Mon Journal du Mercredi 21 Février 2024, mis à jour le Mardi 24 Septembre 2024
Voici donc ce que j’ai écrit dans mon journal, ce jour-là… Et je l’ai mis au propre et à jour, aujourd’hui… Car tout évolue…
La Vie est bien sûr vivante… Je suis moi-même, un Être vivant : Âme, source de vie, Corps plein de vie, Pensée qui évolue.
Ainsi, tous les jours, de mon mieux, je m’entraîne à penser ce que je suis le plus heureux de penser : c’est mon journal !
Et lorsque je relis aujourd’hui ce que j’ai écrit il y a quelque temps, je suis agréablement étonné de ce que mon Âme m’a proposé ce jour-là… En tous les cas ce qu’il me semble que j’ai entendu dans ma pensée… et ce que j’ai transcrit matériellement…
Je suis, également, surpris de tout ce que mon Âme me propose encore aujourd’hui lorsque je relis mon texte.
Alors, je l’avais certainement écrit le matin, dès mon lever, dans le silence, comme je le fais encore aujourd’hui… C’est, en général, ce que je fais en premier… Cela m’est toujours agréable et je commence ainsi ma journée le sourire dans mon coeur.
Ces textes peuvent sembler parfois bien décousus… Mais cependant il y a bien un fil conducteur solide qui coud toutes ces pensées ensemble : c’est la joie que j’ai eu à les écrire lorsque je les ai écrites…
Voyons…
Je suis heureux.
Je suis de plus en plus heureux.
Oui ! Je suis heureux de tout ce que je vis… C’est ce que je pense !
Et penser, c’est choisir.
Alors je choisis ce que je suis le plus heureux de penser… et je le pense beaucoup… Et encore plus !
J’aime l’humanité… J’aime toute l’humanité… Je veux l’aimer de plus en plus, de mieux en mieux.
Mais, si je veux aimer l’humanité, il faut, bien sûr, que je l’aime sans condition… Donc avec les guerres terribles qu’elle vit en son sein.
Je veux donc aimer tout ce que j’ai prétendu être mon ennemi.
Chacun a sa propre définition de l’amour… Et cela est merveilleux !
Pour moi, aimer, c’est être heureux.
J’aime un Être lorsque je suis heureux que cet Être soit…
J’aime un Être lorsque je suis heureux que cet Être existe telle qu’il est.
Pour moi, l’Amour est un presque-synonyme de la Joie.
Je choisis de respecter tous les autres Êtres humains… J’apprend, toujours plus, à les aimer tels qu’ils sont.
Je ne veux plus violenter les autres… Je ne veux plus leur imposer des paroles qu’ils ne sont pas prêts à être heureux d’entendre.
Je respecte la conscience que chaque Être humain choisit d’avoir…
Toute conscience de Ta Lumière est en effet parfaite.
Si Tu Es Tout, Tout Est Toi…
Si un Être existe, qu’il soit minéral, végétal, animal ou humain, sa conscience ne peut qu’être une conscience de Ta Lumière…
En effet, une conscience de Toi ne peut être constituée que de Toi… Comment peut-il en être autrement, si Tu Es Tout ?
Eh oui ! Si Tu Es vraiment Tout, Tu Es à la fois, tous les Êtres qui existent et toutes les consciences qu’ils ont de Toi…
Donc, par exemple, il y a Toi et il y a la conscience que j’ai de Toi à chaque instant… Mais les deux, c’est Toi !
Ma conscience et Toi sont « Un »… Puisque Tu Es Tout.
Et là, attention ! Il n’y a pas une conscience de Toi qui soit plus parfaite qu’une autre conscience de Toi.
En effet, n’est-ce pas, comme je viens de le penser et de l’écrire, toute conscience ne peut être que Toi !
Donc, ma conscience n’a pas plus de valeur que toute autre conscience…
Oui ! Toutes les consciences qu’ont tous les Êtres sont aussi Parfaites les unes que les autres.
Ainsi, la conscience d’un bébé est Parfaite, comme celle d’un adulte.
La conscience d’un Être-chien est Parfaite, comme celle d’un Être-humain… etc.
Mais, là, remarquons qu’un bébé a été homme-adulte un grand nombre fois et sera encore adulte un innombrable nombre de fois, en des corps humains différents…
Et au cours de toutes ses incarnations, sa conscience a toujours augmenté, sa conscience augmente encore dans cette vie qu’il vit actuellement, et sa conscience augmentera toujours au cours de chaque vie qu’il vivra…
Vraiment, cela, je suis très heureux de le penser ! Je choisis toujours d’avoir plus conscience de ce que je suis le plus heureux de penser !
Chaque instant n’est que Toi… Toi le Merveilleux, Toi le Parfait !
Et il n’y a pas de meilleurs moments que celui que nous vivons à cet instant pour être plus conscient de Toi.
Nous sommes tous en Toi… que nous en soyons plus conscients ou moins conscients.
La conscience de chacun des Êtres que Tu Es ne change en rien leur proximité avec Toi : cette proximité, elle est Totale, elle est Absolue… Nous pouvons l’appeler « Unité ».
Que mon Âme me dicte tous mes raisonnements… Et qu’ainsi ma joie augmente sans cesse en Toi.
Je n’ai pas d’autres ambitions que d’être heureux, c’est à dire de plus en plus heureux ! … Et « je suis » de plus en plus heureux…
Qui peut choisir à la place d’un autre Être la conscience qu’il a du Bonheur qu’il est ? Personne !
L’appréciation de notre bonheur est ce qui est le plus intime à chacun de nous.
Je me fais la promesse d’écrire, toujours mieux, ce que je suis le plus heureux d’écrire, à l’instant-même où je l’écris…
Ma vie est complètement consacrée à une conscience toujours plus grande de Toi… C’est à dire à un bonheur toujours plus grand ! Comme la vie de chaque Être !
Je propose à celui qui me lit qu’il se respecte lui-même au mieux : je propose que, de ce que j’écris, il ne croit et ne choisisse lui même de penser que ce que « lui » est heureux de croire…
Avoir cru ce que nous n’étions pas heureux de croire à un instant donné, c’était nous trahir nous-même et ne pas suivre « notre plan à nous », qui ne pouvait être, de toutes les façons que Ton Plan à Toi, Ton Plan Parfait !
Si Tu Es Tout… et Tu l’Es ! Alors, notre chemin ne peut être qu’en Toi… Nous sommes en Ta Parfaite Sécurité.
De Ton Amour Infini, Tu nous Aimes tels que nous sommes, c’est à dire tels que nous croyons être.
Il faut respecter la juste distance avec tout ce qui existe… que ce soit au point de vue physique, au point de vue mental, ou au point de vue spirituel !
En effet le feu nous réchauffe agréablement lorsque nous sommes à la bonne distance de lui. Si nous sommes trop loin, nous ne sommes pas réchauffés, si nous sommes trop prêts, nous nous brulons !
Et c’est nous qui sommes les seuls responsables de la distance que nous choisissons entre le feu et nous… Alors, faisons le bon choix, à chaque instant.
J’ai foi que tout est parfait, ou, pour le dire autrement, que Ta Perfection est Absolue… C’est à dire que rien ne Lui échappe… Rien également ne souhaite lui échapper !
En effet, tout le monde souhaite être heureux ! Personne ne souhaite souffrir… C’est là, vraiment, ce que je suis le plus heureux de penser… et de vivre…. C’est aussi ce que j’observe.
Je choisis de rester heureux lorsque j’observe que des gens n’osent pas encore être heureux comme ils le souhaiteraient… Ou même, parfois, qu’ils soient sûrs que le bonheur n’existe pas pour eux !
Je choisis d’être heureux de toute la conscience et de toute l’inconscience de Ta Lumière qu’ils choisissent d’avoir à cet instant-là.
Je dis qu’ils « choisissent » parce que c’est ce que je suis le plus heureux de penser… Vraiment le plus heureux de penser, là, à cet instant.
En effet, je ne sais plus, à cet instant, être heureux de penser qu’une personne puisse ne pas avoir le choix de son ouverture de conscience… Et je suis sûr, à cet instant, que je ne le serai jamais !
C’est une des caractéristiques merveilleuses des Êtres humains d’avoir enfin obtenu le Don du Libre Arbitre… Et rien ni personne ne peut leur enlever ce Don, même pas eux-mêmes !
La seule réelle et immense puissance que j’ai dans ce monde, c’est d’être toujours plus heureux, c’est à dire toujours plus conscient de Toi en tout…
Que je sois, donc, un témoin toujours plus fidèle de Ton Amour !
Aujourd’hui, être Ton apôtre, pour moi, c’est simplement être heureux… Toujours plus heureux !
Alors, je construis cet instant agréable sur toutes les mémoires que je choisis, librement, d’aimer…
En effet, dès que j’aime plus une mémoire, je suis plus heureux.
Et dès que nous aimerons tous, totalement, chacune des mémoires de l’humanité, nous serons, alors, totalement heureux.
Cela peut sembler être un bien long chemin… Oui ! C’est vrai qu’il est long ! Mais comment s’en plaindre puisque chaque pas n’en est qu’agréable ?
Je décide donc à chaque instant d’augmenter ma foi en Toi, c’est à dire ma foi dans la Vie !
Qu’Es-Tu, sinon la Vie Elle-même ?
Vivre, c’est Te vivre.
Alors, si apparaît en moi une ombre, c’est à dire une baisse de conscience de Ta Lumière Parfaite et Absolue, je choisis, tout de suite, d’aimer cette ombre, sans aucune condition.
C’est mon choix… Et je le respecte, à chaque instant, toujours mieux.
Je veux aimer tous les ennemis que j’avais choisis d’imaginer.
C’est la Belle Vie !
Je cultive ma naïveté… En effet, je crois que la vie est simple, « trop simple » ! Et je le crois de plus en plus, naïvement !
La solution de tous mes problèmes a toujours été d’en être, d’abord, heureux… de les aimer… et d’observer leur transmutation dans Ta Réalité, c’est à dire dans Ta Lumière.
Décrire Ta Lumière ne nécessite que peu de mots, voir aucun…
Mais la description de l’ombre, c’est à dire de la baisse de la conscience de Ta Lumière a constitué, jusqu’à ce jour encore, la grande majorité des discours et des écrits de l’humanité… Mais cela évolue, et en bien, de plus en plus vite !
J’écoute mon Âme qui me parle en toutes choses.
La vie a trois composantes totalement unifiées que je peux nommer ainsi : l’Âme, le Corps et la Pensée.
La Vie est Omniprésente… Tous les Êtres en sont l’expression qu’ils soient minéraux, végétaux, animaux ou, depuis peu, humains.
Tu Es la Vie que nous vivons tous, tous les Êtres que nous sommes : Tu Es Omniprésent.
Oui ! J’essaye vraiment de parler comme je pense et, encore plus, d’agir comme je pense… Et j’y arrive de mieux en mieux… Quel plaisir !
En effet, je pense de plus en plus à partir de mon Âme et de moins en moins à partir de mes mémoires.
Je ne cherche pas à me « faire » des amis : j’ai, en effet, autant d’amis qu’il y a d’Êtres dans Ton Univers.
Toi, Tu Es mon Amis, à la fois Unique et Infiniment Multiple.
Si un Être existe, il est mon ami… Si je rencontre un Être, il est mon ami.
Je suis donc en paix.
Je choisis d’être en paix, même avec la guerre…
Le Corps que je suis « vit » mon Âme et ma Pensée…
La Pensée que je suis « pense » mon Âme et mon Corps…
L’Âme que je suis est « la source » de ma Pensée et de mon Corps…
Je crois que c’est, là, un des aspect du Mystère de la Trinité : Trois en Un et Un en Trois.
Il y a, en effet, une infinité de manières de vivre Ton Unité…
Et, chaque instant que je vis est une manière unique de Te vivre.
Je choisis d’être heureux de ce qui est… et de ce qui n’est pas.
Je suis heureux de Toi… Et Toi Tu Es Tout, Toi Tu Es « ce qui est » et Tu Es « ce qui n’est pas ».
Je choisis que Toi, Âme que je suis, Tu sois la source de la Pensée que je suis et du Corps que je suis.
Toi, la Lumière, Tu Es la Seule Source de Toi-même.
Voilà ! Dans cet article du Blog « BeHappy8.org » j’ai essayé de mon mieux de respecter de mon mieux les règles du jeu du BeHappy… C’est Tout !
J’ai donc écrit, au fur et à mesure, ce qui me passait par la tête que j’ai été heureux de penser à ce moment-là.
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit ■ et petit ●, communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
Mon Âme me protège tout en respectant mon libre-arbitre
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Ces mémoires, il faut en avoir conscience, ou il suffit de les aimer ?
Parce que moi, je ne suis pas consciente de toutes ces mémoires !
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Nous en aurons conscience ! Mais nous n’en aurons conscience que lorsque nous serons prêts à les aimer, c’est à dire prêt à y reconnaître la Lumière !
Parce que nous avons en nous un système de protection, dont on a parlé tout à l’heure et dont je te reparle maintenant…
C’est un processus de protection qui fait que rien ne va se présenter à ma conscience que je ne sois pas capable d’aimer et donc d’élever… à cet instant.
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Ah oui, c’est vrai !
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Sinon, ça ne sert à rien d’avoir conscience de nos mémoires ! Cela serait même dangereux !
Donc, nous avons un système de protection… Et du coup, nous n’avons pas encore conscience de ce que nous ne sommes pas encore prêt à aimer !
C’est pour cela que nous avons des vies « saucissonnées » !
Car, en général, nous ne nous souvenons pas de notre vie antérieure… ni des autres vies encore antérieures… Et pourtant, nous savons très bien qu’elles ont existé… et nous savons très bien que certains, parfois, s’en souviennent !
… Eh bien, tout simplement, parce qu’ils sont capables de les aimer !
Si nous étions capables d’aimer la personne qui nous a coupé la tête dans un lointain passé, nous pourrions nous en souvenir sans aucun problème !
Si nous aimions la personne qui nous a coupé la tête, cela ne nous poserait, aujourd’hui, aucun problème qu’il nous l’ait coupée et nous pourrions nous en souvenir sans danger, ni pour nous, ni pour elle !
Mais, si nous sommes aujourd’hui incapables de faire cela… et que nous nous en souvenions clairement, par un artifice dangereux, alors, pour nous, et pour elle, cela serait un drame terrible ! Et nous pourrions peut-être la tuer dans cette vie-ci, parce qu’elle nous a coupé la tête au cours d’une vie d’avant ! Ou un truc de ce genre…
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Ou, peut-être l’inverse… C’est pire, c’est nous qui lui avons coupé la tête… et il va vouloir nous couper la tête aujourd’hui !
Aimons notre inconscience
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Oui, tu comprends ce que je veux dire… On irait au méli-mélo dramatique !
Donc, il y a un système de protection ! Et, par exemple, ce système de protection se manifeste par les vies que j’appelle « saucissonnées ».
Ce n’est pas normal que les vies soit saucissonnées ! … Non, pardon, je me trompe de terme : en fait c’est normal, mais ce n’est pas « naturel » !
Mais, au presque début de l’humanité, nous avons pris une route qui a nécessité ces « saucissonnements » pour nous protéger des mémoires ombreuses que nous avons mis en place dans notre passé lointain et que, pour l’instant, nous ne sommes pas du tout capables d’aimer.
Donc : Ayons une sage inconscience ! … pour l’instant.
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Alors, merci à notre sage inconscience !
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Oui ! Il est sage d’aimer notre inconscience !
Nous allons travailler, nous allons travailler… et nous allons donc arriver à aimer une première chose… et puis nous allons apprendre à aimer encore une deuxième chose… et puis encore une troisième ! etc…
Alors, bien sûr, nous étudions d’abord à l’école maternelle… Là, nous apprenons à aimer ce qui est, pour nous, facile à aimer : nous y aimons facilement les gens qui sont gentils, qui sont beaux, qui sont bons, qui sont généreux, les gens qui nous manifestent leur amour… etc.
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Oui ! Ça, c’est vraiment facile à faire… pour la plupart des gens !
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Une fois que nous réussissons cela, c’est déjà pas mal ! Car il y a des gens qui ont encore des difficultés à le faire ! Ils ne savent pas bien encore être heureux que quelqu’un soit gentil ou beau… Ils peuvent en être jaloux ou bien triste de ne pas l’être eux-mêmes… etc.
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Oui, c’est vrai…
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Il y a des systèmes ombreux pervers de toutes sortes qui ont été mis en place depuis des millénaires !
Mais, cependant, une fois cet apprentissage de débutant réussi, nous passons au cours préparatoire… et là il y a en général des choses, des situations, des personnes, qui, pour la plupart des gens, sont un peu plus difficiles à aimer… mais, ils peuvent maintenant l’envisager !
Il y a donc là des choses qui se présentent à notre conscience et qui, du fait de la programmation ombreuse que nous avons mise en place depuis le presque début de l’humanité, étaient, pour nous, un peu plus difficiles à reconnaître comme étant de la Lumière Infinie…
Mais, si nous travaillons bien et que finalement nous réussissons à aimer également ces aspects de la vie, hop ! Nous passons dans la classe supérieure et nous allons travailler des choses encore un peu plus difficiles pour la plupart des gens…
Et ainsi de suite, pendant des années… pendant des vies… et des vies !
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Je comprends ! Je peux entendre « aimer » … Mais alors je me pose cette question : « C’est quoi « aimer » au niveau pratique ? »
Aimer, c’est être toujours plus heureux
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Dans notre échange, au niveau pratique, au niveau très pratique : « aimer quelque chose », c’est tout simplement « être heureux de cette chose »… Être toujours plus heureux de cette chose !
Aimer un aspect de notre vie, aimer une personne, aimer une émotion etc., c’est tout simplement être heureux de cet aspect de notre vie, c’est être heureux de cette personne, c’est être heureux de cette émotion, etc… Et ceci, chaque fois plus !
Par exemple, je sais que ma compagne m’aime parce que, je sens qu’elle est heureuse que je sois ce que je suis… de plus en plus !
Voilà ! C’est tout ! Je me sens aimé d’elle chaque fois qu’elle manifeste sa joie, une fois de plus, que je sois ce que je suis… C’est tout !
Un autre exemple : Toi, tu m’apprécies… n’est-ce pas ?
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Eh oui, c’est vrai !
Être heureux de ce qu’est l’autre, c’est l’aimer !
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Alors, du coup, je me sens « aimé » par toi, parce que tu l’exprimes en venant discuter avec moi et en me faisant confiance… Tu m’apprécies… Et hop ! Ça y est ! Je me sens aimé, je me sens en sécurité avec toi… etc.…
Et pour moi c’est très, très simple ! C’est très ras de terre ! C’est de la philosophie rustique, pas compliquée.
C’est tout simplement ceci : « j’aime quelqu’un », ça veut dire que « j’arrive à être heureux de ce qu’il est… chaque jour plus… » … Voilà ! C’est simple !
Mais, inévitablement, si je l’aime, je vais être de plus en plus heureux de tout ce qu’il est ! Et alors, chaque fois, inévitablement, il va me présenter de nouvelles facettes de lui pour que je les aime… et je vais apprendre à les aimer…
Aimons-nous nos enfants ?
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Alors, par rapport à ce que nous disions tout à l’heure, moi je n’aime pas mes enfants ?
En effet, je ne suis pas heureuse de ce qu’ils sont !
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Alors, ce que tu dis là est important. C’est une très bonne réaction… et qui va présenter pour nous de gros avantages !
Réfléchissons ! Si nous écoutons notre Âme, après l’avoir interrogée : « L’Amour est-il limité ou infini ? »
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L’Amour est Infini !
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D’accord ! Alors, maintenant : « Est-ce que l’Amour a un début ? »
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Non !
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Alors, Il n’a pas de début… Est-ce qu’Il a une fin ?
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Non.
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Donc, tu Aimes !
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Oui ! Je vois ce que tu veux dire…
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Que tu en sois consciente ou inconsciente : tu Aimes ! Que tu en ais conscience ou pas tu n’as pas cessé d’être « Amour ». Et c’est très simple, c’est logique parce que…
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Tu veux dire que c’est un problème de conscience ?
■
Oui bien sûr ! Ce n’est « qu’un » problème de conscience !
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Ah… !
Seule la Perfection Existe
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Qui nous a créés ? Qui nous crée à chaque instant ? Qui nous créera toujours ?
…
C’est Dieu ! N’est-ce pas ?
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Oui, bien sûr !
■
Est-ce que Dieu peut créer quelque chose d’imparfait ?
●
Non !
■
Non ! Donc, sa création est Parfaite, totalement Parfaite…
Donc je suis créé Parfait !
Si sa Création est Amour, je suis créé « Amour ».
●
En être conscient alors ?
■
Alors après, en effet, notre travail… ça va consister à en être de plus en plus conscient !
Ce qui pose certains problèmes, vu ce que nous avons vécu depuis que celui de nos frères que l’on nomme Caïn a perdu, pour la première fois chez les humains, conscience de la Lumière.
●
Oui, oui…
■
Mais avant Caïn ? Les animaux, eux, ne pouvaient pas remettre en question la Création de Dieu… Par exemple, ils ne pouvaient pas ne pas aimer quelque chose !
Ils vivaient selon le Plan de la Lumière, sans jamais pouvoir s’y opposer.
Les Êtres n’ont reçu le Libre Arbitre, la Libre Conscience, qu’à partir de leur humanité.
C’est à dire pour les premiers, d’après ce que nous dit la science actuelle, il y a environ 150.000 ans… peut-être 400.000 ans… Or :
« C’est la conscience qui fait toute la différence.
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Tu ne sais pas ce que cela me fait comme effet de penser que je suis capable d’aimer !
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Tu n’es pas seulement « capable » d’aimer ! Tu es « Amour Pur » !
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Ah Oui ! Ça me libère d’un truc, ça !
■
Que tu en ais conscience ou pas. Que les autres en aient conscience ou pas…
●
Ah ! J’ai l’Amour en moi ?
■
Tu dis « l’avoir » … Non ! « tu l’es » ! Tu es créée comme ça ! Tu es créée Amour…
C’est comme quand tu dis « je suis ce corps » … Eh bien, « tu es cet Amour » également.
Au niveau spirituel nous sommes Amour. Au niveau du corps nous sommes Corps physique, au niveau du mental nous sommes Pensée…
Et donc, que nous en soyons conscients ou inconscients, « Nous sommes Amour » !
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C’est marrant ce mécanisme : dans la mesure où tu reconnais quelque chose tu te donnes la possibilité de l’être.
Être ce que je suis depuis toujours… et le reconnaître librement
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Non ! Tu te donnes la possibilité de « reconnaître » que tu l’es.
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Oui, c’est vrai !
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Tu ne l’es pas plus après qu’avant !
Tu n’es pas plus Amour après en avoir pris conscience qu’avant !
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C’est comme si je n’avais pas un problème d’Amour, mais seulement un problème de conscience…
Et que quand tu as la conscience… c’est la libération !
■
Eh bien, oui ! C’est la libération !
C’est la libération de la perte de conscience de la Lumière Éternelle et Parfaite !
Chaque fois que nous avons plus conscience du Divin… Ouah ! Nous vivons un instant de joie… Voilà ce que ça fait !
Mais, le lendemain, ou un an plus tard, nous avons encore plus conscience du Divin et… Alors, ouah ! Nous vivons un autre instant de joie… etc.
Cela le fera toujours ! C’est la Joie… c’est la joie de l’Instant Éternel…
« La joie », c’est ce que nous ressentons chaque fois que notre conscience de la Lumière augmente d’un cran de plus !
La Joie n’est pas un état, c’est « un mouvement » !
La Joie est un mouvement d’ouverture de conscience !
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Hum… ! C’est vrai ! Là, je suis d’accord…
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Voilà ! C’est la Joie… Chaque fois… Chaque fois… Chaque fois… Toujours renouvelée à l’infini ! Chaque fois que nous ouvrons, une fois de plus, notre conscience à la Lumière : c’est la Joie !
Et ça durera toujours et cette joie est à la fois grandissante et toujours plus calme…
Les couleurs de cette Joie vont en être de plus en plus variées… et cela infiniment…
Tu vois ? Voilà ! Il n’y a aucune limite… « No limit ! »
Mais pour l’instant, nous sommes là où nous sommes, chacun de nous : en plein dans la Lumière, depuis toujours et pour toujours… et notre conscience de cette Lumière Infinie augmente… tranquillement… ou, parfois, au début, chaotiquement !
Mais, nous ne pouvons pas, je pense, pour l’instant, imaginer ce qu’est « réellement » la Joie…
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Non ! Ce n’est pas possible…
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Nous avons une vision très myope de l’avenir !
Nous avons une vision très myope de ce qu’est l’avenir avec une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle !
Mais bon ! Nous sommes très bien comme ça ! Et chaque jour nous irons toujours vers plus de conscience de la Joie, c’est sûr !
Et nous aurons alors les cerveaux qui correspondront à cette conscience… Avec cette conscience, nous allons créer des neurones et des circuits de neurones qui vont nous permettre d’avoir encore plus de conscience de la Lumière…
Donc nous allons avoir un autre cerveau… Notre cerveau continuera à évoluer… Il changera… Il ne pourra pas être pareil qu’aujourd’hui… et le corps entier également !
« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…
(… Silence…)
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Pourquoi parlions-nous de l’Amour ?
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Nous parlions de l’Amour pour reconnaître, je pense, qu’il est Absolu, Éternel, et que nous ne pouvons pas échapper à une conscience de plus en plus grande de Lui, jour après jour.
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Ah oui !
L’Amour… toujours l’Amour
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Et donc, nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que nous sommes, que ce soit pour pour quelqu’un ou quelque chose… Et, bien sûr, personne ne peut augmenter l’Amour Infini qu’il est pour nous…
Mais, en revanche, nous pouvons augmenter notre conscience de l’Amour que nous sommes, pour cette chose ou pour ce quelqu’un ! Et ce quelqu’un peut augmenter sa conscience de l’Amour Infini qu’il est pour nous…
En gros ! Voilà ! Pour le dire maladroitement… mais pour le dire quand-même ! Voilà ! C’est tout !
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C’est ça ! Nous n’augmentons pas l’Amour Éternel, mais nous augmentons la conscience que nous en avons.
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Nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que Dieu a fait de nous. Sa création est « Parfaite » ! Nous ne pouvons pas l’améliorer… Mais nous pouvons, toujours plus, prendre conscience de sa Perfection, de sa Plénitude.
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Du coup, par rapport à aimer… Aimer la culpabilité ? Aimer l’ombre ?
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Oui ! Aimer un aspect quelconque de l’ombre…
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Aimer l’ombre… C’est prendre conscience de l’Amour que nous sommes, vis-à-vis de cette ombre ?
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Oui, puisque, par décret Divin, nous sommes Amour…
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Alors, déjà, cela m’a fait quelque chose de penser… que j’avais de l’Amour…
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Ce n’est pas « avoir » !
Quand tu as dit « avoir de l’amour », tu as parlé avec des termes qu’a utilisés l’ombre en général… C’est-à-dire nous pouvions soi-disant « avoir » ou « ne pas avoir » l’Amour…
J’ai l’impression que l’on est tous prêt à entendre…
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Oui… Tout le monde, tout ce qui existe, toute la création, n’a qu’un seul désir… un seul désir ! C’est « la Conscience de la Lumière… toujours plus » … Et ceci se manifeste par « Être heureux… Être encore plus heureux… Être encore et encore plus heureux ! … »
Voilà, ça c’est le désir absolu de toute les Êtres qui existent : « Conscience du Créateur, conscience de la Lumière… toujours plus ! » …
Après, au niveau pratique, il faut trouver le moyen de respecter l’autre…
Respect
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Oui !
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Il faut respecter l’autre dans son propre niveau de conscience à lui, à cet instant !
En effet, nous, là, tous les deux, nous sommes d’accord sur la conscience que nous avons, là, à cet instant, ensemble : Vas-y, tu m’envoies des mots qui expriment ta conscience à toi… Et puis, hop, je t’envoie d’autres mots qui expriment ma conscience à moi… Et on dit : « Oui » … « Oui » … « Oui » …
C’est une communication unitaire sans problème ! Tu vois ? Nous utilisons les mots que nous utilisons… Et cela ne nous dérange pas, ni l’un, ni l’autre… Il n’y a pas de malaise… Les quelques ouvertures de conscience de la Lumière que nous vivons, l’un et l’autre, se font, uniquement, confortablement…
On peut donc galoper tranquillement… Ensemble, nous regardons à droite, puis nous regardons à gauche… Et ça s’ouvre… et ça s’ouvre… C’est très bien ! Et ce n’est que confortable.
Mais, si nous allions sur la place publique et que nous utilisions le langage que nous utilisons là ensemble, tous les deux… Alors là ?
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Oui, je suis d’accord ! Alors là, ce serait pour l’instant bien différent ! Mais je ne parlais pas de la place publique…
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Oui, mais, sur la place publique, dans l’heure qui suit, on aurait probablement un problème… Et les autres auraient un problème avec nous !
Pourquoi ? Parce que nous ne les aurions pas respectés…
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Mais, je pensais là plutôt à nos amis les plus proches…
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C’est pareil… Il faut bien sûr respecter nos amis, en particulier nos amis les plus proches… C’est la même chose ! Chacun est là où il en est. Mais je pense , et j’en ai la preuve régulièrement, que nos amis du moment et de toujours adhèrent à cela facilement… après une mise au point d’un minimum de vocabulaire commun.
Ils ne peuvent pas échapper à une plus grande conscience de la Lumière et ils n’ont aucun désir, bien sûr, d’y échapper, bien sûr !
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Non ! Cela paraît difficile ! Car c’est bien cohérent… On voit bien !
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Oui, mais c’est parce que certains sont bien préparés…
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C’est ça ! Nous sommes tous préparés… Mais nous ne savons même pas pourquoi nous ne l’avons pas découvert nous-mêmes !
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Eh bien, nous sommes travaillés au corps, sans arrêt ! Et là, à un moment donné…
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D’ailleurs, c’est une bénédiction, ce qui se passe… d’une certaine façon… Parce que, moi, j’ai bien vu : jusqu’à maintenant, j’ai continué, comme je le fais depuis 30 ans, c’est à dire depuis le début où je me suis posé la question…
Et là, ça a été une question… Une question qui…
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Une question obligatoire !
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Une question qui… Une question qui du coup est évidente… Mais, je ne l’aurais jamais posée toute seule ! De moi-même… ce n’était pas possible… J’avais trouvé le Paradis sur terre, pourtant… Enfin d’une certaine façon ! Je sentais bien ! J’ai bien vu cela tout de suite !
Et c’est pour ça que cela ne m’a pas déprimé complètement ! Parce que je sentais que ce que je vivais était… nécessaire et enrichissant… parce qu’il fallait vraiment que cette fois-ci… je me la pose toute seule… cette même question.
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Non, pas toute seule ! Mais je comprends ce que tu veux dire…
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Pas toute seule, c’est vrai, mais… Ça m’a confronté à d’autres choses qu’il fallait faire… Et je trouve, quand même, que là, c’est un vrai régal !
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C’est vrai !
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C’est un autre voyage
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C’est la suite…
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C’est un voyage…
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C’est un voyage parfait ! Qui véritablement…
Si tu veux, nos pertes de conscience de la Lumière… n’ont en rien, bien sûr, changé la Lumière… et elles n’ont rien changé, non plus, à notre capacité à avoir conscience de la Lumière !
Il n’y a pas eu de perte ! On est comme pardonnés, à l’Infini, dès la première perte de conscience… Cela ne perturbera pas le succès final !
Il y a un Pardon Absolu, intrinsèque à l’erreur…
Répéter ! Répéter ! Répéter…
Ce n’est jamais un problème que de répéter quelque chose jusqu’à ce qu’on l’aime… Même si c’est pendant des années ou des vies. C’est normal… C’est ça la vie !
Répéter ! Le mot « répétition » est très important !
Nous apprenons en répétant ! Nous ne pouvons pas apprendre autrement qu’en répétant !
Dans tous les domaines : pour apprendre à marcher, pour apprendre à parler, pour apprendre à écrire… Pour n’importe quoi que l’on veuille apprendre, il faut répéter : en musique, en dessin, en mathématiques…
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Ah oui ! C’est vrai… Je n’ai pas appris le dessin, parce que je n’ai plus dessiné… Je n’ai pas osé répéter… Et je suis resté paralysée par les remarques désobligeantes que j’ai entendues dans mon enfance !
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Eh bien, de même, pour apprendre à aimer la Lumière dans l’ombre, il faut répéter… Il faut répéter l’ombre jusqu’à réussir à voir la Lumière en elle !
L’ombre vient et revient à notre conscience pour que nous puissions, un jour, enfin, l’aimer.
Nous répétons donc l’ombre pour apprendre à l’aimer… Nous la répétons encore pour apprendre à l’aimer… Et nous la répétons encore plus pour l’aimer mieux… Et ceci, jusqu’à ce que nous l’aimions, un jour, sans aucune condition…
Et quand nous aimons, une fois de plus, l’ombre, en ayant abandonné encore un peu plus certaines conditions à notre amour, cette ombre-là, sous cet aspect-là, c’est terminé ! La leçon est apprise… Jusqu’à un certain point…
Nous avons fait ce que nous voulions réellement : c’est à dire réussir à reconnaître beaucoup plus le Divin dans cette partie d’ombre qui, de ce fait, a révélé, jusqu’à un certain point, la Lumière qu’elle était depuis toujours…
Et ensuite, il y a un autre aspect de la même ombre qui va se présenter à notre conscience et que nous allons nous entraîner à aimer encore plus, grâce à la répétition de cette autre partie d’ombre ! etc. etc…
Et nous avançons ! Et nous avançons ! Et cela va de plus en plus vite, parce que, après, ça fait boule de neige !
Une fois que nous avons compris le mécanisme, le cerveau, lui, il a mis en place les circuits pour pouvoir maintenant penser qu’il aime l’ombre lorsqu’on la lui présente et alors : bing, bing, bing, bing ! …
Et, après, il y a donc un bombardement de Lumière, ou plutôt un bombardement d’ouvertures de conscience de la Lumière, parce que dès que nous voyons de l’ombre, Hop ! Nous reconnaissons, de plus en plus facilement, que c’est de la Lumière ! et Hop ! Joie ! Et ainsi de suite !
Et, dans notre vie, le pourcentage d’instants de joie augmente par rapport au pourcentage d’instants de souffrance…
Et ça, c’est la bonne mesure.
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Oui, la joie est la bonne mesure !
Pour apprendre : l’Amour !
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C’est comme ça qu’on le sait : on le sait parce que on est heureux… Et cela signifie que notre conscience de la Lumière vient d’augmenter… Alors que selon l’ombre nous ne devrions pas être heureux de « ça » !
Et donc, là, c’est le contraire : « À aimer ! Hop ! À aimer ! et Hop ! À aimer » … et encore hop !
Et donc, si l’on prend l’exemple de la culpabilisation : l’ombre, chez nous ou chez les autres, a tenté de nous culpabiliser douloureusement d’avoir culpabilisé !
Mais là ! Nous allons apprendre à aimer la tentative de nous culpabiliser, à aimer notre ego excessif qui le fait, à aimer la personne qui nous aide à le faire, qui nous enseigne à le faire, à aimer la société qui le fait, etc…
Et un jour, il ne restera que la Culpabilité Lumineuse… Il n’y aura plus de culpabilité ombreuse.
Il y a, ainsi, à chaque instant, un nouveau domaine qui se propose à nous… et, en Réalité, lorsque ce nouveau domaine se présente à nous, c’est toujours parce que nous sommes capables d’apprendre à l’aimer et ainsi de nous décider à reprendre conscience de la Lumière dans cet aspect de l’existence où on l’avait perdu jusqu’à là.
Et alors, à partir de là, « nous le travaillons », Comment ? En le répétant… et à un moment donné… nous y arrivons !
Et chaque fois qu’à un moment donné, l’un d’entre nous ose enfin reconnaître la Lumière dans une part d’ombre… Eh bien, Il révèle, à tous, que cette ombre a une fin.
Regarde, par exemple, ce qui se passe entre nous : dès que j’ose voir la Lumière dans une part de notre ombre, tac ! Cela devient tien ! C’est terminé ! Cette ombre vient de diminuer…
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Oui, c’est vrai !
Cela a été très, très net la première fois que l’on s’est vu. Tout de suite, cela a été évident.
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Oui : Tac ! ça prend une seconde ! Tu dis : « Oui, je prends ! Moi aussi, je vois également la Lumière là ! Je me mets à aimer cette ombre, je réalise que c’est en fait de la Lumière ! » … Et voilà !
Et ça, ça va de plus en plus vite ! Et après, tac, tac, tac !
Et ça, c’est pareil ! C’est parce que c’est naturel ! C’est la Vérité… C’est Originel ! On est créé, depuis toujours, pour fonctionner comme cela !
On est créés pour ne voir que la Vérité, pour ne voir que la Lumière… Qui Seule Existe.
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Oui, on abandonne un petit barrage… et puis un autre… et au bout d’un moment, c’est un effet domino…
La souffrance : utile, mais pas nécessaire
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Voilà ! Oui, c’est un effet domino… Et bien sûr, c’est très agréable… Très agréable… Regarde ! Les trois échanges que nous avons eu n’ont été que du plaisir, pour nous deux… Si tu regardes, il n’y a eu « aucun » moment de souffrance…
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Non ! Ah non, non ! Ce n’est vraiment qu’agréable…
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Et ça, c’est notre garantie… S’il y avait un moment de souffrance, c’est que l’on aurait pris un chemin bizarre ! C’est que l’on aurait, à nouveau, perdu conscience de la Lumière dans quelque chose, plutôt que d’en augmenter la conscience.
Pour faire court, on peut dire : « La souffrance est utile, mais pas nécessaire. »
Nous pouvons abandonner cette croyance de la nécessité de la souffrance, comme étant le seul moyen d’évoluer.
Bien sûr, chacun de nous a pu apprendre par la souffrance, à de multiples occasions, dans notre passé !
Mais la joie est un moyen d’apprendre bien plus économique, bien plus rapide… et qui n’est, bien sûr, que « agréable » !
Oui ! La joie est le vrai moyen d’apprendre, prévu par le Divin… et c’est cela qu’il faut que l’on ose retrouver de plus en plus !
C’est notre joie qui manifeste l’ouverture de notre conscience à la Lumière, y compris dans l’ombre qui se présente à nous…
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C’est marrant cette fiction de la souffrance, aussi !
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Eh bien, ça, ça été l’ombre qui l’a mise en place ! Cette fiction. Sinon, comment aurions-nous pu faire pour nous manipuler les uns les autres ? Comment l’ombre aurait-elle pu s’établir, s’il n’y avait pas eu ce mécanisme dont l’on voit bien maintenant les résultats sur toute notre planète ?
C’est comme ça. L’ombre a fonctionné comme ça… mais l’ombre avait une fin qui était inscrite en elle depuis son début !
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C’est l’amour inconditionnel qui seul la guérit ?
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Oui ! Cet amour avec de moins en moins de condition, seul, le peut ! Et à un moment donné, je pense que cela peut s’emballer très vite !
Parce que les gens souffrent, mais ils veulent vraiment que cette souffrance cesse, ce qui est sain et naturel ! Il faut, en effet, répondre à l’alarme de la souffrance qui sonne sans cesse ! Il faut que chacun réagisse !
En fait, il nous faut simplement aimer notre ennemi, comme cela nous a été proposé il y a 2000 ans !
La souffrance, elle est utile, mais elle n’est pas nécessaire dès l’instant où nous entendons le message… et là, tac, la souffrance, elle cesse !
Et, à partir de là, nous fonctionnons alors par la joie, comme cela est prévu depuis toujours…
Il ne nous reste plus, alors, que la Douleur Lumineuse ! La Douleur Lumineuse, c est le Don de Dieu pour que le corps puisse rester en vie, justement, pour vivre la Joie !
Inévitable Paradis
Et nous avons, tous, cet appétit du Monde Parfait, cet appétit à retrouver notre conscience du Monde Parfait de la Lumière… c’est à dire du Paradis, tout simplement…
Cette mémoire et cette aspiration au Paradis Divin, dans lequel tous les Êtres, en réalité, naviguent à chaque instant, on veut en avoir conscience ! Toujours plus conscience…
Et là, il y a un silence…
Pour moi, c’est toujours un régal que de pouvoir dialoguer, comme ça, avec une personne, sur ces thèmes… Chaque fois que je peux le faire, c’est un régal absolu !
Et je te remercie de me le permettre…
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Pour moi, c’est, comment dire, c’est un besoin vital… en fait !
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Ah Oui ! Moi aussi ! C’est de l’oxygène…
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Et, c’est ça qui était difficile ces derniers temps… Alors que c’est la seule chose qui m’intéresse, en fait !
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Oui ! Je te comprends…
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Mon ouverture de conscience à la Lumière, c’est vraiment la seule chose qui m’intéresse… Tout le reste m’est secondaire…
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Oui, je pense que ,fondamentalement, c’est la seule chose qui intéresse tout le monde.
Mais, chacun a une conscience de cet intérêt qui lui est personnelle…
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Du coup, le fait de pouvoir le voir et de pouvoir l’appliquer… Le fait que cette nécessité, ce besoin vital puisse s’incarner dans tous nos mots, dans toutes nos attitudes, dans tous nos gestes, ça donne corps à notre vie…
Sinon, c’était mort !
En fait, c’est ça ! Ça faisait des moments de mort… Non pas que je perdais la foi, mais je n’étais pas vraiment consciente d’être vivante… Tout ce que je faisais était « comme » mort…
Alors que là…
■
Pourtant : « c’était vivant » ! Parce que la Vie ne peut pas disparaître…
L’ombre cherche toujours la même chose : elle cherche à aimer quelque chose qu’elle n’a jamais aimé jusqu’à là…
Elle cherche à aimer quelque chose qu’elle avait, depuis longtemps, prétendu ne jamais aimer…
Et pour apprendre cette chose, si difficile pour elle, comment peut-elle faire ?
Et bien, elle répète ! Elle répète ! Et elle répète encore… Jusqu’à y arriver !
●
Oui ! Mais en répétant toujours la même chose ?
La merveilleuse danse de l’ombre
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Oui, c’est vrai ! Bien sûr ! En répétant toujours la même chose… Mais comment faire autrement ? Comment apprendre quoi que ce soit sans répéter ?
Comment s’entraîner à aimer l’ombre ? Sinon en essayant et en essayant encore, sans y arriver… Jusqu’à y arriver un jour…
Quand nous apprenons un mouvement de danse, comment fait-on ?
Nous le répétons !
Et il nous est dit, bien clairement, que même le jour du spectacle, nous n’avons pas fini d’apprendre ! Nous n’arrêtons pas d’avoir besoin d’apprendre et nous répétons, et nous répétons encore !
Et puis, à un moment donné, on présente le spectacle au public, dans cet état de devenir !
●
Oui, mais alors ? Tu répètes, tu répètes… Mais qu’est-ce qui a fait qu’à un moment donné, Tac ! ça change ?
■
C’est que, à ce moment là, l’accumulation des tentatives honnêtes d’aimer ce que nous prétendions ne pas aimer a enfin réussi… Et nous arrivons enfin à aimer ce que, jusqu’à là, nous n’aimions pas !
C’est exactement comme un enfant qui, un jour, réussi à marcher, alors que jusque là, malgré ses tentatives nombreuses, il n’y était pas encore arrivé…
●
Oui, mais tu n’en as pas conscience ! Tu n’as pas conscience que là, Tac ! tu l’aimes…
Notre État Originel
■
Tu n’en as pas conscience, parce que c’est « naturel » !
Aimer, c’est aussi naturel que de respirer…
Et la plupart du temps, nous n’avons pas conscience que nous respirons parce que… « c’est naturel » !
Quand nous retombons dans notre « État Naturel d’Amour Inconditionnel », tout est simple à nouveau, nous ne faisons plus d’effort… Enfin.. ! Et tout d’un coup, il n’y a comme « plus rien » !
C’est comme un silence, une paix… et là nous avons l’impression de « ne pas faire d’efforts » … C’est facile !
Mais, il y a eu des milliers d’années d’efforts faits par l’ombre en nous en amont…
●
J’avais la sensation que c’était un peu comme une injonction… Tu sais ! À un moment, quand ça devient vraiment impossible ! Et que l’on ordonne à l’ombre de disparaître…
■
Il y a ça aussi : Et tac ! Nous y allons !
●
Oui, ce n’est plus possible de persister à ne pas aimer l’ombre ! Voilà !
■
Oui! Et tac ! Nous y allons ! Nous allons l’aimer tel quelle est, cet ombre…
Il y a sûrement différents aspects dans ce succès que nous n’arrivons pas à exprimer tous, dans leurs infinis détails…
Mais le résultat final, c’est que nous « retombons », nous retombons dans notre nature… Nous retombons dans notre propre Nature véritable qui est « d’être heureux » !
Ce bonheur, il exprime, à chaque fois, l’ouverture de notre conscience à la Lumière… et là nous faisons une expérience de la « facilité »…
En effet, là, sur cet aspect particulier de la vie que nous avons enfin réussi à aimer, nous avons fait un bond en avant… Naturel !
Dans ce domaine, dorénavant, nous pouvons toujours fournir des efforts, mais ce ne sera plus jamais des efforts désagréables ! Nous ne faisons que des efforts que nous sommes heureux de faire…
Et c’est là l’expérience de notre véritable État Originel…
●
Mais, cela est-il possible ?
Voir les choses en face
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Oui !
C’est possible ! Ce ne sont plus des efforts au sens ombreux du terme… Tu sais ? « À la sueur de ton front » ! Non, maintenant, ce ne sont plus des efforts au sens douloureux du terme !
Non, non ! Nous n’enfanterons plus dans la douleur ! Il n’y a plus aucune raison d’enfanter dans la douleur, que ce soit d’un enfant ou d’une réalisation quelconque…
Et, pour chacun de nous individuellement, c’est tout à fait accessible dès aujourd’hui.
Mais, c’est vrai que cela demande de lâcher-prise sur de plus en plus d’aspects de l’ombre… Il s’agit bien d’apprendre à aimer, de mieux en mieux, toutes ces mémoires ombreuses !
Et cela, c’est justement, justement, ce qui nous a été tout à fait interdit depuis des millénaires par l’ombre elle-même…
●
Oui ! l’ombre nous avait interdit d’aimer quoi que ce soit…
■
Mais, là, tout un coup, nous nous retrouvons, de plus en plus souvent de l’autre côté du miroir… Et nous voyons les choses « en face », comme il est dit… et, maintenant, nous voyons que ce que nous regardons n’est « que » de la Lumière Elle-même…
Et là, nous constatons que les efforts que nous faisons alors, nous sommes super heureux les faire.
Et alors ? Maintenant où est le problème ?
●
Mais, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de problèmes, finalement ! Ça se résume à très peu de choses…
■
Mais il n’y a « pas » de problème du tout ! Il n’y a « aucun » problème !
La Réalité, c’est qu’il y a zéro problème dans la Création Divine…
Aimer s’agripper à notre rocher
●
C’est vraiment…
C’est vraiment ce que je sens en rapport à un lâcher-prise, c’est comme si j’avais tout et que je m’accrochais à mon rocher :
Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! …
■
Mais, c’est bien normal ! « S’accrocher à ton rocher », comme tu dis, c’est, d’une part, vivre une répétition intense de la situation que tu es vraiment prête à aimer…
Et, d’autre part, refuser encore, cependant, très fortement de l’aimer…
Alors là, tu répètes ! Tu répètes ! Tu répètes si intensément que c’est un peu comme une crise de tétanie !
Mais là, une chose que tu veux, parmi d’autres… Et que tu viens d’exprimer très clairement : c’est de t’aimer toi-même, y compris « quand tu t’agrippes à ton rocher » !
●
Ho la la ! … Mais alors là ! Là, tu m’as eu !
Et là, nous rions un bon moment…
■
He oui ! Mais c’est ça ! C’est pour ça que nous continuons à nous agripper !
C’est parce que nous ne nous sommes pas encore vraiment totalement reconnus comme Lumière lorsque nous sommes en train de refuser de lâcher prise sur ce rocher auquel nous nous agrippons !
Nous pensons que c’est encore un truc « à abattre », à détruire, chez nous !
Silence…
He bien, non ! Ce n’est pas à abattre, c’est à aimer !
Et si nous arrivons à l’aimer, si nous arrivons à aimer cet agrippement qui est le nôtre à « ce » rocher particulier, il va se détendre et même disparaître : nous le lâchons tranquillement…
Et ensuite tu peux te dire : « Mais, comment je faisais ? C’est impossible ! Il y avait bien un rocher ? Et je m’y agrippais ? Mais où est-il ? »
Et là, maintenant, sur cet aspect particulier de ta vie, tu peux aller où tu veux quand tu veux, tu voles, mais il n’y a plus ce rocher auquel tu t’agrippais douloureusement !
Parce que, enfin, tu l’as aimé…
●
Oui, c’est vrai ! Il n’y a pas de raison !
La foi naturelle
■
C’est merveilleux ! En fait, c’est ça la vraie merveille… Ce ne sont pas les merveilles de l’ombre si tarabiscotées !
Non ! là, c’est une merveille lumineuse, simple, naturelle, originelle, que d’ailleurs tous les enfants que nous avons été, avant que nous n’ayons été trop rééduqués et que nos mémoires antérieures n’aient à nouveau investi nos corps énergétiques… ont vécu…
Silence…
●
Mais, c’est la foi aussi ?
■
Oui ! C’est « la Foi Naturelle » ! C’est la foi qui nous tombe d’en Haut !
Il n’y a aucun « effort » douloureux à accomplir pour la vivre…
●
Alors, là, c’est étonnant ! C’est vraiment le mouvement inverse de celui qui nous a été toujours prôné…
■
Oui ! C’est vrai… L’ombre a toujours prôné beaucoup « l’effort douloureux » … Elle a prôné toute cette souffrance pour aller de là où nous sommes à là où nous devrions, soi-disant d’après elle, être !
Alors que les Êtres les plus beaux, eux, nous ont toujours dit qu’être heureux c’est la chose la plus naturelle qui soit !
C’est l’ombre qui nous a fait croire qu’il fallait remplir des tas de conditions, impossible à réaliser, pour être heureux… Et bien sûr, que ceux qui nous le proposaient méritaient tout notre respect…
Mais, la Lumière, Elle… Elle nous dit : « Être heureux, c’est la chose la plus Naturelle… »
Responsables, nous avons choisi ; alors choisissons
●
On nous a appris à nous flageller… et…
■
Oui ! On nous l’a appris… On nous a appris… Mais nous, nous avons aussi, nous-même, beaucoup participé… à cette ombre !
Nous l’avons accepté et ensuite nous l’avons appris aux autres !
Nous avons été les artisans de notre propre labyrinthe dont nous avons, en réalité, construit chacun des murs…
Mais, nous avons cru, pendant des siècles, qu’il fallait faire ceci et encore cela, et encore ceci… pour être un jour, peut-être heureux… dans l’au-delà… Peut-être au Paradis !
Et là nous rions…
Mais, aujourd’hui, nous apprenons à ne pas nous en vouloir…
Et nous ne nous en voulons plus d’avoir essayé de toutes nos forces de remplir toutes ces conditions que l’ombre, en nous et autour de nous, nous imposait pour être heureux… Bien sûr, sans jamais, mais vraiment jamais y être arrivé !
Nous avons été comme ça, oui, c’est vrai !
Et aujourd’hui, nous apprenons, chaque jour, à aimer notre passé… Et alors ? Lorsque nous y sommes arrivés, où est le problème maintenant ?
●
Le problème, c’est peut-être notre passé qui était si difficile à aimer.
■
Oui, mais pourtant ? Est-ce que Dieu, Lui, nous aime moins parce que nous sommes restés coincés dans notre labyrinthe pendant des millénaires ?
Non ! pas du tout ! L’Amour Absolu est réellement « Absolu » et nous sommes Aimés sans aucune condition !
Nous avons été Aimés depuis toujours, même quand nous avons nié cet Amour… Nous avons été aimés lorsque nous avons eu peur, très peur, de ne pas l’être !
Tout est ouvert ! C’est l’Amour sans limite… et il faut simplement que nous osions le reconnaître… Et nous le reconnaissons de plus en plus simplement et de plus en plus confortablement… Sans plus de chichi !
Parce que l’Amour sans limite, c’est confortable !
●
Mais, moi, je suis assez concrète…
Et actuellement, je me confronte, régulièrement, à une personne difficile et même insupportable ! Je suis pleine de bonne volonté, mais ce qui me perturbe beaucoup, c’est que chaque fois que je reviens chez moi je me dis : « Ho lala ! Qu’est-ce que ça me pèse ! Mais qu’est-ce que ça me pèse ! »
Comment veux-tu que j’aime ça ?
L’adorer en Tout
■
Eh bien, justement, quand « ça te pèse » !
Quand tu as répété « Ça me pèse » sans être heureuse de le répéter, chaque fois que tu revenais chez toi, tu exprimais, en fait, ce sentiment « Ça me pèse » que tu te proposais d’aimer et que tu étais en train d’essayer de réintégrer et de reconnaître comme la Lumière… Au lieu de le combattre !
Et tu as revécu ce sentiment autant de fois que nécessaire pour pouvoir arriver à l’aimer.
●
Ah oui ! D’accord ! C’est ça que je voyais en moi, mais ce n’était pas très clair…
■
Ce sentiment, « Ça me pèse », en fait, il ne doit pas ne pas te peser désagréablement !
Cela ne doit te peser que pour que tu sois heureuse que ça te pèse !
Et dès l’instant où tu es heureuse que « ça te pèse », ce poids n’est plus un poids au sens ombreux, traditionnel, douloureux, du terme…
●
Oui, mais là, j’ai du mal à faire la différence et à savoir où est le…
■
Il n’y a « pas » de différence à faire…
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Non ? Pas de différence à faire ?
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Je ne crois pas qu’il faille faire une différence car si tu cherches une différence, tu imagines une séparation…et tu imagines qu’un côté est mieux que l’autre…
Et là, nous rions…
●
Évidemment, que je cherchais ça !
■
Alors là, tout semblait se compliquer !
Non ! Non ! C’est simple ! C’est vraiment simple… Il s’agit vraiment, simplement, de « tout aimer »…
La proposition qui nous est faite, depuis toujours, c’est d’être heureux de tout ce que nous vivons… Parce que tout est Dieu Lui-même…
C’est une adoration continue du Divin en Tout !
Abandonnons toute tentative d’opposer quelque chose au Divin Infini !
Adorons « ne pas y arriver »
●
Oui mais, justement, c’est ça qui me perturbe : parce que je n’y arrive pas !
■
Oui, c’est sûr ! Nous avons tous eu l’impression de ne pas y être arrivé tant que nous n’avons pas été heureux de « ne pas y être arrivé » !
●
Ah, non ! Là, tu exagères !
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Eh bien oui ! C’est ainsi ! Nous avons répété, et répété encore, l’émotion « je n’y arrive pas » pour être, enfin un jour, heureux de « ne pas y être arrivé » … C’est pour cela que nous avons répété la situation de « ne pas y être arrivé » jusqu’à aujourd’hui !
●
Mais, je « veux » y arriver… J’en ai marre !
■
Bien sûr que tu veux y arriver et, en réalité, tu y arrives ! Si tu es honnête, tu es obligée de constater que tu y arrives de mieux en mieux…
Honnête, tu ne peux pas faire autrement : la vérité c’est que tu es de plus en plus heureuse, de plus en plus ouverte ! Et cela de plus en plus souvent.
●
Oui, c’est vrai, je suis bien obligée de le reconnaître…
■
Et donc, tu arrives même de plus en plus souvent à être heureuse d’en « avoir marre » !
Et nous éclatons de rire…
Plus sensible aujourd’hui qu’hier…
■
Mais, aussi, bien sûr, tu es de plus en plus sensible et de plus en plus exigeante… C’est normal, ça va avec : ça fait partie du cadeau !
Nous ne voulons pas ne plus être sensible ! Nous voulons être de plus en plus sensible jusqu’à devenir, un jour, « absolument sensible » !
Il faudra simplement apprendre à gérer cette nouvelle sensibilité toujours plus grande, si belle et toujours plus grande encore…
●
Oui, il le faudra, bien sûr !
■
Mais, si tu veux, à chaque étape, à chaque nouvel aspect, il y a des myriades de mémoires qui se présentent au portillon de notre conscience…
Mais attention, c’est une image : les mémoires ne se présentent pas une par une… elles n’arrivent pas par un petit trou, comme ça, à la queue leu-leu…
●
Non, c’est vrai, elles arrivent par paquet !
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Tout cela peut nous sembler désordonné, mais les mémoires arrivent à notre conscience dans le bon ordre, c’est à dire l’ordre dans lequel nous sommes, à cet instant, le plus capable de les accueillir… L’ordre dans lequel nous sommes le plus capable d’envisager de les aimer.
C’est « l’Ordre Naturel Parfait » dans lequel on est prêt à les aimer, à les reconnaître pour ce qu’elles sont : Lumière Pure !
Mais, en même temps, par habitude, nous pouvons hésiter à les reconnaître, nous pouvons même résister à les reconnaître et continuer de les combattre… Alors qu’on est mûr pour pouvoir les aimer, c’est à dire que l’on est vraiment prêt à en être heureux !
Soyons Hercules
Et là, il y a une seule solution que décrit d’ailleurs très bien, par exemple, le beau mythe de l’Hydre de Lerne des 12 Travaux d’Hercules… En voici une version :
« Après avoir trouvé l’Hydre, ce monstre du mal aux multiples têtes horribles, Hercules a commencé à couper une première tête… et, aussitôt, deux têtes ont repoussé !
Alors, il a, avec sa force surhumaine, dans un combat terrible, coupé les têtes, les têtes, les têtes, les unes après les autres … Mais, à chaque fois, d’autres têtes repoussaient ! Et le combat s’est prolongé, et prolongé encore…
Cela aurait été sans fin, si Hercules n’avait pas eu, enfin, la bonne idée, la bonne attitude… et le courage aussi, de prendre à bras la totalité du corps du monstre, avec toutes ses multiples têtes si dangereuses qui repoussaient sans cesse… de le prendre donc, en entier, dans ses bras puissants et de l’élever, en entier, au-dessus de sa tête… et ainsi de l’offrir au Plus Haut !
Et, là, le combat s’est terminé, car l’Hydre a été guérie… par l’Amour »
C’est une belle version… L’image est belle… La solution de l’ombre est en effet toujours simple :
« Il faut simplement prendre tout… et tout aimer » !
Il suffit de reconnaître la Lumière en tout… Il nous faut tout rendre à la Lumière ! Il faut simplement « aimer notre ennemi », « aimer l’ombre » ! Aimer toute l’ombre !
Arrêtons d’imaginer des séparations partout !
C’est la même Lumière Absolue Éternelle qui constitue tout en tout.
Alors, là, oui, c’est simple !
Adorons
Ce grain de poussière que nous regardons là, sur le bureau, n’est que la Lumière. Alors, adorons la Lumière dans ce grain de poussière…
Adorons de plus en plus souvent : en mastiquant, en marchant, en posant notre main sur le bureau ou notre tête sur l’oreiller, en buvant… Adorons !
Tout ce qui existe n’est qu’une invitation à la conscience de la Lumière… et à l’adoration !
On nous avait dit que non et qu’il y avait des moments ou des lieux plus sacrés que d’autres : par exemple quand nous méditions ou bien quand nous étions dans un certain endroit où il y avait, soi-disant, plus de Lumière… etc…
Et puis, on nous avait dit que pendant les autres moments de notre vie ou dans les autres lieus, nous perdions notre temps, car nous étions loin de la Lumière…
Mais, comment pouvons-nous ne pas être dans la Lumière à chaque instant et en tout lieu, alors que cette même Lumière est Une, Omniprésente et Infinie ?
●
Tout à fait ! Et j’en ai conscience lorsque je suis à côté de cette amie difficile dont je t’ai parlé plus haut, mais… Mais, je n’ai pas dû y arriver parce que quand je revenais, je n’étais pas bien !
La bonne distance
■
Oui, mais, tout cela étant dit, il t’est peut-être proposé, à un moment donné, d’apprendre à être heureuse de prendre du recul, face à une situation…
Il y a, en effet, plein de petits aspects différents à aimer dans toutes les situations que nous vivons !
Par exemple, nous pouvons apprendre parfois à être plus heureux de reculer d’un pas que de continuer à avancer… ou bien d’être heureux de doser nos rencontres.
Trouvons toujours la dose, ou la distance, à laquelle nous sommes, pour l’instant, le plus confortable, c’est à dire le plus heureux d’être… par rapport à une situation.
Mais, quelle est la solution pour que l’humanité puisse rester, harmonieusement, sur sa planète terre ?
■
Eh bien… La seule solution pour nous tous, c’est de reprendre conscience de la Véritable Lumière, y compris « dans » l’ombre que nous avons imaginée de toute pièce… Cette ombre n’a été, en Réalité, « fabriquée », par l’Être humain, « que de Lumière » !
En effet :
« C’est la conscience qui fait toute la différence. »
●
C’est vraiment la seule solution… ?
Alors, pourquoi ne le faisons-nous pas ?
■
Jusqu’à là, nous avons simplement beaucoup manqué de courage… Et de bien d’autres vertus…
Alors, aujourd’hui, ayons le plus grand courage qui soit ! … Le courage de permettre à nouveau à notre ouverture naturelle de la conscience, qui a été celle de tous les Êtres, de reprendre l’augmentation originelle de sa vitesse !
En effet, depuis le presque début de l’humanité, par l’usage maladroit de leur libre arbitre tout nouveau, les Êtres humains que nous sommes ont freiné cette augmentation originelle de la vitesse d’ouverture de leur conscience de la Lumière…
Heureusement, sans jamais arriver à la bloquer totalement ! Ce qui est impossible.
Jusque là, cette vitesse d’ouverture de la conscience avait toujours augmenté de plus en plus chez tous les Êtres… Les Êtres minéraux, puis les Êtres végétaux, puis les Êtres animaux…
Et cette vitesse aurait dû continuer à s’accélérer, mais exponentiellement, chez les humains grâce au libre arbitre qu’ils ont reçu…
La sagesse du dicton nous dit : « Chassons le naturel, il revient au galop » …
Ainsi, ayons le courage de nous laisser reprendre conscience de la Véritable Réalité…
Voyons alors, à chaque fois, progressivement, cette ombre particulière dont nous prenons conscience à cet instant particulier, « guérir », de mieux en mieux, de son retard de conscience, parce que nous l’élevons à la Lumière, parce que nous la rendons à Dieu, parce que nous l’aimons…
Au lieu de la combattre, comme nous l’avons fait depuis des dizaines de millénaires, ayons le courage de ne voir dans cette ombre que la Lumière « qu’elle ne peut qu’être » en Réalité…
Éclairons-là donc… de la Lumière qu’elle est depuis toujours !
Ayons ce courage…
Et ainsi, à chaque fois que nous oserons le faire, il y aura une ombre, parmi les innombrables ombres que nous avons imaginées, qui tendra vers sa fin tant espérée…
Et de ce fait, à chaque fois un peu plus, nous ouvrirons à nouveau, toujours plus rapidement, notre conscience à la Lumière…
Aussi vite que nous le choisirons, nous reprendrons alors notre rythme originel d’ouverture naturelle à la conscience de la Lumière.
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Mais, en pratique, comment pouvons-nous faire ?
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Eh bien, prenons un petit exemple : si nous avons vécu une colère ombreuse qui, donc, était accompagnée instantanément d’une souffrance qui nous signalait l’ombre-même de cette colère…
En effet, l’ombre est toujours accompagnée de « sa belle douleur », de sa belle souffrance, qui nous invite à réouvrir à nouveau plus notre conscience à la Lumière.
Si donc, finalement, nous osons choisir courageusement, car il faut le plus grand courage pour cela, de ne reconnaître dans cette colère douloureuse que la Lumière qui Seule existe…
Alors, là, cette ombre, souvent si ancienne, va, dans notre conscience, retrouver instantanément son statut de Lumière… Elle va nous révéler sa Réalité-Lumière !
Et là alors… Cette colère que nous avions vécue ombreuse jusqu’à là et depuis des millénaires, que nous avions pensée ombreuse du fait de notre croyance en la séparation… Eh bien, là, nous reprenons bien conscience qu’elle n’était que Lumière Pure, n’est-ce pas ?
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Oui ! C’est bien sûr… C’est logique… C’est la logique, si simple, de la Lumière.
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Eh bien, ce jour où j’ose m’apercevoir de mon erreur et où j’arrive à décider de reconnaître cette colère-là comme n’étant complètement que la Lumière Elle-même… Alors, ce jour-là, cette ombre particulière disparaitra puisque j’aurais pris conscience de la Lumière qu’Elle Est…
Et là, c’est terminé ! il n’y aura plus de perte de conscience de la Lumière dans cette colère particulière que j’avais vécue !
Cela sera la fin de l’ombre en Elle.
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Bon, mais…
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Pardon ! Laisse-moi encore un tout petit moment pour pouvoir continuer…
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Oui, bien sûr !
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Merci !
Là, cette ombre guérie, qui nous a donc révélé la Lumière qu’elle était en Réalité, fait maintenant partie de nos mémoires et donc des mémoires de l’humanité.
Et, à partir de là, nous allons, dorénavant, pouvoir nous appuyer sur cette mémoire rendue à la Lumière pour continuer, un peu plus facilement, notre reprise de conscience de la Lumière dans d’autres aspects de l’ombre…
Cela fait comme on dit : « jurisprudence » …
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Je comprends…
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En effet, parfois, nous sommes heureux et nous pensons à partir de la Lumière, à propos de telle ou telle chose…Mais, parfois nous ne voyons plus la Lumière dans telle ou telle autre chose…
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Oui… Je vois…
Lumière-Mémoire
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Donc, avant, nous avions une masse de mémoire avec, par exemple, 50 % de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuses… Bien sûr, ces chiffres n’ont aucune valeur scientifique… Ils sont tout à fait arbitrairement imaginés…
Mais, si nous partons de cette hypothèse imaginaire, nos mémoires étaient donc perçues comme un mélange de 50% de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuse… Ce mélange, pour nous, apparait donc comme des mémoires grises et non pas blanches… Alors qu’elle ne peuvent être que Lumière, bien sûr, dans la Réalité-Lumière !
Et, du fait de ces mémoires, soi-disant grises, qui ont envahi notre passé, nous avons tous eu des périodes de hauts et de bas dans notre vécu quotidien… Des moments merveilleux et des moments terribles…
Mais, chaque fois que nous réussissons à reconnaître un peu plus que telle mémoire d’ombre, mettons cette colère particulière, n’était en Réalité que de la Lumière Pure… Alors, là, dans les expériences de cette colère que nous pouvons encore continuer à vivre, ça fait déjà ça de moins d’ombre !
Et là, nous passons, par exemple maintenant à 52% de mémoires-Lumière et à seulement 48 % de mémoires ombreuses… dans notre mixte de mémoire.
Et ainsi de suite à chaque fois que nous avons ce courage… Et ainsi de suite encore…
Donc, l’aspect gris de nos mémoire s’éclaircit à chaque fois que nous osons aimer, à nouveau, un aspect de l’ombre…
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Oui ! C’est logique…
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Mais n’oublions pas que cette ombre, elle, elle est limitée… Elle a eu un début et elle aura une fin… Alors que la Lumière, Elle, Elle est Infinie, Elle est Éternelle.
Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle dans un certain vécu de notre existence…
Et la fin de cette même ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière Éternelle… « y compris dans cette ombre » qui avait été imaginée dans ce même vécu !
L’ombre a une pseudo-masse, mais qui est limitée… Elle arrivera donc inévitablement à sa fin !
Nous allons « grignoter de Lumière » toute l’ombre que nous avions imaginée !
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Oui, c’est là une bien belle expression…
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Alors, pour nous aujourd’hui, exprimer ces concepts, pourtant plein de bon sens, n’est pas simple, car le langage que nous avons pris l’habitude d’utiliser est devenu très ombreux au cours des âges sombres que nous avons, tous, plus ou moins consciemment, choisi de vivre…
L’ombre ne sait pas utiliser ces mots-là qui expriment la Lumière et seulement la Lumière…
Mais, nous allons récupérer progressivement notre langage originel qui n’exprime que la Lumière… et alors, les choses nous sembleront de plus en plus simples à exprimer… et donc à vivre !
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Oui ! Cela me semble sûr ! C’est vraiment ce que je suis, moi aussi, la plus heureuse de penser.
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En tous cas, nous allons reconnaître de plus en plus la Lumière là où nous avions perdu conscience d’Elle auparavant…
Et si nous sommes fidèles à cette attitude qui consiste à se rappeler que la Lumière Est Tout… mais vraiment Tout , alors… à un moment donné, nous allons avoir tout notre passé, ou plutôt tout le passé de l’humanité, dans lequel nous n’allons voir que la Lumière dont il était, en Réalité, fait…
Et là, nous aurons retrouvé le Paradis.
Et là, au Paradis, nous ne serons plus gênés par nos mémoires… En effet, toutes ces mémoires auront été reconnues pour ce qu’elles ont toujours été Réellement : Lumière et seulement Pur Lumière !
Dans ce futur merveilleux, mais réel, nous aurons reconnu, que tout ce dont nous nous souvenons, tout ce qui s’est passé, toute notre histoire n’est que de Lumière… Et ceci même si nous en avions, dans notre passé, fortement perdu conscience !
Alors, là, nous retrouverons la conscience du Paradis Éternel… Nous vivrons l’Éden.
Et à partir de là, notre évolution reprendra son cours prévu originellement… Cette évolution consistera à vivre uniquement dans la Joie, c’est à dire dans la conscience de l’Infinité de la Lumière, dans l’Éternité de son Amour…
Dans les périodes, limitées, d’ombre de notre passé, nous n’avions pu faire que des efforts, le plus souvent douloureux, pour rendre de plus en plus l’ombre à la Lumière, jusqu’à y arriver en totalité…
Mais là, c’est fini et pour toujours : nous allons continuer notre évolution dans ce Paradis retrouvé, dans cet Éden originel, en ne passant que d’instant de conscience de la Lumière… en instant de conscience encore plus grande de la Lumière…
Là, même quand nous allons regarder notre histoire passée, nous n’y verrons que la Lumière dont elle a « réellement » été constituée.
Et là, dans notre Paradis retrouvé, nous ne serons jamais plus dérangés par nos mémoires.
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Oui ! Nous voulons vivre cet avenir… Et nous le vivrons !
Mais, concrètement, continuons à prendre l’exemple de la colère : voir la Lumière dans la colère, ça veut dire quoi ?
La merveilleuse « mi-temps de retard«
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Cela veut dire être heureux d’avoir vécu cette colère !
Mais là, il nous faut peut-être parler de cet aspect dont j’aurai pu te parler à plusieurs reprises… Mais je ne l’ai pas encore fait… Faisons-le maintenant !
Comme moi, tu as entendu et probablement lu cette parole :
« Vous avez toujours une mi-temps de retard ».
Cela est dans les textes anciens et cela a été redit…
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Oui, j’ai entendu parler de cette « mi-temps de retard »…
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Ce que j’en comprends, pour l’instant, c’est ceci : le temps s’écoule, comme cela : nous allons nous amuser à le dessiner sur un axe qui va de la gauche vers la droite, comme nous le représentons souvent.
Il semble que nous ne pouvons penser, pour l’instant, qu’une pensée à la fois… La science semble nous le démontrer pour l’instant !
Il me semble également que nous pensons de plus en plus vite, notre ordinateur mental étant de plus en plus rapide, car de plus en plus perfectionné par l’usage que nous en faisons de plus en plus…
De ces faits, qui nous semblent évidents, pour l’instant, il résulte que nous ne prenons conscience de l’instant que nous vivons… que l’instant d’après !
Alors, voyons ce que cela donne sur notre dessin :
Au temps « 1 », qui ne dure qu’un instant, nous vivons une émotion, nous vivons quelque chose, nous vivons un phénomène…
Et, au temps suivant « 2 », justement avec « une mi-temps de retard », nous prenons conscience que nous avons vécu cette émotion au temps « 1 »…
Et peut-être qu’au temps « 3 », avec une mi-temps de retard supplémentaire, nous commençons à juger cette émotion vécue au temps « 1 » … ou bien à observer la conscience que nous en avons eu au temps « 2 » … etc… etc…
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Si j’observe bien dans le détail, il me semble que c’est vraiment comme cela que je fonctionne moi-même… en effet ! Parce que le temps ne dure qu’un instant !
Donc, en réalité, nous ne pouvons regarder qu’une colère « que nous avons eue ».
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Oui ! Nous vivons l’instant… Mais, cet instant, nous ne pouvons l’observer qu’avec « une mi-temps de retard » à un instant suivant !
Ce sera soit l’instant suivant immédiat, soit un instant des années après…
Mais, ce qui est sûr, c’est que nous regardons sans arrêt en arrière ! Nous regardons sans cesse ce que nous appelons le passé !
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Alors, c’est ça « la mi-temps de retard » ?
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À mon point de vue, oui ! C’est comme cela que je la comprends, en tout cas pour l’instant…
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Mais, si nous n’avions pas cette mi-temps de retard et que, au moment où nous vivons la colère, nous l’aimions ?
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Nous aurons toujours cette mi-temps de retard…
Et, bien sûr, cette mi-temps de retard, elle est Parfaite !
Cette mi-temps de retard n’est pas un problème en soi… En effet, dans la Réalité, qui seule nous intéresse, seule la Lumière existe… Et donc, cette mi-temps de retard, comme tout ce qui existe ne peut être que Lumière Merveilleuse !
Mais, c’est l’usage que nous faisons de cette mi-temps de retard qui peut être problématique pour nous… et pour tous !
En effet, la véritable question à se poser est : « Quelle conscience allons-nous choisir d’avoir de notre passé, grâce à notre mi-temps de retard ? »
• En effet, si nous vivons une colère qui résulte de notre perte de conscience de la Lumière ou bien de la perte de conscience par quelqu’un d’autre de la Lumière… et qu’à la mi-temps suivante, courageusement, nous osons être heureux d’avoir vécu cette colère…
Si nous avons le courage d’aimer cette perte de conscience précédente de la Lumière, là nous utilisons bien cette mi-temps de retard pour avoir, à nouveau, conscience de la Lumière… ce qui est son usage originel !
C’est là un usage Lumineux de notre mi-temps de retard… C’est un usage Lumineux de l’instant suivant… C’est un usage lumineux de notre libre arbitre que notre mi-temps de retard permet et matérialise.
• Mais, si nous vivons une colère qui exprime notre perte de conscience de la Lumière, ou celle de quelqu’un d’autre et qu’avec notre mi-temps de retard, nous continuons à utiliser notre libre arbitre pour perdre conscience de la Lumière en condamnant cette colère que nous avons vécu l’instant précédant, chez nous ou chez l’autre… Nous faisons bien là un usage ombreux de notre mi-temps de retard, pourtant Parfaite… Et nous faisons un usage maladroit de notre libre arbitre.
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Oui, mais, est-ce que l’usage Lumineux de notre mi-temps de retard pour cette colère va la transformer pour la prochaine fois ?
Transmutation du plomb en or
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Oui, bien sûr !
Cette colère, étant plus aimée, mais pas encore complètement, elle va automatiquement revenir puisqu’elle n’est pas encore aimée à 100%, pour l’instant…
Mais imaginons que, pour l’instant, nous ayons réussi à l’aimer à 60% ! Alors, évidemment qu’elle va se représenter en espérant obtenir justice, c’est à dire en espérant que les 40% restant, qui n’ont pas encore été aimés, soient aimés… Et là, ce sera à nous d’avoir le courage d’arriver à l’aimer encore plus…
Nous transmutons l’ombre de cette colère passée par l’amour présent… Nous grignotons la colère d’amour…
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Bon, j’ai compris !
Donc, c’est vraiment à chaque fois grâce à cette mi-temps de retard que nous pouvons ouvrir notre conscience de la Lumière « dans » la colère…
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Oui ! C’est grâce à cette mi-temps de retard qui nous est offerte que notre libre arbitre peut s’exprimer…
Et nous prolongeons toujours la perte de conscience de la Lumière qui nous reste vers l’avenir… dans le but d’en reprendre conscience toujours plus… par un usage toujours plus sage de notre mi-temps de retard et de notre libre arbitre qu’elle nous permet d’exprimer.
Et cette colère, encore non aimée à 100%, va nécessairement revenir dans notre expérience de vie, chaque fois différente, autant de fois que nécessaire, pour être toujours plus aimée… jusqu’à être totalement aimée !
La Lumière nous offre Son Éternité pour prendre ou reprendre conscience d’Elle…
Ainsi, cette colère, chez nous ou chez l’autre, va se représenter autant de fois que nécessaire pour que nous l’aimions finalement « totalement » !
En tous cas, aussi totalement qu’un Être humain puisse aimer…
Je préfère être heureux que comprendre…Mais…
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Moi, pour l’instant, la seule chose que je peux, peut-être, envisager, c’est comprendre la colère… Mais l’aimer !?
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Comprendre c’est déjà pas mal !
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C’est en voir les mécanismes… Et me dire: « Ça, c’est normal… Ça non ! ».
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Comprendre, ce n’est pas mal, mais c’est encore ombreux… C’est encore, trop souvent, piégé quelque part par l’ombre !
C’est vraiment être heureux d’un instant que nous avons vécu et non pas se contenter de le comprendre… qui nous intéresse au premier chef.
Et posons-nous cette question toute bête pour essayer d’exprimer la priorité profonde pour nous « d’être heureux » par rapport à « comprendre » :
Préférons-nous que nos parents, nos enfants ou notre conjoint nous comprennent ou bien qu’ils nous aiment ?
Préférons-nous qu’ils comprennent, par exemple, tous les rouages de notre raisonnement ou toutes les raisons de notre action… Ou bien préférons-nous qu’ils soient heureux de tout ce que nous sommes, c’est à dire qu’ils nous aiment sans condition ?
… Mais plus je suis heureux, mieux je comprends
Notre expérience de tous les jours nous le montre :
Tous, autant que nous sommes, nous préférons tous être aimés que compris… Mais, il est vrai que plus nous sommes aimés, mieux nous nous sentons compris.
Nous préférons tous être heureux d’un fait plutôt que de le comprendre… Mais, c’et vrai : plus nous sommes heureux, mieux nous comprenons.
Est-ce qu’une chose qui t’intéresse dans notre relation, ce n’est pas d’avoir affaire avec quelqu’un qui a acquis une certaine virtuosité à être heureux de tout… et ceci d’une façon encore un peu inhabituelle pour l’instant dans notre société ?
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Oui, c’est vrai, c’est agréable et enrichissant…
Mais alors ce que tu es en train de me dire c’est que « être heureux » et « aimer » c’est pareil ?
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Pour moi c’est pareil. Dans mon langage personnel ces deux termes sont des synonymes…
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Mais, pour moi, cela me paraît plus accessible « d’être heureuse » de ceci ou de cela parce que j’y mets un sens… Mais « aimer » ?!
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Oui… tu as peut-être raison… Chacun de nous a sa sensibilité personnelle, unique…
Chacun de nous a sa mémoire unique et donc sa propre « conception initiale »…
Et chacun de nous utilise les mots à sa façon pour exprimer « sa » conscience…
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Oui, cela est vrai.
Son Amour est Infini, pour toujours, le nôtre grandit en Lui
■
Mais, « aimer », qu’est-ce que c’est ? Fondamentalement, qu’est-ce que c’est ?
J’aime une personne… Qu’est-ce que cela veut dire fondamentalement ?
Il me semble bien que cela veut tout simplement dire que je suis heureux de tout ce qu’est cette personne, avec de moins en moins de conditions…
Oui, en fait c’est ça ! Regarde ! Si tout d’un coup j’exprime que je ne suis pas heureux d’un aspect de toi, même tout petit, que tu me présentes : par exemple, de tes lunettes, ou de ta façon de coiffer tes cheveux ! Vas-tu alors te sentir vraiment aimée ?
●
Non, c’est vrai, pas comme je désire être aimée !
C’est vrai ! Je suis bien obligée de reconnaître que je désire être aimée sans « aucune » condition…
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Alors… Comment savons-nous que quelqu’un nous aime ?
Eh bien, nous savons que quelqu’un nous aime parce que cette personne est heureuse de « tout » ce que, nous, nous lui présentons de nous aujourd’hui, sans une seule exception : « notre » présent, « notre » passé, « notre » avenir… Et là nous sommes rassurée : là, nous sommes certains que, aujourd’hui, elle nous aime !
●
Oui, c’est vrai ! C’est bien comme cela que je sais que quelqu’un m’aime…
■
Mais si, aujourd’hui, cette personne est heureuse de tout ce que tu es, sauf d’une seule chose dont elle ne sait pas, pour l’instant, être heureuse : par exemple la façon dont tu t’es habillée aujourd’hui… et qu’elle te l’exprime… À cet instant, vas-tu te sentir « vraiment aimée » par elle ?
●
Non, c’est vrai, je vais me sentir mal aimée, incomplètement aimée…
■
Eh bien ! À partir de là, si nous nous en tenons à l’essentiel, qui est d’être heureux de suite, nous n’avons que quelques cascades d’options possibles…
Par exemple :
• Grace à notre patience et à notre générosité, grâce à l’amour que nous nous portons à nous-même et que nous portons à l’autre, nous remettons à la mi-temps suivante l’expérience « pourtant existentielle » de nous sentir aimé par l’autre tel que nous sommes… et nous avons, la mi-temps d’après, le courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas, pour l’instant, capable d’être heureux de « tout » ce que nous sommes » :
Alors, là, nous l’aimons lui, tel qu’il est, sans aucune condition !
Et là, immédiatement, nous sommes tous les deux récompensés : nous, de la joie d’aimer et d’être heureux sans condition… et l’autre, de se sentir aimé sans condition et de pouvoir en être heureux !
D’ailleurs, cette voie d’amour peut prendre, pour simplifier, deux principales formes d’expression :
• Soit, avec joie, nous changeons de vêtements pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions l’instant d’avant…
• Soit, avec joie, nous gardons le même vêtement, pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions ce même instant d’avant…
Dans ces deux formes d’expression de notre amour, l’autre reçoit « l’essentiel : c’est à dire notre amour inconditionnel » ! Il va, obligatoirement, le percevoir dans la joie que nous avons à assumer l’attitude que nous avons choisie : il reçoit notre confiance absolue en son amour.
Dans ces deux voies, également, nous recevons nous-même « l’essentiel » : nous recevons le « salaire instantané » qu’est l’amour et la joie que nous ressentons pour l’autre, sans aucune condition…
Nous sommes, alors, des témoins qui osons vivre et offrir à ce même instant notre espoir en nous et en l’autre, notre amour de nous-même et de l’autre et notre foi en la Lumière…
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Mais si, par exemple, nous n’avons pas, à cet instant, ce fameux courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas pour l’instant capable d’être heureux de tout ce que nous sommes nous », comment procédons-nous… que se passe-t-il ?
Patience Éternelle de la Lumière
■
Alors, là, en réalité, ce n’est pas grave du tout !
Simplement, nous allons « choisir », de façon plus ou moins consciente, de revivre cette situation « où l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »… Et ceci, autant de fois que nécessaire pour que nous arrivions à en être nous-même parfaitement heureux !
L’Âme, que nous sommes, nous invite toujours à revivre notre ombre imaginaire, jusqu’à ce que nous puissions reconnaître que la Lumière est Éternelle et Omniprésente…
Et donc, nous revivons cette situation dans laquelle « l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »…
D’une part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience que cette situation particulière n’est en réalité que la Lumière Pure dont nous avions simplement perdu conscience…
D’autre part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience, également, que « le fait que nous ne soyons pas arrivés jusqu’à là à en avoir conscience » n’est en réalité, également, que la Lumière Pure !
Nous n’arrêterons jamais de vouloir Tout aimer, c’est à dire de vouloir être heureux de Tout…
Jamais !
Nous n’arrêterons jamais de vouloir avoir toujours plus conscience de la Lumière, y compris, pour l’instant, dans l’ombre que nous avons imaginée…
Jamais !
Ce n’est que justice d’espérer de nous-même que nous soyons heureux sans condition l’instant suivant… et d’espérer de l’autre qu’il soit heureux sans condition, quand il le voudra et le pourra…
Nous avons raison d’espérer que cela arrive… Nous avons vraiment raison d’essayer encore et encore… jusqu’à ce que cela arrive.
Car cela arrivera inévitablement !
Cela est déjà inscrit dans le futur de l’humanité.
Là, il y a eu un long silence… et puis…
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En reprenant les textes que nous avons transcrits, je viens de lire que « vouloir que quelqu’un soit autre que ce qu’il est, c’est tenter de prendre possession de lui… »
La Lumière est toujours là, même si nous l’ignorons
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Oui, ça, c’est ce que nous appelons « l’ombre »…
Mais en réalité, nous avons seulement « essayé » de prendre possession de lui, mais sans jamais y être arrivé réellement, car en effet, c’est impossible grâce au libre-arbitre, grâce à la libre conscience que nous sommes, chacun de nous…
Mais, cependant, oui ! cette tentative de l’impossible, c’est l’ombre…
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Cela m’a agressé parce que, par exemple, dans la relation mère-enfant, ce n’est que ça ! On cherche tout le temps à ce que l’enfant soit autrement que ce qu’il est.
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Non ! Ce n’est pas « que » ça ! Il ne faut pas exagérer non plus en disant que ce n’est « que » ça. Mais, cela a été, c’est vrai, trop souvent ça…
Mais ça, c’était l’aspect ombreux de la relation… C’était l’ombre par laquelle nous nous étions laissé envahir qui a fait que nous avons pu vouloir que l’enfant soit autre que ce qu’il est…
Mais, il n’y a pas que ça dans la relation d’une mère avec un enfant. Ce n’est pas 100 % ça… Ce n’est pas vrai !
Il y a aussi tout cet amour, tout ce courage d’aimer l’enfant tel il est, aussi ! Il y a des tas de choses qu’une mère aime chez son enfant tel qu’il est… Elle y arrive très bien, le plus souvent !
Mais, c’est vrai, il y a aussi des aspects où elle n’y est pas arrivée. Cependant, c’est très, très loin d’être la totalité. Il ne faut pas noircir le tableau plus qu’il ne l’est !
●
Un sur trois ! Chez moi il y a une de mes enfants avec laquelle, non, non, non ! il n’y a rien qui passe…
J’ai encore essayé : je me suis dit « bon j’essaye encore de l’aimer telle qu’elle est ! » … Et c’est là que j’ai pris conscience que je voulais qu’elle soit autrement que ce qu’elle était !
Le dernier instant est le premier à aimer
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Oui, je comprends ! Et je suis en paix d’entendre cela.
Si tu veux, il faut toujours commencer par travailler l’instant qui est « juste avant ». Je veux dire : il vaut mieux s’intéresser en priorité à la mi-temps la plus courte plutôt qu’a une mi-temps plus longue…
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C’est à dire ?
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C’est à dire que nous avons dans nos mémoires des choses innombrables que nous n’avons pas, pour l’instant, réussi à aimer : des mémoires de notre vie actuelle, des mémoires de nos vies passées, mais aussi des mémoires du passé de toute l’humanité…
Évidemment, nous ne pouvons pas essayer d’aller travailler tout ça d’un seul coup…
C’est en effet énorme ! Et, vu notre allégeance à l’ombre depuis des millénaires et des millénaires, nous ne sommes vraiment pas capables, pour l’instant, aujourd’hui, d’aimer tout ça… en une seule fois !
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Oui, c’est énorme et souvent, c’est inaccessible !
■
En ce qui concerne les mémoires de cette vie, par les différentes thérapies disponibles dans notre société aujourd’hui, nous pouvons, peut-être, les travailler par le biais de la pensée ou bien par celui du corps …
Et, il faut bien le reconnaître, cela est déjà bien difficile… voire, pour l’instant, impossible pour beaucoup trop d’entre nous.
Mais, en ce qui concerne les mémoires qui n’appartiennent « pas » à cette vie, on ne peut pas s’y adresser avec nos pensées ou avec notre corps : c’est du domaine de l’Âme…
Mais, quelle conscience avons-nous de l’Âme ?
Alors, de tout ceci, il résulte que ce qui nous est le plus accessible pour l’instant, c’est à dire ce que vraiment là, à cet instant, nous pouvons envisager d’aimer, ce dont, là, à cet instant, nous pouvons envisager d’être heureux le plus facilement, c’est tout simplement la mi-temps d’avant… C’est, tout simplement, ce que nous venons de vivre, « là », juste à l’instant précédent !
C’est la pensée que nous avons eue juste-là… C’est l’émotion que nous venons de ressentir, juste-là… Ce sont les paroles que nous venons de dire ou que l’on vient d’entendre, juste-là… Ce sont les actes que nous venons de faire ou les situations que nous venons de vivre… juste-là, à la mi-temps précédente !
C’est là, notre mémoire qui nous est la plus accessible : c’est notre mémoire immédiate… En effet, nous la voyons encore clairement, nous en avons encore une très bonne conscience… Et elle se propose très clairement à notre amour, à notre joie… Si nous voulons bien le reconnaître !
Eh bien, en pratique, il n’y a pour nous que cette seule priorité ! Et c’est à elle, avec notre mi-temps de retard, qu’il nous faut faire face en premier… C’est elle qu’il nous faut apprendre à aimer en priorité… Car nous en avons encore une claire mémoire.
Essayons peut-être de nous la représenter, cette mémoire immédiate, en utilisant à nouveau la ligne du temps que nous avions dessiné tout à l’heure pour réaliser ce qu’était « une mi-temps de retard » :
Donc, ce dont nous avons le plus de conscience et ce sur quoi nous avons le plus de pouvoir, c’est « la mi-temps juste avant » … C’est l’instant que nous venons juste de vivre…
Par exemple, sur notre schéma, à l’instant « 4 », ce dont nous avons la conscience la plus claire, c’est l’instant « 3 » et non pas l’instant « 2 » et encore moins l’instant « 1 » etc…
Lorsque nous vivons l’instant « 4 », cet instant « 3 », qui est l’instant juste précédent, est encore tout frais dans notre mémoire…
Eh bien, c’est, en priorité, cette mémoire la plus proche, que nous devons envisager d’aimer, plutôt que d’essayer d’aimer une mémoire plus ancienne, même si celle-ci semble peut-être beaucoup plus importante ou si elle semble exister depuis beaucoup plus longtemps…
En effet, être heureux de ces mémoires plus anciennes ou plus importantes, c’est pour nous, trop souvent encore, impossible à faire aujourd’hui…
Ceci du fait des nombreux évènements qui ont été vécus et dont chacun d’entre eux a laissé une trace, c’est à dire une mémoire.
Il y a donc de très nombreuses mémoires qui se sont installées entre ces mémoires anciennes et cet instant que nous sommes en train de vivre là.
Alors, apprenons donc à aimer d’abord ce qui est facile… Et ensuite nous aborderons de plus en plus facilement ce qui nous était même jusqu’à là impossible !
La mi-temps juste précédente, c’est la plus accessible… et c’est elle qui nous offre le fait le plus immédiat, le plus simple, à aimer !
Aimer quelque chose d’ancien et énorme, c’est bien sûr plus difficile pour la plupart d’entre nous…
Alors apprenons d’abord à aimer des choses plus petites et plus accessibles :
La mi-temps précédente est, en général, la plus accessible et la plus facile à aimer !