29 • Une petite partie ?

Voilà ! Aujourd’hui, nous sommes le Mardi 16 Août 2024 et je met en ligne une partie de BeHappy que j’ai joué il y a un peu plus d’un mois, le Mardi 9 Juillet 2024

Ce jour-là, j’ai joué pendant une heure pile !

Cela peut sembler décousu, si l’on s’en tient aux sujets successifs qui se suivent parfois de façon inattendue… voir sans relation !

Mais, comme d’habitude, il y a un fil d’Ariane que tous ceux qui le choisissent peuvent très bien suivre : ce fil d’Ariane, c’est ma joie !

En effet, je n’ai écrit là que ce que j’étais le plus heureux de penser au fur et à mesure où cela venait à ma conscience… en tous les cas ce que j’étais assez rapide pour l’écrire sur mon ordinateur, mon copain de chaque jour.

Bien sûr, je n’arrive pas à écrire aussi vite que ce que j’arrive à penser ! Et donc, assez souvent, il y a des pensées intermédiaires que je n’ai pas pu noter, car la suivante était déjà là… Et c’est elle, seulement, que j’ai pu noter…

Toutes ces pensées, comme toutes celles que j’écris sur ce site BeHappy8 n’ont pour but que d’inspirer les personnes qui sont intéressées à penser elles-mêmes ce que, elles, elles sont les plus heureuses de penser.

En effet, personne ne peut, ni ne doit, penser comme quelqu’un d’autre… C’est, heureusement, de toutes les façons impossibles à réaliser.

En effet, je ne peux même pas, moi-même, penser deux fois la même pensée, même si j’utilise les mêmes mots pour exprimer et vivre deux instants différents.

Si j’utilise les mêmes mots 1000 fois, ces mêmes mots exprimeront nécessairement 1000 pensées différentes, puisque nous ne pouvons pas vivre deux fois le même instant dans l’Univers tel qu’il existe.

Voilà, ceci était une petite introduction amicale… Maintenant voici l’enregistrement écrit le plus exacte possible de la partie que j’ai jouée ce jour-là :

« Je commence là un jeu de pensée pour une heure…

D’abord, je mets en place mon minuteur pour qu’il sonne dans une heure…

Et puis, je commence à écrire… et je continuerai non-stop pendant une heure.

Pour moi, c’est toujours une aventure merveilleuse que de partir à penser ce que je suis le plus heureux de penser, sans aucune contrainte autre que celle de ma vitesse d’écriture… Qui est assez bonne, tout de même.

Nous venons d’avoir une discussion avec Arlette… Elle revenait vers moi en me demandant pourquoi je lui avais dit que je sentais, depuis quelques temps, qu’elle avait peut-être peur de dépenser de l’argent.

J’ai été, rapidement, amené à reconnaître que ce n’était pas là la pensée que j’avais été le plus heureux de penser… 

Mais qu’au lieu de cela, ce que j’étais vraiment heureux de penser, c’était : Qu’elle est belle… Qu’elle a confiance dans l’avenir… Qu’elle dépense avec plaisir ce qu’elle dépense… Qu’elle est toujours plus heureuse de vivre… Qu’elle est de plus en plus solide dans ses efforts physiques… Qu’elle est intelligente, très intelligente… Que je suis totalement satisfait par la compagne qu’elle est pour moi…

Et, bien sûr, cela nous a fait sourire, puis rire, tous les deux… Et nous sommes repartis enrichis, l’un et l’autre, de cette mise au point éclair, comme c’est toujours le cas chaque fois que nous nous offrons le luxe, accessible pour tous, d’une communication unitaire.

Pour cela, il suffit que nous nous aidions l’un l’autre à penser, à dire et à faire ce que nous sommes chacun les plus heureux de penser, de dire et de faire.

L’outil que nous utilisons le plus est si simple… Et nous avons toujours été d’accord pour jouer à ce que j’ai finalement nommé le « BeHappy » depuis que nous nous connaissons.

Et les résultats sont là : nous sommes de plus en plus heureux… C’est tout !

Je pense, sans effort, que chaque Être est heureux par nature… Et que la souffrance des Êtres n’est qu’illusoire… même si cela a pu nous sembler complètement réel.

La Réalité, la Vraie Réalité (c’est à dire Dieu Lui-même), ne peut être que Belle, Parfaitement Belle… Je ne peux pas La concevoir autrement…

En effet, je choisis de penser, à chaque instant autant que j’en sui capable, ce que je suis le plus heureux de penser… Et rien d’autre. 

Cela peut sembler naïf à certains lorsque j’exprime mes pensées que je suis le plus heureux de penser… Et je le comprends bien.

Mais, je suis fier d’être « naïf ».

La naïveté, c’est pour moi une belle qualité que j’admire chez tous ceux qui la manifestent.

… Et en général, les gens naïfs sont les plus heureux que j’observe.

Mon Corps me satisfait totalement, tel qu’il est… J’en suis totalement heureux… Quel bonheur de le vivre comme je le vis. Il me permet de matérialiser mes Pensées les plus belle et il exprime de mieux en mieux mon Âme.

J’aime également toujours le temps qu’il fait !

Et parfois cela étonne :

Alors, certaines des personnes que je rencontre me disent : « Mais, tu es toujours heureux de tout, toi ! » … Et je leur répond : « Oui, c’est vrai ! » Et c’est vrai que je suis toujours plus « heureux de tout » … Et cela est bien agréable.

C’est agréable pour moi, bien sûr… Mais c’est aussi agréable pour les autres…

Car le plus beau cadeau que l’on puisse faire aux autres, c’est d’être heureux en leur présence… Et le plus beau cadeau que l’on puisse recevoir des autres, c’est leur bonheur en notre présence.

Lorsque les gens sont heureux, nous nous sentons aimés.

Plus les gens sont heureux, plus nous nous sentons aimés… Et c’est si simple, une fois que l’on a retrouvé ce plis naturel.

Je suis de plus en plus attentif à penser ce qui est le plus beau.

En effet, cela me plaît de croire que ce qui est plus beau est plus vrai.

Je me dis : « Plus c’est beau, plus c’est vrai ! »

Plus je pense ce qui est beau, plus je vis heureux et plus je suis vrai…Et mieux c’est pour tous les autres Êtres.

Le progrès n’a pas de fin. Je progresserai toujours… Comme tous les Êtres de l’univers qui, tous, progressent toujours.

Je ne me laisse pas égarer par les difficultés apparentes que vit l’humanité. Je sais qu’elle évolue toujours vers plus de conscience… C’est vraiment ce que je suis le plus heureux de penser sur ce sujet… Alors, je le pense, régulièrement.

Souvent, j’entends dire que les gens sont de moutons… Oui, je pense moi-même de temps en temps que ce sont des moutons, mais ce sont des moutons qui cherchent toujours à être de plus beaux moutons… Ils cherchent à être toujours plus heureux d’être des moutons… Et plus ces moutons sont heureux, plus ils se libèrent ! Et je trouve cela magnifique.

En effet, ce que nous n’avons pas été heureux de vivre jusqu’à là, nous le répétons toujours pour progresser vers toujours plus de joie de le vivre.

Tout le monde veut être heureux. C’est ce que tous les Êtres veulent : Être encore plus conscients… Et chaque fois que la conscience d’un Être s’ouvre, il ressent la Joie.

En effet, la Joie, c’est la manifestation de l’ouverture naturelle de notre conscience.

Et la souffrance, elle, elle est la saine manifestation de la résistance à notre ouverture naturelle de conscience… N’y-a-t-il que les Êtres humains qui la ressentent ? C’est une question que je viens de me poser.

Non ! Pour la première fois, à cet instant, en toute conscience, je choisi de ne pas le penser… Et je crois que je ne le penserai plus : Tous les Êtres ressentent la merveilleuse douleur lorsqu’ils résistent à leur ouverture de conscience naturelle.

Mais, du fait du libre arbitre qu’ils ont reçu, c’est beaucoup, mais vraiment beaucoup plus net chez les Êtres humains que chez tous les autres Êtres, sur cette terre.

Tes Lois sont les mêmes, pour tous, dans tout Ton Univers…

Ton Univers, Il est composé d’une infinité de ce que nous nous appelons « univers ».

Ton Univers est Vraiment Infini… Ce que nous appelons univers, habituellement, a un début et une fin… Ce n’est qu’une vision limitée de Ton Univers.

Ma conscience s’ouvre toujours, comme toutes les consciences.

Je ne vois aucune conscience qui ne s’ouvre pas.

Chacun évolue… À son rythme, chaque Être évolue… 

Tous les Êtres évoluent… toujours !

Même les minéraux évoluent, bien sûr… Et, comme pour tous les autre Êtres, c’est au même instant que leur Âme, leur Corps et leur Pensée évoluent.

Bien sûr, les milliards d’années que mettent les minéraux pour évoluer ont pu nous faire croire, à nous les Êtres humains, qu’ils n’évoluaient pas…

Mais, il ne faut pas confondre une évolution sur un milliard d’années avec pas d’évolution du tout !

D’ailleurs, l’un des 3 aspects d’un Être ne peut pas évoluer sans les deux autres, puisque le Corps, l’Âme et la Pensée sont tous les trois d’un seul Être.

Et chez tous les Êtres l’évolution du Corps est totalement unifiée à l’évolution de l’Âme et de la Pensée.

Nous pouvons donc abandonner ce trop vieux paradigme de la séparation de l’Âme, de la Pensée et du Corps pour le paradigme plus beau, à mon avis, de l’Union Absolue de Tout et donc de l’Union Absolue du Corps, de l’Âme et de la Pensée en tout Être… Et, également, avec tous les autres Êtres.

Rien n’est plus « Un » avec moi que quoi que ce soit d’autre.

Je suis Un avec tout ce qui existe.

Je suis heureux de tout ce qui « est ».

C’est à dire que je suis heureux de Tout ce que Tu Es.

Je suis toujours heureux de penser ce que je suis le plus heureux de penser.

Je suis de plus en plus heureux de la vie que je mène… et de plus en plus heureux que les autres mènent la vie qu’ils mènent.

Je suis fier de l’humanité, telle qu’elle est aujourd’hui.

Je suis de plus en plus heureux que les gens soient ce qu’ils sont… 

J’ai de plus en plus d’Amour pour eux, un amour de moins en moins conditionnel.

J’ai de plus en plus d’Espoir qu’ils soient de plus en plus heureux

J’ai de plus en plus de Foi en Toi et en Ta Création que Tu Es.

Heureusement que je n’ai pas besoin de Te comprendre pour T’aimer…

Mais, plus je T’aime, mieux je Te comprends, et plus je Te comprends, plus je sais que je ne Te comprendrai jamais !

Quelle beauté que cet avenir que Tu m’offres…

Aujourd’hui, je choisis d’être heureux lorsque je crois que les autres sont injustes avec moi, alors qu’ils ne peuvent pas l’être : c’est décidé !

Je choisi de suivre, toujours mieux, la voix du Christ… Qui, Lui, Aime de toute Éternité ceux qui se sont crus ses assassins.

Les jugements, que j’ai prétendu injustes, que les autres ont eu vis à vis de moi m’ont permis de grandir en conscience de Toi.

Ces jugements, que j’ai pu prétendre injustes, ne sont faits que de Toi, puisque « Tu Es Tout ».

Ces jugements, que j’avais imaginés injustes, ne sont en fait que Ton Amour manifesté.

Maintenant, mon jugement vis à vis des autres, c’est qu’ils m’aident toujours à m’élever en Toi.

Je remercie donc les autres lorsqu’ils m’ont permis d’imaginer qu’ils étaient injustes vis à vis de moi.

Je remercie mes enfants lorsqu’ils m’ont permis d’imaginer qu’ils étaient injustes vis à vis de moi.

Merci à chacun de m’aider à grandir.

L’injustice est toujours Juste pour Toi.

Donc, l’injustice est toujours Juste pour moi. Je veux le reconnaître !

Je veux T’adorer en Tout.

Je veux T’adorer aussi bien dans ce que j’ai cru être l’injustice que dans ce que crois être la Justice.

L’injustice était un concept de l’ombre que j’avais imaginée.

Ta Justice est Éternelle, l’injustice que nous avons maladroitement imaginée a eu, elle, un début et elle aura une fin.

Notre injustice finira dans Ta Justice.

J’ai confiance dans notre injustice : elle nous mène à Ta Justice.

Tout vient de Toi… Tout nous mène à Toi… Tout n’est que Toi.

Notre injustice n’est que le mésusage que nous avons fait de Ta Justice.

Notre injustice est un vécu dévoyé par nous de Ta Justice Parfaite.

L’injustice n’est que Ta Justice Parfaite dont nous avions perdu conscience.

Je veux aimer notre injustice, à nous les Êtres humains, jusqu’à ce qu’elle révèle Ta Justice Éternelle.

Lorsque j’ai prétendu que quelqu’un était injuste avec moi, aujourd’hui, je choisis d’en être heureux… Et je révèle ainsi Ta Justice Éternelle…

Je veux révéler Ta Justice en toute chose.

Je veux révéler Ta Justice dans toutes nos, soi-disant, injustices.

Je ne fuis plus l’injustice, je choisis de l’aimer de l’Amour que Tu me donnes.

Oui ! L’injustice doit être aimée pour guérir.

Mon injustice et celle des autres, c’est maintenant comme un élastique qui m’attire vers Ta Justice.

Dans Ton Monde, qui est le Monde Réel, tout est Juste… y compris l’injustice que nous y avons imaginé.

La Terre s’élève vers Ton Ciel… Et nous réalisons qu’ils sont « Un ».

Notre injustice s’élève vers Ta Justice Parfaite.

Notre Injustice fini toujours dans Ta Justice.

L’ombre ne m’inquiète pas… L’ombre n’est que Ta Lumière déguisée par moi.

Mon ombre, et celle des autres, n’est faite « que » de Ta Lumière…

Il suffit que je perde conscience de Ta Lumière pour que j’imagine l’ombre et que je croit la vivre.

Mais, Ta Lumière est Éternelle, Infinie, Omniprésente… Elle ne varie pas lorsque j’en ai perdu conscience.

Ce n’est que ma conscience qui fait toute la différence.

« C’est la conscience qui fait toute la différence ».

Merci à Toi… Qui a tous les noms.

Et là, le minuteur a sonné…

Et je suis encore plus heureux qu’au début de cette heure de pensées et d’écritures.

Surtout, n’oublions pas que tout ceci est un jeu : un jeu de pensée… Rien qu’un « jeu »…

Dans la Lumière, il n’y a pas de pensées qui soient meilleures que d’autres pensées… Toutes ne sont que Ta Lumière.

26 • Présent, Passé, Avenir… etc… 

Voici la copie du commentaire qu’un ami, dont le pseudonymes est « ÊtreSoi », a fait sur ce site… Et ma réaction, amicale, à ce commentaire qui m’a beaucoup intéressé.

Voici ce commentaire :

 » Accepter la pensée que l’on n’est pas heureux de penser, c’est à dire ne pas lutter contre elle, est essentiel. C’est déjà être heureux… »

Comme je me suis pris au jeu de la pensée en y réfléchissant, mon commentaire s’est fait assez long, beaucoup plus long que ce que je pensais au départ…

Et finalement, je me suis décidé à ce qu’il sorte d’un simple commentaire et qu’il soit publié comme un article de ce « Blog ».

Voici donc ce qu’est devenue ma réponse qui a consisté, finalement, simplement à jouer au BeHappy, ce jeu de la pensée auquel j’ai joué plus longtemps que ce que j’avais prévu au départ…

Mais, ceci n’est-il pas le propos de ce site BeHappy8 ?


 » Coucou, mon ami ! Et merci beaucoup pour ton commentaire… Celui-ci, semble-t-il, m’a beaucoup stimulé… J’y réagis avec plaisir ici, et bien plus longuement que ce que je le pensais au départ :

Mais, revoyons, d’abord quelques bases du jeu auquel nous avons décidé de jouer ensemble sur ce site BeHappy8 :

Rappelons-nous, d’abord, « qu’être heureux nous-mêmes, Êtres humains que nous sommes, c’est le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres. »

Rappelons-nous également que « nous ne pouvons avoir conscience de la Joie que nous sommes, et donc « Être heureux », qu’en pensant ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Rappelons aussi que la Joie (ou la Lumière, ou le Divin… etc.) dont nous sommes l’Expression Éternelle, ne varie pas en fonction de ce que nous pensons.

Par exemple, son Omniprésence ne diminue pas lorsque nous pensons des pensées que nous ne sommes pas heureux de penser… Ni d’ailleurs si nous pensons les pensées que nous sommes les plus heureux de penser !

Ce qui varie, avec nos différentes pensées, c’est notre conscience.

Ou, plus précisément, ce qui varie, c’est la vitesse d’ouverture de notre conscience à la Joie, à la Lumière, c’est à dire à Dieu…

C’est finalement la qualité de la pensée, que nous choisissons à chaque instant, grâce au Libre Arbitre dont nous les Êtres humains sommes dotés, qui décide de la vitesse d’ouverture de notre conscience :

Ainsi, ce que j’aime penser, pour l’instant, c’est que notre ouverture de conscience à la Lumière s’accélère chaque fois que nous pensons la pensée que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.

Mais, ce que je suis, également, heureux de penser, c’est que notre ouverture de conscience à la Lumière se ralentie chaque fois que nous pensons une pensée qui n’est pas celle que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.

Par contre, et c’est pour moi très important, à aucun moment l’ouverture de la conscience de tous les Êtres, qu’ils soient humains, animaux, végétaux ou minéraux, ne peut cesser totalement… Et encore moins régresser.

Nous, les Êtres humains, ne pouvons donc qu’accélérer ou ralentir l’ouverture Naturelle, Originelle et obligatoire de notre conscience.

C’est là, vraiment, ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant et cela depuis un bon moment !

Cette ouverture de la conscience de « tous » les Êtres, quels qu’ils soient, ne peut qu’être active en chacun de nous, depuis toujours et pour toujours…

Seules les vitesses d’ouverture de leurs consciences peuvent varier et donc être différentes selon les moments d’une vie et donc, en conséquence, selon les différentes vies vécues par chacun des Êtres que nous sommes tous.

Et, de ceci, il résulte que chaque Être existe, à cet instant, exactement comme il est.

Pour faire un raccourci, je peux dire que : « l’ombre » ou « le mal » n’est que la perte de conscience de la Lumière.

Mais, si je veux m’amuser à être plus précis, je peux alors dire que l’ombre, n’est que « la diminution de la vitesse d’ouverture de la conscience de la Lumière » par rapport à sa vitesse d’ouverture Originelle.

Et ceci a, au même instant, des conséquences sur l’Âme, la Pensée et le Corps qui sont inséparables, qui sont consubstantiels


Maintenant, voici quelques autres pensées que j’ai été heureux de penser  :

J’ai, en effet, plaisir à remarquer que cela simplifie grandement notre réflexion, et nos communications, lorsque nous utilisons les temps de la conjugaison des verbes qui tentent de décrire le mieux possible la Réalité :

C’est à dire, que nous utilisons, le temps de conjugaison du passé pour parler, librement, du passé, dont nous nous rappelons au présent.

Ensuite, nous utilisons le temps de conjugaison du futur pour parler, librement là aussi, de l’avenir que nous choisissons d’envisager, à cet instant présent également…

Et, bien sûr, ce qui est encore plus évident, utilisons le temps de conjugaison du présent pour exprimer notre Libre Arbitre qui, lui, ne peut s’exercer qu’à cet instant.

Sur ce sujet, ce que j’aime à penser actuellement, c’est que ce sont probablement les Êtres humains, les plus beaux parmi tous, qui dans certaines de leurs incarnations passées, probablement assez anciennes, ont inventé les « conjugaisons »des verbes pour mieux exprimer leurs réflexions et mieux les communiquer aux autres Êtres humains qui y étaient sensibles.

En tous les cas, dans ma vie actuelle, j’ai remarqué que cela était bien pratique d’utiliser ces conjugaisons à bon escient pour réfléchir moi-même plus agréablement et pour transmettre plus efficacement le résultat de mes réflexions à ceux qui y étaient intéressés.

Alors, c’est pourquoi j’apprends, toujours mieux, à respecter les temps de conjugaison pour exprimer, toujours plus précisément, ma pensée… et aussi la relier avec plus d’efficacité à d’autres pensées.

Et cela demande de l’attention ! En effet, il y a eu de nombreuses torsions mise en place dans l’usages des temps de conjugaison des verbes… Nous avons pris l’habitude de les mettre en place sous la pression de l’ombre, en nous et chez les autres.

Ainsi, ceci étant dit, si l’on reprend ton commentaire que je relis :

 » Accepter la pensée que l’on n’est pas heureux de penser, c’est à dire ne pas lutter contre elle, est essentiel. C’est déjà être heureux… »

Eh bien, prenons conscience que nous ne pensons qu’une pensée à la fois, même si la succession des pensées, parfois très rapide, peut nous donner la fausse impression que l’on pense plusieurs pensées à la fois.

Si, par exemple, j’hésite entre répondre « oui » ou « non » à une question très importante pour moi, cela ne veut pas dire que je pense « oui » et « non » en même temps, mais simplement que je pense alternativement « oui », puis « non », puis « oui », puis « non », puis « oui », puis « non » etc…

D’ailleurs, si ce type d’hésitation est trop intense, s’il dure trop longtemps et que la personne le vit trop douloureusement, cela se manifeste finalement dans l’aspect Corps de cette Être humain comme un « tremblement », un tremblement physique : c’est ce que l’on a appelé la maladie de Parkinson.

Mais revenons, là, à ton commentaire… Dans la réalité, nous ne pouvons vivre donc que le présent… Et donc, au présent, nous ne pouvons « qu’observer » le passé, mais pas le vivre.

Donc, je crois que ce que tu voulais vraiment exprimer, c’est ceci:

« Accepter la pensée que l’on n’a pas été heureux de penser, c’est à dire ne plus lutter contre elle est essentiel. C’est être heureux. »

Ou, pour donner plus de détails :

« Accepter (à cet instant présent) la pensée que l’on n’a pas été heureux de penser (dans le passé), c’est à dire ne plus lutter (à l’instant présent suivant) contre cette pensée du passée, est essentiel. C’est être heureux (à ce nouveau présent-ci)… »

Finalement, pour le dire très, très simplement :

Être heureux d’avoir été malheureux, c’est « être heureux » !

Mais aussi : Être heureux de mon passé, c’est le guérir.

Pour le redire un peu différemment : À cet instant présent, je ne peux donc penser qu’une seule pensée… qui exprime mon Libre Arbitre.

Et c’est ainsi que c’est à cet instant présent seulement que je peux observer une pensée que je n’ai pu penser que dans mon passé. Et ceci même si ce passé, c’est juste l’instant qui précède, d’un centième de seconde, l’instant présent où je l’observe.

Au présent, nous ne pouvons donc « qu’observer » le passé.

Chaque instant meurt à l’instant-même où il naît.

Et les poètes ont exprimé cela souvent, comme Lamartine avec ces magnifiques vers :

« Le livre de la vie est le livre suprême

On voudrait revenir à la page où on aime 

Et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts… »


Heureusement que, lorsque j’essaie de parler de tels concepts, ce qui est le plus important pour moi, c’est simplement d’être heureux d’exprimer ce que je suis le plus heureux de penser… Et ceci avec les mots que je suis le plus heureux d’utiliser à cet instant.

En effet, je ne m’impose aucun autre impératif qui serait plus important que celui-ci : « Penser ce que je suis le plus heureux de penser ».

Par exemple, je préfère, et de loin, être heureux qu’avoir raison… Mais, je sais que plus je suis heureux, plus je m’approche de la Vérité… Sans, cependant, jamais l’atteindre !

Pour paraphraser, grossièrement, Picasso : J’ai mis toute une vie pour arriver à penser à nouveau comme un enfant !

La Vérité n’est pas immobile, mais Elle est Infiniment Vivante… Et nous en prenons toujours plus connaissance depuis toujours, en sachant cependant qu’elle est toujours plus Vraie que ce que nous avons cru jusqu’à là.

Et chaque fois que l’Être humain a tenté d’immobiliser la Vérité, de la fossiliser, l’intolérance et les guerres sont arrivées au galop

La Vérité est Une et Vivante, mais aucun Être ne peut en avoir la même conscience…

Et « toutes » les consciences de la Lumière sont aussi parfaites les unes que les autres.


C’est toujours extraordinaire d’expérimenter le fait qu’une pensée n’est jamais isolée, suspendue, toute seule dans l’univers des pensées, mais qu’elle est toujours reliée à l’Infini des autres pensées par des fils que nous ne pouvons que découvrir de mieux en mieux au fur et à mesure que nous sommes plus heureux.

Chacun, s’il est heureux de le décider, peut ressentir que tous les Corps des Êtres que nous sommes tous sont « Un » avec l’infini de tous les Corps des autres Êtres.

Ainsi, le Corps des Êtres humains que nous sommes sont non seulement reliés, mais »Un » avec les Corps de tous les autres Êtres qu’ils soient humains, bien sûr, mais aussi animaux, végétaux et minéraux.

Nous ressentons bien que dès que nous, les Êtres humains, avons perdu conscience de cette Unité que nous sommes tous, les problèmes écologiques ont commencé.

Et ces problèmes écologiques ont toujours augmenté, au fur et à mesure où nous l’avons oublié un peu plus… ou beaucoup plus… Comme en témoigne la souffrance actuelle de tous les Êtres de la terre !

Eh bien, en ce qui concerne l’aspect Pensée des Êtres, c’est la même unité entre toutes les pensées individuelles de tous les Êtres.

À cet instant, notre pensée, à nous les Êtres humains, est toujours reliée et unie à toutes les pensées de tous les autres Êtres de l’Univers.

Cette pensée présente, que nous choisissons, grâce à notre Libre Arbitre depuis que nous sommes humains, est reliée à toutes les pensées que tous les Êtres ont pensées depuis toujours… Et à toutes les pensées que nous penserons, librement, dans le futur.

« Soit ce que tu veux que le monde devienne. » nous dit Gandhi.

Pensons dès maintenant ce que nous voulons que le monde pense dans l’avenir.

Soyons heureux maintenant, puisque nous voulons que le monde le devienne.

22 . Peur Vitale ? Merci l’ego !

Samedi 1er Juillet 2024

J’aime ma Peur… Elle est mon amie…

En effet, ma Peur me permet de garder mon Corps en vie… Et ainsi de permettre à mon Âme de rester incarnée… Et à mon Être de pouvoir continuer à penser à partir d’Elle.

Ma Peur me permet, tout simplement, de vivre.

Je veux donc la respecter… Et mieux, je veux l’aimer !

Rien qu’aujourd’hui, sans ma Peur, je serais mort plusieurs fois ! 

C’est à dire que mon Corps, mon Âme et ma Pensée se seraient séparés, si je n’avais pas eu une saine Peur… à chaque fois.

C’est elle qui a fait que j’ai, tout le temps, gardé les yeux ouverts et tenu le volant, sur l’autoroute… C’est ma saine Peur de mourir !

Sinon, pourquoi ne pas fermer les yeux une petite minute et lâcher le volant, tout en continuant à appuyer sur l’accélérateur ?

Bien sûr, c’est parce qu’il y a la Peur-Lumière, la Peur Vitale, qui est, fondamentalement, la Peur que tous les Êtres ont de ralentir l’ouverture de leur conscience de la Lumière. Nous pouvons dire aussi que c’est la saine Peur de ne pas être heureux, la saine Peur de souffrir…

Mais, depuis le presque début de l’humanité, les Êtres humains ont, eux, inventé la peur-ombre qui, elle, résulte simplement de la perte de conscience de la Lumière.

Alors, là, pour aujourd’hui, je m’amuse à écrire la Peur-Lumière avec un grand « P » majuscule et la peur-ombre avec un petit « p » minuscule… C’est la convention, que je m’amuse à mettre en place pour aujourd’hui !

Je ne veux pas, en effet, oublier que le jeu de BeHappy que je propose dans ce site « BeHappy8 » est un jeu… C’est seulement un jeu ! Un jeu-plaisir.

C’est un jeu de pensée qui consiste, il faut que je me le rappelle de temps en temps à moi-même, à penser ce que je suis le plus heureux de penser… Simplement ! C’est à dire, à m’amuser à penser, par simple plaisir…

Bon ! Ceci étant dit, alors, pourquoi « Peur Vitale » ? Eh bien, c’est pour cela : c’est parce que, à chaque instant de notre vie, cette merveilleuse Peur nous permet de garder notre Corps en vie et en bonne santé…

C’est notre Peur Vitale.

Cette peur, c’est pour que ce Corps puisse, ainsi, rester uni à notre Âme et à notre Pensée… Et que nous puissions être l’Être que nous sommes sur cette terre, aujourd’hui.

En effet, imaginez-vous sur le balcon d’un immeuble…

Bien ! Dans ce type de situation, c’est notre merveilleuse Peur qui nous rend, tous, prudents et sages !

C’est Elle qui fait que nous ne sautons pas dans le vide… C’est Elle qui fait que, parfois même, nous vérifions que la rambarde du balcon est bien solide… et que nous pouvons, en toute sécurité nous appuyer dessus pour regarder tranquillement ce qui se passe en bas… Pour le plaisir de le voir, bien sûr !

En effet, si nous n’avions pas assez d’ego, ou trop d’ego, et que nous n’écoutions pas notre Amie la Peur et que nous sautions… Eh bien, quelques secondes plus tard notre Âme quitterait probablement ce Corps qui est le nôtre actuellement.

Cependant, remarquons que, en général, si notre ego est harmonieux, notre Peur est proportionnelle à la hauteur du balcon.

En effet, au premier étage, ma peur est modérée parce que le danger est modéré. Si je saute et que je ne suis pas un expert, la chance est que j’abime mon corps effectivement, mais probablement pas que je le tue…

Mais cependant, peut-être que, si sauter était vital… si, par exemple, l’appartement derrière moi était en train de bruler violemment. Alors, là, probablement que mon amie la Peur diminuerait au point que je sauterais, pour continuer à vivre !

Merci ma Peur, qui s’adapte parfaitement au besoin de mon Corps et me protège !

Mais si, par exemple, je suis au 20ème étage… Là, ma peur m’interdit complètement de sauter, car sinon, sans aucun doute, mon Corps s’écraserait quelque secondes plus tard et mon Âme serait obligée de le quitter.

J’ai en effet, en, moi la mémoires de toutes ces chutes où, depuis des millions et des millions d’années, mes Corps sont morts ou bien ont été gravement blessés, avec toutes les douleurs que cela a entrainées.

Alors, enrichie de ses mémoires de chutes violentes, ma Peur-Lumière permet donc à mon Corps, à mon Âme et à ma Pensée de rester unis pour pouvoir continuer l’expansion naturelle de la conscience de la Lumière de l’Être que je suis.

Merci ma Peur ! Car sans Elle, mon Âme retournerait de suite à la Lumière, bien plus tôt que nécessaire, puis serait obligée de se réincarner, dans un autre Corps pour pouvoir continuer l’évolution de la conscience de l’Être que je suis.

Ce nouveau Corps serait, certainement, aussi performant que celui que j’ai aujourd’hui, peut-être même plus performant, mais je serais à nouveau un bébé, alors que le corps que j’ai aujourd’hui fonctionne parfaitement bien pour permettre, tout de suite, l’ouverture de la conscience de l’Être que je suis…

Cela me ferait tout simplement prendre un retard dans l’évolution de ma conscience.

Et, là, n’oublions pas que, depuis toujours, le but de nos existences, c’est la Joie, c’est à dire l’ouverture de notre conscience à la Lumière…

Et cette Joie que nous pouvons vivre tout de suite, dans « ce » Corps, pourquoi la remettre à plus tard, dans un autre Corps ?

Un Corps, c’est un investissement important. Et notre amie la Peur est chargée, parmi de nombreuses autres belles choses, de protéger cet investissement, nécessaire pour l’expansion de notre conscience !

Oui ! Parce que pour que la conscience de l’Être que nous sommes continue sa croissance naturelle, originelle, il est nécessaire d’être, au même instant, cet instant, une Âme, un Corps et une Pensée unis par un ego harmonieux.

Mais, là, nous pouvons nous demander ce qu’est un « ego harmonieux ».

Eh bien, souvent, j’imagine mon ego comme une sorte de « colle », une sorte de colle qui maintient ensemble mon Âme, mon Corps et ma Pensée pour que je sois l’Être incarné que je suis à cet instant et qui peut ainsi ouvrir, en permanence, sa conscience.

La juste quantité de colle de mon ego me permet « d’exister », tout simplement, harmonieusement… c’est à dire d’être « l’Être » de plus en plus heureux que je suis à cet instant… tout naturellement.

En effet, là, grâce à mon ego harmonieux, grâce à la quantité de colle juste nécessaire, je n’empiète jamais sur le Corps des autres Êtres, ni sur leurs Pensées, ni sur leurs Âmes.

J’existe, heureux et les autres existent, heureux… s’ils le veulent.

En tous cas, je les respecte dans leur libre conscience, lorsqu’ils en ont une, comme c’est le cas de tous les Êtres humains… et dans leur simple conscience, lorsqu’ils n’ont pas encore de libre conscience, comme c’est le cas de tous les autres Êtres sur cette terre.

Mais, s’il y a trop de colle, c’est à dire si mon ego est trop important ? Alors, là, cette colle, elle déborde de mon Être et je colle tous les autres Êtres : je considère alors qu’ils m’appartiennent, et que je suis leur propriétaire…

Dans ce type de situation ombreuse, trop fréquente actuellement, je vis comme si leurs Corps étaient à moi, comme si leurs Pensées m’appartenaient, comme si leurs Âmes m’appartenaient..

J’englue alors tous les aspects de tous les Êtres autour de moi…

Eh oui ! Tous les Êtres humains qui ont des egos déséquilibrés, c’est à dire qui collent trop tout ce qui existe, nous pouvons observer facilement qu’ils engluent tous les Êtres de notre terre, que ce soit les Êtres minéraux, bien sûr, mais également les Êtres végétaux, les Êtres animaux et aussi les Êtres humains… Ils vivent, vraiment, comme s’ils étaient les propriétaires exclusifs de la terre et de tous les Êtres qui la constituent !

Trop de colle, trop d’ego, c’est beaucoup de souffrance, pour eux-mêmes bien sûr, mais c’est également beaucoup de problèmes à résoudre pour tous les autres Êtres qui les entourent et qui se laissent, trop souvent actuellement encore, engluer.

Évidemment, ayant une conscience, mais pas encore une libre conscience, les Êtres minéraux, les Êtres végétaux et les Êtres animaux ne peuvent pas échapper à ces égos démesurés qui collent tout sur leur passage… Et c’est là, depuis toujours, la seule cause de tout les problèmes écologiques !

Mais, ces egos malades, malheureux qu’ils sont, tentent, sans en avoir conscience, d’engluer également tous les Êtes humains… Et, comme trop souvent encore, ils réussissent, c’est là la seule cause de tous les problèmes sociologiques.

Je dis, « sans en avoir conscience », parce que, bien sûr, lorsqu’ils reprendront le rythme naturel d’ouverture de leur conscience, leurs egos reviendront vers leurs équilibres naturels… Et alors, ces Êtres ne pourront s’empêcher d’être attentifs à ne plus coller « que » ce qu’ils doivent coller… c’est dire leur Corps, leur Âme et leur Pensée… Et cela dans leur intérêt et dans celui de tous les autres Êtres…

C’est à dire que leurs egos réuniront harmonieusement leurs propres Âmes, leurs propres Corps et leurs propres Pensées… Et ils ne colleront plus rien d’autre !

Eh oui ! C’est la conscience qui fait toute la différence !

Et depuis toujours, la conscience de tous les Êtres qui existent, s’ouvre de plus en plus… Et de plus en plus vite également !

Cela se manifeste pas la Joie que beaucoup ressentent de plus en plus… Et aussi par une saine Peur Vitale qui permet à leur Corps de vivre et donc à leur Âme d’évoluer sainement, avec une Pensée harmonieuse.

Je choisis donc d’être de plus en plus heureux, en pensant toujours mieux ce que je suis le plus heureux de penser… Et je souhaite à chacun d’oser faire de même, ou même de le faire mieux encore que moi…

Ceci pour vivre le plus efficacement possible la crise d’ouverture des consciences que nous abordons…

Une crise de guérison des égos ?

Penser, c’est voter.

Courage ! Ayons Peur ! 

Votons pour le Paradis.

20 . Jouer encore à Penser

Dimanche 26 Mai 2024

Voici un exemple de la façon dont j’ai joué, pendant des années, au jeu de pensée que j’ai nommé, il y a bien longtemps, le BeHappy…

Ce jour-là, comme toujours, j’y ai joué avec mon style, unique bien sûr, comme je l’ai fait pendant des années, presque tous les jours.

Cette régularité m’a permis de jouer de mieux en mieux, au fur et à mesure des années… C’est à dire d’être de plus en plus heureux, en pensant de plus en plus ce que j’étais le plus heureux de penser.

C’est ma route.

En effet, lorsque je joue consciemment, comme je l’ai fait ce jour-là et tous les autres jours, la seule règle que suis attentif à respecter de mon mieux, c’est tout simplement d’être heureux, le plus heureux possible, de penser ce que je pense à cet instant… Et également, d’être heureux de l’écrire !

Et cela va, en général, très, très vite…

Je bondis d’une pensée à l’autre… J’ai toujours une grande joie à danser ma Pensée… à danser mon Âme… à danser mon Corps… qui sont Un.

Comme tous les Êtres, l’Être que je suis n’a qu’un but : ouvrir sa conscience à Lui, qui est Tout… Comment que nous Le nommions.

Mais, voici donc comment j’ai joué le Mercredi 7 Février 2024 que j’ai pris au hasard dans mon journal :

« Je ne peux Te quitter, même quand je l’imagine…

Où que je sois, Tu Es.

Je me retourne et je Te vois, toujours devant moi.

Mais, je n’ai pas besoin de me retourner pour vérifier que Tu es là : 

Tu es toujours là,

En moi et en tout !

Je ferme les yeux et je Te vois.

Que j’ouvre ou que je ferme mes yeux, Tu es là.

Je regarde ce brin d’herbe et Tu flamboies.

Et cette poussière, elle scintille de Toi.

J’ai prétendu des milliers de fois que Tu n’existais pas… 

Et cette prétention-même c’était Toi.

Je Te cherche, je Te cherche, 

Et pourtant, je T’ai toujours trouvé !

Tu es là dans mes yeux qui Te voient.

Il n’y a que Toi qui soit, 

Et tout le reste c’est Toi.

Douleur ou joie… C’est toujours Toi !

Tu m’ouvres les yeux 

Qui ont toujours été ouverts.

Tu ouvres mes yeux 

Qui sont déjà ouverts.

Le pépiement des oiseaux, que j’entends, c’est Ton bruit.

J’aime sentir ce que je sens, 

Car, c’est toujours Toi.

Je suis si heureux de Te vivre.

J’aime même souffrir, car Tu es tout.

Je Te vois en tout et pourtant ma seule peur… c’est de Te voir. 

Ma peur n’élimine pas ma foi, elle la grandie.

Je capte mes pensées de Toi.

J’aime ce bruit, mais j’aime aussi cette musique : que n’es-Tu pas ?

L’horloge, fait tic-tac : elle Te nomme… à chaque seconde !

Tic, c’est Toi… Tac, c’est Toi.

Bien sûr!

Je suis là, en Toi… 

Comme toujours.

Que me dis-Tu dans cette couleur ? 

Je Te vois en tout : que puis-je voir d’autre ? 

J’aime Te penser, j’aime Te toucher, j’aime Te voir, d’ici à l’horizon…

Le bleu est une couleur qui Te va parfaitement bien… Le rouge et le jaune aussi… 

Quelle couleur ne Te va pas ? 

Toutes les couleurs sont Tiennes.

Je Te déclame sans cesse, 

Même en T’entendant.

Je jouis de cette instant, 

Je jouis toujours de Toi.

Comment puis-je ne pas être heureux de souffrir ? 

N’es-Tu pas tout ? 

Je parlerai de Toi, toujours. 

De quoi puis-je parler d’autres ? 

Je m’aime de Te voir, je m’aime de Te vivre.

J’avance en Toi… Et c’est pourtant Toi que je quitte à chaque instant.

Ma conscience de Toi change depuis toujours… 

Mais c’est toujours Toi !

Je Te vais, je Te viens, je Te repars, je Te monte et je Te descends : 

Tu es vraiment Infini.

Je crois en Toi… 

Mais c’est facile, puisque je ne peux croire qu’en Toi !

J’attends… je T’attends, depuis toujours !

Je T’attends toujours, 

Et pourtant je T’ai toujours trouvé.

Es-Tu moins que Tout ? 

Mon doute-même, c’est Toi.

Je T’adore d’ici à là-bas.

Il n’y a pas de limite à l’ouverture de nos consciences : 

Tu es notre Limite Infinie !

Je Te pense, je Te pense… je Te vis.

Penser, c’est Te vivre.

Je m’ouvre, je me ferme…

Tu es aussi ma fermeture. 

« L’athée », crois en Toi, autant que le « croyant ».

Croire quoi que ce soit, c’est Te croire

En Toi, il y a le plus, il y a le moins… 

Et il y a le Tout !

Je n’ai peur que de Toi, 

Puisque Tu Es Tout.

Je n’ai foi qu’en Toi

Puisque Tu es Tout. »

Voilà ! Voilà comment j’ai joué ce jour-là… Et, dans le futur, chaque pensée sera pensée avec encore plus de conscience de la Joie Éternelle.

Bien sûr, je ne propose à personne de penser les mêmes pensées que celles que j’ai pensées et écrites ce jour-là  ou tout autre jour !

Non ! Je propose à chacun de penser ce que, lui ou elle, est heureux ou  heureuse de penser à l’instant-même où il, ou elle, pense.

Ce n’est pas ce que nous pensons qui a de l’importance, car toute pensée ne peut que « Le » nommer… Et donc aucune pensée ne Le nomme plus que n’importe quelle autre pensée !

Ce qui importe, c’est la conscience de la Joie que nous avons lorsque nous pensons… Cette Joie, c’est la plus belle chose que nous puissions vivre… Et elle est accessible à tous.

Regardons les enfants : ils sont souvent nos maîtres !

Mais, cette Joie, elle est également le plus beau cadeau que nous pouvons offrir à tous les autres Êtres.

Gandhi nous a proposé d’être ce que nous voulons que le monde devienne.

Alors, soyons heureux pour que le monde devienne heureux…

Pensons, nous-même, ce que nous sommes les plus heureux de penser, pour que le monde pense de plus en plus ce qu’il est le plus heureux de penser.

C’est, là, le miracle, tout simple, de la Joie Inconditionnelle.

17 • Jouer à Penser

Vendredi 11 Mai 2024

Jouer à penser ce que je suis le plus heureux de penser, l’écrire et parfois le communiquer est une de mes passions essentielles.

Cela fait plus de 44 ans que je joue, consciemment, à ce jeu de pensée… À un moment, il y a environ 36 ans, j’ai commencé à nommer ce jeu, le « BeHappy », car alors, je savais que j’allais le jouer avec d’autres Êtres humains aux États-Unis d’Amérique, ce que j’ai effectivement fait pendant 2 ans… Et puis ce nom est resté, car tout le monde en comprend le sens… Et surtout, il me plaît.

J’ai formalisé les règles de ce jeu, à cette époque, et elles n’ont que très peu changées depuis. Actuellement, j’énonce ces règles du jeu comme je le fais dans l’article de ce site dont le titre est : « Qu’est-ce que le BeHappy ? »

Je relis, souvent, moi-même, ces règles du jeu pour vérifier que je les respecte lorsque je joue à penser.

Et, avec la pratique, j’ai réussi à respecter, moi-même, de mieux en mieux ces règles du jeu qui sont toutes simples… Ce ne sont finalement qu’une astucieuse mise en mots du bon sens qui est en chacun de nous.

Mais, respecter consciemment ce « bon sens » remet en question des millénaires de mémoires douloureuses et surtout cela permet d’en guérir… Si on le veut bien.

Et là, aujourd’hui encore une fois, je vais faire une bonne partie de BeHappy, comme j’en ai pris l’habitude depuis ces nombreuses années… Alors, allons-y !

Si vous le voulez, jouons une petite partie de « BeHappy » ensemble : pensons, peut-être ensemble, ce que nous sommes heureux de penser !

Tout les Êtres veulent être heureux… Et ceci, sans une seule exception dans tout l’univers. Et tous les Être, les Êtres minéraux, les Êtres végétaux, les Êtres animaux et en particulier les Êtres humains, que nous sommes tous ensemble, ont bien raison de le vouloir !

Cette quête d’une conscience de la Joie toujours plus grande, c’est la Vie Elle-même.

Cette Joie dont, tous, nous cherchons toujours plus la conscience, Elle est à la fois Infinie, Éternelle, Omniprésente… Elle est Vérité… Elle est Amour… Elle est ce que beaucoup, et j’en fais partie, appellent Dieu.

On pourrait dire que c’est, à la fois, un état, et un mouvement. C’est le mouvement de Tout ce qui existe, connu et inconnu de nous, les Êtres humains.

La Joie est Omniprésente depuis le minéral que nous avons été pendant des milliards et des milliards d’années, dans notre Univers… Et même, sans aucun doute, infiniment avant l’apparition de cette Univers que nous croyons connaître.

Notre Terre est une des énormes masses de minéraux d’origines diverses qui, à leur niveau, ont suffisamment évoluées dans leur conscience de cette Joie Éternelle dont nous parlons, et qui ont pu, finalement, s’unir ensemble et lui donner sa forme minérale… Cela s’est passé, semble-t-il, il y a entre 4 et 5 milliards d’années…

Et tout ceci s’est fait en établissant également une relation harmonieuse avec l’énorme masse de notre soleil et avec tous les autre Êtres minéraux locaux… mais également les Êtres lointains et même infiniment lointains.

La Conscience a toujours une Forme, une Forme qui prend sa source dans l’Amour, c’est à dire dans la Joie… Et la matière, elle, elle est toujours une forme de la Conscience et de la Joie.

Notre Terre, Gaia, comme tout ce qui existe, est une Parfaite Unité de Corps, de Pensées et d’Âmes…

Et, pendant des milliards d’années, nos Âmes, qui ne sont humaines que depuis si peu de temps, n’ont eu comme Corps, pendant de longs éons, que cette Être minéral…

Il y avait là donc la semence de nos Corps humains, la semence de nos Pensées humaines et la semence de nos Âmes humaines… C’est à dire la semence des Êtres humains que nous sommes aujourd’hui.

Puis, il y a bien longtemps, le minéral, pour pouvoir continuer à ouvrir sa conscience à la Joie qu’il était, le minéral donc, a eu besoin d’un Corps différent qui pourrait exprimer toujours mieux cette Joie dont il avait de plus en plus conscience…

Et, là, l’Être végétal est apparu, avec ses Corps végétaux, ses Pensées végétales, et ses Âmes végétales…

Tout cela dans une merveilleuse Union harmonieuse de tous ces nouveaux Êtres avec les plus anciens.

Ils étaient en effet à la fois « Un » entre eux, les végétaux, mais également « Un » avec les Êtres minéraux de Gaia qu’ils avaient été eux-même pendant si longtemps auparavant.

Et ainsi, depuis, la conscience de la Joie Omniprésente s’exprime dans tout l’Être végétal… Et ceci jusqu’à nos jours où elle continue également dans nos Corps humains qui l’ont conservé précieusement en eux.

La Vie, en effet, ne recule jamais… Elle avance toujours… Et, toujours, elle additionne ce qui fonctionne harmonieusement à ce qui a fonctionné harmonieusement… C’est une de ses lois.

Et là, au minéral, elle a ajouté le végétal… végétal qui contient donc le minéral auquel il est uni pour toujours. Ils ne sont que « Un ».

Finalement, il n’y avait pas, et il n’y a toujours pas, d’un côté le minéral et d’un autre côté le végétal… Non ! Il y a les Êtres minéraux qui ont préparé pendant des milliards et des milliards d’années leur évolution qui a été, pour certains d’entre eux, à un moment donné, et maintenant pour toujours, les Êtres végétaux.

Et ce sont ces mêmes Êtres végétaux qui ont permis l’évolution des Corps minéraux, des Pensées minérales et des Âmes minérales, pour que ceux-ci participent à une conscience de la Joie encore toujours plus grande…

« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. » a dit un scientifique du 18ème siècle.

Et aujourd’hui, nous pouvons nous amuser à transcrire ce concept de la façon suivante :

« La conscience de la Joie ne crée rien, la conscience de la Joie ne perd rien, la conscience de la Joie se transforme Éternellement. »

Cela me plait bien !

Dans tout l’Univers, c’est comme cela… Alors, il n’y a probablement pas que sur notre petite Gaia adorée que la conscience de la Joie se transforme comme elle le fait « ici ».

Mais cependant, pour l’instant, restons sur notre « petite Gaia » et continuons à participer à son évolution de conscience… Elle a bien besoin de l’ouverture de notre conscience pour pouvoir continuer la sienne, n’est-ce pas ?

La Conscience minérale de la Joie, et la Conscience végétale de la même Joie, ont continué à s’ouvrir ensemble, comme un seul Être…

Et à un moment donné, il y a bien longtemps également, ces deux consciences faites « Une » ont eu, bien sûr, besoin d’un Corps capable d’accueillir et de manifester leur évolution continue…

Et c’est à ce même instant le Corps animal, la Pensée animale et l’Âme animale qui les ont accueillies, ensemble, pour qu’elles puissent continuer à s’épanouir.

Et hop ! Le monde animal est apparu, à la fois prolongement du monde minéral et du monde végétal et Union avec eux, eux qui avaient déjà réussi leur Union depuis longtemps…

Et voilà que l’Union s’est élargie ! C’est encore un succès de la Vie, de la Pensée et de la Joie ensemble.

C’est beau !

Et c’est un fait que « Plus c’est Beau, plus c’est Vrai »…

En effet, la Vérité est toujours plus Belle que ce que nous avions pensé de plus beau jusqu’à là.

Et quel plaisir pour moi de penser et d’écrire ces pensées !

Or, plus je pense ce que je suis le plus heureux de penser, plus ma conscience s’ouvre à la Joie… Et plus ma Conscience s’ouvre à la Joie, plus ma Vie est Belle ! Plus ma Vie est Belle, plus l’humanité s’épanouit ! Et plus l’humanité s’épanouit, plus Gaia élève sa conscience…

Et ainsi, chacun de nous participe de la même manière à cette ouverture de la conscience de Gaia… et, au delà, de l’ouverture de la conscience de l’univers, cet inconnu.

Mais, il faut reprendre, un moment, notre voyage fantastique à travers les milliards d’années.

Donc, bien sûr, cette Conscience animale de la Joie est une Union réussie, Union d’Elle-même avec les Consciences minérales et végétales déjà Unies.

C’est un succès de la Vie, de la Conscience et de la Joie, Unes en même temps. Il y a dans Gaia toujours plus de Vie et toujours plus de Conscience de la Joie. Cela va grandir pendant des millions d’années… Et se préparer à la suite… Une suite qui ne finira jamais !

En effet, l’étape suivante de l’évolution de cette Union de la Vie, c’est l’apparition de l’Être humain. L’Être humain qui est l’Union du minéral, du végétal et de l’animal en une nouvelle conscience : la conscience humaine, avec son Libre Arbitre tout nouveau et qui le caractérise.

Et, à partir de là, la conscience humaine de la Joie a grandi rapidement, en exponentielle, jusqu’à aujourd’hui… Et ceci, malgré un usage trop souvent bien maladroit du Libre Arbitre. Le Libre Arbitre, cette Libre Conscience toute nouvelle, qui lui a été donnée, il y a seulement quelques centaines de milliers d’années…

Nous pouvons voir, aujourd’hui, le résultat de cette usage maladroit du Libre Arbitre : c’est « l’ombre » ! C’est « le mal » !

Les Être minéraux, végétaux et animaux, eux, n’ont jamais pu, et ne pourront jamais, perdre la conscience de la Joie, la conscience de la Lumière Éternelle…

Mais, les Êtres humains, eux, ont pu utiliser leur nouveau et merveilleux Libre Arbitre pour ouvrir toujours plus leur Conscience de la Lumière… Mais aussi pour perdre, trop souvent, conscience de la même Lumière Éternelle.

Et « C’est la conscience qui fait toute la différence. »

Heureusement, la Lumière, Elle, est Parfaitement Éternelle, Infinies, Parfaitement Omniprésente, alors que l’ombre, que l’homme a imaginé, elle, elle a eu un début… Elle aura donc une fin.

L’ombre n’est que la Lumière Éternelle dont nous avons perdue conscience.

Or, dès que nous perdons conscience de la Lumière Éternelle, nous souffrons.

Et cette souffrance, loin d’être une punition, est un merveilleux cadeau de la Lumière Elle-même, qui étant Omniprésente, est donc présente « dans » l’ombre.

La souffrance est donc une persistance Éternelle, en nous, de la Conscience de la Lumière « dans » la perte-même de conscience de la Lumière que nous avons cru choisir librement avec notre Libre Arbitre.

Notre merveilleuse souffrance nous invite, simplement, à reprendre notre Mouvement Naturel et Originel, d’ouverture de notre conscience à la Joie, que notre Être a vécu, sans interruption jusqu’à là, en tant que minéral, que végétal puis qu’animal…

En effet, les Êtres minéraux, végétaux et animaux, eux, n’ont jamais pu et ne pourront jamais perdre conscience de la Lumière qu’est la Joie, car ils n’ont pas le Libre Arbitre propre à l’Être humain qui seul a permis de croire choisir la perte de conscience.

Heureusement, c’est ce même Libre Arbitre qui nous permet, nous Êtres humains, de reprendre notre Mouvement Naturel d’ouverture de notre conscience, lorsque nous sommes avertis, par notre amie intérieure, la souffrance, que nous avons donné un coup de frein et qu’il faut relâcher ce frein pour pouvoir à nouveau reprendre notre vitesse naturelle d’ouverture de conscience, celle qui n’aurait jamais dû diminuer…

En effet, la seule solution à notre perte de conscience de la Lumière, que l’on a appelé « ombre », c’est notre reprise de conscience de la Lumière, y compris « dans » l’ombre.

« Aimer notre ennemi », « Aimer l’ombre », est la seule solution à la souffrance que nous avons ressenti lorsque nous avions oublié que nous l’Aimions.

Nous sommes en effet libre de tout ce que nous Aimons en toute Conscience, mais nous sommes liés, par l’Amour Éternelle, à tout ce que nous avons prétendu ne pas aimer.

Nous ne pouvons pas « accepter » de ne pas Tout Aimer !

Nous ne l’accepterons jamais.

(à suivre)

15 • Vie Idéale

Lundi 29 Avril 2024

  

Vie Idéale

  

Ma Vie Idéale, c’est celle que je suis heureux de vivre.

C’est tout simple… Si je suis heureux de vivre quelque chose, je suis en train de vivre mon Idéal.

Pour donner un petit exemple :

Je suis un homme. Si je suis heureux d’être un homme, ma Vie Idéale, c’est bien que je sois un homme. Si je n’étais pas heureux d’être un homme, je serais toujours un homme, mais je ne vivrais pas ma vie idéale.

Ma Vie Idéale, c’est donc bien d' »être heureux de ce que je vis »… Quoique je vive, si je n’étais pas heureux de le vivre, je ne vivrais plus ma vie idéale.

Je suis donc bien le seul auteur de ma Vie Idéale. Ça, c’est sûr !

C’est bien moi qui choisit, à chaque instant de vivre ,ou pas, ma Vie Idéale en étant heureux, ou pas, de vivre ce que je vis.

C’est rassurant ! C’est rassurant parce qu’il suffit que « moi » je choisisse d’être heureux de vivre ce que je vis pour vivre ma Vie Idéale.

Que « je » le choisisse ? Mais, il y a tellement de conditions qui ne dépendent pas de « moi »…

Oui, c’est vrai, l’ombre nous a beaucoup, beaucoup, « conditionnés »… Et il est nécessaire maintenant de nous « déconditionner », jusqu’au bout, pour pouvoir vivre de plus en plus notre Vie Idéale… et puis finalement que nous ne vivions « que » notre vie idéale.

Ce que je suis vraiment heureux de penser, et depuis longtemps, c’est que la Lumière, est « la seule condition » de ma vie… Elle seule doit la rester.

La Lumière ?

Oui, la Lumière, c’est le nom que je choisis à cet instant, parmi tous ses noms, pour nommer ce qui est Tout : L’Infini, l’Éternel, l’Absolu, l’Amour, la Beauté etc. Bref, ce que le plus souvent les Êtres humains ont appelé Dieu.

Mais j’hésite un peu à utiliser, là, le mot « Dieu », parce que ce mot est trop souvent chargé de tant de mémoires douloureuses qu’il en est insupportable pour l’instant pour beaucoup d’entre nous.

Mais, ce n’est pas grave ! Ce n’est par grave du tout pour moi, puisque tous les mots qui existent ne nomment que ce Tout, cette Lumière Infinie…

Par exemple, là, à cette instant, je ne sais pas pourquoi, mais le mot « cuillère » me vient à l’esprit… Mais, si tout est Tout, est-ce que le mot « cuillère » n’est pas un des noms de ce Tout ? Est-ce que la cuillère elle-même n’est pas « que » ce Tout ?

Notre Vie Idéale, c’est celle que nous sommes heureux de vivre… Si, à cet instant, nous sommes heureux de Tout, nous vivons, à cet instant, notre Vie Idéale.

Notre Vie Idéale, c’est notre Vraie Vie… C’est tout ce que nous sommes heureux de vivre.

Et qui choisit d’être heureux de ce que nous vivons… ou pas ? Quelle condition extérieure décide, à notre place, que nous soyons heureux ou pas ?

Il n’y a rien, bien sûr, en dehors de nous-même, qui pense à notre place. Et si nous observons calmement les choses, nous voyons bien que nous vivons ce que nous pensons.

Nous vivons ce que nous pensons.

Nous sommes obligés de reconnaître que nous sommes toujours heureux lorsque nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser…

Et que nous sommes toujours malheureux, lorsque nous pensons une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser.

Si nous voulons vivre, un instant, notre Vie Idéale, alors, il va bien falloir, à cet instant, oser penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Et qui pense en nous ? C’est bien sûr nous-même, n’est-ce pas ?

Et là, à cet instant que nous venons de vivre, avons-nous pensé ce que nous étions les plus heureux de penser ? Ou bien, par habitude, nous sommes-nous contentés de ne penser que ce que nous n’étions pas heureux de penser…

C’est là la question la plus importante que nous invite à nous poser le jeu du BeHappy qui est la raison d’être de ce site web BeHappy8 et qui a pour but de nous entrainer à être toujours plus heureux en osant penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

C’est là la règle numéro 3 de ce jeu qui est une question, la question la plus importante que nous pouvons nous poser : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser ? OUI ou NON ? »

Mais reprenons maintenant le fil de notre entretien d’aujourd’hui : notre Vie Idéale…

Tout ce que nous ne sommes pas heureux de vivre n’est pas notre « Vraie Vie »… Ce n’est pas notre Vie Idéale.

Oui, c’est cela ! Dès que je ne suis pas heureux de quelque chose, je perd conscience de la Lumière qui est Tout, la Lumière dont je suis fait (ou bien la Lumière que je suis).

Et lorsque je perd conscience de la Lumière Pure que je suis, alors là, je vis à cet instant ce que l’on appelle souvent « l’ombre », ou « le mal »…

L’ombre n’est que la Lumière, lorsque j’en perd conscience.

L’ombre, le mal, n’est que ma perte de conscience du Tout, ma perte de conscience de la Lumière Infinie, de l’Amour, de la Perfection…

Mais est-ce que cette ombre, ce mal, va avoir une fin ?

Alors, là, ce que je suis vraiment, mais vraiment, le plus heureux de répondre, c’est : « Oui ! Le mal aura une fin. Oui ! le mal aura une fin… L’ombre a eu un début et elle aura une fin ».

Seule la Lumière est Éternelle.

Qui a jamais été heureux de penser que le mal ne finirait jamais, que l’ombre serait éternelle ? Qui a été heureux de penser cela ? Personne… sur toute la terre !

Je ne dis pas que personne ne l’a pensé, bien sûr. Je dis simplement que personne n’a été « heureux » de le penser. Et là, quand je dis personne, je dis « personne ». C’est vraiment, là, ce que je suis le plus heureux de penser.

Mais alors, comment ce mal va-t-il finir ?

Pour que ce mal finisse, il suffit que nous reprenions conscience de la Lumière en Tout… Alors là, nous vivons notre Vie Idéale, notre Vie Lumière…

En Tout ! En Tout ? Mais comment ? Comment voir la Lumière dans l’ombre ? L’ombre est partout !

Non, l’ombre n’est pas partout. La Lumière, Elle, est partout. Elle est discrètement partout, Infinie, Éternelle… Et donc Omniprésente.

L’ombre, elle, elle fait beaucoup de bruit, ce qui nous fait croire qu’elle est partout, alors que, dans la Vraie Réalité, c’est à dire dans la Lumière qui est Tout, elle n’est nul part…

Mais, là, le problème pour la plupart d’entre nous, c’est que ce qui est le plus simple, c’est en même temps ce que nous avons rendu le plus compliqué pour nous !

Notre Vie Idéale, c’est ce qui est le plus simple à vivre, puisqu’il suffit pour la vivre de reconnaître la Lumière là où Elle est, c’est à dire en Tout. Cela ne peut pas être plus simple !

Mais, en même temps, nous l’avons rendu si compliqué ! Parce que l’ombre, c’est à dire le mal, depuis que nous avons cru la faire exister, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, l’ombre donc, nous a interdit la conscience de la Lumière… Et cela, en particulier, « dans l’ombre ».

Depuis que nous avons choisi, il y a bien longtemps, de perdre conscience de la Lumière, l’ombre, que nous avons imaginée alors, n’a jamais aimé rien du Tout, ni la Lumière, ni l’ombre… Nous avons donc une très, très forte tradition multi-millénaire qui est de combattre la Lumière… et surtout de combattre l’ombre !

Vivant dans l’illusion de la séparation, l’ombre a toujours combattu l’ombre ! Qu’elle soit en nous ou autour de nous, elle a toujours prétendu qu’il fallait combattre l’ombre en nous et autour de nous.

Finalement, les Êtres humains ont fait de l’ombre un véritable labyrinthe qui, en plus, s’est auto-labyrinthiser, sans cesse, depuis quelques centaines de millénaires…

Et alors, là, comment faire pour sortir de ce labyrinthe de l’ombre ?

Eh bien, là, il faut enfin se décider à suivre un conseil qui nous a été donné, à nouveau, il y a environ 2000 ans. Ce conseil, c’est, tout simplement : « Aimez votre ennemi ».

Notre « ennemi », c’est tout ce que nous n’avons pas aimé, tout ce dont nous n’avons pas été heureux.

Notre « ennemi », c’est tout simplement l’ombre elle-même… C’est notre perte de conscience de la Lumière Infini, notre perte de conscience du Tout Infini.

Notre « Vie Idéale », c’est d’être heureux de Tout, « y compris de l’ombre« … C’est de Tout aimer, « y compris le mal ».

Alors, ça, pour l’instant, cela a été difficile à admettre, vu notre « déformation ombreuse »…

Pour l’instant… Et pour un bon moment encore, il faut que nous apprenions, de mieux en mieux, à reconnaître la Lumière « dans » l’ombre…

Dans l’ombre ?

Oui ! « Dans » l’ombre.

Et, pour cela, il faut, sans cesse, nous aider les uns les autres à nous rappeler que Tout est Parfait… Et cela, au-delà de toutes les illusions ombreuses que nous avons accumulées au cours du temps.

« Ce Tout qui est Parfait » inclut, bien sûr, tout notre passé…

En effet, à force d’avoir « pensé », pendant si longtemps, que nous n’aimions pas l’ombre, comme elle-même nous l’a appris pendant des dizaines de millénaires, alors, nous n’avons pas aimé l’ombre en pratique.

Mais, maintenant, à force de penser, de plus en plus, que nous aimons l’ombre, nous allons finir par aimer l’ombre dans les faits et par n’y reconnaître que la Lumière Éternelle.

C’est exactement le même merveilleux mécanisme de la « Pensée », dont nous avons depuis trop longtemps mésusée pour imaginer l’ombre, que nous allons utiliser maintenant pour reconnaître simplement la Lumière en Toute Chose, y compris dans l’ombre.

Et lorsque nous aimerons totalement l’ombre et que nous n’y reconnaîtrons que la Lumière, la Lumière Seule restera dans notre conscience comme Elle a toujours existé en Tout.

Et là, nous aimerons tout notre Passé Merveilleux !

Et nous créerons à chaque instant, à partir de la Lumière en nous, notre Vie Idéale Éternelle.

  

Qu’en pensez-vous ?

  

(À suivre)

14 • Humanité, je T’Aime

Dimanche 28 Avril 2024

  

  

J’aime l’humanité… Chaque fois que je la regarde bien, droit dans les yeux de quelqu’un, des larmes de joies viennent dans mes yeux… Et ça me pique si agréablement.

J’aime l’humanité… Chaque fois que je vois ce que font les gens de complètement extraordinaire, dans tous les domaines, soit devant moi, soit grâce à l’internet… et qu’ils restent si simples, si humbles… Cela me réchauffe le coeur.

J’aime l’humanité… Telle qu’elle est ! Et elle est encore bien jeune ! À peine 150.000 à 400.000 ans, c’est bien peu pour une espèce… J’ai confiance en elle : nous arriverons à retrouver le Paradis… sur cette terre !

J’admire les gens. Ils m’étonnent toujours par la joie qu’ils me permettent de ressentir… Ils arrivent tous, finalement, à être pour moi l’occasion de ressentir plus l’Amour…

Parfois, j’ai pu hésiter à être heureux de ce qu’ils faisaient… Mais, heureusement pour moi et pour tous les Êtres, j’y arrive toujours, à la fin.

J’aime tout le monde : les gens heureux et les gens qui choisissent de ne pas vivre la joie qu’ils sont, pour l’instant… Ces derniers, les plus rares, je les aime encore plus, car ils ont plus besoin de mon aide… Et, sans une seule exception, l’aide la plus efficace que je peux toujours leur apporter, c’est d’être d’abord heureux moi-même.

Tout les Êtres méritent que je les aime… Et puis, cela me fait tant de bien… Plus j’aime, plus je suis heureux et plus je profite du merveilleux Corps que mon Âme animera encore pendant quelques années…

Mais, plus tard, je reviendrai. Je reviendrai dans un autre corps que mon Âme choisira ! Peut-être pas tout de suite… Mais je reviendrai.

Car, pour moi, vivre est si agréable… Alors, je reviendrai quand ce sera le plus utile pour tous les Êtres de cette terre. Ni plus tôt, ni plus tard.

Plus je suis heureux dans ce Corps, dans cette vie, meilleurs seront toutes mes autres vies… et aussi, celles de tous les Êtres qui existent… Car, je sais que nous sommes tous « Un ».

Le Bonheur est contagieux… Il est la manifestation de l’Amour. L’Amour est à la fois instantané et infiniment patient. L’Amour est récompensé tout de suite… et pour toujours.

Aimer, c’est le Paradis tout de suite ! Le Paradis est là, il nous attend en nous-même et dans tous les autres Êtres. Le Paradis est accessible à chacun, tout le temps… À nous, les Êtres humains de choisir, librement, d’y entrer à nouveau.

Tous les autres Êtres n’en sont jamais sortis !

Je suis si heureux de vieillir… Je n’ai jamais été aussi heureux dans cette vie que maintenant…

Actuellement, je suis encore bien loin d’être prêt à me souvenir de mes autres vies, mais je suis sûr que cette vie-ci est la meilleure de toutes mes vies passées…

J’en ai une certaine preuve dans le fait que chaque année de cette vie-ci a été meilleure que la précédente et ainsi, je suis sûr que l’avenir, proche et lointain, sera encore plus beau…

De fait, je suis en sécurité, en parfaite sécurité, dans cet instant que je vis. En effet, c’est moi seul qui décide d’être heureux, là, tout de suite… Je suis le seul à pouvoir librement le décider et là, je le décide une fois de plus : et hop ! Voilà : je suis heureux.

Un instant de Paradis tout de suite, c’est toujours ça de gagné !

Et cet instant de Paradis que je viens de vivre, je choisis de le revivre de suite. Depuis toujours, je pense toujours mieux ce que je suis le plus heureux de penser… Dans cette vie-ci, c’est mon entrainement quotidien depuis des années qui fait que j’y arrive de mieux en mieux…

Et là, à cet instant, je pense, à nouveau, pour la milliardième fois, ce que je suis le plus heureux de penser.

Je me dis souvent, et je le dis parfois à d’autres Êtres humains, que si j’avais, dans cette vie, joué du piano autant d’heures par jour que je n’en ai passé à m’entrainer à penser ce que j’étais le plus heureux de penser, je serais, certainement, un grand virtuose en piano…

Mais, je me contente, dans cette vie-ci, d’être de plus en plus heureux chaque jour… Et quand j’admire un rocher, une rose ou un chien, je me dis que j’ai du chemin à faire pour arriver à leur niveau de joie qui est sans aucune ombre.

Mais quand je regarde les Êtres humain, je suis assez fier du point où j’en suis.

En effet, je n’ai aucune raison d’être jaloux de qui que ce soit, puisque, comme chacun des Êtres humains, j’ai la possibilité d’être à chaque instant encore plus heureux… et ceci jusqu’à l’Infini.

Et je sais que c’est bien là le plus important pour moi, l’Être humain que je suis, bien sûr, mais surtout pour tous les autres Êtres… que j’aime.

13 • Folle Salade

  Vendredi 26 Avril 2024

  

Aujourd’hui, j’ai encore envie de manger une petite salade de pensées toutes folles. Des pensées que je vais être heureux de penser, pardon, heureux de consommer toute ma journée !

Bref ! Un repas bien agréable dont on a envie à tous les instants de notre journée…

Mais il faut, bien sûr, que tous les ingrédients soient bien sains… Alors je ne me procure que des aliments qui soient « joielogique »… C’est à dire des pensées qui expriment ma joie… et encore plus ma joie.

D’ailleurs, dans mon jardin, qui est autant intérieur qu’extérieur, je cultive toujours, sur une planche réservée qui finalement d’année en année occupe de plus en plus de place, des pensées qui mettent de la joie dans ma vie…

Par exemple, j’ai toujours là, qui pousse très bien, un peu de « La Vie est Belle » et aussi du « Je suis heureux »… On a toujours besoin d’un peu de ce genre de condiments dans tous les plats…

Cela donne un goût délicieux, un peu de piquant toujours nouveau, mais sans trop ! J’en utilise abondamment… Je n’ai jamais l’impression d’en utiliser trop. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’aime les plats riches en « beauté » et en « bonheur ».

Je peux même dire que j’aime cela de plus en plus. Alors j’en cultive toujours plus… En fait, j’en plante partout parmi les salades et les artichauts… Et même dans les bois que j’arpente régulièrement.

Et en plus cela pousse partout très facilement et à toutes les saisons. Cela enrichi aussi tous les sols par des racines très solides qui, comme celles des légumineuses, travaillent en coopération avec d’autres organismes, comme « l’union », « la coopération », « l’amour » et permettent ainsi à d’autres bons goûts de la vie de pousser un peu partout.

Un plat que je mange tous les jours, c’est « la Danse des Pensées »… Alors, c’est un mélimélo de toutes sortes de pensées que je trouve, bien sûr, dans mon jardin, mais, là aussi, dans la nature…

Il y a du « sourire », de la « joie », du « plaisir »… J’y met aussi beaucoup de « créativité ».

Rien que de préparer cette « Danse des Pensées » est déjà très nourrissant… Probablement que c’est l’odeur que ce plat dégage lorsque je coupe en menu de « l’amitié » et de « la générosité », au cours de sa préparation.

Cela semble nourrir le coeur, avant même qu’on l’ait absorbé… Je ne sais pas ! Mais en tous les cas il y a un plaisir magique à sa préparation…

Mais, je ne vous dis pas, quand vous le dégustez, vous n’avez qu’un désir, c’est que le repas dure toute la journée !

Alors finalement, coquin que je suis, je ne peux pas m’empêcher d’en consommer toute la journée… Pourquoi se priver de ce qui est le meilleur ?

Pour cela, je met en bandoulière mon sac que j’ai tissé en « merveille », je le remplie de « Danse de Pensées » et comme cela j’en ai toujours avec moi où que j’aille… Et ma main y retourne souvent, presqu’à chaque instant !

Et puis, j’en donne beaucoup ! Car les gens sont toujours attirés par son odeur qui se répand autour de moi et me demandent « Mais qu’est-ce qui sent si bon quand tu es là ? »

Alors, je leur ouvre mon petit sac de « merveilles » et là, je ne peux plus les empêcher d’y mettre la main… Et eux aussi, ils se régalent sans fin.

Heureusement que ce petit sac en merveille n’a pas de fond et que tout ce qu’il contient se multiplie sans cesse au fur et à mesure qu’on le consomme ! C’est étonnant.

Et finalement, toute la journée, je n’arrête pas de manger de ma salade de pensées… Heureusement que cela ne fait pas grossir, sinon, je serai énorme !

Mais non ! Il semble bien que plus j’en mange, plus mon corps est en bonne santé…

Et puis également, j’ai remarqué que plus j’en mange, plus je suis heureux de ce que sont les autres… C’est étonnant, là aussi, mais je suis de plus en plus heureux de ce qu’ils sont !

Finalement, je suis bien obligé de constater que plus je consomme de pensées que je suis heureux de penser, plus je suis heureux.

Je vois bien que je vis ce que je mange !

6 • En écoutant Bach…

Dimanche 14 Avril 2024

  

En écoutant cette Toccata et Fugue en D mineur, encore et encore une douce tristesse me prend de nouveau…

Je me souviens…

Je me souviens du jeu d’orgue merveilleux… Je me souviens de l’image sur la pochette du disque vinyle…. Je me souviens de l’électrophone qui jouait et rejouait cette pièce de musique… Comme si c’était hier !

En 1967, après les examens de fin d’année, j’étais sur le balcon de ma chambre universitaire à Montpellier et j’écoutais sans fin pour la millième fois, ce disque vinyle…

Et c’est là… dans la chaleur de ce mois de juin ! C’est là, la première fois que j’ai pensé d’une façon tout à fait nouvelle à Toi… Toi que j’ai appelé le plus souvent Dieu et que, maintenant, je peux appeler de tous les noms.

L’Infini, l’Éternité, l’Omniprésence, la Beauté, la Vérité… C’est ce que j’ai perçu d’une façon nouvelle à cet instant, dont je me souviens comme si j’y étais…

Là, j’ai commencé à sortir de l’enfance.

Et depuis je Te nomme, tous les jours, avec toujours plus de conscience… Et cela continuera toujours… Comment pourrais-je arriver au bout de Toi, Toi l’Infini, Toi qui n’a pas de bout, ni dans le temps, ni dans l’espace, ni dans la beauté…

Je suis si heureux de ne voir aucune fin à Ta Beauté… Voir la vie toujours plus belle… Avoir toujours plus envie de la découvrir encore… Quand je la déguste, je suis calme, confiant… Je sais que je pourrais la déguster demain encore plus qu’aujourd’hui…

Sentiment d’abondance.

Tu as tous les goûts… Et je Te goûte sans fin… Tu m’offres la Perfection et lorsque je pense « C’est Parfait », je sais maintenant, avec certitude, que demain, ce sera encore plus Parfait.

Mais comment ce qui est Parfait peut-il être encore plus Parfait ?

Ça, c’est Ton Mystère et j’ai vraiment le sentiment de ne rien y comprendre… Et pourtant, en même temps, je sais que je le comprends un peu mieux, tous les jours…

Tout ce que je ne comprends pas, c’est Ta Perfection et tout ce que je comprends, c’est Ta Perfection, également.

Je ne me lasse pas de vivre, de Te vivre !

J’aime tant ce monde dans lequel je vis… Je l’aime tel qu’il est… Il a toujours été facile, pour la plupart d’entre nous, d’aimer la joie du monde, mais je vois que beaucoup se demandent : « Comment aimer autant de souffrance ? »

Et pourtant cela me semble, maintenant, si simple. Je le décide… Je le pense… et je le vis… C’est ma liberté. C’est la Liberté que Tu me donnes, comme à tous, bien sûr !

C’est ce fameux « Libre Arbitre » qui nous permet de choisir notre conscience, c’est à dire de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, à chaque instant… Ou pas !

Ta Joie est la nature de tout ce qui existe. Le minéral, lui, ne peut pas en douter, il La vit. Le végétal ne peut pas en douter, il vit également Ta Joie. L’animal ne peut pas en douter, lui non plus, et il La vit également… sans frein.

Mais l’homme ? Lui, pourquoi ne manifeste-t-ils pas toujours Ta Joie ? Pourquoi ne vit-il pas Ta Joie à chaque instant ?

Comme tout ce qui existe, l’homme n’est-il pas, lui aussi, heureux par nature ?

Si, bien sûr, mais…

Mais, sur notre terre, ce qui nous différencie, nous les Êtres humains, des autres Êtres, c’est notre Libre Arbitre, notre Libre Conscience, notre Libre Pensée. Ainsi, nous, les Êtres humains pouvons choisir librement notre conscience.

Grâce à ce libre arbitre, nous pouvons, bien sûr, comme tout le reste de Ta Création, choisir « librement », maintenant, d’être conscient de Ta Joie qui est Son Essence.

Mais, grâce à ce même libre arbitre, nous pouvons aussi choisir, tout aussi librement, de ne pas être conscient de cette Joie Absolue qui est pourtant toujours l’Essence de Ta création.

C’est ça le libre arbitre !

Les Êtres minéraux, les Êtres végétaux, les Êtres animaux, eux, ne peuvent pas perdre conscience de Ta Réalité, ils la pensent tous et la vivent tous, chacun bien sûr à son niveau de conscience.

Et, à chaque époque de leur existence, ils grandissent en conscience à leur rythme naturel, sans pouvoir questionner cette ouverture de conscience originelle.

Par le simple fait qu’ils existent, leur conscience s’ouvre. Elle s’ouvre à sa vitesse naturelle, à sa vitesse originelle, comme elle aurait dû continuer de le faire chez nous, les Êtres humains…

Mais cette Être humain, lui, au presque début de l’humanité, il a choisit de perdre conscience de Ta Lumière. Il a utilisé son nouveau libre arbitre pour penser « librement » ce qu’il n’était pas heureux de penser… Il a choisi, « librement », de perdre conscience de Ta Lumière qui est son Essence.

Quelle maladresse ! Quelle erreur !

Et quel résultat !

Mais, c’est cependant, également ce même libre arbitre qui va lui permettre, qui va « nous » permettre, à chacun des Êtres humains que nous sommes, de choisir à nouveau… et de « librement » penser à partir de Ta Lumière et non à partir de nos mémoires que nous avons mises en place depuis cette perte de conscience de Ta Lumière.

Qu’est-ce que 1000 ans, 2000 ans, 3000 ans pour Ta Création Eternelle ? Qu’est-ce à côté des 100.000 à 400.000 ans de l’existence de l’erreur humaine et des milliards d’années de Ta Perfection ?

La Vérité est toujours plus belle que ce que nous pouvons l’imaginer.

Mais imaginons-la, pensons-la, librement, toujours plus belle !

Gandhi nous a dit : « Sois ce que tu veux que le monde devienne ».

Soyons ce que nous voulons que notre monde devienne.

J’ai confiance.

2 • Maître de ma Chance