Les 8 entretiens (6ème Partie du 4ème Entretien)

Alors, il faut répéter !

Oui, c’est vrai ! Il faut répéter… pour arriver un jour à la virtuosité, 

Et pour l’instant, c’est pour la parole, comme pour la pensée ! Nous sommes obligés de prendre un temps d’arrêt avant de parler… 

Simplement le temps de vérifier si, à cet instant, si ce que notre Âme nous invite à dire ou à ne pas dire, à exprimer ou à ne pas exprimer, c’est bien ce que nous allons dire, c’est bien ce que nous allons exprimer… Pensons-nous et disons-nous ce que nous sommes bien le plus heureux de penser et de dire… Et ceci à cette personne particulière ou à ce groupe de personnes particulier…

Pour l’instant, il nous faut prendre un peu de temps à chaque fois parce que nous ne sommes pas encore virtuose !

En effet, de même qu’il faut répéter un mouvement de danse pour devenir de plus en plus rapide et harmonieux dans son exécution, de même, bien sûr, il faut répéter un mouvement de pensée pour être de plus en plus rapide à penser cette pensée… puis à l’exprimer.

Et ceci jusqu’à devenir un virtuose à penser ce que l’on est le plus heureux de penser !

Pour l’instant nous avons encore des mécanismes ombreux qui retardent la prise de conscience de la Lumière à chaque instant… 

Mais, ce temps de retard va de plus en plus se raccourcir, c’est inévitable avec notre entrainement par la répétition… 

Et au fur et à mesure les circuits neurologiques vont être mis en place pour pouvoir penser et reconnaître de plus en plus vite la Lumière là où Elle est… C’est à dire Partout !

Silence…

La science, conscience vivante de l’Unité

Maintenant, je glisse de ce sujet sur un autre : « As-tu eu l’occasion d’écouter des vidéos de Nassim Haramein ?

Oui il y a quelques années…

C’est intéressant ce qu’il dit sur la conscience…

J’aimerais bien le réécouter… Est-ce toujours accessible ?

Oui ! Il y a toujours de nombreuses vidéos de lui qui sont accessibles sur internet. Mais la plupart sont en anglais… Et dernièrement, je viens de m’abonner à un site qui se nomme Gaïa pour pouvoir y voir ses nouvelles conférences en français.

Je trouve la façon dont il le fait très intéressante… Le regard qu’il a est très intéressant… et ça colle avec notre sensibilité… C’est une physique unifiée.

Moi, j’aime bien… Je suis très attirée par la physique… J’ai eu des moments d’expériences spirituelles importantes liées à la physique… 

Il n’a pas écrit de bouquins ?

Non ! seulement un tout petit livre qui est une transcription de l’une de ses conférence… C’est tout en dialogue ou en conférence… Parfois en français, mail le plus souvent en anglais.

Mais bien sûr il y a ses travaux scientifiques qui sont décrits dans des « papiers », des écrits scientifiques qui sont difficile d’accès pour le profane…

Sinon, ce sont des vidéos qui sont très intéressantes, mais le plus souvent en anglais.

La première vidéo que j’avais vu de lui il y a quelques années et qui m’avait bien instruit, c’est celle d’une conférence à Paris en 2016… Elle est toujours en ligne… Et elle donne un bon résumé de sa démarche scientifique, jusqu’à l’époque… C’est déjà beaucoup : elle dure environ trois heures.

Depuis, il a bien sûr continué son chemin de découverte. C’est très beau !

Oui, ça fait bien longtemps que je ne l’ai pas entendu.

Il évolue sans cesse dans sa quête scientifique, avec son équipe… Et depuis peu, il est arrivé à relier la conscience et la physique la plus pointue… Et ça, c’est vraiment très intéressant !

À mon avis, c’est le physicien, parmi ceux que je connais, qui est le plus proche de « la Vraie Physique ». C’est lui qui a la vision la plus claire de la vérité

Il n’a suivi aucun cursus universitaire officiel… Il n’a donc pas de diplôme universitaire…

Il n’est pas issu d’une université ?

Non, non ! C’est un physicien autodidacte… Et, de ce fait, il s’est instruit à son rythme lui-même, depuis sa jeunesse…

Donc, il n’a pas été déformé !

Oui ! C’est bien un physicien auto-formé, free-lance ! Du coup, il ne s’est pas fait coincer dans le moule des théories officielles. Une vraie chance pour lui… et pour nous ! 

Ainsi, il a pu avoir un regard, sur la science et sur la vie, beaucoup plus libérées de l’ombre des universités qui, bien sûr, comme tout le reste ont de l’ombre. C’est normal… et du coup, il est moins ombreux !

Ah, c’est pour cela qu’il est clair et qu’il peut inventer d’autres visions !

Propagande Libre : « Dieu Est Tout »

Oui ! Ses positions sont différentes de celles de scientifiques plus officiels…

C’est un peu comme un enfant qui n’aurait pas subi une pression trop importante de l’éducation et de la propagande officielle… Il a étudié pendant des années tout seul, souvent dans son camping-car, tout en faisant des petits boulots, souvent en relation avec la nature…

En effet, il est difficile de faire des années d’étude dans le circuit officiel sans perdre des plumes de conscience de la Lumière… ceci du fait de la pression constante de l’ombre qui souvent est bien cachée derrière de belles vérités, dans les cadres officielles… 

De ce fait, depuis toujours, ce sont le plus souvent ceux qui sont arrivés à passer, au moins en partie, en dehors des chemins officiels qui font les découvertes du Divin les plus importantes pour l’humanité… 

Les autres, ils ont une forte tendance à répéter ce qui leur a été enseigné sans l’enrichir de nouvelles visions issues de leur Âme… et , du coup, ils n’innovent que peu !

Une fois que nous nous sommes engagés sur les traces des autres skieurs, il n’est pas toujours facile de les quitter, ces traces ! Et si ces traces ne font que tourner en rond, il n’est pas facile de ne pas tourner en rond soi-même !

Nassim, lui, a beaucoup appris tout seul, bien sûr en se nourrissant des connaissances existant dans les livres et les conférences auxquelles ils pouvait participer, mais librement, à sa façon, à son rythme… Il a grappillé à droite à gauche, avec joie !

C’est pour ça qu’il est différent…Il est « a-normal », c’est à dire hors norme, mais je trouve qu’il est, dans sa pratique de la science, plus conscient de la Lumière que beaucoup d’autres.

Ah, c’est une bonne idée, je vais le réécouter…

Et… l’autre personne dont tu m’as parlé… c’est Teilhard de Chardin, n’est-ce pas ?

Oui ! Lui, sans avoir eu les données physiques que nous pouvons dont nous pouvons disposer aujourd’hui, il a fait d’une façon un peu « ésotérique » …

C’est un scientifique…

Oui, c’est un scientifique, mais avec les données de l’époque, il a effectué un travail énorme ! Il a été très courageux…

Vivante, la vraie science enrichie notre spiritualité

Oui, j’ai été et je suis encore très enrichi par la lecture de ses écrits ! Lui aussi a travaillé de façon scientifique. Son livre le plus connu, « Le Phénomène Humain », est le livre d’un scientifique… mais une science qui, là aussi, enrichie notre spiritualité… sans en avoir l’air !

J’en suis toujours à le relire… et j’y capte, à chaque fois de nouvelles informations intéressantes… C’était un visionnaire, lui aussi ! Il avait des visions très belles, mais, c’est aussi un excellent écrivain ! Il est si agréable à lire…

Dans son contexte de l’époque, comme tu le dis, il a été très courageux, mais aussi prudent et il est vrai que tout ce qu’il a écrit de plus important n’a été édité qu’après sa mort…

Et il en a bavé ! On ne peut pas dire qu’il a été reconnu par l’église, son église !

Mais, n’empêche que pendant sa vie, lui, il a réussi à rester dans le moule des jésuites… il n’a heurté personne de front. Il a accepté, il a obéi mais ça ne l’a pas fait dévier de ce qu’il avait à dire.

Et finalement, l’intérêt de ses écrits a été reconnu récemment par le Vatican…

C’est vrai ! Mais, il a agi prudemment et intelligemment… Il a choisi que ses ouvrages les plus subversifs, les plus différents, et les plus intéressants, ne soient publiés qu’après sa mort !

Il y a des gens courageux dans tous les domaines et certaines de ces « locomotives » de l’humanité ont réussi échappé de différentes manières au moule de l’ombre… Elles ont réussi à ne pas se faire enfermer par l’ombre… ni la leur, ni celle de leur société !

En fait, tu vois, ce n’est pas le même type de courage : il y en a un, Teilhard, qui est vraiment resté dans le moule du moule du moule ! 

C’est vrai, en tant que chrétien, catholique… et en plus jésuite ! C’est difficile de faire mieux comme moule !

… et l’autre, Nassim, lui, il a été complètement à l’extérieur. 

En fait ce courage, il est donc d’ailleurs !

Oui ! C’est le courage d’oser penser ce que tu es le plus heureux de penser… et à un moment donné d’oser l’exprimer de façon respectueuse et généreuse.

Finalement, le courage, c’est accepter son évidence intérieur…

Allo ! Âme que je suis, je m’écoute !

Dans notre monde actuel, le grand courage c’est d’écouter l’Âme. Tout simplement.

Non pas seulement : c’est d’écouter et d’obéir !

Oui, tu as raison, c’est vrai en fait : écouter et entendre… Le mot « obéir » n’est peut-être pas ici le plus adapté, parce que l’Âme n’est pas une « autorité » au sens ombreux du terme. Pour l’instant, il vaut peut-être mieux chercher un autre mot ?

Peut-être « obédience ». C’est le côté « adhésion » ….

Il faut entendre l’Âme, l’écouter, et agir librement selon son message. Mais ce n’est pas « obéir », avec le sens qui est, pour l’instant, trop souvent donné à ce mot.

Peut-être, me semble-t-il, que le problème que le mot « obéir » pose ici, c’est qu’il nous permet d’imaginer facilement l’Âme comme séparée de nous. Comme si l’Âme était un « maître » attendant notre soumission… comme si nous prétendions que l’Âme et nous nous sommes bien deux et différents… Alors que l’Âme, c’est nous !

Mais alors, l’obédience, c’est quoi ?

Je ne connais pas bien le mot « obédience » … 

Mais c’est là l’occasion de mieux le connaître… Regardons-le ensembles dans le dictionnaire : alors ,là , il nous dit que ses synonymes peuvent être « soumission, dépendance, servitude, sujétion subordination, obéissance, asservissement etc… » … 

Alors non ! Tous ces mots ne nous conviennent pas, pour l’instant, pour décrire la relation merveilleuse d’Unité et de Liberté parfaite qu’il y a entre l’Âme que je suis, la Pensée que je suis et le Corps que je suis…

C’est l’ombre qui a imaginé ces concepts et les mots pour les décrire… Il y a eu là une perte de conscience évidente de la Lumière Infinie et Omniprésente !

En fait, je crois que, à cet instant, nous pouvons entendre l’Âme libre que nous sommes… à ce même instant, nous pouvons prendre conscience de la Pensée libre que nous sommes… et à ce même instant également, le Corps libre, que nous sommes, peut l’exprimer en acte…

L’Âme que je suis, la Pensée que je suis et le Corps que je suis, c’est « moi en un et en l’Un » !

Rien que je sois ne doit « obéir » à rien que je sois !

Je ne suis en train d’obéir à rien… sauf, éventuellement et douloureusement, à de l’ombre que j’ai créée de toute pièce en perdant conscience de la Lumière.

Nous sommes des libres consciences qui disposons, justement, du Libre Arbitre…

Et nous apprenons à utiliser le Libre Arbitre que nous sommes dans son usage originel, dans son usage naturel, pour fonctionner harmonieusement et librement selon le Plan Divin… Plan Divin qui n’exige de nous aucune « obéissance » !

Oui ! Oui !J’entends très bien ! Je suis content de l’avoir vu, parce que c’était encore là une forme de dissociation, de séparation de ma part…

Tout mot nomme Dieu

Mais, attention, je discutais là sur le mot « obéir », en fonction de l’usage que l’on en faisait à cet instant… 

Mais, cela étant, si je choisis d’utiliser le mot « obéir », il ne me reste plus qu’une seule chose à faire, et qui est parfaite : c’est d’être heureux de l’utiliser !

Là encore : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence » …

Oui, oui ! Mais je n’avais pas vu ce que cela entraînait pour moi…

Il ne faut pas que nous en arrivions à nous interdire d’utiliser un mot ! Si je suis totalement heureux d’utiliser un mot, il est alors rendu à la Lumière dont il est issu nécessairement !

Si Dieu Est Tout… tout mot, fondamentalement, y compris le mot « obéir », le nomme !

Oui ! D’ailleurs, d’utiliser ce mot « obéir », à cet instant, ça m’a donné de l’élan sur le coup ! Parce qu’il faut aussi y aller et ouvrir notre conscience… et non pas se contenter d’entendre… 

Mais, quand même, ce que je n’avais pas vu, c’est que cela sous-entendait d’imaginer une distance avec l’Âme…

C’est, là, agir selon l’Âme que nous sommes. C’est à dire que nous voulons simplement que notre action soit l’expression instantanée de notre Âme. 

Mais tout ça, ça se passe là… en nous ! Il n’y a pas quoi que ce soit qui nous commande d’ailleurs… (En réalité, il n’y a tout simplement pas, vraiment, d’ailleurs !)

Mais, si tu veux, là tu as simplement imaginé l’Âme un peu comme tu avais imaginé, au début de ta discussion, à propos de la personne dont tu parlais tout à l’heure. C’est le même schéma, la même idée : soi-disant, l’Âme va nous corriger ! Comme nous qui avons pu tenter de corriger l’autre…

L’Âme, la Lumière en nous

Mais, non ! En utilisant nos concepts humains et les mots humains que nous utilisons pour parler maladroitement de ce qui nous transcende, l’Âme, c’est la Lumière en nous ! l’Âme que nous sommes ne peut pas envisager de nous corriger puisque, Elle, Lumière en nous, ne nous voit que Lumière ! l’Âme voit nos actes comme la Lumière qu’Elle est ! Elle voit nos choix comme la Lumière qu’elle est… Elle ne voit que Sa Lumière ! Elle ne se voit qu’Elle-même !

Donc, elle n’a même pas l’idée, de correction. Il n’y a rien à corriger : tout est Parfait (comme tout ce qu’Elle est… et Elle Est Tout) ! 

Il faut que nous revenions, sans cesse, sans arrêt à cette notion transcendantale de Lumière Infinie, Éternelle et qui est Absolue Omniprésence à cet instant même. 

La Lumière, Elle, ne fait pas de cheminement : Elle Est ! 

C’est la conscience qui fait un cheminement « dans et vers » la Lumière.

Ah ! Oui ! La conscience… Un cheminement…

C’est un chemin comme on a dit… mais, ce n’est pas un chemin entre deux points… Or, ça, c’est difficile à décrire et à dessiner… Pour le dessiner, par exemple sur une feuille de papier, nous sommes obligés de faire des concessions qui nous éloignent de la Vérité, tout en nous permettant de L’envisager… peut-être !

Une autre fois, tu avais fait ce schéma-là : tu sais, avec un point « A » et un point « B » …

Oui, c’est cela ! On y retrouve un chemin imaginaire, avec un soi-disant point « A » de départ qui symbolise « ce que l’on est » et un soi-disant point « B » d’arrivée qui symbolise « ce que l’on devrait être » … 

Oui ! En fait, on est formaté là-dedans ! Et c’est là qu’est notre souffrance…

Oui ! Notre souffrance, c’est la séparation prétendue de « A » et de « B » … Et cette souffrance est proportionnelle à la distance ombreuse illusoire qui, comme nous l’avons prétendu, séparait « A » de « B » … alors que ces 2 points sont Un dans la Réalité !

Je suis ce que je dois être.

Oui ! C’est vrai, c’est ce que l’on nous dit : « Cessons de vouloir devenir pour accepter être »

Souffrance Lumière

Mais, heureusement, dès que nous perdons conscience de l’Unité, il y a notre merveilleuse souffrance qui nous signale cette perte de conscience : à chaque fois il y a ce message d’alarme qui se déclenche en nous. 

… Nous allons essayer de le dire comme ça : la souffrance n’a pas son origine dans l’ombre, comme l’ombre elle-même a tenté de nous le faire croire depuis des millénaires… 

Non ! La souffrance a son origine dans la Lumière Elle-même qui nous signale une erreur : Elle nous signale que nous avons perdu conscience d’Elle ! 

En effet, nous ne pouvons pas dire que nous pouvons nous éloigner de la Lumière qui est justement Omniprésente… 

Mais nous pouvons bien sûr dire simplement que nous avons pu perdre conscience d’Elle, alors que l’on vit « en Elle », que l’on vit d’Elle, ici comme ailleurs, maintenant comme toujours ! 

La souffrance est simplement un rappel à la conscience… « par » la Lumière.

La souffrance est une invitation de la Lumière à une joie plus grande… donc, une invitation à plus de conscience d’Elle…

Il faut vraiment redire cela sans arrêt… Parce que c’est vrai que paf…paf ! nous avons eu tendance à associer la souffrance à l’ombre ! 

Du fait de nos habitudes, c’est rapide, et nous ne prenons pas assez souvent le temps d’y réfléchir calmement…

Oui ! Là, on réalise que la souffrance n’a pas sa source dans l’ombre…

La beauté de la souffrance c’est de n’être en réalité qu’une expression de la Lumière Pure… de n’être « que » de la Lumière Pure !

La souffrance nous signale amoureusement notre perte de conscience de la Lumière ! 

Nous pouvons le dire comme cela pour l’instant… Mais peut-être trouverons-nous une meilleure formulation plus tard… parce que, nous avançons, nous évoluons, notre conscience s’ouvre à la Lumière que nous sommes ! 

Mais, voilà ! ce n’est que de la Lumière ! L’ombre ne produit, réellement, rien en fait… !

Deux Âmes comme une seule Âme

Quel jeu de ping-pong, quand même ! 

Nous avions passé notre temps à tout interpréter en termes d’ombre, à nous concentrer sur l’ombre au point d’en avoir oublié la Lumière… qui pourtant est la seule chose qui Existe…

Mais, c’est bien ! Il faut souvent être deux pour pouvoir s’entraider l’un l’autre à ouvrir notre conscience !

Ah, ça aide pour progresser… ça aide vraiment… ça aide vraiment bien pour accélérer notre ouverture de conscience… Et si nous étions 10, ça accélèrerait encore plus et nous le ferions encore mieux etc… et puis 100… et puis 1000… etc. 

Mais bon ! Deux, pour l’instant, c’est notre sécurité !

Et puis d’autres Êtres viendront, s’ils le veulent, en sécurité eux aussi, lire ce que nous avons écrit…

Ça aide beaucoup, parce que ça nous encourage… Voilà !

Oui, c’est sûr !

C’est parfait, à cet instant… parce que cela nous encourage… Il y en a un qui dit un mot… et, grâce à cela, l’autre rebondit d’une certaine ouverture de la conscience de la Lumière à une ouverture de la conscience encore plus grande… 

Et les deux sont heureux !

Oui ! Parce que quand nous sommes seul dans le ralentissement que nous imposons à notre ouverture de conscience, nous ne nous en apercevons pas tout de suite ! 

Souvent, nous sommes dedans, nous sommes habitués à nous-même… et alors nous ne voyons pas tout de suite que nous freinons notre ouverture de conscience naturelle…

Mais, la clé de tout ça, la clé de cette communication unitaire que nous apprenons à pratiquer tous les jours, c’est de fonctionner comme un seul Être… 

Ce sont deux Âmes qui fonctionnent comme elles sont dans la Réalité, c’est-à-dire comme «  »une seule Âme !

C’est joli ! Oui…

Tu vois ?

Et à ce moment-là, il n’y a plus aucune imagination d’une séparation… 

C’est une Âme qui est faite de deux Âmes qui reconnaissent de mieux en mieux ensemble leur Unité Absolue en Dieu et il y a donc de moins en moins d’illusion de séparation… Et, là, il y a communication unitaire !

En même temps, c’est deux Âmes animent des corps qui se croient différents, elles ont des mémoires qui se croient différentes qu’elles amènent au regard de cette Âme unifiée, de cette double Âme unifiée !

Ces deux Âmes unifiées, qui sont « à la fois deux et une », peuvent du coup, en tant qu’unité, retrouver une conscience plus précise, plus grande et plus profonde de la Lumière… 

Évidemment, quand tout le monde sera comme cela et que nous fonctionnerons tous comme cela, en tant qu’humanité, je ne pense pas que nous puissions, aujourd’hui, imaginer les conséquences d’un tel fonctionnement !

La Réalité est toujours plus Belle que ce que nous avons pu penser

Nous pouvons tenter de l’imaginer, mais je veux dire que, aujourd’hui, notre imagination ne peut être que pauvre par rapport à la Réalité qui apparaîtra alors à notre conscience ! 

« Nul ne sait ce que peut le corps » nous dit Spinoza… Nul ne sait ce que peut le corps lorsqu’il est « réellement » animé, ou plutôt lorsqu’il est un avec une Âme qui est une avec toutes les Âmes et que ce Corps, que toutes les Âmes animent, est un avec tous les Corps…

Que va-t-il se passer, alors ?

Pouvons-nous vraiment l’imaginer aujourd’hui ? Pouvons-nous l’imaginer alors que tant d’ombres voilent encore notre vision ? 

Alors ? Que va devenir « la sexualité » ? Que va devenir « le corps » ? Que va devenir « l’émotion » ? Que va devenir « notre intellect » ? Que va devenir « notre spiritualité » ?

Que seront tous ces vécus communs de la vie ? 

Nous ne le savons pas !

Silence…

Pour une fois ce qui me venait, c’est que… Oui ! Nous ne le savons pas !

Nous ne pouvons pas le savoir !

Là, j’ai presque senti la joie du « jeu » à cet instant…

Explique-moi ?

Hum ! Eh bien, là, ça rejoint notre Instant Parfait… 

C’est comme si le plus important, c’était de « participer » à ce jeu, là, dans l’instant… ce jeu qui est un jeu d’ombre, de Lumière… ou ce que l’on veut… Mais un jeu d’augmentation de notre conscience… Et que, ça, c’est ça l’essentiel !

La limite, la fin, ou quoi que ce soit d’autre, n’a pas vraiment d’importance…

Ah oui ! Tu as mille fois raison !

Ah, mais attend ! Pour moi, ça, c’est vraiment une nouveauté ! 

Parce que moi, j’étais plutôt du genre : après la vie ou plutôt après la mort, le bonheur !

C’est la première fois que je commence à avoir un réflexe qui dit : « Mais purée ! c’est super ! C’est super de jouer à être heureux maintenant ! » 

Jeu au centre de l’Infini

Mais, tu as raison ! Tu as vraiment raison… bien sûr !

J’ai toujours été admirative des gens qui aiment jouer. Je n’étais pas vraiment une joueuse…

Oui l’instant il est là, c’est le centre du « 8 » que nous utilisons comme symbole de l’Infini !

Nous pouvons dire qu’une boucle du 8, c’est l’infini passé, l’autre boucle, c’est l’infini avenir… et le centre du « 8 » ou tout se rencontre, c’est l’instant…

Et l’instant, c’est l’instant du libre arbitre, c’est l’instant du choix !

La joie ! c’est là le bonheur !

Et cet instant, le centre du « 8 », contient tout !

Et effectivement, c’est logique puisque cet instant c’est Dieu Lui-même ! Donc, cet instant, il contient Tout…Il contient tout l’infini passé et tout l’infini avenir qui, bien sûr, sont Dieu Lui-même…

Oui, ça c’est Vrai… C’est l’Absolu… Il n’y a pas de souci ! 

« C’est la Belle Vie ! »

Je commence à trouver l’envie de jouer… Je commence à avoir envie de jouer ! Cela commence à venir ! Je me rends bien compte, en fait, que pour avoir envie de jouer il faut déjà avoir un lâcher-prise ! Parce que quand tu es dans la tenue, dans la maîtrise, qui est pourtant un jeu en soi aussi, il y a quand même moins de joie…

Non ! Il y a moins de « conscience de la Joie ».

Oui, il y a moins de conscience de la Joie… c’est exact !

Parce que « la Joie », Elle, Elle est absolue… C’est Dieu lui-même !

Alors, oui… Oui… Il y a moins de conscience de la Joie quand tu es dans la tenue que dans le jeu…

Cache-cache dans le labyrinthe 

Oui ! C’est là l’attitude enfantine…

Mais ce qu’il faut peut-être, pour l’instant, c’est que nous arrivions à redevenir enfant, mais avec la conscience de l’ombre sur terre pour l’instant… Il faut que nous arrivions à vivre comme un enfant, avec l’ombre dont nous avons maintenant conscience… 

C’est-à-dire avec « la conscience de cette perte de conscience de la Lumière » !

Alors, on joue à cache-cache ?

Oui, quelque part ! C’est un peu un jeu de cache-cache !

Je dis ça, parce que j’ai toujours l’impression qu’il faut que je regarde derrière le mot pour être sûre que je ne me cache pas quelque chose !

Oui ! Je comprends… En tout cas, c’est sûr, les échanges que nous avons sont des échanges qui se manifestent par beaucoup de plaisir, beaucoup de joie, beaucoup de satisfaction… beaucoup même de fierté, de respect, de justice, de justesse…

Notre espoir augmente. Notre conscience de l’amour augmente, notre conscience de la foi augmente… 

Si la souffrance est un message d’erreur, comme nous venons de le dire, quand nous échangeons ensemble comme nous le faisons, nous n’avons pas beaucoup de messages d’erreur !

Oui ! Mais c’est quand même normal ! On parle de choses qui nous intéressent…

Oui, mais…

La souffrance, ou si tu veux « le mot souffrance » traditionnel est entaché d’ombre évidemment ! Mais en fait, redisons-le, la souffrance, c’est la Lumière Pure. 

Oui !

Donc cette Souffrance-Lumière, dont nous avons conscience en tant que Lumière Pure, ce n’est pas une souffrance au sens ancien et ombreux du terme… 

Avec notre langage habituel, nous, nous n’avons plus tendance à l’appeler souffrance ! Ce n’est pas la souffrance ça, c’est du plaisir, c’est de la joie. Tu vois ce que je veux dire ? 

La souffrance n’a été séparée de la joie que par l’ombre, c’est à dire grâce à la perte de conscience de la Lumière. 

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