33 • Un Matin parmi d’autres…

Mon Journal du Mercredi 21 Février 2024, mis à jour le Mardi 24 Septembre 2024

Voici donc ce que j’ai écrit dans mon journal, ce jour-là… Et je l’ai mis au propre et à jour, aujourd’hui… Car tout évolue…

La Vie est bien sûr vivante… Je suis moi-même, un Être vivant : Âme, source de vie, Corps plein de vie, Pensée qui évolue.

Ainsi, tous les jours, de mon mieux, je m’entraîne à penser ce que je suis le plus heureux de penser : c’est mon journal !

Et lorsque je relis aujourd’hui ce que j’ai écrit il y a quelque temps, je suis agréablement étonné de ce que mon Âme m’a proposé ce jour-là… En tous les cas ce qu’il me semble que j’ai entendu dans ma pensée… et ce que j’ai transcrit matériellement…

Je suis, également, surpris de tout ce que mon Âme me propose encore aujourd’hui lorsque je relis mon texte.

Alors, je l’avais certainement écrit le matin, dès mon lever, dans le silence, comme je le fais encore aujourd’hui… C’est, en général, ce que je fais en premier… Cela m’est toujours agréable et je commence ainsi ma journée le sourire dans mon coeur.

Ces textes peuvent sembler parfois bien décousus… Mais cependant il y a bien un fil conducteur solide qui coud toutes ces pensées ensemble : c’est la joie que j’ai eu à les écrire lorsque je les ai écrites…

Voyons…

Je suis heureux.

Je suis de plus en plus heureux.

Oui ! Je suis heureux de tout ce que je vis… C’est ce que je pense !

Et penser, c’est choisir.

Alors je choisis ce que je suis le plus heureux de penser… et je le pense beaucoup… Et encore plus !

J’aime l’humanité… J’aime toute l’humanité… Je veux l’aimer de plus en plus, de mieux en mieux.

Mais, si je veux aimer l’humanité, il faut, bien sûr, que je l’aime sans condition… Donc avec les guerres terribles qu’elle vit en son sein.

Je veux donc aimer tout ce que j’ai prétendu être mon ennemi.

Chacun a sa propre définition de l’amour… Et cela est merveilleux !

Pour moi, aimer, c’est être heureux.

J’aime un Être lorsque je suis heureux que cet Être soit…

J’aime un Être lorsque je suis heureux que cet Être existe telle qu’il est.

Pour moi, l’Amour est un presque-synonyme de la Joie.

Je choisis de respecter tous les autres Êtres humains… J’apprend, toujours plus, à les aimer tels qu’ils sont.

Je ne veux plus violenter les autres… Je ne veux plus leur imposer des paroles qu’ils ne sont pas prêts à être heureux d’entendre.

Je respecte la conscience que chaque Être humain choisit d’avoir…

Toute conscience de Ta Lumière est en effet parfaite.

Si Tu Es Tout, Tout Est Toi…

Si un Être existe, qu’il soit minéral, végétal, animal ou humain, sa conscience ne peut qu’être une conscience de Ta Lumière…

En effet, une conscience de Toi ne peut être constituée que de Toi… Comment peut-il en être autrement, si Tu Es Tout ?

Eh oui ! Si Tu Es vraiment Tout, Tu Es à la fois, tous les Êtres qui existent et toutes les consciences qu’ils ont de Toi…

Donc, par exemple, il y a Toi et il y a la conscience que j’ai de Toi à chaque instant… Mais les deux, c’est Toi !

Ma conscience et Toi sont « Un »… Puisque Tu Es Tout.

Et là, attention ! Il n’y a pas une conscience de Toi qui soit plus parfaite qu’une autre conscience de Toi.

En effet, n’est-ce pas, comme je viens de le penser et de l’écrire, toute conscience ne peut être que Toi !

Donc, ma conscience n’a pas plus de valeur que toute autre conscience…

Oui ! Toutes les consciences qu’ont tous les Êtres sont aussi Parfaites les unes que les autres.

Ainsi, la conscience d’un bébé est Parfaite, comme celle d’un adulte.

La conscience d’un Être-chien est Parfaite, comme celle d’un Être-humain… etc.

Mais, là, remarquons qu’un bébé a été homme-adulte un grand nombre fois et sera encore adulte un innombrable nombre de fois, en des corps humains différents…

Et au cours de toutes ses incarnations, sa conscience a toujours augmenté, sa conscience augmente encore dans cette vie qu’il vit actuellement, et sa conscience augmentera toujours au cours de chaque vie qu’il vivra…

Vraiment, cela, je suis très heureux de le penser ! Je choisis toujours d’avoir plus conscience de ce que je suis le plus heureux de penser !

Chaque instant n’est que Toi… Toi le Merveilleux, Toi le Parfait !

Et il n’y a pas de meilleurs moments que celui que nous vivons à cet instant pour être plus conscient de Toi.

Nous sommes tous en Toi… que nous en soyons plus conscients ou moins conscients.

La conscience de chacun des Êtres que Tu Es ne change en rien leur proximité avec Toi : cette proximité, elle est Totale, elle est Absolue… Nous pouvons l’appeler « Unité ».

Que mon Âme me dicte tous mes raisonnements… Et qu’ainsi ma joie augmente sans cesse en Toi.

Je n’ai pas d’autres ambitions que d’être heureux, c’est à dire de plus en plus heureux ! … Et « je suis » de plus en plus heureux…

Qui peut choisir à la place d’un autre Être la conscience qu’il a du Bonheur qu’il est ? Personne !

L’appréciation de notre bonheur est ce qui est le plus intime à chacun de nous.

Je me fais la promesse d’écrire, toujours mieux, ce que je suis le plus heureux d’écrire, à l’instant-même où je l’écris…

Ma vie est complètement consacrée à une conscience toujours plus grande de Toi… C’est à dire à un bonheur toujours plus grand ! Comme la vie de chaque Être !

Je propose à celui qui me lit qu’il se respecte lui-même au mieux : je propose que, de ce que j’écris, il ne croit et ne choisisse lui même de penser que ce que « lui » est heureux de croire…

Avoir cru ce que nous n’étions pas heureux de croire à un instant donné, c’était nous trahir nous-même et ne pas suivre « notre plan à nous », qui ne pouvait être, de toutes les façons que Ton Plan à Toi, Ton Plan Parfait !

Si Tu Es Tout… et Tu l’Es ! Alors, notre chemin ne peut être qu’en Toi… Nous sommes en Ta Parfaite Sécurité.

De Ton Amour Infini, Tu nous Aimes tels que nous sommes, c’est à dire tels que nous croyons être.

Il faut respecter la juste distance avec tout ce qui existe… que ce soit au point de vue physique, au point de vue mental, ou au point de vue spirituel !

En effet le feu nous réchauffe agréablement lorsque nous sommes à la bonne distance de lui. Si nous sommes trop loin, nous ne sommes pas réchauffés, si nous sommes trop prêts, nous nous brulons ! 

Et c’est nous qui sommes les seuls responsables de la distance que nous choisissons entre le feu et nous… Alors, faisons le bon choix, à chaque instant.

J’ai foi que tout est parfait, ou, pour le dire autrement, que Ta Perfection est Absolue… C’est à dire que rien ne Lui échappe… Rien également ne souhaite lui échapper !

En effet, tout le monde souhaite être heureux ! Personne ne souhaite souffrir… C’est là, vraiment, ce que je suis le plus heureux de penser… et de vivre…. C’est aussi ce que j’observe.

Je choisis de rester heureux lorsque j’observe que des gens n’osent pas encore être heureux comme ils le souhaiteraient… Ou même, parfois, qu’ils soient sûrs que le bonheur n’existe pas pour eux !

Je choisis d’être heureux de toute la conscience et de toute l’inconscience de Ta Lumière qu’ils choisissent d’avoir à cet instant-là.

Je dis qu’ils « choisissent » parce que c’est ce que je suis le plus heureux de penser… Vraiment le plus heureux de penser, là, à cet instant.

En effet, je ne sais plus, à cet instant, être heureux de penser qu’une personne puisse ne pas avoir le choix de son ouverture de conscience… Et je suis sûr, à cet instant, que je ne le serai jamais !

C’est une des caractéristiques merveilleuses des Êtres humains d’avoir enfin obtenu le Don du Libre Arbitre… Et rien ni personne ne peut leur enlever ce Don, même pas eux-mêmes !

La seule réelle et immense puissance que j’ai dans ce monde, c’est d’être toujours plus heureux, c’est à dire toujours plus conscient de Toi en tout…

Que je sois, donc, un témoin toujours plus fidèle de Ton Amour !

Aujourd’hui, être Ton apôtre, pour moi, c’est simplement être heureux… Toujours plus heureux !

Alors, je construis cet instant agréable sur toutes les mémoires que je choisis, librement, d’aimer…

En effet, dès que j’aime plus une mémoire, je suis plus heureux.

Et dès que nous aimerons tous, totalement, chacune des mémoires de l’humanité, nous serons, alors, totalement heureux.

Cela peut sembler être un bien long chemin… Oui ! C’est vrai qu’il est long ! Mais comment s’en plaindre puisque chaque pas n’en est qu’agréable ?

Je décide donc à chaque instant d’augmenter ma foi en Toi, c’est à dire ma foi dans la Vie !

Qu’Es-Tu, sinon la Vie Elle-même ?

Vivre, c’est Te vivre.

Alors, si apparaît en moi une ombre, c’est à dire une baisse de conscience de Ta Lumière Parfaite et Absolue, je choisis, tout de suite, d’aimer cette ombre, sans aucune condition.

C’est mon choix… Et je le respecte, à chaque instant, toujours mieux.

Je veux aimer tous les ennemis que j’avais choisis d’imaginer.

C’est la Belle Vie !

Je cultive ma naïveté… En effet, je crois que la vie est simple, « trop simple » ! Et je le crois de plus en plus, naïvement !

La solution de tous mes problèmes a toujours été d’en être, d’abord, heureux… de les aimer… et d’observer leur transmutation dans Ta Réalité, c’est à dire dans Ta Lumière.

Décrire Ta Lumière ne nécessite que peu de mots, voir aucun…

Mais la description de l’ombre, c’est à dire de la baisse de la conscience de Ta Lumière a constitué, jusqu’à ce jour encore, la grande majorité des discours et des écrits de l’humanité… Mais cela évolue, et en bien, de plus en plus vite !

J’écoute mon Âme qui me parle en toutes choses.

La vie a trois composantes totalement unifiées que je peux nommer ainsi : l’Âme, le Corps et la Pensée.

La Vie est Omniprésente… Tous les Êtres en sont l’expression qu’ils soient minéraux, végétaux, animaux ou, depuis peu, humains.

Tu Es la Vie que nous vivons tous, tous les Êtres que nous sommes : Tu Es Omniprésent.

Oui ! J’essaye vraiment de parler comme je pense et, encore plus, d’agir comme je pense… Et j’y arrive de mieux en mieux… Quel plaisir !

En effet, je pense de plus en plus à partir de mon Âme et de moins en moins à partir de mes mémoires.

Je ne cherche pas à me « faire » des amis : j’ai, en effet, autant d’amis qu’il y a d’Êtres dans Ton Univers.

Toi, Tu Es mon Amis, à la fois Unique et Infiniment Multiple.

Si un Être existe, il est mon ami… Si je rencontre un Être, il est mon ami.

Je suis donc en paix.

Je choisis d’être en paix, même avec la guerre…

Le Corps que je suis « vit » mon Âme et ma Pensée… 

La Pensée que je suis « pense » mon Âme et mon Corps… 

L’Âme que je suis est « la source » de ma Pensée et de mon Corps…

Je crois que c’est, là, un des aspect du Mystère de la Trinité : Trois en Un et Un en Trois.

Il y a, en effet, une infinité de manières de vivre Ton Unité…

Et, chaque instant que je vis est une manière unique de Te vivre.

Je choisis d’être heureux de ce qui est… et de ce qui n’est pas.

Je suis heureux de Toi… Et Toi Tu Es Tout, Toi Tu Es « ce qui est » et Tu Es « ce qui n’est pas ».

Je choisis que Toi, Âme que je suis, Tu sois la source de la Pensée que je suis et du Corps que je suis.

Toi, la Lumière, Tu Es la Seule Source de Toi-même.

Voilà ! Dans cet article du Blog « BeHappy8.org » j’ai essayé de mon mieux de respecter de mon mieux les règles du jeu du BeHappy… C’est Tout !

J’ai donc écrit, au fur et à mesure, ce qui me passait par la tête que j’ai été heureux de penser à ce moment-là.

22 . Peur Vitale ? Merci l’ego !

Samedi 1er Juillet 2024

J’aime ma Peur… Elle est mon amie…

En effet, ma Peur me permet de garder mon Corps en vie… Et ainsi de permettre à mon Âme de rester incarnée… Et à mon Être de pouvoir continuer à penser à partir d’Elle.

Ma Peur me permet, tout simplement, de vivre.

Je veux donc la respecter… Et mieux, je veux l’aimer !

Rien qu’aujourd’hui, sans ma Peur, je serais mort plusieurs fois ! 

C’est à dire que mon Corps, mon Âme et ma Pensée se seraient séparés, si je n’avais pas eu une saine Peur… à chaque fois.

C’est elle qui a fait que j’ai, tout le temps, gardé les yeux ouverts et tenu le volant, sur l’autoroute… C’est ma saine Peur de mourir !

Sinon, pourquoi ne pas fermer les yeux une petite minute et lâcher le volant, tout en continuant à appuyer sur l’accélérateur ?

Bien sûr, c’est parce qu’il y a la Peur-Lumière, la Peur Vitale, qui est, fondamentalement, la Peur que tous les Êtres ont de ralentir l’ouverture de leur conscience de la Lumière. Nous pouvons dire aussi que c’est la saine Peur de ne pas être heureux, la saine Peur de souffrir…

Mais, depuis le presque début de l’humanité, les Êtres humains ont, eux, inventé la peur-ombre qui, elle, résulte simplement de la perte de conscience de la Lumière.

Alors, là, pour aujourd’hui, je m’amuse à écrire la Peur-Lumière avec un grand « P » majuscule et la peur-ombre avec un petit « p » minuscule… C’est la convention, que je m’amuse à mettre en place pour aujourd’hui !

Je ne veux pas, en effet, oublier que le jeu de BeHappy que je propose dans ce site « BeHappy8 » est un jeu… C’est seulement un jeu ! Un jeu-plaisir.

C’est un jeu de pensée qui consiste, il faut que je me le rappelle de temps en temps à moi-même, à penser ce que je suis le plus heureux de penser… Simplement ! C’est à dire, à m’amuser à penser, par simple plaisir…

Bon ! Ceci étant dit, alors, pourquoi « Peur Vitale » ? Eh bien, c’est pour cela : c’est parce que, à chaque instant de notre vie, cette merveilleuse Peur nous permet de garder notre Corps en vie et en bonne santé…

C’est notre Peur Vitale.

Cette peur, c’est pour que ce Corps puisse, ainsi, rester uni à notre Âme et à notre Pensée… Et que nous puissions être l’Être que nous sommes sur cette terre, aujourd’hui.

En effet, imaginez-vous sur le balcon d’un immeuble…

Bien ! Dans ce type de situation, c’est notre merveilleuse Peur qui nous rend, tous, prudents et sages !

C’est Elle qui fait que nous ne sautons pas dans le vide… C’est Elle qui fait que, parfois même, nous vérifions que la rambarde du balcon est bien solide… et que nous pouvons, en toute sécurité nous appuyer dessus pour regarder tranquillement ce qui se passe en bas… Pour le plaisir de le voir, bien sûr !

En effet, si nous n’avions pas assez d’ego, ou trop d’ego, et que nous n’écoutions pas notre Amie la Peur et que nous sautions… Eh bien, quelques secondes plus tard notre Âme quitterait probablement ce Corps qui est le nôtre actuellement.

Cependant, remarquons que, en général, si notre ego est harmonieux, notre Peur est proportionnelle à la hauteur du balcon.

En effet, au premier étage, ma peur est modérée parce que le danger est modéré. Si je saute et que je ne suis pas un expert, la chance est que j’abime mon corps effectivement, mais probablement pas que je le tue…

Mais cependant, peut-être que, si sauter était vital… si, par exemple, l’appartement derrière moi était en train de bruler violemment. Alors, là, probablement que mon amie la Peur diminuerait au point que je sauterais, pour continuer à vivre !

Merci ma Peur, qui s’adapte parfaitement au besoin de mon Corps et me protège !

Mais si, par exemple, je suis au 20ème étage… Là, ma peur m’interdit complètement de sauter, car sinon, sans aucun doute, mon Corps s’écraserait quelque secondes plus tard et mon Âme serait obligée de le quitter.

J’ai en effet, en, moi la mémoires de toutes ces chutes où, depuis des millions et des millions d’années, mes Corps sont morts ou bien ont été gravement blessés, avec toutes les douleurs que cela a entrainées.

Alors, enrichie de ses mémoires de chutes violentes, ma Peur-Lumière permet donc à mon Corps, à mon Âme et à ma Pensée de rester unis pour pouvoir continuer l’expansion naturelle de la conscience de la Lumière de l’Être que je suis.

Merci ma Peur ! Car sans Elle, mon Âme retournerait de suite à la Lumière, bien plus tôt que nécessaire, puis serait obligée de se réincarner, dans un autre Corps pour pouvoir continuer l’évolution de la conscience de l’Être que je suis.

Ce nouveau Corps serait, certainement, aussi performant que celui que j’ai aujourd’hui, peut-être même plus performant, mais je serais à nouveau un bébé, alors que le corps que j’ai aujourd’hui fonctionne parfaitement bien pour permettre, tout de suite, l’ouverture de la conscience de l’Être que je suis…

Cela me ferait tout simplement prendre un retard dans l’évolution de ma conscience.

Et, là, n’oublions pas que, depuis toujours, le but de nos existences, c’est la Joie, c’est à dire l’ouverture de notre conscience à la Lumière…

Et cette Joie que nous pouvons vivre tout de suite, dans « ce » Corps, pourquoi la remettre à plus tard, dans un autre Corps ?

Un Corps, c’est un investissement important. Et notre amie la Peur est chargée, parmi de nombreuses autres belles choses, de protéger cet investissement, nécessaire pour l’expansion de notre conscience !

Oui ! Parce que pour que la conscience de l’Être que nous sommes continue sa croissance naturelle, originelle, il est nécessaire d’être, au même instant, cet instant, une Âme, un Corps et une Pensée unis par un ego harmonieux.

Mais, là, nous pouvons nous demander ce qu’est un « ego harmonieux ».

Eh bien, souvent, j’imagine mon ego comme une sorte de « colle », une sorte de colle qui maintient ensemble mon Âme, mon Corps et ma Pensée pour que je sois l’Être incarné que je suis à cet instant et qui peut ainsi ouvrir, en permanence, sa conscience.

La juste quantité de colle de mon ego me permet « d’exister », tout simplement, harmonieusement… c’est à dire d’être « l’Être » de plus en plus heureux que je suis à cet instant… tout naturellement.

En effet, là, grâce à mon ego harmonieux, grâce à la quantité de colle juste nécessaire, je n’empiète jamais sur le Corps des autres Êtres, ni sur leurs Pensées, ni sur leurs Âmes.

J’existe, heureux et les autres existent, heureux… s’ils le veulent.

En tous cas, je les respecte dans leur libre conscience, lorsqu’ils en ont une, comme c’est le cas de tous les Êtres humains… et dans leur simple conscience, lorsqu’ils n’ont pas encore de libre conscience, comme c’est le cas de tous les autres Êtres sur cette terre.

Mais, s’il y a trop de colle, c’est à dire si mon ego est trop important ? Alors, là, cette colle, elle déborde de mon Être et je colle tous les autres Êtres : je considère alors qu’ils m’appartiennent, et que je suis leur propriétaire…

Dans ce type de situation ombreuse, trop fréquente actuellement, je vis comme si leurs Corps étaient à moi, comme si leurs Pensées m’appartenaient, comme si leurs Âmes m’appartenaient..

J’englue alors tous les aspects de tous les Êtres autour de moi…

Eh oui ! Tous les Êtres humains qui ont des egos déséquilibrés, c’est à dire qui collent trop tout ce qui existe, nous pouvons observer facilement qu’ils engluent tous les Êtres de notre terre, que ce soit les Êtres minéraux, bien sûr, mais également les Êtres végétaux, les Êtres animaux et aussi les Êtres humains… Ils vivent, vraiment, comme s’ils étaient les propriétaires exclusifs de la terre et de tous les Êtres qui la constituent !

Trop de colle, trop d’ego, c’est beaucoup de souffrance, pour eux-mêmes bien sûr, mais c’est également beaucoup de problèmes à résoudre pour tous les autres Êtres qui les entourent et qui se laissent, trop souvent actuellement encore, engluer.

Évidemment, ayant une conscience, mais pas encore une libre conscience, les Êtres minéraux, les Êtres végétaux et les Êtres animaux ne peuvent pas échapper à ces égos démesurés qui collent tout sur leur passage… Et c’est là, depuis toujours, la seule cause de tout les problèmes écologiques !

Mais, ces egos malades, malheureux qu’ils sont, tentent, sans en avoir conscience, d’engluer également tous les Êtes humains… Et, comme trop souvent encore, ils réussissent, c’est là la seule cause de tous les problèmes sociologiques.

Je dis, « sans en avoir conscience », parce que, bien sûr, lorsqu’ils reprendront le rythme naturel d’ouverture de leur conscience, leurs egos reviendront vers leurs équilibres naturels… Et alors, ces Êtres ne pourront s’empêcher d’être attentifs à ne plus coller « que » ce qu’ils doivent coller… c’est dire leur Corps, leur Âme et leur Pensée… Et cela dans leur intérêt et dans celui de tous les autres Êtres…

C’est à dire que leurs egos réuniront harmonieusement leurs propres Âmes, leurs propres Corps et leurs propres Pensées… Et ils ne colleront plus rien d’autre !

Eh oui ! C’est la conscience qui fait toute la différence !

Et depuis toujours, la conscience de tous les Êtres qui existent, s’ouvre de plus en plus… Et de plus en plus vite également !

Cela se manifeste pas la Joie que beaucoup ressentent de plus en plus… Et aussi par une saine Peur Vitale qui permet à leur Corps de vivre et donc à leur Âme d’évoluer sainement, avec une Pensée harmonieuse.

Je choisis donc d’être de plus en plus heureux, en pensant toujours mieux ce que je suis le plus heureux de penser… Et je souhaite à chacun d’oser faire de même, ou même de le faire mieux encore que moi…

Ceci pour vivre le plus efficacement possible la crise d’ouverture des consciences que nous abordons…

Une crise de guérison des égos ?

Penser, c’est voter.

Courage ! Ayons Peur ! 

Votons pour le Paradis.

19 • La Porte

Mardi 21 Mai 2024

Observer, c’est toujours T’observer !

Tous, nous ne pouvons observer que Toi…

Toi, que nous avons, le plus souvent, dans toutes les langues, appelé Dieu… mais qui a tous les noms de l’Univers…

Absolue, Infini, Tout, mais aussi, Marguerite, Granit, ou Repas… Également : Émotion, Joie, Confiance… Ou encore : Poussière, Eau, ou Cacahuète, Ici ou Là-bas…

Choisissons un mot… Et c’est Toi que nous nommons !

Avec plus ou moins de conscience, nous, tous les Êtres qui existons, sans une seule exception, nous voulons T’adorer en Tout, toujours mieux, car que peux-Tu ne pas être, Toi l’Être Absolu ?

L’ombre, que nous avons tous imaginée en perdant conscience de Toi, notre ombre donc, nous a voilé la Lumière pendant un bien court instant…

En effet, ce n’est que peu après que nous soyons devenus Êtres humains, que nous avons pu choisir de perdre conscience de Toi.

Cela fait à peine, 150.000 ou 400.000 ans, d’après la science actuelle…

Mais, Toi, Toi la Lumière Éternelle, Tu es Omniprésente… Tu es l’Être-même de toute chose, y compris de cette ombre que nous avons imaginée.

Et nous voulons, toujours mieux, Te voir en ce voile illusoire qu’est notre ombre… Et cela, tant que ce sera nécessaire…

Car notre ombre, elle a eu un début et elle aura une fin.

Le début de l’ombre, c’est notre perte de conscience de Toi, Toi la Lumière…

La fin de l’ombre, c’est la reprise de conscience de Toi en Tout, « y compris dans notre illusion qu’est l’ombre ».

La Vie, sans ombre, sans aucune ombre, existe… C’est le Paradis.

Le Paradis a toujours existé en tant que conscience et expérience personnelle, chaque fois que, pendant quelques instants, un des Êtres que nous sommes aime, encore plus, toute l’ombre de la Terre.

Mais, le Paradis existera pour toujours, en tant que conscience et expérience de tous les Êtres de la Terre, lorsque, tous les Êtres humains, sans une seule exception, aimeront toute l’ombre que nous avons tous pu imaginer depuis le presque début de l’humanité.

Alors, ouvrons la Porte… Et entrons !

Aimons notre ombre… Aimons notre ennemi.

101 • Tes Larmes…

Tes Larmes…

Tes larmes montent à mes yeux…

Toujours si douces !

Les Êtres sont si beaux de Toi.

Je ne vois que Toi.

Ta Lumière, même dans l’ombre…

Peut-Elle s’affaiblir ?

Tu es si beau dans chacun.

Transfiguration…

Je ne vois que Toi, que Toi,

Dans mes yeux fermés

Remplis de Tes Larmes.

Béni, comme tous les Êtres…

Par Ton Omniprésence,

Tu me respires.

Merci, Merci, Merci…

Dimanche 19 Mai 2024

17 • Jouer à Penser

Vendredi 11 Mai 2024

Jouer à penser ce que je suis le plus heureux de penser, l’écrire et parfois le communiquer est une de mes passions essentielles.

Cela fait plus de 44 ans que je joue, consciemment, à ce jeu de pensée… À un moment, il y a environ 36 ans, j’ai commencé à nommer ce jeu, le « BeHappy », car alors, je savais que j’allais le jouer avec d’autres Êtres humains aux États-Unis d’Amérique, ce que j’ai effectivement fait pendant 2 ans… Et puis ce nom est resté, car tout le monde en comprend le sens… Et surtout, il me plaît.

J’ai formalisé les règles de ce jeu, à cette époque, et elles n’ont que très peu changées depuis. Actuellement, j’énonce ces règles du jeu comme je le fais dans l’article de ce site dont le titre est : « Qu’est-ce que le BeHappy ? »

Je relis, souvent, moi-même, ces règles du jeu pour vérifier que je les respecte lorsque je joue à penser.

Et, avec la pratique, j’ai réussi à respecter, moi-même, de mieux en mieux ces règles du jeu qui sont toutes simples… Ce ne sont finalement qu’une astucieuse mise en mots du bon sens qui est en chacun de nous.

Mais, respecter consciemment ce « bon sens » remet en question des millénaires de mémoires douloureuses et surtout cela permet d’en guérir… Si on le veut bien.

Et là, aujourd’hui encore une fois, je vais faire une bonne partie de BeHappy, comme j’en ai pris l’habitude depuis ces nombreuses années… Alors, allons-y !

Si vous le voulez, jouons une petite partie de « BeHappy » ensemble : pensons, peut-être ensemble, ce que nous sommes heureux de penser !

Tout les Êtres veulent être heureux… Et ceci, sans une seule exception dans tout l’univers. Et tous les Être, les Êtres minéraux, les Êtres végétaux, les Êtres animaux et en particulier les Êtres humains, que nous sommes tous ensemble, ont bien raison de le vouloir !

Cette quête d’une conscience de la Joie toujours plus grande, c’est la Vie Elle-même.

Cette Joie dont, tous, nous cherchons toujours plus la conscience, Elle est à la fois Infinie, Éternelle, Omniprésente… Elle est Vérité… Elle est Amour… Elle est ce que beaucoup, et j’en fais partie, appellent Dieu.

On pourrait dire que c’est, à la fois, un état, et un mouvement. C’est le mouvement de Tout ce qui existe, connu et inconnu de nous, les Êtres humains.

La Joie est Omniprésente depuis le minéral que nous avons été pendant des milliards et des milliards d’années, dans notre Univers… Et même, sans aucun doute, infiniment avant l’apparition de cette Univers que nous croyons connaître.

Notre Terre est une des énormes masses de minéraux d’origines diverses qui, à leur niveau, ont suffisamment évoluées dans leur conscience de cette Joie Éternelle dont nous parlons, et qui ont pu, finalement, s’unir ensemble et lui donner sa forme minérale… Cela s’est passé, semble-t-il, il y a entre 4 et 5 milliards d’années…

Et tout ceci s’est fait en établissant également une relation harmonieuse avec l’énorme masse de notre soleil et avec tous les autre Êtres minéraux locaux… mais également les Êtres lointains et même infiniment lointains.

La Conscience a toujours une Forme, une Forme qui prend sa source dans l’Amour, c’est à dire dans la Joie… Et la matière, elle, elle est toujours une forme de la Conscience et de la Joie.

Notre Terre, Gaia, comme tout ce qui existe, est une Parfaite Unité de Corps, de Pensées et d’Âmes…

Et, pendant des milliards d’années, nos Âmes, qui ne sont humaines que depuis si peu de temps, n’ont eu comme Corps, pendant de longs éons, que cette Être minéral…

Il y avait là donc la semence de nos Corps humains, la semence de nos Pensées humaines et la semence de nos Âmes humaines… C’est à dire la semence des Êtres humains que nous sommes aujourd’hui.

Puis, il y a bien longtemps, le minéral, pour pouvoir continuer à ouvrir sa conscience à la Joie qu’il était, le minéral donc, a eu besoin d’un Corps différent qui pourrait exprimer toujours mieux cette Joie dont il avait de plus en plus conscience…

Et, là, l’Être végétal est apparu, avec ses Corps végétaux, ses Pensées végétales, et ses Âmes végétales…

Tout cela dans une merveilleuse Union harmonieuse de tous ces nouveaux Êtres avec les plus anciens.

Ils étaient en effet à la fois « Un » entre eux, les végétaux, mais également « Un » avec les Êtres minéraux de Gaia qu’ils avaient été eux-même pendant si longtemps auparavant.

Et ainsi, depuis, la conscience de la Joie Omniprésente s’exprime dans tout l’Être végétal… Et ceci jusqu’à nos jours où elle continue également dans nos Corps humains qui l’ont conservé précieusement en eux.

La Vie, en effet, ne recule jamais… Elle avance toujours… Et, toujours, elle additionne ce qui fonctionne harmonieusement à ce qui a fonctionné harmonieusement… C’est une de ses lois.

Et là, au minéral, elle a ajouté le végétal… végétal qui contient donc le minéral auquel il est uni pour toujours. Ils ne sont que « Un ».

Finalement, il n’y avait pas, et il n’y a toujours pas, d’un côté le minéral et d’un autre côté le végétal… Non ! Il y a les Êtres minéraux qui ont préparé pendant des milliards et des milliards d’années leur évolution qui a été, pour certains d’entre eux, à un moment donné, et maintenant pour toujours, les Êtres végétaux.

Et ce sont ces mêmes Êtres végétaux qui ont permis l’évolution des Corps minéraux, des Pensées minérales et des Âmes minérales, pour que ceux-ci participent à une conscience de la Joie encore toujours plus grande…

« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. » a dit un scientifique du 18ème siècle.

Et aujourd’hui, nous pouvons nous amuser à transcrire ce concept de la façon suivante :

« La conscience de la Joie ne crée rien, la conscience de la Joie ne perd rien, la conscience de la Joie se transforme Éternellement. »

Cela me plait bien !

Dans tout l’Univers, c’est comme cela… Alors, il n’y a probablement pas que sur notre petite Gaia adorée que la conscience de la Joie se transforme comme elle le fait « ici ».

Mais cependant, pour l’instant, restons sur notre « petite Gaia » et continuons à participer à son évolution de conscience… Elle a bien besoin de l’ouverture de notre conscience pour pouvoir continuer la sienne, n’est-ce pas ?

La Conscience minérale de la Joie, et la Conscience végétale de la même Joie, ont continué à s’ouvrir ensemble, comme un seul Être…

Et à un moment donné, il y a bien longtemps également, ces deux consciences faites « Une » ont eu, bien sûr, besoin d’un Corps capable d’accueillir et de manifester leur évolution continue…

Et c’est à ce même instant le Corps animal, la Pensée animale et l’Âme animale qui les ont accueillies, ensemble, pour qu’elles puissent continuer à s’épanouir.

Et hop ! Le monde animal est apparu, à la fois prolongement du monde minéral et du monde végétal et Union avec eux, eux qui avaient déjà réussi leur Union depuis longtemps…

Et voilà que l’Union s’est élargie ! C’est encore un succès de la Vie, de la Pensée et de la Joie ensemble.

C’est beau !

Et c’est un fait que « Plus c’est Beau, plus c’est Vrai »…

En effet, la Vérité est toujours plus Belle que ce que nous avions pensé de plus beau jusqu’à là.

Et quel plaisir pour moi de penser et d’écrire ces pensées !

Or, plus je pense ce que je suis le plus heureux de penser, plus ma conscience s’ouvre à la Joie… Et plus ma Conscience s’ouvre à la Joie, plus ma Vie est Belle ! Plus ma Vie est Belle, plus l’humanité s’épanouit ! Et plus l’humanité s’épanouit, plus Gaia élève sa conscience…

Et ainsi, chacun de nous participe de la même manière à cette ouverture de la conscience de Gaia… et, au delà, de l’ouverture de la conscience de l’univers, cet inconnu.

Mais, il faut reprendre, un moment, notre voyage fantastique à travers les milliards d’années.

Donc, bien sûr, cette Conscience animale de la Joie est une Union réussie, Union d’Elle-même avec les Consciences minérales et végétales déjà Unies.

C’est un succès de la Vie, de la Conscience et de la Joie, Unes en même temps. Il y a dans Gaia toujours plus de Vie et toujours plus de Conscience de la Joie. Cela va grandir pendant des millions d’années… Et se préparer à la suite… Une suite qui ne finira jamais !

En effet, l’étape suivante de l’évolution de cette Union de la Vie, c’est l’apparition de l’Être humain. L’Être humain qui est l’Union du minéral, du végétal et de l’animal en une nouvelle conscience : la conscience humaine, avec son Libre Arbitre tout nouveau et qui le caractérise.

Et, à partir de là, la conscience humaine de la Joie a grandi rapidement, en exponentielle, jusqu’à aujourd’hui… Et ceci, malgré un usage trop souvent bien maladroit du Libre Arbitre. Le Libre Arbitre, cette Libre Conscience toute nouvelle, qui lui a été donnée, il y a seulement quelques centaines de milliers d’années…

Nous pouvons voir, aujourd’hui, le résultat de cette usage maladroit du Libre Arbitre : c’est « l’ombre » ! C’est « le mal » !

Les Être minéraux, végétaux et animaux, eux, n’ont jamais pu, et ne pourront jamais, perdre la conscience de la Joie, la conscience de la Lumière Éternelle…

Mais, les Êtres humains, eux, ont pu utiliser leur nouveau et merveilleux Libre Arbitre pour ouvrir toujours plus leur Conscience de la Lumière… Mais aussi pour perdre, trop souvent, conscience de la même Lumière Éternelle.

Et « C’est la conscience qui fait toute la différence. »

Heureusement, la Lumière, Elle, est Parfaitement Éternelle, Infinies, Parfaitement Omniprésente, alors que l’ombre, que l’homme a imaginé, elle, elle a eu un début… Elle aura donc une fin.

L’ombre n’est que la Lumière Éternelle dont nous avons perdue conscience.

Or, dès que nous perdons conscience de la Lumière Éternelle, nous souffrons.

Et cette souffrance, loin d’être une punition, est un merveilleux cadeau de la Lumière Elle-même, qui étant Omniprésente, est donc présente « dans » l’ombre.

La souffrance est donc une persistance Éternelle, en nous, de la Conscience de la Lumière « dans » la perte-même de conscience de la Lumière que nous avons cru choisir librement avec notre Libre Arbitre.

Notre merveilleuse souffrance nous invite, simplement, à reprendre notre Mouvement Naturel et Originel, d’ouverture de notre conscience à la Joie, que notre Être a vécu, sans interruption jusqu’à là, en tant que minéral, que végétal puis qu’animal…

En effet, les Êtres minéraux, végétaux et animaux, eux, n’ont jamais pu et ne pourront jamais perdre conscience de la Lumière qu’est la Joie, car ils n’ont pas le Libre Arbitre propre à l’Être humain qui seul a permis de croire choisir la perte de conscience.

Heureusement, c’est ce même Libre Arbitre qui nous permet, nous Êtres humains, de reprendre notre Mouvement Naturel d’ouverture de notre conscience, lorsque nous sommes avertis, par notre amie intérieure, la souffrance, que nous avons donné un coup de frein et qu’il faut relâcher ce frein pour pouvoir à nouveau reprendre notre vitesse naturelle d’ouverture de conscience, celle qui n’aurait jamais dû diminuer…

En effet, la seule solution à notre perte de conscience de la Lumière, que l’on a appelé « ombre », c’est notre reprise de conscience de la Lumière, y compris « dans » l’ombre.

« Aimer notre ennemi », « Aimer l’ombre », est la seule solution à la souffrance que nous avons ressenti lorsque nous avions oublié que nous l’Aimions.

Nous sommes en effet libre de tout ce que nous Aimons en toute Conscience, mais nous sommes liés, par l’Amour Éternelle, à tout ce que nous avons prétendu ne pas aimer.

Nous ne pouvons pas « accepter » de ne pas Tout Aimer !

Nous ne l’accepterons jamais.

(à suivre)

15 • Vie Idéale

Lundi 29 Avril 2024

  

Vie Idéale

  

Ma Vie Idéale, c’est celle que je suis heureux de vivre.

C’est tout simple… Si je suis heureux de vivre quelque chose, je suis en train de vivre mon Idéal.

Pour donner un petit exemple :

Je suis un homme. Si je suis heureux d’être un homme, ma Vie Idéale, c’est bien que je sois un homme. Si je n’étais pas heureux d’être un homme, je serais toujours un homme, mais je ne vivrais pas ma vie idéale.

Ma Vie Idéale, c’est donc bien d' »être heureux de ce que je vis »… Quoique je vive, si je n’étais pas heureux de le vivre, je ne vivrais plus ma vie idéale.

Je suis donc bien le seul auteur de ma Vie Idéale. Ça, c’est sûr !

C’est bien moi qui choisit, à chaque instant de vivre ,ou pas, ma Vie Idéale en étant heureux, ou pas, de vivre ce que je vis.

C’est rassurant ! C’est rassurant parce qu’il suffit que « moi » je choisisse d’être heureux de vivre ce que je vis pour vivre ma Vie Idéale.

Que « je » le choisisse ? Mais, il y a tellement de conditions qui ne dépendent pas de « moi »…

Oui, c’est vrai, l’ombre nous a beaucoup, beaucoup, « conditionnés »… Et il est nécessaire maintenant de nous « déconditionner », jusqu’au bout, pour pouvoir vivre de plus en plus notre Vie Idéale… et puis finalement que nous ne vivions « que » notre vie idéale.

Ce que je suis vraiment heureux de penser, et depuis longtemps, c’est que la Lumière, est « la seule condition » de ma vie… Elle seule doit la rester.

La Lumière ?

Oui, la Lumière, c’est le nom que je choisis à cet instant, parmi tous ses noms, pour nommer ce qui est Tout : L’Infini, l’Éternel, l’Absolu, l’Amour, la Beauté etc. Bref, ce que le plus souvent les Êtres humains ont appelé Dieu.

Mais j’hésite un peu à utiliser, là, le mot « Dieu », parce que ce mot est trop souvent chargé de tant de mémoires douloureuses qu’il en est insupportable pour l’instant pour beaucoup d’entre nous.

Mais, ce n’est pas grave ! Ce n’est par grave du tout pour moi, puisque tous les mots qui existent ne nomment que ce Tout, cette Lumière Infinie…

Par exemple, là, à cette instant, je ne sais pas pourquoi, mais le mot « cuillère » me vient à l’esprit… Mais, si tout est Tout, est-ce que le mot « cuillère » n’est pas un des noms de ce Tout ? Est-ce que la cuillère elle-même n’est pas « que » ce Tout ?

Notre Vie Idéale, c’est celle que nous sommes heureux de vivre… Si, à cet instant, nous sommes heureux de Tout, nous vivons, à cet instant, notre Vie Idéale.

Notre Vie Idéale, c’est notre Vraie Vie… C’est tout ce que nous sommes heureux de vivre.

Et qui choisit d’être heureux de ce que nous vivons… ou pas ? Quelle condition extérieure décide, à notre place, que nous soyons heureux ou pas ?

Il n’y a rien, bien sûr, en dehors de nous-même, qui pense à notre place. Et si nous observons calmement les choses, nous voyons bien que nous vivons ce que nous pensons.

Nous vivons ce que nous pensons.

Nous sommes obligés de reconnaître que nous sommes toujours heureux lorsque nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser…

Et que nous sommes toujours malheureux, lorsque nous pensons une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser.

Si nous voulons vivre, un instant, notre Vie Idéale, alors, il va bien falloir, à cet instant, oser penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Et qui pense en nous ? C’est bien sûr nous-même, n’est-ce pas ?

Et là, à cet instant que nous venons de vivre, avons-nous pensé ce que nous étions les plus heureux de penser ? Ou bien, par habitude, nous sommes-nous contentés de ne penser que ce que nous n’étions pas heureux de penser…

C’est là la question la plus importante que nous invite à nous poser le jeu du BeHappy qui est la raison d’être de ce site web BeHappy8 et qui a pour but de nous entrainer à être toujours plus heureux en osant penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

C’est là la règle numéro 3 de ce jeu qui est une question, la question la plus importante que nous pouvons nous poser : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser ? OUI ou NON ? »

Mais reprenons maintenant le fil de notre entretien d’aujourd’hui : notre Vie Idéale…

Tout ce que nous ne sommes pas heureux de vivre n’est pas notre « Vraie Vie »… Ce n’est pas notre Vie Idéale.

Oui, c’est cela ! Dès que je ne suis pas heureux de quelque chose, je perd conscience de la Lumière qui est Tout, la Lumière dont je suis fait (ou bien la Lumière que je suis).

Et lorsque je perd conscience de la Lumière Pure que je suis, alors là, je vis à cet instant ce que l’on appelle souvent « l’ombre », ou « le mal »…

L’ombre n’est que la Lumière, lorsque j’en perd conscience.

L’ombre, le mal, n’est que ma perte de conscience du Tout, ma perte de conscience de la Lumière Infinie, de l’Amour, de la Perfection…

Mais est-ce que cette ombre, ce mal, va avoir une fin ?

Alors, là, ce que je suis vraiment, mais vraiment, le plus heureux de répondre, c’est : « Oui ! Le mal aura une fin. Oui ! le mal aura une fin… L’ombre a eu un début et elle aura une fin ».

Seule la Lumière est Éternelle.

Qui a jamais été heureux de penser que le mal ne finirait jamais, que l’ombre serait éternelle ? Qui a été heureux de penser cela ? Personne… sur toute la terre !

Je ne dis pas que personne ne l’a pensé, bien sûr. Je dis simplement que personne n’a été « heureux » de le penser. Et là, quand je dis personne, je dis « personne ». C’est vraiment, là, ce que je suis le plus heureux de penser.

Mais alors, comment ce mal va-t-il finir ?

Pour que ce mal finisse, il suffit que nous reprenions conscience de la Lumière en Tout… Alors là, nous vivons notre Vie Idéale, notre Vie Lumière…

En Tout ! En Tout ? Mais comment ? Comment voir la Lumière dans l’ombre ? L’ombre est partout !

Non, l’ombre n’est pas partout. La Lumière, Elle, est partout. Elle est discrètement partout, Infinie, Éternelle… Et donc Omniprésente.

L’ombre, elle, elle fait beaucoup de bruit, ce qui nous fait croire qu’elle est partout, alors que, dans la Vraie Réalité, c’est à dire dans la Lumière qui est Tout, elle n’est nul part…

Mais, là, le problème pour la plupart d’entre nous, c’est que ce qui est le plus simple, c’est en même temps ce que nous avons rendu le plus compliqué pour nous !

Notre Vie Idéale, c’est ce qui est le plus simple à vivre, puisqu’il suffit pour la vivre de reconnaître la Lumière là où Elle est, c’est à dire en Tout. Cela ne peut pas être plus simple !

Mais, en même temps, nous l’avons rendu si compliqué ! Parce que l’ombre, c’est à dire le mal, depuis que nous avons cru la faire exister, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, l’ombre donc, nous a interdit la conscience de la Lumière… Et cela, en particulier, « dans l’ombre ».

Depuis que nous avons choisi, il y a bien longtemps, de perdre conscience de la Lumière, l’ombre, que nous avons imaginée alors, n’a jamais aimé rien du Tout, ni la Lumière, ni l’ombre… Nous avons donc une très, très forte tradition multi-millénaire qui est de combattre la Lumière… et surtout de combattre l’ombre !

Vivant dans l’illusion de la séparation, l’ombre a toujours combattu l’ombre ! Qu’elle soit en nous ou autour de nous, elle a toujours prétendu qu’il fallait combattre l’ombre en nous et autour de nous.

Finalement, les Êtres humains ont fait de l’ombre un véritable labyrinthe qui, en plus, s’est auto-labyrinthiser, sans cesse, depuis quelques centaines de millénaires…

Et alors, là, comment faire pour sortir de ce labyrinthe de l’ombre ?

Eh bien, là, il faut enfin se décider à suivre un conseil qui nous a été donné, à nouveau, il y a environ 2000 ans. Ce conseil, c’est, tout simplement : « Aimez votre ennemi ».

Notre « ennemi », c’est tout ce que nous n’avons pas aimé, tout ce dont nous n’avons pas été heureux.

Notre « ennemi », c’est tout simplement l’ombre elle-même… C’est notre perte de conscience de la Lumière Infini, notre perte de conscience du Tout Infini.

Notre « Vie Idéale », c’est d’être heureux de Tout, « y compris de l’ombre« … C’est de Tout aimer, « y compris le mal ».

Alors, ça, pour l’instant, cela a été difficile à admettre, vu notre « déformation ombreuse »…

Pour l’instant… Et pour un bon moment encore, il faut que nous apprenions, de mieux en mieux, à reconnaître la Lumière « dans » l’ombre…

Dans l’ombre ?

Oui ! « Dans » l’ombre.

Et, pour cela, il faut, sans cesse, nous aider les uns les autres à nous rappeler que Tout est Parfait… Et cela, au-delà de toutes les illusions ombreuses que nous avons accumulées au cours du temps.

« Ce Tout qui est Parfait » inclut, bien sûr, tout notre passé…

En effet, à force d’avoir « pensé », pendant si longtemps, que nous n’aimions pas l’ombre, comme elle-même nous l’a appris pendant des dizaines de millénaires, alors, nous n’avons pas aimé l’ombre en pratique.

Mais, maintenant, à force de penser, de plus en plus, que nous aimons l’ombre, nous allons finir par aimer l’ombre dans les faits et par n’y reconnaître que la Lumière Éternelle.

C’est exactement le même merveilleux mécanisme de la « Pensée », dont nous avons depuis trop longtemps mésusée pour imaginer l’ombre, que nous allons utiliser maintenant pour reconnaître simplement la Lumière en Toute Chose, y compris dans l’ombre.

Et lorsque nous aimerons totalement l’ombre et que nous n’y reconnaîtrons que la Lumière, la Lumière Seule restera dans notre conscience comme Elle a toujours existé en Tout.

Et là, nous aimerons tout notre Passé Merveilleux !

Et nous créerons à chaque instant, à partir de la Lumière en nous, notre Vie Idéale Éternelle.

  

Qu’en pensez-vous ?

  

(À suivre)

10 • La Solution de l’ombre

Dimanche 21 Avril 2024

  

Et hop ! Je commence ma petite séance d’entrainement de BeHappy ! Je m’entraine à écrire ce que je suis le plus heureux de penser pendant tout le temps que je suis heureux de le faire… C’est à dire jusqu’à ce que je sois, ensuite, heureux d’arrêter… Et de faire autre chose que je serai, alors, heureux de faire.

Le but de la vie de tous les Êtres, c’est d’être heureux. J’en ai bien conscience depuis de nombreuses années. En fait, j’en ai conscience depuis toujours ! Mais je le faisais moins bien, lorsque j’étais plus jeune. 

Je me suis amélioré dans mon jeu de Pensée grâce à mon entrainement régulier pendant toutes ces années… Maintenant, je suis devenu, en quelque sorte, un virtuose en bonheur ! Je suis de plus en plus heureux.

Et c’est ce qui fait que je suis si heureux de vieillir… Je n’ai jamais été si heureux. Et ceci dans tous les aspects de ma vie. Et pourtant, je vieillis, c’est sûr ! Mon Corps vieilli.

Oui, je vieilli ! Mais vieillir est une bénédiction pour moi. Pour ma compagne également que je vois toujours plus belle. 

« Nous nous amusons à vivre ! »

C’est ce que nous nous disons, l’un à l’autre, souvent… Nous vivons comme des enfants, sauf que maintenant, ces instants  sont de plus en plus merveilleux !

Quelles sont les conditions pour être heureux ?

Il n’y en a pas !

Le véritable bonheur, en tous les cas celui que nous recherchons profondément tous, est inconditionnel.

S’il y a une condition à mon bonheur, je suis en train de souffrir.

Souffrir ? Oui, ma souffrance est mon signal d’alarme qui me prévient que je dois lâcher prise et laisser la joie m’envahir encore un peu plus, c’est à dire avec encore moins de conditions… Voir, plus de condition du tout !

La joie de vivre, c’est en fait une augmentation permanente de la joie de vivre. Ce n’est pas stationnaire. Quels que soient les Êtres concernés, la joie de la vie est une ouverture permanente de la conscience à la Lumière. 

La Lumière ?

La Lumière, C’est ce que l’on a souvent appelé Dieu. 

La Lumière est Infinie, Éternelle, Absolue, Omniprésente… La Lumière est la Vérité, la Liberté, l’Amour, la Beauté… etc.

Je n’ai pas, personnellement, de problème avec le mot « Dieu », ni avec tout le nuage des mots qui l’entourent habituellement dans toutes les religions organisées…

Mais, je comprends que beaucoup de gens en aient ! Ces mots ont été trop souvent utilisés pour servir l’ombre et répandre tant de mal ! Alors pour beaucoup, ce sont devenus pratiquement des gros mots, des injures, des malédictions !

Pendant des millénaires, les mots que les Êtres les plus beaux ont inventés, puis utilisés, pour tenter de définir la Lumière, et pour La décrire, ont été ensuite si souvent utilisés « à l’envers »… Ils ont été si souvent utilisés par l’ombre, c’est à dire par le mal, pour créer et maintenir le labyrinthe de l’ombre dans lequel, trop souvent, les Êtres humains se sont, pour l’instant, perdus…

 » L’ombre, c’est simplement la perte de conscience de la Lumière… « 

 » L’ombre, c’est simplement la perte de conscience de la Lumière… « 

Simplement ?

Oui, la Lumière, c’est simple… 

L’ombre, c’est compliquée ! Et même très, très, très compliquée ! C’est pour cela que nous la décrivons souvent comme un labyrinthe dont nous ne pouvons pas sortir. 

Mais cependant, l’humanité, dans toutes ses diverses traditions, parle également toujours d’une sorte de fil d’Ariane qui, si le héros le suit, sans jamais le rompre, lui permet de sortir de ce labyrinthe de l’ombre !

Il y a toujours, dans toutes les traditions, cette mémoire que la Lumière, ce fil d’Ariane, est toujours présente « dans » l’ombre et donc dans son labyrinthe… Et c’est vrai ! C’est éternellement vrai !

Comment je sais que c’est « vrai » ? 

Tout simplement parce que c’est ce que je suis le plus heureux de croire…

Et je choisis, librement, de ne croire que ce que je suis le plus heureux de croire !

Et j’invite chacun à ne croire que ce qu’il est, « lui », le plus heureux de croire.

Et j’invite chacun à ne croire que ce que, lui, est le plus heureux de croire.

Mon but premier, c’est d’être heureux. Mais, je n’ai jamais vécu le bonheur en pensant ce que je n’étais pas heureux de penser, ou, pour le dire autrement, en croyant ce que je n’étais pas heureux de croire.

Chaque fois que j’ai cru ce que je n’étais pas heureux de croire, j’ai souffert.

Et j’ai bien vu qu’il en était exactement de même pour tous les Êtres humains que j’ai pu rencontrer. Tous, sans une seule exception !

Alors, cela fait longtemps que j’ai décidé de croire toujours plus ce que je suis le plus heureux de croire… Et je m’en porte très bien !

Je pense donc que l’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière…

Et que la seule solution de cette ombre c’est la reprise de conscience de la Lumière « en elle »… 

La seule solution est d’aimer notre ennemi.

J’ai foi en la Lumière Éternelle, Absolue, Omniprésente.

Les 8 Entretiens (1ère Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Bonjour !

■ 

Alors ? On avait bien travaillé lors de notre 1ère rencontre, …

Et quand j’y ai réfléchi, je me suis dit : « Quel dommage que l’on n’ait pas enregistré ! Cela nous aurait donné de la matière ! »

Oui ! Là, il y avait de la matière ! On peut le dire…

Mais, tout est parfait : cette matière, on va la retrouver parce que de toutes les façons, on va y revenir encore et encore ! Ce ne sont là que des notions classiques. Ce sont de bons outils simples et utiles, qui sont inscrits en nous… mais dont il faut reparler sans cesse pour les utiliser de mieux en mieux…

Alors ! Depuis la dernière fois où nous avons bien travaillé, qu’est-ce que tu as réfléchi ? Qu’est-ce que tu as observé au point de vue de cette discussion que nous avons eu ? De cet échange ? De ce travail que nous avons fait ensemble ? Est-ce que tu as eu des réactions premières ?

Alors ! … Ce qui est intéressant, et c’est un schéma un peu récurrent chez moi… C’est à dire, déjà, lorsque je suis parti d’ici, j’étais sur un petit nuage !

C’est normal !

« C’est la conscience qui fait toute la différence »

Notre échange avait réveillé toute mon énergie vitale… Ça avait réveillé mon optimisme qui m’appartient… et que, parfois, je perds !

Que tu ne perds « que de vue » ! Tu ne le « perd » pas…

Oui, tu as raison. « Je ne le perds que de vue ! »

 Tu ne peux en perdre « que la conscience » …

Oui ! C’est vrai ! 

Donc ça, c’était très bien… et ça a duré quelques jours… Pas de soucis ! 

Ensuite, cela s’est un peu atténué… Mais, tout de même, je l’avais toujours en tête et ça m’a beaucoup aidé dans les moments difficiles… Enfin ! … pas vraiment difficiles ! Mais, il y a eu des moments où ça m’a permis de relancer la machine…

Très bien !

Je l’ai toujours sous le coude, parce que si j’ai un souci, je sais que je l’ai… Je ne me suis pas inquiétée de mon problème donc… 

Mais progressivement, en revanche je n’avais plus la même… vitalité !

Tu veux dire cette luminosité, cette clarté, ce piquant !

Oui, ce côté qui m’obsède depuis toujours, en fait ! C’est vrai ! C’est vraiment…

  

La Lumière est notre obsession depuis toujours

Qui t’obsède ? … Tu veux dire : que tu veux vivre ça ? Tu veux vivre cette clarté ?

Oui !

Oui ? Alors, c’est normal que ça t’obsède !

Je veux trouver « ça » ! Pour moi, exister, c’est « ça » ! Il faut que je vive « ça » …

Tu as raison, bien sûr ! Moi aussi, c’est ce que je veux vivre… Et tout le monde ne veut vivre que “ça” !

  

Pourquoi ?

 Donc… Je sentais que c’était là et du coup, je me suis dit : « Je suis en face d’un mécanisme assez curieux : c’est que j’ai tout ce qu’il faut… et pourquoi, pourquoi, mais pourquoi je ne le prends pas ? Pourquoi je ne l’utilise pas ? »

Alors, ça, c’est très important ce que tu dis là ! Parce que, tant que nous n’avons pas solutionné ce « Pourquoi ? », tant que nous ne l’avons pas validé, tant que nous n’avons pas trouvé « la belle raison » pour laquelle nous faisons comme ça… nous nous en voulons de faire comme ça…

  

Apprendre, c’est répéter !

Mais du coup, je suis retombé direct là-dedans ! Je m’en suis voulu…

Et du coup, en s’en voulant de « ne pas y arriver » … nous nous obligeons, « merveilleusement », à ne pas y arriver à nouveau ! C’est très, très, important de réaliser cela !

Oui, c’est vrai ! C’est très important pour moi, parce que c’est toute « ma problématique » de l’instant par rapport à plein de choses…

Eh oui ! C’est la problématique de chacun de nous ! Parce que c’est l’histoire dont nous avons parlé la dernière fois, mais dont nous allons reparler de nombreuses autres fois, si tu le veux bien ! 

C’est parce qu’il faut absolument « répéter » ! 

Moi-même, je suis obligé de me le répéter…  Je dis qu’il est utile d’écrire… Et moi-même, j’écrit, mais mes écrits, c’est 99 % de répétitions… 

Tu vois ? Je répète des choses depuis des années… des phrases, les mêmes phrases que je suis heureux de penser et qui reviennent… et qui reviennent… et que je réinstalle pour la centième fois ! 

Ce n’est vraiment pas parce que tu le penses une fois, que tu l’écris une fois, que c’est terminé, que c’est dans la poche !

Oui ! Je le comprends…

Non ! C’est un travail constant ! C’est « un entrainement »… comme un entrainement de danse, comme un entraînement pour apprendre n’importe quelle chose que nous voulons apprendre… 

Pour apprendre, il nous faut sans arrêt répéter ! 

Et pour s’améliorer, il faut encore, sans cesse, encore plus que nous répétions…

C’est logique !

  

Qu’est-ce que l’instant ?

Oui ! Les danseurs les plus grands n’arrêtent pas de danser… Ils travaillent pendant des semaines pour leur spectacle. Et tout ça, nous reconnaissons que c’est tout à fait normal ! 

Mais, il y a un truc ! c’est que : en fait il y a plusieurs choses dont il faut se souvenir à la base et qui sont plus qu’intéressantes…

Et la première, c’est que « L’Instant, c’est toujours Dieu Lui-même ». 

Oui !

Un instant est donc Sacré, il est Divin, il est Parfait !

Voilà ! L’instant, c’est le B.A. BA : « Dieu est Tout ! »

Si nous sommes d’accord avec ça, c’est à dire si nous avons cette foi que « Dieu est tout », alors, là, ensuite, nous sommes obligés, et c’est logique, de reconnaître que cet instant, quel qu’il soit, c’est du Divin Pur ! 

Parce que « Il est tout », il n’y a pas d’autres places, il n’y a personne d’autre, il n’y a rien d’autre que Lui !

Mais attention ! Ce que je nomme là « Dieu », nous pouvons le nommer de millier d’autres noms… C’est simplement le nom que chacun choisi pour désigner ce qui est « Tout » … « Absolument Tout » ! C’est la Lumière, l’Infini, l’Absolue, l’Éternelle, la Vérité, l’Universel… etc… etc…

D’accord ! Oui, ça c’est vrai !

Voilà, déjà c’est très important de se rappeler de ça et de se le redire sans arrêt : 

« Cet instant que je suis en train de vivre, quoi que j’en pense, quelque conscience que j’en ai, c’est Dieu Lui-même ! Je suis en train de vivre la Lumière ! »

  

La culpabilité et l’incroyance

Nous sommes d’accord ! C’est ce que j’avais bien entendu l’autre fois… Et du coup, quand même, cela m’a aidé, lorsque j’ai expérimenté cette « culpabilité de ne pas y arriver » ! 

Alors, je me suis dit : Attention ! Cet instant c’est Dieu, celui-là aussi, et tous les autres instants également… 

Mais, j’ai continué quand même à souffrir de ma « culpabilité » !

Oui ! Parce que, si tu veux, pour l’instant encore, quand tu as ce sentiment de « culpabilité », tout d’un coup, tu retombes dans « l’incroyance » ! 

L’incroyance ?

C’est à dire que tu prétends que la culpabilité n’est pas Dieu, qu’elle n’est pas faite de Dieu Lui-même, qu’elle est faite d’autres choses que de Dieu… et là tu es bien dans l’incroyance, puisque tu ne crois plus que « Dieu est Tout » !

Tu as imaginé une séparation entre, d’une part « Dieu » et d’autre part « la culpabilité » … Et là, nous avons perdu notre foi en « Dieu Absolu » !

Et cela est bien compréhensible, parce que la culpabilité a été travaillée très fort par l’ombre que nous avons imaginée, pendant des millénaires, comme un outil de manipulation !

Et donc, à partir de là, il a été très difficile, pour les gens en général, d’envisager la culpabilité comme étant un sentiment valeureux, comme étant Dieu Lui-même, comme étant tissée du Divin Pur… 

Alors, on a pensé que la culpabilité, c’était mauvais et que c’était l’ombre. Voilà ! « Culpabilité » était égale à « ombre » ! 

C’est sûr que c’est la tendance… et que cela a été « ma » tendance !

  

Merveilleuse Culpabilité !

Oui, cela a été la tendance ombreuse ! Mais voilà ! C’est faux ! Nous avons été déformés, ou désinformés, comme ça… depuis des vies !

Alors, qu’en réalité, la culpabilité, c’est simplement un merveilleux et lumineux message d’erreur, c’est tout ! 

Chaque fois que nous perdons conscience du Divin, de la Lumière, en quelque chose, nous allons avoir, cette « culpabilité » qui va apparaître et qui nous signale… amoureusement : « Tiens, tu viens de perdre conscience de Moi ! »

 Ah ! Je commence à comprendre le mécanisme…

Cette culpabilité qui est apparue et qui nous dit « Tiens, là, en ceci, à cet instant, tu viens de perdre conscience de la Véritable Réalité, c’est à dire de Dieu » … C’est un des aspects que peut prendre ce que nous avons appelé parfois notre baromètre intérieur !

Notre baromètre intérieur ?

Oui, un baromètre qui nous signale, par exemple par un sentiment de culpabilité :

 « Là, tu viens de perdre conscience du Divin ! » … Voilà ! c’est tout ! 

Et là, maintenant nous avons l’occasion de choisir à nouveau : soit nous allons décider de continuer à perdre notre conscience du Divin, soit nous allons décider de reprendre conscience du Divin dans Tout… et donc également « dans cette merveilleuse culpabilité » qui vient de nous être offerte…

Ah Non ! Mais c’est super important ! Parce que la culpabilité, c’était un truc terrible !

Cela a été pour tout le monde pareil… parce que nous avons été formés comme ça… ou plutôt parce que nous avons été déformés comme ça : 

« Nous ne sommes pas heureux parce que tu ne travailles pas bien à l’école ! » « Nous ne sommes pas heureux, parce que tu ne fais pas ceci ! » « Dieu est en colère parce que tu agis comme cela ! » … etc. etc. etc.

Nos parents, nos éducateurs et nos chefs ont remis ça sur le tapis, sans cesse ! Mais nos parents d’avant également… et puis, nous-mêmes, nous l’avons également fait à nos enfants de nombreuses fois… et ainsi de suite… Le dicton dit que « L’enfer est pavé de bonnes intentions ».

C’est récurrent !

Eh oui ! Par exemple, si tu voulais des soldats, il fallait qu’ils soient sans culpabilité ! Il fallait qu’ils te tuent quelqu’un comme ça, les doigts dans le nez ! En réalité, ils n’y sont jamais arrivé vraiment, mais le but c’était d’aller vers ça… Et donc depuis des millénaires nous avons été formés, par toutes les autorités, à combattre la culpabilité en nous et non pas à l’écouter comme une amie !

  

Écoutons le message d’erreur

Ah oui ! Même encore maintenant, je ne l’avais pas vu ! parce que je croyais encore que la culpabilité, c’était un truc à combattre…

Si je t’appelle au téléphone et que tu n’écoutes pas la sonnerie, tu ne me répondras pas ! 

Et le message ne sert à rien…

Un message d’erreur ?

Oui, la culpabilité, c’est simplement un message d’erreur ! C’est un signal d’erreur de la Lumière en moi qui me dit : « Ah ! Attention ! Là, je viens de perdre conscience, de la Lumière. »

  

Reconnaître la Lumière en tout

Mais alors, cela me fait penser que ça fait pareil que de « voir la Lumière dans l’ombre ».

Oui, c’est ce que nous voulons réellement ! Au-delà de toutes les manipulations de l’ombre, qui ont agi sur notre pensée, en tant qu’Âme, nous voulons voir la Lumière « dans » l’ombre. 

Reconnaître la Lumière en tout, c’est notre but ! C’est aussi notre véritable nature…

Le fait de voir que c’est un message d’erreur et non une culpabilité mauvaise ?

 Oui ! … Alors, nous allons dans ce sens : Nous allons vers l’idée, vers la réalisation, qu’effectivement cette ombre, si Dieu est Tout, elle n’a pu être faite que de Lumière… et que nous en avions simplement perdu la conscience !

 Et à partir de là, dès que nous avions donné à l’ombre certains noms comme, par exemple, « culpabilité », ou bien « injustice », ou bien « dévalorisation » … cela avait automatiquement déclenché en nous la perte de conscience de la Lumière, dans ce que décrivait ce mot… 

Et ça, c’est ce qu’il faut retrouver : « La conscience du Divin en Tout ! »

Il faut récupérer notre jouissance du Divin, ce Divin qui a été, depuis longtemps, caché par nous sous ces mots…

Ça ne veut pas dire que nous sommes favorables à la culpabilité, ou que nous voulons de l’injustice etc… Pas du tout ! Mais, c’est la seule vraie solution à l’injustice, à la culpabilité ou à la dévalorisation… C’est à dire à tous ces « mots » et « maux » dont nous souffrions !

 La seule solution, c’est de réussir à y reconnaître, enfin, le Divin… Là aussi !

  

La Lumière est Inconditionnelle

Parce que, en effet, je trouve qu’il y a une deuxième chose très importante, et qui a des conséquence pratique quotidienne : c’est que nous devons bien prendre conscience que Nous n’accepterons jamais qu’il y ait « une condition à notre Bonheur » … 

… Attends ! Je cherche mes mots : personne d’entre nous n’accepte le bonheur conditionnel… Ce que nous voulons tous, c’est « le Bonheur Inconditionnel » ! 

Alors, dès que, avec notre pensée, nous avons prétendu mettre une condition à notre bonheur… immédiatement, l’Âme, que nous sommes également, refuse instantanément, cette même condition ! Notre Âme en nous dit : « Stop ! Ce n’est pas ça que nous voulons ! » 

Si, par exemple, nous sommes heureux « parce qu’il fait beau », l’Âme dit tout de suite « stop » ! 

Et en effet, si notre joie est inconditionnelle, nous sommes heureux qu’il fasse beau ou qu’il pleuve ! 

Nous ne voulons pas être heureux « à condition » qu’il fasse beau ! 

Tant que nous sommes heureux à la condition qu’il fasse beau, en réalité, nous ne sommes jamais vraiment heureux ! 

Ah oui ? Mais, comment cela se peut-il ?

Eh bien, effectivement, s’il ne faisait pas beau, nous avions décidé d’être malheureux : nous avions décidé de perdre conscience de la Lumière « dans le mauvais temps » … Et s’il faisait beau nous avions prétendu être heureux, alors qu’en fait ce bonheur avait une condition : c’est qu’il fasse beau ! Donc ce n’est pas une joie « inconditionnelle » … 

En plus, cette condition, elle était totalement fragile, puisque nous savions bien qu’il avait déjà plu et nous savions également qu’il pleuvrait, alors nous vivions une joie bancale dans la crainte qu’elle ne dure pas… et en effet, elle ne durait pas !

Un bonheur « à condition » a toujours eu un début et une fin… Seul le Bonheur sans condition est Éternel ! Et c’est bien compréhensible, puisque l’Inconditionnel, c’est Dieu Lui-même…

Ce que nous voulons, tous, absolument, c’est la Joie Inconditionnelle, l’Amour Inconditionnel ! 

Par exemple, nous ne voulons pas être aimé parce que nous sommes gentil… ou parce que nous sommes beau… ou pour n’importe quoi d’autre !

C’est vrai !

Les 8 Entretiens (4ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit ■ et petit ●, communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Et moi ? Et moi !?

Pour tous les concepts, c’est la même chose : c’est normal ! Nous pouvons dire que quand nous réussissons à aimer beaucoup plus un concept particulier qui était prétendus ombreux, finalement, tous les autres concepts que l’on avait prétendus ombreux sont au courant… Toute l’ombre est au courant…

Et donc, nous avons d’autres aspects de l’ombre qui disent :

« Et moi ? Et moi ? Quand est-ce qu’on va m’aimer aussi ? Quand va-t-on me guérir ? Quand est-ce que je vais enfin pouvoir accomplir mon véritable destin, celui de redevenir un concept clair de la Lumière ? »

Je suis d’accord ! Ça me parle…

C’est logique ! C’est comme ça !

C’est mathématique !

Oui, c’est comme ça ! C’est une loi : la loi d’Amour ! Rien, ni personne ne peut passer à côté ! 

Et, en plus, ça me paraît tout à fait cohérent !

  

Si j’ai échoué… je répèterai

… Et si, à un moment donné, nous n’arrivons pas à prendre conscience de la Lumière dans quelque chose ?

Eh bien, ce n’est pas grave du tout ! Ce n’est pas grave, puisque nous allons répéter cette chose… 

Cette « chose » va revenir à notre conscience, inévitablement pour être reconnue ! Dans une seconde… dans trois jours… dans un an, dans une vie… dans trois vies…

Car cet attrait que nous avons pour la conscience de la Lumière est plus fort que tout ! … plus fort que tout !

Et là, donc plus tard, lors de cette nouvelle tentative de prise de conscience de la Lumière dans cet aspect particulier de l’ombre, nous serons un peu plus près de réussir, parce que, la fois précédente, nous avions commencé à construire un circuit neurologique pour pouvoir prendre conscience de la Lumière dans « cet » aspect de l’ombre particulier…

Donc il y a un début de circuit, là où, avant, il n’y en avait pas ! Jusqu’à là, dans nos mémoires, nous n’avions pas « ça » !

Non ! Et en plus tu y mets une conscience… Donc déjà c’est…

Mais, maintenant, j’ai une petite mémoire qui est manifestée par un début de circuit de neurones, et qui n’attend qu’une chose c’est que nous la renforcions et, patiemment, elle attend une autre rencontre, qui est obligatoire, avec la même ombre… c’est à dire avec la même perte de conscience de la Lumière…

Et là, lors de cette rencontre suivante avec ce même aspect de l’ombre, si nous jouons la bonne carte et que nous ouvrons à nouveau un peu plus notre conscience à la Lumière dans cette ombre… Là, cela fera un peu plus d’éléments mémoriels… 

Eh oui ! Bien sûr, cela fait un peu plus de mémoire de la Lumière…

  

Le Paradis sur la terre

Et là, notre circuit neuronal pour le vivre est encore un peu plus solide ! 

Et à un moment donné, toutes ces mémoires ombreuses se seront présentées pour que, en elles, soit reconnues la Lumière … 

Et puis enfin, un jour, totalement inévitable, toutes ces mémoires ombreuses de l’humanité seront reconnues comme de la Lumière Pure… Et alors, il n’y aura plus que des mémoires Lumineuses !

Et ça, c’est « le Paradis sur la terre » …

Oui ?!

Quand tous les hommes auront réussi ça, c’est le retour au Paradis sur la terre…

Quand nous aurons tous fait ça, nous sommes au Paradis !

C’est à dire que l’on revient au point de départ où les enfants naîtront à nouveau sur la Terre de Lumière créée par Dieu depuis toujours et pour toujours… sans qu’aucune ombre ne leur soit enseignée.

Et, de plus en plus, les informations qu’ils recevront seront celles dont nous parlons ensemble, encore bien maladroitement, aujourd’hui …

Ils ne vont pas mettre en place d’autres circuits neurologiques que ceux qui permettent de penser la Lumière… 

Et ces enfants n’auront alors que des Mémoires Lumineuses…

Mais, ça va être vite nettoyé ?

Ils vont avancer à coups de 50 % au lieu de 3 %, par exemple… Et cela fera boule de neige… 60%… 70%… 80%… 90%…

Voilà ! Ils vont se réincarner un certain nombre de fois comme ça… et transmettre ces nouvelles mémoires de plus en plus lumineuses à leurs propres enfants… 

Et, à un moment donné, ça se purifie… ça se purifie… puisque chaque fois on fait le même travail qui augmente la conscience que chacun peut avoir de la Lumière…

Et ensuite, un jour, il n’y aura plus, du tout, cette ombre « ambiante », comme on dit, à laquelle, actuellement, nous avons trop souvent prétendu être soumis… en tout cas dans laquelle nous vivons tous les jours !

Nous y sommes soumis ! Oui !

Pas du tout ! Elle semble s’imposer à nous, mais on y participe ! Le mot « soumis », ça voudrait dire que nous n’en sommes pas du tout responsables !

Non ! Ça je suis d’accord ! Et c’est important ! Nous en sommes tous responsables…

  

Le Paradis est notre destin

Jusqu’à là nous avons vécu tous les jours dans cette ombre ambiante que nous nous sommes imposés à nous-même !

Mais, là, à un moment donné, nous retrouverons le Paradis ! 

Le Paradis c’est une terre où il n’y a que des Mémoires Lumineuses : toutes les mémoires ont été élevées et rendues à la Lumière !

Il n’y a plus une mémoire ombreuse : les injustices, les guerres, les viols, les mensonges, les peurs ombreuses… Tout ça, c’est fini ! Tout ça est arrivé à son Destin Lumineux tant espéré…

La terre est rendue à son état Originel… La Lumière !

La double chose, c’est que, du coup, en travaillant comme ça, en ayant cette perspective, on s’occupe de la spiritualité et non pas… c’est-à-dire… on passe au-dessus du problème…

Oui ! Mais, attention, le problème est « intégré » et non pas éliminé … Il est « aimé ».

Ce n’est pas le problème justement ! Là, tu t’occupes de la solution…

Oui ! c’est vrai ! Par exemple, une fois que nous avons bien travaillé la culpabilité, une fois que nous avons réussi à élever cette culpabilité à la Lumière, que nous l’avons rendu à la Lumière (on peut exprimer cela de pleins de façons !), il va y avoir des effets…

Eh bien, à ce moment-là, il va y avoir d’autres émotions qui vont venir à notre conscience, ou des détails plus fins liés à cette culpabilité qui vont se présenter à notre conscience… pour y être accueillis, eux aussi, dans la Lumière… 

Parce que, c’est comme une pelote de laine dont tu tires un brin… Le reste de la pelote va progressivement se débobiner !

Là, c’est le fil qui symbolise la culpabilité, mais à partir du moment où tu le tires et que tu élèves cette culpabilité à la Lumière, le reste qui lui est relié, parfois très mystérieusement, vient à notre conscience pour obtenir la même réparation ! Tu vois ? … 

Oui.

  

Un problème… à solutionner en cache un autre… à solutionner !

Et à un moment donné, il y a un autre aspect qui se présente… et puis il y en a encore un autre… et ainsi de suite… C’est normal… C’est toujours comme ça… jusqu’à la pleine conscience du Paradis !

Mais là, souvent, le problème, c’était que les gens pouvaient se compliquer un peu la vie … En effet le plus souvent quand ils voyaient apparaître un nouveau problème, ils pouvaient penser : « Je régresse ! Avant je n’avais pas ce problème ! » …

Ceci parce qu’ils ne le voyaient pas : il était sagement enfoui dans leurs mémoires, car ils n’étaient pas encore prêts pour pouvoir s’en occuper efficacement… 

Mais maintenant il vient à leur conscience ! … Car, ils sont prêts.

Alors, ça je veux bien le croire parce que… Je vois bien ce qui est derrière ce truc-là !

Et les gens disent ; « Mais qu’est-ce que je fais là ? Avant, je n’avais pas ce problème… et maintenant je l’ai ! Zut ! Je fais du mauvais travail ! » 

Voyons un exemple, parmi des exemples innombrables : à la suite d’une prise de conscience efficace sur sa culpabilité, dans laquelle elle est arrivé à prendre conscience de la Lumière, une personne a pu commencer à se souvenir qu’elle a vécu un inceste, par exemple… 

Pendant des années, elle a vécu sans avoir aucune conscience de cette souffrance qu’elle a vécu dans son enfance ! Un inceste qu’elle a pourtant vécu de façon répétée, par exemple, pouvait être ainsi complètement « hors » de sa conscience ! 

On pouvait lui dire, du fait de certaines réactions qu’elle avait : « Mais, es-tu sûre que tu n’as pas vécu d’inceste ? … Il ne s’est rien passé avec ton père ou avec quelqu’un d’autre, dans ton enfance ? » 

Et, pendant des années, elle a pu répondre, tout à fait sincèrement : « Non ! ». 

Mais, là, à un moment donné, lorsqu’elle est prête à résoudre cette ombre en y reconnaissant la Lumière, cela apparaît enfin dans sa conscience ! 

  

Quand nous sommes prêts à l’aimer le problème apparaît à notre conscience

Pourquoi ? 

Parce que tout simplement, jusqu’à là, il était tout à fait inutile que cela apparaisse à sa conscience !

Pourquoi ? 

Parce qu’elle était complètement incapable d’être confortable avec cette mémoire… et encore moins de l’aimer ! 

C’est là, à nouveau, l’histoire de la « distance » par rapport au feu dont nous avons parlé plus tôt… 

Et, avoir conscience de quelque chose que nous sommes absolument incapables d’aimer à cet instant, c’est tout simplement se faire souffrir à nouveau, sans avoir la solution de cette souffrance…

Et souffrir pour rien n’a aucune efficacité ! Aucun intérêt !

Oui, cela peut se comprendre facilement !

Mais, cependant, jour après jour, nous grandissons ! Et, finalement, un jour, nous apprenons à aimer une chose… Et puis un autre jour, nous apprenons à aimer une autre un peu plus profonde… et puis encore une autre, qui est encore un peu plus profonde, mais que nous n’étions pas prêt à aimer jusque-là !

Et donc, un jour, paf ! Cette mémoire de l’inceste peut enfin revenir à notre conscience sans danger : elle apparaît à nouveau parce que nous sommes maintenant capables d’envisager de reprendre conscience de la Lumière en elle. C’est à dire que nous sommes capables, enfin, d’envisager de l’aimer… de la rendre à la Lumière !

Eh oui ! … Et à partir de là, nous commençons à travailler petit à petit avec cette mémoire qui peut revenir à notre conscience de plus en plus clairement, au fur et à mesure où nous sommes de plus en plus capables d’y reconnaître la Lumière.

Et là, ensuite, plus ou moins vite, selon notre capacité à tout aimer, tout va venir ! C’est-à-dire que, « à cet instant que nous vivons là », sont présentes toutes nos mémoires relatives à cet inceste ! Et nous savons maintenant les aimer : nous sommes en guérison permanente !

Nous avons, finalement, grandi en conscience de la Lumière grâce à ces évènements.

Et là, alors, nous sommes « tous » davantage guéris…

En effet, nous avons en nous la totalité des mémoires de l’humanité ! 

À cet instant que nous vivons là, sont accrochées toutes « nos » mémoires. Toutes les mémoires de l’humanité sont présentes en nous à cet instant, comme toujours !

Oui ! C’est ce que tu disais tout à l’heure…

À partir du moment où tu commences ce type de travail, de toutes les façons tu auras toujours toutes les mémoires qui vont venir !

  

Tous pour Un, Un pour Tous

Oui, tout va venir ! 

Mais, également, des choses qui parfois même ne « te » concernent pas directement dans cette vie ! 

« Ce n’est pas toi », c’est « nous » ! Parce que en fait nous ne travaillons pas pour « soi » ! 

Nous ne travaillons pas « que » pour soi !

Oui, c’est selon ?

On travaille à l’Amour de l’ombre de l’humanité tout entière !

Et donc il y a des choses qui viennent de quelqu’un d’autre, mais c’est nous qui allons le travailler quand même ! 

C’est nous qui en prenons conscience… Et, avec d’autres, nous sommes chargés d’apprendre à l’aimer pour tous… sans aucun doute, avec d’autres qui travaillent à droite et à gauche ! 

Mais enfin, voilà ! Toi ça te vient à la conscience : et donc, c’est pour que tu l’Aimes ! 

Et si chacun fait bien son boulot, dans le sens évidemment de l’élévation dont nous sommes en train de parler… et bien le monde entier avance ! Il n’y a pas de souci… 

C’est le but ! C’est que l’ombre révèle sa véritable identité qui est « Lumière », puisque la Lumière est Omniprésente ! … Voilà !

Moi, je trouve ça magnifique ! 

C’est simple… C’est accessible… Pour tous, mais là, pour nous en tout cas ! Et on peut le travailler tout de suite…

Un silence…

  

Oui ! C’est bien la conscience qui change tout

C’est vraiment le chemin inverse à celui que je faisais avant ! 

C’est bizarre ! C’est vraiment une orientation différente, une conscience, différente… qui change tout ! Là vraiment, je vois bien, je connais cette orientation, cette conscience, ce goût !

Oui ! Bien sûr ! Tu travailles cela depuis si longtemps !

Je sais ce que c’est… Et là, c’est comme si d’un coup, il y avait une possibilité de l’aérer !

Ah oui ! Ça c’est sûr !

Et cela change ! Je me « plantais » sans arrêt, parce que je travaillais sur les conséquences de la culpabilité et non pas sur le terme lui-même, non pas sur la culpabilité elle-même…

Alors attention, ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler sur les conséquences ! Les conséquences doivent être aimées aussi ! 

D’ailleurs, le plus souvent, nous commençons d’abord par apprendre à aimer les conséquences pour remonter, ensuite, vers la cause qui est aussi à aimer ! 

Parfois, à un moment donné, pour reprendre ton exemple, nous travaillons sur une conséquence, et puis sur une autre… Et à un moment donné, nous arrivons à la culpabilité elle-même !

C’est ce que tu as fait…

Mais, si tu n’avais pas fait cette préparation, en travaillant l’étape numéro 1, puis l’étape numéro 2, puis la numéro 3… tu n’aurais pas été encore capable d’envisager d’aimer la culpabilité elle-même !

Oui, c’est facile à comprendre…

  

C’est facile à comprendre… et à faire

 ■

Donc il y a tout ce travail qui, depuis toujours, a construit l’instant présent…

Et l’instant présent, c’est le meilleur, c’est le moment Parfait ! Comme toujours ! 

Et si, à cet instant, c’est la culpabilité qui se présente à ma conscience… et bien, c’est que je suis prêt à envisager de l’aimer et c’est le moment de commencer à m’entraîner à le faire !

 Et cela, pour la millième fois, pour la dix-millième fois, pour la cent-millième fois, mais voilà ! C’est le moment de l’aimer ! C’est le moment d’y voir toujours mieux la Lumière…

C’est toujours le bon moment d’avoir, encore plus, conscience de la Lumière ! … 

Et puis, en même temps, nous allons travailler autre chose ! …

Parce que c’est comme ça ! Cela ne se fait pas en ligne droite ! (Il y a un geste) C’est une spirale ascendante (il y a un autre geste) … 

Attends ! Parce que travailler la culpabilité, ça peut être… Tu la vois ! Tu es dedans…

C’est la première étape, de la « voir » ! Tout le monde ne la voit pas !

Toi, tu la vois parce que tu l’as travaillé et alors maintenant tu la vois de mieux en mieux depuis un moment… 

Et, comme nous l’avons dit : quand tu conduis ta voiture, il faut ouvrir les yeux ! Donc il faut « voir » la culpabilité pour arriver à l’aimer un jour !

 Je sais que je dois l’aimer et que je suis en chemin pour apprendre à l’aimer… c’est clair…

Voilà ! Et là, tu vas l’aimer, un peu plus, pendant un millième de seconde ! Tu l’aimes !

De penser que c’est un message d’erreur, ça je peux l’aimer. Ah ! Chic ! on me dit que je suis dans l’erreur ! 

C’est déjà bien !

Mais après ? Euh… Je sais que ce sont des pensées… Mais…

Après ? Exactement comme nous avons appris à penser le contraire pendant des millénaires, il faut simplement maintenant oser réapprendre à penser… en choisissant cette fois-ci de penser ce que nous sommes le plus heureux de penser !

En s’entrainant par exemple à penser : « J’aime cette culpabilité » … « Je l’attendais comme mon amie » … « Je la veux » … « Je veux l’écouter et entendre son message bienfaisant » … « Cette culpabilité est merveilleuse ! » etc… etc…

  

Je saute ! … avec prudence

Je suis obligée de reconnaître que je n’ai jamais pensé ce type de pensées de toute cette vie que je suis en train de vivre !

Oui ! et probablement que tu ne l’avais jamais pensé dans toutes les vies que tu as vécues !

Mais, maintenant, tu prends évidemment une direction qui est pour l’instant inhabituelle dans notre société ! Alors, tu ne vas pas crier ces pensées-là dans la rue ! C’est intérieur… C’est intime ! 

Là, on en discute calmement et profondément, mais évidemment on ne va pas parler de ça, de but en blanc, dans ces termes-là, à n’importe qui ! Les gens se vexeraient ou risqueraient de se faire mal avec nos paroles maladroites !

Ah oui ! ça c’est clair… D’ailleurs le dicton ne nous dit-il pas « La parole est d’argent, mais le silence est d’or » ?

En effet, si on dit à quelqu’un qu’il est sage d’aimer celui qui fait une injustice ou accomplit un viol, et que cette personne n’a jamais fait aucun travail de conscience préalables, ils ne comprendraient pas ce que l’on signifie et ils seraient peut-être même en colère, et ils nous traiteraient probablement de fous… et peut-être nous mettraient-ils leur poing dans la figure ! Et on les comprend… 

Nous devons respecter les croyances des autres ! Nous voulons avoir de la douceur en les abordant… et trouver les mots adaptés… à eux !

Et, le plus souvent, on doit tout simplement se taire… et continuer à travailler sur soi ! Ce qui est le seul moyen réellement efficace.

Là en effet, Gandhi nous a dit : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » …

Oui, nous ne devons pas parler trop rapidement… Soyons heureux de nous taire… On ne doit parler à une personne que si vraiment elle sait être heureuse d’entendre de telles paroles… et si nous sommes vraiment heureux de les lui dire… 

Là aussi, il s’agit, encore et toujours, de trouver la bonne distance ! Ce n’est que si c’est ton Âme qui te dit d’en parler que tu dois en parler…  Si ce sont tes mémoires encore trop ombreuses, tu vas à l’échec et aux problèmes… pour l’instant !

Ça je l’entends bien… Et j’entends bien le fait de penser que j’aime la culpabilité, que j’aime la ressentir parce que c’est un message d’erreur…

Ce message je le veux… et je le veux parce que c’est enrichissant… et du coup, en ce moment, je suis en train de sentir qu’il y a… des gros trucs derrière !

  

Tirons le fil de l’ombre avec douceur

 Eh bien, évidemment ! C’est ce que nous avons dit, il y a peu… Nous avons dit ce qui se passait quand on tire un seul fil d’une bobine, mais il faudrait plutôt regarder la chose comme ce que l’on a vu tout à l’heure… 

Oui, il y a tout un truc…

Rires…

Quand nous tirons avec amour le fil… nous avons des millions de choses qui viennent au portillon de notre conscience… pour être aimées ! Ça c’est normal !

Ces autres choses sont attachées à cette culpabilité… qui sont liées dans cette vie, dans l’autres… dans l’autre… dans l’autre… Il y a des milliards d’évènements, et donc des milliards de mémoires…

Mon Âme me protège tout en respectant mon libre-arbitre

Il faut en avoir conscience, ou il suffit de les aimer ? 

Parce que moi, je ne suis pas consciente de toutes ces mémoires !

Nous en aurons conscience ! Mais nous n’en aurons conscience que lorsque nous serons prêts à les aimer, c’est à dire prêts à y voir la Lumière !

Parce que nous avons en nous un système de protection, dont on a parlé tout à l’heure et dont je te reparle maintenant… C’est un processus de protection qui fait que rien ne va se présenter à ma conscience que je ne sois pas capable d’aimer et donc d’élever… à cet instant.

Ah oui, c’est vrai !

Sinon, ça ne sert à rien d’avoir conscience de nos mémoires ! Cela serait même dangereux !

Donc, nous avons un système de protection… Et du coup, nous n’avons pas encore conscience de ce que nous ne sommes pas encore prêt à aimer !

C’est pour cela que nous avons des vies « saucissonnées » !

Car, nous ne nous souvenons pas de notre vie antérieure… et des autres vies encore antérieures… Et pourtant, nous savons très bien qu’elles ont existé… et nous savons très bien que certains s’en souviennent !

Oui, c’est vrai !

Mais, pourquoi s’en souviennent-ils ? Réfléchissons ! …

… Tout simplement, parce qu’ils sont capables de les aimer !

Si nous étions capables d’aimer la personne qui nous a coupé la tête dans un lointain passé, nous pourrions nous en souvenir sans problème ! Si nous aimions la personne qui nous a coupé la tête, cela ne nous poserait, aujourd’hui, aucun problème qu’il nous l’ait coupée et nous pourrions nous en souvenir sans danger, ni pour nous, ni pour elle !

Mais, si nous sommes aujourd’hui incapables de faire cela… et que nous nous en souvenions clairement, par un artifice dangereux, alors, pour nous, et pour elle, cela serait un drame terrible ! Et nous pourrions peut-être la tuer dans cette vie-ci, parce qu’elle nous a coupé la tête une vie d’avant ! Ou un truc de ce genre…

Ou, peut-être l’inverse… C’est pire, c’est nous qui lui avons coupé la tête… et il va vouloir nous couper la tête !

Aimons notre inconscience

Oui, tu comprends ce que je veux dire… On irait au méli-mélo ! 

Donc, il y a un système de protection ! Par exemple, ce système de protection se manifeste par la vie que j’appelle « saucissonnée ».

Ce n’est pas normal que les vies soit saucissonnées ! … Non, pardon, je me trompe de terme : en fait c’est normal, mais ce n’est pas naturel ! 

Mais nous avons pris une route qui a nécessité ces saucissonnement pour nous protéger des mémoires que nous avons mis en place dans notre passé lointain et que, pour l’instant, nous ne sommes pas du tout capables d’aimer. 

Donc : Ayons une sage inconscience ! … pour l’instant.

Alors, merci à notre sage inconscience !

Oui ! Il est sage d’aimer notre inconscience !

Nous allons travailler, nous allons travailler… et nous allons donc arriver à aimer une première chose… et puis nous allons apprendre à aimer encore une deuxième chose… et puis encore une troisième ! etc…

Alors, nous étudions d’abord à l’école maternelle… Là, nous apprenons à aimer ce qui est, pour nous, facile à aimer : nous y aimons facilement les gens qui sont gentils, qui sont beaux, qui sont bons, qui sont généreux, les gens qui nous manifestent leur amour…

Oui ! Ça, c’est vraiment facile à faire… pour la plupart des gens !

Une fois que nous réussissons cela, c’est déjà pas mal ! Car il y a des gens qui ont encore des difficultés à le faire ! Ils ne savent pas bien encore être heureux que quelqu’un soit gentil ou beau… Ils peuvent en être jaloux ou bien triste de ne pas l’être eux-mêmes… etc.

Oui, c’est vrai…

■ 

Il y a des systèmes ombreux pervers de toutes sortes qui ont été mis en place depuis des millénaires ! 

Mais, cependant, une fois cet apprentissage de débutant réussi, nous passons au cours préparatoire… et là il y a en général des choses, des situations, des personnes, qui, pour la plupart des gens, sont un peu plus difficiles à aimer… mais, ils peuvent maintenant l’envisager !

Il y a donc là des choses qui se présentent à notre conscience et qui, du fait de la programmation ombreuse que nous avons mise en place depuis le presque début de l’humanité, étaient, pour nous, un peu plus difficiles à reconnaître comme étant de la Lumière Infinie… 

Mais, si nous travaillons bien et que finalement nous réussissons à aimer également ces aspects de la vie, hop ! Nous passons dans la classe supérieure et nous allons travailler des choses encore un peu plus difficiles pour la plupart des gens…

Et ainsi de suite, pendant des années… pendant des vies… et des vies !

Je comprends ! Je peux entendre « aimer » … Mais alors je me pose cette question : « C’est quoi « aimer » au niveau pratique ? »

  

Aimer, c’est être heureux

Dans notre échange, au niveau pratique, au niveau très pratique : « aimer » quelque chose, c’est tout simplement être heureux de cette chose… Être toujours plus heureux de cette chose !

Aimer un aspect de notre vie, aimer une personne, aimer une émotion etc., c’est tout simplement être heureux de cet aspect de notre vie, c’est être heureux de cette personne, c’est être heureux de cette émotion, etc… chaque fois plus !

Je sais que ma compagne m’aime parce que, je sens qu’elle est heureuse que je sois ce que je suis… de plus en plus ! 

Voilà ! C’est tout ! Je me sens aimé d’elle chaque fois qu’elle manifeste sa joie que je sois ce que je suis… C’est tout !

Un autre exemple : Toi tu m’apprécies… n’est-ce pas ? 

Eh oui, c’est vrai ! 

Être heureux de ce qu’est l’autre, c’est l’aimer !

Alors, du coup, je me sens « aimé » parce que tu l’exprimes en venant et en me faisant confiance… Tu m’apprécies… Et hop ! Ça y est ! Je me sens aimé, je me sens en sécurité avec toi… etc.… 

Et pour moi c’est très, très simple ! C’est très ras de terre ! C’est de la philosophie rustique, pas compliquée. C’est tout simplement ceci : « j’aime quelqu’un », ça veut dire que « j’arrive à être heureux de ce qu’il est… chaque jour plus… » … Voilà ! C’est simple !

Mais, inévitablement, si je l’aime, je vais être de plus en plus heureux de tout ce qu’il est ! Et alors, chaque fois, il va me présenter de nouvelles facettes de lui pour que je les aime… et je vais apprendre à les aimer…

  

Est-ce que j’aime mes enfants ?

Alors, par rapport à ce que nous disions tout à l’heure, moi je n’aime pas mes enfants ? Je ne suis pas heureuse de ce qu’ils sont !

Alors, ce que tu dis là est important. C’est une très bonne réaction… et qui va présenter pour nous de gros avantages !

Réfléchissons ! Si nous écoutons notre Âme, après l’avoir interrogée : « L’amour est-il limité ou infini ? »

● 

L’amour est Infini !

D’accord ! Alors, maintenant : « Est-ce que l’amour a un début ? »

Non !

Alors, il n’a pas de début… Est-ce qu’il a une fin ?

Non.

Donc, tu Aimes ! 

Oui ! Je vois ce que tu veux dire…

Que tu en sois consciente ou inconsciente : tu Aimes ! Que tu en ais conscience ou pas tu n’as pas cessé d’être « Amour ». Et c’est très simple, c’est logique parce que…

Tu veux dire que c’est un problème de conscience ?

■ 

Oui bien sûr ! Ce n’est « qu’un » problème de conscience !

Ah… !

Seule la Perfection Existe

Qui nous a créés ? Qui nous crée à chaque instant ? Qui nous créera toujours ?

C’est Dieu ! N’est-ce pas ?

Oui, bien sûr !

Est-ce que Dieu peut créer quelque chose d’imparfait ?

Non !

Non ! Donc, sa création est Parfaite, totalement Parfaite… 

Donc je suis créé Parfait ! 

Si sa Création est Amour, je suis créé « Amour ». 

En être conscient alors ?

Alors après, en effet, notre travail… ça va consister à en être de plus en plus conscient !

Ce qui pose certains problèmes, vu ce que nous avons vécu depuis que celui que l’on nomme Caïn a perdu, pour la première fois chez les humains, conscience de la Lumière.

Oui, oui…

Mais avant Caïn ? Les animaux, eux, ne pouvaient pas remettre en question la Création de Dieu… Par exemple, ils ne pouvaient pas ne pas aimer quelque chose !

Ils vivaient selon le Plan de la Lumière, sans jamais pouvoir s’y opposer.

Les Êtres n’ont reçu le Libre Arbitre, la Libre Conscience, qu’à partir de leur humanité.

C’est à dire pour les premiers, d’après ce que nous dit la science actuelle, il y a environ 150.000 ans… peut-être 400.000 ans…

Or, « C’est la conscience qui fait toute la différence.

● 

Tu ne sais pas ce que cela me fait comme effet de penser que je suis capable d’aimer !

Tu n’es pas seulement capable d’aimer ! Tu es Amour Pur !

● 

Ah Oui ! Ça me libère d’un truc, ça !

Que tu en ais conscience ou pas. Que les autres en aient conscience ou pas…

Ah ! J’ai l’amour en moi ?

Tu dis « l’avoir » … Non ! « tu l’es » ! Tu es créée comme ça ! Tu es créée Amour…

C’est comme quand tu dis « je suis ce corps » … Eh bien, tu es Amour également. 

Au niveau spirituel nous sommes Amour. Au niveau du corps nous sommes Corps physique, au niveau du mental nous sommes Pensée… 

Et donc, que nous en soyons conscients ou inconscients, « Nous sommes Amour » !

● 

C’est marrant ce mécanisme : dans la mesure où tu reconnais quelque chose tu te donnes la possibilité de l’être.

  

Être ce que je suis depuis toujours… et le reconnaître librement

Non ! Tu te donnes la possibilité de « reconnaître » que tu l’es. 

Oui, c’est vrai !

Tu ne l’es pas plus après qu’avant ! 

Tu n’es pas plus Amour après en avoir pris conscience qu’avant !

C’est comme si je n’avais pas un problème d’amour, mais seulement un problème de conscience…

Et que quand tu as la conscience… c’est la libération !

Eh bien, oui ! C’est la libération !

C’est la libération de la perte de conscience de la Lumière Éternelle et Parfaite !

Chaque fois que nous avons plus conscience du Divin… Ouah ! Nous vivons un instant de joie… Voilà ce que ça fait !

Mais, le lendemain, ou un an plus tard, nous avons encore plus conscience du Divin et… Ouah ! Nous vivons un autre instant de joie… etc. 

Cela le fera toujours ! C’est la joie… c’est la joie de l’Instant Éternel… 

« La joie », c’est ce que nous ressentons chaque fois que notre conscience de la Lumière augmente d’un cran de plus !

La joie n’est pas un état, c’est « un mouvement » !

La joie est un mouvement d’ouverture de conscience !

Hum… ! C’est vrai ! Là, je suis d’accord…

Voilà ! C’est la joie… Chaque fois… Chaque fois… Chaque fois… Toujours renouvelée à l’infini ! Chaque fois que nous ouvrons, une fois de plus, notre conscience à la Lumière : c’est la Joie !

Et ça durera toujours et cette joie est à la fois grandissante et toujours plus calme…

Les couleurs de cette joie vont en être de plus en plus variées… et cela infiniment… 

Tu vois ? Voilà ! Il n’y a aucune limite… « No limit ! » 

Mais pour l’instant, nous sommes là où nous sommes, chacun de nous : en plein dans la Lumière, depuis toujours et pour toujours… et notre conscience de cette Lumière Infinie augmente… tranquillement… ou, au début, chaotiquement !

Mais, nous ne pouvons pas, je pense, imaginer ce qu’est « réellement » la Joie…

Non ! Ce n’est pas possible…

Nous avons une vision très myope de l’avenir !

Nous avons une vision très myope de ce qu’est l’avenir avec une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle !

Mais bon ! Nous sommes très bien comme ça ! Et chaque jour nous irons toujours vers plus de conscience de la Joie, c’est sûr !

Et nous aurons alors les cerveaux qui correspondront à cette conscience… Avec cette conscience, nous allons créer des neurones et des circuits de neurones qui vont nous permettre d’avoir encore plus de conscience de la Lumière… 

Donc nous allons avoir un autre cerveau… le cerveau continuera à évoluer… Il changera… Il ne pourra pas être pareil qu’aujourd’hui… et le corps entier également !

« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…

(… Silence…)

Pourquoi parlions-nous de l’Amour ?

Pour reconnaître, je pense, qu’il est Absolu, Éternel, et que nous ne pouvons pas échapper à une conscience de plus en plus grande de Lui, jour après jour. 

Ah oui !

  

L’Amour… toujours l’Amour

Et donc, nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que nous sommes, que ce soit pour quelque chose ou pour quelqu’un… Et, bien sûr, personne ne peut augmenter l’Amour Infini qu’il est pour nous…

Mais, en revanche, nous pouvons augmenter notre conscience de l’Amour que nous sommes, pour cette chose ou pour ce quelqu’un ! Et ce quelqu’un peut augmenter sa conscience de l’Amour Infini qu’il est pour nous… 

En gros ! Voilà ! Pour le dire maladroitement… mais pour le dire quand-même ! Voilà ! C’est tout !

C’est ça ! Nous n’augmentons pas l’Amour Éternel, mais nous augmentons la conscience que nous en avons.

Nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que Dieu a fait de nous. Sa création est « Parfaite » ! Nous ne pouvons pas l’améliorer… Mais nous pouvons, toujours plus, prendre conscience de sa plénitude.

Du coup, par rapport à aimer… aimer la culpabilité… aimer l’ombre ?

Oui ! Aimer un aspect quelconque de l’ombre…

 Aimer l’ombre… C’est prendre conscience de l’Amour que nous sommes, vis-à-vis de cette ombre ?

Oui, puisque, par décret Divin, nous sommes Amour…

Alors, déjà, cela m’a fait quelque chose de penser… que j’avais de l’Amour…

Ce n’est pas « avoir » ! 

Quand tu as dit « avoir de l’amour », tu as parlé avec des termes qu’a utilisés l’ombre en général… C’est-à-dire nous pouvions soi-disant « avoir » ou « ne pas avoir » l’Amour… 

Alors, pas « avoir » ?

  

Nous « sommes » Amour

Les 8 Entretiens (8ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

…..

Tout est Lumière

Non ! Les opposés sont toujours, en réalité, des compléments.

Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes minéraux, animaux et humain,

« l’homme et la femme » : non pas opposés, mais complément… etc.

Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose, comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !

… Silence…

C’est beau ! Ce concept-là, d’Unité de Tout ! Le vivre dans notre vie quotidienne, c’est une véritable aventure !

Toi ! C’est sûr ! Tu es aventureuse…

Dans la marche, je lève le pied là et je le repose là…

C’est le même mouvement… Attention ! Quand tu marches, tu as deux pieds qui se posent sur le sol alternativement…

C’est plus facile de poser le pied devant… Mais de lever le pied de derrière, c’est plus difficile…

Alors… Là, tu vois : tu émets une pensée… Tu es d’accord ?

Tu viens de penser et de dire : « Il est plus facile de poser le pied de devant que de lever celui qui est derrière » …

Oui, c’est vrai.

Mais, dis-moi : As-tu été, oui ou non, heureuse de penser cette pensée ?

Ou, pour te poser la question autrement : La source de cette pensées a-t-elle été ton Âme ou tes mémoires ?

Mes mémoires ! Bien sûr !

Tu en es sûre ?

Oui, c’est sûr !

Dans ce cas, n’hésite pas ! Maintenant que tu en as conscience ! Maintenant que « tu as ouvert les yeux », tu as vu !

Alors là, maintenant, tu peux « prendre le volant » … C’est à dire que, à partir de là, tu peux oser penser, maintenant, ce que tu es la plus heureuse de penser, ce que ton Âme te souffle !

Tu vas lui donner une forme… Il faut simplement l’exprimer !

  

Osons

Donc, si tu le veux, tu vas choisir de prendre conscience de l’ombre en toi, dans tes pensées, ou autour de toi, dans les pensées des autres… Et ensuite, tu vas choisir de penser à partir de la Lumière en toi, c’est à dire à partir de l’Âme… Et tac !

Je pourrais te dire : « Et ensuite, tu vas choisir de penser ce que tu es la plus heureuse de penser »… Cela veut dire exactement la même chose…

Et chaque fois que nous osons faire ce mouvement naturel, nous vivons un instant de joie ! Chaque fois que nous augmentons notre conscience de la Lumière, nous ressentons un mieux-être ! Toujours.

Il faut simplement créer une petite phrase qui va exprimer cette nouvelle vision que nous sommes en train d’imaginer, de choisir, à partir de notre conscience augmentée de la Lumière…

Et, à partir de là, cela va maintenant faire partie de nos mémoires, maintenant plus lumineuses… D’une part, notre mémoire personnelle et d’autre part, la mémoire de l’humanité sont alors plus élevées, plus belles.

Alors, je choisis de penser : « C’est vraiment une grande joie de mettre un pied devant l’autre, sans appréhension ! »

C’est parfait comme exemple… Voilà ! Bravo !

Il n’y a pas de contradiction de pieds… C’est un seul corps ! C’est un seul mouvement et le pied de devant va passer derrière et le pied de derrière va passer devant… Et le corps entier avance parce que c’est complet ! Là, il y a le mouvement…

Il n’y a pas un pied de devant qui n’est que devant tout le temps et un pied de derrière qui n’est que derrière tout le temps, sinon tu n’avances pas harmonieusement…

Sinon, tu sautilles ! Et nous ne pouvons pas sautiller très longtemps…

Ce sont des concepts évidents quand on les regarde avec l’Âme, mais ce sont des concepts qui contredisent des années et des années d’habitude de pensée que nous avions vécu dans la séparation, l’opposition, la comparaison, le combat etc… 

Nous avons vécu dans ce combat permanent de deux opposés… Moi et l’autre… le féminin et le masculin… Prendre et donner… Offrir et recevoir… Justice et injustice… et bien sûr le bien et le mal ! Alors que tout cela n’est que la Lumière Parfaite !

  

Croire !

Et là, c’est fini : « Dieu est Tout » ! Nous en avons une conscience plus grande… Nous sommes « plus croyant » en un Dieu Unique, Infini, Éternel, Omniprésent, dont l’aspect est infiniment multiple !

Nous avons pu passer à cet instant d’une certaine incroyance que « Dieux n’est pas tout » … à une certaine croyance plus grande en « Dieu Un ».

C’est le miracle de la foi !

Silence…

À partir de là, pendant un moment, la conversation est difficile à entendre, car le bruit du ventilateur de l’ordinateur s’est fait trop puissant et occupe parfois tout l’espace sonore de l’enregistrement.

Alors ce ne sont, pour un moment, que des bribes plus ou moins longues, séparées par des absences de compréhension plus ou moins longues :

……………..

Mais ensuite, ça fait boule de neige. 

Et évolue très vite… Mais, tu sais, c’est au début… Alors nous avons encore l’impression que ça ne bouge pas trop… 

……………….

Là, le cerveau fonctionne d’une façon qui lui a été inhabituelle jusqu’à là… Il est obligé de créer de nouveaux circuits pour ces nouvelles pensées… C’est comme si tu apprends une danse que tu n’as jamais dansé : tout le corps doit arriver à faire de nouveaux mouvements…

……………….

Penser, c’est aussi « physique » bien sûr… Penser c’est « corporel »… Pour penser, il y a donc un effort agréable à faire qui est également physique !

Et c’est parce que les gens ne voulaient pas faire cet effort physique de penser, qu’ils n’y arrivaient pas…

En tous cas, on peut dire que le chef d’orchestre, c’est le Divin Lui-même, c’est à dire l’Âme en nous…

……………….

Ça, c’est le chemin, c’est constant… Mais où est-ce un problème ? Est-ce que c’est un problème d’être en train d’avancer ? Est-ce que « avancer », ce n’est pas « arriver » ?

Avancer, c’est bien arriver d’instant en instant…

………………

Mais, c’est évident : si on exige d’un bébé qu’il apprenne à marcher en une seule fois, il ne pourra pas le faire ! 

La répétition, c’est une Loi Divine ! Ce n’est donc pas une erreur humaine de répéter… Depuis toujours l’univers répète pour ouvrir sa conscience à la Lumière !

Nous, les Êtres humains, nous ne faisons que continuer à vivre selon cette Loi Divine de la Répétition.

……………….

Nous avons pris le temps que Dieu nous donne à chaque instant, en Lui, pour arriver à cet instant actuel.

Personne n’a jamais vécu un instant en dehors de Dieu ! Si Dieu est Tout, ce n’est pas possible… Quelqu’un peut vivre, à chaque instant, avec une certaine conscience et une certaine inconscience de Dieu, mais pas un instant en dehors de Dieu !

……………….

Ce n’est pas compliqué, puisque nous arrivons à aujourd’hui :

Nous avons donc bien avancé, nous avons donc bien évolué… comme tout l’univers !

……………….

C’est cette idée d’une « fin » que l’on retrouve dans toutes les religions et les démarches soi-disant spirituelles… avec le Paradis final, le Samadhi total etc… Cette idée, c’est que à un moment, nous pouvons arriver au bout de Dieu…

Mais ce que l’on appelle habituellement Dieu n’a pas de bout… Cette démarche d’ouverture de la conscience est donc Éternelle…

Bien sûr que tous les « bouts » sont en Dieu également… mais Dieu Infini n’a pas de bout, il contient tous les bouts que les hommes ont pu imaginer…

Il n’y a pas de bout à notre ouverture de conscience… Pour avoir conscience de l’Infini, il nous faut tout simplement l’Éternité.

………………

Le mouvement, c’est une prise de conscience toujours accrue de la Lumière… Et quand est-ce que l’on va arriver au bout de Dieu ?

Jamais !

………………

  

La conjugaison n’est pas un détail

Là, il faut faire attention à la conjugaison ! Les conjugaisons que les Êtres élevés nous ont léguées, à un moment, dans leur sagesse a une grande importance pour pouvoir fonctionner harmonieusement… Ainsi :

Il faut conjuguer au temps passé, ce dont nous parlons et qui est une mémoire du passé… Et le passé, c’est tout le passé depuis l’infini passé, jusqu’au dernier instant que l’on vient de vivre.

Il faut conjuguer au futur, ce dont nous parlons et qui n’est pas encore arrivé, mais dont nous avons une vision.

Il faut conjuguer au présent ce que nous vivons à cet instant. C’est à cet instant présent que s’exerce notre libre arbitre…

Notre conception du présent s’exprime au temps présent… Nous la choisissons au présent… avec notre libre pensée !

En effet, l’instant du choix, c’est tout de suite !

Nous choisissons au présent la pensée que nous choisissons d’avoir au présent… Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cette liberté de conscience est merveilleuse !

Nous avons été enseignés autrement et nous-même nous avons enseigné aux autres autrement… C’est donc normal que cela nous soit présenté, à nous, de cette façon…

Ce que nous pensons à cet instant, ce que nous disons à cet instant, ce que nous faisons à cet instant défini seul ce que nous vivons à cet instant…

La libre conscience, ou libre arbitre, ne s’exerce qu’à cet instant… Elle ne peut s’exercer sur le passé ou sur le futur qu’en passant par le présent…

Elle s’exerce sur le vécu que je choisis d’avoir, « à cet instant », de mon passé : est-ce que je choisis de l’élever ou pas ? C’est à dire, est-ce que je choisis d’en être heureux ou pas ?

De même, c’est à cet instant présent que je choisis la relation que j’établis avec le futur. Suis-je heureux du futur dont j’ai la vision ou pas ?

Et tout cela, je ne peux le faire qu’à cet instant, l’instant du libre arbitre !

  

Le libre arbitre ne se conjugue qu’au présent

Le Libre arbitre ne se conjugue qu’au présent !

Notre libre arbitre, à cet instant, nous permet de choisir notre mémoire du passé ou notre vision du futur… 

Et, à chaque instant, nous pouvons changer la mémoire que nous avons de notre passé ou la vision que nous avons de notre futur…

Le présent, c’est le plus important ! C’est là que je peux « choisir » !

« Maintenant », c’est l’instant du choix !

Seul le présent permet de transcender le passé et l’avenir. 

………………

  

Qu’est-ce qui n’est pas Dieu ?

Tu as faim, c’est l’expérience de Dieu… Tu manges, c’est l’expérience de Dieu… Tu délires, c’est l’expérience de Dieu… Tu es sage, c’est l’expérience de Dieu… Tu regardes une poussière, c’est l’expérience de Dieu, etc.

………………

Nous voulons Le reconnaître de mieux en mieux, dans toutes les circonstances…

Alors, toi, tu as certainement accéléré beaucoup.

Sinon, tu n’aurais pas pu. En tout cas, si tu l’avais fait à un rythme « normal », c’est à dire à un rythme moyen, comme presque 8 milliards d’habitants de la planète, nous ne serions pas là, ensemble, à parler comme nous le faisons… Tu serais « normale » … Donc, tu vois bien…

Cela existait déjà…

Évidemment, que cela existait déjà, sinon, nous ne serions pas là ! 

Nous sommes en mouvement, comme tous les Êtres depuis toujours… La vie est en mouvement d’ouverture de conscience, depuis les minéraux, les végétaux, les animaux et puis depuis peu les humains… et donc nous… 

Tu as choisis d’accélérer ta prise de conscience… tu as fait plus de pas à la seconde ou à la minute…Oui ! et cela n’est pas nouveau… Dans cette vie-ci, tu sais très bien, depuis ton enfance, que tu n’étais pas comme la majorité des autres, mais un peu décalée !

Il faut bien que certains d’entre nous avancent d’abord pour que les autres puissent avancer ensuite.

Mais, est-ce qu’un petit enfant a moins de valeur qu’un Être humain plus agé ?

Non, bien sûr !

En tous les cas, c’est quand même un concept très nouveau.

 

La nouveauté de toujours

Non ! Ce concept est Éternel…

La conscience du concept est nouvelle…

Oui ! Tout ce concept était à la bonne place depuis toujours… Il ne nous a pas attendu pour exister depuis l’Éternité !

Et il fonctionnait parfaitement… et il continue à fonctionner parfaitement… Mais juste, à chaque instant, notre conscience nouvelle crée de nouveaux circuits neurologiques qui permettent cette nouvelle conscience en mouvement du même Concept Éternel…

Mais, ça ne fonctionne pas plus parfaitement maintenant que ça ne l’a toujours fait ! Car Dieu ne peut pas « dysfonctionner » … C’est notre conscience qui a pu soi-disant dysfonctionner ! Dieu, Lui a toujours été Parfait !

Il ne sera jamais plus Parfait qu’Il ne l’a jamais été.

La nourriture de cette conscience n’a-t-elle pas changé ?

Sa nourriture a toujours été Parfaite… Sa seule nourriture est la Lumière Elle-même… Il n’y a rien d’autre pour nourrir notre conscience…

Qu’est-ce qui peut changer, alors ?

  

À vraie question, vraie réponse

C’est la question ! Quelle question va-t-on se poser ?

Va-t-on se poser la question de l’origine de notre pensée ? Sa source est-elle notre Âme ou nos mémoires ?

Est-ce que l’on va être assez courageux pour choisir nos concepts d’après notre Âme ? Ou bien est-ce que l’on va choisir de garder nos concepts d’après nos mémoires ? 

Mais, c’est le même cerveau qui pensera et Tout est Parfait…

Mais alors, pourquoi tant de gens souffrent-ils en choisissant leurs concepts à partir de le leurs mémoires ?

Mais sont-ils moins parfaits que nous ? Sont-ils moins faits de la Lumière que nous ?

Non ! Bien sûr !

Leur conscience est juste : c’est la conscience qui est la bonne pour eux, à cet instant.

Chacun de nous a la conscience juste pour soi, à cet instant.

Ce regard, porté… Alors, tout est bon ?

Oui ! Tout est Lumière.

Mais, ça c’est nouveau !

Non ! Ce n’est pas nouveau du tout… ça a été enseigné, ré-enseigné… depuis que l’homme existe

● 

Mais, moi, c’est la première fois que je l’entends !

C’est sûr que tu l’entends pour la première fois comme tu l’entends aujourd’hui ! 

Chaque instant étant unique, on n’a jamais pu entendre, dans notre passé, ce que l’on entend aujourd’hui comme on l’entend aujourd’hui… Ça, oui !

Mais ils l’ont dit, à l’époque de Pythagore, à l’époque de Socrate et de Platon et à de très nombreuses autres occasions… Nous l’avons entendu sous toutes les formes et dans toutes les langues… en égyptien, en grec, en latin, en français, en chinois …

● 

Mais qu’est-ce qui fait qu’on ne l’a pas entendu aussi bien ?

  

C’est la conscience qui fait toute la différence

Notre conscience !

La conscience dont nous parlons, c’est la conscience de la Lumière ! N’est-ce pas ?

Il n’y a que deux positionnements possibles : soit j’augmente la vitesse d’ouverture de ma conscience de la Lumière à cet instant, soit je la diminue…

● 

Tu veux dire, « soit je l’arrête » ?

Non ! Je ne peux jamais arrêter complètement l’ouverture de ma conscience : les minéraux n’y sont pas arrivés, les végétaux et les animaux non plus et bien sûr l’homme n’y est jamais arrivé et n’y arrivera jamais !

La conscience s’est toujours ouverte et elle s’ouvrira toujours, quelques erreurs que l’humain fasse pour en ralentir l’ouverture.

Les corps ont changé, mais l’ouverture de la conscience de la création a continué et continuera toujours !

L’ouverture de la conscience est une Loi Éternelle que l’on ne peut pas ne pas respecter !

Notre libre conscience, notre libre arbitre ne nous donne de pouvoir que sur « la vitesse d’ouverture de conscience » … mais pas sur l’ouverture de conscience elle-même : elle s’ouvrira de toutes les façons, comme elle s’est toujours ouverte depuis le début de cet univers !

  

Exister, c’est être une conscience qui s’ouvre !

Soit elle s’ouvre à sa vitesse naturelle, originelle, comme elle l’a toujours fait, sur la terre, avant que la libre conscience humaine n’apparaisse, il y a peut-être 150.000 à 400.000 ans… 

Pour que cela continue chez nous, il suffit que l’homme pense toujours à partir de son Âme, c’est à dire de la Lumière en lui… 

Au niveau bêtement pratique, il suffit que nous pensions toujours ce que nous sommes les plus heureux de penser… et rien d’autre ! C’est ainsi que la nature a toujours évolué et c’est ainsi qu’elle continuera à évoluer…

Soit la conscience de l’homme ne s’ouvre pas à sa vitesse naturelle, mais à une vitesse inférieure… et ce phénomène n’a pu exister que depuis que la libre conscience est apparue et que nous en avons fait un usage erroné… 

Ce n’est donc que depuis le presque début de l’humanité que nous avons pu, librement, nous mettre à penser à partir de nos mémoires… 

Et là, au niveau pratique, cela signifie que nous ne pensions pas ce que nous étions le plus heureux de penser, ou même que nous pensions carrément ce que nous n’étions pas du tout heureux de penser ! 

Et là, nous avons vu le résultat : beaucoup, beaucoup, de souffrance pour toute la terre ! 

Mais cette souffrance, n’est pas le signe d’un arrêt de l’ouverture de conscience, mais seulement d’un ralentissement de cette ouverture de conscience à une vitesse inférieure à la vitesse « naturelle » ou « originelle » …

  

Reprenons notre libre arbitre en main

D’où l’intérêt de reprendre un usage sain de notre libre arbitre… il s’agit simplement de l’utiliser pour penser, librement, à partir de notre Âme… de l’utiliser pour penser de mieux en mieux ce que nous sommes les plus heureux de penser… 

Faisons actes de foi sur actes de foi pour rendre à notre libre conscience son fonctionnement originel.

Il s’agit d’agir d’une façon qui nous semble nouvelle, sans l’être réellement : pensons à partir de notre Âme et non pas poussés par nos mémoires…

Pensons humblement à partir de notre Âme, comme nous le faisions lorsque nous étions minéraux, puis lorsque nous étions végétaux, puis animaux…

Là, nous avions une conscience (minérale, végétale, puis animal) mais pas encore une « libre conscience ».

  

Choisissons notre vie

Si nous ne reconnaissons pas en nous le libre arbitre pour faire cela, nous ne pouvons pas le faire… C’est le facteur essentiel… 

Bien sûr, il y a des conditions matérielles, il y a des conditions mentales et il y a des conditions spirituelles à l’exercices de notre libre conscience… mais, même ces conditions sont soumises à notre libre arbitre… 

Et il faut que tout se mette en place pour que l’ouverture de notre conscience reprenne son « pas » naturel d’origine !

La vie est une ouverture de conscience depuis toujours… et, plus récemment, depuis le début de la création de cet univers ! 

C’est à dire que la vie est une ouverture de conscience depuis le Big Bang, qui est le nom que nous donnons pour l’instant au soi-disant début de cet univers qui est le nôtre… et à la conscience duquel nous avons de plus en plus accès…


Voilà, c’est la fin de ce 1er entretien qui avait duré 2 heure et que j’ai divisé en 8 parties, pour des raisons pratiques de lecture ou d’écoute.

Et si tout cela vous intéresse vraiment, alors vous pourrez bientôt, lire ou écouter le 2ème entretien que je diviserai probablement également en 8 parties…

Et puis viendra le 3ème entretien… et ainsi de suite, jusqu’au 8ème et derniers de cette 1ère série de 8 entretiens.

Merci de votre intérêt… Et n’hésitez pas à faire vos commentaires, il seront sans aucun doute très utiles pour tous. Je les modèrerai le mieux que je peux avant de les publier avec plaisir.