27 • Heureux les simples d’esprit…

C’était là mon journal du Mardi 13 Février 2024 que j’ai décidé de relire et mettre à jour aujourd’hui, ce Dimanche 21 Juillet 2024

Mon petit journal, je l’ai écrit assez régulièrement… Et cela depuis plus de 45 ans.

La fonction principale qu’il a remplie, c’est qu’il a été et qu’il reste mon entraînement à penser…

C’est en effet, encore aujourd’hui, mon entraînement commando pour arriver, toujours mieux, à penser ce que je suis le plus heureux de penser.

Ce qui est nouveau, depuis quelques temps, c’est que, alors qu’il a été tout à fait intime pendant de nombreuses années, il est devenu depuis un peu moins personnel, et progressivement plus publique.

Je le partage, maintenant, un peu plus souvent… Et cela peut, aujourd’hui, prendre la forme de ce site BeHappy8.

Dans ces pensées quotidiennes, nous ne trouverons pas beaucoup de pensées que je n’ai pas été heureux de penser au moment où je les ai écrites… Peut-être une par an ! Peut-être même qu’il y a eu des années où cela n’est pas arrivé…

Également, il est utile de se rappeler que comme notre Corps et notre Âme, notre Pensée est vivante… Nous sommes donc des Êtres totalement vivants…

Et ce que j’ai pu être le plus heureux de penser il y a quelques temps peut ne plus être ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant.

Je n’ai jamais essayé de comptabiliser tout cela très précisément… Comme souvent, je calcule à la louche !

En fait, c’est simple : je calcule toujours comme je suis le plus heureux de calculer… 

Lorsque je suis heureux de calculer avec une grande précision, je le fais… Mais lorsque je suis heureux de calculer à la louche, alors, je le fais aussi bien…

« Être heureux », c’est mon leitmotiv ! Si vous avez lu quelques uns des articles que j’ai écrit dans ce site BeHappy8, vous vous en êtes certainement rendu compte !

« Je suis heureux », c’est l’une des phrases, simple, robuste, que j’ai pensée, dite et écrite le plus souvent dans ma vie…

De ces phrases, que je suis totalement heureux de penser, il y en a une ribambelle, qui s’allonge toujours plus… Mais la phrase « Je suis heureux » en est une que je pense de nombreuses fois, jour et nuit.

Je pense que « Je suis heureux » à longueur de temps… Et cela avec une intensité toujours plus grande, une foi toujours plus grande…

Attention, je ne dis pas là que je n’ai jamais pensé ce que je n’ai pas été heureux de penser… Non ! Je l’ai fait ! Et je l’ai fait beaucoup…

Beaucoup trop ? Je ne le sais pas… Mais en tous les cas, c’est bien le chemin qui m’a amené à aujourd’hui… Et je ne suis vraiment pas déçu du voyage !

Je suis tellement heureux d’avoir marché sur chacune des pierres de mon chemin qui m’a amené à tant de joie aujourd’hui.

Mais, c’est vrai, j’ai à des moments pensé ce que je n’étais pas heureux de penser… Et je l’ai d’ailleurs fait avec une grande efficacité !

Et, bien sûr, j’ai été, comme tous ceux qui ont fait le même choix, instantanément malheureux, chaque fois que je l’ai fait !

Mais, pourtant, lorsque je me souviens de mon passé, au total, je ne l’ai pas, finalement, fait tant que ça… 

Si je m’amuse à parler en pourcentage, et à l’arrache, comme on dit maintenant, actuellement, c’est du genre de moins de 1% du temps… Et c’est un pourcentage qui diminue sans cesse avec le temps qui passe ! 

Tout le reste, c’est à dire les peut-être 99% de cette dernière année, j’ai pensé ce que j’étais le plus heureux de penser…

Et de ce fait, « je suis » donc heureux, toujours plus heureux, comme tous les Êtres qui, tous, cherchent à l’être… Et comme tous les Êtres humains qui ,eux, peuvent « choisir » de l’être !

Il y a, dans tous les domaines de ma vie, de moins en moins de nuages sombres ! Et lorsqu’il y en a, je choisis de les aimer tellement rapidement qu’ils éclatent et me rafraichissent d’une pluie douce et bienfaisante.

Combien de fois, lorsque je regarde ma vie dans ce monde, je me dis :

« Mais, tu vis au Paradis ! »

Pourtant dans le passé, cela n’a pas été toujours aussi clair ! Mais, j’ai sans cesse amélioré mon score… Et cela va de plus en plus vite !

Je vis une sorte « d’exponentielle du bonheur » !

Et c’est bien normal, puisque chacun devient un virtuose de ce qu’il pratique le plus dans sa vie.

Et oui ! En ce qui me concerne, je suis finalement devenu un virtuose du bonheur…

Il y a des virtuoses dans tous les domaines… Moi, c’est dans le bonheur ! Je suis de plus en plus heureux… tous les jours plus ! C’est une virtuosité bien agréable, pour moi… Et pour les autres…

Et pourtant, souvent, les gens disent que le monde va de moins en moins bien… 

Je ne le pense pas !

Je pense que le monde va de mieux en mieux.

Je le pense parce que c’est tout simplement ce que je suis le plus heureux de penser.

Je ne me permet de croire que ce que je suis le plus heureux de croire… C’est mon choix.

J’essaye en cela, de mon mieux, de suivre la proposition de Gandhi que je trouve si belle :

« Sois ce que tu veux que le monde devienne ! »

Alors, je me questionne, sans cesse, dans les situation les plus variées : « Toi, veux-tu que le monde devienne heureux ?

Et ma réponse est toujours : « Oui ! je veux que le monde devienne heureux. »

Alors, sois ce que tu veux que le monde devienne : « Sois heureux ».

Je suis donc plus heureux pour que le monde devienne plus heureux.

Et cela fait bien maintenant bien longtemps que j’ai pris conscience, de plus en plus, que je ne pouvais être heureux qu’en pensant, moi-même, ce que j’étais le plus heureux de penser.

Et, sans aucune exception, j’ai observé que c’était la même chose pour tout les Êtres humains, absolument tous !

De plus, la qualité d’une réponse dépend toujours de la qualité de la question.

Alors, j’ai observé les pensées que je pensais sous cet angle unique, toujours le même… C’est à dire en me posant cette question toute simple et pas une autre :

« Est-ce que tu viens de penser là ce que tu as été le plus heureux de penser, oui ou non ? »

Et j’ai, rapidement, eu la certitude que c’était là la question la plus importante que je pouvais me poser… Et donc que la réponse était la meilleure possible.

Alors, j’ai été de plus en plus exigeant sur la clarté de la réponse… Et j’en suis, rapidement, arrivé à cette conclusion : « Si notre réponse à cette question, la question la plus importante que nous puissions nous poser, n’est pas un « Oui » spontané, il faut que nous reconnaissions que c’est un « Non »… »

Qu’est-ce que c’est qu’un « Oui spontané » ?

En pratique, un « Oui spontané », c’est un « Oui qui vient en moins d’une seconde ».

Dès qu’un « Oui » vient en plus d’une seconde, c’est à dire dès que j’hésite aussi peu que ce soit à répondre « Oui », il faut que j’ai le courage et l’honnêteté de reconnaître que c’est un « Non » !

Et là, si c’est un « Non », je choisis arbitrairement, « totalement arbitrairement », de penser ce que je suis, à cet instant, le plus heureux de penser à la place.

Et c’est ainsi que, procédant comme cela tout les jours pendant des années, j’en suis arrivé à penser, par exemple :

« J’aime ce monde dans lequel je vis »…

« J’aime la manière dont je le vis. »

« J’ai confiance dans tous les Êtres… « 

« Et donc dans tous les Êtres humains. »

« Ma vie est merveilleuse, comme celle de tous les Êtres. »

Bref, il y a, ainsi, une myriade de pensées que je suis heureux de penser et que je pense, les unes après les autres… Une myriade de pensées qui, chacune à un moment donné, exprime la Lumière en moi !

C’est là « mon » choix ! Et rien ne peut me priver de mon « libre arbitre » merveilleux qui me permet ainsi de « choisir », à chaque instant, mes pensées.

Des autorités ont pu, à l’extrême, tuer certains de mes corps, mais elles n’ont jamais pu tuer ma Pensée et encore moins mon Âme.

Je suis bien toujours libre, comme chacun, de penser ce que je choisis de penser, n’est-ce pas ?

Eh bien ! Là, maintenant, je choisis, à chaque instant, de penser ce que je suis de plus en plus heureux de penser.

C’est mon critère, le plus simple, le plus pur, pour choisir de penser ce que je pense.

Et c’est ainsi que je peux, par exemple, choisir de penser, des pensées telles que celles-ci :

« La vie est parfaite ».

« Toute vie est parfaite ».

« J’aime tous les gens que je rencontre, exactement comme ils sont ».

« Chaque instant de ma vie a été parfait, sans une seule exception. »

« L’autre a toujours raison d’être ce qu’il est. »

Etc… Etc…

Bien sûr, le plus souvent, je suis heureux de ne pas le crier sur la place du marché ! Mais je le pense de nombreuses fois chaque jour dans mon intimité… Parfois, lorsque c’est approprié, je le dis ou je l’écris, comme à cet instant… Mais surtout, « je le vis » :

« Je vis heureux » !

Mais qu’est-ce que c’est que « être heureux » ?

Alors, là, chacun a sa propre définition ! Une définition qui varie d’ailleurs, en plus, chez chacun avec le temps qui passe…

Mais, pour moi, aujourd’hui, « être heureux », c’est tout simplement vivre ce que je vis…

Être heureux, c’est vivre !

Être heureux, c’est exister !

Je suis heureux tel que je suis et tel que le monde est. 

Bien sûr, cela peut sembler fou à ceux qui choisissent, librement, de penser que c’est une folie ! Mais, pour moi, c’est comme ça ! C’est ce que je choisis de penser et donc de vivre, de plus en plus fort, dans ma vie… 

Et c’est très agréable !

Ainsi, je suis « heureux avec de moins en moins de conditions », car cela fait bien longtemps que j’ai compris que les conditions du bonheur le mettait instantanément en danger !

J’ai compris que des « conditions » au bonheur voilaient celui-ci à ma conscience.

Par exemple, je ne veux pas être heureux à condition que le monde soit différent. Non ! Non, je veux être heureux là, de suite, dans ce monde, tel qu’il est à cet instant…

Et je le suis !

Je ne veux pas, non plus, être heureux à condition que je sois moi-même différent. Non ! Non, je veux être heureux de moi, là, de suite, tel que je suis à cet instant…

Et je le suis !

J’applique là ce qu’une très belle Âme m’a dit :

« Cesser de vouloir devenir pour accepter être »

Pourtant, c’est vrai, je me dis parfois que le monde est bizarre ! Je parle là du monde des Êtres humains, parce que les autres Êtres de la Nature, eux, je ne les trouve jamais bizarres… Jamais ! Mais le monde humain, oui, parfois je ne le comprends pas du tout : il me semble bizarre…

Mais, depuis maintenant longtemps, j’ai choisis d’être de plus en plus heureux de ce que j’appelle « la bizarrerie »… ou bien souvent je l’appelle « la maladresse » des Êtres humains, et donc, parfois de l’Être, bien humain, que je suis moi-même !

Je préfère, de loin, être heureux que comprendre…

Mais, j’ai observé, sans aucune exception, que plus j’étais heureux, mieux je comprenais.

Et le résultat de tout ces choix que je fais tous les jours, c’est que, tel qu’il est tout les jour, tel qu’il est chaque jour, ce monde ne me gêne plus du tout dans mon bonheur…

Au contraire, le monde, tel qu’il est, est sans cesse l’occasion pour moi de me décider à être encore plus heureux !

Et j’abandonne donc, tous les jours mieux, toutes les conditions, les soi-disant conditions, du bonheur. 

Je les abandonne toutes, au fur et à mesure où je prends conscience que je me les suis imposées…

Alors, s’il fait beau, je suis heureux qu’il fasse beau. S’il pleut, je suis heureux qu’il pleuve.

Si une personne est heureuse et gentille, je suis heureux qu’elle soit heureuse et gentille.

Mais si, à un autre moment, cette même personne souffre et devient triste et agressive, je suis heureux, de plus en plus heureux, qu’elle souffre et devienne triste et agressive…

Et je vois bien que du fait que je « choisis » de rester heureux face à sa souffrance, je suis beaucoup plus disponible pour pouvoir lui rendre service et l’aider dans sa difficulté, dans sa souffrance…

Donc, je vois, clairement, le monde tel qu’il est… Je « veux » le voir tel qu’il est !

Et c’est bien « ce » monde, ce monde-là que je vois, que je choisis d’aimer… C’est bien « ce » monde dont je choisis d’être heureux à chaque instant.

Et je fais cela en pensant ce que je suis le plus heureux de penser de lui, de ce monde !

Je suis libre de le faire… Et chacun est libre de le faire… ou de ne pas le faire.

Je suis heureux que la vie soit telle qu’elle est.

C’est tout !

Je l’ai décidé de mieux en mieux, au cours de cette vie… Et, probablement, que je me suis entrainé à le faire depuis de nombreuses vies.

C’est, probablement, une des raison pour lesquelles j’y arrive, dans cette vie-ci, avec une aisance qui semble encore assez rare…

Dans tous les cas, c’est sûr : j’y arrive mieux chaque jours !

Et je vois bien que chacun y arrive mieux chaque jour, également.

Ma vision, c’est ma responsabilité… Je ne choisis pas encore toujours de voir ce que je vois, mais je choisis de le voir comme je le vois…

C’est moi seul qui choisis, ou pas, d’être heureux de le voir !

Et en effet, vivre au Paradis, aujourd’hui, c’est un luxe que tout le monde peut s’offrir, dès aujourd’hui… Instant après instant.

Le Paradis, pour moi, c’est tout de suite ! … ou pas !

Chacun peut s’offrir des instants de Paradis, de plus en plus souvent, en apprenant à penser de mieux en mieux ce qu’il ou elle est heureux ou heureuse de penser…

Eh oui ! C’est en effet « tout de suite » que je suis heureux, lorsque j’ose penser ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant !

Et alors là, je suis au Paradis, c’est à dire dans ce que je pense, moi, être la Vraie Vie… Le Paradis.

Je sais ce que beaucoup pensent encore souvent : « Le Paradis, c’est pour les simples d’esprit. »

Pour moi, « un simple d’esprit », c’est quelqu’un qui, lorsqu’il vit ce qu’il vit, pense simplement ce qu’il est heureux de penser.

Le simple d’esprit ne pense qu’une chose : « Je suis heureux », « Je suis heureux de ce qui est »…

Et en effet qu’est-ce que l’on peut penser de plus simple ?

Et le simple d’esprit, il le pense du matin au soir… Et aussi la nuit, s’il se réveille pour aller aux toilettes. C’est simple, non ?

Dès que l’un d’entre nous se plaint… alors, là, ce n’est plus un simple d’esprit… Pour lui, cet instant est compliqué et douloureux !

En effet, penser ce que « je ne suis pas heureux de penser », c’est toujours douloureux…

Mais, cette douleur, je l’appelle « ma merveilleuse douleur ». Elle me rappelle que je viens de compliquer ma vie !

Ma douleur me rappelle que je viens de perdre conscience que je suis heureux par Nature… Elle me rappelle que je viens de sortir du Paradis…

Or, pour sortir du Paradis, c’est aussi simple que pour y rentrer.

Pour sortir du Paradis, toujours nous avons commencé à prétendre qu’il y avait des conditions à notre bonheur… « Je serais heureux si… Je serais heureux parce que »… Et là, instantanément, tout nous semblait compliqué et douloureux…

Là, nous ne sommes plus un simple d’esprit ! Nous sommes un esprit torturé, labyrinthique… C’est l’enfer… Tout de suite !

Mais cet enfer, il ne dure que le temps pendant lequel nous persistons à penser ce que nous ne sommes pas le plus heureux de penser.

Et en effet, dès que nous pensons à nouveau ce que nous sommes le plus heureux de penser : Hop ! Retour au Paradis !

C’est un peu comme si, entre l’enfer et le Paradis, il y avait une porte battante ! Je la passe dans un sens, je suis au Paradis, je la passe dans l’autre sens, je suis en enfer… Et c’est moi qui décide dans quel sens je la passe…

Je le décide par ma pensée !

Oui ! Dès que je pense ce que je suis le plus heureux de penser, je la passe vers le Paradis… et je vis cet Instant, tel qu’il est, Heureux !

Mais, dès que je pense ce que je ne suis pas le plus heureux de penser, alors là, je la passe vers l’enfer… Et, instantanément, je souffre de ma merveilleuse souffrance qui, elle, m’invite à repasser le plus vite possible la même porte, mais dans l’autre sens !

Mais, en réalité, il n’y a même pas de porte entre l’enfer et le Paradis : « L’enfer, c’est tout simplement le Paradis dont j’avais perdu conscience », c’est tout !

Je veux dire que mon état Naturel, mon état Originel, c’est d’être heureux, c’est de vivre le Paradis Originel… et cela depuis toujours et pour toujours !

Je ne peux rien y changer ! Je suis heureux par Nature…

Et, ça, comme tout ce que je viens d’écrire, je suis vraiment heureux de le penser ! Et depuis longtemps…

Mais, la Sagesse Infinie me dit :

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

Je peux, soit, en effet être heureux par Nature et, librement, en avoir conscience… Et là, je me vis heureux, je suis Heureux « avec » la conscience de l’être… Cela, c’est ce que j’appelle vivre le Paradis.

Mais, je peux également, être heureux par Nature et, aussi librement, en perdre la conscience… et là, je me vis malheureux, c’est à dire que je suis Heureux, mais « sans » en avoir conscience, sans avoir conscience de l’Être heureux que je suis depuis toujours et pour toujours… Et là, je ne jouis plus de la Joie que je suis.

Or, qui choisit ma conscience ?

Moi-même !

Personne d’autre que moi-même ne peut choisir ma conscience à ma place.

Depuis que nous sommes des Êtres humains, nous sommes dotés du Libre Arbitre pour toujours.

Alors, seul, face à nous même, nous choisissons, plus ou moins facilement, de vivre notre Joie, probablement en partie selon l’entrainement que nous nous sommes donné jusqu’à cet instant… Et puis, aussi, selon notre courage.

C’est vrai que je pense souvent qu’être heureux dans ce monde tel qu’il est aujourd’hui, c’est le plus grand courage qui soit.

Alors, soit, comme trop souvent, pendant des millénaires, nous nous sommes entraînés régulièrement à penser ce que nous n’étions pas heureux de penser… Et, là, très souvent, nous nous sommes tellement bien entraînés que c’est devenu comme une seconde nature !

Dans ce cas-là, la première pensée qui nous vient à la conscience, à un moment donné, c’est, trop souvent, une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser… Et ainsi, notre entrainement, à penser ce que nous ne sommes pas heureux de penser, se renforce encore un peu plus !

Mais, nous pouvons aussi, volontairement, consciemment, courageusement, choisir de penser à cet instant ce que nous sommes les plus heureux de penser… Et cela sur n’importe quel sujet ! Comme cela, pour le simple plaisir de le penser… Complètement « arbitrairement ».

Chacun de nous, bien sûr, en a le droit et la liberté.

Mais, nous sommes le seul à pouvoir le décider : personne ne peut le faire à notre place !

C’est fou comme c’est simple et accessible à tous les Êtres humains !

Mais, c’est vrai : il faut vraiment être « simple d’esprit » pour faire cela !

Mais, Lui, ne nous a-t-Il pas dit, il y a 2000 ans :

« Heureux les simples d’esprits, car le Royaume des Cieux leur appartient » ?

26 • Présent, Passé, Avenir… etc… 

Voici la copie du commentaire qu’un ami, dont le pseudonymes est « ÊtreSoi », a fait sur ce site… Et ma réaction, amicale, à ce commentaire qui m’a beaucoup intéressé.

Voici ce commentaire :

 » Accepter la pensée que l’on n’est pas heureux de penser, c’est à dire ne pas lutter contre elle, est essentiel. C’est déjà être heureux… »

Comme je me suis pris au jeu de la pensée en y réfléchissant, mon commentaire s’est fait assez long, beaucoup plus long que ce que je pensais au départ…

Et finalement, je me suis décidé à ce qu’il sorte d’un simple commentaire et qu’il soit publié comme un article de ce « Blog ».

Voici donc ce qu’est devenue ma réponse qui a consisté, finalement, simplement à jouer au BeHappy, ce jeu de la pensée auquel j’ai joué plus longtemps que ce que j’avais prévu au départ…

Mais, ceci n’est-il pas le propos de ce site BeHappy8 ?


 » Coucou, mon ami ! Et merci beaucoup pour ton commentaire… Celui-ci, semble-t-il, m’a beaucoup stimulé… J’y réagis avec plaisir ici, et bien plus longuement que ce que je le pensais au départ :

Mais, revoyons, d’abord quelques bases du jeu auquel nous avons décidé de jouer ensemble sur ce site BeHappy8 :

Rappelons-nous, d’abord, « qu’être heureux nous-mêmes, Êtres humains que nous sommes, c’est le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres. »

Rappelons-nous également que « nous ne pouvons avoir conscience de la Joie que nous sommes, et donc « Être heureux », qu’en pensant ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Rappelons aussi que la Joie (ou la Lumière, ou le Divin… etc.) dont nous sommes l’Expression Éternelle, ne varie pas en fonction de ce que nous pensons.

Par exemple, son Omniprésence ne diminue pas lorsque nous pensons des pensées que nous ne sommes pas heureux de penser… Ni d’ailleurs si nous pensons les pensées que nous sommes les plus heureux de penser !

Ce qui varie, avec nos différentes pensées, c’est notre conscience.

Ou, plus précisément, ce qui varie, c’est la vitesse d’ouverture de notre conscience à la Joie, à la Lumière, c’est à dire à Dieu…

C’est finalement la qualité de la pensée, que nous choisissons à chaque instant, grâce au Libre Arbitre dont nous les Êtres humains sommes dotés, qui décide de la vitesse d’ouverture de notre conscience :

Ainsi, ce que j’aime penser, pour l’instant, c’est que notre ouverture de conscience à la Lumière s’accélère chaque fois que nous pensons la pensée que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.

Mais, ce que je suis, également, heureux de penser, c’est que notre ouverture de conscience à la Lumière se ralentie chaque fois que nous pensons une pensée qui n’est pas celle que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.

Par contre, et c’est pour moi très important, à aucun moment l’ouverture de la conscience de tous les Êtres, qu’ils soient humains, animaux, végétaux ou minéraux, ne peut cesser totalement… Et encore moins régresser.

Nous, les Êtres humains, ne pouvons donc qu’accélérer ou ralentir l’ouverture Naturelle, Originelle et obligatoire de notre conscience.

C’est là, vraiment, ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant et cela depuis un bon moment !

Cette ouverture de la conscience de « tous » les Êtres, quels qu’ils soient, ne peut qu’être active en chacun de nous, depuis toujours et pour toujours…

Seules les vitesses d’ouverture de leurs consciences peuvent varier et donc être différentes selon les moments d’une vie et donc, en conséquence, selon les différentes vies vécues par chacun des Êtres que nous sommes tous.

Et, de ceci, il résulte que chaque Être existe, à cet instant, exactement comme il est.

Pour faire un raccourci, je peux dire que : « l’ombre » ou « le mal » n’est que la perte de conscience de la Lumière.

Mais, si je veux m’amuser à être plus précis, je peux alors dire que l’ombre, n’est que « la diminution de la vitesse d’ouverture de la conscience de la Lumière » par rapport à sa vitesse d’ouverture Originelle.

Et ceci a, au même instant, des conséquences sur l’Âme, la Pensée et le Corps qui sont inséparables, qui sont consubstantiels


Maintenant, voici quelques autres pensées que j’ai été heureux de penser  :

J’ai, en effet, plaisir à remarquer que cela simplifie grandement notre réflexion, et nos communications, lorsque nous utilisons les temps de la conjugaison des verbes qui tentent de décrire le mieux possible la Réalité :

C’est à dire, que nous utilisons, le temps de conjugaison du passé pour parler, librement, du passé, dont nous nous rappelons au présent.

Ensuite, nous utilisons le temps de conjugaison du futur pour parler, librement là aussi, de l’avenir que nous choisissons d’envisager, à cet instant présent également…

Et, bien sûr, ce qui est encore plus évident, utilisons le temps de conjugaison du présent pour exprimer notre Libre Arbitre qui, lui, ne peut s’exercer qu’à cet instant.

Sur ce sujet, ce que j’aime à penser actuellement, c’est que ce sont probablement les Êtres humains, les plus beaux parmi tous, qui dans certaines de leurs incarnations passées, probablement assez anciennes, ont inventé les « conjugaisons »des verbes pour mieux exprimer leurs réflexions et mieux les communiquer aux autres Êtres humains qui y étaient sensibles.

En tous les cas, dans ma vie actuelle, j’ai remarqué que cela était bien pratique d’utiliser ces conjugaisons à bon escient pour réfléchir moi-même plus agréablement et pour transmettre plus efficacement le résultat de mes réflexions à ceux qui y étaient intéressés.

Alors, c’est pourquoi j’apprends, toujours mieux, à respecter les temps de conjugaison pour exprimer, toujours plus précisément, ma pensée… et aussi la relier avec plus d’efficacité à d’autres pensées.

Et cela demande de l’attention ! En effet, il y a eu de nombreuses torsions mise en place dans l’usages des temps de conjugaison des verbes… Nous avons pris l’habitude de les mettre en place sous la pression de l’ombre, en nous et chez les autres.

Ainsi, ceci étant dit, si l’on reprend ton commentaire que je relis :

 » Accepter la pensée que l’on n’est pas heureux de penser, c’est à dire ne pas lutter contre elle, est essentiel. C’est déjà être heureux… »

Eh bien, prenons conscience que nous ne pensons qu’une pensée à la fois, même si la succession des pensées, parfois très rapide, peut nous donner la fausse impression que l’on pense plusieurs pensées à la fois.

Si, par exemple, j’hésite entre répondre « oui » ou « non » à une question très importante pour moi, cela ne veut pas dire que je pense « oui » et « non » en même temps, mais simplement que je pense alternativement « oui », puis « non », puis « oui », puis « non », puis « oui », puis « non » etc…

D’ailleurs, si ce type d’hésitation est trop intense, s’il dure trop longtemps et que la personne le vit trop douloureusement, cela se manifeste finalement dans l’aspect Corps de cette Être humain comme un « tremblement », un tremblement physique : c’est ce que l’on a appelé la maladie de Parkinson.

Mais revenons, là, à ton commentaire… Dans la réalité, nous ne pouvons vivre donc que le présent… Et donc, au présent, nous ne pouvons « qu’observer » le passé, mais pas le vivre.

Donc, je crois que ce que tu voulais vraiment exprimer, c’est ceci:

« Accepter la pensée que l’on n’a pas été heureux de penser, c’est à dire ne plus lutter contre elle est essentiel. C’est être heureux. »

Ou, pour donner plus de détails :

« Accepter (à cet instant présent) la pensée que l’on n’a pas été heureux de penser (dans le passé), c’est à dire ne plus lutter (à l’instant présent suivant) contre cette pensée du passée, est essentiel. C’est être heureux (à ce nouveau présent-ci)… »

Finalement, pour le dire très, très simplement :

Être heureux d’avoir été malheureux, c’est « être heureux » !

Mais aussi : Être heureux de mon passé, c’est le guérir.

Pour le redire un peu différemment : À cet instant présent, je ne peux donc penser qu’une seule pensée… qui exprime mon Libre Arbitre.

Et c’est ainsi que c’est à cet instant présent seulement que je peux observer une pensée que je n’ai pu penser que dans mon passé. Et ceci même si ce passé, c’est juste l’instant qui précède, d’un centième de seconde, l’instant présent où je l’observe.

Au présent, nous ne pouvons donc « qu’observer » le passé.

Chaque instant meurt à l’instant-même où il naît.

Et les poètes ont exprimé cela souvent, comme Lamartine avec ces magnifiques vers :

« Le livre de la vie est le livre suprême

On voudrait revenir à la page où on aime 

Et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts… »


Heureusement que, lorsque j’essaie de parler de tels concepts, ce qui est le plus important pour moi, c’est simplement d’être heureux d’exprimer ce que je suis le plus heureux de penser… Et ceci avec les mots que je suis le plus heureux d’utiliser à cet instant.

En effet, je ne m’impose aucun autre impératif qui serait plus important que celui-ci : « Penser ce que je suis le plus heureux de penser ».

Par exemple, je préfère, et de loin, être heureux qu’avoir raison… Mais, je sais que plus je suis heureux, plus je m’approche de la Vérité… Sans, cependant, jamais l’atteindre !

Pour paraphraser, grossièrement, Picasso : J’ai mis toute une vie pour arriver à penser à nouveau comme un enfant !

La Vérité n’est pas immobile, mais Elle est Infiniment Vivante… Et nous en prenons toujours plus connaissance depuis toujours, en sachant cependant qu’elle est toujours plus Vraie que ce que nous avons cru jusqu’à là.

Et chaque fois que l’Être humain a tenté d’immobiliser la Vérité, de la fossiliser, l’intolérance et les guerres sont arrivées au galop

La Vérité est Une et Vivante, mais aucun Être ne peut en avoir la même conscience…

Et « toutes » les consciences de la Lumière sont aussi parfaites les unes que les autres.


C’est toujours extraordinaire d’expérimenter le fait qu’une pensée n’est jamais isolée, suspendue, toute seule dans l’univers des pensées, mais qu’elle est toujours reliée à l’Infini des autres pensées par des fils que nous ne pouvons que découvrir de mieux en mieux au fur et à mesure que nous sommes plus heureux.

Chacun, s’il est heureux de le décider, peut ressentir que tous les Corps des Êtres que nous sommes tous sont « Un » avec l’infini de tous les Corps des autres Êtres.

Ainsi, le Corps des Êtres humains que nous sommes sont non seulement reliés, mais »Un » avec les Corps de tous les autres Êtres qu’ils soient humains, bien sûr, mais aussi animaux, végétaux et minéraux.

Nous ressentons bien que dès que nous, les Êtres humains, avons perdu conscience de cette Unité que nous sommes tous, les problèmes écologiques ont commencé.

Et ces problèmes écologiques ont toujours augmenté, au fur et à mesure où nous l’avons oublié un peu plus… ou beaucoup plus… Comme en témoigne la souffrance actuelle de tous les Êtres de la terre !

Eh bien, en ce qui concerne l’aspect Pensée des Êtres, c’est la même unité entre toutes les pensées individuelles de tous les Êtres.

À cet instant, notre pensée, à nous les Êtres humains, est toujours reliée et unie à toutes les pensées de tous les autres Êtres de l’Univers.

Cette pensée présente, que nous choisissons, grâce à notre Libre Arbitre depuis que nous sommes humains, est reliée à toutes les pensées que tous les Êtres ont pensées depuis toujours… Et à toutes les pensées que nous penserons, librement, dans le futur.

« Soit ce que tu veux que le monde devienne. » nous dit Gandhi.

Pensons dès maintenant ce que nous voulons que le monde pense dans l’avenir.

Soyons heureux maintenant, puisque nous voulons que le monde le devienne.