15 • Vie Idéale

Lundi 29 Avril 2024

  

Vie Idéale

  

Ma Vie Idéale, c’est celle que je suis heureux de vivre.

C’est tout simple… Si je suis heureux de vivre quelque chose, je suis en train de vivre mon Idéal.

Pour donner un petit exemple :

Je suis un homme. Si je suis heureux d’être un homme, ma Vie Idéale, c’est bien que je sois un homme. Si je n’étais pas heureux d’être un homme, je serais toujours un homme, mais je ne vivrais pas ma vie idéale.

Ma Vie Idéale, c’est donc bien d' »être heureux de ce que je vis »… Quoique je vive, si je n’étais pas heureux de le vivre, je ne vivrais plus ma vie idéale.

Je suis donc bien le seul auteur de ma Vie Idéale. Ça, c’est sûr !

C’est bien moi qui choisit, à chaque instant de vivre ,ou pas, ma Vie Idéale en étant heureux, ou pas, de vivre ce que je vis.

C’est rassurant ! C’est rassurant parce qu’il suffit que « moi » je choisisse d’être heureux de vivre ce que je vis pour vivre ma Vie Idéale.

Que « je » le choisisse ? Mais, il y a tellement de conditions qui ne dépendent pas de « moi »…

Oui, c’est vrai, l’ombre nous a beaucoup, beaucoup, « conditionnés »… Et il est nécessaire maintenant de nous « déconditionner », jusqu’au bout, pour pouvoir vivre de plus en plus notre Vie Idéale… et puis finalement que nous ne vivions « que » notre vie idéale.

Ce que je suis vraiment heureux de penser, et depuis longtemps, c’est que la Lumière, est « la seule condition » de ma vie… Elle seule doit la rester.

La Lumière ?

Oui, la Lumière, c’est le nom que je choisis à cet instant, parmi tous ses noms, pour nommer ce qui est Tout : L’Infini, l’Éternel, l’Absolu, l’Amour, la Beauté etc. Bref, ce que le plus souvent les Êtres humains ont appelé Dieu.

Mais j’hésite un peu à utiliser, là, le mot « Dieu », parce que ce mot est trop souvent chargé de tant de mémoires douloureuses qu’il en est insupportable pour l’instant pour beaucoup d’entre nous.

Mais, ce n’est pas grave ! Ce n’est par grave du tout pour moi, puisque tous les mots qui existent ne nomment que ce Tout, cette Lumière Infinie…

Par exemple, là, à cette instant, je ne sais pas pourquoi, mais le mot « cuillère » me vient à l’esprit… Mais, si tout est Tout, est-ce que le mot « cuillère » n’est pas un des noms de ce Tout ? Est-ce que la cuillère elle-même n’est pas « que » ce Tout ?

Notre Vie Idéale, c’est celle que nous sommes heureux de vivre… Si, à cet instant, nous sommes heureux de Tout, nous vivons, à cet instant, notre Vie Idéale.

Notre Vie Idéale, c’est notre Vraie Vie… C’est tout ce que nous sommes heureux de vivre.

Et qui choisit d’être heureux de ce que nous vivons… ou pas ? Quelle condition extérieure décide, à notre place, que nous soyons heureux ou pas ?

Il n’y a rien, bien sûr, en dehors de nous-même, qui pense à notre place. Et si nous observons calmement les choses, nous voyons bien que nous vivons ce que nous pensons.

Nous vivons ce que nous pensons.

Nous sommes obligés de reconnaître que nous sommes toujours heureux lorsque nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser…

Et que nous sommes toujours malheureux, lorsque nous pensons une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser.

Si nous voulons vivre, un instant, notre Vie Idéale, alors, il va bien falloir, à cet instant, oser penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Et qui pense en nous ? C’est bien sûr nous-même, n’est-ce pas ?

Et là, à cet instant que nous venons de vivre, avons-nous pensé ce que nous étions les plus heureux de penser ? Ou bien, par habitude, nous sommes-nous contentés de ne penser que ce que nous n’étions pas heureux de penser…

C’est là la question la plus importante que nous invite à nous poser le jeu du BeHappy qui est la raison d’être de ce site web BeHappy8 et qui a pour but de nous entrainer à être toujours plus heureux en osant penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

C’est là la règle numéro 3 de ce jeu qui est une question, la question la plus importante que nous pouvons nous poser : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser ? OUI ou NON ? »

Mais reprenons maintenant le fil de notre entretien d’aujourd’hui : notre Vie Idéale…

Tout ce que nous ne sommes pas heureux de vivre n’est pas notre « Vraie Vie »… Ce n’est pas notre Vie Idéale.

Oui, c’est cela ! Dès que je ne suis pas heureux de quelque chose, je perd conscience de la Lumière qui est Tout, la Lumière dont je suis fait (ou bien la Lumière que je suis).

Et lorsque je perd conscience de la Lumière Pure que je suis, alors là, je vis à cet instant ce que l’on appelle souvent « l’ombre », ou « le mal »…

L’ombre n’est que la Lumière, lorsque j’en perd conscience.

L’ombre, le mal, n’est que ma perte de conscience du Tout, ma perte de conscience de la Lumière Infinie, de l’Amour, de la Perfection…

Mais est-ce que cette ombre, ce mal, va avoir une fin ?

Alors, là, ce que je suis vraiment, mais vraiment, le plus heureux de répondre, c’est : « Oui ! Le mal aura une fin. Oui ! le mal aura une fin… L’ombre a eu un début et elle aura une fin ».

Seule la Lumière est Éternelle.

Qui a jamais été heureux de penser que le mal ne finirait jamais, que l’ombre serait éternelle ? Qui a été heureux de penser cela ? Personne… sur toute la terre !

Je ne dis pas que personne ne l’a pensé, bien sûr. Je dis simplement que personne n’a été « heureux » de le penser. Et là, quand je dis personne, je dis « personne ». C’est vraiment, là, ce que je suis le plus heureux de penser.

Mais alors, comment ce mal va-t-il finir ?

Pour que ce mal finisse, il suffit que nous reprenions conscience de la Lumière en Tout… Alors là, nous vivons notre Vie Idéale, notre Vie Lumière…

En Tout ! En Tout ? Mais comment ? Comment voir la Lumière dans l’ombre ? L’ombre est partout !

Non, l’ombre n’est pas partout. La Lumière, Elle, est partout. Elle est discrètement partout, Infinie, Éternelle… Et donc Omniprésente.

L’ombre, elle, elle fait beaucoup de bruit, ce qui nous fait croire qu’elle est partout, alors que, dans la Vraie Réalité, c’est à dire dans la Lumière qui est Tout, elle n’est nul part…

Mais, là, le problème pour la plupart d’entre nous, c’est que ce qui est le plus simple, c’est en même temps ce que nous avons rendu le plus compliqué pour nous !

Notre Vie Idéale, c’est ce qui est le plus simple à vivre, puisqu’il suffit pour la vivre de reconnaître la Lumière là où Elle est, c’est à dire en Tout. Cela ne peut pas être plus simple !

Mais, en même temps, nous l’avons rendu si compliqué ! Parce que l’ombre, c’est à dire le mal, depuis que nous avons cru la faire exister, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, l’ombre donc, nous a interdit la conscience de la Lumière… Et cela, en particulier, « dans l’ombre ».

Depuis que nous avons choisi, il y a bien longtemps, de perdre conscience de la Lumière, l’ombre, que nous avons imaginée alors, n’a jamais aimé rien du Tout, ni la Lumière, ni l’ombre… Nous avons donc une très, très forte tradition multi-millénaire qui est de combattre la Lumière… et surtout de combattre l’ombre !

Vivant dans l’illusion de la séparation, l’ombre a toujours combattu l’ombre ! Qu’elle soit en nous ou autour de nous, elle a toujours prétendu qu’il fallait combattre l’ombre en nous et autour de nous.

Finalement, les Êtres humains ont fait de l’ombre un véritable labyrinthe qui, en plus, s’est auto-labyrinthiser, sans cesse, depuis quelques centaines de millénaires…

Et alors, là, comment faire pour sortir de ce labyrinthe de l’ombre ?

Eh bien, là, il faut enfin se décider à suivre un conseil qui nous a été donné, à nouveau, il y a environ 2000 ans. Ce conseil, c’est, tout simplement : « Aimez votre ennemi ».

Notre « ennemi », c’est tout ce que nous n’avons pas aimé, tout ce dont nous n’avons pas été heureux.

Notre « ennemi », c’est tout simplement l’ombre elle-même… C’est notre perte de conscience de la Lumière Infini, notre perte de conscience du Tout Infini.

Notre « Vie Idéale », c’est d’être heureux de Tout, « y compris de l’ombre« … C’est de Tout aimer, « y compris le mal ».

Alors, ça, pour l’instant, cela a été difficile à admettre, vu notre « déformation ombreuse »…

Pour l’instant… Et pour un bon moment encore, il faut que nous apprenions, de mieux en mieux, à reconnaître la Lumière « dans » l’ombre…

Dans l’ombre ?

Oui ! « Dans » l’ombre.

Et, pour cela, il faut, sans cesse, nous aider les uns les autres à nous rappeler que Tout est Parfait… Et cela, au-delà de toutes les illusions ombreuses que nous avons accumulées au cours du temps.

« Ce Tout qui est Parfait » inclut, bien sûr, tout notre passé…

En effet, à force d’avoir « pensé », pendant si longtemps, que nous n’aimions pas l’ombre, comme elle-même nous l’a appris pendant des dizaines de millénaires, alors, nous n’avons pas aimé l’ombre en pratique.

Mais, maintenant, à force de penser, de plus en plus, que nous aimons l’ombre, nous allons finir par aimer l’ombre dans les faits et par n’y reconnaître que la Lumière Éternelle.

C’est exactement le même merveilleux mécanisme de la « Pensée », dont nous avons depuis trop longtemps mésusée pour imaginer l’ombre, que nous allons utiliser maintenant pour reconnaître simplement la Lumière en Toute Chose, y compris dans l’ombre.

Et lorsque nous aimerons totalement l’ombre et que nous n’y reconnaîtrons que la Lumière, la Lumière Seule restera dans notre conscience comme Elle a toujours existé en Tout.

Et là, nous aimerons tout notre Passé Merveilleux !

Et nous créerons à chaque instant, à partir de la Lumière en nous, notre Vie Idéale Éternelle.

  

Qu’en pensez-vous ?

  

(À suivre)

7 • L’Être silicium

Lundi 15 Avril 2024

  

Il faut « simplement » reprendre conscience que « Seul Tu Existes » … Que « Tu Es Tout » …

C’est avec ces mots que j’ai fini mon dernier entraînement de BeHappy, le Samedi 13 Avril.

Simplement ?

Pourquoi ce qui est si simple nous semble si difficile à réaliser : Croire que « Tout est Un »… et l’exprimer… Puis le vivre !

Peut-être que c’est le fait d’une tradition millénaire de pratique de la pensée humaine que l’on a pas été heureux de penser, mais que nous avons tout de même pensé… par tradition.

C’est vrai qu’un caillou que l’on laisse tomber… Il tombe !

Peut-être que depuis des milliards d’années le caillou espère changer la direction de sa trajectoire, sans y arriver.

Mais, si nous le suivons au cours de ces milliards d’années, il y est quand même parfois arrivé !

Comment cela, il y est arrivé, parfois ?

Eh bien ! Si l’on prend comme exemple, un atome de silice, c’est bien du caillou, du minéral… Et cela l’est toujours de nos jours. Suivons son évolution… Par exemple imaginons des atomes de silicium agrégées, un caillou de silice, qui faisaient partie d’une météorite qui a navigué, pendant des milliards d’années, dans notre univers… 

Maîtrisait-il sa direction ?

Mais, me dira-t-on, « Ces atomes de silicium ne pouvaient pas « vouloir » changer de direction ! »

Là, nous démarrons avec l’idée que les atomes de silicium ne pensent pas. Et ensuite, nous allons raisonner à leur propos sur cette pensée de base : l’Être silice ne pense pas !

Mais notre but, là, à cet instant, comme toujours, c’est bien d’être heureux… C’est à dire toujours plus heureux. N’est-ce pas ?

Nous sommes bien d’accord ? Que nous soyons heureux, c’est bien le plus important pour moi et pour tous les Êtres.

Et qui, sur cette planète et ailleurs, a été heureux en pensant ce qu’il n’était pas heureux de penser ? 

Moi, je n’ai jamais réussi à le faire… Et, dans cette vie, je n’ai jamais vu quiconque réussir à le faire… Jamais !

« Jamais », c’est solide. Je veux dire ce sont des résultats statistiques les plus sûres, les plus scientifiques, qui soient.

Eh bien, ce sont mes statistiques et celles de tous les gens que je rencontre depuis toujours : c’est un fait démontré à chaque instant de nos vies… Personne ne vit, et n’a jamais vécu, un instant de bonheur en pensant ce qu’il n’était pas heureux de penser… 

En pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser, nous pouvons, parfois, vivre un instant de « soulagement » … Mais pas un instant de bonheur ! Nous pouvons oublier que nous souffrons encore bien plus en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser… C’est comme un train qui peut en cacher un autre !

Nous pouvons croire qu’une souffrance peut, pour un temps, en cacher une autre de plus grande. Mais cela n’a rien à voir avec « être heureux ».

Être heureux, c’est être « toujours plus heureux ».

Ce n’est pas cacher une mémoire de souffrance très grande par une autre souffrance aussi grande. Ce n’est pas arriver à boire une bouteille de whisky par jour pour pouvoir continuer à cacher à tous que j’ai été violée à l’âge de 14 ans… Cette personne s’est seulement soulagée d’une souffrance immense par une souffrance autre. Personne ne boit une bouteille de whisky par jour parce qu’il heureux de le faire ! Ça, c’est sûr.

Bien ! Revenons à notre sujet ! Mais en avons-nous vraiment changé ?

Donc, je choisis de penser, tout de suite, ce que je suis heureux de penser, ce que je suis même le plus heureux de penser à cet instant… Comme cela ! Cash !

Et, à cet instant, ce que je suis le plus heureux de penser à propos de l’Être silicium, c’est qu’il pense.

Oui, je suis plus heureux de penser que le silicium pense, plutôt que de penser qu’il ne pense pas… Alors, je le pense, je le pense librement !

Bien sûr, il pense minéralement… Et notre science humaine ne s’est pas encore occupée d’étudier la « pensée minérale »… Elle commence à peine à effleurer l’étude de la pensée animale… Et, il faut bien le reconnaître, elle n’a pas encore compris grand chose à la pensée humaine qui est un immense point d’interrogation pour la science.

J’imagine la pensée minérale de l’Être silicium comme une pensée très lente, très, très lente, mais très pure… avec le même but, exactement le même, que ma pensée humaine : ouvrir sa conscience ! C’est à dire exister toujours plus heureux en pensant toujours plus ce qu’il est le plus heureux de penser…

Un jour, après des milliards d’année de vie de silicium, cet atome qui est le Corps d’une Âme et d’une Pensée, donc d’un Être, comme tout ce qui existe, cet atome s’arrête sur notre terre en formation avec la météorite qui le véhiculait…

Là, il a bien déjà changé sa direction et son mouvement… Maintenant, il fait partie de notre terre… Et comme tout ce qui existe, il a évolué. À son rythme bien sûr !

Maintenant, il participe à une ellipse beaucoup plus petite, il tourne avec la terre pendant encore quelques milliard d’années… Imaginons qu’il se soit intégré à la croute terrestre la plus superficielle… Et il tourne, il tourne avec elle… Il ne vit pas le même mouvement que lorsque il faisait partie de la météorite.

Ça, c’est un mouvement qu’il n’avait jamais vécu, cet atome… Il a bien donc changé sa tradition, une tradition vieille de milliards et de milliards d’années… Nous, humains, il nous semble immobile, mais il bouge… Et sa Pensée a bien sûr changée… Elle a pris un virage, comme son Corps. Et l’Âme, qu’il est, a également évoluée, comme son Corps !

La Pensée d’un Être ne peut pas être séparée de son Corps, ni de son Âme. Tout ce qui existe est à la fois Âme, Corps et Pensée… C’est vraiment là ce que je suis le plus heureux de penser ! Alors je le pense librement ! Je choisis librement de le penser… 

Je suis, comme tous les Êtres à cet instant… et bien sûr comme l’Être silice : Âme, Corps et Pensée…

Bien ! Maintenant, ce que je suis le plus heureux de penser c’est que, finalement, cet atome de silice, s’associe étroitement avec plein d’autres Êtres en formation : il participe, par exemple, à la constitution d’une plante terrestre… Puis il participe à l’humus que devient cette plante… Puis il participe à la constitution d’une autre plante… etc.

Là, il est encore dans un autre mouvement de son Corps et donc de sa Pensée et de son Âme qui sont, ensemble, un seul et même Être… Cet Être participe à l’existence d’innombrables autres Êtres.

Sa vie a vraiment encore complètement changée… Il est toujours minéral, mais il s’est associé avec d’autres minéraux et la plante, et l’humus sont apparus… grâce à lui et à de nombreux autres atomes qui sont chacun des Êtres. Tous ces Êtres se sont associés pour permettre l’apparition d’un autre Être : plante, humus etc…

Bien ! Quelques milliard d’années passent, avec des expériences toujours nouvelles : participation à de nouvelles plantes, à un autre humus, à de l’eau et même à de l’atmosphère… L’Être silicium se déplace toujours plus, sur notre terre. Il fait de nouvelle expérience et à chaque fois, sa mémoire s’enrichit…

Maintenant, ce que je suis heureux d’imaginer, donc de penser, c’est que, pour la première fois, un animal l’intègre à son Corps en se nourrissant de la plante dans laquelle cet atome de silice se trouvait à ce moment là…

Et voilà, pour lui, une nouvelle aventure qui lui permet d’évoluer encore plus… Ses mouvements se diversifient encore énormément ! Il participe à des groupes d’atomes de plus en plus complexes. Et son Corps bouge de plus en plus : que de voyages, il fait !

On dit que les voyages forment la jeunesse… Eh bien, tous ces changements, tous ces voyages forment la jeunesse de notre atome de silice… 

Il apprend toujours plus : son Corps change de relation avec ces entourages avec lesquels il interagit à des rythmes toujours plus accéléré, sa Pensée change de même, ainsi que l’Âme qu’il est.

Tout cela change de plus en plus vite… Et le voilà peut-être en train de participer à la vie d’un loup, puis il y a quelques dizaine de millier d’année d’un chien… Et puis il existe peut-être dans le corps d’un Être humain ! Ou peut-être dans son cerveau, ou même dans la puce d’un ordinateur, extension du cerveau de l’Être humain.

Là, il continue l’expérience de l’ouverture de sa conscience en conversant à des rythmes de plus en plus intenses… Il participe à des pensées de plus en plus complexes… Il en est le Corps.

L’Être qu’il est n’est plus le même. Le Corps de cet Être Silicium vit des expériences toujours nouvelles. Sa Pensée s’ouvre. Son Âme vibre toujours plus haut… Comme l’Être que je suis… Comme tous les Êtres de l’Univers… Comme l’Être Univers lui-même.

Je ne sais plus trop où j’en étais… Je ne me souviens plus trop d’où je suis parti… Mais je sais combien je me régale de penser… de penser ce que je suis le plus heureux de penser. De m’amuser à penser… De m’amuser à vivre.

Quel plaisir, toujours renouvelé, c’est de penser librement guidé par ce sentiment d’unité de Tout… Ce Tout que Tu Es, depuis toujours et pour toujours…

Tout s’élève en Toi… La Pensée s’ouvre en tout Être, le Corps de tout Être évolue, l’Âme de tout Être s’élève

Et nous avons tous besoin, à la fois, de la tradition et de l’innovation.

  

4 • Tradition et Innovation

Vendredi 12 Avril 2024

Eh voilà ! Je me réveille une nouvelle fois… Et je choisis d’être heureux encore une fois.

Être heureux, c’est un choix… Et c’est mon choix. Je suis heureux chaque fois que je suis conscient que je suis heureux…

Et j’en suis conscient en le pensant, tout simplement…

En le pensant, quels que soient les évènements, c’est à dire les faits.

Penser, c’est voter !

Chaque fois que je pense, je choisis le monde de demain.

Si je choisis d’être heureux de ce que je pense, au même moment, je choisis d’être heureux de ce que je vis, je choisis d’être heureux du monde…

La conséquence ? Je vis une vie plus agréable et le monde s’améliore.

Les Êtres humains sont insatisfaits chaque fois qu’ils pensent ce qu’ils ne sont pas heureux de penser… Pour se vivre plus heureux, il suffit qu’ils osent se poser une question essentielle :

“Qu’est-ce que je suis le plus heureux ou la plus heureuse de penser à cet instant ?” Et qu’ils osent répondre avec vérité !

Le plus grand des courages, c’est de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… qui est, c’est vrai, le plus souvent bien différent de ce que notre troupeau pense !

C’est toute la question à laquelle j’ai pensée cette nuit… La question de la complémentarité entre “la tradition” et “l’innovation”… Mais aussi entre ma droite et ma gauche… Entre le haut et le bas… Entre ici et là-bas… Entre le passé et l’avenir… Entre moi et les autres…

Voici, par exemple, ce qu’a dit mon ami Alphonse de Lamartine à propos de la tradition et de l’innovation :

“ Deux forces opposées régissent le monde moral : la tradition et l’innovation, autrement dit, l’autorité et la liberté.

Elles le maintiennent à la fois en équilibre et en mouvement. 

La religion établie est la plus imposante des traditions.

La raison, l’examen, la discussion, la liberté sont les forces d’innovation. 

Leur puissance, au lieu d’être dans l’immuable, est au contraire dans leur perpétuelle recherche et dans leur transformation continue. 

Ces deux forces méritent un égal respect car l’une et l’autre sont de Dieu. 

Avec l’idée immobilisée dans une institution immuable, la pensée humaine tarit, faute de renouvellement, l’humanité s’engourdit, la société ou la nation tombent en assoupissement ou en servitude.

Avec l’innovation seule, la société se précipite et tombe en poussière par l’accélération désordonnée et sans contrepoids de la pensée. Il faut que ces deux forces soient représentées et servies dans leur juste mesure. ”

Nous étudierons un jour les paroles de Lamartine pour rebondir dessus…

Ces deux forces, “la tradition” et “l’innovation” ne sont pas opposées, mais bien complémentaires, c’est ce que nous a expliqué Lamartine, avec ses paroles toujours si harmonieuses.

Alphonse de Lamartine est mort à 78 ans, il y a 155 ans