Oui, Ta Lumière se sait Lumière en toute choses, même en celles qui nous semblent les plus sombres, à nous les Êtres humains, lorsque nous perdons conscience de Toi…
Je veux dire, par là, que si Ta Lumière est Éternelle, ce qu’Elle est, même dans l’ombre que nous avons choisi de croire la plus sombre, il ne peut y avoir « que » Ta Lumière…
Il est vrai que, trop souvent encore, nous perdons conscience de Ta Lumière dans cette ombre que nous imaginons.
C’est même comme cela que nous la créons : en perdant conscience de l’Absolue Infinité de Ta Lumière.
Mais, heureusement, notre perte de conscience ne fait pas disparaître Ta Lumière qui est Éternelle et Omniprésente… Elle ne L’a fait disparaître qu’à notre conscience !
Chaque homme n’a, pour l’instant, qu’une connaissance très limitée de lui-même et il connaît encore moins les autres.
Déjà, dans cette vie-ci, la simple vie que nous vivons en ce moment, nous avons perdu la mémoire de la plus grande partie de notre existence passée, depuis notre dernière naissance.
Souvent nous ne nous souvenons même pas de ce que nous avons vécu hier ou même il y a une heure… Que dire de ce que nous avons vécu dans notre enfance ou bien, encore plus, dans nos vies antérieures !
Certains pourront répondre que : si, ils ont quelques souvenirs clairs de leur enfance ou d’autres vies !
Et en effet, nous avons, presque tous, le sentiment de nous souvenir de certains faits importants de notre enfance ou d’une autre époque du passé de notre vie vie actuelle ou vie ancienne… ! Oui, c’est vrai, mais…
Mais d’abord, dans mon expérience personnelle, j’ai remarqué que si une autre personne et moi-même décrivions une scène que nous avons vécue ensemble, dans notre passé commun, même récent, nous n’avions jamais la même description… Et souvent nos descriptions étaient très, très éloignées l’une de l’autre.
Alors, quel est le souvenir juste ? Le mien ? Celui de l’autre ?
Nous n’avons pas la réponse…
Cela a toujours été le cas, et particulièrement si les émotions liées à ces évènements étaient intenses ou douloureuses.
Et cette différence de mémoires existent encore aujourd’hui, et ceci malgré les capacités de mémoires toujours plus grandes que permet l’évolution des techniques, les plus performantes, que sont les enregistrements, les photos, les vidéos et l’internet, pour ne parler que d’eux…
Mais nous ne pouvons, tout simplement pas, revivre le passé… Nous pouvons en aimer ou ne pas en aimer la mémoire, mais nous ne pouvons pas le revivre.
Nous ne pouvons qu’en observer les mémoires nécessairement déformées de façon nouvelle à chaque nouvel instant…
Et dans ce présent, seul vivant, nous pouvons choisir d’en être heureux ou pas.
C’est un fait qui n’a pas d’exception : nous interprétons toujours le passé.
Nous le voyons, ce passé, toujours, déformé par tous les évènements qui se sont passés entre lui et le présent… Mais également toujours déformé par ce qui a été vécu avant ce passé… Et enfin, déformé par toutes les imaginations que nous avons à propos du futur.
Ceci est nettement observable dans toutes les situations qu’elle soit propres à une personne, ou bien à un groupe de personnes, que ce groupe soit petit comme une famille ou grand comme un pays, ou même comme l’humanité toute entière.
L’histoire ne peut pas être totalement objective… Elle ne peut qu’être interprétation… Et c’est chacun de nous , à cet instant, qui choisissons « cet » interprétation.
Mais, il est évident que plus l’historien est heureux, plus il pourra, probablement, se rapprocher de la vérité à propos de la description des évènements passés.
D’un autre côté, plus l’historien souffre, plus il y aura, dans sa mémoire une déformation importante de ces mêmes faits passés.
Donc, le bonheur, en plus de ses nombreux autres avantages, a celui d’avoir du passé une mémoire plus juste, mais sans que jamais, cependant, elle puisse être parfaite.
En effet, le présent seul est « La » Vérité. Et il ne le restera que pendant cet instant vécu.
Oui, seul l’instant vécu est vrai à cet instant… et seulement à cet instant. L’instant d’après, cet instant est une mémoire, le plus souvent interprétée et donc déformée.
Donc, la seule mémoire « juste » que nous ayons, c’est cet instant-même que nous sommes en train de vivre…
Et cette mémoire juste de cet instant, elle meurt à l’instant suivant.
Ce concept, je le découvre moi-même maintenant, en y pensant et en écrivant.
L’instant seul existe… Finalement, notre existence ne dure qu’un instant. Nous naissons et nous mourrons à l’instant même où nous existons.
Et c’est à cet instant présent, seulement, que nous interprétons notre passé et imaginons notre avenir.
En ce sens, nous pouvons nous amuser à nommer cet instant « l’Instant Éternel » qui, d’une part, est unique dans tout l’univers et, d’autre part, va se « réincarner » en l’instant suivant pour toujours… C’est une succession éternelle d’instants, tous uniques.
J’aime jouer à penser, comme je le fais ici, une fois de plus, maintenant. C’est simple, agréable et enrichissant.
Lorsque je pense ce que je suis le plus heureux de penser, je découvre toujours de nouveaux aspects du Tout que Tu Es…
Et ces nouveaux aspects m’interrogent toujours, encore plus, sur le reste du Tout que Tu Es !
L’Infini de ce Tout, se déroule dans notre conscience, instant par instant.
L’opposition entre l’Éternité et l’Instant est une vue de notre esprit trompée par l’ombre qu’il a lui-même imaginée.
Ce qui me plaît, là, c’est de croire que le Tout est, à la fois, Éternité « et » Instant » en Un, c’est à dire en Lui-même.
L’Unité du Tout me rassure…
Mais la Diversité du Tout me rassure tout autant…
Voyons ! Qui choisit d’être rassuré face à cette Unité et à cette Diversité du Tout que Tu Es, si ce n’est l’Être humain que je suis ?
L’immensité, d’une part des choix que l’Être que je suis a fait, et d’autre part des choix que tous les autres Êtres ont fait de leur côté, ont déterminé l’instant présent que je vis.
Mais, le libre arbitre dont je jouis depuis que je suis Être humain me permet de choisir la couleur de cet instant que je vis.
Et la couleur dans laquelle je choisis de vivre cet instant présent participe à la mémoire de tous les futurs possibles de tous les Êtres.
Ta Lumière est l’Existence Elle-même.
Tout ce qui existe existe « de Ta Lumière ».
Rien n’existe en dehors de Ta Lumière, même, si depuis que nous sommes humains, nous avons pu, grâce à un usage maladroit de notre libre arbitre, imaginer que c’était le cas.
D’ailleurs, dès que nous l’imaginons, « notre merveilleuse souffrance » nous signale notre erreur… et elle continue à le faire jusqu’à ce que nous reconnaissions que tout, tout, n’est que Ta Lumière… y compris la Souffrance imaginée.
Oui, nous vivons, instantanément, ce que nous imaginons.
Le Paradis n’est pas la fin de la vie. Le Paradis est « la » Vie… La Seule Vie qui Soit.
Le Paradis n’est pas ailleurs, Il est toujours ici, sur cette terre chaque fois que nous « vivons » Ta Lumière en Tout.
Le Paradis est simplement la Vie que nous vivons chaque fois que toute la mémoire de l’ombre que nous imaginons est Aimée.
Le Paradis est impossible à décrire lorsque nous en perdons la conscience… Mais, Il occupe toute notre conscience lorsque nous y sommes.
Ne pas être au Paradis, c’est une illusion… Cette illusion cesse chaque fois que nous y sommes.
Car, en effet, nous ne sortons jamais du Paradis, nous perdons seulement conscience que nous y sommes.
Le Paradis, c’est le présent lorsque ce présent aime la totalité du passé et de l’avenir.
Nous vivons le Paradis chaque chaque fois que nous choisissons d’adorer Ta Lumière en toute chose.
Et, c’est un fait, nous vivons Ton Paradis de plus en plus souvent.
J’écris tout ceci d’abord par ce que je suis heureux de l’écrire et de le lire et même de le relire encore moi-même…
Mais, j’écris également tout ceci pour inviter le lecteur à être, s’il le veut un jour, heureux de le lire… ou heureux de ne pas le lire !
Je souhaite être heureux, toujours plus heureux… Et je le suis.
Je souhaite aussi que le lecteur soit toujours plus heureux… Et il l’est.
Comment je le sais ?
Je le sais parce que je ne choisis de savoir que ce que je suis le plus heureux de savoir…
Ma pensée est mon savoir… Et je vis ce que je sais.
Je remercie le libre arbitre qu’Il m’a donné il y a quelques milliers d’années… Et j’apprends à en faire un usage toujours meilleur pour tous.
Et j’ai fait une nouvelle chute en vélo ! Est-ce dû à un moment d’inattention ? Ou bien à une grande attention, mais mal dirigée ?
Je ne sais pas ! Mais, en tout cas : ça a été Badaboum ! Et je me suis retrouvé tout emmêlé dans mon vélo… Lui et moi, nous ne faisions, vraiment, plus qu’un ! Heureusement que l’on m’a aidé à m’en démêler…
Et au début, aucune douleur ! Mon corps s’est auto-shooté à l’adrénaline…
Et pourtant, il y a eu un bon choc ! Je l’ai réalisé plus tard… Mais, mon corps m’a protégé de la douleur, pour un temps… Le temps de faire face à un autre danger éventuel ? Le temps dont l’animal, que je suis toujours, à besoin pour se mettre en sécurité… et pouvoir guérir, peut-être, de son erreur ?
D’abord une stupéfaction ! Je ne m’y attendais pas… Je ne m’y attendais vraiment pas ! Et puis, une petite colère de vexation ! Je croyais que je ne tomberai plus jamais en vélo… Je croyais que j’avais compris comment être en sécurité en vélo… Je me croyais sage !
Désillusion…
Certainement que j’étais sage… Mais, jusqu’à un certain point, seulement !
Toi, Lumière, Tu es la seule Sagesse qui soit Infinie, Absolue.
Notre sagesse à nous, c’est ce que nous vivons lorsque notre conscience s’ouvre encore un peu, une fois de plus, à Toi !
Je me disais : « Christian, tu sais maintenant comment être prudent en vélo ! Depuis quelques années que tu fais du vélo régulièrement, tu es tombé 8 fois… C’est bon ! Tu as bien compris comment faire pour ne plus tomber.
Eh bien non… Je n’avais compris qu’un tout petit peu plus !
Mais, en fait, il ne s’agit pas seulement que de vélo… Il ne s’agit pas seulement que de ne plus blesser mon corps… Il s’agit de grandir en conscience de Toi… Et là, je n’arriverai jamais au bout du Vrai Moi que Tu m’offres… Jamais !
Je mourrai… Toujours, je mourrai à nouveau !
Je mourrai à chaque instant que je vis… C’est sûr !
Je peux même dire que je quitterai ce corps à chaque instant… Un corps n’est jamais acquit… Il ne dure qu’un instant… Un instant infiniment court.
Tu me le donnes à chaque instant… Et, de mieux en mieux, à chaque instant, j’arrive à Te l’offrir !
Nous sommes un mariage, toujours plus parfait, de Ton Infinitude et de Ta Finitude…
Il ne faut vraiment pas que je l’oublie ! Ou plutôt, pour dire plus vrai, il faut que je l’oublie de moins en moins : « Tu Es Tout »… Tu es « vraiment » Tout… Tu es plus Tout que nous ne pourrons jamais T’imaginer…
Mais cependant, je ne veux pas m’arrêter d’imaginer ce que je ne pourrai jamais imaginer jusqu’au bout… Et j’en suis de plus en plus heureux.
Arriver à être de plus en plus heureux de l’Échec Éternel ! Et au même instant, être heureux de la Réussite Éternelle ?
L’échec et la réussite sont complètement emmêlés ! Bien mieux que mon corps avec le vélo, lors de mon « Badaboum »…
Eh oui ! Mon Vrai Moi, c’est Toi…
Alors, je ne suis pas prêt d’en arriver au bout ! En Réalité, je n’arriverai vraiment jamais au bout ! Et je le sais au plus profond de moi…
Mais, en surface, de moins en moins souvent, il est vrai, mais encore très, très, souvent, je l’oublie…
Eh oui, je ne suis, jamais, au bout de rien ! Car, c’est Ton Infini que Tu me proposes de vivre… à chaque instant.
Ils sont innombrables, les moments, où depuis que je suis un Être humain, j’ai prétendu être arrivé « au bout » de quelque chose !
Au bout de quelque chose ? Mais n’Es-Tu pas Tout ?
Donc, j’ai prétendu un nombre infini de fois être arrivé au bout de Toi ? Au bout de Toi qui est Tout ? Quelle prétention !
Une prétention Infinie ?
Mais là, quand je dis « Infini », est-ce que je sais vraiment ce que je dis ? Ton Infini, sous ses Formes Infinies, je n’y ai jamais rien compris… C’est Ton Mystère. Et, finalement, je ne le comprendrai jamais…
Tu entends Christian ? « Jamais ».. !
J’entends ! Mais je ne peux pas le comprendre… Je ne peux qu’essayer de le comprendre… Je ne peux qu’essayer d’imaginer que je le comprends…
Oui ! Le bout de Toi, c’est toujours plus :
Toujours plus loin… Toujours plus haut… Toujours plus bas… Toujours plus dedans… Toujours plus dehors… Toujours plus vrai… Toujours « plus moins » ! …
Tu es ce « Bout », ce bout que nous poursuivrons toujours ! Nous l’imaginerons toujours ! Et nous imaginerons toujours que nous pouvons l’atteindre, en sachant, raisonnablement, que nous ne l’atteindrons jamais.
Mais, finalement , ce bout, c’est Toi… Cette poursuite qui est la notre, c’est Toi… Ce que nous imaginons, c’est Toi aussi »… Ce qui, en nous, imagine ou raisonne, c’est Toi également… Et cette prétention que nous atteindrons le bout de Toi, c’est bien Toi aussi !
Nous cherchons à atteindre ce que Tu nous as toujours offert, de suite !
Notre but n’est que de toujours mieux le recevoir… Toujours plus… Et encore bien plus !
Et cela jusqu’à « pas » de fin !
Lorsque je suis heureux de « prétendre », tout va bien : je suis heureux ! Et c’est bien là ma priorité ! C’est ma priorité absolue à moi… Et c’est, sans aucun doute pour moi, celle de tous les Êtres humains que je rencontre !
Allons ! Reconnaissons-le ! Nous n’avons tous qu’un seul but : être heureux !
Être heureux de ce qui est… C’est à dire être heureux de Toi, à cet instant !
Être heureux de ce qui a été… C’est à dire être heureux de Toi dans notre passé… Être heureux de toutes nos mémoires !
Être heureux de ce qui sera… C’est à dire être heureux de Toi dans notre futur, quel qu’il soit ! C’est à dire être heureux, à cet instant, de ce que nous imaginons ce que ce futur sera.
L’imagination ! Quel merveilleux Don que tu nous offres à chaque instant…
Simplement, osons imaginer ce que nous sommes le plus heureux d’imaginer, c’est à dire « Toi ».
Osons imaginer la Réalité Absolue que Tu Es… Sans jamais y arriver jusqu’au bout !
Là, je ne change pas de sujet… Mais je change la forme de mon sujet unique : Toi.
Ce Vrai Moi que Tu m’offres depuis toujours, Tu ne me l’offres pas personnellement… Tu me l’offres pour tous.
Et le plus important, c’est que je sois heureux… Par exemple, heureux de ressentir les douleurs qui sont venus un peu partout dans mon corps, une nouvelle fois, après mon Badaboum.
C’est une chance, pour moi, de souffrir pour aimer toujours plus. Il y a des souffrances douces… Il y a des souffrances violentes… Mais toutes, toutes ne sont faites que de Toi.
Je veux Te reconnaître de mieux en mieux… En tout !
C’est ainsi que je vois la vie : je ne veux voir que Toi !
C’est mon choix, conscient… Et, apparemment, comme tous les Êtres, je suis totalement têtu sur ce coup-là ! Cela fait des années, voir des vies, voir depuis toujours que je veux « ça »…
En fait, je ne veux rien plus que ça ! Vraiment rien !
Toi, que nous avons, le plus souvent, dans toutes les langues, appelé Dieu… mais qui a tous les noms de l’Univers…
Absolue, Infini, Tout, mais aussi, Marguerite, Granit, ou Repas… Également : Émotion, Joie, Confiance… Ou encore : Poussière, Eau, ou Cacahuète, Ici ou Là-bas…
Choisissons un mot… Et c’est Toi que nous nommons !
Avec plus ou moins de conscience, nous, tous les Êtres qui existons, sans une seule exception, nous voulons T’adorer en Tout, toujours mieux, car que peux-Tu ne pas être, Toi l’Être Absolu ?
L’ombre, que nous avons tous imaginée en perdant conscience de Toi, notre ombre donc, nous a voilé la Lumière pendant un bien court instant…
En effet, ce n’est que peu après que nous soyons devenus Êtres humains, que nous avons pu choisir de perdre conscience de Toi.
Cela fait à peine, 150.000 ou 400.000 ans, d’après la science actuelle…
Mais, Toi, Toi la Lumière Éternelle, Tu es Omniprésente… Tu es l’Être-même de toute chose, y compris de cette ombre que nous avons imaginée.
Et nous voulons, toujours mieux, Te voir en ce voile illusoire qu’est notre ombre… Et cela, tant que ce sera nécessaire…
Car notre ombre, elle a eu un début et elle aura une fin.
Le début de l’ombre, c’est notre perte de conscience de Toi, Toi la Lumière…
La fin de l’ombre, c’est la reprise de conscience de Toi en Tout, « y compris dans notre illusion qu’est l’ombre ».
La Vie, sans ombre, sans aucune ombre, existe… C’est le Paradis.
Le Paradis a toujours existé en tant que conscience et expérience personnelle, chaque fois que, pendant quelques instants, un des Êtres que nous sommes aime, encore plus, toute l’ombre de la Terre.
Mais, le Paradis existera pour toujours, en tant que conscience et expérience de tous les Êtres de la Terre, lorsque, tous les Êtres humains, sans une seule exception, aimeront toute l’ombre que nous avons tous pu imaginer depuis le presque début de l’humanité.
Ce qui va se passer, si nous pensons « « ça », ce n’est pas Dieu ! », c’est que nous allons revenir vers ce « ça », de façon obsessionnelle, de façon intense, jusqu’à ce que nous reconnaissions que c’est Dieu Lui-même…
Parce qu’il y a quelque chose en nous, probablement « l’Âme » en nous dans tous ses aspects, qui ne peut pas envisager que « ça », ce ne soit pas Dieu.
Notre mental encore ombreux, lui, il a pu imaginer ça… mais notre Âme, Elle, Elle ne le peut pas : Elle ne connaît que Dieu en tant que Tout, puisqu’Elle est une parcelle de Dieu Lui-même en nous !
Et donc, nous allons revenir, et revenir encore et encore, sur cet aspect de l’existence que nous avions prétendu séparé du Tout ! Et ceci, jusqu’à ce que notre conscience s’ouvre et que nous osions voir la Lumière là où nous ne l’avions pas reconnu, c’est à dire dans cet aspect particulier. C’est tout !
Et après ? Après, nous passons à autre chose ! Évidemment, puisque c’est l’Infini…
Évolution spiralée
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Oui ! Il n’y a pas de soucis, pour moi, c’est complètement cohérent.
C’est révolutionnaire !
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C’est révolutionnaire par rapport à l’ombre !
Mais, ce n’est pas révolutionnaire par rapport à la Lumière !
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Non, non ! Mais je veux dire comme mécanisme de vie.
C’est une approche qui peut vraiment aider. C’est une autre perception du quotidien de tout un chacun, par rapport à nos habitudes passées…
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Bien sûr, c’est vrai !
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C’est comme si ça me donnait un bâton pour marcher… C’est une autre façon…
Parce que c’était exactement ma problématique. En ce moment, je cherchais à me resituer dans tout ça… dans ce quotidien.
Avec les changements qu’il y a eu du fait du confinement de la Covid 19, j’ai été renvoyée à un autre quotidien que ce que j’avais vécu jusqu’à là.
Mais du coup, je me suis dit : « Il faut vivre ! » C’était un quotidien qui m’était assez « antithétique » (Je ne sais pas si ça se dit ?), par rapport à tout ce que j’avais vécu jusqu’à là, avec toutes mes activités habituelles… et là, c’était un peu différent !
Je n’avais plus, j’allais dire, les armes pour vivre…
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Oui ! Tu veux dire les outils, les habitudes pour gérer ce genre de situation nouvelle que le confinement nous proposait.
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Oui ! Et j’étais, avec tout ce que je faisais, dans une situation de critique vis à vis de ce que je faisais : ce n’était pas assez grand, pas assez valable… Et cela, tout en sachant que ce qui est petit fait bien sûr partie de la vie…
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« Je ne suis pas assez libre pour reconnaître le Divin dans « ça » » par exemple ?
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Voilà ! C’est exactement ça !
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« Pour reconnaître le Divin, il faudrait que je puisse aller où je veux, quand je veux » … par exemple, ou quelque chose de ce genre ?
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Oui, ou bien que je fasse des choses très intéressantes, très coopératives, parce qu’il faut donner pour rendre service… et que me donner « à moi », cela ne compte pas !
Je sais ! C’est plein de contradictions…
Transcendance naturelle
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Cette situation d’isolement était une invitation à un changement de paradigme… C’était une crise de transcendance ! Une belle crise, bien sûr…
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Oui, oui ! C’est pour cela que je n’arrivais pas trop à critiquer, non plus… parce que je me suis dit : « C’est nouveau… c’est autre chose… c’est parce que tu ne sais pas faire ! » … et donc je cherchais, je cherchais !
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Tu veux dire : C’est parce que tu ne « savais » pas faire.
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Oui, tu as raison : parce que je ne « savais » pas faire.
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Oui, c’est important et vrai ! Parce que à partir du moment où tu oses penser que « tu sais » le faire… ça va se faire ! Ce n’est même pas que ça va se faire, c’est que c’est fait : « C’est fait ! »
Pensée Naturelle
Il faut vraiment que nos pensées retrouvent leur place réelle… Il faut que l’on progresse à propos de l’usage de cet aspect de nous qu’est la Pensée (qui n’est pas un outil) … et que cette Pensée (que nous sommes) nourrisse les faits, le Corps, que nous sommes à partir de l’Âme que nous sommes.
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Oui, c’est vrai !
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Notre Pensée est le « lien » naturel, obligatoire, entre l’Âme et le Corps et non pas un mur imaginaire entre l’Âme et le Corps !
Mais, là, même le mot « lien » n’est pas le mot vraiment juste pour décrire l’unité de la Pensée avec l’Âme et le Corps.
La simple Réalité, c’est que l’Âme, le Corps et la Pensée, c’est un seul et même Être…
Parce que, trop souvent, notre Pensée a été envisagée, et c’est là le fait de notre ombre, comme un obstacle entre l’Âme et le Corps.
L’ombre (qui, rappelons-le ici, est simplement la perte de conscience de la Lumière Éternelle) a mis en place une illusion de séparation de l’Âme et du Corps… et donc une perte de conscience de l’Âme et un dysfonctionnement du Corps.
Il faut que notre Pensée soit l’expression toujours plus précise de l’Âme pour nourrir le Corps, c’est à dire pour alimenter les faits.
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En fait, ce que je voulais dire tout à l’heure, par rapport à l’humilité, ça concernait l’humilité de la Pensée. Il n’y a qu’elle qui permet cette sensation de gérer, de commander, de combler…
Pensée Parfaite… et son usage
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Oui, ça c’est une description de la pensée ombreuse… mais, ce n’est pas la « Pensée » … parce que la Pensée, elle, elle est Parfaite, c’est le Don de Dieu Lui-même…
C’est la perte de conscience de Dieu dans la Pensée qui nous a posé un problème.
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Ah oui ! Je vais faire attention à ne pas, non plus, généraliser ma Pensée en y mettant des choses qui effectivement ne sont que le résultat de son utilisation.
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Oui ! La Pensée, c’est Dieu qui l’a créée, qui l’a donnée… donc, elle ne peut être que Parfaite !
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Oui, bien sûr, je suis d’accord.
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Le processus de pensée, « la Pensée », c’est comme l’Âme, c’est comme le Corps, c’est comme l’Être qui, Lui, est ces trois aspects en un… C’est Éternellement Parfait !
C’est l’usage erroné que nous avons fait de cette merveille depuis le presque début de l’humanité qui a été le problème !
Nous avons simplement fait un mesusage de « la Pensée », qui a la base est créée par Dieu pour prendre conscience de son union avec l’Âme et le Corps, et ainsi vivre le Paradis sur la terre… (ou quelque chose comme ça, car on a eu plein d’images différentes pour exprimer ça !) …
À un moment nous avons, donc, fait un mesusage de la merveilleuse Pensée pour imaginer une séparation de l’Âme, du Corps et de la Pensée… pour nous donner « l’illusion » d’une séparation entre ces trois aspects de notre Être…
Rien ne peut séparer ce que Dieu a Uni
Nous disons : « illusion » d’une séparation… Car rien ne peut séparer ce que Dieu a uni…
Et donc rien ne peut séparer l’Âme, la Pensée et le Corps… que Dieu Lui-même a créé « Un » avec Lui-même.
Mais, là, avec cette illusion de séparation, nous avions inventé l’ombre… qui était simplement « cette perte de conscience de l’Unité Éternelle de Dieu », avec son corollaire « l’inconscience du Fait Éternel que Dieu est Tout ».
Et là, dès que cette illusion a été mise en place, tout s’est compliqué : il y a eu le bon et le mauvais qui se combattaient, il y avait le noir et le blanc qui s’opposaient, le haut devenait l’ennemi du bas, la droite était mieux que la gauche etc. etc.
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C’est tellement basique ! On se demande comment on a pu arriver à faire une telle séparation.
L’illusion de la séparation
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Tu veux dire : comment avons-nous pu « imaginer » une telle illusion de séparation ?
Eh bien ! Ça c’est toute l’astuce de l’ombre : « L’ombre sait se faire belle » ! Et, par notre choix, nous nous sommes trompés avec elle pendant des dizaines de milliers d’années, depuis son origine sur la terre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité…
Et puis, ensuite, pendant ces millénaires, quand nous regardions l’ombre, nous la regardions avec de l’ombre déjà installée dans notre regard… et donc, « Ombre plus ombre a donné plus d’ombre » !
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C’est la caverne de Platon !
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Et, là, tous les mécanismes de pensée ont été pervertis… Et ceci jusqu’à aujourd’hui !
Et donc, tous nos raisonnements ont été tordus, et retordus, et encore retordus ! Et cela a rendu le piège de l’ombre magnifique, très attirant, très efficace… Et l’ombre a rempli nos habitudes… et nos mémoires.
Et l’humanité a essayé sans cesse de solutionner l’ombre avec de l’ombre… presque seulement avec de l’ombre !
Évidemment, ombre plus ombre, ça n’a jamais fait de la lumière… mais cela a bien caché la Lumière à notre conscience un peu plus efficacement.
Une simple perte de conscience de la Lumière
La Lumière, Elle, existe éternellement, et il ne nous faut que reprendre conscience d’Elle, en tout !
… Et donc, il nous faut également reprendre conscience de la Lumière « dans l’ombre » qui l’a voilée depuis si longtemps, et si efficacement…
Regardons l’ombre du passé… regardons-là si bien, si profondément, avec toujours plus d’amour, jusqu’à ce que nous reprenions conscience de la Lumière « en » elle…
L’ombre n’était que « notre » perte de conscience de la Lumière qui, Elle, Existe en Tout, Éternellement…
Tout ce que mes sens me montrent, tout ce que mes pensées pensent et, bien sûr, tout ce qu’est mon Âme, n’est-ce pas la Lumière Éternelle ?
Mais, reprendre conscience de la Lumière a toujours été interdit par l’ombre… Et cela depuis son tout début !
Oui, en effet, l’ombre a eu un début… et elle aura une fin.
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Donc, nous retrouvons ce que tu disais tout à l’heure : « Nous sommes liés aux choses que nous n’aimons pas… par l’Amour… »
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Oui ! « Nous avons été liés aux choses que nous avons « prétendu » ne pas aimer par l’Amour Inconditionnel… »
Ne pas aimer a toujours été « une prétention ».
Nous ne pouvons pas « ne pas aimer », c’est impossible !
On est créés comme ça. C’est comme si on disait : « Je vis sans respirer », ou « je vis sans corps » … Non ! Nous respirons, nous sommes un corps par Décret Divin…
Eh bien, c’est pareil : nous sommes heureux, nous sommes la joie, nous aimons, par Création Divine ! Et là, nous ne pouvons rien y changer !
La seule chose que l’on a pu choisir, grâce à notre « libre arbitre », c’est la conscience ou l’inconscience que l’on a eu de cette Création Divine Parfaite que nous sommes.
Tout est une conscience en évolution
Nous sommes donc des consciences en évolution : toi, tu es une conscience en évolution… moi, je suis une autre conscience en évolution…
Tout est une conscience de Dieu en évolution…
Même ces objets, ce bureau, ce stylo, ce sont des consciences de Dieu en évolution.
Si ça existe, c’est une conscience de Dieu !
Si je peux le nommer, alors c’est une conscience de Dieu… et même si je ne peux pas encore le nommer, c’est une conscience de Dieu.
Cet air qui est là, c’est aussi une conscience de Dieu, une conscience différente de celle qu’est le loup, mais c’est une conscience du Divin… en évolution.
Et encore, j’ai dit « différente », mais nous verrons ! Car nous avons une connaissance de l’air très limitée… Nous avons une connaissance du loup très limitée.
Finalement que connaissons-nous ? Très, très peu de chose… Seulement ce que l’on en connaît « pour l’instant » …
Mais, comme l’objet de notre conscience, c’est la Lumière Éternelle et Infinie, nous aurons une conscience toujours plus grande de cette Lumière en tout… et donc, dans l’air, dans le bureau… dans le Corps, dans la Pensée et bien sûr dans l’Âme.
Nul ne sait ce que peut le corps
Spinoza a dit : « Nul ne sait ce que peut le corps ».
J’adhère à 100%… On ne sait pas ce qu’est un corps humain. Nous n’avons que des préjugés sur ceci, sur cela, sur nos possibilités…
La mémoire ? Nous ne savons pas ce que c’est ! Notre conscience évolue sans cesse à propos de la mémoire… Et il en est de même pour tout…
Nous sommes toujours au début de nos connaissances, au tout début de la conscience que l’on a de Tout… Et ce sera toujours le cas… En effet, comment arriver au bout de l’Infini ?
Nous ne savons pas comment le Tout a voulu que tout cela fonctionne… Mais cependant, notre connaissance augmente chaque jour…
Si nous regardons le passé, c’est bien ce que nous voyons : une évolution de la conscience, associé à une évolution du corps pour permettre cette conscience et associé à une évolution de l’Âme qui en est l’origine naturelle en nous.
Mais, là, nous voyons comment les choses ont fonctionné quand nous avons perdu conscience du Divin… Là, nous avons prétendu y voir un dysfonctionnement, une pathologie ! Mais nous ne connaissons toujours pas le vrai fonctionnement du corps, ni son vrai « dysfonctionnement » …
Comment fonctionnerait notre Corps, si depuis l’origine de l’humanité, l’Âme avait été la seule source de la Pensée humaine ? Dans quel état la terre serait-elle ?
Non ! Nous ne connaissons que très peu de chose du véritable fonctionnement de la Vie !
Une saine ignorance
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C’est vrai que nous sommes ignorants, malgré tout ce que nous savons !
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Mais, cela n’a pas été grave, car ce dysfonctionnement, nous revenons sans cesse vers lui, dans le but d’en comprendre le fonctionnement… C’est à dire que nous avons toujours cherché à comprendre le véritable fonctionnement du dysfonctionnement !
Si nous regardons le passé, nous pouvons voir que, sans cesse, nous sommes revenus vers l’ombre…
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Mais, pourquoi cela ?
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Mais, simplement pour y reconnaître la Lumière Éternelle qui, toujours, a été là… voilée en elle.
Cette Parfaite Lumière n’a pas changé lorsque nous en avons perdu conscience, imaginant ainsi l’ombre !
L’ombre n’a jamais eu de consistance, elle n’a été qu’une imagination de séparation de ce qui est Éternellement « Un ».
L’ombre n’a jamais existé en dehors de la Lumière…
L’imagination de l’ombre, par perte de conscience de la Lumière, n’a pas fait perdre à la Lumière Sa Réelle Existence Éternelle.
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On avait imaginé l’ombre. C’est vrai !
L’ombre imaginée
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Oui, l’ombre, c’est une imagination…Mais c’est une imagination pervertie, parce que dès l’instant où nous avons perdu conscience de la Lumière, tout ce que nous avons pu imaginer a été ombreux… au moins en partie.
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Oui, bien sûr ! Tout à fait.
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Et donc, chacun de nous a été une des origines de l’ombre… Et nous avons bien vu le résultat. Nous avons bien vu comment cela a fonctionné… et dysfonctionné… et l’impact que cela a eu sur la matière…
La moindre particule chimique sur la terre a été impactée par la perte de conscience de la Lumière par l’humanité.
Tout ! Tout ! Là-bas dans l’océan, à des milliers de kilomètres, tel plancton a souffert de notre perte de conscience de la Lumière.
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Et c’est là que nous nous posons la question : À quel moment ? Quel a été le micro-micro-mouvement qui a commencé toute cette ombre imaginée ?
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Eh bien, nous avons appelé cela Caïn, pour l’instant… Caïn, tel que nous l’avons imaginé avec notre propre perte de conscience de la Lumière à nous…
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Tout à fait ! Parce que cela m’a toujours perturbé…
L’ombre Aimée
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Caïn ! Il a été super-tordu, super déformé, y compris par notre propre perte de conscience, en nous, de la Lumière.
Mais nous, nous pouvons nous poser par exemple la question toute simple : « Est-ce que le Christ Aime Caïn ? »
Silence…
Pour moi, cela ne fait aucun doute.
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Oui, bien sûr ! Ce n’est pas possible autrement ! Sinon que voudrait dire par exemple : « Chaque brebis, même jusqu’à la dernière » ?
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Voilà ! Bien sûr, pour nous, ici, il n’y a pas de problème sur ce fait… Nous n’avons aucun doute. Ce n’est pas possible autrement ! C’est mon avis également…
La Conscience Absolue de la Lumière, c’est la Conscience Absolue de la Lumière !
Mais, nous ? Nous avons tellement manqué de courage, pendant des milliers d’années, … Nous avons tellement adhéré à l’ombre en la haïssant…
Nous n’avons pas seulement subi l’ombre… Mais, nous avons bien participé, chacun de nous activement, à cette perte de conscience de la Lumière… Tous nous l’avons inséré dans notre quotidien depuis des millénaires, en la combattant.
Sans cesse, nous l’avons appris de nos parents multiples et nous l’avons enseigné à nos enfants multiples… Et voilà ! Et nous avons cru finalement que c’était la réalité et beaucoup de gens l’ont cru encore jusqu’à aujourd’hui.
Le courage
Mais, non ! Et c’est parce que les plus avancés des Êtres humains ont osé commencer, puis continuer, avec courage à voir la Lumière dans l’ombre que l’ombre va disparaître un jour…
Il a fallu que l’Amour de l’ombre commence quelque part, dès le début de celle-ci… Et il faut que cela continue… Il n’y a pas de problème, c’est la seule façon de faire…
Donc, il faut voir à, comme le dit Gandhi « Devenir ce que nous voulons que le monde devienne ».
Eh oui, bien sûr !
Silence…
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Au niveau symbolique… on a l’impression que la première sensation d’ombre, c’était le fait de se croire autre que la Lumière.
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Voilà ! Dès que nous avons prétendu qu’il existait autre chose que la Lumière, nous avons inventé l’ombre.
Silence…
Le lien de l’Amour Inconditionnel
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Vraiment, ça me met en travail, cette histoire : « Que je sois lié par l’Amour à tout ce que j’ai prétendu ne pas aimer ».
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Oui ! Par l’Amour « Inconditionnel », par la Lumière « Absolue »… C’est à dire que nous avons un appel Absolu à une conscience toujours plus grande de cette Lumière…
Et nous n’arrivons pas à tricher ! Le coup de frein à notre ouverture de conscience n’est toujours que momentané.
Nous avons essayé de tricher, par habitude, par attachement à notre perte de conscience etc… Nous avons essayé de passer à droite, à gauche, au-dessus, en-dessous ! Nous avons essayé d’échapper à la conscience… Mais non ! C’est impossible !
Nous revenons toujours vers ce que nous n’avons pas aimé (ou plutôt vers ce que nous avons « prétendu » ne pas aimer) pour l’Aimer (ou plutôt pour reconnaître que nous l’avons toujours Aimé) …
Et nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas réussi !
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Alors, pour ça, il faut plusieurs vies !
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Ça dépend ! Cela dépend des vitesses… La vitesse infinie, elle existe aussi… Cela dépend de nos attachements à nos pertes de conscience, c’est tout.
Tant que nous sommes attachés à une perte de conscience, nous la maintenons en place… Et ceci jusqu’à ce que nous puissions reprendre conscience qu’elle n’est faite que de Lumière Pure…
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C’est fou, ce truc-là ! Ça me donne une ouverture pour comprendre un peu la pensée de Gandhi… parce que, sinon, ce n’était pas compréhensible… Ça faisait comme un extérieur d’amour, mais en fait, c’est plus simple que ça…
C’est logique…
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Oui, c’est plus simple que ça ! C’est infiniment plus simple que ce que l’ombre que nous avons imaginée, nous a enseigné depuis des millénaires et des millénaires…
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C’est une logique totale : Nous ne pouvons pas tricher !
Donc, notre conscience de la Lumière va s’ouvrir éternellement ! Pour toujours !
Et il n’y a pas cette fin que toutes les religions nous ont proposée et nous proposent encore…
L’ombre que nous imaginions nous a toujours proposé une fin dans l’avenir, un aboutissement final, un paradis final ou un enfer final, un samadhi total, une extase terminale, un moment où soit nous aurions tout compris de Dieu, soit nous serions rejetés hors de Dieu… etc… Et, là, les variantes ont été innombrables…
Mais, non ! Nous avons compris le Divin, oui, à cet instant, oui, jusqu’à ce point-ci, oui, mais après, il nous reste exactement le même Tout Infini à explorer pour l’Éternité…
Comme d’habitude !
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain
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Oui, c’est ce que je voulais dire… C’est cette sensation de ne pas avoir à finir !
Et, du coup, lorsque nous abandonnons cette sensation, cette croyance, que l’on doit, nous, « finir », c’est un sacré soulagement, mine de rien !
C’est comme si le monde reposait sur le Tout et non pas sur nous !
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Oui, mais il faut comprendre, quand même, que cette impression d’accélération, de facilité, de simplicité que nous vivons à ces instants, c’est le résultat de très, très, nombreux choix que nous avons fait, depuis des milliers et des milliers d’années, à droite, à gauche, dans telle action et dans telle autre action…
Nous avons osé choisir, de façon répétée, d’avoir un peu plus la conscience de la Lumière dans certains aspects de l’ombre…
Ici, nous avons été plus généreux, là nous avons été plus courageux, ici plus calmes et plus justes, là plus forts et plus actif…
Et donc nous avons mis des milliers d’années pour faire des choses qui ne nécessitaient que « zéro temps » !
Tu comprends ?
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Ça, c’est vrai !
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Mais, nous revenons de loin quelque part ! Parce que nous sommes allés loin dans notre perte de conscience de la Lumière… Nous sommes allés très, très loin… Et cette perte de conscience a touché aujourd’hui toute la terre.
Aujourd’hui, il n’y a pas une molécule sur la terre qui ne soit pas impactée par cette perte de conscience de la Lumière par les Êtres humains, par « notre » perte de conscience de la Lumière, à nous les Êtres humains.
Donc, si nous reprenons conscience de la Lumière, il va y avoir un impact terrestre… ou peut-être universel… je ne sais pas… Mais je crois, plus que terrestre.
Donc, aujourd’hui, nous sommes dans ce mouvement… et nous y sommes depuis longtemps… et là, à cet instant, nous aboutissons à cette nouvelle ouverture de notre conscience.
Et c’est parce que nous en sommes là, que nous découvrons aujourd’hui les aides qui ont toujours été disponibles pour nous…
L’Infinie Patience de la Lumière
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C’est vrai !
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Alors, nous rencontrons les personnes que nous pouvions rencontrer depuis le début… Nous rencontrons les idées qui étaient pensées, dites, ou écrites depuis le début aussi… Nous comprenons enfin la Beauté que nous pouvions percevoir depuis le début…
Tout cela prend de la signification… Des phrases que nous répétions à longueur de siècles, mais que nous ne comprenions presque pas : mais, il y avait tout de même quelque chose qui nous attirait…
Nous savions que c’était par-là, mais en même temps, ces belles phrases étaient obscurcies par notre perte de conscience de la Lumière… Donc, il y avait de l’ombre qui était comme peinte dessus et tout cela nous rendait les choses compliquées, incompréhensibles, soi-disant inatteignables…
Eh bien, voilà ! Maintenant, ça se défait et ça se défera toujours plus et la Lumière apparaîtra à notre conscience toujours plus clairement.
Et là, un silence s’installe… Et puis :
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N’y a-t-il que l’être humain, dans la vie, qui a eu cette vision du monde, qui a imaginé l’ombre ?
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À mon avis, un Être animal ne pouvait pas le faire. Et il ne le peut toujours pas. Il ne le pouvait pas, parce qu’il n’avait pas « le Libre Arbitre » pour le faire. Il avait une conscience animale, mais il n’avait pas « la libre conscience »…
Au sens vibratoire, l’animal n’a pas encore atteint le niveau nécessaire qui le lui permettra, lorsque son Âme animera, à un moment donné, un Être humain pour la première fois.
Donc, l’animal vit selon la Volonté de Dieu.
Il ne peut pas La contredire, il ne peut pas s’y opposer. Il ne peut pas perdre conscience de Dieu, puisqu’il vit selon Dieu, en pleine conscience animale, mais sans avoir la libre-conscience. En tous les cas, sans en avoir une conscience humaine !
Mais, à partir de l’Être humain que nous sommes devenu, nous avons eu la libre conscience humaine de la Lumière… et donc, nous avons pu avoir également « une libre « perte » de conscience humaine de la Lumière ».
Le Libre Arbitre Don de l’Amour
C’est donc l’homme qui a « inventé » l’ombre, avec un usage erroné de ce don merveilleux que Dieu lui fait : le Libre Arbitre !
Les traditions nous disent que, dès la 2ème génération des Êtres humains, certains hommes ont pu perdre conscience de la Lumière, en mésusant de ce tout nouveau merveilleux Libre Arbitre.
La 1ère génération des Êtres humains était au niveau vibratoire le plus élevée possible sur la terre (elle vivait l’Éden ou le Paradis Originel). Et cela aurait dû continuer…
En effet, le Plan Originel était et reste Parfait : que les Êtres humains utilisent leur merveilleux Libre Arbitre pour choisir de penser toujours plus beau…
Et qu’ainsi, ils puissent vivre à un niveau vibratoire toujours plus élevé, comme tous les Êtres l’avaient fait jusqu’à son apparition sur la terre.
Mais, les Êtres humains ont mésusé de leur libre conscience, les egos se sont déréglés et la chute a été immédiate.
C’est ce que nous racontent certains écrits…
Mais, fondamentalement, tout ceci n’est pas grave, puisque Dieu est Infini et Éternel.
Sa Patience est donc Infinie… et Son Plan Infiniment adaptable… Et l’harmonie de toujours va finalement se retrouver dans la conscience des Êtres humains…
Mais cela, après combien de temps d’ombre profonde pour les humains ? … Et combien de déséquilibres imposés à tous les autres Êtres ?
Et donc combien de souffrances pour tous ?
La Lumière, seule solution de l’ombre
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Mais, quand même, on pourrait s’imaginer : Dieu est Tout… et donc l’ombre n’est faite que de Lui quand on en a perdu conscience…
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Oui, tu as raison. C’est pour cela qu’il faut que nous reconnaissions la Lumière « dans » l’ombre…
Il faut reprendre conscience de la Lumière en Tout… et donc, également, « dans » l’ombre que nous avons imaginée !
Tant que nous ne voyons pas la Lumière dans l’ombre, il n’y a pas de solution à notre situation actuelle, riche en souffrance !
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Quelque part, l’ombre n’est-elle pas aussi l’expérience du doute ?
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Si ! L’ombre est aussi l’expérience du doute ombreux, nécessairement douloureux, de mon point de vue… Oui, nécessairement douloureux…
Mais le doute lumineux, lui, il est sain, il est agréable et il est fructueux !
C’est à dire, si Dieu est Tout, nous ne pouvons pas faire une séparation réelle quelconque…
Donc, tout ce qui existe, c’est Dieu Lui-même (c’est la Lumière, on peut le dire comme cela également) …
Et, comme tu le reconnais, l’ombre, ce n’est qu’une perte de conscience de la Lumière Infinie et Omniprésente par quelqu’un qui peut en avoir la conscience, ou en perdre la conscience… Donc un Être humain qui est conçu pour en avoir conscience s’il le choisit grâce au Don du Libre Arbitre qui lui a été fait…
Mais, grâce à ce même Libre Arbitre, l’Être humain peut aussi en perdre conscience de la Lumière !
Et là, en en perdant conscience, l’homme a pu inventer l’ombre, il a pu l’imaginer !
Mais, pour un temps seulement…
Et à partir de là, nous avons vécu l’ombre, cette perte de conscience de la Lumière, qui a pollué toutes nos pensées, toutes nos actions…
Tout ce qui est Magnifique, tout ce qui est Parfait, nous ne l’avons plus vu parfait… Nous avons imaginé un voile entre notre conscience et la Lumière… Nous avons imaginé une « séparation ».
Et depuis cette perte de conscience nous avons essayé, sans cesse, d’améliorer les choses, de les détordre, de les réparer et de sortir ainsi de ce labyrinthe…
Mais, trop souvent avec maladresse, c’est à dire grâce à une autre perte de conscience de la Lumière !
Et, là, le labyrinthe, il est devenu encore plus sombre et plus complexe.
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Nous avons fait du mieux que nous avons pu jusqu’à là…
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Oui, c’est sûr… Mais, ceci au lieu de voir directement la Lumière dans l’ombre que nous avions imaginée…
Voir directement la Lumière en Tout fait disparaître, amoureusement, l’ombre.
Voir directement la Lumière en Tout rend amoureusement l’ombre à son Origine… L’ombre est alors refondue en ce qu’elle a toujours été : Lumière Pure !
À chaque instant où nous ouvrons notre conscience à la Lumière, nous pouvons moins imaginer l’ombre, nous pouvons moins voir l’ombre.
Si notre regard n’est que conscience de la Lumière, si notre regard n’est que de Lumière lui-même, alors, il ne voit que la Lumière… Et alors, là, où est l’ombre ?
Eh bien, ce regard lumineux est la fin merveilleuse de l’ombre !
Là, le labyrinthe révèle sa nature réelle : ce labyrinthe n’était, en Réalité, que Lumière Infinie, Liberté Absolu dans le Dieu Éternel… dont nous avions, simplement, perdu conscience.
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Oui ! Comme l’ombre est seulement une création humaine, c’est facile de la voir disparaître…
« Tout ce que crée l’homme a un début et une fin ».
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En effet, l’ombre a été vouée à disparaître dès son invention, dès son imagination, c’est à dire dès qu’un Être humain a perdu, pour la première fois, conscience de l’Éternité de la Lumière…
L’ombre est une chose limitée, finie.
C’est une création de l’homme, ce n’est pas une Création du Divin.
Et ce n’est pas le Divin en nous qui l’a imaginée… C’est la Libre Pensée qui s’est imaginée séparée de l’Âme !
Mais, c’est le Divin qui par son Amour Parfait nous a donné le Libre Arbitre pour penser et agir…
Et notre Pensée s’est simplement imaginée coupée de l’Âme et elle n’a plus transmis au Corps, à la matière, aux faits, au monde, la conscience de la Lumière qu’il était prévue qu’elle transmette… Qu’il lui était naturel de transmettre…
Sur la terre, le Paradis a existé et il existera
Mais cela reviendra ! Cela a été prophétisé très, très fermement : « Sur la terre, le Paradis Véritable a existé et il existera ! »
On peut s’amuser à dire cela autrement : le Paradis est Éternel :
Des Êtres humains l’ont vécu ce Paradis Éternel, Corps, Âme et Pensée qu’ils étaient… C’est à dire qu’ils en ont eu la conscience totale !
Puis les mêmes Êtres humains n’y ont plus vécu, ni Corps, ni Âme et ni Pensée qu’ils sont… C’est à dire qu’ils en ont perdu conscience !
Puis les Êtres humains y revivront, au Paradis, c’est à dire qu’ils en reprendront conscience… Corps, Âme et Pensée.
Le Paradis Terrestre Total sur terre (nous pouvons l’imaginer comme cela pour l’instant), c’est lorsque tous les Êtres humains, sans exception aucune, auront réussi à aimer inconditionnellement toute l’ombre qu’ils avaient créée… et donc, là, ils l’auront guérie…
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C’est un gros morceau !
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Oui, évidemment, il faut pour cela un peu de temps, parce que, autant une personne seule peut ouvrir beaucoup, transcender beaucoup et rapidement, autant pour qu’une organisation d’Êtres humains puisse transcender, cela, ça prend plus de temps !
En effet, une ville, une région, un pays et l’humanité entière, ce sont actuellement de gros morceaux d’ombre très, très bruyants…
Mais, il y a aussi une grande conscience de la Lumière, très discrète, mais « infiniment » plus puissante.
Il faut, un par un, aimer, aimer, aimer… tous les morceaux d’ombres !
« Aimez vos ennemis » dit le texte…
Aimer mon ennemi, c’est Aimer l’ombre !
Aimer telle injustice, puis telle autre injustice… etc !
Pièce par pièce, instant par instant, se présente à nous les résultats de nos pertes de conscience passées de la Lumière… pour que nous les aimions.
Aimer l’ennemi : Aimer l’ombre
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Et si nous faisons sauter la terre ?
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Eh bien ! Ce ne serait pas si grave. La Lumière continuera à être la Lumière Éternelle, sans aucun problème !
Ce qui ferait « sauter » la terre, c’est la perte de conscience de la Lumière, évidemment !
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Ah oui ! Bien sûr !
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Cette perte de conscience de la Lumière que l’on a appelée l’ombre n’a aucune tenue, ça ne changera pas l’évolution de l’univers.
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Non ! Du tout… C’est vrai.
Donc, c’est dommage, mais ce n’est pas grave…
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Ça complique beaucoup, car il y aurait évidemment beaucoup de souffrance pour les Êtres, beaucoup de peur…
Si nous en arrivons là, c’est qu’il y aura eu une accumulation de perte de conscience de la Lumière très, très, importante, donc beaucoup, beaucoup, d’ombre… Et donc beaucoup, beaucoup, de souffrance qui nous invite, sans cesse, à reprendre conscience de la Lumière !
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Eh oui ! Quand on pense à toute cette souffrance !
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Attention ! Ce n’est pas une souffrance stupide, c’est une souffrance énorme, c’est à dire une sonnette d’alarme terrible, qui va se déclencher pour que l’on reprenne conscience !
Voir la Lumière, dans cette ombre très importante que l’on a imaginée, créée, et rendue si complexe… C’est le plus grand des courages !
Prendre conscience et regarder, bien en face, l’ombre… pour l’aimer… Il faut que nous le fassions !
Le plus grand courage
Rien que pour regarder en face une petite ombre que nous avons mis en place, en l’imaginant, en nous-même, il faut avoir beaucoup de courage pour le faire !
Alors, quand nous imaginons les milliards, milliards, milliards de tonnes d’ombres imaginaires que nous avons mises en place ensemble (on va dire ça comme ça !) grâce aux pertes de conscience répétées des milliards d’êtres humains que nous sommes, et cela depuis des millénaires… !
Là, il faut rester aimant de tout ce que nous voyons, de tout ce massacre, de tout ce gâchis… Là, il faut tenir la route !
C’est pour cela que nous nous entraînons tous les jours et que nous devrons nous entraîner tous les jours… Jusqu’à y arriver « tous » un jour !
C’est ce qu’il faut faire. Quels que soient les choix de chacun, sur la manière de procéder, c’est ce qu’il faut faire, maintenant : Avoir conscience de la Lumière dans toute ombre qui se présente à nous !
Aimer l’ombre ! Aimer l’ennemi !
Il n’y a pas d’autre solution.
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Oui, c’est assez complet… Ça résume bien : c’est court, clair et précis !
Être en paix… à chaque instant.
Chaque Instant est Parfait… ou il n’est pas
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Et chaque instant se présente à nous pour cela…
Et voilà ! Si, à un instant, nous touchons quelque chose, c’est Dieu que nous touchons ! Prenons-en conscience !
Il faut donc que nous arrêtions de toucher quoi que ce soit sans reconnaître Dieu, c’est à dire que nous arrêtions de « Le » toucher en perdant conscience que c’est du Dieu Pure que nous touchons ! Il faut que nous cessions de nous perdre dans des considérations où nous n’avons pas conscience de la Lumière.
Cela ne nous empêche pas de pouvoir par exemple fabriquer un objet, ou de pouvoir l’utiliser, car cette fabrication, cette utilisation, ce n’est en réalité que de la Lumière Pure… C’est, nécessairement, une matérialisation de Lumière… Mais il faut que nous ayons conscience que « c’est » la Lumière…
Mais, nous avons eu tellement de préjugés que nous avons pu momentanément prétendre : « Non ! Dieu était en dehors de notre vie quotidienne. Nous étions séparés de Lui… Et il aurait mieux valu faire ceci qui était Divin, plutôt que de faire cela qui n’était, soi-disant, pas Divin ! »
●
Et le préjugé entraîne des automatismes qui manifestent l’usage maladroit de notre Libre Arbitre.
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Oui ! Nous avons toujours le Libre Arbitre absolu, Don Éternel de Dieu, mais nous pouvons avoir perdu la conscience de ce Libre Arbitre qui est, éternellement, le nôtre…
Mais, cette perte de conscience du Libre Arbitre, ce n’est pas la perte du Libre Arbitre…
Car ce que Dieu a donné, Il ne le reprend jamais ! Et donc on ne peut pas le perdre !
Le Libre Arbitre est donc Absolu et Éternel, quel que soit l’usage que nous en faisons.
Et nous pouvons reconnaître la même loi pour tout : Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné pour toujours…
Il ne peut Donner que Tout et pour Toujours !
●
C’est pareil ! C’est pareil, pareil, pareil !
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Donc, nous ne pouvons pas perdre le Libre Arbitre… c’était là des imaginations de l’ombre, des mots d’ombre qui n’exprimaient pas la Lumière.
C’était une construction de l’ombre de dire que nous pouvions perdre le Libre Arbitre… Non, nous n’avons fait qu’en perdre l’usage… C’est à dire que nous avons pu en « mésuser » !
Mais, en même temps, quand nous voulons parler avec des gens qui n’ont pas encore cette conscience de leur Libre Arbitre… il faut être sages.
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C’est vrai !
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Nous, quand nous en parlons, il faut que nous soyons prudents. Nous allons, pour l’instant, utiliser certains mots « encore ombreux » pour que l’autre nous comprenne jusqu’à un certain point…
Mais attention de ne pas nous laisser à nouveau embobiner par ces mots « encore ombreux » que nous utilisons pour pouvoir communiquer avec certains… sinon, badaboum ! nous retomberions dans l’ombre, nous aurions à nouveau perdu conscience de la Lumière, nous aussi !
Quelle conscience dans quels mots ?
●
C’est vraiment important, ces histoires de mots ! Ça peut être un bon travail à faire…
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Oui ! Jouer avec les mots est passionnant… Penser ce que nous sommes les plus heureux de penser et ensuite l’exprimer est captivant.
La conscience n’a pas de limite, elle est libre ! Elle est « Libre Conscience ». Elle n’a pas de route unique… et à chaque moment nous allons utiliser un mouvement de conscience différent et unique que nous allons peut-être exprimer par des mots différents et des raisonnements différents… ou peut-être, parfois, par les mêmes mots !
Mais quelle que soit la conscience, c’est quand même de la Lumière Pure dont nous avons conscience ! C’est toujours « Elle », Lumière Purd, que nous exprimons par des mots.
Par habitude, nous avons eu tendance, trop souvent, à essayer de faire une règle, par exemple : « Maintenant, je vais faire comme la dernière fois, car j’en étais satisfait ! » Et aller, là, nous allons répéter, et tac, et tac, et tac… !
●
Alors, là, je me vois !
Cet instant est l’Instant Parfait pour être heureux
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Mais non ! Un instant ne dure qu’un instant… et Dieu nous donne une infinité d’instants à vivre ! Tous uniques…
Nous ne pouvons pas capitaliser les instants. Il n’y a aucune raison d’essayer de les capitaliser ! Nous en avons un capital infini. On n’a pas besoin d’essayer de revivre certains instants.
Arrêtons de dire : « celui-là était un meilleur instant ! » En effet, cet instant, c’était nécessairement un Instant Divin ! Évidemment ! Mais, c’est toujours Dieu Lui-même que nous vivons…
Et donc, l’instant d’après, il est autant Dieu Lui-même que l’instant d’avant ! Il ne peut pas être moins Divin ou plus Divin, puisque Dieu est Tout, tout le temps !
Donc, n’ayons pas de crainte ! Nous n’avons pas besoin d’essayer de nous agripper à un instant, à une marche particulière de l’escalier infini de l’ouverture de notre conscience.
Non ! Une marche, c’est un mouvement, puis une autre marche, c’est un autre mouvement, et puis une autre encore, un autre mouvement !
●
Tu viens de faire un joli geste, là, pour représenter les marches en mouvements…
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Voilà ! Nous sautons, nous sautons et nous ne nous agrippons pas ! Nous rebondissons sur chaque marche et nous bénissons chaque marche, mais nous ne collons pas notre pied sur aucune marche !
Notre pied se pose sur cette marche, mais il ne peut y rester, sinon la montée s’arrête, l’ouverture de conscience se ralentie et la sensation de joie diminue et, finalement, si on insiste, une saine souffrance apparaît qui nous signale notre erreur !
●
Oui, moi, c’est bien souvent comme cela que je souffre !
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Non ! Tu ne fais pas comme ça… Toi, tu ne fais pas comme ça !
Mais, tu vois, ta réaction ? Quand tu dis « Je fais comme ça, moi, c’est bien souvent comme cela que je souffre », c’est là une mémoire de perte de conscience, donc une mémoire ombreuse… Et cette mémoire ombreuse, elle vient à notre conscience, parce qu’elle cherche à être aimée, à être élevée !
Ce sont nos neurones qui fonctionnent comme nous leur avons appris à fonctionner… Mais c’est pourtant bien « merveilleux !
Pourquoi revenons-nous vers ce type de parole que nous ne sommes pas heureux de penser ?
Tout simplement, pour l’aimer… Pour apprendre à être heureux de l’avoir pensé, de l’avoir cru ! Et ainsi, la rendre à l’Infini, la rendre à Dieu !
Tout ce que nous recevons de Dieu, nous devons le « rendre » … Ou plutôt nous voulons reconnaître que, comme tout, c’est Dieu Lui-même.
Nous apprenons à ne plus fermer la main dessus, nous ne voulons plus prétendre que cela n’est pas la Lumière… Nous ne voulons plus prétendre que ce soit autre chose que Dieu Lui-même !
3ÈME ENTRETIENde Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’Autres :
■ et ●
L’Âme de toutes les vertus
Click !
■
Voilà, ça y est, nous enregistrons !
Très bien ! Alors comment vas-tu ? Je vois que tu as presque fini la transcription de notre 1ère rencontre… Bravo et merci : tu as vraiment bien avancé !
●
Oui ! Alors, du coup je me suis rendu compte que je m’étais concentrée sur notre avant-dernière conversation… Et, du coup, je ne me rappelle même plus ce que nous avons dit la dernière fois !
Et j’ai, par contre, baigné donc dans notre 1ère rencontre, à force de l’écouter plusieurs fois, d’abord pour pouvoir la copier et ensuite pour la relire !
■
C’est une clef USB que voilà ?
●
Oui ! Ça c’est la clef USB pour tout à l’heure…
Et donc, comme je viens de te le dire, j’ai beaucoup été dans l’histoire de « Mettre de la Lumière »…
Non, pardon ! Je voulais dire dans l’histoire de « Voir la Lumière dans l’ombre » …
■
Bravo ! Ta correction montre que tu as entendu l’essentiel !
●
Et puis, j’ai beaucoup réfléchi sur l’Amour…
C’est très important pour moi « cette notion d’Amour » … J’ai toujours eu l’impression que je ne savais pas ce que c’était… Et que j’étais incapable d’aimer…
Bien sûr, j’ai bien entendu ce que nous avons dit ensemble… Mais… Ce n’est pas facile !
Mais, ce n’est pas tellement ça le souci… Comment dire ? … J’ai, tout d’un coup, réalisé que cet Amour, pour l’atteindre, pour le vivre… Il n’y a que l’Âme qui puisse le vivre !
Et moi j’essayais, toujours avec mon petit « moi », de le vivre. J’ai fait une dissociation entre l’Âme et le moi… C’est comme si j’avais une Âme, mais que ce n’était pas moi !
Et ça, c’est quelque chose qui n’est pas récent, je le vois bien, et je sais que ce n’est pas juste… il n’y a pas de souci à cela : je le sais ! …
Mais, j’ai du mal à le vivre, à part à des petits moments de grâce où il y a effectivement cette expérience de l’Unité.
Mais, c’est évident que c’est Elle, l’Âme, qui « est » cette Amour, qui a ces vertus… Et il est simplement nécessaire de lui laisser la place, de la reconnaître. C’est tout !
À la limite, il me semble, maintenant, que c’est le seul travail à accomplir : laisser la place à l’Âme en tout !
Nos mémoires à aimer
■
Alors, là, tu vois, il y a plusieurs choses que tu viens de me dire… Et, là, je les ai notées pour ne pas les oublier et que nous puissions, agréablement, nous y adresser.
D’abords, au début, tu as dit : « Ce n’est pas facile »…
Cette difficulté ne vient pas de l’Âme. Elle vient de nos mémoires… Ce sont, en effet, nos mémoires, ombreuses, qui reviennent à notre conscience et qui nous font penser que « ce n’est pas facile » !
On nous a tellement dit, et nous-même l’avons tellement répété, que c’était difficile d’être heureux, que c’était difficile d’atteindre le Paradis etc… Et même, souvent, que ce n’était, tout simplement, pas possible !
Du coup, sans même s’en rendre compte, nous répétons ces mémoires… Mais attention ! Et là, ce que je vais dire est important.
Nous répétons ces mémoires ombreuses dans le but, le plus souvent inconscient, de les aimer !
Nous les répétons car nous ne pouvons nous sentir libre, nous ne pouvons nous sentir confortable, qu’avec ce que nous aimons, qu’avec ce dont nous sommes heureux…
Donc, tant que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose, nous allons, nécessairement, le répéter…
Pourquoi ? Pour arriver, un jour, à en être heureux et donc à en être libre !
Nous sommes bien d’accord sur ce point essentiel ? Ça marche ?
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Oui ! Ça marche !
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Voilà ! Alors, d’où vient cette pensée « ce n’est pas facile » ? …
Eh bien! Posons-nous quelques questions :
« À cet instant, cette pensée a-t-elle son origine dans notre Âme ou dans nos mémoires ? »
« À cet instant, somme-nous plus heureux de penser « C’est facile » ou « Ce n’est pas facile » ? »
« Que nous soyons heureux, n’est-ce pas le plus important ? »
« N’est-ce pas le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres ? »
« Et pouvons-nous être heureux en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ? »
Et puis enfin : « Ne sommes-nous pas libre de penser ce que nous voulons ? »
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Si ! Je suis libre de penser ce que je veux…
Oui ! que je sois heureuse, c’est le plus important…
Et oui également ! Je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser.
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Eh bien ! Ainsi donc, choisissons de penser maintenant : « C’est facile » ! Tout simplement parce que c’est, vraiment, ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant…
Et qui d’autres que nous peut choisir notre pensée ?
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Personne, bien sûr.
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C’est, d’ailleurs, ce que les enfants font, naturellement !
Les enfants arrivent à penser ce qu’ils sont les plus heureux de penser, tant qu’ils ne sont pas encore trop rééduqués… Et en général, ils sont heureux… En tout les cas, le plus souvent, ils sont plus heureux que les adultes qui les entourent !
Évidemment, au fur et à mesure du temps qui passe, ils vont recevoir, à nouveau, une éducation, malheureusement en grande partie ombreuse…
Et en plus, toutes leurs mémoires de leurs vies antérieures reviennent progressivement… et vers l’âge de sept à dix ans elles sont en général pratiquement toutes récupérées par leurs corps énergétiques…
Donc, jusqu’à là, ils vont vivre, en général, plus heureux que les adultes puisque:
D’une part, il n’ont pas encore récupéré toutes leurs mémoires antérieures qui seront ensuite présentes dans leurs corps énergétiques…
Et d’autre part, qu’ils n’ont pas encore suffisamment intégré les enseignements en grande partie ombreux que les adultes, qui les entourent, leurs dispensent.
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Oui, tout à fait ! Ça, je l’entends bien et je suis d’accords avec.
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Donc, ces enfants vivent, un peu comme les animaux, selon la Loi Divine, mais avec encore peu de conscience… Et ils pensent facilement ce qu’ils sont les plus heureux de penser, comme, par exemple : « C’est facile ! »
C’est l’ombre qui nous a appris de vies en vies que : « C’était difficile » ! Mais, cela, nous n’avons jamais, vraiment jamais, été heureux de le penser !
Or, dès que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose c’est, évidemment, l’ombre qui pense en nous !
C’est-à-dire qu’une fois de plus nous venons de perdre conscience de la Lumière… Et, là, ce n’est plus notre Âme qui est à l’origine de notre pensée.
Voilà ! Je voulais m’adresser à ça en premier… et redire rapidement ce que nous avons déjà dit plus longuement les dernières fois… Mais que l’on répètera surement de nombreuses autres fois… Pour l’apprendre de mieux en mieux !
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Oui ! Je comprends bien… C’est clair.
La sagesse de choisir
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Il faut en effet que nous soyons sages. Et, en particulier, il faut que nous devenions de plus en plus sages dans le choix de nos mots et, surtout, de la conscience que nous choisissons d’y mettre.
Et deuxièmement, heu… Eh bien ! Là, je ne me souviens plus du deuxièmement… et peut être qu’il n’y en a pas !
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Non, mais j’entends bien ! L’importance du vocabulaire commence à se préciser en moi.
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Oui, osons vraiment « choisir » nos mots… de façon à ce qu’ils expriment l’aspect Âme dans tous les plans de notre Être.
Nos mots, il faut vraiment les choisir, et puis les exprimer, avec notre conscience la plus élevée.
Mais, attention ! Comme nous l’avons dit plusieurs fois : « C’est la conscience qui fait toute la différence » … Ce n’est pas le mot lui-même !
Par exemple, lorsque nous choisissons le mot « Dieu », le mot « Amour », le mot « Âme », le mot « ombre » … Tous ces mots, nous allons les utiliser comme nous les avions utilisés auparavant : ce sont les mêmes mots et nous les prononçons et les écrivons pareil…
Cependant, nous allons toujours y mettre plus de conscience de la Lumière…
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Mais, également, nous choisissons aussi nos mots, n’est-ce pas ? Quand même, j’aurais pu, par exemple, ne pas dire que c’était « difficile », mais dire que c’était : « pas facile » …
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C’est vrai ! Bien sûr que nous pouvons choisir d’autres mots, pour exprimer des concepts… Nous pouvons toujours choisir d’autres mots !
Mais, après avoir dit ce que nous avons dit, nous pouvons cependant très bien penser, à nouveau, « C’est difficile » et choisir d’être, maintenant, totalement heureux de le penser… Et là, si nous « savons » être heureux de le penser, il n’y a plus de problème à penser que « C’est difficile » !
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Ah !… Oui… Là, je comprends encore mieux.
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Et là, tout à coup, nous venons de transmuter le mot qui exprimait une perte de conscience de la Lumière en ce même mot, mais qui, maintenant, exprime une conscience de la Lumière !
C’est-à-dire que, même lorsque nous choisissons de penser : « C’est difficile », la Lumière est là !
Et en effet, pour Dieu il n’y a pas de problème ! « Facile » ou « Difficile », c’est le même Divin, c’est la même Lumière… Puisque Dieu Est Tout.
À ce moment-là, en osant être heureux, enfin, de penser un même mot avec plus de conscience de la Lumière en lui… nous libérons l’ombre en l’aimant !
Obsédés de Lumière
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Quoi que nous disions, en fait, c’est l’obsession de la Lumière… qui compte !
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Oui ! C’est notre obsession naturelle de la Lumière… Mais là nous la reconnaissons… Et nous choisissons, maintenant, d’être heureux de cette obsession.
C’est un peu comme la plante qui recherche toujours plus la Lumière : bien sûr, elle cherche, de façon visible la lumière du soleil également, mais elle cherche, par-dessus tout, une conscience plus grande de la Lumière, du Divin… Voilà ! Avec sa conscience végétale, bien sûr.
Et sa conscience de la Lumière Éternelle grandit, sans cesse… Avec une vitesse végétale, bien sûr !
C’est depuis toujours que nous cherchons la Lumière ! Depuis le début de la création… S’il y a un début… Et en réalité, plus précisément, nous ne cherchons pas la Lumière qui, Elle, est Omniprésente… Mais nous cherchons « la conscience toujours plus grande » de cette Lumière Éternelle.
Et, par rapport aux plantes, nous avons une conscience de la même Lumière, mais plus grande qu’elles… Et elles-mêmes ont une conscience de la même Lumière, mais plus grande que le minéral…
Mais, il n’y a pas un seul Être qui soit plus proche de la Lumière qu’un autre Être !
Tous les Êtres, qu’ils soit minéraux, végétaux, animaux ou humains sont « dans » la Lumière, absolument « dans » la Lumière !
Si la Lumière est Omniprésente, si Elle est Infinie, si Elle est Éternelle, alors, il n’y a pas d’autre possibilité…
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Oui, je le crois comme cela…
Quel est le problème ?
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Mais, chez les Êtres humains que nous sommes, depuis que nous avons reçu ce fameux Libre Arbitre, depuis que nous avons cette Libre Conscience propre à l’humain, nous avons souvent pu choisir de freiner cette ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière… que tous les Être de la création connaissent !
Et cela a été notre problème à nous les êtres humains. C’est notre problème à nous, mais qui a touché toute notre planète, c’est à dire : tous les Êtres animaux, tous les Êtres végétaux, tous les Êtres minéraux et, bien sûr, tous les Êtres humains…
C’est ce problème que nous avons souvent appelé « Notre perte de conscience de la Lumière » … Mais, en fait, c’est seulement « un frein », et un ralentissement, à notre ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière Infinie …
Nous n’avons jamais perdu la Lumière. Notre problème n’a jamais été notre perte de la Lumière, puisque la Lumière est Éternelle et Omniprésente, mais bien seulement le ralentissement de l’ouverture de conscience naturelle de la Lumière par notre usage, maladroit, de notre Libre Arbitre !
Et donc, depuis le presque début de l’humanité, nous avons pu, trop souvent, choisir de ralentir la prise de conscience de la Lumière Divine.
Et depuis, nous n’avons pas eu le courage ou les vertus nécessaires pour ne pas nous engouffrer, à fond la caisse, dans le labyrinthe de l’ombre, labyrinthe que nous avons accepté de continuer à imaginer et créer à la suite de Caïn !
Quelle est la solution ?
Et voilà ! Et pour beaucoup d’entre-nous, cela fait peut-être 150 000 ans que nous pataugeons dans notre labyrinthe d’ombre…
Et heureusement que les Êtres les plus beaux viennent et reviennent nous aider à reprendre pied pour que nous ne continuions pas à nous noyer complètement dans ce « Caïnisme » !
Et il faut qu’il y en ait, parmi nous tous, un nombre suffisant qui arrivent à tenir pied face à l’ombre, c’est-à-dire, d’abord face à l’ombre en eux-mêmes…
Et ensuite à tenir pied face à l’ombre chez leurs frères et sœurs…
Et enfin, à tenir pied face à l’ombre que nous avons répandue chez tous les autres Êtres que sont les animaux, les végétaux et les minéraux… Avec toutes les conséquences.
Il faut absolument que nous tenions pied, de plus en plus nombreux !
Et nous ne pouvons pas tenir pied si nous nous séparons de l’ombre… Parce que, si nous nous séparons d’elle, nous maintenons l’illusion d’une séparation… qui, justement, est l’ombre elle-même !
Et, là, c’est repartie pour un tour… de souffrance !
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Oui ! Jusqu’à là, cela a été toujours pareil : nous avons, trop souvent, rajouté de l’ombre à l’ombre !
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Oui, tu as raison ! À ce moment-là, nous avons souvent rajouté de l’ombre à l’ombre. Et, en le faisant, nous nous sommes bien compliqués la vie… Et nous avons posé de gros problèmes à tous les Êtres qui constituent notre Terre.
Nous avons fait des nœuds sur des nœuds. Nous avons augmenté la complexité de notre labyrinthe…
Si nous ne changeons pas notre attitude vis à vis de l’ombre, à notre échelle, elle restera, momentanément, insoluble !
Alors, la véritable solution, c’est d’aimer les nœuds que nous avons mis en place jusqu’à là.
Et donc, dans tous ces mots-là que nous utilisons pour exprimer notre conscience et notre inconscience actuelles, il va falloir, les uns après les autres, y reconnaître de mieux en mieux la Lumière Éternelle.
Mais, « reconnaître la Lumière dans l’ombre », ça, c’est, exactement, ce que l’ombre nous a interdit depuis le début de son existence imaginée !
En effet, « L’ombre sait se faire belle » ! Oui, mais… Oui, mais… !
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La Pensée, dans ces cas-là… Elle nous trompe… ?
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Oui ! Quand notre Pensée raisonne à partir de l’ombre, elle utilise exactement la même intelligence que lorsqu’elle raisonne à partir de la Lumière…
Seulement, là, grâce à cette intelligence, elle va nous faire des raisonnements impeccables, convaincants, qui peuvent même paraître beaux, mais qui sont tous bâtis sur l’ombre…
Et ces raisonnements, aussi intelligents soient-ils, vont nous tromper ! C’est dans ce cas-là, probablement, que l’on dit que « l’ombre sait se faire belle » !
Voilà, ça, c’est une première chose dont tu avais parlé tout à l’heure… Et à laquelle je voulais réagir.
L’Unité Âme-Corps-Pensée
Ensuite, tu as parlé de « dissociation Âme//moi » …
Alors ça, cette prétendue séparation possible entre nous et notre Âme, c’est simplement parce que nous oublions que l’Âme est partout !
C’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit, mais nous allons le redire : l’Âme est dans tous les plans de notre Être… comme, bien sûr, le sont également le Corps et la Pensée !
C’est pour simplifier notre raisonnement que nous parlons soit de l’Âme d’un côté, soit de la Pensées d’un autre côté, soit du Corps d’un troisième côté…
Et, là, nous avons l’impression d’avoir tout dit en les distinguant comme des aspects, bien distincts, bien séparés … autonomes les uns par rapport aux autres…
Mais non ! Et c’est très clair ! Le Corps, l’Âme et la Pensée, sont « un seul Être »…
Et nous pouvons exprimer cela en disant qu’il y a, bien sûr, l’aspect Âme de l’Âme, mais il y a également l’aspect Âme du Corps et l’aspect Âme de la Pensée… L’Âme est donc « Une » avec tout le reste !
De même, il y a bien sûr l’aspect Corps du Corps, mais il y a également l’aspect Corps de l’Âme et l’aspect Corps de la Pensée… et ainsi de suite…
Donc, l’Âme est partout ! Le Corps est partout ! Et la Pensée est partout… Et c’est ainsi, car ils sont « un seul Être ».
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Ça je le sais… C’est intellectuel ! Mais je ne le vis pas !
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Si ! Tu le vis puisque nous en discutons. Et, à mon avis, tu arrives à le concevoir quand même très bien !
Mais, c’est pour l’instant une réalité limitée, une réalité imaginaire, il y a encore, trop souvent, l’aspect ombre en nous, c’est à dire cette « perte de conscience de la Lumière en Tout » …
Et la coquinerie de l’ombre en nous, c’est qu’elle appelle nos mémoires d’ombre à la rescousse ! Et alors, nous nous retrouvons en train de faire une ribambelle de petits et grands raisonnements ombreux !
Et là, nous avons pu penser… et dire, par exemple :
« Je ne peux pas penser ça ! »
« Je n’ai pas le droit de penser ça ! »
« C’est trop simple de penser ce que je suis le plus heureux de penser ! »
« Je ne peux pas être heureux de penser ce que je pense à cent pour cent ! »
« Il faut bien que je laisse un peu de place à l’ombre ! »
« L’ombre existe, c’est un fait… Le mal existera pour toujours. »
« Ce n’est pas possible que ce soit aussi simple, aussi pur… ce n’est pas possible… ! »
Etc… etc…
C’est à dire une ribambelle de pensées qui se sont construites depuis le presque début de l’humanité et que personne, mais vraiment personne, n’a jamais été heureux de penser !
Mais, en Réalité, bien sûr que c’est possible ! La Lumière existe depuis toujours et pour toujours ! La Lumière, c’est « la » Réalité Elle-même ! C’est comme ça : La Lumière, c’est « le » Fait Éternel.
Mais, nous l’avons voilée ce Fait Éternel qu’est la Lumière.
Cela nous semble impossible à cause de ce voile d’ombre, donc de ce voile de perte de conscience de la Lumière que nous avons créé grâce au « mesusage » de notre Libre Arbitre…
Un mesusage devenu très épais… Si épais qu’il donne même l’illusion d’une omniprésence.
Ce voile d’ombre, nous l’avons d’abord imaginé, inventé, une première fois.
Et puis, pendant des millénaires et des millénaires, nous l’avons argumenté copieusement… Nous avons expliqué, et ré-expliqué, avec notre merveilleuse intelligence, que c’était la nature de l’homme… Nous avons expliqué, très intelligemment également, que nous ne pouvions pas échapper à notre nature ombreuse… etc.
Et, dans chaque vie successive, nous avons appris cette ombre à nos enfants.
Mais, justement, il n’y a aucune dissociation réelle entre l’Âme et le moi, aucune… Il n’y a qu’une dissociation « pensée » !
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Oui, ça, j’en suis convaincue, mais je ne le vis pas !
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Bien sûr que tu le vis ! Tu ne peux pas faire autrement que de le vivre !
Tu es vivante parce que tu es une Âme incarnée dans un Corps… Sinon tu ne serais pas vivante dans ce corps ! Tu sais bien que lorsque l’Âme quitte le Corps, nous mourrons…
Donc, automatiquement, ce que tu appelles « moi », c’est à dire « l’ego », te permet de vivre la conscience de l’unité du Corps, de l’Âme et de la Pensée en toi… C’est à dire en l’Être que tu es.
●
Mais, alors… Il est où, mon choix ?
Que peut-on choisir ?
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Notre choix le plus important, il est simple :
Soit, nous choisissons de permettre à « la conscience » de la Lumière Éternelle d’augmenter, à son Rythme Originel, chez l’Être humain que nous sommes, comme c’est toujours, encore aujourd’hui, le cas pour les Êtres minéraux, végétaux et animaux…
Et là, nous vivons l’Harmonie Originelle et nous sommes, tout simplement « heureux »… Et nous n’évoluons qu’heureux.
Soit, nous choisissons de ralentir l’ouverture naturelle de notre « conscience » de la Lumière Éternelle, sans jamais arriver à en perdre conscience totalement et encore moins à arrêter totalement son ouverture…
Et alors là, nous vivons le sentiment de dysharmonie et et nous ressentons la merveilleuse souffrance qui nous signale que nous faisons l’inverse de ce que nous voulons le plus faire de toute éternité !
Voilà notre choix !
La Lumière Éternelle, Elle-même, n’est pas un choix… c’est LA Réalité Absolue !
Mais, à chaque instant, nous pouvons choisir d’en être, encore, plus ou moins conscients… Et ça, c’est « notre » choix !
Le seul choix que nous ayons, c’est le choix de notre conscience.
La seule liberté que personne ne peut nous enlever, c’est notre liberté de penser.
Cela étant, il y a des tas de choix que nous ne pouvons pas changer à cet instant : ces choix nous les avons fait en amont… Et parfois de nombreux milliards d’années en amont !
Par exemple, dans cette vie, tu es une femme et pendant toute cette vie tu ne peux pas, pour l’instant, choisir d’être un homme… Ceci a été choisi en amont… Tu ne pourras le choisir à nouveau que pour une vie prochaine !
Pour l’instant, également, comme moi, tu dois vivre avec la pesanteur et tu ne peux pas t’en libérer et élever ton corps simplement, dans la pièce où tu te trouves, jusqu’au plafond… Pour l’instant, toi et moi, nous ne le pouvons pas…
Combien de vies nous faudra-t-il pour pouvoir changer un tel choix qui a été fait il y a des milliards et des milliards d’années, au presque début prétendu de cet univers, lorsque les seuls Êtres, que nous étions déjà, étaient minéraux ?
Également, tu es obligée de respirer pour vivre, tu n’as pas le choix de respirer ou pas, tout en restant dans ce corps ! Là, ce sont des choix qui ont été faits alors que les Êtres végétaux que nous étions, étaient apparus sur notre terre minérale, il y a des millions et des millions d’années.
Combien de temps nous faudra-t-il vivre pour que notre conscience puisse continuer à s’ouvrir sans que notre Corps ait besoin de respirer ? Et puis, cela est-il vraiment intéressant ?
etc. etc.
La conscience, que nous avons pour l’instant, des Lois Divines, fait que notre corps doit se soumettre à tout ces choix très anciens et que nous n’avons pas encore le choix en ce qui concerne ceux-ci ! Et que peut-être certains, nous ne les aurons jamais parce que cela ne sera jamais intéressant pour notre ouverture de conscience.
Nous « devons » absorber de l’énergie, nous « devons » bouger, nous « devons » respirer…
Mais, par contre, il y a un choix que nous avons à chaque instant… Et c’est bien, de mon point de vue, le plus important…
Et ce choix fondamental, l’ombre n’a jamais pu et ne pourra jamais nous l’enlever :
Nous avons le choix d’être heureux, ou pas, de la situation que nous vivons à cet instant ?
Ça, c’est bien « notre » choix ? N’est-ce pas ? C’est bien notre « libre choix » ?
Lâcher prise
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Oui ! Mais, à ce moment-là, cela me donne la sensation d’un énorme « lâcher prise » !
En effet, je suis en train de découvrir que c’est « ma volonté de vouloir gérer et de vouloir contrôler à tout prix» qui fait que je trouve cela difficile, voire impossible…
Parce que, c’est comme si, à ce moment-là, il y a une partie de moi qui doit perdre le contrôle… Et je crains de perdre le contrôle !
■
Mais, tu crains de perdre le contrôle au profit de quoi ?
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Au profit de l’ombre !
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Eh bien non ! C’est au profit de la Lumière que tu vas perdre le contrôle !
C’est à la Lumière que tu vas enfin « consciemment » offrir le contrôle qu’Elle a de toutes les façons toujours eu et qu’elle aura toujours !
Croire qu’il y a autre chose que la Lumière qui « contrôle » ma vie, c’est tout simplement perdre conscience de l ‘Omniprésence de la Lumière et donc imaginer l’ombre… Et, à partir de la, nous pouvons vivre selon cette imagination, maintenant ombreuse !
La Réalité, c’est qu’il n’y a « que » la Lumière qui contrôle ma vie et rien d’autre !
On peut même, plus simplement, dire qu’il n’y a que la Lumière Divine qui « soit » ma vie.
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Ah ! Je comprends, à cet instant, que c’est pour ça que j’avais cette impression de dissociation Âme//moi… Je voulais bien laisser le contrôle encore un petit peu à l’Âme, mais alors, je pensais que ce n’était plus « moi » !
Les noms de Dieu
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Oui, c’est probablement cela, mais voilà : l’Âme et toi, c’est « Un » !
Et il y a une sorte de lâcher-prise sur l’ombre qui va effectivement nous permettre, si l’on peut dire ainsi, de reconnaître le pouvoir de la Lumière qui l’avait toujours eu, de toutes les façons : « Mon Père que « Ta » volonté soit faite et non la mienne », c’est tout !
Et à partir de là, nous vivons selon le Père… Nous acceptons d’exprimer le Père et le Père seulement ! Par notre Corps, par notre Pensée, nous exprimons l’Âme en tout !
L’Âme est reconnue dans tous les trois plans de notre Être. L’Âme, le Divin en nous, est omniprésente en nous. Cela ne peut pas être autrement !
Mais, c’est vrai, nous pouvons en avoir conscience ou pas… ou plutôt, nous pouvons en avoir plus ou moins conscience.
Et ça, c’est « notre » choix !
Mais, le Divin ne peut pas être présent, ici, et absent, là-bas…
Dieu ne peut pas être présent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « l’Âme » et absent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « le moi »…
C’est le même Dieu ! Il y a un seul Dieu et il est Omniprésent ! Donc, Il est autant présent dans ce que tu appelles ton « moi », ton « Âme », ton « Corps », ou dans ce que nous appelons « l’autre » … etc.
Quelque que soit le mot que tu utilises, que nous allons utiliser, ce sera un des noms de Dieu !
Nous n’avons pas d’autres options. Mais, c’est vrai que nous n’avons pas eu, pour l’instant, l’habitude de cette conscience-là… Aveuglés que nous étions par l’ombre.
Une drôle de décision
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C’est quand même bizarre !
C’est comme si je devais prendre une décision par rapport à quelque chose qui est déjà là et dont, de toute façon, je ne peux pas faire autrement que ce soit !
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Eh oui ! Eh oui ! Et pourtant, depuis que nous sommes humains, nous avons ce « Libre Arbitre »… Et nous en avons mésusé pendant longtemps. Et de ce fait nous avons mis en place des masses de mémoires très importantes : semble-t-il environ 100.000 à 150.000 années de mémoires humaines pour chacun de nous… et pour tous !
Et ces mémoires, elles sont toujours actives… Et elles demandent à être aimées et à être ainsi réintégrées dans la conscience de l’Unité.
Or, nous avons d’abord, un jour, il y a bien longtemps pour la plupart d’entre nous imaginé l’ombre.
Dès cet instant, nous avions toujours opposé l’ombre à la Lumière…
Et puis enseigné par l’ombre elle-même, nous avons, trop souvent, combattu l’ombre que nous avions imaginée…
Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.
Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »
Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.
Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !
Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…
Alors qu’en réalité l’ombre n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.
Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.
Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »
Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.
Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !
Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…
Alors qu’en réalité l’ombre en nous n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.
Croire et vivre
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Oui, je sais ! Mais, c’est comme ça que je l’ai vécu ! Le vécu est là…
■
Tu as bien raison de dire que tu « l’as » vécu… Parce que, actuellement, il est évident que tu es en train de vaciller largement !
Donc, aujourd’hui, tu ne le vis plus de façon aussi inconsciente que tu le vivais par le passé.
Tu bascules de plus en plus souvent vers la conscience de l’Unité de la Lumière en tout… Et donc vers la conscience que ton « Âme » et ton « moi » c’est « Un ».
Intellectuellement, au moins, ça c’est acquis !
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Oui ! C’est vrai.
La patience des mémoires
■
Maintenant, et c’est normal, il faut qu’émotionnellement tous les plans de notre Être, avec tout ce qui les compose, reçoivent la même conscience de la Lumière.
Il est donc nécessaire que nous acceptions et que nous nous ouvrions pour que cette conscience puisse circuler librement dans tous les plans et dans tous leurs contenus… et y danser ! Bien sûr !
Et c’est ce qui se passe ! C’est bien ce que nous sommes en train de faire ensemble, comme la plupart des gens sur cette terre actuellement…
Nos échanges n’ont pas d’autres buts que de favoriser cette conscience de la Lumière dans tous les aspects de nos Êtres : dans le moi, dans l’Âme, dans le Corps, dans la Pensée… etc…
Mais, c’est vrai, en même temps, il y a pleins de mémoires qui se présentent au portillon de notre conscience !
Et, c’est normal : ces mémoires attendaient depuis tellement longtemps la reconnaissance qu’elles ne sont que Lumière !
L’impatience des mémoires
Alors, ces mémoires sont maintenant là, aux portes de notre conscience ! Sentant que ce qu’elles attendent depuis si longtemps est maintenant possible, elles se présentent avec une espèce de frénésie…
Et elles viennent, elles viennent à notre conscience pour y être enfin reconnues pour ce qu’elles sont vraiment : Lumière Pure !
Mais, les mémoires parlent leur langage c’est-à-dire un langage largement ombreux, avec beaucoup de « Oui, mais… »
Mais ce langage, aussi ombreux qu’il soit, qui exprime nos mémoires, veut être reconnu, d’abord en tant qu’ombre et ensuite en tant que Lumière… Tu vois ce que je veux dire ?
Il faut d’abord que nous le voyons comme cela a été.
Et en effet, cela a été des faits : nous avons pensé « l’ombre », nous avons agit « l’ombre », et nous avons vécu « l’ombre » …
L’ombre, n’est-ce pas, c’est la simple perte de conscience de la Lumière… Nous avons mis des mots, des raisonnements, des actes en place… Et tout cela en fonction de cette perte de conscience.
Oui ! nous avions avions mis en place tout un vocabulaire, et des masses de raisonnements, souvent très sophistiqués, et cela à partir de cette perte de conscience…
Et toute cette perte de conscience dit, venant du plus profond d’elle : « Mais moi, la perte de conscience, l’ombre, ne suis-je pas Lumière moi aussi, comme Tout ? Ne puis-je pas, maintenant, être reconnue pour ce que je suis réellement : Lumière Éternelle ? ».
Le choix
Et c’est là, à chaque fois, que nous choisissons en répondant : soit « Non », soit « Oui » … Suivant en cela notre « libre décision ». Et personne d’autre que nous ne peut intervenir dans ce choix.
Toi, tu ne peux pas intervenir sur mon choix et moi, je ne peux pas intervenir sur ton choix…
Nous pouvons en discuter ensemble, mais à un moment donné, finalement, le choix nous revient à chacun de nous… Et personne ne peut le faire à notre place.
Dieu Lui-même ne le fera jamais à notre place…
Lui, Dieu, Il ne reprend jamais ce qu’Il a donné ! Il ne reprendra donc jamais le Libre Arbitre Éternel qu’il nous a donné…
Dieu ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaites qu’il a Lui-même mises en place…
Ou plutôt, nous pouvons dire qu’il ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaite « qu’Il Est » !
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Oui ! C’est évident…
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Et donc, là, sans arrêt, nous nous encourageons les uns les autres. On se serre les coudes… Et c’est pour cela que nous discutons, tous les deux ensemble, tu comprends ?
Mais, et c’est le Fait Éternel, nous nageons dans la Lumière depuis toujours et pour toujours ! Nous ne pouvons pas nous en échapper et c’est merveilleux ! Nous ne pouvons pas échapper à la Lumière !
Pour m’amuser, parfois, je dis en plaisantant que Dieu est la Prison Parfaite : il n’y a aucun mur, et nous ne pouvons pourtant jamais en sortir !
Et, sans arrêt, nous revenons vers cet appétit insatiable de notre conscience de la Lumière… Lumière, dans Laquelle nous baignons depuis toujours et pour toujours… Lumière dont nous sommes totalement constitués.
Et c’est ainsi que depuis toujours, comme toute la création, nous avons augmenté notre conscience de la Lumière…
Depuis le caillou
En effet, cela nous tient depuis que nous étions caillou !
Depuis toujours, la création a voulu ouvrir sa conscience de la Lumière !
Depuis toujours, le minéral veut élever sa conscience à la Lumière…
Les plantes, elles-aussi, veulent s’ouvrir toujours plus à la conscience de la Lumière…
Et les animaux, depuis qu’ils existent, ils cherchent eux aussi à ouvrir leurs consciences à la Lumière…
Chacun à son niveau de conscience, mais tous ne cherchent qu’une seule chose… Et la création n’est, finalement, que la somme de toutes les consciences de la Lumière qui s’ouvrent, sans interruption, depuis toujours… Et pour toujours.
Et jusqu’à la conscience animal, il n’y a pas de possibilité de différence imaginée entre « conscience de la Lumière » et « la Lumière » Elle-même, parce que les animaux, comme les végétaux et les minéraux, n’ont pas de « Libre » Conscience… Ils n’ont pas encore de Libre Arbitre…
Et donc, jusqu’à ce niveau de conscience, les Êtres existant dans la création, en tous les cas sur la terre, n’ont jamais pu renier la Lumière… En imaginant une séparation entre Elle et quelque chose d’autre…
Mais pour nous, les Êtres humains, dès que le Libre Arbitre nous a été donné, il a pu y avoir une pensée de différence entre d’une part « la Lumière » et d’autre part « la conscience que nous choisissions d’en avoir » !
Cependant, bien sûr, quoiqu’il en pense, comme tout ce qui existe, l’Être devenu humain, depuis qu’il existe, cherche à ouvrir, lui aussi de son mieux sa conscience à la Lumière… Même si, souvent, il y a eu une grande, grande maladresse !
Le labyrinthe
Mais, depuis le presque début de l’humanité, cela n’a pas été facile de laisser notre conscience de la Lumière s’ouvrir naturellement, comme cela a toujours été prévu par la Vie, du fait que, pendant chacune de nos enfances, nous a été enseigné à nouveau, la plupart du temps, la perte de conscience de la Lumière, c’est à dire l’ombre !
Nous avons si souvent appris, et réappris, le labyrinthe de l’ombre…
●
Oui, c’est vrai !
Il a été dit une fois que c’était bien, mais beaucoup plus difficile, de remettre en cause nos certitudes plutôt que nos doutes. Tu vois ?
■
Oui, je vois…
●
Eh bien ici ça correspond ! Il y a là un aspect qui est en train de ressortir à ma conscience… Je vois bien, là, que je m’attache à mon idée que le travail doit être dur, difficile, qu’il faut que ce soit compliqué…
■
Non ! Tu t’y « attachais », mais tu y es de moins en moins attachée ! Sinon… tu ne pourrais même pas supporter d’entendre tous les concepts dont nous discutons ensemble depuis quelques temps…
●
Oui ! Mais, j’ai peur ! J’ai comme une peur de lâcher !
■
Oui ! Ça nous colle encore à la peau ! C’est normal ! l
Tu comprends bien que depuis, quand même, 150.000 ans environ notre cerveau a subi une propagande intense en faveur de l’oubli de la Véritable Lumière, Infinie et Éternelle ?
Cela nous a été enseigné des dizaines de milliers d’années et nous-mêmes, nous l’avons enseigné pendant ces mêmes dizaines de milliers d’années !
Heureusement qu’il y a eu des pauses, courtes mais intenses, où nos frères et nos sœurs les plus courageux nous ont enseigné la véritable conscience de la Vraie Lumière ! Et, bien sûr, nous avons ces souvenirs fortement inscrits en nous…
●
Oui, mais j’ai l’impression d’avoir cette peur de lâcher… J’ai l’impression que je ne vais plus rien faire, si je lâche ! Et je vais devenir un lézard au soleil et du coup je ne vais plus avancer…
L’ombre, peur de la Lumière
■
Tu veux dire que tu ne vas rien faire qui te déplaise ! Tu ne vas faire que ce que tu es heureuse de faire…
Mais est-ce que celui qui ne fait que ce qui lui plaît est inactif ?
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Non ! En général, c’est vrai, les gens qui font ce qu’ils sont heureux de faire sont plutôt très actifs pour faire ce qui leur plaît… Ils y mettent d’ailleurs beaucoup d’énergie…
■
Tu vois ! Cela était donc un message de l’ombre. L’ombre nous détournait, en apparence contre notre gré, mais en réalité avec notre accord, de notre conscience de la Lumière…
L’ombre nous détourne de notre travail intérieur naturel. Elle nous détourne de notre nature heureuse, de notre réflexion profonde et de notre méditation agréable parce que, sinon, eh bien nous allons prendre conscience de la plus profonde Vérité, nous allons prendre conscience de la Vérité Éternelle…
Évidemment !
L’ombre en quête de Lumière
D’un côté, l’ombre a ce mouvement parce qu’elle est pervertie, elle est tordue, elle est compliquée, elle est un labyrinthe…
Et de l’autre côté, elle est pourtant également cet appétit éternel, originel, de la conscience de la Lumière !
Et c’est pour cela que, depuis des milliers d’années, malgré cette pression de l’ombre, qui a donc créé des cerveaux un petit peu… un petit peu…
●
Tordus !
■
… Oui, c’est cela : un petit peu « tordus », parce que nous nous transmettons ces torsions labyrinthiques de parents à enfants, par les gènes, par l’éducation qui décident de l’usage que l’on va faire de ces gènes etc… etc…
●
Oui, c’est vrai ! Nous pouvons le sentir de plus en plus !
■
Eh oui ! Les gènes fonctionnent selon les informations qu’ils reçoivent : soit ils s’activent, soit ils s’éteignent ! Nous le comprenons toujours mieux, aujourd’hui, grâce à l’épigénétique…
Et donc, globalement, il y a eu quand même, pendant des millénaires et des millénaires, l’installation d’un mode de fonctionnement des gènes selon nos vieilles mémoires trop souvent ombreuses…
Et maintenant, par notre prise de conscience de la Lumière en toute chose, nous sommes en train d’agir sur chaque gène, l’un après l’autre, pour les modifier dans leur fonctionnement…
Si ces gènes étaient à « non », il faut peut-être que nous les réglions à « oui ». S’ils étaient réglés sur « oui » il faut maintenant souvent les régler sur « non » … Cela dépend bien sûr de ce que ces gènes gèrent…
Ceci pour que, finalement, notre merveilleux cerveau fonctionne selon les informations de notre Âme-Lumière et non plus selon les informations de nos mémoires bien grises.
Et en effet, l’ombre s’est appuyé sur les mémoires. Elle n’a jamais pu s’appuyer sur l’Âme… Elle n’a jamais pu s’appuyer sur la Lumière.
Et il y a ce genre de phrases dans un texte sacré :
« Nul ne peut servir deux maîtres à la fois » …
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » …
Ce texte est à réviser dans le futur…
Mais, en même temps, si nous osons penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, notre foi la plus profonde nous rappelle sans cesse que l’ombre aspire à se soumettre à l’Âme à cent pour cent !
Notre ombre veut « guérir » plus que tout…
Elle cherche, sans cesse, la sortie du labyrinthe terrible qu’elle a créé de toute pièce !
La conscience de la Lumière est son seul but réel !
Mais, quelle maladresse !
Quelle maladresse apprise et réapprise !
●
Il y a une chose qui aide et qui est très positive… c’est quand tu vis…
… Bon, ça m’a beaucoup travaillé ! Ça fait quand même un mois que je suis sur ce sujet et cela commence un peu enfin… à « être », à être vraiment !
■
Bien sûr ! Cela commence à s’installer… et à prendre de la place !
●
Ce qui est bien, c’est quand tu vis cela : tu le vis à un moment donné !
Hier j’ai passé une journée extraordinaire, avec beaucoup de vitalité, alors que j’étais crevée la veille ! Et tout ça parce que…
Et là, le téléphone sonne… mais je n’y répond pas…
Comment dire ? C’était une expérience et j’ai osé dire « Oui » simplement à ce qui se passait… Vraiment à tout ce qui se passait…
Et là, j’ai retrouvé ma vitalité, j’ai retrouvé ma joie, ma disponibilité, j’ai retrouvé mon travail… Et c’est à ça que je m’accroche !
Le présent, mémoire du futur
■
Eh bien, maintenant, ce que tu me racontes là, c’est devenu une mémoire. Mais, bien sûr, là, c’est une mémoire « lumineuse » …
Alors, du coup, ça fait que ton stock de mémoire lumineuse a augmenté…
●
Ah oui ! On en avait parlé…
■
Tu vois ? Chaque fois que tu vis cela, la couleur de ta mémoire, la moyenne de ta mémoire change ! Et donc, ta conception initiale évolue.
●
Ah oui, d’accord !
■
À chaque fois que nous sommes heureux, il y a plus de conscience de la Lumière et donc moins d’ombre dans nos mémoire ! Et cela fait, comme on dit en justice, « jurisprudence » !
Et ainsi, à chaque fois que nous ajoutons des instants d’ouverture de notre conscience de la Lumière à nos mémoires, qui, bien sûr, sont vécus comme des instants de joie, cela devient de moins en moins dangereux de se fier à nos mémoires dorénavant…
Il y a, en effet, à chaque fois plus de nouvelles mémoires lumineuses qui s’installent !
●
Ah oui ! Cela fait des traces dans le cerveau… Et dans tout le corps…
■
Oui ! Tu as raison ! Cela se traduit également par des modifications de fonctionnement physiologiques du cerveau ! Ça, c’est tout à fait vrai.
Donc, il faut que nous comprenions que, au fur et à mesure où nous allons vivre des instants de conscience de Lumière, tout de suite, ces instants deviennent, tout de suite, des mémoires… et du coup notre stock de mémoire change de niveau, même si c’est légèrement…
Mais hop ! En tous les cas, à chaque fois, notre mémoire devient un peu plus lumineuse !
●
Oui, je peux le comprendre… Je comprends
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Et si, en plus, une mémoire ombreuse vient à notre conscience pour être aimées et que, à chaque fois, nous arrivons à aimer cette mémoire un peu plus, cela fait une mémoire de moins qui exprime une telle perte de conscience de la Lumière, puisqu’elle est transmutée par notre amour en une mémoire de plus qui exprime plus la conscience de la Lumière…
Donc, si tu veux, c’est un peu comme une question de pourcentage ! Petit à petit, avec le travail de la vie, comme nous le faisons là et comme tout le monde le fait, alors les mémoires s’éclaircissent… Il y a de moins en moins de lourdeur en elles !
Le fil d’Ariane se tisse à chaque instant
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Oui ! Mais moi, je n’ai pas eu l’impression d’avoir aimé cette mémoire ombreuse… Je n’ai pas l’impression d’avoir vu l’ombre pour l’aimer.
J’ai plutôt l’impression d’être passé à autre chose… d’avoir accepté…
■
Quand tu dis « Je passe à autre chose », n’oublions pas ce que cela veut vraiment exprimer :
En effet, tu ne fait que passer de Dieu qui est Tout… à Dieu qui est Tout ! C’est tout ! Voilà ce qu’est cette « autre chose » en réalité !
Donc c’est en fait une autre forme, un autre aspect du Divin, et tu vas, probablement mettre d’autres mots pour « Le » désigner… Là, tu vas Le nommer « A » et puis là tu vas Le nommer « B » …
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Mais l’ombre… là, je ne l’ai pas aimé ! De l’ancien système je suis passé rapidement à un nouveau système… Mais du coup, je n’ai pas l’impression d’avoir travaillé cette ombre qui faisait que j’étais grognon parce que je ne « travaillais pas » …
Je ne sais pas trop comment le dire…
■
Eh bien, l’ombre, elle-même, nous a habitué à croire que l’ombre, ça se « travaillait » ! Mais non ! l’ombre ça ne se travaille pas… L’ombre « ça s’aime » !
Ce n’est simplement pas un travail, « d’aimer »… C’est un simple acte de bonté naturelle.
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Oui, mais, là, je ne l’ai pas aimé ! Je suis passé à autre chose…
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Si Dieu Est Tout, Tout en Un, « Tout Est Un », n’est-ce pas ? Tout ce qui existe bénéficie du temps que tu vis dans une conscience plus élevée de la Lumière ! D’accord ?
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Oui, d’accord.
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Mettons que tu ais réussi à avoir une conscience plus élevée de la Lumière à propos de ce stylo, ou bien à propos de l’air dans cette pièce, ou à propos d’une mémoire dont tu n’es peut-être même pas clairement consciente, ou bien à propos du moi, ou à propos de l’Âme, ou bien à propos des concepts que tu découvres…
Eh bien, du coup, hop ! Merveilleusement, tout le reste t’apparaît plus lumineux parce que tout était déjà Lumière, mais tu en as maintenant une conscience un peu, ou beaucoup, plus grande.
Donc, tac, tu regardes là, et tu choisis d’avoir une conscience plus grande de la Lumière… Tac, tu regardes ailleurs et, là aussi, tu choisis d’avoir également une conscience plus grande de la Lumière… Comme gratuitement !
●
C’est vrai que c’est ce que je remarque…
■
Mais, en Réalité, rien n’a changé ! Tout est Lumière comme d’habitude !
Mais toi, tu vois plus la Lumière à droite et, du coup, tu vois encore plus la Lumière à gauche… et en particulier tu as plus conscience de la Lumière dans tes mémoires…
Mais, tu ne t’en rends même pas compte, parce que c’est confortable ! Parce que c’est facile !
Être heureux, c’est naturel
Effectivement, c’est facile ! Si nous voulons être heureux c’est vraiment facile !
Mais souffrir, ça c’est difficile !
En effet, être heureux, avoir conscience de la Lumière, c’est naturel, c’est confortable ! Depuis l’origine, nous sommes faits « pour » fonctionner comme cela…
Tout a été créé par la Lumière pour que nous soyons éternellement heureux !
Mais, depuis longtemps, nous avons, maladroitement, choisi de dysfonctionner et là, oui, c’est devenu compliqué, c’est devenu difficile : il est toujours difficile et inconfortable de fonctionner avec une perte de conscience de la Lumière !
Dans ce labyrinthe imaginé par l’homme, depuis le presque début de l’humanité, nous avons cru devoir transpirer douloureusement, faire des efforts désagréables, « gagner notre pain à la sueur de notre front ».
C’est une illusion! Mais nous avons cru cela et nous avons vécu dans ce fantasme douloureux qu’il faut peiner, que la vie est dure…
Mais quand ? Quand avons-nous été heureux de croire de telles choses une seule fois ?
●
Jamais ! Mais nous l’avons beaucoup pensé.
■
Eh oui ! Nos parents nous l’ont dit de nombreuses fois, depuis le presque début de l’humanité… Nous-même, nous l’avons dit à nos parents d’autres fois, quand ils étaient nos enfants…
Et, ainsi, nous nous sommes transmis ces erreurs, ce labyrinthe, comme un relais depuis des générations.
Et nous avons, tous ensemble, constitué une masse de mémoires sombres auxquelles l’ombre a pu à nouveau se référer sans cesse, jusqu’à hier !
Et dans la tradition occidentale, nous avons souvent nommé cela « le péché soi-disant originel », le péché originel qui a résulté de la « chute soi-disant originelle » … Mais cela n’a absolument rien d’« Originel ».
C’est un « péché », si l’on veut garder ce nom, pour s’amuser… C’est un péché qui a sa source dans le presque début de l’humanité… Mais pas dans la véritable Origine de l’humanité, qui est la Lumière Elle-même !
●
Oui, mais, ce péché, nous pouvons le voir dans tous les aspects de notre vie…
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Oui, mais pourtant, en Réalité, ce n’est pas difficile de voir la Lumière… Ce qui est difficile, par contre, c’est de ne pas La voir.
●
Et pourquoi cela ?
■
Parce que toute la création a été conçue pour avoir une conscience toujours plus grande de la Lumière et la vivre… et non pas pour ne pas La voir !
Et jusqu’à l’apparition de l’homme, cela n’avait jamais pu être remis en question, ni par la vie minérale, ni par la vie végétale, ni par la vie animale…
Ce n’est que l’homme qui, depuis le presque début de son humanité, a pu perdre conscience de la Lumière Infinie, Éternelle, en mésusant de ce Merveilleux Don Divin qu’est le Libre Arbitre… Un des Dons qui fait justement de lui un Être humain.
L’ombre a un début et une fin
Mais, tout ce qui a un début a une fin… Et l’ombre a eu un début, et donc elle aura une fin !
Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière…
Et la fin de l’ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière, y compris « dans » l’ombre !
Un silence…
●
C’est à dire que je me questionnais un peu, par rapport à ce que l’on avait dit la dernière fois !
À un moment, j’avais vécu une baisse de conscience, je ne voyais pas la Lumière dans un fait, par exemple dans le fait de ne pas travailler… Et puis, il fallait…
Et là, il y a un silence…
Remarque que c’est vrai que, de toute façon déjà, le simple fait de poser le problème et de me dire que « c’est simplement parce que je ne voyais pas la Lumière », et bien c’est déjà augmenter ma conscience de la Lumière dans l’ombre !
Et faire, ensuite, le choix de vivre mieux, cela augmente encore la Lumière de ce côté : je m’en suis rendu compte…
■
Alors, là, je suis obligé de t’interrompre pour te rappeler que ça « n’augmente pas » la Lumière… La Lumière n’augmente pas !
●
Oh, zut ! Oui, mais c’est vrai ! Nous ne pouvons pas augmenter la Lumière puisqu’Elle est Infinie !
■
Oui ! C’est « notre conscience de la Lumière » que nous augmentons !
Il faut vraiment que nous restions avec ce concept de la Lumière « Inaugmentable » !
Rires…
Sinon, nous retombons immédiatement dans le langage de l’ombre… et donc dans l’attachement à l’ombre…
●
Oui, oui et oui ! C’est vrai! C’est vrai, bien sûr !
La Lumière en tout, à chaque instant
■
Mais, c’est normal que nous retombions ! C’est cela, sans arrêt ! Et nous nous entrainons les uns les autres à nous relever et à voir à nouveau la Lumière là où Elle est, c’est à dire en tout !
Tout le monde s’entraîne à ça, consciemment ou pas ! À propos de tout… et de rien !
Même si quelqu’un nous a tapé dessus… Eh bien, en vérité, cette personne nous a proposé, même si c’est inconscient de sa part, d’ouvrir encore plus notre conscience à la Lumière !
Chaque instant de tout ce qui vit n’a qu’un seul but : proposer une ouverture merveilleuse de sa conscience à la Lumière Éternelle…
Et ainsi, l’ombre ne veut qu’une chose, une seule chose : c’est « guérir ». L’ombre en nous est à la recherche constante de la Lumière…
Mais, le problème, c’est sa maladresse : L’ombre a été, jusqu’à là en général, hyper maladroite !
Elle s’est emberlificotée dans des systèmes qui rendent très, très compliqué, pour elle, d’avoir conscience de la Lumière…
Mais l’ombre, fondamentalement, c’est simplement du Divin Pur dont l’homme a perdu conscience en mésusant de son Libre Arbitre.
Et donc l’ombre ne cherche qu’à retrouver son ouverture naturelle de sa conscience de la Lumière, comme toute la création… Là, il n’y a pas de problème !
Et, ça : de dire ce que l’on est en train de dire, ça, c’est vraiment un changement ! Là il y a un paradigme fondamentalement nouveau… qu’il faut cependant annoncer avec prudence.
Discrète Lumière
●
Oui, oui… C’est vrai, car il faut pouvoir l’entendre ! Il faut donc le présenter de façon « entendable » ! Je n’irai pas le crier sur les toits…
■
Oui ! Tu as raison… Donc, soyons prudents. Il faut le faire par petites étapes.
Il faut que la personne puisse comprendre que le fonctionnement de l’ombre, c’est de lutter contre l’ombre, c’est « le combat » ! C’est le combat vis-à-vis de tout, y compris vis à vis de l’ombre !
L’ombre n’aime rien… Et en particulier, l’ombre n’aime « jamais » l’ombre !
Il ne peut y avoir de combat qu’entre l’ombre et l’ombre…
●
Oui ! Oui, oui, oui ! Je suis devenu moi-même plus sensible au vocabulaire de « combat ». J’ai remarqué que je regardais les choses différemment, j’écoutais les choses différemment : je voyais l’ombre se combattre, avec, d’ailleurs, toutes les meilleures intentions du monde, et passer son temps à tourner en rond.
■
Oui ! En fait, l’ombre s’entraîne…
●
Elle s’entraîne ? Que veux-tu dire ?
■
L’ombre, elle cherche toujours la même chose : elle cherche à aimer quelque chose qu’elle n’a jamais aimé jusqu’à là… Elle cherche à aimer quelque chose qu’elle avait, depuis longtemps, prétendu ne jamais aimer…
Et pour apprendre cette chose, si difficile pour elle, comment fait-elle ?
Et bien, elle répète ! et elle répète encore, et elle répète encore, jusqu’à y arriver !
●
Oui, mais en répétant toujours la même chose ?
La merveilleuse danse de l’ombre
■
Oui, c’est vrai ! Bien sûr ! En répétant toujours la même chose ! Mais comment faire autrement ?
Comment s’entraîner à aimer l’ombre ? Sinon en essayant, en essayant… et en essayant encore, sans y arriver… Jusqu’à y arriver un jour…
De Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’autres : ■ et ●
Parler technique, c’est aussi parler « Lumière«
■
Ton activité de transcription a-t-elle été agréable ? Au niveau technique, tout va bien ?
●
Oui ! Mais, c’est un peu crispant… Il faut que je fasse ça par petit bout, parce que, sinon…
■
Ah ben oui ! C’est un gros travail dans lequel tu t’es lancé ! Et je t’en remercie…
●
C’est comme ça… Il faut entendre, puis transcrire… Et je n’ai pas encore trouvé le bon truc pour le faire facilement.
■
Oui ! C’est une activité qui prend du temp…
●
Oui ! Ça prend un temps fou, en fait ! Mais je le fais par petit morceau et comme cela, c’est pas mal.
■
Tu as beaucoup de courage…
Moi, pour le faire, je divise mon écran en deux…
●
Mon truc à moi, ce n’est finalement pas mal… Mais, dorénavant, je vais peut-être taper directement… Parce que jusqu’à maintenant, je passais par une reconnaissance vocale : je dictais ce que j’entendais et après je corrigeais l’écrit que j’avais obtenu…
■
Cela te faisait un double travail, donc…
●
Oui… Oui… Mais d’un autre côté, ça marche plus vite… Enfin, je ne sais pas !
■
Ce n’est pas sûr… ?
●
Non, ce n’est pas sûr…
En effet hier, il me restait peu à finir et, du coup, je l’ai tapé directement… et c’est vrai que ce n’est pas mal, aussi…
■
J’ai deux écrans, mais je n’en utilise qu’un seul, le grand, que j’ai mis à la hauteur de mes yeux quand je suis debout, car, actuellement, dès que je le peux, je travaille plutôt debout qu’assis et j’ai donc organisé mon bureau pour cela…
Mais nous ne pouvons pas échapper au fait que, même si nous nous organisons le mieux possible, c’est « un gros travail » !
●
Oui, c’est vrai : c’est un gros travail…
■
Cela t’intéresse-t-il toujours de faire ces retranscriptions ?
●
Oui ! Nous allons continuer… Je vais continuer…
■
Cela t’enrichit-il ?
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Ben, j’ai fait un peu le point, là, quand même…
C’est marrant, parce que, en fait, j’ai l’impression que nous avons tout dit !
■
Oui, c’est vrai, les bases nous les avons dites ! Elles sont si simples !
●
Cela peut être résumé sur une feuille ou deux… Et je l’ai fait.
Mais après, il s’agit d’apprendre à appliquer ces règles dans mon quotidien et de m’entraîner. Et pour cela, je me dis qu’il faut du temps maintenant… du temps de pratique…
C’est en effet dans le quotidien qu’il faut expérimenter…
■
Oui ! Bien sûr ! Il faut répéter. Nous n’avons pas d’autres systèmes pour apprendre quoi que ce soit : « répéter… répéter… répéter ! »
Nous-mêmes, avec ma compagne, nous n’arrêtons pas de répéter… et cela depuis des années !
Même un balai sale peut balayer
●
Cela me fait penser à une forme de rhétorique, tu sais ? Une forme de discussion philosophique comme on nous l’apprend en terminale…
Il y a des propositions qui découlent les unes des autres… Et là, c’est un peu ça… Et là, tac, tac, tac… On arrive à une forme de conclusion… Là, c’est également un peu ça.
Mais, il est vrai qu’en raisonnant comme cela, je trouve que nous arrivons à des choses extraordinaires ! Des résultats vraiment extraordinaires !
Mais, maintenant ! il faut les vivre…
Moi, j’ai remarqué une chose, même si ce n’est pas encore intégré et ce ne le sera sûrement jamais complètement…
■
Oui, tu as raison : ce ne sera jamais intégré complètement… puisque Dieu Est Infini…
Donc, la Lumière dont nous cherchons à avoir de plus en plus conscience Est Infinie…
Et donc, c’est éternellement que nous allons continuer à La découvrir…
●
Mais, cela a quand même changé, en moi, des choses assez profondes… Dans la mesure où j’ai l’impression que je me libère un petit peu maintenant, par exemple, de ce « but à atteindre » dont nous parlions dans ce que je transcrivais hier de notre 4ème entretien.
Et ça c’est fondamental pour moi, car j’ai passé ma vie, ou, probablement mes vies d’ailleurs, à chercher à atteindre un but qui aurait été « définitif », final…
■
Oui ! Eh oui ! Ça, c’est l’ombre qui nous l’avait appris, dès que nous l’avons imaginée… L’ombre a toujours divisé entre toi et ton but…
Depuis son invention, l’ombre nous a enseigné que Dieu est là-bas, là-bas, hors de portée… et que, nous, nous sommes ici, bien loin de Lui !
Pour cela, il a fallu que l’ombre, sans cesse, interdire la pensée que « Dieu Est Tout »…
Pour l’ombre Dieu n’a jamais été tout : il y avait le bien de Dieu et « le mal » qui n’était pas Dieu du tout ! Et cette pensée a été défendue bec et ongles pendant des millénaires !
●
Alors, ça, ça commence à rentrer… un petit peu !
Et c’est un soulagement énorme ! Cela change toute ma perspective…
Et du coup j’arrive mieux à me poser… Et j’accepte de mieux en mieux les situations, là où elles en sont… Et ensuite j’essaye de les vivre dans la Lumière le mieux possible…
Cela étant, je sais qu’il y a la Lumière toujours Omniprésente et que c’est donc Elle que je vis à chaque instant…
Et, si je ne la vois pas, c’est un problème de perte de conscience de ma part ! Mais Elle est là !
Et du coup, ça atténue beaucoup mon vécu qui est plus doux…
■
Eh oui, cela nous rassure…
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Oui ! C’est ça ! Alors, ça… ça va ! Mais, il y a encore tous les automatismes que je vis…
Notre perte de conscience n’est que de Lumière Véritable
■
Oui, voilà ! En effet, tout va y passer… En fait, c’est « toute l’ombre de l’humanité » qui se présente à notre conscience pour être reconnue comme Lumière.
Cela fait quand même des dizaines de milliers d’années que nous avons imaginée l’ombre, d’innombrables fois, chaque jour de nos nombreuses vies humaines…
Nous avons fait cela en freinant la vitesse d’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière !
●
C’est ce que j’ai retranscrit encore hier de notre 4ème entretien, où je te disais : « Mais en fait, il faut que je profite tant que tout va encore bien… Mais en fait, actuellement, tout ne va pas bien dans l’humanité et pour la terre… Mais, c’est vrai que cela ne va pas encore trop mal… »
Alors, il faut que j’en profite… Mais cependant : l’ombre est bien là !
■
Oui ! Du fait de sa programmation, nous avons pu vraiment croire que l’ombre était là, mais, en même temps, cette ombre, ce n’est que la Lumière dont nous avions simplement perdu conscience…
Mais, nous avons quand même vraiment beaucoup perdu conscience ! Donc « nous y avons cru, vraiment » ! Nous nous y sommes donné ! Nous en avons pris une grande habitude !
Oui ! Nous avons pris l’habitude de « croire voir » l’ombre là… et encore là… Nous avons pris l’habitude de croire diviser… et encore diviser… Nous avons pris l’habitude d’imaginer la séparation… et encore la séparation… Bien sûr, toujours avec sa douleur bienfaisante !
Et cette ombre se présente à nous, et se représentera à nous, toujours accompagnée de la souffrance lumineuse, autant de fois que nécessaire pour que nous puissions la reconnaître pour ce qu’elle est en Réalité : Lumière… Pure Lumière…
Il n’y a pas d’autres options !
●
Mais, tu sais, cela me fait penser un peu à la science-fiction. J’ai lu énormément de science-fiction… C’est comme si nous vivions dans un rêve, un rêve construit qui n’est pas « la Réalité » …
■
Oui ! C’est un peu vrai…, mais…
●
Et c’est ça qu’il faut que nous découvrions : il faut sortir du rêve pour vivre la Réalité.
■
Oui, bien sûr ! Mais, pour « sortir » du rêve et pour vivre « la Réalité Absolue », il nous faudra bien reconnaître que le rêve lui-même n’est tissé que de la Lumière Pure, c’est à dire de la Réalité Absolue !
Et c’est cette prise de conscience qui n’est pas facile pour nous, nous qui avons tant pratiqué l’ombre… En effet, cette prise de conscience nous a toujours été « interdite » par l’ombre !
Nous avons, presque tous, tant perdu conscience de la Lumière et de son Omniprésence !
Dès que nous l’avons imaginée, l’ombre nous a enseigné la séparation… Et maintenant, il faut, à chaque fois que nous rencontrons l’ombre, que nous réunissions l’ombre à la Lumière… que nous redonnions l’ombre à la Lumière.
Or, cela nous a été interdit par notre ombre elle-même pendant tant de millénaires…
Et nous avons tellement bien intégré cet interdit de « notre » ombre…
Pourtant, c’est bien nous-mêmes, les Êtres humains, qui avons fabriquée de toutes pièces cette ombre…
Mais, du coup, trop bien programmés par notre propre création, nous n’avons plus osé voir la Lumière « dans » l’ombre !
●
Alors là, je ne sais pas si c’est juste… Attends un peu… Je réfléchis… Parce que ce n’est pas toujours facile de penser librement…
Je me suis demandé si ce n’étais pas une façon de dire que je rêve et que je suis une expérience de Dieu… Mais, est-ce juste ?
■
« Je suis une conscience de Dieu »… Moi, je le dis comme ça depuis pas mal de temps… Et toi, tu es une autre conscience de Dieu…
Nous sommes des consciences de Dieu !
Nous sommes des consciences de Dieu qui nous ouvrons toujours, depuis toujours et pour toujours…
Tout ce qui existes est une conscience de Dieu en état d’ouverture…
●
Oui… Tu veux dire que nous sommes des consciences en expansion…
■
Oui ! C’est cela.
●
Mais, là, non ! Ce n’est pas à ce niveau-là dont je parlais ! C’est plutôt le fait de… comment pourrai-je dire ça ?
Ce rêve, c’est une expérience de Dieu… c’est comme si Dieu nous rêvait. Et nous, nous rêvons que nous ne sommes pas faits de Dieu. C’est comme un jeu !
Shakespeare disait que nous étions des acteurs… Voilà ! Nous jouons une pièce !
Le seul problème, c’est que nous nous prenons pour le rôle. Nous ne savons pas que nous sommes des acteurs. Le rôle, nous croyons que c’est nous. Nous croyons vraiment que nous sommes le bon, le méchant, le machin… etc.
Mais, ce n’est qu’un rôle… et qu’il faut le jouer quand même ! Je ne sais pas trop comment il faut prendre ça…
Car bon ! il faut quand même que je me méfie, parce que, moi, j’ai toujours eu, tout de même, une tendance à trouver des solutions qui me permettaient de « m’échapper ».
Fuir ! Un autre aspect de la Lumière
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Oui, mais, si tu veux, les échappatoires, ce sont des solutions momentanées parfaites ! En fait, ce sont des escaliers, ce sont des marches de ces escaliers… Ce ne sont pas des mauvaises solutions : ce sont des solutions parfaites du moment !
Il ne faut pas les mépriser, ces fuites, ces échappatoires…
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Oui ! Mais, « fuir », ce n’est pas bien !
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Eh bien non ! La fuite est saine !
La fuite, dans des tas de situations, c’est la meilleure solution ! Donc la fuite n’est pas hors de Dieu ! … Si Dieu Est Tout, bien sûr…
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Oui… c’est comme tout le reste, c’est vrai ! Dieu Est Tout.
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Oui ! C’est comme tout le reste : la fuite est une expression de la Lumière comme une autre… Et elle est bienvenue, elle est juste pour tout le monde… au bon moment !
Le bon moment pour fuir, c’est quand nous sommes plus heureux de fuir que de ne pas fuir… Là, il faut fuir !
Parce que, pour ne prendre qu’un exemple animal très simple : si le lièvre ne fuyait jamais le renard, l’espèce du lièvre aurait disparu… et le renard également, ensuite, aurait disparu…
L’équilibre entre la fuite et la résistance ou l’attaque permet souvent à la vie de continuer… Et pouvoir continuer à vivre, c’est pouvoir continuer à bénéficier de l’ouverture de notre conscience !
Donc, la vie nous a donné, depuis des milliards d’années, la fuite pour pouvoir continuer à exister dans certaines situations… Et c’est ce qui permet à l’écologie globale, de rester harmonieuse.
Si une partie seulement du système ne peut plus fonctionner complètement, tout le reste est déséquilibré et le système cherchera une autre solution.
Et la fuite, sans aucun doute, en fera à nouveau partie.
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Oui ! Mais ma question, c’est de savoir : comment je peux vivre au mieux l’expérience qui m’est donnée ? En y croyant et en même temps en sachant que c’est un jeu et que je suis quand même très habitée par l’ombre. Mais, je comprends qu’elle aussi, l’ombre, fait partie du jeu…
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En tous les cas, pour l’instant… L’ombre fait partie du jeu « actuel »…
La Lumière Seule est Éternelle… L’ombre, elle, elle a eu un début et elle aura une fin.
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Oui ! Il faut que j’y crois et que je joue à fond… et en même temps savoir… que ce n’est pas la Réalité.
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Alors, là, faisons, ensemble, un petit rappel !
Réellement, l’ombre fait partie de la Réalité : l’ombre c’est la Réalité dont nous avons perdu conscience ! Mais c’est la Réalité… L’ombre n’est faite que de la Réalité.
Le tissu de l’ombre, la structure de l’ombre c’est la Lumière Elle-même. L’énergie de l’ombre c’est la Lumière Elle-même.
C’est simplement la Lumière dont nous avons mésusé : nous en avions perdu conscience… Mais, c’est, à l’origine, et pour toujours, un don de Dieu ! Comme tout ce qui existe et qui ne peut être que Lui…
Du bon usage de l’ombre
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Mais alors, comment serait « un non-mésusage de l’ombre » ?
C’est fonctionner avec la conscience de la Lumière et seulement avec cette conscience…
Mais, ce « non-mésusage » de l’ombre, nous ne le connaîtrons totalement que lorsque nous retrouverons le Paradis que nous avons perdu depuis la première erreur de celui que nous appelons, dans notre tradition, Caïn.
En effet, à la suite de Caïn, nous avons beaucoup perdu conscience de la Lumière…
Et nous pouvons dire que nous avons continué à inventer l’ombre qu’il a pour la première fois imaginée lui-même… Et nous avons, de vies en vies enrichi son imagination de l’ombre… Nous l’avons largement suivi !
Nous avons vécu trop souvent en fonction de cette imagination d’ombre. Nous avons, trop souvent, et sur beaucoup de sujets, perdu le goût et la conscience de la Lumière.
Mais, nous n’avons pas « que » perdu conscience de la Lumière !
Dans l’humanité, il y a toujours une très grande conscience de la Lumière… heureusement !
Mais c’est vrai que l’ombre « fait grand bruit » !
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Mais, en vrai, nous n’avons pas tant « imaginé » l’ombre, puisque nous avons dit que l’ombre fait partie de la Réalité ?
La question est l’enfance de la réponse
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C’est une question intéressante que tu poses là ! Quelle réponse allons-nous être heureux d’imaginer ensemble ?
Car notre but dans nos entretiens, c’est de penser, donc d’imaginer, ce que nous sommes les plus heureux de penser, ce que nous sommes les plus heureux d’imaginer… N’est-ce pas ?
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Oui! C’est vrai, nous nous rencontrons pour cela.
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À partir du moment où, « nous », nous avons choisi de croire en l’ombre que, « nous », nous avions imaginée, cela a fait partie de ce que nous pouvons appeler « notre réalité » … Mais pas « La Réalité » !
Nous pourrions dire qu’elle fait partie de notre « réalité imaginée » ou peut-être dans un langage plus moderne que c’est un aspect de notre « réalité virtuelle » …
Mais tout cela, que nous le nommions « Réalité Éternelle », « réalité imaginée », ou « ombre » qui est un aspect de note réalité imaginée, tout cela ne fait-il pas partie de la Réalité Divine, comme tout ce qui existe ?
Et la Réalité Divine, Elle, n’est-Elle pas que Lumière ?
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Ah ben oui !
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Si tu veux, avant que l’homme n’existe il n’y avait « que » la Lumière. La Lumière se manifestait, Seule, dans les minéraux, dans les végétaux, et puis dans les animaux…
Ainsi, par exemple, les animaux, eux, ne connaissaient pas l’ombre.
Les animaux ne pouvaient pas imaginer l’ombre…
Les Êtres animaux, mais également, les Êtres végétaux et les Êtres minéraux, ne pouvaient pas vivre selon autre chose que la Loi Divine qu’est la Lumière.
Tous n’avaient pas encore de libre arbitre humain. Ils ne pouvait donc vivre que selon la Lumière, avec une certaine conscience… Mais sans une « liberté » de conscience…
Ils y avaient bien, et il y a toujours, une conscience minérale, une conscience végétale et une conscience animale.
Mais tous ces Êtres, innombrables, ont vécu chacun leur conscience, oui, bien sûr… Mais, jusqu’à là, sans le libre arbitre, c’est à dire sans la liberté de conscience qui ne nous a été donné que lorsque l’Être humain a pris naissance sur notre planète…
Mais, à partir du moment où l’homme est apparu, avec ce fameux « libre arbitre », il a pu, rapidement, trop souvent, mésuser de cette « libre conscience » pour perdre conscience de la Lumière, plutôt que pour avoir une belle ouverture permanente de la conscience de la Lumière qui aurait dû ainsi se répandre, à partir de lui et en toute liberté sur toute la terre…
Nous reprenons conscience du Paradis
Heureusement, finalement, ceci se réalisera à la fin de cette période d’ombre que nous vivons depuis environ 150.000 ans : nous retrouverons l’état de Paradis !
C’est-à-dire que nous revivrons uniquement selon la Lumière… selon notre conscience toujours grandissante de la Lumière.
Mais, cela n’arrivera, à mon point de vue, que lorsque nous aurons réussi à reconnaître la Lumière dans « toute » l’ombre que nous avions imaginée jusqu’à là et que donc, nous avions vécu.
Car nous vivons ce que nous pensons… Chacun de nous vit vraiment ce qu’il pense…
Alors, là, il n’y aura plus d’ombre. Toute l’ombre aura été rendue à la Lumière. Et donc même nos mémoires, que l’on avait crues ombreuses, seront reconnues Lumière.
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Mais alors, cela veut-il dire que l’ombre… disparaitra ?
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Oui ! L’ombre, elle, elle a un début et une fin… Toujours !
C’est la Lumière avec laquelle nous l’avons « fabriquée » qui, Elle, est Éternelle, mais pas l’ombre…
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Oui, mais elle fait partie du jeu de Dieu !
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Non ! Elle fait partie de « notre » jeu ! Je veux dire qu’elle est permise par Dieu, du fait de son Amour Parfait et Éternel… Du fait de Sa Foi Absolue en nous.
L’Énergie de l’ombre, sa Réalité profonde, c’est la Lumière… mais dont l’Être humain a pu perdre, librement, conscience.
C’est cette perte de conscience qui nous appartient !
Mais, Dieu, Lui, Il ne peut pas perdre conscience de Lui-même… N’est-ce pas ?
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Non ! Bien sûr…
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L’animal, lui, ne peut pas ralentir l’ouverture naturelle de sa conscience animale…
Mais nous, les Êtres humains, nous avons pu ralentir l’ouverture naturelle de la conscience humaine de la Lumière, grâce à ce fameux libre arbitre qui nous a été donné et dont nous avons pu mésuser !
Et là, nous avons créé l’ombre illusoire… Et nous l’avons, immédiatement, vécue ! Et dès que nous la vivons apparaît notre merveilleuse souffrance lumineuse qui, depuis son début, nous invite à l’aimer… C’est à dire à la rendre à la Lumière.
L’ombre n’est pas une création de la Lumière, c’est une libre décision de l’homme… Mais La structure de l’ombre, son énergie, sa masse, son tissu, c’est nécessairement de la Lumière Pure.
Car, il n’y a que la Lumière qui Existe !
C’est bien là ce que nous sommes les plus heureux de penser, tous les deux ?
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Oui ! je vois bien cela de mieux en mieux…
Seule la Lumière Existe
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Il n’y a rien d’autre possible.
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Non ! il n’y a rien d’autre ! C’est vrai !
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Toute cette ombre, c’est de la Lumière Pure dont nous avons seulement perdu conscience !
Et notre perte de conscience nous a fait créer des systèmes de pensée ombreuses, des formes ombreuses et des relations ombreuses … Avec nous-mêmes, avec les autres Êtres humains et avec tous les autres Êtres qu’ils soient minéraux, végétaux ou animaux également…
Et finalement, cette perte de conscience a quand même eu un impact considérable sur la totalité de la planète…
Mais, c’est un impact uniquement « momentané » ! C’est un impact qui bien que d’apparence très puissant à nos yeux, tant qu’ils ont choisi de voir l’ombre séparée de la Lumière, aura cependant une fin…
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C’est d’ailleurs quand même étonnant que quelque chose qui ne soit pas réel, cette ombre… puisse atteindre la Réalité !
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En fait, l’ombre « n’atteint pas » la Réalité dont elle aurait été prétendument séparée…
Non ! l’ombre « reste » une avec la Réalité-Lumière depuis son début et jusqu’à sa fin…
Car en effet, la Réalité-Lumière est Éternelle et Omniprésente… et Elle inclut tout, y compris toute l’ombre que nous avons pu imaginer comme séparée d’Elle !
L’ombre n’a été que la perte de conscience « par l’humain » de cette Réalité… et ceci depuis le presque début de l’humanité et malgré le rappel courageux des Êtres les plus élevés qui sont venus et revenus pour cela !
En fait, nous avons dit que ce n’était pas réel parce que nous avons prétendu croire en la division !
Nous avons cru que Dieu n’était pas Tout… Nous avons cru que des aspects de nos Âmes, de nos Pensées et de nos Corps n’étaient pas de Dieu…
Nous nous sommes perdus dans »l’incroyance »…
Ainsi, nous avons perdu conscience de la Lumière dans certains de ses aspects que nous avons nommés alors, le plus souvent, « ombre » ou bien « le mal »…
Donc :
Chaque fois que nous sommes restés bien conscients de la Lumière, nous avons pensé et dit que « Tout Était Lumière »…
Mais, lorsque, très souvent, nous avons choisi de perdre conscience de la Lumière dans certains aspects de l’existence, nous avons alors prétendu que ça c’était l’ombre, c’était le mal, et que cette ombre n’était pas la Lumière !
Alors, nous avons donc bien prétendu que la Lumière n’était pas Tout ! Elle était soi-disant tout, sauf l’ombre… Mais donc pas « Absolument Tout » !
Mais, qu’avec sa libre conscience, l’homme ait prétendu que la Lumière n’était pas Tout n’a, en rien, changé le Tout que la Lumière Est depuis toujours et pour toujours.
Cela n’a divisé le Tout qu’en imagination ! Cela n’a créé qu’une illusion de séparation !
Yeux ouverts, yeux fermés : Lumière Éternelle
Regarde ! Voici une petite illustration qui va tenter d’imager ce que nous sommes en train de dire !
Tu existes, n’est-ce pas ? Et tu es bien, là, en face de moi ? … Donc, avec mes yeux, je te vois, en face de moi… n’est-ce pas ?
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Oui, bien sûr !
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Tu existes, n’est-ce pas ? Et je te vois ?
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Oui, c’est vrai, sans aucun doute.
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On est d’accord !
Maintenant, regarde, je ferme mes yeux… Et je ne te vois plus… J’ai mis « le voile » de mes paupières devant mes yeux…
Je ne te vois plus, n’est-ce pas ?
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Oui, bien sûr, puisque tu as fermé tes yeux !
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Mais, est-ce que tu n’existes plus parce que je ne te vois plus ?
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Non, bien sûr ! J’existe pareillement, que tu ais les yeux ouverts ou fermés !
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Eh bien, c’est la même chose pour la Réalité-Lumière :
La Lumière a existé depuis toujours, bien avant que l’homme puisse en avoir conscience…Bien avant que l’homme puisse en perdre conscience également…
La Lumière a existé quand l’homme en a perdu conscience…
Et la Lumière existera quand l’homme en reprendra conscience !
La Lumière est, tout simplement, Éternellement présente et Infiniment Indépendante de notre libre conscience, c’est à dire de ce que, nous, nous choisissons de penser.
La Lumière est Éternelle… C’est la Vraie Réalité Divine Lumineuse Éternelle.
Et l’ombre ? L’ombre, c’est simplement la perte de conscience, par l’homme, de cette Éternité…
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Oui… Ce n’est qu’une perte de conscience…
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Oui ! Ce n’est qu’une perte de conscience qui n’est que « momentanée »…
Plus précisément, c’est un ralentissement momentanée de la vitesse d’ouverture originelle de la conscience dont tous les Êtres bénéficient depuis toujours.
Ce ralentissement momentanée de la vitesse d’ouverture originelle de la conscience par l’homme, grâce à son libre arbitre, grâce à l’usage maladroit de son libre arbitre, a été le début de l’ombre…
Et cela a commencé au presque début de l’humanité…
Et ensuite nous avons vécu pendant des milliers d’années emmêlés avec cet ombre que nous avons, nous-mêmes, imaginée…
Cela a créé donc des conséquences, des choix, des combats.
Nous nous sommes prétendus séparés les uns des autres… Nous nous sommes combattus les uns les autres… Nous avons combattu tous les Êtres de la terre…
Également, nous avons prétendu sans cesse devoir choisir entre l’ombre et la Lumière…
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Et nous avons foutu la planète en l’air !
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La planète, elle s’en sortira très bien, avec ou sans nous !
Comme elle l’a toujours fait, elle nourrira un mouvement d’ouverture de la conscience… Et si jamais nous disparaissions, cette ouverture aboutirait, à nouveau, mais bien plus tard, à la libre conscience… Ce serait alors une nouvelle humanité…
Mais, cela est peu probable… Et notre planète s’en sortira très bien « avec » nous… Malgré toutes les difficultés que notre ombre lui a posées.
La Lumière, Seule Solution de l’ombre
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Mais, quelle est la solution pour que l’humanité puisse rester, harmonieusement, sur sa planète terre ?
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La seule solution pour nous tous, c’est de reprendre conscience de la Véritable Lumière, y compris « dans » l’ombre que nous avons imaginée de toute pièce… Cette ombre n’a été, en Réalité, « fabriquée », par l’Être humain, « que de Lumière » !
En effet :
« C’est la conscience qui fait toute la différence. »
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C’est vraiment la seule solution… ?
Alors, pourquoi ne le faisons-nous pas ?
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Jusqu’à là, nous avons simplement beaucoup manqué de courage… Et de bien d’autres vertus…
Alors, aujourd’hui, ayons le plus grand courage qui soit… Le courage de permettre à nouveau à notre ouverture naturelle de la conscience, qui a été celle de tous les Êtres, de reprendre l’augmentation originelle de sa vitesse !
En effet, depuis le presque début de l’humanité, par l’usage maladroit de leur libre arbitre tout nouveau, les Êtres humains que nous sommes ont freiné cette augmentation originelle de la vitesse d’ouverture de leur conscience à la Lumière…
Heureusement, sans jamais arriver à la bloquer totalement ! Ce qui est impossible.
Jusque là, cette vitesse d’ouverture de la conscience avait toujours augmenté de plus en plus chez tous les Êtres… Minéraux, puis végétaux puis animaux… Et cette vitesse aurait dû continuer à s’accélérer, mais exponentiellement, chez les humains grâce au libre arbitre qu’ils ont reçu…
La sagesse du dicton nous dit : « Chassons le naturel, il revient au galop » …
Ainsi, ayons le courage de nous laisser reprendre conscience de la Véritable Réalité…
Voyons alors, à chaque fois, progressivement, cette ombre particulière dont nous prenons conscience à cet instant particulier, « guérir », de mieux en mieux, de son retard de conscience, parce que nous l’élevons à la Lumière, nous la rendons à Dieu, nous l’aimons…
Au lieu de la combattre, comme nous l’avons fait depuis des dizaines de millénaires, ayons le courage de ne voir dans cet ombre que la Lumière « qu’elle ne peut qu’être » en Réalité…
Éclairons-là donc… de la Lumière qu’elle est depuis toujours !
Ayons ce courage…
Et ainsi, à chaque fois que nous oserons le faire, il y aura une ombre, parmi les innombrables ombres que nous avons imaginées, qui tendra vers sa fin tant espérée…
Et de ce fait, à chaque fois un peu plus, nous ouvrirons à nouveau, toujours plus rapidement, notre conscience à la Lumière…
Aussi vite que nous le choisirons, nous reprendrons alors notre rythme originel d’ouverture naturelle à la conscience de la Lumière.
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Mais en pratique, comment pouvons-nous faire ?
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Eh bien, prenons un petit exemple : si nous avons vécu une colère ombreuse qui, donc, était accompagnée instantanément d’une souffrance qui nous signalait l’ombre-même de cette colère…
En effet, l’ombre est toujours accompagnée de « sa belle douleur » qui nous invite à réouvrir à nouveau plus notre conscience à la Lumière.
Si donc, finalement, nous osons choisir courageusement, car il faut le plus grand courage pour cela, de ne reconnaître dans cette colère douloureuse que la Lumière qui Seule existe…
Alors, cette ombre, souvent si ancienne, va, dans notre conscience, retrouver instantanément son statut de Lumière… Elle va nous révéler sa Réalité-Lumière !
Et là… Cette colère que nous avions vécue ombreuse jusqu’à là et depuis des millénaires, que nous avions pensée ombreuse du fait de notre croyance en la séparation… Eh bien, là, nous reprenons bien conscience qu’elle n’était que Lumière Pure, n’est-ce pas ?
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Oui ! C’est bien sûr… C’est logique… C’est la logique, si simple, de la Lumière.
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Eh bien, ce jour où j’ose m’apercevoir de mon erreur et où j’arrive à décider de reconnaître cette colère-là comme n’étant complètement que la Lumière Elle-même… Alors, ce jour-là, cette ombre particulière disparaitra puisque j’aurais pris conscience de la Lumière qu’Elle Est…
Et là, c’est terminé ! il n’y aura plus de perte de conscience de la Lumière dans cette colère particulière que j’avais vécue !