15 • Vie Idéale

Lundi 29 Avril 2024

  

Vie Idéale

  

Ma Vie Idéale, c’est celle que je suis heureux de vivre.

C’est tout simple… Si je suis heureux de vivre quelque chose, je suis en train de vivre mon Idéal.

Pour donner un petit exemple :

Je suis un homme. Si je suis heureux d’être un homme, ma Vie Idéale, c’est bien que je sois un homme. Si je n’étais pas heureux d’être un homme, je serais toujours un homme, mais je ne vivrais pas ma vie idéale.

Ma Vie Idéale, c’est donc bien d' »être heureux de ce que je vis »… Quoique je vive, si je n’étais pas heureux de le vivre, je ne vivrais plus ma vie idéale.

Je suis donc bien le seul auteur de ma Vie Idéale. Ça, c’est sûr !

C’est bien moi qui choisit, à chaque instant de vivre ,ou pas, ma Vie Idéale en étant heureux, ou pas, de vivre ce que je vis.

C’est rassurant ! C’est rassurant parce qu’il suffit que « moi » je choisisse d’être heureux de vivre ce que je vis pour vivre ma Vie Idéale.

Que « je » le choisisse ? Mais, il y a tellement de conditions qui ne dépendent pas de « moi »…

Oui, c’est vrai, l’ombre nous a beaucoup, beaucoup, « conditionnés »… Et il est nécessaire maintenant de nous « déconditionner », jusqu’au bout, pour pouvoir vivre de plus en plus notre Vie Idéale… et puis finalement que nous ne vivions « que » notre vie idéale.

Ce que je suis vraiment heureux de penser, et depuis longtemps, c’est que la Lumière, est « la seule condition » de ma vie… Elle seule doit la rester.

La Lumière ?

Oui, la Lumière, c’est le nom que je choisis à cet instant, parmi tous ses noms, pour nommer ce qui est Tout : L’Infini, l’Éternel, l’Absolu, l’Amour, la Beauté etc. Bref, ce que le plus souvent les Êtres humains ont appelé Dieu.

Mais j’hésite un peu à utiliser, là, le mot « Dieu », parce que ce mot est trop souvent chargé de tant de mémoires douloureuses qu’il en est insupportable pour l’instant pour beaucoup d’entre nous.

Mais, ce n’est pas grave ! Ce n’est par grave du tout pour moi, puisque tous les mots qui existent ne nomment que ce Tout, cette Lumière Infinie…

Par exemple, là, à cette instant, je ne sais pas pourquoi, mais le mot « cuillère » me vient à l’esprit… Mais, si tout est Tout, est-ce que le mot « cuillère » n’est pas un des noms de ce Tout ? Est-ce que la cuillère elle-même n’est pas « que » ce Tout ?

Notre Vie Idéale, c’est celle que nous sommes heureux de vivre… Si, à cet instant, nous sommes heureux de Tout, nous vivons, à cet instant, notre Vie Idéale.

Notre Vie Idéale, c’est notre Vraie Vie… C’est tout ce que nous sommes heureux de vivre.

Et qui choisit d’être heureux de ce que nous vivons… ou pas ? Quelle condition extérieure décide, à notre place, que nous soyons heureux ou pas ?

Il n’y a rien, bien sûr, en dehors de nous-même, qui pense à notre place. Et si nous observons calmement les choses, nous voyons bien que nous vivons ce que nous pensons.

Nous vivons ce que nous pensons.

Nous sommes obligés de reconnaître que nous sommes toujours heureux lorsque nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser…

Et que nous sommes toujours malheureux, lorsque nous pensons une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser.

Si nous voulons vivre, un instant, notre Vie Idéale, alors, il va bien falloir, à cet instant, oser penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Et qui pense en nous ? C’est bien sûr nous-même, n’est-ce pas ?

Et là, à cet instant que nous venons de vivre, avons-nous pensé ce que nous étions les plus heureux de penser ? Ou bien, par habitude, nous sommes-nous contentés de ne penser que ce que nous n’étions pas heureux de penser…

C’est là la question la plus importante que nous invite à nous poser le jeu du BeHappy qui est la raison d’être de ce site web BeHappy8 et qui a pour but de nous entrainer à être toujours plus heureux en osant penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

C’est là la règle numéro 3 de ce jeu qui est une question, la question la plus importante que nous pouvons nous poser : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser ? OUI ou NON ? »

Mais reprenons maintenant le fil de notre entretien d’aujourd’hui : notre Vie Idéale…

Tout ce que nous ne sommes pas heureux de vivre n’est pas notre « Vraie Vie »… Ce n’est pas notre Vie Idéale.

Oui, c’est cela ! Dès que je ne suis pas heureux de quelque chose, je perd conscience de la Lumière qui est Tout, la Lumière dont je suis fait (ou bien la Lumière que je suis).

Et lorsque je perd conscience de la Lumière Pure que je suis, alors là, je vis à cet instant ce que l’on appelle souvent « l’ombre », ou « le mal »…

L’ombre n’est que la Lumière, lorsque j’en perd conscience.

L’ombre, le mal, n’est que ma perte de conscience du Tout, ma perte de conscience de la Lumière Infinie, de l’Amour, de la Perfection…

Mais est-ce que cette ombre, ce mal, va avoir une fin ?

Alors, là, ce que je suis vraiment, mais vraiment, le plus heureux de répondre, c’est : « Oui ! Le mal aura une fin. Oui ! le mal aura une fin… L’ombre a eu un début et elle aura une fin ».

Seule la Lumière est Éternelle.

Qui a jamais été heureux de penser que le mal ne finirait jamais, que l’ombre serait éternelle ? Qui a été heureux de penser cela ? Personne… sur toute la terre !

Je ne dis pas que personne ne l’a pensé, bien sûr. Je dis simplement que personne n’a été « heureux » de le penser. Et là, quand je dis personne, je dis « personne ». C’est vraiment, là, ce que je suis le plus heureux de penser.

Mais alors, comment ce mal va-t-il finir ?

Pour que ce mal finisse, il suffit que nous reprenions conscience de la Lumière en Tout… Alors là, nous vivons notre Vie Idéale, notre Vie Lumière…

En Tout ! En Tout ? Mais comment ? Comment voir la Lumière dans l’ombre ? L’ombre est partout !

Non, l’ombre n’est pas partout. La Lumière, Elle, est partout. Elle est discrètement partout, Infinie, Éternelle… Et donc Omniprésente.

L’ombre, elle, elle fait beaucoup de bruit, ce qui nous fait croire qu’elle est partout, alors que, dans la Vraie Réalité, c’est à dire dans la Lumière qui est Tout, elle n’est nul part…

Mais, là, le problème pour la plupart d’entre nous, c’est que ce qui est le plus simple, c’est en même temps ce que nous avons rendu le plus compliqué pour nous !

Notre Vie Idéale, c’est ce qui est le plus simple à vivre, puisqu’il suffit pour la vivre de reconnaître la Lumière là où Elle est, c’est à dire en Tout. Cela ne peut pas être plus simple !

Mais, en même temps, nous l’avons rendu si compliqué ! Parce que l’ombre, c’est à dire le mal, depuis que nous avons cru la faire exister, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, l’ombre donc, nous a interdit la conscience de la Lumière… Et cela, en particulier, « dans l’ombre ».

Depuis que nous avons choisi, il y a bien longtemps, de perdre conscience de la Lumière, l’ombre, que nous avons imaginée alors, n’a jamais aimé rien du Tout, ni la Lumière, ni l’ombre… Nous avons donc une très, très forte tradition multi-millénaire qui est de combattre la Lumière… et surtout de combattre l’ombre !

Vivant dans l’illusion de la séparation, l’ombre a toujours combattu l’ombre ! Qu’elle soit en nous ou autour de nous, elle a toujours prétendu qu’il fallait combattre l’ombre en nous et autour de nous.

Finalement, les Êtres humains ont fait de l’ombre un véritable labyrinthe qui, en plus, s’est auto-labyrinthiser, sans cesse, depuis quelques centaines de millénaires…

Et alors, là, comment faire pour sortir de ce labyrinthe de l’ombre ?

Eh bien, là, il faut enfin se décider à suivre un conseil qui nous a été donné, à nouveau, il y a environ 2000 ans. Ce conseil, c’est, tout simplement : « Aimez votre ennemi ».

Notre « ennemi », c’est tout ce que nous n’avons pas aimé, tout ce dont nous n’avons pas été heureux.

Notre « ennemi », c’est tout simplement l’ombre elle-même… C’est notre perte de conscience de la Lumière Infini, notre perte de conscience du Tout Infini.

Notre « Vie Idéale », c’est d’être heureux de Tout, « y compris de l’ombre« … C’est de Tout aimer, « y compris le mal ».

Alors, ça, pour l’instant, cela a été difficile à admettre, vu notre « déformation ombreuse »…

Pour l’instant… Et pour un bon moment encore, il faut que nous apprenions, de mieux en mieux, à reconnaître la Lumière « dans » l’ombre…

Dans l’ombre ?

Oui ! « Dans » l’ombre.

Et, pour cela, il faut, sans cesse, nous aider les uns les autres à nous rappeler que Tout est Parfait… Et cela, au-delà de toutes les illusions ombreuses que nous avons accumulées au cours du temps.

« Ce Tout qui est Parfait » inclut, bien sûr, tout notre passé…

En effet, à force d’avoir « pensé », pendant si longtemps, que nous n’aimions pas l’ombre, comme elle-même nous l’a appris pendant des dizaines de millénaires, alors, nous n’avons pas aimé l’ombre en pratique.

Mais, maintenant, à force de penser, de plus en plus, que nous aimons l’ombre, nous allons finir par aimer l’ombre dans les faits et par n’y reconnaître que la Lumière Éternelle.

C’est exactement le même merveilleux mécanisme de la « Pensée », dont nous avons depuis trop longtemps mésusée pour imaginer l’ombre, que nous allons utiliser maintenant pour reconnaître simplement la Lumière en Toute Chose, y compris dans l’ombre.

Et lorsque nous aimerons totalement l’ombre et que nous n’y reconnaîtrons que la Lumière, la Lumière Seule restera dans notre conscience comme Elle a toujours existé en Tout.

Et là, nous aimerons tout notre Passé Merveilleux !

Et nous créerons à chaque instant, à partir de la Lumière en nous, notre Vie Idéale Éternelle.

  

Qu’en pensez-vous ?

  

(À suivre)

Les 8 Entretiens (4ème Partie du 3ème Entretien)

Tout ce qui existe n’est qu’une invitation à la conscience de la Lumière… et à notre adoration !

On nous avait dit que non ! Et qu’il y avait des moments ou des lieux plus sacrés que d’autres : par exemple quand nous méditions ou bien quand nous étions dans un certain endroit où il y avait, soi-disant, plus de Lumière, une présence de Dieu plus grande… etc… 

Et puis, on nous avait dit que pendant les autres moments de notre vie ou bien dans les autres lieus, moins sacrés, nous perdions notre temps, car nous étions loin de la Lumière…

Mais, comment pouvons-nous ne pas être dans la Lumière à chaque instant et en tout lieu, alors que cette même Lumière est Une, Omniprésente et Infinie ?

Tout à fait ! Et j’en ai conscience lorsque je suis à côté de cette amie difficile dont je t’ai parlé plus haut, mais…

Mais, je n’ai pas dû arriver, je n’ai pas dû y arriver parce que quand je revenais, je n’étais pas bien !

La bonne distance

Oui, mais, tout cela étant dit, il t’est peut-être, parfois, proposé par ton Âme, c’est à dire par toi-même, à un moment donné, d’apprendre à être heureuse de prendre du recul, face à une situation…

Il y a, en effet, plein de petits aspects différents à aimer dans toutes les situations que nous vivons ! 

Et parfois, nous voulons apprendre à être plus heureux de reculer d’un pas que de continuer à avancer… ou bien à être heureux de doser nos rencontres. 

Trouvons toujours la dose, ou la distance, à laquelle nous sommes, pour l’instant, le plus confortable, c’est à dire le plus heureux d’être… par rapport à une situation donnée.

Apprenons à la reconnaître ! Apprenons que la Joie est toujours un critère parfait de notre ouverture de conscience à la Lumière !

Et ceci, quelles qu’aient été les mémoires ombreuses qui venaient nous dire : « Oui mais, si tu ne fais pas ça toi-même qui va le faire ? » … ou bien « Si tu n’es pas là, comment ça va se passer ? » … ou bien « Tu ne dois jamais baisser les bras ! etc. » 

Qui est heureux de penser cela ?

Ce que tu dis là est intéressant pour moi…

Bref, toutes ces nombreuses mémoires de l’ombre qui nous disaient que l’on ne pouvait pas évoluer sans souffrir et que l’on devait toujours se sacrifier pour être récompensé plus tard, que l’on devait fournir un effort désagréable et que plus cet effort était douloureux, plus cela avait de valeur… etc… etc…

Toutes ces mémoires de l’ombre sont à aimer, n’est-ce pas ?

Eh bien, pour moi, c’était apprécier cette femme qui a cet âge-là et qui de toutes les façons n’est pas rien pour nous tous, comme tout Être humain… Bien sûr !

Oui ! L’appréciation est « dans le cœur » !

L’appréciation de la distance « juste » avec une situation donnée est dans le cœur, pas dans les mètres ou dans les kilomètres… Dix kilomètres c’est autant « Dieu » qu’un seul mètre. 

Il n’y a pas de distance de cœur entre nous. Il n’y a pas de séparation entre toi et moi, ou bien entre nous et quiconque… Tout est Un… 

La distance qui nous sépare a toujours comme nom, le même nom : « l’Unité » …

Nous sommes Un

Nous avons appris pendant des millénaires, qu’aimer quelqu’un c’était nécessairement en être proche physiquement. Non ! On peut, bien sûr, aimer quelqu’un et en être proche physiquement, mais on peut aimer quelqu’un et être, en apparence, physiquement loin de lui… Nous pouvons même aimer quelqu’un et ne plus jamais le voir avec nos yeux dans cette vie-ci…. 

Même la mort ne nous sépare qu’en apparence !

Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons… 

Car en effet, nous ne nous quittons jamais !

C’est important, parce que c’est très concret. Et je navigue : ce n’est pas grave en soi, parce que je me débrouille quand même… 

Je veux dire que ce n’est pas dramatique, mais cette relation particulière dont nous parlons est une situation très pratique qui me met en face de la Lumière et de plein de pertes de conscience de la Lumière que je ne voyais pas !

Oui, bien sûr…

Et si tu le vois, tu le fais, tu répètes la situation dans le but de l’aimer…

Ah oui ! Je la répète !

Lumière Pure

 Et la situation telle que tu l’as pratiqué ces dernières semaines est nécessairement parfaite. 

C’est maintenant le temps que nous reconnaissions que la façon dont nous avons  vécu, cette semaine, notre relation avec cette vieille personne difficile, ce n’est qu’une expérience du Divin Pur.

Notre désir de l’aider, notre peur d’y revenir, notre hésitation, notre refus, nos blocages, nos regrets, notre liberté… Tous les mouvements d’humeur que nous avons vécus, toutes les émotions que nous avons expérimentées : tout cela ne peut être que Lumière Pure… La Lumière Omniprésente.

Oui, c’est vrai ! Sinon, nous retombons encore dans l’illusion de la séparation… et donc dans les jugements, dans les reproches…

Eh oui ! Tout ce que nous vivons c’est la Lumière Pure… à chaque fois. Qu’est-ce que ça peut bien être d’autre, puisque rien d’autre n’existe ?

Ah là là là là… !

Instant Parfait

Si Dieu Est Tout, l’instant est Parfait. L’instant est toujours Parfait…

« L’instant » c’est toujours Lui, Lui la Lumière Infinie, Éternelle, Omniprésente ! 

Donc il n’y a aucun instant à combattre ou à condamner… Il n’y a que des instants à aimer.

Tous les instants sont, bien sûr, du Dieu Pur… à adorer !

Sinon, il y a du « dieu » et du « pas dieu » … et on retomberait dans l’incroyance !

J’ai dû écrire cela au moins 10 fois, cette phrase particulière ! Mais, c’est énorme…

Réfléchissons ! Depuis les 100.000 ans environ que la plupart d’entre nous avons été humains, combien de fois avons-nous pratiqué quotidiennement l’inverse, même dans les petites choses ? 

Parce que, c’est pareil : tu peux mettre la table et ne pas être heureuse de la mettre… ou bien tu peux faire la vaisselle et ne pas être heureuse de la faire…

Rien que dans cette vie actuelle :

Combien de fois avons-nous pensé sans être heureux de penser ? 

Combien de fois avons-nous parlé sans être heureux de ce que nous disions ? 

Combien de fois avons-nous fait des choses sans être heureux de les faire ?

Oui, c’est vrai : rien que cette dernière semaine, pour moi c’est encore toujours innombrable !

Reset ! Reset ! Reset !

Pour moi, c’est la même chose ! 

Alors, prenons conscience du formatage intense que nous avons subi… et fait subir… à chacune de nos vies ! 

Cela signifie que, dans cette vie, notre cerveau est quand même « super-formaté » !

Et il faut… et il faudra, de nombreux « resets » pour tout effacer, pour vraiment tout effacer jusqu’à la moindre trace… de nos imaginations de séparation ombreuse !

Si nous avons mis environ 100.000 ans pour installer l’ombre aussi fortement sur notre disque dur, 100.000 ans pour perdre conscience de la Lumière d’une façon aussi poussée… et pour arriver à mettre la planète dans l’état où nous l’avons mise… 

100.000 ans… à, disons, une vie par 100 ans en moyenne, cela fait déjà 1000 vies.

Eh bien ! Aussi bien intentionnés que nous soyons tous, on va bien mettre « un certain temps » pour faire tous les « resets » nécessaires pour revenir à l’état de Paradis Originel… 

Et une vie ou quelques dizaines de vies ce n’est vraiment pas beaucoup pour une telle réalisation !

Et en plus, une telle réalisation ne peut se faire que dans la Joie, sinon elle ne se réalisera pas ! La Lumière, en effet, est la seule référence possible pour le faire !

Seule la Lumière ne voit qu’Elle-même dans l’ombre que nous avons imaginée…

Douce révolution

Je reconnais tout cela ! Et, c’est marrant, je commence à voir que c’est vraiment révolutionnaire ! Ce sont des petites choses qui sont révolutionnaires… 

Mais, il me semble que mon cerveau est obligé de se mettre à l’envers pour « révolutionner »… 

C’est comme s’il fallait marcher sur la tête, ou quelque chose comme ça… C’est un peu cette sensation-là ! 

Et pourtant… Oui ! Du coup, c’est faisable…  Oui ! C’est comme ça ! Et du coup je peux arrêter de me battre, je peux arrêter de me culpabiliser, j’arrête de faire n’importe quoi…

Oui ! De plus en plus, tu fais ce que tu es heureuse de faire, quand tu es heureuse de le faire…

Voilà !

Alors là, nous naviguons selon l’Âme, que nous écoutons dans notre joie…

Et, là, quoi que je fasse, j’en suis si heureuse !

Et nous naviguons… et nous naviguons… Nous faisons ce que nous sommes les plus heureux de faire là… et puis, ensuite, nous ferons ce que nous sommes les plus heureux de faire l’instant suivant…

Et automatiquement, chaque fois, quoi que nous vivons, nous reconnaissons mieux l’instant pour ce qu’il est : la Lumière qui s’offre à nous et nous qui nous offrons à Elle ! 

Et les instants deviennent, à nos yeux, à notre conscience, ce qu’ils sont vraiment, c’est-à-dire de la Lumière Pure.

Et c’est notre révolution en douceur !

Silence…

Recto, verso, c’est la même Feuille Infinie

Il faut vraiment aller à l’inverse de ce que nous avions appris !

Oui ! C’est ça ! Nous avions appris l’inverse… Nous avions vraiment cru que c’était juste… Et ce n’est pas grave… 

Non, ce n’est pas grave… mais…

Ce n’est pas grave ! Puisque « cet inverse », que nous avons appris, n’a qu’une seule pulsion, vraiment une seule, c’est de retrouver « son endroit », c’est de retrouver sa véritable identité, sa véritable couleur, c’est de retrouver la conscience de la Véritable Lumière que cet « inverse » est depuis toujours et pour toujours…

 Cet inverse n’a qu’un seul désir, c’est de se retourner, un peu comme une chaussette ! Et ainsi, retrouver son « endroit ».

Mais, cependant, ne l’oublions pas : avant, à l’envers, c’était une chaussette Divine et maintenant, à l’endroit, c’est une chaussette Divine : seule notre conscience s’est ouverte… un peu plus.

« Chassez le naturel, il revient au galop » … 

Ça, c’est une bonne nouvelle !

Oui, bien sûr, ce vieux dicton nous délivre une très bonne nouvelle ! 

Et, justement, notre naturel, c’est d’être heureux, c’est d’être dans la conscience de la Lumière ! Ça, c’est naturel, puisque c’est Dieu qui nous a créé ainsi… 

« Chassez le naturel », c’est à dire « Faire l’effort, nécessairement douloureux, pour perdre notre conscience de la Lumière » aussi longtemps que nous le voulons… 

Mais, dès l’instant où nous cessons de faire cet effort douloureux pour imaginer cette ombre en place, alors là « le naturel revient au galop », c’est à dire que nous retrouvons tout naturellement notre conscience innée de la Lumière Éternelle… et nous vivons cela dans notre joie !

Notre joie, c’est notre conscience qui s’ouvre

Et de ce fait, la joie est un repère très pratique pour nous ! C’est, semble-t-il, le critère le plus simple, le plus basique, le plus immédiatement accessible à tout le monde, dès aujourd’hui, de la manifestation de l’ouverture de notre conscience à la Lumière…

Nous savons ainsi que, si nous sommes heureux, nous sommes en train d’ouvrir un peu plus, ou de réouvrir, notre conscience à la Lumière Divine, c’est tout ! 

Alors, si, à cet instant, nous sommes plus heureux de faire ceci que de faire cela… Eh bien, nous faisons ceci au lieu de faire cela…

Ça me fait vraiment plaisir, ce que tu dis là !

 ■

Alors, comme ça, nous avançons petit à petit vers une conscience toujours plus grande de l’Infini ! 

Dans ces décombres du passé, dans ce dédale, dans ce labyrinthe que nous avons mis en place en l’imaginant et qui n’avait aucune réalité, sauf celle d’être de la Lumière Pure…

Dans ce labyrinthe par lequel nous avons prétendu que rien n’était Lumière et où nous imaginions qu’il y avait une séparation entre la Lumière et l’ombre, et même que la Lumière n’existait pas… 

Eh bien ! Dans ce labyrinthe, décidons d’avancer tout droit ! Traversons ces murs, en tenant bien fort ce Fil d’Ariane qui est notre foi en la Lumière Absolue ! 

Alors, là, ces murs révèlent leur Réalité : ils ne sont que Lumière… Pure Lumière.

Et, par exemple, chaque fois que nous lâchons une, soi-disant condition de notre bonheur, alors là, nous savons que nous tenons ce Fil d’Ariane et que nous le suivons fidèlement, avec courage… 

Et, automatiquement, « notre Joie » manifeste cela… à nous et, également, à ceux qui nous entourent !

Ça me fait vraiment plaisir parce que la Joie a toujours été mon critère… 

Oui ! La Joie est le critère de toute la Vie… C’est le critère des minéraux, des plantes, des animaux et bien sûr c’est notre critère à nous les Êtres humains, malgré toute l’ombre dont nous l’avions recouverte, par le mesusage de notre Libre Arbitre !

Oui ! La Joie, quand tu la vis, tu sais que c’est « ça » !

Semons la conscience de la Lumière

Oui, bien sûr ! Tu as raison.

Et les Âmes des bébés le savent, également encore… Et ces bébés essayent courageusement de défendre cette vérité face à la pression qu’on leur impose avec la meilleur intention du monde et qu’ils ont pourtant eux-mêmes semée dans leur passé et qu’ils ont retrouvée avant même leur nouvelle naissance, dès qu’ils se sont incarnés ! 

C’est un des véritables sens de cette parole : « Nous récoltons ce que nous avons semé ! »

Rires…

Et alors là qu’est-ce qu’ils vont faire ?

Eh bien ! Soit ces Être humains vont ressemer encore la même ombre dans cette vie, soit, ils vont avoir le courage de dire « Non ! Maintenant, dans cette vie-ci, j’arrête! J’arrête de semer de l’ombre… et je sème ma conscience de la Lumière, en moi et en tous… et ceci, en particulier « dans » l’ombre ! »

Dans cette génération, nous allons avoir le courage de ne pas ressemer ce que nos parents n’ont pas été heureux de nous enseigner… 

Non ! Nous allons, bien sûr, ressemer tout ce qu’ils ont été heureux de nous enseigner… Et, en plus, pour la première fois peut-être, nous allons courageusement semer tout ce que « nous », nous sommes heureux de semer !

Nous allons nous mettre dans cette conscience et nous allons faire ce que nous sommes heureux de faire…

Vivre la Vraie Vie, c’est être heureux … Et nous allons avancer comme ça, de plus en plus heureux ! 

Et nous allons aimer l’ombre… Nous allons aimer nos ennemis…

Et de joie en joie, à chaque fois, la conscience s’ouvre… Et alors, nous avons de plus en plus de foi, notre espoir augmente, notre amour s’épanouie… 

Dans la Réalité, rien de tout cela n’augmente… Mais c’est notre conscience de tout cela qui augmente… et cela redevient notre fonctionnement qui a toujours été Naturel…

Oui, c’est Naturel !

Paradis Naturel

Oui ! Naturel, voilà ! 

Et nous ne voyons pas comment nous pourrions faire autrement… Et à un moment donné, nous le faisons !

En quelque sorte, nous retombons dans notre État Originel de Paradis.

Oui, c’est cela ! Le Paradis est un état Naturel ! C’est notre état Originel.

Je parle là du Paradis terrestre… En effet, ce Paradis sur la terre, sera retrouvé lorsque toutes nos mémoires, sans aucune exception, auront été reconnues comme Lumière !

Nous ne serons plus empêtrés alors dans les complications de l’ombre.

Aimer notre ennemi l’ombre ?

Oui ! Le jour où la dernière ombre sera aimée l’humanité se retrouvera alors, en entier, au Paradis… Ici ! Sur cette terre ! 

Mais, chacun de nous peut voir, et vivre dès maintenant, à cet instant si nous le voulons, les prémices de cette Vérité… 

Mais, est-ce que vraiment tout le monde, y compris les plus méchants, pourront vivre ce Paradis ? 

La plus belle des prophéties

Oui, il n’y aura pas de laissés pour compte… Tout le monde sera aimé de mieux en mieux au fur et à mesure, avec toutes ses mémoires d’ombre qui, alors, révèleront à nos consciences la Lumière Éternelle qu’elles ont toujours été en Réalité.

Et là, lorsque cela sera accompli par tous et pour tous, on retrouvera enfin le Paradis Originel sur « cette » terre.

On le vivra, c’est sûr ! Cela nous est prophétisé par les plus beaux Êtres !

Cette prophétie est la plus belle et donc la plus vraie…

La Beauté exprime toujours la Vérité !

Et plus nous serons nombreux à mettre notre foi en elle, plus vite cette prophétie se manifestera !

Et nous revivrons, c’est sûr, le Paradis que certains parmi nous ont vécu, sur cette terre… Mais, pendant un temps très court, un temps bien court ! Seulement une génération.

Tout cela se réalise par la démarche de tous… Nous sommes des milliards de milliards à y participer : tous les êtres minéraux, tous les êtres végétaux, tous les êtres animaux et tous les êtres humains… C’est notre « multitude » !

C’est dans « ce devenir » que, de plus en plus d’entre nous, les Êtres humains, nous aimons et respectons les animaux, nous aimons les végétaux, et nous aimons les minéraux et bien sûr, nous aimons les humains : cela nous repose, cela nous rassure, cela nous fait du bien !

Par exemple, même un chien regarde son maître avec les yeux de son amour pour lui, même si celui-ci l’a maltraité ! Cela rassure son maître…

Eh bien, ce chien également, participe à la guérison de son maître !

Ce chien fait que nous vivrons ce paradis plus tôt…

Un silence…

Je ne suis pas à l’aise, moi, avec les animaux…

Eh oui ! L’ombre nous a « enseigné » beaucoup de choses sombres sur la Nature… Et de ce fait, on a beaucoup combattu la Nature, on a beaucoup craint la Nature… et donc les animaux… 

L’humain a imaginé et finalement créé beaucoup de dysharmonie sur Gaia, son corps planétaire… Mais cet ombre et sa dysharmonie ont une fin.

L’ombre a toujours une fin.

L’Infini, c’est vraiment l’Infini

Bien sûr, nous ne pourrons jamais être totalement conscients de la Lumière Infinie !

Nous en serons toujours « plus conscients »… mais jamais totalement conscients… 

L’Éternité, c’est à la fois ce « toujours » et ce « jamais » !

Mais, nous pouvons nous poser par exemple les quelques questions suivantes… Et beaucoup d’autres  :

Comment mangerons-nous lorsque nous serons tous beaucoup, beaucoup, plus conscients de la Lumière ?

Comment vivrons-nous alors ?

Que va devenir notre sexualité ?

Quelles vont être nos relations avec la matière, avec la terre ?

Comment serons-nous les uns avec les autres ? 

Nous ne pouvons pas l’imaginer totalement aujourd’hui… Pas tant que nous sommes si emberlificotés dans l’ombre que nous avons nous-mêmes imaginée !

Non, c’est sûr !

N’y aura-t-il plus besoin de verrous aux portes ? Ni de barrières à des propriétés ? Ni de protection quelconque ? 

La notion de « propriété » existera-t-elle encore ? 

Et la communication, quelles formes prendra-t-elle ?

Que seront nos émotions ?

Je ne peux, pour l’instant, qu’imaginer, certainement bien incorrectement, ce que sera la vie sur cette terre lorsque nous serons seulement 100 fois plus conscients de la Lumière ! 

Mais, plus loin ?

Nous pouvons voir l’horizon… Mais après … ? Comment tout cela sera-t-il lorsque nous marcherons vers cet horizon ?

En tous les cas, c’est en continuant à aller vers cet horizon que nous allons découvrir tout cela !

… Je suis absolument sûr qu’un jour nous vivrons, tous, « cette véritable vie merveilleuse » dont tout le monde rêve…

J’ai plaisir à l’imaginer, moi aussi… Mais, bon ! Je dirais presque que… pour le coup ce qui m’intéresse actuellement, c’est l’instant et les petits pas qui sont faits.

C’est le plus important ! De maintes fois, cela nous a été clairement dit : « Le plus important c’est le présent. »

Jouer à être heureux

Parce que, franchement, c’est assez fascinant et ludique ce travail, présenté comme cela…

Oui, bien sûr… On en avance, là ! Et on en avance avec plaisir…

 ● 

C’est comme si j’avais ouvert… Tu m’as permis d’ouvrir une autre porte que celle…

Alors, là, faisons tout de suite une petite remarque… 

Quand nous disons « Tu m’as permis… » à quelqu’un, comme tu viens de le faire, c’est une façon habituelle de fonctionner, de dire, de croire… 

Mais en fait, c’est nous qui nous nous permettons. Chacun, nous constituons notre propre bouquet de fleurs personnel… Et cela, dans l’intérêt de tous.

Chacun se fait son bouquet !

Son bouquet ? C’est à dire ?

Eh bien, nous cueillons une fleur à gauche que quelqu’un offres, nous prenons une fleur à droite que quelqu’un d’autre offre… Mais chacun de nous fait « son » propre bouquet ! Chacun de nous choisit chacune des fleurs qui va le composer… 

Parce que, si nous discutons ensemble comme nous le faisons depuis quelques temps, c’est bien « toi » qui choisis la situation comme « tu » la désires, c’est « toi » qui en fait l’usage pour toi, l’usage que « tu » désires en faire… Ainsi, tu crées ton propre bouquet.

Et, bien sûr, moi aussi de mon côté, je fais pareil… C’est évident ! 

Responsabilité

Mais chacun de nous est seul responsable de la situation qu’il vit et que nous choisissons de vivre ensemble. Je ne suis pas plus responsable que toi, ou toi plus responsable que moi…

Nous sommes tous co-responsables à 100%.

Les visions ombreuses anciennes nous disaient qu’il y avait le haut et le bas, bien séparés ! Qu’il y avait l’ombre et la lumière, bien opposées ! Qu’il y avait des Êtres plus élevés et des Êtres plus bas… Etc… Etc…

Mais, non ! Nous sommes tous à égalité, en Dieu.

Tous ! Nous sommes tous au début de Dieu… 

Quel que soit le kilométrage que chacun a pu parcourir, il reste, à chacun de nous, l’Infini à parcourir ! 

Exactement le « même » Infini !

Oui, mais bon ! J’ai cherché et j’ai trouvé quelque chose que je cherchais…

Ben oui ! Mais, c’est bien toi qui l’a cherché, n’est-ce pas ? Si tu n’avais pas cherché, c’est que tu n’aurais pas eu encore la conscience nécessaire pour chercher tel ou tel ouverture…

C’est toi qui a choisi cette conscience. C’est bien ça, la Libre Conscience ? N’est-ce pas ?

Oui, c’est bien vrai…

Silence…                                                                                                     

… Ensuite, je vois que j’ai noté ici que tu avais dit, au tout début de notre entretien : « Cette forme de l’Unité » … Mais, je ne me souviens plus très bien du contexte, parce que nous avons beaucoup échangé depuis… 

Unité

Mais tout de même, là, nous pouvons dire que l’Unité est Omniprésente et elle est donc « Omniforme ».

L’Unité dont nous parlons ensemble, Elle est Absolue : il n’y a pas ce que, nous, nous appelons « une forme », qui soit plus ou moins dans l’Unité qu’une autre ! Et ceci, malgré que nous ayons pu beaucoup penser l’inverse…

Pour moi, l’Unité c’est un état.

Oui, c’est ça ! C’est un état… L’Unité, c’est l’État naturel ! C’est l’État Éternel ! Oui !

Les 8 Entretiens (6ème Partie du 3ème Entretien)

Mourir de notre « belle mort »

Nous reconnaissons de mieux en mieux qu’il n’y a pas de distance entre « Dieu » et « Dieu ». Donc que nous soyons « là-bas » ou « ici », nous sommes en Lui et nous pouvons vivre la danse de « notre » vie libre et heureux ! 

Nous pouvons faire tel ou tel chemin sans perdre conscience que la Lumière est Omniprésente, vraiment Omniprésente !

Et, bien sûr, cela va donner des styles très différents, évidemment : parmi nous, personne ne va faire le même dessin, personne ne va faire la même musique. Chacun de nous va danser à sa façon parce qu’il danse dans la conscience de la Lumière Omniprésente, il est dans la Lumière, où qu’il soit … et c’est simplement Beau !

Ça peut être une jeune personne ou une vieille personne… Cela sera Beau de toute les façons !

Ah là là ! Je sens que je vais mourir heureuse…

Rires…

Ah ! Ça, c’est une bonne idée !

C’est mon rêve ! 

Tu vas le réaliser !

Ce n’est pas mon rêve, c’est la réalité en devenir : j’ai toujours dit que je mourrai heureuse !

C’est ce qu’il faut offrir : il faut se l’offrir à soi-même et il faut faire ce cadeau aux autres…

La mort, sera un feu d’artifice de Joie !

Ça, ce n’est pas quelque chose qui me perturbe. 

Mais, avant j’en faisais une dissociation : c’est à dire qu’il y avait la mort et… enfin, là, nous passions aux choses sérieuses ! Ça c’est quelque chose que je croyais…

Naitre et mourir à cet instant

Mourons donc heureux… à chaque instant !

Oui ! c’est vrai ! De toutes les façons, mourir, c’est ce que nous faisons à chaque instant !

Oui, vraiment, à chaque instant ! Tu as raison !

Chaque instant contient une naissance, une vie, une mort… et tout cela en un instant ! tic… tac… tic… tac… tic… tac…

Comme un instant est infiniment petit, nous vivons un nombre de vies absolument infini, depuis toujours et pour toujours…

Mourir est une expérience de chaque moment, comme nous le disent les poètes de chaque époque…

… Et, c’est parfait ! Détendons-nous dans cette expérience qui semble répétée à l’infini… et qui n’est pourtant jamais répétée identique !

Chaque instant est la naissance de l’instant suivant !

Chaque instant est la mort de l’instant précédent !

Notre vraie vie… c’est cet instant !

Et en même temps nous n’avons que cette vie…

En tout cas, c’est cet instant qui est le plus important…Ce n’est même pas, seulement, toute cette vie-ci, mais c’est bien cet instant présent ! Tout se passe au présent, à cet instant…

Le reste, c’est à dire la passé et le futur, n’a d’intérêt que dans ce présent.

C’est un peu comme s’il y avait le passé éternel qui se condenserait dans une espèce de cône en un seul point qu’est l’instant présent… et qu’ensuite l’avenir se dilaterait dans un autre cône éternel… et que ces deux cônes du passé et de l’avenir se rejoindraient totalement par le sommet de leurs cônes : ils seraient « un » par ce point qui symboliserait le présent !

Nous pourrions aussi imaginer une chaussette qui se retourne !

Nous pourrions également essayer de dire que notre infini passé et notre infini futur se rejoignent à cet instant d’infinis possibilités… 

Et le chiffre 8, ou le signe de l’Infini, serait, nous semble-t-il, parmi d’autres choses, des symboles de cela :

L’infini passé et l’infini futur qui s’unissent et s’interpénètrent l’un l’autre à cet instant même…

Mais, cela reste bien un mystère dont les représentations seront toujours infinies… et nous approfondissons la connaissance de ce mystère à chaque instant !

En tous les cas c’est sûr… Nous nous régalons à communiquer comme nous le faisons. Et combien cela nous coute-t-il ?

Voilà! c’est la vie heureuse et c’est à la portée de tout le monde…

Oui, c’est vrai ! Je me souviens de mon meilleur ami qui me disait avec un sourire : « Vous vous compliquez bien la vie ! » …

Enfin bon ! ce qui est sûr, c’est que c’est pratique, c’est possible et ça permet la conscience de la joie ! Donc, à partir de là, moi je suis partante.

L’instant, centre de notre existence

Bien, on part à chaque instant ! Chaque instant est un point de départ…

Alors, maintenant, voilà… Après, au début de notre entretien, tu as dit une 4ème phrase que j’ai noté ici : « C’est l’Âme qui a cette qualité… »

Ah oui ! Ça, ça vient de mon histoire de « dissociation » Âme//moi : c’est-à-dire que j’avais conscience de mon Âme, même dans tous les niveaux de mon Être, dans tous les plans de mon existence, que ce soit le plan spirituel, le plan intellectuel, le plan émotionnel, le plan matériel et même le plan sexuel…

Mais, c’était l’Âme… et l’Âme, ce n’était pas moi ! C’était Dieu, mais ce n’était pas moi ! Voilà !

Mais maintenant, je vais « tirer » cette dissociation, jusqu’à ce que moi et Dieu, ne soyons plus face à face, mais que je me sente « Un » avec Lui !

Cette dissociation Âme//moi était vraiment très installée en moi…

Non ! Ce n’était pas vraiment en toi… Ce n’était pas installé… En tous les cas, ce n’était pas installé éternellement.

Non, mais c’était installé mentalement… Voilà ! C’était un mécanisme mental !

C’était un système habituel, et cela reste aujourd’hui une mémoire importante…

Oui, c’est vrai ! Ce n’était pas vraiment en moi… C’était un fonctionnement ! Un fonctionnement passé qui a été inscrit dans ma mémoire.

Et, en tout cas, de ce fonctionnement, je voudrais m’en sortir une bonne fois pour toute… Est-ce que je vais y arriver ?

Oui, bien sûr ! Tu t’en sors très bien ! 

Ce n’était qu’un fonctionnement !

Rien de Dieu ne peut être éliminé

Oui ! Mais en ayant eu ce fonctionnement, en ayant eu, de façon répétée, ce sentiment de séparation de ce « moi » et de cette « Âme », tu étais, en fait, en route pour la seule vraie solution !

La seule chose que tu cherchais, en revenant sur ce concept de séparation, en le répétant comme tu l’as fait, c’était de réussir, enfin, à être heureuse d’avoir « ce » concept de séparation… c’est-à-dire de reconnaître la Lumière « dans » ce concept-même de « séparation » !

Ah oui ! Je commence à comprendre…

Si tu veux… Tu cherchais simplement à cesser de « prétendre » que ce concept était un problème qui « s’opposait » au Divin. 

Au plus profond de toi, depuis toujours, tu sais bien que rien ne peut s’opposer au Divin… tu sais que la Lumière est Tout !

Alors, il suffit de reconnaître que cette « prétention-même de séparation » est un aspect parmi les infinis aspects possibles de Dieu Lui-même dont, nous qui avons la Libre Conscience, pouvons choisir d’avoir conscience…

Tu avais pris l’habitude de prétendre qu’il y avait le Divin, mais que le Divin c’était quand tu aurais éliminé « ça », quand tu aurais éliminé « ce sentiment de séparation d’avec Lui » !

Mais, non ! Tu n’a jamais pu l’éliminer…

Rien de Dieu n’est à éliminer… Rien de Dieu ne peut être éliminé…

Tout est à aimer… Sans aucune exception… Et sans aucune condition !

Oui ! Mais tu vois, là, ça fait quoi ? Ça fait une heure qu’on en parle de ça ? Et… je n’ai pas encore vu que je l’ai intégré… Bref, ce n’est pas encore un réflexe ! Tu vois ? Je comprends ce que tu veux dire, exactement… mais ce n’est pas encore installé…

Impression cérébrale : le temps du Corps

Mais, c’est normal que ce ne soit pas encore un réflexe ! Ce qu’il faut comprendre c’est ceci :

Quand nous avons une pensée, c’est instantané, n’est-ce pas ? 

Oui !

Si nous écrivons ce que nous avons pensé avec l’ordinateur, ça prend un peu plus de temps, n’est-ce pas ? 

Oui !

Et si nous voulons imprimer ce que nous avons pensé puis écrit avec le clavier de notre ordinateur sur son écran, cela prendra encore un peu plus de temps. C’est bien comme cela, n’est-ce pas ?

Oui !

Eh bien, pour le corps, c’est la même chose… Il lui faut du temps pour qu’il imprime… 

Il faut du temps à notre corps pour qu’il construise les circuits neurologiques nécessaires pour que nous puissions penser facilement ce que nous sommes les plus heureux de penser…

En effet, nous n’avions pas encore suffisamment, ou même pas du tout, pensé cela jusqu’à là… Et donc, les circuits neuronaux pour le penser n’existaient tout simplement pas !

Et tant que ces nouveaux circuits, qui sont bien matériels, ils ne sont pas encore solides, c’est à dire bien imprimés, il faut continuer à répéter et à répéter encore les pensées qui vont imprimer toujours mieux ces nouveaux circuits… 

Oui ! Mais alors là, chez moi, ce n’est vraiment pas encore imprimé !

C’est vrai, ce n’est pas encore totalement imprimé, mais c’est en train ! C’est en train de s’imprimer un peu plus à chaque répétition… Ça travaille ! Ça travaille ! Lettre après lettre… tac, tac, tac… !

Silence…

Mais, il faut que nous comprenions ceci : il nous faut aimer ce « temps du Corps » !

Âme et Corps : même Dieu

Il ne faut plus que nous opposions « l’instantanéité de l’Âme », la rapidité de la Pensée et « le temps du Corps ». 

On sait que le Corps ce n’est pas l’instantanéité… Le Corps a un temps ! et l’Âme n’a pas de temps…

Or, notre ombre, notre perte de conscience de la Lumière, nous a fait opposer d’un côté, l’absence de temps, l’Éternité, l’Instantanéité… et d’un autre côté, la durée du temps. 

Et on a dit, par exemple : l’instantanéité et la durée sont opposées ! Elle ne peuvent pas exister en même temps !

Mais, non ! Elles ne sont pas opposées… Elles sont complémentaires… Elles sont « Un » …

Et cela peut être symbolisé par ce fameux « 8 » dont nous avons parlé tout à l’heure… Nous avons le point qui peut représenter l’instant… et nous avons les boucles qui peuvent représenter le temps passé et le temps à venir. L’un ne va pas sans l’autre. Ils sont « Un » ensemble.

On a eu tendance à vouloir dire par exemple : « Dieu c’est à droite, mais pas à gauche ! » ou bien, peut-être que l’on a pu penser : « L’instantanéité, ça c’est Dieu ! Mais la durée, le temps… ça non, ce n’est pas Dieu ! » 

Mais, comment Dieu peut-Il ne pas être Tout ? 

Dieu « Est » Tout, Absolument Tout !

Il est à la fois l’Instantané et la Durée… En toute chose.

Il est Dieu !

La Lumière dans le temps

C’est à dire que je dois reconnaître que je n’ai pas aimé le temps… Je n’ai pas reconnu la Lumière en lui…

L’ombre s’était attachée au corps… Seulement à la matière… ?

Oui…

Et l’ombre avait simplement oublié l’Âme… Parce que, si elle avait repris conscience de l’Âme, l’ombre aurait tout simplement réalisé sa véritable nature : de toute Éternité elle n’est que la Lumière dont elle avait perdu conscience !

Et si l’ombre faisait ça, c’était la fin de l’ombre !

Oui ! C’est vrai.

 Donc, la tendance malheureuse, maladroite, de l’ombre, a été de perdre conscience de l’Âme et donc de l’Éternité… 

Oui…

Et du coup, il ne lui restait plus que la durée, que le corps, que le pouvoir, l’argent, le sexe… mais tout cela séparé de l’Âme par cette pensée-même qui niait l’Âme… 

Et c’est cette conscience de la matière qui a prédominé à la place de la conscience de la Lumière en tout… que seule, pour l’instant, a permis l’Âme…

Et maintenant, il nous faut récupérer toujours plus la conscience originelle de l’Âme, la conscience naturelle de la Lumière en nous…

 Mais attention ! Cependant, cela, certainement pas au prix de la perte de conscience de l’infinie valeur réelle du Corps et de sa durée ! Ça, nous refusons d’en perdre la conscience…

Oui… il y a un instinct profond !

L’Âme aime le Corps

Heureusement ! Cela est garanti par l’Âme, par son Instinct Spirituel, Absolu, Originel : Elle Aime le Corps sans condition… 

L’Âme anime en nous, à chaque instant la conscience de la valeur infinie du Corps, la beauté du Corps…

Ainsi, l’Âme ne peut abandonner son amour du Corps…

Oui, c’est ça ! La Lumière aime « le temps du Corps ».

Oui ! Nous voulons « l’Instant » et « l’Éternité » ensemble… Nous voulons le Corps et l’Âme ensemble, avec la Pensée !

Et depuis que nous avions perdu conscience de la Lumière, l’ombre nous a dit non, non, et non ! Ce n’est pas possible… Elle nous a toujours dit, depuis le début de sa « pseudo-existence » que ce n’était soi-disant pas possible…

Ainsi, toi dans ta recherche, l’ombre te disait : Non ! Non ! L’Union de Tout, ce n’est pas possible !

Rires…

 Mais la Réalité éclate. Il n’y a aucune séparation réelle entre l’instantanéité de l’Âme et la temporalité Corporelle… Dieu est vraiment Tout.

« Dieu ou la Nature… » disait Spinoza !

Expérimentalement, c’est évident… Parce que tous ces états d’Âme, dont nous parlons, n’existent que parce qu’ils passent par le Corps… Sinon, c’est du vent ! Et donc, c’est vrai que le Corps est essentiel… et pourtant il a été tellement pollué !

L’Âme inspire la Pensée qui nourrit le Corps 

Mais, ce qui a été le plus pollué chez nous, ce n’est pas le Corps, c’est la Pensée !

Bien sûr le Corps, malgré qu’il soit animé par l’Âme a été pollué progressivement… Et sa pollution s’est aggravé ces dernières années d’une manière presque exponentielle… 

Mais, depuis le presque début de notre humanité, le problème a son origine dans la perte de conscience de la Lumière et les pensées basses qui en découlent et qui ont exprimé surtout cette ombre, c’est à dire cette perte de conscience de la Lumière. 

Les pensées n’ont plus exprimé suffisamment l’Âme pour nourrir le Corps comme il doit l’être, mais les pensées ont trop souvent exprimé la perte de conscience de l’Âme… et cela a asphyxié le Corps !

Et alors, le Corps a de plus en plus survécu, plutôt qu’il n’a vécu !

Cela semble bien vrai… mais comment faire ?

Eh bien, heureusement, le Corps, si nous lui permettons son fonctionnement naturel… Hop ! Il répond tout de suite « présent » ! 

Tout thérapeute qui encourage cela a pu l’observer… Surtout si cela s’accompagne d’une diminution de la pression douloureuse des pensées basses…

Le Corps est prêt à fonctionner selon les lois de sa nature Divine ! Il est fait pour vivre ! Et donc pour guérir…

Le Corps a évolué efficacement :

D’une part, depuis des millions d’années, il a évolué efficacement pour résoudre tous les problèmes qu’il a rencontré dans la nature… et survivre !

Et d’autre part, depuis beaucoup moins longtemps, il a évolué efficacement pour résoudre tous les problèmes que l’ombre lui a posés… et survivre !

Et ce Corps si parfait peut, en général, retrouver son fonctionnement naturel, originel, rapidement, autant que le lui permettra le milieu physique et surtout mental dont il se nourrit. C’est quasi-instantané ! 

Le corps a une résilience extraordinaire. 

Le Corps revient vers le fonctionnement que Dieu a prévu pour lui depuis toujours, dès l’instant où la Pensée cesse de trop tordre et assombrir les informations qu’elle reçoit, depuis toujours, de l’Âme. 

C’est donc au niveau des pensées…

Je pense à partir des mémoires ou à partir de l’Âme ?

Oui ! c’est au niveau des pensées qu’il nous faut vraiment travailler d’abord ! 

Et automatiquement, si nous changeons nos pensées pour qu’elles expriment notre Âmes, c’est à dire la Lumière, toutes les cellules de notre corps vont fonctionner différemment, y compris celles de notre cerveau… Et elles vont retrouver leur fonctionnement harmonieux naturel… 

Également, tout le système hormonal va fonctionner différemment… Tous les éléments qui maintiennent l’équilibre du corps dans le milieu où il évolue vont retrouver leur efficacité Originelle…

Évidemment, ceci va se faire au fur et à mesure où nos pensées vont transmettre la Vérité de l’Âme au Corps…

Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser ?

Or, c’est ce que la Pensée fait, chaque fois que nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser… 

Et là, nous allons avoir la conscience de l’Âme que nous sommes les plus heureux d’avoir… et nous allons aussi vivre le corps que nous sommes le plus heureux de vivre ! Tout va se simplifier de plus en plus ! 

Mais tout de même, ce corps, ce corps personnel et même ce corps humanitaire, il lui faut « un temps » pour se réparer !

Ce temps peut être très court pour son aspect personnel ou bien long pour son aspect social, ceci en fonction de nombreux facteurs… Et une sorte de respect de ce temps est nécessaire… Il faut aimer ce temps nécessaire pour le Corps ! 

Or, depuis environ 150.000 ans, l’ombre nous avait désappris, à aimer ce temps !

 

Aucun temps n’est jamais perdu

Mais tout ce temps qu’on a soi-disant « perdu », il n’est pas perdu ! Il est bien sûr Parfait !

Comment du Temps qui est nécessairement Dieu Lui-même peut-il être perdu ?

Comment Dieu peut-il être « perdu » ?

Il y a eu, comme cela, une accumulation dans l’humanité de nombreuses croyances qui expriment, encore aujourd’hui, notre perte de conscience de la Lumière dans le temps…

Mais non ! Le temps, comme tout, n’est fait que de la Lumière Éternelle.

D’accord, cela nous aura peut-être pris 150.000 ans de perte de conscience de la Lumière pour arriver à la situation d’aujourd’hui, mais ces 150.000 ans en ont valu la peine, si nous arrivons à aujourd’hui…

Mais, c’est à chacun de nous de faire que ce temps en vaille la peine !

Oui, c’est vrai, que c’est à chacun de nous qui le peut à cet instant, grâce à notre prise de conscience de la Lumière en tout, et en particulier dans toute cette ombre que nous avons imaginée, de faire que ce temps en vaille la peine… 

Je crois que c’est Krishnamurti qui disait que le temps était le fait de la pensée… Qu’en fait, c’est la pensée qui a créé le temps, que s’il n’y avait pas de pensée il n’aurait pas de temps !

Du coup, quand tu parlais du temps, par rapport au corps, je pense qu’il y a un temps du corps, mais ce n’est pas le temps dont on parle avec la pensée…

Oui, probablement… Mais il y a une chose qui est sûre, c’est que, quel qu’il soit, « le temps que nous aimons ne pose aucun problème ». 

Le temps n’est que la Lumière

Où est le problème lorsque nous sommes heureux de vivre ce temps qui passe ? Où est le problème si nous sommes, à cet instant, heureux de tout ce temps qui est passé ? Alors, là, il n’y a plus de problème… 

Et le temps, quel que soit l’explication que nous tentons d’en donner, le temps se passe quand même… et notre corps va évoluer, vieillir et nous allons mourir ! Et nous appelons ça le temps… 

Mais, si nous sommes heureux de chacun des instants que nous vivons, si nous sommes conscients de la Lumière dans tous ces moments, où est le problème du temps ?

Redisons-le : le temps n’est lui aussi, bien sûr, que de la Lumière ! 

Que de la Lumière… Car il n’y a rien qui ne soit pas la Lumière.

Et même pour le corps, sachant que l’on meurt et que l’on revit à chaque instant ?

Oui, à chaque instant… la Lumière Seule Existe !

… Silence…

Du coup… Enfin oui… on n’en était là parce que…

J’ai noté également, au début de notre entretien : « C’est l’Âme qui a cette qualité… »

C’est à dire que tu as mis une qualité de l’Âme… 

… En dehors du corps ! 

L’Âme Omniprésente

En dehors de quelque chose… Oui, c’est cela ! Or la qualité de l’Âme, c’est qu’elle est omniprésente dans chaque plan, dans tous les aspects de l’Être… 

La qualité de l’Âme, elle est partout. Et en particulier dans le Corps… et dans la Pensée… et dans l’Âme, bien sûr… et dans tous leurs aspects. 

C’est comme ça : l’Âme est partout ! Elle n’est séparée de rien.

Je dois, en plus, aimer mes résistances à prendre conscience de cela… ?

Oui ! C’est vrai ! La proposition que nous nous faisons, c’est d’aimer les résistances que nous avons à raisonner de cette façon… Et c’est là que ces résistances vont fondre, fondre, fondre et révéler la Lumière qu’elles sont en Réalité…

Ces résistances sont là parce que nous devons les aimer… et non pas pour que nous les combattions. 

« Rien n’est à combattre, rien n’est à éliminer, tout est à aimer ! » 

Les 8 entretiens (3ème Partie du 4ème Entretien)

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Cette « panique », terrible, de l’ombre, c’est le résultat de la rencontre, à un même instant, d’une part de « son immense espoir de ne plus souffrir » et d’autre part « de ses mémoires de toutes ses immenses déceptions passées » !

En effet l’ombre n’a jamais pu que vivre des déceptions… Elle n’a jamais pu vivre le bonheur sans condition, jamais !

Alors qu’au plus profond de lui, tous les êtres, quelle que soit leur conscience, ne veulent être qu’heureux, tout de suite et sans aucune condition.

Alors, il y a au même moment le « frétillement angoissé » de savoir, que d’une part, nous pouvons guérir de nos tourments extrêmes qui nous semblent durer depuis toujours et, d’autre part, que nous pouvons, une fois de plus, revivre la déception démesurée que nous avons vécu si souvent dans le passé !

C’est ça, « la panique de l’ombre » !

En effet, nous n’avons jamais perdu conscience de la Lumière dans la joie ! L’ombre n’a été « que » souffrance… 

Cela a été une immense souffrance que nous avons vécu pendant chacune de nos nombreuses vies passées… 

Mais, il n’y a que la conscience de la Lumière qui puisse rendre à l’ombre sa Vérité … On ne peut pas faire autrement ! Il n’y a pas de plan B.

Et, depuis le début de l’ombre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, chacun d’entre nous, y compris les plus sombres, ne rêvent que d’en être soulagés !

Oui, c’est vrai, nous le rêvons tous !

 Mais combien, combien ont vécu, avant ce jour, leur rêve jusqu’au bout ?

Cette ombre doit révéler la Lumière qu’elle ne peut qu’être.

Oui! Cette ombre, imaginée par elle-même, doit révéler la Vraie Lumière Merveilleuse qu’elle Est depuis toujours et pour toujours !

Révélations

Mais attention ! Ce n’est pas qu’elle doit « devenir » Lumière… Comment peut-elle devenir ce qu’elle est : l’ombre doit simplement révéler qu’elle est Lumière depuis toujours…

Oui, c’est vrai ! Je suis d’accord… Il faut que nous soyons attentifs à nos paroles, car elles expriment notre conscience…

Oui, c’est en écoutant nos paroles que nous pouvons le plus souvent prendre connaissance de l’état de notre conscience… Et nous pouvons ainsi en permettre l’ouverture, toujours plus grande.

L’ombre, cette perte de conscience de la Lumière, a eu un début… et elle a une fin ! Tout ce qui a un début a une fin ! 

Seule la Lumière, Elle-même, n’a ni début, ni fin… 

La Lumière est Éternelle…

Mais alors, si la Lumière est Éternelle, si Elle est Tout depuis toujours, qu’est-ce qui n’est pas la Lumière ?

Rien !

Mais, comment l’ombre finit-elle ? Comment l’ombre disparaît-elle ?

L’ombre finit dès que nous reconnaissons la Lumière en elle ! Dès que nous reprenons conscience de la Lumière en Tout… « y compris en elle » !

Jusqu’à sa fin, l’ombre n’avait jamais pu voir, en elle-même,  la Lumière !

L’ombre n’avait jamais pu suivre le fil d’Ariane dont elle est elle-même tissée depuis son début ! 

Le seul fil d’Ariane qui soit c’est la Lumière Elle-même.

La conscience de la Lumière est la seule solution à la perte de conscience de la Lumière.

La Lumière est la seule solution pour l’ombre.

L’ombre est tissée de la Lumière… Il suffit que nous nous révélions, à nous-même, la Lumière dont elle est tissée !

L’ombre doit être révélée à elle-même qu’elle est Lumière, rien que Lumière…

Car la Lumière est l’étoffe de Tout, sans une seule exception… La Lumière est donc, bien sûr, l’étoffe de l’ombre qui en a perdu conscience !

Nous n’avons pas d’autre issue pour sortir du labyrinthe de l’ombre que nous avons construit ! L’ombre, en nous et autour de nous, doit se voir révélée qu’elle est fille de la Lumière… qu’elle a toujours été tissée « Lumière ».

L’ombre n’a été qu’une perte de conscience de la Lumière… Mais, c’est vrai, cette perte de conscience a pu durer des millénaires et des millénaires ! 

Et de ce fait sa propagande a été entendue un nombre incalculable de fois par chacun de nous ! Et la puissance de cette propagande a été, ces derniers temps, maximale…

En effet, il y a, actuellement, une immense panique de l’ombre en nous et autour de nous, avant sa fin qu’elle sent proche.  

Le fil d’Ariane

Oui, cela a été un fait ! Mais, cependant, l’ombre, ce n’est qu’une perte de conscience… ce n’est pas une perte d’état ?

Oui, tu as raison…

Nous devons « reconnaître », c’est à dire « connaître à nouveau », que chacun des murs du labyrinthe que nous avions construit n’a été fabriqué que de la Lumière Éternelle qui est la Source de Tout, mais dont nous avions perdu conscience… 

Les murs du labyrinthe eux-mêmes « sont » le fil d’Ariane ! 

Et nous avons le pouvoir de révéler cela par notre amour tendant vers l’inconditionnel…

Oui, c’est vraiment ça… C’est ça l’Unité !

Je trouve que c’est merveilleux 

C’est simple et…

… Et quand nous en discutons, comme nous le faisons à chaque fois que nous nous rencontrons, nous découvrons toujours de nouvelles facettes de la Lumière… Et aujourd’hui encore, nous venons de le faire… Et nous en découvrirons encore d’autres !

Vu la qualité de notre échange et le respect que l’on a l’un pour l’autre, nous créons des zones de sécurité de suffisamment bonne qualité pour l’un et pour l’autre…

Et de ce fait, nous pouvons, l’un et l’autre faire l’expérience de nouvelles prises de conscience… de la Lumière.

Et là nous volons d’évidence en évidence :

Ah, mais oui ! Ça en fait, c’est de la Lumière Pure et je l’avais simplement oublié…

Ah ! Mais là aussi, ça, c’est de la Lumière Pure et je l’avais aussi oublié !

… Et ainsi de suite… On enlève l’un après l’autre les voiles d’ombre que l’on avait déposé sur nos yeux et qui nous interdisaient de voir la Lumière, pourtant Omniprésente ?

C’est vrai que c’est facile et confortable… et toujours enrichissant !

Zéro souffrance

De « Mais oui ! » en « Mais oui ! », ça s’ouvre très agréablement et pourtant cela ne nous coûte que « zéro » en souffrance !

Il n’y a aucun prix à payer !

Non ! C’est d’une simplicité étonnante !

Nous nous voyons depuis quatre ou cinq fois et nous n’avons jamais souffert ni de nous-même, ni de l’autre. Et pourtant nous voyons bien qu’il s’est passé des choses : ensemble, nous avons ouvert ! … nous avons ouvert notre conscience ! … Et nous n’avons pas payé un seul prix de douleur !

C’est vrai ! Je ressens ça plutôt comme des lâcher-prises ! Oui ! En fait, je ressens surtout des « lâcher-prises » … 

C’est comme quand tu arrêtes de t’agripper à un poteau… puis tu lâche un autre poteau… et puis encore un autre ! 

Le fait, par exemple, de dire : je ne dois pas convaincre l’autre… « la joie, c’est ce qu’il faut ! » Je n’ai seulement qu’à aimer l’autre tel qu’il est. Point finale !

Illumination de l’ombre

En fait quand nous disons « lâcher prise », cela exprime toujours « lâcher prise sur l’ombre » ! Nous devons lâcher le combat avec l’ombre ! Nous devons simplement « illuminer » l’ombre…

Ah oui, toujours ! C’est vrai !

Il s’agit simplement « d’une illumination de l’ombre ». Parce que c’est ça le lâcher prise : c’est éclairer l’ombre ! Et là, nous la « lâchons », parce qu’elle ne nous semblait exister que par notre perte de conscience de la Lumière…

Je pense que, vraiment, le seul souhait réel de l’ombre, c’est la Lumière… Lumière qu’elle « est », mais dont elle a perdu conscience !

C’est ce que l’on peut observer au fond de chacun d’entre nous : un espoir de la Lumière, un amour de la Lumière, une foi en la Lumière…

C’est ce que j’observe en moi, en effet.

L’humanité entière n’a qu’un désir : c’est la Lumière… Elle espère « la conscience de la Lumière » ! Car en fait, la Lumière Elle-même, l’humanité, elle L’a… elle L’a depuis toujours et pour toujours !

Rires…

Il faut toujours revenir aux basiques. Et le basique des basiques, c’est, à chaque fois, « plus de conscience de la Lumière » ! 

Dieu s’est donné, Lui-même, Éternellement… Il ne va pas se reprendre !

Dieu-Lumière ne va pas reprendre ce qu’Il offre : « Lui-même »… Ce n’est pas possible ! 

Depuis toujours nous sommes des consciences vivantes qui s’ouvrent à la Lumière !

Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné ! Ce n’est pas possible, Il ne sait pas reprendre ! « Reprendre », cela a été une invention de l’ombre.

Si on se regarde soi-même, attentivement, c’est bien comme cela que nous sommes… Oui, c’est comme cela que nous sommes, comme tous les Êtres.

L’humanité n’a qu’un désir : reprendre « conscience » de la Lumière ! Parce que « la Lumière », elle L’a !

Depuis toujours, nous sommes « de Lumière », nous sommes de la Lumière Pure… Nous allons, plus précisément, plutôt dire comme cela : nous sommes de la conscience qui s’ouvre à Lumière… 

Chacun de nous est une conscience de la Lumière qui s’ouvre et qui s’ouvrira toujours !

Le mot et la conscience

C’est important ce terme de « conscience » … Nous avons eu tendance à le squeezer pour aller plus vite et à dire que « l’on recherche la Lumière », au lieu de dire que « l’on cherche à ouvrir notre conscience de la Lumière qui Elle est Éternellement Présente » ! 

Oui, c’est vrai ! On fait souvent des raccourcis verbaux… Parfois au risque d’une perte du véritable sens.

Oui, mais c’est important d’en prendre conscience, car parfois, c’est tout le concept qui s’inverse du coup si l’on n’est pas attentif par ce « glissement des mots » … Il y a donc une grande importance du vocabulaire.

■ 

Oui, c’est vrai, mais ce n’est pourtant pas si grave, ni si compliqué que ça de résoudre ce problème de glissement ! En effet, nous nous entraidons, volontairement et aussi involontairement, les uns les autres à purifier notre langage et à le rendre à la Lumière… Donc, ne nous faisons pas de soucis pour ça ! 

Et quand il y en a un de nous qui perd un peu trop la conscience réelle du concept dont il parle, soit il s’en aperçoit lui-même, soit quelqu’un le lui signale gentiment… 

Et là, nous reprenons le langage le plus adapté, le plus lumineux, celui qui exprime le mieux notre conscience de la Lumière à cet instant et qui est peut-être un peu plus long à exprimer… Oui, c’est vrai !

Oui, et cela permet d’être attentif à nos pensées, à notre vocabulaire pour exprimer clairement notre pensée… Ce n’est pas mal ! C’est intéressant ! Nous sommes trop souvent dans le no man’s land du manque de précision…

Effort confortable

Oui ! Pourtant, ce doit être une attention qui n’est « que » confortable… uniquement confortable.

Oui, je comprends…

Ce n’est pas une attention dans laquelle il nous faut fournir un effort désagréable pour être attentif, comme l’ombre nous l’a appris pendant des millénaires !

Non ! c’est un effort qui n’est qu’agréable. S’il n’est pas qu’agréable, alors, hop ! C’est la souffrance qui nous prévient que nous venons d’imaginer à nouveau le labyrinthe dans lequel nous allons nous reperdre…

Nous allons, à nouveau, risquer de perdre conscience de la Lumière Infinie…

Nous allons peut-être même perdre conscience que l’effort que nous sommes en train de faire n’est que Lumière Pure…

Et nous risquons de prétendre que l’effort que nous venons de faire est un mélange d’ombre et de Lumière : nous risquons alors de perdre en qualité de conscience !

Ce qui est bien, c’est qu’il faut vraiment que j’apprenne à m’aimer avec tous mes efforts !

Oui, bien sûr ! L’effort, c’est Dieu qui nous l’a donné. L’effort, c’est Divin… L’effort n’est pas un problème ! 

Regarde, une plante : pour pousser, elle fait des efforts permanents : la petite graine fait des efforts pour écarter la terre, puis faire des racines, puis faire une première feuille et donner une plantule… Elle s’épanouie « dans » l’effort.

L’effort, c’est la vie ! 

L’effort n’a été rendu… 

… Souffrance ?

Oui ! L’effort n’a été rendu souffrance que par l’ombre ! 

C’est vrai qu’il y a eu un amalgame entre « souffrance » et « effort » ! Et là, j’y ai moi-même beaucoup participé !

Et ça, c’est l’ombre, parce que dès qu’avec notre ego excessif nous avons voulu manipuler quelqu’un, il a été nécessaire de l’inviter à ce qu’il perde conscience de la Lumière…

En effet, tant qu’il ne perdait pas conscience de la Lumière Infinie, Éternelle, Omniprésente, alors il n’était pas manipulable… Et s’il retrouve cette conscience, il n’est plus manipulable !

Oui ! C’est bien comme cela que nous avons procédé avec les autres ou même avec nous-mêmes…

Merveilleuse souffrance

Mais heureusement, dès que nous perdons conscience que l’effort n’est que Lumière, une alarme se déclenche qui nous signale notre perte de conscience : c’est la souffrance qui est cette merveilleuse alarme ! 

La souffrance est une invitation à reprendre conscience de la Lumière et ainsi retrouver la paix et le plaisir de notre effort parfait… 

D’accord !

Il faut se rappeler que l’ombre ne fait que « pseudo-exister » !

Seul l’usage maladroit de leur libre arbitre a fait que des Être ont pu croire qu’elle existait (car en fait elle n’a jamais existé, puisqu’elle n’a été faite que de la perte de conscience de la Lumière qu’elle est et qui Seule Existe !)

 C’est vrai que, pour nous aujourd’hui, cela peut sembler bizarre ! Mais l’ombre, aussi étonnant que cela puisse paraître encore, n’a pas d’existence « réelle »… 

Mais, en termes de mécanismes, une fois qu’elle a cru exister, l’ombre a automatiquement et inconsciemment proposé sa perte de conscience de la Lumière aux autres… 

Et, lorsqu’elle a réussi, nous avons eu l’apparition d’une relation d’ombre à ombre… jusqu’à ce que l’un ou l’autre réalise qu’il y a eu supercherie ! Ce qui est inévitable ! Mais au bout de combien de temps, au bout de combien de souffrances…

Donc, tant que l’erreur n’a pas été réparée, il a fallu que nous souffrions ! Voilà ! Nous n’avons pas pu vivre, comme ça, dans l’erreur, sans souffrir : cela n’a plus été permis… C’était normal… 

Alors là, nous avons mangé et nous avons souffert pour nous nourrir… 

Nous avons voulu mettre les nôtres à l’abri, et nous avons souffert pour les mettre à l’abri… 

Nous avons souffert de naître, nous avons souffert de vieillir, nous avons souffert de mourir… 

Voilà quelle a été la vision ombreuse qui a été majoritaire depuis des millénaires et que nous nous sommes transmise de génération en génération… Et nous-même, nous l’avons transmise d’innombrables fois à nos enfants.

Et nous l’avons transmise par manque de courage… Parce que, sur cette terre, dans l’état où nous l’avons mise, aujourd’hui, le vrai courage, c’est d’être heureux ! Nous avons simplement manqué de courage…

Silence…

Tout ça, c’est lié quand même, à un moment donné, au libre arbitre… Car s’il n’y avait pas de libre arbitre, nous ne parlerions pas de ça… nous n’aurions pas eu le choix !

Alors, nous allons dire cela un peu différemment. Tout cela a été lié à un usage ombreux du libre arbitre, c’est-à-dire un usage à l’envers du libre arbitre… parce que le libre arbitre, sa réalité, c’est…

 … C’est l’Amour de Dieu ?

Oui, voilà, c’est tout : le libre arbitre, c’est le Pur Amour de Dieu.

Ça, je l’entends… J’entends bien l’ombre « Lumineuse » …

Mais pourquoi « l’ombre » ? Pourquoi, à un moment donné l’utilisation du libre arbitre a pu amener ça ?

L’ego juste

C’est l’ego ! Ça, on nous l’a toujours dit… 

C’est, au presque début de l’humanité, un Être qui, doté du « libre arbitre » a le premier mésusé de son ego… Et un premier ego « anormal » s’est développé, un ego qui est devenu malade… 

Et ensuite, la majorité des autres, nous avons suivi ! 

Et, malgré toutes les aides merveilleuses proposées depuis le début de l’humanité par les plus beaux Êtres humains, nous n’avons pas pu résoudre ce développement déséquilibré de notre ego originel… Trop souvent, nous n’avons pas su lui rendre son harmonie naturelle, si utile, si belle !

En effet, il n’est pas anormal d’avoir un ego… l’ego en soi n’est pas malsain… L’ego est naturel et il nécessaire pour vivre dans un corps.

Nous ne pouvons pas vivre sans ego… 

L’ego c’est un peu comme « une sorte de colle » nécessaire pour maintenir ensemble les trois aspects de l’Être que sont l’Âme, le Corps et la Pensée.

L’ego est donc absolument nécessaire pour la vie incarnée. 

Mais, il faut juste la quantité de colle qui est seulement nécessaire pour remplir cette fonction : il n’en faut ni plus, ni moins !

Mais, s’il y a trop de « colle », trop d’ego, alors cet ego excessif va avoir tendance à coller d’autres Âmes, d’autres Corps et d’autres Pensées que les siennes et qui ne devraient jamais être collés à lui… Et là, bien sûr, c’est là le problème de l’ego ! 

Alors là, avec un tel ego qui colle tout, nous nous dirigeons vers la « pensée unique », vers le « Tout pour moi », vers le « Je suis dieu » ! 

C’est là l’illusion de la séparation, c’est l’illusion de l’ombre, c’est la perte de conscience de la Lumière Omniprésente et Unique dont je suis une simple conscience parmi une infinité d’autres consciences aussi merveilleuses les unes que les autres…

Il nous faut donc juste la quantité d’ego nécessaire pour exister nous-même : s’il y en a plus, ou moins, que ce qui est prévu pour l’existence de l’Être humain que nous sommes, alors c’est l’illusion de l’ombre qui est en train de naître quelque part !

Par exemple, si nous voulions convaincre quelqu’un qu’il devait faire comme ceci ou comme cela pour être heureux, nous étions dans cette douloureuse dynamique… Nous avons voulu, alors, « coller » l’autre, prendre possession de lui et lui dire comment il devait fonctionner etc.

Et ça c’est parce qu’il y avait trop de colle en nous et nous avons collé à nous des choses que nous n’aurions jamais dû coller ! Il y avait un ego trop abondant.

Pourquoi trop de colle ?

Mais pourquoi, à un moment donné, quelqu’un a-t-il eu trop de colle ? Pourquoi ?

Ce n’est peut-être pas si compliqué que ça à envisager et nous allons essayer de le préciser par des mots comme ceux-ci :

Soit, nous avons conscience que la Lumière est Omniprésente, Omnisciente, Infinie, Éternelle etc… et là, nous nous sentons en sécurité… Nous ne voulons rien d’autre que vivre le plaisir de cet instant que nous sommes en train de vivre, parce que cet instant, c’est « La Lumière Elle-même » qui est ce que nous désirons le plus.

Alors, là, nous sommes conscients de la Lumière Totale Absolue dans cet instant et nous n’avons envie d’aucun autre instant, d’aucun autre endroit, nous n’avons envie de rien d’autre, à la place de cet instant que nous vivons, de cet endroit où nous nous trouvons : le Tout est Parfait ! Et nous en jouissons…

… Nous n’avons aucun désir autre que de jouir de cette Lumière-Là, comme nous en jouirions à un autre endroit et à un autre instant…

Et dans cette situation-là, nous n’avons besoin que de « la colle » nécessaire pour tenir ensemble notre Âme, notre Corps et notre Pensée et avoir la pleine conscience de cet Instant Parfait…

Mais, nous avons pu aussi, par un usage maladroit de notre libre arbitre, perdre conscience de cette Lumière… Et là nous avons « inventé » l’ombre…

Et si nous n’avons pas repris conscience rapidement de la Lumière, l’ego est sorti de son bon équilibre naturel ! Et la souffrance est apparue pour nous le signaler…

Et si nous n’avons pas su entendre le message de la souffrance, pour tenter maladroitement de la soulager sans l’écouter, nous avons augmenté notre ego et nous avons alors tout collé autour de nous…

À cela, on peut peut-être rajouter que, schématiquement, chez le minéral, le végétal et l’animal, l’ego, bien que parfait également, a une fonction plus simple : celle qui consiste à maintenir ensemble simplement un Corps, une Âme et un tout petit peu de pensée minérale, végétale ou animale ! 

Mais à partir de l’homme, l’ego a dû maintenir ensemble un Corps, une Âme « et » une Libre Pensée… 

Et cette Libre Pensée a pu respecter la quantité de colle pour que nous puissions simplement vivre heureux…

Mais elle a pu aussi augmenter ou diminuer la quantité de colle… Elle a pu mésuser de cette colle pourtant parfaite ! Cela a toujours été le résultat d’une perte de conscience de la Lumière Éternelle… 

Et là les troubles ont commencé…

Mais pourquoi ? Pourquoi y a-t-il eu une première perte de conscience qui a entraîné tout ça ?

L’erreur est Divine

Alors, là il y a quelque chose qui m’a beaucoup aidé à réfléchir à cela : j’ai lu quelque chose de très intéressant chez Teilhard de Chardin dans la fin de son livre « Le Phénomène Humain », un livre que j’ai lu de nombreuses fois à différentes périodes de ma vie… 

Il y parle, rapidement, de ce sujet d’une façon que je trouve très intéressante dans un appendice qu’il a nommé : « Quelques remarques sur la place du mal dans un monde en évolution » et qu’il a écrit à Rome en 1948. Quelle lecture enrichissante que ce livre !

Je vais essayer d’exprimer, de mon mieux, ce que j’ai compris à ce point de ce qu’il explique : il y a toujours eu des erreurs, des échecs dans l’évolution qui ont accompagné les réussites.

L’erreur est Divine, comme la réussite… La Lumière inclut bien sûr tout, et elle inclut donc l’échec comme la réussite…

Il y a donc toujours eu dans la nature, bien avant l’Être humain et, depuis peu dans l’Être humain qui est un aspect récent de la nature, une tentative constante d’élévation de la conscience, avec des voies qui ont été pleines de succès, et là il y a eu une nouvelle étape de conscience et au même instant un nouveau corps qui se développe pour l’exprimer…  

Mais, il y a aussi des voies qui ont été des échecs… Et là, l’Âme ne trouvait pas dans ces corps la possibilité de s’élever. Ce sont les culs de sac de la vie : les échecs !

Mais, à travers ces succès et ces échecs, la conscience de la Lumière s’est toujours élevée… et elle s’élèvera toujours !

Cela a toujours existé, ce n’est pas nouveau… L’homme n’a pas inventé ce phénomène d’avancée et de recul, d’erreurs et de correction d’erreurs… et finalement de succès… 

Dans cette vision-là, on pourrait dire que l’ombre fait partie de ce mouvement naturel !

Mais, dans le minéral, le végétal et l’animal, donc tant que l’Être n’est pas humanisé, cela ne pose pas de problème de faire erreur… et d’échouer ! En effet, il n’y a pas un ego difficile à gérer… Il n’y a pas encore de libre arbitre et donc pas de libre conscience…

Alors là, l’ego ne peut rien vouloir coller en plus ou en moins… Donc pas de problème pour lui, ni pour les autres Êtres… 

Donc, avant l’apparition de l’homme, les corps pouvaient mourir de leurs erreurs, de leur échecs, de leurs insuffisances… et puis voilà ! C’est tout !

Et, tout simplement, leur Âme renaissait dans un autre corps, peut être mieux adapté à la situation du moment. Si c’est le cas, ce nouveau corps avait de meilleures qualités et pouvait mieux offrir à l’Âme une occasion d’élévation…

Une erreur sans libre conscience, c’est une chose… Mais, une erreur avec la libre conscience, c’est une autre chose !

L’ombre sans libre conscience, c’est une chose… Mais l’ombre avec la libre conscience, c’est une autre chose ! …

Les 8 entretiens (4ème Partie du 4ème Entretien)

Mais, à travers ces succès et ces échecs, la conscience de la Lumière s’est toujours élevée… et elle s’élèvera toujours !

Cela a toujours existé, ce n’est pas nouveau… L’homme n’a pas inventé ce phénomène d’avancée et de recul, d’erreurs et de correction d’erreurs… et finalement de succès… 

Dans cette vision-là, on pourrait dire que l’ombre fait partie de ce mouvement naturel !

Mais, dans le minéral, le végétal et l’animal, donc tant que l’Être n’est pas humanisé, cela ne pose pas de problème de faire erreur… et d’échouer ! En effet, alors, il n’y a pas un ego difficile à gérer… Il n’y a pas encore de libre arbitre et donc pas de libre conscience…

Alors là, l’ego ne peut rien vouloir coller en plus ou en moins… Donc pas de problème pour lui, ni pour les autres Êtres… 

Donc, avant l’apparition de l’homme, les corps pouvaient mourir de leurs erreurs, de leur échecs, de leurs insuffisances… Oui ! C’est vrai et puis voilà ! C’est tout !

En effet, tout simplement, leurs Âmes se réincarnait dans un autre corps, peut être mieux adapté à la situation du moment. Et, Si c’était le cas, ce nouveau corps avait de meilleures qualités et pouvait mieux offrir à leurs Âmes une occasion d’élévation et à leurs consciences une occasion de s’ouvrir…

Une erreur sans libre conscience, c’est une chose… Mais, une erreur avec la libre conscience, c’est une autre chose !

L’ombre sans libre conscience, c’est une chose… Mais l’ombre avec la libre conscience, c’est une autre chose ! …

Ombre Lumineuse

Ça y est ! Je commence à voir ! En fait, c’est un phénomène naturel : pendant des milliards d’années, l’erreur a été un phénomène naturel que nous pourrions appeler « l’ombre naturelle » … 

Mais maintenant, chez l’Être humain avec sa libre conscience, celui-ci a pu avoir un ego qui n’a pas accepté l’ombre naturelle et qui en a finalement mésusée…

Et là, c’est ce que nous appelons habituellement dans nos discussion « l’ombre ». Cet « ombre » n’est qu’un mauvais usage de « l’ombre naturelle » qui était jusqu’à là, simplement, ce que nous appelions l’erreur ou l’échec, dans la nature…

Oui ! Nous pouvons nous amuser à dire qu’il y a « l’ombre lumineuse » : là ce sont des échecs, mais lumineux… C’est à dire que, finalement, ils participeront à l’ouverture de la conscience, autant que « les succès lumineux » … 

Et puis, il y a « l’ombre ombreuse » qui, elle, résulte d’une perte de conscience de la Lumière tant dans le succès que dans l’échec.

Parce que, par exemple, si Caïn avait eu une « jalousie naturelle », c’est à dire cette « saine jalousie » que l’on trouve chez le minéral, le végétal et l’animal depuis toujours… Cette saine jalousie qui a toujours participé à l’avancée de la vie et à l’ouverture de la conscience depuis son apparition dans l’univers et ceci bien avant que l’Être humain n’apparaisse… alors, les choses aurait été bien différentes !

En effet, si ce Caïn avait été capable simplement d’aimer, en toute conscience cette jalousie naturelle, reste d’animalité en lui, cela n’aurait posé aucun problème, comme cela n’en avait jamais posé chez l’animal… 

L’amour de cette jalousie lui aurait permis d’écouter le message de cette souffrance qu’est la jalousie, puis de la transcender et de la transmuter en une vertu supérieure…

Mais, là, à un moment donné l’ego, maladroitement manipulé par sa libre pensée humaine toute nouvelle, a fait qu’il n’a pas pu s’aimer tel qu’il était. Il n’a pas su accepter sa faiblesse naturelle, il n’a pas pu accepter sa jalousie. Et donc il n’a pas pu aimer sa jalousie ! 

Juste répétition

Alors, là, qu’est-ce qui se passe toujours quand nous n’aimons pas quelque chose qui pourtant, nécessairement, n’est « que » Lumière ? 

Eh bien, cette chose se répète, se répète inlassablement, pour que nous l’aimions, pour que nous la reconnaissions comme faisant partie de l’Unité de la Lumière… et ceci jusqu’à ce qu’elle obtienne justice ! 

Dans le cas particulier de cette émotion, si nous arrivons à utiliser et rentabiliser cette répétition de notre jalousie pour apprendre à l’accueillir et à l’aimer de mieux en mieux à chaque fois, à un moment donné la répétition atteint son but et nous guérissons…

Nous guérissons plus ou moins rapidement, selon l’inconditionnalité de notre amour… 

Et là, notre jalousie, n’est plus un problème ! C’est « une expérience », riche en belles conséquences, qui permet une augmentation des vertus en nous.

Oui ! C’est exactement la même chose que ce que l’on disait tout à l’heure par rapport à l’évolution : nous voyons bien que la nature, qui, avant l’homme, n’a pas ce souci d’ego, arrive à répéter en les accueillant et donc en les « aimant » toutes ses erreurs, parce qu’elles sont normales pour elle, et du coup ça bouge ! …

Oui ! « La nature, minérale, végétale et animale » n’a pas ce problème : elle n’a pas ce libre arbitre, et donc elle n’a pas la possibilité du mauvais usage de ce libre arbitre non plus !

Voilà ! Dans ce cas, c’est simplement une expérience qui échoue… Ce corps ne pourra pas exister, parce qu’il lui manque ceci ou cela : telle molécule, telle agilité ou tel autre élément ! Et c’est tout : ça ne pose pas de problème à la conscience du minéral, du végétal ou de l’animal…

Mais, à partir du moment où la conscience humaine est apparue, avec en particulier le libre arbitre et la possibilité de son usage maladroit ou adroit, très vite ça a pu poser un problème !

Cependant, cela s’inscrit dans un plan beaucoup plus large ! Nous, actuellement, nous sommes un peu le nez dans le guidon ! 

Oui, un peu !

La souffrance : utile, mais pas nécessaire

Alors? Il faut que nous prenions du recul et que nous comprenions que, de toutes les façons, tout ça va se résoudre très bien, parfaitement…

Et ce qui est « regrettable », peut-être, c’est la souffrance qui est vécue… en attendant !

Une souffrance qui n’est peut-être pas nécessaire ?

Non ! Ce n’est pas « peut-être » ! C’est une souffrance qui n’est « absolument » pas nécessaire à l’origine !

 Mais, c’est une perte de conscience de la Lumière, que nous appelons l’ombre, qui a prétendu que la souffrance était nécessaire, dans un but de manipulation… 

En effet, répétons-le : si l’autre est heureux, s’il ne souffre pas, il n’est pas manipulable !

Pour qu’un ego excessif puisse établir son autorité sur les autres, il faut absolument que les autres souffrent… ainsi que lui-même d’ailleurs !

Mais, aujourd’hui, il nous faut revenir à une relation harmonieuse entre les gens et reconnaître que chacun est égal, que chacun est parfait etc…

Pour cela, il faut que les ego retrouvent leur équilibre naturel : ils faut qu’ils collent simplement, chez chaque Être humain, l’Âme, le Corps et la Pensée ensemble et rien de plus… ni rien de moins.

Et là, il n’y a pas de problème, pas de guerre, pas de vol, pas de tentative de forcer l’autre à être autre chose que ce qu’il est !

Nous avons pu entendre : « Cesser de vouloir devenir pour accepter être » …

Eh bien, dans une situation saine et harmonieuse, nous cessons de vouloir que l’autre devienne pour accepter qu’il soit… 

En tout cas accepter déjà que l’autre soit tel qu’il est, c’est accepté aussi tout ce que nous sommes nous-même, parce que nous sommes tous pareils…

Le soleil s’éclaire lui-même…

Oui ! Tu ne peux pas le faire pour l’autre, si, toi, tu ne le fais pas pour toi-même.

Et c’est probablement pour cela que l’on nous a dit : « Aimez l’autre comme vous-même ». 

Donc, il faut d’abord m’aimer moi-même pour pouvoir aimer l’autre…?

Oui, nous sommes invités, par cette parole, à nous aimer d’abord nous-même… C’est le point de départ.

Même notre soleil s’éclaire d’abord lui-même, pour pouvoir nous éclairer !

Et ensuite chacun des Êtres, autour de lui, fait l’usage qu’il peut ou qu’il veut de sa lumière…

Et donc de même, nous, par notre témoignage, nous ne pouvons proposer à l’autre que l’amour que nous nous proposons à nous-même…

… Et là, l’autre, il en fait ce qu’il veut ! … et ce qu’il peut !

Oui, cela paraît logique !

Et là, évidemment il vit une situation idéale qui l’invite à choisir, quand il le désire, que sa conscience s’ouvre un peu plus à la Lumière. C’est sûr ! 

C’est magnifique, parce que c’est imprenable ! C’est parfait !

Décrire la Perfection

Nous sommes en train d’essayer, là, de notre mieux évidemment, de décrire la Perfection. Et nous progressons et nous progressons encore… et nous l’appliquons de notre mieux… à ça… et puis à ça… et puis à ça encore…

La Lumière est Omniprésente ! Et on avance nos pions de conscience, à droite, à gauche et on récupère du terrain soi-disant « perdu » et donc de la conscience de la Lumière qui aurait soi-disant été perdue à un moment donné ! Cela se fait naturellement… dans le plaisir et dans la joie !

La conscience de la Lumière, donc, ça commence bien par soi !

Ah ben, oui ! Si nous prenons l’exemple de la lumière physique, exemple qui a ses limites bien sûr, mais qui peut nous rendre service pour comprendre un peu, la Vraie Lumière : Eh bien ! Pour qu’une lampe éclaire, il faut qu’elle s’éclaire d’abord elle-même ! Et ensuite, à partir d’elle cette lumière se répand partout autour d’elle… Mais, là, nous parlons, bien sûr, de la lumière physique.

En effet, attention ! La Lumière dont nous parlons en général dans nos entretiens n’est pas cette lumière-là, ce n’est pas la lumière physique, c’est la Vraie Lumière Absolue, c’est la Lumière qui est absolument partout à tout instant ! 

Elle, cette Lumière Absolue, Infinie, Éternelle, Elle ne chemine pas pour aller d’un point à l’autre : Elle est déjà partout depuis toujours et pour toujours ! Elle est Omniprésente…

Mais notre conscience, elle, elle n’est pas partout ! Nous pouvons soit accélérer, soit ralentir notre ouverture de conscience à la Lumière… Cependant cette ouverture est « inéluctable »…

C’est d’ailleurs par cette conscience-là que nous pouvons aimer l’autre. Sinon, c’est débile… Non, mais, c’est sûr qu’il ne faut pas faire les choses à l’envers !

Si nous les faisons à l’envers, cela ne va pas durer longtemps parce que, avec notre esprit actuel, nous allons rapidement souffrir… Et cette souffrance, c’est le message d’erreur : elle nous signale que l’on vient de freiner à nouveau notre ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière.

Message d’erreur

Nous allons souffrir parce que ça ne va pas marcher, ou alors c’est le message d’erreur qui est la souffrance ?

C’est le message d’erreur qui « est » la souffrance.

La souffrance, c’est toujours un message d’erreur… Et cela bien avant que l’homme ne soit apparu sur notre terre.

Nous, si nous reconnaissons que c’est un message d’erreur, nous ne « sur-souffrons » pas ! 

À peine sentons-nous un léger malaise, à peine nous sentons que nous n’avons pas autant de joie que d’habitude, que nous nous disons : « Tiens, j’ai commis une erreur » !

Voilà ! Alors, acceptant l’invitation de notre malaise, nous regardons mieux et nous pouvons choisir d’aimer ce que nous venons d’oublier d’aimer…

Et là, nous voyons la vérité à nouveau : nous reconnaissons à nouveau la Lumière qui réapparaît ainsi à notre conscience à laquelle nous avons permis de reprendre son rythme naturel d’expansion !

Et avec une mi-temps de retard, nous pouvons observer ce qui s’est passé en nous : « Là, j’avais perdu conscience… Là, j’ai eu peur… et je n’ai pas su décider d’aimer ma peur assez rapidement ! »

Mais, là, maintenant, nous pouvons nous décider à aimer cette peur que nous avons eu… Et alors hop ! La peur nous révèle son message…

Et là hop ! Notre conscience à la Lumière reprend son mouvement naturel originel d’ouverture … Et nous vivons à nouveau ce que nous appelons la joie…

Et cette joie, n’est-ce pas ce que nous vivons, chaque fois que nous permettons un peu plus à l’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière Éternelle de reprendre son rythme originel ?

Mais, du coup, c’est bien d’être attentif, à ces messages d’erreur : ils sont vraiment importants !

Le cadeau

Oui! Ils sont importants et ils sont constants ! Nous en aurons besoin tant qu’il y aura de l’ombre sur cette terre… C’est à dire tant que nous, les Êtres humains, mettrons des freins à l’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière

Si tu veux, c’est le cadeau que nous offre l’ombre !

Pour parler plus précisément, c’est le cadeau de la Lumière lorsque nous freinons notre ouverture de conscience à Elle… Car c’est cela que nous appelons « l’ombre ».

Oui ! C’est vrai ! C’est, en réalité, un cadeau…

Oui ! C’est le cadeau de l’ombre ! C’est le cadeau de la Réalité de l’ombre… Et la Réalité de l’ombre, c’est la Lumière !

Oui ! En réalité, l’ombre en elle-même, c’est de la Lumière Pure, puisque la Lumière est la seule Réalité qui soit… Et donc l’ombre, en elle-même, a la solution…

Il n’y a rien qui soit imparfait ! Même pas l’ombre !

Un instant que nous vivons est toujours Parfait !

Quoi que nous en pensions, cet instant ne peut pas être autre chose que le Divin Parfait qui est Tout. 

Nous, parfois, nous avons pu regarder un instant avec nos yeux d’ombre… Alors, nous avons jugé que nous étions séparés… C’est à dire que nous avons imaginé une séparation entre l’ombre et la Lumière, une séparation entre nous et la Lumière… Nous avons imaginé des compartiments qui s’opposent les uns aux autres… qui se combattent.

Mais, en réalité, à chaque instant, la conscience que nous sommes ne peut que contempler la Lumière Pure : il n’y a rien d’autre à voir !

Nous ne sommes que des éclats de cette Lumière Pure qui regardons la Lumière Pure et Omniprésente.

Toute situation est donc, bien sûr, vraiment Parfaite !

Si Dieu est Tout

Une situation est parfaite, comme Dieu l’a créée depuis toujours et pour toujours… 

Répétons-le :

« C’est « notre » conscience qui fait toute la différence. »

Chacun peut librement le croire… ou ne pas le croire ! Mais l’ombre ne peut être « faite » que du Divin… Il n’y a que Dieu en elle !

Si Dieu est Tout !

Donc l’ombre c’est le Divin lui-même et rien d’autre ! Le problème : c’est seulement que nous en avons perdu conscience… 

Si nous en reprenons conscience, la solution de l’ombre est là, et nous nous apercevons que, cette solution, elle est incluse en cette ombre même : la solution ne s’est jamais perdue !

La solution de l’ombre, c’est la Lumière Pure qui est la source de l’ombre, qui est la trame de l’ombre, qui est la Réalité de l’ombre illusoire !

Plus qu’hier et bien moins que demain

À chaque instant, malgré nous, malgré les coups de frein que nous donnons, nous pensons de plus en plus que La Lumière est Infinie, Éternelle, Omniprésente, Amour…

Mais en fait, toujours, l’instant d’après nous réalisons que c’était bien plus que ce que nous avions pensé jusqu’à là !

C’est drôle, hein ?

C’est une conception originelle de la Vie Originelle…

Mais, depuis le presque début de l’humanité et jusqu’à aujourd’hui, c’est une conception qui, dans notre société, est souvent difficile à exprimer pour qu’elle puisse le reconnaître, en être heureuse et l’aimer, et cela uniquement parce que notre société a été fortement « propagandée » à l’envers ! 

Personne sur cette terre ne peut avoir totalement échappé à cette propagande de l’ombre imaginaire…

Et donc, pour l’instant, presque toute l’humanité est organisée en fonction de cette propagande passée… et cela depuis des millénaires et des millénaires… 

Ainsi, c’est l’ombre qui a imprégné les organisations politiques, les organisation financières, le commerce, la science, les relations humaines etc… etc…

Et cela a finalement contaminé la terre entière dans tous ses aspects…

Et Gaïa souffre, pour l’instant, dans ses recoins les plus secrets…

Silence…

Même si, comme Hercules, nous avons coupé et coupé les têtes de l’Hydre de Lerne, elles ont repoussé et repousseront tant que, comme Hercules, nous ne nous déciderons pas à prendre toute l’Hydre elle-même pour l’élever enfin en entier au-dessus de notre tête, pour la rendre à Dieu en entier… Pour n’y re-connaître que… Dieu !

Alors, là, j’aime mon ennemi… Et c’est la fin de tout combat ! 

La fin de tout combat

Tu sais ? Il y a peu de personnes à qui je peux parler de ça… même parmi mes amis les plus proches  !

C’est vrai que même avec nos bons amis il faut que chacun de nous soit respectueux. 

Si, nous voulons, nous pouvons en parler, mais d’abord, il faut que notre ami le veuille bien… Et puis, il faut y aller doucement… Il faut bien sûr qu’il y ait cette ouverture qui se manifeste par la joie d’écouter puis d’entendre… et ensuite la joie de réfléchir librement à ce qui a été entendu…

À ce moment-là, il n’y a pas de soucis… C’est possible.

Mais, il faut qu’il y ait cette ouverture… C’est l’autre qui doit avoir de l’appétit…

Parce que, au départ, je vois bien que cela marche pour moi ! Je vois que cela marche pour toi également…

Peut-être sommes-nous privilégiés ?

Rien dans la vie ne peut être privilégié par rapport à quoi que ce soit d’autre.

Dieu n’a pas de chouchous !

Donc, nous ne sommes pas privilégiés !

Oui, bien sûr ! Tu as raison : l’Amour Divin ne connaît pas de direction, Il est Omniprésent … Bien sûr !

Comme le soleil Il éclaire tout, mais Lui Il éclaire absolument tout de l’intérieur de tout ce qu’il éclaire !

C’est un Soleil Omniprésent…

Mais, au niveau pratique, c’est par là qu’il faut commencer… Il faut commencer par là où ça marche, c’est à dire à petit pas… autour de nous.

Mais, surtout, surtout, il faut que nous soyons d’abord l’exemple, le témoin vivant, de ce que nous exprimons !

OUI ! Je le vois pour moi-même, c’est le Paradis, en ce moment ! C’est vrai : en ce moment je n’ai pas de soucis, je n’ai pas de malheurs, je n’ai pas de douleurs… Alors, bien sûr, cela me semble assez simple…

Mais là, en cette période de l’humanité en crise où ça commence à être un peu plus difficile… Eh bien, il faut bien que nous nous entraînions pour être prêt lorsque la tempête arrivera ! 

C’est bien maintenant que, lorsqu’il y a une petite difficulté dans notre vie, il faut choper le coup ! C’est à dire, qu’il faut voir si nous pouvons vivre cette petite difficulté un peu différemment ! 

Sinon, si déjà que trop souvent les gens ont du mal à être heureux quand tout va bien…

Le Paradis a existé sur la terre

Alors là, je te dis : « non, non et non » ! Depuis le presque début de l’humanité, jamais tout est allé vraiment « bien » ! Cela n’a jamais existé depuis ce presque début ! 

Attention ! Ça a existé avant, au tout début ! Le Paradis a bien existé pendant très peu de temps, trop peu de temps, au tout début de l’humanité ! Mais, il faut comprendre que quand tu dis que tout allait bien il y a 10 ans : Là, non ! 

Depuis que, très tôt, nous avons accepté de perdre la conscience de la Lumière, « cela n’a jamais été vraiment bien » ! Nous ne savons pas réellement ce que veut dire « aller bien » aujourd’hui…

Non ! Il faut en prendre conscience ! Il y a 10 ans, il y a 1000 ans, il y a 10 000 ans, tout n’allait pas « bien » : il y avait, quand même, une perte de conscience de la Lumière énorme, c’est à dire qu’il y avait beaucoup d’ombre sur la terre qui se manifestait fortement, par des injustices énormes… 

Et, actuellement, il n’y a pas, encore, une plus grande perte de conscience de la Lumière qu’il y a 10 ans, 1000 ans ou 10 000 ans… 

Mais, c’est vrai, il y a, en revanche, un énorme remue-ménage de l’ombre. C’est à dire pour parler avec plus de précision un énorme remue-ménage qui est causé « par  notre perte de conscience humanitaire de la Lumière » !

En effet, dans sa panique dont nous avons parlé il y a peu, l’ombre de l’humanité sort ses « griffes de panique » au maximum ! Et cela fait beaucoup de bruit ! Vraiment beaucoup de bruit ! Ça grince de partout…

Eh oui ! Au même instant, notre perte de conscience veut guérir… et au même instant, elle a une trouille bleue de guérir…

Chacun de nous, individuellement, nous connaissons ça… Nous connaissons tous, intimement, ce désir de la Lumière et en même temps cette peur de la même Lumière qui est Une et Unique !

Nous sommes ambigus… pour l’instant ! 

Et tant qu’il y aura de l’ombre sur la Planète, tant qu’il y aura encore une perte de conscience de la Lumière chez un seul d’entre nous, nous aurons cette ambiguïté qui résulte de notre Unité… 

En effet, notre Unité existe, même lorsque nous l’ignorons.

La solution de l’ambiguïté

Et il y a une seule solution face à cette ambiguïté : c’est que chacun de nous devienne un petit centre de conscience grandissante de la Lumière Absolue… Il nous faut donc choisir de voir, enfin, la Lumière « dans » cette ambiguïté-même ! 

Nous ne pouvons plus en rester à penser que cette ambiguïté, c’est de l’ombre où il n’y a pas de Lumière ! Là où il y a l’ombre, il y a la Lumière Absolue dont nous avons simplement, c’est vrai, perdu conscience ! 

Il n’y a, en effet, que la Lumière qui « Soit » …

Reconnaissons donc, de mieux en mieux, que « tout est Lumière » …

Et là, au fur et à mesure où cette évidente certitude que la Lumière Absolue est vraiment Absolue s’installe chez un plus grand nombre d’entre nous… alors là, notre humanité se détend !

Et, là, notre Véritable Intelligence se déploie…

… Et là, les solutions pratiques apparaissent…

Parce que, tout à l’heure, je te disais que, en ce moment, nous ne sommes pas encore complètement en face des énormes difficultés que l’on peut imaginer et qui semblent arriver…  Et donc, pour l’instant, c’est un peu plus facile d’effectuer ce travail de bien-être… En tout les cas de s’y entraîner…

Virtuoses de la Joie

C’est toujours, toujours, le meilleur moment pour s’entraîner à être heureux !

Mais, c’est vrai, ce que tu dis est vrai ! C’est une bonne idée de nous entraîner maintenant, alors que la vie est peut-être un peu plus facile, en tous les cas pour nous, ici !

C’est pour cela qu’il faut que nous devenions des « virtuoses de la joie », des virtuoses de la conscience de la Lumière, et cela dans tous les domaines ! 

Dans toutes les positions et dans toutes les situations, à l’envers… à l’endroit… Il faut que l’on devienne des virtuoses en conscience de la Lumière…

Parce que, évidemment, là où nous avions, auparavant, trois jours pour nous décider à être heureux sans trop souffrir, à un moment donné nous n’aurons peut-être qu’une seule seconde ! 

Et si nous ne sommes pas assez virtuoses et qu’il nous faut trois jours pour nous décider à être heureux dans la tempête, alors, nous allons souffrir pendant trois jours, énormément… Et, après cela, allons-nous sortir indemnes de cette souffrance ?

Il faut donc oser prendre la décision que nous sommes le plus heureux de prendre « instantanément » ! 

Et, pourtant, le plus souvent, cela contredit tous les enseignements que l’ombre nous avait donnés jusqu’à là… Cela contredit nos habitudes ombreuses restantes, cela contredit les gens les plus proches de nous qui peut-être, eux, réagissent eux-aussi selon leur ombre, selon leur perte de conscience de la Lumière !

Il nous faut donc avoir ce courage d’être heureux face à toutes les situations, quelles qu’elles soient…

Il nous faut pouvoir dire instantanément : « Non ! Là, je vais là où je suis le plus heureux d’aller ! Je fais ça parce que c’est ce que je suis le plus heureux de faire ! Je choisis ça parce que c’est ce que je suis le plus heureux de choisir ! » …

Et pour faire cela rapidement, il nous faut bien être capables d’une excellente réactivité ! Tchik… Tchik… Tchik… Il faut y aller ! Alors, on y va !

On y va ?

Il faut y aller ? Mais nous n’avons pas vraiment une grande expérience à nous décider dans l’instant, comme ça, sur ce thème de la joie : sommes-nous capables de répondre en moins d’une seconde à la question : « Qu’est-ce qui va me mettre le plus en joie ? »

Oui ! Nous en sommes capables, nous en sommes capables parce que c’est la nature en nous qui s’exprime alors ! On a une grande expérience de tout ça ! On peut même dire que l’on a eu des expérience innombrables de cela…

En effet, sans arrêt, depuis le minéral, puis le végétale, puis l’animal, et même depuis que nous sommes humains, nous avons eu cette expérience qui a consisté à choisir ce que nous étions le plus heureux de penser, de dire ou de faire un nombre innombrable de fois ! 

Nous n’avons pas été malheureux tout le temps ! Nous n’avons pas été « que » malheureux pendant des milliards d’années !

On a eu des instants innombrables de joie… Et ces instants innombrables de joie sont marqués, imprimés dans nos mémoires depuis le début de cet univers et même certainement avant… 

Ils sont d’ailleurs bien plus nombreux, infiniment probablement plus nombreux, que les instants de souffrance et ils sont des repères beaucoup plus solides que les récents instants ombreux où, humains, nous avons perdu la conscience de la Lumière…

Je dis « récent », car l’humanité n’existe que depuis peu, depuis très, très peu ! C’est ce que nous dit la science actuelle… Seulement, peut-être depuis 100.000 ou 200.000 ans pour homo sapiens, alors que cet univers semble exister depuis environ 13 milliards de nos années terrestres !

Ah oui ?

Oui !

C’est vrai que la perte de conscience de la joie a été également imprimée, mais « irréellement » ! Légèrement ! Ça n’a aucune réalité… c’est une illusion, c’est une impression contraire, totalement contraire, à notre nature heureuse fondamentale  ! 

Tandis que quand, infiniment plus souvent, dans notre passé, depuis des milliards et des milliards d’années, nous avons expérimenté la joie c’est la conscience de Dieu lui-même qui s’est imprimée dans nos mémoires… Et ça c’est du vraiment solide ! C’est notre Réalité… c’est de l’Éternité ! 

Et nous cherchons toujours, malgré nos difficultés, à en retrouver la conscience… et à revivre la joie que nous avons vécu si souvent et qui nous est si naturelle !

C’est marrant ! Parce que, moi, je pensais que nous nous rappelions surtout ces moments agréables-là événements-là parce qu’ils étaient rares.

La voiture démarre : Quelle merveille !

Non !

Non ! C’est l’ombre qui, depuis peu, nous a appris à ne pas reconnaître, à ne pas valider, ces innombrables expériences de joie que nous avons vécues pendant des milliards d’années.

Par exemple, si nous entrons dans notre voiture et que, lorsque nous tournons la clef du démarreur, elle démarre : C’est une merveille ! C’est une merveille… et nous voulons être totalement heureux qu’elle démarre… C’est là un miracle et l’occasion d’un instant de conscience de la Lumière et donc d’une joie magnifique ! 

Mais, avons-nous pris conscience que cet instant exprime la Merveilleuse Lumière Éternelle ? 

Non ! Trop souvent, la voiture a démarré… et nous n’en avons eu rien à faire ! Nous étions tellement concentrés sur les nombreux problèmes irréels que nous imaginions à ce même instant !

La conscience des innombrables miracles que nous avons vécus a été, trop souvent, obscurcie par notre souffrance que nous avons obligée à crier toujours plus fort. Quel gâchis cela a été !

Ah… Mais c’est intéressant, ça ! C’est un aspect que je n’avais jamais vu… Moi, quand on parlait de joie je voyais un état plutôt grandiose…

Mais non! Non  ! La joie, c’est le quotidien ! 

Ah oui ! Mais ça, c’est bien !

La joie, c’est : tu mets tes lunettes sur ton nez et tu vois mieux ce que tu regardes… 

Regarder et mieux voir, c’est bien une joie !

Ah… C’est le nuage que tu regardes et qui, pour ta plus grande joie, ressemble à de la neige ou à de la crème chantilly… Oui, c’est vrai !

Voilà ! C’est n’importe quoi puisque « Tout est la Lumière »… Il suffit d’en prendre conscience : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence » …

Voilà ! Par exemple, tu as regardé les vêtements que tu avais dans ton placard et tu as décidé : « Tiens, ce matin, je vais mettre ça » et tu as été heureuse de mettre ce vêtement… Et, ça, c’est bien la belle vie ?

Mais avons-nous eu conscience de cette joie qui tisse toute notre journée ? C’est pourtant là que se joue l’essentiel !

Si nous ne l’avons pas reconnu, c’est dommage ! Nous n’avons pas joui de la conscience du Divin dans cet instant…

Mais oui, tu as raison ! C’est un très bon entraînement, ça !

L’instant est toujours grandiose

Eh oui ! C’est ça l’entraînement ! 

Et c’est un entrainement commando ! C’est à chaque instant…

Mais moi, encore une fois, je voyais ça comme quelque chose de grandiose, quoi ! Tu vois ?

C’est « ça » l’entraînement dont nous avons parlé tout à l’heure. 

Il n’existe pas un seul moment de notre vie où il n’y ait pas une possibilité de voir le Divin et de prendre conscience, encore plus, de Sa Lumière…

Pas un seul moment, puisque, chaque instant, c’est Dieu Lui-même ! 

Par exemple là ce livre, il est bleu : tu dis « Ah, c’est bleu ! »

Oui, c’est un joli bleu !

Oui, c’est bleu ! Mais c’est le bleu de Dieu… Il existe, ce bleu de Dieu, pour que tu en sois heureuse.

Et ça ? C’est noir ! 

Ah, oui ! Mais ça, c’est la couleur noire de Dieu… Ce noir existe pour que tu t’en régales…

Tu vois ce que je veux dire ?

En fait, je comprends, c’est reconnaître Dieu dans toutes les secondes et les millièmes de secondes… Là où Il Est, c’est à dire Partout ?