Voici la copie du commentaire qu’un ami, dont le pseudonymes est « ÊtreSoi », a fait sur ce site… Et ma réaction, amicale, à ce commentaire qui m’a beaucoup intéressé.
Voici ce commentaire :
» Accepter la pensée que l’on n’est pas heureux de penser, c’est à dire ne pas lutter contre elle, est essentiel. C’est déjà être heureux… »
Comme je me suis pris au jeu de la pensée en y réfléchissant, mon commentaire s’est fait assez long, beaucoup plus long que ce que je pensais au départ…
Et finalement, je me suis décidé à ce qu’il sorte d’un simple commentaire et qu’il soit publié comme un article de ce « Blog ».
Voici donc ce qu’est devenue ma réponse qui a consisté, finalement, simplement à jouer au BeHappy, ce jeu de la pensée auquel j’ai joué plus longtemps que ce que j’avais prévu au départ…
Mais, ceci n’est-il pas le propos de ce site BeHappy8 ?
» Coucou, mon ami ! Et merci beaucoup pour ton commentaire… Celui-ci, semble-t-il, m’a beaucoup stimulé… J’y réagis avec plaisir ici, et bien plus longuement que ce que je le pensais au départ :
Mais, revoyons, d’abord quelques bases du jeu auquel nous avons décidé de jouer ensemble sur ce site BeHappy8 :
Rappelons-nous, d’abord, « qu’être heureux nous-mêmes, Êtres humains que nous sommes, c’est le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres. »
Rappelons-nous également que « nous ne pouvons avoir conscience de la Joie que nous sommes, et donc « Être heureux », qu’en pensant ce que nous sommes les plus heureux de penser.
Rappelons aussi que la Joie (ou la Lumière, ou le Divin… etc.) dont nous sommes l’Expression Éternelle, ne varie pas en fonction de ce que nous pensons.
Par exemple, son Omniprésence ne diminue pas lorsque nous pensons des pensées que nous ne sommes pas heureux de penser… Ni d’ailleurs si nous pensons les pensées que nous sommes les plus heureux de penser !
Ce qui varie, avec nos différentes pensées, c’est notre conscience.
Ou, plus précisément, ce qui varie, c’est la vitesse d’ouverture de notre conscience à la Joie, à la Lumière, c’est à dire à Dieu…
C’est finalement la qualité de la pensée, que nous choisissons à chaque instant, grâce au Libre Arbitre dont nous les Êtres humains sommes dotés, qui décide de la vitesse d’ouverture de notre conscience :
Ainsi, ce que j’aime penser, pour l’instant, c’est que notre ouverture de conscience à la Lumière s’accélère chaque fois que nous pensons la pensée que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.
Mais, ce que je suis, également, heureux de penser, c’est que notre ouverture de conscience à la Lumière se ralentie chaque fois que nous pensons une pensée qui n’est pas celle que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.
Par contre, et c’est pour moi très important, à aucun moment l’ouverture de la conscience de tous les Êtres, qu’ils soient humains, animaux, végétaux ou minéraux, ne peut cesser totalement… Et encore moins régresser.
Nous, les Êtres humains, ne pouvons donc qu’accélérer ou ralentir l’ouverture Naturelle, Originelle et obligatoire de notre conscience.
C’est là, vraiment, ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant et cela depuis un bon moment !
Cette ouverture de la conscience de « tous » les Êtres, quels qu’ils soient, ne peut qu’être active en chacun de nous, depuis toujours et pour toujours…
Seules les vitesses d’ouverture de leurs consciences peuvent varier et donc être différentes selon les moments d’une vie et donc, en conséquence, selon les différentes vies vécues par chacun des Êtres que nous sommes tous.
Et, de ceci, il résulte que chaque Être existe, à cet instant, exactement comme il est.
Pour faire un raccourci, je peux dire que : « l’ombre » ou « le mal » n’est que la perte de conscience de la Lumière.
Mais, si je veux m’amuser à être plus précis, je peux alors dire que l’ombre, n’est que « la diminution de la vitesse d’ouverture de la conscience de la Lumière » par rapport à sa vitesse d’ouverture Originelle.
Et ceci a, au même instant, des conséquences sur l’Âme, la Pensée et le Corps qui sont inséparables, qui sont consubstantiels
Maintenant, voici quelques autres pensées que j’ai été heureux de penser :
J’ai, en effet, plaisir à remarquer que cela simplifie grandement notre réflexion, et nos communications, lorsque nous utilisons les temps de la conjugaison des verbes qui tentent de décrire le mieux possible la Réalité :
C’est à dire, que nous utilisons, le temps de conjugaison du passé pour parler, librement, du passé, dont nous nous rappelons au présent.
Ensuite, nous utilisons le temps de conjugaison du futur pour parler, librement là aussi, de l’avenir que nous choisissons d’envisager, à cet instant présent également…
Et, bien sûr, ce qui est encore plus évident, utilisons le temps de conjugaison du présent pour exprimer notre Libre Arbitre qui, lui, ne peut s’exercer qu’à cet instant.
Sur ce sujet, ce que j’aime à penser actuellement, c’est que ce sont probablement les Êtres humains, les plus beaux parmi tous, qui dans certaines de leurs incarnations passées, probablement assez anciennes, ont inventé les « conjugaisons »des verbes pour mieux exprimer leurs réflexions et mieux les communiquer aux autres Êtres humains qui y étaient sensibles.
En tous les cas, dans ma vie actuelle, j’ai remarqué que cela était bien pratique d’utiliser ces conjugaisons à bon escient pour réfléchir moi-même plus agréablement et pour transmettre plus efficacement le résultat de mes réflexions à ceux qui y étaient intéressés.
Alors, c’est pourquoi j’apprends, toujours mieux, à respecter les temps de conjugaison pour exprimer, toujours plus précisément, ma pensée… et aussi la relier avec plus d’efficacité à d’autres pensées.
Et cela demande de l’attention ! En effet, il y a eu de nombreuses torsions mise en place dans l’usages des temps de conjugaison des verbes… Nous avons pris l’habitude de les mettre en place sous la pression de l’ombre, en nous et chez les autres.
Ainsi, ceci étant dit, si l’on reprend ton commentaire que je relis :
» Accepter la pensée que l’on n’est pas heureux de penser, c’est à dire ne pas lutter contre elle, est essentiel. C’est déjà être heureux… »
Eh bien, prenons conscience que nous ne pensons qu’une pensée à la fois, même si la succession des pensées, parfois très rapide, peut nous donner la fausse impression que l’on pense plusieurs pensées à la fois.
Si, par exemple, j’hésite entre répondre « oui » ou « non » à une question très importante pour moi, cela ne veut pas dire que je pense « oui » et « non » en même temps, mais simplement que je pense alternativement « oui », puis « non », puis « oui », puis « non », puis « oui », puis « non » etc…
D’ailleurs, si ce type d’hésitation est trop intense, s’il dure trop longtemps et que la personne le vit trop douloureusement, cela se manifeste finalement dans l’aspect Corps de cette Être humain comme un « tremblement », un tremblement physique : c’est ce que l’on a appelé la maladie de Parkinson.
Mais revenons, là, à ton commentaire… Dans la réalité, nous ne pouvons vivre donc que le présent… Et donc, au présent, nous ne pouvons « qu’observer » le passé, mais pas le vivre.
Donc, je crois que ce que tu voulais vraiment exprimer, c’est ceci:
« Accepter la pensée que l’on n’a pas été heureux de penser, c’est à dire ne plus lutter contre elle est essentiel. C’est être heureux. »
Ou, pour donner plus de détails :
« Accepter (à cet instant présent) la pensée que l’on n’a pas été heureux de penser (dans le passé), c’est à dire ne plus lutter (à l’instant présent suivant) contre cette pensée du passée, est essentiel. C’est être heureux (à ce nouveau présent-ci)… »
Finalement, pour le dire très, très simplement :
Être heureux d’avoir été malheureux, c’est « être heureux » !
Mais aussi : Être heureux de mon passé, c’est le guérir.
Pour le redire un peu différemment : À cet instant présent, je ne peux donc penser qu’une seule pensée… qui exprime mon Libre Arbitre.
Et c’est ainsi que c’est à cet instant présent seulement que je peux observer une pensée que je n’ai pu penser que dans mon passé. Et ceci même si ce passé, c’est juste l’instant qui précède, d’un centième de seconde, l’instant présent où je l’observe.
Au présent, nous ne pouvons donc « qu’observer » le passé.
Chaque instant meurt à l’instant-même où il naît.
Et les poètes ont exprimé cela souvent, comme Lamartine avec ces magnifiques vers :
« Le livre de la vie est le livre suprême
On voudrait revenir à la page où on aime
Et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts… »
Heureusement que, lorsque j’essaie de parler de tels concepts, ce qui est le plus important pour moi, c’est simplement d’être heureux d’exprimer ce que je suis le plus heureux de penser… Et ceci avec les mots que je suis le plus heureux d’utiliser à cet instant.
En effet, je ne m’impose aucun autre impératif qui serait plus important que celui-ci : « Penser ce que je suis le plus heureux de penser ».
Par exemple, je préfère, et de loin, être heureux qu’avoir raison… Mais, je sais que plus je suis heureux, plus je m’approche de la Vérité… Sans, cependant, jamais l’atteindre !
Pour paraphraser, grossièrement, Picasso : J’ai mis toute une vie pour arriver à penser à nouveau comme un enfant !
La Vérité n’est pas immobile, mais Elle est Infiniment Vivante… Et nous en prenons toujours plus connaissance depuis toujours, en sachant cependant qu’elle est toujours plus Vraie que ce que nous avons cru jusqu’à là.
Et chaque fois que l’Être humain a tenté d’immobiliser la Vérité, de la fossiliser, l’intolérance et les guerres sont arrivées au galop
La Vérité est Une et Vivante, mais aucun Être ne peut en avoir la même conscience…
Et « toutes » les consciences de la Lumière sont aussi parfaites les unes que les autres.
C’est toujours extraordinaire d’expérimenter le fait qu’une pensée n’est jamais isolée, suspendue, toute seule dans l’univers des pensées, mais qu’elle est toujours reliée à l’Infini des autres pensées par des fils que nous ne pouvons que découvrir de mieux en mieux au fur et à mesure que nous sommes plus heureux.
Chacun, s’il est heureux de le décider, peut ressentir que tous les Corps des Êtres que nous sommes tous sont « Un » avec l’infini de tous les Corps des autres Êtres.
Ainsi, le Corps des Êtres humains que nous sommes sont non seulement reliés, mais »Un » avec les Corps de tous les autres Êtres qu’ils soient humains, bien sûr, mais aussi animaux, végétaux et minéraux.
Nous ressentons bien que dès que nous, les Êtres humains, avons perdu conscience de cette Unité que nous sommes tous, les problèmes écologiques ont commencé.
Et ces problèmes écologiques ont toujours augmenté, au fur et à mesure où nous l’avons oublié un peu plus… ou beaucoup plus… Comme en témoigne la souffrance actuelle de tous les Êtres de la terre !
Eh bien, en ce qui concerne l’aspect Pensée des Êtres, c’est la même unité entre toutes les pensées individuelles de tous les Êtres.
À cet instant, notre pensée, à nous les Êtres humains, est toujours reliée et unie à toutes les pensées de tous les autres Êtres de l’Univers.
Cette pensée présente, que nous choisissons, grâce à notre Libre Arbitre depuis que nous sommes humains, est reliée à toutes les pensées que tous les Êtres ont pensées depuis toujours… Et à toutes les pensées que nous penserons, librement, dans le futur.
« Soit ce que tu veux que le monde devienne. » nous dit Gandhi.
Pensons dès maintenant ce que nous voulons que le monde pense dans l’avenir.
Soyons heureux maintenant, puisque nous voulons que le monde le devienne.
Je présente là, en l’état, comme je les ai écrites ce jour-là, les phrases que j’ai pensées au cours de cette partie de BeHappy que j’ai joué, tout seul, le matin du Samedi 3 Février 2024…
Il est 9 heures 07… C’est un bon moment pour commencer à écrire pendant une demi-heure, non stop, ce que je suis le plus heureux de penser… et d’écrire.
Une demi-heure à penser, le mieux que j’en suis capable, à partir de mon Âme… et d’écrire.
Allez, on y va ! … Non stop ! Tranquillement…
Y-a-t-il un meilleur moment que tout de suite pour être heureux ?
Non !
Chaque instant et le meilleur pour être heureux… Et cet instant-ci est Parfait pour être heureux de penser à Toi… Pour être conscient que je ne pense que Toi.
La pensée que je suis le plus heureux de penser ces temps-ci, c’est :
« Tu Es Tout »
Par exemple, « Tu Es » mon petit doigt de ma main gauche qui courre sur le clavier pour écrire le « A », le « Q » et plus rarement le « W » …
Mais, « Tu Es » aussi l’émotion que je suis en train de vivre : émotion de satisfaction de voir le ciel bleu et les rayons du soleil, par la fenêtre ouverte…
Rien de ce qui est n’est pas Toi ! En dehors de Toi, rien n’existe… Tu Es l’Existence-même !
Si quelque chose existe, c’est Toi… Ce ne peut être que Toi !
Et ceci, que j’en ai conscience à cet instant ou pas.
Mais, là, par exemple, cette trace de postillon que je vois sur mon écran d’ordinateur, c’est également Toi… Autant Toi que mon amour le plus élevé que je vis pour ma compagne.
Si Tu Es Tout, rien n’est moins Toi que tout autre chose !
Cela me plaît toujours plus de penser cela : « Tu Es Tout » !
Et puis toutes les conséquences de cette pensée si simple m’émeut toujours agréablement… Et, je m’en régale !
Par exemple, une des conséquences, c’est que toutes les pensées que nous n’avons pas été heureux de penser disparaîtront en tant que souffrance…
Je veux dire qu’elle révèleront leur Réalité, c’est à dire Ta Réalité… Elles révèleront qu’elles ne sont que Toi, comme tout ce qui est…
Alors, nous sommes heureux de les avoir pensées… Et nous sommes heureux de ne pas avoir été heureux de les avoir pensées !
Cela est si simple ! Tout n’est que Ta Lumière… et je veux le reconnaître toujours plus…
Chacune de nos mémoires, n’est faite que de Toi… Et je le reconnais, aujourd’hui, de mieux en mieux.
Je n’ai fait que « Te » vivre… Tout ce qui existe n’a fait que « Te » vivre…
À aucun moment quelque chose a existé qui n’était pas Toi, La Lumière…
Mais alors, ce que nous avons appelé le « mal » n’est-il que Toi ?
Oui ! À mon point de vue, actuel, le mal n’est que Toi dont nous avons perdu conscience.
« C’est notre conscience qui fait toute la différence »
Le mal n’a donc résulté que du choix de notre conscience…
Le mal n’a été que notre perte de conscience de la Réalité Absolue que « Tu Es Tout » …
Et là, à partir de cette perte de conscience, tous nos raisonnements ont été de l’ombre raisonnée, du mal raisonné, souvent d’une façon très intelligente…
En effet, l’ombre sait se faire belle.
Et là, aussitôt la douleur est venue nous signaler notre perte de conscience de Toi !
En effet, la douleur, c est Ton Don pour nous permettre de ne pas perdre plus conscience de Toi ! C’est Tout !
La douleur est Ta Bénédiction qui nous accompagne dès que nous imaginons une distance et un labyrinthe pour pouvoir arriver à Toi…
Et chaque mur de ce labyrinthe est une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser… C’est à dire une pensée qui, grâce au Libre Arbitre que Tu nous donnes, imagine que Tu n’es pas Tout !
Et chaque mur disparaît dès que nous osons être heureux de l’avoir pensée…
Chaque mur du labyrinthe est imaginaire… Il résulte de l’usage maladroit de notre Libre Arbitre pour penser ce que nous ne sommes pas heureux de penser.
Les Êtres humains sont, en effet, des Libres Consciences merveilleuses !
Choisissons librement de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… à propos de tout, c’est à dire, toujours, à propos de Toi !
Et voilà, à cet instant, ce que je suis heureux de penser :
Je suis en totale sécurité dans ma vie, dans cette Vie Parfaite que Tu m’offres à chaque instant, depuis toujours.
Je suis également heureux de penser : il n’y a aucune faille dans Ton Amour… Il est Parfait ! Et je le sens à chaque instant où je choisis de le sentir.
Chaque instant que je vis, c’est Toi !
Je ne peux vivre que Toi !
Je ne vis que Toi !
Cela peut encore paraître choquant pour ceux qui, depuis des millénaires, sont habitués à penser que Tu n’es pas Tout depuis toujours et qui continuent, peut-être, à le penser.
Mais pour les jeunes enfants dont les corps énergétiques n’ont pas encore été ré-habités par la totalité de leurs mémoires, et qui n’ont pas encore été trop éduqués, c’est une évidence !
Il semble bien qu’à chaque nouvelle naissance, nous est donné une chance de re-croire en Toi comme étant Tout…
Mais, il est vrai que la pression de nos éducateurs adultes et de nos mémoires qui réinvestissent nos corps énergétiques est grandes… très grande !
Et la plupart d’entre nous repartent rapidement pour un tour supplémentaire de souffrances… Ce qui n’est ni obligatoire, ni nécessaire.
En effet, la souffrance n’est pas obligatoire… Il n’y a aucune pression qui puisse s’exercer sur nous pour nous interdire absolument de vivre, heureux, cet isntant que nous vivons.
Nous ne sommes faits que de Toi et nous ne sommes entourés que de Toi !
Je ne croirai jamais autre chose que ce que je suis le plus heureux de croire à cet instant.
Je penserai toujours plus ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant.
Je choisis d’écrire mon avenir avec Toi qui Es Tout.
Oui ! Que mon avenir soit écrit par Toi.
Ton Amour est Parfait et Absolu…
Et Tu n’exerces aucune pression quelle qu’elle soit sur moi… Tu m’aimes et puis c’est Tout !
Tu respectes Absolument le Libre Arbitre que Tu me donnes…
Tu ne sais pas donner la moitié de Toi-même… Tu ne sais donner que Tout Toi-même.
En Toi et par Toi, je suis Absolument Libre…
L’Être que je suis est Corps-Âme-Pensée en Lui.
Et aucun de ces 3 aspects de moi n’est, en aucune façon, séparé des autres.
Mon Corps n’est pas autre chose que ma Pensée et mon Âme.
Nous n’avons pu que les « imaginer » séparés… Mais ils ne l’ont jamais été ! Ils sont « Uns », comme tout ce qui est Toi, c’est à dire comme « Tout » !
Mon Corps ne peut évoluer qu’en « Unité Absolue » avec l’Âme qu’il est et la Pensée qu’il est.
Par exemple, mon Corps ne peut pas retrouver sa santé naturelle, sans que ma pensée ne pense selon mon Âme.
L’Union de l’Âme, de la Pensée et du Corps, c’est Toi.
En perdant conscience que « Tu Est Tout », Nous avons pu imaginer que l’Âme, la Pensée et le Corps étaient séparés…
Mais, puisque « Tu Es Tout », l’Âme, le Corps et la Pensée sont « Toi » et seulement « Toi » … Ils ne sont que des manifestations de Ton Unité Absolue.
Et ils sont donc vécus comme Un, quoique nous « pensions » !
Et mon Corps évolue en Union Absolue avec ma Pensée et mon Âme…
Tout ce qui est, est à la fois Corps, Âme et Pensée.
Rien ne peut être que Corps, ou que Pensée ou qu’Âme !
La Pensée ne peut pas être sans Corps et sans Âme.
Toute Pensée est à ce même instant Corps et Âme.
Ce n’est pas un parallélisme… C’est une Unité.
Et chaque fois que ma pensée change, mon Corps change et mon Âme change.
Chaque instant est un vécu Âme-Corps-Pensée à ce même instant.
À aucun moment, une Âme ne s’est élevée sans une évolution de la Pensée et un mouvement du Corps…
Nous avons pu penser, imaginer, qu’une séparation existait… Mais Tu Es Tout… Et l’Union Lumineuse de Tout est la Seule Réalité !
Mais, dès que nous avons pensé une séparation ombreuse, Tu nous offres le Don de souffrir qui nous invite, « à la fois », à penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, à vivre corporellement ce que nous sommes les plus heureux de vivre, et à aimer en l’Âme comme nous sommes les plus heureux d’aimer.
La souffrance est Ton Amoureuse Invitation à ce que nous réalisions que Tu Es encore plus Tout que ce que nous avions cru, jusqu’à là.
Nous ne courrons pas après l’Union, nous sommes Un depuis toujours… Mais nous tentons, sans cesse, de reprendre plus conscience que nous sommes Un depuis toujours et pour toujours.
Nous ne courrons pas après Toi, mais nous nous rappelons toujours plus que nous sommes en Toi, Éternellement en Toi…
Quelle joie que de vivre !
Quelle joie de souffrir pour me rappeler que Tu Es Tout !
Cette souffrance que je vis n’est pas obligatoire, mais elle est nécessaire chaque fois que je perds conscience que Tu Es Tout… Elle me ramène à la conscience de Ta Joie Éternelle, ce que je désire plus que Tout.
Je veux être heureux de suite… Oui ! tout de suite ! …Et au même moment, au moment-même où je le veux, je le vis !
Être heureux, c’est tout simplement reconnaître la Réalité que je le suis !
Et la souffrance n’est que le Bonheur Éternel dont j’avais perdu conscience.
Alors, quelle chance de souffrir !
Quelle joie de souffrir.
Quelle joie de souffrir pour me rappeler que je suis heureux !
Tu Es Tout : Tu es la joie et la souffrance en Un.
Je ne veux plus prétendre que quelque chose de Toi puisse être séparée d’autre chose de Toi !
Comment avons-nous pu imaginer cela ?
Rien de Toi ne peut être séparé de Toi… Puisque Tu Es Tout… Et que Tout est Un en Toi.
Ma main gauche n’est pas séparée de ma main droite… Elle n’est pas non plus séparée de n’importe quelle main de quelqu’un d’autre… Elle n’est pas non plus séparée de la terre… etc.
Rien n’est séparé de rien.
Tu Es l’Unité Absolue.
Tout est Un, comment que nous le pensions.
Mais, cependant, même lorsque nous pensons « séparation », nous Te pensons « Toi » et donc, nous pensons « Union ».
C’est toujours Toi que nous pensons, puisque Tu Es Tout.
Il n’y a pas de séparation à penser « Union et Séparation ».
Il n’y a pas de « séparation ombreuse » à penser « Union Lumineuse et Séparation Lumineuse ».
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit ■ et petit ●, communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
Et moi ? Et moi !?
Pour tous les concepts, c’est la même chose : c’est normal ! Nous pouvons dire que quand nous réussissons à aimer beaucoup plus un concept particulier qui était prétendus ombreux, finalement, tous les autres concepts que l’on avait prétendus ombreux sont au courant… Toute l’ombre est au courant…
Et donc, nous avons d’autres aspects de l’ombre qui disent :
« Et moi ? Et moi ? Quand est-ce qu’on va m’aimer aussi ? Quand va-t-on me guérir ? Quand est-ce que je vais enfin pouvoir accomplir mon véritable destin, celui de redevenir un concept clair de la Lumière ? »
●
Je suis d’accord ! Ça me parle…
■
C’est logique ! C’est comme ça !
●
C’est mathématique !
■
Oui, c’est comme ça ! C’est une loi : la loi d’Amour ! Rien, ni personne ne peut passer à côté !
●
Et, en plus, ça me paraît tout à fait cohérent !
Si j’ai échoué… je répèterai
■
… Et si, à un moment donné, nous n’arrivons pas à prendre conscience de la Lumière dans quelque chose ?
Eh bien, ce n’est pas grave du tout ! Ce n’est pas grave, puisque nous allons répéter cette chose…
Cette « chose » va revenir à notre conscience, inévitablement pour être reconnue ! Dans une seconde… dans trois jours… dans un an, dans une vie… dans trois vies…
Car cet attrait que nous avons pour la conscience de la Lumière est plus fort que tout ! … plus fort que tout !
Et là, donc plus tard, lors de cette nouvelle tentative de prise de conscience de la Lumière dans cet aspect particulier de l’ombre, nous serons un peu plus près de réussir, parce que, la fois précédente, nous avions commencé à construire un circuit neurologique pour pouvoir prendre conscience de la Lumière dans « cet » aspect de l’ombre particulier…
Donc il y a un début de circuit, là où, avant, il n’y en avait pas ! Jusqu’à là, dans nos mémoires, nous n’avions pas « ça » !
●
Non ! Et en plus tu y mets une conscience… Donc déjà c’est…
■
Mais, maintenant, j’ai une petite mémoire qui est manifestée par un début de circuit de neurones, et qui n’attend qu’une chose c’est que nous la renforcions et, patiemment, elle attend une autre rencontre, qui est obligatoire, avec la même ombre… c’est à dire avec la même perte de conscience de la Lumière…
Et là, lors de cette rencontre suivante avec ce même aspect de l’ombre, si nous jouons la bonne carte et que nous ouvrons à nouveau un peu plus notre conscience à la Lumière dans cette ombre… Là, cela fera un peu plus d’éléments mémoriels…
●
Eh oui ! Bien sûr, cela fait un peu plus de mémoire de la Lumière…
Le Paradis sur la terre
■
Et là, notre circuit neuronal pour le vivre est encore un peu plus solide !
Et à un moment donné, toutes ces mémoires ombreuses se seront présentées pour que, en elles, soit reconnues la Lumière …
Et puis enfin, un jour, totalement inévitable, toutes ces mémoires ombreuses de l’humanité seront reconnues comme de la Lumière Pure… Et alors, il n’y aura plus que des mémoires Lumineuses !
Et ça, c’est « le Paradis sur la terre » …
●
Oui ?!
■
Quand tous les hommes auront réussi ça, c’est le retour au Paradis sur la terre…
Quand nous aurons tous fait ça, nous sommes au Paradis !
C’est à dire que l’on revient au point de départ où les enfants naîtront à nouveau sur la Terre de Lumière créée par Dieu depuis toujours et pour toujours… sans qu’aucune ombre ne leur soit enseignée.
Et, de plus en plus, les informations qu’ils recevront seront celles dont nous parlons ensemble, encore bien maladroitement, aujourd’hui …
Ils ne vont pas mettre en place d’autres circuits neurologiques que ceux qui permettent de penser la Lumière…
Et ces enfants n’auront alors que des Mémoires Lumineuses…
●
Mais, ça va être vite nettoyé ?
■
Ils vont avancer à coups de 50 % au lieu de 3 %, par exemple… Et cela fera boule de neige… 60%… 70%… 80%… 90%…
Voilà ! Ils vont se réincarner un certain nombre de fois comme ça… et transmettre ces nouvelles mémoires de plus en plus lumineuses à leurs propres enfants…
Et, à un moment donné, ça se purifie… ça se purifie… puisque chaque fois on fait le même travail qui augmente la conscience que chacun peut avoir de la Lumière…
Et ensuite, un jour, il n’y aura plus, du tout, cette ombre « ambiante », comme on dit, à laquelle, actuellement, nous avons trop souvent prétendu être soumis… en tout cas dans laquelle nous vivons tous les jours !
●
Nous y sommes soumis ! Oui !
■
Pas du tout ! Elle semble s’imposer à nous, mais on y participe ! Le mot « soumis », ça voudrait dire que nous n’en sommes pas du tout responsables !
●
Non ! Ça je suis d’accord ! Et c’est important ! Nous en sommes tous responsables…
Le Paradis est notre destin
■
Jusqu’à là nous avons vécu tous les jours dans cette ombre ambiante que nous nous sommes imposés à nous-même !
Mais, là, à un moment donné, nous retrouverons le Paradis !
Le Paradis c’est une terre où il n’y a que des Mémoires Lumineuses : toutes les mémoires ont été élevées et rendues à la Lumière !
Il n’y a plus une mémoire ombreuse : les injustices, les guerres, les viols, les mensonges, les peurs ombreuses… Tout ça, c’est fini ! Tout ça est arrivé à son Destin Lumineux tant espéré…
La terre est rendue à son état Originel… La Lumière !
●
La double chose, c’est que, du coup, en travaillant comme ça, en ayant cette perspective, on s’occupe de la spiritualité et non pas… c’est-à-dire… on passe au-dessus du problème…
■
Oui ! Mais, attention, le problème est « intégré » et non pas éliminé … Il est « aimé ».
●
Ce n’est pas le problème justement ! Là, tu t’occupes de la solution…
■
Oui ! c’est vrai ! Par exemple, une fois que nous avons bien travaillé la culpabilité, une fois que nous avons réussi à élever cette culpabilité à la Lumière, que nous l’avons rendu à la Lumière (on peut exprimer cela de pleins de façons !), il va y avoir des effets…
Eh bien, à ce moment-là, il va y avoir d’autres émotions qui vont venir à notre conscience, ou des détails plus fins liés à cette culpabilité qui vont se présenter à notre conscience… pour y être accueillis, eux aussi, dans la Lumière…
Parce que, c’est comme une pelote de laine dont tu tires un brin… Le reste de la pelote va progressivement se débobiner !
Là, c’est le fil qui symbolise la culpabilité, mais à partir du moment où tu le tires et que tu élèves cette culpabilité à la Lumière, le reste qui lui est relié, parfois très mystérieusement, vient à notre conscience pour obtenir la même réparation ! Tu vois ? …
●
Oui.
Un problème… à solutionner en cache un autre… à solutionner !
■
Et à un moment donné, il y a un autre aspect qui se présente… et puis il y en a encore un autre… et ainsi de suite… C’est normal… C’est toujours comme ça… jusqu’à la pleine conscience du Paradis !
Mais là, souvent, le problème, c’était que les gens pouvaient se compliquer un peu la vie … En effet le plus souvent quand ils voyaient apparaître un nouveau problème, ils pouvaient penser : « Je régresse ! Avant je n’avais pas ce problème ! » …
Ceci parce qu’ils ne le voyaient pas : il était sagement enfoui dans leurs mémoires, car ils n’étaient pas encore prêts pour pouvoir s’en occuper efficacement…
Mais maintenant il vient à leur conscience ! … Car, ils sont prêts.
●
Alors, ça je veux bien le croire parce que… Je vois bien ce qui est derrière ce truc-là !
■
Et les gens disent ; « Mais qu’est-ce que je fais là ? Avant, je n’avais pas ce problème… et maintenant je l’ai ! Zut ! Je fais du mauvais travail ! »
Voyons un exemple, parmi des exemples innombrables : à la suite d’une prise de conscience efficace sur sa culpabilité, dans laquelle elle est arrivé à prendre conscience de la Lumière, une personne a pu commencer à se souvenir qu’elle a vécu un inceste, par exemple…
Pendant des années, elle a vécu sans avoir aucune conscience de cette souffrance qu’elle a vécu dans son enfance ! Un inceste qu’elle a pourtant vécu de façon répétée, par exemple, pouvait être ainsi complètement « hors » de sa conscience !
On pouvait lui dire, du fait de certaines réactions qu’elle avait : « Mais, es-tu sûre que tu n’as pas vécu d’inceste ? … Il ne s’est rien passé avec ton père ou avec quelqu’un d’autre, dans ton enfance ? »
Et, pendant des années, elle a pu répondre, tout à fait sincèrement : « Non ! ».
Mais, là, à un moment donné, lorsqu’elle est prête à résoudre cette ombre en y reconnaissant la Lumière, cela apparaît enfin dans sa conscience !
Quand nous sommes prêts à l’aimer le problème apparaît à notre conscience
●
Pourquoi ?
■
Parce que tout simplement, jusqu’à là, il était tout à fait inutile que cela apparaisse à sa conscience !
●
Pourquoi ?
■
Parce qu’elle était complètement incapable d’être confortable avec cette mémoire… et encore moins de l’aimer !
C’est là, à nouveau, l’histoire de la « distance » par rapport au feu dont nous avons parlé plus tôt…
Et, avoir conscience de quelque chose que nous sommes absolument incapables d’aimer à cet instant, c’est tout simplement se faire souffrir à nouveau, sans avoir la solution de cette souffrance…
Et souffrir pour rien n’a aucune efficacité ! Aucun intérêt !
●
Oui, cela peut se comprendre facilement !
■
Mais, cependant, jour après jour, nous grandissons ! Et, finalement, un jour, nous apprenons à aimer une chose… Et puis un autre jour, nous apprenons à aimer une autre un peu plus profonde… et puis encore une autre, qui est encore un peu plus profonde, mais que nous n’étions pas prêt à aimer jusque-là !
Et donc, un jour, paf ! Cette mémoire de l’inceste peut enfin revenir à notre conscience sans danger : elle apparaît à nouveau parce que nous sommes maintenant capables d’envisager de reprendre conscience de la Lumière en elle. C’est à dire que nous sommes capables, enfin, d’envisager de l’aimer… de la rendre à la Lumière !
Eh oui ! … Et à partir de là, nous commençons à travailler petit à petit avec cette mémoire qui peut revenir à notre conscience de plus en plus clairement, au fur et à mesure où nous sommes de plus en plus capables d’y reconnaître la Lumière.
Et là, ensuite, plus ou moins vite, selon notre capacité à tout aimer, tout va venir ! C’est-à-dire que, « à cet instant que nous vivons là », sont présentes toutes nos mémoires relatives à cet inceste ! Et nous savons maintenant les aimer : nous sommes en guérison permanente !
Nous avons, finalement, grandi en conscience de la Lumière grâce à ces évènements.
Et là, alors, nous sommes « tous » davantage guéris…
En effet, nous avons en nous la totalité des mémoires de l’humanité !
À cet instant que nous vivons là, sont accrochées toutes « nos » mémoires. Toutes les mémoires de l’humanité sont présentes en nous à cet instant, comme toujours !
●
Oui ! C’est ce que tu disais tout à l’heure…
À partir du moment où tu commences ce type de travail, de toutes les façons tu auras toujours toutes les mémoires qui vont venir !
Tous pour Un, Un pour Tous
■
Oui, tout va venir !
Mais, également, des choses qui parfois même ne « te » concernent pas directement dans cette vie !
« Ce n’est pas toi », c’est « nous » ! Parce que en fait nous ne travaillons pas pour « soi » !
Nous ne travaillons pas « que » pour soi !
●
Oui, c’est selon ?
■
On travaille à l’Amour de l’ombre de l’humanité tout entière !
Et donc il y a des choses qui viennent de quelqu’un d’autre, mais c’est nous qui allons le travailler quand même !
C’est nous qui en prenons conscience… Et, avec d’autres, nous sommes chargés d’apprendre à l’aimer pour tous… sans aucun doute, avec d’autres qui travaillent à droite et à gauche !
Mais enfin, voilà ! Toi ça te vient à la conscience : et donc, c’est pour que tu l’Aimes !
Et si chacun fait bien son boulot, dans le sens évidemment de l’élévation dont nous sommes en train de parler… et bien le monde entier avance ! Il n’y a pas de souci…
C’est le but ! C’est que l’ombre révèle sa véritable identité qui est « Lumière », puisque la Lumière est Omniprésente ! … Voilà !
Moi, je trouve ça magnifique !
C’est simple… C’est accessible… Pour tous, mais là, pour nous en tout cas ! Et on peut le travailler tout de suite…
Un silence…
Oui ! C’est bien la conscience qui change tout
●
C’est vraiment le chemin inverse à celui que je faisais avant !
C’est bizarre ! C’est vraiment une orientation différente, une conscience, différente… qui change tout ! Là vraiment, je vois bien, je connais cette orientation, cette conscience, ce goût !
■
Oui ! Bien sûr ! Tu travailles cela depuis si longtemps !
●
Je sais ce que c’est… Et là, c’est comme si d’un coup, il y avait une possibilité de l’aérer !
■
Ah oui ! Ça c’est sûr !
●
Et cela change ! Je me « plantais » sans arrêt, parce que je travaillais sur les conséquences de la culpabilité et non pas sur le terme lui-même, non pas sur la culpabilité elle-même…
■
Alors attention, ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler sur les conséquences ! Les conséquences doivent être aimées aussi !
D’ailleurs, le plus souvent, nous commençons d’abord par apprendre à aimer les conséquences pour remonter, ensuite, vers la cause qui est aussi à aimer !
Parfois, à un moment donné, pour reprendre ton exemple, nous travaillons sur une conséquence, et puis sur une autre… Et à un moment donné, nous arrivons à la culpabilité elle-même !
C’est ce que tu as fait…
Mais, si tu n’avais pas fait cette préparation, en travaillant l’étape numéro 1, puis l’étape numéro 2, puis la numéro 3… tu n’aurais pas été encore capable d’envisager d’aimer la culpabilité elle-même !
●
Oui, c’est facile à comprendre…
C’est facile à comprendre… et à faire
■
Donc il y a tout ce travail qui, depuis toujours, a construit l’instant présent…
Et l’instant présent, c’est le meilleur, c’est le moment Parfait ! Comme toujours !
Et si, à cet instant, c’est la culpabilité qui se présente à ma conscience… et bien, c’est que je suis prêt à envisager de l’aimer et c’est le moment de commencer à m’entraîner à le faire !
Et cela, pour la millième fois, pour la dix-millième fois, pour la cent-millième fois, mais voilà ! C’est le moment de l’aimer ! C’est le moment d’y voir toujours mieux la Lumière…
C’est toujours le bon moment d’avoir, encore plus, conscience de la Lumière ! …
Et puis, en même temps, nous allons travailler autre chose ! …
Parce que c’est comme ça ! Cela ne se fait pas en ligne droite ! (Il y a un geste) C’est une spirale ascendante (il y a un autre geste) …
●
Attends ! Parce que travailler la culpabilité, ça peut être… Tu la vois ! Tu es dedans…
■
C’est la première étape, de la « voir » ! Tout le monde ne la voit pas !
Toi, tu la vois parce que tu l’as travaillé et alors maintenant tu la vois de mieux en mieux depuis un moment…
Et, comme nous l’avons dit : quand tu conduis ta voiture, il faut ouvrir les yeux ! Donc il faut « voir » la culpabilité pour arriver à l’aimer un jour !
●
Je sais que je dois l’aimer et que je suis en chemin pour apprendre à l’aimer… c’est clair…
■
Voilà ! Et là, tu vas l’aimer, un peu plus, pendant un millième de seconde ! Tu l’aimes !
●
De penser que c’est un message d’erreur, ça je peux l’aimer. Ah ! Chic ! on me dit que je suis dans l’erreur !
■
C’est déjà bien !
●
Mais après ? Euh… Je sais que ce sont des pensées… Mais…
■
Après ? Exactement comme nous avons appris à penser le contraire pendant des millénaires, il faut simplement maintenant oser réapprendre à penser… en choisissant cette fois-ci de penser ce que nous sommes le plus heureux de penser !
En s’entrainant par exemple à penser : « J’aime cette culpabilité » … « Je l’attendais comme mon amie » … « Je la veux » … « Je veux l’écouter et entendre son message bienfaisant » … « Cette culpabilité est merveilleuse ! » etc… etc…
Je saute ! … avec prudence
●
Je suis obligée de reconnaître que je n’ai jamais pensé ce type de pensées de toute cette vie que je suis en train de vivre !
■
Oui ! et probablement que tu ne l’avais jamais pensé dans toutes les vies que tu as vécues !
Mais, maintenant, tu prends évidemment une direction qui est pour l’instant inhabituelle dans notre société ! Alors, tu ne vas pas crier ces pensées-là dans la rue ! C’est intérieur… C’est intime !
Là, on en discute calmement et profondément, mais évidemment on ne va pas parler de ça, de but en blanc, dans ces termes-là, à n’importe qui ! Les gens se vexeraient ou risqueraient de se faire mal avec nos paroles maladroites !
●
Ah oui ! ça c’est clair… D’ailleurs le dicton ne nous dit-il pas « La parole est d’argent, mais le silence est d’or » ?
■
En effet, si on dit à quelqu’un qu’il est sage d’aimer celui qui fait une injustice ou accomplit un viol, et que cette personne n’a jamais fait aucun travail de conscience préalables, ils ne comprendraient pas ce que l’on signifie et ils seraient peut-être même en colère, et ils nous traiteraient probablement de fous… et peut-être nous mettraient-ils leur poing dans la figure ! Et on les comprend…
Nous devons respecter les croyances des autres ! Nous voulons avoir de la douceur en les abordant… et trouver les mots adaptés… à eux !
Et, le plus souvent, on doit tout simplement se taire… et continuer à travailler sur soi ! Ce qui est le seul moyen réellement efficace.
●
Là en effet, Gandhi nous a dit : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » …
■
Oui, nous ne devons pas parler trop rapidement… Soyons heureux de nous taire… On ne doit parler à une personne que si vraiment elle sait être heureuse d’entendre de telles paroles… et si nous sommes vraiment heureux de les lui dire…
Là aussi, il s’agit, encore et toujours, de trouver la bonne distance ! Ce n’est que si c’est ton Âme qui te dit d’en parler que tu dois en parler… Si ce sont tes mémoires encore trop ombreuses, tu vas à l’échec et aux problèmes… pour l’instant !
●
Ça je l’entends bien… Et j’entends bien le fait de penser que j’aime la culpabilité, que j’aime la ressentir parce que c’est un message d’erreur…
Ce message je le veux… et je le veux parce que c’est enrichissant… et du coup, en ce moment, je suis en train de sentir qu’il y a… des gros trucs derrière !
Tirons le fil de l’ombre avec douceur
■
Eh bien, évidemment ! C’est ce que nous avons dit, il y a peu… Nous avons dit ce qui se passait quand on tire un seul fil d’une bobine, mais il faudrait plutôt regarder la chose comme ce que l’on a vu tout à l’heure…
●
Oui, il y a tout un truc…
Rires…
■
Quand nous tirons avec amour le fil… nous avons des millions de choses qui viennent au portillon de notre conscience… pour être aimées ! Ça c’est normal !
Ces autres choses sont attachées à cette culpabilité… qui sont liées dans cette vie, dans l’autres… dans l’autre… dans l’autre… Il y a des milliards d’évènements, et donc des milliards de mémoires…
Mon Âme me protège tout en respectant mon libre-arbitre
●
Il faut en avoir conscience, ou il suffit de les aimer ?
Parce que moi, je ne suis pas consciente de toutes ces mémoires !
■
Nous en aurons conscience ! Mais nous n’en aurons conscience que lorsque nous serons prêts à les aimer, c’est à dire prêts à y voir la Lumière !
Parce que nous avons en nous un système de protection, dont on a parlé tout à l’heure et dont je te reparle maintenant… C’est un processus de protection qui fait que rien ne va se présenter à ma conscience que je ne sois pas capable d’aimer et donc d’élever… à cet instant.
●
Ah oui, c’est vrai !
■
Sinon, ça ne sert à rien d’avoir conscience de nos mémoires ! Cela serait même dangereux !
Donc, nous avons un système de protection… Et du coup, nous n’avons pas encore conscience de ce que nous ne sommes pas encore prêt à aimer !
C’est pour cela que nous avons des vies « saucissonnées » !
Car, nous ne nous souvenons pas de notre vie antérieure… et des autres vies encore antérieures… Et pourtant, nous savons très bien qu’elles ont existé… et nous savons très bien que certains s’en souviennent !
… Tout simplement, parce qu’ils sont capables de les aimer !
Si nous étions capables d’aimer la personne qui nous a coupé la tête dans un lointain passé, nous pourrions nous en souvenir sans problème ! Si nous aimions la personne qui nous a coupé la tête, cela ne nous poserait, aujourd’hui, aucun problème qu’il nous l’ait coupée et nous pourrions nous en souvenir sans danger, ni pour nous, ni pour elle !
Mais, si nous sommes aujourd’hui incapables de faire cela… et que nous nous en souvenions clairement, par un artifice dangereux, alors, pour nous, et pour elle, cela serait un drame terrible ! Et nous pourrions peut-être la tuer dans cette vie-ci, parce qu’elle nous a coupé la tête une vie d’avant ! Ou un truc de ce genre…
●
Ou, peut-être l’inverse… C’est pire, c’est nous qui lui avons coupé la tête… et il va vouloir nous couper la tête !
Aimons notre inconscience
■
Oui, tu comprends ce que je veux dire… On irait au méli-mélo !
Donc, il y a un système de protection ! Par exemple, ce système de protection se manifeste par la vie que j’appelle « saucissonnée ».
Ce n’est pas normal que les vies soit saucissonnées ! … Non, pardon, je me trompe de terme : en fait c’est normal, mais ce n’est pas naturel !
Mais nous avons pris une route qui a nécessité ces saucissonnement pour nous protéger des mémoires que nous avons mis en place dans notre passé lointain et que, pour l’instant, nous ne sommes pas du tout capables d’aimer.
Donc : Ayons une sage inconscience ! … pour l’instant.
●
Alors, merci à notre sage inconscience !
■
Oui ! Il est sage d’aimer notre inconscience !
Nous allons travailler, nous allons travailler… et nous allons donc arriver à aimer une première chose… et puis nous allons apprendre à aimer encore une deuxième chose… et puis encore une troisième ! etc…
Alors, nous étudions d’abord à l’école maternelle… Là, nous apprenons à aimer ce qui est, pour nous, facile à aimer : nous y aimons facilement les gens qui sont gentils, qui sont beaux, qui sont bons, qui sont généreux, les gens qui nous manifestent leur amour…
●
Oui ! Ça, c’est vraiment facile à faire… pour la plupart des gens !
■
Une fois que nous réussissons cela, c’est déjà pas mal ! Car il y a des gens qui ont encore des difficultés à le faire ! Ils ne savent pas bien encore être heureux que quelqu’un soit gentil ou beau… Ils peuvent en être jaloux ou bien triste de ne pas l’être eux-mêmes… etc.
●
Oui, c’est vrai…
■
Il y a des systèmes ombreux pervers de toutes sortes qui ont été mis en place depuis des millénaires !
Mais, cependant, une fois cet apprentissage de débutant réussi, nous passons au cours préparatoire… et là il y a en général des choses, des situations, des personnes, qui, pour la plupart des gens, sont un peu plus difficiles à aimer… mais, ils peuvent maintenant l’envisager !
Il y a donc là des choses qui se présentent à notre conscience et qui, du fait de la programmation ombreuse que nous avons mise en place depuis le presque début de l’humanité, étaient, pour nous, un peu plus difficiles à reconnaître comme étant de la Lumière Infinie…
Mais, si nous travaillons bien et que finalement nous réussissons à aimer également ces aspects de la vie, hop ! Nous passons dans la classe supérieure et nous allons travailler des choses encore un peu plus difficiles pour la plupart des gens…
Et ainsi de suite, pendant des années… pendant des vies… et des vies !
●
Je comprends ! Je peux entendre « aimer » … Mais alors je me pose cette question : « C’est quoi « aimer » au niveau pratique ? »
Aimer, c’est être heureux
■
Dans notre échange, au niveau pratique, au niveau très pratique : « aimer » quelque chose, c’est tout simplement être heureux de cette chose… Être toujours plus heureux de cette chose !
Aimer un aspect de notre vie, aimer une personne, aimer une émotion etc., c’est tout simplement être heureux de cet aspect de notre vie, c’est être heureux de cette personne, c’est être heureux de cette émotion, etc… chaque fois plus !
Je sais que ma compagne m’aime parce que, je sens qu’elle est heureuse que je sois ce que je suis… de plus en plus !
Voilà ! C’est tout ! Je me sens aimé d’elle chaque fois qu’elle manifeste sa joie que je sois ce que je suis… C’est tout !
Un autre exemple : Toi tu m’apprécies… n’est-ce pas ?
●
Eh oui, c’est vrai !
Être heureux de ce qu’est l’autre, c’est l’aimer !
■
Alors, du coup, je me sens « aimé » parce que tu l’exprimes en venant et en me faisant confiance… Tu m’apprécies… Et hop ! Ça y est ! Je me sens aimé, je me sens en sécurité avec toi… etc.…
Et pour moi c’est très, très simple ! C’est très ras de terre ! C’est de la philosophie rustique, pas compliquée. C’est tout simplement ceci : « j’aime quelqu’un », ça veut dire que « j’arrive à être heureux de ce qu’il est… chaque jour plus… » … Voilà ! C’est simple !
Mais, inévitablement, si je l’aime, je vais être de plus en plus heureux de tout ce qu’il est ! Et alors, chaque fois, il va me présenter de nouvelles facettes de lui pour que je les aime… et je vais apprendre à les aimer…
Est-ce que j’aime mes enfants ?
●
Alors, par rapport à ce que nous disions tout à l’heure, moi je n’aime pas mes enfants ? Je ne suis pas heureuse de ce qu’ils sont !
■
Alors, ce que tu dis là est important. C’est une très bonne réaction… et qui va présenter pour nous de gros avantages !
Réfléchissons ! Si nous écoutons notre Âme, après l’avoir interrogée : « L’amour est-il limité ou infini ? »
●
L’amour est Infini !
■
D’accord ! Alors, maintenant : « Est-ce que l’amour a un début ? »
●
Non !
■
Alors, il n’a pas de début… Est-ce qu’il a une fin ?
●
Non.
■
Donc, tu Aimes !
●
Oui ! Je vois ce que tu veux dire…
■
Que tu en sois consciente ou inconsciente : tu Aimes ! Que tu en ais conscience ou pas tu n’as pas cessé d’être « Amour ». Et c’est très simple, c’est logique parce que…
●
Tu veux dire que c’est un problème de conscience ?
■
Oui bien sûr ! Ce n’est « qu’un » problème de conscience !
●
Ah… !
Seule la Perfection Existe
■
Qui nous a créés ? Qui nous crée à chaque instant ? Qui nous créera toujours ?
…
C’est Dieu ! N’est-ce pas ?
●
Oui, bien sûr !
■
Est-ce que Dieu peut créer quelque chose d’imparfait ?
●
Non !
■
Non ! Donc, sa création est Parfaite, totalement Parfaite…
Donc je suis créé Parfait !
Si sa Création est Amour, je suis créé « Amour ».
●
En être conscient alors ?
■
Alors après, en effet, notre travail… ça va consister à en être de plus en plus conscient !
Ce qui pose certains problèmes, vu ce que nous avons vécu depuis que celui que l’on nomme Caïn a perdu, pour la première fois chez les humains, conscience de la Lumière.
●
Oui, oui…
■
Mais avant Caïn ? Les animaux, eux, ne pouvaient pas remettre en question la Création de Dieu… Par exemple, ils ne pouvaient pas ne pas aimer quelque chose !
Ils vivaient selon le Plan de la Lumière, sans jamais pouvoir s’y opposer.
Les Êtres n’ont reçu le Libre Arbitre, la Libre Conscience, qu’à partir de leur humanité.
C’est à dire pour les premiers, d’après ce que nous dit la science actuelle, il y a environ 150.000 ans… peut-être 400.000 ans…
Or, « C’est la conscience qui fait toute la différence.
●
Tu ne sais pas ce que cela me fait comme effet de penser que je suis capable d’aimer !
■
Tu n’es pas seulement capable d’aimer ! Tu es Amour Pur !
●
Ah Oui ! Ça me libère d’un truc, ça !
■
Que tu en ais conscience ou pas. Que les autres en aient conscience ou pas…
●
Ah ! J’ai l’amour en moi ?
■
Tu dis « l’avoir » … Non ! « tu l’es » ! Tu es créée comme ça ! Tu es créée Amour…
C’est comme quand tu dis « je suis ce corps » … Eh bien, tu es Amour également.
Au niveau spirituel nous sommes Amour. Au niveau du corps nous sommes Corps physique, au niveau du mental nous sommes Pensée…
Et donc, que nous en soyons conscients ou inconscients, « Nous sommes Amour » !
●
C’est marrant ce mécanisme : dans la mesure où tu reconnais quelque chose tu te donnes la possibilité de l’être.
Être ce que je suis depuis toujours… et le reconnaître librement
■
Non ! Tu te donnes la possibilité de « reconnaître » que tu l’es.
●
Oui, c’est vrai !
■
Tu ne l’es pas plus après qu’avant !
Tu n’es pas plus Amour après en avoir pris conscience qu’avant !
●
C’est comme si je n’avais pas un problème d’amour, mais seulement un problème de conscience…
Et que quand tu as la conscience… c’est la libération !
■
Eh bien, oui ! C’est la libération !
C’est la libération de la perte de conscience de la Lumière Éternelle et Parfaite !
Chaque fois que nous avons plus conscience du Divin… Ouah ! Nous vivons un instant de joie… Voilà ce que ça fait !
Mais, le lendemain, ou un an plus tard, nous avons encore plus conscience du Divin et… Ouah ! Nous vivons un autre instant de joie… etc.
Cela le fera toujours ! C’est la joie… c’est la joie de l’Instant Éternel…
« La joie », c’est ce que nous ressentons chaque fois que notre conscience de la Lumière augmente d’un cran de plus !
La joie n’est pas un état, c’est « un mouvement » !
La joie est un mouvement d’ouverture de conscience !
●
Hum… ! C’est vrai ! Là, je suis d’accord…
■
Voilà ! C’est la joie… Chaque fois… Chaque fois… Chaque fois… Toujours renouvelée à l’infini ! Chaque fois que nous ouvrons, une fois de plus, notre conscience à la Lumière : c’est la Joie !
Et ça durera toujours et cette joie est à la fois grandissante et toujours plus calme…
Les couleurs de cette joie vont en être de plus en plus variées… et cela infiniment…
Tu vois ? Voilà ! Il n’y a aucune limite… « No limit ! »
Mais pour l’instant, nous sommes là où nous sommes, chacun de nous : en plein dans la Lumière, depuis toujours et pour toujours… et notre conscience de cette Lumière Infinie augmente… tranquillement… ou, au début, chaotiquement !
Mais, nous ne pouvons pas, je pense, imaginer ce qu’est « réellement » la Joie…
●
Non ! Ce n’est pas possible…
■
Nous avons une vision très myope de l’avenir !
Nous avons une vision très myope de ce qu’est l’avenir avec une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle !
Mais bon ! Nous sommes très bien comme ça ! Et chaque jour nous irons toujours vers plus de conscience de la Joie, c’est sûr !
Et nous aurons alors les cerveaux qui correspondront à cette conscience… Avec cette conscience, nous allons créer des neurones et des circuits de neurones qui vont nous permettre d’avoir encore plus de conscience de la Lumière…
Donc nous allons avoir un autre cerveau… le cerveau continuera à évoluer… Il changera… Il ne pourra pas être pareil qu’aujourd’hui… et le corps entier également !
« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…
(… Silence…)
●
Pourquoi parlions-nous de l’Amour ?
■
Pour reconnaître, je pense, qu’il est Absolu, Éternel, et que nous ne pouvons pas échapper à une conscience de plus en plus grande de Lui, jour après jour.
●
Ah oui !
L’Amour… toujours l’Amour
■
Et donc, nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que nous sommes, que ce soit pour quelque chose ou pour quelqu’un… Et, bien sûr, personne ne peut augmenter l’Amour Infini qu’il est pour nous…
Mais, en revanche, nous pouvons augmenter notre conscience de l’Amour que nous sommes, pour cette chose ou pour ce quelqu’un ! Et ce quelqu’un peut augmenter sa conscience de l’Amour Infini qu’il est pour nous…
En gros ! Voilà ! Pour le dire maladroitement… mais pour le dire quand-même ! Voilà ! C’est tout !
●
C’est ça ! Nous n’augmentons pas l’Amour Éternel, mais nous augmentons la conscience que nous en avons.
■
Nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que Dieu a fait de nous. Sa création est « Parfaite » ! Nous ne pouvons pas l’améliorer… Mais nous pouvons, toujours plus, prendre conscience de sa plénitude.
●
Du coup, par rapport à aimer… aimer la culpabilité… aimer l’ombre ?
■
Oui ! Aimer un aspect quelconque de l’ombre…
●
Aimer l’ombre… C’est prendre conscience de l’Amour que nous sommes, vis-à-vis de cette ombre ?
■
Oui, puisque, par décret Divin, nous sommes Amour…
●
Alors, déjà, cela m’a fait quelque chose de penser… que j’avais de l’Amour…
■
Ce n’est pas « avoir » !
Quand tu as dit « avoir de l’amour », tu as parlé avec des termes qu’a utilisés l’ombre en général… C’est-à-dire nous pouvions soi-disant « avoir » ou « ne pas avoir » l’Amour…
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit ■ et petit ●, communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
Mon Âme me protège tout en respectant mon libre-arbitre
●
Ces mémoires, il faut en avoir conscience, ou il suffit de les aimer ?
Parce que moi, je ne suis pas consciente de toutes ces mémoires !
■
Nous en aurons conscience ! Mais nous n’en aurons conscience que lorsque nous serons prêts à les aimer, c’est à dire prêt à y reconnaître la Lumière !
Parce que nous avons en nous un système de protection, dont on a parlé tout à l’heure et dont je te reparle maintenant…
C’est un processus de protection qui fait que rien ne va se présenter à ma conscience que je ne sois pas capable d’aimer et donc d’élever… à cet instant.
●
Ah oui, c’est vrai !
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Sinon, ça ne sert à rien d’avoir conscience de nos mémoires ! Cela serait même dangereux !
Donc, nous avons un système de protection… Et du coup, nous n’avons pas encore conscience de ce que nous ne sommes pas encore prêt à aimer !
C’est pour cela que nous avons des vies « saucissonnées » !
Car, en général, nous ne nous souvenons pas de notre vie antérieure… ni des autres vies encore antérieures… Et pourtant, nous savons très bien qu’elles ont existé… et nous savons très bien que certains, parfois, s’en souviennent !
… Eh bien, tout simplement, parce qu’ils sont capables de les aimer !
Si nous étions capables d’aimer la personne qui nous a coupé la tête dans un lointain passé, nous pourrions nous en souvenir sans aucun problème !
Si nous aimions la personne qui nous a coupé la tête, cela ne nous poserait, aujourd’hui, aucun problème qu’il nous l’ait coupée et nous pourrions nous en souvenir sans danger, ni pour nous, ni pour elle !
Mais, si nous sommes aujourd’hui incapables de faire cela… et que nous nous en souvenions clairement, par un artifice dangereux, alors, pour nous, et pour elle, cela serait un drame terrible ! Et nous pourrions peut-être la tuer dans cette vie-ci, parce qu’elle nous a coupé la tête au cours d’une vie d’avant ! Ou un truc de ce genre…
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Ou, peut-être l’inverse… C’est pire, c’est nous qui lui avons coupé la tête… et il va vouloir nous couper la tête aujourd’hui !
Aimons notre inconscience
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Oui, tu comprends ce que je veux dire… On irait au méli-mélo dramatique !
Donc, il y a un système de protection ! Et, par exemple, ce système de protection se manifeste par les vies que j’appelle « saucissonnées ».
Ce n’est pas normal que les vies soit saucissonnées ! … Non, pardon, je me trompe de terme : en fait c’est normal, mais ce n’est pas « naturel » !
Mais, au presque début de l’humanité, nous avons pris une route qui a nécessité ces « saucissonnements » pour nous protéger des mémoires ombreuses que nous avons mis en place dans notre passé lointain et que, pour l’instant, nous ne sommes pas du tout capables d’aimer.
Donc : Ayons une sage inconscience ! … pour l’instant.
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Alors, merci à notre sage inconscience !
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Oui ! Il est sage d’aimer notre inconscience !
Nous allons travailler, nous allons travailler… et nous allons donc arriver à aimer une première chose… et puis nous allons apprendre à aimer encore une deuxième chose… et puis encore une troisième ! etc…
Alors, bien sûr, nous étudions d’abord à l’école maternelle… Là, nous apprenons à aimer ce qui est, pour nous, facile à aimer : nous y aimons facilement les gens qui sont gentils, qui sont beaux, qui sont bons, qui sont généreux, les gens qui nous manifestent leur amour… etc.
●
Oui ! Ça, c’est vraiment facile à faire… pour la plupart des gens !
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Une fois que nous réussissons cela, c’est déjà pas mal ! Car il y a des gens qui ont encore des difficultés à le faire ! Ils ne savent pas bien encore être heureux que quelqu’un soit gentil ou beau… Ils peuvent en être jaloux ou bien triste de ne pas l’être eux-mêmes… etc.
●
Oui, c’est vrai…
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Il y a des systèmes ombreux pervers de toutes sortes qui ont été mis en place depuis des millénaires !
Mais, cependant, une fois cet apprentissage de débutant réussi, nous passons au cours préparatoire… et là il y a en général des choses, des situations, des personnes, qui, pour la plupart des gens, sont un peu plus difficiles à aimer… mais, ils peuvent maintenant l’envisager !
Il y a donc là des choses qui se présentent à notre conscience et qui, du fait de la programmation ombreuse que nous avons mise en place depuis le presque début de l’humanité, étaient, pour nous, un peu plus difficiles à reconnaître comme étant de la Lumière Infinie…
Mais, si nous travaillons bien et que finalement nous réussissons à aimer également ces aspects de la vie, hop ! Nous passons dans la classe supérieure et nous allons travailler des choses encore un peu plus difficiles pour la plupart des gens…
Et ainsi de suite, pendant des années… pendant des vies… et des vies !
●
Je comprends ! Je peux entendre « aimer » … Mais alors je me pose cette question : « C’est quoi « aimer » au niveau pratique ? »
Aimer, c’est être toujours plus heureux
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Dans notre échange, au niveau pratique, au niveau très pratique : « aimer quelque chose », c’est tout simplement « être heureux de cette chose »… Être toujours plus heureux de cette chose !
Aimer un aspect de notre vie, aimer une personne, aimer une émotion etc., c’est tout simplement être heureux de cet aspect de notre vie, c’est être heureux de cette personne, c’est être heureux de cette émotion, etc… Et ceci, chaque fois plus !
Par exemple, je sais que ma compagne m’aime parce que, je sens qu’elle est heureuse que je sois ce que je suis… de plus en plus !
Voilà ! C’est tout ! Je me sens aimé d’elle chaque fois qu’elle manifeste sa joie, une fois de plus, que je sois ce que je suis… C’est tout !
Un autre exemple : Toi, tu m’apprécies… n’est-ce pas ?
●
Eh oui, c’est vrai !
Être heureux de ce qu’est l’autre, c’est l’aimer !
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Alors, du coup, je me sens « aimé » par toi, parce que tu l’exprimes en venant discuter avec moi et en me faisant confiance… Tu m’apprécies… Et hop ! Ça y est ! Je me sens aimé, je me sens en sécurité avec toi… etc.…
Et pour moi c’est très, très simple ! C’est très ras de terre ! C’est de la philosophie rustique, pas compliquée.
C’est tout simplement ceci : « j’aime quelqu’un », ça veut dire que « j’arrive à être heureux de ce qu’il est… chaque jour plus… » … Voilà ! C’est simple !
Mais, inévitablement, si je l’aime, je vais être de plus en plus heureux de tout ce qu’il est ! Et alors, chaque fois, inévitablement, il va me présenter de nouvelles facettes de lui pour que je les aime… et je vais apprendre à les aimer…
Aimons-nous nos enfants ?
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Alors, par rapport à ce que nous disions tout à l’heure, moi je n’aime pas mes enfants ?
En effet, je ne suis pas heureuse de ce qu’ils sont !
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Alors, ce que tu dis là est important. C’est une très bonne réaction… et qui va présenter pour nous de gros avantages !
Réfléchissons ! Si nous écoutons notre Âme, après l’avoir interrogée : « L’Amour est-il limité ou infini ? »
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L’Amour est Infini !
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D’accord ! Alors, maintenant : « Est-ce que l’Amour a un début ? »
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Non !
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Alors, Il n’a pas de début… Est-ce qu’Il a une fin ?
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Non.
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Donc, tu Aimes !
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Oui ! Je vois ce que tu veux dire…
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Que tu en sois consciente ou inconsciente : tu Aimes ! Que tu en ais conscience ou pas tu n’as pas cessé d’être « Amour ». Et c’est très simple, c’est logique parce que…
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Tu veux dire que c’est un problème de conscience ?
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Oui bien sûr ! Ce n’est « qu’un » problème de conscience !
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Ah… !
Seule la Perfection Existe
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Qui nous a créés ? Qui nous crée à chaque instant ? Qui nous créera toujours ?
…
C’est Dieu ! N’est-ce pas ?
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Oui, bien sûr !
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Est-ce que Dieu peut créer quelque chose d’imparfait ?
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Non !
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Non ! Donc, sa création est Parfaite, totalement Parfaite…
Donc je suis créé Parfait !
Si sa Création est Amour, je suis créé « Amour ».
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En être conscient alors ?
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Alors après, en effet, notre travail… ça va consister à en être de plus en plus conscient !
Ce qui pose certains problèmes, vu ce que nous avons vécu depuis que celui de nos frères que l’on nomme Caïn a perdu, pour la première fois chez les humains, conscience de la Lumière.
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Oui, oui…
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Mais avant Caïn ? Les animaux, eux, ne pouvaient pas remettre en question la Création de Dieu… Par exemple, ils ne pouvaient pas ne pas aimer quelque chose !
Ils vivaient selon le Plan de la Lumière, sans jamais pouvoir s’y opposer.
Les Êtres n’ont reçu le Libre Arbitre, la Libre Conscience, qu’à partir de leur humanité.
C’est à dire pour les premiers, d’après ce que nous dit la science actuelle, il y a environ 150.000 ans… peut-être 400.000 ans… Or :
« C’est la conscience qui fait toute la différence.
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Tu ne sais pas ce que cela me fait comme effet de penser que je suis capable d’aimer !
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Tu n’es pas seulement « capable » d’aimer ! Tu es « Amour Pur » !
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Ah Oui ! Ça me libère d’un truc, ça !
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Que tu en ais conscience ou pas. Que les autres en aient conscience ou pas…
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Ah ! J’ai l’Amour en moi ?
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Tu dis « l’avoir » … Non ! « tu l’es » ! Tu es créée comme ça ! Tu es créée Amour…
C’est comme quand tu dis « je suis ce corps » … Eh bien, « tu es cet Amour » également.
Au niveau spirituel nous sommes Amour. Au niveau du corps nous sommes Corps physique, au niveau du mental nous sommes Pensée…
Et donc, que nous en soyons conscients ou inconscients, « Nous sommes Amour » !
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C’est marrant ce mécanisme : dans la mesure où tu reconnais quelque chose tu te donnes la possibilité de l’être.
Être ce que je suis depuis toujours… et le reconnaître librement
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Non ! Tu te donnes la possibilité de « reconnaître » que tu l’es.
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Oui, c’est vrai !
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Tu ne l’es pas plus après qu’avant !
Tu n’es pas plus Amour après en avoir pris conscience qu’avant !
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C’est comme si je n’avais pas un problème d’Amour, mais seulement un problème de conscience…
Et que quand tu as la conscience… c’est la libération !
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Eh bien, oui ! C’est la libération !
C’est la libération de la perte de conscience de la Lumière Éternelle et Parfaite !
Chaque fois que nous avons plus conscience du Divin… Ouah ! Nous vivons un instant de joie… Voilà ce que ça fait !
Mais, le lendemain, ou un an plus tard, nous avons encore plus conscience du Divin et… Alors, ouah ! Nous vivons un autre instant de joie… etc.
Cela le fera toujours ! C’est la Joie… c’est la joie de l’Instant Éternel…
« La joie », c’est ce que nous ressentons chaque fois que notre conscience de la Lumière augmente d’un cran de plus !
La Joie n’est pas un état, c’est « un mouvement » !
La Joie est un mouvement d’ouverture de conscience !
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Hum… ! C’est vrai ! Là, je suis d’accord…
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Voilà ! C’est la Joie… Chaque fois… Chaque fois… Chaque fois… Toujours renouvelée à l’infini ! Chaque fois que nous ouvrons, une fois de plus, notre conscience à la Lumière : c’est la Joie !
Et ça durera toujours et cette joie est à la fois grandissante et toujours plus calme…
Les couleurs de cette Joie vont en être de plus en plus variées… et cela infiniment…
Tu vois ? Voilà ! Il n’y a aucune limite… « No limit ! »
Mais pour l’instant, nous sommes là où nous sommes, chacun de nous : en plein dans la Lumière, depuis toujours et pour toujours… et notre conscience de cette Lumière Infinie augmente… tranquillement… ou, parfois, au début, chaotiquement !
Mais, nous ne pouvons pas, je pense, pour l’instant, imaginer ce qu’est « réellement » la Joie…
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Non ! Ce n’est pas possible…
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Nous avons une vision très myope de l’avenir !
Nous avons une vision très myope de ce qu’est l’avenir avec une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle !
Mais bon ! Nous sommes très bien comme ça ! Et chaque jour nous irons toujours vers plus de conscience de la Joie, c’est sûr !
Et nous aurons alors les cerveaux qui correspondront à cette conscience… Avec cette conscience, nous allons créer des neurones et des circuits de neurones qui vont nous permettre d’avoir encore plus de conscience de la Lumière…
Donc nous allons avoir un autre cerveau… Notre cerveau continuera à évoluer… Il changera… Il ne pourra pas être pareil qu’aujourd’hui… et le corps entier également !
« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…
(… Silence…)
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Pourquoi parlions-nous de l’Amour ?
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Nous parlions de l’Amour pour reconnaître, je pense, qu’il est Absolu, Éternel, et que nous ne pouvons pas échapper à une conscience de plus en plus grande de Lui, jour après jour.
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Ah oui !
L’Amour… toujours l’Amour
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Et donc, nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que nous sommes, que ce soit pour pour quelqu’un ou quelque chose… Et, bien sûr, personne ne peut augmenter l’Amour Infini qu’il est pour nous…
Mais, en revanche, nous pouvons augmenter notre conscience de l’Amour que nous sommes, pour cette chose ou pour ce quelqu’un ! Et ce quelqu’un peut augmenter sa conscience de l’Amour Infini qu’il est pour nous…
En gros ! Voilà ! Pour le dire maladroitement… mais pour le dire quand-même ! Voilà ! C’est tout !
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C’est ça ! Nous n’augmentons pas l’Amour Éternel, mais nous augmentons la conscience que nous en avons.
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Nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que Dieu a fait de nous. Sa création est « Parfaite » ! Nous ne pouvons pas l’améliorer… Mais nous pouvons, toujours plus, prendre conscience de sa Perfection, de sa Plénitude.
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Du coup, par rapport à aimer… Aimer la culpabilité ? Aimer l’ombre ?
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Oui ! Aimer un aspect quelconque de l’ombre…
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Aimer l’ombre… C’est prendre conscience de l’Amour que nous sommes, vis-à-vis de cette ombre ?
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Oui, puisque, par décret Divin, nous sommes Amour…
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Alors, déjà, cela m’a fait quelque chose de penser… que j’avais de l’Amour…
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Ce n’est pas « avoir » !
Quand tu as dit « avoir de l’amour », tu as parlé avec des termes qu’a utilisés l’ombre en général… C’est-à-dire nous pouvions soi-disant « avoir » ou « ne pas avoir » l’Amour…