Les 8 Entretiens (1ère Partie du 3ème Entretien)

28 Juin 2021

LES 8 ENTRETIENS

1ère PARTIE du

3ÈME ENTRETIEN de Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’Autres : 

■ et ●

L’Âme de toutes les vertus

Click !

Voilà, ça y est, nous enregistrons !

Très bien ! Alors comment vas-tu ? Je vois que tu as presque fini la transcription de notre 1ère rencontre… Bravo et merci : tu as vraiment bien avancé !

Oui ! Alors, du coup je me suis rendu compte que je m’étais concentrée sur notre avant-dernière conversation… Et, du coup, je ne me rappelle même plus ce que nous avons dit la dernière fois ! 

Et j’ai, par contre, baigné donc dans notre 1ère rencontre, à force de l’écouter plusieurs fois, d’abord pour pouvoir la copier et ensuite pour la relire ! 

C’est une clef USB que voilà ?

Oui ! Ça c’est la clef USB pour tout à l’heure…

Et donc, comme je viens de te le dire, j’ai beaucoup été dans l’histoire de « Mettre de la Lumière »…

Non, pardon ! Je voulais dire dans l’histoire de « Voir la Lumière dans l’ombre » …

Bravo ! Ta correction montre que tu as entendu l’essentiel !

Et puis, j’ai beaucoup réfléchi sur l’Amour… 

C’est très important pour moi « cette notion d’Amour » … J’ai toujours eu l’impression que je ne savais pas ce que c’était… Et que j’étais incapable d’aimer… 

Bien sûr, j’ai bien entendu ce que nous avons dit ensemble… Mais… Ce n’est pas facile !

Mais, ce n’est pas tellement ça le souci… Comment dire ? … J’ai, tout d’un coup, réalisé que cet Amour, pour l’atteindre, pour le vivre… Il n’y a que l’Âme qui puisse le vivre ! 

Et moi j’essayais, toujours avec mon petit « moi », de le vivre. J’ai fait une dissociation entre l’Âme et le moi… C’est comme si j’avais une Âme, mais que ce n’était pas moi ! 

Et ça, c’est quelque chose qui n’est pas récent, je le vois bien, et je sais que ce n’est pas juste… il n’y a pas de souci à cela : je le sais ! … 

Mais, j’ai du mal à le vivre, à part à des petits moments de grâce où il y a effectivement cette expérience de l’Unité. 

Mais, c’est évident que c’est Elle, l’Âme, qui « est » cette Amour, qui a ces vertus… Et il est simplement nécessaire de lui laisser la place, de la reconnaître. C’est tout ! 

À la limite, il me semble, maintenant, que c’est le seul travail à accomplir : laisser la place à l’Âme en tout !

Nos mémoires à aimer

Alors, là, tu vois, il y a plusieurs choses que tu viens de me dire… Et, là, je les ai notées pour ne pas les oublier et que nous puissions, agréablement, nous y adresser.

D’abords, au début, tu as dit : « Ce n’est pas facile »…

Cette difficulté ne vient pas de l’Âme. Elle vient de nos mémoires… Ce sont, en effet, nos mémoires, ombreuses, qui reviennent à notre conscience et qui nous font penser que « ce n’est pas facile » !

On nous a tellement dit, et nous-même l’avons tellement répété, que c’était difficile d’être heureux, que c’était difficile d’atteindre le Paradis etc… Et même, souvent, que ce n’était, tout simplement, pas possible !

Du coup, sans même s’en rendre compte, nous répétons ces mémoires… Mais attention ! Et là, ce que je vais dire est important.

Nous répétons ces mémoires ombreuses dans le but, le plus souvent inconscient, de les aimer !

Nous les répétons car nous ne pouvons nous sentir libre, nous ne pouvons nous sentir confortable, qu’avec ce que nous aimons, qu’avec ce dont nous sommes heureux… 

Donc, tant que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose, nous allons, nécessairement, le répéter…

Pourquoi ? Pour arriver, un jour, à en être heureux et donc à en être libre !

Nous sommes bien d’accord sur ce point essentiel ? Ça marche ?

Oui ! Ça marche !

Voilà ! Alors, d’où vient cette pensée « ce n’est pas facile » ? … 

Eh bien! Posons-nous quelques questions :

« À cet instant, cette pensée a-t-elle son origine dans notre Âme ou dans nos mémoires ? »

« À cet instant, somme-nous plus heureux de penser « C’est facile » ou « Ce n’est pas facile » ? »

« Que nous soyons heureux, n’est-ce pas le plus important ? » 

« N’est-ce pas le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres ? »

« Et pouvons-nous être heureux en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ? » 

Et puis enfin : « Ne sommes-nous pas libre de penser ce que nous voulons ? »

Si ! Je suis libre de penser ce que je veux…

Oui ! que je sois heureuse, c’est le plus important…

Et oui également ! Je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser.

Eh bien ! Ainsi donc, choisissons de penser maintenant : « C’est facile » ! Tout simplement parce que c’est, vraiment, ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant… 

Et qui d’autres que nous peut choisir notre pensée ?

Personne, bien sûr.

C’est, d’ailleurs, ce que les enfants font, naturellement ! 

Les enfants arrivent à penser ce qu’ils sont les plus heureux de penser, tant qu’ils ne sont pas encore trop rééduqués… Et en général, ils sont heureux… En tout les cas, le plus souvent, ils sont plus heureux que les adultes qui les entourent !

Évidemment, au fur et à mesure du temps qui passe, ils vont recevoir, à nouveau, une éducation, malheureusement en grande partie ombreuse…

Et en plus, toutes leurs mémoires de leurs vies antérieures reviennent progressivement… et vers l’âge de sept à dix ans elles sont en général pratiquement toutes récupérées par leurs corps énergétiques…

Donc, jusqu’à là, ils vont vivre, en général, plus heureux que les adultes puisque:

D’une part, il n’ont pas encore récupéré toutes leurs mémoires antérieures qui seront ensuite présentes dans leurs corps énergétiques…

Et d’autre part, qu’ils n’ont pas encore suffisamment intégré les enseignements en grande partie ombreux que les adultes, qui les entourent, leurs dispensent.

Oui, tout à fait ! Ça, je l’entends bien et je suis d’accords avec.

Donc, ces enfants vivent, un peu comme les animaux, selon la Loi Divine, mais avec encore peu de conscience… Et ils pensent facilement ce qu’ils sont les plus heureux de penser, comme, par exemple : « C’est facile ! » 

C’est l’ombre qui nous a appris de vies en vies que : « C’était difficile » ! Mais, cela, nous n’avons jamais, vraiment jamais, été heureux de le penser !

Or, dès que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose c’est, évidemment, l’ombre qui pense en nous ! 

C’est-à-dire qu’une fois de plus nous venons de perdre conscience de la Lumière… Et, là, ce n’est plus notre Âme qui est à l’origine de notre pensée. 

Voilà ! Je voulais m’adresser à ça en premier… et redire rapidement ce que nous avons déjà dit plus longuement les dernières fois… Mais que l’on répètera surement de nombreuses autres fois… Pour l’apprendre de mieux en mieux !

Oui ! Je comprends bien… C’est clair.

La sagesse de choisir

Il faut en effet que nous soyons sages. Et, en particulier, il faut que nous devenions de plus en plus sages dans le choix de nos mots et, surtout, de la conscience que nous choisissons d’y mettre.

Et deuxièmement, heu… Eh bien ! Là, je ne me souviens plus du deuxièmement… et peut être qu’il n’y en a pas !

Non, mais j’entends bien ! L’importance du vocabulaire commence à se préciser en moi.

Oui, osons vraiment « choisir » nos mots… de façon à ce qu’ils expriment l’aspect Âme dans tous les plans de notre Être. 

Nos mots, il faut vraiment les choisir, et puis les exprimer, avec notre conscience la plus élevée.

Mais, attention ! Comme nous l’avons dit plusieurs fois : « C’est la conscience qui fait toute la différence » … Ce n’est pas le mot lui-même ! 

Par exemple, lorsque nous choisissons le mot « Dieu », le mot « Amour », le mot « Âme », le mot « ombre » … Tous ces mots, nous allons les utiliser comme nous les avions utilisés auparavant : ce sont les mêmes mots et nous les prononçons et les écrivons pareil…

Cependant, nous allons toujours y mettre plus de conscience de la Lumière…

Mais, également, nous choisissons aussi nos mots, n’est-ce pas ? Quand même, j’aurais pu, par exemple, ne pas dire que c’était « difficile », mais dire que c’était : « pas facile » …

C’est vrai ! Bien sûr que nous pouvons choisir d’autres mots, pour exprimer des concepts… Nous pouvons toujours choisir d’autres mots !

Mais, après avoir dit ce que nous avons dit, nous pouvons cependant très bien penser, à nouveau, « C’est difficile » et choisir d’être, maintenant, totalement heureux de le penser… Et là, si nous « savons » être heureux de le penser, il n’y a plus de problème à penser que « C’est difficile » !

Ah !… Oui… Là, je comprends encore mieux.

Et là, tout à coup, nous venons de transmuter le mot qui exprimait une perte de conscience de la Lumière en ce même mot, mais qui, maintenant, exprime une conscience de la Lumière ! 

C’est-à-dire que, même lorsque nous choisissons de penser : « C’est difficile », la Lumière est là !

Et en effet, pour Dieu il n’y a pas de problème ! « Facile » ou « Difficile », c’est le même Divin, c’est la même Lumière… Puisque Dieu Est Tout.

À ce moment-là, en osant être heureux, enfin, de penser un même mot avec plus de conscience de la Lumière en lui… nous libérons l’ombre en l’aimant !

Obsédés de Lumière

Quoi que nous disions, en fait, c’est l’obsession de la Lumière… qui compte !

Oui ! C’est notre obsession naturelle de la Lumière… Mais là nous la reconnaissons… Et nous choisissons, maintenant, d’être heureux de cette obsession. 

C’est un peu comme la plante qui recherche toujours plus la Lumière : bien sûr, elle cherche, de façon visible la lumière du soleil également, mais elle cherche, par-dessus tout, une conscience plus grande de la Lumière, du Divin… Voilà ! Avec sa conscience végétale, bien sûr.

Et sa conscience de la Lumière Éternelle grandit, sans cesse… Avec une vitesse végétale, bien sûr !

C’est depuis toujours que nous cherchons la Lumière ! Depuis le début de la création… S’il y a un début… Et en réalité, plus précisément, nous ne cherchons pas la Lumière qui, Elle, est Omniprésente… Mais nous cherchons « la conscience toujours plus grande » de cette Lumière Éternelle.

Et, par rapport aux plantes, nous avons une conscience de la même Lumière, mais plus grande qu’elles… Et elles-mêmes ont une conscience de la même Lumière, mais plus grande que le minéral…

Mais, il n’y a pas un seul Être qui soit plus proche de la Lumière qu’un autre Être  !

Tous les Êtres, qu’ils soit minéraux, végétaux, animaux ou humains sont « dans » la Lumière, absolument « dans » la Lumière !

Si la Lumière est Omniprésente, si Elle est Infinie, si Elle est Éternelle, alors, il n’y a pas d’autre possibilité…

Oui, je le crois comme cela…

Quel est le problème ?

Mais, chez les Êtres humains que nous sommes, depuis que nous avons reçu ce fameux Libre Arbitre, depuis que nous avons cette Libre Conscience propre à l’humain, nous avons souvent pu choisir de freiner cette ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière… que tous les Être de la création connaissent !

Et cela a été notre problème à nous les êtres humains. C’est notre problème à nous, mais qui a touché toute notre planète, c’est à dire : tous les Êtres animaux, tous les Êtres végétaux, tous les Êtres minéraux et, bien sûr, tous les Êtres humains…

C’est ce problème que nous avons souvent appelé « Notre perte de conscience de la Lumière » … Mais, en fait, c’est seulement « un frein », et un ralentissement, à notre ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière Infinie …

Nous n’avons jamais perdu la Lumière. Notre problème n’a jamais été notre perte de la Lumière, puisque la Lumière est Éternelle et Omniprésente, mais bien seulement le ralentissement de l’ouverture de conscience naturelle de la Lumière par notre usage, maladroit, de notre Libre Arbitre !

Et donc, depuis le presque début de l’humanité, nous avons pu, trop souvent, choisir de ralentir la prise de conscience de la Lumière Divine.

Et depuis, nous n’avons pas eu le courage ou les vertus nécessaires pour ne pas nous engouffrer, à fond la caisse, dans le labyrinthe de l’ombre, labyrinthe que nous avons accepté de continuer à imaginer et créer à la suite de Caïn ! 

Quelle est la solution ?

Et voilà ! Et pour beaucoup d’entre-nous, cela fait peut-être 150 000 ans que nous pataugeons dans notre labyrinthe d’ombre…

Et heureusement que les Êtres les plus beaux viennent et reviennent nous aider à reprendre pied pour que nous ne continuions pas à nous noyer complètement dans ce « Caïnisme » !

Et il faut qu’il y en ait, parmi nous tous, un nombre suffisant qui arrivent à tenir pied face à l’ombre, c’est-à-dire, d’abord face à l’ombre en eux-mêmes…

Et ensuite à tenir pied face à l’ombre chez leurs frères et sœurs…

Et enfin, à tenir pied face à l’ombre que nous avons répandue chez tous les autres Êtres que sont les animaux, les végétaux et les minéraux… Avec toutes les conséquences.

Il faut absolument que nous tenions pied, de plus en plus nombreux ! 

Et nous ne pouvons pas tenir pied si nous nous séparons de l’ombre… Parce que, si nous nous séparons d’elle, nous maintenons l’illusion d’une séparation… qui, justement, est l’ombre elle-même ! 

Et, là, c’est repartie pour un tour… de souffrance !

Oui ! Jusqu’à là, cela a été toujours pareil : nous avons, trop souvent, rajouté de l’ombre à l’ombre !

Oui, tu as raison ! À ce moment-là, nous avons souvent rajouté de l’ombre à l’ombre. Et, en le faisant, nous nous sommes bien compliqués la vie… Et nous avons posé de gros problèmes à tous les Êtres qui constituent notre Terre.

Nous avons fait des nœuds sur des nœuds. Nous avons augmenté la complexité de notre labyrinthe… 

Si nous ne changeons pas notre attitude vis à vis de l’ombre, à notre échelle, elle restera, momentanément, insoluble ! 

Alors, la véritable solution, c’est d’aimer les nœuds que nous avons mis en place jusqu’à là.

Et donc, dans tous ces mots-là que nous utilisons pour exprimer notre conscience et notre inconscience actuelles, il va falloir, les uns après les autres, y reconnaître de mieux en mieux la Lumière Éternelle.

Mais, « reconnaître la Lumière dans l’ombre », ça, c’est, exactement, ce que l’ombre nous a interdit depuis le début de son existence imaginée ! 

En effet, « L’ombre sait se faire belle » ! Oui, mais… Oui, mais… !

La Pensée, dans ces cas-là… Elle nous trompe… ?

Oui ! Quand notre Pensée raisonne à partir de l’ombre, elle utilise exactement la même intelligence que lorsqu’elle raisonne à partir de la Lumière…

Seulement, là, grâce à cette intelligence, elle va nous faire des raisonnements impeccables, convaincants, qui peuvent même paraître beaux, mais qui sont tous bâtis sur l’ombre…

Et ces raisonnements, aussi intelligents soient-ils, vont nous tromper ! C’est dans ce cas-là, probablement, que l’on dit que « l’ombre sait se faire belle » !

Voilà, ça, c’est une première chose dont tu avais parlé tout à l’heure… Et à laquelle je voulais réagir.

L’Unité Âme-Corps-Pensée

Ensuite, tu as parlé de « dissociation Âme//moi » … 

Alors ça, cette prétendue séparation possible entre nous et notre Âme, c’est simplement parce que nous oublions que l’Âme est partout ! 

C’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit, mais nous allons le redire : l’Âme est dans tous les plans de notre Être… comme, bien sûr, le sont également le Corps et la Pensée !

C’est pour simplifier notre raisonnement que nous parlons soit de l’Âme d’un côté, soit de la Pensées d’un autre côté, soit du Corps d’un troisième côté… 

Et, là, nous avons l’impression d’avoir tout dit en les distinguant comme des aspects, bien distincts, bien séparés … autonomes les uns par rapport aux autres…

Mais non ! Et c’est très clair ! Le Corps, l’Âme et la Pensée, sont « un seul Être »…

Et nous pouvons exprimer cela en disant qu’il y a, bien sûr, l’aspect Âme de l’Âme, mais il y a également l’aspect Âme du Corps et l’aspect Âme de la Pensée… L’Âme est donc « Une » avec tout le reste !

De même, il y a bien sûr l’aspect Corps du Corps, mais il y a également l’aspect Corps de l’Âme et l’aspect Corps de la Pensée… et ainsi de suite…

Donc, l’Âme est partout ! Le Corps est partout ! Et la Pensée est partout… Et c’est ainsi, car ils sont « un seul Être ».

Ça je le sais… C’est intellectuel ! Mais je ne le vis pas !

Si ! Tu le vis puisque nous en discutons. Et, à mon avis, tu arrives à le concevoir quand même très bien !

Mais, c’est pour l’instant une réalité limitée, une réalité imaginaire, il y a encore, trop souvent, l’aspect ombre en nous, c’est à dire cette « perte de conscience de la Lumière en Tout » …

Et la coquinerie de l’ombre en nous, c’est qu’elle appelle nos mémoires d’ombre à la rescousse ! Et alors, nous nous retrouvons en train de faire une ribambelle de petits et grands raisonnements ombreux ! 

Et là, nous avons pu penser… et dire, par exemple : 

« Je ne peux pas penser ça ! » 

« Je n’ai pas le droit de penser ça ! » 

« C’est trop simple de penser ce que je suis le plus heureux de penser ! » 

« Je ne peux pas être heureux de penser ce que je pense à cent pour cent ! »

« Il faut bien que je laisse un peu de place à l’ombre ! » 

« L’ombre existe, c’est un fait… Le mal existera pour toujours. »

« Ce n’est pas possible que ce soit aussi simple, aussi pur… ce n’est pas possible… ! »

Etc… etc… 

C’est à dire une ribambelle de pensées qui se sont construites depuis le presque début de l’humanité et que personne, mais vraiment personne, n’a jamais été heureux de penser !

Mais, en Réalité, bien sûr que c’est possible ! La Lumière existe depuis toujours et pour toujours ! La Lumière, c’est « la » Réalité Elle-même !  C’est comme ça : La Lumière, c’est « le » Fait Éternel.

Mais, nous l’avons voilée ce Fait Éternel qu’est la Lumière.

Cela nous semble impossible à cause de ce voile d’ombre, donc de ce voile de perte de conscience de la Lumière que nous avons créé grâce au « mesusage » de notre Libre Arbitre…

Un mesusage devenu très épais… Si épais qu’il donne même l’illusion d’une omniprésence.

Ce voile d’ombre, nous l’avons d’abord imaginé, inventé, une première fois.

Et puis, pendant des millénaires et des millénaires, nous l’avons argumenté copieusement… Nous avons expliqué, et ré-expliqué, avec notre merveilleuse intelligence, que c’était la nature de l’homme… Nous avons expliqué, très intelligemment également, que nous ne pouvions pas échapper à notre nature ombreuse… etc.

Et, dans chaque vie successive, nous avons appris cette ombre à nos enfants.

Mais, justement, il n’y a aucune dissociation réelle entre l’Âme et le moi, aucune… Il n’y a qu’une dissociation « pensée » !

Oui, ça, j’en suis convaincue, mais je ne le vis pas !

Bien sûr que tu le vis ! Tu ne peux pas faire autrement que de le vivre !

Tu es vivante parce que tu es une Âme incarnée dans un Corps… Sinon tu ne serais pas vivante dans ce corps ! Tu sais bien que lorsque l’Âme quitte le Corps, nous mourrons… 

Donc, automatiquement, ce que tu appelles « moi », c’est à dire « l’ego », te permet de vivre la conscience de l’unité du Corps, de l’Âme et de la Pensée en toi… C’est à dire en l’Être que tu es.

Mais, alors… Il est où, mon choix ?

Que peut-on choisir ?

Notre choix le plus important, il est simple : 

Soit, nous choisissons de permettre à « la conscience » de la Lumière Éternelle d’augmenter, à son Rythme Originel, chez l’Être humain que nous sommes, comme c’est toujours, encore aujourd’hui, le cas pour les Êtres minéraux, végétaux et animaux…

Et là, nous vivons l’Harmonie Originelle et nous sommes, tout simplement « heureux »… Et nous n’évoluons qu’heureux.

Soit, nous choisissons de ralentir l’ouverture naturelle de notre « conscience » de la Lumière Éternelle, sans jamais arriver à en perdre conscience totalement et encore moins à arrêter totalement son ouverture…

Et alors là, nous vivons le sentiment de dysharmonie et et nous ressentons la merveilleuse souffrance qui nous signale que nous faisons l’inverse de ce que nous voulons le plus faire de toute éternité !

Voilà notre choix ! 

La Lumière Éternelle, Elle-même, n’est pas un choix… c’est LA Réalité Absolue !

Mais, à chaque instant, nous pouvons choisir d’en être, encore, plus ou moins conscients… Et ça, c’est « notre » choix !

Le seul choix que nous ayons, c’est le choix de notre conscience.

La seule liberté que personne ne peut nous enlever, c’est notre liberté de penser.

Cela étant, il y a des tas de choix que nous ne pouvons pas changer à cet instant : ces choix nous les avons fait en amont… Et parfois de nombreux milliards d’années en amont !

Par exemple, dans cette vie, tu es une femme et pendant toute cette vie tu ne peux pas, pour l’instant, choisir d’être un homme… Ceci a été choisi en amont… Tu ne pourras le choisir à nouveau que pour une vie prochaine !

Pour l’instant, également, comme moi, tu dois vivre avec la pesanteur et tu ne peux pas t’en libérer et élever ton corps simplement, dans la pièce où tu te trouves, jusqu’au plafond… Pour l’instant, toi et moi, nous ne le pouvons pas…

Combien de vies nous faudra-t-il pour pouvoir changer un tel choix qui a été fait il y a des milliards et des milliards d’années, au presque début prétendu de cet univers, lorsque les seuls Êtres, que nous étions déjà, étaient minéraux ?

Également, tu es obligée de respirer pour vivre, tu n’as pas le choix de respirer ou pas, tout en restant dans ce corps ! Là, ce sont des choix qui ont été faits alors que les Êtres végétaux que nous étions, étaient apparus sur notre terre minérale, il y a des millions et des millions d’années.

Combien de temps nous faudra-t-il vivre pour que notre conscience puisse continuer à s’ouvrir sans que notre Corps ait besoin de respirer ? Et puis, cela est-il vraiment intéressant ?

etc. etc.

La conscience, que nous avons pour l’instant, des Lois Divines, fait que notre corps doit se soumettre à tout ces choix très anciens et que nous n’avons pas encore le choix en ce qui concerne ceux-ci ! Et que peut-être certains, nous ne les aurons jamais parce que cela ne sera jamais intéressant pour notre ouverture de conscience.

Nous « devons » absorber de l’énergie, nous « devons » bouger, nous « devons » respirer…

Mais, par contre, il y a un choix que nous avons à chaque instant… Et c’est bien, de mon point de vue, le plus important…

Et ce choix fondamental, l’ombre n’a jamais pu et ne pourra jamais nous l’enlever :

Nous avons le choix d’être heureux, ou pas, de la situation que nous vivons à cet instant ?

Ça, c’est bien « notre » choix ? N’est-ce pas ? C’est bien notre « libre choix » ?

Lâcher prise

Oui ! Mais, à ce moment-là, cela me donne la sensation d’un énorme « lâcher prise » !

En effet, je suis en train de découvrir que c’est « ma volonté de vouloir gérer et de vouloir contrôler à tout prix» qui fait que je trouve cela difficile, voire impossible… 

Parce que, c’est comme si, à ce moment-là, il y a une partie de moi qui doit perdre le contrôle… Et je crains de perdre le contrôle !

Mais, tu crains de perdre le contrôle au profit de quoi ?

Au profit de l’ombre !

Eh bien non ! C’est au profit de la Lumière que tu vas perdre le contrôle !

C’est à la Lumière que tu vas enfin « consciemment » offrir le contrôle qu’Elle a de toutes les façons toujours eu et qu’elle aura toujours !

Croire qu’il y a autre chose que la Lumière qui « contrôle » ma vie, c’est tout simplement perdre conscience de l ‘Omniprésence de la Lumière et donc imaginer l’ombre… Et, à partir de la, nous pouvons vivre selon cette imagination, maintenant ombreuse !

La Réalité, c’est qu’il n’y a « que » la Lumière qui contrôle ma vie et rien d’autre !

On peut même, plus simplement, dire qu’il n’y a que la Lumière Divine qui « soit » ma vie.

Ah ! Je comprends, à cet instant, que c’est pour ça que j’avais cette impression de dissociation Âme//moi… Je voulais bien laisser le contrôle encore un petit peu à l’Âme, mais alors, je pensais que ce n’était plus « moi » !

Les noms de Dieu

Oui, c’est probablement cela, mais voilà : l’Âme et toi, c’est « Un » ! 

Et il y a une sorte de lâcher-prise sur l’ombre qui va effectivement nous permettre, si l’on peut dire ainsi, de reconnaître le pouvoir de la Lumière qui l’avait toujours eu, de toutes les façons : « Mon Père que « Ta » volonté soit faite et non la mienne », c’est tout !

Et à partir de là, nous vivons selon le Père… Nous acceptons d’exprimer le Père  et le Père seulement ! Par notre Corps, par notre Pensée, nous exprimons l’Âme en tout !

L’Âme est reconnue dans tous les trois plans de notre Être. L’Âme, le Divin en nous, est omniprésente en nous. Cela ne peut pas être autrement ! 

Mais, c’est vrai, nous pouvons en avoir conscience ou pas… ou plutôt, nous pouvons en avoir plus ou moins conscience.

Et ça, c’est « notre » choix !

Mais, le Divin ne peut pas être présent, ici, et absent, là-bas… 

Dieu ne peut pas être présent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « l’Âme » et absent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « le moi »…

C’est le même Dieu ! Il y a un seul Dieu et il est Omniprésent ! Donc, Il est autant présent dans ce que tu appelles ton « moi », ton « Âme », ton « Corps », ou dans ce que nous appelons « l’autre » … etc.

Quelque que soit le mot que tu utilises, que nous allons utiliser, ce sera un des noms de Dieu !

Nous n’avons pas d’autres options. Mais, c’est vrai que nous n’avons pas eu, pour l’instant, l’habitude de cette conscience-là… Aveuglés que nous étions par l’ombre.

Une drôle de décision

C’est quand même bizarre ! 

C’est comme si je devais prendre une décision par rapport à quelque chose qui est déjà là et dont, de toute façon, je ne peux pas faire autrement que ce soit !

Eh oui ! Eh oui ! Et pourtant, depuis que nous sommes humains, nous avons ce « Libre Arbitre »… Et nous en avons mésusé pendant longtemps. Et de ce fait nous avons mis en place des masses de mémoires très importantes : semble-t-il environ 100.000 à 150.000 années de mémoires humaines pour chacun de nous… et pour tous !

Et ces mémoires, elles sont toujours actives… Et elles demandent à être aimées et à être ainsi réintégrées dans la conscience de l’Unité. 

Or, nous avons d’abord, un jour, il y a bien longtemps pour la plupart d’entre nous imaginé l’ombre.

Dès cet instant, nous avions toujours opposé l’ombre à la Lumière…

Et puis enseigné par l’ombre elle-même, nous avons, trop souvent, combattu l’ombre que nous avions imaginée…

Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.

Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »

Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.

Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !

Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…

Alors qu’en réalité l’ombre n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.

Les 8 Entretiens (2ème Partie du 3ème Entretien) 

Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.

Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »

Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.

Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !

Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…

Alors qu’en réalité l’ombre en nous n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.

Croire et vivre

Oui, je sais ! Mais, c’est comme ça que je l’ai vécu ! Le vécu est là…

Tu as bien raison de dire que tu « l’as » vécu… Parce que, actuellement, il est évident que tu es en train de vaciller largement ! 

Donc, aujourd’hui, tu ne le vis plus de façon aussi inconsciente que tu le vivais par le passé. 

Tu bascules de plus en plus souvent vers la conscience de l’Unité de la Lumière en tout… Et donc vers la conscience que ton « Âme » et ton « moi » c’est « Un ». 

Intellectuellement, au moins, ça c’est acquis ! 

Oui ! C’est vrai.

La patience des mémoires

Maintenant, et c’est normal, il faut qu’émotionnellement tous les plans de notre Être, avec tout ce qui les compose, reçoivent la même conscience de la Lumière. 

Il est donc nécessaire que nous acceptions et que nous nous ouvrions pour que cette conscience puisse circuler librement dans tous les plans et dans tous leurs contenus… et y danser ! Bien sûr ! 

Et c’est ce qui se passe ! C’est bien ce que nous sommes en train de faire ensemble, comme la plupart des gens sur cette terre actuellement…

Nos échanges n’ont pas d’autres buts que de favoriser cette conscience de la Lumière dans tous les aspects de nos Êtres : dans le moi, dans l’Âme, dans le Corps, dans la Pensée… etc…

Mais, c’est vrai, en même temps, il y a pleins de mémoires qui se présentent au portillon de notre conscience !

Et, c’est normal : ces mémoires attendaient depuis tellement longtemps la reconnaissance qu’elles ne sont que Lumière !

L’impatience des mémoires

Alors, ces mémoires sont maintenant là, aux portes de notre conscience ! Sentant que ce qu’elles attendent depuis si longtemps est maintenant possible, elles se présentent avec une espèce de frénésie…

Et elles viennent, elles viennent à notre conscience pour y être enfin reconnues pour ce qu’elles sont vraiment : Lumière Pure ! 

Mais, les mémoires parlent leur langage c’est-à-dire un langage largement ombreux, avec beaucoup de « Oui, mais… » 

Mais ce langage, aussi ombreux qu’il soit, qui exprime nos mémoires, veut être reconnu, d’abord en tant qu’ombre et ensuite en tant que Lumière… Tu vois ce que je veux dire ? 

Il faut d’abord que nous le voyons comme cela a été.

Et en effet, cela a été des faits : nous avons pensé « l’ombre », nous avons agit « l’ombre », et nous avons vécu « l’ombre » … 

L’ombre, n’est-ce pas, c’est la simple perte de conscience de la Lumière… Nous avons mis des mots, des raisonnements, des actes en place… Et tout cela en fonction de cette perte de conscience.

Oui ! nous avions avions mis en place tout un vocabulaire, et des masses de raisonnements, souvent très sophistiqués, et cela à partir de cette perte de conscience… 

Et toute cette perte de conscience dit, venant du plus profond d’elle : « Mais moi, la perte de conscience, l’ombre, ne suis-je pas Lumière moi aussi, comme Tout ? Ne puis-je pas, maintenant, être reconnue pour ce que je suis réellement : Lumière Éternelle ? ».

Le choix

Et c’est là, à chaque fois, que nous choisissons en répondant : soit « Non », soit « Oui » … Suivant en cela notre « libre décision ». Et personne d’autre que nous ne peut intervenir dans ce choix. 

Toi, tu ne peux pas intervenir sur mon choix et moi, je ne peux pas intervenir sur ton choix…

Nous pouvons en discuter ensemble, mais à un moment donné, finalement, le choix nous revient à chacun de nous… Et personne ne peut le faire à notre place.

Dieu Lui-même ne le fera jamais à notre place…

Lui, Dieu, Il ne reprend jamais ce qu’Il a donné ! Il ne reprendra donc jamais le Libre Arbitre Éternel qu’il nous a donné…

Dieu ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaites qu’il a Lui-même mises en place…

Ou plutôt, nous pouvons dire qu’il ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaite « qu’Il Est » !

Oui ! C’est évident…

Et donc, là, sans arrêt, nous nous encourageons les uns les autres. On se serre les coudes… Et c’est pour cela que nous discutons, tous les deux ensemble, tu comprends ? 

Mais, et c’est le Fait Éternel, nous nageons dans la Lumière depuis toujours et pour toujours ! Nous ne pouvons pas nous en échapper et c’est merveilleux ! Nous ne pouvons pas échapper à la Lumière !

Pour m’amuser, parfois, je dis en plaisantant que Dieu est la Prison Parfaite : il n’y a aucun mur, et nous ne pouvons pourtant jamais en sortir !

 Et, sans arrêt, nous revenons vers cet appétit insatiable de notre conscience de la Lumière… Lumière, dans Laquelle nous baignons depuis toujours et pour toujours… Lumière dont nous sommes totalement constitués.

Et c’est ainsi que depuis toujours, comme toute la création, nous avons augmenté notre conscience de la Lumière… 

Depuis le caillou

En effet, cela nous tient depuis que nous étions caillou ! 

Depuis toujours, la création a voulu ouvrir sa conscience de la Lumière !

Depuis toujours, le minéral veut élever sa conscience à la Lumière…

Les plantes, elles-aussi, veulent s’ouvrir toujours plus à la conscience de la Lumière…

Et les animaux, depuis qu’ils existent, ils cherchent eux aussi à ouvrir leurs consciences à la Lumière… 

Chacun à son niveau de conscience, mais tous ne cherchent qu’une seule chose… Et la création n’est, finalement, que la somme de toutes les consciences de la Lumière qui s’ouvrent, sans interruption, depuis toujours… Et pour toujours.

Et jusqu’à la conscience animal, il n’y a pas de possibilité de différence imaginée entre « conscience de la Lumière » et « la Lumière » Elle-même, parce que les animaux, comme les végétaux et les minéraux, n’ont pas de « Libre » Conscience… Ils n’ont pas encore de Libre Arbitre…

Et donc, jusqu’à ce niveau de conscience, les Êtres existant dans la création, en tous les cas sur la terre, n’ont jamais pu renier la Lumière… En imaginant une séparation entre Elle et quelque chose d’autre…

Mais pour nous, les Êtres humains, dès que le Libre Arbitre nous a été donné, il a pu y avoir une pensée de différence entre d’une part « la Lumière » et d’autre part « la conscience que nous choisissions d’en avoir » ! 

Cependant, bien sûr, quoiqu’il en pense, comme tout ce qui existe, l’Être devenu humain, depuis qu’il existe, cherche à ouvrir, lui aussi de son mieux sa conscience à la Lumière… Même si, souvent, il y a eu une grande, grande maladresse !

Le labyrinthe

Mais, depuis le presque début de l’humanité, cela n’a pas été facile de laisser notre conscience de la Lumière s’ouvrir naturellement, comme cela a toujours été prévu par la Vie, du fait que, pendant chacune de nos enfances, nous a été enseigné à nouveau, la plupart du temps, la perte de conscience de la Lumière, c’est à dire l’ombre ! 

Nous avons si souvent appris, et réappris, le labyrinthe de l’ombre…

Oui, c’est vrai !

Il a été dit une fois que c’était bien, mais beaucoup plus difficile, de remettre en cause nos certitudes plutôt que nos doutes. Tu vois ?

Oui, je vois…

Eh bien ici ça correspond ! Il y a là un aspect qui est en train de ressortir à ma conscience… Je vois bien, là, que je m’attache à mon idée que le travail doit être dur, difficile, qu’il faut que ce soit compliqué…

Non ! Tu t’y « attachais », mais tu y es de moins en moins attachée ! Sinon… tu ne pourrais même pas supporter d’entendre tous les concepts dont nous discutons ensemble depuis quelques temps…

Oui ! Mais, j’ai peur ! J’ai comme une peur de lâcher !

Oui ! Ça nous colle encore à la peau ! C’est normal ! l

Tu comprends bien que depuis, quand même, 150.000 ans environ notre cerveau a subi une propagande intense en faveur de l’oubli de la Véritable Lumière, Infinie et Éternelle ?

Cela nous a été enseigné des dizaines de milliers d’années et nous-mêmes, nous l’avons enseigné pendant ces mêmes dizaines de milliers d’années !

Heureusement qu’il y a eu des pauses, courtes mais intenses, où nos frères et nos sœurs les plus courageux nous ont enseigné la véritable conscience de la Vraie Lumière ! Et, bien sûr, nous avons ces souvenirs fortement inscrits en nous…

Oui, mais j’ai l’impression d’avoir cette peur de lâcher… J’ai l’impression que je ne vais plus rien faire, si je lâche ! Et je vais devenir un lézard au soleil et du coup je ne vais plus avancer…

L’ombre, peur de la Lumière

Tu veux dire que tu ne vas rien faire qui te déplaise ! Tu ne vas faire que ce que tu es heureuse de faire…

Mais est-ce que celui qui ne fait que ce qui lui plaît est inactif ?

Non ! En général, c’est vrai, les gens qui font ce qu’ils sont heureux de faire sont plutôt très actifs pour faire ce qui leur plaît… Ils y mettent d’ailleurs beaucoup d’énergie…

Tu vois ! Cela était donc un message de l’ombre. L’ombre nous détournait, en apparence contre notre gré, mais en réalité avec notre accord, de notre conscience de la Lumière… 

L’ombre nous détourne de notre travail intérieur naturel. Elle nous détourne de notre nature heureuse, de notre réflexion profonde et de notre méditation agréable parce que, sinon, eh bien nous allons prendre conscience de la plus profonde Vérité, nous allons prendre conscience de la Vérité Éternelle… 

Évidemment !

L’ombre en quête de Lumière

D’un côté, l’ombre a ce mouvement parce qu’elle est pervertie, elle est tordue, elle est compliquée, elle est un labyrinthe…

Et de l’autre côté, elle est pourtant également cet appétit éternel, originel, de la conscience de la Lumière !

Et c’est pour cela que, depuis des milliers d’années, malgré cette pression de l’ombre, qui a donc créé des cerveaux un petit peu… un petit peu…

Tordus !

… Oui, c’est cela : un petit peu « tordus », parce que nous nous transmettons ces torsions labyrinthiques de parents à enfants, par les gènes, par l’éducation qui décident de l’usage que l’on va faire de ces gènes etc… etc…

Oui, c’est vrai ! Nous pouvons le sentir de plus en plus !

Eh oui ! Les gènes fonctionnent selon les informations qu’ils reçoivent : soit ils s’activent, soit ils s’éteignent ! Nous le comprenons toujours mieux, aujourd’hui, grâce à l’épigénétique…

Et donc, globalement, il y a eu quand même, pendant des millénaires et des millénaires, l’installation d’un mode de fonctionnement des gènes selon nos vieilles mémoires trop souvent ombreuses… 

Et maintenant, par notre prise de conscience de la Lumière en toute chose, nous sommes en train d’agir sur chaque gène, l’un après l’autre, pour les modifier dans leur fonctionnement…

Si ces gènes étaient à « non », il faut peut-être que nous les réglions à « oui ». S’ils étaient réglés sur « oui » il faut maintenant souvent les régler sur « non » … Cela dépend bien sûr de ce que ces gènes gèrent…

Ceci pour que, finalement, notre merveilleux cerveau fonctionne selon les informations de notre Âme-Lumière et non plus selon les informations de nos mémoires bien grises.

Et en effet, l’ombre s’est appuyé sur les mémoires. Elle n’a jamais pu s’appuyer sur l’Âme… Elle n’a jamais pu s’appuyer sur la Lumière.

Et il y a ce genre de phrases dans un texte sacré :

« Nul ne peut servir deux maîtres à la fois » … 

« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » … 

Ce texte est à réviser dans le futur…

Mais, en même temps, si nous osons penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, notre foi la plus profonde nous rappelle sans cesse que l’ombre aspire à se soumettre à l’Âme à cent pour cent ! 

Notre ombre veut « guérir » plus que tout… 

Elle cherche, sans cesse, la sortie du labyrinthe terrible qu’elle a créé de toute pièce !

La conscience de la Lumière est son seul but réel !

Mais, quelle maladresse !

Quelle maladresse apprise et réapprise !

Il y a une chose qui aide et qui est très positive… c’est quand tu vis…

… Bon, ça m’a beaucoup travaillé ! Ça fait quand même un mois que je suis sur ce sujet et cela commence un peu enfin… à « être », à être vraiment !

Bien sûr ! Cela commence à s’installer… et à prendre de la place !

Ce qui est bien, c’est quand tu vis cela : tu le vis à un moment donné ! 

Hier j’ai passé une journée extraordinaire, avec beaucoup de vitalité, alors que j’étais crevée la veille ! Et tout ça parce que…

Et là, le téléphone sonne… mais je n’y répond pas…

Comment dire ? C’était une expérience et j’ai osé dire « Oui » simplement à ce qui se passait… Vraiment à tout ce qui se passait… 

Et là, j’ai retrouvé ma vitalité, j’ai retrouvé ma joie, ma disponibilité, j’ai retrouvé mon travail… Et c’est à ça que je m’accroche !

Le présent, mémoire du futur

Eh bien, maintenant, ce que tu me racontes là, c’est devenu une mémoire. Mais, bien sûr, là, c’est une mémoire « lumineuse » …

Alors, du coup, ça fait que ton stock de mémoire lumineuse a augmenté… 

Ah oui ! On en avait parlé…

Tu vois ? Chaque fois que tu vis cela, la couleur de ta mémoire, la moyenne de ta mémoire change ! Et donc, ta conception initiale évolue.

Ah oui, d’accord !

À chaque fois que nous sommes heureux, il y a plus de conscience de la Lumière et donc moins d’ombre dans nos mémoire ! Et cela fait, comme on dit en justice, « jurisprudence » !

Et ainsi, à chaque fois que nous ajoutons des instants d’ouverture de notre conscience de la Lumière à nos mémoires, qui, bien sûr, sont vécus comme des instants de joie, cela devient de moins en moins dangereux de se fier à nos mémoires dorénavant…

Il y a, en effet, à chaque fois plus de nouvelles mémoires lumineuses qui s’installent !

Ah oui ! Cela fait des traces dans le cerveau… Et dans tout le corps…

Oui ! Tu as raison ! Cela se traduit également par des modifications de fonctionnement physiologiques du cerveau ! Ça, c’est tout à fait vrai. 

Donc, il faut que nous comprenions que, au fur et à mesure où nous allons vivre des instants de conscience de Lumière, tout de suite, ces instants deviennent, tout de suite, des mémoires… et du coup notre stock de mémoire change de niveau, même si c’est légèrement… 

Mais hop ! En tous les cas, à chaque fois, notre mémoire devient un peu plus lumineuse !

Oui, je peux le comprendre… Je comprends

Et si, en plus, une mémoire ombreuse vient à notre conscience pour être aimées et que, à chaque fois, nous arrivons à aimer cette mémoire un peu plus, cela fait une mémoire de moins qui exprime une telle perte de conscience de la Lumière, puisqu’elle est transmutée par notre amour en une mémoire de plus qui exprime plus la conscience de la Lumière…

Donc, si tu veux, c’est un peu comme une question de pourcentage ! Petit à petit, avec le travail de la vie, comme nous le faisons là et comme tout le monde le fait, alors les mémoires s’éclaircissent… Il y a de moins en moins de lourdeur en elles !

Le fil d’Ariane se tisse à chaque instant

Oui ! Mais moi, je n’ai pas eu l’impression d’avoir aimé cette mémoire ombreuse…  Je n’ai pas l’impression d’avoir vu l’ombre pour l’aimer. 

J’ai plutôt l’impression d’être passé à autre chose… d’avoir accepté…

Quand tu dis « Je passe à autre chose », n’oublions pas ce que cela veut vraiment exprimer :

En effet, tu ne fait que passer de Dieu qui est Tout… à Dieu qui est Tout ! C’est tout ! Voilà ce qu’est cette « autre chose » en réalité ! 

Donc c’est en fait une autre forme, un autre aspect du Divin, et tu vas, probablement mettre d’autres mots pour « Le » désigner… Là, tu vas Le nommer « A » et puis là tu vas Le nommer « B » …

Mais l’ombre… là, je ne l’ai pas aimé ! De l’ancien système je suis passé rapidement à un nouveau système… Mais du coup, je n’ai pas l’impression d’avoir travaillé cette ombre qui faisait que j’étais grognon parce que je ne « travaillais pas » … 

Je ne sais pas trop comment le dire…

Eh bien, l’ombre, elle-même, nous a habitué à croire que l’ombre, ça se « travaillait » ! Mais non ! l’ombre ça ne se travaille pas… L’ombre « ça s’aime » !

Ce n’est simplement pas un travail, « d’aimer »… C’est un simple acte de bonté naturelle.

Oui, mais, là, je ne l’ai pas aimé ! Je suis passé à autre chose…

Si Dieu Est Tout, Tout en Un, « Tout Est Un », n’est-ce pas ? Tout ce qui existe bénéficie du temps que tu vis dans une conscience plus élevée de la Lumière ! D’accord ? 

Oui, d’accord.

Mettons que tu ais réussi à avoir une conscience plus élevée de la Lumière à propos de ce stylo, ou bien à propos de l’air dans cette pièce, ou à propos d’une mémoire dont tu n’es peut-être même pas clairement consciente, ou bien à propos du moi, ou à propos de l’Âme, ou bien à propos des concepts que tu découvres… 

Eh bien, du coup, hop ! Merveilleusement, tout le reste t’apparaît plus lumineux parce que tout était déjà Lumière, mais tu en as maintenant une conscience un peu, ou beaucoup, plus grande.

Donc, tac, tu regardes là, et tu choisis d’avoir une conscience plus grande de la Lumière… Tac, tu regardes ailleurs et, là aussi, tu choisis d’avoir également une conscience plus grande de la Lumière… Comme gratuitement !

C’est vrai que c’est ce que je remarque…

Mais, en Réalité, rien n’a changé ! Tout est Lumière comme d’habitude ! 

Mais toi, tu vois plus la Lumière à droite et, du coup, tu vois encore plus la Lumière à gauche… et en particulier tu as plus conscience de la Lumière dans tes mémoires… 

Mais, tu ne t’en rends même pas compte, parce que c’est confortable ! Parce que c’est facile !

Être heureux, c’est naturel

Effectivement, c’est facile ! Si nous voulons être heureux c’est vraiment facile !

Mais souffrir, ça c’est difficile !

En effet, être heureux, avoir conscience de la Lumière, c’est naturel, c’est confortable ! Depuis l’origine, nous sommes faits « pour » fonctionner comme cela… 

Tout a été créé par la Lumière pour que nous soyons éternellement heureux ! 

Mais, depuis longtemps, nous avons, maladroitement, choisi de dysfonctionner et là, oui, c’est devenu compliqué, c’est devenu difficile : il est toujours difficile et inconfortable de fonctionner avec une perte de conscience de la Lumière ! 

Dans ce labyrinthe imaginé par l’homme, depuis le presque début de l’humanité, nous avons cru devoir transpirer douloureusement, faire des efforts désagréables, « gagner notre pain à la sueur de notre front ». 

C’est une illusion! Mais nous avons cru cela et nous avons vécu dans ce fantasme douloureux qu’il faut peiner, que la vie est dure…

Mais quand ? Quand avons-nous été heureux de croire de telles choses une seule fois ? 

Jamais ! Mais nous l’avons beaucoup pensé.

Eh oui ! Nos parents nous l’ont dit de nombreuses fois, depuis le presque début de l’humanité… Nous-même, nous l’avons dit à nos parents d’autres fois, quand ils étaient nos enfants… 

Et, ainsi, nous nous sommes transmis ces erreurs, ce labyrinthe, comme un relais depuis des générations. 

Et nous avons, tous ensemble, constitué une masse de mémoires sombres auxquelles l’ombre a pu à nouveau se référer sans cesse, jusqu’à hier !

Et dans la tradition occidentale, nous avons souvent nommé cela « le péché soi-disant originel », le péché originel qui a résulté de la « chute soi-disant originelle » … Mais cela n’a absolument rien d’« Originel ».

C’est un « péché », si l’on veut garder ce nom, pour s’amuser… C’est un péché qui a sa source dans le presque début de l’humanité… Mais pas dans la véritable Origine de l’humanité, qui est la Lumière Elle-même !

Oui, mais, ce péché, nous pouvons le voir dans tous les aspects de notre vie…

Oui, mais pourtant, en Réalité, ce n’est pas difficile de voir la Lumière… Ce qui est difficile, par contre, c’est de ne pas La voir.

Et pourquoi cela ?

Parce que toute la création a été conçue pour avoir une conscience toujours plus grande de la Lumière et la vivre… et non pas pour ne pas La voir !

Et jusqu’à l’apparition de l’homme, cela n’avait jamais pu être remis en question, ni par la vie minérale, ni par la vie végétale, ni par la vie animale… 

Ce n’est que l’homme qui, depuis le presque début de son humanité, a pu perdre conscience de la Lumière Infinie, Éternelle, en mésusant de ce Merveilleux Don Divin qu’est le Libre Arbitre… Un des Dons qui fait justement de lui un Être humain.

L’ombre a un début et une fin

Mais, tout ce qui a un début a une fin… Et l’ombre a eu un début, et donc elle aura une fin !

Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière…

Et la fin de l’ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière, y compris « dans » l’ombre !

Un silence…

C’est à dire que je me questionnais un peu, par rapport à ce que l’on avait dit la dernière fois !

À un moment, j’avais vécu une baisse de conscience, je ne voyais pas la Lumière dans un fait, par exemple dans le fait de ne pas travailler…  Et puis, il fallait…

Et là, il y a un silence…

Remarque que c’est vrai que, de toute façon déjà, le simple fait de poser le problème et de me dire que « c’est simplement parce que je ne voyais pas la Lumière », et bien c’est déjà augmenter ma conscience de la Lumière dans l’ombre !

Et faire, ensuite, le choix de vivre mieux, cela augmente encore la Lumière de ce côté : je m’en suis rendu compte…

Alors, là, je suis obligé de t’interrompre pour te rappeler que ça « n’augmente pas » la Lumière… La Lumière n’augmente pas !

Oh, zut ! Oui, mais c’est vrai ! Nous ne pouvons pas augmenter la Lumière puisqu’Elle est Infinie !

Oui ! C’est « notre conscience de la Lumière » que nous augmentons ! 

Il faut vraiment que nous restions avec ce concept de la Lumière « Inaugmentable » !

Rires…

Sinon, nous retombons immédiatement dans le langage de l’ombre… et donc dans l’attachement à l’ombre… 

Oui, oui et oui ! C’est vrai! C’est vrai, bien sûr !

La Lumière en tout, à chaque instant

Mais, c’est normal que nous retombions ! C’est cela, sans arrêt ! Et nous nous entrainons les uns les autres à nous relever et à voir à nouveau la Lumière là où Elle est, c’est à dire en tout ! 

Tout le monde s’entraîne à ça, consciemment ou pas ! À propos de tout… et de rien ! 

Même si quelqu’un nous a tapé dessus… Eh bien, en vérité, cette personne nous a proposé, même si c’est inconscient de sa part, d’ouvrir encore plus notre conscience à la Lumière ! 

Chaque instant de tout ce qui vit n’a qu’un seul but : proposer une ouverture merveilleuse de sa conscience à la Lumière Éternelle…

Et ainsi, l’ombre ne veut qu’une chose, une seule chose : c’est « guérir ». L’ombre en nous est à la recherche constante de la Lumière… 

Mais, le problème, c’est sa maladresse : L’ombre a été, jusqu’à là en général, hyper maladroite !

Elle s’est emberlificotée dans des systèmes qui rendent très, très compliqué, pour elle, d’avoir conscience de la Lumière… 

Mais l’ombre, fondamentalement, c’est simplement du Divin Pur dont l’homme a perdu conscience en mésusant de son Libre Arbitre.

Et donc l’ombre ne cherche qu’à retrouver son ouverture naturelle de sa conscience de la Lumière, comme toute la création… Là, il n’y a pas de problème !

Et, ça : de dire ce que l’on est en train de dire, ça, c’est vraiment un changement ! Là il y a un paradigme fondamentalement nouveau… qu’il faut cependant annoncer avec prudence. 

Discrète Lumière

Oui, oui… C’est vrai, car il faut pouvoir l’entendre ! Il faut donc le présenter de façon « entendable » ! Je n’irai pas le crier sur les toits…

Oui ! Tu as raison… Donc, soyons prudents. Il faut le faire par petites étapes. 

Il faut que la personne puisse comprendre que le fonctionnement de l’ombre, c’est de lutter contre l’ombre, c’est « le combat » ! C’est le combat vis-à-vis de tout, y compris vis à vis de l’ombre !

L’ombre n’aime rien… Et en particulier, l’ombre n’aime « jamais » l’ombre !

Il ne peut y avoir de combat qu’entre l’ombre et l’ombre…

Oui ! Oui, oui, oui ! Je suis devenu moi-même plus sensible au vocabulaire de « combat ». J’ai remarqué que je regardais les choses différemment, j’écoutais les choses différemment : je voyais l’ombre se combattre, avec, d’ailleurs, toutes les meilleures intentions du monde, et passer son temps à tourner en rond.

Oui ! En fait, l’ombre s’entraîne…

 Elle s’entraîne ? Que veux-tu dire ?

L’ombre, elle cherche toujours la même chose : elle cherche à aimer quelque chose qu’elle n’a jamais aimé jusqu’à là… Elle cherche à aimer quelque chose qu’elle avait, depuis longtemps, prétendu ne jamais aimer…

Et pour apprendre cette chose, si difficile pour elle, comment fait-elle ? 

Et bien, elle répète ! et elle répète encore, et elle répète encore, jusqu’à y arriver !

Oui, mais en répétant toujours la même chose ?

La merveilleuse danse de l’ombre

Oui, c’est vrai ! Bien sûr ! En répétant toujours la même chose ! Mais comment faire autrement ?

Comment s’entraîner à aimer l’ombre ? Sinon en essayant, en essayant… et en essayant encore, sans y arriver… Jusqu’à y arriver un jour…

Les 8 Entretiens (3ème Partie du 3ème Entretien)

 Elle s’entraîne ? Que veux-tu dire ?

L’ombre cherche toujours la même chose : elle cherche à aimer quelque chose qu’elle n’a jamais aimé jusqu’à là…

Elle cherche à aimer quelque chose qu’elle avait, depuis longtemps, prétendu ne jamais aimer…

Et pour apprendre cette chose, si difficile pour elle, comment peut-elle faire ? 

Et bien, elle répète ! Elle répète ! Et elle répète encore… Jusqu’à y arriver !

Oui ! Mais en répétant toujours la même chose ?

La merveilleuse danse de l’ombre

Oui, c’est vrai ! Bien sûr ! En répétant toujours la même chose… Mais comment faire autrement ? Comment apprendre quoi que ce soit sans répéter ?

Comment s’entraîner à aimer l’ombre ? Sinon en essayant et en essayant encore, sans y arriver… Jusqu’à y arriver un jour…

Quand nous apprenons un mouvement de danse, comment fait-on ?

Nous le répétons !

Et il nous est dit, bien clairement, que même le jour du spectacle, nous n’avons pas fini d’apprendre ! Nous n’arrêtons pas d’avoir besoin d’apprendre et nous répétons, et nous répétons encore ! 

Et puis, à un moment donné, on présente le spectacle au public, dans cet état de devenir !

Oui, mais alors ? Tu répètes, tu répètes… Mais qu’est-ce qui a fait qu’à un moment donné, Tac ! ça change ?

C’est que, à ce moment là, l’accumulation des tentatives honnêtes d’aimer ce que nous prétendions ne pas aimer a enfin réussi… Et nous arrivons enfin à aimer ce que, jusqu’à là, nous n’aimions pas ! 

C’est exactement comme un enfant qui, un jour, réussi à marcher, alors que jusque là, malgré ses tentatives nombreuses, il n’y était pas encore arrivé…

Oui, mais tu n’en as pas conscience ! Tu n’as pas conscience que là, Tac ! tu l’aimes…

Notre État Originel

Tu n’en as pas conscience, parce que c’est « naturel » ! 

Aimer, c’est aussi naturel que de respirer… 

Et la plupart du temps, nous n’avons pas conscience que nous respirons parce que… « c’est naturel » !

Quand nous retombons dans notre « État Naturel d’Amour Inconditionnel », tout est simple à nouveau, nous ne faisons plus d’effort… Enfin.. ! Et tout d’un coup, il n’y a comme « plus rien » ! 

C’est comme un silence, une paix… et là nous avons l’impression de « ne pas faire d’efforts » … C’est facile !

Mais, il y a eu des milliers d’années d’efforts faits par l’ombre en nous en amont…

J’avais la sensation que c’était un peu comme une injonction… Tu sais ! À un moment, quand ça devient vraiment impossible ! Et que l’on ordonne à l’ombre de disparaître…

Il y a ça aussi : Et tac ! Nous y allons !

Oui, ce n’est plus possible de persister à ne pas aimer l’ombre ! Voilà !

Oui! Et tac ! Nous y allons ! Nous allons l’aimer tel quelle est, cet ombre…

Il y a sûrement différents aspects dans ce succès que nous n’arrivons pas à exprimer tous, dans leurs infinis détails…

Mais le résultat final, c’est que nous « retombons », nous retombons dans notre nature… Nous retombons dans notre propre Nature véritable qui est « d’être heureux » ! 

Ce bonheur, il exprime, à chaque fois, l’ouverture de notre conscience à la Lumière… et là nous faisons une expérience de la « facilité »…

En effet, là, sur cet aspect particulier de la vie que nous avons enfin réussi à aimer, nous avons fait un bond en avant… Naturel ! 

Dans ce domaine, dorénavant, nous pouvons toujours fournir des efforts, mais ce ne sera plus jamais des efforts désagréables ! Nous ne faisons que des efforts que nous sommes heureux de faire… 

Et c’est là l’expérience de notre véritable État Originel…

Mais, cela est-il possible ?

Voir les choses en face

Oui !

C’est possible ! Ce ne sont plus des efforts au sens ombreux du terme… Tu sais ? « À la sueur de ton front » ! Non, maintenant, ce ne sont plus des efforts au sens douloureux du terme ! 

Non, non ! Nous n’enfanterons plus dans la douleur ! Il n’y a plus aucune raison d’enfanter dans la douleur, que ce soit d’un enfant ou d’une réalisation quelconque… 

Et, pour chacun de nous individuellement, c’est tout à fait accessible dès aujourd’hui.

Mais, c’est vrai que cela demande de lâcher-prise sur de plus en plus d’aspects de l’ombre… Il s’agit bien d’apprendre à aimer, de mieux en mieux, toutes ces mémoires ombreuses ! 

Et cela, c’est justement, justement, ce qui nous a été tout à fait interdit depuis des millénaires par l’ombre elle-même…

Oui ! l’ombre nous avait interdit d’aimer quoi que ce soit…

Mais, là, tout un coup, nous nous retrouvons, de plus en plus souvent de l’autre côté du miroir… Et nous voyons les choses « en face », comme il est dit… et, maintenant, nous voyons que ce que nous regardons n’est « que » de la Lumière Elle-même… 

Et là, nous constatons que les efforts que nous faisons alors, nous sommes super heureux les faire.

Et alors ? Maintenant où est le problème ?

Mais, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de problèmes, finalement ! Ça se résume à très peu de choses…

Mais il n’y a « pas » de problème du tout ! Il n’y a « aucun » problème !

La Réalité, c’est qu’il y a zéro problème dans la Création Divine…

Aimer s’agripper à notre rocher

C’est vraiment… 

C’est vraiment ce que je sens en rapport à un lâcher-prise, c’est comme si j’avais tout et que je m’accrochais à mon rocher : 

Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! …

Mais, c’est bien normal ! « S’accrocher à ton rocher », comme tu dis, c’est, d’une part, vivre une répétition intense de la situation que tu es vraiment prête à aimer…

Et, d’autre part, refuser encore, cependant, très fortement de l’aimer… 

Alors là, tu répètes ! Tu répètes ! Tu répètes si intensément que c’est un peu comme une crise de tétanie !

Mais là, une chose que tu veux, parmi d’autres… Et que tu viens d’exprimer très clairement : c’est de t’aimer toi-même, y compris « quand tu t’agrippes à ton rocher » ! 

Ho la la ! … Mais alors là ! Là, tu m’as eu !

Et là, nous rions un bon moment…

He oui ! Mais c’est ça ! C’est pour ça que nous continuons à nous agripper !

C’est parce que nous ne nous sommes pas encore vraiment totalement reconnus comme Lumière lorsque nous sommes en train de refuser de lâcher prise sur ce rocher auquel nous nous agrippons !

Nous pensons que c’est encore un truc « à abattre », à détruire, chez nous !

Silence…

He bien, non ! Ce n’est pas à abattre, c’est à aimer ! 

Et si nous arrivons à l’aimer, si nous arrivons à aimer cet agrippement qui est le nôtre à « ce » rocher particulier, il va se détendre et même disparaître : nous le lâchons tranquillement… 

Et ensuite tu peux te dire : « Mais, comment je faisais ? C’est impossible ! Il y avait bien un rocher ? Et je m’y agrippais ? Mais où est-il ? »

Et là, maintenant, sur cet aspect particulier de ta vie, tu peux aller où tu veux quand tu veux, tu voles, mais il n’y a plus ce rocher auquel tu t’agrippais douloureusement !

Parce que, enfin, tu l’as aimé…

Oui, c’est vrai ! Il n’y a pas de raison !

La foi naturelle

C’est merveilleux ! En fait, c’est ça la vraie merveille… Ce ne sont pas les merveilles de l’ombre si tarabiscotées ! 

Non ! là, c’est une merveille lumineuse, simple, naturelle, originelle, que d’ailleurs tous les enfants que nous avons été, avant que nous n’ayons été trop rééduqués et que nos mémoires antérieures n’aient à nouveau investi nos corps énergétiques… ont vécu…

Silence…

Mais, c’est la foi aussi ?

Oui ! C’est « la Foi Naturelle » ! C’est la foi qui nous tombe d’en Haut !

Il n’y a aucun « effort » douloureux à accomplir pour la vivre…

Alors, là, c’est étonnant ! C’est vraiment le mouvement inverse de celui qui nous a été toujours prôné…

Oui ! C’est vrai… L’ombre a toujours prôné beaucoup « l’effort douloureux » … Elle a prôné toute cette souffrance pour aller de là où nous sommes à là où nous devrions, soi-disant d’après elle, être !

Alors que les Êtres les plus beaux, eux, nous ont toujours dit qu’être heureux c’est la chose la plus naturelle qui soit ! 

C’est l’ombre qui nous a fait croire qu’il fallait remplir des tas de conditions, impossible à réaliser, pour être heureux… Et bien sûr, que ceux qui nous le proposaient méritaient tout notre respect…

Mais, la Lumière, Elle… Elle nous dit : « Être heureux, c’est la chose la plus Naturelle… »

Responsables, nous avons choisi ; alors choisissons

On nous a appris à nous flageller… et…

Oui ! On nous l’a appris… On nous a appris… Mais nous, nous avons aussi, nous-même, beaucoup participé… à cette ombre ! 

Nous l’avons accepté et ensuite nous l’avons appris aux autres ! 

Nous avons été les artisans de notre propre labyrinthe dont nous avons, en réalité, construit chacun des murs…

Mais, nous avons cru, pendant des siècles, qu’il fallait faire ceci et encore cela, et encore ceci… pour être un jour, peut-être heureux… dans l’au-delà… Peut-être au Paradis !

Et là nous rions…

Mais, aujourd’hui, nous apprenons à ne pas nous en vouloir… 

Et nous ne nous en voulons plus d’avoir essayé de toutes nos forces de remplir toutes ces conditions que l’ombre, en nous et autour de nous, nous imposait pour être heureux… Bien sûr, sans jamais, mais vraiment jamais y être arrivé !

Nous avons été comme ça, oui, c’est vrai ! 

Et aujourd’hui, nous apprenons, chaque jour, à aimer notre passé… Et alors ? Lorsque nous y sommes arrivés, où est le problème maintenant ?

Le problème, c’est peut-être notre passé qui était si difficile à aimer.

Oui, mais pourtant ? Est-ce que Dieu, Lui, nous aime moins parce que nous sommes restés coincés dans notre labyrinthe pendant des millénaires ? 

Non ! pas du tout ! L’Amour Absolu est réellement « Absolu » et nous sommes Aimés sans aucune condition ! 

Nous avons été Aimés depuis toujours, même quand nous avons nié cet Amour… Nous avons été aimés lorsque nous avons eu peur, très peur, de ne pas l’être !

Tout est ouvert ! C’est l’Amour sans limite… et il faut simplement que nous osions le reconnaître… Et nous le reconnaissons de plus en plus simplement et de plus en plus confortablement… Sans plus de chichi !

Parce que l’Amour sans limite, c’est confortable !

Mais, moi, je suis assez concrète… 

Et actuellement, je me confronte, régulièrement, à une personne difficile et même insupportable ! Je suis pleine de bonne volonté, mais ce qui me perturbe beaucoup, c’est que chaque fois que je reviens chez moi je me dis : « Ho lala ! Qu’est-ce que ça me pèse ! Mais qu’est-ce que ça me pèse ! »

Comment veux-tu que j’aime ça ?

L’adorer en Tout

Eh bien, justement, quand « ça te pèse » !

Quand tu as répété « Ça me pèse » sans être heureuse de le répéter, chaque fois que tu revenais chez toi, tu exprimais, en fait, ce sentiment « Ça me pèse » que tu te proposais d’aimer et que tu étais en train d’essayer de réintégrer et de reconnaître comme la Lumière… Au lieu de le combattre !

Et tu as revécu ce sentiment autant de fois que nécessaire pour pouvoir arriver à l’aimer.

Ah oui ! D’accord ! C’est ça que je voyais en moi, mais ce n’était pas très clair…

Ce sentiment, « Ça me pèse », en fait, il ne doit pas ne pas te peser désagréablement ! 

Cela ne doit te peser que pour que tu sois heureuse que ça te pèse ! 

Et dès l’instant où tu es heureuse que « ça te pèse », ce poids n’est plus un poids au sens ombreux, traditionnel, douloureux, du terme…

Oui, mais là, j’ai du mal à faire la différence et à savoir où est le…

Il n’y a « pas » de différence à faire…

Non ? Pas de différence à faire ?

Je ne crois pas qu’il faille faire une différence car si tu cherches une différence, tu imagines une séparation…et tu imagines qu’un côté est mieux que l’autre… 

Et là, nous rions…

Évidemment, que je cherchais ça !

Alors là, tout semblait se compliquer ! 

Non ! Non ! C’est simple ! C’est vraiment simple… Il s’agit vraiment, simplement, de « tout aimer »… 

La proposition qui nous est faite, depuis toujours, c’est d’être heureux de tout ce que nous vivons… Parce que tout est Dieu Lui-même… 

C’est une adoration continue du Divin en Tout ! 

Abandonnons toute tentative d’opposer quelque chose au Divin Infini !

Adorons « ne pas y arriver »

Oui mais, justement, c’est ça qui me perturbe : parce que je n’y arrive pas !

Oui, c’est sûr ! Nous avons tous eu l’impression de ne pas y être arrivé tant que nous n’avons pas été heureux de « ne pas y être arrivé » ! 

Ah, non ! Là, tu exagères !

Eh bien oui ! C’est ainsi ! Nous avons répété, et répété encore, l’émotion « je n’y arrive pas » pour être, enfin un jour, heureux de « ne pas y être arrivé » … C’est pour cela que nous avons répété la situation de « ne pas y être arrivé » jusqu’à aujourd’hui !

Mais, je « veux » y arriver… J’en ai marre !

Bien sûr que tu veux y arriver et, en réalité, tu y arrives ! Si tu es honnête, tu es obligée de constater que tu y arrives de mieux en mieux… 

Honnête, tu ne peux pas faire autrement : la vérité c’est que tu es de plus en plus heureuse, de plus en plus ouverte ! Et cela de plus en plus souvent.

Oui, c’est vrai, je suis bien obligée de le reconnaître…

Et donc, tu arrives même de plus en plus souvent à être heureuse d’en « avoir marre » !

Et nous éclatons de rire…

Plus sensible aujourd’hui qu’hier…

Mais, aussi, bien sûr, tu es de plus en plus sensible et de plus en plus exigeante… C’est normal, ça va avec : ça fait partie du cadeau ! 

Nous ne voulons pas ne plus être sensible ! Nous voulons être de plus en plus sensible jusqu’à devenir, un jour, « absolument sensible » !

Il faudra simplement apprendre à gérer cette nouvelle sensibilité toujours plus grande, si belle et toujours plus grande encore…

Oui, il le faudra, bien sûr !

Mais, si tu veux, à chaque étape, à chaque nouvel aspect, il y a des myriades de mémoires qui se présentent au portillon de notre conscience… 

Mais attention, c’est une image : les mémoires ne se présentent pas une par une… elles n’arrivent pas par un petit trou, comme ça, à la queue leu-leu…

Non, c’est vrai, elles arrivent par paquet !

Tout cela peut nous sembler désordonné, mais les mémoires arrivent à notre conscience dans le bon ordre, c’est à dire l’ordre dans lequel nous sommes, à cet instant, le plus capable de les accueillir… L’ordre dans lequel nous sommes le plus capable d’envisager de les aimer.

C’est « l’Ordre Naturel Parfait » dans lequel on est prêt à les aimer, à les reconnaître pour ce qu’elles sont : Lumière Pure ! 

Mais, en même temps, par habitude, nous pouvons hésiter à les reconnaître, nous pouvons même résister à les reconnaître et continuer de les combattre… Alors qu’on est mûr pour pouvoir les aimer, c’est à dire que l’on est vraiment prêt à en être heureux !

Soyons Hercules

Et là, il y a une seule solution que décrit d’ailleurs très bien, par exemple, le beau mythe de l’Hydre de Lerne des 12 Travaux d’Hercules… En voici une version :

« Après avoir trouvé l’Hydre, ce monstre du mal aux multiples têtes horribles, Hercules a commencé à couper une première tête… et, aussitôt, deux têtes ont repoussé ! 

Alors, il a, avec sa force surhumaine, dans un combat terrible, coupé les têtes, les têtes, les têtes, les unes après les autres … Mais, à chaque fois, d’autres têtes repoussaient ! Et le combat s’est prolongé, et prolongé encore…

Cela aurait été sans fin, si Hercules n’avait pas eu, enfin, la bonne idée, la bonne attitude… et le courage aussi, de prendre à bras la totalité du corps du monstre, avec toutes ses multiples têtes si dangereuses qui repoussaient sans cesse… de le prendre donc, en entier, dans ses bras puissants et de l’élever, en entier, au-dessus de sa tête… et ainsi de l’offrir au Plus Haut !

Et, là, le combat s’est terminé, car l’Hydre a été guérie… par l’Amour »

C’est une belle version… L’image est belle… La solution de l’ombre est en effet toujours simple :

« Il faut simplement prendre tout… et tout aimer » !

Il suffit de reconnaître la Lumière en tout… Il nous faut tout rendre à la Lumière ! Il faut simplement « aimer notre ennemi », « aimer l’ombre » ! Aimer toute l’ombre !

Arrêtons d’imaginer des séparations partout ! 

C’est la même Lumière Absolue Éternelle qui constitue tout en tout.

Alors, là, oui, c’est simple ! 

Adorons

Ce grain de poussière que nous regardons là, sur le bureau, n’est que la Lumière. Alors, adorons la Lumière dans ce grain de poussière…

Adorons de plus en plus souvent : en mastiquant, en marchant, en posant notre main sur le bureau ou notre tête sur l’oreiller, en buvant… Adorons !

Tout ce qui existe n’est qu’une invitation à la conscience de la Lumière… et à l’adoration !

On nous avait dit que non et qu’il y avait des moments ou des lieux plus sacrés que d’autres : par exemple quand nous méditions ou bien quand nous étions dans un certain endroit où il y avait, soi-disant, plus de Lumière… etc… 

Et puis, on nous avait dit que pendant les autres moments de notre vie ou dans les autres lieus, nous perdions notre temps, car nous étions loin de la Lumière…

Mais, comment pouvons-nous ne pas être dans la Lumière à chaque instant et en tout lieu, alors que cette même Lumière est Une, Omniprésente et Infinie ?

Tout à fait ! Et j’en ai conscience lorsque je suis à côté de cette amie difficile dont je t’ai parlé plus haut, mais… Mais, je n’ai pas dû y arriver parce que quand je revenais, je n’étais pas bien !

La bonne distance

Oui, mais, tout cela étant dit, il t’est peut-être proposé, à un moment donné, d’apprendre à être heureuse de prendre du recul, face à une situation…

Il y a, en effet, plein de petits aspects différents à aimer dans toutes les situations que nous vivons ! 

Par exemple, nous pouvons apprendre parfois à être plus heureux de reculer d’un pas que de continuer à avancer… ou bien d’être heureux de doser nos rencontres. 

Trouvons toujours la dose, ou la distance, à laquelle nous sommes, pour l’instant, le plus confortable, c’est à dire le plus heureux d’être… par rapport à une situation.

Les 8 Entretiens (4ème Partie du 3ème Entretien)

Tout ce qui existe n’est qu’une invitation à la conscience de la Lumière… et à notre adoration !

On nous avait dit que non ! Et qu’il y avait des moments ou des lieux plus sacrés que d’autres : par exemple quand nous méditions ou bien quand nous étions dans un certain endroit où il y avait, soi-disant, plus de Lumière, une présence de Dieu plus grande… etc… 

Et puis, on nous avait dit que pendant les autres moments de notre vie ou bien dans les autres lieus, moins sacrés, nous perdions notre temps, car nous étions loin de la Lumière…

Mais, comment pouvons-nous ne pas être dans la Lumière à chaque instant et en tout lieu, alors que cette même Lumière est Une, Omniprésente et Infinie ?

Tout à fait ! Et j’en ai conscience lorsque je suis à côté de cette amie difficile dont je t’ai parlé plus haut, mais…

Mais, je n’ai pas dû arriver, je n’ai pas dû y arriver parce que quand je revenais, je n’étais pas bien !

La bonne distance

Oui, mais, tout cela étant dit, il t’est peut-être, parfois, proposé par ton Âme, c’est à dire par toi-même, à un moment donné, d’apprendre à être heureuse de prendre du recul, face à une situation…

Il y a, en effet, plein de petits aspects différents à aimer dans toutes les situations que nous vivons ! 

Et parfois, nous voulons apprendre à être plus heureux de reculer d’un pas que de continuer à avancer… ou bien à être heureux de doser nos rencontres. 

Trouvons toujours la dose, ou la distance, à laquelle nous sommes, pour l’instant, le plus confortable, c’est à dire le plus heureux d’être… par rapport à une situation donnée.

Apprenons à la reconnaître ! Apprenons que la Joie est toujours un critère parfait de notre ouverture de conscience à la Lumière !

Et ceci, quelles qu’aient été les mémoires ombreuses qui venaient nous dire : « Oui mais, si tu ne fais pas ça toi-même qui va le faire ? » … ou bien « Si tu n’es pas là, comment ça va se passer ? » … ou bien « Tu ne dois jamais baisser les bras ! etc. » 

Qui est heureux de penser cela ?

Ce que tu dis là est intéressant pour moi…

Bref, toutes ces nombreuses mémoires de l’ombre qui nous disaient que l’on ne pouvait pas évoluer sans souffrir et que l’on devait toujours se sacrifier pour être récompensé plus tard, que l’on devait fournir un effort désagréable et que plus cet effort était douloureux, plus cela avait de valeur… etc… etc…

Toutes ces mémoires de l’ombre sont à aimer, n’est-ce pas ?

Eh bien, pour moi, c’était apprécier cette femme qui a cet âge-là et qui de toutes les façons n’est pas rien pour nous tous, comme tout Être humain… Bien sûr !

Oui ! L’appréciation est « dans le cœur » !

L’appréciation de la distance « juste » avec une situation donnée est dans le cœur, pas dans les mètres ou dans les kilomètres… Dix kilomètres c’est autant « Dieu » qu’un seul mètre. 

Il n’y a pas de distance de cœur entre nous. Il n’y a pas de séparation entre toi et moi, ou bien entre nous et quiconque… Tout est Un… 

La distance qui nous sépare a toujours comme nom, le même nom : « l’Unité » …

Nous sommes Un

Nous avons appris pendant des millénaires, qu’aimer quelqu’un c’était nécessairement en être proche physiquement. Non ! On peut, bien sûr, aimer quelqu’un et en être proche physiquement, mais on peut aimer quelqu’un et être, en apparence, physiquement loin de lui… Nous pouvons même aimer quelqu’un et ne plus jamais le voir avec nos yeux dans cette vie-ci…. 

Même la mort ne nous sépare qu’en apparence !

Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons… 

Car en effet, nous ne nous quittons jamais !

C’est important, parce que c’est très concret. Et je navigue : ce n’est pas grave en soi, parce que je me débrouille quand même… 

Je veux dire que ce n’est pas dramatique, mais cette relation particulière dont nous parlons est une situation très pratique qui me met en face de la Lumière et de plein de pertes de conscience de la Lumière que je ne voyais pas !

Oui, bien sûr…

Et si tu le vois, tu le fais, tu répètes la situation dans le but de l’aimer…

Ah oui ! Je la répète !

Lumière Pure

 Et la situation telle que tu l’as pratiqué ces dernières semaines est nécessairement parfaite. 

C’est maintenant le temps que nous reconnaissions que la façon dont nous avons  vécu, cette semaine, notre relation avec cette vieille personne difficile, ce n’est qu’une expérience du Divin Pur.

Notre désir de l’aider, notre peur d’y revenir, notre hésitation, notre refus, nos blocages, nos regrets, notre liberté… Tous les mouvements d’humeur que nous avons vécus, toutes les émotions que nous avons expérimentées : tout cela ne peut être que Lumière Pure… La Lumière Omniprésente.

Oui, c’est vrai ! Sinon, nous retombons encore dans l’illusion de la séparation… et donc dans les jugements, dans les reproches…

Eh oui ! Tout ce que nous vivons c’est la Lumière Pure… à chaque fois. Qu’est-ce que ça peut bien être d’autre, puisque rien d’autre n’existe ?

Ah là là là là… !

Instant Parfait

Si Dieu Est Tout, l’instant est Parfait. L’instant est toujours Parfait…

« L’instant » c’est toujours Lui, Lui la Lumière Infinie, Éternelle, Omniprésente ! 

Donc il n’y a aucun instant à combattre ou à condamner… Il n’y a que des instants à aimer.

Tous les instants sont, bien sûr, du Dieu Pur… à adorer !

Sinon, il y a du « dieu » et du « pas dieu » … et on retomberait dans l’incroyance !

J’ai dû écrire cela au moins 10 fois, cette phrase particulière ! Mais, c’est énorme…

Réfléchissons ! Depuis les 100.000 ans environ que la plupart d’entre nous avons été humains, combien de fois avons-nous pratiqué quotidiennement l’inverse, même dans les petites choses ? 

Parce que, c’est pareil : tu peux mettre la table et ne pas être heureuse de la mettre… ou bien tu peux faire la vaisselle et ne pas être heureuse de la faire…

Rien que dans cette vie actuelle :

Combien de fois avons-nous pensé sans être heureux de penser ? 

Combien de fois avons-nous parlé sans être heureux de ce que nous disions ? 

Combien de fois avons-nous fait des choses sans être heureux de les faire ?

Oui, c’est vrai : rien que cette dernière semaine, pour moi c’est encore toujours innombrable !

Reset ! Reset ! Reset !

Pour moi, c’est la même chose ! 

Alors, prenons conscience du formatage intense que nous avons subi… et fait subir… à chacune de nos vies ! 

Cela signifie que, dans cette vie, notre cerveau est quand même « super-formaté » !

Et il faut… et il faudra, de nombreux « resets » pour tout effacer, pour vraiment tout effacer jusqu’à la moindre trace… de nos imaginations de séparation ombreuse !

Si nous avons mis environ 100.000 ans pour installer l’ombre aussi fortement sur notre disque dur, 100.000 ans pour perdre conscience de la Lumière d’une façon aussi poussée… et pour arriver à mettre la planète dans l’état où nous l’avons mise… 

100.000 ans… à, disons, une vie par 100 ans en moyenne, cela fait déjà 1000 vies.

Eh bien ! Aussi bien intentionnés que nous soyons tous, on va bien mettre « un certain temps » pour faire tous les « resets » nécessaires pour revenir à l’état de Paradis Originel… 

Et une vie ou quelques dizaines de vies ce n’est vraiment pas beaucoup pour une telle réalisation !

Et en plus, une telle réalisation ne peut se faire que dans la Joie, sinon elle ne se réalisera pas ! La Lumière, en effet, est la seule référence possible pour le faire !

Seule la Lumière ne voit qu’Elle-même dans l’ombre que nous avons imaginée…

Douce révolution

Je reconnais tout cela ! Et, c’est marrant, je commence à voir que c’est vraiment révolutionnaire ! Ce sont des petites choses qui sont révolutionnaires… 

Mais, il me semble que mon cerveau est obligé de se mettre à l’envers pour « révolutionner »… 

C’est comme s’il fallait marcher sur la tête, ou quelque chose comme ça… C’est un peu cette sensation-là ! 

Et pourtant… Oui ! Du coup, c’est faisable…  Oui ! C’est comme ça ! Et du coup je peux arrêter de me battre, je peux arrêter de me culpabiliser, j’arrête de faire n’importe quoi…

Oui ! De plus en plus, tu fais ce que tu es heureuse de faire, quand tu es heureuse de le faire…

Voilà !

Alors là, nous naviguons selon l’Âme, que nous écoutons dans notre joie…

Et, là, quoi que je fasse, j’en suis si heureuse !

Et nous naviguons… et nous naviguons… Nous faisons ce que nous sommes les plus heureux de faire là… et puis, ensuite, nous ferons ce que nous sommes les plus heureux de faire l’instant suivant…

Et automatiquement, chaque fois, quoi que nous vivons, nous reconnaissons mieux l’instant pour ce qu’il est : la Lumière qui s’offre à nous et nous qui nous offrons à Elle ! 

Et les instants deviennent, à nos yeux, à notre conscience, ce qu’ils sont vraiment, c’est-à-dire de la Lumière Pure.

Et c’est notre révolution en douceur !

Silence…

Recto, verso, c’est la même Feuille Infinie

Il faut vraiment aller à l’inverse de ce que nous avions appris !

Oui ! C’est ça ! Nous avions appris l’inverse… Nous avions vraiment cru que c’était juste… Et ce n’est pas grave… 

Non, ce n’est pas grave… mais…

Ce n’est pas grave ! Puisque « cet inverse », que nous avons appris, n’a qu’une seule pulsion, vraiment une seule, c’est de retrouver « son endroit », c’est de retrouver sa véritable identité, sa véritable couleur, c’est de retrouver la conscience de la Véritable Lumière que cet « inverse » est depuis toujours et pour toujours…

 Cet inverse n’a qu’un seul désir, c’est de se retourner, un peu comme une chaussette ! Et ainsi, retrouver son « endroit ».

Mais, cependant, ne l’oublions pas : avant, à l’envers, c’était une chaussette Divine et maintenant, à l’endroit, c’est une chaussette Divine : seule notre conscience s’est ouverte… un peu plus.

« Chassez le naturel, il revient au galop » … 

Ça, c’est une bonne nouvelle !

Oui, bien sûr, ce vieux dicton nous délivre une très bonne nouvelle ! 

Et, justement, notre naturel, c’est d’être heureux, c’est d’être dans la conscience de la Lumière ! Ça, c’est naturel, puisque c’est Dieu qui nous a créé ainsi… 

« Chassez le naturel », c’est à dire « Faire l’effort, nécessairement douloureux, pour perdre notre conscience de la Lumière » aussi longtemps que nous le voulons… 

Mais, dès l’instant où nous cessons de faire cet effort douloureux pour imaginer cette ombre en place, alors là « le naturel revient au galop », c’est à dire que nous retrouvons tout naturellement notre conscience innée de la Lumière Éternelle… et nous vivons cela dans notre joie !

Notre joie, c’est notre conscience qui s’ouvre

Et de ce fait, la joie est un repère très pratique pour nous ! C’est, semble-t-il, le critère le plus simple, le plus basique, le plus immédiatement accessible à tout le monde, dès aujourd’hui, de la manifestation de l’ouverture de notre conscience à la Lumière…

Nous savons ainsi que, si nous sommes heureux, nous sommes en train d’ouvrir un peu plus, ou de réouvrir, notre conscience à la Lumière Divine, c’est tout ! 

Alors, si, à cet instant, nous sommes plus heureux de faire ceci que de faire cela… Eh bien, nous faisons ceci au lieu de faire cela…

Ça me fait vraiment plaisir, ce que tu dis là !

 ■

Alors, comme ça, nous avançons petit à petit vers une conscience toujours plus grande de l’Infini ! 

Dans ces décombres du passé, dans ce dédale, dans ce labyrinthe que nous avons mis en place en l’imaginant et qui n’avait aucune réalité, sauf celle d’être de la Lumière Pure…

Dans ce labyrinthe par lequel nous avons prétendu que rien n’était Lumière et où nous imaginions qu’il y avait une séparation entre la Lumière et l’ombre, et même que la Lumière n’existait pas… 

Eh bien ! Dans ce labyrinthe, décidons d’avancer tout droit ! Traversons ces murs, en tenant bien fort ce Fil d’Ariane qui est notre foi en la Lumière Absolue ! 

Alors, là, ces murs révèlent leur Réalité : ils ne sont que Lumière… Pure Lumière.

Et, par exemple, chaque fois que nous lâchons une, soi-disant condition de notre bonheur, alors là, nous savons que nous tenons ce Fil d’Ariane et que nous le suivons fidèlement, avec courage… 

Et, automatiquement, « notre Joie » manifeste cela… à nous et, également, à ceux qui nous entourent !

Ça me fait vraiment plaisir parce que la Joie a toujours été mon critère… 

Oui ! La Joie est le critère de toute la Vie… C’est le critère des minéraux, des plantes, des animaux et bien sûr c’est notre critère à nous les Êtres humains, malgré toute l’ombre dont nous l’avions recouverte, par le mesusage de notre Libre Arbitre !

Oui ! La Joie, quand tu la vis, tu sais que c’est « ça » !

Semons la conscience de la Lumière

Oui, bien sûr ! Tu as raison.

Et les Âmes des bébés le savent, également encore… Et ces bébés essayent courageusement de défendre cette vérité face à la pression qu’on leur impose avec la meilleur intention du monde et qu’ils ont pourtant eux-mêmes semée dans leur passé et qu’ils ont retrouvée avant même leur nouvelle naissance, dès qu’ils se sont incarnés ! 

C’est un des véritables sens de cette parole : « Nous récoltons ce que nous avons semé ! »

Rires…

Et alors là qu’est-ce qu’ils vont faire ?

Eh bien ! Soit ces Être humains vont ressemer encore la même ombre dans cette vie, soit, ils vont avoir le courage de dire « Non ! Maintenant, dans cette vie-ci, j’arrête! J’arrête de semer de l’ombre… et je sème ma conscience de la Lumière, en moi et en tous… et ceci, en particulier « dans » l’ombre ! »

Dans cette génération, nous allons avoir le courage de ne pas ressemer ce que nos parents n’ont pas été heureux de nous enseigner… 

Non ! Nous allons, bien sûr, ressemer tout ce qu’ils ont été heureux de nous enseigner… Et, en plus, pour la première fois peut-être, nous allons courageusement semer tout ce que « nous », nous sommes heureux de semer !

Nous allons nous mettre dans cette conscience et nous allons faire ce que nous sommes heureux de faire…

Vivre la Vraie Vie, c’est être heureux … Et nous allons avancer comme ça, de plus en plus heureux ! 

Et nous allons aimer l’ombre… Nous allons aimer nos ennemis…

Et de joie en joie, à chaque fois, la conscience s’ouvre… Et alors, nous avons de plus en plus de foi, notre espoir augmente, notre amour s’épanouie… 

Dans la Réalité, rien de tout cela n’augmente… Mais c’est notre conscience de tout cela qui augmente… et cela redevient notre fonctionnement qui a toujours été Naturel…

Oui, c’est Naturel !

Paradis Naturel

Oui ! Naturel, voilà ! 

Et nous ne voyons pas comment nous pourrions faire autrement… Et à un moment donné, nous le faisons !

En quelque sorte, nous retombons dans notre État Originel de Paradis.

Oui, c’est cela ! Le Paradis est un état Naturel ! C’est notre état Originel.

Je parle là du Paradis terrestre… En effet, ce Paradis sur la terre, sera retrouvé lorsque toutes nos mémoires, sans aucune exception, auront été reconnues comme Lumière !

Nous ne serons plus empêtrés alors dans les complications de l’ombre.

Aimer notre ennemi l’ombre ?

Oui ! Le jour où la dernière ombre sera aimée l’humanité se retrouvera alors, en entier, au Paradis… Ici ! Sur cette terre ! 

Mais, chacun de nous peut voir, et vivre dès maintenant, à cet instant si nous le voulons, les prémices de cette Vérité… 

Mais, est-ce que vraiment tout le monde, y compris les plus méchants, pourront vivre ce Paradis ? 

La plus belle des prophéties

Oui, il n’y aura pas de laissés pour compte… Tout le monde sera aimé de mieux en mieux au fur et à mesure, avec toutes ses mémoires d’ombre qui, alors, révèleront à nos consciences la Lumière Éternelle qu’elles ont toujours été en Réalité.

Et là, lorsque cela sera accompli par tous et pour tous, on retrouvera enfin le Paradis Originel sur « cette » terre.

On le vivra, c’est sûr ! Cela nous est prophétisé par les plus beaux Êtres !

Cette prophétie est la plus belle et donc la plus vraie…

La Beauté exprime toujours la Vérité !

Et plus nous serons nombreux à mettre notre foi en elle, plus vite cette prophétie se manifestera !

Et nous revivrons, c’est sûr, le Paradis que certains parmi nous ont vécu, sur cette terre… Mais, pendant un temps très court, un temps bien court ! Seulement une génération.

Tout cela se réalise par la démarche de tous… Nous sommes des milliards de milliards à y participer : tous les êtres minéraux, tous les êtres végétaux, tous les êtres animaux et tous les êtres humains… C’est notre « multitude » !

C’est dans « ce devenir » que, de plus en plus d’entre nous, les Êtres humains, nous aimons et respectons les animaux, nous aimons les végétaux, et nous aimons les minéraux et bien sûr, nous aimons les humains : cela nous repose, cela nous rassure, cela nous fait du bien !

Par exemple, même un chien regarde son maître avec les yeux de son amour pour lui, même si celui-ci l’a maltraité ! Cela rassure son maître…

Eh bien, ce chien également, participe à la guérison de son maître !

Ce chien fait que nous vivrons ce paradis plus tôt…

Un silence…

Je ne suis pas à l’aise, moi, avec les animaux…

Eh oui ! L’ombre nous a « enseigné » beaucoup de choses sombres sur la Nature… Et de ce fait, on a beaucoup combattu la Nature, on a beaucoup craint la Nature… et donc les animaux… 

L’humain a imaginé et finalement créé beaucoup de dysharmonie sur Gaia, son corps planétaire… Mais cet ombre et sa dysharmonie ont une fin.

L’ombre a toujours une fin.

L’Infini, c’est vraiment l’Infini

Bien sûr, nous ne pourrons jamais être totalement conscients de la Lumière Infinie !

Nous en serons toujours « plus conscients »… mais jamais totalement conscients… 

L’Éternité, c’est à la fois ce « toujours » et ce « jamais » !

Mais, nous pouvons nous poser par exemple les quelques questions suivantes… Et beaucoup d’autres  :

Comment mangerons-nous lorsque nous serons tous beaucoup, beaucoup, plus conscients de la Lumière ?

Comment vivrons-nous alors ?

Que va devenir notre sexualité ?

Quelles vont être nos relations avec la matière, avec la terre ?

Comment serons-nous les uns avec les autres ? 

Nous ne pouvons pas l’imaginer totalement aujourd’hui… Pas tant que nous sommes si emberlificotés dans l’ombre que nous avons nous-mêmes imaginée !

Non, c’est sûr !

N’y aura-t-il plus besoin de verrous aux portes ? Ni de barrières à des propriétés ? Ni de protection quelconque ? 

La notion de « propriété » existera-t-elle encore ? 

Et la communication, quelles formes prendra-t-elle ?

Que seront nos émotions ?

Je ne peux, pour l’instant, qu’imaginer, certainement bien incorrectement, ce que sera la vie sur cette terre lorsque nous serons seulement 100 fois plus conscients de la Lumière ! 

Mais, plus loin ?

Nous pouvons voir l’horizon… Mais après … ? Comment tout cela sera-t-il lorsque nous marcherons vers cet horizon ?

En tous les cas, c’est en continuant à aller vers cet horizon que nous allons découvrir tout cela !

… Je suis absolument sûr qu’un jour nous vivrons, tous, « cette véritable vie merveilleuse » dont tout le monde rêve…

J’ai plaisir à l’imaginer, moi aussi… Mais, bon ! Je dirais presque que… pour le coup ce qui m’intéresse actuellement, c’est l’instant et les petits pas qui sont faits.

C’est le plus important ! De maintes fois, cela nous a été clairement dit : « Le plus important c’est le présent. »

Jouer à être heureux

Parce que, franchement, c’est assez fascinant et ludique ce travail, présenté comme cela…

Oui, bien sûr… On en avance, là ! Et on en avance avec plaisir…

 ● 

C’est comme si j’avais ouvert… Tu m’as permis d’ouvrir une autre porte que celle…

Alors, là, faisons tout de suite une petite remarque… 

Quand nous disons « Tu m’as permis… » à quelqu’un, comme tu viens de le faire, c’est une façon habituelle de fonctionner, de dire, de croire… 

Mais en fait, c’est nous qui nous nous permettons. Chacun, nous constituons notre propre bouquet de fleurs personnel… Et cela, dans l’intérêt de tous.

Chacun se fait son bouquet !

Son bouquet ? C’est à dire ?

Eh bien, nous cueillons une fleur à gauche que quelqu’un offres, nous prenons une fleur à droite que quelqu’un d’autre offre… Mais chacun de nous fait « son » propre bouquet ! Chacun de nous choisit chacune des fleurs qui va le composer… 

Parce que, si nous discutons ensemble comme nous le faisons depuis quelques temps, c’est bien « toi » qui choisis la situation comme « tu » la désires, c’est « toi » qui en fait l’usage pour toi, l’usage que « tu » désires en faire… Ainsi, tu crées ton propre bouquet.

Et, bien sûr, moi aussi de mon côté, je fais pareil… C’est évident ! 

Responsabilité

Mais chacun de nous est seul responsable de la situation qu’il vit et que nous choisissons de vivre ensemble. Je ne suis pas plus responsable que toi, ou toi plus responsable que moi…

Nous sommes tous co-responsables à 100%.

Les visions ombreuses anciennes nous disaient qu’il y avait le haut et le bas, bien séparés ! Qu’il y avait l’ombre et la lumière, bien opposées ! Qu’il y avait des Êtres plus élevés et des Êtres plus bas… Etc… Etc…

Mais, non ! Nous sommes tous à égalité, en Dieu.

Tous ! Nous sommes tous au début de Dieu… 

Quel que soit le kilométrage que chacun a pu parcourir, il reste, à chacun de nous, l’Infini à parcourir ! 

Exactement le « même » Infini !

Oui, mais bon ! J’ai cherché et j’ai trouvé quelque chose que je cherchais…

Ben oui ! Mais, c’est bien toi qui l’a cherché, n’est-ce pas ? Si tu n’avais pas cherché, c’est que tu n’aurais pas eu encore la conscience nécessaire pour chercher tel ou tel ouverture…

C’est toi qui a choisi cette conscience. C’est bien ça, la Libre Conscience ? N’est-ce pas ?

Oui, c’est bien vrai…

Silence…                                                                                                     

… Ensuite, je vois que j’ai noté ici que tu avais dit, au tout début de notre entretien : « Cette forme de l’Unité » … Mais, je ne me souviens plus très bien du contexte, parce que nous avons beaucoup échangé depuis… 

Unité

Mais tout de même, là, nous pouvons dire que l’Unité est Omniprésente et elle est donc « Omniforme ».

L’Unité dont nous parlons ensemble, Elle est Absolue : il n’y a pas ce que, nous, nous appelons « une forme », qui soit plus ou moins dans l’Unité qu’une autre ! Et ceci, malgré que nous ayons pu beaucoup penser l’inverse…

Pour moi, l’Unité c’est un état.

Oui, c’est ça ! C’est un état… L’Unité, c’est l’État naturel ! C’est l’État Éternel ! Oui !

Les 8 Entretiens (5ème Partie du 3ème Entretien)

Unité

Mais tout de même, là, nous pouvons dire que l’Unité est Omniprésente… Et Elle est donc « Omniforme ».

L’Unité dont nous avons parlé ensemble, dont nous parlons ensemble, Elle est Absolue : il n’y a pas ce que, nous, nous appelons habituellement « une forme », qui soit plus ou moins dans l’Unité qu’une autre ! Et ceci, malgré que nous ayons pu beaucoup penser l’inverse…

Pour moi, l’Unité c’est un état.

Oui, c’est ça ! C’est un état… L’Unité, c’est l’État naturel ! C’est l’État Éternel ! Oui !

Que nous en soyons conscient ou pas, nous sommes Un avec Tout, nous sommes Un avec « le Tout ».

C’est un état, oui ! Mais éternel, non ! Il dure plutôt une fraction de seconde ! … Et c’est bien dommage…

Non, ce n’est pas dommage ! Mais si, quand même !

Oui et non ! Oui, tu le vis à l’instant, en une fraction de seconde… Cet instant qui a le goût de l’Éternité ! Alors là, oui, tu as raison…

Mais non! Ce n’est pas dommage !

Instant Éternel

Cet instant, si tu veux, il est à la fois « Instant » et à la fois « Éternel ». Des instants, combien vas-tu en vivre ? Une infinité.

En tous les cas, cela fait une bonne mémoire…

Oui, tu as raison ! Et comme chaque instant, cet instant lumineux particulier passe, en effet, immédiatement dans les mémoires. C’est important : chaque instant lumineux, l’instant d’après, a enrichi nos mémoires !

Oui… Je commence à comprendre… Et, ça, c’est vraiment très important !

La Lumière dans nos mémoires est alors plus évidente… et petit à petit nous allons pouvoir nous fier à nos mémoires, de plus en plus solidement, car elles vont être de plus en plus lumineuses.

Et ainsi, il va y avoir, dans nos mémoires, de quoi amarrer, à chaque instant présent, notre conscience à la Lumière de plus en plus facilement.

Il faut donc que nous validions à chaque fois des moments comme ça ! Ces Instants Éternels sont des points d’appui très importants ? …

Oui, je trouve ! Il faut vraiment vivre chaque instant avec le plus de conscience possible, car c’est là où ça se métabolise. C’est là que tout se passe !

Mais ,ce n’est qu’un instant, quand même, quand tu vis ça !

Oui, tu as raison. Ce n’est « qu’un » instant, mais cet instant où tu es plus consciente de l’Unité et tous les autres instants que tu vis ensuite, et où, peut être tu en es un peu moins consciente, tous sont aussi Parfaits que ceux qui les précédent….

… Oui, surement, c’est certain !

Mais peut-être qu’il y a une mémoire nouvelle qui se présente au deuxième instant et qui fait la différence avec le premier instant : ce n’est plus la même mémoire qui se présente au « portillon » de notre conscience…

Et là, tu as une occasion, une nouvelle occasion d’être heureuse de cette mémoire numéro 2… et à cet instant, si tu oses en effet être maintenant heureuse de cette mémoire numéro 2 également, tu vas avoir à nouveau une joie, une sensation d’Unité, une conscience de la Lumière un peu plus profonde… de suite, à l’instant numéro 3 !

Et ces, instants nous pouvons les répéter autant que nous le voulons ! C’est à nous de jouer, selon notre courage. Mais, de toutes les façons, quel que soit le choix que nous allons faire, c’est Parfait… 

C’est-à-dire, que nos hésitations, nos retardements sont aussi Parfaits que nos pas en avant immédiats… Notre immobilité sur une marche est aussi Parfaite que le fait de mettre le pied sur la marche suivante ! 

Ainsi, nous pouvons arrêter de penser et de dire : « Si je marche sur la marche suivante c’est mieux que si je reste sur la marche précédente ». Sinon, là, nous sommes bien en train d’imaginer une séparation !

En effet, si je dis ça, je suis bien en train de dire : Dieu est plus sur la marche suivante que sur celle où je suis à cet instant. 

Oui, ça, c’est vrai !

Et ça, ce n’est pas possible : il n’y a pas plus Dieu sur une marche que sur n’importe quelle autre marche !

Oui, donc en fait, bon ! Si nous reprenons cette histoire de marche. Il y en a une où il y a le sentiment d’Unité et il y en a une autre où il y a le combat et….

Bien sûr, je respecte ta façon de t’exprimer… Et je t’en remercie.

Mais, je préfère penser avec plus de précision : sur la marche numéro 1, il y a Unité Absolue et une certaine conscience de cette Unité… Et sur la marche numéro 2 il y a, bien sûr également, Unité Absolue et, nécessairement, une conscience différente de l’Unité… etc.

Ce que je voulais dire, c’est que, même si sur chacune des marches nous avons une conscience différente de la Lumière, toutes sont dans l’Unité… mais nous ne le vivons pas toujours également…

Oui ! C’est ça ! Quelle que soit la conscience de la Lumière que nous y avons, cela ne change en rien la Perfection et l’Infinité de l’Unité de cet instant. 

Nous ne pouvons pas remettre en question l’Unité ! Mais, nous pouvons remettre en question la conscience que nous choisissons d’avoir de l’Unité Éternelle… Oui ! Ça, nous pouvons la choisir… Car, en effet nous choisissons notre conscience… Mais, nous ne pouvons pas annihiler l’Unité. 

Ah oui ! Maintenant, je vois ce que tu veux dire…

Donc il n’y a pas de soucis ! On est dans l’Unité à chaque instant, que nous le voulions ou pas, que nous en soyons conscients ou pas… 

Par exemple, même si nous avons pensé que nous haïssons quelqu’un, nous étions dans l’Unité, comme d’habitude ! Nous n’en étions simplement pas aussi conscients.

En fait, c’est comme la Lumière et l’ombre !

Tous les mots sont des noms de Dieu

Oui! Ce sont juste d’autres mots… C’est simplement un autre nom de Dieu. Tous les mots que nous pourrons prononcer seront des noms de Dieu. Il n’y a pas d’autres options !

Donc, je prends le mot « séparation » … et si je l’oppose au mot « Unité » … là, j’imagine et je vis une séparation. 

Mais, si je réalise que « Séparation » et « Unité » sont des noms différents du Seul et Unique même Dieu, là, c’est terminé ! 

Là je peux enfin danser ma vie ! Je peux danser librement… Il n’y a aucun mouvement qui me soit interdit : je peux penser sur mes deux jambes, sans aucune contrainte : Séparation, Unité… Séparation, Unité… Séparation, Unité etc…

Et également, il est vrai que pour que nous existions et que nous puissions échanger comme nous le faisons à cet instant, il faut bien qu’il y ait une Séparation entre nous…

Oui ! Ça c’est vrai.

Si nos corps meurent, là, nous ne sommes plus séparés ! Oui mais, il n’y a plus non plus de vie des Corps pour ouvrir notre conscience, comme cela nous est proposé dans nos incarnations qui sont toujours riches, très riches, en séparations. 

Non, c’est vraiment merveilleux ! C’est merveilleux, parce que les solutions abondent de tous les côtés… Ce sont comme des sources qui jaillissent… de chaque mot, de chaque attitude… des sources qui nous lavent… à la température que nous choisissons…

Oui, c’est vrai ! Chaque moment devient passionnant ! Chaque moment est l’occasion de vivre l’Union toujours plus consciemment… y compris dans l’expérience d’une séparation !

Agréablement facile

Et c’est de plus en plus facile ! En tout cas cela nous « semble » de plus en plus facile… Mais, en réalité, c’est facile, totalement, infiniment, depuis le début !

Ça, c’est révolutionnaire : « C’est facile ! » Et j’y crois, franchement !

Si nous nous posons la question : « Est-ce que je suis plus heureuse de croire, c’est à dire de penser, que « c’est facile » ou que « c’est difficile » ? » La tendance générale va être de croire, et donc de penser, que c’est « facile ».

Cependant l’étape qui viendra ensuite inévitablement, plus ou moins vite, c’est que le « difficile » demandera justice !

Et là, nous rions…

Celle-là, je l’ai pas vu venir ! Mais, ça, c’est sûr !

Et le « difficile » dira : « Et moi ! et moi ! et moi ! Est-ce que l’on peut m’aimer aussi ? Moi aussi, le « difficile », comme mon frère le « facile »… Est-ce que, moi aussi, je peux être aimé, totalement, infiniment, comme étant Lumière ? »

Et là, si nous sommes clairs, nous serons bien obligés de répondre : « Oui » !

Mais, est-ce que l’on n’a pas déjà dit « Oui, oui et oui » au difficile ?

Agréablement difficile

Si, je le pense, quand même… Mais, quand nous disons vraiment « Oui ! » au « difficile », le difficile devient une forme de la joie… Comme le « facile » !

Oui, c’est logique !

Quand, heureux de le faire, nous faisons un « effort », intellectuel ou physique ou autre…

Mais, ça, nous l’avons beaucoup fait…

Oui, je le pense, nous l’avons beaucoup fait !

Heureusement, nous avons souvent aimé l’effort difficile… Nous l’avons beaucoup vécu ! Et c’est ce qui fait que nous en arrivons là où nous en sommes aujourd’hui ! 

Ce sont des degrés de conscience différents, mais, c’est le même mouvement d’ouverture de conscience… Depuis toujours, nous ouvrons notre conscience !

Nous avons ouvert notre conscience à la Lumière à travers l’ombre… depuis que nous avons cru faire exister l’ombre…

La Lumière fait feu de tout bois !

La Lumière fait feu de toute ombre !

Tu ne peux pas savoir comme ça me repose, tout ce que nous disons là… J’ai l’impression que, en moi, il y a : « Ouf ! ça me repose… »

Oui ! moi aussi, ça me repose… c’est agréable, c’est jouissif, c’est doux….

La Lumière dans l’effort

C’est vrai que ça rejoint un peu un état enfantin… J’avais oublié ce que c’était que ce goût de la vie, quoi !

En effet, avec ma compagne, nous nous disons souvent que nous vivons une vie de gamins. Nous sommes simplement heureux… Quand nous le voulons, nous faisons ce que nous sommes heureux de faire ! Il y a de moins en moins de poids dans notre vie… Ça s’allège… Et pourtant, nous sommes agréablement actifs !

Et donc, nous retrouvons l’état naturel de joie de l’enfant. Mais là, c’est à un autre niveau de conscience, avec une conscience beaucoup plus large, une conscience d’adulte…

Une conscience dans laquelle nous arrivons à choisir de garder cet état d’esprit, conscients que nous sommes de la présence Éternelle de la Lumière, de la Liberté en toute chose… Et aussi conscients de la Contrainte Agréable… dans « ce » monde !

Parce que, il est juste de s’en rappeler, l’enfant, lui, il fournit bien sûr un effort très important : un effort pour vivre, un effort pour marcher, un effort pour parler, pour apprendre, pour jouer… mais il le fait dans sa joie…

Et en effet, cet effort est, tout simplement, un autre nom de Dieu. Cet effort n’est pas alors imaginé séparé ou opposé à Dieu.

L’effort Lumineux et le repos Lumineux expriment tous les deux la Lumière Éternelle… Et ceci quel que soit le niveau de conscience, enfantin ou adulte, auquel nous sommes arrivés à cet instant.

Tout est effort ! Vivre, c’est faire un effort permanent… C’est le flux de la Lumière !

Oui, c’est vrai… Mais cependant, moi, j’ai toujours eu un problème avec l’effort physique. Mais… je pense que c’est tout simplement dû à la façon dont je le vis.

Tu veux dire ,peut-être : à la façon dont tu « l’as vécu ».

Oui, j’ai oublié. C’est vrai, que je suis plus heureuse de dire « La façon dont je l’ai vécu » que de dire « La façon dont je le vis ».

Mais revenons à l’effort physique… Et aux difficultés que certains peuvent avoir avec lui. Tout cela semble être le résultat de la répétition de la perte de conscience de la Lumière… Et il faut le remarquer, cela existe aussi bien, chez les gens aisées que chez les gens pauvres financièrement… 

C’est le résultat de la façon dont nous avons été enseignés… et dont nous avons nous-même enseigné aux autres… Et ceci aux différentes époques de notre passé !

Et donc, il s’est répandu cette idée que l’effort physique avait une valeur inférieure…

Libres riches, libres pauvres

Et il y a des gens qui travaillent beaucoup physiquement et d’autres qui ne font rien physiquement… 

Par exemple, il y a des gens riches qui vivent confortablement sans travailler, sans faire d’efforts physiques difficiles et il y a des gens pauvres qui travaillent énormément et très durement, pour arriver, difficilement, à survivre !

Ces deux situations, en apparence bien différentes, peuvent être utilisées pour vivre la même problématique : en effet, les riches, comme les pauvres peuvent faire la même erreur : être malheureux… être malheureux de ce qu’ils vivent.

Ces deux catégories d’êtres humains peuvent se priver du Paradis, alors qu’ils peuvent également choisir d’être heureux , les uns d’être heureux riches, les autres d’être heureux pauvres… 

Et, si les uns ou les autres, nous choisissons d’être heureux de la situation où nous nous trouvons à ce moment donné de notre existence terrestre, il y a toujours quelque chose de nouveaux qui se passe dans notre vie : un sentiment de plus grande liberté apparaît, notre esprit s’ouvre, une nouvelle clarté apparaît à notre conscience, un sentiment de plus grande justice se développe sainement en nous…

Oui, oui, c’est bien vrai…

Évidemment… C’est logique ! Toutes les vertus augmentent avec la joie. Chaque fois que nous sommes plus heureux toutes nos vertus se développent un peu plus : nous sommes plus courageux, plus persévérants, plus justes, plus généreux, plus intelligents… etc… au fur et à mesure où nous sommes plus heureux.

Hier j’ai bien vu cela : heureuse, j’ai eu une grande efficacité ! J’ai tout fait avec plaisir… Qu’est-ce que j’ai été contente de ma journée ! Je n’en suis pas revenue !

Mémoires transcendées

Oui, mais maintenant, cette belle journée que tu as vécus, elle fait partie de tes mémoires pour toujours ! Tu ne peux plus l’oublier : c’est inscrit pour toujours, que tu en sois consciente ou inconsciente !

Ta conception de la vie a évolué.

Oh oui ! Ça a été une expérience !

Mais, nous avons eu de nombreuses fois ce genre d’expérience…

Et, à chaque fois, notre capital mémoire a évolué : le rapport des « pourcentages » des mémoires Lumineuses, d’un côté, et des mémoires ombreuses, de l’autre, ont changé… et ceci en faveur de nos mémoires Lumineuses.

Et hop ! Voilà ! Ça s’accumule ! Et, plus ou moins rapidement, selon notre courage, selon notre détermination, de plus en plus de nos mémoires ombreuses vont être guéries… Et un jour, toutes le seront ! 

En effet, toutes les mémoires ombreuses que nous avons mises en place dans notre passé humain sont vouées à être reconnues comme Lumineuses, un jour ou l’autre !

Pour en revenir à l’Hydre de Lerne de la mythologie grecque, on nous dit que le seul moment où Hercule a pu en finir avec l’Hydre, ce monstre terrible, le seul moment où il a pu, soi-disant, « vaincre » son ennemi, selon les termes de l’époque, c’est quand il a pris l’Hydre entière et qu’il l’a élevé au-dessus de sa tête : « il l’a élevé au plus haut » …

En fait, «Hercules a tout simplement aimé son ennemi », comme cela nous a été dit plus tard, il y a 2000 ans… Il a reconnu la Lumière « dans » l’ombre, comme nous en avons parlé plusieurs fois ensemble ! 

Je ne me souvenais plus comment il s’en était sorti…

C’est une version de ce mythe en tout cas… Il y a plusieurs versions de cet épisode des travaux d’Hercules… Mais j’aime beaucoup celle-ci : Il coupe une tête de l’Hydre… et il en repousse deux ! Il coupe encore d’autres têtes et à chaque fois, les têtes repoussent en se multipliant…

Et à un moment donné, il réalise qu’il ne s’en sortira pas en « combattant » toutes ces têtes, alors il prend à bras le corps « toute » l’Hydre et il l’élève au-dessus de sa tête : et là, fin du « combat » ! Il a transcendé… Il a aimé son ennemi.

C’est vrai que c’est comme ça, dans les faits ! 

Tous ces symboles anciens peuvent être très beaux… Une fois que nous sommes heureux, une fois que nous « voyons » la Lumière là où Elle est, c’est à dire partout, on comprend beaucoup mieux ces mythes magnifiques qui ont participé à la reconstruction de l’humanité…

Et nous réalisons, également, que des beaux Êtres, aux pensées les plus élevées, ont toujours, dans toutes les civilisations, participé au retour de l’humanité dans son Paradis Originel.

Adoration immédiate

Donc, en fait, si nous sommes dans le fonctionnement globale de voir de plus en plus la Lumière en toute chose, et en particulier de La voir dans l’ombre, il y a un moment où nous offrons tout à la Lumière… sans plus tarder… sans hésiter… Et ainsi nous allons vachement plus vite !

Oui, c’est une adoration : nous offrons tout à la Lumière… Tout Lui est « sacrifié » … Nous rendons tout à Dieu… Allez, zou ! Et là, évidemment, notre vie se simplifie… Et se simplifie encore… Et toujours plus…

Et ce n’est qu’agréable…

C’est important ! C’est très important que ce soit agréable… c’est très important parce que, sinon, nous ne le faisons pas. 

Je veux dire : j’ai souvent constaté et j’ai souvent posé la question de cette notion de « service », de donner… et tout… 

Et je me disais que nous ne pouvons pas être au service si nous ne le faisons pas joyeusement. Et là, je me disais : je ne vois pas comment ! 

Tu vois, cette gratitude avec Dieu…  Moi, je le « sais » mais je ne l’ai pas, je ne la « vis » pas… Mais, en fait, c’est simplement une expérience à faire… et tout peut changer.

Tu ne la « vivais » pas, mais tu la vis certainement de mieux en mieux… Et ça va continuer à augmenter…

Pari gagnant

Oui, ça me paraît possible aujourd’hui… Mais avant, si je voulais être vraiment honnête avec moi-même, je « pensais » bien que ce n’était pas ça encore !

Je vois bien cela grâce à certains de mes amis qui sont dans l’action, dans le service, mais qui y sont « joyeusement » !

Nous ne pouvons pas tricher avec ça… Nous pouvons essayer de faire semblant d’être joyeux, mais ça ne marche pas ! En tous les cas, pour moi, cela n’avait jamais marché.

Et du coup des expériences comme celle de hier sont fondamentales, parce que, là, je me rends compte que je peux le « faire » … et ça me fait du bien… C’est ça qui est important.

C’est pour cela que nous sommes renvoyés sans arrêt à cette notion de « bien-être » que je ne comprenais pas… Parce que cela me semblait assez antinomique : donner tout… et en même temps rester dans le bien-être ! Je ne comprenais pas… Je voulais bien le faire mais je ne comprenais pas… 

Donc, ce n’est seulement que par l’expérience de notre vécue du bien-être et de la joie que que nous pouvons continuer… et augmenter, en fait, notre conscience de la Lumière… 

Oui, cela fait boule de neige.

Mais, maintenant je fais le pari de le faire, de l’expérimenter…

Oui, bien sûr… chaque fois que nous le faisons, cela marche bien… Ça se voit clairement que ça marche bien !

C’est un pari toujours gagnant.

Parce que jusqu’à là, j’attendais presque d’attendre d’être heureuse pour le faire… Alors que là, je sais que c’est possible de suite… en l’état ! 

Tu comprends ?

Oui, oui, oui ! C’était, en effet, le langage tenu habituellement dans le passé…

Ah, oui, ça c’est vrai ! Alors que là, je sais maintenant que c’est possible autrement… tout de suite !

Dieu omniprésent

J’utilise souvent un petit schéma bien simple, mais qui m’aide efficacement à expliquer certaines choses aux gens : Je dessine un point « A » qui symbolise « ce que je suis » et, à un autre endroit, un point « B » qui symbolise « ce que je devrais être » … C’est à dire ce que l’ombre exige que je sois.

En effet, l’idée proposée par l’ombre a toujours été que « nous devions être autre chose que ce que nous sommes » et donc que nous devons toujours nous rendre du point « A » (où l’ombre nous dit que nous ne sommes pas ce que nous devrions être) au point « B » (où nous serions, prétendument, ce que nous devrions être d’après la même ombre) pour enfin pouvoir « devenir heureux »!

L’ombre en nous imagine donc une distance fictive entre le point « A » et le point « B » … et une direction.

Et tu sais comment nous pouvons nommer cette « distance » imaginaire, qui existerait d’après l’ombre, entre ces points « A », où nous sommes et « B », où nous devrions être ?

… Non…

Et bien cette distance imaginée entre le point « A » et le point « B » nous la nommons en général : la « souffrance » … 

Ah oui ! C’est tout à fait ça !

La souffrance, c’est ce que l’on vit quand on prétend que A et B sont 2 points séparés, éloignés… Et bien sûr d’inégale valeur divine !

Et notre souffrance est d’autant plus grande que nous imaginons ces deux points plus éloignés l’un de l’autre !

Et pourtant, le truc est simple… La solution, il n’y en a qu’une :

Il s’agit simplement de reconnaître la vérité que « A » = « B » … et que bien sûr, du coup, nous savons qu’il n’y a aucune distance entre les deux !

« Cessons de vouloir devenir pour accepter être. »

 C’est-à-dire qu’il faut simplement reconnaître que « A » et « B » sont deux noms de Dieu et que je suis parfaitement en Dieu, aussi bien en « A » qu’en « B » … 

Et là, c’est le bonheur immédiat… Enfin détendu !

C’est une façon de symboliser très parlante…

C’est l’attitude la plus sûre… 

 « Cessons de vouloir devenir, pour accepter être »

Alors, là, nous nous régalons de tout…

Et nous pouvons nous trouver en « À », en « B » ou en tout autre point de l’univers, dans la joie, c’est à dire conscient de l’omniprésence de Dieu… et là, il n’y a aucun problème : là où nous sommes, nous sommes parfaitement heureux… d’y être !

Et donc, nous sommes dans ce mouvement, dans ce travail : Petit à petit nous abandonnons cette prétendue distance entre « A » et « B »… Ou entre « toi » et « moi » etc.

Oui, je sens bien ce que tu dis, dans mon vécu.

Mourir de notre « belle mort »

Nous reconnaissons de mieux en mieux qu’il n’y a pas de distance entre « Dieu » et « Dieu ». Donc que nous soyons « là-bas » ou « ici », nous sommes en Lui et nous pouvons vivre la danse de « notre » vie libre et heureux ! 

Nous pouvons faire tel ou tel chemin sans perdre conscience que la Lumière est Omniprésente, vraiment Omniprésente !

Et, bien sûr, cela va donner des styles très différents, évidemment : parmi nous, personne ne va faire le même dessin, personne ne va faire la même musique. Chacun de nous va danser à sa façon parce qu’il danse dans la conscience de la Lumière Omniprésente, il est dans la Lumière, où qu’il soit … et c’est simplement Beau !

Ça peut être une jeune personne ou une vieille personne… Cela sera Beau de toute les façons !

Les 8 Entretiens (6ème Partie du 3ème Entretien)

Mourir de notre « belle mort »

Nous reconnaissons de mieux en mieux qu’il n’y a pas de distance entre « Dieu » et « Dieu ». Donc que nous soyons « là-bas » ou « ici », nous sommes en Lui et nous pouvons vivre la danse de « notre » vie libre et heureux ! 

Nous pouvons faire tel ou tel chemin sans perdre conscience que la Lumière est Omniprésente, vraiment Omniprésente !

Et, bien sûr, cela va donner des styles très différents, évidemment : parmi nous, personne ne va faire le même dessin, personne ne va faire la même musique. Chacun de nous va danser à sa façon parce qu’il danse dans la conscience de la Lumière Omniprésente, il est dans la Lumière, où qu’il soit … et c’est simplement Beau !

Ça peut être une jeune personne ou une vieille personne… Cela sera Beau de toute les façons !

Ah là là ! Je sens que je vais mourir heureuse…

Rires…

Ah ! Ça, c’est une bonne idée !

C’est mon rêve ! 

Tu vas le réaliser !

Ce n’est pas mon rêve, c’est la réalité en devenir : j’ai toujours dit que je mourrai heureuse !

C’est ce qu’il faut offrir : il faut se l’offrir à soi-même et il faut faire ce cadeau aux autres…

La mort, sera un feu d’artifice de Joie !

Ça, ce n’est pas quelque chose qui me perturbe. 

Mais, avant j’en faisais une dissociation : c’est à dire qu’il y avait la mort et… enfin, là, nous passions aux choses sérieuses ! Ça c’est quelque chose que je croyais…

Naitre et mourir à cet instant

Mourons donc heureux… à chaque instant !

Oui ! c’est vrai ! De toutes les façons, mourir, c’est ce que nous faisons à chaque instant !

Oui, vraiment, à chaque instant ! Tu as raison !

Chaque instant contient une naissance, une vie, une mort… et tout cela en un instant ! tic… tac… tic… tac… tic… tac…

Comme un instant est infiniment petit, nous vivons un nombre de vies absolument infini, depuis toujours et pour toujours…

Mourir est une expérience de chaque moment, comme nous le disent les poètes de chaque époque…

… Et, c’est parfait ! Détendons-nous dans cette expérience qui semble répétée à l’infini… et qui n’est pourtant jamais répétée identique !

Chaque instant est la naissance de l’instant suivant !

Chaque instant est la mort de l’instant précédent !

Notre vraie vie… c’est cet instant !

Et en même temps nous n’avons que cette vie…

En tout cas, c’est cet instant qui est le plus important…Ce n’est même pas, seulement, toute cette vie-ci, mais c’est bien cet instant présent ! Tout se passe au présent, à cet instant…

Le reste, c’est à dire la passé et le futur, n’a d’intérêt que dans ce présent.

C’est un peu comme s’il y avait le passé éternel qui se condenserait dans une espèce de cône en un seul point qu’est l’instant présent… et qu’ensuite l’avenir se dilaterait dans un autre cône éternel… et que ces deux cônes du passé et de l’avenir se rejoindraient totalement par le sommet de leurs cônes : ils seraient « un » par ce point qui symboliserait le présent !

Nous pourrions aussi imaginer une chaussette qui se retourne !

Nous pourrions également essayer de dire que notre infini passé et notre infini futur se rejoignent à cet instant d’infinis possibilités… 

Et le chiffre 8, ou le signe de l’Infini, serait, nous semble-t-il, parmi d’autres choses, des symboles de cela :

L’infini passé et l’infini futur qui s’unissent et s’interpénètrent l’un l’autre à cet instant même…

Mais, cela reste bien un mystère dont les représentations seront toujours infinies… et nous approfondissons la connaissance de ce mystère à chaque instant !

En tous les cas c’est sûr… Nous nous régalons à communiquer comme nous le faisons. Et combien cela nous coute-t-il ?

Voilà! c’est la vie heureuse et c’est à la portée de tout le monde…

Oui, c’est vrai ! Je me souviens de mon meilleur ami qui me disait avec un sourire : « Vous vous compliquez bien la vie ! » …

Enfin bon ! ce qui est sûr, c’est que c’est pratique, c’est possible et ça permet la conscience de la joie ! Donc, à partir de là, moi je suis partante.

L’instant, centre de notre existence

Bien, on part à chaque instant ! Chaque instant est un point de départ…

Alors, maintenant, voilà… Après, au début de notre entretien, tu as dit une 4ème phrase que j’ai noté ici : « C’est l’Âme qui a cette qualité… »

Ah oui ! Ça, ça vient de mon histoire de « dissociation » Âme//moi : c’est-à-dire que j’avais conscience de mon Âme, même dans tous les niveaux de mon Être, dans tous les plans de mon existence, que ce soit le plan spirituel, le plan intellectuel, le plan émotionnel, le plan matériel et même le plan sexuel…

Mais, c’était l’Âme… et l’Âme, ce n’était pas moi ! C’était Dieu, mais ce n’était pas moi ! Voilà !

Mais maintenant, je vais « tirer » cette dissociation, jusqu’à ce que moi et Dieu, ne soyons plus face à face, mais que je me sente « Un » avec Lui !

Cette dissociation Âme//moi était vraiment très installée en moi…

Non ! Ce n’était pas vraiment en toi… Ce n’était pas installé… En tous les cas, ce n’était pas installé éternellement.

Non, mais c’était installé mentalement… Voilà ! C’était un mécanisme mental !

C’était un système habituel, et cela reste aujourd’hui une mémoire importante…

Oui, c’est vrai ! Ce n’était pas vraiment en moi… C’était un fonctionnement ! Un fonctionnement passé qui a été inscrit dans ma mémoire.

Et, en tout cas, de ce fonctionnement, je voudrais m’en sortir une bonne fois pour toute… Est-ce que je vais y arriver ?

Oui, bien sûr ! Tu t’en sors très bien ! 

Ce n’était qu’un fonctionnement !

Rien de Dieu ne peut être éliminé

Oui ! Mais en ayant eu ce fonctionnement, en ayant eu, de façon répétée, ce sentiment de séparation de ce « moi » et de cette « Âme », tu étais, en fait, en route pour la seule vraie solution !

La seule chose que tu cherchais, en revenant sur ce concept de séparation, en le répétant comme tu l’as fait, c’était de réussir, enfin, à être heureuse d’avoir « ce » concept de séparation… c’est-à-dire de reconnaître la Lumière « dans » ce concept-même de « séparation » !

Ah oui ! Je commence à comprendre…

Si tu veux… Tu cherchais simplement à cesser de « prétendre » que ce concept était un problème qui « s’opposait » au Divin. 

Au plus profond de toi, depuis toujours, tu sais bien que rien ne peut s’opposer au Divin… tu sais que la Lumière est Tout !

Alors, il suffit de reconnaître que cette « prétention-même de séparation » est un aspect parmi les infinis aspects possibles de Dieu Lui-même dont, nous qui avons la Libre Conscience, pouvons choisir d’avoir conscience…

Tu avais pris l’habitude de prétendre qu’il y avait le Divin, mais que le Divin c’était quand tu aurais éliminé « ça », quand tu aurais éliminé « ce sentiment de séparation d’avec Lui » !

Mais, non ! Tu n’a jamais pu l’éliminer…

Rien de Dieu n’est à éliminer… Rien de Dieu ne peut être éliminé…

Tout est à aimer… Sans aucune exception… Et sans aucune condition !

Oui ! Mais tu vois, là, ça fait quoi ? Ça fait une heure qu’on en parle de ça ? Et… je n’ai pas encore vu que je l’ai intégré… Bref, ce n’est pas encore un réflexe ! Tu vois ? Je comprends ce que tu veux dire, exactement… mais ce n’est pas encore installé…

Impression cérébrale : le temps du Corps

Mais, c’est normal que ce ne soit pas encore un réflexe ! Ce qu’il faut comprendre c’est ceci :

Quand nous avons une pensée, c’est instantané, n’est-ce pas ? 

Oui !

Si nous écrivons ce que nous avons pensé avec l’ordinateur, ça prend un peu plus de temps, n’est-ce pas ? 

Oui !

Et si nous voulons imprimer ce que nous avons pensé puis écrit avec le clavier de notre ordinateur sur son écran, cela prendra encore un peu plus de temps. C’est bien comme cela, n’est-ce pas ?

Oui !

Eh bien, pour le corps, c’est la même chose… Il lui faut du temps pour qu’il imprime… 

Il faut du temps à notre corps pour qu’il construise les circuits neurologiques nécessaires pour que nous puissions penser facilement ce que nous sommes les plus heureux de penser…

En effet, nous n’avions pas encore suffisamment, ou même pas du tout, pensé cela jusqu’à là… Et donc, les circuits neuronaux pour le penser n’existaient tout simplement pas !

Et tant que ces nouveaux circuits, qui sont bien matériels, ils ne sont pas encore solides, c’est à dire bien imprimés, il faut continuer à répéter et à répéter encore les pensées qui vont imprimer toujours mieux ces nouveaux circuits… 

Oui ! Mais alors là, chez moi, ce n’est vraiment pas encore imprimé !

C’est vrai, ce n’est pas encore totalement imprimé, mais c’est en train ! C’est en train de s’imprimer un peu plus à chaque répétition… Ça travaille ! Ça travaille ! Lettre après lettre… tac, tac, tac… !

Silence…

Mais, il faut que nous comprenions ceci : il nous faut aimer ce « temps du Corps » !

Âme et Corps : même Dieu

Il ne faut plus que nous opposions « l’instantanéité de l’Âme », la rapidité de la Pensée et « le temps du Corps ». 

On sait que le Corps ce n’est pas l’instantanéité… Le Corps a un temps ! et l’Âme n’a pas de temps…

Or, notre ombre, notre perte de conscience de la Lumière, nous a fait opposer d’un côté, l’absence de temps, l’Éternité, l’Instantanéité… et d’un autre côté, la durée du temps. 

Et on a dit, par exemple : l’instantanéité et la durée sont opposées ! Elle ne peuvent pas exister en même temps !

Mais, non ! Elles ne sont pas opposées… Elles sont complémentaires… Elles sont « Un » …

Et cela peut être symbolisé par ce fameux « 8 » dont nous avons parlé tout à l’heure… Nous avons le point qui peut représenter l’instant… et nous avons les boucles qui peuvent représenter le temps passé et le temps à venir. L’un ne va pas sans l’autre. Ils sont « Un » ensemble.

On a eu tendance à vouloir dire par exemple : « Dieu c’est à droite, mais pas à gauche ! » ou bien, peut-être que l’on a pu penser : « L’instantanéité, ça c’est Dieu ! Mais la durée, le temps… ça non, ce n’est pas Dieu ! » 

Mais, comment Dieu peut-Il ne pas être Tout ? 

Dieu « Est » Tout, Absolument Tout !

Il est à la fois l’Instantané et la Durée… En toute chose.

Il est Dieu !

La Lumière dans le temps

C’est à dire que je dois reconnaître que je n’ai pas aimé le temps… Je n’ai pas reconnu la Lumière en lui…

L’ombre s’était attachée au corps… Seulement à la matière… ?

Oui…

Et l’ombre avait simplement oublié l’Âme… Parce que, si elle avait repris conscience de l’Âme, l’ombre aurait tout simplement réalisé sa véritable nature : de toute Éternité elle n’est que la Lumière dont elle avait perdu conscience !

Et si l’ombre faisait ça, c’était la fin de l’ombre !

Oui ! C’est vrai.

 Donc, la tendance malheureuse, maladroite, de l’ombre, a été de perdre conscience de l’Âme et donc de l’Éternité… 

Oui…

Et du coup, il ne lui restait plus que la durée, que le corps, que le pouvoir, l’argent, le sexe… mais tout cela séparé de l’Âme par cette pensée-même qui niait l’Âme… 

Et c’est cette conscience de la matière qui a prédominé à la place de la conscience de la Lumière en tout… que seule, pour l’instant, a permis l’Âme…

Et maintenant, il nous faut récupérer toujours plus la conscience originelle de l’Âme, la conscience naturelle de la Lumière en nous…

 Mais attention ! Cependant, cela, certainement pas au prix de la perte de conscience de l’infinie valeur réelle du Corps et de sa durée ! Ça, nous refusons d’en perdre la conscience…

Oui… il y a un instinct profond !

L’Âme aime le Corps

Heureusement ! Cela est garanti par l’Âme, par son Instinct Spirituel, Absolu, Originel : Elle Aime le Corps sans condition… 

L’Âme anime en nous, à chaque instant la conscience de la valeur infinie du Corps, la beauté du Corps…

Ainsi, l’Âme ne peut abandonner son amour du Corps…

Oui, c’est ça ! La Lumière aime « le temps du Corps ».

Oui ! Nous voulons « l’Instant » et « l’Éternité » ensemble… Nous voulons le Corps et l’Âme ensemble, avec la Pensée !

Et depuis que nous avions perdu conscience de la Lumière, l’ombre nous a dit non, non, et non ! Ce n’est pas possible… Elle nous a toujours dit, depuis le début de sa « pseudo-existence » que ce n’était soi-disant pas possible…

Ainsi, toi dans ta recherche, l’ombre te disait : Non ! Non ! L’Union de Tout, ce n’est pas possible !

Rires…

 Mais la Réalité éclate. Il n’y a aucune séparation réelle entre l’instantanéité de l’Âme et la temporalité Corporelle… Dieu est vraiment Tout.

« Dieu ou la Nature… » disait Spinoza !

Expérimentalement, c’est évident… Parce que tous ces états d’Âme, dont nous parlons, n’existent que parce qu’ils passent par le Corps… Sinon, c’est du vent ! Et donc, c’est vrai que le Corps est essentiel… et pourtant il a été tellement pollué !

L’Âme inspire la Pensée qui nourrit le Corps 

Mais, ce qui a été le plus pollué chez nous, ce n’est pas le Corps, c’est la Pensée !

Bien sûr le Corps, malgré qu’il soit animé par l’Âme a été pollué progressivement… Et sa pollution s’est aggravé ces dernières années d’une manière presque exponentielle… 

Mais, depuis le presque début de notre humanité, le problème a son origine dans la perte de conscience de la Lumière et les pensées basses qui en découlent et qui ont exprimé surtout cette ombre, c’est à dire cette perte de conscience de la Lumière. 

Les pensées n’ont plus exprimé suffisamment l’Âme pour nourrir le Corps comme il doit l’être, mais les pensées ont trop souvent exprimé la perte de conscience de l’Âme… et cela a asphyxié le Corps !

Et alors, le Corps a de plus en plus survécu, plutôt qu’il n’a vécu !

Cela semble bien vrai… mais comment faire ?

Eh bien, heureusement, le Corps, si nous lui permettons son fonctionnement naturel… Hop ! Il répond tout de suite « présent » ! 

Tout thérapeute qui encourage cela a pu l’observer… Surtout si cela s’accompagne d’une diminution de la pression douloureuse des pensées basses…

Le Corps est prêt à fonctionner selon les lois de sa nature Divine ! Il est fait pour vivre ! Et donc pour guérir…

Le Corps a évolué efficacement :

D’une part, depuis des millions d’années, il a évolué efficacement pour résoudre tous les problèmes qu’il a rencontré dans la nature… et survivre !

Et d’autre part, depuis beaucoup moins longtemps, il a évolué efficacement pour résoudre tous les problèmes que l’ombre lui a posés… et survivre !

Et ce Corps si parfait peut, en général, retrouver son fonctionnement naturel, originel, rapidement, autant que le lui permettra le milieu physique et surtout mental dont il se nourrit. C’est quasi-instantané ! 

Le corps a une résilience extraordinaire. 

Le Corps revient vers le fonctionnement que Dieu a prévu pour lui depuis toujours, dès l’instant où la Pensée cesse de trop tordre et assombrir les informations qu’elle reçoit, depuis toujours, de l’Âme. 

C’est donc au niveau des pensées…

Je pense à partir des mémoires ou à partir de l’Âme ?

Oui ! c’est au niveau des pensées qu’il nous faut vraiment travailler d’abord ! 

Et automatiquement, si nous changeons nos pensées pour qu’elles expriment notre Âmes, c’est à dire la Lumière, toutes les cellules de notre corps vont fonctionner différemment, y compris celles de notre cerveau… Et elles vont retrouver leur fonctionnement harmonieux naturel… 

Également, tout le système hormonal va fonctionner différemment… Tous les éléments qui maintiennent l’équilibre du corps dans le milieu où il évolue vont retrouver leur efficacité Originelle…

Évidemment, ceci va se faire au fur et à mesure où nos pensées vont transmettre la Vérité de l’Âme au Corps…

Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser ?

Or, c’est ce que la Pensée fait, chaque fois que nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser… 

Et là, nous allons avoir la conscience de l’Âme que nous sommes les plus heureux d’avoir… et nous allons aussi vivre le corps que nous sommes le plus heureux de vivre ! Tout va se simplifier de plus en plus ! 

Mais tout de même, ce corps, ce corps personnel et même ce corps humanitaire, il lui faut « un temps » pour se réparer !

Ce temps peut être très court pour son aspect personnel ou bien long pour son aspect social, ceci en fonction de nombreux facteurs… Et une sorte de respect de ce temps est nécessaire… Il faut aimer ce temps nécessaire pour le Corps ! 

Or, depuis environ 150.000 ans, l’ombre nous avait désappris, à aimer ce temps !

 

Aucun temps n’est jamais perdu

Mais tout ce temps qu’on a soi-disant « perdu », il n’est pas perdu ! Il est bien sûr Parfait !

Comment du Temps qui est nécessairement Dieu Lui-même peut-il être perdu ?

Comment Dieu peut-il être « perdu » ?

Il y a eu, comme cela, une accumulation dans l’humanité de nombreuses croyances qui expriment, encore aujourd’hui, notre perte de conscience de la Lumière dans le temps…

Mais non ! Le temps, comme tout, n’est fait que de la Lumière Éternelle.

D’accord, cela nous aura peut-être pris 150.000 ans de perte de conscience de la Lumière pour arriver à la situation d’aujourd’hui, mais ces 150.000 ans en ont valu la peine, si nous arrivons à aujourd’hui…

Mais, c’est à chacun de nous de faire que ce temps en vaille la peine !

Oui, c’est vrai, que c’est à chacun de nous qui le peut à cet instant, grâce à notre prise de conscience de la Lumière en tout, et en particulier dans toute cette ombre que nous avons imaginée, de faire que ce temps en vaille la peine… 

Je crois que c’est Krishnamurti qui disait que le temps était le fait de la pensée… Qu’en fait, c’est la pensée qui a créé le temps, que s’il n’y avait pas de pensée il n’aurait pas de temps !

Du coup, quand tu parlais du temps, par rapport au corps, je pense qu’il y a un temps du corps, mais ce n’est pas le temps dont on parle avec la pensée…

Oui, probablement… Mais il y a une chose qui est sûre, c’est que, quel qu’il soit, « le temps que nous aimons ne pose aucun problème ». 

Le temps n’est que la Lumière

Où est le problème lorsque nous sommes heureux de vivre ce temps qui passe ? Où est le problème si nous sommes, à cet instant, heureux de tout ce temps qui est passé ? Alors, là, il n’y a plus de problème… 

Et le temps, quel que soit l’explication que nous tentons d’en donner, le temps se passe quand même… et notre corps va évoluer, vieillir et nous allons mourir ! Et nous appelons ça le temps… 

Mais, si nous sommes heureux de chacun des instants que nous vivons, si nous sommes conscients de la Lumière dans tous ces moments, où est le problème du temps ?

Redisons-le : le temps n’est lui aussi, bien sûr, que de la Lumière ! 

Que de la Lumière… Car il n’y a rien qui ne soit pas la Lumière.

Et même pour le corps, sachant que l’on meurt et que l’on revit à chaque instant ?

Oui, à chaque instant… la Lumière Seule Existe !

… Silence…

Du coup… Enfin oui… on n’en était là parce que…

J’ai noté également, au début de notre entretien : « C’est l’Âme qui a cette qualité… »

C’est à dire que tu as mis une qualité de l’Âme… 

… En dehors du corps ! 

L’Âme Omniprésente

En dehors de quelque chose… Oui, c’est cela ! Or la qualité de l’Âme, c’est qu’elle est omniprésente dans chaque plan, dans tous les aspects de l’Être… 

La qualité de l’Âme, elle est partout. Et en particulier dans le Corps… et dans la Pensée… et dans l’Âme, bien sûr… et dans tous leurs aspects. 

C’est comme ça : l’Âme est partout ! Elle n’est séparée de rien.

Je dois, en plus, aimer mes résistances à prendre conscience de cela… ?

Oui ! C’est vrai ! La proposition que nous nous faisons, c’est d’aimer les résistances que nous avons à raisonner de cette façon… Et c’est là que ces résistances vont fondre, fondre, fondre et révéler la Lumière qu’elles sont en Réalité…

Ces résistances sont là parce que nous devons les aimer… et non pas pour que nous les combattions. 

« Rien n’est à combattre, rien n’est à éliminer, tout est à aimer ! » 

Les 8 Entretiens (7ème Partie du 3ème Entretien)

Oui, à chaque instant… la Lumière Seule Existe !

… Silence…

Du coup… Enfin oui… On en était là parce que…

J’ai noté également, au début de notre entretien, que tu as dit que : « C’est l’Âme qui a cette qualité… »

C’est à dire que tu as mis une qualité de l’Âme… 

Oui ! En dehors du corps ! 

L’Âme Omniprésente

En dehors de quelque chose… Oui, c’est cela ! Or la qualité de l’Âme, c’est qu’elle est omniprésente dans chaque plan, dans tous les aspects de l’Être… 

La qualité de l’Âme, elle est partout. Et en particulier dans le Corps… et dans la Pensée… et dans l’Âme, bien sûr… et dans tous leurs aspects. 

C’est comme ça : l’Âme est partout ! Elle n’est séparée de rien.

Alors, je dois, en plus, aimer mes résistances à prendre conscience de cela… ?

Oui ! C’est vrai ! La proposition que nous nous faisons, c’est d’aimer les résistances que nous avons à raisonner de cette façon… Et c’est là que ces résistances vont fondre, fondre, fondre… Et révéler la Lumière qu’elles sont en Réalité…

Ces résistances sont là parce que nous devons les aimer… et non pas pour que nous les combattions. 

« Rien n’est à combattre, rien n’est à éliminer, tout est à aimer ! » 

Tout est pour notre joie ! Et il faut que nous arrêtions simplement de combattre… Mais, cependant, en aimant ce combat que nous avons mené jusqu’à là !

Il faut tout de même reconnaître que nous avons finalement beaucoup appris avec la perte de conscience de la Lumière, c’est à dire avec l’ombre… avec la séparation… avec le combat !

Mais cela nous a coûté plus cher…

Ce qui n’était pas nécessaire est devenu utile

Dès que nous avons imaginé la séparation, nous avons combattu ! Par exemple, dans l’état ombreux, « l’instantanéité » combattait « la temporalité »…

Eh bien, non ! 

Nous avons opposé la droite et la gauche…  

Eh bien non !

C’était un combat ! Ce combat n’a jamais été nécessaire !

Mais à nous, aujourd’hui, de faire ce qu’il aurait été utile de faire depuis toujours.

En tout cas, tout combat douloureux n’a jamais été nécessaire… C’étaient des combats pour la perte de conscience de la Lumière…

Les seuls combats nécessaires ce sont les combats de Lumière ! Donc des combats uniquement agréables.

Combat de Lumière

« Des combats de Lumières » ? C’est quoi ça. ?

Un combat de lumière c’est « Être heureux ». 

Si tu veux, là, le mot « combat » n’a plus du tout la connotation ombreuse qu’il a eue pendant des millénaires !

C’est probablement pour cela que, pour l’instant, nous ne pouvons pas bien imaginer ce qu’est un « combat de Lumière ».

Ça, en effet, c’est difficile pour moi !

Jusqu’à là, nous n’avons pas bien imaginé un combat heureux… 

Un combat heureux ?

Oui, un combat heureux ! 

Nous avons eu, pendant des millénaires et des millénaires, une notion de « combat » qui n’est qu’ombreuse… et donc douloureuse.

Mais, réfléchissons calmement : « combat », c’est un mot et donc c’est bien un nom de Dieu, n’est-ce pas ? 

… petit silence… 

Oui…

Tu vois : ton « Oui » a été un peu lent à venir !

Et là, nous rions…

Il va pourtant falloir le reconnaître ! En fait, nous n’avons jamais su ce qu’était réellement un combat.

Nous avons eu une vision du combat… comment dire…

Tordue ?

Oui ! Tordue, retordu et encore retordu des milliers de fois… Et c’est un peu comme le ressort dont nous avions parlé un jour ! Quand nous allons le lâcher, nous ne connaissons pas la forme réelle qu’a ce ressort de Lumière…

Et on ne sait pas quelle Forme Originelle va prendre le combat, une fois que l’ombre cessera complètement de le tordre dans notre imagination…

En fait, nous ne pouvons pas, pour l’instant comprendre… Et donc la seule solution efficace, c’est d’oser voir la Lumière dans tout ce dont nous avons conscience.

Voilà ! Et quand nous nous surprenons à combattre, soyons heureux de prendre conscience que nous avons combattu…. Régalons-nous d’avoir combattu douloureusement !

(Gros soupir…)

Je suis heureuse de mon soupir ?

(Nous rions…)

La danse Lumière

C’est ça, en fait ! Soupirer et être heureux d’avoir soupiré… Taper du pied et être heureux d’avoir tapé du pied… ! Tout est bon ! Il n’y a pas de séparation douloureuse : nous nous amusons… Nous sommes des enfants de la Lumière !

Comme nous l’avons dit tout à l’heure, il n’y a plus cette raideur : la droite qui s’oppose douloureusement à la gauche… Le bien qui s’oppose douloureusement au mal !

Non ! Jouons, amusons-nous, dansons la Vraie Vie !

À droite, à gauche… à gauche, à droite… C’est la même Lumière !

Le bien, le mal… le mal, le bien… C’est la même Lumière

Enfin, nous pouvons regarder les choses simplement, pour ce qu’elles sont et, enfin, les aimer… Lumière, Lumière et encore Lumière…

Et alors notre mémoire s’éclaircit, s’éclaircit, s’éclaircit…

Et alors ? Hier, par exemple j’étais en face d’une amie qui était dans une dynamique douloureuse… C’est une difficulté que je connais bien, moi aussi… Et cette femme tournait, et tournait, comme ça, dans sa douleur…

Je ne peux pas lui dire d’aimer son « système » douloureux… Elle ne va pas comprendre !

Alors là, c’est ce que nous avons dit dans ce que je suis en train de transcrire de notre conversation précédente…

Je ne peux pas lui parler comme ça !

La bonne dose

Non, bien sûr ! Il faut effectivement, et c’est très important, apprendre le juste dosage dans chacune de nos relations, dans chacune de nos communications. 

La bonne « dose », c’est l’équivalent de la bonne « distance » dont nous avons déjà parlé il y a quelques temps : vis à vis d’un feu il y a une distance juste, confortable… Pas trop près du feu, sinon je me brule, pas trop loin non plus, sinon je ne bénéficie plus de sa chaleur !

 Eh bien, là c’est la même chose. Il y a un juste dosage lorsque nous parlons à quelqu’un ! Et là, pour avoir « ce » juste dosage, il suffit d’être vraiment très attentif à la joie que l’on a à parler, à dire ce que l’on dit… Et, également, à la joie que notre partenaire exprime ou pas en nous écoutant…

Lorsque nous parlons comme nous le faisons tous les deux, là, en ce moment… c’est la joie qui nous réunit : nous sommes heureux de parler ensemble, nous sommes heureux d’échanger ce que nous échangeons. 

Cela signifie que, à cet instant, c’est la bonne dose pour nous.

Oui ! Je pense que nous pouvons tout nous dire…

Alors là, tu vois, on a ce sentiment de liberté qui est agréable… Je pense que ça, c’est là ce que l’on appelle « communication unitaire ».

Mais, pour maintenir la communication unitaire avec quelqu’un il faut toujours le respecter, l’aimer comme il est. Ne pas vouloir le faire changer : il faut que nous abandonnions tout projet de le faire changer…

Oui, c’est vrai, c’est moi qui voulait qu’elle soit ailleurs que dans son truc… cette femme.

Eh oui ! Voilà ! C’est ça… et cela entraine une distorsion…

Mais comment, alors, allons-nous l’aider ?

Rendre service

Voyons ! Voyons cela ensemble, car c’est très important… Il nous a été dit : 

« Cesser de vouloir devenir, pour accepter être ». 

Tu connais cette phrase ?

Oui, je m’en souviens très bien… Et je l’accepte.

Eh bien, si nous nous amusons à conjuguer cette phrase, pour nous l’appliquer à nous-même, cela nous permet de penser par exemple : 

« Je cesse de vouloir que l’autre devienne, pour accepter qu’il soit ».

D’accord, donc je le laisse…

Oui… Je ne l’abandonne pas, mais j’accepte qu’il soit ce qu’il est… j’arrête de vouloir qu’il devienne autre chose que ce qu’il est… 

Et je le mets au courant : je lui signifie que je l’aime comme il est, là !

Je lui exprime sincèrement, mais de façons mesurées, que je suis heureux qu’il soit là où il est. 

Je lui signifie cela par des attitudes, par des paroles : je lui exprime ma joie de vivre cet instant avec lui… Je lui exprime combien je suis heureux d’être avec lui, de parler avec lui… Je lui montre que suis heureux de l’écouter, etc… 

Et là, il reçoit enfin ce qu’il désire vivre depuis toujours, c’est-à-dire se sentir aimé… Se sentir aimé dans « son » attitude habituelle à lui, lorsqu’il parle comme il parle, lorsqu’il agit comme il agit… Voilà !

Et ça, c’est ce dont nous avons tous besoin : nous sentir aimé comme nous sommes, sans aucune condition…

Toujours, nous nous présentons les uns aux autres en espérant sentir cela… Encore… Ou enfin !

Notre espoir est total.

Notre espoir est toujours renouvelé.

L’Espoir Infini

Mais, ce n’est pas possible ! C’est incroyable !

J’étais en plein là-dedans, en train de faire la retranscription de ce dont tu parles là, juste maintenant… Et, cependant, j’ai trouvé le moyen, sans en prendre conscience de, quand même, vouloir emmener l’autre là où j’étais et non pas l’inverse ! 

Et d’ailleurs, cet autre, s’attendait aussi presque à ce que je fasse ça !

Pourquoi ?

L’autre personne attendait que tu fasses quoi ?

Et bien, que je l’amène ailleurs, là où je voulais justement l’amener… que je la sorte de « son » truc !

Ah, bien oui ! Elle était dans son système : comme toi, elle croyait que là où elle était ce n’était pas bien. Elle croyait donc qu’il fallait qu’elle arrive ailleurs.

Oui ! Et moi, je n’ai pas réagi comme je le désire vraiment !

Nous voulons valider l’autre dans « sa » position à cet instant… Et donc il faut se mettre à sa portée. 

Oui, je comprends… Je comprends ça… C’est bien vrai !

Il faut, bien sûr, parler un langage que l’autre puisse comprendre, comme cela a été fait pour nous depuis des siècles et des siècles. 

Si les meilleurs d’entre nous disait ce qu’ils pensaient, ce qu’ils sont capables d’être heureux de penser, sans mettre en place un filtre mesuré, nous, les autres, nous ne pourrions rien comprendre ! Nous les traiterions même de dangereux fous !

Oui, évidemment !

Le langage de la Lumière est mesuré

Et, à l’extrême, si un Être est la Lumière Elle-même, et qu’Il parle sans aucun filtre, qu’Il parle Son Pur Langage Lumineux, nous, nous ne pourrions, pour l’instant, rien comprendre de cette Lumière Pure exprimée sans aucune distorsion ombreuse… 

En effet, qui d’entre nous peut comprendre la Lumière Pure ? Pour l’instant, nous n’en sommes pas capables… et cela durera tant qu’il y aura de l’ombre en nous ! 

Alors, la Lumière parle un langage qui convient parfaitement à chacun de nous.

La Lumière se met au diapason de chacun, individuellement ! Elle distille pour chacun de nous un nectar sur mesure qui ne peut pas être, pour l’instant, la totalité de la Vérité Pure… Et cela par Respect pour nous, par Amour pour nous… 

Cela est logique…

Et nous ? Nous, nous voulons, de notre mieux, nous inspirer de ça… toujours mieux !

Nous voulons, nous aussi, nous mettre au diapason de la personne qui est en face de nous… En union avec elle…

Et nous apprenons à être heureux de lui dire ce qu’elle est capable d’être la plus heureuse d’entendre, à cet instant. 

Ce qu’elle est vraiment heureuse d’entendre, c’est ce qu’elle peut et veut réellement entendre à cet instant !

Et ça, c’est, précisément, ce que, nous, nous sommes vraiment heureux de lui dire… C’est là le bon équilibre, la bonne distance, la bonne dose pour une communication qui nous unit.

La communication unitaire

Nous n’allons donc pas « tout » lui dire : nous allons lui dire ce qu’elle est capable d’être heureuse d’entendre, elle, à cet instant-là… Et, bien sûr, ce que nous sommes capable d’être heureux de lui dire à elle, telle qu’elle est, à ce même instant…

Et ne sommes-nous pas capables d’être heureux de lui exprimer notre respect, notre amour ?

Ne sommes-nous pas désireux de lui exprimer combien nous sommes heureux qu’elle existe exactement comme elle existe à cet instant ?

N’est-ce pas là ce que nous sommes le plus heureux de penser et de lui exprimer ?

Et là, lorsque nous le faisons, cette personne, ne va-t-elle pas se sentir aimée, telle qu’elle est ?

Ne va-t-elle pas sentir ce qu’elle voulait sentir le plus, depuis le début de cette vie et souvent depuis de nombreuses, de très nombreuses vies ?

N’est-ce pas pour cela qu’elle a choisi de nous rencontrer ?

Oui, c’est bien ainsi !

Et la douceur, l’harmonie, la joie de ce mouvement : cela va faire que naturellement, en son temps, son autre pied sera prêt pour se poser sur la marche suivante. 

Et plus tard, ce sera exactement la même chose… Mais pas tout à fait au même niveau puisque cette marche aura été franchie… Par elle… Et par nous, ensemble… Et ainsi de suite… 

Donc, chaque fois, un mouvement est initié par notre sentiment respectif de sécurité : Elle, elle se sent aimée dans ce qu’elle désire et peut recevoir et nous, nous nous sentons aimé dans ce que nous désirons, et pouvons, offrir !

L’amour nous libère tous

C’est la situation idéale.

Oui, c’est vrai ! Et donc, elle peut lâcher prise sur la marche précédente… Et nous pouvons ainsi monter ensemble sur la marche suivante.

Elle est libérée, elle, parce qu’elle se sent aimée et aimante ! Nous sommes libérés parce que nous nous sentons aimés… et aimant !

… Et là, un silence…

Alors tu te souviens que nous avions dit une autre fois que « Nous sommes libres de tout ce que nous aimons » ? 

Eh bien, de même, « Chacun est libre de tout ce qui est aimé en lui » ! Quand il se sent aimé, il est libéré ! 

Et ainsi, par exemple, chacun peut enfin avoir une relation libre avec son problème… Et ensuite, le rythme et la force de la communication s’accélère…

Et nous en arrivons à une certaine vitesse… et c’est ce que nous sommes, nous-même, là, en train d’expérimenter… Nous trouvons l’un et l’autre que nous avançons, à un rythme soutenu, à une bonne vitesse ! Une vitesse qui ne nous est qu’agréable !

Alors que moi, cette fois encore, avec cette personnes particulière , j’avais voulu l’entraîner plus vite qu’elle ne pouvait aller… Ce que j’avais cherché, c’était de l’amener là où j’étais.

Le même Infini pour tous

En fait, toujours, l’idée qui est à l’origine de cette attitude maladroite, c’est : « L’autre est moins en Dieu que moi ! » 

… Ben oui !

Ce qui, bien sûr, est une idée ombreuse… qui n’a donc aucune réalité.

La vérité, c’est, tout simplement, que : « L’autre est, toujours, autant en Dieu que moi ! » Et cela, où qu’il en soit ! 

C’est pour cela qu’il faut avoir conscience que nous sommes tous à égalité devant Dieu : il nous reste, à tous, l’Infini à parcourir ! 

Donc nous sommes égaux : nous sommes tous au raz des pâquerettes, quel que soit le chemin que chacun a déjà parcouru !

Nous sommes égaux devant Dieu : l’Infini pour l’autre et l’Infini pour nous, c’est toujours le même Infini à explorer !

Oui, je pense que, ça, c’est indiscutable !

Et, c’est ainsi que, par exemple, en mathématiques, nous disons : « l’infini moins quoi que ce soit est toujours égal à l’infini ». En mathématique, l’infini moins dix, l’infini moins cent ou l’infini moins un million, c’est toujours l’infini…

Et donc, il nous reste, à tous, l’Infini devant nous à parcourir quel que soit le chemin que nous ayons accomplit à ce jour !

Eh bien, il faut se le répéter, il faut se le redire. Et peut-être faut-il l’écrire pour qu’on puisse le lire et en discuter encore et encore… 

C’est peut-être là, l’un des intérêts de cette idée que nous avons eu de la transcription de nos échanges ?

(Un silence…)

Liberté de la lecture

Alors l’intérêt de l’écrit, aussi, c’est que quand on lit un texte c’est nous qui le lisons, c’est nous qui en dosons la compréhension pour nous… C’est nous qui prenons, ou ne prenons pas, telle ou telle partie ! 

Oui ! Ce n’est pas pareil que quand c’est quelqu’un d’autre qui décide de ce que nous devons entendre… 

Il semble en effet que souvent, mais pas toujours, il y a une liberté plus grande dans la lecture que dans l’écoute directe. C’est en effet nous qui dosons plus facilement, dans notre intimité ce que nous recevons !

Par exemple, cette ligne, nous la sautons… parce que, pour l’instant, nous ne sommes prêts à en recevoir confortablement le contenu… Ce n’est pas agréablement, immédiatement, assimilable.

Oui, quand ce n’est pas accessible, tu ne la vois même pas, cette ligne ! Ou tu l’interprètes à ta façon pour l’instant…

Oui, c’est cela !

Nous ne relisons jamais deux fois le même texte

Et c’est cela qui fait que quand nous lisons un texte plusieurs fois ce n’est jamais le même texte que nous relisons !  Et ceci est d’autant plus net que ce texte exprime mieux la Lumière…

Oui, c’est sûr, cela m’arrive souvent !

L’autre jour j’ai relu, peut-être pour la 500ème fois, à voix haute, un texte qui pour moi est plein de la Lumière et, une fois de plus, cela a été le même régal de la découverte… 

Ce qui est écrit sur le papier, ce sont, depuis des années, toujours les mêmes mots et les mêmes phrases… Mais à chaque fois ma compréhension de ce même texte s’enrichit… Et c’est toujours un plaisir renouvelé que de lire et de relire ce texte toujours nouveau !

À chaque re-lecture, je sens que ma conscience de la Lumière augmente et cela se manifeste par une nouvelle joie de le lire à nouveau…

Moi aussi, j’ai eu cette expérience avec des DVD très beau : c’est comme si, à chaque écoute, j’avais une révélation nouvelle…

Oui ! Si je n’avais pas l’absolue certitude que ce texte n’a jamais quitté mon tiroir, je pourrais croire facilement que quelqu’un a modifié ce texte depuis la dernière fois que je l’ai lu : qu’un mot, une ligne ou parfois tout un paragraphe a été ajouté !

J’ai, à chaque fois, l’impression de ne jamais l’avoir lu auparavant… Et pourtant j’ai la certitude, physique, que c’est bien lui que j’ai lu et relu de si nombreuses fois auparavant !

Oui, c’est toujours étonnant !

Pourtant, c’est normal, si on y réfléchit ! Tant qu’un texte ou un DVD, ou tout autre média, exprime une conscience de la Lumière très supérieure à celle que nous avons à cet instant, il y aura toujours à manger pour nous en le relisant ou en le réécoutant !

Et imaginons ce que ce serait, si un média, un texte, un DVD ou autre exprimait la Lumière Pure ! Alors, là, nous pourrions nous nourrir de Lui pour toujours !

C’est un rêve à vivre, ça…

Mais, c’est bien « ce rêve » que nous réalisons, chaque fois que nous écoutons notre Âme !

Notre Âme, c’est la Lumière Pure, inscrite en nous.

Et là, il y a eu encore un silence…

L’eau de la Source coule du haut vers le bas

En tous les cas, de notre côté, c’est exactement le type de situation que nous devons créer, de notre mieux, dans notre relation avec l’autre…

Cela pour lui offrir un espace, une liberté… une sorte d’aspiration vers le haut dont il pourra profiter au fur et à mesure de de ses besoins à lui, de ses désirs à lui et de ses possibilités à lui…

Bien sûr, ce ne peut pas être une contrainte, ni une obligation, pour lui d’aller de là à là… Aucune pression ne doit s’exercer sur lui.

Mais nous attirons ! C’est comme du sucre ! Ça donne envie… d’en reprendre !

La personne se sent aimée là… et puis elle sent aimée là encore… et elle éprouve de la joie à continuer…

Pour enrichir l’autre et l’accompagner ainsi sur « son » chemin de la Liberté, nous devons donc simplement, donc, exprimer une conscience de la Lumière qui soit supérieure à la sienne ou au minimum égale à la sienne… Sur le sujet donné !

Les 8 Entretiens (8ème Partie du 3ème Entretien)

L’eau de la Source coule du haut vers le bas

En tous les cas, de notre côté, c’est exactement le type de situation que nous devons créer, de notre mieux, dans notre relation avec l’autre…

Cela pour lui offrir un espace, une liberté… Une sorte d’aspiration vers le haut dont il pourra profiter au fur et à mesure de de ses besoins à lui, de ses désirs à lui et de ses possibilités à lui…

Bien sûr, ce ne peut pas être une contrainte, ni une obligation, pour lui d’aller d’ici à là… Aucune pression ne doit s’exercer sur lui.

Mais nous attirons ! C’est comme du sucre ! Ça donne simplement envie… d’en reprendre !

La personne se sent aimée ici… et puis elle sent aimée là encore… et elle éprouve de la joie à continuer…

Pour enrichir l’autre et l’accompagner ainsi sur « son » chemin de la Liberté, nous devons donc simplement, donc, exprimer une conscience de la Lumière qui soit supérieure à la sienne ou au minimum égale à la sienne… Sur le sujet donné !

Sur « le sujet donné » ? Que veux-tu dire ?

Nous l’avons reconnu facilement ensemble : la Lumière dont nous parlons est Tout… Elle est Absolue, Omniprésente, Infinie…

Oui, bien sûr, c’est d’Elle dont nous parlons sans cesse…

Cette Lumière n’est donc pas que l’Âme en nous… Elle est aussi la Pensée et le Corps, n’est-ce pas ?

Oui, Elle est vraiment Tout… Et donc, en nous cette Lumière est aussi bien le Corps que la Pensée et l’Âme qui, en Elle sont « Un ».

La Lumière, une seule Loi

Alors, « un sujet donné » de notre communication avec quelqu’un peut être à propos de l’Âme, ou de la Pensée ou du Corps.

Par exemple, si je veux augmenter ma conscience de la Lumière sur le fonctionnement de ma voiture, je vais avoir tendance à communiquer avec mon mécanicien, car, sur ce sujet donné, il y a une bonne chance qu’il ait une plus grande conscience de la Lumière que moi…

Mais, si je veux augmenter ma conscience de la Lumière à propos de la spiritualité, là, je vais peut-être m’adresser plutôt à Krishnamurti en écoutant une de ses conférences, ou bien je vais lire Spinoza, car je sens qu’ils ont une plus grande conscience de la Lumière que moi sur ce sujet particulier.

Il y a donc un nombre infini de sujets particuliers qui expriment une certaine conscience de la Lumière Infinie.

Ton mécanicien et Spinoza ? c’est amusant…

Oui ! Mais, c’est là pour exprimer que les lois de la Lumière se rejoignent à propos de tous les sujets… aussi éloignés, qu’ils ont pu nous sembler, les uns des autres !

Pour élargir ma conscience de la Lumière dans un sujet donné, je dois, sur ce sujet particulier, entrer en communication unitaire avec un Être qui ait une conscience de la Lumière Infinie plus grande que moi, dans le cadre de ce sujet donné.

Et c’est la même chose pour tous les sujets que je peux envisager. Je ne vois rien qui échappe à cette loi…

Alors pour moi c’est, pour l’instant pour moi, une Loi Divine que nous pouvons nous amuser à exprimer par exemple ainsi : 

« La Lumière éclaire toujours l’ombre » 

Ou bien « L’ombre cherche toujours la Lumière pour l’éclairer » 

Ou bien encore « La Lumière est Infinie et l’ombre cherche sa fin en Elle, jusqu’à la trouver » … etc.

C’est beau et c’est vrai…

Au fur et à mesure qu’une personne arrive à mieux sentir qu’elle est aimée, elle se sent plus libre… Et nous, nous pouvons l’y aider en lui exprimant notre joie qu’elle existe, à chaque fois que c’est possible.

Nous sommes liés, par l’Amour, à tout ce que l’on a prétendu ne pas aimer… Mais nous sommes libres de tout ce que nous aimons… C’est vrai ! 

Ainsi, nous pouvons participer à la libération d’une personne, et donc de nous-même, en l’aimant plus qu’elle ne s’aime elle-même.

Pourquoi dis-tu « et donc de nous-même » ?

Parce que participer à la libération de l’autre, c’est se libérer soi-même !

Cela nous est facile de le concevoir, si nous nous rappelons que nous sommes « Un » en la Lumière…

Sans que cela puisse être obligatoire, obligation qui nierait le libre arbitre de chaque Être, l’ouverture de la conscience de la Lumière de l’un « favorise « l’ouverture de la conscience de la Lumière de l’autre.

Je me libère en aimant l’autre.

Ah oui ! Et ça rejoint ce que l’on a vu juste avant à propos du « temps du Corps » : ce sont des choses que j’avais intégré au niveau de ma pensée, mais, dans l’action, ces choses ne se sont pas encore réalisées parce qu’elles n’étaient pas encore dans le corps.

Qui décide de l’usage de ma Liberté ?

Oui, mais, quand seront-elles « dans » le corps ?

Alors là, nous pourrions choisir de penser qu’elles seront dans le corps au bout de l’Éternité…

Ah, non ! Peut-être un peu plus rapidement ! Avant l’Éternité quand même !

Alors, si nous disons « un peu plus rapidement », à un moment donné, il nous faudra bien reconnaître, il nous faudra bien oser penser, que « Ça y est, c’est maintenant ! » … 

Qui peut le penser pour nous ?

Mais, si, de jours en jours, nous n’installions jamais en nous cette pensée « Ça y est, c’est maintenant », alors, là, on attendrait bien pour l’Éternité, n’est-ce pas ?

Oui ! C’est bien vrai.

En réalité, ce que nous comprenons, au fur et à mesure de nos échanges dans ce cadre-là que nous choisissons :

C’est que, à chaque instant, nous ne découvrons qu’un aspect infiniment petit de l’Infini dont nous sommes des consciences en évolution ! 

Donc, en fait, nous n’avons, jamais, rien compris totalement ! 

Oui, nous ne comprenons, vraiment, rien !

Pas « vraiment rien » ! Mais, quoi que nous ayons compris, il nous reste toujours à découvrir l’Infini, Infini qui est, toujours, aussi Infini qu’avant notre dernière découverte…

Et donc, nous sommes toujours comme au point de départ !

Mais, ce qu’il y a d’essentiel à chaque nouvelle découverte, à chaque nouvelle ouverture de notre conscience, c’est « cette joie » que nous vivons ! 

C’est cette joie que nous ressentons à chaque fois que nous arrivons à rendre une mémoire à la Lumière… C’est cette joie que nous ressentons à chaque fois que nous arrivons à reconnaître un instant comme étant la Lumière Elle-même…

 Une « mémoire » à droite que l’on rend à la Lumière, et puis un « instant » à gauche que l’on vit comme étant la Lumière Pure… 

Et en même temps, le cerveau, il fait : click, click ! Il crée de nouvelles connexions qui complètent les anciennes, et puis les hormones et mille autres choses se mettent en route et unifient tout notre corps dans cette nouvelle conscience… 

En fait alors, donc, c’est un nouvel homme qui apparaît à chaque fois ?

L’homme nouveau

Voilà ! Ça se fait… ça se transmute… La conscience s’additionne à la conscience… et il nous reste pourtant toujours l’Infini à explorer, à découvrir !

Et le paradis s’approche… En tous les cas, nous avons une vision progressivement de plus en plus concrète, de plus en plus reconnue par nous, du Paradis Éternel dans lequel nous vivons depuis toujours…

Alors, une vision de plus en plus réelle et immédiate ?

Oui ! Voilà ! Et, il faut que nous vivions des instants de paradis… Et puis que ces instants s’allongent, s’additionnent les uns à la suite des autres etc… Et puis que cela fasse des petites nappes de paradis que l’on vit à 2, à 3, à 4, à 5, à 8 personnes etc… Et ainsi nous créons des îlots de plus en plus denses de paradis sur cette terre…

(Silence…)

Transmutons le plomb en or

J’étais en train de me dire que je vais valider et aimer le fait de ne pas avoir été dans cette communication unitaire hier, avec cette femme amie… parce que, finalement, cela me permet maintenant de le voir.

Bien sûr ! Bravo ! Oui, c’est ça : dès l’instant où nous aimons quelque chose cela devient un combustible utile !

« La Lumière fait feu de toute ombre »

Eh oui, parce que, si je ne l’avais pas vu, je serais passé devant cette occasion sans en profiter.

Et tu aurais, simplement, choisi de revivre cette expérience pour essayer à nouveau de l’aimer… une fois de plus…

Oui, mais là, au moins, je peux la valider et je vois très bien comment j’étais et je comprends très bien la différence que cela aurait pu être et comment j’aurais pu vivre une belle expérience immédiatement…

C’est exactement l’exercice que nous propose la vie, régulièrement, et nous pouvons à chaque fin de journée regarder les instants où nous nous sommes crispés. 

Mais oui, c’est ça ! Et à ce moment-là, nous nous libérons… Mais attention ! Cela ne veut pas dire que la chose que nous arrivons maintenant à aimer va « disparaître » de notre vie…

Non ! Elle n’a plus besoin de disparaître puisque nous l’aimons ! 

Elle est intégrée… 

Rien n’est à éliminer, tout est à aimer

Nous avons eu trop souvent cette vision encore ombreuse, de se dire : si j’aime , si j’arrive à aimer, cet aspect de ma vie, il va enfin disparaître !

Mais non ! Ça ne va pas disparaître ! 

Mais, cependant, maintenant, cela va être agréable à vivre, cela va être de plus en plus intégré, de plus en plus reconnu comme l’Un… comme étant le Divin Lui-même… Mais cela ne va pas disparaître !

Alors là, ça coince encore… Ça coince ! Ça coince !

Ah, bien oui ! 

Mais, si nous avons encore cette idée ombreuse, ce n’est pas grave du tout ! Peut-être l’aurons-nous encore mille ans ?

En effet, lorsque réapparaît en nous cette vieille croyance, cette mémoire, que « Parce qu’on aime tel problème, il disparaîtra enfin ! », si à chaque fois on décide courageusement d’aimer sincèrement cette mémoire elle-même, celle-ci va être finalement tellement aimée que de frein qu’elle était, elle va devenir un moteur !

Cet aspect de Dieu qu’était, nécessairement, cette croyance va révéler sa Puissance ! Et nous allons vivre un nouveau petit feu d’artifice de joie, de bonheur, grâce à cette nouvelle conscience de la Lumière « dans » l’ombre…

(Silence…)

C’est tout simplement beau…

Et puis, l’instant d’après, il y aura une autre goutte de résistance qui apparaitra à notre conscience, se proposant à notre amour… et progressivement, à une vitesse variant selon notre courage, ce mouvement de guérison qui prenait du temps, voire des années, va s’accélérer… s’accélérer…

 Oui, et ce travail qui exigeait tout un effort psychologique, de nombreuses lectures et réflexions va se faire bientôt en une minute, puis en une seconde, puis en 1/1000ème de seconde etc… 

Ce sera toujours le même travail, mais de plus en plus rapide… Et, avec notre conscience, un jour nous ne verrons plus rien ! Nous ne verrons plus de différence tellement cela sera rapide ! 

« Rien n’est à éliminer, tout est à aimer ! » 

Dieu peut-il disparaître ?

Abandonnons l’idée qu’il y a des aspects de la vie qui doivent disparaître…

Rien ne doit disparaître… Et rien ne peut disparaître, car Dieu est Tout… et rien de ce Tout qu’Il est ne peut disparaître !

Dieu ne peut pas disparaître.

L’Éternité est vraiment Éternelle.

Alors, peut-être, qu’à ce moment-là l’idée que l’ombre doit disparaître va révéler sa vacuité et que nous allons, courageusement et simplement, nous contenter d’aimer de façon exponentielle toute l’ombre de notre perte de conscience qui va ainsi révéler la Lumière qu’elle est, en réalité, depuis toujours…

Si l’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière, la fin de l’ombre, c’est la conscience de la Lumière… Y compris « dans » l’ombre !

La fin de l’ombre, c’est la Lumière.

(Silence…)

Bizarrement, je crois que c’est possible ! 

Oui ! c’est non seulement possible, mais c’est inéluctable.

J’avoue… Maintenant… Il faut… Il faut…

Il faut que l’on travaille, c’est tout ! … Au sens agréable du terme « travail » … soyons simplement heureux de « jouer à travailler ».

Jouons

Tu vois ! J’ai presque envie de me retrouver en difficulté, dans ce type de situation que j’ai évoquée tout à l’heure, pour pouvoir tester à nouveau et pour avoir la joie de me dire : « Ah, tiens ! Voilà de la Lumière ! »

Ça c’est bien ! En effet, il n’y a plus de situation interdite…

J’avoue que… c’est vrai !

Chaque situation est l’occasion de reconnaître plus la Lumière. 

Donc, pas de problème, allons-y, allons-y ! 

C’est vrai : refusons, freinons, tournons à gauche, tournons à droite… OK ! Ce n’est pas grave ! C’est même Parfait, totalement Parfait.

Nous accélérons, nous jouons, nous prenons plaisir à tous les virages et à tous les coups de freins que nous donnons…

Donc ça devient un jeu très, très sympathique, uniquement agréable…

Ça devient la vie comme elle doit être, comme elle a été au début de l’humanité… En tout les cas, comme il nous est proposé qu’elle soit… depuis toujours.

Franchement, je trouve quand même que c’est la moindre des choses par rapport à la création que d’y exprimer la joie, le bonheur et l’amour.

L’espoir, l’amour, la foi : ce sont des valeurs absolument sûres !

Le Modèle en mouvement

Il y a aussi l’importance du modèle : je n’ai jamais vu les plus belles personnes que je connaisse faire la gueule ! Elles ont toujours été dans la joie et sont pour moi des modèles qui m’ont aidée par leur exemple.

C’est bien ! Ça aide beaucoup.

Oui ! Et c’est ce qu’il faut que nous nous proposions les uns aux autres : des modèles de personnes qui sont vraiment dans un mouvement permanent d’ouverture de conscience de la Lumière…  Et ceci quel que soit ce niveau de conscience !

Ce niveau de conscience, ce n’est pas l’essentiel, mais que ça s’ouvre, que ça bouge… C’est « le mouvement » qui est l’essentiel…

Soyons des témoins de ce mouvement !

Yes ! C’est une belle aventure, merveilleuse, amusante joyeuse. Allons ! c’est parti.

On va voir comment on va faire avec tout ça… Hein ?

Moi, j’ai presque hâte de commencer… en fait j’ai déjà commencé… J’ai hâte d’expérimenter. Tu vois ?

Il y a un truc que j’aimerais bien faire quand même plus régulièrement, c’est un bilan de fin de journée… quand tu regardes, tu sais, avant de t’endormir…

Parce que, parfois, il y a des choses qui se passent, mais ailleurs que dans ta conscience et c’est assez agréable de revoir ces interactions…

Mais d’un autre côté autant, peut-être, les vivre dans l’instant ?

Le meilleur instant pour être heureux, c’est tout de suite

En effet, si nous arrivons à le voir à l’instant même et à reprendre notre mouvement dans la Lumière, notre travail du soir, il est fait dans la journée !

« Ce qui est fait n’est plus à faire » nous dit le dicton… 

Plutôt que de dire je regarderai mieux ce soir, le regarder mieux de suite ne prends généralement qu’une seconde, alors pourquoi ne pas le faire tout de suite ?

Et puis le soir venu à quoi penserons-nous ?

En plus, cela va être plus long de le faire plus tard : il faut le repenser, se remettre dans la situation, puis l’apprécier !

Mais, de toute les façons, c’est quand même enregistré dans notre mémoire universelle et nous pouvons, si nous le voulons, mieux le regarder et en apprécier la valeur quand nous le voulons, … Y compris tout de suite !

(Silence…)

Bien, ça nous plaît tout ça, n’est-ce pas ?

Oh oui ! Oui, oui…

Moi aussi, ça me plaît !

C’est très pratique

Les échanges que nous avons ensemble, sont très enrichissants, très agréables… 

Ce sont des échanges que j’ai avec d’autres personnes… Et avec, en particulier, ma compagne, nous en avons quasiment tous les jours…

C’est toujours nouveau… Ça montre toujours de nouveaux espaces de la Lumière…

Tout est toujours nouveau, identique… et différent

Oui ! Et bien sûr, en fonction de l’autre, tu n’as pas les mêmes réactions, les mêmes questionnements… Tu ne touches pas les mêmes sensibilités…

Et bien si ! En fait ce sont à peu près les mêmes mémoires que nous abordons tous. 

Nous avons les mêmes mémoires… 

Même si la façon de les exprimer est unique à chacun de nous, ce sont fondamentalement les mêmes questionnements. 

Cela semble logique

Il s’agit finalement toujours de la même question ! En réalité, ce n’est pas vraiment une question, c’est une affirmation que chacun pose avec ses propres termes et qui peut se résumer ainsi par exemple : 

« Je veux aimer plus… »

« Je veux être aimé plus… »

 « Je veux avoir une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle. » 

Etc…

Et tous, nous sommes tous dans cette démarche permanente ! Vraiment tous ! 

Donc, si ! Je trouve que ce sont au fond les mêmes questions et les mêmes réponses. Il y a bien sûr quelques différences de formes : nous ne passons pas tous au même moment au même endroit, mais il y a des tas de moments où nous nous croisons… Nous nous croisons et nous nous recroisons sans arrêt !

C’est plutôt une question d’ordre… Ce sont les mêmes questions mais, pas dans le même ordre… Et puis également le nombre de répétitions de la même question qui est nécessaire est différent pour chacun…

Mais nous redécouvrons à chaque instant, avec plus de conscience, l’enfant pur de la Lumière que nous sommes depuis toujours… 

La joie, clef de la conscience

Et nous savons que l’enfant n’apprend pas de la même façon que l’adulte.

L’adulte, déformé par l’ombre, croit avoir besoin de suivre un certain ordre pour apprendre… ou pour réapprendre, plutôt…

L’enfant, lui, il apprend dans le désordre qui est en fait l’ordre de sa Joie ! 

Il pose une question et si par la réponse, on satisfait à son appétit, il va digèrer cette nourriture… et puis, au moment qui lui convient, il pose une autre question qui peut sembler illogique, inattendue, voir hors sujet, à un adulte… 

Mais l’enfant, lui, il suit son plaisir, il suit sa joie : il cherche l’ouverture de sa conscience qui lui soit la plus agréable, à lui, tout de suite ! Et sa question suivante est sa clef personnelle la plus agréable pour ouvrir sa conscience… dans sa Joie !

Et, sans aucun doute, c’est son ordre à lui qui est le meilleur pour lui… et le plus généreux pour tous, à cet instant !

Nous, les adultes, nous avons appris avec notre cerveau un peu séparé du reste… C’est, en tous cas, ce que nous avons prétendu.

Mais lui, l’enfant, il apprend encore avec tout son Être ! C’est la différence…

Oui, ceci est vrai ! Mais, je pense que, justement, nous sommes en train de revenir à un fonctionnement plutôt enfantin… c’est à dire guidé par notre Joie.

Tu vois, par exemple, nous, dans nos échanges, nous n’avons pas d’ordre : nous sautons du coq à l’âne ! Nous ne fonctionnons pas vraiment comme des adultes officiels du monde d’hier…

Même si j’ai pris aujourd’hui quelques notes, au début de notre entretien, elles nous servent de support très lâche… On s’échappe dans tous les sens, comme cela nous plaît.

C’est vrai ! Et c’est une bonne référence…

Dieu Est Tout… Seul Dieu Est

Bon, c’est vrai, au début de cet entretien, j’avais noté 3 pensées que tu avais émises et que j’ai senti que tu n’étais, probablement, pas heureuse de penser… Cela pouvait-être un point de départ d’un possible échange…

Mais, ensuite, finalement nous avons sautillé, nous sommes allés là et puis nous sommes allés tout à fait ailleurs… et tout cela peut sembler sans ordre très évident… 

Et pourtant il y a un ordre, un ordre constant, un ordre unique qui est la trame permanente de nos échanges : c’est comme une pensée unique, mais lumineuse : 

« Dieu est Tout… Seul Dieu est… »

C’est notre trame, c’est notre ordre…

Nous nous promenons un peu partout, mais avec ce type de conscience qui seule décide de l’ordre de nos questionnements et de la qualité des réponses que nous allons nous offrir.

Ce n’est pas très sérieux, quoi !

Oui ! ce n’est pas très structuré… Mais, nous parlons toujours de la même chose…

Oui, oui ! On tourne, on tourne dans tous les sens… 

Oui, ce n’est pas « organisé » au sens encore officiel du terme, et moi j’aime beaucoup ce type de travail, j’aime beaucoup cette liberté : je trouve ça « naturel » ! 

Si nous étions trop « ordonnés » nous choisirions souvent notre question suivante en fonction de nos mémoires et du coup nous bloquerions un peu toujours les mêmes choses et nous maintiendrions un peu de côté ce qui dérangerait notre ordre officiel… c’est à dire nos mémoires.

Cela me fait penser à des associations de pensées dont on parle en psychologie…

L’enfant, l’Enfant Éternel, que nous pouvons re-découvrir en nous-même, fonctionne un peu comme une balle qui rebondit dans tous les sens… Mais, c’est le bon rebondissement, c’est « son » rebondissement ! 

Oui, ça ne vient pas, en premier, de notre raisonnement…

Nous ne nous en rendons pas toujours compte, mais c’est alors notre Âme, la Lumière en nous, qui nous dicte la question suivante… et qui nous invite à envisager les réponses parfaites à cette question parfaite…

Et là, Click ! Nous coupons l’enregistrement…

Fin de ce 3ème entretien