut dire que le chef d’orchestre, c’est le Divin Lui-même, c’est à dire l’Âme en nous…

……………….

Ça, c’est le chemin, c’est constant… Mais où est-ce un problème ? Est-ce que c’est un problème d’être en train d’avancer ? Est-ce que « avancer », ce n’est pas « arriver » ?

Avancer, c’est bien arriver d’instant en instant…

………………

Mais, c’est évident : si on exige d’un bébé qu’il apprenne à marcher en une seule fois, il ne pourra pas le faire ! 

La répétition, c’est une Loi Divine ! Ce n’est donc pas une erreur humaine de répéter… Depuis toujours l’univers répète pour ouvrir sa conscience à la Lumière !

Nous, les Êtres humains, nous ne faisons que continuer à vivre selon cette Loi Divine de la Répétition.

……………….

Nous avons pris le temps que Dieu nous donne à chaque instant, en Lui, pour arriver à cet instant actuel.

Personne n’a jamais vécu un instant en dehors de Dieu ! Si Dieu est Tout, ce n’est pas possible… Quelqu’un peut vivre, à chaque instant, avec une certaine conscience et une certaine inconscience de Dieu, mais pas un instant en dehors de Dieu !

……………….

Ce n’est pas compliqué, puisque nous arrivons à aujourd’hui :

Nous avons donc bien avancé, nous avons donc bien évolué… comme tout l’univers !

……………….

C’est cette idée d’une « fin » que l’on retrouve dans toutes les religions et les démarches soi-disant spirituelles… avec le Paradis final, le Samadhi total etc… Cette idée, c’est que à un moment, nous pouvons arriver au bout de Dieu…

Mais ce que l’on appelle habituellement Dieu n’a pas de bout… Cette démarche d’ouverture de la conscience est donc Éternelle…

Bien sûr que tous les « bouts » sont en Dieu également… mais Dieu Infini n’a pas de bout, il contient tous les bouts que les hommes ont pu imaginer…

Il n’y a pas de bout à notre ouverture de conscience… Pour avoir conscience de l’Infini, il nous faut tout simplement l’Éternité.

………………

Le mouvement, c’est une prise de conscience toujours accrue de la Lumière… Et quand est-ce que l’on va arriver au bout de Dieu ?

Jamais !

………………

  

La conjugaison n’est pas un détail

Là, il faut faire attention à la conjugaison ! Les conjugaisons que les Êtres élevés nous ont léguées, à un moment, dans leur sagesse a une grande importance pour pouvoir fonctionner harmonieusement… Ainsi :

Il faut conjuguer au temps passé, ce dont nous parlons et qui est une mémoire du passé… Et le passé, c’est tout le passé depuis l’infini passé, jusqu’au dernier instant que l’on vient de vivre.

Il faut conjuguer au futur, ce dont nous parlons et qui n’est pas encore arrivé, mais dont nous avons une vision.

Il faut conjuguer au présent ce que nous vivons à cet instant. C’est à cet instant présent que s’exerce notre libre arbitre…

Notre conception du présent s’exprime au temps présent… Nous la choisissons au présent… avec notre libre pensée !

En effet, l’instant du choix, c’est tout de suite !

Nous choisissons au présent la pensée que nous choisissons d’avoir au présent… Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cette liberté de conscience est merveilleuse !

Nous avons été enseignés autrement et nous-même nous avons enseigné aux autres autrement… C’est donc normal que cela nous soit présenté, à nous, de cette façon…

Ce que nous pensons à cet instant, ce que nous disons à cet instant, ce que nous faisons à cet instant défini seul ce que nous vivons à cet instant…

La libre conscience, ou libre arbitre, ne s’exerce qu’à cet instant… Elle ne peut s’exercer sur le passé ou sur le futur qu’en passant par le présent…

Elle s’exerce sur le vécu que je choisis d’avoir, « à cet instant », de mon passé : est-ce que je choisis de l’élever ou pas ? C’est à dire, est-ce que je choisis d’en être heureux ou pas ?

De même, c’est à cet instant présent que je choisis la relation que j’établis avec le futur. Suis-je heureux du futur dont j’ai la vision ou pas ?

Et tout cela, je ne peux le faire qu’à cet instant, l’instant du libre arbitre !

  

Le libre arbitre ne se conjugue qu’au présent

Le Libre arbitre ne se conjugue qu’au présent !

Notre libre arbitre, à cet instant, nous permet de choisir notre mémoire du passé ou notre vision du futur… 

Et, à chaque instant, nous pouvons changer la mémoire que nous avons de notre passé ou la vision que nous avons de notre futur…

Le présent, c’est le plus important ! C’est là que je peux « choisir » !

« Maintenant », c’est l’instant du choix !

Seul le présent permet de transcender le passé et l’avenir. 

………………

  

Qu’est-ce qui n’est pas Dieu ?

Tu as faim, c’est l’expérience de Dieu… Tu manges, c’est l’expérience de Dieu… Tu délires, c’est l’expérience de Dieu… Tu es sage, c’est l’expérience de Dieu… Tu regardes une poussière, c’est l’expérience de Dieu, etc.

………………

Nous voulons Le reconnaître de mieux en mieux, dans toutes les circonstances…

Alors, toi, tu as certainement accéléré beaucoup.

Sinon, tu n’aurais pas pu. En tout cas, si tu l’avais fait à un rythme « normal », c’est à dire à un rythme moyen, comme presque 8 milliards d’habitants de la planète, nous ne serions pas là, ensemble, à parler comme nous le faisons… Tu serais « normale » … Donc, tu vois bien…

Cela existait déjà…

Évidemment, que cela existait déjà, sinon, nous ne serions pas là ! 

Nous sommes en mouvement, comme tous les Êtres depuis toujours… La vie est en mouvement d’ouverture de conscience, depuis les minéraux, les végétaux, les animaux et puis depuis peu les humains… et donc nous… 

Tu as choisis d’accélérer ta prise de conscience… tu as fait plus de pas à la seconde ou à la minute…Oui ! et cela n’est pas nouveau… Dans cette vie-ci, tu sais très bien, depuis ton enfance, que tu n’étais pas comme la majorité des autres, mais un peu décalée !

Il faut bien que certains d’entre nous avancent d’abord pour que les autres puissent avancer ensuite.

Mais, est-ce qu’un petit enfant a moins de valeur qu’un Être humain plus agé ?

Non, bien sûr !

En tous les cas, c’est quand même un concept très nouveau.

 

La nouveauté de toujours

Non ! Ce concept est Éternel…

La conscience du concept est nouvelle…

Oui ! Tout ce concept était à la bonne place depuis toujours… Il ne nous a pas attendu pour exister depuis l’Éternité !

Et il fonctionnait parfaitement… et il continue à fonctionner parfaitement… Mais juste, à chaque instant, notre conscience nouvelle crée de nouveaux circuits neurologiques qui permettent cette nouvelle conscience en mouvement du même Concept Éternel…

Mais, ça ne fonctionne pas plus parfaitement maintenant que ça ne l’a toujours fait ! Car Dieu ne peut pas « dysfonctionner » … C’est notre conscience qui a pu soi-disant dysfonctionner ! Dieu, Lui a toujours été Parfait !

Il ne sera jamais plus Parfait qu’Il ne l’a jamais été.

La nourriture de cette conscience n’a-t-elle pas changé ?

Sa nourriture a toujours été Parfaite… Sa seule nourriture est la Lumière Elle-même… Il n’y a rien d’autre pour nourrir notre conscience…

Qu’est-ce qui peut changer, alors ?

  

À vraie question, vraie réponse

C’est la question ! Quelle question va-t-on se poser ?

Va-t-on se poser la question de l’origine de notre pensée ? Sa source est-elle notre Âme ou nos mémoires ?

Est-ce que l’on va être assez courageux pour choisir nos concepts d’après notre Âme ? Ou bien est-ce que l’on va choisir de garder nos concepts d’après nos mémoires ? 

Mais, c’est le même cerveau qui pensera et Tout est Parfait…

Mais alors, pourquoi tant de gens souffrent-ils en choisissant leurs concepts à partir de le leurs mémoires ?

Mais sont-ils moins parfaits que nous ? Sont-ils moins faits de la Lumière que nous ?

Non ! Bien sûr !

Leur conscience est juste : c’est la conscience qui est la bonne pour eux, à cet instant.

Chacun de nous a la conscience juste pour soi, à cet instant.

Ce regard, porté… Alors, tout est bon ?

Oui ! Tout est Lumière.

Mais, ça c’est nouveau !

Non ! Ce n’est pas nouveau du tout… ça a été enseigné, ré-enseigné… depuis que l’homme existe

● 

Mais, moi, c’est la première fois que je l’entends !

C’est sûr que tu l’entends pour la première fois comme tu l’entends aujourd’hui ! 

Chaque instant étant unique, on n’a jamais pu entendre, dans notre passé, ce que l’on entend aujourd’hui comme on l’entend aujourd’hui… Ça, oui !

Mais ils l’ont dit, à l’époque de Pythagore, à l’époque de Socrate et de Platon et à de très nombreuses autres occasions… Nous l’avons entendu sous toutes les formes et dans toutes les langues… en égyptien, en grec, en latin, en français, en chinois …

● 

Mais qu’est-ce qui fait qu’on ne l’a pas entendu aussi bien ?

  

C’est la conscience qui fait toute la différence

Notre conscience !

La conscience dont nous parlons, c’est la conscience de la Lumière ! N’est-ce pas ?

Il n’y a que deux positionnements possibles : soit j’augmente la vitesse d’ouverture de ma conscience de la Lumière à cet instant, soit je la diminue…

● 

Tu veux dire, « soit je l’arrête » ?

Non ! Je ne peux jamais arrêter complètement l’ouverture de ma conscience : les minéraux n’y sont pas arrivés, les végétaux et les animaux non plus et bien sûr l’homme n’y est jamais arrivé et n’y arrivera jamais !

La conscience s’est toujours ouverte et elle s’ouvrira toujours, quelques erreurs que l’humain fasse pour en ralentir l’ouverture.

Les corps ont changé, mais l’ouverture de la conscience de la création a continué et continuera toujours !

L’ouverture de la conscience est une Loi Éternelle que l’on ne peut pas ne pas respecter !

Notre libre conscience, notre libre arbitre ne nous donne de pouvoir que sur « la vitesse d’ouverture de conscience » … mais pas sur l’ouverture de conscience elle-même : elle s’ouvrira de toutes les façons, comme elle s’est toujours ouverte depuis le début de cet univers !

  

Exister, c’est être une conscience qui s’ouvre !

Soit elle s’ouvre à sa vitesse naturelle, originelle, comme elle l’a toujours fait, sur la terre, avant que la libre conscience humaine n’apparaisse, il y a peut-être 150.000 à 400.000 ans… 

Pour que cela continue chez nous, il suffit que l’homme pense toujours à partir de son Âme, c’est à dire de la Lumière en lui… 

Au niveau bêtement pratique, il suffit que nous pensions toujours ce que nous sommes les plus heureux de penser… et rien d’autre ! C’est ainsi que la nature a toujours évolué et c’est ainsi qu’elle continuera à évoluer…

Soit la conscience de l’homme ne s’ouvre pas à sa vitesse naturelle, mais à une vitesse inférieure… et ce phénomène n’a pu exister que depuis que la libre conscience est apparue et que nous en avons fait un usage erroné… 

Ce n’est donc que depuis le presque début de l’humanité que nous avons pu, librement, nous mettre à penser à partir de nos mémoires… 

Et là, au niveau pratique, cela signifie que nous ne pensions pas ce que nous étions le plus heureux de penser, ou même que nous pensions carrément ce que nous n’étions pas du tout heureux de penser ! 

Et là, nous avons vu le résultat : beaucoup, beaucoup, de souffrance pour toute la terre ! 

Mais cette souffrance, n’est pas le signe d’un arrêt de l’ouverture de conscience, mais seulement d’un ralentissement de cette ouverture de conscience à une vitesse inférieure à la vitesse « naturelle » ou « originelle » …

  

Reprenons notre libre arbitre en main

D’où l’intérêt de reprendre un usage sain de notre libre arbitre… il s’agit simplement de l’utiliser pour penser, librement, à partir de notre Âme… de l’utiliser pour penser de mieux en mieux ce que nous sommes les plus heureux de penser… 

Faisons actes de foi sur actes de foi pour rendre à notre libre conscience son fonctionnement originel.

Il s’agit d’agir d’une façon qui nous semble nouvelle, sans l’être réellement : pensons à partir de notre Âme et non pas poussés par nos mémoires…

Pensons humblement à partir de notre Âme, comme nous le faisions lorsque nous étions minéraux, puis lorsque nous étions végétaux, puis animaux…

Là, nous avions une conscience (minérale, végétale, puis animal) mais pas encore une « libre conscience ».

  

Choisissons notre vie

Si nous ne reconnaissons pas en nous le libre arbitre pour faire cela, nous ne pouvons pas le faire… C’est le facteur essentiel… 

Bien sûr, il y a des conditions matérielles, il y a des conditions mentales et il y a des conditions spirituelles à l’exercices de notre libre conscience… mais, même ces conditions sont soumises à notre libre arbitre… 

Et il faut que tout se mette en place pour que l’ouverture de notre conscience reprenne son « pas » naturel d’origine !

La vie est une ouverture de conscience depuis toujours… et, plus récemment, depuis le début de la création de cet univers ! 

C’est à dire que la vie est une ouverture de conscience depuis le Big Bang, qui est le nom que nous donnons pour l’instant au soi-disant début de cet univers qui est le nôtre… et à la conscience duquel nous avons de plus en plus accès…


Voilà, c’est la fin de ce 1er entretien qui avait duré 2 heure et que j’ai divisé en 8 parties, pour des raisons pratiques de lecture ou d’écoute.

Et si tout cela vous intéresse vraiment, alors vous pourrez bientôt, lire ou écouter le 2ème entretien que je diviserai probablement également en 8 parties…

Et puis viendra le 3ème entretien… et ainsi de suite, jusqu’au 8ème et derniers de cette 1ère série de 8 entretiens.

Merci de votre intérêt… Et n’hésitez pas à faire vos commentaires, il seront sans aucun doute très utiles pour tous. Je les modèrerai le mieux que je peux avant de les publier avec plaisir.

12 • Raconte-moi une histoire !

Raconte-moi une histoire !

Toujours, l’enfant aspire à l’histoire que nous lui racontons…

Nos paroles, nos livres, nos films parlent toujours de lui,

Ton enfant !

Tous, nous sommes l’ombre et la Lumière de toutes ces histoires

Qui coulent dans notre voix

De notre passé vers notre avenir…

Nous sommes Tes rayons de Lumière Éternelle

Qui, toujours,

Éclaire l’ombre que nous avons imaginée…

C’est notre histoire !

Nous la vivons à chaque instant !

Nous ne parlons que d’elle :

Depuis que nous avons fermé nos yeux,

Nous racontons :

Ta Lumière Originelle,

Dans laquelle, lorsque nous sommes conscients,

Nous vivons l’Éden…

Mais, pour l’instant,

Nous ne pouvons ignorer notre ombre

Que nous avons inventée, une nuit,

En perdant conscience de Toi.

Et ce soir, comme chaque soir,

Avant de s’endormir,

L’enfant veut entendre, encore et encore,

Cette histoire véritable :

L’histoire

De l’Espoir,

De la Foi,

De l’Amour

Qui éclairent, pour toujours, son ombre… !

Et, là, centre de ce qu’il entend,

Il s’endort en me tenant la main,

En aimant mieux demain…

Lundi 15 Mai 2017