Mon Journal du Mercredi 21 Février 2024, mis à jour le Mardi 24 Septembre 2024
Voici donc ce que j’ai écrit dans mon journal, ce jour-là… Et je l’ai mis au propre et à jour, aujourd’hui… Car, en effet, tout évolue…
La Vie est bien sûr vivante… Je suis moi-même, un Être vivant : Âme, source de vie, Corps plein de vie, Pensée qui évolue.
Ainsi, tous les jours, de mon mieux, je m’entraîne à penser ce que je suis le plus heureux de penser : c’est mon journal !
Et lorsque je relis aujourd’hui ce que j’ai écrit il y a quelque temps, je suis agréablement étonné de ce que mon Âme m’a proposé ce jour-là… En tous les cas ce qu’il me semble que j’ai entendu dans ma pensée… et que j’ai transcrit matériellement…
Je suis, également, surpris de tout ce que mon Âme me propose encore aujourd’hui lorsque je relis mon texte passé…
Alors, je l’avais certainement écrit le matin, dès mon lever, dans le silence, comme je le fais encore aujourd’hui… C’est, en général, ce que je fais en premier… Cela m’est toujours agréable et je commence ainsi ma journée le sourire dans mon coeur.
Ces textes peuvent sembler parfois bien décousus… Mais cependant il y a bien un fil conducteur solide qui coud toutes ces pensées ensemble : c’est la joie que j’ai eu à les écrire lorsque je les ai écrites…
Voyons…
Je suis heureux.
Je suis de plus en plus heureux.
Oui ! Je suis heureux de tout ce que je vis… C’est ce que je pense !
Et penser, c’est choisir.
Alors je choisis ce que je suis le plus heureux de penser… et je le pense beaucoup… Et encore plus !
J’aime l’humanité… J’aime toute l’humanité… Je veux l’aimer de plus en plus, de mieux en mieux.
Mais, si je veux aimer l’humanité, il faut, bien sûr, que je l’aime sans condition… Donc avec les guerres terribles qu’elle vit en son sein.
Je veux donc aimer tout ce que j’avais prétendu être mon ennemi.
Chacun a sa propre définition de l’amour… Et cela est merveilleux !
Pour moi, aimer, c’est être heureux.
J’aime un Être lorsque je suis heureux que cet Être soit…
J’aime un Être lorsque je suis heureux que cet Être existe telle qu’il est.
Pour moi, l’Amour est un-presque-synonyme de la Joie.
Je choisis de respecter tous les autres Êtres humains… J’apprend, toujours plus, à les aimer tels qu’ils sont.
Je ne veux plus violenter les autres… Je ne veux plus leur imposer des paroles qu’ils ne sont pas prêts à être heureux d’entendre.
Je respecte la conscience que chaque Être humain choisit d’avoir…
Toute conscience de Ta Lumière est en effet parfaite.
Si Tu Es Tout, Tout Est Toi…
Si un Être existe, qu’il soit minéral, végétal, animal ou humain, sa conscience ne peut qu’être une conscience de Ta Lumière…
En effet, une conscience de Toi ne peut être constituée que de Toi… Comment peut-il en être autrement, si Tu Es Tout ?
Eh oui ! Si Tu Es vraiment Tout, Tu Es à la fois, tous les Êtres qui existent et toutes les consciences qu’ils ont de Toi…
Donc, par exemple, il y a Toi et il y a la conscience que j’ai de Toi à chaque instant… Mais les deux, c’est Toi !
Ma conscience et Toi sont « Un »… Puisque Tu Es Tout.
Et là, attention ! Il n’y a pas une conscience de Toi qui soit plus parfaite qu’une autre conscience de Toi.
En effet, n’est-ce pas, comme je viens de le penser et de l’écrire, toute conscience ne peut être que Toi !
Donc, ma conscience n’a pas plus de valeur que toute autre conscience…
Oui ! Toutes les consciences qu’ont tous les Êtres sont aussi Parfaites les unes que les autres.
Ainsi, la conscience d’un bébé est Parfaite, comme celle d’un adulte.
La conscience d’un Être-chien est Parfaite, comme celle d’un Être-humain… etc.
Mais, là, remarquons qu’un bébé a été, en général, homme-adulte un grand nombre fois et sera encore adulte un innombrable nombre de fois, en des corps humains différents…
Et au cours de toutes ses incarnations, sa conscience a toujours augmenté, sa conscience augmente encore dans cette vie qu’il vit actuellement, et sa conscience augmentera toujours au cours de chaque vie qu’il vivra…
Vraiment, cela, je suis très heureux de le penser ! Je choisis toujours d’avoir plus conscience de ce que je suis le plus heureux de penser !
Chaque instant n’est que Toi… Toi le Merveilleux, Toi le Parfait !
Et il n’y a pas de meilleurs moments que celui que nous vivons à cet instant pour être plus conscient de Toi.
Nous sommes tous en Toi… que nous en soyons plus conscients ou moins conscients.
La conscience de chacun des Êtres que Tu Es ne change en rien leur proximité avec Toi : cette proximité, elle est Totale, elle est Absolue… Nous pouvons l’appeler « Unité ».
Que mon Âme me dicte tous mes raisonnements… Et qu’ainsi ma joie augmente sans cesse en Toi.
Je n’ai pas d’autres ambitions que d’être heureux, c’est à dire de plus en plus heureux ! … Et « je suis » de plus en plus heureux…
Qui peut choisir à la place d’un autre Être la conscience qu’il a du Bonheur qu’il est ? Personne !
L’appréciation de notre bonheur est ce qui est le plus intime à chacun de nous.
Je me fais la promesse d’écrire, toujours mieux, ce que je suis le plus heureux d’écrire, à l’instant-même où je l’écris…
Ma vie est complètement consacrée à une conscience toujours plus grande de Toi… C’est à dire à un bonheur toujours plus grand ! Comme la vie de chaque Être !
Je propose à celui qui me lit qu’il se respecte lui-même au mieux : je propose que, de ce que j’écris, il ne croit et ne choisisse lui même de penser aujourd’hui que ce que « lui » est heureux de croire aujourd’hui…
Avoir cru ce que nous n’étions pas heureux de croire à un instant donné, c’était nous trahir nous-même et ne pas suivre « notre plan à nous », qui ne pouvait être, de toutes les façons que Ton Plan à Toi, Ton Plan Parfait !
Si Tu Es Tout… et Tu l’Es ! Alors, notre chemin ne peut être qu’en Toi… Nous sommes en Ta Parfaite Sécurité.
De Ton Amour Infini, Tu nous Aimes tels que nous sommes, c’est à dire tels que nous croyons être.
Il faut respecter la juste distance avec tout ce qui existe… que ce soit au point de vue physique, au point de vue mental, ou au point de vue spirituel !
En effet le feu nous réchauffe agréablement lorsque nous sommes à la bonne distance de lui. Si nous sommes trop loin, nous ne sommes pas réchauffés, si nous sommes trop prêts, nous nous brulons !
Et c’est nous qui sommes les seuls responsables de la distance que nous choisissons entre le feu et nous… Alors, faisons le bon choix, à chaque instant.
J’ai foi que tout est Parfait, ou, pour le dire autrement, que Ta Perfection est Absolue… C’est à dire que rien ne Lui échappe… Rien également ne souhaite lui échapper !
En effet, tout le monde souhaite être heureux ! Personne ne souhaite souffrir… C’est là, vraiment, ce que je suis le plus heureux de penser… et de vivre…. C’est aussi ce que j’observe.
Je choisis de rester heureux lorsque j’observe que des gens n’osent pas encore être heureux comme ils le souhaiteraient… Ou même, parfois, qu’ils soient sûrs que le bonheur n’existe pas pour eux !
Je choisis d’être heureux de toute la conscience et de toute l’inconscience de Ta Lumière qu’ils choisissent d’avoir à cet instant-là.
Je dis qu’ils « choisissent » parce que c’est ce que je suis le plus heureux de penser… Vraiment le plus heureux de penser, là, à cet instant.
En effet, je sais, à cet instant, être heureux de penser qu’une personne puisse même ne pas avoir le choix de son ouverture de conscience… Et je suis sûr, à cet instant, que je le serai maintenant toujours !
C’est une des caractéristiques merveilleuses des Êtres humains d’avoir enfin obtenu le Don du Libre Arbitre… Et rien ni personne ne peut leur enlever ce Don, même pas eux-mêmes !
La seule réelle et immense puissance que j’ai dans ce monde, c’est d’être toujours plus heureux, c’est à dire toujours plus conscient de Toi en tout…
Que je sois, donc, un témoin toujours plus fidèle de Ton Amour !
Aujourd’hui, être Ton apôtre, pour moi, c’est simplement être heureux… Toujours plus heureux !
Alors, je construis cet instant agréable sur toutes les mémoires que je choisis, librement, d’aimer…
En effet, dès que j’aime plus une mémoire, je suis plus heureux.
Et dès que nous aimerons tous, totalement, chacune des mémoires de l’humanité, nous serons, alors, totalement heureux.
Cela peut sembler être un bien long chemin… Oui ! C’est vrai qu’il est long ! Mais comment s’en plaindre puisque chaque pas n’en est qu’agréable ?
Je décide donc à chaque instant d’augmenter ma foi en Toi, c’est à dire ma foi dans la Vie !
Qu’Es-Tu, sinon la Vie Elle-même ?
Vivre, c’est Te vivre.
Alors, si apparaît en moi une ombre, c’est à dire un ralentissement de l’augmentation naturelle de ma conscience de Ta Lumière Parfaite et Absolue, je choisis, tout de suite, d’aimer cette ombre, sans aucune condition.
C’est mon choix… Et je le respecte, à chaque instant, toujours mieux.
Je veux aimer tous les ennemis que j’avais choisis d’imaginer.
C’est la Belle Vie !
Je cultive ma naïveté… En effet, je crois que la vie est simple, « trop simple » ! Et je le crois de plus en plus, naïvement !
La solution de tous mes problèmes a toujours été d’en être, d’abord, heureux… c’est à dire de les aimer… Et alors d’observer leur transmutation dans Ta Réalité, c’est à dire dans Ta Lumière.
Décrire Ta Lumière ne nécessite que peu de mots, voir aucun…
Mais la description de l’ombre, c’est à dire du ralentissement, nécessairement momentané, de l’ouverture de la conscience de Ta Lumière a constitué, jusqu’à ce jour encore, la grande majorité des discours et des écrits de l’humanité… Mais cela évolue, et en bien, de plus en plus vite !
J’écoute mon Âme qui me parle en toutes choses.
La vie a trois composantes totalement unifiées que je peux nommer ainsi : l’Âme, le Corps et la Pensée.
La Vie est Omniprésente… Tous les Êtres en sont l’expression qu’ils soient minéraux, végétaux, animaux ou, depuis peu, humains.
Tu Es la Vie que nous vivons tous, tous les Êtres que nous sommes : Tu Es Omniprésent.
Oui ! J’essaye vraiment de parler comme je pense et, encore plus, d’agir comme je pense… Et j’y arrive de mieux en mieux… Quel plaisir !
En effet, je pense de plus en plus directement à partir de mon Âme et de moins en moins à partir de mes mémoires.
Je ne cherche pas à me « faire » des amis : j’ai, en effet, autant d’amis qu’il y a d’Êtres dans Ton Univers.
Toi, Tu Es mon Ami, à la fois Unique et Infiniment Multiple.
Si un Être existe, il est mon ami… Si je rencontre un Être, il est mon ami.
Je suis donc en paix.
Je choisis d’être en paix, même avec la guerre…
Le Corps que je suis « vit » mon Âme et ma Pensée…
La Pensée que je suis « pense » mon Âme et mon Corps…
L’Âme que je suis est « la source » de ma Pensée et de mon Corps…
Je crois que c’est, là, un des aspect du Mystère de la Trinité : Trois en Un et Un en Trois.
Il y a, en effet, une infinité de manières de vivre Ton Unité…
Et, chaque instant que je vis est une manière unique de Te vivre.
Je choisis d’être heureux de ce qui est… et de ce qui n’est pas.
Je suis heureux de Toi… Et Toi Tu Es Tout, Toi Tu Es « ce qui est » et Tu Es « ce qui n’est pas ».
Je choisis que Toi, Âme que je suis, Tu sois la source de la Pensée que je suis et du Corps que je suis.
Toi, la Lumière, Tu Es la Seule Source de Toi-même.
Voilà ! Dans cet article du Blog « BeHappy8.org » j’ai essayé de mon mieux de respecter les propositions du jeu du BeHappy… C’est Tout !
J’ai donc écrit, au fur et à mesure, ce qui me passait par la tête que j’ai été heureux de penser à ce moment-là.
J’aime l’humanité… Chaque fois que je la regarde bien, droit dans les yeux de quelqu’un, des larmes de joies viennent dans mes yeux… Et ça me pique si agréablement.
J’aime l’humanité… Chaque fois que je vois ce que font les gens de complètement extraordinaire, dans tous les domaines, soit devant moi, soit grâce à l’internet… et qu’ils restent si simples, si humbles… Cela me réchauffe le coeur.
J’aime l’humanité… Telle qu’elle est ! Et elle est encore bien jeune ! À peine 150.000 à 400.000 ans, c’est bien peu pour une espèce… J’ai confiance en elle : nous arriverons à retrouver le Paradis… sur cette terre !
J’admire les gens. Ils m’étonnent toujours par la joie qu’ils me permettent de ressentir… Ils arrivent tous, finalement, à être pour moi l’occasion de ressentir plus l’Amour…
Parfois, j’ai pu hésiter à être heureux de ce qu’ils faisaient… Mais, heureusement pour moi et pour tous les Êtres, j’y arrive toujours, à la fin.
J’aime tout le monde : les gens heureux et les gens qui choisissent de ne pas vivre la joie qu’ils sont, pour l’instant… Ces derniers, les plus rares, je les aime encore plus, car ils ont plus besoin de mon aide… Et, sans une seule exception, l’aide la plus efficace que je peux toujours leur apporter, c’est d’être d’abord heureux moi-même.
Tout les Êtres méritent que je les aime… Et puis, cela me fait tant de bien… Plus j’aime, plus je suis heureux et plus je profite du merveilleux Corps que mon Âme animera encore pendant quelques années…
Mais, plus tard, je reviendrai. Je reviendrai dans un autre corps que mon Âme choisira ! Peut-être pas tout de suite… Mais je reviendrai.
Car, pour moi, vivre est si agréable… Alors, je reviendrai quand ce sera le plus utile pour tous les Êtres de cette terre. Ni plus tôt, ni plus tard.
Plus je suis heureux dans ce Corps, dans cette vie, meilleurs seront toutes mes autres vies… et aussi, celles de tous les Êtres qui existent… Car, je sais que nous sommes tous « Un ».
Le Bonheur est contagieux… Il est la manifestation de l’Amour. L’Amour est à la fois instantané et infiniment patient. L’Amour est récompensé tout de suite… et pour toujours.
Aimer, c’est le Paradis tout de suite ! Le Paradis est là, il nous attend en nous-même et dans tous les autres Êtres. Le Paradis est accessible à chacun, tout le temps… À nous, les Êtres humains de choisir, librement, d’y entrer à nouveau.
Tous les autres Êtres n’en sont jamais sortis !
Je suis si heureux de vieillir… Je n’ai jamais été aussi heureux dans cette vie que maintenant…
Actuellement, je suis encore bien loin d’être prêt à me souvenir de mes autres vies, mais je suis sûr que cette vie-ci est la meilleure de toutes mes vies passées…
J’en ai une certaine preuve dans le fait que chaque année de cette vie-ci a été meilleure que la précédente et ainsi, je suis sûr que l’avenir, proche et lointain, sera encore plus beau…
De fait, je suis en sécurité, en parfaite sécurité, dans cet instant que je vis. En effet, c’est moi seul qui décide d’être heureux, là, tout de suite… Je suis le seul à pouvoir librement le décider et là, je le décide une fois de plus : et hop ! Voilà : je suis heureux.
Un instant de Paradis tout de suite, c’est toujours ça de gagné !
Et cet instant de Paradis que je viens de vivre, je choisis de le revivre de suite. Depuis toujours, je pense toujours mieux ce que je suis le plus heureux de penser… Dans cette vie-ci, c’est mon entrainement quotidien depuis des années qui fait que j’y arrive de mieux en mieux…
Et là, à cet instant, je pense, à nouveau, pour la milliardième fois, ce que je suis le plus heureux de penser.
Je me dis souvent, et je le dis parfois à d’autres Êtres humains, que si j’avais, dans cette vie, joué du piano autant d’heures par jour que je n’en ai passé à m’entrainer à penser ce que j’étais le plus heureux de penser, je serais, certainement, un grand virtuose en piano…
Mais, je me contente, dans cette vie-ci, d’être de plus en plus heureux chaque jour… Et quand j’admire un rocher, une rose ou un chien, je me dis que j’ai du chemin à faire pour arriver à leur niveau de joie qui est sans aucune ombre.
Mais quand je regarde les Êtres humain, je suis assez fier du point où j’en suis.
En effet, je n’ai aucune raison d’être jaloux de qui que ce soit, puisque, comme chacun des Êtres humains, j’ai la possibilité d’être à chaque instant encore plus heureux… et ceci jusqu’à l’Infini.
Et je sais que c’est bien là le plus important pour moi, l’Être humain que je suis, bien sûr, mais surtout pour tous les autres Êtres… que j’aime.
Ce qui va se passer, si nous pensons « « ça », ce n’est pas Dieu ! », c’est que nous allons revenir vers ce « ça », de façon obsessionnelle, de façon intense, jusqu’à ce que nous reconnaissions que c’est Dieu Lui-même…
Parce qu’il y a quelque chose en nous, probablement « l’Âme » en nous dans tous ses aspects, qui ne peut pas envisager que « ça », ce ne soit pas Dieu.
Notre mental encore ombreux, lui, il a pu imaginer ça… mais notre Âme, Elle, Elle ne le peut pas : Elle ne connaît que Dieu en tant que Tout, puisqu’Elle est une parcelle de Dieu Lui-même en nous !
Et donc, nous allons revenir, et revenir encore et encore, sur cet aspect de l’existence que nous avions prétendu séparé du Tout ! Et ceci, jusqu’à ce que notre conscience s’ouvre et que nous osions voir la Lumière là où nous ne l’avions pas reconnu, c’est à dire dans cet aspect particulier. C’est tout !
Et après ? Après, nous passons à autre chose ! Évidemment, puisque c’est l’Infini…
Évolution spiralée
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Oui ! Il n’y a pas de soucis, pour moi, c’est complètement cohérent.
C’est révolutionnaire !
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C’est révolutionnaire par rapport à l’ombre !
Mais, ce n’est pas révolutionnaire par rapport à la Lumière !
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Non, non ! Mais je veux dire comme mécanisme de vie.
C’est une approche qui peut vraiment aider. C’est une autre perception du quotidien de tout un chacun, par rapport à nos habitudes passées…
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Bien sûr, c’est vrai !
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C’est comme si ça me donnait un bâton pour marcher… C’est une autre façon…
Parce que c’était exactement ma problématique. En ce moment, je cherchais à me resituer dans tout ça… dans ce quotidien.
Avec les changements qu’il y a eu du fait du confinement de la Covid 19, j’ai été renvoyée à un autre quotidien que ce que j’avais vécu jusqu’à là.
Mais du coup, je me suis dit : « Il faut vivre ! » C’était un quotidien qui m’était assez « antithétique » (Je ne sais pas si ça se dit ?), par rapport à tout ce que j’avais vécu jusqu’à là, avec toutes mes activités habituelles… et là, c’était un peu différent !
Je n’avais plus, j’allais dire, les armes pour vivre…
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Oui ! Tu veux dire les outils, les habitudes pour gérer ce genre de situation nouvelle que le confinement nous proposait.
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Oui ! Et j’étais, avec tout ce que je faisais, dans une situation de critique vis à vis de ce que je faisais : ce n’était pas assez grand, pas assez valable… Et cela, tout en sachant que ce qui est petit fait bien sûr partie de la vie…
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« Je ne suis pas assez libre pour reconnaître le Divin dans « ça » » par exemple ?
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Voilà ! C’est exactement ça !
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« Pour reconnaître le Divin, il faudrait que je puisse aller où je veux, quand je veux » … par exemple, ou quelque chose de ce genre ?
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Oui, ou bien que je fasse des choses très intéressantes, très coopératives, parce qu’il faut donner pour rendre service… et que me donner « à moi », cela ne compte pas !
Je sais ! C’est plein de contradictions…
Transcendance naturelle
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Cette situation d’isolement était une invitation à un changement de paradigme… C’était une crise de transcendance ! Une belle crise, bien sûr…
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Oui, oui ! C’est pour cela que je n’arrivais pas trop à critiquer, non plus… parce que je me suis dit : « C’est nouveau… c’est autre chose… c’est parce que tu ne sais pas faire ! » … et donc je cherchais, je cherchais !
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Tu veux dire : C’est parce que tu ne « savais » pas faire.
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Oui, tu as raison : parce que je ne « savais » pas faire.
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Oui, c’est important et vrai ! Parce que à partir du moment où tu oses penser que « tu sais » le faire… ça va se faire ! Ce n’est même pas que ça va se faire, c’est que c’est fait : « C’est fait ! »
Pensée Naturelle
Il faut vraiment que nos pensées retrouvent leur place réelle… Il faut que l’on progresse à propos de l’usage de cet aspect de nous qu’est la Pensée (qui n’est pas un outil) … et que cette Pensée (que nous sommes) nourrisse les faits, le Corps, que nous sommes à partir de l’Âme que nous sommes.
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Oui, c’est vrai !
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Notre Pensée est le « lien » naturel, obligatoire, entre l’Âme et le Corps et non pas un mur imaginaire entre l’Âme et le Corps !
Mais, là, même le mot « lien » n’est pas le mot vraiment juste pour décrire l’unité de la Pensée avec l’Âme et le Corps.
La simple Réalité, c’est que l’Âme, le Corps et la Pensée, c’est un seul et même Être…
Parce que, trop souvent, notre Pensée a été envisagée, et c’est là le fait de notre ombre, comme un obstacle entre l’Âme et le Corps.
L’ombre (qui, rappelons-le ici, est simplement la perte de conscience de la Lumière Éternelle) a mis en place une illusion de séparation de l’Âme et du Corps… et donc une perte de conscience de l’Âme et un dysfonctionnement du Corps.
Il faut que notre Pensée soit l’expression toujours plus précise de l’Âme pour nourrir le Corps, c’est à dire pour alimenter les faits.
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En fait, ce que je voulais dire tout à l’heure, par rapport à l’humilité, ça concernait l’humilité de la Pensée. Il n’y a qu’elle qui permet cette sensation de gérer, de commander, de combler…
Pensée Parfaite… et son usage
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Oui, ça c’est une description de la pensée ombreuse… mais, ce n’est pas la « Pensée » … parce que la Pensée, elle, elle est Parfaite, c’est le Don de Dieu Lui-même…
C’est la perte de conscience de Dieu dans la Pensée qui nous a posé un problème.
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Ah oui ! Je vais faire attention à ne pas, non plus, généraliser ma Pensée en y mettant des choses qui effectivement ne sont que le résultat de son utilisation.
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Oui ! La Pensée, c’est Dieu qui l’a créée, qui l’a donnée… donc, elle ne peut être que Parfaite !
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Oui, bien sûr, je suis d’accord.
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Le processus de pensée, « la Pensée », c’est comme l’Âme, c’est comme le Corps, c’est comme l’Être qui, Lui, est ces trois aspects en un… C’est Éternellement Parfait !
C’est l’usage erroné que nous avons fait de cette merveille depuis le presque début de l’humanité qui a été le problème !
Nous avons simplement fait un mesusage de « la Pensée », qui a la base est créée par Dieu pour prendre conscience de son union avec l’Âme et le Corps, et ainsi vivre le Paradis sur la terre… (ou quelque chose comme ça, car on a eu plein d’images différentes pour exprimer ça !) …
À un moment nous avons, donc, fait un mesusage de la merveilleuse Pensée pour imaginer une séparation de l’Âme, du Corps et de la Pensée… pour nous donner « l’illusion » d’une séparation entre ces trois aspects de notre Être…
Rien ne peut séparer ce que Dieu a Uni
Nous disons : « illusion » d’une séparation… Car rien ne peut séparer ce que Dieu a uni…
Et donc rien ne peut séparer l’Âme, la Pensée et le Corps… que Dieu Lui-même a créé « Un » avec Lui-même.
Mais, là, avec cette illusion de séparation, nous avions inventé l’ombre… qui était simplement « cette perte de conscience de l’Unité Éternelle de Dieu », avec son corollaire « l’inconscience du Fait Éternel que Dieu est Tout ».
Et là, dès que cette illusion a été mise en place, tout s’est compliqué : il y a eu le bon et le mauvais qui se combattaient, il y avait le noir et le blanc qui s’opposaient, le haut devenait l’ennemi du bas, la droite était mieux que la gauche etc. etc.
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C’est tellement basique ! On se demande comment on a pu arriver à faire une telle séparation.
L’illusion de la séparation
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Tu veux dire : comment avons-nous pu « imaginer » une telle illusion de séparation ?
Eh bien ! Ça c’est toute l’astuce de l’ombre : « L’ombre sait se faire belle » ! Et, par notre choix, nous nous sommes trompés avec elle pendant des dizaines de milliers d’années, depuis son origine sur la terre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité…
Et puis, ensuite, pendant ces millénaires, quand nous regardions l’ombre, nous la regardions avec de l’ombre déjà installée dans notre regard… et donc, « Ombre plus ombre a donné plus d’ombre » !
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C’est la caverne de Platon !
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Et, là, tous les mécanismes de pensée ont été pervertis… Et ceci jusqu’à aujourd’hui !
Et donc, tous nos raisonnements ont été tordus, et retordus, et encore retordus ! Et cela a rendu le piège de l’ombre magnifique, très attirant, très efficace… Et l’ombre a rempli nos habitudes… et nos mémoires.
Et l’humanité a essayé sans cesse de solutionner l’ombre avec de l’ombre… presque seulement avec de l’ombre !
Évidemment, ombre plus ombre, ça n’a jamais fait de la lumière… mais cela a bien caché la Lumière à notre conscience un peu plus efficacement.
Une simple perte de conscience de la Lumière
La Lumière, Elle, existe éternellement, et il ne nous faut que reprendre conscience d’Elle, en tout !
… Et donc, il nous faut également reprendre conscience de la Lumière « dans l’ombre » qui l’a voilée depuis si longtemps, et si efficacement…
Regardons l’ombre du passé… regardons-là si bien, si profondément, avec toujours plus d’amour, jusqu’à ce que nous reprenions conscience de la Lumière « en » elle…
L’ombre n’était que « notre » perte de conscience de la Lumière qui, Elle, Existe en Tout, Éternellement…
Tout ce que mes sens me montrent, tout ce que mes pensées pensent et, bien sûr, tout ce qu’est mon Âme, n’est-ce pas la Lumière Éternelle ?
Mais, reprendre conscience de la Lumière a toujours été interdit par l’ombre… Et cela depuis son tout début !
Oui, en effet, l’ombre a eu un début… et elle aura une fin.
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Donc, nous retrouvons ce que tu disais tout à l’heure : « Nous sommes liés aux choses que nous n’aimons pas… par l’Amour… »
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Oui ! « Nous avons été liés aux choses que nous avons « prétendu » ne pas aimer par l’Amour Inconditionnel… »
Ne pas aimer a toujours été « une prétention ».
Nous ne pouvons pas « ne pas aimer », c’est impossible !
On est créés comme ça. C’est comme si on disait : « Je vis sans respirer », ou « je vis sans corps » … Non ! Nous respirons, nous sommes un corps par Décret Divin…
Eh bien, c’est pareil : nous sommes heureux, nous sommes la joie, nous aimons, par Création Divine ! Et là, nous ne pouvons rien y changer !
La seule chose que l’on a pu choisir, grâce à notre « libre arbitre », c’est la conscience ou l’inconscience que l’on a eu de cette Création Divine Parfaite que nous sommes.
Tout est une conscience en évolution
Nous sommes donc des consciences en évolution : toi, tu es une conscience en évolution… moi, je suis une autre conscience en évolution…
Tout est une conscience de Dieu en évolution…
Même ces objets, ce bureau, ce stylo, ce sont des consciences de Dieu en évolution.
Si ça existe, c’est une conscience de Dieu !
Si je peux le nommer, alors c’est une conscience de Dieu… et même si je ne peux pas encore le nommer, c’est une conscience de Dieu.
Cet air qui est là, c’est aussi une conscience de Dieu, une conscience différente de celle qu’est le loup, mais c’est une conscience du Divin… en évolution.
Et encore, j’ai dit « différente », mais nous verrons ! Car nous avons une connaissance de l’air très limitée… Nous avons une connaissance du loup très limitée.
Finalement que connaissons-nous ? Très, très peu de chose… Seulement ce que l’on en connaît « pour l’instant » …
Mais, comme l’objet de notre conscience, c’est la Lumière Éternelle et Infinie, nous aurons une conscience toujours plus grande de cette Lumière en tout… et donc, dans l’air, dans le bureau… dans le Corps, dans la Pensée et bien sûr dans l’Âme.
Nul ne sait ce que peut le corps
Spinoza a dit : « Nul ne sait ce que peut le corps ».
J’adhère à 100%… On ne sait pas ce qu’est un corps humain. Nous n’avons que des préjugés sur ceci, sur cela, sur nos possibilités…
La mémoire ? Nous ne savons pas ce que c’est ! Notre conscience évolue sans cesse à propos de la mémoire… Et il en est de même pour tout…
Nous sommes toujours au début de nos connaissances, au tout début de la conscience que l’on a de Tout… Et ce sera toujours le cas… En effet, comment arriver au bout de l’Infini ?
Nous ne savons pas comment le Tout a voulu que tout cela fonctionne… Mais cependant, notre connaissance augmente chaque jour…
Si nous regardons le passé, c’est bien ce que nous voyons : une évolution de la conscience, associé à une évolution du corps pour permettre cette conscience et associé à une évolution de l’Âme qui en est l’origine naturelle en nous.
Mais, là, nous voyons comment les choses ont fonctionné quand nous avons perdu conscience du Divin… Là, nous avons prétendu y voir un dysfonctionnement, une pathologie ! Mais nous ne connaissons toujours pas le vrai fonctionnement du corps, ni son vrai « dysfonctionnement » …
Comment fonctionnerait notre Corps, si depuis l’origine de l’humanité, l’Âme avait été la seule source de la Pensée humaine ? Dans quel état la terre serait-elle ?
Non ! Nous ne connaissons que très peu de chose du véritable fonctionnement de la Vie !
Une saine ignorance
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C’est vrai que nous sommes ignorants, malgré tout ce que nous savons !
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Mais, cela n’a pas été grave, car ce dysfonctionnement, nous revenons sans cesse vers lui, dans le but d’en comprendre le fonctionnement… C’est à dire que nous avons toujours cherché à comprendre le véritable fonctionnement du dysfonctionnement !
Si nous regardons le passé, nous pouvons voir que, sans cesse, nous sommes revenus vers l’ombre…
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Mais, pourquoi cela ?
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Mais, simplement pour y reconnaître la Lumière Éternelle qui, toujours, a été là… voilée en elle.
Cette Parfaite Lumière n’a pas changé lorsque nous en avons perdu conscience, imaginant ainsi l’ombre !
L’ombre n’a jamais eu de consistance, elle n’a été qu’une imagination de séparation de ce qui est Éternellement « Un ».
L’ombre n’a jamais existé en dehors de la Lumière…
L’imagination de l’ombre, par perte de conscience de la Lumière, n’a pas fait perdre à la Lumière Sa Réelle Existence Éternelle.
●
On avait imaginé l’ombre. C’est vrai !
L’ombre imaginée
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Oui, l’ombre, c’est une imagination…Mais c’est une imagination pervertie, parce que dès l’instant où nous avons perdu conscience de la Lumière, tout ce que nous avons pu imaginer a été ombreux… au moins en partie.
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Oui, bien sûr ! Tout à fait.
■
Et donc, chacun de nous a été une des origines de l’ombre… Et nous avons bien vu le résultat. Nous avons bien vu comment cela a fonctionné… et dysfonctionné… et l’impact que cela a eu sur la matière…
La moindre particule chimique sur la terre a été impactée par la perte de conscience de la Lumière par l’humanité.
Tout ! Tout ! Là-bas dans l’océan, à des milliers de kilomètres, tel plancton a souffert de notre perte de conscience de la Lumière.
●
Et c’est là que nous nous posons la question : À quel moment ? Quel a été le micro-micro-mouvement qui a commencé toute cette ombre imaginée ?
■
Eh bien, nous avons appelé cela Caïn, pour l’instant… Caïn, tel que nous l’avons imaginé avec notre propre perte de conscience de la Lumière à nous…
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Tout à fait ! Parce que cela m’a toujours perturbé…
L’ombre Aimée
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Caïn ! Il a été super-tordu, super déformé, y compris par notre propre perte de conscience, en nous, de la Lumière.
Mais nous, nous pouvons nous poser par exemple la question toute simple : « Est-ce que le Christ Aime Caïn ? »
Silence…
Pour moi, cela ne fait aucun doute.
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Oui, bien sûr ! Ce n’est pas possible autrement ! Sinon que voudrait dire par exemple : « Chaque brebis, même jusqu’à la dernière » ?
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Voilà ! Bien sûr, pour nous, ici, il n’y a pas de problème sur ce fait… Nous n’avons aucun doute. Ce n’est pas possible autrement ! C’est mon avis également…
La Conscience Absolue de la Lumière, c’est la Conscience Absolue de la Lumière !
Mais, nous ? Nous avons tellement manqué de courage, pendant des milliers d’années, … Nous avons tellement adhéré à l’ombre en la haïssant…
Nous n’avons pas seulement subi l’ombre… Mais, nous avons bien participé, chacun de nous activement, à cette perte de conscience de la Lumière… Tous nous l’avons inséré dans notre quotidien depuis des millénaires, en la combattant.
Sans cesse, nous l’avons appris de nos parents multiples et nous l’avons enseigné à nos enfants multiples… Et voilà ! Et nous avons cru finalement que c’était la réalité et beaucoup de gens l’ont cru encore jusqu’à aujourd’hui.
Le courage
Mais, non ! Et c’est parce que les plus avancés des Êtres humains ont osé commencer, puis continuer, avec courage à voir la Lumière dans l’ombre que l’ombre va disparaître un jour…
Il a fallu que l’Amour de l’ombre commence quelque part, dès le début de celle-ci… Et il faut que cela continue… Il n’y a pas de problème, c’est la seule façon de faire…
Donc, il faut voir à, comme le dit Gandhi « Devenir ce que nous voulons que le monde devienne ».
Eh oui, bien sûr !
Silence…
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Au niveau symbolique… on a l’impression que la première sensation d’ombre, c’était le fait de se croire autre que la Lumière.
■
Voilà ! Dès que nous avons prétendu qu’il existait autre chose que la Lumière, nous avons inventé l’ombre.
Silence…
Le lien de l’Amour Inconditionnel
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Vraiment, ça me met en travail, cette histoire : « Que je sois lié par l’Amour à tout ce que j’ai prétendu ne pas aimer ».
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Oui ! Par l’Amour « Inconditionnel », par la Lumière « Absolue »… C’est à dire que nous avons un appel Absolu à une conscience toujours plus grande de cette Lumière…
Et nous n’arrivons pas à tricher ! Le coup de frein à notre ouverture de conscience n’est toujours que momentané.
Nous avons essayé de tricher, par habitude, par attachement à notre perte de conscience etc… Nous avons essayé de passer à droite, à gauche, au-dessus, en-dessous ! Nous avons essayé d’échapper à la conscience… Mais non ! C’est impossible !
Nous revenons toujours vers ce que nous n’avons pas aimé (ou plutôt vers ce que nous avons « prétendu » ne pas aimer) pour l’Aimer (ou plutôt pour reconnaître que nous l’avons toujours Aimé) …
Et nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas réussi !
●
Alors, pour ça, il faut plusieurs vies !
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Ça dépend ! Cela dépend des vitesses… La vitesse infinie, elle existe aussi… Cela dépend de nos attachements à nos pertes de conscience, c’est tout.
Tant que nous sommes attachés à une perte de conscience, nous la maintenons en place… Et ceci jusqu’à ce que nous puissions reprendre conscience qu’elle n’est faite que de Lumière Pure…
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C’est fou, ce truc-là ! Ça me donne une ouverture pour comprendre un peu la pensée de Gandhi… parce que, sinon, ce n’était pas compréhensible… Ça faisait comme un extérieur d’amour, mais en fait, c’est plus simple que ça…
C’est logique…
■
Oui, c’est plus simple que ça ! C’est infiniment plus simple que ce que l’ombre que nous avons imaginée, nous a enseigné depuis des millénaires et des millénaires…
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C’est une logique totale : Nous ne pouvons pas tricher !
3ÈME ENTRETIENde Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’Autres :
■ et ●
L’Âme de toutes les vertus
Click !
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Voilà, ça y est, nous enregistrons !
Très bien ! Alors comment vas-tu ? Je vois que tu as presque fini la transcription de notre 1ère rencontre… Bravo et merci : tu as vraiment bien avancé !
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Oui ! Alors, du coup je me suis rendu compte que je m’étais concentrée sur notre avant-dernière conversation… Et, du coup, je ne me rappelle même plus ce que nous avons dit la dernière fois !
Et j’ai, par contre, baigné donc dans notre 1ère rencontre, à force de l’écouter plusieurs fois, d’abord pour pouvoir la copier et ensuite pour la relire !
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C’est une clef USB que voilà ?
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Oui ! Ça c’est la clef USB pour tout à l’heure…
Et donc, comme je viens de te le dire, j’ai beaucoup été dans l’histoire de « Mettre de la Lumière »…
Non, pardon ! Je voulais dire dans l’histoire de « Voir la Lumière dans l’ombre » …
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Bravo ! Ta correction montre que tu as entendu l’essentiel !
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Et puis, j’ai beaucoup réfléchi sur l’Amour…
C’est très important pour moi « cette notion d’Amour » … J’ai toujours eu l’impression que je ne savais pas ce que c’était… Et que j’étais incapable d’aimer…
Bien sûr, j’ai bien entendu ce que nous avons dit ensemble… Mais… Ce n’est pas facile !
Mais, ce n’est pas tellement ça le souci… Comment dire ? … J’ai, tout d’un coup, réalisé que cet Amour, pour l’atteindre, pour le vivre… Il n’y a que l’Âme qui puisse le vivre !
Et moi j’essayais, toujours avec mon petit « moi », de le vivre. J’ai fait une dissociation entre l’Âme et le moi… C’est comme si j’avais une Âme, mais que ce n’était pas moi !
Et ça, c’est quelque chose qui n’est pas récent, je le vois bien, et je sais que ce n’est pas juste… il n’y a pas de souci à cela : je le sais ! …
Mais, j’ai du mal à le vivre, à part à des petits moments de grâce où il y a effectivement cette expérience de l’Unité.
Mais, c’est évident que c’est Elle, l’Âme, qui « est » cette Amour, qui a ces vertus… Et il est simplement nécessaire de lui laisser la place, de la reconnaître. C’est tout !
À la limite, il me semble, maintenant, que c’est le seul travail à accomplir : laisser la place à l’Âme en tout !
Nos mémoires à aimer
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Alors, là, tu vois, il y a plusieurs choses que tu viens de me dire… Et, là, je les ai notées pour ne pas les oublier et que nous puissions, agréablement, nous y adresser.
D’abords, au début, tu as dit : « Ce n’est pas facile »…
Cette difficulté ne vient pas de l’Âme. Elle vient de nos mémoires… Ce sont, en effet, nos mémoires, ombreuses, qui reviennent à notre conscience et qui nous font penser que « ce n’est pas facile » !
On nous a tellement dit, et nous-même l’avons tellement répété, que c’était difficile d’être heureux, que c’était difficile d’atteindre le Paradis etc… Et même, souvent, que ce n’était, tout simplement, pas possible !
Du coup, sans même s’en rendre compte, nous répétons ces mémoires… Mais attention ! Et là, ce que je vais dire est important.
Nous répétons ces mémoires ombreuses dans le but, le plus souvent inconscient, de les aimer !
Nous les répétons car nous ne pouvons nous sentir libre, nous ne pouvons nous sentir confortable, qu’avec ce que nous aimons, qu’avec ce dont nous sommes heureux…
Donc, tant que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose, nous allons, nécessairement, le répéter…
Pourquoi ? Pour arriver, un jour, à en être heureux et donc à en être libre !
Nous sommes bien d’accord sur ce point essentiel ? Ça marche ?
●
Oui ! Ça marche !
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Voilà ! Alors, d’où vient cette pensée « ce n’est pas facile » ? …
Eh bien! Posons-nous quelques questions :
« À cet instant, cette pensée a-t-elle son origine dans notre Âme ou dans nos mémoires ? »
« À cet instant, somme-nous plus heureux de penser « C’est facile » ou « Ce n’est pas facile » ? »
« Que nous soyons heureux, n’est-ce pas le plus important ? »
« N’est-ce pas le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres ? »
« Et pouvons-nous être heureux en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ? »
Et puis enfin : « Ne sommes-nous pas libre de penser ce que nous voulons ? »
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Si ! Je suis libre de penser ce que je veux…
Oui ! que je sois heureuse, c’est le plus important…
Et oui également ! Je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser.
■
Eh bien ! Ainsi donc, choisissons de penser maintenant : « C’est facile » ! Tout simplement parce que c’est, vraiment, ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant…
Et qui d’autres que nous peut choisir notre pensée ?
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Personne, bien sûr.
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C’est, d’ailleurs, ce que les enfants font, naturellement !
Les enfants arrivent à penser ce qu’ils sont les plus heureux de penser, tant qu’ils ne sont pas encore trop rééduqués… Et en général, ils sont heureux… En tout les cas, le plus souvent, ils sont plus heureux que les adultes qui les entourent !
Évidemment, au fur et à mesure du temps qui passe, ils vont recevoir, à nouveau, une éducation, malheureusement en grande partie ombreuse…
Et en plus, toutes leurs mémoires de leurs vies antérieures reviennent progressivement… et vers l’âge de sept à dix ans elles sont en général pratiquement toutes récupérées par leurs corps énergétiques…
Donc, jusqu’à là, ils vont vivre, en général, plus heureux que les adultes puisque:
D’une part, il n’ont pas encore récupéré toutes leurs mémoires antérieures qui seront ensuite présentes dans leurs corps énergétiques…
Et d’autre part, qu’ils n’ont pas encore suffisamment intégré les enseignements en grande partie ombreux que les adultes, qui les entourent, leurs dispensent.
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Oui, tout à fait ! Ça, je l’entends bien et je suis d’accords avec.
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Donc, ces enfants vivent, un peu comme les animaux, selon la Loi Divine, mais avec encore peu de conscience… Et ils pensent facilement ce qu’ils sont les plus heureux de penser, comme, par exemple : « C’est facile ! »
C’est l’ombre qui nous a appris de vies en vies que : « C’était difficile » ! Mais, cela, nous n’avons jamais, vraiment jamais, été heureux de le penser !
Or, dès que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose c’est, évidemment, l’ombre qui pense en nous !
C’est-à-dire qu’une fois de plus nous venons de perdre conscience de la Lumière… Et, là, ce n’est plus notre Âme qui est à l’origine de notre pensée.
Voilà ! Je voulais m’adresser à ça en premier… et redire rapidement ce que nous avons déjà dit plus longuement les dernières fois… Mais que l’on répètera surement de nombreuses autres fois… Pour l’apprendre de mieux en mieux !
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Oui ! Je comprends bien… C’est clair.
La sagesse de choisir
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Il faut en effet que nous soyons sages. Et, en particulier, il faut que nous devenions de plus en plus sages dans le choix de nos mots et, surtout, de la conscience que nous choisissons d’y mettre.
Et deuxièmement, heu… Eh bien ! Là, je ne me souviens plus du deuxièmement… et peut être qu’il n’y en a pas !
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Non, mais j’entends bien ! L’importance du vocabulaire commence à se préciser en moi.
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Oui, osons vraiment « choisir » nos mots… de façon à ce qu’ils expriment l’aspect Âme dans tous les plans de notre Être.
Nos mots, il faut vraiment les choisir, et puis les exprimer, avec notre conscience la plus élevée.
Mais, attention ! Comme nous l’avons dit plusieurs fois : « C’est la conscience qui fait toute la différence » … Ce n’est pas le mot lui-même !
Par exemple, lorsque nous choisissons le mot « Dieu », le mot « Amour », le mot « Âme », le mot « ombre » … Tous ces mots, nous allons les utiliser comme nous les avions utilisés auparavant : ce sont les mêmes mots et nous les prononçons et les écrivons pareil…
Cependant, nous allons toujours y mettre plus de conscience de la Lumière…
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Mais, également, nous choisissons aussi nos mots, n’est-ce pas ? Quand même, j’aurais pu, par exemple, ne pas dire que c’était « difficile », mais dire que c’était : « pas facile » …
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C’est vrai ! Bien sûr que nous pouvons choisir d’autres mots, pour exprimer des concepts… Nous pouvons toujours choisir d’autres mots !
Mais, après avoir dit ce que nous avons dit, nous pouvons cependant très bien penser, à nouveau, « C’est difficile » et choisir d’être, maintenant, totalement heureux de le penser… Et là, si nous « savons » être heureux de le penser, il n’y a plus de problème à penser que « C’est difficile » !
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Ah !… Oui… Là, je comprends encore mieux.
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Et là, tout à coup, nous venons de transmuter le mot qui exprimait une perte de conscience de la Lumière en ce même mot, mais qui, maintenant, exprime une conscience de la Lumière !
C’est-à-dire que, même lorsque nous choisissons de penser : « C’est difficile », la Lumière est là !
Et en effet, pour Dieu il n’y a pas de problème ! « Facile » ou « Difficile », c’est le même Divin, c’est la même Lumière… Puisque Dieu Est Tout.
À ce moment-là, en osant être heureux, enfin, de penser un même mot avec plus de conscience de la Lumière en lui… nous libérons l’ombre en l’aimant !
Obsédés de Lumière
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Quoi que nous disions, en fait, c’est l’obsession de la Lumière… qui compte !
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Oui ! C’est notre obsession naturelle de la Lumière… Mais là nous la reconnaissons… Et nous choisissons, maintenant, d’être heureux de cette obsession.
C’est un peu comme la plante qui recherche toujours plus la Lumière : bien sûr, elle cherche, de façon visible la lumière du soleil également, mais elle cherche, par-dessus tout, une conscience plus grande de la Lumière, du Divin… Voilà ! Avec sa conscience végétale, bien sûr.
Et sa conscience de la Lumière Éternelle grandit, sans cesse… Avec une vitesse végétale, bien sûr !
C’est depuis toujours que nous cherchons la Lumière ! Depuis le début de la création… S’il y a un début… Et en réalité, plus précisément, nous ne cherchons pas la Lumière qui, Elle, est Omniprésente… Mais nous cherchons « la conscience toujours plus grande » de cette Lumière Éternelle.
Et, par rapport aux plantes, nous avons une conscience de la même Lumière, mais plus grande qu’elles… Et elles-mêmes ont une conscience de la même Lumière, mais plus grande que le minéral…
Mais, il n’y a pas un seul Être qui soit plus proche de la Lumière qu’un autre Être !
Tous les Êtres, qu’ils soit minéraux, végétaux, animaux ou humains sont « dans » la Lumière, absolument « dans » la Lumière !
Si la Lumière est Omniprésente, si Elle est Infinie, si Elle est Éternelle, alors, il n’y a pas d’autre possibilité…
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Oui, je le crois comme cela…
Quel est le problème ?
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Mais, chez les Êtres humains que nous sommes, depuis que nous avons reçu ce fameux Libre Arbitre, depuis que nous avons cette Libre Conscience propre à l’humain, nous avons souvent pu choisir de freiner cette ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière… que tous les Être de la création connaissent !
Et cela a été notre problème à nous les êtres humains. C’est notre problème à nous, mais qui a touché toute notre planète, c’est à dire : tous les Êtres animaux, tous les Êtres végétaux, tous les Êtres minéraux et, bien sûr, tous les Êtres humains…
C’est ce problème que nous avons souvent appelé « Notre perte de conscience de la Lumière » … Mais, en fait, c’est seulement « un frein », et un ralentissement, à notre ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière Infinie …
Nous n’avons jamais perdu la Lumière. Notre problème n’a jamais été notre perte de la Lumière, puisque la Lumière est Éternelle et Omniprésente, mais bien seulement le ralentissement de l’ouverture de conscience naturelle de la Lumière par notre usage, maladroit, de notre Libre Arbitre !
Et donc, depuis le presque début de l’humanité, nous avons pu, trop souvent, choisir de ralentir la prise de conscience de la Lumière Divine.
Et depuis, nous n’avons pas eu le courage ou les vertus nécessaires pour ne pas nous engouffrer, à fond la caisse, dans le labyrinthe de l’ombre, labyrinthe que nous avons accepté de continuer à imaginer et créer à la suite de Caïn !
Quelle est la solution ?
Et voilà ! Et pour beaucoup d’entre-nous, cela fait peut-être 150 000 ans que nous pataugeons dans notre labyrinthe d’ombre…
Et heureusement que les Êtres les plus beaux viennent et reviennent nous aider à reprendre pied pour que nous ne continuions pas à nous noyer complètement dans ce « Caïnisme » !
Et il faut qu’il y en ait, parmi nous tous, un nombre suffisant qui arrivent à tenir pied face à l’ombre, c’est-à-dire, d’abord face à l’ombre en eux-mêmes…
Et ensuite à tenir pied face à l’ombre chez leurs frères et sœurs…
Et enfin, à tenir pied face à l’ombre que nous avons répandue chez tous les autres Êtres que sont les animaux, les végétaux et les minéraux… Avec toutes les conséquences.
Il faut absolument que nous tenions pied, de plus en plus nombreux !
Et nous ne pouvons pas tenir pied si nous nous séparons de l’ombre… Parce que, si nous nous séparons d’elle, nous maintenons l’illusion d’une séparation… qui, justement, est l’ombre elle-même !
Et, là, c’est repartie pour un tour… de souffrance !
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Oui ! Jusqu’à là, cela a été toujours pareil : nous avons, trop souvent, rajouté de l’ombre à l’ombre !
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Oui, tu as raison ! À ce moment-là, nous avons souvent rajouté de l’ombre à l’ombre. Et, en le faisant, nous nous sommes bien compliqués la vie… Et nous avons posé de gros problèmes à tous les Êtres qui constituent notre Terre.
Nous avons fait des nœuds sur des nœuds. Nous avons augmenté la complexité de notre labyrinthe…
Si nous ne changeons pas notre attitude vis à vis de l’ombre, à notre échelle, elle restera, momentanément, insoluble !
Alors, la véritable solution, c’est d’aimer les nœuds que nous avons mis en place jusqu’à là.
Et donc, dans tous ces mots-là que nous utilisons pour exprimer notre conscience et notre inconscience actuelles, il va falloir, les uns après les autres, y reconnaître de mieux en mieux la Lumière Éternelle.
Mais, « reconnaître la Lumière dans l’ombre », ça, c’est, exactement, ce que l’ombre nous a interdit depuis le début de son existence imaginée !
En effet, « L’ombre sait se faire belle » ! Oui, mais… Oui, mais… !
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La Pensée, dans ces cas-là… Elle nous trompe… ?
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Oui ! Quand notre Pensée raisonne à partir de l’ombre, elle utilise exactement la même intelligence que lorsqu’elle raisonne à partir de la Lumière…
Seulement, là, grâce à cette intelligence, elle va nous faire des raisonnements impeccables, convaincants, qui peuvent même paraître beaux, mais qui sont tous bâtis sur l’ombre…
Et ces raisonnements, aussi intelligents soient-ils, vont nous tromper ! C’est dans ce cas-là, probablement, que l’on dit que « l’ombre sait se faire belle » !
Voilà, ça, c’est une première chose dont tu avais parlé tout à l’heure… Et à laquelle je voulais réagir.
L’Unité Âme-Corps-Pensée
Ensuite, tu as parlé de « dissociation Âme//moi » …
Alors ça, cette prétendue séparation possible entre nous et notre Âme, c’est simplement parce que nous oublions que l’Âme est partout !
C’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit, mais nous allons le redire : l’Âme est dans tous les plans de notre Être… comme, bien sûr, le sont également le Corps et la Pensée !
C’est pour simplifier notre raisonnement que nous parlons soit de l’Âme d’un côté, soit de la Pensées d’un autre côté, soit du Corps d’un troisième côté…
Et, là, nous avons l’impression d’avoir tout dit en les distinguant comme des aspects, bien distincts, bien séparés … autonomes les uns par rapport aux autres…
Mais non ! Et c’est très clair ! Le Corps, l’Âme et la Pensée, sont « un seul Être »…
Et nous pouvons exprimer cela en disant qu’il y a, bien sûr, l’aspect Âme de l’Âme, mais il y a également l’aspect Âme du Corps et l’aspect Âme de la Pensée… L’Âme est donc « Une » avec tout le reste !
De même, il y a bien sûr l’aspect Corps du Corps, mais il y a également l’aspect Corps de l’Âme et l’aspect Corps de la Pensée… et ainsi de suite…
Donc, l’Âme est partout ! Le Corps est partout ! Et la Pensée est partout… Et c’est ainsi, car ils sont « un seul Être ».
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Ça je le sais… C’est intellectuel ! Mais je ne le vis pas !
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Si ! Tu le vis puisque nous en discutons. Et, à mon avis, tu arrives à le concevoir quand même très bien !
Mais, c’est pour l’instant une réalité limitée, une réalité imaginaire, il y a encore, trop souvent, l’aspect ombre en nous, c’est à dire cette « perte de conscience de la Lumière en Tout » …
Et la coquinerie de l’ombre en nous, c’est qu’elle appelle nos mémoires d’ombre à la rescousse ! Et alors, nous nous retrouvons en train de faire une ribambelle de petits et grands raisonnements ombreux !
Et là, nous avons pu penser… et dire, par exemple :
« Je ne peux pas penser ça ! »
« Je n’ai pas le droit de penser ça ! »
« C’est trop simple de penser ce que je suis le plus heureux de penser ! »
« Je ne peux pas être heureux de penser ce que je pense à cent pour cent ! »
« Il faut bien que je laisse un peu de place à l’ombre ! »
« L’ombre existe, c’est un fait… Le mal existera pour toujours. »
« Ce n’est pas possible que ce soit aussi simple, aussi pur… ce n’est pas possible… ! »
Etc… etc…
C’est à dire une ribambelle de pensées qui se sont construites depuis le presque début de l’humanité et que personne, mais vraiment personne, n’a jamais été heureux de penser !
Mais, en Réalité, bien sûr que c’est possible ! La Lumière existe depuis toujours et pour toujours ! La Lumière, c’est « la » Réalité Elle-même ! C’est comme ça : La Lumière, c’est « le » Fait Éternel.
Mais, nous l’avons voilée ce Fait Éternel qu’est la Lumière.
Cela nous semble impossible à cause de ce voile d’ombre, donc de ce voile de perte de conscience de la Lumière que nous avons créé grâce au « mesusage » de notre Libre Arbitre…
Un mesusage devenu très épais… Si épais qu’il donne même l’illusion d’une omniprésence.
Ce voile d’ombre, nous l’avons d’abord imaginé, inventé, une première fois.
Et puis, pendant des millénaires et des millénaires, nous l’avons argumenté copieusement… Nous avons expliqué, et ré-expliqué, avec notre merveilleuse intelligence, que c’était la nature de l’homme… Nous avons expliqué, très intelligemment également, que nous ne pouvions pas échapper à notre nature ombreuse… etc.
Et, dans chaque vie successive, nous avons appris cette ombre à nos enfants.
Mais, justement, il n’y a aucune dissociation réelle entre l’Âme et le moi, aucune… Il n’y a qu’une dissociation « pensée » !
●
Oui, ça, j’en suis convaincue, mais je ne le vis pas !
■
Bien sûr que tu le vis ! Tu ne peux pas faire autrement que de le vivre !
Tu es vivante parce que tu es une Âme incarnée dans un Corps… Sinon tu ne serais pas vivante dans ce corps ! Tu sais bien que lorsque l’Âme quitte le Corps, nous mourrons…
Donc, automatiquement, ce que tu appelles « moi », c’est à dire « l’ego », te permet de vivre la conscience de l’unité du Corps, de l’Âme et de la Pensée en toi… C’est à dire en l’Être que tu es.
●
Mais, alors… Il est où, mon choix ?
Que peut-on choisir ?
■
Notre choix le plus important, il est simple :
Soit, nous choisissons de permettre à « la conscience » de la Lumière Éternelle d’augmenter, à son Rythme Originel, chez l’Être humain que nous sommes, comme c’est toujours, encore aujourd’hui, le cas pour les Êtres minéraux, végétaux et animaux…
Et là, nous vivons l’Harmonie Originelle et nous sommes, tout simplement « heureux »… Et nous n’évoluons qu’heureux.
Soit, nous choisissons de ralentir l’ouverture naturelle de notre « conscience » de la Lumière Éternelle, sans jamais arriver à en perdre conscience totalement et encore moins à arrêter totalement son ouverture…
Et alors là, nous vivons le sentiment de dysharmonie et et nous ressentons la merveilleuse souffrance qui nous signale que nous faisons l’inverse de ce que nous voulons le plus faire de toute éternité !
Voilà notre choix !
La Lumière Éternelle, Elle-même, n’est pas un choix… c’est LA Réalité Absolue !
Mais, à chaque instant, nous pouvons choisir d’en être, encore, plus ou moins conscients… Et ça, c’est « notre » choix !
Le seul choix que nous ayons, c’est le choix de notre conscience.
La seule liberté que personne ne peut nous enlever, c’est notre liberté de penser.
Cela étant, il y a des tas de choix que nous ne pouvons pas changer à cet instant : ces choix nous les avons fait en amont… Et parfois de nombreux milliards d’années en amont !
Par exemple, dans cette vie, tu es une femme et pendant toute cette vie tu ne peux pas, pour l’instant, choisir d’être un homme… Ceci a été choisi en amont… Tu ne pourras le choisir à nouveau que pour une vie prochaine !
Pour l’instant, également, comme moi, tu dois vivre avec la pesanteur et tu ne peux pas t’en libérer et élever ton corps simplement, dans la pièce où tu te trouves, jusqu’au plafond… Pour l’instant, toi et moi, nous ne le pouvons pas…
Combien de vies nous faudra-t-il pour pouvoir changer un tel choix qui a été fait il y a des milliards et des milliards d’années, au presque début prétendu de cet univers, lorsque les seuls Êtres, que nous étions déjà, étaient minéraux ?
Également, tu es obligée de respirer pour vivre, tu n’as pas le choix de respirer ou pas, tout en restant dans ce corps ! Là, ce sont des choix qui ont été faits alors que les Êtres végétaux que nous étions, étaient apparus sur notre terre minérale, il y a des millions et des millions d’années.
Combien de temps nous faudra-t-il vivre pour que notre conscience puisse continuer à s’ouvrir sans que notre Corps ait besoin de respirer ? Et puis, cela est-il vraiment intéressant ?
etc. etc.
La conscience, que nous avons pour l’instant, des Lois Divines, fait que notre corps doit se soumettre à tout ces choix très anciens et que nous n’avons pas encore le choix en ce qui concerne ceux-ci ! Et que peut-être certains, nous ne les aurons jamais parce que cela ne sera jamais intéressant pour notre ouverture de conscience.
Nous « devons » absorber de l’énergie, nous « devons » bouger, nous « devons » respirer…
Mais, par contre, il y a un choix que nous avons à chaque instant… Et c’est bien, de mon point de vue, le plus important…
Et ce choix fondamental, l’ombre n’a jamais pu et ne pourra jamais nous l’enlever :
Nous avons le choix d’être heureux, ou pas, de la situation que nous vivons à cet instant ?
Ça, c’est bien « notre » choix ? N’est-ce pas ? C’est bien notre « libre choix » ?
Lâcher prise
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Oui ! Mais, à ce moment-là, cela me donne la sensation d’un énorme « lâcher prise » !
En effet, je suis en train de découvrir que c’est « ma volonté de vouloir gérer et de vouloir contrôler à tout prix» qui fait que je trouve cela difficile, voire impossible…
Parce que, c’est comme si, à ce moment-là, il y a une partie de moi qui doit perdre le contrôle… Et je crains de perdre le contrôle !
■
Mais, tu crains de perdre le contrôle au profit de quoi ?
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Au profit de l’ombre !
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Eh bien non ! C’est au profit de la Lumière que tu vas perdre le contrôle !
C’est à la Lumière que tu vas enfin « consciemment » offrir le contrôle qu’Elle a de toutes les façons toujours eu et qu’elle aura toujours !
Croire qu’il y a autre chose que la Lumière qui « contrôle » ma vie, c’est tout simplement perdre conscience de l ‘Omniprésence de la Lumière et donc imaginer l’ombre… Et, à partir de la, nous pouvons vivre selon cette imagination, maintenant ombreuse !
La Réalité, c’est qu’il n’y a « que » la Lumière qui contrôle ma vie et rien d’autre !
On peut même, plus simplement, dire qu’il n’y a que la Lumière Divine qui « soit » ma vie.
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Ah ! Je comprends, à cet instant, que c’est pour ça que j’avais cette impression de dissociation Âme//moi… Je voulais bien laisser le contrôle encore un petit peu à l’Âme, mais alors, je pensais que ce n’était plus « moi » !
Les noms de Dieu
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Oui, c’est probablement cela, mais voilà : l’Âme et toi, c’est « Un » !
Et il y a une sorte de lâcher-prise sur l’ombre qui va effectivement nous permettre, si l’on peut dire ainsi, de reconnaître le pouvoir de la Lumière qui l’avait toujours eu, de toutes les façons : « Mon Père que « Ta » volonté soit faite et non la mienne », c’est tout !
Et à partir de là, nous vivons selon le Père… Nous acceptons d’exprimer le Père et le Père seulement ! Par notre Corps, par notre Pensée, nous exprimons l’Âme en tout !
L’Âme est reconnue dans tous les trois plans de notre Être. L’Âme, le Divin en nous, est omniprésente en nous. Cela ne peut pas être autrement !
Mais, c’est vrai, nous pouvons en avoir conscience ou pas… ou plutôt, nous pouvons en avoir plus ou moins conscience.
Et ça, c’est « notre » choix !
Mais, le Divin ne peut pas être présent, ici, et absent, là-bas…
Dieu ne peut pas être présent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « l’Âme » et absent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « le moi »…
C’est le même Dieu ! Il y a un seul Dieu et il est Omniprésent ! Donc, Il est autant présent dans ce que tu appelles ton « moi », ton « Âme », ton « Corps », ou dans ce que nous appelons « l’autre » … etc.
Quelque que soit le mot que tu utilises, que nous allons utiliser, ce sera un des noms de Dieu !
Nous n’avons pas d’autres options. Mais, c’est vrai que nous n’avons pas eu, pour l’instant, l’habitude de cette conscience-là… Aveuglés que nous étions par l’ombre.
Une drôle de décision
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C’est quand même bizarre !
C’est comme si je devais prendre une décision par rapport à quelque chose qui est déjà là et dont, de toute façon, je ne peux pas faire autrement que ce soit !
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Eh oui ! Eh oui ! Et pourtant, depuis que nous sommes humains, nous avons ce « Libre Arbitre »… Et nous en avons mésusé pendant longtemps. Et de ce fait nous avons mis en place des masses de mémoires très importantes : semble-t-il environ 100.000 à 150.000 années de mémoires humaines pour chacun de nous… et pour tous !
Et ces mémoires, elles sont toujours actives… Et elles demandent à être aimées et à être ainsi réintégrées dans la conscience de l’Unité.
Or, nous avons d’abord, un jour, il y a bien longtemps pour la plupart d’entre nous imaginé l’ombre.
Dès cet instant, nous avions toujours opposé l’ombre à la Lumière…
Et puis enseigné par l’ombre elle-même, nous avons, trop souvent, combattu l’ombre que nous avions imaginée…
Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.
Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »
Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.
Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !
Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…
Alors qu’en réalité l’ombre n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.
Tout ce qui existe n’est qu’une invitation à la conscience de la Lumière… et à notre adoration !
On nous avait dit que non ! Et qu’il y avait des moments ou des lieux plus sacrés que d’autres : par exemple quand nous méditions ou bien quand nous étions dans un certain endroit où il y avait, soi-disant, plus de Lumière, une présence de Dieu plus grande… etc…
Et puis, on nous avait dit que pendant les autres moments de notre vie ou bien dans les autres lieus, moins sacrés, nous perdions notre temps, car nous étions loin de la Lumière…
Mais, comment pouvons-nous ne pas être dans la Lumière à chaque instant et en tout lieu, alors que cette même Lumière est Une, Omniprésente et Infinie ?
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Tout à fait ! Et j’en ai conscience lorsque je suis à côté de cette amie difficile dont je t’ai parlé plus haut, mais…
Mais, je n’ai pas dû arriver, je n’ai pas dû y arriver parce que quand je revenais, je n’étais pas bien !
La bonne distance
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Oui, mais, tout cela étant dit, il t’est peut-être, parfois, proposé par ton Âme, c’est à dire par toi-même, à un moment donné, d’apprendre à être heureuse de prendre du recul, face à une situation…
Il y a, en effet, plein de petits aspects différents à aimer dans toutes les situations que nous vivons !
Et parfois, nous voulons apprendre à être plus heureux de reculer d’un pas que de continuer à avancer… ou bien à être heureux de doser nos rencontres.
Trouvons toujours la dose, ou la distance, à laquelle nous sommes, pour l’instant, le plus confortable, c’est à dire le plus heureux d’être… par rapport à une situation donnée.
Apprenons à la reconnaître ! Apprenons que la Joie est toujours un critère parfait de notre ouverture de conscience à la Lumière !
Et ceci, quelles qu’aient été les mémoires ombreuses qui venaient nous dire : « Oui mais, si tu ne fais pas ça toi-même qui va le faire ? » … ou bien « Si tu n’es pas là, comment ça va se passer ? » … ou bien « Tu ne dois jamais baisser les bras ! etc. »
Qui est heureux de penser cela ?
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Ce que tu dis là est intéressant pour moi…
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Bref, toutes ces nombreuses mémoires de l’ombre qui nous disaient que l’on ne pouvait pas évoluer sans souffrir et que l’on devait toujours se sacrifier pour être récompensé plus tard, que l’on devait fournir un effort désagréable et que plus cet effort était douloureux, plus cela avait de valeur… etc… etc…
Toutes ces mémoires de l’ombre sont à aimer, n’est-ce pas ?
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Eh bien, pour moi, c’était apprécier cette femme qui a cet âge-là et qui de toutes les façons n’est pas rien pour nous tous, comme tout Être humain… Bien sûr !
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Oui ! L’appréciation est « dans le cœur » !
L’appréciation de la distance « juste » avec une situation donnée est dans le cœur, pas dans les mètres ou dans les kilomètres… Dix kilomètres c’est autant « Dieu » qu’un seul mètre.
Il n’y a pas de distance de cœur entre nous. Il n’y a pas de séparation entre toi et moi, ou bien entre nous et quiconque… Tout est Un…
La distance qui nous sépare a toujours comme nom, le même nom : « l’Unité » …
Nous sommes Un
Nous avons appris pendant des millénaires, qu’aimer quelqu’un c’était nécessairement en être proche physiquement. Non ! On peut, bien sûr, aimer quelqu’un et en être proche physiquement, mais on peut aimer quelqu’un et être, en apparence, physiquement loin de lui… Nous pouvons même aimer quelqu’un et ne plus jamais le voir avec nos yeux dans cette vie-ci….
Même la mort ne nous sépare qu’en apparence !
Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons…
Car en effet, nous ne nous quittons jamais !
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C’est important, parce que c’est très concret. Et je navigue : ce n’est pas grave en soi, parce que je me débrouille quand même…
Je veux dire que ce n’est pas dramatique, mais cette relation particulière dont nous parlons est une situation très pratique qui me met en face de la Lumière et de plein de pertes de conscience de la Lumière que je ne voyais pas !
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Oui, bien sûr…
Et si tu le vois, tu le fais, tu répètes la situation dans le but de l’aimer…
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Ah oui ! Je la répète !
Lumière Pure
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Et la situation telle que tu l’as pratiqué ces dernières semaines est nécessairement parfaite.
C’est maintenant le temps que nous reconnaissions que la façon dont nous avons vécu, cette semaine, notre relation avec cette vieille personne difficile, ce n’est qu’une expérience du Divin Pur.
Notre désir de l’aider, notre peur d’y revenir, notre hésitation, notre refus, nos blocages, nos regrets, notre liberté… Tous les mouvements d’humeur que nous avons vécus, toutes les émotions que nous avons expérimentées : tout cela ne peut être que Lumière Pure… La Lumière Omniprésente.
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Oui, c’est vrai ! Sinon, nous retombons encore dans l’illusion de la séparation… et donc dans les jugements, dans les reproches…
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Eh oui ! Tout ce que nous vivons c’est la Lumière Pure… à chaque fois. Qu’est-ce que ça peut bien être d’autre, puisque rien d’autre n’existe ?
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Ah là là là là… !
Instant Parfait
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Si Dieu Est Tout, l’instant est Parfait. L’instant est toujours Parfait…
« L’instant » c’est toujours Lui, Lui la Lumière Infinie, Éternelle, Omniprésente !
Donc il n’y a aucun instant à combattre ou à condamner… Il n’y a que des instants à aimer.
Tous les instants sont, bien sûr, du Dieu Pur… à adorer !
Sinon, il y a du « dieu » et du « pas dieu » … et on retomberait dans l’incroyance !
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J’ai dû écrire cela au moins 10 fois, cette phrase particulière ! Mais, c’est énorme…
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Réfléchissons ! Depuis les 100.000 ans environ que la plupart d’entre nous avons été humains, combien de fois avons-nous pratiqué quotidiennement l’inverse, même dans les petites choses ?
Parce que, c’est pareil : tu peux mettre la table et ne pas être heureuse de la mettre… ou bien tu peux faire la vaisselle et ne pas être heureuse de la faire…
Rien que dans cette vie actuelle :
Combien de fois avons-nous pensé sans être heureux de penser ?
Combien de fois avons-nous parlé sans être heureux de ce que nous disions ?
Combien de fois avons-nous fait des choses sans être heureux de les faire ?
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Oui, c’est vrai : rien que cette dernière semaine, pour moi c’est encore toujours innombrable !
Reset ! Reset ! Reset !
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Pour moi, c’est la même chose !
Alors, prenons conscience du formatage intense que nous avons subi… et fait subir… à chacune de nos vies !
Cela signifie que, dans cette vie, notre cerveau est quand même « super-formaté » !
Et il faut… et il faudra, de nombreux « resets » pour tout effacer, pour vraiment tout effacer jusqu’à la moindre trace… de nos imaginations de séparation ombreuse !
Si nous avons mis environ 100.000 ans pour installer l’ombre aussi fortement sur notre disque dur, 100.000 ans pour perdre conscience de la Lumière d’une façon aussi poussée… et pour arriver à mettre la planète dans l’état où nous l’avons mise…
100.000 ans… à, disons, une vie par 100 ans en moyenne, cela fait déjà 1000 vies.
Eh bien ! Aussi bien intentionnés que nous soyons tous, on va bien mettre « un certain temps » pour faire tous les « resets » nécessaires pour revenir à l’état de Paradis Originel…
Et une vie ou quelques dizaines de vies ce n’est vraiment pas beaucoup pour une telle réalisation !
Et en plus, une telle réalisation ne peut se faire que dans la Joie, sinon elle ne se réalisera pas ! La Lumière, en effet, est la seule référence possible pour le faire !
Seule la Lumière ne voit qu’Elle-même dans l’ombre que nous avons imaginée…
Douce révolution
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Je reconnais tout cela ! Et, c’est marrant, je commence à voir que c’est vraiment révolutionnaire ! Ce sont des petites choses qui sont révolutionnaires…
Mais, il me semble que mon cerveau est obligé de se mettre à l’envers pour « révolutionner »…
C’est comme s’il fallait marcher sur la tête, ou quelque chose comme ça… C’est un peu cette sensation-là !
Et pourtant… Oui ! Du coup, c’est faisable… Oui ! C’est comme ça ! Et du coup je peux arrêter de me battre, je peux arrêter de me culpabiliser, j’arrête de faire n’importe quoi…
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Oui ! De plus en plus, tu fais ce que tu es heureuse de faire, quand tu es heureuse de le faire…
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Voilà !
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Alors là, nous naviguons selon l’Âme, que nous écoutons dans notre joie…
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Et, là, quoi que je fasse, j’en suis si heureuse !
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Et nous naviguons… et nous naviguons… Nous faisons ce que nous sommes les plus heureux de faire là… et puis, ensuite, nous ferons ce que nous sommes les plus heureux de faire l’instant suivant…
Et automatiquement, chaque fois, quoi que nous vivons, nous reconnaissons mieux l’instant pour ce qu’il est : la Lumière qui s’offre à nous et nous qui nous offrons à Elle !
Et les instants deviennent, à nos yeux, à notre conscience, ce qu’ils sont vraiment, c’est-à-dire de la Lumière Pure.
Et c’est notre révolution en douceur !
Silence…
Recto, verso, c’est la même Feuille Infinie
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Il faut vraiment aller à l’inverse de ce que nous avions appris !
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Oui ! C’est ça ! Nous avions appris l’inverse… Nous avions vraiment cru que c’était juste… Et ce n’est pas grave…
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Non, ce n’est pas grave… mais…
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Ce n’est pas grave ! Puisque « cet inverse », que nous avons appris, n’a qu’une seule pulsion, vraiment une seule, c’est de retrouver « son endroit », c’est de retrouver sa véritable identité, sa véritable couleur, c’est de retrouver la conscience de la Véritable Lumière que cet « inverse » est depuis toujours et pour toujours…
Cet inverse n’a qu’un seul désir, c’est de se retourner, un peu comme une chaussette ! Et ainsi, retrouver son « endroit ».
Mais, cependant, ne l’oublions pas : avant, à l’envers, c’était une chaussette Divine et maintenant, à l’endroit, c’est une chaussette Divine : seule notre conscience s’est ouverte… un peu plus.
« Chassez le naturel, il revient au galop » …
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Ça, c’est une bonne nouvelle !
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Oui, bien sûr, ce vieux dicton nous délivre une très bonne nouvelle !
Et, justement, notre naturel, c’est d’être heureux, c’est d’être dans la conscience de la Lumière ! Ça, c’est naturel, puisque c’est Dieu qui nous a créé ainsi…
« Chassez le naturel », c’est à dire « Faire l’effort, nécessairement douloureux, pour perdre notre conscience de la Lumière » aussi longtemps que nous le voulons…
Mais, dès l’instant où nous cessons de faire cet effort douloureux pour imaginer cette ombre en place, alors là « le naturel revient au galop », c’est à dire que nous retrouvons tout naturellement notre conscience innée de la Lumière Éternelle… et nous vivons cela dans notre joie !
Notre joie, c’est notre conscience qui s’ouvre
Et de ce fait, la joie est un repère très pratique pour nous ! C’est, semble-t-il, le critère le plus simple, le plus basique, le plus immédiatement accessible à tout le monde, dès aujourd’hui, de la manifestation de l’ouverture de notre conscience à la Lumière…
Nous savons ainsi que, si nous sommes heureux, nous sommes en train d’ouvrir un peu plus, ou de réouvrir, notre conscience à la Lumière Divine, c’est tout !
Alors, si, à cet instant, nous sommes plus heureux de faire ceci que de faire cela… Eh bien, nous faisons ceci au lieu de faire cela…
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Ça me fait vraiment plaisir, ce que tu dis là !
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Alors, comme ça, nous avançons petit à petit vers une conscience toujours plus grande de l’Infini !
Dans ces décombres du passé, dans ce dédale, dans ce labyrinthe que nous avons mis en place en l’imaginant et qui n’avait aucune réalité, sauf celle d’être de la Lumière Pure…
Dans ce labyrinthe par lequel nous avons prétendu que rien n’était Lumière et où nous imaginions qu’il y avait une séparation entre la Lumière et l’ombre, et même que la Lumière n’existait pas…
Eh bien ! Dans ce labyrinthe, décidons d’avancer tout droit ! Traversons ces murs, en tenant bien fort ce Fil d’Ariane qui est notre foi en la Lumière Absolue !
Alors, là, ces murs révèlent leur Réalité : ils ne sont que Lumière… Pure Lumière.
Et, par exemple, chaque fois que nous lâchons une, soi-disant condition de notre bonheur, alors là, nous savons que nous tenons ce Fil d’Ariane et que nous le suivons fidèlement, avec courage…
Et, automatiquement, « notre Joie » manifeste cela… à nous et, également, à ceux qui nous entourent !
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Ça me fait vraiment plaisir parce que la Joie a toujours été mon critère…
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Oui ! La Joie est le critère de toute la Vie… C’est le critère des minéraux, des plantes, des animaux et bien sûr c’est notre critère à nous les Êtres humains, malgré toute l’ombre dont nous l’avions recouverte, par le mesusage de notre Libre Arbitre !
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Oui ! La Joie, quand tu la vis, tu sais que c’est « ça » !
Semons la conscience de la Lumière
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Oui, bien sûr ! Tu as raison.
Et les Âmes des bébés le savent, également encore… Et ces bébés essayent courageusement de défendre cette vérité face à la pression qu’on leur impose avec la meilleur intention du monde et qu’ils ont pourtant eux-mêmes semée dans leur passé et qu’ils ont retrouvée avant même leur nouvelle naissance, dès qu’ils se sont incarnés !
C’est un des véritables sens de cette parole : « Nous récoltons ce que nous avons semé ! »
Rires…
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Et alors là qu’est-ce qu’ils vont faire ?
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Eh bien ! Soit ces Être humains vont ressemer encore la même ombre dans cette vie, soit, ils vont avoir le courage de dire « Non ! Maintenant, dans cette vie-ci, j’arrête! J’arrête de semer de l’ombre… et je sème ma conscience de la Lumière, en moi et en tous… et ceci, en particulier « dans » l’ombre ! »
Dans cette génération, nous allons avoir le courage de ne pas ressemer ce que nos parents n’ont pas été heureux de nous enseigner…
Non ! Nous allons, bien sûr, ressemer tout ce qu’ils ont été heureux de nous enseigner… Et, en plus, pour la première fois peut-être, nous allons courageusement semer tout ce que « nous », nous sommes heureux de semer !
Nous allons nous mettre dans cette conscience et nous allons faire ce que nous sommes heureux de faire…
Vivre la Vraie Vie, c’est être heureux … Et nous allons avancer comme ça, de plus en plus heureux !
Et nous allons aimer l’ombre… Nous allons aimer nos ennemis…
Et de joie en joie, à chaque fois, la conscience s’ouvre… Et alors, nous avons de plus en plus de foi, notre espoir augmente, notre amour s’épanouie…
Dans la Réalité, rien de tout cela n’augmente… Mais c’est notre conscience de tout cela qui augmente… et cela redevient notre fonctionnement qui a toujours été Naturel…
●
Oui, c’est Naturel !
Paradis Naturel
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Oui ! Naturel, voilà !
Et nous ne voyons pas comment nous pourrions faire autrement… Et à un moment donné, nous le faisons !
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En quelque sorte, nous retombons dans notre État Originel de Paradis.
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Oui, c’est cela ! Le Paradis est un état Naturel ! C’est notre état Originel.
Je parle là du Paradis terrestre… En effet, ce Paradis sur la terre, sera retrouvé lorsque toutes nos mémoires, sans aucune exception, auront été reconnues comme Lumière !
Nous ne serons plus empêtrés alors dans les complications de l’ombre.
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Aimer notre ennemi l’ombre ?
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Oui ! Le jour où la dernière ombre sera aimée l’humanité se retrouvera alors, en entier, au Paradis… Ici ! Sur cette terre !
Mais, chacun de nous peut voir, et vivre dès maintenant, à cet instant si nous le voulons, les prémices de cette Vérité…
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Mais, est-ce que vraiment tout le monde, y compris les plus méchants, pourront vivre ce Paradis ?
La plus belle des prophéties
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Oui, il n’y aura pas de laissés pour compte… Tout le monde sera aimé de mieux en mieux au fur et à mesure, avec toutes ses mémoires d’ombre qui, alors, révèleront à nos consciences la Lumière Éternelle qu’elles ont toujours été en Réalité.
Et là, lorsque cela sera accompli par tous et pour tous, on retrouvera enfin le Paradis Originel sur « cette » terre.
On le vivra, c’est sûr ! Cela nous est prophétisé par les plus beaux Êtres !
Cette prophétie est la plus belle et donc la plus vraie…
La Beauté exprime toujours la Vérité !
Et plus nous serons nombreux à mettre notre foi en elle, plus vite cette prophétie se manifestera !
Et nous revivrons, c’est sûr, le Paradis que certains parmi nous ont vécu, sur cette terre… Mais, pendant un temps très court, un temps bien court ! Seulement une génération.
Tout cela se réalise par la démarche de tous… Nous sommes des milliards de milliards à y participer : tous les êtres minéraux, tous les êtres végétaux, tous les êtres animaux et tous les êtres humains… C’est notre « multitude » !
C’est dans « ce devenir » que, de plus en plus d’entre nous, les Êtres humains, nous aimons et respectons les animaux, nous aimons les végétaux, et nous aimons les minéraux et bien sûr, nous aimons les humains : cela nous repose, cela nous rassure, cela nous fait du bien !
Par exemple, même un chien regarde son maître avec les yeux de son amour pour lui, même si celui-ci l’a maltraité ! Cela rassure son maître…
Eh bien, ce chien également, participe à la guérison de son maître !
Ce chien fait que nous vivrons ce paradis plus tôt…
Un silence…
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Je ne suis pas à l’aise, moi, avec les animaux…
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Eh oui ! L’ombre nous a « enseigné » beaucoup de choses sombres sur la Nature… Et de ce fait, on a beaucoup combattu la Nature, on a beaucoup craint la Nature… et donc les animaux…
L’humain a imaginé et finalement créé beaucoup de dysharmonie sur Gaia, son corps planétaire… Mais cet ombre et sa dysharmonie ont une fin.
L’ombre a toujours une fin.
L’Infini, c’est vraiment l’Infini
Bien sûr, nous ne pourrons jamais être totalement conscients de la Lumière Infinie !
Nous en serons toujours « plus conscients »… mais jamais totalement conscients…
L’Éternité, c’est à la fois ce « toujours » et ce « jamais » !
Mais, nous pouvons nous poser par exemple les quelques questions suivantes… Et beaucoup d’autres :
Comment mangerons-nous lorsque nous serons tous beaucoup, beaucoup, plus conscients de la Lumière ?
Comment vivrons-nous alors ?
Que va devenir notre sexualité ?
Quelles vont être nos relations avec la matière, avec la terre ?
Comment serons-nous les uns avec les autres ?
Nous ne pouvons pas l’imaginer totalement aujourd’hui… Pas tant que nous sommes si emberlificotés dans l’ombre que nous avons nous-mêmes imaginée !
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Non, c’est sûr !
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N’y aura-t-il plus besoin de verrous aux portes ? Ni de barrières à des propriétés ? Ni de protection quelconque ?
La notion de « propriété » existera-t-elle encore ?
Et la communication, quelles formes prendra-t-elle ?
Que seront nos émotions ?
Je ne peux, pour l’instant, qu’imaginer, certainement bien incorrectement, ce que sera la vie sur cette terre lorsque nous serons seulement 100 fois plus conscients de la Lumière !
Mais, plus loin ?
Nous pouvons voir l’horizon… Mais après … ? Comment tout cela sera-t-il lorsque nous marcherons vers cet horizon ?
En tous les cas, c’est en continuant à aller vers cet horizon que nous allons découvrir tout cela !
… Je suis absolument sûr qu’un jour nous vivrons, tous, « cette véritable vie merveilleuse » dont tout le monde rêve…
●
J’ai plaisir à l’imaginer, moi aussi… Mais, bon ! Je dirais presque que… pour le coup ce qui m’intéresse actuellement, c’est l’instant et les petits pas qui sont faits.
■
C’est le plus important ! De maintes fois, cela nous a été clairement dit : « Le plus important c’est le présent. »
Jouer à être heureux
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Parce que, franchement, c’est assez fascinant et ludique ce travail, présenté comme cela…
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Oui, bien sûr… On en avance, là ! Et on en avance avec plaisir…
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C’est comme si j’avais ouvert… Tu m’as permis d’ouvrir une autre porte que celle…
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Alors, là, faisons tout de suite une petite remarque…
Quand nous disons « Tu m’as permis… » à quelqu’un, comme tu viens de le faire, c’est une façon habituelle de fonctionner, de dire, de croire…
Mais en fait, c’est nous qui nous nous permettons. Chacun, nous constituons notre propre bouquet de fleurs personnel… Et cela, dans l’intérêt de tous.
Chacun se fait son bouquet !
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Son bouquet ? C’est à dire ?
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Eh bien, nous cueillons une fleur à gauche que quelqu’un offres, nous prenons une fleur à droite que quelqu’un d’autre offre… Mais chacun de nous fait « son » propre bouquet ! Chacun de nous choisit chacune des fleurs qui va le composer…
Parce que, si nous discutons ensemble comme nous le faisons depuis quelques temps, c’est bien « toi » qui choisis la situation comme « tu » la désires, c’est « toi » qui en fait l’usage pour toi, l’usage que « tu » désires en faire… Ainsi, tu crées ton propre bouquet.
Et, bien sûr, moi aussi de mon côté, je fais pareil… C’est évident !
Responsabilité
Mais chacun de nous est seul responsable de la situation qu’il vit et que nous choisissons de vivre ensemble. Je ne suis pas plus responsable que toi, ou toi plus responsable que moi…
Nous sommes tous co-responsables à 100%.
Les visions ombreuses anciennes nous disaient qu’il y avait le haut et le bas, bien séparés ! Qu’il y avait l’ombre et la lumière, bien opposées ! Qu’il y avait des Êtres plus élevés et des Êtres plus bas… Etc… Etc…
Mais, non ! Nous sommes tous à égalité, en Dieu.
Tous ! Nous sommes tous au début de Dieu…
Quel que soit le kilométrage que chacun a pu parcourir, il reste, à chacun de nous, l’Infini à parcourir !
Exactement le « même » Infini !
●
Oui, mais bon ! J’ai cherché et j’ai trouvé quelque chose que je cherchais…
■
Ben oui ! Mais, c’est bien toi qui l’a cherché, n’est-ce pas ? Si tu n’avais pas cherché, c’est que tu n’aurais pas eu encore la conscience nécessaire pour chercher tel ou tel ouverture…
C’est toi qui a choisi cette conscience. C’est bien ça, la Libre Conscience ? N’est-ce pas ?
●
Oui, c’est bien vrai…
Silence…
… Ensuite, je vois que j’ai noté ici que tu avais dit, au tout début de notre entretien : « Cette forme de l’Unité » … Mais, je ne me souviens plus très bien du contexte, parce que nous avons beaucoup échangé depuis…
Unité
■
Mais tout de même, là, nous pouvons dire que l’Unité est Omniprésente et elle est donc « Omniforme ».
L’Unité dont nous parlons ensemble, Elle est Absolue : il n’y a pas ce que, nous, nous appelons « une forme », qui soit plus ou moins dans l’Unité qu’une autre ! Et ceci, malgré que nous ayons pu beaucoup penser l’inverse…
●
Pour moi, l’Unité c’est un état.
■
Oui, c’est ça ! C’est un état… L’Unité, c’est l’État naturel ! C’est l’État Éternel ! Oui !
Mais ça, c’est au niveau physique… Tandis que dans le cas de l’ombre, il nous faut simplement reconnaître que l’ombre n’est que de la Lumière dont nous avions perdu conscience… c’est tout !
Rires…
●
Mais je peux le dire… Je peux m’exercer à le dire sans arrêt… Mais, ça ne sert à rien !
■
Oui, cela ne sert à rien tout seul ! Alors, demandons l’aide de Dieu pour y arriver…
En effet, le mental ne pourra pas arriver à faire ce travail si nous avons prétendu qu’il était séparé du Divin.
Prétendu séparé de Dieu, notre mental se crispera, puis s’épuisera devant l’énormité du travail à accomplir, dans ce travail de surveillance permanente de nos pensées et de leur transmutation !
Nous pensons des milliards de pensées, sans arrêt, mais quand nous prenons conscience de l’une d’entre elle, comme par exemple, lorsque nous prenons conscience que nous avons pensé : « je suis fatiguée » … Là, il suffit alors, simplement que, l’instant suivant, nous prenions conscience de Dieu « dans » cette pensée que nous avons eue !
Alors, nous ne la jugeons pas… Mais, nous l’aimons, nous l’accueillons… Nous ne voulons pas qu’elle disparaisse. Tu vois ?
Nous ne voulons pas que quoi que ce soit disparaisse… Sinon, nous sommes dans l’attitude bazooka !
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Tu vois c’est peut être ça la petite finesse… Je ne veux pas qu’elle disparaisse, en fait… Mais, ce n’est pas si simple que ça ! Même si je peux dire que c’est Dieu, même si je peux penser que je l’aime… au fond de moi il y a toujours dans un coin cette envie que cette chose disparaisse !
Aimer notre combat
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Ouais ! Et là nous sommes alors, bien sûr, encore dans un combat… Nous voulons l’abandonner, mais il nous faut lâcher-prise !
Mais, ce combat, pour l’instant, tant qu’il existera en nous, ou autour de nous, il nous faudra bien choisir de l’aimer… Aimons ce combat ! Reconnaissons-nous le droit à des moments de combat…
Le libre arbitre nous a vraiment été donné, absolument donné !
Alors, réfléchissons avec simplicité et posons-nous par exemple cette question si simple : « Est-ce que Dieu nous aime plus quand nous ne le combattons pas, que quand nous le combattons ? »
●
Non ! Dieu non ! … Mais moi oui !
■
C’est par là que nous voulons nous diriger. Tu comprends ?
Nous voulons arriver progressivement à être nous-même aussi heureux dans les deux cas…
C’est-à-dire que nous voulons valider le fait que nous nous surprenions en train de combattre… Aimons-nous, alors que nous avons combattu !
En effet, si nous ne nous aimons pas « combattants », lorsque nous en prenons conscience avec notre mi-temps de retard, alors cette situation où nous combattons se représentera inévitablement pour que nous tentions une nouvelle fois de l’aimer, c’est à dire d’en être heureux.
Nous ne lâcherons pas le morceau… Nous voulons vraiment Tout aimer ! Nous sommes, que nous en ayons conscience ou pas, fidèle à Dieu et nous voulons l’adorer en tout…
Encore notre mi-temps de retard
●
Oui, c’est important cette notion de mi-temps de retard !
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Oui ! À l’instant N°1, nous combattons… Â l’instant N°2, nous voyons que nous avons combattu… Et là, à l’instant N°3, c’est le moment d’être heureux d’avoir combattu !
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Oui, c’est vrai… Alors, il faut y arriver !
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Et c’est toujours le dernier instant qu’il nous faut aimer « en priorité »… Parce que ce dernier instant, c’est celui qui se présente au portillon de notre conscience là, maintenant ! Il est là, encore sous notre regard immédiat… Il n’est pas encore perdu parmi nos milliards de mémoires.
C’est la partie de notre passée qui est la plus proche de notre conscience… avec simplement une mi-temps de retard !
Alors, c’est toujours ce dernier instant qu’il nous faut nous entraîner à aimer en priorité… Ce ne sont pas les milliards de milliards d’autres instants que nous avons vécus dans notre passé !
Ce dernier instant, c’est le plus intéressant, le plus accessible… Donc c’est le moment de l’aimer, ou tout au moins d’apprendre à l’aimer, avec seulement une mi-temps de retard …
Après, il y aura un autre instant… Et puis un autre… Mais à chaque fois, c’est quand c’est juste arrivé à cet instant précédent que c’est le plus facile à gérer : en effet il n’y a alors seulement qu’une mi-temps de retard…
Et nous n’avons pas à gérer l’ensemble de nos mémoires qui est immense, mais nous avons juste à gérer la dernière de nos mémoires : ce qui vient juste de se passer !
Nous avons seulement à essayer d’être heureux de ce dernier instant, le plus vite possible : en être heureux le plus possible… et le plus tout de suite possible ! Et alors là, de suite, si nous le faisons, nous faisons toujours une bonne affaire.
En effet, nous venons là d’augmenter un peu notre conscience de la Lumière quand elle s’est présentée à nous , cachée sous la forme de notre l’ombre.
Et donc, chaque fois que cette pensée, par exemple « Je suis fatiguée », ou tout autre pensée, se présente à la porte de notre conscience, faisons ce simple petit travail !
Une élévation
Tout simplement ! Nous faisons ce que nous pouvons appeler peut-être une élévation instantanée de nos pensées au fur et à mesure où elles se présentent, en acceptant enfin le cadeau de l’aide de la Lumière Elle-même… qu’Elle nous offre depuis toujours…
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C’est étonnant, parce je ne devais pas être très bien au début de notre entretien… Et je t’ai donné toute ma liste de pensées que je n’étais pas heureux de penser qui me sont venues sur l’instant à la conscience…
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Oui, et c’est très bien ! Il faut bien que nous prenions conscience d’un certain aspect de l’ombre pour pouvoir nous décider enfin de l’aimer…
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Oui, bien sûr et je vois que ça commence petit à petit… Peut-être très peu, mais petit à petit quand même…
Par exemple, l’autre jour, j’ai fait une bêtise : j’ai oublié quelque chose et on me l’a fait remarquer ce matin à l’occasion d’un coup de fil…
Et j’ai horreur de me retrouver en défaut par rapport aux responsabilités que j’ai choisi d’avoir ! C’est quelque chose que j’ai toujours eu… Cela me touche beaucoup, quelle que soit l’importance de la chose : même si c’est quelque chose qui est sans importance…
Donc, j’ai un sens des responsabilités un peu fort et je réagis assez violemment quand je suis en face d’un manque comme celui-ci.
Et alors là, juste après, peut-être d’ailleurs après un peu plus qu’une mi-temps, je me suis rendu compte, non pas de la chose que j’avais oublié, mais de l’état dans lequel cela m’avait mise… et là, je me suis fait comme un clin d’œil !
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C’est bien ! Bravo !
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Oui, je me suis dit : « Tiens, c’est intéressant, parce que cela m’a permis de trouver une solution… » Je l’ai vu et je l’ai accepté et validé…
Je n’étais pas contre le fait d’avoir vécu cet oubli ! Je n’ai peut-être pas encore « aimé » ce que j’avais vécu, mais je n’étais, déjà, plus contre !
Et il y a eu quelques événements comme ça, de temps en temps ces derniers temps.
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Nous voulons apprendre à valider tous les instants, dès que nous les avons vécus.
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Oui, c’est ce que j’observe que je fais de mieux en mieux… Des clins d’oeil !
Un petit peu, c’est beaucoup
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Assez souvent, nous avons eu tendance à les sous-estimer, à les sous-évaluer. C’est comme si on voulait vendre un objet et qu’on lui donnait un prix inférieur à sa valeur réelle.
Par nos mots nous avons eu tendance à dire jusqu’à là : « Ça ce n’est qu’un petit peu, un tout petit peu… ». Non, c’est beaucoup ! Chaque succès, c’est beaucoup !
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Ça, je ne sais pas le faire !
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Chaque fois que nous avons un peu plus conscience de la Lumière, c’est beaucoup… Parce que la Lumière, Elle, Elle est Infinie, Elle est Omnipotente !
Mais, quand nous perdons conscience de la Lumière ce n’est pas beaucoup, parce que notre perte de conscience, ce n’est que de l’ombre, c’est une illusion ! Ce n’est rien !
Rires…
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Ma réflexion à moi, en fait, c’était complètement l’inverse ! Chaque fois que j’avais un souci, je m’en faisais un énorme patacaisse…
Et par contre, dès que je réussissais quelque chose de positif, je l’oubliais, je n’en tenais pas compte
Et… ce que tu me proposes de faire, je ne savais pas le faire !
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Oui, tu ne savais pas le faire… Mais maintenant, tu vas le faire de mieux en mieux ! Progressivement de mieux en mieux…
Il nous faut valider les moments où nous avons bien joué, où nous avons bien choisi, où nous avons bien pensé ce que nous étions les plus heureux de penser.
Alors, là, lorsque nous avons réussi à être heureux, il est honnête de dire : « Ça c’est bien » !
C’est là l’attitude des bons enseignants… Ils valident l’élève, même le soi-disant mauvaise élève… qui va devenir un meilleur élève, si un professeur l’encourage enfin.
Parce que souvent, cela a été le problème… Il faut trouver le bon professeur qui valide les élèves en les aimant tels qu’ils sont… Et lorsque nous avons rencontré un de ces professeur merveilleux, toujours, tous, nous en gardons un souvenir attendri !
Tous, nous en avons eu comme ça un, ou deux ou trois, qui nous ont marqué, pour toujours, dans notre scolarité…
Enseigner, c’est aimer
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Oui, c’est vrai ! Tu as raison… Moi, j’en ai eu deux : mon professeur de maths et mon professeur de physique ! Et du coup j’ai suivi une filière scientifique, malgré tout ce que l’on me disait… et non une filière littéraire comme tout le monde le désirait autour de moi.
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Tu vois, ce sont des professeurs qui t’ont validé… par leur gentillesse, par leurs encouragements…
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Oui ! C’est vrai ! Mais ce n’était pas vis à vis de moi personnellement… C’étaient vraiment des gens bien ! Ils étaient comme cela pour tous leurs élèves…
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Ce sont des gens qui aiment leur métier d’enseignants, ils sont à leur place… Ils remplissent réellement leur contrat !
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Oui ! Ils rendent service… Ils aiment les gamins !
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Ils ne sont pas là pour le chèque à la fin du mois ! Ils le méritent, bien sûr, mais ils sont là parce qu’ils sont heureux d’être là, ils ont envie d’enseigner, ils aiment leurs matières… et ils aiment les enfants…
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Oui ! C’est vrai ! Ils aiment enseigner…
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Les jeunes sont avides de ces gens-là. Évidemment ! Ce sont ceux qui vont leur faire découvrir la légèreté, la joie, et l’enthousiasme dans leur vie…. Et aussi la connaissance dans le domaine qu’ils enseignent…
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Ils vont leur donner de l’estime de soi… et la confiance en soi !
Devenir notre enseignant aimant
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Oui ! C’est essentiel ! Mais ça, maintenant, il faut le faire avec soi-même ! Nous devons devenir notre propre enseignant aimant…
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… Je suis en train d’apprendre !
Et c’est vrai que tout ce que nous racontons, tout ce que nous disons… de voir cette mi-temps et d’y reconnaître du Divin… je crois que ça va m’aider !
… Mais je ferai également attention aux mots que j’emploie… Là, tu as raison !
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Et puis, il faut comprendre que, d’un côté, nous avons des milliers d’années, plus de 100.000 ans environ de vies humaines, où l’ombre, à laquelle nous avons d’ailleurs nous-même participé, a été très active… Et pendant tout ce temps nous n’avions pas la conscience que nous avons enfin maintenant… Donc l’ombre s’est accumulée, elle s’est accumulée… et nous avons été quand même bien marqués !
Alors, il nous faut donc un certain temps ! Il ne nous faut pas nécessairement un temps très long, mais il nous faut quand même une certaine durée pour arriver à aimer tout ce que nous n’avons pas aimé pendant des milliers et des milliers d’années.
Il y a une masse de mémoires importante. Et ces mémoires, elles se présentent au portillon de notre conscience au fur et à mesure… Et si, à chaque fois, nous gérons bien cette mémoire ombreuse particulière qui se présente à notre conscience là… Eh bien, à chaque fois, cela va allèger la masse de nos mémoires !
Mais, il y a un tel paquet qu’il faut quand même un temps…
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Ben ! C’est un peu comme si nous allions à contre-courant par rapport à nos habitudes passées !
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Oui, c’est vrai ! Et personne ne peut le faire comme ça, d’un claquement de doigts !
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Non, non ! C’est penser… puis vivre… puis ressentir… puis enfin aimer, c’est à dire élever…
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Oui, c’est cela ! Surtout que nous vivons dans un monde qui est encore très ombreux ! Et donc, tous les jours, nous sommes rappelés par des milliers de choses quotidiennes à ces anciennes mémoires, qu’elles soient lumineuses, mais aussi ombreuses…
Et en ce qui concerne nos mémoires ombreuses, c’est un poids que nous allégeons, que nous allégeons à chaque fois qu’elles reviennent à notre conscience, si nous le choisissons… Mais donnons-nous le temps nécessaire, soyons patients !
Il nous faut à la fois de l’impatience « et » de la patience… Il nous faut les deux !
Patience et Impatience, les inséparables
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En effet, je pense qu’il nous faut avoir les deux…
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Oui, oui ! C’est sûr !
Si nous n’avons que de la patience, ça ne marche pas, parce que du coup nous pouvons même, à la limite, nous arrêter et attendre pour toujours, sans aucune impatience…
Si nous n’avons que de l’impatience, là, nous verrouillons parce que nous ne sommes pas heureux de ne pas y arriver tout de suite…
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Alors, moi, je manque de patience !
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L’excès d’impatience a pour base de ne pas savoir être heureux que les choses mettent une certaine durée pour se faire…
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Oui, j’ai vu que l’impatience, c’est de vouloir tout, tout de suite… Et du coup, si tu ne choisis pas d’être heureux que cela ne puisse pas être de suite, tu rajoutes de l’ombre !
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Oui ! Et comme nous n’arrivons pas à faire quoi que ce soit tout de suite, parce que c’est impossible, nous nous bloquons. Regarde ! Nous ne pouvons pas, par exemple, avoir un enfant en une seconde… Il faut environ neuf mois !
De même, si nous voulons une maison, il nous faut le temps de la chercher, puis de la trouver, puis d’y entrer et ensuite seulement nous avons une maison !
Tout demande du temps ! Pour écrire, il faut du temps… Pour boire, il faut du temps ! Nous ne pouvons pas avoir bu avant d’avoir commencé à boire !
Pour tout, il faut du temps…
Et ce temps qu’il faut, ce temps qu’il nous faut, « c’est Dieu Lui-même » !
Le Temps Divin
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Quand même, j’ai vu que je craignais beaucoup de ne pas avoir le temps, justement.
Et ça expliquait cette histoire d’impatience. Non, je n’étais pas sûre d’avoir le temps… Et d’ailleurs, ce n’est pas quelque chose dont je suis encore totalement convaincue….
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Oui ! Pourtant tu as l’Éternité. Si tu as foi en Dieu tu as l’Éternité… automatiquement. Dieu est Infiniment Patient : Il est Éternel.
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Oui, nous en avons déjà parlé, mais, nous, resterons toujours humain, nous resterons toujours un humain…
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Oui, bien sûr, nous resterons toujours humains, c’est à dire éternels, autant que temporels…
Humains, nous sommes éternels par notre Âme, c’est à dire par Dieu en nous… Et nous sommes temporels par notre Corps, c’est à dire par Dieu en nous également !
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Ce que je viens de te dire c’est simplement une réflexion « individuelle ». Il faut bien que je le reconnaisse… À ce moment-là, je ne vois pas la dimension Divine, ni la Lumière de l’Être….
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Oui, mais « l’individu » que nous sommes, c’est quoi ?
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Ce que je veux dire, c’est que ce soit moi ou quelqu’un d’autre, on s’en fout !
Je ne parle là qu’à partir de mon petit moi, de mon petit chemin.
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Ton chemin, il est à la fois petit et à la fois grand, comme celui de chacun de tous les Êtres… Ce n’est pas « qu’un » petit chemin !
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Oui, mais la notion de temps, quand j’en parle comme ça, c’est que je rétrécis mon chemin uniquement au petit chemin.
Sinon, c’est vrai, effectivement, il n’y a pas de temps, si c’est celui de l’humanité ou du monde. Mais, le temps dont je parlais là est par rapport à ce petit chemin du moi…
Le petit chemin est le grand chemin
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Oui, bien sûr, mais « ce moi » il est inclus dans « l’Être » et l’Être lui, il est Éternel. L’Être c’est la somme de tous les petits moi… C’est clair !
Combien de moi avons-nous pu avoir ? Combien en aurons-nous ?
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Oui, oui, c’est parce que j’ai du mal à m’identifier à l’Être, en fait !
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Oui, peut-être ! Pourtant, c’est « l’Être » que nous sommes… C’est vrai ! Nous ne sommes pas qu’un petit « moi ».
Tu es un Être… Même une plante est un Être… Et notre Être-même a été plante, d’ailleurs, en son temps… Toute chose est un Être.
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Oui ! En fait, c’est toujours pareil, c’est une question de conscience ?
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Oui ! « C’est la conscience qui fait toute la différence » et les mots que nous utilisons expriment notre conscience.
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Tout à fait !
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C’est pour ça que nous avons accès à une partie de notre conscience grâce aux mots. C’est pour cela que les discussions que nous avons sont intéressantes…
Nous nous entraidons à voir les mots que nous utilisons et c’est intéressant. Nous nous exprimons et grâce à notre expression, nous pouvons, si nous le voulons, voir où nous en sommes dans notre conscience !
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Oui, c’est vrai… Quand je m’exprime, je m’entends… Et je vois où j’en suis !
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Oui ! Mais pour vraiment voir où nous en sommes, il faut que nous nous entendions avec amour.
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Oh ! Là, tu m’énerves !
Le plus tout de suite possible
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Oui, mais tu comprends, c’est ça !
L’entendre, c’est très bien, mais si nous l’entendons sans l’accueillir, il faudra que nous l’entendions encore un certain nombre de fois ! Il faudra que nous l’entendions encore et encore… Il faudra que nous revivions ce que nous n’avons pas encore accueilli… jusqu’à ce que nous puissions, enfin, l’accueillir !
Alors autant l’accueillir tout de suite !
Autant l’accueillir, le plus tout de suite possible !
Autant nous mettre dans l’accueil, en ouvrant nos bras… et prendre peut-être seulement 3 kilos, alors que peut-être il restera encore des millions de tonnes à accueillir, des millions et des millions de tonnes à aimer.
Mais bon ! Ce sont tout de même 3 kilos de plus que nous avons enfin accueilli !
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C’est un peu comme on accueille un enfant quand il dit des choses erronées…
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Oui ! Il faut accueillir… Et il faut s’accueillir soi-même aussi !
Il n’y a pas de problème à se surprendre en train d’être négatif, de dire des choses que nous ne sommes pas heureux de dire, de ne pas avoir écouté la Lumière, d’avoir oublié notre Être etc…
Dans toutes ces expérience, il n’y a pas de problème… Si chaque fois que cela nous arrive, nous osons l’accueillir de notre mieux, he bien, ça va guérir ! C’est inévitable !
Parce que : un petit accueil ici, et encore un petit accueil là… Nous additionnons petit à petit ces succès minuscules… et à un moment donné, tout sera accueilli !
Les plus grands voyages se font pas à pas… Tous les apprentissages se sont faits pas à pas… Eh bien ! L’apprentissage de l’accueil se fait, bien sûr, lui aussi, pas à pas, petit à petit… avec humilité !
Ce n’est pas le premier jour où tu as été à ton premier cours de physique que tout s’est fait et que tu as tout compris de la physique !
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Non ! Bien sûr ! Tu as raison…
Notre Ami le Temps
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Il a fallu une année scolaire pour que tu puisses inscrire en toi des choses qui t’ont enrichi au cours de cet enseignement… Tu vois ? Et qui t’ont finalement donné un peu de physique, c’est vrai, mais aussi beaucoup plus que de la physique…
Il a fallu un temps ! Il a fallu Dieu, car le temps, en effet, c’est « Dieu Pur »…
Silence…
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Est-ce que c’est juste de dire que, par exemple, « Je m’aime d’avoir pu voir ces distorsions… Mais cela ne veut pas dire que j’aime ce que j’ai dit ! »
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Oui, cela est juste, bien sûr… Mais il faudra, sans aucun doute un jour, aimer aussi la distorsion elle-même !
En effet, si Dieu Est Tout, Tout est à aimer, rien n’est à faire disparaître, « rien n’est à faire disparaître » !
« Tout » est à aimer… Il n’y a rien qui ne soit pas à aimer, puisque tout est Dieu… Il n’y a pas d’échappatoire !
Mais, nous avons l’Éternité pour y arriver…
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Est-ce que c’est humain, ce que tu me racontes ?
Rires…
Qu’est-ce que l’humain ?
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Bien sûr que c’est humain ! Mais tout cela se calcule en Éternité…
Et quand je te dis « Tout est à aimer », je ne suis pas en train de te dire que « j’aime tout », parce que je serais un menteur…
Mais je te dis que « Tout est à aimer » … et que je m’efforce, comme chacun, depuis des années et probablement des vies et des vies, de tout aimer sans condition…
Ce n’est pas nouveau du tout… Il y a 2000 ans encore, il nous a été proposé : « Aimes ton ennemi » !
Nous pouvons facilement traduire cela comme : « Aimes l’ombre » ou bien « Aimes tes pertes de conscience de la Lumière » ou bien plus simplement encore « Aimes ce que tu n’as pas aimé »…
Tout cela a été amplifié de plus en plus ces vingt dernières années… Mais cela fait très longtemps que nous essayons de penser comme cela ! Mais nous étions encore, tous, très embourbés dans l’ombre, avec des éducations normales, des mémoires normales etc…
Attention, je ne dis pas des éducations naturelles, ou des mémoires naturelles, car ces mémoires « normales » n’ont jamais été naturelles…
Mais, nous avons toujours su qu’il fallait tout aimer !
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Oui ! Mais en plus, bien sûr, j’adhère complètement à cela !
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Et le fait de ne pas y être arrivé des millions de fois à propos de certaines situations ne nous a pas fait changer d’avis, fondamentalement !
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J’ai eu presque l’impression que cela m’a amené plus dans l’ombre parce que je me voyais tellement ne pas faire cela correctement que je rajoutais encore un jugement ombreux supplémentaire sur moi-même… Alors du coup…
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Oui, là tu étais alors dans le jugement de toi-même… C’est vrai.
Pouvons-nous régresser en Dieu ?
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Alors du coup, je me donnais l’impression de régresser…
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Mais non ! Tu faisais correctement !
Se tromper, c’est correct ! Être fatiguée, c’est correct ! Oublier la Lumière c’est correct ! Oublier l’Être que tu es, c’est correct ! C’est tout correct ! C’est plus que correct ! Quand on dit correct c’est un mot un peu scolaire prétendant que cela pourrait être incorrect…
Mais non, non ! Ça ne peut pas être incorrect ! Tout cela est Parfait, tout simplement Parfait… Parce qu’il faut se rappeler que toutes nos émotions, tous nos sentiments, toutes nos situations sont « Dieu Lui-même ».
Il n’y a rien qui Lui échappe… Rien qu’Il ne soit pas !
Alors là, dans cette situation que tu me décris, où tu t’es critiquée, c’est en Réalité de la Lumière Pure autant qu’une situation où tu ne t’es pas critiquée !
C’est cela qu’il faut se rappeler ! Abandonnons ce concept où le « bien » s’oppose au « mal ».
Rappelons-nous de cette image qui nous a été donnée il y a très longtemps : « Ils ont quitté le Paradis lorsqu’ils ont mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » … Et là, patatras !
La personne qui a écrit cela avait bien compris ce qui s’était passé chez les humains…
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Oh ! Je n’avais pas réalisé cela ! J’avais complètement oublié cette histoire de bien et de mal !
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Oui ! Cela a été dit ! Cela a été clairement dit… et entendu… Mais nous devons, aujourd’hui encore, le comprendre mieux…
L’arbre de la connaissance du bien et du mal
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Oui ! Parce qu’à partir du moment où nous prétendons voir du bien et du mal qui s’opposent et se combattent, nous souffrons !
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Et là, badaboum, nous sortons du paradis ! Ça c’est sûr !
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C’est génial de mieux comprendre ça ! Alors là, oui, effectivement…
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C’est tout ! Dès que nous mangeons du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal nous devenons des « non-croyants ».
Et là, nous vivons une souffrance, une souffrance qui est offerte par la Lumière, une souffrance qui nous signale notre erreur… Et là, trop souvent, nous nous prétendons éjectés du Paradis qui est pourtant notre état naturel et originel qui ne nous a, bien sûr, jamais été refusé un seul instant… Car…
Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné.
En réalité, c’est nous qui nous nous éjectons nous même de notre conscience de la Lumière, tout simplement en choisissant de perdre conscience de la Lumière Absolue… en perdant notre foi, notre croyance en un Dieu Unique, Total, Infini et Éternel qui, pourtant, est tissée, en nous, pour toujours.
Et alors, là, tout devient compliqué et le texte dit qu’alors « ils se virent nus ». Et c’est bien là, en effet toute la vie que, trop souvent, les Êtres humains expérimentent actuellement où toutes les choses les plus naturelles sont devenues vraiment compliquées…
Et les hommes ont imposé cette complication et ce déséquilibre à tous les autres règnes : à l’animal, au végétal et même au minéral…
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Oui, nous vivons des vies où nous croyons voir le point A, symbolisant ce que nous sommes, séparé du point B, symbolisant ce que nous prétendons devoir devenir… Et cet illusion de séparation s’appelle « souffrance ».
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Probablement qu’une des erreurs les plus courantes des Êtres humains c’est de vouloir revenir dans ce paradis qui est prétendu ailleurs, alors que le Paradis Véritable est ici. Il est ici à cet instant, en nous … et depuis toujours.
Si tu veux, nous pouvons mettre cette phrase de la genèse au présent et à la première personne : « Si je mange à cet instant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, je quitte, à cet instant le Paradis… et je souffre ! »
En fait, c’est à chaque instant que tout se passe… C’est au présent !
Et donc nous sommes en train de travailler depuis longtemps pour nous libérer de cette habitude que nous avons eu de « manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ».
Mais, comme nous en avons mangé beaucoup, alors le seul moment où nous pouvons gérer chaque fruit, c’est à cet instant, quand il se présente à notre conscience. C’est en s’occupant de celui-ci et seulement de celui-ci… dès la mi-temps suivante…
Le Paradis ici et maintenant
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Oui, parce que c’est dans cet instant que nous pouvons éventuellement entrer ou sortir du Paradis.
Cela ne peut être qu’instantané…
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Voilà ! Et lorsque nous faisons cela, instantanément, les mémoires ombreuses vont se présenter gentiment… pour être reconnues pour ce qu’elles sont en réalité, c’est à dire la Lumière Omniprésente…
Et, évidemment, plus nous allons le faire, plus nos mémoires ombreuses vont se présenter à notre conscience ! C’est un peu le même type de mécanisme que lorsque l’on donne une aumône à un mendiant : les autres mendiants qui observent cela vont venir se présenter à nous pour être aidés également.
Tout ce que nous avons prétendu séparé de Dieu se présente à notre conscience pour que nous reconnaissions enfin que rien, absolument rien, ne peut être séparé de Dieu Absolu.
Et voilà ! Il faut simplement accueillir ces mémoires une par une, instant par instant… tranquillement… dans la détente…
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Oui ! C’est ça le principe de l’Unité aussi ! C’est comme si, en sortant du paradis, nous avions fait plein de petits objets différents et nous avions créé, nous avions créé… et que maintenant, quand nous parlons d’unité, en fait, tous ces petits objets que nous avons créés ne sont qu’une seule chose…
Et ceci y compris dans nos pensées et nos émotions et nos façons de parler…
Et c’est vrai que la force de l’Unité, c’est l’Amour.
Nous ne voulons qu’aimer…
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Oui ! Le mot Amour, le mot Foi… Ces mots expriment que nous voulons croire en Dieu Unique.
C’est comme cela que l’on utilise ces mots dans le langage commun ! Avoir Foi, c’est croire en Dieu… Et dès que nous n’avons plus foi, alors, nous vivons un instant compliqué !
Mais l’instant d’après, nous pouvons à nouveau retrouver notre Foi… et vivre un instant simple.
La Foi est vivante
Avoir foi ce n’est pas quelque chose de lisse, comme un peu mort ! Non, c’est sans arrêt en haut et en bas… À des moments nous avons Foi… et à d’autres nous la perdons !
Pourquoi ?
Parce que nous avons, pour l’instant encore, sans arrêt, de l’ombre en nous… et autour de nous !
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Oui ! En fait c’est ça que je voulais… C’était mon erreur ! Je voulais avoir une Foi définitive, quelque chose de lisse : je voulais avoir la Foi en une seule fois… et la garder, une bonne fois pour toute, définitivement, sans jamais revenir en arrière !