L’eau de la Source coule du haut vers le bas
■
En tous les cas, de notre côté, c’est exactement le type de situation que nous devons créer, de notre mieux, dans notre relation avec l’autre…
Cela pour lui offrir un espace, une liberté… Une sorte d’aspiration vers le haut dont il pourra profiter au fur et à mesure de de ses besoins à lui, de ses désirs à lui et de ses possibilités à lui…
Bien sûr, ce ne peut pas être une contrainte, ni une obligation, pour lui d’aller d’ici à là… Aucune pression ne doit s’exercer sur lui.
Mais nous attirons ! C’est comme du sucre ! Ça donne simplement envie… d’en reprendre !
La personne se sent aimée ici… et puis elle sent aimée là encore… et elle éprouve de la joie à continuer…
Pour enrichir l’autre et l’accompagner ainsi sur « son » chemin de la Liberté, nous devons donc simplement, donc, exprimer une conscience de la Lumière qui soit supérieure à la sienne ou au minimum égale à la sienne… Sur le sujet donné !
●
Sur « le sujet donné » ? Que veux-tu dire ?
■
Nous l’avons reconnu facilement ensemble : la Lumière dont nous parlons est Tout… Elle est Absolue, Omniprésente, Infinie…
●
Oui, bien sûr, c’est d’Elle dont nous parlons sans cesse…
■
Cette Lumière n’est donc pas que l’Âme en nous… Elle est aussi la Pensée et le Corps, n’est-ce pas ?
●
Oui, Elle est vraiment Tout… Et donc, en nous cette Lumière est aussi bien le Corps que la Pensée et l’Âme qui, en Elle sont « Un ».
La Lumière, une seule Loi
■
Alors, « un sujet donné » de notre communication avec quelqu’un peut être à propos de l’Âme, ou de la Pensée ou du Corps.
Par exemple, si je veux augmenter ma conscience de la Lumière sur le fonctionnement de ma voiture, je vais avoir tendance à communiquer avec mon mécanicien, car, sur ce sujet donné, il y a une bonne chance qu’il ait une plus grande conscience de la Lumière que moi…
Mais, si je veux augmenter ma conscience de la Lumière à propos de la spiritualité, là, je vais peut-être m’adresser plutôt à Krishnamurti en écoutant une de ses conférences, ou bien je vais lire Spinoza, car je sens qu’ils ont une plus grande conscience de la Lumière que moi sur ce sujet particulier.
Il y a donc un nombre infini de sujets particuliers qui expriment une certaine conscience de la Lumière Infinie.
●
Ton mécanicien et Spinoza ? c’est amusant…
■
Oui ! Mais, c’est là pour exprimer que les lois de la Lumière se rejoignent à propos de tous les sujets… aussi éloignés, qu’ils ont pu nous sembler, les uns des autres !
Pour élargir ma conscience de la Lumière dans un sujet donné, je dois, sur ce sujet particulier, entrer en communication unitaire avec un Être qui ait une conscience de la Lumière Infinie plus grande que moi, dans le cadre de ce sujet donné.
Et c’est la même chose pour tous les sujets que je peux envisager. Je ne vois rien qui échappe à cette loi…
Alors pour moi c’est, pour l’instant pour moi, une Loi Divine que nous pouvons nous amuser à exprimer par exemple ainsi :
« La Lumière éclaire toujours l’ombre »
Ou bien « L’ombre cherche toujours la Lumière pour l’éclairer »
Ou bien encore « La Lumière est Infinie et l’ombre cherche sa fin en Elle, jusqu’à la trouver » … etc.
●
C’est beau et c’est vrai…
■
Au fur et à mesure qu’une personne arrive à mieux sentir qu’elle est aimée, elle se sent plus libre… Et nous, nous pouvons l’y aider en lui exprimant notre joie qu’elle existe, à chaque fois que c’est possible.
Nous sommes liés, par l’Amour, à tout ce que l’on a prétendu ne pas aimer… Mais nous sommes libres de tout ce que nous aimons… C’est vrai !
Ainsi, nous pouvons participer à la libération d’une personne, et donc de nous-même, en l’aimant plus qu’elle ne s’aime elle-même.
●
Pourquoi dis-tu « et donc de nous-même » ?
■
Parce que participer à la libération de l’autre, c’est se libérer soi-même !
Cela nous est facile de le concevoir, si nous nous rappelons que nous sommes « Un » en la Lumière…
Sans que cela puisse être obligatoire, obligation qui nierait le libre arbitre de chaque Être, l’ouverture de la conscience de la Lumière de l’un « favorise « l’ouverture de la conscience de la Lumière de l’autre.
Je me libère en aimant l’autre.
●
Ah oui ! Et ça rejoint ce que l’on a vu juste avant à propos du « temps du Corps » : ce sont des choses que j’avais intégré au niveau de ma pensée, mais, dans l’action, ces choses ne se sont pas encore réalisées parce qu’elles n’étaient pas encore dans le corps.
Qui décide de l’usage de ma Liberté ?
■
Oui, mais, quand seront-elles « dans » le corps ?
Alors là, nous pourrions choisir de penser qu’elles seront dans le corps au bout de l’Éternité…
●
Ah, non ! Peut-être un peu plus rapidement ! Avant l’Éternité quand même !
■
Alors, si nous disons « un peu plus rapidement », à un moment donné, il nous faudra bien reconnaître, il nous faudra bien oser penser, que « Ça y est, c’est maintenant ! » …
Qui peut le penser pour nous ?
Mais, si, de jours en jours, nous n’installions jamais en nous cette pensée « Ça y est, c’est maintenant », alors, là, on attendrait bien pour l’Éternité, n’est-ce pas ?
●
Oui ! C’est bien vrai.
■
En réalité, ce que nous comprenons, au fur et à mesure de nos échanges dans ce cadre-là que nous choisissons :
C’est que, à chaque instant, nous ne découvrons qu’un aspect infiniment petit de l’Infini dont nous sommes des consciences en évolution !
Donc, en fait, nous n’avons, jamais, rien compris totalement !
●
Oui, nous ne comprenons, vraiment, rien !
■
Pas « vraiment rien » ! Mais, quoi que nous ayons compris, il nous reste toujours à découvrir l’Infini, Infini qui est, toujours, aussi Infini qu’avant notre dernière découverte…
Et donc, nous sommes toujours comme au point de départ !
Mais, ce qu’il y a d’essentiel à chaque nouvelle découverte, à chaque nouvelle ouverture de notre conscience, c’est « cette joie » que nous vivons !
C’est cette joie que nous ressentons à chaque fois que nous arrivons à rendre une mémoire à la Lumière… C’est cette joie que nous ressentons à chaque fois que nous arrivons à reconnaître un instant comme étant la Lumière Elle-même…
Une « mémoire » à droite que l’on rend à la Lumière, et puis un « instant » à gauche que l’on vit comme étant la Lumière Pure…
Et en même temps, le cerveau, il fait : click, click ! Il crée de nouvelles connexions qui complètent les anciennes, et puis les hormones et mille autres choses se mettent en route et unifient tout notre corps dans cette nouvelle conscience…
●
En fait alors, donc, c’est un nouvel homme qui apparaît à chaque fois ?
L’homme nouveau
■
Voilà ! Ça se fait… ça se transmute… La conscience s’additionne à la conscience… et il nous reste pourtant toujours l’Infini à explorer, à découvrir !
Et le paradis s’approche… En tous les cas, nous avons une vision progressivement de plus en plus concrète, de plus en plus reconnue par nous, du Paradis Éternel dans lequel nous vivons depuis toujours…
●
Alors, une vision de plus en plus réelle et immédiate ?
■
Oui ! Voilà ! Et, il faut que nous vivions des instants de paradis… Et puis que ces instants s’allongent, s’additionnent les uns à la suite des autres etc… Et puis que cela fasse des petites nappes de paradis que l’on vit à 2, à 3, à 4, à 5, à 8 personnes etc… Et ainsi nous créons des îlots de plus en plus denses de paradis sur cette terre…
(Silence…)
Transmutons le plomb en or
●
J’étais en train de me dire que je vais valider et aimer le fait de ne pas avoir été dans cette communication unitaire hier, avec cette femme amie… parce que, finalement, cela me permet maintenant de le voir.
■
Bien sûr ! Bravo ! Oui, c’est ça : dès l’instant où nous aimons quelque chose cela devient un combustible utile !
« La Lumière fait feu de toute ombre »
●
Eh oui, parce que, si je ne l’avais pas vu, je serais passé devant cette occasion sans en profiter.
■
Et tu aurais, simplement, choisi de revivre cette expérience pour essayer à nouveau de l’aimer… une fois de plus…
●
Oui, mais là, au moins, je peux la valider et je vois très bien comment j’étais et je comprends très bien la différence que cela aurait pu être et comment j’aurais pu vivre une belle expérience immédiatement…
■
C’est exactement l’exercice que nous propose la vie, régulièrement, et nous pouvons à chaque fin de journée regarder les instants où nous nous sommes crispés.
Mais oui, c’est ça ! Et à ce moment-là, nous nous libérons… Mais attention ! Cela ne veut pas dire que la chose que nous arrivons maintenant à aimer va « disparaître » de notre vie…
Non ! Elle n’a plus besoin de disparaître puisque nous l’aimons !
Elle est intégrée…
Rien n’est à éliminer, tout est à aimer
Nous avons eu trop souvent cette vision encore ombreuse, de se dire : si j’aime , si j’arrive à aimer, cet aspect de ma vie, il va enfin disparaître !
Mais non ! Ça ne va pas disparaître !
Mais, cependant, maintenant, cela va être agréable à vivre, cela va être de plus en plus intégré, de plus en plus reconnu comme l’Un… comme étant le Divin Lui-même… Mais cela ne va pas disparaître !
●
Alors là, ça coince encore… Ça coince ! Ça coince !
■
Ah, bien oui !
Mais, si nous avons encore cette idée ombreuse, ce n’est pas grave du tout ! Peut-être l’aurons-nous encore mille ans ?
En effet, lorsque réapparaît en nous cette vieille croyance, cette mémoire, que « Parce qu’on aime tel problème, il disparaîtra enfin ! », si à chaque fois on décide courageusement d’aimer sincèrement cette mémoire elle-même, celle-ci va être finalement tellement aimée que de frein qu’elle était, elle va devenir un moteur !
Cet aspect de Dieu qu’était, nécessairement, cette croyance va révéler sa Puissance ! Et nous allons vivre un nouveau petit feu d’artifice de joie, de bonheur, grâce à cette nouvelle conscience de la Lumière « dans » l’ombre…
(Silence…)
●
C’est tout simplement beau…
■
Et puis, l’instant d’après, il y aura une autre goutte de résistance qui apparaitra à notre conscience, se proposant à notre amour… et progressivement, à une vitesse variant selon notre courage, ce mouvement de guérison qui prenait du temps, voire des années, va s’accélérer… s’accélérer…
Oui, et ce travail qui exigeait tout un effort psychologique, de nombreuses lectures et réflexions va se faire bientôt en une minute, puis en une seconde, puis en 1/1000ème de seconde etc…
Ce sera toujours le même travail, mais de plus en plus rapide… Et, avec notre conscience, un jour nous ne verrons plus rien ! Nous ne verrons plus de différence tellement cela sera rapide !
« Rien n’est à éliminer, tout est à aimer ! »
Dieu peut-il disparaître ?
Abandonnons l’idée qu’il y a des aspects de la vie qui doivent disparaître…
Rien ne doit disparaître… Et rien ne peut disparaître, car Dieu est Tout… et rien de ce Tout qu’Il est ne peut disparaître !
Dieu ne peut pas disparaître.
L’Éternité est vraiment Éternelle.
Alors, peut-être, qu’à ce moment-là l’idée que l’ombre doit disparaître va révéler sa vacuité et que nous allons, courageusement et simplement, nous contenter d’aimer de façon exponentielle toute l’ombre de notre perte de conscience qui va ainsi révéler la Lumière qu’elle est, en réalité, depuis toujours…
Si l’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière, la fin de l’ombre, c’est la conscience de la Lumière… Y compris « dans » l’ombre !
La fin de l’ombre, c’est la Lumière.
(Silence…)
●
Bizarrement, je crois que c’est possible !
■
Oui ! c’est non seulement possible, mais c’est inéluctable.
●
J’avoue… Maintenant… Il faut… Il faut…
■
Il faut que l’on travaille, c’est tout ! … Au sens agréable du terme « travail » … soyons simplement heureux de « jouer à travailler ».
Jouons
●
Tu vois ! J’ai presque envie de me retrouver en difficulté, dans ce type de situation que j’ai évoquée tout à l’heure, pour pouvoir tester à nouveau et pour avoir la joie de me dire : « Ah, tiens ! Voilà de la Lumière ! »
■
Ça c’est bien ! En effet, il n’y a plus de situation interdite…
●
J’avoue que… c’est vrai !
■
Chaque situation est l’occasion de reconnaître plus la Lumière.
Donc, pas de problème, allons-y, allons-y !
C’est vrai : refusons, freinons, tournons à gauche, tournons à droite… OK ! Ce n’est pas grave ! C’est même Parfait, totalement Parfait.
Nous accélérons, nous jouons, nous prenons plaisir à tous les virages et à tous les coups de freins que nous donnons…
Donc ça devient un jeu très, très sympathique, uniquement agréable…
Ça devient la vie comme elle doit être, comme elle a été au début de l’humanité… En tout les cas, comme il nous est proposé qu’elle soit… depuis toujours.
●
Franchement, je trouve quand même que c’est la moindre des choses par rapport à la création que d’y exprimer la joie, le bonheur et l’amour.
L’espoir, l’amour, la foi : ce sont des valeurs absolument sûres !
Le Modèle en mouvement
Il y a aussi l’importance du modèle : je n’ai jamais vu les plus belles personnes que je connaisse faire la gueule ! Elles ont toujours été dans la joie et sont pour moi des modèles qui m’ont aidée par leur exemple.
C’est bien ! Ça aide beaucoup.
■
Oui ! Et c’est ce qu’il faut que nous nous proposions les uns aux autres : des modèles de personnes qui sont vraiment dans un mouvement permanent d’ouverture de conscience de la Lumière… Et ceci quel que soit ce niveau de conscience !
Ce niveau de conscience, ce n’est pas l’essentiel, mais que ça s’ouvre, que ça bouge… C’est « le mouvement » qui est l’essentiel…
Soyons des témoins de ce mouvement !
●
Yes ! C’est une belle aventure, merveilleuse, amusante joyeuse. Allons ! c’est parti.
■
On va voir comment on va faire avec tout ça… Hein ?
●
Moi, j’ai presque hâte de commencer… en fait j’ai déjà commencé… J’ai hâte d’expérimenter. Tu vois ?
Il y a un truc que j’aimerais bien faire quand même plus régulièrement, c’est un bilan de fin de journée… quand tu regardes, tu sais, avant de t’endormir…
Parce que, parfois, il y a des choses qui se passent, mais ailleurs que dans ta conscience et c’est assez agréable de revoir ces interactions…
Mais d’un autre côté autant, peut-être, les vivre dans l’instant ?
Le meilleur instant pour être heureux, c’est tout de suite
■
En effet, si nous arrivons à le voir à l’instant même et à reprendre notre mouvement dans la Lumière, notre travail du soir, il est fait dans la journée !
« Ce qui est fait n’est plus à faire » nous dit le dicton…
Plutôt que de dire je regarderai mieux ce soir, le regarder mieux de suite ne prends généralement qu’une seconde, alors pourquoi ne pas le faire tout de suite ?
Et puis le soir venu à quoi penserons-nous ?
En plus, cela va être plus long de le faire plus tard : il faut le repenser, se remettre dans la situation, puis l’apprécier !
Mais, de toute les façons, c’est quand même enregistré dans notre mémoire universelle et nous pouvons, si nous le voulons, mieux le regarder et en apprécier la valeur quand nous le voulons, … Y compris tout de suite !
(Silence…)
Bien, ça nous plaît tout ça, n’est-ce pas ?
●
Oh oui ! Oui, oui…
■
Moi aussi, ça me plaît !
●
C’est très pratique
Les échanges que nous avons ensemble, sont très enrichissants, très agréables…
■
Ce sont des échanges que j’ai avec d’autres personnes… Et avec, en particulier, ma compagne, nous en avons quasiment tous les jours…
C’est toujours nouveau… Ça montre toujours de nouveaux espaces de la Lumière…
Tout est toujours nouveau, identique… et différent
●
Oui ! Et bien sûr, en fonction de l’autre, tu n’as pas les mêmes réactions, les mêmes questionnements… Tu ne touches pas les mêmes sensibilités…
■
Et bien si ! En fait ce sont à peu près les mêmes mémoires que nous abordons tous.
Nous avons les mêmes mémoires…
Même si la façon de les exprimer est unique à chacun de nous, ce sont fondamentalement les mêmes questionnements.
●
Cela semble logique
■
Il s’agit finalement toujours de la même question ! En réalité, ce n’est pas vraiment une question, c’est une affirmation que chacun pose avec ses propres termes et qui peut se résumer ainsi par exemple :
« Je veux aimer plus… »
« Je veux être aimé plus… »
« Je veux avoir une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle. »
Etc…
Et tous, nous sommes tous dans cette démarche permanente ! Vraiment tous !
Donc, si ! Je trouve que ce sont au fond les mêmes questions et les mêmes réponses. Il y a bien sûr quelques différences de formes : nous ne passons pas tous au même moment au même endroit, mais il y a des tas de moments où nous nous croisons… Nous nous croisons et nous nous recroisons sans arrêt !
C’est plutôt une question d’ordre… Ce sont les mêmes questions mais, pas dans le même ordre… Et puis également le nombre de répétitions de la même question qui est nécessaire est différent pour chacun…
Mais nous redécouvrons à chaque instant, avec plus de conscience, l’enfant pur de la Lumière que nous sommes depuis toujours…
La joie, clef de la conscience
Et nous savons que l’enfant n’apprend pas de la même façon que l’adulte.
L’adulte, déformé par l’ombre, croit avoir besoin de suivre un certain ordre pour apprendre… ou pour réapprendre, plutôt…
L’enfant, lui, il apprend dans le désordre qui est en fait l’ordre de sa Joie !
Il pose une question et si par la réponse, on satisfait à son appétit, il va digèrer cette nourriture… et puis, au moment qui lui convient, il pose une autre question qui peut sembler illogique, inattendue, voir hors sujet, à un adulte…
Mais l’enfant, lui, il suit son plaisir, il suit sa joie : il cherche l’ouverture de sa conscience qui lui soit la plus agréable, à lui, tout de suite ! Et sa question suivante est sa clef personnelle la plus agréable pour ouvrir sa conscience… dans sa Joie !
Et, sans aucun doute, c’est son ordre à lui qui est le meilleur pour lui… et le plus généreux pour tous, à cet instant !
●
Nous, les adultes, nous avons appris avec notre cerveau un peu séparé du reste… C’est, en tous cas, ce que nous avons prétendu.
Mais lui, l’enfant, il apprend encore avec tout son Être ! C’est la différence…
■
Oui, ceci est vrai ! Mais, je pense que, justement, nous sommes en train de revenir à un fonctionnement plutôt enfantin… c’est à dire guidé par notre Joie.
Tu vois, par exemple, nous, dans nos échanges, nous n’avons pas d’ordre : nous sautons du coq à l’âne ! Nous ne fonctionnons pas vraiment comme des adultes officiels du monde d’hier…
Même si j’ai pris aujourd’hui quelques notes, au début de notre entretien, elles nous servent de support très lâche… On s’échappe dans tous les sens, comme cela nous plaît.
●
C’est vrai ! Et c’est une bonne référence…
Dieu Est Tout… Seul Dieu Est
■
Bon, c’est vrai, au début de cet entretien, j’avais noté 3 pensées que tu avais émises et que j’ai senti que tu n’étais, probablement, pas heureuse de penser… Cela pouvait-être un point de départ d’un possible échange…
Mais, ensuite, finalement nous avons sautillé, nous sommes allés là et puis nous sommes allés tout à fait ailleurs… et tout cela peut sembler sans ordre très évident…
Et pourtant il y a un ordre, un ordre constant, un ordre unique qui est la trame permanente de nos échanges : c’est comme une pensée unique, mais lumineuse :
« Dieu est Tout… Seul Dieu est… »
C’est notre trame, c’est notre ordre…
Nous nous promenons un peu partout, mais avec ce type de conscience qui seule décide de l’ordre de nos questionnements et de la qualité des réponses que nous allons nous offrir.
●
Ce n’est pas très sérieux, quoi !
■
Oui ! ce n’est pas très structuré… Mais, nous parlons toujours de la même chose…
●
Oui, oui ! On tourne, on tourne dans tous les sens…
■
Oui, ce n’est pas « organisé » au sens encore officiel du terme, et moi j’aime beaucoup ce type de travail, j’aime beaucoup cette liberté : je trouve ça « naturel » !
Si nous étions trop « ordonnés » nous choisirions souvent notre question suivante en fonction de nos mémoires et du coup nous bloquerions un peu toujours les mêmes choses et nous maintiendrions un peu de côté ce qui dérangerait notre ordre officiel… c’est à dire nos mémoires.
●
Cela me fait penser à des associations de pensées dont on parle en psychologie…
■
L’enfant, l’Enfant Éternel, que nous pouvons re-découvrir en nous-même, fonctionne un peu comme une balle qui rebondit dans tous les sens… Mais, c’est le bon rebondissement, c’est « son » rebondissement !
●
Oui, ça ne vient pas, en premier, de notre raisonnement…
■
Nous ne nous en rendons pas toujours compte, mais c’est alors notre Âme, la Lumière en nous, qui nous dicte la question suivante… et qui nous invite à envisager les réponses parfaites à cette question parfaite…
Et là, Click ! Nous coupons l’enregistrement…
Fin de ce 3ème entretien