32 • Chantons l’Instant…

Aujourd’hui, je joue au BeHappy, comme d’habitude… Et, bien sûr, je ne pense que Ta Joie…

Mais, pour la partie que j’ai joué là, j’ai été heureux de rajouter une règle supplémentaire toute simple que je vais m’amuser à respecter :

Chaque paragraphe que je vais écrire sera court, souvent une seule phrase, et contiendra nécessairement le mot « instant ».

Le mot « instant » sera le seul lien entre toutes ses phrases…

Et je vais ainsi découvrir un peu plus… comment je le vis… cet instant !

Instant, Tu es ma Vie.

C’est à cet instant que je vis.

C’est à cet Instant que je « Te » vis.

Cet Instant est Ton Instant… Il est toujours Sacré.

C’est à travers cet Instant que je vis tout ce que je vis, tout ce que j’ai vécu et tout ce que je vivrai.

Oui! C’est à cet Instant que je vis le présent, le passé et le futur.

Cet Instant, c’est l’Instant du Libre Arbitre que Tu me donnes…

Tout le passé et tout le futur se trouvent « dans » cet Instant.

Il n’y a que cet Instant qui soit… et ce n’est qu’à travers Lui que je vois le Tout que Tu Es.

Je ne Te vois donc qu’à cet Instant.

À cet Instant, je peux T’imaginer dans le passé et le future… Mais c’est à cet Instant que je Te vis.

Cet Instant est le lieu de Toute Ta Réalité, en instantané.

Cet Instant est infiniment court… Et pourtant il existe éternellement.

Cet instant est l’instant du choix.

Je ne peux choisir ma vie qu’à cet instant… et que pour cet instant.

Cet Instant décide de mon passé et de mon avenir.

Cet instant que je vis décide du passé et de l’avenir de tous les Êtres.

L’un des synonymes du mot « Instant », c’est le mot « Libre Arbitre »… Un autre synonyme du mot instant, c’est Toi, c’est Dieu… Et puis il y a tous les autres mots que je peux penser et qui Le nomme !

Je Te cherche à cet instant, je Te trouve à cet instant, je T’adore à cet instant.

Cet Instant est Ton cadeau Sacré.

À cet instant unique, toute ma vie est vécue.

Je vis instant par instant.

Je Te vis à cet instant.

Cet instant me suffit pour Te vivre.

Tu ne sais donner que Tout, tu me donnes Tout à cet instant.

Cet instant, c’est toute ma vie… J’en suis de plus en plus conscient.

Je joue toute ma vie à cet Instant.

À cet Instant, je nais, je vis et je meurs.

J’ai autant de vies que d’instants… Et je n’ai qu’une vie, c’est cet instant.

Cet Instant est sacré… Je veux T’y adorer.

Cet instant est mon adoration…

Je T’adore toujours à cet instant.

Si quelque chose change, c’est toujours à cet Instant.

L’Instant, c’est le changement.

Je veux changer quelque chose ? Alors cet Instant est le meilleur moment : c’est le « seul » moment.

J’aime cet instant que je vis.

Je pense mon passé à cet instant.

Je vis mon passé à cet instant.

Je choisis mon passé à cet instant.

Cet Instant remet, une fois de plus, tout mon passé entre mes mains.

Mon passé ne peut guérir qu’à cet instant.

Je T’adore en cet instant…

Je ne peux T’adorer qu’à cet instant que Tu Es.

Que cet Instant soit mon adoration de Toi.

Je cherche à reconnaître Ta Proximité Absolue dans cet instant.

Tu m’offres cet instant.

Chaque instant est Ton Don… Et cela depuis toujours et pour toujours.

Chaque instant sera donc Ton Don.

À cet Instant se réunissent le passé et l’avenir.

Ce que je vois à cet instant, je ne l’ai jamais vu et je ne le verrai jamais plus.

À cet Instant, je suis mort… Et l’instant d’après je suis encore mort…

Je vis ma mort à chaque instant.

Il n’y a pas un Instant où je ne meurs !

Le nombre de mes morts est infini… Et à cet Instant, je meurs encore !

Je suis heureux de mourir à cet Instant.

Je ne mourrai jamais plus qu’à cet Instant.

Mais, à chaque Instant, je m’entraîne à mourir mieux.

Cet Instant est Unique et Éternel.

Cet Instant renaît, à chaque instant.

Vivre vraiment, c’est être de plus en plus heureux de mourir à cet instant.

Cet Instant est le seul que je vis… Les instants du passé sont des mémoires que je vis à cet Instant… Les instants du futur sont des possibles que je vis à cet Instant.

Là, à cet instant, je n’ai pas d’autres instants à vivre que cet Instant…

Cet instant contient tous les instants.

D’instant en instant, je vis l’Éternité.

Une rencontre ne dure que cet Instant.

Cet Instant est le moment de la rencontre « et » de la séparation.

Chaque instant est une séparation.

Nous nous sommes séparés autant de fois que nous avons vécu d’instants.

La rencontre que je vis à cet instant est sacrée…

La séparation que je vis à ce même instant est, elle aussi, sacrée !

Cet instant a fait partie de tous les possibles du passé, maintenant il est inscrit dans tous les possibles à venir.

Tu Es tous les instants que je vis : il ne peut donc pas y avoir d’instants meilleurs que d’autres.

Chaque instant exprime Ta Perfection;

Tous les mots sont des noms de Dieu : Instant en est un…

Quand je pense « Instant », je chante Ton Nom.

Chaque instant Te chante ! J’en suis toujours plus conscient…

Un mot ne peut pas Te nommer plus qu’un autre mot : « Instant » Te nomme comme tous les autres mots.

Si Tu Es Tout, et Tu Es Tout, un mot peut-il Te nommer plus qu’un autre ? Le mot « Instant » ne peut que Te nommer, comme tous les autres mots…

Chaque instant m’appelle, je le vis… puis je le quitte.

Ma vie n’est faite que d’instant.

Ma vie n’est faite que de « cet » Instant.

Instant, je T’adore.

Je jouis de cet Instant comme jamais !

Je ne revivrai jamais cet Instant… Mais tous le instants que je vis, c’est Toi que je vis pour toujours…

Un instant ne peut pas se regretter, il ne peut que se vivre à cet instant même…

Peut être qu’à un autre instant, je choisirai de vivre le regret de cet instant passé ? Mais alors, je le vivrai à ce nouvel instant.

Tout instant est Ton Présent Parfait… J’en suis de plus en plus conscient.

Tu es le cadeau de cet Instant, toujours !

L’Instant m’échappe toujours.

L’Instant se renouvelle sans cesse…

L’instant que je vis là, n’a jamais été vécu, ni par moi, ni par aucun autre Être.

L’Instant, c’est l’intimité absolue.

Et pourtant, nous vivons tous cet instant.

Je vis « mon » Instant pendant que l’autre vit « son » instant…

Nous ne pouvons jamais partager le même instant… et pourtant, nous le partageons toujours.

Je peux choisir d’être heureux de vivre « mon » instant…

Et l’autre peut choisir d’être heureux de vivre « son » instant…

Nous pouvons donc choisir d’être heureux au même Instant !

Nous nous sentons unis par la joie que nous choisissons de vivre nos instants ensemble.

Être heureux de vivre cet instant unique, c’est T’adorer.

Je suis en adoration chaque fois que je suis heureux de vivre l’instant.

Si, à cet instant, je suis heureux de boire du lait… alors je T’adore.

Si, à cet instant, je suis heureux de voir le ciel… Alors, là aussi, bien sûr, je T’adore.

L’adoration est naturelle, à chaque instant : je la vis à chaque fois que je suis heureux.

Être heureux à cet instant, c’est le meilleur choix que je puisse faire.

Je vis « pour » être heureux à cet Instant.

Chacun veut être heureux tout de suite, à cet instant même.

Nous choisissons notre vie à cet instant…

À cet instant, je choisis d’être heureux… Tout simplement en pensant, à cet instant, ce que je suis le plus heureux de penser !

Il n’y a pas un instant à perdre : soyons heureux de suite !

Chaque instant est l’occasion d’être heureux.

L’instant m’invite à la Joie… Je choisis, de plus en plus souvent, d’accepter son invitation.

D’instant en instant, j’aime jouer à être heureux;

Être heureux, c’est simple : il suffit qu’à cet instant j’ose penser ce que je suis le plus heureux de penser.

Être heureux, c’est notre but, à cet instant.

L’instant approche, je le vis… Il part ! L’instant suivant est déjà là !

D’instant en instant, je suis heureux.

Être heureux, c’est être de plus en plus heureux d’instant en instant.

Etc… Etc…

Voilà, cela suffit pour aujourd’hui. Je me suis offert de nombreux petits instants agréables… en écrivant avec ces règles…

Maintenant, je vais continuer en pensant.

J’écris un moment, et je m’en régale… Je pense toujours et je m’en régale également !

À bientôt, avec plaisir…

22 . Peur Vitale ? Merci l’ego !

Samedi 1er Juillet 2024

J’aime ma Peur… Elle est mon amie…

En effet, ma Peur me permet de garder mon Corps en vie… Et ainsi de permettre à mon Âme de rester incarnée… Et à mon Être de pouvoir continuer à penser à partir d’Elle.

Ma Peur me permet, tout simplement, de vivre.

Je veux donc la respecter… Et mieux, je veux l’aimer !

Rien qu’aujourd’hui, sans ma Peur, je serais mort plusieurs fois ! 

C’est à dire que mon Corps, mon Âme et ma Pensée se seraient séparés, si je n’avais pas eu une saine Peur… à chaque fois.

C’est elle qui a fait que j’ai, tout le temps, gardé les yeux ouverts et tenu le volant, sur l’autoroute… C’est ma saine Peur de mourir !

Sinon, pourquoi ne pas fermer les yeux une petite minute et lâcher le volant, tout en continuant à appuyer sur l’accélérateur ?

Bien sûr, c’est parce qu’il y a la Peur-Lumière, la Peur Vitale, qui est, fondamentalement, la Peur que tous les Êtres ont de ralentir l’ouverture de leur conscience de la Lumière. Nous pouvons dire aussi que c’est la saine Peur de ne pas être heureux, la saine Peur de souffrir…

Mais, depuis le presque début de l’humanité, les Êtres humains ont, eux, inventé la peur-ombre qui, elle, résulte simplement de la perte de conscience de la Lumière.

Alors, là, pour aujourd’hui, je m’amuse à écrire la Peur-Lumière avec un grand « P » majuscule et la peur-ombre avec un petit « p » minuscule… C’est la convention, que je m’amuse à mettre en place pour aujourd’hui !

Je ne veux pas, en effet, oublier que le jeu de BeHappy que je propose dans ce site « BeHappy8 » est un jeu… C’est seulement un jeu ! Un jeu-plaisir.

C’est un jeu de pensée qui consiste, il faut que je me le rappelle de temps en temps à moi-même, à penser ce que je suis le plus heureux de penser… Simplement ! C’est à dire, à m’amuser à penser, par simple plaisir…

Bon ! Ceci étant dit, alors, pourquoi « Peur Vitale » ? Eh bien, c’est pour cela : c’est parce que, à chaque instant de notre vie, cette merveilleuse Peur nous permet de garder notre Corps en vie et en bonne santé…

C’est notre Peur Vitale.

Cette peur, c’est pour que ce Corps puisse, ainsi, rester uni à notre Âme et à notre Pensée… Et que nous puissions être l’Être que nous sommes sur cette terre, aujourd’hui.

En effet, imaginez-vous sur le balcon d’un immeuble…

Bien ! Dans ce type de situation, c’est notre merveilleuse Peur qui nous rend, tous, prudents et sages !

C’est Elle qui fait que nous ne sautons pas dans le vide… C’est Elle qui fait que, parfois même, nous vérifions que la rambarde du balcon est bien solide… et que nous pouvons, en toute sécurité nous appuyer dessus pour regarder tranquillement ce qui se passe en bas… Pour le plaisir de le voir, bien sûr !

En effet, si nous n’avions pas assez d’ego, ou trop d’ego, et que nous n’écoutions pas notre Amie la Peur et que nous sautions… Eh bien, quelques secondes plus tard notre Âme quitterait probablement ce Corps qui est le nôtre actuellement.

Cependant, remarquons que, en général, si notre ego est harmonieux, notre Peur est proportionnelle à la hauteur du balcon.

En effet, au premier étage, ma peur est modérée parce que le danger est modéré. Si je saute et que je ne suis pas un expert, la chance est que j’abime mon corps effectivement, mais probablement pas que je le tue…

Mais cependant, peut-être que, si sauter était vital… si, par exemple, l’appartement derrière moi était en train de bruler violemment. Alors, là, probablement que mon amie la Peur diminuerait au point que je sauterais, pour continuer à vivre !

Merci ma Peur, qui s’adapte parfaitement au besoin de mon Corps et me protège !

Mais si, par exemple, je suis au 20ème étage… Là, ma peur m’interdit complètement de sauter, car sinon, sans aucun doute, mon Corps s’écraserait quelque secondes plus tard et mon Âme serait obligée de le quitter.

J’ai en effet, en, moi la mémoires de toutes ces chutes où, depuis des millions et des millions d’années, mes Corps sont morts ou bien ont été gravement blessés, avec toutes les douleurs que cela a entrainées.

Alors, enrichie de ses mémoires de chutes violentes, ma Peur-Lumière permet donc à mon Corps, à mon Âme et à ma Pensée de rester unis pour pouvoir continuer l’expansion naturelle de la conscience de la Lumière de l’Être que je suis.

Merci ma Peur ! Car sans Elle, mon Âme retournerait de suite à la Lumière, bien plus tôt que nécessaire, puis serait obligée de se réincarner, dans un autre Corps pour pouvoir continuer l’évolution de la conscience de l’Être que je suis.

Ce nouveau Corps serait, certainement, aussi performant que celui que j’ai aujourd’hui, peut-être même plus performant, mais je serais à nouveau un bébé, alors que le corps que j’ai aujourd’hui fonctionne parfaitement bien pour permettre, tout de suite, l’ouverture de la conscience de l’Être que je suis…

Cela me ferait tout simplement prendre un retard dans l’évolution de ma conscience.

Et, là, n’oublions pas que, depuis toujours, le but de nos existences, c’est la Joie, c’est à dire l’ouverture de notre conscience à la Lumière…

Et cette Joie que nous pouvons vivre tout de suite, dans « ce » Corps, pourquoi la remettre à plus tard, dans un autre Corps ?

Un Corps, c’est un investissement important. Et notre amie la Peur est chargée, parmi de nombreuses autres belles choses, de protéger cet investissement, nécessaire pour l’expansion de notre conscience !

Oui ! Parce que pour que la conscience de l’Être que nous sommes continue sa croissance naturelle, originelle, il est nécessaire d’être, au même instant, cet instant, une Âme, un Corps et une Pensée unis par un ego harmonieux.

Mais, là, nous pouvons nous demander ce qu’est un « ego harmonieux ».

Eh bien, souvent, j’imagine mon ego comme une sorte de « colle », une sorte de colle qui maintient ensemble mon Âme, mon Corps et ma Pensée pour que je sois l’Être incarné que je suis à cet instant et qui peut ainsi ouvrir, en permanence, sa conscience.

La juste quantité de colle de mon ego me permet « d’exister », tout simplement, harmonieusement… c’est à dire d’être « l’Être » de plus en plus heureux que je suis à cet instant… tout naturellement.

En effet, là, grâce à mon ego harmonieux, grâce à la quantité de colle juste nécessaire, je n’empiète jamais sur le Corps des autres Êtres, ni sur leurs Pensées, ni sur leurs Âmes.

J’existe, heureux et les autres existent, heureux… s’ils le veulent.

En tous cas, je les respecte dans leur libre conscience, lorsqu’ils en ont une, comme c’est le cas de tous les Êtres humains… et dans leur simple conscience, lorsqu’ils n’ont pas encore de libre conscience, comme c’est le cas de tous les autres Êtres sur cette terre.

Mais, s’il y a trop de colle, c’est à dire si mon ego est trop important ? Alors, là, cette colle, elle déborde de mon Être et je colle tous les autres Êtres : je considère alors qu’ils m’appartiennent, et que je suis leur propriétaire…

Dans ce type de situation ombreuse, trop fréquente actuellement, je vis comme si leurs Corps étaient à moi, comme si leurs Pensées m’appartenaient, comme si leurs Âmes m’appartenaient..

J’englue alors tous les aspects de tous les Êtres autour de moi…

Eh oui ! Tous les Êtres humains qui ont des egos déséquilibrés, c’est à dire qui collent trop tout ce qui existe, nous pouvons observer facilement qu’ils engluent tous les Êtres de notre terre, que ce soit les Êtres minéraux, bien sûr, mais également les Êtres végétaux, les Êtres animaux et aussi les Êtres humains… Ils vivent, vraiment, comme s’ils étaient les propriétaires exclusifs de la terre et de tous les Êtres qui la constituent !

Trop de colle, trop d’ego, c’est beaucoup de souffrance, pour eux-mêmes bien sûr, mais c’est également beaucoup de problèmes à résoudre pour tous les autres Êtres qui les entourent et qui se laissent, trop souvent actuellement encore, engluer.

Évidemment, ayant une conscience, mais pas encore une libre conscience, les Êtres minéraux, les Êtres végétaux et les Êtres animaux ne peuvent pas échapper à ces égos démesurés qui collent tout sur leur passage… Et c’est là, depuis toujours, la seule cause de tout les problèmes écologiques !

Mais, ces egos malades, malheureux qu’ils sont, tentent, sans en avoir conscience, d’engluer également tous les Êtes humains… Et, comme trop souvent encore, ils réussissent, c’est là la seule cause de tous les problèmes sociologiques.

Je dis, « sans en avoir conscience », parce que, bien sûr, lorsqu’ils reprendront le rythme naturel d’ouverture de leur conscience, leurs egos reviendront vers leurs équilibres naturels… Et alors, ces Êtres ne pourront s’empêcher d’être attentifs à ne plus coller « que » ce qu’ils doivent coller… c’est dire leur Corps, leur Âme et leur Pensée… Et cela dans leur intérêt et dans celui de tous les autres Êtres…

C’est à dire que leurs egos réuniront harmonieusement leurs propres Âmes, leurs propres Corps et leurs propres Pensées… Et ils ne colleront plus rien d’autre !

Eh oui ! C’est la conscience qui fait toute la différence !

Et depuis toujours, la conscience de tous les Êtres qui existent, s’ouvre de plus en plus… Et de plus en plus vite également !

Cela se manifeste pas la Joie que beaucoup ressentent de plus en plus… Et aussi par une saine Peur Vitale qui permet à leur Corps de vivre et donc à leur Âme d’évoluer sainement, avec une Pensée harmonieuse.

Je choisis donc d’être de plus en plus heureux, en pensant toujours mieux ce que je suis le plus heureux de penser… Et je souhaite à chacun d’oser faire de même, ou même de le faire mieux encore que moi…

Ceci pour vivre le plus efficacement possible la crise d’ouverture des consciences que nous abordons…

Une crise de guérison des égos ?

Penser, c’est voter.

Courage ! Ayons Peur ! 

Votons pour le Paradis.

Les 8 Entretiens (7ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons

Mais c’est ce qui fait que nous sommes là aujourd’hui ! C’est parce que nous avons certaines mémoires de cet Amour Inconditionnel… Nous avons ces liens… Et paf ! Nous sommes à nouveau ensemble !

Et c’est normal !

Si tu as un épicier qui te propose de bons produits et qui est toujours sympa, généreux, honnête etc… tu ne vas pas changer d’épicier ! Tu reviens ! Tu reviens chez lui en tant que clientes fidèles…

Voilà, c’est exactement ce qui se passe : nous revenons et nous reviendrons ! Parce que ça, c’est ce que nous « voulons » vivre ! C’est tout !

Ce que nous voulons tous vivre, c’est une relation d’Amour Inconditionnel…

Et, ensuite, tout en découle ! Ça dégouline… Ça coule comme de l’eau qui, depuis la source, forme un ruisseau et coule jusqu’à nous…

Et si nous ne bloquons pas cette eau, elle va continuer à couler, en un ruisseau de plus en plus important, sur ceux qui nous entourent… et ainsi de suite…

Il faut que ça coule !

C’est vraiment merveilleux… 

C’est merveilleux … et c’est accessible !

  

C’est merveilleux et accessible

Ça, c’est sûr ! C’est merveilleux !

Mais, c’est vrai : il faut simplement que nous acceptions de « répéter » pour apprendre une nouvelle conscience de la Lumière !

« Apprendre, c’est répéter ! » C’est ce que me disait mon père.

« Apprendre, c’est se souvenir… » C’est ce que nous a dit Platon.

C’est en répétant que l’on se souvient de mieux en mieux.

Et qui a appris autrement ?

C’est impressionnant de voir, comment nous répétons…

Tout ce que nous savons, nous l’avons appris en le répétant : marcher, parler, écrire, compter…

Et même pour apprendre les attitudes ombreuses, comment avons-nous fait ?

Nous les avons répétées !

C’est tout ! C’est le même mécanisme… Il n’y a « aucune » différence. 

Eh bien, pour apprendre les attitudes toujours plus lumineuses, nous répétons… depuis toujours… et pour toujours.

… Et c’est bien ce que nous avons fait, et pas si mal que ça… En effet, il ne faut pas sous-estimer notre passé… Nous avons un certain passé de valeur qui nous a amené à aujourd’hui !

Et nous devons être justes, avec nous-même et avec les autres !

Oui, c’est vrai que nous avons répété des choses belles qui nous ont amenés à aujourd’hui… Mais, nous avons aussi répété des choses douloureuses qui nous ont amenés, également, à aujourd’hui et dont nous pouvons prendre conscience… 

Pourquoi en prendre conscience ? 

Parce que nous voulons les aimer : nous avons décidé de mettre le paquet et d’y aller !

Et nous avons créé la situation la plus favorable à l’apprentissage de la conscience de l’ombre…

Et ensuite, une fois que nous avons conscience de cette ombre, nous répétons pour apprendre à aimer cette même ombre dont nous avons pris conscience.

Silence…

  

Répéter, c’est continuer à s’élever

Il faut que je me mette à pratiquer !

La pratique, c’est tout de suite… Il n’y a pas de soucis !

Chaque instant de vie, c’est la pratique ! Il n’y a pas besoin d’avoir un certain endroit, ni d’avoir une certaine attitude… 

La pratique, c’est ici : nous sommes toujours en train de pratiquer ! Et nous n’arrêtons jamais !

Nous regardons la nature… alors nous pratiquons ! Nous mangeons… alors nous pratiquons ! Nous marchons… nous sommes en train de pratiquer… Nous nous rencontrons entre Êtres humains… et là nous pratiquons très fort, etc… Nous pratiquons sans arrêt l’ouverture de la conscience à la Lumière ! 

Exister, c’est pratiquer !

Crois-tu que la création ait attendu notre vie d’aujourd’hui pour « pratiquer » ? Depuis qu’ils existent, le minéral, le végétal et l’animal ont toujours pratiqué… mais avec leur conscience…

Aujourd’hui, nous, les Êtres humains, nous pratiquons avec notre « libre conscience ».

Zut ! à un moment, j’ai compris… et puis je suis redescendue dans mon truc habituel…

Tu n’es pas redescendu ! Mais je comprends ce que tu veux dire… 

Tu ne peux pas « redescendre ». Tu continus ton ouverture de conscience ! Comme chacun de nous… Comme toute la création…

Ce n’est pas redescendre que de répéter ! 

Répéter, c’est continuer à monter !

C’est comme si tu marches sur une marche d’escalier… puis tu répètes : deuxième marche… puis tu répètes encore : troisième marche… Et tu montes et tu montes, marche après marche en répétant le même mouvement !

Et ce sont toujours des marches qui sont, chacune, une répétition et qui peuvent nous sembler identiques… pour monter ! Mais ce ne sont jamais les mêmes marches !

Tu répètes, oui… mais en même temps, ce n’est jamais la même marche, car la suivante est toujours un peu plus haute que la précédente… Toujours !

Et grâce à la répétition, à un moment donné, tu te trouves avec une conscience de la Lumière plus grande que celle que tu avais il y a un certain temps… comme malgré toi !

Parce que, à chaque marche, tu as accepté de monter dessus… et de quitter la marche précédente…

Parce que pour arriver à monter sur la marche du dessus, il a bien fallu, à un moment donné, quitter celle qui était plus basse !

(Rire…)

  

Mourir et naître…

Donc, c’est un mouvement permanent… Il faut, sans arrêt, mourir… puis renaître… mourir… puis renaître… Chaque marche est une naissance et une mort… une naissance et une mort…

Et cela au même instant !

C’est vrai ! Il faut d’abord lâcher derrière pour pouvoir ensuite poser devant…

Ce n’est pas « d’abord », c’est « maintenant », c’est « en même temps » !

Parce que, quand tu marches, c’est très important la bipédie : quand tu marches, tu poses un pied devant en même temps que tu lèves un pied derrière, au même instant, simultanément ! Sinon, tu ne peux pas avancer !

Donc, c’est « en même temps » …

Tu vas, en même temps, naître ici et mourir là !

Et cela se fait en même temps : ce ne sont pas deux choses séparées ! C’est un seul instant ! Â chaque instant : une naissance, une vie, une mort…

Ça, je ne l’avais pas vu… Tu vois !

À chaque instant, nous mourons… à chaque instant, nous naissons ! 

Soyons heureux de mourir, pour naître à ce même instant… Vivre heureux, c’est mourir heureux « et » naître heureux… à chaque instant.

Nous sommes obligés de mourir… C’est le mouvement de la vie ! Soyons en heureux !

  

Deux pieds pour mourir et naître au même instant

Regarde ! si je marche devant toi, pour te montrer :

Je lance un pied devant et il se pose sur le sol : je nais ! Mais au même moment, il y a celui de derrière qui quitte le sol : je meurs… si je lâche ! Et hop ! il est disponible et tac ! je peux le poser devant ! Et ainsi de suite… Je meurs, je nais, je meurs, je nais… Je marche ! 

Vivre, c’est un mouvement, c’est une marche, ce n’est pas un état statique…

Et si nous faisons ça, à chaque fois, il y a un mouvement d’ouverture de conscience… et donc, à chaque fois, il y a « la Joie » ! Et c’est notre moteur ! La conscience de la Lumière, c’est notre moteur… On a effectivement accepté, une fois de plus, de mourir pour renaître…

On meurt bien plus qu’une fois dans une vie… Si un instant est infiniment court, il y a donc, dans une vie, un nombre infini d’instants… Et à chacun de ces instants, nous mourrons… Alors dans une vie, nous mourons et nous naissons un nombre infini de fois !

C’est bien !

  

Nous nous aidons les uns les autres, 

même si nous n’en sommes pas conscients

Mais ce sont des lois très simples. Tu sais… Ce sont des choses évidentes… Il faut simplement s’encourager les uns les autres, s’entraider à reprendre conscience de la Lumière en Tout.

C’est ce que font les générations, les unes avec les autres…

On se propose les uns aux autres des mémoires à aimer…

Quand tu rencontres les enfants, ils mettent ça sur la table et ils te demandent : « Tiens ! Est-ce que tu pourrais aimer ceci en moi ? »

Oui, c’est vrai !

Admettons que tu ne puisses pas aimer un aspect particulier dans cet enfant et que tu répondes : « Non ! Ça je ne l’aime pas en toi ! » Eh bien, ce n’est pas grave…

Simplement, l’enfant te le représente et te redemande de l’aimer… et imaginons que tu n’aimes toujours pas cet aspect de lui la deuxième fois… Ce n’est pas grave !

Il te le représente une troisième fois et te propose à nouveau de l’aimer… et ainsi de suite…

Et ceci, jusqu’à ce que tu puisses reconnaître que tu Aimes effectivement cet aspect de lui…

Nous ne nous trahissons jamais les uns les autres… Il y a entre nous tous, entre tous les êtres, un contrat. C’est un contrat qui est de persister jusqu’au succès ! Personne ne va lâcher le morceau… Personne ne va accepter d’être aimé à condition qu’il soit différent !

« Tu vois, maman, je suis comme je suis… et c’est « ça » que je t’invite à aimer ! Et toi, tu n’as qu’une envie, c’est d’aimer ce que je suis en abandonnant de me demander de changer…

Alors, allons-y, essayons à nouveau ! J’ai confiance en toi… Je sais que tu vas finalement le reconnaître : Tu m’aimes sans aucune condition ! »

« Tu n’y arrives pas ? Ce n’est pas grave… Je reviendrai demain ou après-demain ou dans trois jours, ou dans vingt ans, ou bien même dans une autre vie… Et je te présenterai à nouveau, fidèlement, ce que tu cherches à aimer en moi qui est exactement ce que je veux qui soit aimé en moi ! Je te le présenterai encore et encore… jusqu’à ce que nous y arrivions ! … »

« Et toi ? Toi, tu me fais la même chose ! »

En effet, c’est toujours dans les deux sens, en même temps…

Et pareil, on travaille fidèlement ensemble… Et nous prenons le temps qui est nécessaire… Cela dépend de chaque cas, des facteurs en présence… etc.

Cela peut mettre une seconde… ou trois ans… ou même trois vies… Mais qu’est-ce que le temps pour le Divin ?

(… Silence)

  

Si je le fais, ça marche !

J’ai senti… J’ai senti… et parfois, j’ai réussi à exprimer mon Amour sur des points sur lesquels je n’avais pas réussi à le faire auparavant…

Voilà ! Ça crée un précédent ! Comme on dit en justice : « Cela fait jurisprudence » …

Je comprends que ça peut marcher, effectivement !

Ça ne peut « que » marcher ! Cela ne peut pas ne pas marcher !

La seule chose qui est nécessaire… c’est qu’il faut le faire !

Mais, si tu mets un pied devant l’autre, tu avances… Il n’y a pas de souci !

C’est comme si on disait : « Je pense que je peux marcher ! »

Non, ce n’est pas « Je peux marcher ! » … mais « Je marche ! » Voilà !

Si je le fais, ça marche ! Et puis, « je » marche…

Mais, chaque mot a son pouvoir ! Tu vois, si nous disons « Ça peut marcher ! » ou si nous disons « Ça marche ! », on ne dit pas la même chose et on ne ressent pas la même chose… Tu vois bien la différence… ?

Tu sais très bien que ce que tu es vraiment heureuse de penser, c’est « Ça marche ! » et non pas « Ça peut marcher ! » … Mais, tu vois comme c’est fin… C’est malin !

Oui, c’est vrai… la différence est subtile, mais elle est réelle…

On nous dit « L’ombre sait se faire belle ! » 

Tu vois ! Ça semble sympa de dire ça : « Ça peut marcher ! » … Mais est-ce que c’est « vraiment » ce que nous sommes le plus heureux de penser et de dire à cet instant ?

  

Choisissons notre conscience… avec les mots !

C’est là la vraie question : « Est-ce que ce que j’ai pensé là ce que j’étais la plus heureuse de penser ? Oui ou non ? »

Non ! C’est vrai… Ce que je suis la plus heureuse de penser, c’est « Ça marche ! »

Alors, osons penser : « Ça marche ! » … et pensons-le encore et encore !

Il faut choisir les mots… Il faut choisir notre conscience… et puis… il faut répéter !

Les mots, sont très importants…

Il faut « oser » les exprimer… Il faut s’y entraîner… soit par écrit… soit seul, par exemple, dans la voiture en parlant… Ou bien en les pensant intensément dans ta tête ! 

Les mots expriment notre conscience et notre conscience s’exprime par des mots !

Il faut « oser » mettre des mots… clairs et nets qui expriment la Lumière Divine de la façon la plus belle dont nous sommes capables à cet instant…

Le vocabulaire est très important.

Oui ! Je le réalise…

Ouvrir les yeux et tenir le volant

Par exemple, avec sagesse, il faut que nous choisissions également « le temps de conjugaison » … C’est très important !

Nous n’exprimons pas la même conscience lorsque nous disons : « Ça marche ! », « Ça marchera ! » ou « Ça a marché ! » Nous ne sommes pas en train de dire la même chose… Nous n’exprimons pas la même conscience de la Lumière…

« Qu’est-ce que je suis la plus heureuse de penser et de dire à cet instant ? » C’est, là, une question essentielle que nous voulons nous poser… Et là, il faut que je choisisse…

N’oublions pas : pour conduire notre voiture et arriver à bon port, il faut que nous ouvrions les yeux et que nous tenions le volant, en même temps : 

« Ouvrir les yeux », cela signifie « voir ce que j’ai pensé et vérifier si c’est bien ce que je suis le plus heureux de penser… ou pas ! » … 

« Tenir le volant », cela signifie « choisir maintenant de penser ce que je suis le plus heureux de penser » ! 

C’est à dire « Prendre conscience de la conscience que nous venons d’avoir » et en même temps, « Choisir ma conscience suivante à ce nouvel instant » !

C’est là un usage sage du Libre Arbitre qui nous a été donné depuis le début de l’humanité.

Et là, il se passe ce qui doit se passer… C’est à dire une ouverture de la conscience à la Lumière pour l’humanité… à travers moi !

C’est l’intérêt commun que nous servons en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser, c’est à dire en choisissant à chaque instant la conscience que nous sommes le plus heureux d’avoir !

De toutes les façons, je ne sais pas ce que cela réveille, mais ça réveille quelque chose de très agréable…

  

L’instant éternel

Et cela se réalise dans ce petit instant… Un instant, c’est bien plus petit qu’une seconde ! C’est infiniment petit…

C’est comme ce « point » dont on nous a parlé en 6ème en cours de mathématique ! Ce point qui n’a pas de surface ! Tu t’en souviens ? Cela m’avait passionné… et du coup j’avais été premier en math ! J’étais ébloui ! Ce point qui n’avait pas de surface m’a beaucoup touché !

De la même façon, l’instant n’a pas de temps ! Il est infiniment court !

Et c’est à cet instant que tout se passe… « L’instant, c’est le plus important ! » C’est là que tout se passe ! C’est là que s’exprime notre libre conscience, notre libre arbitre !

C’est toujours à cet instant que nous naissons et que nous mourons ! … Dans la joie, si nous le choisissons…

Quel plaisir d’en parler !

C’est un chemin qui n’en est pas un… puisqu’il ne dure qu’un instant !

C’est un chemin… Et il ne faut pas que nous craignions d’utiliser tous les mots…

Le mot « chemin » n’est pas contradictoire avec le concept de « l’instant » et donc, avec le mot qui l’exprime.

C’est comme « la droite » et « la gauche » … La gauche n’est pas l’opposé de la droite… Elle en est le complément !

« Le haut » n’est pas l’opposé « du bas », mais il en est le complément !

Nous avons eu tendance à vivre dans cette idée d’opposer, de séparer, comme « le devant » et « le derrière », « le haut » et « le bas », « l’avant » et « l’après » …

etc.

  

Tout est Lumière

Non ! Les opposés sont des compléments.

Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes… « l’homme et la femme » : compléments… etc.

Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose. Comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !

… Silence…

Les 8 Entretiens (7ème Partie du 2ème Entretien)

Ce sont nos neurones qui fonctionnent comme nous leur avons appris à fonctionner… Mais c’est pourtant bien merveilleux ! 

Pourquoi revenons-nous vers ce type de parole ? 

Tout simplement, pour l’aimer… Pour apprendre à être heureux de l’avoir pensé, de l’avoir cru ! Et ainsi, la rendre à l’Infini, la rendre à Dieu !

Tout ce que nous recevons de Dieu, nous devons le « rendre » … C’est à dire que nous voulons reconnaître que, comme tout, c’est Dieu Lui-même. 

Nous apprenons à ne plus fermer la main dessus, nous ne voulons plus prétendre que cela n’est pas la Lumière… Nous ne voulons plus prétendre que ce soit autre chose que Dieu Lui-même !

C’est tout.

C’est une circulation !

Et c’est très beau, très agréable.

… Silence …

Communication unitaire

Là, nous sommes en train de vivre, je pense, une communication unitaire de bonne qualité… Alors, lorsque nous échangeons, nous ressentons un enrichissement permanent. 

Tout échange avec un Être humain, ou avec tout autre aspect du Divin, comme la nature, ou l’eau lorsque nous prenons notre douche, ou avec l’aliment lorsque nous mangeons, tout cela est un moment favorable, infiniment favorable, à une prise de conscience augmentée de la Lumière…

Et l’instant d’après cela sera exactement pareil : il y aura une autre occasion, merveilleuse, d’augmenter notre conscience de la Lumière et ainsi de suite, pour toujours !

Nous pouvons donc déjà, personnellement, vivre au Paradis dans ce monde actuel… Si nous le choisissons !

Nous n’avons pas besoin d’attendre que toute la terre change pour commencer un Paradis, une petite île de Paradis, qui va…

● 

Contaminer ?

Oui ! C’est cela : qui va contaminer gentiment, en douceur, très respectueusement, tous ceux qui le voudront bien, au moment où ils le voudront bien.

Il faut que, à chaque instant, nous soyons prêts à cela ! 

Voilà ! Et ça, c’est imperceptible, ce n’est pas gênant, c’est gentil, tu vois ? Il n’y a aucun combat, aucune violence vis à vis de l’ombre ! C’est invisible, comme la Lumière Divine qui ne se voit qu’avec la foi.

C’est immatériel ! Et pourtant totalement matériel…

Oui !

C’est comme un… un souffle… C’est un mouvement… qui n’entraine aucun combat… C’est simplement la conscience d’une Présence… et c’est infini comme jeu…

Nous sommes en sécurité… Totalement en sécurité… Il n’y a pas de danger.

Eh non, parce que, en plus, nous avons tout à aimer… Donc, même le danger qui se présente, nous allons pouvoir choisir de l’aimer !

Et la mort, c’est la vie !

Oui !

Et nous sommes en sécurité… Il n’y a plus de peur de mourir.

On n’a pas « envie » de mourir ! Mais seulement, au moment où la mort vient : Lumière ! Conscience de la Lumière ! Plongeon dans la Lumière, comme d’habitude quoi ! 

Comme d’hab. !

« Comme d’hab. » quoi… !

Mais, ça, ce n’est pas un souci pour moi !

Et puis, là, c’est tout ! Rien de différent.

En réfléchissant à la mort de 2 ou 3 personnes amies que j’ai pu observer, j’ai eu souvent l’impression que tout était parti… mais qu’il n’y avait que la matière qui avait du mal à lâcher, plus qu’autre chose ! C’est bizarre…

En général, l’ombre, par la perte de conscience de la Lumière dont elle était constituée… l’ombre donc imaginait que la vie n’était la vie que quand nous étions vivants, c’est à dire que « quand nous avions un corps » …

Ah oui ! donc en fait…

La belle peur de la mort

Dans ce cas, les personnes s’attachaient au corps et, alors, elles craignaient la mort qu’elles s’imaginaient être la fin totale de leur vie… 

Mais cette crainte, elle s’est répétée depuis des milliers d’années, depuis presque le début de l’humanité, pour être aimée ! Il est maintenant temps que nous nous décidions à aimer cette peur de la mort, quand elle apparaît autour de nous ou en nous… 

Cette peur de la mort réapparaissait pour que nous lui reconnaissions sa véritable signification : c’est à dire pour que nous reprenions conscience de la Lumière « dans » cette peur-même.

Cette peur, comme toutes les peurs, est sacrée… Elle mérite d’être aimée, comme toutes les peurs… et quand elle est aimée, alors elle peut remplir sa véritable mission… qui est de nous faire reprendre conscience de la Lumière Éternelle !

C’est intéressant, parce que, là, je m’attendais presque à ce que tu me dises « aimer la mort » … mais, « aimer la peur de la mort », c’est encore autre chose !

Tout mot est un nom de Dieu

Eh bien, oui ! Tout est lié. « Tout » est à aimer.

Il n’y a pas une pensée que nous puissions avoir, un mot que nous utilisons, qui ne soit pas un nom de Dieu !

Si Dieu est Tout, tous les mots que j’utilise nomme une certaine conscience de Dieu. Ils ne peuvent nommer rien d’autre que Lui, puisqu’il n’y a rien d’autre à nommer. D’accord ?

Oui !

Ça, il faut le remettre sans arrêt comme point de départ de tous nos raisonnements !

Sans arrêt ! Oui, c’est ce que je suis en train de voir !

Attention ! Là, à nouveau, je suis en train de nommer Dieu… Là, également, quel que soit le mot que j’utilise, je suis encore en train de nommer Dieu… et toujours Dieu ! 

Et là, nos vieilles habitudes de mémoires vont peut-être nous dire, « mais non ! là, je suis en train de nommer le diable ! »

Mais, non ! Excusez-moi, je n’adhère pas à cela ! c’est bien de Dieu dont nous sommes en train de parler ! 

C’est nécessairement Dieu que je nomme…

Eh bien, tu vois, instinctivement, c’était ça ! Appréhender…

Ce n’était pas instinctif ! C’était « éduqué ».

Oui ! éduqué ! Tu as raison.

Notre instinct originel

Notre instinct, c’est la Lumière ! C’est l’instinct de toute la vie… c’est l’instinct de tout Être humain et de toute vie !

La Lumière, ça c’est l’instinct ! La Lumière, c’est l’Instinct Éternel.

Jusqu’aux bêtes, nous n’avons pas pu contredire la Lumière… Les animaux ont l’instinct de la Lumière… et ils font selon le Plan de Dieu, en tant que tel animal ou tel autre animal… C’est la même chose pour les plantes ou pour les minéraux !

Donc, pour nous humains, comme pour les animaux, les plantes et les minéraux, notre instinct, c’est ça : Notre véritable instinct, c’est la Lumière !

Nous n’avons pas pu perdre cet Instinct Originel ! Nous n’avons pu que le voiler à notre conscience…

C’était là le risque de la Libre Conscience !

Oui, comme tout le reste.

La perte de conscience, c’était comme un voile ! C’était comme un voile sur la Réalité Lumineuse.  

Cela ne pouvait pas être autre chose qu’un voile voué à se déchirer. Il était fait pour disparaître. Ce voile, il a eu un début… Il aura une fin !

C’est ça ! Mais cette histoire de « peur de la mort » ! 

C’est comme s’il y avait toute une perspective qui s’ouvrait : d’abord de prendre conscience des mots, conscience des sensations… et après se positionner en tant que moi… et puis… et puis, changer à chaque fois…

Silence…

Tu penses faire comment, si tu veux que nous bossions ?

Comment travailler ?

Eh bien là, nous travaillons en fait… Nous sommes en train de travailler magnifiquement !

Le fait que nous enregistrions notre échange… nous mettons nos pensées de côté… Après, nous verrons ce que nous allons en faire exactement…

La première chose, ce sera certainement de l’écrire… Donc, toi, si tu le veux, tu transcriras une partie, et moi, une autre. Nous écouterons et nous écrirons… Nous transcrirons tout simplement, au début, et puis après, nous verrons ! 

Si cela nous intéresse, si cela continue à nous plaire, nous nettoierons, nous l’adapterons pour un langage écrit…. Parce que là, nous parlons !

Ce qui est important, c’est que nous abordons des questions qui intéressent tout le monde…

Je le crois… Si nous pouvions écrire exactement ce que nous avons dit et que quelqu’un de censé, d’assez équilibré déjà, puisse le lire, il me semble qu’il ne perdrait pas son temps à le lire… 

Il y aurait, pour lui, des bribes de quelque chose d’intéressant… Il pourrait peut-être glaner des choses, ici et là, à droite ou à gauche…

Voilà, ce sont des perceptions que nous avons tous et qui nous semblent pourtant assez inattendues, lorsque nous osons les exprimer… 

Tu sais, c’est comme si nous regardions derrière le miroir… C’est vraiment une perspective complètement différente et qui change tout !

Transcendance

C’est probablement une perspective plus instinctive. Elle est moins éduquée… Elle est plus naturelle… En tout cas, nous l’espérons.

Mais, cette perspective a quand même une base : c’est à dire que, à mon avis, ce n’est intéressant, pour l’instant, que pour des gens qui osent faire un acte de croyance en Dieu… et ceci quel que soit le nom qu’ils utilisent pour nommer ce qui est « Tout » !

C’est à dire qu’ils vont peut-être penser et dire : « Oui, Dieu est Tout ! » Et ils vont partir de cette base-là… 

Ou bien ils vont penser « La Lumière est Infinie, Éternelle » … et ils vont partir de cette base-ci…

Ou bien mille autres mots qui vont exprimer leur transcendance personnelle…

Je pense que c’est la base… Oui, effectivement… Sinon, on ne peut pas aller plus loin… en tout cas pour l’instant.

Sinon, oui ! C’est terminé pour l’instant ! Le dialogue ne pourra pas se faire plus loin… dans l’immédiat !

Mais beaucoup de personnes, qu’elles se disent croyantes ou pas, ont quand même cette sensation… et ce désir de transcendance ! On s’en rend compte souvent.

Verbaliser ? Écrire ?

Oui, bien sûr ! Absolument ! Mais, à ce moment-là, peut-être, il faudra trouver des verbalisations adaptées à elles. En tous les cas parfois.

Oui, bien sûr…

En effet, il ne faut pas déranger les gens inutilement dans leur perte de conscience de la Lumière momentanée… 

Il ne faut pas que, en entendant ce que quelqu’un leur dit, certaines personnes perdent un peu plus conscience de la Lumière… alors que le but des paroles qu’ils entendent est une plus grande ouverture de la conscience… 

Il ne faut donc pas tout dire… Il ne faut dire que ce que chacun peut comprendre et accepter avec joie… Sinon, le reste n’est que du bavardage !

Et ensuite, on verra… Soit ce ne sera que pour nous et on en restera là, mais ce sera déjà intéressant pour nous de lire et de réfléchir nos propres paroles… et de les vivifier !

Soit, si nous envisageons que c’est utile pour d’autres, nous le mettrons en forme pour le leur présenter ?

Nous verrons ! Là, pour la suite, je ne sais pas quelle forme cela prendra, ni même si ça en prendra une…

Si on pouvait, par exemple, masquer nos voix et faire que ce soit accessible à des gens qui écoutent, sans qu’ils puissent savoir d’où cela vient… peut-être serait-ce intéressant… mais peut-être pas ?

D’un autre côté, il y a cette histoire de matérialisation. On nous a eu dit qu’il y a une dématérialisation générale et qu’il faut qu’elle s’opère : un livre, par exemple, n’est-ce pas une matérialisation ?

Mais en même temps, on étudie des livres et on les écrit… Et on fait des films… qui sont bien des matérialisations… Alors ?

Moi, à cet instant, je crois que la clef, c’est la matérialisation issue de l’Âme, c’est à dire la joie, le bonheur ! 

C’est à dire que si je te parle et que je suis heureux de ce que je te dis et que tu es heureuse de l’entendre : là, c’est bénéfique ! 

Il y a alors pour nous deux une ouverture de la conscience à la Lumière, ensemble… 

Nous nous promenons sur des sujets… Nous ouvrons, et nous ouvrons encore et encore notre conscience sur des sujets variés… Et ainsi, on voit la Lumière là où on la voyait moins, moins bien, jusqu’à là…

Si, à un moment donné, je parlais ou j’écrivais et que je n’étais pas heureux de ce que je disais ou de ce que j’écrivais… là, en revanche, pour l’instant j’aurais reperdu conscience de la Lumière !

Et c’est la même chose dans la réception !

Vivification Éternelle

Oui, alors, là, nous aurions un livre, de type religieux officiel classique, plein d’ombres, dans lequel on se propose, trop souvent, les uns aux autres une perte de conscience de la Lumière… Ce serait l’ombre qui aurait pris possession de cette création littéraire !

Donc, nous demanderons à notre Âme et nous verrons au moment… et puis peut-être que nous demanderons l’avis de personnes plus conscientes de la Lumière que nous ?

Moi, je trouve, quand même, que cela m’intéresse… Toi, bien sûr, ce sont des concepts que tu as déjà travaillés…

Oui ! Ce sont des concepts que je travaille à chaque instant, comme toi, et comme tous, probablement depuis toujours… et pour toujours ! Point à la ligne !

C’est comme s’ils arrivaient à point à ma conscience.

Il n’y a pas de différence ! Tu comprends bien que dès que nous discutons, ces concepts ne sont pas miens, ils sont universels, ils sont totaux, même si nous les exprimons avec des mots qui sont propres à chacun de nous.

Chacun y a accès à tout instant : chacun a son Âme, il l’écoute ou il ne l’écoute pas… Mais, il peut l’écouter… C’est accessible à chacun depuis toujours !

Donc, évidemment, ça n’appartient à personne… L’auteur, lui, doit disparaître, probablement ! Il faut que l’auteur ne puisse pas offrir le flan à un quelconque respect indu, à un respect qui ne lui est pas dû… ou ce genre de chose !

Et c’est là qu’il faut être prudent. C’est là qu’il faut être très sage. Et donc, il faut peut-être trouver des moyens, qui peut-être n’existent pas, d’être invisible.

Mais, je voulais dire…

… Silence…

Excuse-moi d’interrompre ton silence ! Mais, et j’ai beaucoup réfléchi à tout cela, il me semble que le plus important, c’est qu’il y ait, à plusieurs endroits sur la terre, cette augmentation de prise de conscience de la Lumière dans le nouveau monde qui re-débute… Et ça, avec des livres ou sans livres ! 

Que ce que l’on dit soit foutu à la poubelle et que l’on n’en parle plus… ou bien que l’on en parle beaucoup… 

De simples gouttes d’huile

C’est la prise de conscience qui vient de s’ouvrir un peu ou beaucoup plus, quelque part ! Et là, c’est fini : cela a été pensé à partir de l’Âme… Et il y a des Êtres humains, ailleurs, à tels ou tels autres endroits qui ont perçu cette conscience supplémentaire de leur Âme également… Car, finalement, nous sommes une seule Âme Universelle qui se découvre.

Et cela, ça fait une tache… et c’est terminé…C’est comme de petites gouttes d’huile qui vont se répandre à toute la surface de l’eau en un film d’une finesse extrême devenu pratiquement invisible… sans que finalement nous puissions, maintenant, savoir d’où cela vient !

Je suis d’accord avec toi, parce que j’ai l’impression que c’est prêt ! J’ai entendu pleins de petits déclics. Ce n’est pas une révélation en tant que telle, et pourtant, c’en est une !

Mais cela vient du fait de notre vocabulaire… et d’une prise de conscience, quoi ! C’est comme s’il suffisait parfois de changer un mot pour que tout change ! C’est exactement ça ! 

Alors, je crois que ce n’est pas de « changer un mot », c’est de « changer la conscience que l’on met dans ce mot », parce que tu ne changes pas nécessairement le mot : par exemple, le mot « Dieu », il restera le mot « Dieu » …

Ou le mot « Lumière », il restera le mot « Lumière » … etc.

Non, ce n’est pas le mot, c’est la façon dont on le situe !

Tu as raison, en fait, nous n’avons pas besoin de changer de mots. Mais nous avons besoin…

J’ai l’impression que l’on est tous prêt à entendre…

Oui… Tout le monde, toute la création, n’a qu’un désir… Un seul désir ! C’est « la Conscience de la Lumière… Toujours plus » … Ceci se manifeste par « Être heureux… Être encore plus heureux… Être encore et encore plus heureux ! … »

Voilà, ça c’est le désir absolu de toute la création : « Conscience du Créateur, conscience de la Lumière… toujours plus ! » …

Après, au niveau pratique, il faut trouver le moyen de respecter l’autre…

11 • Espérance !

Espérance

Petit garçon,

Chaque seconde,

De l’Éternité,

Nourrit la vie et la mort !

Ton grand-père

Bien vivant,

Comme un trône

Pour toi

T’offre ses genoux.

Ton sourire

Est sa récompense.

C’est un bel ornement

De sa vie.

Tu croques les tartines

Qu’il te fait

Avec amour.

Mais un jour,

Il quittera ce corps

Et, il espère

De ce jour

Que tu te réjouisses…

De sa nouvelle naissance !

Tu le feras, n’est-ce pas ?

Dimanche 14 Mai 2017