15 • Vie Idéale

Lundi 29 Avril 2024

  

Vie Idéale

  

Ma Vie Idéale, c’est celle que je suis heureux de vivre.

C’est tout simple… Si je suis heureux de vivre quelque chose, je suis en train de vivre mon Idéal.

Pour donner un petit exemple :

Je suis un homme. Si je suis heureux d’être un homme, ma Vie Idéale, c’est bien que je sois un homme. Si je n’étais pas heureux d’être un homme, je serais toujours un homme, mais je ne vivrais pas ma vie idéale.

Ma Vie Idéale, c’est donc bien d' »être heureux de ce que je vis »… Quoique je vive, si je n’étais pas heureux de le vivre, je ne vivrais plus ma vie idéale.

Je suis donc bien le seul auteur de ma Vie Idéale. Ça, c’est sûr !

C’est bien moi qui choisit, à chaque instant de vivre ,ou pas, ma Vie Idéale en étant heureux, ou pas, de vivre ce que je vis.

C’est rassurant ! C’est rassurant parce qu’il suffit que « moi » je choisisse d’être heureux de vivre ce que je vis pour vivre ma Vie Idéale.

Que « je » le choisisse ? Mais, il y a tellement de conditions qui ne dépendent pas de « moi »…

Oui, c’est vrai, l’ombre nous a beaucoup, beaucoup, « conditionnés »… Et il est nécessaire maintenant de nous « déconditionner », jusqu’au bout, pour pouvoir vivre de plus en plus notre Vie Idéale… et puis finalement que nous ne vivions « que » notre vie idéale.

Ce que je suis vraiment heureux de penser, et depuis longtemps, c’est que la Lumière, est « la seule condition » de ma vie… Elle seule doit la rester.

La Lumière ?

Oui, la Lumière, c’est le nom que je choisis à cet instant, parmi tous ses noms, pour nommer ce qui est Tout : L’Infini, l’Éternel, l’Absolu, l’Amour, la Beauté etc. Bref, ce que le plus souvent les Êtres humains ont appelé Dieu.

Mais j’hésite un peu à utiliser, là, le mot « Dieu », parce que ce mot est trop souvent chargé de tant de mémoires douloureuses qu’il en est insupportable pour l’instant pour beaucoup d’entre nous.

Mais, ce n’est pas grave ! Ce n’est par grave du tout pour moi, puisque tous les mots qui existent ne nomment que ce Tout, cette Lumière Infinie…

Par exemple, là, à cette instant, je ne sais pas pourquoi, mais le mot « cuillère » me vient à l’esprit… Mais, si tout est Tout, est-ce que le mot « cuillère » n’est pas un des noms de ce Tout ? Est-ce que la cuillère elle-même n’est pas « que » ce Tout ?

Notre Vie Idéale, c’est celle que nous sommes heureux de vivre… Si, à cet instant, nous sommes heureux de Tout, nous vivons, à cet instant, notre Vie Idéale.

Notre Vie Idéale, c’est notre Vraie Vie… C’est tout ce que nous sommes heureux de vivre.

Et qui choisit d’être heureux de ce que nous vivons… ou pas ? Quelle condition extérieure décide, à notre place, que nous soyons heureux ou pas ?

Il n’y a rien, bien sûr, en dehors de nous-même, qui pense à notre place. Et si nous observons calmement les choses, nous voyons bien que nous vivons ce que nous pensons.

Nous vivons ce que nous pensons.

Nous sommes obligés de reconnaître que nous sommes toujours heureux lorsque nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser…

Et que nous sommes toujours malheureux, lorsque nous pensons une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser.

Si nous voulons vivre, un instant, notre Vie Idéale, alors, il va bien falloir, à cet instant, oser penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Et qui pense en nous ? C’est bien sûr nous-même, n’est-ce pas ?

Et là, à cet instant que nous venons de vivre, avons-nous pensé ce que nous étions les plus heureux de penser ? Ou bien, par habitude, nous sommes-nous contentés de ne penser que ce que nous n’étions pas heureux de penser…

C’est là la question la plus importante que nous invite à nous poser le jeu du BeHappy qui est la raison d’être de ce site web BeHappy8 et qui a pour but de nous entrainer à être toujours plus heureux en osant penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

C’est là la règle numéro 3 de ce jeu qui est une question, la question la plus importante que nous pouvons nous poser : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser ? OUI ou NON ? »

Mais reprenons maintenant le fil de notre entretien d’aujourd’hui : notre Vie Idéale…

Tout ce que nous ne sommes pas heureux de vivre n’est pas notre « Vraie Vie »… Ce n’est pas notre Vie Idéale.

Oui, c’est cela ! Dès que je ne suis pas heureux de quelque chose, je perd conscience de la Lumière qui est Tout, la Lumière dont je suis fait (ou bien la Lumière que je suis).

Et lorsque je perd conscience de la Lumière Pure que je suis, alors là, je vis à cet instant ce que l’on appelle souvent « l’ombre », ou « le mal »…

L’ombre n’est que la Lumière, lorsque j’en perd conscience.

L’ombre, le mal, n’est que ma perte de conscience du Tout, ma perte de conscience de la Lumière Infinie, de l’Amour, de la Perfection…

Mais est-ce que cette ombre, ce mal, va avoir une fin ?

Alors, là, ce que je suis vraiment, mais vraiment, le plus heureux de répondre, c’est : « Oui ! Le mal aura une fin. Oui ! le mal aura une fin… L’ombre a eu un début et elle aura une fin ».

Seule la Lumière est Éternelle.

Qui a jamais été heureux de penser que le mal ne finirait jamais, que l’ombre serait éternelle ? Qui a été heureux de penser cela ? Personne… sur toute la terre !

Je ne dis pas que personne ne l’a pensé, bien sûr. Je dis simplement que personne n’a été « heureux » de le penser. Et là, quand je dis personne, je dis « personne ». C’est vraiment, là, ce que je suis le plus heureux de penser.

Mais alors, comment ce mal va-t-il finir ?

Pour que ce mal finisse, il suffit que nous reprenions conscience de la Lumière en Tout… Alors là, nous vivons notre Vie Idéale, notre Vie Lumière…

En Tout ! En Tout ? Mais comment ? Comment voir la Lumière dans l’ombre ? L’ombre est partout !

Non, l’ombre n’est pas partout. La Lumière, Elle, est partout. Elle est discrètement partout, Infinie, Éternelle… Et donc Omniprésente.

L’ombre, elle, elle fait beaucoup de bruit, ce qui nous fait croire qu’elle est partout, alors que, dans la Vraie Réalité, c’est à dire dans la Lumière qui est Tout, elle n’est nul part…

Mais, là, le problème pour la plupart d’entre nous, c’est que ce qui est le plus simple, c’est en même temps ce que nous avons rendu le plus compliqué pour nous !

Notre Vie Idéale, c’est ce qui est le plus simple à vivre, puisqu’il suffit pour la vivre de reconnaître la Lumière là où Elle est, c’est à dire en Tout. Cela ne peut pas être plus simple !

Mais, en même temps, nous l’avons rendu si compliqué ! Parce que l’ombre, c’est à dire le mal, depuis que nous avons cru la faire exister, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, l’ombre donc, nous a interdit la conscience de la Lumière… Et cela, en particulier, « dans l’ombre ».

Depuis que nous avons choisi, il y a bien longtemps, de perdre conscience de la Lumière, l’ombre, que nous avons imaginée alors, n’a jamais aimé rien du Tout, ni la Lumière, ni l’ombre… Nous avons donc une très, très forte tradition multi-millénaire qui est de combattre la Lumière… et surtout de combattre l’ombre !

Vivant dans l’illusion de la séparation, l’ombre a toujours combattu l’ombre ! Qu’elle soit en nous ou autour de nous, elle a toujours prétendu qu’il fallait combattre l’ombre en nous et autour de nous.

Finalement, les Êtres humains ont fait de l’ombre un véritable labyrinthe qui, en plus, s’est auto-labyrinthiser, sans cesse, depuis quelques centaines de millénaires…

Et alors, là, comment faire pour sortir de ce labyrinthe de l’ombre ?

Eh bien, là, il faut enfin se décider à suivre un conseil qui nous a été donné, à nouveau, il y a environ 2000 ans. Ce conseil, c’est, tout simplement : « Aimez votre ennemi ».

Notre « ennemi », c’est tout ce que nous n’avons pas aimé, tout ce dont nous n’avons pas été heureux.

Notre « ennemi », c’est tout simplement l’ombre elle-même… C’est notre perte de conscience de la Lumière Infini, notre perte de conscience du Tout Infini.

Notre « Vie Idéale », c’est d’être heureux de Tout, « y compris de l’ombre« … C’est de Tout aimer, « y compris le mal ».

Alors, ça, pour l’instant, cela a été difficile à admettre, vu notre « déformation ombreuse »…

Pour l’instant… Et pour un bon moment encore, il faut que nous apprenions, de mieux en mieux, à reconnaître la Lumière « dans » l’ombre…

Dans l’ombre ?

Oui ! « Dans » l’ombre.

Et, pour cela, il faut, sans cesse, nous aider les uns les autres à nous rappeler que Tout est Parfait… Et cela, au-delà de toutes les illusions ombreuses que nous avons accumulées au cours du temps.

« Ce Tout qui est Parfait » inclut, bien sûr, tout notre passé…

En effet, à force d’avoir « pensé », pendant si longtemps, que nous n’aimions pas l’ombre, comme elle-même nous l’a appris pendant des dizaines de millénaires, alors, nous n’avons pas aimé l’ombre en pratique.

Mais, maintenant, à force de penser, de plus en plus, que nous aimons l’ombre, nous allons finir par aimer l’ombre dans les faits et par n’y reconnaître que la Lumière Éternelle.

C’est exactement le même merveilleux mécanisme de la « Pensée », dont nous avons depuis trop longtemps mésusée pour imaginer l’ombre, que nous allons utiliser maintenant pour reconnaître simplement la Lumière en Toute Chose, y compris dans l’ombre.

Et lorsque nous aimerons totalement l’ombre et que nous n’y reconnaîtrons que la Lumière, la Lumière Seule restera dans notre conscience comme Elle a toujours existé en Tout.

Et là, nous aimerons tout notre Passé Merveilleux !

Et nous créerons à chaque instant, à partir de la Lumière en nous, notre Vie Idéale Éternelle.

  

Qu’en pensez-vous ?

  

(À suivre)

8 • Dormir…

Mercredi 17 Avril 2014

Quelles sont les pensées que j’ai observées en moi, pour l’instant, lorsque je dors peu, en tous les cas moins qu’à mon habitude…

Mon habitude et même toutes mes habitudes, résultent de pensées que j’ai l’habitude de penser… Et souvent la société m’a encouragé et m’encourage encore, tous les jours à les penser :

Par exemple : « On ne peut pas vivre sans dormir »… « Et on ne peut pas vivre bien sans dormir tant d’heures » … « On ne peut pas vivre sans manger »… Et « on ne peut pas vivre bien sans manger comme ceci ou comme cela et en telle ou telle quantité » …

J’ai moi-même reçu de telles informations… Et je les ai moi-même enseignées à mes patients… Mais pourtant, notre ami Spinoza, pour lequel j’ai tant de respect, nous dit : « Nul ne sait ce que peut le corps. »

Et c’est vrai que, sans cesse, nous découvrons que le corps peut faire des choses que nous pensions impossible auparavant.

Sans cesse, se manifestent des personnes qui font des choses, avec leur corps ou avec leur mental, qui n’ont jamais été faites, soit par peu de monde, soit même par personne…

Alors ?

Les 8 Entretiens (3ème Partie du 2ème Entretien)

Alors, quel est le problème ? 

Oui ! Le vrai problème, c’était l’absence de joie que des personnes ont eu en nous disant cette phrase ! 

C’était une vérité qui n’était pas vécue dans la joie, qui n’était pas exprimée dans la joie, et donc cette vérité n’était pas mûre à dire ! Elle n’était pas complète… 

En effet, là, il y avait des mots justes, mais ils étaient vides de joie : celui qui les disait n’était pas heureux de les dire comme il les disait : c’était donc vide de la vraie vérité !

La Vrai Vérité, c’est la conscience de la Lumière !

Il y avait là l’essentiel qui manquait : la Joie d’exprimer la Lumière ! 

Pour que le message puisse être parfaitement reçu, il faut cette Joie qui manifeste la conscience de la Lumière dans ce que nous sommes en train de penser, de dire ou de faire.

La Joie est la clef de la communication unitaire.

Or, si des personnes ont pu nous dire cette phrase, avec un jugement douloureux, si elles n’étaient pas heureuses de nous la dire, mais qu’elles nous la disait par habitude, c’était pourtant, certainement, dans l’intention de nous faire du bien ! Mais, elles, elles n’était pas heureuses de le dire ainsi ! 

C’était donc, à l’époque, irrecevable pour nous ! En effet, alors, nous ne savions pas encore être heureux lorsque que ces personnes, si importantes pour nous, souffraient…

Et, là, nous avons eu des raisons, ombreuses il est vrai, de penser et de dire : « Il y a là quelque chose qui cloche ! » Effectivement, mais, au niveau du fond, ces personnes avaient raison lorsqu’elle disait : « Peut mieux faire ! » … 

Et oui ! Bien sûr que l’on pouvait mieux faire ! Heureusement que l’on peut toujours mieux faire… C’est justement l’Infini qui est possible, devant nous. Nous pouvons donc continuer à abonder dans cet Infini. Bien sûr ! Il n’y a pas de problème !

Et c’est bien ce que nous faisons, là, en nous entretenant l’un avec l’autre.

Il doit y avoir un truc, en ce moment ! Parce que je crois que c’était hier, j’ai eu un super problème ! J’ai relu, enfin plutôt, j’ai eu l’occasion de réentendre un texte qui parlait de l’examen des études que j’avais entreprises avec l’organisation Anthropedia… Et je me suis dit : « C’est vrai ! Tout de même, j’ai eu mon diplôme et dans ce cadre, j’ai eu mon examen d’éveil corporel avec mention…  Mais vraiment, pour le coup, c’est comme si tout cela s’était perdu dans un tiroir… » 

Et là, tout d’un coup, je me suis dit « Mais, ça ne va pas ! » Et j’ai remis mes cours au-dessus de mon bureau et je les ai repris !

Et ça, c’est un truc que je n’aurais jamais pu faire ! C’est comme si maintenant, je commençais à vraiment me mettre au travail… 

Il me manquait cette reconnaissance de quelque chose en moi qui est en chemin et qu’il faut que je reconnaisse… Sinon, ce n’est pas possible ! Je ne peux pas avancer avec du vide en dessous !

  

Nous sommes toujours au début de l’Infini

Mais, tu es en train de reconnaître cette chose en toi ! C’est ce que tu fais !

Oui, c’est vrai ! Ça change… Ça commence ! Je le sens…

Mais, ça ne commence pas… « ça continue » ! Seulement, aujourd’hui, tu as pu reconnaître cette chose en toi à ce niveau-là… et puis, demain, tu vas la reconnaître à un niveau supérieur… puis, ensuite, à un niveau encore supérieur…

La « reconnaissance » dont tu parles, c’est une reconnaissance qui va durer éternellement ! Elle ne va pas s’arrêter à 100% ou à 300%…

On ne prendra jamais la retraite ! … Il n’y a pas un endroit où nous allons nous arrêter de reconnaître, toujours plus, la Lumière en nous !

Oui ! C’est vrai.

Cette « reconnaissance », elle va s’étaler à l’Infini… Elle va continuer son travail… Ce que tu appelles reconnaissance va durer pour toujours. Cela va être sans arrêt renouvelé, remis sur le tapis, recommencée… à l’Infini… Mais jamais au même niveau !

Oui ! recommencée !

Et nous aurons souvent le sentiment de recommencer… Mais nous ne recommençons pas en un cercle fermé… Non ! ce sont « les spires » de l’évolution de la conscience…

La spirale, là !

Là, si tu veux, tu as un phénomène, (je prends sur le bureau un fil électrique qui représente « ce phénomène », cet aspect de la vie, cet aspect de la conscience… que je dispose verticalement) … Disons que ce fil représente le phénomène de « la reconnaissance »

Et depuis des milliers d’années, nous faisons comme cela : (et là, je dessine une spirale ascendante qui, à chaque spire, rencontre à nouveau le fil représentant la « reconnaissance », mais à un niveau supérieur à chaque tour de spire) …

Et nous revenons à chaque fois encore au concept de « reconnaissance », mais en ayant à chaque fois une conscience plus élevée de la Lumière dans la reconnaissance…

Alors, nous avons pu penser et dire : « Mais je ne bouge pas ! J’ai encore, toujours, mon problème de reconnaissance, exactement comme la dernière fois ! et comme l’avant dernière fois etc… etc. … Je fais du sur place ! Je n’avance pas ! »

C’est d’ailleurs le même phénomène qui se passe pour tout autre concept dont nous pouvons choisir d’étudier l’évolution en nous-même, ou bien dans la société…

Mais, en fait, si nous sommes plus attentifs, nous voyons bien que oui, c’est bien, une nouvelle fois, le concept de la reconnaissance que nous revivons ! C’est vrai !

Mais, à chaque fois, c’est « la Lumière de la reconnaissance » dont nous prenons de plus en plus conscience…

Le mot « reconnaissance » est un nom de Dieu que nous percevons de mieux en mieux ! Nous en avons une conscience toujours plus grande… Et nous en aurons une conscience toujours plus grande ! Et, sans aucun doute, ceci durera pour toujours !

En fait, quand chaque fois que nous revenons à la prochaine spire au contact de la reconnaissance, nous ne sommes plus du tout au même niveau de conscience… et ainsi notre conscience s’ouvre à chaque nouvelle expérience… de reconnaissance !

Parfois une extase, mais attention !

C’est vrai que si cela se fait très petit à petit, nous n’avons pas, peut-être, cette extase que tu as décrit tout à l’heure !

Mais si à un moment donné nous faisons une spire qui est beaucoup plus large, plus allongée, nous allons nous retrouver tout d’un coup dans un paysage de la « reconnaissance » tout à fait nouveau pour nous … 

Et là, nous allons avoir cette grande joie qui va manifester cette importante augmentation de notre conscience de la Lumière dans la « reconnaissance » … 

Et nous allons même, peut-être, tomber dans l’excès d’avoir l’impression que nous avons enfin tout compris de la Lumière dans « la reconnaissance » … 

Alors qu’en réalité, nous sommes, à cet instant comme toujours, à l’infini début de notre prise de conscience de la Lumière, comme nous l’étions au tout début de cet univers ! 

Nous avons eu, pendant des milliards d’année, d’abord une conscience minérale de la « reconnaissance », puis une conscience végétale de la « reconnaissance », puis une conscience animale de la « reconnaissance » …

Et depuis récemment, depuis peut-être 100.000 ans, nous avons continué à évoluer avec une conscience humaine de la « reconnaissance », jusqu’à aujourd’hui… et cela, probablement, pour toujours !

Rires…

Cette impression, c’est donc souvent : « Je ne retomberai plus, c’est terminé ! » 

Mais, en fait ça va continuer, bien sûr ! Oui, nous avons « tout » compris à notre niveau de conscience actuel de la Lumière, mais nous allons avoir besoin de « tout » comprendre à notre niveau de conscience de la Lumière suivant… et puis au niveau suivant et ainsi de suite…

Ça va se répéter ! Et cela se répètera à l’infini… Pour tous les Êtres, cela ne cessera jamais… 

Il faut que nous nous y fassions : Nous ne pouvons pas arriver au bout de Dieu ! Nous n’y arriverons jamais !

Non !

  

Le plus important : être heureux

Donc, il n’y a pas de problème. Ce sera pour toujours ! 

Il ne nous reste plus qu’à être de plus en plus heureux de prendre toujours mieux conscience… et aussi, être heureux que ce sera ainsi… pour toujours !

Et, là, nous voyons donc revenir « ce besoin de reconnaissance », toujours plus fin, toujours plus élevé, encore et encore… avec de plus en plus de joie !

Donc, tous les sentiments que nous avons dureront toujours. Ces émotions vont toujours exister… Ce qui a évolué et continuera d’évoluer, c’est notre conscience en eux de la Lumière Éternelle…

Ces impressions de manquer, ces culpabilités, ces peurs etc. elles vont durer toujours. Il faut simplement que nous prenions conscience que, ces émotions, ces sentiments etc., « c’est Dieu Lui-même » … dont nous prenons conscience un peu plus à chaque « spire » … à chaque nouvelle expérience !

Eh bien là, nous rejoignons ce sentiment d’humilité, parce que, tant que nous pensons que ce n’est que de « notre » fait, en tant qu’individu, alors nous bossons, nous ne faisons que travailler dans l’appréhension… 

Mais, lorsque nous avons ce niveau de recul qui fait que nous percevons que nous faisons partie d’un Tout, alors, toute expérience devient une expérience réelle et je pense que c’est peut-être comme ça qu’il faudra vivre… c’est bien de vivre avec cette conscience-là !

Alors oui ! Cette conscience-là, nous l’avons chaque fois que nous sommes heureux… 

Nous avons un dicton que je t’ai peut-être déjà cité, mais dans ce cas je vais le répéter : 

« Je suis libre de tout ce que j’Aime, mais j’ai été lié par l’Amour Inconditionnel à tout ce que j’ai prétendu ne pas aimer ».

Non, tu ne m’avais pas dit cette phrase.

  

Que l’Amour Inconditionnel !

Ceci signifie que nous n’allons jamais abandonner de tenter d’Aimer ce que nous avons refusé d’Aimer jusqu’à aujourd’hui !

Nous n’allons jamais lâcher le morceau ! Et cela, ça durera toujours…

Nous n’allons jamais accepter de ne pas Aimer inconditionnellement quoi que ce soit : des aspects de moi, des aspects de l’autre, des aspects de la vie…

Nous pouvons mettre là les mots que nous voulons… Ils sont toujours des noms de la Lumière Éternelle… Et nous n’allons jamais accepter de ne pas aimer ce que ces mots signifient pour nous !

Nous sommes là et nous existons, pour avoir une conscience de Dieu toujours plus grande, une conscience toujours plus élevée de l’Amour Inconditionnel en tout !

Et dès que nous prétendons maintenir une inconscience de la Lumière Éternelle à propos de quelque chose, nous allons établir avec cette chose particulière une relation intense, parce que nous allons « travailler », « étudier » pour apprendre à l’Aimer sans condition…

Or, nous n’avons pas d’autre système pour apprendre quelque chose que « la répétition ».

Et pour apprendre à Aimer quelque chose, nous répétons et nous répétons encore cette chose que nous avons prétendu ne pas aimer… jusqu’à ce que nous réussissions à l’Aimer ! 

Nous ne pouvons absolument pas nous en empêcher !

Je n’ai jamais vu personne qui puisse s’en empêcher…

  

Apprendre, c’est répéter

C’est exactement comme pour apprendre les tables des multiplications : nous l’avons répétée jusqu’à ce que nous la sachions.

La répétition, c’est notre « seul » moyen d’apprendre… 

En répétant une pensée nouvelle, nous créons un nouveau circuit neurologique dans notre cerveau… et puis en la répétant encore et encore, nous solidifions ce circuit nouveau… et puis nous le solidifions encore, jusqu’à ce que cette pensée fasse partie de notre subconscient… Et là, nous venons de changer notre conception !

Nous avons tout appris par la répétition. Un bébé apprend à marcher en répétant. En répétant quoi ? Eh bien, en répétant les tentatives de marcher sans y arriver, jusqu’à ce qu’il réussisse à marcher. Il essaye, il essaye… et un jour, tac, il marche !

Imaginons un enfant qui ne serait pas heureux de ne pas réussir à marcher après, disons 10 tentatives… Qu’arriverait-il ? Il ne marcherait jamais !

Les enfants ont une telle joie d’essayer sans réussir que finalement, ils réussissent !

  

La joie d’échouer

La joie d’échouer est une des clefs de la réussite !

La Joie d’échouer, c’est le moteur de la réussite !

Et ensuite l’enfant apprendra, bien sûr, autre chose… et encore autre chose… En répétant ! Et la Joie inconditionnel est le moteur d’un apprentissage réussi.

Le piano, le dessin… n’importe quelle activité, nous l’apprenons en répétant… et en échouant le nombre de fois nécessaire pour l’apprendre.

La répétition fait partie du Plan Divin. C’est cette fameuse spirale que l’on essaye de représenter par ce dessin.

« La répétition » est un des Dons Parfaits que Dieu nous offre à chaque instant !

La répétition, c’est Dieu Lui-même !

La répétition n’est pas un manquement à Dieu.

Oui, c’est vrai ! La répétition de ce que je n’aime pas jusqu’à ce que je l’Aime…

Oui, jusqu’à ce que tu sois heureuse. Je vais te l’exprimer d’une autre façon : 

« Je suis libre de tout ce dont je suis heureuse, mais j’ai été lié par la Joie Absolue, par la Lumière Infinie, par l’Amour Inconditionnel, à tout ce dont j’ai prétendu ne pas être heureuse. »

Dès que nous avons prétendu ne pas être heureux de quelque chose, nous avons décidé d’arriver à en être heureux…

Cette démarche automatique peut être consciente ou inconsciente, comme notre respiration.

 Nous voulons perpétuellement avoir une conscience de la Lumière encore plus grande et être toujours plus heureux de cette même chose… et pour cela, nous allons répéter notre conscience de cette même chose, pour oser y reconnaître, toujours plus, la Lumière Réelle !

Donc, dès que nous avons prétendu mettre « une limite à cette conscience de la Lumière », que nous appelons alors « ombre », nous le vivons comme inacceptable !

Toute incroyance révèlera la croyance

Et donc, il y a une pulsion en nous, qui est plus forte que tout et à laquelle aucune ombre ne pourra résister, une pulsion qui fait que cet aspect que je prétendais vide de la Lumière Infinie (ce que je peux appeler une incroyance en Dieu) reviendra à notre conscience de façon répétée jusqu’à ce que nous y reconnaissions La Lumière Unique !

 Pourquoi, j’ai parlé d’une « incroyance en Dieu » ? 

Eh bien, tout simplement, parce que si Dieu est Tout, Absolument Tout, et que nous ne l’avons pas reconnu en quoi que ce soit, nous avons donc bien imaginé une séparation avec Lui, nous avons imaginé qu’il y avait « du dieu » et du « non-dieu » … et cette imagination d’une séparation avec Lui, que l’on appelle souvent « l’ombre », on peut aussi l’appeler « l’incroyance » !

Nous ne sommes jamais arrivés et n’arriverons jamais à croire définitivement que « Dieu est Tout, sauf quelque chose » ! 

Cette incroyance est totalement inacceptable pour notre Âme, même si c’est argumenté très intelligemment par notre pensée ombreuse… 

Alors, que faisons-nous ? 

Nous allons, tout simplement, revenir vers ce que nous avons prétendu « séparé de la Lumière », nous allons y revenir encore et encore ! 

Nous allons le travailler, souvent de façon obsessionnelle, jusqu’à ce que nous reconnaissions que « Oui, ça aussi, c’est Dieu » !

Et là, ça y est ! Cela fera dorénavant maintenant partie de notre nouvelle conception initiale à partir de laquelle nous allons vivre la suite… 

Jusqu’à ce que, à nouveau, elle soit remise en question pour une conscience encore plus grande de la Lumière… ce qui est souhaitable… et inévitable !

La joie de répéter

Donc, lorsque nous voyons quelque chose, que nous n’aimons pas voir, se répéter dans notre vie, ce n’est pas un malheur, c’est un bonheur… 

C’est, tout simplement, que nous sommes en train d’apprendre efficacement… Alors, nous répèterons la rencontre avec cette chose jusqu’à réussir ! Jusqu’à réussir à l’aimer plus, c’est à dire à en être encore plus heureux.

Nous ne pouvons pas nous empêcher de vouloir reconnaître, toujours plus, Dieu dans cette chose particulière… !

Je comprends… Mais, il y a une nuance que je voudrais éclaircir : est-ce que c’est « apprendre à aimer cette chose parce qu’elle nous donne l’occasion de travailler dessus », ou « c’est la chose elle-même qui est à aimer pour elle-même » ?

C’est aimer cette chose tout simplement parce que cette chose, c’est Dieu… comme tout ce qui existe !

Tout est Dieu.

Nous sommes bien d’accord là-dessus ?

  

Tout est Dieu

Même regarder la télé ?

Bien sûr ! Puisqu’il n’y a que Dieu qui Existe… 

Je te repose cette question… Nous sommes bien d’accord que « Tout est Dieu » ? 

Nous ne sommes pas en désaccord sur cette pensée-là, n’est-ce pas ?

Oui, bien sûr ! Bien sûr ! Seul Dieu Existe.

Donc, affaire classée ! Tout est Dieu ! Point à la ligne ! C’est terminé…

Du coup, dès que nous regardons quelque chose, dès que nous pensons quelque chose, dès que nous faisons quelque chose… c’est bien Dieu que nous regardons, c’est bien Lui que nous pensons, c’est bien Lui que nous faisons… N’est-ce pas ?

Oui, c’est vrai ! Même si nous l’avons si souvent oublié…

Rien ne peut être autre chose que Dieu… Mais est-ce que nous « croyons » en Lui ? Vraiment ?

  

Croire ou ne pas croire ?

Si nous ne croyons pas en Dieu Omniprésent, nous pouvons alors penser : « Ah non ! Regarder la télé, ça ce n’est pas Dieu ! » ou « Regarder tel émission à la télé, ça ce n’est pas Dieu ! » ou « La sexualité, ça ce n’est pas Dieu ! » ou bien « Manger ça, ce n’est pas Dieu ! » etc…

Mais, non ! Tout est Dieu… Nous ne pouvons rien en retirer sans perdre conscience de Lui.

Et ce qui va se passer, si nous pensons « Ça, ce n’est pas Dieu ! », c’est que nous allons revenir vers « ça », de façon obsessionnelle, de façon intense… Jusqu’à ce que nous reconnaissions que c’est Dieu…

Parce qu’il y a quelque chose en nous, probablement tous les aspects « Âme » en nous, qui ne peut pas envisager que « ça », ce ne soit pas Dieu. 

Notre mental encore ombreux a pu imaginer ça… mais notre Âme, Elle, Elle ne le peut pas : Elle ne connaît que Dieu en tant que Tout, puisqu’Elle est une parcelle de Dieu Lui-même en nous ! 

Et donc, nous allons revenir, et revenir, encore et encore, sur cet aspect de l’existence ! Jusqu’à ce que notre conscience s’ouvre et que nous osions voir la Lumière là où nous ne l’avions pas reconnu, c’est à dire dans cet aspect particulier. C’est tout !

Et après ?

Après, nous passons à autre chose ! Évidemment, puisque c’est l’Infini…

Les 8 Entretiens (6ème Partie du 2ème Entretien)

Donc, notre conscience de la Lumière va s’ouvrir éternellement ! Pour toujours !

Et il n’y a pas cette fin que toutes les religions nous ont proposée et nous proposent encore…

L’ombre que nous imaginions nous a toujours proposé une fin dans l’avenir, un aboutissement final, un paradis final ou un enfer final, un samadhi total, une extase terminale, un moment où soit nous aurions tout compris de Dieu, soit nous serions rejetés hors de Dieu… etc… Et, là, les variantes ont été innombrables…

Mais, non ! Nous avons compris le Divin, oui, à cet instant, oui, jusqu’à ce point-ci, oui, mais après, il nous reste exactement le même Tout Infini à explorer pour l’Éternité…

Comme d’habitude !

Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain

Oui, c’est ce que je voulais dire… C’est cette sensation de ne pas avoir à finir !

Et, du coup, lorsque nous abandonnons cette sensation, cette croyance, que l’on doit, nous, « finir », c’est un sacré soulagement, mine de rien !

C’est comme si le monde reposait sur le Tout et non pas sur nous !

Oui, mais il faut comprendre, quand même, que cette impression d’accélération, de facilité, de simplicité que nous vivons à ces instants, c’est le résultat de très, très, nombreux choix que nous avons fait, depuis des milliers et des milliers d’années, à droite, à gauche, dans telle action et dans telle autre action…

Nous avons osé choisir, de façon répétée, d’avoir un peu plus la conscience de la Lumière dans certains aspects de l’ombre… 

Ici, nous avons été plus généreux, là nous avons été plus courageux, ici plus calmes et plus justes, là plus forts et plus actif…

Et donc nous avons mis des milliers d’années pour faire des choses qui ne nécessitaient que « zéro temps » ! 

Tu comprends ?

Ça, c’est vrai !

Mais, nous revenons de loin quelque part ! Parce que nous sommes allés loin dans notre perte de conscience de la Lumière… Nous sommes allés très, très loin… Et cette perte de conscience a touché aujourd’hui toute la terre.

Aujourd’hui, il n’y a pas une molécule sur la terre qui ne soit pas impactée par cette perte de conscience de la Lumière par les Êtres humains, par « notre » perte de conscience de la Lumière, à nous les Êtres humains.

Donc, si nous reprenons conscience de la Lumière, il va y avoir un impact terrestre… ou peut-être universel… je ne sais pas… Mais je crois, plus que terrestre.

Donc, aujourd’hui, nous sommes dans ce mouvement… et nous y sommes depuis longtemps… et là, à cet instant, nous aboutissons à cette nouvelle ouverture de notre conscience.

Et c’est parce que nous en sommes là, que nous découvrons aujourd’hui les aides qui ont toujours été disponibles pour nous…

L’Infinie Patience de la Lumière

C’est vrai !

Alors, nous rencontrons les personnes que nous pouvions rencontrer depuis le début… Nous rencontrons les idées qui étaient pensées, dites, ou écrites depuis le début aussi… Nous comprenons enfin la Beauté que nous pouvions percevoir depuis le début…

Tout cela prend de la signification… Des phrases que nous répétions à longueur de siècles, mais que nous ne comprenions presque pas : mais, il y avait tout de même quelque chose qui nous attirait… 

Nous savions que c’était par-là, mais en même temps, ces belles phrases étaient obscurcies par notre perte de conscience de la Lumière… Donc, il y avait de l’ombre qui était comme peinte dessus et tout cela nous rendait les choses compliquées, incompréhensibles, soi-disant inatteignables…

Eh bien, voilà ! Maintenant, ça se défait et ça se défera toujours plus et la Lumière apparaîtra à notre conscience toujours plus clairement.

Et là, un silence s’installe… Et puis :

N’y a-t-il que l’être humain, dans la vie, qui a eu cette vision du monde, qui a imaginé l’ombre ?

À mon avis, un Être animal ne pouvait pas le faire. Et il ne le peut toujours pas. Il ne le pouvait pas, parce qu’il n’avait pas « le Libre Arbitre » pour le faire. Il avait une conscience animale, mais il n’avait pas « la libre conscience »…

Au sens vibratoire, l’animal n’a pas encore atteint le niveau nécessaire qui le lui permettra, lorsque son Âme animera, à un moment donné, un Être humain pour la première fois.

Donc, l’animal vit selon la Volonté de Dieu.

Il ne peut pas La contredire, il ne peut pas s’y opposer. Il ne peut pas perdre conscience de Dieu, puisqu’il vit selon Dieu, en pleine conscience animale, mais sans avoir la libre-conscience. En tous les cas, sans en avoir une conscience humaine !

Mais, à partir de l’Être humain que nous sommes devenu, nous avons eu la libre conscience humaine de la Lumière… et donc, nous avons pu avoir également « une libre « perte » de conscience humaine de la Lumière ». 

Le Libre Arbitre Don de l’Amour

C’est donc l’homme qui a « inventé » l’ombre, avec un usage erroné de ce don merveilleux que Dieu lui fait : le Libre Arbitre !

Les traditions nous disent que, dès la 2ème génération des Êtres humains, certains hommes ont pu perdre conscience de la Lumière, en mésusant de ce tout nouveau merveilleux Libre Arbitre.

La 1ère génération des Êtres humains était au niveau vibratoire le plus élevée possible sur la terre (elle vivait l’Éden ou le Paradis Originel). Et cela aurait dû continuer…

En effet, le Plan Originel était et reste Parfait : que les Êtres humains utilisent leur merveilleux Libre Arbitre pour choisir de penser toujours plus beau…

Et qu’ainsi, ils puissent vivre à un niveau vibratoire toujours plus élevé, comme tous les Êtres l’avaient fait jusqu’à son apparition sur la terre.

Mais, les Êtres humains ont mésusé de leur libre conscience, les egos se sont déréglés et la chute a été immédiate.

C’est ce que nous racontent certains écrits…

Mais, fondamentalement, tout ceci n’est pas grave, puisque Dieu est Infini et Éternel.

Sa Patience est donc Infinie… et Son Plan Infiniment adaptable… Et l’harmonie de toujours va finalement se retrouver dans la conscience des Êtres humains…

Mais cela, après combien de temps d’ombre profonde pour les humains ? … Et combien de déséquilibres imposés à tous les autres Êtres ?

Et donc combien de souffrances pour tous ?

La Lumière, seule solution de l’ombre

Mais, quand même, on pourrait s’imaginer : Dieu est Tout… et donc l’ombre n’est faite que de Lui quand on en a perdu conscience…

Oui, tu as raison. C’est pour cela qu’il faut que nous reconnaissions la Lumière « dans » l’ombre…

Il faut reprendre conscience de la Lumière en Tout… et donc, également, « dans » l’ombre que nous avons imaginée !

Tant que nous ne voyons pas la Lumière dans l’ombre, il n’y a pas de solution à notre situation actuelle, riche en souffrance !

Quelque part, l’ombre n’est-elle pas aussi l’expérience du doute ?

Si ! L’ombre est aussi l’expérience du doute ombreux, nécessairement douloureux, de mon point de vue… Oui, nécessairement douloureux…

Mais le doute lumineux, lui, il est sain, il est agréable et il est fructueux !

C’est à dire, si Dieu est Tout, nous ne pouvons pas faire une séparation réelle quelconque… 

Donc, tout ce qui existe, c’est Dieu Lui-même (c’est la Lumière, on peut le dire comme cela également) …

Et, comme tu le reconnais, l’ombre, ce n’est qu’une perte de conscience de la Lumière Infinie et Omniprésente par quelqu’un qui peut en avoir la conscience, ou en perdre la conscience… Donc un Être humain qui est conçu pour en avoir conscience s’il le choisit grâce au Don du Libre Arbitre qui lui a été fait…

Mais, grâce à ce même Libre Arbitre, l’Être humain peut aussi en perdre conscience de la Lumière !

Et là, en en perdant conscience, l’homme a pu inventer l’ombre, il a pu l’imaginer !

Mais, pour un temps seulement… 

Et à partir de là, nous avons vécu l’ombre, cette perte de conscience de la Lumière, qui a pollué toutes nos pensées, toutes nos actions… 

Tout ce qui est Magnifique, tout ce qui est Parfait, nous ne l’avons plus vu parfait… Nous avons imaginé un voile entre notre conscience et la Lumière… Nous avons imaginé une « séparation ».

Et depuis cette perte de conscience nous avons essayé, sans cesse, d’améliorer les choses, de les détordre, de les réparer et de sortir ainsi de ce labyrinthe…

Mais, trop souvent avec maladresse, c’est à dire grâce à une autre perte de conscience de la Lumière !

Et, là, le labyrinthe, il est devenu encore plus sombre et plus complexe.

Nous avons fait du mieux que nous avons pu jusqu’à là…

Oui, c’est sûr… Mais, ceci au lieu de voir directement la Lumière dans l’ombre que nous avions imaginée… 

 Voir directement la Lumière en Tout fait disparaître, amoureusement, l’ombre.

Voir directement la Lumière en Tout rend amoureusement l’ombre à son Origine… L’ombre est alors refondue en ce qu’elle a toujours été : Lumière Pure !

À chaque instant où nous ouvrons notre conscience à la Lumière, nous pouvons moins imaginer l’ombre, nous pouvons moins voir l’ombre.

Si notre regard n’est que conscience de la Lumière, si notre regard n’est que de Lumière lui-même, alors, il ne voit que la Lumière… Et alors, là, où est l’ombre ? 

Eh bien, ce regard lumineux est la fin merveilleuse de l’ombre !

Là, le labyrinthe révèle sa nature réelle : ce labyrinthe n’était, en Réalité, que Lumière Infinie, Liberté Absolu dans le Dieu Éternel… dont nous avions, simplement, perdu conscience.

Oui ! Comme l’ombre est seulement une création humaine, c’est facile de la voir disparaître… 

« Tout ce que crée l’homme a un début et une fin ».

En effet, l’ombre a été vouée à disparaître dès son invention, dès son imagination, c’est à dire dès qu’un Être humain a perdu, pour la première fois, conscience de l’Éternité de la Lumière…

L’ombre est une chose limitée, finie.

C’est une création de l’homme, ce n’est pas une Création du Divin.

Et ce n’est pas le Divin en nous qui l’a imaginée… C’est la Libre Pensée qui s’est imaginée séparée de l’Âme ! 

Mais, c’est le Divin qui par son Amour Parfait nous a donné le Libre Arbitre pour penser et agir…

Et notre Pensée s’est simplement imaginée coupée de l’Âme et elle n’a plus transmis au Corps, à la matière, aux faits, au monde, la conscience de la Lumière qu’il était prévue qu’elle transmette… Qu’il lui était naturel de transmettre…

Sur la terre, le Paradis a existé et il existera

Mais cela reviendra ! Cela a été prophétisé très, très fermement : « Sur la terre, le Paradis Véritable a existé et il existera ! » 

On peut s’amuser à dire cela autrement : le Paradis est Éternel :

Des Êtres humains l’ont vécu ce Paradis Éternel, Corps, Âme et Pensée qu’ils étaient… C’est à dire qu’ils en ont eu la conscience totale !

Puis les mêmes Êtres humains n’y ont plus vécu, ni Corps, ni Âme et ni Pensée qu’ils sont… C’est à dire qu’ils en ont perdu conscience !

Puis les Êtres humains y revivront, au Paradis, c’est à dire qu’ils en reprendront conscience… Corps, Âme et Pensée.

Le Paradis Terrestre Total sur terre (nous pouvons l’imaginer comme cela pour l’instant), c’est lorsque tous les Êtres humains, sans exception aucune, auront réussi à aimer inconditionnellement toute l’ombre qu’ils avaient créée… et donc, là, ils l’auront guérie…

C’est un gros morceau !

Oui, évidemment, il faut pour cela un peu de temps, parce que, autant une personne seule peut ouvrir beaucoup, transcender beaucoup et rapidement, autant pour qu’une organisation d’Êtres humains puisse transcender, cela, ça prend plus de temps !

En effet, une ville, une région, un pays et l’humanité entière, ce sont actuellement de gros morceaux d’ombre très, très bruyants… 

Mais, il y a aussi une grande conscience de la Lumière, très discrète, mais « infiniment » plus puissante.

Il faut, un par un, aimer, aimer, aimer… tous les morceaux d’ombres !

« Aimez vos ennemis » dit le texte…

Aimer mon ennemi, c’est Aimer l’ombre !

Aimer telle injustice, puis telle autre injustice… etc !

Pièce par pièce, instant par instant, se présente à nous les résultats de nos pertes de conscience passées de la Lumière… pour que nous les aimions.

Aimer l’ennemi : Aimer l’ombre

Et si nous faisons sauter la terre ?

Eh bien ! Ce ne serait pas si grave. La Lumière continuera à être la Lumière Éternelle, sans aucun problème !

Ce qui ferait « sauter » la terre, c’est la perte de conscience de la Lumière, évidemment !

Ah oui ! Bien sûr !

Cette perte de conscience de la Lumière que l’on a appelée l’ombre n’a aucune tenue, ça ne changera pas l’évolution de l’univers.

Non ! Du tout… C’est vrai.

Donc, c’est dommage, mais ce n’est pas grave…

Ça complique beaucoup, car il y aurait évidemment beaucoup de souffrance pour les Êtres, beaucoup de peur… 

Si nous en arrivons là, c’est qu’il y aura eu une accumulation de perte de conscience de la Lumière très, très, importante, donc beaucoup, beaucoup, d’ombre… Et donc beaucoup, beaucoup, de souffrance qui nous invite, sans cesse, à reprendre conscience de la Lumière !

Eh oui ! Quand on pense à toute cette souffrance !

Attention ! Ce n’est pas une souffrance stupide, c’est une souffrance énorme, c’est à dire une sonnette d’alarme terrible, qui va se déclencher pour que l’on reprenne conscience !

Voir la Lumière, dans cette ombre très importante que l’on a imaginée, créée, et rendue si complexe… C’est le plus grand des courages !

Prendre conscience et regarder, bien en face, l’ombre… pour l’aimer… Il faut que nous le fassions !

Le plus grand courage

Rien que pour regarder en face une petite ombre que nous avons mis en place, en l’imaginant, en nous-même, il faut avoir beaucoup de courage pour le faire !

Alors, quand nous imaginons les milliards, milliards, milliards de tonnes d’ombres imaginaires que nous avons mises en place ensemble (on va dire ça comme ça !) grâce aux pertes de conscience répétées des milliards d’êtres humains que nous sommes, et cela depuis des millénaires… !

Là, il faut rester aimant de tout ce que nous voyons, de tout ce massacre, de tout ce gâchis… Là, il faut tenir la route !

C’est pour cela que nous nous entraînons tous les jours et que nous devrons nous entraîner tous les jours… Jusqu’à y arriver « tous » un jour !

C’est ce qu’il faut faire. Quels que soient les choix de chacun, sur la manière de procéder, c’est ce qu’il faut faire, maintenant : Avoir conscience de la Lumière dans toute ombre qui se présente à nous ! 

Aimer l’ombre ! Aimer l’ennemi !

Il n’y a pas d’autre solution.

Oui, c’est assez complet… Ça résume bien : c’est court, clair et précis !

Être en paix… à chaque instant.

Chaque Instant est Parfait… ou il n’est pas

Et chaque instant se présente à nous pour cela… 

Et voilà ! Si, à un instant, nous touchons quelque chose, c’est Dieu que nous touchons ! Prenons-en conscience ! 

Il faut donc que nous arrêtions de toucher quoi que ce soit sans reconnaître Dieu, c’est à dire que nous arrêtions de « Le » toucher en perdant conscience que c’est du Dieu Pure que nous touchons ! Il faut que nous cessions de nous perdre dans des considérations où nous n’avons pas conscience de la Lumière.

Cela ne nous empêche pas de pouvoir par exemple fabriquer un objet, ou de pouvoir l’utiliser, car cette fabrication, cette utilisation, ce n’est en réalité que de la Lumière Pure… C’est, nécessairement, une matérialisation de Lumière… Mais il faut que nous ayons conscience que « c’est » la Lumière…

Mais, nous avons eu tellement de préjugés que nous avons pu momentanément prétendre : « Non ! Dieu était en dehors de notre vie quotidienne. Nous étions séparés de Lui… Et il aurait mieux valu faire ceci qui était Divin, plutôt que de faire cela qui n’était, soi-disant, pas Divin ! »

Et le préjugé entraîne des automatismes qui manifestent l’usage maladroit de notre Libre Arbitre.

Oui ! Nous avons toujours le Libre Arbitre absolu, Don Éternel de Dieu, mais nous pouvons avoir perdu la conscience de ce Libre Arbitre qui est, éternellement, le nôtre… 

Mais, cette perte de conscience du Libre Arbitre, ce n’est pas la perte du Libre Arbitre… 

Car ce que Dieu a donné, Il ne le reprend jamais ! Et donc on ne peut pas le perdre !

Le Libre Arbitre est donc Absolu et Éternel, quel que soit l’usage que nous en faisons.

Et nous pouvons reconnaître la même loi pour tout : Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné pour toujours…

Il ne peut Donner que Tout et pour Toujours !

C’est pareil ! C’est pareil, pareil, pareil !

Donc, nous ne pouvons pas perdre le Libre Arbitre… c’était là des imaginations de l’ombre, des mots d’ombre qui n’exprimaient pas la Lumière.

C’était une construction de l’ombre de dire que nous pouvions perdre le Libre Arbitre… Non, nous n’avons fait qu’en perdre l’usage… C’est à dire que nous avons pu en « mésuser » !

Mais, en même temps, quand nous voulons parler avec des gens qui n’ont pas encore cette conscience de leur Libre Arbitre… il faut être sages.

C’est vrai !

 Nous, quand nous en parlons, il faut que nous soyons prudents. Nous allons, pour l’instant, utiliser certains mots « encore ombreux » pour que l’autre nous comprenne jusqu’à un certain point…

Mais attention de ne pas nous laisser à nouveau embobiner par ces mots « encore ombreux » que nous utilisons pour pouvoir communiquer avec certains… sinon, badaboum ! nous retomberions dans l’ombre, nous aurions à nouveau perdu conscience de la Lumière, nous aussi !

Quelle conscience dans quels mots ?

C’est vraiment important, ces histoires de mots ! Ça peut être un bon travail à faire…

Oui ! Jouer avec les mots est passionnant… Penser ce que nous sommes les plus heureux de penser et ensuite l’exprimer est captivant.

La conscience n’a pas de limite, elle est libre ! Elle est « Libre Conscience ». Elle n’a pas de route unique… et à chaque moment nous allons utiliser un mouvement de conscience différent et unique que nous allons peut-être exprimer par des mots différents et des raisonnements différents… ou peut-être, parfois, par les mêmes mots !

Mais quelle que soit la conscience, c’est quand même de la Lumière Pure dont nous avons conscience ! C’est toujours « Elle », Lumière Purd, que nous exprimons par des mots.

Par habitude, nous avons eu tendance, trop souvent, à essayer de faire une règle, par exemple : « Maintenant, je vais faire comme la dernière fois, car j’en étais satisfait ! » Et aller, là, nous allons répéter, et tac, et tac, et tac… !

Alors, là, je me vois !

Cet instant est l’Instant Parfait pour être heureux

Mais non ! Un instant ne dure qu’un instant… et Dieu nous donne une infinité d’instants à vivre ! Tous uniques…

Nous ne pouvons pas capitaliser les instants. Il n’y a aucune raison d’essayer de les capitaliser ! Nous en avons un capital infini. On n’a pas besoin d’essayer de revivre certains instants.

Arrêtons de dire : « celui-là était un meilleur instant ! » En effet, cet instant, c’était nécessairement un Instant Divin ! Évidemment ! Mais, c’est toujours Dieu Lui-même que nous vivons… 

Et donc, l’instant d’après, il est autant Dieu Lui-même que l’instant d’avant ! Il ne peut pas être moins Divin ou plus Divin, puisque Dieu est Tout, tout le temps !

Donc, n’ayons pas de crainte ! Nous n’avons pas besoin d’essayer de nous agripper à un instant, à une marche particulière de l’escalier infini de l’ouverture de notre conscience.

Non ! Une marche, c’est un mouvement, puis une autre marche, c’est un autre mouvement, et puis une autre encore, un autre mouvement !

Tu viens de faire un joli geste, là, pour représenter les marches en mouvements…

Voilà ! Nous sautons, nous sautons et nous ne nous agrippons pas ! Nous rebondissons sur chaque marche et nous bénissons chaque marche, mais nous ne collons pas notre pied sur aucune marche !

Notre pied se pose sur cette marche, mais il ne peut y rester, sinon la montée s’arrête, l’ouverture de conscience se ralentie et la sensation de joie diminue et, finalement, si on insiste, une saine souffrance apparaît qui nous signale notre erreur !

Oui, moi, c’est bien souvent comme cela que je souffre !

Non ! Tu ne fais pas comme ça… Toi, tu ne fais pas comme ça !

Mais, tu vois, ta réaction ? Quand tu dis « Je fais comme ça, moi, c’est bien souvent comme cela que je souffre », c’est là une mémoire de perte de conscience, donc une mémoire ombreuse… Et cette mémoire ombreuse, elle vient à notre conscience, parce qu’elle cherche à être aimée, à être élevée !

Ce sont nos neurones qui fonctionnent comme nous leur avons appris à fonctionner… Mais c’est pourtant bien « merveilleux ! 

Pourquoi revenons-nous vers ce type de parole que nous ne sommes pas heureux de penser ? 

Tout simplement, pour l’aimer… Pour apprendre à être heureux de l’avoir pensé, de l’avoir cru ! Et ainsi, la rendre à l’Infini, la rendre à Dieu !

Tout ce que nous recevons de Dieu, nous devons le « rendre » … Ou plutôt nous voulons reconnaître que, comme tout, c’est Dieu Lui-même. 

Nous apprenons à ne plus fermer la main dessus, nous ne voulons plus prétendre que cela n’est pas la Lumière… Nous ne voulons plus prétendre que ce soit autre chose que Dieu Lui-même !

C’est tout.

C’est une circulation ! Un mouvement…

Et c’est très beau, très agréable.

… et là, un silence s’installe …

Les 8 entretiens (2ème Partie du 6ème Entretien)

Les 8 Entretiens (2ème Partie du 6ème Entretien)

Oui ! C’est cela !

En effet, la souffrance, elle, elle est toujours saine… Cela peut sembler bizarre à entendre au début, mais pour chacun de nous, la souffrance, c’est notre merveilleux message d’erreur adapté parfaitement à nos capacités… 

Pour certains ce message est doux et patient, car il leur faut du temps pour augmenter leur conscience de la Lumière…

Pour d’autres, ce même message est fort et impatient, car, eux, ils ont la capacité immédiate d’augmenter leur conscience de la même Lumière Unique !

Donc voilà ! Même pour une toute petite erreur, toi, tu sembles être prévenue fortement, très fortement, par cette grande fatigue ou par un autre système d’alarme qui te semble puissant ! 

Ceci parce que tu as probablement déjà abandonné beaucoup de systèmes de protections de l’ombre, beaucoup de drogues…


La bonne question est déjà la bonne réponse

Mais maintenant, réfléchissons, profondément, c’est à dire simplement ! 

Sortons donc notre petit outil du BeHappy de notre poche et utilisons-le… Utilisons la question simple et fondamentale dont il est fait : « Est-ce que j’ai pensé là, ce que j’étais la plus heureuse de penser, oui ou non ? » 

Par exemple : depuis que nous dialoguons ensemble tu m’as dit plusieurs fois la même phrase : « Je le comprends, je le pense, mais je ne le vis pas ! » 

Mais, quand as-tu été heureuse de penser la dernière partie de cette phrase ?

… Jamais… Oui, jamais !

On peut maintenant se poser la même question, mais sous une autre forme : « Est-ce que lorsque tu as pensé « Mais je ne le vis pas », tu as penses là la pensée que tu étais la plus heureuse de penser? Oui ou non ? »

Non ! Je n’ai pas été heureuse de la penser, bien que je l’ai beaucoup pensée… Et je dois reconnaître que je n’ai pas été une seule fois heureuse de la penser ! 

Pas une seule fois… C’est sûr !

Maintenant, pour nous amuser, nous pouvons encore nous poser la même question sous encore une autre forme :

 « Cette pensée « Mais, je ne le vis pas ! », à ton avis a-t-elle eu sa source dans ton Âme ou dans tes mémoires ? »

Silence…

… Elle venait de mes mémoires, c’est sûr !

Dans un premier temps, j’allais te dire qu’elle venait de mon Âme parce que c’est tellement important pour moi et que je l’ai tellement pensé…

Mais, en fin de compte, cela venait bien toujours de mes mémoires !

Et une preuve, c’est que je n’ai pas du tout été heureuse de la penser, jamais… Or, lorsque je pense à partir de mon Âme, je ne ressent que la joie !

Et cette joie, je ne la ressent pas du tout, lorsque je pense à partir de mes mémoires ombreuses…

Mais, jusqu’à là, j’avais incorporé si complètement cette idée de « Ne pas être dans la vie ! ». 

Je ne sais pas pourquoi, je ne savais pas d’où cela venait… Mais voilà, je dois reconnaître que c’est bien une mémoire !

Tu vois ? Ce n’est donc pas une pensée qui venait de ton Âme. Cela venait de tes mémoires…

Alors, pourquoi ? Quels évènements se sont passés qui avaient installé ces mémoires en toi ? … Mais, nous n’avons pas besoin, aujourd’hui, de le savoir.

Oui ! Bien sûr ! L’urgence n’est pas là !

Mais, cette pensée s’est simplement installée solidement parce que tu avais pris l’habitude de penser à partir de tes mémoires plutôt que de penser à partir de ta belle Âme ! 

En effet, l’Âme est depuis toujours l’étincelle de la Lumière en nous… Et il n’est qu’agréable de penser à partir d’Elle, comme tu l’as dit !

J’avais pourtant travaillé cette même pensée avec une technique que l’on appelle la myo-résonance… Je sentais que c’était vraiment un sacré blocage… C’était une grande souffrance !

Un blocage ? La Lumière que je désire reconnaître

Oui ! Et heureusement que tu l’as déjà beaucoup travaillé pour te préparer ! Bravo !

Mais attention ! Ce n’était pas un « mauvais » blocage… C’était un blocage que tu éclairais de mieux en mieux et qui était en train de fondre en tant qu’ombre pour se re-transmuter, dans ta conscience, en ce qu’il était en réalité depuis toujours, c’est-à-dire Dieu Lui-même… 

Oui, là, à cet instant, je le vois…

Parce que, un « blocage » … Je veux dire ce que tu appelles un blocage, c’est simplement de la Lumière dont nous avons perdu conscience. C’est tout ce que c’est… Et rien d’autre que cela !

Tout n’est que Lumière Pure, mais, à propos de certains sujets bien précis, nous en avions perdue conscience… Et sur ce sujet-là, et pour des raisons X ou Y, nous avions perdu conscience de ce que c’était Réellement, Éternellement… 

Oui, c’est vrai !

C’est comme un tic qui s’était installé, souvent dans notre vie d’enfant cette fois-ci… ou bien dans une ou plusieurs autres vies que nous avons vécue…

J’ai perdu conscience… Oui ! Il y a eu un moment où j’ai perdu conscience d’être en vie… Ou en tout cas je me suis protégée de quelque chose… peut-être d’une trop grande douleur.

Oui, mais cette « protection » que tu as mise en place, c’est-à-dire ce système, en réalité parfait, que tu avait choisi à l’époque, probablement en effet pour ne pas trop souffrir, il a été très bons puisqu’il t’a amenée là où ils t’a amenée aujourd’hui… et que toi, tu es bien heureuse d’être là !

Oui, c’est vrai : je suis fondamentalement heureuse d’être là où j’en suis, même s’il reste des doutes en moi sur certains points…

Donc ils ont bien été des systèmes de protection très performants ! Mais cependant, même s’ils ont été tout à fait utiles et performants pendant des années ou des vies, pourtant, ils ne sont, le plus souvent, plus du tout utiles aujourd’hui.

Voilà ! Oui ! Et c’est précisément le cas, pour ce blocage…

Mais, il nous faut reconnaître qu’ils ont été utiles, puisque tu as passé l’épreuve et que voilà : tu es quand même arrivée là où tu voulais arriver ! 

Oui ! Ça, c’est vrai !

Bien sûr, tout cela, c’est pour pouvoir continuer ton ouverture de conscience encore plus…

Un blocage ? À aimer !

Donc, il nous faut reconnaître la valeur de ce système de défense, de protection, que tu as appelé « blocage ». Mais bien sûr, c’est vrai qu’à un moment donné, une protection, si on n’en a plus besoin, elle devient inutile et même elle peut devenir un poids.

Oui ! Ç’est bien dans mon sac à dos et cela me pèse…

Mais cependant, ce blocage, il faudra bien que nous le validions et que nous l’aimions… parce que « nous ne pouvons pas nous libérer de ce que nous n’aimons pas » !

Nous ne sommes libres que de ce que nous aimons.

Ce que nous nous n’avons pas reconnu comme étant Lumière n’a jamais pu quitter notre esprit jusqu’à ce que nous ayons reconnu ce que c’était… Réellement ! Lumière !

Nous n’avons pas pu nous en libérer parce que la conscience que nous sommes, ou pour le dire plus précisément « l’ouverture de conscience à la Lumière que nous sommes », n’a jamais pu accepter que nous soyons heureux « à la condition » que nous tentions d’éliminer quoi que ce soit de la Totalité Divine…

Ça, je l’ai bien entendu…

C’est « inéliminable » ! Nous ne l’avons jamais accepté et nous n’allons jamais l’accepter… C’est un contrat qu’aucun de nous ne signera jamais de toute Éternité !

Et donc, nous sommes toujours revenus sur les choses que nous avions choisi de ne pas aimer jusque là, pour tenter de les aimer, parce que, en fait, nous sommes tous fondamentalement honnêtes et totalement fidèles au véritable Amour Inconditionnel… que nous le voulions ou pas !

L’Amour n’a aucune condition

Donc si je peux dire que je, heu… que j’aime ce blocage que j’ai mis en place parce que vraiment il m’a permis de sortir de choses difficiles et bien … Est-ce que ça, c’est une attitude juste ?

Alors là, oui, pour l’instant ! C’est une façon astucieuse, intéressante et bien sûr valable comme étape, comme une marche d’escalier, comme une marche de notre ascension vers une conscience toujours plus grande…

Mais, il ne faut pas oublier que notre but, le but fondamental de tous les Êtres que nous sommes, c’est d’ouvrir notre conscience à la Lumière « sans » condition… « sans aucune » condition ! 

En effet, notre aspiration absolue, c’est d’abandonner « toutes » les conditions à notre joie, les unes après les autres, c’est à dire de les aimer au point qu’elles redeviennent, pour nous, pour notre conscience, ce qu’elles sont en réalité, c’est à dire le Divin Lui-même.

En fait, cela veut dire qu’il faudrait que j’arrive à l’aimer dans le moment présent là où elle vit encore ?

Voilà !

Alors que moi, je veux bien l’aimer dans le passé, quand elle m’a servi, mais dans l’instant, dans cet instant où elle est devenue un poids… là, je ne suis pas d’accord !

Ce « blocage », il est parfait depuis toujours. Il s’agit de l’aimer depuis le début jusqu’à toujours !

Seulement, maintenant, ta sensibilité fait que la même sonnerie te dérange alors qu’en fait, à l’époque, une sonnerie forte, beaucoup plus forte, était nécessaire pour que tu réagisses… Mais, maintenant, si tu fais la même erreur, la sonnerie devient carrément assourdissante !

Alors, du coup ce n’est pas la faute de la sonnerie ?

Être heureux est toujours la priorité !

Non ! La sonnerie, elle est parfaite, mais maintenant elle devient assourdissante simplement parce que ta sensibilité est augmentée, du fait de toutes les prises de conscience que tu as fait en amont…

 Donc, maintenant, tu n’as besoin que d’un léger claquement de doigts pour bien entendre le message de ton alarme lorsqu’elle te signale un simple léger ralentissement de ta vitesse naturelle d’ouverture de conscience.

Mais, c’est vrai que si nous ne réagissons pas instantanément, l’alarme monte rapidement en puissance…

Et si nous sommes têtus dans notre erreur, cette alarme peut augmenter jusqu’à être intense… Si intense qu’elle peut même nous paraître, à un moment, inaudible ! Alors, ce n’est plus que du bruit, du bruit incompréhensible pour nous, pour l’instant !

Alors, si nous en sommes arrivés là, la priorité est d’apprendre d’abord,le plus rapidement possible, à aimer ce bruit qui est incompréhensible pour nous pour l’instant…

Et pour cela, il suffit que nous soyons conscients que ce bruit si intense n’est que Pure Lumière… Et que nous ayons donc le courage d’en être heureux, c’est à dire de l’aimer !

Et là, de ce fait, parce que nous l’aimons, ce bruit va diminuer et devenir de plus en plus audible… Et puis même compréhensible ! Et enfin, finalement, il va pouvoir nous délivrer son message…

Et là, nous allons pouvoir prendre une décision, nous allons pouvoir faire un acte de foi, nous allons agir…

La souffrance est utile, mais pas nécessaire ! C’est ce que j’ai bien compris.

Tout est Parfait ça c’est Sûr ! Tout instant est Parfait… Tout instant est Sacré… Et ça, il suffit de le reconnaître tout de suite… Et, alors là, à chaque instant, nous vivons cette Perfection avec plus de conscience.Fatigable

Et c’est à chaque fois qu’il faut le reconnaître, c’est à dire pour chaque instant et donc chaque pensée.

Alors, en pratique, quand par exemple cette pensée « Je suis fatigable » nous vient, par habitude, à l’esprit…Tout de suite, choisissons de l’accueillir… ne la combattons surtout pas ! Soyons simplement heureux de l’avoir pensée.

Oui ! Ça, c’est ce que j’apprends à le faire.

Notre but premier dans la vie n’est pas de « ne jamais être fatigables », mais bien « d’être heureux » !

De plus, si nous gardons conscience que Dieu est Tout, alors nous avons donc bien conscience que « être fatigables » est aussi Divin que « n’être pas fatigués » … N’est-ce pas ?

Oui ! Bien sûr ! D’autant plus que je pense que c’était une bonne raison… C’est ce que nous disions au départ : c’était un signe parfait !

Oui, c’est toujours un signal parfait : c’est son rôle ! C’est un signal qui a son origine et sa substance « dans » la Lumière… Ce n’est pas une alarme ombreuse.

L’ombre, elle, elle n’a pas de signal… Elle ne nous donne aucun signal qui nous prévienne que c’est elle qui est aux commandes…

Et c’est pour cela que l’ombre peut continuer sa route dans notre inconscience imperturbée.

Le signal, lui, ne viendra que de la Lumière… c’est à dire de l’Amour Inconditionnel !

Apprendre toujours plus, mais jamais totalement

Alors, voilà ! J’arrive à reconnaître le signal et son sens… Mais, c’est vrai que, jusqu’à là, j’ai eu du mal, quand même, à aimer le bruit fort, et cela même si je lui donnais un sens.

Je comprends bien cela… Et d’ailleurs je vais rebondir tout de suite sur les mots « bruit fort » …

En effet, par exemple, depuis des années maintenant, j’apprends à aimer le bruit, parfois très puissant, des motos qui passent dans les rues et sur les routes. 

Et pour cela, lorsqu’elles passent à côté de moi et qu’elles font tout ce bruit, parfois énorme… Eh bien ! Depuis quelques années, à chaque fois, je me dis « La substance de ce bruit, la Réalité Absolue de ce bruit, c’est la Lumière Elle-même… Ne l’oublie surtout pas et détends-toi ! C’est du Divin Pure que tu entends… Qu’est-ce que cela peut être d’autre ? »

Et c’est vrai que, lorsque je me détends ainsi, ce même bruit n’a pas du tout le même impact sur mes oreilles et sur mon corps ! C’est évident et pourtant, c’est probablement le même bruit si l’on en mesure les décibels ! 

Oui, je comprends bien…

Tout moment est bon pour prendre conscience

Et je fais pareil avec tout, autant que je le peux…

Tiens, un autre exemple ! Il y a des années maintenant, je l’avais fait avec l’odeur des échappements des voitures alors que je passais tous les jours dans une rue très étroite à une heure où il y avait beaucoup de voitures qui étaient bloquées par un feu rouge… Et là aussi, j’ai finalement réussi ! 

J’ai appris à être heureux de sentir les odeurs de voiture… Et même, à les déguster ! 

Et maintenant, lorsque je fais du vélo par exemple, j’arrive à avoir autant de plaisir à sentir l’odeur des échappements des voitures qui m’entourent que de sentir l’odeur des belles roses de mon jardin…

C’est toute une reprise en main de mon libre arbitre ! Et j’avance…

Et cela diminue d’autant, c’est sûr, l’impact de toutes ces pollutions sur mon corps et sur mes pensées… et sur mon Âme.

Eh bien, là, tu vas être content ! Parce que l’autre jour j’ai fait la même expérience avec l’odeur de cigarette.

En effet, j’ai un de mes voisins qui fume sur son balcon, un peu le matin et surtout le soir… Et souvent alors, je suis couchée et j’ai ma tête juste au-dessus… 

Cela m’a profondément irrité pendant longtemps… Et l’autre jour, j’étais dans mon lit et j’allais, une fois de plus, m’énerver toute seule… Mais, je me suis dit tout d’un coup : « Il faut que j’arrive à aimer cette odeur » !

Alors, j’ai essayé ! … J’ai vraiment inspiré à fond ! J’ai ouvert ma conscience de la Lumière « dans » la fumée autant que je le pouvais…

Bravo ! C’est cela que nous pouvons faire ! Les fumeurs, eux, ils y arrivent, en tout cas suffisamment pour continuer à fumer !

Nous rions…

En tout cas, pour moi, cela a eu au moins l’avantage de soulager mon tumulte intérieur.

Vraiment, bravo pour cette décision ! 

C’est une perte de conscience du Divin que l’on avait sur certaines choses. Et nous avions pu décider que là, non ! Tel ou tel événement, ça, ce n’était pas Dieu ! Et comme cela, petit événement après petit événement, nous avons gêné petit à petit l’affirmation de notre foi… 

Et bien sûr, du coup, cette aspect de Dieu a manqué à notre conscience !

Oui ! Non seulement ça nous a manqué mais, aussi, ça nous a fait passer dans d’autres états ombreux…

Rien n’est moins bien que Dieu… si Dieu est Tout

Bien sûr… Et c’est là ce qu’il faut gérer…

Là, je valide ça ! Je commence à avoir des petits mouvements de ce type… Mais bon… Je veux toujours encore évoluer ! Bien sûr…

Oui, nous le voulons tous… et c’est dans l’intérêt de tous et de chacun !

Après, il ne faut pas oublier que ces habitudes, ces mémoires, nous les avons installées pendant très longtemps… et dans beaucoup de corps !

Cette fois-ci, c’était un bel outil de protection que j’avais mis en place… et je me faisais mal depuis longtemps, avec cette fumée du soir !

Cela faisait longtemps que je tournais autour pour essayer de comprendre comment je pouvais faire évoluer cette situation…

En effet, il faut se rappeler également que si cette perte de conscience de la Lumière a pu parfois prendre des formes plus violentes ou plus durables, nous avons pu finalement obliger nos corps à mettre en place des systèmes de survie plus ou moins importants pour qu’ils puissent garder un certain équilibre…

Et ce sont ces systèmes de survie qui peuvent ensuite, lorsque nous avons enfin ouvert un peu plus notre conscience sur la Vérité, évoluer en ce que nous avons appelé « maladies »… Ces maladies surviennent au moment où notre corps met en place le démontage de ces systèmes de survie lorsqu’ils ne sont plus nécessaires.

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Oui, je comprends ! Ce sont ces systèmes de survie naturels que le corps met en place, en général silencieusement, pour survivre lors d’un surstress… 

J’ai compris, également, que lorsque nous avons résolue ce surstress, le démontage de ce système de survie se manifeste par des symptômes que nous avons, malheureusement, appelé « maladie »… Et que souvent nous combattons !

Oui, tu as bien compris et résumé cet aspect des choses.

Traduire, c’est trahir ? Pas toujours !

Maintenant, dans un autre ordre d’idée… Quand ce type de pensée sort, comme tout à l’heure quand tu as pensé : « Je ne suis pas dans la vie », en fait, c’est magnifique ! Il n’y a pas de soucis réels !

En effet, si nous la décodons bien, si nous traduisons profondément cette pensée, notre sentiment de beauté et de vérité en sort alors grandit…

Amusons-nous donc à décoder, mot à mot, cette pensée pour reconnaître la Lumière dans cette phrase « Je ne suis pas dans la vie » … En effet, si nous nous rappelons que « Dieu est Tout », absolument Tout, alors :

« Je », c’est du Dieu, c’est de la Lumière Pure… N’est-ce pas ? 

« Vie », c’est également la Lumière… Oui ? 

« La », c’est aussi Pure lumière… si Dieu est Tout !

Tu as mis aussi le mot « dans » dans ta phrase… Mais « dans », c’est fait également de Dieu obligatoirement… N’est-ce pas ? 

La négation « ne pas » c’est, bien sûr, du Divin aussi Parfait. 

Et tu as aussi le mot « suis » : que peut-il signifier d’autre que la Lumière ? 

Donc, en fait, si nous décodons honnêtement, et méticuleusement, cette phrase, nous prenons conscience qu’elle n’exprime, comme toutes les phrases que nous pouvons penser et exprimer, « que » la Lumière…

Parce que Dieu Est vraiment Tout ! Il est également tous les mots que nous prononçons…

Et ça, c’est la base : « Dieu Est Tout »… 

Donc, quand tu te vis fatigable, il est bon pour toi que tu te rappelles que c’est Parfait ! Alors, tu n’auras plus besoin, comme tu le faisais peut-être avant, et comme la société le fait en général, de penser que ce vécu n’est pas Divin, qu’il est moins bien que Dieu, ou bien que ce n’est pas la Lumière…

En effet, qu’est-ce qui n’est pas Dieu… si « Dieu Est Tout » ?

Qu’est-ce qui n’est pas Dieu… si Dieu Est Tout ?

Silence…

C’est vrai qu’en disant « Je suis fatigable », je peux très bien penser effectivement qu’en fait c’est un signe, un signe qui m’est donné, qu’il y a là la possibilité de changer quelque chose…

Oui, c’est vrai. Mais, ce signe-même, tel que tu en parles là, ce ne peut être que de la Lumière…  Tout ce qui existe est « La Lumière » dont nous prenons conscience… N’est-ce pas ?

Ce signe est Lumineux… Donc tu l’aimes pour ce qu’il est… Tu l’aimes par foi… Tu n’as pas besoin d’un raisonnement.

Oui, c’est vrai… Mais j’en ai quand même un !

Rires…

C’est comme cette feuille de papier qui est posé sur le bureau devant toi : tu la regardes… Et, si tu veux, tu as conscience de Dieu en la regardant ! 

Oui ! Là, je n’ai pas besoin de réfléchir pour savoir pourquoi je l’aime.

Tu vois ! Tu n’as pas besoin d’un système compliqué pour comprendre comment ça fonctionne.

Oui ! Mais revenons au basique… Tu as dû me le dire déjà 10.000 fois et ça va être une répétition : Je peux rajouter un peu de conscience de la Lumière à chaque fois en y pensant à ce moment-là… un petit peu… Et puis encore un petit peu…

Dès que tu fais « un peu », ce sera mieux… Mais tu resteras insatisfaite. Parce que toi, tu ne peux pas te contenter d’un peu plus de conscience de la Lumière : Non ! C’est « la Lumière » , la Lumière Absolue, dont tu veux avoir une conscience toujours plus grande !

Comment je fais pour aimer ça ?

Un texte dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ». 

Eh bien, c’est carré ! C’est « Oui » ou « Non ! Il n’y a pas d’intermédiaire. Ce n’est pas « un peu oui » ou « un peu non » …

Non ! C’est soit « Oui », soit « Non ». 

À cet instant : Soit nous avons conscience de la Lumière et, évidemment, nous voyons toute la joie croissante que cette conscience de la Lumière nous offre et qui est infinie…

Soit nous n’en avons pas conscience et là, immédiatement, ce refus est inacceptable pour nous… et alors, nous ressentons tout de suite la merveilleuse souffrance qui nous signale notre erreur ! 

Et là, dans ce deuxième cas, nous allons répéter la fameuse situation dans laquelle nous avons eu de la difficulté à avoir conscience de la Lumière jusqu’à y reconnaître la Lumière dont nous avions simplement perdu la conscience. 

C’est un peu comme sur un mur tout blanc sur lequel il y a une toute petite tache noire ! Alors, là, nos yeux vont être très attirés à regarder la tache noire en priorité. C’est sûr ! 

Mais, ce n’est pas un déséquilibre : c’est simplement que nous voulons que le mur blanc soit tout blanc ! Nous n’acceptons que le mur blanc…

Et, dans le cas du mur, nous prenons un pinceau et nous remettons du blanc sur la tache… et puis c’est tout ! Et là, maintenant, le mur est tout blanc… Il est idéal !

Mais ça, c’est au niveau physique… Tandis que dans le cas de l’ombre, il nous faut simplement reconnaître que l’ombre dont nous venons de prendre conscience n’est que la Lumière dont nous avions perdu conscience… c’est tout ! Et hop nous ne voyons à nouveau « que » la Lumière.

Rires…

Mais je peux le dire… Je peux m’exercer à le dire sans arrêt… Mais ça ne sert à rien !

Oui, cela ne sert à rien tout seul ! Il faut demander l’aide de Dieu pour y arriver…

En effet, le mental ne pourra pas arriver à faire ce travail si nous avons prétendu qu’il était séparé du Divin.

Prétendu séparé de Dieu, notre mental se crispera, puis s’épuisera devant l’énormité du travail à accomplir, il s’épuisera dans ce travail de surveillance permanente de nos pensées et de leur transmutation !

Nous pensons des milliards de pensées, sans arrêt… Mais quand nous prenons conscience de l’une d’entre elle, comme par exemple lorsque nous prenons conscience que nous avons pensé : « Je suis fatiguée » … Là, il suffit alors, simplement, que nous prenions conscience de Dieu « dans » cette pensée que nous avons eue !

On pourrait dire qu’il suffit de la Lui offrir, de la Lui rendre, cette pensée… Car tout vient de Lui et doit retourner à Lui.

Nous ne jugeons pas cette pensée… Mais, nous l’aimons, nous l’accueillons… Nous ne voulons pas qu’elle disparaisse. Tu vois ? 

Nous ne voulons pas que quelque chose disparaisse… Sinon nous sommes dans l’attitude que j’appelle bazooka !