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Consciences

Qu’est-ce qui, « en moi », serait plus près de Toi ?

Ma main ? Mon pied ? Ma bouche ou mon cerveau ? Mon cœur ou mon genou ? Ma pensée ? Mon action ? Mon émotion ? Mon regard ? L’autre ou moi ?

N’est-ce pas une simple hésitation à être plus conscients, que de prétendre que nous serions plus près de Toi quand nous pensons à Toi que quand nous n’y pensons pas ?

Si Tu es Tout (vraiment Tout !), alors… Que n’es-Tu pas ?

Où n’es-Tu pas ? 

Quand n’es-Tu pas ?

Quand sommes-nous plus proches de Toi ? 

Où sommes-nous plus proches de Toi ?

Pouvons-nous être plus proche de Toi que les autres ? Ou bien l’inverse ?

Alors que Tu es tout (vraiment tout) !

Dès que nous avons pensé que ceci serait plus Toi que cela, n’avons-nous pas fermé, un instant, les paupières sur les yeux de notre conscience ?

Nous avons hésité, mais cependant, par notre science nous réalisons toujours plus que nous sommes des « libres consciences de Toi ».

Mais l’hésitation s’oppose-t-elle vraiment à la certitude ? Ou bien la nourrit-elle ?

Toutes les lois que nous découvrons nous confirment, toujours plus, cette Unité en nous du lien et de la liberté, cette Unité en nous du doute et de la foi… cette Unité en nous de Tout !

Grâce à tous ces Êtres qui ont osé mettre leurs pensées les plus élevées à l’épreuve des faits, il est toujours plus claire que nous sommes à la fois « un » et « libres », que nous sommes à la fois « doute » et « certitude » … 

Ce que nous avions pensé à un moment séparé, opposé, est en fait Un dans le Tout.

C’est l’Unité, Ton unité, qui donne la liberté à chaque aspect de Toi que nous sommes…

N’es-Tu pas le paradoxe infini, le paradoxe total, le un-multiple, l’ici-là-bas, le moi-toi ?

N’es-Tu pas Tout, quelques soient les noms que chacun de nous Te donnons à chacun de nos instants ?

Lundi 27 Mars 2017