Les 8 entretiens (1ère Partie du 6ème Entretien)

Les 8 Entretiens (1ère Partie du 6ème Entretien)

7 Septembre 2021

ENTRETIEN N° 6

De Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’autres : ■ et ●

La fin du positivisme ?

Alors ? As-tu passé un bon moment ?

Depuis la dernière fois ? 

Oui… 

Je ne sais pas trop… En ce moment, je trouve que ce n’est pas facile ! Je suis fatiguée, fatigable… Et je trouve que j’ai du mal à retrouver la joie… 

Alors, quand je lis tout ce que j’ai réécouté et transcrit là, je me dis quand même que c’est un peu dommage… 

Et je pensais à quelque chose tout à l’heure et je me disais, si tu veux : « C’est comme si, en fait, c’était tout de la pensée… Que de la pensée pour moi ! »

C’est comme si ce n’était pas encore passé en incarnation… C’est comme si ce n’était pas encore incarné, alors que nous savons bien que tout a du Corps, de l’Âme, de la Pensée.

Oui, c’est vrai…

Je te dis ça, parce que l’autre jour, on m’a dit un truc, et ç’a m’est vraiment rentré dedans… Je pense que c’est vrai quelque part et cela m’a fait un choc : on m’a dit que, actuellement, je m’épuisait à « vouloir aller bien ». 

Sur le coup, je me suis dit : « Ah, mais ça… »

Et puis, deux ou trois heures après en le répétant à quelqu’un, ça m’est rentré dedans ! Et j’ai senti que c’était juste… C’était juste, ce côté que j’ai de travailler à tout prix les pensées pour être positive, pour encaisser les chocs que l’on a eu et tout ça… 

Bon voilà !

Oui…

Et, depuis, je fais un peu plus attention… C’est comme si j’avais eu une méconnaissance du Corps ou même de l’Âme, d’une certaine façon… Les pensées : il faut tenir !

Tu vois, j’ai une ligne directrice… Alors le travail que nous faisons ensemble…

Parce que tu parles bien là de « pensées positives » ?

Oui ! 

Mais nous, ensemble, nous ne travaillons pas du tout les pensées positives… Nous travaillons simplement à penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… que ce soit soit-disant des pensées positives ou soit-disant des pensées négatives !

« Que je sois heureux, c’est le plus important pour moi et pour tous. »

C’est bien là notre ligne de conduite depuis que nous travaillons ensemble ?

Non, non, pas ensemble ! Mais ce dont nous discutons ensemble, ça va dans ce sens-là pour moi… C’est-à-dire à arriver à être heureux de l’instant, l’Instant Divin… 

Mais, j’ai l’impression que c’est toujours mes pensées, ce n’est pas le reste… Ce n’est « que » des pensées pour moi. Ce n’est pas réel.

Mais, être heureuse de l’instant c’est, tout simplement, être heureuse de te coiffer, c’est être heureuse de prendre ta douche…

Oui ! Mais je ne le fais qu’avec la pensée seulement ! Pour moi ce n’est pas une réalité. Du coup je ne l’ai pas…

Mais pourtant, c’est la Réalité Naturelle. Tu ne peux pas échapper à « être heureuse »… C’est notre état naturel.

Dieu nous a fait heureux… et nous ne pouvons rien y changer.

Seule notre conscience de cette « Réalité Éternelle » peut varier !

Ainsi, à chaque instant nous avons la liberté de choisir d’en avoir conscience… Et là nous vivons simplement notre Lumière Naturelle…

Mais, c’est vrai que trop souvent, nous avons pu, librement, choisir d’en perdre conscience… Et là nous avons cru vivre l’ombre… Alors que nous étions toujours « dans » la Lumière !

Mais, la Réalité Absolue, nous ne pouvons pas la changer !

Et ce qu’il nous faut donc, simplement, c’est lâcher prise sur l’ombre, c’est tout ! Lâcher prise sur l’ombre…

Eh oui, mais c’est ce lâcher prise qui me pose un problème !

Il n’y a aucun effort à faire pour être heureuse… C’est bien au contraire l’inverse d’un effort désagréable, quelque part. 

Oui ! Ça, je suis d’accord…

Simplement, il nous suffit de lâcher prise sur tous ces efforts ombreux, et donc douloureux, que nous avons fait pour, soit disant, « devenir » heureux…

En effet, nous ne pouvons pas être plus heureux que nous ne le sommes !

Nous ne pouvons pas être plus heureux que « Parfaitement heureux », comme Dieu nous a créés…

Eh bien, mon souci c’est que je passe mon temps, ma vie, à faire des efforts difficiles !

Le sac que je me suis mis sur le dos il est énorme : Il « faut » être heureuse… Et « il faut » faire comme ceci et comme cela, pour être heureux… Il faut ! Il faut ! Et il faut toujours !

Non, non ! Il ne « faut » pas être heureux au sens douloureux du terme « falloir » … C’est là une interprétation ombreuse… C’est là quelque chose que nous n’avons jamais, jamais, été heureux de croire.

Oui, mais c’est rentrée dans ma faille, comme ça !

Reconnais simplement que tu es heureuse par nature… Tu es heureuse par Décret Divin !

Si tu veux, tout ça, ça part d’une pensée toute bête… C’est que la Lumière, ou Dieu, Est Tout, vraiment absolument Tout… Rien ne Lui échappe !

Et toi, tu es bien d’accord avec cela, n’est-ce pas ?

C’est bien là ce que tu es la plus heureuse de penser ?

Oui ! Bien sûr : Dieu Est Tout ! Je ne doute pas de cela, c’est ce que je crois au plus profond de moi… Et c’est, bien sûr, ce que je suis la plus heureuse de penser !

Et donc ce « Dieu qui est Tout » est bien autant mes pensées positives que mes pensées négatives ! Sinon nous imaginons bien une séparation, n’est-ce pas ? Nous imaginons bien alors que « dieu n’est pas tout » ? Mais seulement, mes pensées positives, par exemple…

Et alors, là, sommes-nous heureux de penser cela ?

Non, bien sûr !

Ça, je l’ai bien intégré…

Lâcher-prise sur l’ombre

Si nous avons pu dire : « Dieu n’est pas mes pensées négatives », alors, nous étions dans l’incroyance… Nous séparions dans notre pensée… Nous prétendions que Dieu n’était pas tout ! Tu es bien d’accord ?

Oui ! C’est évident !

Mais, ce que nous sommes vraiment, tous les deux, les plus heureux de penser sur ce thème c’est que « Dieu Est Tout ». Il est « vraiment » Tout ! 

Donc, par exemple : quand tu es fatigable, c’est aussi Divin que quand tu es en pleine forme…

Abandonnons cette croyance, nécessairement douloureuse, en la séparation où l’on disait ceci : « Être en bonne forme, ça, c’est bien, mais être fatigable, ça, ce n’est pas bien ! » 

Ou pour le dire autrement : « Être en bonne forme, c’est Dieu et être fatiguée, ce n’est pas Dieu… »

Non, non, non ! Les deux sont Dieu. Nous vivons autant le Divin, que nous soyons fatigués ou pas fatigués !

Alors là, théoriquement, j’adhère complètement…

Bien sûr !

Mais, concrètement, je ne le vis pas !

Le temps d’un verbe décide de ce que je vis

Alors, là, fais attention ! Tu as dit, et donc tu as pensé : « Je ne le vis pas » …

Comment avons-nous pu vivre pleinement quelque chose en pensant : « Je ne le vis pas » … ?

Qui peut vivre, à un moment donné, ce qu’il ne pense pas à ce même instant ?

Personne !

Oui, bon ! D’accord ! Je vais dire « je ne le « vivais » pas, jusqu’à maintenant ». 

Ah, ça, c’est déjà beaucoup mieux !

Tu vois, ça rentre un peu… quand même !

Rires…

Oui, c’est vrai, c’est déjà mieux… Parce qu’il n’est pas possible que tu ne vives pas en Dieu… C’est impossible ! C’est une illusion !

Je n’ai pas conscience de Le vivre, si tu préfères.

Tu voulais vraiment dire : « Je « n’avais pas » conscience de Le vivre » ? N’est-ce pas ?

Oui, c’est vrai ! Je « n’avais pas » conscience de Le vivre… Je préfère, clairement, penser comme cela…

Voilà ce qui est plus beau… et donc plus vrai ! Il suffit de reprendre conscience…

Et pour cela, nous nous tournons vers Dieu et non pas vers la fatigue. Si nous nous sommes tournés vers la fatigue en prétendant l’avoir séparée de Dieu, nous étions bien dans l’illusion douloureuse de la séparation ?

Et là, nous avions perdu conscience !

Silence…

La gratitude, toujours

Et est-ce qu’en étant en état de remerciement, de gratitude cela peut aider ?

Oui ! Évidemment ! Si tu es heureuse de remercier, alors tu es heureuse ! Si tu es heureuse d’exprimer ta gratitude, alors tu es heureuse…

Surtout, si nous osons remercier le Divin de notre fatigue, autant que de notre bien-être ! C’est à dire si « nous le remercions de Tout ce qui Est » … Oui !

Pour chacun de nous, c’est vraiment un bon exercice de reconnaître le Divin « dans » la fatigue. 

Parce que ça, sans aucun doute, c’est l’ombre, c’est à dire notre perte de conscience de la Lumière, qui nous a appris que quand nous étions fatigués ce n’était « pas bien » !

À la limite, j’en suis convaincue… Parce que le fait à cet instant de reconnaître ma fatigue comme parfaite, je me rends bien compte que c’est un lâcher-prise agréable !

Oui, tu vois bien que c’est plus à ton lâcher-prise que tu as résisté ! C’est pour cela que ça te fatiguait encore plus !

Parce que, si tu n’avais pas résisté, le lâcher prise, lui, il ne t’aurais pas fatiguée. 

Ce qui nous a fatigué le plus , cela a toujours été la résistance au lâcher prise que l’on avait maintenue grâce à l’idée « qu’il faut ceci… qu’il faut cela… qu’il faut toujours et encore ! »

Tu vois ? Ces idées éduquées, traditionnelles, que l’on s’est transmises de générations en générations, sans avoir jamais, jamais, été heureux de les penser : « Il faut » étudier pour réussir dans la vie… « Il faut » en baver pour aller au paradis… etc… etc…

Tous ces mélimélos pseudo-religieux, pseudo-politiques, pseudo-scientifiques, etc… Personne n’a jamais été heureux de les penser !

Mais qui ne les a jamais pensé ?

Toutes ces propagandes, nous les avons tous apprises…

Oui! Et nous les avons tous enseignées !

Oui, nous les avons tous enseignées également ! Tu as tout à fait raison…

Voilà ! Tout cela été bien inscrit… et toujours « douloureusement » inscrit !

Nous avons tous ces mémoires ! Et ces mémoires ont toujours, jusqu’à aujourd’hui, été ombreuses.

Et là, aujourd’hui, ce n’est qu’en les aimants, c’est à dire en reconnaissant la Lumière en elles, que ces mémoires deviennent enfin ce qu’elles doivent devenir…

C’est en les aimant enfin que nous avons conscience de ce qu’elles sont réellement : alors, nous reconnaissons que ces mémoires-là, comme par exemple, cette croyance que « d’être fatiguée, ce n’est pas bien », c’est du Divin Pur…

C’est aussi Divin que de penser : « Je suis en pleine forme » …

Oui ! Mais pour moi c’est toujours de la théorie à laquelle j’adhère… mais ensuite, il y a la pratique !

La pratique ? La pratique, c’est simplement de le faire, une petite fois après l’autre…

Il faut simplement repérer ces moments-là, petit à petit, avec joie…

Et, à chaque fois, ce sont des mini-actes de foi à accomplir…

Ce n’est rien d’autres que de se tourner vers la Lumière et La reconnaître, une nouvelle fois, là où nous ne L’avions pas reconnue jusqu’à ce jour !

Voir la Lumière là où Elle est : Partout !

Nous pourrions appeler cela une « cassure » dans les pensées. 

Le problème, si tu veux, c’est que nous avons fait trop souvent ce que nous pourrions, alors, appeler des « cassures bazooka »…

C’est-à-dire que, si nous prenons le cas de la pensée « Je suis fatigué et ce n’est pas bien », eh bien, plutôt que d’apprendre à reconnaître le Divin dans la fatigue elle-même, et dans le fait de le penser, et dans le fait de penser que ce n’est pas bien, nous avons eu trop souvent pour but maladroit la disparition, la destruction de cette même fatigue et de cette pensée que je suis fatiguée… Nous voulions que la chose disparaisse !

Ça, c’est la cassure bazooka !

Or Dieu, qui Est Tout, y compris bien sûr la fatigue, n’a jamais pu disparaître ! Cela n’a donc pas pu marcher ! Et il n’y a eu aucun soulagement, aucune élévation de notre pensée…

Et là, « notre fatigue, elle demande justice » ! Et pour cela elle revient à notre conscience, et revient encore, espérant cette fois-ci être aimée et non plus combattue !

L’Amour, sans aucune condition, est la clef de l’élévation de nos pensées… et donc de notre joie de vivre.

Ici, je pense que le mot « accepter » a toute son importance, il faut « voir » puis « accepter dans l’Amour » … N’est-ce pas ?

Oui ! Si nous ne pratiquons pas cette acceptation aimante, sans condition, alors, nous restons dans un combat… et il n’y a pas, pour l’instant, une nouvelle ouverture de la conscience de la Lumière. 

Alors, nous sommes et restons dans « l’incroyance », c’est à dire dans la perte de conscience du Divin en quelque chose. 

Bien sûr, nous ne pouvons pas quitter le Divin, Il ne peut pas disparaître…

Nous pouvons simplement en perdre conscience, momentanément, en prétendant combattre certains de Ses aspects… ou bien en avoir une conscience plus grande tout de suite… C’est l’un ou l’autre !

Mais, le Divin, lui, Il est toujours Éternel, toujours Infini, toujours Omniprésent, toujours Omniscient… et Amour Inconditionnel ! Cela ne peut pas changer.

Nous, nous avons pu varier dans notre conscience et « c’est la conscience qui fait la différence ».

Par un usage maladroit de notre libre conscience, nous avons pu oublier cette Perfection du Divin, nous avons pu oublier le fait que c’est l’Éternel qui nous créé à chaque instant…

Nous pouvons oublier que cette Création Permanente est Parfaite… et que de ce fait nous sommes des Être humains parfaits, quoi que nous en pensions.

La Création de la Lumière ne peut pas être autre chose que Parfaite. 

C’est notre conscience qui a pu divaguer parce que la conscience, c’est manipulable, c’est nous qui la choisissons grâce au libre arbitre qui est le nôtre.

Réutiliser notre libre conscience

Actuellement, il y a une très forte propagande sur les consciences… Et l’ombre est vraiment devenue experte, comme jamais, en manipulation des pensées. Elle a mésusé des découvertes les plus modernes et les plus belles que l’homme a inventé… 

Elle en a détourné l’usage… Et elle a réussi à faire perdre conscience de la Perfection de la Vie à beaucoup de monde !

Bien sûr, nous avons aussi notre petite auto-propagande intérieure, très ancienne et puissante, et donc il faut s’y adresser également. 

On ne peut pas la fuir, on ne peut pas faire disparaître les faits, on ne peut pas faire disparaître ces mémoires ! Ces mémoires des faits « sont », nous ne pouvons pas les détruire…

 La seule chose que nous puissions faire, c’est les élever, c’est à dire les rendre au Divin dont nous avons pu prétendre les séparer… 

C’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit plusieurs fois depuis notre rencontre, prenons conscience de ces faits, que nous avions jugés comme mauvais ou bas, et reconnaissons enfin qu’ils ne sont en fait que de la Lumière Pure. 

C’est à dire les accepter… et les élever dans la Lumière ?

Oui ! Et à chaque fois nous recommençons ! Encore et encore, nous élevons ces mémoires dans la Lumière, c’est-à-dire que nous reconnaissons, toujours plus, leur Perfection.

Nous pouvons aussi dire que nous les rendons à Dieu… ou que nous adorons Dieu en elles… etc…

Chacun de nous invente sa propre religion unique, naturelle, qui est son intimité absolue avec le Divin… avec, chacun de nous, nos dogmes absolument intimes et personnels.

Personne ne peut être le prétendu lien entre Dieu et quiconque !

Chacun est absolument « un » avec Lui.

Il n’y a besoin d’aucun intermédiaire, quel qu’il soit, entre Dieu et chacun de nous.

Mais, intellectuellement, cela me paraît tout à fait cohérent et juste…

Quand tu me le dis, je le sens aussi… Mais…

Pratique, pratique, pratique…

Eh bien, il n’y a plus qu’à pratiquer !

Oui ! J’ai l’impression que c’est cela qui me manque en fait : la pratique !

Pourquoi, je… ?

Parce que ! Regarde ! Dans toutes les phrases que tu m’as dit au début de cette séance, tu as exprimé les pensées de quelqu’un qui n’a pas pratiqué : des pensées que tu n’étais pas, du tout, heureuse de penser !

Donc on voit bien qu’il y avait encore une inscription très forte de l’ancien système de l’ombre. 

Oh oui, très forte !!

Mais ce n’est pas grave ! Tu en es consciente ! Donc ça va se résoudre petit à petit. Il n’y a pas de problème. 

Oui, mais cela m’épuise, là…

En fait, c’est la résistance qui t’épuise ! 

C’est le fait de maintenir une attitude ombreuse pour résoudre l’ombre. Ça, ça ne marche pas ! Ça ne marche jamais… Et cela n’a jamais marche ! Et, comme tu le vois, c’est épuisant !

Oui, ça, je l’ai bien retenu : attaquer l’ombre, c’est rajouter de l’ombre à l’ombre !

Merveilleuses maladies

Oui ! Et c’est fatiguant ! Évidemment que c’est fatiguant… et cela peut même rendre malade. 

Les maladies sont le résultat de cela : les gens ont additionné ombre sur ombre… Depuis des vies !

Ils ont essayé de résoudre un problème ombreux avec d’autres ombres encore et encore… et ainsi de suite. 

Mais, tant qu’ils ne sont pas arrivés pas à aimer ces ombres qu’ils ont imaginées sans cesse, les corps dans lesquels leurs Âmes étaient incarnées ne pouvaient plus vivre sainement… Ils ont mis en place des systèmes de « survie » pour résister à ces chocs terribles que leurs imposaient toutes ces pensées ombreuses…

Et plus tard, ces systèmes de survie ils les ont appelés « maladie »… 

L’énergie fondamentale qui nourrit le corps, c’est la joie !

Si le corps n’a pas sa dose naturelle de joie pour pouvoir vivre sainement, alors, il entre dans la « survie » et l’état de survie ne peut pas durer trop longtemps. 

Notre corps peut vivre longtemps, mais, il ne peut pas survivre longtemps. Cela, tout simplement, parce que survivre est énergétiquement très coûteux, 

Un stress permanent est en fait, physiologiquement, un état de sympathicotonie permanente… Et le corps, il n’est pas du tout fait pour vivre longtemps dans un état de sympathicotonie permanente…

Le corps doit se régénérer, régulièrement, grâce à de la « vagotonie réparatrice » !

En fait, j’ai donc vraiment l’impression d’être en survie en ce moment…

 ■

Dans un sens oui ! Mais, là, pour toi, ce n’est pas grave ! Car la parole réduit le surstress et diminue donc l’hypersympathicotonie

Parce qu’il y a quand même différents degrés possibles dans la sympathicotonie. 

Ce que j’ai vu, c’est qu’il y a beaucoup de peurs liées à ça…

Heureusement, notre sensibilité est toujours plus grande

Chez toi, c’est dû à ta saine sensibilité… En effet, maintenant, tu es trop sensible pour pouvoir utiliser de l’ombre pour résoudre de l’ombre… Cela est pour toi absolument insupportable et inacceptable !

Donc il y a de saines réactions fortes que tu ne peux pas ignorer…

Nous avons en nous un baromètre qui nous signale nos pertes de conscience de la Lumière ! Les signaux de ce baromètre peuvent être de différents types : émotionnels, physiques etc… Et, chez toi, ils sont puissants !

Mais tout cela n’est pas grave : tu es simplement très fortement prévenue lorsque tu penses ce que tu n’es vraiment pas heureuse de penser.

Je pense que la forme physique est un bon baromètre ! Le fait d’être fatiguée est un bon signal…

Mais, le système que j’ai mis en place, c’est que j’entends des choses saines, mais que je me débrouille pour les détourner et qu’elles rentrent dans mon ancien système.

Oui, mais, ça, nous le faisons tous… Nous sommes malins… et on dit que « L’ombre sait se faire belle » …

C’est évident… L’ombre extérieure sait se faire belle et l’ombre intérieure également !

Tu vois : ce dont nous avons discuté, qui était beau et juste, je l’ai d’abord pris… Mais ensuite, aussitôt, je me suis mis dans « l’effort » de vouloir faire comme ça…

Oui ! Tu veux dire que tu l’as mis en place, mais de façon ombreuse, douloureuse, forcée…

Eh bien voilà, oui ! Exactement ! Et du coup, ça me casse…

Ce n’est pas grave, ne te fais pas de soucis ! Tu es une belle personne et tu vas tirer avantage de ces erreurs passées… même si elles ont été répétées. 

C’est parfait ! Et je ne m’inquiète pas pour toi… Ton avenir est beau !

Mais, j’ai l’impression de m’effondrer, en fait !

Oui ! Ta sensibilité est devenue très grande et tu n’arrives plus à accepter les mini-erreurs que tu fais maintenant. Tu y es très sensible et tu en souffres ! 

Oh oui… oui !

Drogues : système de protection… pour un temps

Si tu veux, à erreur égale, peut-être que par rapport à la plupart des personnes qui habitent dans l’immeuble d’en face par exemple, certains vont souffrir beaucoup plus.

Mais, certains ont encore des systèmes de protection, des systèmes de drogues, qui leur permettent d’amortir les souffrances qu’entrainent leurs difficultés à ouvrir leur conscience de la Lumière. 

Heureusement pour eux, d’ailleurs ! Sinon, il aurait un système d’alarme tonitruant de douleur, en permanence, sans être capable de pouvoir réagir, sans être capable de pouvoir le faire taire en trouvant la bonne solution : et ce serait insupportable !

Mais, pour un certain nombre d’autres, ces mêmes erreurs qu’ils font sont de moins en moins acceptables, car ils n’ont plus les mêmes systèmes de protection qui leur permettaient auparavant d’amortir leurs souffrances lorsqu’ils avaient des difficultés à ouvrir leur conscience à la Lumière…

Cela ne veut pas dire que certains d’entre nous font plus ou moins d’erreurs que les autres, mais simplement que certains souffrent plus des mêmes erreurs et que c’est, c’est vrai, plus difficile pour eux et qu’ils ont l’impression d’en prendre plein la figure alors qu’ils ont l’impression d’avoir beaucoup travaillé et même, objectivement, beaucoup évolué !

Oui ! je comprends : il y a une exigence plus grande ! Et donc une souffrance plus grande pour la même erreur…

Et parfois, nous pouvons même avoir l’impression de ne pas avoir avancé !

Oui ! C’est cela !

En effet, la souffrance, elle, elle est toujours saine… Cela peut sembler bizarre à entendre au début, mais pour chacun de nous, la souffrance, c’est notre merveilleux message d’erreur adapté parfaitement à nos capacités… 

Pour certains ce message est doux et patient, car ils leur faut du temps pour augmenter leur conscience de la Lumière…

Pour d’autres, ce même message est fort et impatient, car ils ont, vraiment, la capacité immédiate d’augmenter leur conscience de la même Lumière Unique !

Donc voilà ! Même pour une toute petite erreur, toi, tu sembles être prévenue fortement par cette grande fatigue, par exemple, ou par un autre système d’alarme qui te semble puissant ! 

Ceci parce que tu as probablement, déjà, abandonné beaucoup de systèmes de protections de l’ombre, beaucoup de drogues…

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