Toi, que nous avons, le plus souvent, dans toutes les langues, appelé Dieu… mais qui a tous les noms de l’Univers…
Absolue, Infini, Tout, mais aussi, Marguerite, Granit, ou Repas… Également : Émotion, Joie, Confiance… Ou encore : Poussière, Eau, ou Cacahuète, Ici ou Là-bas…
Choisissons un mot… Et c’est Toi que nous nommons !
Avec plus ou moins de conscience, nous, tous les Êtres qui existons, sans une seule exception, nous voulons T’adorer en Tout, toujours mieux, car que peux-Tu ne pas être, Toi l’Être Absolu ?
L’ombre, que nous avons tous imaginée en perdant conscience de Toi, notre ombre donc, nous a voilé la Lumière pendant un bien court instant…
En effet, ce n’est que peu après que nous soyons devenus Êtres humains, que nous avons pu choisir de perdre conscience de Toi.
Cela fait à peine, 150.000 ou 400.000 ans, d’après la science actuelle…
Mais, Toi, Toi la Lumière Éternelle, Tu es Omniprésente… Tu es l’Être-même de toute chose, y compris de cette ombre que nous avons imaginée.
Et nous voulons, toujours mieux, Te voir en ce voile illusoire qu’est notre ombre… Et cela, tant que ce sera nécessaire…
Car notre ombre, elle a eu un début et elle aura une fin.
Le début de l’ombre, c’est notre perte de conscience de Toi, Toi la Lumière…
La fin de l’ombre, c’est la reprise de conscience de Toi en Tout, « y compris dans notre illusion qu’est l’ombre ».
La Vie, sans ombre, sans aucune ombre, existe… C’est le Paradis.
Le Paradis a toujours existé en tant que conscience et expérience personnelle, chaque fois que, pendant quelques instants, un des Êtres que nous sommes aime, encore plus, toute l’ombre de la Terre.
Mais, le Paradis existera pour toujours, en tant que conscience et expérience de tous les Êtres de la Terre, lorsque, tous les Êtres humains, sans une seule exception, aimeront toute l’ombre que nous avons tous pu imaginer depuis le presque début de l’humanité.
Mon but ultime, à chaque instant, c’est d’être heureux.
Par exemple, mon but, dans ma vie n’est pas de dormir ou d’être éveillé… Mais bien d’être heureux ! D’être heureux que je dorme ou que je sois éveillé…
Donc d’être heureux de dormir, lorsque je dors et d’être heureux d’être éveillé lorsque je suis éveillé.
Je ne veux pas, en effet, par exemple, être heureux à la condition que je dorme 7 heures par nuit… Non ! Je veux être heureux de dormir ce que je dors et heureux de me réveiller, comme j’ai été heureux de m’endormir… Et puis c’est tout !
Dans mon passé, celui de cette vie-ci et probablement celui de mes nombreuses autres vies humaines, j’ai finalement beaucoup appris à « calculer » mon sommeil, comme également à « calculer » ma nourriture etc…
Bien sûr, chaque fois que j’ai été heureux de calculer mes heures de sommeil, cela a pu peut-être être une forme de mon bonheur et non une condition de mon bonheur… Mais, cela a-t-il été souvent le cas ?
Non ! Je le reconnais bien volontier aujourd’hui… Je ne pense pas avoir été souvent heureux de « calculer » mon sommeil ou mon alimentation et de faire de ce calcul la condition de mon bonheur…
Comme par exemple : « Je ne serais heureux que si je dors tant d’heures » ou bien « Je ne serais heureux que si je mange moins de sucre », etc.
C’était là un bonheur conditionné et donc bien fragile !
Peut-être même que je n’ai jamais été heureux de le faire! Car ce qui m’intéresse vraiment et qui seul m’a toujours intéressé, c’est d’être heureux sans condition… Sans aucune condition !
Je ne veux pas être heureux à condition de quelque chose, ni à condition de n’importe quoi !
Comme là, à cet instant, je ne veux pas être heureux à condition que j’écrive très bien. Je veux, simplement, être heureux « écrivant »…
C’est à dire que je veux être heureux que j’écrive ou pas et que j’écrive bien ou pas. Et comme là, à cet instant, j’écris sur mon ordinateur, je choisis d’être heureux « d’écrire sur mon ordinateur » comment que j’écrive…
Et puis c’est tout !
Aucune conditions à mon bonheur ne m’intéressent, sauf celles que je suis heureux d’avoir et le temps que je suis heureux de les avoir…
Mais là, je suis très exigeant et, par exemple, je me pose, alors, la question : « Est-ce que je suis heureux de mettre telle condition à mon bonheur ? »
Et, là, je suis bien obligé de reconnaître que rares sont les « Oui » spontanés qui répondent à cette question…
La très grande majorité du temps, c’est « Non »… Non, je préfère être heureux sans aucune condition, vraiment aucune !
Je préfère être heureux de dormir comme je dors, comme j’ai dormi et comme je dormirai, sans y mettre aucune condition.
Mais comment ? Comment abandonner « toutes » les conditions que l’ombre de l’humanité, que j’aime tant pourtant, m’a encouragé, depuis des millénaires, à mettre en place pour mon bonheur ?
« L’ombre », c’est tout simplement la Lumière dont j’ai perdue conscience…
Une paraphrase de cela serait de dire que « le mal » est la Perfection dont j’ai perdu conscience…
Je crois en effet, depuis longtemps, que « c’est la conscience qui fait toute la différence »…
Ma conscience, c’est ma pensée… Si je pense par exemple « La Lumière n’existe pas », je choisis là de perdre conscience que la Lumière existe…
Et je suis bien libre de le faire… Je suis libre de ma pensée… J’ai, comme tous les Êtres humains, ce que l’on appelle le Libre-Arbitre…
Mais, attention ! C’est ce que je pense qui définit ce que je vis…
Si quelqu’un pense différemment de moi, ce qui est toujours le cas, cette Être vivra une autre vie que la mienne, ce qui est également toujours le cas.
En effet quel Être vit la même vie qu’un autre Être ? Aucun ! Je ne vis la vie de personne d’autre et aucun Être ne vit ma vie… Ça, c’est sûr !
Bon ! À cet instant, je choisis de penser que la Vie est Parfaite… Et hop ! Je vis ma Vie Parfaite…
Mais si quelqu’un pense que la Perfection n’existe pas… Eh bien, hop ! Lui, il vit sa Vie imparfaite…
Pour moi, nous ne sommes différents que par notre conscience, puisque je pense que la Vie est toujours Parfaite, que ce soit la mienne ou la sienne et que lui pense que la Vie est imparfaite, en particulier, peut-être la sienne.
Chacun de nous vit donc ce qu’il pense… Et c’est Parfait ! Bien sûr ! Heureusement que c’est comme cela…
Heureusement ?
Oui, car c’est ce qui garantie que nous pouvons, lorsque nous le désirons, choisir de penser différemment et ainsi vivre différemment…
Par exemple, disons que quelqu’un pensait que la Vie était imparfaite depuis toujours, et vivait donc sa Vie « imparfaitement » depuis toujours !
Eh bien, si a un moment donné il choisit, librement, de penser que la Vie est Parfaite, il va maintenant vivre « sa Vie » bien différemment. Il va vivre sa Vie Parfaite !
Et à tout instant, il est libre de le faire… S’il le choisit.
Mais, c’est vrai que pour faire cela, il lui faut un grand courage.
Il faut en effet un grand courage pour penser différemment que les gens que vous aimez et respectez…
Depuis toutes nos vies de mammifères il a toujours été dangereux de s’éloigner de notre groupe !
Et ce qui nous a permis de rester plus longtemps dans nos corps de mammifères pendant des millions et des millions d’années peut être maintenant, parfois, un obstacle à l’expression de notre libre arbitre.
Pour revenir à notre sujet du début, il faut donc un grand courage pour dormir le Sommeil du Juste…
Il faut beaucoup de courage pour dormir, seulement par joie et pour aucune autre raison…
Cela veut dire, en effet, qu’il faut, déjà au minimum, que j’ose être parfaitement heureux d’être éveillé, parfaitement heureux d’être fatigué, parfaitement heureux de me reposer, parfaitement heureux de m’endormir, parfaitement heureux de dormir, parfaitement heureux de me réveiller et parfaitement heureux d’avoir dormi, etc. etc.
Et pour vivre notre joie, sans aucune condition, à chaque instant, pour vivre notre Vie Parfaite en permanence, il faut que nous mettions en action notre Libre Arbitre d’une façon bien différente que ce que nous avions fait jusqu’à là.
Il va nous falloir beaucoup de générosité vis à vis de nos mémoires, de nos habitudes de pensées, et vis à vis des autres qui pensent encore probablement bien différemment de nous pour l’instant !
Alors, aujourd’hui, je m’entraine encore un peu… Et, si vous le voulez, entrainez-vous avec moi… Moi, je m’entraîne en écrivant… Vous, vous entraînez en lisant… Mais, tous, nous nous entrainons en pensant.
Car écrire, c’est penser, mais lire, c’est également penser !
Mais attention ! Vous, surtout, ne pensez que les pensées que, « vous », vous êtes heureux de penser… Certaines des pensées que je pense avec joie, vous pouvez, vous aussi être heureux de les penser… Et c’est super !
Mais, d’autres pensées que je suis heureux de penser, vous pouvez, vous, ne pas être heureux de les penser aujourd’hui… Alors, ne les pensez pas aujourd’hui… Et, ça, c’est également super !
Le plus important, c’est que nous soyons heureux et non pas que nous pensions telle ou telle pensée !
Alors, on y va !
Je dors du Sommeil du Juste
Je pense,, librement ce que je suis le plus heureux de penser.
J’écris ce que je suis le plus heureux d’écrire.
Je pense par plaisir…
Je ne crois que ce que je suis le plus heureux de croire.
Je dors de mieux en mieux.
Je suis parfaitement heureux d’être fatigué.
Quelle joie d’être fatigué !
La fatigue est mon amie.
Plus je suis heureux d’être fatigué, mieux je dors.
Heureux, je m’allonge ! Heureux, je pense les pensées que je suis le plus heureux de penser… Et heureux, je m’endors, pour me réveiller heureux.
Dormir consiste à être heureux.
Ce n’est pas mon sommeil qui me repose, c’est la joie que j’ai à dormir.
Je crois dans la Perfection de mon sommeil.
Mon sommeil est Parfait.
J’aime autant ne pas dormir que dormir… Je suis heureux sans condition.
Plus je suis heureux, mieux je dors.
Je valorise la qualité de sommeil, plutôt que la quantité.
Plus je suis heureux de dormir, mieux je dors.
Je suis toujours heureux de dormir, alors je dors toujours bien.
J’apprends toujours mieux à être heureux sans condition.
Je dors de mieux en mieux.
Je m’endors de plus en plus facilement.
Seul le bonheur me repose.
Ma joie de vivre est ma seule raison de vivre.
Dormir, c’est bien… Être heureux, c’est infiniment mieux !
Voilà donc quelques exemples de pensées que je suis, moi-même, heureux de penser autour du sommeil…
Vous, vous pouvez en inventer autant que vous voulez… Mais souvenez-vous des règles du jeu de ce site « BeHappy8 ». Revoyons-les ensemble…
Si vous les suivez, vous serez, tout simplement, plus heureux :
1 • Que je sois Heureux, c’est le plus important pour moi et pour tous les autres Êtres.
2 • Je ne suis un Être humain Heureux que lorsque je pense ce que je suis le plus heureux de penser.
3 • Alors, la première question la plus importante que l’Être humain que je suis peut se poser est celle-ci : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser, OUI ou NON ? »
4 • Toute réponse, à cette question fondamentale, qui n’a pas pu être un OUI spontané est un NON.
5 • Si c’est NON, la deuxième question la plus importante que je puisse me poser est la suivante : « Qu’est-ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant ? »
6 • Je pense dorénavant cette pensée que je viens de choisir aussi souvent que je suis heureux de la répéter…
7 • Plus je répète une pensée que je suis heureux de penser, plus il m’est facile de la penser.
8 • Je suis donc maintenant un Être un peu plus heureux… Ce qui est le plus important pour moi, bien sûr, mais aussi pour tous les autres Êtres.
Dormons mieux, dormons du Sommeil du « un peu plus » Juste…
Cette « panique », terrible, de l’ombre, c’est le résultat de la rencontre, à un même instant, d’une part de « son immense espoir de ne plus souffrir » et d’autre part « de ses mémoires de toutes ses immenses déceptions passées » !
En effet l’ombre n’a jamais pu que vivre des déceptions… Elle n’a jamais pu vivre le bonheur sans condition, jamais !
Alors qu’au plus profond de lui, tous les êtres, quelle que soit leur conscience, ne veulent être qu’heureux, tout de suite et sans aucune condition.
Alors, il y a au même moment le « frétillement angoissé » de savoir, que d’une part, nous pouvons guérir de nos tourments extrêmes qui nous semblent durer depuis toujours et, d’autre part, que nous pouvons, une fois de plus, revivre la déception démesurée que nous avons vécu si souvent dans le passé !
C’est ça, « la panique de l’ombre » !
En effet, nous n’avons jamais perdu conscience de la Lumière dans la joie ! L’ombre n’a été « que » souffrance…
Cela a été une immense souffrance que nous avons vécu pendant chacune de nos nombreuses vies passées…
Mais, il n’y a que la conscience de la Lumière qui puisse rendre à l’ombre sa Vérité … On ne peut pas faire autrement ! Il n’y a pas de plan B.
Et, depuis le début de l’ombre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, chacun d’entre nous, y compris les plus sombres, ne rêvent que d’en être soulagés !
●
Oui, c’est vrai, nous le rêvons tous !
■
Mais combien, combien ont vécu, avant ce jour, leur rêve jusqu’au bout ?
●
Cette ombre doit révéler la Lumière qu’elle ne peut qu’être.
■
Oui! Cette ombre, imaginée par elle-même, doit révéler la Vraie Lumière Merveilleuse qu’elle Est depuis toujours et pour toujours !
Révélations
■
Mais attention ! Ce n’est pas qu’elle doit « devenir » Lumière… Comment peut-elle devenir ce qu’elle est : l’ombre doit simplement révéler qu’elle est Lumière depuis toujours…
●
Oui, c’est vrai ! Je suis d’accord… Il faut que nous soyons attentifs à nos paroles, car elles expriment notre conscience…
■
Oui, c’est en écoutant nos paroles que nous pouvons le plus souvent prendre connaissance de l’état de notre conscience… Et nous pouvons ainsi en permettre l’ouverture, toujours plus grande.
L’ombre, cette perte de conscience de la Lumière, a eu un début… et elle a une fin ! Tout ce qui a un début a une fin !
Seule la Lumière, Elle-même, n’a ni début, ni fin…
La Lumière est Éternelle…
●
Mais alors, si la Lumière est Éternelle, si Elle est Tout depuis toujours, qu’est-ce qui n’est pas la Lumière ?
L’ombre finit dès que nous reconnaissons la Lumière en elle ! Dès que nous reprenons conscience de la Lumière en Tout… « y compris en elle » !
Jusqu’à sa fin, l’ombre n’avait jamais pu voir, en elle-même, la Lumière !
L’ombre n’avait jamais pu suivre le fil d’Ariane dont elle est elle-même tissée depuis son début !
Le seul fil d’Ariane qui soit c’est la Lumière Elle-même.
La conscience de la Lumière est la seule solution à la perte de conscience de la Lumière.
La Lumière est la seule solution pour l’ombre.
L’ombre est tissée de la Lumière… Il suffit que nous nous révélions, à nous-même, la Lumière dont elle est tissée !
L’ombre doit être révélée à elle-même qu’elle est Lumière, rien que Lumière…
Car la Lumière est l’étoffe de Tout, sans une seule exception… La Lumière est donc, bien sûr, l’étoffe de l’ombre qui en a perdu conscience !
Nous n’avons pas d’autre issue pour sortir du labyrinthe de l’ombre que nous avons construit ! L’ombre, en nous et autour de nous, doit se voir révélée qu’elle est fille de la Lumière… qu’elle a toujours été tissée « Lumière ».
L’ombre n’a été qu’une perte de conscience de la Lumière… Mais, c’est vrai, cette perte de conscience a pu durer des millénaires et des millénaires !
Et de ce fait sa propagande a été entendue un nombre incalculable de fois par chacun de nous ! Et la puissance de cette propagande a été, ces derniers temps, maximale…
En effet, il y a, actuellement, une immense panique de l’ombre en nous et autour de nous, avant sa fin qu’elle sent proche.
Le fil d’Ariane
●
Oui, cela a été un fait ! Mais, cependant, l’ombre, ce n’est qu’une perte de conscience… ce n’est pas une perte d’état ?
■
Oui, tu as raison…
Nous devons « reconnaître », c’est à dire « connaître à nouveau », que chacun des murs du labyrinthe que nous avions construit n’a été fabriqué que de la Lumière Éternelle qui est la Source de Tout, mais dont nous avions perdu conscience…
Les murs du labyrinthe eux-mêmes « sont » le fil d’Ariane !
Et nous avons le pouvoir de révéler cela par notre amour tendant vers l’inconditionnel…
●
Oui, c’est vraiment ça… C’est ça l’Unité !
■
Je trouve que c’est merveilleux
●
C’est simple et…
■
… Et quand nous en discutons, comme nous le faisons à chaque fois que nous nous rencontrons, nous découvrons toujours de nouvelles facettes de la Lumière… Et aujourd’hui encore, nous venons de le faire… Et nous en découvrirons encore d’autres !
Vu la qualité de notre échange et le respect que l’on a l’un pour l’autre, nous créons des zones de sécurité de suffisamment bonne qualité pour l’un et pour l’autre…
Et de ce fait, nous pouvons, l’un et l’autre faire l’expérience de nouvelles prises de conscience… de la Lumière.
Et là nous volons d’évidence en évidence :
Ah, mais oui ! Ça en fait, c’est de la Lumière Pure et je l’avais simplement oublié…
Ah ! Mais là aussi, ça, c’est de la Lumière Pure et je l’avais aussi oublié !
… Et ainsi de suite… On enlève l’un après l’autre les voiles d’ombre que l’on avait déposé sur nos yeux et qui nous interdisaient de voir la Lumière, pourtant Omniprésente ?
●
C’est vrai que c’est facile et confortable… et toujours enrichissant !
Zéro souffrance
■
De « Mais oui ! » en « Mais oui ! », ça s’ouvre très agréablement et pourtant cela ne nous coûte que « zéro » en souffrance !
Il n’y a aucun prix à payer !
●
Non ! C’est d’une simplicité étonnante !
■
Nous nous voyons depuis quatre ou cinq fois et nous n’avons jamais souffert ni de nous-même, ni de l’autre. Et pourtant nous voyons bien qu’il s’est passé des choses : ensemble, nous avons ouvert ! … nous avons ouvert notre conscience ! … Et nous n’avons pas payé un seul prix de douleur !
●
C’est vrai ! Je ressens ça plutôt comme des lâcher-prises ! Oui ! En fait, je ressens surtout des « lâcher-prises » …
C’est comme quand tu arrêtes de t’agripper à un poteau… puis tu lâche un autre poteau… et puis encore un autre !
Le fait, par exemple, de dire : je ne dois pas convaincre l’autre… « la joie, c’est ce qu’il faut ! » Je n’ai seulement qu’à aimer l’autre tel qu’il est. Point finale !
Illumination de l’ombre
■
En fait quand nous disons « lâcher prise », cela exprime toujours « lâcher prise sur l’ombre » ! Nous devons lâcher le combat avec l’ombre ! Nous devons simplement « illuminer » l’ombre…
●
Ah oui, toujours ! C’est vrai !
■
Il s’agit simplement « d’une illumination de l’ombre ». Parce que c’est ça le lâcher prise : c’est éclairer l’ombre ! Et là, nous la « lâchons », parce qu’elle ne nous semblait exister que par notre perte de conscience de la Lumière…
Je pense que, vraiment, le seul souhait réel de l’ombre, c’est la Lumière… Lumière qu’elle « est », mais dont elle a perdu conscience !
C’est ce que l’on peut observer au fond de chacun d’entre nous : un espoir de la Lumière, un amour de la Lumière, une foi en la Lumière…
●
C’est ce que j’observe en moi, en effet.
■
L’humanité entière n’a qu’un désir : c’est la Lumière… Elle espère « la conscience de la Lumière » ! Car en fait, la Lumière Elle-même, l’humanité, elle L’a… elle L’a depuis toujours et pour toujours !
Rires…
Il faut toujours revenir aux basiques. Et le basique des basiques, c’est, à chaque fois, « plus de conscience de la Lumière » !
Dieu s’est donné, Lui-même, Éternellement… Il ne va pas se reprendre !
Dieu-Lumière ne va pas reprendre ce qu’Il offre : « Lui-même »… Ce n’est pas possible !
Depuis toujours nous sommes des consciences vivantes qui s’ouvrent à la Lumière !
Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné ! Ce n’est pas possible, Il ne sait pas reprendre ! « Reprendre », cela a été une invention de l’ombre.
Si on se regarde soi-même, attentivement, c’est bien comme cela que nous sommes… Oui, c’est comme cela que nous sommes, comme tous les Êtres.
L’humanité n’a qu’un désir : reprendre « conscience » de la Lumière ! Parce que « la Lumière », elle L’a !
Depuis toujours, nous sommes « de Lumière », nous sommes de la Lumière Pure… Nous allons, plus précisément, plutôt dire comme cela : nous sommes de la conscience qui s’ouvre à Lumière…
Chacun de nous est une conscience de la Lumière qui s’ouvre et qui s’ouvrira toujours !
Le mot et la conscience
●
C’est important ce terme de « conscience » … Nous avons eu tendance à le squeezer pour aller plus vite et à dire que « l’on recherche la Lumière », au lieu de dire que « l’on cherche à ouvrir notre conscience de la Lumière qui Elle est Éternellement Présente » !
■
Oui, c’est vrai ! On fait souvent des raccourcis verbaux… Parfois au risque d’une perte du véritable sens.
●
Oui, mais c’est important d’en prendre conscience, car parfois, c’est tout le concept qui s’inverse du coup si l’on n’est pas attentif par ce « glissement des mots » … Il y a donc une grande importance du vocabulaire.
■
Oui, c’est vrai, mais ce n’est pourtant pas si grave, ni si compliqué que ça de résoudre ce problème de glissement ! En effet, nous nous entraidons, volontairement et aussi involontairement, les uns les autres à purifier notre langage et à le rendre à la Lumière… Donc, ne nous faisons pas de soucis pour ça !
Et quand il y en a un de nous qui perd un peu trop la conscience réelle du concept dont il parle, soit il s’en aperçoit lui-même, soit quelqu’un le lui signale gentiment…
Et là, nous reprenons le langage le plus adapté, le plus lumineux, celui qui exprime le mieux notre conscience de la Lumière à cet instant et qui est peut-être un peu plus long à exprimer… Oui, c’est vrai !
●
Oui, et cela permet d’être attentif à nos pensées, à notre vocabulaire pour exprimer clairement notre pensée… Ce n’est pas mal ! C’est intéressant ! Nous sommes trop souvent dans le no man’s land du manque de précision…
Effort confortable
■
Oui ! Pourtant, ce doit être une attention qui n’est « que » confortable… uniquement confortable.
●
Oui, je comprends…
■
Ce n’est pas une attention dans laquelle il nous faut fournir un effort désagréable pour être attentif, comme l’ombre nous l’a appris pendant des millénaires !
Non ! c’est un effort qui n’est qu’agréable. S’il n’est pas qu’agréable, alors, hop ! C’est la souffrance qui nous prévient que nous venons d’imaginer à nouveau le labyrinthe dans lequel nous allons nous reperdre…
Nous allons, à nouveau, risquer de perdre conscience de la Lumière Infinie…
Nous allons peut-être même perdre conscience que l’effort que nous sommes en train de faire n’est que Lumière Pure…
Et nous risquons de prétendre que l’effort que nous venons de faire est un mélange d’ombre et de Lumière : nous risquons alors de perdre en qualité de conscience !
●
Ce qui est bien, c’est qu’il faut vraiment que j’apprenne à m’aimer avec tous mes efforts !
■
Oui, bien sûr ! L’effort, c’est Dieu qui nous l’a donné. L’effort, c’est Divin… L’effort n’est pas un problème !
Regarde, une plante : pour pousser, elle fait des efforts permanents : la petite graine fait des efforts pour écarter la terre, puis faire des racines, puis faire une première feuille et donner une plantule… Elle s’épanouie « dans » l’effort.
L’effort, c’est la vie !
L’effort n’a été rendu…
●
… Souffrance ?
■
Oui ! L’effort n’a été rendu souffrance que par l’ombre !
●
C’est vrai qu’il y a eu un amalgame entre « souffrance » et « effort » ! Et là, j’y ai moi-même beaucoup participé !
■
Et ça, c’est l’ombre, parce que dès qu’avec notre ego excessif nous avons voulu manipuler quelqu’un, il a été nécessaire de l’inviter à ce qu’il perde conscience de la Lumière…
En effet, tant qu’il ne perdait pas conscience de la Lumière Infinie, Éternelle, Omniprésente, alors il n’était pas manipulable… Et s’il retrouve cette conscience, il n’est plus manipulable !
●
Oui ! C’est bien comme cela que nous avons procédé avec les autres ou même avec nous-mêmes…
Merveilleuse souffrance
■
Mais heureusement, dès que nous perdons conscience que l’effort n’est que Lumière, une alarme se déclenche qui nous signale notre perte de conscience : c’est la souffrance qui est cette merveilleuse alarme !
La souffrance est une invitation à reprendre conscience de la Lumière et ainsi retrouver la paix et le plaisir de notre effort parfait…
●
D’accord !
■
Il faut se rappeler que l’ombre ne fait que « pseudo-exister » !
Seul l’usage maladroit de leur libre arbitre a fait que des Être ont pu croire qu’elle existait (car en fait elle n’a jamais existé, puisqu’elle n’a été faite que de la perte de conscience de la Lumière qu’elle est et qui Seule Existe !)
C’est vrai que, pour nous aujourd’hui, cela peut sembler bizarre ! Mais l’ombre, aussi étonnant que cela puisse paraître encore, n’a pas d’existence « réelle »…
Mais, en termes de mécanismes, une fois qu’elle a cru exister, l’ombre a automatiquement et inconsciemment proposé sa perte de conscience de la Lumière aux autres…
Et, lorsqu’elle a réussi, nous avons eu l’apparition d’une relation d’ombre à ombre… jusqu’à ce que l’un ou l’autre réalise qu’il y a eu supercherie ! Ce qui est inévitable ! Mais au bout de combien de temps, au bout de combien de souffrances…
Donc, tant que l’erreur n’a pas été réparée, il a fallu que nous souffrions ! Voilà ! Nous n’avons pas pu vivre, comme ça, dans l’erreur, sans souffrir : cela n’a plus été permis… C’était normal…
Alors là, nous avons mangé et nous avons souffert pour nous nourrir…
Nous avons voulu mettre les nôtres à l’abri, et nous avons souffert pour les mettre à l’abri…
Nous avons souffert de naître, nous avons souffert de vieillir, nous avons souffert de mourir…
Voilà quelle a été la vision ombreuse qui a été majoritaire depuis des millénaires et que nous nous sommes transmise de génération en génération… Et nous-même, nous l’avons transmise d’innombrables fois à nos enfants.
Et nous l’avons transmise par manque de courage… Parce que, sur cette terre, dans l’état où nous l’avons mise, aujourd’hui, le vrai courage, c’est d’être heureux ! Nous avons simplement manqué de courage…
Silence…
●
Tout ça, c’est lié quand même, à un moment donné, au libre arbitre… Car s’il n’y avait pas de libre arbitre, nous ne parlerions pas de ça… nous n’aurions pas eu le choix !
■
Alors, nous allons dire cela un peu différemment. Tout cela a été lié à un usage ombreux du libre arbitre, c’est-à-dire un usage à l’envers du libre arbitre… parce que le libre arbitre, sa réalité, c’est…
●
… C’est l’Amour de Dieu ?
■
Oui, voilà, c’est tout : le libre arbitre, c’est le Pur Amour de Dieu.
●
Ça, je l’entends… J’entends bien l’ombre « Lumineuse » …
Mais pourquoi « l’ombre » ? Pourquoi, à un moment donné l’utilisation du libre arbitre a pu amener ça ?
L’ego juste
■
C’est l’ego ! Ça, on nous l’a toujours dit…
C’est, au presque début de l’humanité, un Être qui, doté du « libre arbitre » a le premier mésusé de son ego… Et un premier ego « anormal » s’est développé, un ego qui est devenu malade…
Et ensuite, la majorité des autres, nous avons suivi !
Et, malgré toutes les aides merveilleuses proposées depuis le début de l’humanité par les plus beaux Êtres humains, nous n’avons pas pu résoudre ce développement déséquilibré de notre ego originel… Trop souvent, nous n’avons pas su lui rendre son harmonie naturelle, si utile, si belle !
En effet, il n’est pas anormal d’avoir un ego… l’ego en soi n’est pas malsain… L’ego est naturel et il nécessaire pour vivre dans un corps.
Nous ne pouvons pas vivre sans ego…
L’ego c’est un peu comme « une sorte de colle » nécessaire pour maintenir ensemble les trois aspects de l’Être que sont l’Âme, le Corps et la Pensée.
L’ego est donc absolument nécessaire pour la vie incarnée.
Mais, il faut juste la quantité de colle qui est seulement nécessaire pour remplir cette fonction : il n’en faut ni plus, ni moins !
Mais, s’il y a trop de « colle », trop d’ego, alors cet ego excessif va avoir tendance à coller d’autres Âmes, d’autres Corps et d’autres Pensées que les siennes et qui ne devraient jamais être collés à lui… Et là, bien sûr, c’est là le problème de l’ego !
Alors là, avec un tel ego qui colle tout, nous nous dirigeons vers la « pensée unique », vers le « Tout pour moi », vers le « Je suis dieu » !
C’est là l’illusion de la séparation, c’est l’illusion de l’ombre, c’est la perte de conscience de la Lumière Omniprésente et Unique dont je suis une simple conscience parmi une infinité d’autres consciences aussi merveilleuses les unes que les autres…
Il nous faut donc juste la quantité d’ego nécessaire pour exister nous-même : s’il y en a plus, ou moins, que ce qui est prévu pour l’existence de l’Être humain que nous sommes, alors c’est l’illusion de l’ombre qui est en train de naître quelque part !
Par exemple, si nous voulions convaincre quelqu’un qu’il devait faire comme ceci ou comme cela pour être heureux, nous étions dans cette douloureuse dynamique… Nous avons voulu, alors, « coller » l’autre, prendre possession de lui et lui dire comment il devait fonctionner etc.
Et ça c’est parce qu’il y avait trop de colle en nous et nous avons collé à nous des choses que nous n’aurions jamais dû coller ! Il y avait un ego trop abondant.
Pourquoi trop de colle ?
●
Mais pourquoi, à un moment donné, quelqu’un a-t-il eu trop de colle ? Pourquoi ?
■
Ce n’est peut-être pas si compliqué que ça à envisager et nous allons essayer de le préciser par des mots comme ceux-ci :
Soit, nous avons conscience que la Lumière est Omniprésente, Omnisciente, Infinie, Éternelle etc… et là, nous nous sentons en sécurité… Nous ne voulons rien d’autre que vivre le plaisir de cet instant que nous sommes en train de vivre, parce que cet instant, c’est « La Lumière Elle-même » qui est ce que nous désirons le plus.
Alors, là, nous sommes conscients de la Lumière Totale Absolue dans cet instant et nous n’avons envie d’aucun autre instant, d’aucun autre endroit, nous n’avons envie de rien d’autre, à la place de cet instant que nous vivons, de cet endroit où nous nous trouvons : le Tout est Parfait ! Et nous en jouissons…
… Nous n’avons aucun désir autre que de jouir de cette Lumière-Là, comme nous en jouirions à un autre endroit et à un autre instant…
Et dans cette situation-là, nous n’avons besoin que de « la colle » nécessaire pour tenir ensemble notre Âme, notre Corps et notre Pensée et avoir la pleine conscience de cet Instant Parfait…
Mais, nous avons pu aussi, par un usage maladroit de notre libre arbitre, perdre conscience de cette Lumière… Et là nous avons « inventé » l’ombre…
Et si nous n’avons pas repris conscience rapidement de la Lumière, l’ego est sorti de son bon équilibre naturel ! Et la souffrance est apparue pour nous le signaler…
Et si nous n’avons pas su entendre le message de la souffrance, pour tenter maladroitement de la soulager sans l’écouter, nous avons augmenté notre ego et nous avons alors tout collé autour de nous…
À cela, on peut peut-être rajouter que, schématiquement, chez le minéral, le végétal et l’animal, l’ego, bien que parfait également, a une fonction plus simple : celle qui consiste à maintenir ensemble simplement un Corps, une Âme et un tout petit peu de pensée minérale, végétale ou animale !
Mais à partir de l’homme, l’ego a dû maintenir ensemble un Corps, une Âme « et » une Libre Pensée…
Et cette Libre Pensée a pu respecter la quantité de colle pour que nous puissions simplement vivre heureux…
Mais elle a pu aussi augmenter ou diminuer la quantité de colle… Elle a pu mésuser de cette colle pourtant parfaite ! Cela a toujours été le résultat d’une perte de conscience de la Lumière Éternelle…
Et là les troubles ont commencé…
●
Mais pourquoi ? Pourquoi y a-t-il eu une première perte de conscience qui a entraîné tout ça ?
L’erreur est Divine
■
Alors, là il y a quelque chose qui m’a beaucoup aidé à réfléchir à cela : j’ai lu quelque chose de très intéressant chez Teilhard de Chardin dans la fin de son livre « Le Phénomène Humain », un livre que j’ai lu de nombreuses fois à différentes périodes de ma vie…
Il y parle, rapidement, de ce sujet d’une façon que je trouve très intéressante dans un appendice qu’il a nommé : « Quelques remarques sur la place du mal dans un monde en évolution » et qu’il a écrit à Rome en 1948. Quelle lecture enrichissante que ce livre !
Je vais essayer d’exprimer, de mon mieux, ce que j’ai compris à ce point de ce qu’il explique : il y a toujours eu des erreurs, des échecs dans l’évolution qui ont accompagné les réussites.
L’erreur est Divine, comme la réussite… La Lumière inclut bien sûr tout, et elle inclut donc l’échec comme la réussite…
Il y a donc toujours eu dans la nature, bien avant l’Être humain et, depuis peu dans l’Être humain qui est un aspect récent de la nature, une tentative constante d’élévation de la conscience, avec des voies qui ont été pleines de succès, et là il y a eu une nouvelle étape de conscience et au même instant un nouveau corps qui se développe pour l’exprimer…
Mais, il y a aussi des voies qui ont été des échecs… Et là, l’Âme ne trouvait pas dans ces corps la possibilité de s’élever. Ce sont les culs de sac de la vie : les échecs !
Mais, à travers ces succès et ces échecs, la conscience de la Lumière s’est toujours élevée… et elle s’élèvera toujours !
Cela a toujours existé, ce n’est pas nouveau… L’homme n’a pas inventé ce phénomène d’avancée et de recul, d’erreurs et de correction d’erreurs… et finalement de succès…
Dans cette vision-là, on pourrait dire que l’ombre fait partie de ce mouvement naturel !
Mais, dans le minéral, le végétal et l’animal, donc tant que l’Être n’est pas humanisé, cela ne pose pas de problème de faire erreur… et d’échouer ! En effet, il n’y a pas un ego difficile à gérer… Il n’y a pas encore de libre arbitre et donc pas de libre conscience…
Alors là, l’ego ne peut rien vouloir coller en plus ou en moins… Donc pas de problème pour lui, ni pour les autres Êtres…
Donc, avant l’apparition de l’homme, les corps pouvaient mourir de leurs erreurs, de leur échecs, de leurs insuffisances… et puis voilà ! C’est tout !
Et, tout simplement, leur Âme renaissait dans un autre corps, peut être mieux adapté à la situation du moment. Si c’est le cas, ce nouveau corps avait de meilleures qualités et pouvait mieux offrir à l’Âme une occasion d’élévation…
Une erreur sans libre conscience, c’est une chose… Mais, une erreur avec la libre conscience, c’est une autre chose !
L’ombre sans libre conscience, c’est une chose… Mais l’ombre avec la libre conscience, c’est une autre chose ! …
En effet, la souffrance, elle, elle est toujours saine… Cela peut sembler bizarre à entendre au début, mais pour chacun de nous, la souffrance, c’est notre merveilleux message d’erreur adapté parfaitement à nos capacités…
Pour certains ce message est doux et patient, car il leur faut du temps pour augmenter leur conscience de la Lumière…
Pour d’autres, ce même message est fort et impatient, car, eux, ils ont la capacité immédiate d’augmenter leur conscience de la même Lumière Unique !
Donc voilà ! Même pour une toute petite erreur, toi, tu sembles être prévenue fortement, très fortement, par cette grande fatigue ou par un autre système d’alarme qui te semble puissant !
Ceci parce que tu as probablement déjà abandonné beaucoup de systèmes de protections de l’ombre, beaucoup de drogues…
La bonne question est déjà la bonne réponse
Mais maintenant, réfléchissons, profondément, c’est à dire simplement !
Sortons donc notre petit outil du BeHappy de notre poche et utilisons-le… Utilisons la question simple et fondamentale dont il est fait : « Est-ce que j’ai pensé là, ce que j’étais la plus heureuse de penser, oui ou non ? »
Par exemple : depuis que nous dialoguons ensemble tu m’as dit plusieurs fois la même phrase : « Je le comprends, je le pense, mais je ne le vis pas ! »
Mais, quand as-tu été heureuse de penser la dernière partie de cette phrase ?
●
… Jamais… Oui, jamais !
■
On peut maintenant se poser la même question, mais sous une autre forme : « Est-ce que lorsque tu as pensé « Mais je ne le vis pas », tu as penses là la pensée que tu étais la plus heureuse de penser? Oui ou non ? »
●
Non ! Je n’ai pas été heureuse de la penser, bien que je l’ai beaucoup pensée… Et je dois reconnaître que je n’ai pas été une seule fois heureuse de la penser !
Pas une seule fois… C’est sûr !
■
Maintenant, pour nous amuser, nous pouvons encore nous poser la même question sous encore une autre forme :
« Cette pensée « Mais, je ne le vis pas ! », à ton avis a-t-elle eu sa source dans ton Âme ou dans tes mémoires ? »
Silence…
●
… Elle venait de mes mémoires, c’est sûr !
Dans un premier temps, j’allais te dire qu’elle venait de mon Âme parce que c’est tellement important pour moi et que je l’ai tellement pensé…
Mais, en fin de compte, cela venait bien toujours de mes mémoires !
Et une preuve, c’est que je n’ai pas du tout été heureuse de la penser, jamais… Or, lorsque je pense à partir de mon Âme, je ne ressent que la joie !
Et cette joie, je ne la ressent pas du tout, lorsque je pense à partir de mes mémoires ombreuses…
Mais, jusqu’à là, j’avais incorporé si complètement cette idée de « Ne pas être dans la vie ! ».
Je ne sais pas pourquoi, je ne savais pas d’où cela venait… Mais voilà, je dois reconnaître que c’est bien une mémoire !
■
Tu vois ? Ce n’est donc pas une pensée qui venait de ton Âme. Cela venait de tes mémoires…
Alors, pourquoi ? Quels évènements se sont passés qui avaient installé ces mémoires en toi ? … Mais, nous n’avons pas besoin, aujourd’hui, de le savoir.
●
Oui ! Bien sûr ! L’urgence n’est pas là !
■
Mais, cette pensée s’est simplement installée solidement parce que tu avais pris l’habitude de penser à partir de tes mémoires plutôt que de penser à partir de ta belle Âme !
En effet, l’Âme est depuis toujours l’étincelle de la Lumière en nous… Et il n’est qu’agréable de penser à partir d’Elle, comme tu l’as dit !
●
J’avais pourtant travaillé cette même pensée avec une technique que l’on appelle la myo-résonance… Je sentais que c’était vraiment un sacré blocage… C’était une grande souffrance !
Un blocage ? La Lumière que je désire reconnaître
■
Oui ! Et heureusement que tu l’as déjà beaucoup travaillé pour te préparer ! Bravo !
Mais attention ! Ce n’était pas un « mauvais » blocage… C’était un blocage que tu éclairais de mieux en mieux et qui était en train de fondre en tant qu’ombre pour se re-transmuter, dans ta conscience, en ce qu’il était en réalité depuis toujours, c’est-à-dire Dieu Lui-même…
●
Oui, là, à cet instant, je le vois…
■
Parce que, un « blocage » … Je veux dire ce que tu appelles un blocage, c’est simplement de la Lumière dont nous avons perdu conscience. C’est tout ce que c’est… Et rien d’autre que cela !
Tout n’est que Lumière Pure, mais, à propos de certains sujets bien précis, nous en avions perdue conscience… Et sur ce sujet-là, et pour des raisons X ou Y, nous avions perdu conscience de ce que c’était Réellement, Éternellement…
●
Oui, c’est vrai !
■
C’est comme un tic qui s’était installé, souvent dans notre vie d’enfant cette fois-ci… ou bien dans une ou plusieurs autres vies que nous avons vécue…
●
J’ai perdu conscience… Oui ! Il y a eu un moment où j’ai perdu conscience d’être en vie… Ou en tout cas je me suis protégée de quelque chose… peut-être d’une trop grande douleur.
■
Oui, mais cette « protection » que tu as mise en place, c’est-à-dire ce système, en réalité parfait, que tu avait choisi à l’époque, probablement en effet pour ne pas trop souffrir, il a été très bons puisqu’il t’a amenée là où ils t’a amenée aujourd’hui… et que toi, tu es bien heureuse d’être là !
●
Oui, c’est vrai : je suis fondamentalement heureuse d’être là où j’en suis, même s’il reste des doutes en moi sur certains points…
■
Donc ils ont bien été des systèmes de protection très performants ! Mais cependant, même s’ils ont été tout à fait utiles et performants pendant des années ou des vies, pourtant, ils ne sont, le plus souvent, plus du tout utiles aujourd’hui.
●
Voilà ! Oui ! Et c’est précisément le cas, pour ce blocage…
■
Mais, il nous faut reconnaître qu’ils ont été utiles, puisque tu as passé l’épreuve et que voilà : tu es quand même arrivée là où tu voulais arriver !
●
Oui ! Ça, c’est vrai !
■
Bien sûr, tout cela, c’est pour pouvoir continuer ton ouverture de conscience encore plus…
Un blocage ? À aimer !
Donc, il nous faut reconnaître la valeur de ce système de défense, de protection, que tu as appelé « blocage ». Mais bien sûr, c’est vrai qu’à un moment donné, une protection, si on n’en a plus besoin, elle devient inutile et même elle peut devenir un poids.
●
Oui ! Ç’est bien dans mon sac à dos et cela me pèse…
■
Mais cependant, ce blocage, il faudra bien que nous le validions et que nous l’aimions… parce que « nous ne pouvons pas nous libérer de ce que nous n’aimons pas » !
Nous ne sommes libres que de ce que nous aimons.
Ce que nous nous n’avons pas reconnu comme étant Lumière n’a jamais pu quitter notre esprit jusqu’à ce que nous ayons reconnu ce que c’était… Réellement ! Lumière !
Nous n’avons pas pu nous en libérer parce que la conscience que nous sommes, ou pour le dire plus précisément « l’ouverture de conscience à la Lumière que nous sommes », n’a jamais pu accepter que nous soyons heureux « à la condition » que nous tentions d’éliminer quoi que ce soit de la Totalité Divine…
●
Ça, je l’ai bien entendu…
■
C’est « inéliminable » ! Nous ne l’avons jamais accepté et nous n’allons jamais l’accepter… C’est un contrat qu’aucun de nous ne signera jamais de toute Éternité !
Et donc, nous sommes toujours revenus sur les choses que nous avions choisi de ne pas aimer jusque là, pour tenter de les aimer, parce que, en fait, nous sommes tous fondamentalement honnêtes et totalement fidèles au véritable Amour Inconditionnel… que nous le voulions ou pas !
L’Amour n’a aucune condition
●
Donc si je peux dire que je, heu… que j’aime ce blocage que j’ai mis en place parce que vraiment il m’a permis de sortir de choses difficiles et bien … Est-ce que ça, c’est une attitude juste ?
■
Alors là, oui, pour l’instant ! C’est une façon astucieuse, intéressante et bien sûr valable comme étape, comme une marche d’escalier, comme une marche de notre ascension vers une conscience toujours plus grande…
Mais, il ne faut pas oublier que notre but, le but fondamental de tous les Êtres que nous sommes, c’est d’ouvrir notre conscience à la Lumière « sans » condition… « sans aucune » condition !
En effet, notre aspiration absolue, c’est d’abandonner « toutes » les conditions à notre joie, les unes après les autres, c’est à dire de les aimer au point qu’elles redeviennent, pour nous, pour notre conscience, ce qu’elles sont en réalité, c’est à dire le Divin Lui-même.
●
En fait, cela veut dire qu’il faudrait que j’arrive à l’aimer dans le moment présent là où elle vit encore ?
■
Voilà !
●
Alors que moi, je veux bien l’aimer dans le passé, quand elle m’a servi, mais dans l’instant, dans cet instant où elle est devenue un poids… là, je ne suis pas d’accord !
■
Ce « blocage », il est parfait depuis toujours. Il s’agit de l’aimer depuis le début jusqu’à toujours !
Seulement, maintenant, ta sensibilité fait que la même sonnerie te dérange alors qu’en fait, à l’époque, une sonnerie forte, beaucoup plus forte, était nécessaire pour que tu réagisses… Mais, maintenant, si tu fais la même erreur, la sonnerie devient carrément assourdissante !
●
Alors, du coup ce n’est pas la faute de la sonnerie ?
Être heureux est toujours la priorité !
■
Non ! La sonnerie, elle est parfaite, mais maintenant elle devient assourdissante simplement parce que ta sensibilité est augmentée, du fait de toutes les prises de conscience que tu as fait en amont…
Donc, maintenant, tu n’as besoin que d’un léger claquement de doigts pour bien entendre le message de ton alarme lorsqu’elle te signale un simple léger ralentissement de ta vitesse naturelle d’ouverture de conscience.
Mais, c’est vrai que si nous ne réagissons pas instantanément, l’alarme monte rapidement en puissance…
Et si nous sommes têtus dans notre erreur, cette alarme peut augmenter jusqu’à être intense… Si intense qu’elle peut même nous paraître, à un moment, inaudible ! Alors, ce n’est plus que du bruit, du bruit incompréhensible pour nous, pour l’instant !
Alors, si nous en sommes arrivés là, la priorité est d’apprendre d’abord,le plus rapidement possible, à aimer ce bruit qui est incompréhensible pour nous pour l’instant…
Et pour cela, il suffit que nous soyons conscients que ce bruit si intense n’est que Pure Lumière… Et que nous ayons donc le courage d’en être heureux, c’est à dire de l’aimer !
Et là, de ce fait, parce que nous l’aimons, ce bruit va diminuer et devenir de plus en plus audible… Et puis même compréhensible ! Et enfin, finalement, il va pouvoir nous délivrer son message…
Et là, nous allons pouvoir prendre une décision, nous allons pouvoir faire un acte de foi, nous allons agir…
●
La souffrance est utile, mais pas nécessaire ! C’est ce que j’ai bien compris.
■
Tout est Parfait ça c’est Sûr ! Tout instant est Parfait… Tout instant est Sacré… Et ça, il suffit de le reconnaître tout de suite… Et, alors là, à chaque instant, nous vivons cette Perfection avec plus de conscience.Fatigable
Et c’est à chaque fois qu’il faut le reconnaître, c’est à dire pour chaque instant et donc chaque pensée.
Alors, en pratique, quand par exemple cette pensée « Je suis fatigable » nous vient, par habitude, à l’esprit…Tout de suite, choisissons de l’accueillir… ne la combattons surtout pas ! Soyons simplement heureux de l’avoir pensée.
●
Oui ! Ça, c’est ce que j’apprends à le faire.
■
Notre but premier dans la vie n’est pas de « ne jamais être fatigables », mais bien « d’être heureux » !
De plus, si nous gardons conscience que Dieu est Tout, alors nous avons donc bien conscience que « être fatigables » est aussi Divin que « n’être pas fatigués » … N’est-ce pas ?
●
Oui ! Bien sûr ! D’autant plus que je pense que c’était une bonne raison… C’est ce que nous disions au départ : c’était un signe parfait !
■
Oui, c’est toujours un signal parfait : c’est son rôle ! C’est un signal qui a son origine et sa substance « dans » la Lumière… Ce n’est pas une alarme ombreuse.
L’ombre, elle, elle n’a pas de signal… Elle ne nous donne aucun signal qui nous prévienne que c’est elle qui est aux commandes…
Et c’est pour cela que l’ombre peut continuer sa route dans notre inconscience imperturbée.
Le signal, lui, ne viendra que de la Lumière… c’est à dire de l’Amour Inconditionnel !
Apprendre toujours plus, mais jamais totalement
●
Alors, voilà ! J’arrive à reconnaître le signal et son sens… Mais, c’est vrai que, jusqu’à là, j’ai eu du mal, quand même, à aimer le bruit fort, et cela même si je lui donnais un sens.
■
Je comprends bien cela… Et d’ailleurs je vais rebondir tout de suite sur les mots « bruit fort » …
En effet, par exemple, depuis des années maintenant, j’apprends à aimer le bruit, parfois très puissant, des motos qui passent dans les rues et sur les routes.
Et pour cela, lorsqu’elles passent à côté de moi et qu’elles font tout ce bruit, parfois énorme… Eh bien ! Depuis quelques années, à chaque fois, je me dis « La substance de ce bruit, la Réalité Absolue de ce bruit, c’est la Lumière Elle-même… Ne l’oublie surtout pas et détends-toi ! C’est du Divin Pure que tu entends… Qu’est-ce que cela peut être d’autre ? »
Et c’est vrai que, lorsque je me détends ainsi, ce même bruit n’a pas du tout le même impact sur mes oreilles et sur mon corps ! C’est évident et pourtant, c’est probablement le même bruit si l’on en mesure les décibels !
●
Oui, je comprends bien…
Tout moment est bon pour prendre conscience
■
Et je fais pareil avec tout, autant que je le peux…
Tiens, un autre exemple ! Il y a des années maintenant, je l’avais fait avec l’odeur des échappements des voitures alors que je passais tous les jours dans une rue très étroite à une heure où il y avait beaucoup de voitures qui étaient bloquées par un feu rouge… Et là aussi, j’ai finalement réussi !
J’ai appris à être heureux de sentir les odeurs de voiture… Et même, à les déguster !
Et maintenant, lorsque je fais du vélo par exemple, j’arrive à avoir autant de plaisir à sentir l’odeur des échappements des voitures qui m’entourent que de sentir l’odeur des belles roses de mon jardin…
C’est toute une reprise en main de mon libre arbitre ! Et j’avance…
Et cela diminue d’autant, c’est sûr, l’impact de toutes ces pollutions sur mon corps et sur mes pensées… et sur mon Âme.
●
Eh bien, là, tu vas être content ! Parce que l’autre jour j’ai fait la même expérience avec l’odeur de cigarette.
En effet, j’ai un de mes voisins qui fume sur son balcon, un peu le matin et surtout le soir… Et souvent alors, je suis couchée et j’ai ma tête juste au-dessus…
Cela m’a profondément irrité pendant longtemps… Et l’autre jour, j’étais dans mon lit et j’allais, une fois de plus, m’énerver toute seule… Mais, je me suis dit tout d’un coup : « Il faut que j’arrive à aimer cette odeur » !
Alors, j’ai essayé ! … J’ai vraiment inspiré à fond ! J’ai ouvert ma conscience de la Lumière « dans » la fumée autant que je le pouvais…
■
Bravo ! C’est cela que nous pouvons faire ! Les fumeurs, eux, ils y arrivent, en tout cas suffisamment pour continuer à fumer !
Nous rions…
●
En tout cas, pour moi, cela a eu au moins l’avantage de soulager mon tumulte intérieur.
■
Vraiment, bravo pour cette décision !
C’est une perte de conscience du Divin que l’on avait sur certaines choses. Et nous avions pu décider que là, non ! Tel ou tel événement, ça, ce n’était pas Dieu ! Et comme cela, petit événement après petit événement, nous avons gêné petit à petit l’affirmation de notre foi…
Et bien sûr, du coup, cette aspect de Dieu a manqué à notre conscience !
●
Oui ! Non seulement ça nous a manqué mais, aussi, ça nous a fait passer dans d’autres états ombreux…
Rien n’est moins bien que Dieu… si Dieu est Tout
■
Bien sûr… Et c’est là ce qu’il faut gérer…
●
Là, je valide ça ! Je commence à avoir des petits mouvements de ce type… Mais bon… Je veux toujours encore évoluer ! Bien sûr…
■
Oui, nous le voulons tous… et c’est dans l’intérêt de tous et de chacun !
Après, il ne faut pas oublier que ces habitudes, ces mémoires, nous les avons installées pendant très longtemps… et dans beaucoup de corps !
●
Cette fois-ci, c’était un bel outil de protection que j’avais mis en place… et je me faisais mal depuis longtemps, avec cette fumée du soir !
Cela faisait longtemps que je tournais autour pour essayer de comprendre comment je pouvais faire évoluer cette situation…
■
En effet, il faut se rappeler également que si cette perte de conscience de la Lumière a pu parfois prendre des formes plus violentes ou plus durables, nous avons pu finalement obliger nos corps à mettre en place des systèmes de survie plus ou moins importants pour qu’ils puissent garder un certain équilibre…
Et ce sont ces systèmes de survie qui peuvent ensuite, lorsque nous avons enfin ouvert un peu plus notre conscience sur la Vérité, évoluer en ce que nous avons appelé « maladies »… Ces maladies surviennent au moment où notre corps met en place le démontage de ces systèmes de survie lorsqu’ils ne sont plus nécessaires.
●
Oui, je comprends ! Ce sont ces systèmes de survie naturels que le corps met en place, en général silencieusement, pour survivre lors d’un surstress…
J’ai compris, également, que lorsque nous avons résolue ce surstress, le démontage de ce système de survie se manifeste par des symptômes que nous avons, malheureusement, appelé « maladie »… Et que souvent nous combattons !
■
Oui, tu as bien compris et résumé cet aspect des choses.
Traduire, c’est trahir ? Pas toujours !
Maintenant, dans un autre ordre d’idée… Quand ce type de pensée sort, comme tout à l’heure quand tu as pensé : « Je ne suis pas dans la vie », en fait, c’est magnifique ! Il n’y a pas de soucis réels !
En effet, si nous la décodons bien, si nous traduisons profondément cette pensée, notre sentiment de beauté et de vérité en sort alors grandit…
Amusons-nous donc à décoder, mot à mot, cette pensée pour reconnaître la Lumière dans cette phrase « Je ne suis pas dans la vie » … En effet, si nous nous rappelons que « Dieu est Tout », absolument Tout, alors :
« Je », c’est du Dieu, c’est de la Lumière Pure… N’est-ce pas ?
« Vie », c’est également la Lumière… Oui ?
« La », c’est aussi Pure lumière… si Dieu est Tout !
Tu as mis aussi le mot « dans » dans ta phrase… Mais « dans », c’est fait également de Dieu obligatoirement… N’est-ce pas ?
La négation « ne pas » c’est, bien sûr, du Divin aussi Parfait.
Et tu as aussi le mot « suis » : que peut-il signifier d’autre que la Lumière ?
Donc, en fait, si nous décodons honnêtement, et méticuleusement, cette phrase, nous prenons conscience qu’elle n’exprime, comme toutes les phrases que nous pouvons penser et exprimer, « que » la Lumière…
Parce que Dieu Est vraiment Tout ! Il est également tous les mots que nous prononçons…
Et ça, c’est la base : « Dieu Est Tout »…
Donc, quand tu te vis fatigable, il est bon pour toi que tu te rappelles que c’est Parfait ! Alors, tu n’auras plus besoin, comme tu le faisais peut-être avant, et comme la société le fait en général, de penser que ce vécu n’est pas Divin, qu’il est moins bien que Dieu, ou bien que ce n’est pas la Lumière…
En effet, qu’est-ce qui n’est pas Dieu… si « Dieu Est Tout » ?
Qu’est-ce qui n’est pas Dieu… si Dieu Est Tout ?
Silence…
●
C’est vrai qu’en disant « Je suis fatigable », je peux très bien penser effectivement qu’en fait c’est un signe, un signe qui m’est donné, qu’il y a là la possibilité de changer quelque chose…
■
Oui, c’est vrai. Mais, ce signe-même, tel que tu en parles là, ce ne peut être que de la Lumière… Tout ce qui existe est « La Lumière » dont nous prenons conscience… N’est-ce pas ?
Ce signe est Lumineux… Donc tu l’aimes pour ce qu’il est… Tu l’aimes par foi… Tu n’as pas besoin d’un raisonnement.
●
Oui, c’est vrai… Mais j’en ai quand même un !
Rires…
■
C’est comme cette feuille de papier qui est posé sur le bureau devant toi : tu la regardes… Et, si tu veux, tu as conscience de Dieu en la regardant !
●
Oui ! Là, je n’ai pas besoin de réfléchir pour savoir pourquoi je l’aime.
■
Tu vois ! Tu n’as pas besoin d’un système compliqué pour comprendre comment ça fonctionne.
●
Oui ! Mais revenons au basique… Tu as dû me le dire déjà 10.000 fois et ça va être une répétition : Je peux rajouter un peu de conscience de la Lumière à chaque fois en y pensant à ce moment-là… un petit peu… Et puis encore un petit peu…
■
Dès que tu fais « un peu », ce sera mieux… Mais tu resteras insatisfaite. Parce que toi, tu ne peux pas te contenter d’un peu plus de conscience de la Lumière : Non ! C’est « la Lumière » , la Lumière Absolue, dont tu veux avoir une conscience toujours plus grande !
●
Comment je fais pour aimer ça ?
■
Un texte dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ».
Eh bien, c’est carré ! C’est « Oui » ou « Non ! Il n’y a pas d’intermédiaire. Ce n’est pas « un peu oui » ou « un peu non » …
Non ! C’est soit « Oui », soit « Non ».
À cet instant : Soit nous avons conscience de la Lumière et, évidemment, nous voyons toute la joie croissante que cette conscience de la Lumière nous offre et qui est infinie…
Soit nous n’en avons pas conscience et là, immédiatement, ce refus est inacceptable pour nous… et alors, nous ressentons tout de suite la merveilleuse souffrance qui nous signale notre erreur !
Et là, dans ce deuxième cas, nous allons répéter la fameuse situation dans laquelle nous avons eu de la difficulté à avoir conscience de la Lumière jusqu’à y reconnaître la Lumière dont nous avions simplement perdu la conscience.
C’est un peu comme sur un mur tout blanc sur lequel il y a une toute petite tache noire ! Alors, là, nos yeux vont être très attirés à regarder la tache noire en priorité. C’est sûr !
Mais, ce n’est pas un déséquilibre : c’est simplement que nous voulons que le mur blanc soit tout blanc ! Nous n’acceptons que le mur blanc…
Et, dans le cas du mur, nous prenons un pinceau et nous remettons du blanc sur la tache… et puis c’est tout ! Et là, maintenant, le mur est tout blanc… Il est idéal !
Mais ça, c’est au niveau physique… Tandis que dans le cas de l’ombre, il nous faut simplement reconnaître que l’ombre dont nous venons de prendre conscience n’est que la Lumière dont nous avions perdu conscience… c’est tout ! Et hop nous ne voyons à nouveau « que » la Lumière.
Rires…
●
Mais je peux le dire… Je peux m’exercer à le dire sans arrêt… Mais ça ne sert à rien !
■
Oui, cela ne sert à rien tout seul ! Il faut demander l’aide de Dieu pour y arriver…
En effet, le mental ne pourra pas arriver à faire ce travail si nous avons prétendu qu’il était séparé du Divin.
Prétendu séparé de Dieu, notre mental se crispera, puis s’épuisera devant l’énormité du travail à accomplir, il s’épuisera dans ce travail de surveillance permanente de nos pensées et de leur transmutation !
Nous pensons des milliards de pensées, sans arrêt… Mais quand nous prenons conscience de l’une d’entre elle, comme par exemple lorsque nous prenons conscience que nous avons pensé : « Je suis fatiguée » … Là, il suffit alors, simplement, que nous prenions conscience de Dieu « dans » cette pensée que nous avons eue !
On pourrait dire qu’il suffit de la Lui offrir, de la Lui rendre, cette pensée… Car tout vient de Lui et doit retourner à Lui.
Nous ne jugeons pas cette pensée… Mais, nous l’aimons, nous l’accueillons… Nous ne voulons pas qu’elle disparaisse. Tu vois ?
Nous ne voulons pas que quelque chose disparaisse… Sinon nous sommes dans l’attitude que j’appelle bazooka !