23 • Jeu ce Matin-là… Union, Séparation, Souffrance…

Mercredi 5 Juin 2024

Je présente là, en l’état, comme je les ai écrites ce jour-là, les phrases que j’ai pensées au cours de cette partie de BeHappy que j’ai joué, tout seul, le matin du Samedi 3 Février 2024…

Il est 9 heures 07… C’est un bon moment pour commencer à écrire pendant une demi-heure, non stop, ce que je suis le plus heureux de penser… et d’écrire.

Une demi-heure à penser, le mieux que j’en suis capable, à partir de mon Âme… et d’écrire.

Allez, on y va ! … Non stop ! Tranquillement…

Y-a-t-il un meilleur moment que tout de suite pour être heureux ?

Non !

Chaque instant et le meilleur pour être heureux… Et cet instant-ci est Parfait pour être heureux de penser à Toi… Pour être conscient que je ne pense que Toi.

La pensée que je suis le plus heureux de penser ces temps-ci, c’est :

« Tu Es Tout »

Par exemple, « Tu Es » mon petit doigt de ma main gauche qui courre sur le clavier pour écrire le « A », le « Q » et plus rarement le « W » … 

Mais, « Tu Es » aussi l’émotion que je suis en train de vivre : émotion de satisfaction de voir le ciel bleu et les rayons du soleil, par la fenêtre ouverte…

Rien de ce qui est n’est pas Toi ! En dehors de Toi, rien n’existe… Tu Es l’Existence-même !

Si quelque chose existe, c’est Toi… Ce ne peut être que Toi !

Et ceci, que j’en ai conscience à cet instant ou pas.

Mais, là, par exemple, cette trace de postillon que je vois sur mon écran d’ordinateur, c’est également Toi… Autant Toi que mon amour le plus élevé que je vis pour ma compagne.

Si Tu Es Tout, rien n’est moins Toi que tout autre chose !

Cela me plaît toujours plus de penser cela : « Tu Es Tout » !

Et puis toutes les conséquences de cette pensée si simple m’émeut toujours agréablement… Et, je m’en régale !

Par exemple, une des conséquences, c’est que toutes les pensées que nous n’avons pas été heureux de penser disparaîtront en tant que souffrance…

Je veux dire qu’elle révèleront leur Réalité, c’est à dire Ta Réalité… Elles révèleront qu’elles ne sont que Toi, comme tout ce qui est…

Alors, nous sommes heureux de les avoir pensées… Et nous sommes heureux de ne pas avoir été heureux de les avoir pensées !

Cela est si simple ! Tout n’est que Ta Lumière… et je veux le reconnaître toujours plus…

Chacune de nos mémoires, n’est faite que de Toi… Et je le reconnais, aujourd’hui, de mieux en mieux.

Je n’ai fait que « Te » vivre… Tout ce qui existe n’a fait que « Te » vivre…

À aucun moment quelque chose a existé qui n’était pas Toi, La Lumière…

Mais alors, ce que nous avons appelé le « mal » n’est-il que Toi ? 

Oui ! À mon point de vue, actuel, le mal n’est que Toi dont nous avons perdu conscience.

« C’est notre conscience qui fait toute la différence »

Le mal n’a donc résulté que du choix de notre conscience…

Le mal n’a été que notre perte de conscience de la Réalité Absolue que « Tu Es Tout » …

Et là, à partir de cette perte de conscience, tous nos raisonnements ont été de l’ombre raisonnée, du mal raisonné, souvent d’une façon très intelligente…

En effet, l’ombre sait se faire belle.

Et là, aussitôt la douleur est venue nous signaler notre perte de conscience de Toi !

En effet, la douleur, c est Ton Don pour nous permettre de ne pas perdre plus conscience de Toi ! C’est Tout !

La douleur est Ta Bénédiction qui nous accompagne dès que nous imaginons une distance et un labyrinthe pour pouvoir arriver à Toi…

Et chaque mur de ce labyrinthe est une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser… C’est à dire une pensée qui, grâce au Libre Arbitre que Tu nous donnes, imagine que Tu n’es pas Tout !

Et chaque mur disparaît dès que nous osons être heureux de l’avoir pensée… 

Chaque mur du labyrinthe est imaginaire… Il résulte de l’usage maladroit de notre Libre Arbitre pour penser ce que nous ne sommes pas heureux de penser.

Les Êtres humains sont, en effet, des Libres Consciences merveilleuses ! 

Choisissons librement de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… à propos de tout, c’est à dire, toujours, à propos de Toi !

Et voilà, à cet instant, ce que je suis heureux de penser :

Je suis en totale sécurité dans ma vie, dans cette Vie Parfaite que Tu m’offres à chaque instant, depuis toujours.

Je suis également heureux de penser : il n’y a aucune faille dans Ton Amour… Il est Parfait ! Et je le sens à chaque instant où je choisis de le sentir.

Chaque instant que je vis, c’est Toi !

Je ne peux vivre que Toi !

Je ne vis que Toi !

  

Cela peut encore paraître choquant pour ceux qui, depuis des millénaires, sont habitués à penser que Tu n’es pas Tout depuis toujours et qui continuent, peut-être, à le penser.

Mais pour les jeunes enfants dont les corps énergétiques n’ont pas encore été ré-habités par la totalité de leurs mémoires, et qui n’ont pas encore été trop éduqués, c’est une évidence !

Il semble bien qu’à chaque nouvelle naissance, nous est donné une chance de re-croire en Toi comme étant Tout…

Mais, il est vrai que la pression de nos éducateurs adultes et de nos mémoires qui réinvestissent nos corps énergétiques est grandes… très grande !

Et la plupart d’entre nous repartent rapidement pour un tour supplémentaire de souffrances… Ce qui n’est ni obligatoire, ni nécessaire.

En effet, la souffrance n’est pas obligatoire… Il n’y a aucune pression qui puisse s’exercer sur nous pour nous interdire absolument de vivre, heureux, cet isntant que nous vivons.

Nous ne sommes faits que de Toi et nous ne sommes entourés que de Toi !

Je ne croirai jamais autre chose que ce que je suis le plus heureux de croire à cet instant.

Je penserai toujours plus ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant.

Je choisis d’écrire mon avenir avec Toi qui Es Tout.

Oui ! Que mon avenir soit écrit par Toi.

Ton Amour est Parfait et Absolu…

Et Tu n’exerces aucune pression quelle qu’elle soit sur moi… Tu m’aimes et puis c’est Tout !

Tu respectes Absolument le Libre Arbitre que Tu me donnes…

Tu ne sais pas donner la moitié de Toi-même… Tu ne sais donner que Tout Toi-même.

En Toi et par Toi, je suis Absolument Libre…

    

L’Être que je suis est Corps-Âme-Pensée en Lui.

Et aucun de ces 3 aspects de moi n’est, en aucune façon, séparé des autres.

Mon Corps n’est pas autre chose que ma Pensée et mon Âme.

Nous n’avons pu que les « imaginer » séparés… Mais ils ne l’ont jamais été ! Ils sont « Uns », comme tout ce qui est Toi, c’est à dire comme « Tout » !

Mon Corps ne peut évoluer qu’en « Unité Absolue » avec l’Âme qu’il est et la Pensée qu’il est.

Par exemple, mon Corps ne peut pas retrouver sa santé naturelle, sans que ma pensée ne pense selon mon Âme.

L’Union de l’Âme, de la Pensée et du Corps, c’est Toi.

En perdant conscience que « Tu Est Tout », Nous avons pu imaginer que l’Âme, la Pensée et le Corps étaient séparés… 

Mais, puisque « Tu Es Tout », l’Âme, le Corps et la Pensée sont « Toi » et seulement « Toi » … Ils ne sont que des manifestations de Ton Unité Absolue.

Et ils sont donc vécus comme Un, quoique nous « pensions » !

Et mon Corps évolue en Union Absolue avec ma Pensée et mon Âme…

Tout ce qui est, est à la fois Corps, Âme et Pensée.

Rien ne peut être que Corps, ou que Pensée ou qu’Âme !

La Pensée ne peut pas être sans Corps et sans Âme.

Toute Pensée est à ce même instant Corps et Âme.

Ce n’est pas un parallélisme… C’est une Unité.

Et chaque fois que ma pensée change, mon Corps change et mon Âme change.

Chaque instant est un vécu Âme-Corps-Pensée à ce même instant.

À aucun moment, une Âme ne s’est élevée sans une évolution de la Pensée et un mouvement du Corps… 

Nous avons pu penser, imaginer, qu’une séparation existait… Mais Tu Es Tout… Et l’Union Lumineuse de Tout est la Seule Réalité !

Mais, dès que nous avons pensé une séparation ombreuse, Tu nous offres le Don de souffrir qui nous invite, « à la fois », à penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, à vivre corporellement ce que nous sommes les plus heureux de vivre, et à aimer en l’Âme comme nous sommes les plus heureux d’aimer.

La souffrance est Ton Amoureuse Invitation à ce que nous réalisions que Tu Es encore plus Tout que ce que nous avions cru, jusqu’à là.

Nous ne courrons pas après l’Union, nous sommes Un depuis toujours… Mais nous tentons, sans cesse, de reprendre plus conscience que nous sommes Un depuis toujours et pour toujours.

Nous ne courrons pas après Toi, mais nous nous rappelons toujours plus que nous sommes en Toi, Éternellement en Toi…

Quelle joie que de vivre !

Quelle joie de souffrir pour me rappeler que Tu Es Tout !

Cette souffrance que je vis n’est pas obligatoire, mais elle est nécessaire chaque fois que je perds conscience que Tu Es Tout… Elle me ramène à la conscience de Ta Joie Éternelle, ce que je désire plus que Tout.

Je veux être heureux de suite… Oui ! tout de suite ! …Et au même moment, au moment-même où je le veux, je le vis !

Être heureux, c’est tout simplement reconnaître la Réalité que je le suis !

Et la souffrance n’est que le Bonheur Éternel dont j’avais perdu conscience.

Alors, quelle chance de souffrir !

Quelle joie de souffrir.

Quelle joie de souffrir pour me rappeler que je suis heureux !

Tu Es Tout : Tu es la joie et la souffrance en Un.

Je ne veux plus prétendre que quelque chose de Toi puisse être séparée d’autre chose de Toi !

Comment avons-nous pu imaginer cela ?

Rien de Toi ne peut être séparé de Toi… Puisque Tu Es Tout… Et que Tout est Un en Toi.

Ma main gauche n’est pas séparée de ma main droite… Elle n’est pas non plus séparée de n’importe quelle main de quelqu’un d’autre… Elle n’est pas non plus séparée de la terre… etc.

Rien n’est séparé de rien.

Tu Es l’Unité Absolue.

Tout est Un, comment que nous le pensions.

Mais, cependant, même lorsque nous pensons « séparation », nous Te pensons « Toi » et donc, nous pensons « Union ».

C’est toujours Toi que nous pensons, puisque Tu Es Tout.

Il n’y a pas de séparation à penser « Union et Séparation ».

Il n’y a pas de « séparation ombreuse » à penser « Union Lumineuse et Séparation Lumineuse ».

Tu es l’Union de tout ce qui est Séparé par Toi.

22 . Peur Vitale ? Merci l’ego !

Samedi 1er Juillet 2024

J’aime ma Peur… Elle est mon amie…

En effet, ma Peur me permet de garder mon Corps en vie… Et ainsi de permettre à mon Âme de rester incarnée… Et à mon Être de pouvoir continuer à penser à partir d’Elle.

Ma Peur me permet, tout simplement, de vivre.

Je veux donc la respecter… Et mieux, je veux l’aimer !

Rien qu’aujourd’hui, sans ma Peur, je serais mort plusieurs fois ! 

C’est à dire que mon Corps, mon Âme et ma Pensée se seraient séparés, si je n’avais pas eu une saine Peur… à chaque fois.

C’est elle qui a fait que j’ai, tout le temps, gardé les yeux ouverts et tenu le volant, sur l’autoroute… C’est ma saine Peur de mourir !

Sinon, pourquoi ne pas fermer les yeux une petite minute et lâcher le volant, tout en continuant à appuyer sur l’accélérateur ?

Bien sûr, c’est parce qu’il y a la Peur-Lumière, la Peur Vitale, qui est, fondamentalement, la Peur que tous les Êtres ont de ralentir l’ouverture de leur conscience de la Lumière. Nous pouvons dire aussi que c’est la saine Peur de ne pas être heureux, la saine Peur de souffrir…

Mais, depuis le presque début de l’humanité, les Êtres humains ont, eux, inventé la peur-ombre qui, elle, résulte simplement de la perte de conscience de la Lumière.

Alors, là, pour aujourd’hui, je m’amuse à écrire la Peur-Lumière avec un grand « P » majuscule et la peur-ombre avec un petit « p » minuscule… C’est la convention, que je m’amuse à mettre en place pour aujourd’hui !

Je ne veux pas, en effet, oublier que le jeu de BeHappy que je propose dans ce site « BeHappy8 » est un jeu… C’est seulement un jeu ! Un jeu-plaisir.

C’est un jeu de pensée qui consiste, il faut que je me le rappelle de temps en temps à moi-même, à penser ce que je suis le plus heureux de penser… Simplement ! C’est à dire, à m’amuser à penser, par simple plaisir…

Bon ! Ceci étant dit, alors, pourquoi « Peur Vitale » ? Eh bien, c’est pour cela : c’est parce que, à chaque instant de notre vie, cette merveilleuse Peur nous permet de garder notre Corps en vie et en bonne santé…

C’est notre Peur Vitale.

Cette peur, c’est pour que ce Corps puisse, ainsi, rester uni à notre Âme et à notre Pensée… Et que nous puissions être l’Être que nous sommes sur cette terre, aujourd’hui.

En effet, imaginez-vous sur le balcon d’un immeuble…

Bien ! Dans ce type de situation, c’est notre merveilleuse Peur qui nous rend, tous, prudents et sages !

C’est Elle qui fait que nous ne sautons pas dans le vide… C’est Elle qui fait que, parfois même, nous vérifions que la rambarde du balcon est bien solide… et que nous pouvons, en toute sécurité nous appuyer dessus pour regarder tranquillement ce qui se passe en bas… Pour le plaisir de le voir, bien sûr !

En effet, si nous n’avions pas assez d’ego, ou trop d’ego, et que nous n’écoutions pas notre Amie la Peur et que nous sautions… Eh bien, quelques secondes plus tard notre Âme quitterait probablement ce Corps qui est le nôtre actuellement.

Cependant, remarquons que, en général, si notre ego est harmonieux, notre Peur est proportionnelle à la hauteur du balcon.

En effet, au premier étage, ma peur est modérée parce que le danger est modéré. Si je saute et que je ne suis pas un expert, la chance est que j’abime mon corps effectivement, mais probablement pas que je le tue…

Mais cependant, peut-être que, si sauter était vital… si, par exemple, l’appartement derrière moi était en train de bruler violemment. Alors, là, probablement que mon amie la Peur diminuerait au point que je sauterais, pour continuer à vivre !

Merci ma Peur, qui s’adapte parfaitement au besoin de mon Corps et me protège !

Mais si, par exemple, je suis au 20ème étage… Là, ma peur m’interdit complètement de sauter, car sinon, sans aucun doute, mon Corps s’écraserait quelque secondes plus tard et mon Âme serait obligée de le quitter.

J’ai en effet, en, moi la mémoires de toutes ces chutes où, depuis des millions et des millions d’années, mes Corps sont morts ou bien ont été gravement blessés, avec toutes les douleurs que cela a entrainées.

Alors, enrichie de ses mémoires de chutes violentes, ma Peur-Lumière permet donc à mon Corps, à mon Âme et à ma Pensée de rester unis pour pouvoir continuer l’expansion naturelle de la conscience de la Lumière de l’Être que je suis.

Merci ma Peur ! Car sans Elle, mon Âme retournerait de suite à la Lumière, bien plus tôt que nécessaire, puis serait obligée de se réincarner, dans un autre Corps pour pouvoir continuer l’évolution de la conscience de l’Être que je suis.

Ce nouveau Corps serait, certainement, aussi performant que celui que j’ai aujourd’hui, peut-être même plus performant, mais je serais à nouveau un bébé, alors que le corps que j’ai aujourd’hui fonctionne parfaitement bien pour permettre, tout de suite, l’ouverture de la conscience de l’Être que je suis…

Cela me ferait tout simplement prendre un retard dans l’évolution de ma conscience.

Et, là, n’oublions pas que, depuis toujours, le but de nos existences, c’est la Joie, c’est à dire l’ouverture de notre conscience à la Lumière…

Et cette Joie que nous pouvons vivre tout de suite, dans « ce » Corps, pourquoi la remettre à plus tard, dans un autre Corps ?

Un Corps, c’est un investissement important. Et notre amie la Peur est chargée, parmi de nombreuses autres belles choses, de protéger cet investissement, nécessaire pour l’expansion de notre conscience !

Oui ! Parce que pour que la conscience de l’Être que nous sommes continue sa croissance naturelle, originelle, il est nécessaire d’être, au même instant, cet instant, une Âme, un Corps et une Pensée unis par un ego harmonieux.

Mais, là, nous pouvons nous demander ce qu’est un « ego harmonieux ».

Eh bien, souvent, j’imagine mon ego comme une sorte de « colle », une sorte de colle qui maintient ensemble mon Âme, mon Corps et ma Pensée pour que je sois l’Être incarné que je suis à cet instant et qui peut ainsi ouvrir, en permanence, sa conscience.

La juste quantité de colle de mon ego me permet « d’exister », tout simplement, harmonieusement… c’est à dire d’être « l’Être » de plus en plus heureux que je suis à cet instant… tout naturellement.

En effet, là, grâce à mon ego harmonieux, grâce à la quantité de colle juste nécessaire, je n’empiète jamais sur le Corps des autres Êtres, ni sur leurs Pensées, ni sur leurs Âmes.

J’existe, heureux et les autres existent, heureux… s’ils le veulent.

En tous cas, je les respecte dans leur libre conscience, lorsqu’ils en ont une, comme c’est le cas de tous les Êtres humains… et dans leur simple conscience, lorsqu’ils n’ont pas encore de libre conscience, comme c’est le cas de tous les autres Êtres sur cette terre.

Mais, s’il y a trop de colle, c’est à dire si mon ego est trop important ? Alors, là, cette colle, elle déborde de mon Être et je colle tous les autres Êtres : je considère alors qu’ils m’appartiennent, et que je suis leur propriétaire…

Dans ce type de situation ombreuse, trop fréquente actuellement, je vis comme si leurs Corps étaient à moi, comme si leurs Pensées m’appartenaient, comme si leurs Âmes m’appartenaient..

J’englue alors tous les aspects de tous les Êtres autour de moi…

Eh oui ! Tous les Êtres humains qui ont des egos déséquilibrés, c’est à dire qui collent trop tout ce qui existe, nous pouvons observer facilement qu’ils engluent tous les Êtres de notre terre, que ce soit les Êtres minéraux, bien sûr, mais également les Êtres végétaux, les Êtres animaux et aussi les Êtres humains… Ils vivent, vraiment, comme s’ils étaient les propriétaires exclusifs de la terre et de tous les Êtres qui la constituent !

Trop de colle, trop d’ego, c’est beaucoup de souffrance, pour eux-mêmes bien sûr, mais c’est également beaucoup de problèmes à résoudre pour tous les autres Êtres qui les entourent et qui se laissent, trop souvent actuellement encore, engluer.

Évidemment, ayant une conscience, mais pas encore une libre conscience, les Êtres minéraux, les Êtres végétaux et les Êtres animaux ne peuvent pas échapper à ces égos démesurés qui collent tout sur leur passage… Et c’est là, depuis toujours, la seule cause de tout les problèmes écologiques !

Mais, ces egos malades, malheureux qu’ils sont, tentent, sans en avoir conscience, d’engluer également tous les Êtes humains… Et, comme trop souvent encore, ils réussissent, c’est là la seule cause de tous les problèmes sociologiques.

Je dis, « sans en avoir conscience », parce que, bien sûr, lorsqu’ils reprendront le rythme naturel d’ouverture de leur conscience, leurs egos reviendront vers leurs équilibres naturels… Et alors, ces Êtres ne pourront s’empêcher d’être attentifs à ne plus coller « que » ce qu’ils doivent coller… c’est dire leur Corps, leur Âme et leur Pensée… Et cela dans leur intérêt et dans celui de tous les autres Êtres…

C’est à dire que leurs egos réuniront harmonieusement leurs propres Âmes, leurs propres Corps et leurs propres Pensées… Et ils ne colleront plus rien d’autre !

Eh oui ! C’est la conscience qui fait toute la différence !

Et depuis toujours, la conscience de tous les Êtres qui existent, s’ouvre de plus en plus… Et de plus en plus vite également !

Cela se manifeste pas la Joie que beaucoup ressentent de plus en plus… Et aussi par une saine Peur Vitale qui permet à leur Corps de vivre et donc à leur Âme d’évoluer sainement, avec une Pensée harmonieuse.

Je choisis donc d’être de plus en plus heureux, en pensant toujours mieux ce que je suis le plus heureux de penser… Et je souhaite à chacun d’oser faire de même, ou même de le faire mieux encore que moi…

Ceci pour vivre le plus efficacement possible la crise d’ouverture des consciences que nous abordons…

Une crise de guérison des égos ?

Penser, c’est voter.

Courage ! Ayons Peur ! 

Votons pour le Paradis.

17 • Jouer à Penser

Vendredi 11 Mai 2024

Jouer à penser ce que je suis le plus heureux de penser, l’écrire et parfois le communiquer est une de mes passions essentielles.

Cela fait plus de 44 ans que je joue, consciemment, à ce jeu de pensée… À un moment, il y a environ 36 ans, j’ai commencé à nommer ce jeu, le « BeHappy », car alors, je savais que j’allais le jouer avec d’autres Êtres humains aux États-Unis d’Amérique, ce que j’ai effectivement fait pendant 2 ans… Et puis ce nom est resté, car tout le monde en comprend le sens… Et surtout, il me plaît.

J’ai formalisé les règles de ce jeu, à cette époque, et elles n’ont que très peu changées depuis. Actuellement, j’énonce ces règles du jeu comme je le fais dans l’article de ce site dont le titre est : « Qu’est-ce que le BeHappy ? »

Je relis, souvent, moi-même, ces règles du jeu pour vérifier que je les respecte lorsque je joue à penser.

Et, avec la pratique, j’ai réussi à respecter, moi-même, de mieux en mieux ces règles du jeu qui sont toutes simples… Ce ne sont finalement qu’une astucieuse mise en mots du bon sens qui est en chacun de nous.

Mais, respecter consciemment ce « bon sens » remet en question des millénaires de mémoires douloureuses et surtout cela permet d’en guérir… Si on le veut bien.

Et là, aujourd’hui encore une fois, je vais faire une bonne partie de BeHappy, comme j’en ai pris l’habitude depuis ces nombreuses années… Alors, allons-y !

Si vous le voulez, jouons une petite partie de « BeHappy » ensemble : pensons, peut-être ensemble, ce que nous sommes heureux de penser !

Tout les Êtres veulent être heureux… Et ceci, sans une seule exception dans tout l’univers. Et tous les Être, les Êtres minéraux, les Êtres végétaux, les Êtres animaux et en particulier les Êtres humains, que nous sommes tous ensemble, ont bien raison de le vouloir !

Cette quête d’une conscience de la Joie toujours plus grande, c’est la Vie Elle-même.

Cette Joie dont, tous, nous cherchons toujours plus la conscience, Elle est à la fois Infinie, Éternelle, Omniprésente… Elle est Vérité… Elle est Amour… Elle est ce que beaucoup, et j’en fais partie, appellent Dieu.

On pourrait dire que c’est, à la fois, un état, et un mouvement. C’est le mouvement de Tout ce qui existe, connu et inconnu de nous, les Êtres humains.

La Joie est Omniprésente depuis le minéral que nous avons été pendant des milliards et des milliards d’années, dans notre Univers… Et même, sans aucun doute, infiniment avant l’apparition de cette Univers que nous croyons connaître.

Notre Terre est une des énormes masses de minéraux d’origines diverses qui, à leur niveau, ont suffisamment évoluées dans leur conscience de cette Joie Éternelle dont nous parlons, et qui ont pu, finalement, s’unir ensemble et lui donner sa forme minérale… Cela s’est passé, semble-t-il, il y a entre 4 et 5 milliards d’années…

Et tout ceci s’est fait en établissant également une relation harmonieuse avec l’énorme masse de notre soleil et avec tous les autre Êtres minéraux locaux… mais également les Êtres lointains et même infiniment lointains.

La Conscience a toujours une Forme, une Forme qui prend sa source dans l’Amour, c’est à dire dans la Joie… Et la matière, elle, elle est toujours une forme de la Conscience et de la Joie.

Notre Terre, Gaia, comme tout ce qui existe, est une Parfaite Unité de Corps, de Pensées et d’Âmes…

Et, pendant des milliards d’années, nos Âmes, qui ne sont humaines que depuis si peu de temps, n’ont eu comme Corps, pendant de longs éons, que cette Être minéral…

Il y avait là donc la semence de nos Corps humains, la semence de nos Pensées humaines et la semence de nos Âmes humaines… C’est à dire la semence des Êtres humains que nous sommes aujourd’hui.

Puis, il y a bien longtemps, le minéral, pour pouvoir continuer à ouvrir sa conscience à la Joie qu’il était, le minéral donc, a eu besoin d’un Corps différent qui pourrait exprimer toujours mieux cette Joie dont il avait de plus en plus conscience…

Et, là, l’Être végétal est apparu, avec ses Corps végétaux, ses Pensées végétales, et ses Âmes végétales…

Tout cela dans une merveilleuse Union harmonieuse de tous ces nouveaux Êtres avec les plus anciens.

Ils étaient en effet à la fois « Un » entre eux, les végétaux, mais également « Un » avec les Êtres minéraux de Gaia qu’ils avaient été eux-même pendant si longtemps auparavant.

Et ainsi, depuis, la conscience de la Joie Omniprésente s’exprime dans tout l’Être végétal… Et ceci jusqu’à nos jours où elle continue également dans nos Corps humains qui l’ont conservé précieusement en eux.

La Vie, en effet, ne recule jamais… Elle avance toujours… Et, toujours, elle additionne ce qui fonctionne harmonieusement à ce qui a fonctionné harmonieusement… C’est une de ses lois.

Et là, au minéral, elle a ajouté le végétal… végétal qui contient donc le minéral auquel il est uni pour toujours. Ils ne sont que « Un ».

Finalement, il n’y avait pas, et il n’y a toujours pas, d’un côté le minéral et d’un autre côté le végétal… Non ! Il y a les Êtres minéraux qui ont préparé pendant des milliards et des milliards d’années leur évolution qui a été, pour certains d’entre eux, à un moment donné, et maintenant pour toujours, les Êtres végétaux.

Et ce sont ces mêmes Êtres végétaux qui ont permis l’évolution des Corps minéraux, des Pensées minérales et des Âmes minérales, pour que ceux-ci participent à une conscience de la Joie encore toujours plus grande…

« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. » a dit un scientifique du 18ème siècle.

Et aujourd’hui, nous pouvons nous amuser à transcrire ce concept de la façon suivante :

« La conscience de la Joie ne crée rien, la conscience de la Joie ne perd rien, la conscience de la Joie se transforme Éternellement. »

Cela me plait bien !

Dans tout l’Univers, c’est comme cela… Alors, il n’y a probablement pas que sur notre petite Gaia adorée que la conscience de la Joie se transforme comme elle le fait « ici ».

Mais cependant, pour l’instant, restons sur notre « petite Gaia » et continuons à participer à son évolution de conscience… Elle a bien besoin de l’ouverture de notre conscience pour pouvoir continuer la sienne, n’est-ce pas ?

La Conscience minérale de la Joie, et la Conscience végétale de la même Joie, ont continué à s’ouvrir ensemble, comme un seul Être…

Et à un moment donné, il y a bien longtemps également, ces deux consciences faites « Une » ont eu, bien sûr, besoin d’un Corps capable d’accueillir et de manifester leur évolution continue…

Et c’est à ce même instant le Corps animal, la Pensée animale et l’Âme animale qui les ont accueillies, ensemble, pour qu’elles puissent continuer à s’épanouir.

Et hop ! Le monde animal est apparu, à la fois prolongement du monde minéral et du monde végétal et Union avec eux, eux qui avaient déjà réussi leur Union depuis longtemps…

Et voilà que l’Union s’est élargie ! C’est encore un succès de la Vie, de la Pensée et de la Joie ensemble.

C’est beau !

Et c’est un fait que « Plus c’est Beau, plus c’est Vrai »…

En effet, la Vérité est toujours plus Belle que ce que nous avions pensé de plus beau jusqu’à là.

Et quel plaisir pour moi de penser et d’écrire ces pensées !

Or, plus je pense ce que je suis le plus heureux de penser, plus ma conscience s’ouvre à la Joie… Et plus ma Conscience s’ouvre à la Joie, plus ma Vie est Belle ! Plus ma Vie est Belle, plus l’humanité s’épanouit ! Et plus l’humanité s’épanouit, plus Gaia élève sa conscience…

Et ainsi, chacun de nous participe de la même manière à cette ouverture de la conscience de Gaia… et, au delà, de l’ouverture de la conscience de l’univers, cet inconnu.

Mais, il faut reprendre, un moment, notre voyage fantastique à travers les milliards d’années.

Donc, bien sûr, cette Conscience animale de la Joie est une Union réussie, Union d’Elle-même avec les Consciences minérales et végétales déjà Unies.

C’est un succès de la Vie, de la Conscience et de la Joie, Unes en même temps. Il y a dans Gaia toujours plus de Vie et toujours plus de Conscience de la Joie. Cela va grandir pendant des millions d’années… Et se préparer à la suite… Une suite qui ne finira jamais !

En effet, l’étape suivante de l’évolution de cette Union de la Vie, c’est l’apparition de l’Être humain. L’Être humain qui est l’Union du minéral, du végétal et de l’animal en une nouvelle conscience : la conscience humaine, avec son Libre Arbitre tout nouveau et qui le caractérise.

Et, à partir de là, la conscience humaine de la Joie a grandi rapidement, en exponentielle, jusqu’à aujourd’hui… Et ceci, malgré un usage trop souvent bien maladroit du Libre Arbitre. Le Libre Arbitre, cette Libre Conscience toute nouvelle, qui lui a été donnée, il y a seulement quelques centaines de milliers d’années…

Nous pouvons voir, aujourd’hui, le résultat de cette usage maladroit du Libre Arbitre : c’est « l’ombre » ! C’est « le mal » !

Les Être minéraux, végétaux et animaux, eux, n’ont jamais pu, et ne pourront jamais, perdre la conscience de la Joie, la conscience de la Lumière Éternelle…

Mais, les Êtres humains, eux, ont pu utiliser leur nouveau et merveilleux Libre Arbitre pour ouvrir toujours plus leur Conscience de la Lumière… Mais aussi pour perdre, trop souvent, conscience de la même Lumière Éternelle.

Et « C’est la conscience qui fait toute la différence. »

Heureusement, la Lumière, Elle, est Parfaitement Éternelle, Infinies, Parfaitement Omniprésente, alors que l’ombre, que l’homme a imaginé, elle, elle a eu un début… Elle aura donc une fin.

L’ombre n’est que la Lumière Éternelle dont nous avons perdue conscience.

Or, dès que nous perdons conscience de la Lumière Éternelle, nous souffrons.

Et cette souffrance, loin d’être une punition, est un merveilleux cadeau de la Lumière Elle-même, qui étant Omniprésente, est donc présente « dans » l’ombre.

La souffrance est donc une persistance Éternelle, en nous, de la Conscience de la Lumière « dans » la perte-même de conscience de la Lumière que nous avons cru choisir librement avec notre Libre Arbitre.

Notre merveilleuse souffrance nous invite, simplement, à reprendre notre Mouvement Naturel et Originel, d’ouverture de notre conscience à la Joie, que notre Être a vécu, sans interruption jusqu’à là, en tant que minéral, que végétal puis qu’animal…

En effet, les Êtres minéraux, végétaux et animaux, eux, n’ont jamais pu et ne pourront jamais perdre conscience de la Lumière qu’est la Joie, car ils n’ont pas le Libre Arbitre propre à l’Être humain qui seul a permis de croire choisir la perte de conscience.

Heureusement, c’est ce même Libre Arbitre qui nous permet, nous Êtres humains, de reprendre notre Mouvement Naturel d’ouverture de notre conscience, lorsque nous sommes avertis, par notre amie intérieure, la souffrance, que nous avons donné un coup de frein et qu’il faut relâcher ce frein pour pouvoir à nouveau reprendre notre vitesse naturelle d’ouverture de conscience, celle qui n’aurait jamais dû diminuer…

En effet, la seule solution à notre perte de conscience de la Lumière, que l’on a appelé « ombre », c’est notre reprise de conscience de la Lumière, y compris « dans » l’ombre.

« Aimer notre ennemi », « Aimer l’ombre », est la seule solution à la souffrance que nous avons ressenti lorsque nous avions oublié que nous l’Aimions.

Nous sommes en effet libre de tout ce que nous Aimons en toute Conscience, mais nous sommes liés, par l’Amour Éternelle, à tout ce que nous avons prétendu ne pas aimer.

Nous ne pouvons pas « accepter » de ne pas Tout Aimer !

Nous ne l’accepterons jamais.

(à suivre)

Les 8 Entretiens (4ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit ■ et petit ●, communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Et moi ? Et moi !?

Pour tous les concepts, c’est la même chose : c’est normal ! Nous pouvons dire que quand nous réussissons à aimer beaucoup plus un concept particulier qui était prétendus ombreux, finalement, tous les autres concepts que l’on avait prétendus ombreux sont au courant… Toute l’ombre est au courant…

Et donc, nous avons d’autres aspects de l’ombre qui disent :

« Et moi ? Et moi ? Quand est-ce qu’on va m’aimer aussi ? Quand va-t-on me guérir ? Quand est-ce que je vais enfin pouvoir accomplir mon véritable destin, celui de redevenir un concept clair de la Lumière ? »

Je suis d’accord ! Ça me parle…

C’est logique ! C’est comme ça !

C’est mathématique !

Oui, c’est comme ça ! C’est une loi : la loi d’Amour ! Rien, ni personne ne peut passer à côté ! 

Et, en plus, ça me paraît tout à fait cohérent !

  

Si j’ai échoué… je répèterai

… Et si, à un moment donné, nous n’arrivons pas à prendre conscience de la Lumière dans quelque chose ?

Eh bien, ce n’est pas grave du tout ! Ce n’est pas grave, puisque nous allons répéter cette chose… 

Cette « chose » va revenir à notre conscience, inévitablement pour être reconnue ! Dans une seconde… dans trois jours… dans un an, dans une vie… dans trois vies…

Car cet attrait que nous avons pour la conscience de la Lumière est plus fort que tout ! … plus fort que tout !

Et là, donc plus tard, lors de cette nouvelle tentative de prise de conscience de la Lumière dans cet aspect particulier de l’ombre, nous serons un peu plus près de réussir, parce que, la fois précédente, nous avions commencé à construire un circuit neurologique pour pouvoir prendre conscience de la Lumière dans « cet » aspect de l’ombre particulier…

Donc il y a un début de circuit, là où, avant, il n’y en avait pas ! Jusqu’à là, dans nos mémoires, nous n’avions pas « ça » !

Non ! Et en plus tu y mets une conscience… Donc déjà c’est…

Mais, maintenant, j’ai une petite mémoire qui est manifestée par un début de circuit de neurones, et qui n’attend qu’une chose c’est que nous la renforcions et, patiemment, elle attend une autre rencontre, qui est obligatoire, avec la même ombre… c’est à dire avec la même perte de conscience de la Lumière…

Et là, lors de cette rencontre suivante avec ce même aspect de l’ombre, si nous jouons la bonne carte et que nous ouvrons à nouveau un peu plus notre conscience à la Lumière dans cette ombre… Là, cela fera un peu plus d’éléments mémoriels… 

Eh oui ! Bien sûr, cela fait un peu plus de mémoire de la Lumière…

  

Le Paradis sur la terre

Et là, notre circuit neuronal pour le vivre est encore un peu plus solide ! 

Et à un moment donné, toutes ces mémoires ombreuses se seront présentées pour que, en elles, soit reconnues la Lumière … 

Et puis enfin, un jour, totalement inévitable, toutes ces mémoires ombreuses de l’humanité seront reconnues comme de la Lumière Pure… Et alors, il n’y aura plus que des mémoires Lumineuses !

Et ça, c’est « le Paradis sur la terre » …

Oui ?!

Quand tous les hommes auront réussi ça, c’est le retour au Paradis sur la terre…

Quand nous aurons tous fait ça, nous sommes au Paradis !

C’est à dire que l’on revient au point de départ où les enfants naîtront à nouveau sur la Terre de Lumière créée par Dieu depuis toujours et pour toujours… sans qu’aucune ombre ne leur soit enseignée.

Et, de plus en plus, les informations qu’ils recevront seront celles dont nous parlons ensemble, encore bien maladroitement, aujourd’hui …

Ils ne vont pas mettre en place d’autres circuits neurologiques que ceux qui permettent de penser la Lumière… 

Et ces enfants n’auront alors que des Mémoires Lumineuses…

Mais, ça va être vite nettoyé ?

Ils vont avancer à coups de 50 % au lieu de 3 %, par exemple… Et cela fera boule de neige… 60%… 70%… 80%… 90%…

Voilà ! Ils vont se réincarner un certain nombre de fois comme ça… et transmettre ces nouvelles mémoires de plus en plus lumineuses à leurs propres enfants… 

Et, à un moment donné, ça se purifie… ça se purifie… puisque chaque fois on fait le même travail qui augmente la conscience que chacun peut avoir de la Lumière…

Et ensuite, un jour, il n’y aura plus, du tout, cette ombre « ambiante », comme on dit, à laquelle, actuellement, nous avons trop souvent prétendu être soumis… en tout cas dans laquelle nous vivons tous les jours !

Nous y sommes soumis ! Oui !

Pas du tout ! Elle semble s’imposer à nous, mais on y participe ! Le mot « soumis », ça voudrait dire que nous n’en sommes pas du tout responsables !

Non ! Ça je suis d’accord ! Et c’est important ! Nous en sommes tous responsables…

  

Le Paradis est notre destin

Jusqu’à là nous avons vécu tous les jours dans cette ombre ambiante que nous nous sommes imposés à nous-même !

Mais, là, à un moment donné, nous retrouverons le Paradis ! 

Le Paradis c’est une terre où il n’y a que des Mémoires Lumineuses : toutes les mémoires ont été élevées et rendues à la Lumière !

Il n’y a plus une mémoire ombreuse : les injustices, les guerres, les viols, les mensonges, les peurs ombreuses… Tout ça, c’est fini ! Tout ça est arrivé à son Destin Lumineux tant espéré…

La terre est rendue à son état Originel… La Lumière !

La double chose, c’est que, du coup, en travaillant comme ça, en ayant cette perspective, on s’occupe de la spiritualité et non pas… c’est-à-dire… on passe au-dessus du problème…

Oui ! Mais, attention, le problème est « intégré » et non pas éliminé … Il est « aimé ».

Ce n’est pas le problème justement ! Là, tu t’occupes de la solution…

Oui ! c’est vrai ! Par exemple, une fois que nous avons bien travaillé la culpabilité, une fois que nous avons réussi à élever cette culpabilité à la Lumière, que nous l’avons rendu à la Lumière (on peut exprimer cela de pleins de façons !), il va y avoir des effets…

Eh bien, à ce moment-là, il va y avoir d’autres émotions qui vont venir à notre conscience, ou des détails plus fins liés à cette culpabilité qui vont se présenter à notre conscience… pour y être accueillis, eux aussi, dans la Lumière… 

Parce que, c’est comme une pelote de laine dont tu tires un brin… Le reste de la pelote va progressivement se débobiner !

Là, c’est le fil qui symbolise la culpabilité, mais à partir du moment où tu le tires et que tu élèves cette culpabilité à la Lumière, le reste qui lui est relié, parfois très mystérieusement, vient à notre conscience pour obtenir la même réparation ! Tu vois ? … 

Oui.

  

Un problème… à solutionner en cache un autre… à solutionner !

Et à un moment donné, il y a un autre aspect qui se présente… et puis il y en a encore un autre… et ainsi de suite… C’est normal… C’est toujours comme ça… jusqu’à la pleine conscience du Paradis !

Mais là, souvent, le problème, c’était que les gens pouvaient se compliquer un peu la vie … En effet le plus souvent quand ils voyaient apparaître un nouveau problème, ils pouvaient penser : « Je régresse ! Avant je n’avais pas ce problème ! » …

Ceci parce qu’ils ne le voyaient pas : il était sagement enfoui dans leurs mémoires, car ils n’étaient pas encore prêts pour pouvoir s’en occuper efficacement… 

Mais maintenant il vient à leur conscience ! … Car, ils sont prêts.

Alors, ça je veux bien le croire parce que… Je vois bien ce qui est derrière ce truc-là !

Et les gens disent ; « Mais qu’est-ce que je fais là ? Avant, je n’avais pas ce problème… et maintenant je l’ai ! Zut ! Je fais du mauvais travail ! » 

Voyons un exemple, parmi des exemples innombrables : à la suite d’une prise de conscience efficace sur sa culpabilité, dans laquelle elle est arrivé à prendre conscience de la Lumière, une personne a pu commencer à se souvenir qu’elle a vécu un inceste, par exemple… 

Pendant des années, elle a vécu sans avoir aucune conscience de cette souffrance qu’elle a vécu dans son enfance ! Un inceste qu’elle a pourtant vécu de façon répétée, par exemple, pouvait être ainsi complètement « hors » de sa conscience ! 

On pouvait lui dire, du fait de certaines réactions qu’elle avait : « Mais, es-tu sûre que tu n’as pas vécu d’inceste ? … Il ne s’est rien passé avec ton père ou avec quelqu’un d’autre, dans ton enfance ? » 

Et, pendant des années, elle a pu répondre, tout à fait sincèrement : « Non ! ». 

Mais, là, à un moment donné, lorsqu’elle est prête à résoudre cette ombre en y reconnaissant la Lumière, cela apparaît enfin dans sa conscience ! 

  

Quand nous sommes prêts à l’aimer le problème apparaît à notre conscience

Pourquoi ? 

Parce que tout simplement, jusqu’à là, il était tout à fait inutile que cela apparaisse à sa conscience !

Pourquoi ? 

Parce qu’elle était complètement incapable d’être confortable avec cette mémoire… et encore moins de l’aimer ! 

C’est là, à nouveau, l’histoire de la « distance » par rapport au feu dont nous avons parlé plus tôt… 

Et, avoir conscience de quelque chose que nous sommes absolument incapables d’aimer à cet instant, c’est tout simplement se faire souffrir à nouveau, sans avoir la solution de cette souffrance…

Et souffrir pour rien n’a aucune efficacité ! Aucun intérêt !

Oui, cela peut se comprendre facilement !

Mais, cependant, jour après jour, nous grandissons ! Et, finalement, un jour, nous apprenons à aimer une chose… Et puis un autre jour, nous apprenons à aimer une autre un peu plus profonde… et puis encore une autre, qui est encore un peu plus profonde, mais que nous n’étions pas prêt à aimer jusque-là !

Et donc, un jour, paf ! Cette mémoire de l’inceste peut enfin revenir à notre conscience sans danger : elle apparaît à nouveau parce que nous sommes maintenant capables d’envisager de reprendre conscience de la Lumière en elle. C’est à dire que nous sommes capables, enfin, d’envisager de l’aimer… de la rendre à la Lumière !

Eh oui ! … Et à partir de là, nous commençons à travailler petit à petit avec cette mémoire qui peut revenir à notre conscience de plus en plus clairement, au fur et à mesure où nous sommes de plus en plus capables d’y reconnaître la Lumière.

Et là, ensuite, plus ou moins vite, selon notre capacité à tout aimer, tout va venir ! C’est-à-dire que, « à cet instant que nous vivons là », sont présentes toutes nos mémoires relatives à cet inceste ! Et nous savons maintenant les aimer : nous sommes en guérison permanente !

Nous avons, finalement, grandi en conscience de la Lumière grâce à ces évènements.

Et là, alors, nous sommes « tous » davantage guéris…

En effet, nous avons en nous la totalité des mémoires de l’humanité ! 

À cet instant que nous vivons là, sont accrochées toutes « nos » mémoires. Toutes les mémoires de l’humanité sont présentes en nous à cet instant, comme toujours !

Oui ! C’est ce que tu disais tout à l’heure…

À partir du moment où tu commences ce type de travail, de toutes les façons tu auras toujours toutes les mémoires qui vont venir !

  

Tous pour Un, Un pour Tous

Oui, tout va venir ! 

Mais, également, des choses qui parfois même ne « te » concernent pas directement dans cette vie ! 

« Ce n’est pas toi », c’est « nous » ! Parce que en fait nous ne travaillons pas pour « soi » ! 

Nous ne travaillons pas « que » pour soi !

Oui, c’est selon ?

On travaille à l’Amour de l’ombre de l’humanité tout entière !

Et donc il y a des choses qui viennent de quelqu’un d’autre, mais c’est nous qui allons le travailler quand même ! 

C’est nous qui en prenons conscience… Et, avec d’autres, nous sommes chargés d’apprendre à l’aimer pour tous… sans aucun doute, avec d’autres qui travaillent à droite et à gauche ! 

Mais enfin, voilà ! Toi ça te vient à la conscience : et donc, c’est pour que tu l’Aimes ! 

Et si chacun fait bien son boulot, dans le sens évidemment de l’élévation dont nous sommes en train de parler… et bien le monde entier avance ! Il n’y a pas de souci… 

C’est le but ! C’est que l’ombre révèle sa véritable identité qui est « Lumière », puisque la Lumière est Omniprésente ! … Voilà !

Moi, je trouve ça magnifique ! 

C’est simple… C’est accessible… Pour tous, mais là, pour nous en tout cas ! Et on peut le travailler tout de suite…

Un silence…

  

Oui ! C’est bien la conscience qui change tout

C’est vraiment le chemin inverse à celui que je faisais avant ! 

C’est bizarre ! C’est vraiment une orientation différente, une conscience, différente… qui change tout ! Là vraiment, je vois bien, je connais cette orientation, cette conscience, ce goût !

Oui ! Bien sûr ! Tu travailles cela depuis si longtemps !

Je sais ce que c’est… Et là, c’est comme si d’un coup, il y avait une possibilité de l’aérer !

Ah oui ! Ça c’est sûr !

Et cela change ! Je me « plantais » sans arrêt, parce que je travaillais sur les conséquences de la culpabilité et non pas sur le terme lui-même, non pas sur la culpabilité elle-même…

Alors attention, ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler sur les conséquences ! Les conséquences doivent être aimées aussi ! 

D’ailleurs, le plus souvent, nous commençons d’abord par apprendre à aimer les conséquences pour remonter, ensuite, vers la cause qui est aussi à aimer ! 

Parfois, à un moment donné, pour reprendre ton exemple, nous travaillons sur une conséquence, et puis sur une autre… Et à un moment donné, nous arrivons à la culpabilité elle-même !

C’est ce que tu as fait…

Mais, si tu n’avais pas fait cette préparation, en travaillant l’étape numéro 1, puis l’étape numéro 2, puis la numéro 3… tu n’aurais pas été encore capable d’envisager d’aimer la culpabilité elle-même !

Oui, c’est facile à comprendre…

  

C’est facile à comprendre… et à faire

 ■

Donc il y a tout ce travail qui, depuis toujours, a construit l’instant présent…

Et l’instant présent, c’est le meilleur, c’est le moment Parfait ! Comme toujours ! 

Et si, à cet instant, c’est la culpabilité qui se présente à ma conscience… et bien, c’est que je suis prêt à envisager de l’aimer et c’est le moment de commencer à m’entraîner à le faire !

 Et cela, pour la millième fois, pour la dix-millième fois, pour la cent-millième fois, mais voilà ! C’est le moment de l’aimer ! C’est le moment d’y voir toujours mieux la Lumière…

C’est toujours le bon moment d’avoir, encore plus, conscience de la Lumière ! … 

Et puis, en même temps, nous allons travailler autre chose ! …

Parce que c’est comme ça ! Cela ne se fait pas en ligne droite ! (Il y a un geste) C’est une spirale ascendante (il y a un autre geste) … 

Attends ! Parce que travailler la culpabilité, ça peut être… Tu la vois ! Tu es dedans…

C’est la première étape, de la « voir » ! Tout le monde ne la voit pas !

Toi, tu la vois parce que tu l’as travaillé et alors maintenant tu la vois de mieux en mieux depuis un moment… 

Et, comme nous l’avons dit : quand tu conduis ta voiture, il faut ouvrir les yeux ! Donc il faut « voir » la culpabilité pour arriver à l’aimer un jour !

 Je sais que je dois l’aimer et que je suis en chemin pour apprendre à l’aimer… c’est clair…

Voilà ! Et là, tu vas l’aimer, un peu plus, pendant un millième de seconde ! Tu l’aimes !

De penser que c’est un message d’erreur, ça je peux l’aimer. Ah ! Chic ! on me dit que je suis dans l’erreur ! 

C’est déjà bien !

Mais après ? Euh… Je sais que ce sont des pensées… Mais…

Après ? Exactement comme nous avons appris à penser le contraire pendant des millénaires, il faut simplement maintenant oser réapprendre à penser… en choisissant cette fois-ci de penser ce que nous sommes le plus heureux de penser !

En s’entrainant par exemple à penser : « J’aime cette culpabilité » … « Je l’attendais comme mon amie » … « Je la veux » … « Je veux l’écouter et entendre son message bienfaisant » … « Cette culpabilité est merveilleuse ! » etc… etc…

  

Je saute ! … avec prudence

Je suis obligée de reconnaître que je n’ai jamais pensé ce type de pensées de toute cette vie que je suis en train de vivre !

Oui ! et probablement que tu ne l’avais jamais pensé dans toutes les vies que tu as vécues !

Mais, maintenant, tu prends évidemment une direction qui est pour l’instant inhabituelle dans notre société ! Alors, tu ne vas pas crier ces pensées-là dans la rue ! C’est intérieur… C’est intime ! 

Là, on en discute calmement et profondément, mais évidemment on ne va pas parler de ça, de but en blanc, dans ces termes-là, à n’importe qui ! Les gens se vexeraient ou risqueraient de se faire mal avec nos paroles maladroites !

Ah oui ! ça c’est clair… D’ailleurs le dicton ne nous dit-il pas « La parole est d’argent, mais le silence est d’or » ?

En effet, si on dit à quelqu’un qu’il est sage d’aimer celui qui fait une injustice ou accomplit un viol, et que cette personne n’a jamais fait aucun travail de conscience préalables, ils ne comprendraient pas ce que l’on signifie et ils seraient peut-être même en colère, et ils nous traiteraient probablement de fous… et peut-être nous mettraient-ils leur poing dans la figure ! Et on les comprend… 

Nous devons respecter les croyances des autres ! Nous voulons avoir de la douceur en les abordant… et trouver les mots adaptés… à eux !

Et, le plus souvent, on doit tout simplement se taire… et continuer à travailler sur soi ! Ce qui est le seul moyen réellement efficace.

Là en effet, Gandhi nous a dit : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » …

Oui, nous ne devons pas parler trop rapidement… Soyons heureux de nous taire… On ne doit parler à une personne que si vraiment elle sait être heureuse d’entendre de telles paroles… et si nous sommes vraiment heureux de les lui dire… 

Là aussi, il s’agit, encore et toujours, de trouver la bonne distance ! Ce n’est que si c’est ton Âme qui te dit d’en parler que tu dois en parler…  Si ce sont tes mémoires encore trop ombreuses, tu vas à l’échec et aux problèmes… pour l’instant !

Ça je l’entends bien… Et j’entends bien le fait de penser que j’aime la culpabilité, que j’aime la ressentir parce que c’est un message d’erreur…

Ce message je le veux… et je le veux parce que c’est enrichissant… et du coup, en ce moment, je suis en train de sentir qu’il y a… des gros trucs derrière !

  

Tirons le fil de l’ombre avec douceur

 Eh bien, évidemment ! C’est ce que nous avons dit, il y a peu… Nous avons dit ce qui se passait quand on tire un seul fil d’une bobine, mais il faudrait plutôt regarder la chose comme ce que l’on a vu tout à l’heure… 

Oui, il y a tout un truc…

Rires…

Quand nous tirons avec amour le fil… nous avons des millions de choses qui viennent au portillon de notre conscience… pour être aimées ! Ça c’est normal !

Ces autres choses sont attachées à cette culpabilité… qui sont liées dans cette vie, dans l’autres… dans l’autre… dans l’autre… Il y a des milliards d’évènements, et donc des milliards de mémoires…

Mon Âme me protège tout en respectant mon libre-arbitre

Il faut en avoir conscience, ou il suffit de les aimer ? 

Parce que moi, je ne suis pas consciente de toutes ces mémoires !

Nous en aurons conscience ! Mais nous n’en aurons conscience que lorsque nous serons prêts à les aimer, c’est à dire prêts à y voir la Lumière !

Parce que nous avons en nous un système de protection, dont on a parlé tout à l’heure et dont je te reparle maintenant… C’est un processus de protection qui fait que rien ne va se présenter à ma conscience que je ne sois pas capable d’aimer et donc d’élever… à cet instant.

Ah oui, c’est vrai !

Sinon, ça ne sert à rien d’avoir conscience de nos mémoires ! Cela serait même dangereux !

Donc, nous avons un système de protection… Et du coup, nous n’avons pas encore conscience de ce que nous ne sommes pas encore prêt à aimer !

C’est pour cela que nous avons des vies « saucissonnées » !

Car, nous ne nous souvenons pas de notre vie antérieure… et des autres vies encore antérieures… Et pourtant, nous savons très bien qu’elles ont existé… et nous savons très bien que certains s’en souviennent !

Oui, c’est vrai !

Mais, pourquoi s’en souviennent-ils ? Réfléchissons ! …

… Tout simplement, parce qu’ils sont capables de les aimer !

Si nous étions capables d’aimer la personne qui nous a coupé la tête dans un lointain passé, nous pourrions nous en souvenir sans problème ! Si nous aimions la personne qui nous a coupé la tête, cela ne nous poserait, aujourd’hui, aucun problème qu’il nous l’ait coupée et nous pourrions nous en souvenir sans danger, ni pour nous, ni pour elle !

Mais, si nous sommes aujourd’hui incapables de faire cela… et que nous nous en souvenions clairement, par un artifice dangereux, alors, pour nous, et pour elle, cela serait un drame terrible ! Et nous pourrions peut-être la tuer dans cette vie-ci, parce qu’elle nous a coupé la tête une vie d’avant ! Ou un truc de ce genre…

Ou, peut-être l’inverse… C’est pire, c’est nous qui lui avons coupé la tête… et il va vouloir nous couper la tête !

Aimons notre inconscience

Oui, tu comprends ce que je veux dire… On irait au méli-mélo ! 

Donc, il y a un système de protection ! Par exemple, ce système de protection se manifeste par la vie que j’appelle « saucissonnée ».

Ce n’est pas normal que les vies soit saucissonnées ! … Non, pardon, je me trompe de terme : en fait c’est normal, mais ce n’est pas naturel ! 

Mais nous avons pris une route qui a nécessité ces saucissonnement pour nous protéger des mémoires que nous avons mis en place dans notre passé lointain et que, pour l’instant, nous ne sommes pas du tout capables d’aimer. 

Donc : Ayons une sage inconscience ! … pour l’instant.

Alors, merci à notre sage inconscience !

Oui ! Il est sage d’aimer notre inconscience !

Nous allons travailler, nous allons travailler… et nous allons donc arriver à aimer une première chose… et puis nous allons apprendre à aimer encore une deuxième chose… et puis encore une troisième ! etc…

Alors, nous étudions d’abord à l’école maternelle… Là, nous apprenons à aimer ce qui est, pour nous, facile à aimer : nous y aimons facilement les gens qui sont gentils, qui sont beaux, qui sont bons, qui sont généreux, les gens qui nous manifestent leur amour…

Oui ! Ça, c’est vraiment facile à faire… pour la plupart des gens !

Une fois que nous réussissons cela, c’est déjà pas mal ! Car il y a des gens qui ont encore des difficultés à le faire ! Ils ne savent pas bien encore être heureux que quelqu’un soit gentil ou beau… Ils peuvent en être jaloux ou bien triste de ne pas l’être eux-mêmes… etc.

Oui, c’est vrai…

■ 

Il y a des systèmes ombreux pervers de toutes sortes qui ont été mis en place depuis des millénaires ! 

Mais, cependant, une fois cet apprentissage de débutant réussi, nous passons au cours préparatoire… et là il y a en général des choses, des situations, des personnes, qui, pour la plupart des gens, sont un peu plus difficiles à aimer… mais, ils peuvent maintenant l’envisager !

Il y a donc là des choses qui se présentent à notre conscience et qui, du fait de la programmation ombreuse que nous avons mise en place depuis le presque début de l’humanité, étaient, pour nous, un peu plus difficiles à reconnaître comme étant de la Lumière Infinie… 

Mais, si nous travaillons bien et que finalement nous réussissons à aimer également ces aspects de la vie, hop ! Nous passons dans la classe supérieure et nous allons travailler des choses encore un peu plus difficiles pour la plupart des gens…

Et ainsi de suite, pendant des années… pendant des vies… et des vies !

Je comprends ! Je peux entendre « aimer » … Mais alors je me pose cette question : « C’est quoi « aimer » au niveau pratique ? »

  

Aimer, c’est être heureux

Dans notre échange, au niveau pratique, au niveau très pratique : « aimer » quelque chose, c’est tout simplement être heureux de cette chose… Être toujours plus heureux de cette chose !

Aimer un aspect de notre vie, aimer une personne, aimer une émotion etc., c’est tout simplement être heureux de cet aspect de notre vie, c’est être heureux de cette personne, c’est être heureux de cette émotion, etc… chaque fois plus !

Je sais que ma compagne m’aime parce que, je sens qu’elle est heureuse que je sois ce que je suis… de plus en plus ! 

Voilà ! C’est tout ! Je me sens aimé d’elle chaque fois qu’elle manifeste sa joie que je sois ce que je suis… C’est tout !

Un autre exemple : Toi tu m’apprécies… n’est-ce pas ? 

Eh oui, c’est vrai ! 

Être heureux de ce qu’est l’autre, c’est l’aimer !

Alors, du coup, je me sens « aimé » parce que tu l’exprimes en venant et en me faisant confiance… Tu m’apprécies… Et hop ! Ça y est ! Je me sens aimé, je me sens en sécurité avec toi… etc.… 

Et pour moi c’est très, très simple ! C’est très ras de terre ! C’est de la philosophie rustique, pas compliquée. C’est tout simplement ceci : « j’aime quelqu’un », ça veut dire que « j’arrive à être heureux de ce qu’il est… chaque jour plus… » … Voilà ! C’est simple !

Mais, inévitablement, si je l’aime, je vais être de plus en plus heureux de tout ce qu’il est ! Et alors, chaque fois, il va me présenter de nouvelles facettes de lui pour que je les aime… et je vais apprendre à les aimer…

  

Est-ce que j’aime mes enfants ?

Alors, par rapport à ce que nous disions tout à l’heure, moi je n’aime pas mes enfants ? Je ne suis pas heureuse de ce qu’ils sont !

Alors, ce que tu dis là est important. C’est une très bonne réaction… et qui va présenter pour nous de gros avantages !

Réfléchissons ! Si nous écoutons notre Âme, après l’avoir interrogée : « L’amour est-il limité ou infini ? »

● 

L’amour est Infini !

D’accord ! Alors, maintenant : « Est-ce que l’amour a un début ? »

Non !

Alors, il n’a pas de début… Est-ce qu’il a une fin ?

Non.

Donc, tu Aimes ! 

Oui ! Je vois ce que tu veux dire…

Que tu en sois consciente ou inconsciente : tu Aimes ! Que tu en ais conscience ou pas tu n’as pas cessé d’être « Amour ». Et c’est très simple, c’est logique parce que…

Tu veux dire que c’est un problème de conscience ?

■ 

Oui bien sûr ! Ce n’est « qu’un » problème de conscience !

Ah… !

Seule la Perfection Existe

Qui nous a créés ? Qui nous crée à chaque instant ? Qui nous créera toujours ?

C’est Dieu ! N’est-ce pas ?

Oui, bien sûr !

Est-ce que Dieu peut créer quelque chose d’imparfait ?

Non !

Non ! Donc, sa création est Parfaite, totalement Parfaite… 

Donc je suis créé Parfait ! 

Si sa Création est Amour, je suis créé « Amour ». 

En être conscient alors ?

Alors après, en effet, notre travail… ça va consister à en être de plus en plus conscient !

Ce qui pose certains problèmes, vu ce que nous avons vécu depuis que celui que l’on nomme Caïn a perdu, pour la première fois chez les humains, conscience de la Lumière.

Oui, oui…

Mais avant Caïn ? Les animaux, eux, ne pouvaient pas remettre en question la Création de Dieu… Par exemple, ils ne pouvaient pas ne pas aimer quelque chose !

Ils vivaient selon le Plan de la Lumière, sans jamais pouvoir s’y opposer.

Les Êtres n’ont reçu le Libre Arbitre, la Libre Conscience, qu’à partir de leur humanité.

C’est à dire pour les premiers, d’après ce que nous dit la science actuelle, il y a environ 150.000 ans… peut-être 400.000 ans…

Or, « C’est la conscience qui fait toute la différence.

● 

Tu ne sais pas ce que cela me fait comme effet de penser que je suis capable d’aimer !

Tu n’es pas seulement capable d’aimer ! Tu es Amour Pur !

● 

Ah Oui ! Ça me libère d’un truc, ça !

Que tu en ais conscience ou pas. Que les autres en aient conscience ou pas…

Ah ! J’ai l’amour en moi ?

Tu dis « l’avoir » … Non ! « tu l’es » ! Tu es créée comme ça ! Tu es créée Amour…

C’est comme quand tu dis « je suis ce corps » … Eh bien, tu es Amour également. 

Au niveau spirituel nous sommes Amour. Au niveau du corps nous sommes Corps physique, au niveau du mental nous sommes Pensée… 

Et donc, que nous en soyons conscients ou inconscients, « Nous sommes Amour » !

● 

C’est marrant ce mécanisme : dans la mesure où tu reconnais quelque chose tu te donnes la possibilité de l’être.

  

Être ce que je suis depuis toujours… et le reconnaître librement

Non ! Tu te donnes la possibilité de « reconnaître » que tu l’es. 

Oui, c’est vrai !

Tu ne l’es pas plus après qu’avant ! 

Tu n’es pas plus Amour après en avoir pris conscience qu’avant !

C’est comme si je n’avais pas un problème d’amour, mais seulement un problème de conscience…

Et que quand tu as la conscience… c’est la libération !

Eh bien, oui ! C’est la libération !

C’est la libération de la perte de conscience de la Lumière Éternelle et Parfaite !

Chaque fois que nous avons plus conscience du Divin… Ouah ! Nous vivons un instant de joie… Voilà ce que ça fait !

Mais, le lendemain, ou un an plus tard, nous avons encore plus conscience du Divin et… Ouah ! Nous vivons un autre instant de joie… etc. 

Cela le fera toujours ! C’est la joie… c’est la joie de l’Instant Éternel… 

« La joie », c’est ce que nous ressentons chaque fois que notre conscience de la Lumière augmente d’un cran de plus !

La joie n’est pas un état, c’est « un mouvement » !

La joie est un mouvement d’ouverture de conscience !

Hum… ! C’est vrai ! Là, je suis d’accord…

Voilà ! C’est la joie… Chaque fois… Chaque fois… Chaque fois… Toujours renouvelée à l’infini ! Chaque fois que nous ouvrons, une fois de plus, notre conscience à la Lumière : c’est la Joie !

Et ça durera toujours et cette joie est à la fois grandissante et toujours plus calme…

Les couleurs de cette joie vont en être de plus en plus variées… et cela infiniment… 

Tu vois ? Voilà ! Il n’y a aucune limite… « No limit ! » 

Mais pour l’instant, nous sommes là où nous sommes, chacun de nous : en plein dans la Lumière, depuis toujours et pour toujours… et notre conscience de cette Lumière Infinie augmente… tranquillement… ou, au début, chaotiquement !

Mais, nous ne pouvons pas, je pense, imaginer ce qu’est « réellement » la Joie…

Non ! Ce n’est pas possible…

Nous avons une vision très myope de l’avenir !

Nous avons une vision très myope de ce qu’est l’avenir avec une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle !

Mais bon ! Nous sommes très bien comme ça ! Et chaque jour nous irons toujours vers plus de conscience de la Joie, c’est sûr !

Et nous aurons alors les cerveaux qui correspondront à cette conscience… Avec cette conscience, nous allons créer des neurones et des circuits de neurones qui vont nous permettre d’avoir encore plus de conscience de la Lumière… 

Donc nous allons avoir un autre cerveau… le cerveau continuera à évoluer… Il changera… Il ne pourra pas être pareil qu’aujourd’hui… et le corps entier également !

« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…

(… Silence…)

Pourquoi parlions-nous de l’Amour ?

Pour reconnaître, je pense, qu’il est Absolu, Éternel, et que nous ne pouvons pas échapper à une conscience de plus en plus grande de Lui, jour après jour. 

Ah oui !

  

L’Amour… toujours l’Amour

Et donc, nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que nous sommes, que ce soit pour quelque chose ou pour quelqu’un… Et, bien sûr, personne ne peut augmenter l’Amour Infini qu’il est pour nous…

Mais, en revanche, nous pouvons augmenter notre conscience de l’Amour que nous sommes, pour cette chose ou pour ce quelqu’un ! Et ce quelqu’un peut augmenter sa conscience de l’Amour Infini qu’il est pour nous… 

En gros ! Voilà ! Pour le dire maladroitement… mais pour le dire quand-même ! Voilà ! C’est tout !

C’est ça ! Nous n’augmentons pas l’Amour Éternel, mais nous augmentons la conscience que nous en avons.

Nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que Dieu a fait de nous. Sa création est « Parfaite » ! Nous ne pouvons pas l’améliorer… Mais nous pouvons, toujours plus, prendre conscience de sa plénitude.

Du coup, par rapport à aimer… aimer la culpabilité… aimer l’ombre ?

Oui ! Aimer un aspect quelconque de l’ombre…

 Aimer l’ombre… C’est prendre conscience de l’Amour que nous sommes, vis-à-vis de cette ombre ?

Oui, puisque, par décret Divin, nous sommes Amour…

Alors, déjà, cela m’a fait quelque chose de penser… que j’avais de l’Amour…

Ce n’est pas « avoir » ! 

Quand tu as dit « avoir de l’amour », tu as parlé avec des termes qu’a utilisés l’ombre en général… C’est-à-dire nous pouvions soi-disant « avoir » ou « ne pas avoir » l’Amour… 

Alors, pas « avoir » ?

  

Nous « sommes » Amour

Les 8 Entretiens (6ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

……….

Nous « sommes » Amour

Non !

L’Amour, ce n’est pas quelque chose que nous avons ou que nous n’avons pas ! 

L’Amour, c’est quelque chose que nous sommes, depuis toujours et pour toujours… 

Nous sommes « Amour » par nature ! Nous sommes Amour, par décret Divin… 

Cela ne dépend absolument pas de nous ! 

Ce que nous pouvons appeler Dieu, nous créé comme ça à chaque instant ! Nous ne pouvons rien y changer… 

Nous ne pouvons pas changer la Création Parfaite… Nous ne pouvons qu’en avoir de plus en plus conscience… comme tout le reste de la création !

Pourquoi je le dis comme ça ? Pourquoi je dis « j’ai » ou « je n’ai pas l’Amour » ?

Mais, simplement parce que tu en as pris l’habitude ! C’est normal… même si ce n’est pas vrai !

Parce que, si tu veux, nous avons été formés à séparer l’Amour et nous,! Nous avons été habitués à penser et à dire que l’Amour, c’était un but à atteindre.

Toi, tu étais ici… et là-bas, loin de toi, il y avait l’Amour…

Et toi tu espérais, de toute tes forces, atteindre cet Amour.

Mais, la Réalité c’est que l’Amour et toi… c’est « Un » !

Alors, c’est comme les vertus ? C’est comme quand on nous dit que nous avons toutes les vertus en nous ?

Évidemment ! Exactement !

Et comment pouvons-nous exprimer ça alors ?

« C’est la conscience qui fait toute la différence »…

  

« C’est la conscience qui fait toute la différence » … 

Oui, c’est vrai, c’est tout !

C’est « ta » conscience qui fait toute la différence…

C’est ta conscience qui fait toute « ta » différence…

  

Dedans et dehors, deux facettes de l’Unité

Alors, là… effectivement, à un moment donné, ça m’est rentré dedans ! J’ai pris conscience… que j’étais Amour…

Eh bien oui ! 

Mais, nous avons encore un petit travers… Ce qui est tout à fait normal !

Tu as dit : « Ça m’est rentré dedans », comme si, jusqu’à la, c’était dehors !

Eh bien oui…

Eh bien non ! Ça n’était pas dehors… C’était dedans depuis toujours… C’était dedans et dehors ! C’était partout !

Oui, mais attention, je ne parlais pas de l’Amour quand je disais « Ça m’est rentré dedans » : j’ai cette impression que c’est « la conscience » qui me rentre dedans !

Ah pardon ! Mais, la conscience ne te rentre pas dedans non plus, tu la choisis !

Tu choisis d’avoir conscience ou pas, mais cela ne change rien à la Réalité… Ça change tout au niveau de ta conscience. 

Tu n’as pas augmenté l’Amour sur la planète parce que tu en as pris conscience ! 

… Nous aurions parfois cette prétention… un petit peu ! 

Oui ! C’est vrai…

  

Est-ce que l’Amour grandit ?

Trompé par l’ombre que nous avons imaginé en perdant conscience de la Lumière, nous aurions parfois cette prétention : « Grâce à moi, l’amour sur la terre va grandir ! »

Mais non ! L’Amour, c’est Dieu Lui-même ! Il ne va pas grandir : Il est Infini, Il est Absolu…  Il n’a pas besoin de « grandir » !

Mais, c’est nous, c’est vrai, qui allons simplement prendre conscience, toujours plus, de cet Amour Infini qui est partout… Nous allons prendre conscience, toujours plus, qu’il n’y a « que » Lui ! 

Je viens effectivement d’en prendre un peu plus conscience et, de ce fait, je sens la joie de cette ouverture de conscience… Tout ça oui ! C’est vrai !

C’est vrai que c’était une expression que j’avais souvent : « Ça me rentre dedans ! ».

C’est un détail ! Ce n’est pas essentiel… Je te l’ai fait remarquer juste pour te montrer que, dans notre système de pensée, il y avait, très souvent encore, un dehors et un dedans qui s’opposaient… Alors qu’il n’y a pas de « dedans » et de « dehors » séparés, dans la Réalité… 

Mais nous sommes là, à communiquer ensemble, pour affiner, sans arrêt…

D’accord ! Donc nous n’augmentons pas l’Amour, mais nous en augmentons la conscience, à ce moment-là.

Et là, c’est vrai ! J’ai eu une augmentation de conscience de cet Amour… ou une prise de conscience, simplement, que l’Amour était en moi !

Voilà : que tu es Amour… comme Dieu l’a prévu depuis toujours !

Donc… Donc, ça, ça veut dire que je suis… tout à fait capable de faire le travail d’ouverture de conscience vis à vis de quoi que ce soit… Que je suis tout à fait capable… d’aimer… d’aimer l’ombre… normalement ! C’est faisable… !

Oui, tout à fait ! Sous tel aspect… ou tel autre ! Oui ! Bien sûr !

Parce que, aimer l’ombre, c’est prendre conscience de la Lumière « dans » l’ombre…

C’est tout ! Oui ! Tu as raison ! En d’autres termes cela ne nous a-t-il pas été dit, il y a 2000 ans par le Christ, lorsqu’Il a dit : « Aimez votre ennemi » … 

Est-ce que cela ne signifie pas : « Aimez ce (ou ceux) que vous n’avez pas aimé » ? Ou bien également, cela ne peut-il pas signifier tout simplement : « Aimez l’ombre » ? Ou bien encore : « Aimez vos pertes de conscience de la Lumière » ? Est-ce que tout cela n’est pas la même chose ? Est-ce que ce n’est pas ça « Aimez notre ennemi » ?

Oui ! Donc simplement le fait, déjà, de voir par exemple que « je me sens coupable en ce moment » et de me dire « Ah, mais au fait oui ! Cette culpabilité que je ressens, c’est simplement un merveilleux message d’erreur qui me prévient que je viens de ne pas augmenter ma conscience de la Lumière comme je l’aurai pu ! »

Ça, c’est déjà reconnaître l’Amour « dans » ma culpabilité…

Ah ben déjà, là tu vois, tu commences à adoucir ta relation avec la culpabilité ombreuse et tu es en train de commencer à en reconnaître la Lumière! Oui ! C’est nettement un moment d’éclaircissement… de notre conscience !

Oui ! Ça met en route quelque chose… Alors, je me dis « Tiens, un message d’erreur ! Mais, l’erreur elle est où ? »

  

Je préfère être heureux que comprendre…

Alors, après bien sûr, si tu veux, nous aimons comprendre !

Le mental est très important… Il est très utile et très beau… Le mental humain est magnifique ! 

C’est l’usage que nous en avons fait depuis des dizaines de milliers d’années qui, trop souvent, a donné l’impression qu’il était compliqué… et même dangereux !

Originellement, notre mental est fait pour « Penser la Lumière », pour exprimer la Lumière ! 

C’est à dire, d’une part, pour jouir de toutes les mémoires, que ce soit nos mémoires naturelles Lumineuses… ou bien nos mémoires ombreuses que, depuis le presque début de l’humanité, nous avons mises en place en perdant conscience de la Lumière…

Et, d’autre part imaginer, à cet instant, l’avenir le plus lumineux que nous soyons capables d’imaginer…

 Donc, nous n’avons pas à nous méfier de notre mental…. Nous avons juste à y reconnaître la Lumière dont il est réellement la véritable expression, à chaque instant !

Finalement, tu es en train de me dire que « Mon mental n’est que Lumière » … Là, je sens déjà les nouvelles connexions qui se mettent en place dans mon cerveau pour que je puisse penser ça…

Parce que je ne l’avais jamais pensé jusqu’à ce jour !

  

Je préfère être heureux que comprendre…

… mais plus je suis heureux, mieux je comprends

Oui ! Étudions les raisonnements ombreux de notre Pensée pour pouvoir y reconnaître la Lumière ! 

Ces raisonnements ombreux, nous les avions depuis des milliers d’années peut-être… et, là, à cet instant, nous choisissons d’y reconnaître la Lumière, du mieux que nous pouvons…

Et, tout d’un coup, cela entraîne, nécessairement, une suite !

Chaque fois que nous sommes heureux de quelque chose, nous nous préparons à être heureux d’autres choses !

Donc, nous nous entraînons à être heureux d’une chose… Et dès que nous le réussissons, il y a une autre chose qui va se présenter à nous dont, dorénavant, nous sommes plus capables d’être heureux… 

Maintenant, si nous arrivons à être également capable d’être heureux de cette deuxième chose, alors notre capacité à être heureux augmente encore… Et alors, il y a un circuit un peu plus solide, inscrit dans notre cerveau, qui nous permet de le faire !

Et alors, là, une troisième chose se présente à notre conscience pour que nous en soyons heureux, c’est à dire pour que nous l’aimions… Et c’est encore un peu plus facile… Et ainsi de suite… 

Et donc, petit à petit, si nous sommes fidèles à toujours aimer les mémoires qui se présentent à notre conscience, et si nous sommes toujours, de plus en plus, capables de les aimer, au fur et à mesure, la somme des mémoires que nous n’aimons pas va diminuer sans cesse et la somme des mémoires que nous aimons va augmenter sans cesse.

Et nous allons donc avoir des mémoires de plus en plus légères, de plus en plus « aimables » par nous.

Ainsi, nous allons avoir une quantité de mémoire dont nous sommes heureux de plus en plus élevée par rapport à la quantité des mémoires dont nous n’avons pas su encore être heureux…

Et de ce fait, cela va être de moins en moins dangereux que nous fassions l’erreur de nous fier à nos mémoires, puisque de plus en plus, elles seront Lumineuses… et ainsi de suite… 

Tu vois ? C’est un cercle vertueux ! Ou plutôt une spirale ascendante vertueuse !

Un silence…

Il y a une chose un peu… 

C’est que à chaque fois que l’on revient sur ce principe d’aimer… Aimer la culpabilité… Aimer… Bon d’accord, c’est prendre conscience de la Lumière qu’elle est… Mais……. 

J’ai l’impression que c’est ça, en fait, de donner un sens… C’est à dire que… nous parlons d’une mémoire à aimer, de chose à aimer… Bon !  Mais, aimer, par exemple, le fait que j’ai massacré… Ça paraît difficile ! Si ce n’est de donner un sens !

  

Nul ne sait ce que peut l’Amour

Aimer, a été interdit par l’ombre !

Cela a été interdit, sinon celle-ci se serait immédiatement révélée à elle-même être la Lumière qu’elle est en Réalité… et elle aurait disparu en tant qu’ombre, c’est à dire en tant que perte de conscience de la Lumière…

L’ombre, la couleur de l’ombre, l’ambiance de l’ombre : c’était que nous prétendions ne pas aimer… Nous ignorions que nous étions totalement Amour !

Nous calculions, nous réfléchissions, mais nous avons cru que nous n’aimions pas… C’était le problème de l’ombre… La personne qui a imaginé l’ombre a beaucoup perdu conscience de la Lumière Éternelle… 

Mais pas complètement ! 

Elle a perdu une « certaine conscience » de l’Amour Inconditionnel… 

Mais pas complètement !

Car, c’est impossible !

Elle n’a pu perdre que « partiellement » conscience de la Lumière Éternelle…

Bien sûr, l’Être qui a perdu une certaine conscience de la Lumière a tissé un voile d’ombre plus ou moins épais, plus ou moins large, plus ou moins sophistiqué, pour cacher la Lumière qui Existe Éternellement derrière ce voile illusoire… et même dans ce voile lui-même… 

Tout ceci n’est pas facile à exprimer, puisque l’ombre, que nous avons imaginé, a tenté d’envahir tous les aspects de la vie humaine et même terrestre ! 

Tous les mots, dans toutes les langues, ont été mésusés pendant des millénaires, sous la pression de notre ombre…

Silence ………

Mais l’ombre n’est « jamais » absolue, jamais… Seule la Lumière est Absolue !

L’ombre a toujours eu un début et elle aura une fin.

L’ombre ne peut voiler qu’une infiniment petite partie de la Lumière Infinie…

Nous ne pouvons perdre conscience que d’une infiniment petite partie de la Lumière Absolue…

Silence ………. 

L’ombre veut voir plein de choses, sauf voir plus la Lumière. C’est le problème de l’ombre ! C’est le problème de la perte de conscience, toujours partielle, de la Lumière. 

Mais chacun de nous, grâce à notre libre arbitre, nous pouvons penser ce que nous voulons… Et, courageusement, nous allons émettre des mots, des phrases, des raisonnements, qui expriment toujours mieux notre Âme… et donc notre conscience de la Lumière Éternelle.

Mais, il est vrai que ces pensées, exprimées à partir de notre Âme, Parcelle de la Lumière que nous sommes, ces pensées lumineuses vont être en général bien différentes de celles que la société… ombreuse, que nous avons créée, nous a enseignées depuis longtemps. 

Au fur et à mesure où nous pensons à partir de la Lumière en nous, nous allons, bien sûr, commencer à penser des concepts marginaux par rapport à ce qui, pour l’instant, se pensent habituellement dans notre société actuelle. 

  

La Lumière ouvrent un chemin dans les hautes herbes qu’Elle est

Mais, en même temps nous enrichissons la mémoire humanitaire de ces pensées nouvelles que nous sommes heureux de penser. Nous y amenons une conscience plus grande de la Lumière.

Oui, c’est vrai ! Je le comprends de mieux en mieux…

Cela revient au symbole du chemin dont nous avons déjà parlé et que l’on trace dans les herbes hautes et vierges : nous l’ouvrons une première fois, puis nous le reprenons une deuxième fois, puis une troisième fois… Et à un moment donné, il y a, là, un véritable chemin de plus en plus nettement tracé…

Et, ce qui est maintenant devenu un sentier va être de plus en plus facile à emprunter par d’autres personnes… Et sans aucun doute, finalement, elles vont l’emprunter !

Eh bien ! Là, c’est la même chose pour les pensées les plus belles que nous pensons à partir de l’Âme, une première fois, puis une deuxième fois, puis une troisième fois etc…

Ces pensées vont être de plus en plus faciles à penser, aussi bien par nous-même que par tous les autres êtres humains, où qu’ils se trouvent sur notre planète !

C’est comme ça que les êtres ayant les plus belles pensées vont aider le plus ceux qui ont de moins belles pensées… 

Si eux ne font pas ça… Si les êtres les plus capables de penser les plus belles pensées ne les pensent pas de façon courageuse, toutes les actions, pourtant logiques, que ces belles Âmes mèneront au niveau matériel rencontreront un problème.

Si, lorsque nous agissons, nous n’avons pas appris à aimer les mémoires de l’humanité, ça va toujours mettre en place un nouveau problème d’ombre ! Et cela dans tous les domaines aussi variés que l’écologie, la politiques, la spiritualité, l’enseignement, les relations personnelles… etc.

  

Tous nos mots L’expriment

Il y a une autre attitude qui est de dire : « Ce n’est pas moi qui Aime, c’est Lui… »

Oui, c’est vrai aussi… et c’est beau !

Ce n’est peut-être pas aussi beau… mais cela me paraît plus facile !

Non ! C’est aussi beau ! C’est une façon totalement intéressante !

C’est une façon intéressante d’exprimer la Lumière…

Ah oui ?

Mais oui, c’est très bien ! Nous sommes le vecteur du Divin… C’est le même genre de pensée que :

« Mon Père que Ta Volonté soit faite et non la mienne » par exemple… Oui, c’est parfait ! Pas de problème…

Quand on dit ça « Mon Père que Ta Volonté soit faite et non la mienne », on dit : « Lumière, je Te reconnais comme étant mon guide, plutôt que mes mémoires » …  

Oui !

Parce que le problème des mémoires, si tu veux, c’est que bien sûr, dans nos mémoires, nous n’avons pas que de l’ombre… 

C’est vrai que nous avons accumulé pas mal d’ombre dans nos mémoires, pendant des siècles et des siècles… des mémoires personnelles, des mémoires des autres etc…

Et donc, quand nous pensons à partir des mémoires, nous prenons un grand risque : le risque de penser « gris », voir « noir » …

Et parfois, trop rarement encore, nous allons pourtant penser « blanc » !

(Rire…)

Et voilà ! Pour l’instant, c’est un trop grand risque de penser à partir des mémoires !

Tandis qu’en pensant directement à partir de l’Âme, c’est « blanc pur » garanti, c’est « Lumière Pure » … 

 

On ne peut pas laver plus blanc que Dieu !

Il n’y a pas d’autres options pour être sûr de penser « blanc » que de penser à partir de l’Âme… C’est ce que nous appelons souvent « Penser ce que nous sommes le plus heureux de penser » !

Quand nous pensons à partir de l’Âme, c’est à dire à partir de la Lumière Pure que nous sommes, alors, la Lumière nous guide, Elle choisit nos mots, Elle choisit nos actions…

C’est simple !

Mais, oui ! Bien sûr que c’est simple !

Nous ne pouvons nous libérer de l’ombre que si nous partons de la pensée qui prends sa source dans l’Âme… dans la Lumière.

Dès que nous partons de l’Âme, nous sommes heureux, nous sommes détendus à l’instant… et nous mettons en place des mémoires de qualité pour l’avenir de l’humanité…

C’est ce que j’ai senti tout à l’heure et la dernière fois !  C’est qu’en fait, c’est beaucoup plus puissant ! … Parce que, jusqu’à maintenant j’essayais de « changer » …

« Rien n’est à changer, tout est à Aimer ! »

C’est fou, cette habitude de vouloir « changer » …

Rien n’est à changer ! … Le fait de vouloir changer quelque chose, complique notre vie et la vie des autres…

Non… Rien n’est à changer, tout est à aimer ! C’est tout.

Ne nourrissons plus cette idée, inefficace, de vouloir changer le monde, au lieu de l’aimer tel qu’il est…

Nous ne pouvons pas changer les faits… Mais nous pouvons les aimer… et c’est tout à fait différent !

Mais, il faut que nous arrêtions de vouloir les changer !

Dieu est Amour… Donc, il nous Aime… Est-ce qu’il nous Aime comme nous sommes ou comme nous pourrions être ?

Ça dépend : Si tu l’imagines comme un homme, Il n’est pas content de toi !

Rire…

Tu comprends bien ! Mais, toi, à ton niveau, tu sais très bien qu’Il t’Aime comme tu es… point à la ligne !

Il nous Aime comme nous sommes… Il ne nous demande pas de changer pour qu’Il puisse nous Aimer !

Oui, bien sûr ! …

Tu prends ton plus véritable ami, si tu es claire, tu es obligé de voir qu’il t’aime sans condition, même si tu parts à droite ou à gauche… Et tu peux toujours le ressentir : Il est là ! C’est tout ! Et ça, ça te rassure… C’est bien ce que tu vis ?

Oui, bien sûr !

… Alors, nous retournerons vers la conscience de cet ami, c’est sûr… Parce que ça, nous voulons le sentir… Nous voulons le vivre ! Nous voulons vivre ce type de relation…

Nous voulons vivre un Amour Inconditionnel de la part de notre meilleur ami et un amour quasi-inconditionnel de la part de nos autres amis… qui, eux, grandissent comme nous !

Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons

Les 8 Entretiens (7ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons

Mais c’est ce qui fait que nous sommes là aujourd’hui ! C’est parce que nous avons certaines mémoires de cet Amour Inconditionnel… Nous avons ces liens… Et paf ! Nous sommes à nouveau ensemble !

Et c’est normal !

Si tu as un épicier qui te propose de bons produits et qui est toujours sympa, généreux, honnête etc… tu ne vas pas changer d’épicier ! Tu reviens ! Tu reviens chez lui en tant que clientes fidèles…

Voilà, c’est exactement ce qui se passe : nous revenons et nous reviendrons ! Parce que ça, c’est ce que nous « voulons » vivre ! C’est tout !

Ce que nous voulons tous vivre, c’est une relation d’Amour Inconditionnel…

Et, ensuite, tout en découle ! Ça dégouline… Ça coule comme de l’eau qui, depuis la source, forme un ruisseau et coule jusqu’à nous…

Et si nous ne bloquons pas cette eau, elle va continuer à couler, en un ruisseau de plus en plus important, sur ceux qui nous entourent… et ainsi de suite…

Il faut que ça coule !

C’est vraiment merveilleux… 

C’est merveilleux … et c’est accessible !

  

C’est merveilleux et accessible

Ça, c’est sûr ! C’est merveilleux !

Mais, c’est vrai : il faut simplement que nous acceptions de « répéter » pour apprendre une nouvelle conscience de la Lumière !

« Apprendre, c’est répéter ! » C’est ce que me disait mon père.

« Apprendre, c’est se souvenir… » C’est ce que nous a dit Platon.

C’est en répétant que l’on se souvient de mieux en mieux.

Et qui a appris autrement ?

C’est impressionnant de voir, comment nous répétons…

Tout ce que nous savons, nous l’avons appris en le répétant : marcher, parler, écrire, compter…

Et même pour apprendre les attitudes ombreuses, comment avons-nous fait ?

Nous les avons répétées !

C’est tout ! C’est le même mécanisme… Il n’y a « aucune » différence. 

Eh bien, pour apprendre les attitudes toujours plus lumineuses, nous répétons… depuis toujours… et pour toujours.

… Et c’est bien ce que nous avons fait, et pas si mal que ça… En effet, il ne faut pas sous-estimer notre passé… Nous avons un certain passé de valeur qui nous a amené à aujourd’hui !

Et nous devons être justes, avec nous-même et avec les autres !

Oui, c’est vrai que nous avons répété des choses belles qui nous ont amenés à aujourd’hui… Mais, nous avons aussi répété des choses douloureuses qui nous ont amenés, également, à aujourd’hui et dont nous pouvons prendre conscience… 

Pourquoi en prendre conscience ? 

Parce que nous voulons les aimer : nous avons décidé de mettre le paquet et d’y aller !

Et nous avons créé la situation la plus favorable à l’apprentissage de la conscience de l’ombre…

Et ensuite, une fois que nous avons conscience de cette ombre, nous répétons pour apprendre à aimer cette même ombre dont nous avons pris conscience.

Silence…

  

Répéter, c’est continuer à s’élever

Il faut que je me mette à pratiquer !

La pratique, c’est tout de suite… Il n’y a pas de soucis !

Chaque instant de vie, c’est la pratique ! Il n’y a pas besoin d’avoir un certain endroit, ni d’avoir une certaine attitude… 

La pratique, c’est ici : nous sommes toujours en train de pratiquer ! Et nous n’arrêtons jamais !

Nous regardons la nature… alors nous pratiquons ! Nous mangeons… alors nous pratiquons ! Nous marchons… nous sommes en train de pratiquer… Nous nous rencontrons entre Êtres humains… et là nous pratiquons très fort, etc… Nous pratiquons sans arrêt l’ouverture de la conscience à la Lumière ! 

Exister, c’est pratiquer !

Crois-tu que la création ait attendu notre vie d’aujourd’hui pour « pratiquer » ? Depuis qu’ils existent, le minéral, le végétal et l’animal ont toujours pratiqué… mais avec leur conscience…

Aujourd’hui, nous, les Êtres humains, nous pratiquons avec notre « libre conscience ».

Zut ! à un moment, j’ai compris… et puis je suis redescendue dans mon truc habituel…

Tu n’es pas redescendu ! Mais je comprends ce que tu veux dire… 

Tu ne peux pas « redescendre ». Tu continus ton ouverture de conscience ! Comme chacun de nous… Comme toute la création…

Ce n’est pas redescendre que de répéter ! 

Répéter, c’est continuer à monter !

C’est comme si tu marches sur une marche d’escalier… puis tu répètes : deuxième marche… puis tu répètes encore : troisième marche… Et tu montes et tu montes, marche après marche en répétant le même mouvement !

Et ce sont toujours des marches qui sont, chacune, une répétition et qui peuvent nous sembler identiques… pour monter ! Mais ce ne sont jamais les mêmes marches !

Tu répètes, oui… mais en même temps, ce n’est jamais la même marche, car la suivante est toujours un peu plus haute que la précédente… Toujours !

Et grâce à la répétition, à un moment donné, tu te trouves avec une conscience de la Lumière plus grande que celle que tu avais il y a un certain temps… comme malgré toi !

Parce que, à chaque marche, tu as accepté de monter dessus… et de quitter la marche précédente…

Parce que pour arriver à monter sur la marche du dessus, il a bien fallu, à un moment donné, quitter celle qui était plus basse !

(Rire…)

  

Mourir et naître…

Donc, c’est un mouvement permanent… Il faut, sans arrêt, mourir… puis renaître… mourir… puis renaître… Chaque marche est une naissance et une mort… une naissance et une mort…

Et cela au même instant !

C’est vrai ! Il faut d’abord lâcher derrière pour pouvoir ensuite poser devant…

Ce n’est pas « d’abord », c’est « maintenant », c’est « en même temps » !

Parce que, quand tu marches, c’est très important la bipédie : quand tu marches, tu poses un pied devant en même temps que tu lèves un pied derrière, au même instant, simultanément ! Sinon, tu ne peux pas avancer !

Donc, c’est « en même temps » …

Tu vas, en même temps, naître ici et mourir là !

Et cela se fait en même temps : ce ne sont pas deux choses séparées ! C’est un seul instant ! Â chaque instant : une naissance, une vie, une mort…

Ça, je ne l’avais pas vu… Tu vois !

À chaque instant, nous mourons… à chaque instant, nous naissons ! 

Soyons heureux de mourir, pour naître à ce même instant… Vivre heureux, c’est mourir heureux « et » naître heureux… à chaque instant.

Nous sommes obligés de mourir… C’est le mouvement de la vie ! Soyons en heureux !

  

Deux pieds pour mourir et naître au même instant

Regarde ! si je marche devant toi, pour te montrer :

Je lance un pied devant et il se pose sur le sol : je nais ! Mais au même moment, il y a celui de derrière qui quitte le sol : je meurs… si je lâche ! Et hop ! il est disponible et tac ! je peux le poser devant ! Et ainsi de suite… Je meurs, je nais, je meurs, je nais… Je marche ! 

Vivre, c’est un mouvement, c’est une marche, ce n’est pas un état statique…

Et si nous faisons ça, à chaque fois, il y a un mouvement d’ouverture de conscience… et donc, à chaque fois, il y a « la Joie » ! Et c’est notre moteur ! La conscience de la Lumière, c’est notre moteur… On a effectivement accepté, une fois de plus, de mourir pour renaître…

On meurt bien plus qu’une fois dans une vie… Si un instant est infiniment court, il y a donc, dans une vie, un nombre infini d’instants… Et à chacun de ces instants, nous mourrons… Alors dans une vie, nous mourons et nous naissons un nombre infini de fois !

C’est bien !

  

Nous nous aidons les uns les autres, 

même si nous n’en sommes pas conscients

Mais ce sont des lois très simples. Tu sais… Ce sont des choses évidentes… Il faut simplement s’encourager les uns les autres, s’entraider à reprendre conscience de la Lumière en Tout.

C’est ce que font les générations, les unes avec les autres…

On se propose les uns aux autres des mémoires à aimer…

Quand tu rencontres les enfants, ils mettent ça sur la table et ils te demandent : « Tiens ! Est-ce que tu pourrais aimer ceci en moi ? »

Oui, c’est vrai !

Admettons que tu ne puisses pas aimer un aspect particulier dans cet enfant et que tu répondes : « Non ! Ça je ne l’aime pas en toi ! » Eh bien, ce n’est pas grave…

Simplement, l’enfant te le représente et te redemande de l’aimer… et imaginons que tu n’aimes toujours pas cet aspect de lui la deuxième fois… Ce n’est pas grave !

Il te le représente une troisième fois et te propose à nouveau de l’aimer… et ainsi de suite…

Et ceci, jusqu’à ce que tu puisses reconnaître que tu Aimes effectivement cet aspect de lui…

Nous ne nous trahissons jamais les uns les autres… Il y a entre nous tous, entre tous les êtres, un contrat. C’est un contrat qui est de persister jusqu’au succès ! Personne ne va lâcher le morceau… Personne ne va accepter d’être aimé à condition qu’il soit différent !

« Tu vois, maman, je suis comme je suis… et c’est « ça » que je t’invite à aimer ! Et toi, tu n’as qu’une envie, c’est d’aimer ce que je suis en abandonnant de me demander de changer…

Alors, allons-y, essayons à nouveau ! J’ai confiance en toi… Je sais que tu vas finalement le reconnaître : Tu m’aimes sans aucune condition ! »

« Tu n’y arrives pas ? Ce n’est pas grave… Je reviendrai demain ou après-demain ou dans trois jours, ou dans vingt ans, ou bien même dans une autre vie… Et je te présenterai à nouveau, fidèlement, ce que tu cherches à aimer en moi qui est exactement ce que je veux qui soit aimé en moi ! Je te le présenterai encore et encore… jusqu’à ce que nous y arrivions ! … »

« Et toi ? Toi, tu me fais la même chose ! »

En effet, c’est toujours dans les deux sens, en même temps…

Et pareil, on travaille fidèlement ensemble… Et nous prenons le temps qui est nécessaire… Cela dépend de chaque cas, des facteurs en présence… etc.

Cela peut mettre une seconde… ou trois ans… ou même trois vies… Mais qu’est-ce que le temps pour le Divin ?

(… Silence)

  

Si je le fais, ça marche !

J’ai senti… J’ai senti… et parfois, j’ai réussi à exprimer mon Amour sur des points sur lesquels je n’avais pas réussi à le faire auparavant…

Voilà ! Ça crée un précédent ! Comme on dit en justice : « Cela fait jurisprudence » …

Je comprends que ça peut marcher, effectivement !

Ça ne peut « que » marcher ! Cela ne peut pas ne pas marcher !

La seule chose qui est nécessaire… c’est qu’il faut le faire !

Mais, si tu mets un pied devant l’autre, tu avances… Il n’y a pas de souci !

C’est comme si on disait : « Je pense que je peux marcher ! »

Non, ce n’est pas « Je peux marcher ! » … mais « Je marche ! » Voilà !

Si je le fais, ça marche ! Et puis, « je » marche…

Mais, chaque mot a son pouvoir ! Tu vois, si nous disons « Ça peut marcher ! » ou si nous disons « Ça marche ! », on ne dit pas la même chose et on ne ressent pas la même chose… Tu vois bien la différence… ?

Tu sais très bien que ce que tu es vraiment heureuse de penser, c’est « Ça marche ! » et non pas « Ça peut marcher ! » … Mais, tu vois comme c’est fin… C’est malin !

Oui, c’est vrai… la différence est subtile, mais elle est réelle…

On nous dit « L’ombre sait se faire belle ! » 

Tu vois ! Ça semble sympa de dire ça : « Ça peut marcher ! » … Mais est-ce que c’est « vraiment » ce que nous sommes le plus heureux de penser et de dire à cet instant ?

  

Choisissons notre conscience… avec les mots !

C’est là la vraie question : « Est-ce que ce que j’ai pensé là ce que j’étais la plus heureuse de penser ? Oui ou non ? »

Non ! C’est vrai… Ce que je suis la plus heureuse de penser, c’est « Ça marche ! »

Alors, osons penser : « Ça marche ! » … et pensons-le encore et encore !

Il faut choisir les mots… Il faut choisir notre conscience… et puis… il faut répéter !

Les mots, sont très importants…

Il faut « oser » les exprimer… Il faut s’y entraîner… soit par écrit… soit seul, par exemple, dans la voiture en parlant… Ou bien en les pensant intensément dans ta tête ! 

Les mots expriment notre conscience et notre conscience s’exprime par des mots !

Il faut « oser » mettre des mots… clairs et nets qui expriment la Lumière Divine de la façon la plus belle dont nous sommes capables à cet instant…

Le vocabulaire est très important.

Oui ! Je le réalise…

Ouvrir les yeux et tenir le volant

Par exemple, avec sagesse, il faut que nous choisissions également « le temps de conjugaison » … C’est très important !

Nous n’exprimons pas la même conscience lorsque nous disons : « Ça marche ! », « Ça marchera ! » ou « Ça a marché ! » Nous ne sommes pas en train de dire la même chose… Nous n’exprimons pas la même conscience de la Lumière…

« Qu’est-ce que je suis la plus heureuse de penser et de dire à cet instant ? » C’est, là, une question essentielle que nous voulons nous poser… Et là, il faut que je choisisse…

N’oublions pas : pour conduire notre voiture et arriver à bon port, il faut que nous ouvrions les yeux et que nous tenions le volant, en même temps : 

« Ouvrir les yeux », cela signifie « voir ce que j’ai pensé et vérifier si c’est bien ce que je suis le plus heureux de penser… ou pas ! » … 

« Tenir le volant », cela signifie « choisir maintenant de penser ce que je suis le plus heureux de penser » ! 

C’est à dire « Prendre conscience de la conscience que nous venons d’avoir » et en même temps, « Choisir ma conscience suivante à ce nouvel instant » !

C’est là un usage sage du Libre Arbitre qui nous a été donné depuis le début de l’humanité.

Et là, il se passe ce qui doit se passer… C’est à dire une ouverture de la conscience à la Lumière pour l’humanité… à travers moi !

C’est l’intérêt commun que nous servons en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser, c’est à dire en choisissant à chaque instant la conscience que nous sommes le plus heureux d’avoir !

De toutes les façons, je ne sais pas ce que cela réveille, mais ça réveille quelque chose de très agréable…

  

L’instant éternel

Et cela se réalise dans ce petit instant… Un instant, c’est bien plus petit qu’une seconde ! C’est infiniment petit…

C’est comme ce « point » dont on nous a parlé en 6ème en cours de mathématique ! Ce point qui n’a pas de surface ! Tu t’en souviens ? Cela m’avait passionné… et du coup j’avais été premier en math ! J’étais ébloui ! Ce point qui n’avait pas de surface m’a beaucoup touché !

De la même façon, l’instant n’a pas de temps ! Il est infiniment court !

Et c’est à cet instant que tout se passe… « L’instant, c’est le plus important ! » C’est là que tout se passe ! C’est là que s’exprime notre libre conscience, notre libre arbitre !

C’est toujours à cet instant que nous naissons et que nous mourons ! … Dans la joie, si nous le choisissons…

Quel plaisir d’en parler !

C’est un chemin qui n’en est pas un… puisqu’il ne dure qu’un instant !

C’est un chemin… Et il ne faut pas que nous craignions d’utiliser tous les mots…

Le mot « chemin » n’est pas contradictoire avec le concept de « l’instant » et donc, avec le mot qui l’exprime.

C’est comme « la droite » et « la gauche » … La gauche n’est pas l’opposé de la droite… Elle en est le complément !

« Le haut » n’est pas l’opposé « du bas », mais il en est le complément !

Nous avons eu tendance à vivre dans cette idée d’opposer, de séparer, comme « le devant » et « le derrière », « le haut » et « le bas », « l’avant » et « l’après » …

etc.

  

Tout est Lumière

Non ! Les opposés sont des compléments.

Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes… « l’homme et la femme » : compléments… etc.

Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose. Comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !

… Silence…

Les 8 Entretiens (8ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

…..

Tout est Lumière

Non ! Les opposés sont toujours, en réalité, des compléments.

Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes minéraux, animaux et humain,

« l’homme et la femme » : non pas opposés, mais complément… etc.

Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose, comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !

… Silence…

C’est beau ! Ce concept-là, d’Unité de Tout ! Le vivre dans notre vie quotidienne, c’est une véritable aventure !

Toi ! C’est sûr ! Tu es aventureuse…

Dans la marche, je lève le pied là et je le repose là…

C’est le même mouvement… Attention ! Quand tu marches, tu as deux pieds qui se posent sur le sol alternativement…

C’est plus facile de poser le pied devant… Mais de lever le pied de derrière, c’est plus difficile…

Alors… Là, tu vois : tu émets une pensée… Tu es d’accord ?

Tu viens de penser et de dire : « Il est plus facile de poser le pied de devant que de lever celui qui est derrière » …

Oui, c’est vrai.

Mais, dis-moi : As-tu été, oui ou non, heureuse de penser cette pensée ?

Ou, pour te poser la question autrement : La source de cette pensées a-t-elle été ton Âme ou tes mémoires ?

Mes mémoires ! Bien sûr !

Tu en es sûre ?

Oui, c’est sûr !

Dans ce cas, n’hésite pas ! Maintenant que tu en as conscience ! Maintenant que « tu as ouvert les yeux », tu as vu !

Alors là, maintenant, tu peux « prendre le volant » … C’est à dire que, à partir de là, tu peux oser penser, maintenant, ce que tu es la plus heureuse de penser, ce que ton Âme te souffle !

Tu vas lui donner une forme… Il faut simplement l’exprimer !

  

Osons

Donc, si tu le veux, tu vas choisir de prendre conscience de l’ombre en toi, dans tes pensées, ou autour de toi, dans les pensées des autres… Et ensuite, tu vas choisir de penser à partir de la Lumière en toi, c’est à dire à partir de l’Âme… Et tac !

Je pourrais te dire : « Et ensuite, tu vas choisir de penser ce que tu es la plus heureuse de penser »… Cela veut dire exactement la même chose…

Et chaque fois que nous osons faire ce mouvement naturel, nous vivons un instant de joie ! Chaque fois que nous augmentons notre conscience de la Lumière, nous ressentons un mieux-être ! Toujours.

Il faut simplement créer une petite phrase qui va exprimer cette nouvelle vision que nous sommes en train d’imaginer, de choisir, à partir de notre conscience augmentée de la Lumière…

Et, à partir de là, cela va maintenant faire partie de nos mémoires, maintenant plus lumineuses… D’une part, notre mémoire personnelle et d’autre part, la mémoire de l’humanité sont alors plus élevées, plus belles.

Alors, je choisis de penser : « C’est vraiment une grande joie de mettre un pied devant l’autre, sans appréhension ! »

C’est parfait comme exemple… Voilà ! Bravo !

Il n’y a pas de contradiction de pieds… C’est un seul corps ! C’est un seul mouvement et le pied de devant va passer derrière et le pied de derrière va passer devant… Et le corps entier avance parce que c’est complet ! Là, il y a le mouvement…

Il n’y a pas un pied de devant qui n’est que devant tout le temps et un pied de derrière qui n’est que derrière tout le temps, sinon tu n’avances pas harmonieusement…

Sinon, tu sautilles ! Et nous ne pouvons pas sautiller très longtemps…

Ce sont des concepts évidents quand on les regarde avec l’Âme, mais ce sont des concepts qui contredisent des années et des années d’habitude de pensée que nous avions vécu dans la séparation, l’opposition, la comparaison, le combat etc… 

Nous avons vécu dans ce combat permanent de deux opposés… Moi et l’autre… le féminin et le masculin… Prendre et donner… Offrir et recevoir… Justice et injustice… et bien sûr le bien et le mal ! Alors que tout cela n’est que la Lumière Parfaite !

  

Croire !

Et là, c’est fini : « Dieu est Tout » ! Nous en avons une conscience plus grande… Nous sommes « plus croyant » en un Dieu Unique, Infini, Éternel, Omniprésent, dont l’aspect est infiniment multiple !

Nous avons pu passer à cet instant d’une certaine incroyance que « Dieux n’est pas tout » … à une certaine croyance plus grande en « Dieu Un ».

C’est le miracle de la foi !

Silence…

À partir de là, pendant un moment, la conversation est difficile à entendre, car le bruit du ventilateur de l’ordinateur s’est fait trop puissant et occupe parfois tout l’espace sonore de l’enregistrement.

Alors ce ne sont, pour un moment, que des bribes plus ou moins longues, séparées par des absences de compréhension plus ou moins longues :

……………..

Mais ensuite, ça fait boule de neige. 

Et évolue très vite… Mais, tu sais, c’est au début… Alors nous avons encore l’impression que ça ne bouge pas trop… 

……………….

Là, le cerveau fonctionne d’une façon qui lui a été inhabituelle jusqu’à là… Il est obligé de créer de nouveaux circuits pour ces nouvelles pensées… C’est comme si tu apprends une danse que tu n’as jamais dansé : tout le corps doit arriver à faire de nouveaux mouvements…

……………….

Penser, c’est aussi « physique » bien sûr… Penser c’est « corporel »… Pour penser, il y a donc un effort agréable à faire qui est également physique !

Et c’est parce que les gens ne voulaient pas faire cet effort physique de penser, qu’ils n’y arrivaient pas…

En tous cas, on peut dire que le chef d’orchestre, c’est le Divin Lui-même, c’est à dire l’Âme en nous…

……………….

Ça, c’est le chemin, c’est constant… Mais où est-ce un problème ? Est-ce que c’est un problème d’être en train d’avancer ? Est-ce que « avancer », ce n’est pas « arriver » ?

Avancer, c’est bien arriver d’instant en instant…

………………

Mais, c’est évident : si on exige d’un bébé qu’il apprenne à marcher en une seule fois, il ne pourra pas le faire ! 

La répétition, c’est une Loi Divine ! Ce n’est donc pas une erreur humaine de répéter… Depuis toujours l’univers répète pour ouvrir sa conscience à la Lumière !

Nous, les Êtres humains, nous ne faisons que continuer à vivre selon cette Loi Divine de la Répétition.

……………….

Nous avons pris le temps que Dieu nous donne à chaque instant, en Lui, pour arriver à cet instant actuel.

Personne n’a jamais vécu un instant en dehors de Dieu ! Si Dieu est Tout, ce n’est pas possible… Quelqu’un peut vivre, à chaque instant, avec une certaine conscience et une certaine inconscience de Dieu, mais pas un instant en dehors de Dieu !

……………….

Ce n’est pas compliqué, puisque nous arrivons à aujourd’hui :

Nous avons donc bien avancé, nous avons donc bien évolué… comme tout l’univers !

……………….

C’est cette idée d’une « fin » que l’on retrouve dans toutes les religions et les démarches soi-disant spirituelles… avec le Paradis final, le Samadhi total etc… Cette idée, c’est que à un moment, nous pouvons arriver au bout de Dieu…

Mais ce que l’on appelle habituellement Dieu n’a pas de bout… Cette démarche d’ouverture de la conscience est donc Éternelle…

Bien sûr que tous les « bouts » sont en Dieu également… mais Dieu Infini n’a pas de bout, il contient tous les bouts que les hommes ont pu imaginer…

Il n’y a pas de bout à notre ouverture de conscience… Pour avoir conscience de l’Infini, il nous faut tout simplement l’Éternité.

………………

Le mouvement, c’est une prise de conscience toujours accrue de la Lumière… Et quand est-ce que l’on va arriver au bout de Dieu ?

Jamais !

………………

  

La conjugaison n’est pas un détail

Là, il faut faire attention à la conjugaison ! Les conjugaisons que les Êtres élevés nous ont léguées, à un moment, dans leur sagesse a une grande importance pour pouvoir fonctionner harmonieusement… Ainsi :

Il faut conjuguer au temps passé, ce dont nous parlons et qui est une mémoire du passé… Et le passé, c’est tout le passé depuis l’infini passé, jusqu’au dernier instant que l’on vient de vivre.

Il faut conjuguer au futur, ce dont nous parlons et qui n’est pas encore arrivé, mais dont nous avons une vision.

Il faut conjuguer au présent ce que nous vivons à cet instant. C’est à cet instant présent que s’exerce notre libre arbitre…

Notre conception du présent s’exprime au temps présent… Nous la choisissons au présent… avec notre libre pensée !

En effet, l’instant du choix, c’est tout de suite !

Nous choisissons au présent la pensée que nous choisissons d’avoir au présent… Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cette liberté de conscience est merveilleuse !

Nous avons été enseignés autrement et nous-même nous avons enseigné aux autres autrement… C’est donc normal que cela nous soit présenté, à nous, de cette façon…

Ce que nous pensons à cet instant, ce que nous disons à cet instant, ce que nous faisons à cet instant défini seul ce que nous vivons à cet instant…

La libre conscience, ou libre arbitre, ne s’exerce qu’à cet instant… Elle ne peut s’exercer sur le passé ou sur le futur qu’en passant par le présent…

Elle s’exerce sur le vécu que je choisis d’avoir, « à cet instant », de mon passé : est-ce que je choisis de l’élever ou pas ? C’est à dire, est-ce que je choisis d’en être heureux ou pas ?

De même, c’est à cet instant présent que je choisis la relation que j’établis avec le futur. Suis-je heureux du futur dont j’ai la vision ou pas ?

Et tout cela, je ne peux le faire qu’à cet instant, l’instant du libre arbitre !

  

Le libre arbitre ne se conjugue qu’au présent

Le Libre arbitre ne se conjugue qu’au présent !

Notre libre arbitre, à cet instant, nous permet de choisir notre mémoire du passé ou notre vision du futur… 

Et, à chaque instant, nous pouvons changer la mémoire que nous avons de notre passé ou la vision que nous avons de notre futur…

Le présent, c’est le plus important ! C’est là que je peux « choisir » !

« Maintenant », c’est l’instant du choix !

Seul le présent permet de transcender le passé et l’avenir. 

………………

  

Qu’est-ce qui n’est pas Dieu ?

Tu as faim, c’est l’expérience de Dieu… Tu manges, c’est l’expérience de Dieu… Tu délires, c’est l’expérience de Dieu… Tu es sage, c’est l’expérience de Dieu… Tu regardes une poussière, c’est l’expérience de Dieu, etc.

………………

Nous voulons Le reconnaître de mieux en mieux, dans toutes les circonstances…

Alors, toi, tu as certainement accéléré beaucoup.

Sinon, tu n’aurais pas pu. En tout cas, si tu l’avais fait à un rythme « normal », c’est à dire à un rythme moyen, comme presque 8 milliards d’habitants de la planète, nous ne serions pas là, ensemble, à parler comme nous le faisons… Tu serais « normale » … Donc, tu vois bien…

Cela existait déjà…

Évidemment, que cela existait déjà, sinon, nous ne serions pas là ! 

Nous sommes en mouvement, comme tous les Êtres depuis toujours… La vie est en mouvement d’ouverture de conscience, depuis les minéraux, les végétaux, les animaux et puis depuis peu les humains… et donc nous… 

Tu as choisis d’accélérer ta prise de conscience… tu as fait plus de pas à la seconde ou à la minute…Oui ! et cela n’est pas nouveau… Dans cette vie-ci, tu sais très bien, depuis ton enfance, que tu n’étais pas comme la majorité des autres, mais un peu décalée !

Il faut bien que certains d’entre nous avancent d’abord pour que les autres puissent avancer ensuite.

Mais, est-ce qu’un petit enfant a moins de valeur qu’un Être humain plus agé ?

Non, bien sûr !

En tous les cas, c’est quand même un concept très nouveau.

 

La nouveauté de toujours

Non ! Ce concept est Éternel…

La conscience du concept est nouvelle…

Oui ! Tout ce concept était à la bonne place depuis toujours… Il ne nous a pas attendu pour exister depuis l’Éternité !

Et il fonctionnait parfaitement… et il continue à fonctionner parfaitement… Mais juste, à chaque instant, notre conscience nouvelle crée de nouveaux circuits neurologiques qui permettent cette nouvelle conscience en mouvement du même Concept Éternel…

Mais, ça ne fonctionne pas plus parfaitement maintenant que ça ne l’a toujours fait ! Car Dieu ne peut pas « dysfonctionner » … C’est notre conscience qui a pu soi-disant dysfonctionner ! Dieu, Lui a toujours été Parfait !

Il ne sera jamais plus Parfait qu’Il ne l’a jamais été.

La nourriture de cette conscience n’a-t-elle pas changé ?

Sa nourriture a toujours été Parfaite… Sa seule nourriture est la Lumière Elle-même… Il n’y a rien d’autre pour nourrir notre conscience…

Qu’est-ce qui peut changer, alors ?

  

À vraie question, vraie réponse

C’est la question ! Quelle question va-t-on se poser ?

Va-t-on se poser la question de l’origine de notre pensée ? Sa source est-elle notre Âme ou nos mémoires ?

Est-ce que l’on va être assez courageux pour choisir nos concepts d’après notre Âme ? Ou bien est-ce que l’on va choisir de garder nos concepts d’après nos mémoires ? 

Mais, c’est le même cerveau qui pensera et Tout est Parfait…

Mais alors, pourquoi tant de gens souffrent-ils en choisissant leurs concepts à partir de le leurs mémoires ?

Mais sont-ils moins parfaits que nous ? Sont-ils moins faits de la Lumière que nous ?

Non ! Bien sûr !

Leur conscience est juste : c’est la conscience qui est la bonne pour eux, à cet instant.

Chacun de nous a la conscience juste pour soi, à cet instant.

Ce regard, porté… Alors, tout est bon ?

Oui ! Tout est Lumière.

Mais, ça c’est nouveau !

Non ! Ce n’est pas nouveau du tout… ça a été enseigné, ré-enseigné… depuis que l’homme existe

● 

Mais, moi, c’est la première fois que je l’entends !

C’est sûr que tu l’entends pour la première fois comme tu l’entends aujourd’hui ! 

Chaque instant étant unique, on n’a jamais pu entendre, dans notre passé, ce que l’on entend aujourd’hui comme on l’entend aujourd’hui… Ça, oui !

Mais ils l’ont dit, à l’époque de Pythagore, à l’époque de Socrate et de Platon et à de très nombreuses autres occasions… Nous l’avons entendu sous toutes les formes et dans toutes les langues… en égyptien, en grec, en latin, en français, en chinois …

● 

Mais qu’est-ce qui fait qu’on ne l’a pas entendu aussi bien ?

  

C’est la conscience qui fait toute la différence

Notre conscience !

La conscience dont nous parlons, c’est la conscience de la Lumière ! N’est-ce pas ?

Il n’y a que deux positionnements possibles : soit j’augmente la vitesse d’ouverture de ma conscience de la Lumière à cet instant, soit je la diminue…

● 

Tu veux dire, « soit je l’arrête » ?

Non ! Je ne peux jamais arrêter complètement l’ouverture de ma conscience : les minéraux n’y sont pas arrivés, les végétaux et les animaux non plus et bien sûr l’homme n’y est jamais arrivé et n’y arrivera jamais !

La conscience s’est toujours ouverte et elle s’ouvrira toujours, quelques erreurs que l’humain fasse pour en ralentir l’ouverture.

Les corps ont changé, mais l’ouverture de la conscience de la création a continué et continuera toujours !

L’ouverture de la conscience est une Loi Éternelle que l’on ne peut pas ne pas respecter !

Notre libre conscience, notre libre arbitre ne nous donne de pouvoir que sur « la vitesse d’ouverture de conscience » … mais pas sur l’ouverture de conscience elle-même : elle s’ouvrira de toutes les façons, comme elle s’est toujours ouverte depuis le début de cet univers !

  

Exister, c’est être une conscience qui s’ouvre !

Soit elle s’ouvre à sa vitesse naturelle, originelle, comme elle l’a toujours fait, sur la terre, avant que la libre conscience humaine n’apparaisse, il y a peut-être 150.000 à 400.000 ans… 

Pour que cela continue chez nous, il suffit que l’homme pense toujours à partir de son Âme, c’est à dire de la Lumière en lui… 

Au niveau bêtement pratique, il suffit que nous pensions toujours ce que nous sommes les plus heureux de penser… et rien d’autre ! C’est ainsi que la nature a toujours évolué et c’est ainsi qu’elle continuera à évoluer…

Soit la conscience de l’homme ne s’ouvre pas à sa vitesse naturelle, mais à une vitesse inférieure… et ce phénomène n’a pu exister que depuis que la libre conscience est apparue et que nous en avons fait un usage erroné… 

Ce n’est donc que depuis le presque début de l’humanité que nous avons pu, librement, nous mettre à penser à partir de nos mémoires… 

Et là, au niveau pratique, cela signifie que nous ne pensions pas ce que nous étions le plus heureux de penser, ou même que nous pensions carrément ce que nous n’étions pas du tout heureux de penser ! 

Et là, nous avons vu le résultat : beaucoup, beaucoup, de souffrance pour toute la terre ! 

Mais cette souffrance, n’est pas le signe d’un arrêt de l’ouverture de conscience, mais seulement d’un ralentissement de cette ouverture de conscience à une vitesse inférieure à la vitesse « naturelle » ou « originelle » …

  

Reprenons notre libre arbitre en main

D’où l’intérêt de reprendre un usage sain de notre libre arbitre… il s’agit simplement de l’utiliser pour penser, librement, à partir de notre Âme… de l’utiliser pour penser de mieux en mieux ce que nous sommes les plus heureux de penser… 

Faisons actes de foi sur actes de foi pour rendre à notre libre conscience son fonctionnement originel.

Il s’agit d’agir d’une façon qui nous semble nouvelle, sans l’être réellement : pensons à partir de notre Âme et non pas poussés par nos mémoires…

Pensons humblement à partir de notre Âme, comme nous le faisions lorsque nous étions minéraux, puis lorsque nous étions végétaux, puis animaux…

Là, nous avions une conscience (minérale, végétale, puis animal) mais pas encore une « libre conscience ».

  

Choisissons notre vie

Si nous ne reconnaissons pas en nous le libre arbitre pour faire cela, nous ne pouvons pas le faire… C’est le facteur essentiel… 

Bien sûr, il y a des conditions matérielles, il y a des conditions mentales et il y a des conditions spirituelles à l’exercices de notre libre conscience… mais, même ces conditions sont soumises à notre libre arbitre… 

Et il faut que tout se mette en place pour que l’ouverture de notre conscience reprenne son « pas » naturel d’origine !

La vie est une ouverture de conscience depuis toujours… et, plus récemment, depuis le début de la création de cet univers ! 

C’est à dire que la vie est une ouverture de conscience depuis le Big Bang, qui est le nom que nous donnons pour l’instant au soi-disant début de cet univers qui est le nôtre… et à la conscience duquel nous avons de plus en plus accès…


Voilà, c’est la fin de ce 1er entretien qui avait duré 2 heure et que j’ai divisé en 8 parties, pour des raisons pratiques de lecture ou d’écoute.

Et si tout cela vous intéresse vraiment, alors vous pourrez bientôt, lire ou écouter le 2ème entretien que je diviserai probablement également en 8 parties…

Et puis viendra le 3ème entretien… et ainsi de suite, jusqu’au 8ème et derniers de cette 1ère série de 8 entretiens.

Merci de votre intérêt… Et n’hésitez pas à faire vos commentaires, il seront sans aucun doute très utiles pour tous. Je les modèrerai le mieux que je peux avant de les publier avec plaisir.

Les 8 Entretiens (1ère Partie du 2ème Entretien)

Le 7 juin 2021

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

… Click ! Nous commençons l’enregistrement !

Compliments et encouragements, c’est tout !

… Je l’ai fait toute seule, pour moi…

C’est bien ! Comme ça ? À l’arrache ?

Je voulais acheter un encadrement pour un tableau que j’avais fait… J’en avais vu un beau, qui me plaisait, sur Internet. Il coutait environ 200 € avec le montage et tout… Je me suis dit « Non, quand même ! »

Et puis, du coup, je me suis décidé à le faire moi-même… Tout moi-même ! … Eh bien ! Finalement, ce n’était pas mal du tout !

Eh oui ! Bravo ! Cela t’a plu ?

Oui ! J’ai eu une sensation agréable, et puis je l’ai accroché au mur… J’ai dit cela à mon meilleur ami l’autre jour… Je lui ai dit : « Tu sais, je me suis même affiché un de mes dessins, il y a du progrès ! »

Nous rions…

Oui, parce que, au début, on doute beaucoup, on a pensé que l’on dessinait mal et tout ça… Mais, en réalité, personne ne dessine mal ! Chacun pratique son art à sa manière, naturelle, à lui.

D’abord, personne ne m’a appris à dessiner… Au début, tu sais, à l’école…

Cela ne s’apprend pas, le dessin ! C’est naturel… Les enfants, eux, dessinent sans l’avoir appris ! C’est bien plus naturel que d’apprendre à écrire…

Oui ! Mais moi, on m’a dit, dès le départ, que je ne savais pas chanter, que je ne savais pas dessiner… 

Et d’ailleurs, pour mon frère qui venait après moi, on n’a pas cherché… Et on lui a dit : « Ah ! Eh bien, vous êtes comme votre sœur ! »

Trop souvent, encore, les enseignants, comme beaucoup d’Êtres humains, pensent et disent des choses qu’ils ne sont pas heureux de penser, et encore moins de dire… Mais, cependant, ils peuvent continuer à les penser et à les dire !

Et trop souvent encore, nous nous sommes faits piégés… Et ensuite, nous avons adhéré à ces pensées ombreuses sans même nous en rendre compte, dès notre enfance…

Et nous nous sommes amputés finalement de la jouissance d’un tas de qualités… qui sont pourtant totalement naturelles et originelles pour tous les Êtres humains !

Moi, je n’aurais même pas osé contredire ce qui m’était dit… Parce que, toute petite, j’ai été critiquée et comparée…

Un enfant ne devrait recevoir que des compliments et des encouragements, c’est tout !

Des compliments sur la Beauté Naturelle des trois aspects de son Être que sont son Corps, ses Pensées et son Âme.

Des encouragements permanents à prendre toujours plus conscience de cette Beauté en toute chose.

Eh bien, moi, j’ai entendu, depuis la maternel : « Peut mieux faire ! »

Cela m’a choqué, parce que c’est une remarque que mon père me faisait ensuite, sans arrêt, au cours de mon enfance ! Et cela m’a formaté ! C’est terrible !

  

La transmission de l’ombre

Bien sûr ! Moi, également, j’ai reçu, beaucoup plus tard, de mon maître d’école, dans la dernière classe avant la 6ème, comme commentaire dans mon carnet de note : « Agiter avant l’usage ! », c’est à dire, me frapper.

Ce n’est pas vrai ! « Agiter avant l’usage ? »

Oui, mon père était d’accord…. Et mon père adhérait à ça : « Agiter avant l’usage ! » … Et il me l’a répété ensuite de nombreuses fois ! Et je suis absolument sûr qu’il pensait que c’était pour mon bien… Car mes parents aimaient leurs enfants…

Rires

En fait, nous sommes d’une génération différente… ! Maintenant, on ne touche plus un enfant !

Oui ! Mais il reste les paroles !

C’est vrai ! Il y a les paroles qui ont pu être encore pires…

Parfois, il valait mieux un geste… Tu sais, je ne suis pas favorable du tout à ce que l’on frappe les enfants, mais une parole que l’on n’est ni heureux de dire, ni heureux d’entendre…

Oui, cela peut te poursuivre toute ta vie !

Il faut que nous rendions toutes ces mémoires à la Lumière… C’est, en particulier, la raison pour laquelle nous nous rencontrons aujourd’hui…

Un silence s’installe…

Tiens, je change de sujet, regarde, j’ai pensé à amener une clef USB.

  

Écrire ?

Très bien ! Eh bien, nous l’utiliserons tout à l’heure, puisque nous y mettrons également, si tu le veux, cet entretien d’aujourd’hui et ainsi, tu auras les deux… On y pensera.

On va la mettre là pour la voir. Ainsi, on y pensera avec plaisir ! 

Alors ? Tu es toujours intéressé à essayer d’écrire quelque chose ensemble ? de mettre un texte progressivement en place ? C’est comme un jeu !

  

Tout change

Oui ! Tout à fait. Pour moi, cela fait partie de ma recherche… Mais, j’ai un souci … Les choses ont changé… Et je ne peux manifestement plus travailler et fonctionner comme je le faisais avant !

Heureusement ! Ça, c’est bien !

Oui, c’est bien ! Mais effectivement, je te l’ai déjà dit : du coup, tout est bon pour que je puisse essayer de sortir un peu de ce que j’ai appelé mon « no man’s land ». Tu sais ? 

Je sens bien qu’il faut que je sois « dans » la vie, mais je ne peux plus bosser intellectuellement de la même façon… Donc, il faut que je trouve des trucs !

Bien sûr ! Bien sûr !

Et cela en fait partie…

C’est ce que tu vis aujourd’hui… et voilà ! Nous bougeons, nous sommes vivants !

Ouais ! Mais j’ai toujours ce…

  

Mémoires de Lumière, mémoires d’ombre…Caïn

Mais, nous avons de vieilles pensées… Des pensées qui viennent des mémoires… Des pensées mémorielles, qui ne nous viennent pas de l’Âme… Ce sont des pensées qui ne sont pas du tout venues de notre Âme lorsqu’elles sont apparues dans notre vie d’aujourd’hui… 

Elles ne sont pas non plus venues de l’Âme des gens qui nous les ont proposées à nouveau… Ils n’ont, eux non plus, pas pensé à parler à partir de leur Âme… Mais ils ont parlé, eux aussi, à partir de leurs mémoires…

Car eux-mêmes avaient reçu ces mêmes pensées qui venaient des mémoires des personnes qui leur avaient également parlé à eux aussi… et ainsi de suite… !

Et de cette façon, nous nous sommes transmis ce qui a été appelé par le christianisme religieux « le péché originel »… Et cela, jusqu’à aujourd’hui ! 

C’est, tout simplement, l’ombre qui s’est transmise des parents aux enfants, depuis Caïn… J’appelle cela le « caïnisme » …

Depuis Caïn, le premier homme qui a perdu conscience de la Lumière, cela s’est transmis, comme ça, de génération en génération…

Et ainsi, les parents ont éduqué leurs enfants avec des pensées qu’ils n’ont pas été heureux de penser eux-mêmes… Mais, ces pensées leur avaient été transmises par leurs parents qui, eux non plus, n’étaient pas heureux de les penser, ni de les transmettre… mais qui les avaient tout de même transmis… etc…

Oui ! Et même nous, nous avons fait pareil ! … Je vois bien ce que j’ai transmis à mes enfants pendant des années, moi-même… !

  

Soyons patient avec notre impatience

Oui mais, pour l’instant, c’est normal ! Nous n’avons pas pu faire autrement, à ce point ! 

Tant que nous n’avions pas suffisamment pris conscience de la Lumière Pure et que nous n’avons pas su nous fier à cette Lumière, tant que nous ne nous sommes pas exclusivement nourris de cette Lumière, nous nous sommes nourris de la perte de conscience de cette Lumière, donc de l’ombre…

Et, depuis, c’est cette ombre qui a dirigé, trop souvent, certains plans de notre vie…

Mais, malgré ça, nous voyons bien que l’ombre n’a pas gagné ! Nous voyons bien que la Lumière a augmenté dans notre vie !

Enfin ! Pardon ! Je voulais dire plutôt nous voyons bien que « la conscience de la Lumière a augmenté dans notre vie ».

Car j’ai bien dit, là, une bêtise : la Lumière, Elle, Elle n’augmente pas !

La Lumière ne peut pas augmenter : Elle est Infinie ! Mais c’est « notre conscience de la Lumière » qui, seule, augmente ! 

  

La conscience de la Lumière

Oui, c’est vrai, c’est notre conscience de la Lumière qui augmente depuis toujours !

Eh oui ! Tu vois, ce sont encore « mes » habitudes à moi de langages… Et, là, je n’y ait pas échappé… et il faut sans arrêt y revenir et nous corriger, gentiment ! 

Parce que ces habitudes de langages transportaient notre erreur, c’est à dire « notre perte de conscience de la Lumière » … Elles lui donnaient une forme…

Trop souvent, nous avons dit « augmenter la Lumière » ! Mais c’est ridicule quand on sait ce que l’on sait ! Cela n’a aucun sens ! 

Puisque la Lumière est Absolue, Éternelle, Omniprésente, comment va-t-on L’augmenter ? Nous ne pouvons pas L’augmenter, C’est notre « conscience » qui seule peut augmenter… Et ce n’est pas rien !

C’est pour cela que l’un de nos amis de toujours a pu nous dire : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ! » 

Car oui ! C’est la conscience qui fait toute la différence… Et c’est ça, la clef… Notre clef, c’est notre conscience ! C’est notre libre conscience.

En fait, nous sommes des êtres de conscience, des Êtres libres de leur consciences : notre Corps ne sert qu’à ça, notre Pensée ne sert qu’à ça, notre Âme ne sert qu’à ça : ouvrir librement la conscience de notre Être !

Alors, là, il y a une chose que j’ai entendue : c’est que tu as parlé de « se soumettre » à notre Âme… et ça, j’étais venue un peu avec ce type de travail en tête… Cela faisait quelque temps que je m’étais rendu compte à quel point, il y avait un travail d’humilité à faire… 

Oui…

Et je me suis rendu compte que cela ne m’était pas seulement personnel : c’était vraiment le cas de tout le monde !

Et ce n’était pas seulement une question d’orgueil… Je ne me prenais pas pour une personne intelligente… Tout ça, ce n’était pas vrai ! Non, c’était vraiment une sensation de ne pas savoir vraiment ce que c’était que « l’humilité » … C’est toute notre société qui a été comme ça. 

Oui ! c’était le « Caïnisme »… 

Oui, c’est ça ! C’était cette sensation d’être un individu seulement « individuel »… Et ça c’est difficile à faire évoluer… C’est vraiment un concept différent…

Conjuguer un verbe, c’est choisir

Tout d’abord, si tu le veux bien, nous allons mettre cette phrase au passé et nous allons oser dire, par exemple : « C’était difficile… Mais cela devient de plus en plus facile » ! C’est notre but, n’est-ce pas ?

Penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… C’est bien notre but ?

Oui, tu as raison : « c’était » difficile.

Je ne veux pas t’énerver en te faisant cette remarque sur la conjugaison des verbes. Mais, nous sommes là, ensemble, pour mettre les points sur les « i », et devenir très attentifs et peut-être même, pointilleux… au moins pendant le temps où nous conversons ensemble… 

Et ensuite, cela se diffusera dans nos vies quotidiennes ! Après, dans notre vie, évidemment, chacun repart de son côté… et nous commettrons encore des erreurs…

Mais ensuite, nous les corrigerons à nouveau et cela autant de fois que nécessaire !

Oui, c’est vrai, je préfère penser : « C’était difficile » que « C’est difficile » !

Et là, comme dans toute conception, quand tu vois cela, en toute conscience, c’est déjà une clef pour changer quelque chose.

  

Face à l’Infini, nous sommes tous toujours au début

Cette clef, elle est dépendante de la clef absolue qui est que « Dieu est Infini » … 

Et face à l’Infini, nous ne pouvons être que « humble » ! Quand on croit à l’Infini, on ne peut pas être orgueilleux, parce qu’il y a cet « Infini » dont nous sommes conscients un peu plus chaque jour… 

Et là, nous avons un rapport avec l’Infini qui nous rappelle toujours que nous sommes infiniment au début de Lui !

Tandis que lorsque j’oubliais cette dimension, qui est au-delà de toute dimension… l’orgueil pouvait apparaître !

Beaucoup de gens avait nié, jusqu’à aujourd’hui, l’Âme ou le Divin, c’est à dire l’Infini en nous… et ils s’attachaient à la matière, à leur quotidien matériel que ces gens croyaient limité… 

Mais à ce moment-là, nous n’avions plus conscience de cet « Infini » pour nous comparer et savoir ainsi que nous étions infiniment petits par rapport à cet « Infini Absolu ».

Oui ! Cependant, même quand tu le sais, ce n’est pas fini ! … Mais, il y a eu heureusement des expériences de transcendance… Une expérience de transcendance, c’est bien ça ?

Oui.

À un moment donné, tu es dans l’Infini… Mais, même quand tu le sais, même quand tu l’as vécu une fois de temps en temps, car ce n’est pas quotidien… Ce n’est pas…

Alors, là, attends ! Là, es-tu en train de me dire que, à un moment donné, tu as pu avoir une conscience totale de l’Infini ?

Ouais !

Alors ça, pour moi, c’est impossible ! Je ne peux pas le croire !

Enfin… J’ai vécu ce que l’on appelle un moment fort de conscience de l’Infini…

  

Des crises répétées d’ouverture de conscience

Ah ! Là, j’aime que tu modifies ton langage… 

Oui ! Alors, ce moment, a donc été « un moment d’ouverture de ta conscience » … Une ouverture peut-être très importante, peut-être soudaine, inattendue…

Un tel moment nous a époustouflé, puisque nous avons découvert, tout d’un coup, une immensité bien au-delà de ce que nous connaissions auparavant ! 

Ça oui !

Mais… dès l’instant d’après, ou le lendemain, « paf ! » ça a pu recommencer, parce que l’Infini, il est « vraiment » Infini, donc, quelle qu’ait été cette explosion de conscience de notre part, c’était une ouverture de conscience qui nous a donné, une fois de plus « l’impression » de découvrir l’Infini. 

Mais, en réalité, nous n’avons découvert qu’une partie nouvelle de l’Infini, encore plus grande que ce dont nous avions conscience jusqu’à là ! 

Mais, l’Infini, Lui, Il reste, bien sûr, Infini, depuis toujours et pour toujours !

Oui ! Alors, c’était une « erreur de frappe », parce que, dans ces moments-là, je me suis sentie, par rapport à cette histoire d’humilité, à ma place : un électron au milieu de l’Univers !

Chaque fois que, pour nous, cela s’est ouvert, comme cela, tout d’un coup beaucoup plus, nous avons vu qu’il y avait « nous », notre conscience, avec notre connaissance, notre passé, notre expérience etc… et au même instant, nous avons vu un espace qui nous dépassait largement… Infiniment !

Évidemment, cela nous a remis, une fois de plus, les pendules à l’heure… Tic-Tac !

Mais là, comme à chaque fois, nous avons découvert un aspect plus grand de l’Infini que nous ne connaissions pas auparavant… Mais nous ne venions pas de découvrir « l’Infini » dans sa Totalité !

Non, bien sûr ! Non, non, non ! Je venais alors de sentir un peu ce que je pouvais sentir, plus loin qu’auparavant…

Les 8 Entretiens (7ème Partie du 2ème Entretien)

Ce sont nos neurones qui fonctionnent comme nous leur avons appris à fonctionner… Mais c’est pourtant bien merveilleux ! 

Pourquoi revenons-nous vers ce type de parole ? 

Tout simplement, pour l’aimer… Pour apprendre à être heureux de l’avoir pensé, de l’avoir cru ! Et ainsi, la rendre à l’Infini, la rendre à Dieu !

Tout ce que nous recevons de Dieu, nous devons le « rendre » … C’est à dire que nous voulons reconnaître que, comme tout, c’est Dieu Lui-même. 

Nous apprenons à ne plus fermer la main dessus, nous ne voulons plus prétendre que cela n’est pas la Lumière… Nous ne voulons plus prétendre que ce soit autre chose que Dieu Lui-même !

C’est tout.

C’est une circulation !

Et c’est très beau, très agréable.

… Silence …

Communication unitaire

Là, nous sommes en train de vivre, je pense, une communication unitaire de bonne qualité… Alors, lorsque nous échangeons, nous ressentons un enrichissement permanent. 

Tout échange avec un Être humain, ou avec tout autre aspect du Divin, comme la nature, ou l’eau lorsque nous prenons notre douche, ou avec l’aliment lorsque nous mangeons, tout cela est un moment favorable, infiniment favorable, à une prise de conscience augmentée de la Lumière…

Et l’instant d’après cela sera exactement pareil : il y aura une autre occasion, merveilleuse, d’augmenter notre conscience de la Lumière et ainsi de suite, pour toujours !

Nous pouvons donc déjà, personnellement, vivre au Paradis dans ce monde actuel… Si nous le choisissons !

Nous n’avons pas besoin d’attendre que toute la terre change pour commencer un Paradis, une petite île de Paradis, qui va…

● 

Contaminer ?

Oui ! C’est cela : qui va contaminer gentiment, en douceur, très respectueusement, tous ceux qui le voudront bien, au moment où ils le voudront bien.

Il faut que, à chaque instant, nous soyons prêts à cela ! 

Voilà ! Et ça, c’est imperceptible, ce n’est pas gênant, c’est gentil, tu vois ? Il n’y a aucun combat, aucune violence vis à vis de l’ombre ! C’est invisible, comme la Lumière Divine qui ne se voit qu’avec la foi.

C’est immatériel ! Et pourtant totalement matériel…

Oui !

C’est comme un… un souffle… C’est un mouvement… qui n’entraine aucun combat… C’est simplement la conscience d’une Présence… et c’est infini comme jeu…

Nous sommes en sécurité… Totalement en sécurité… Il n’y a pas de danger.

Eh non, parce que, en plus, nous avons tout à aimer… Donc, même le danger qui se présente, nous allons pouvoir choisir de l’aimer !

Et la mort, c’est la vie !

Oui !

Et nous sommes en sécurité… Il n’y a plus de peur de mourir.

On n’a pas « envie » de mourir ! Mais seulement, au moment où la mort vient : Lumière ! Conscience de la Lumière ! Plongeon dans la Lumière, comme d’habitude quoi ! 

Comme d’hab. !

« Comme d’hab. » quoi… !

Mais, ça, ce n’est pas un souci pour moi !

Et puis, là, c’est tout ! Rien de différent.

En réfléchissant à la mort de 2 ou 3 personnes amies que j’ai pu observer, j’ai eu souvent l’impression que tout était parti… mais qu’il n’y avait que la matière qui avait du mal à lâcher, plus qu’autre chose ! C’est bizarre…

En général, l’ombre, par la perte de conscience de la Lumière dont elle était constituée… l’ombre donc imaginait que la vie n’était la vie que quand nous étions vivants, c’est à dire que « quand nous avions un corps » …

Ah oui ! donc en fait…

La belle peur de la mort

Dans ce cas, les personnes s’attachaient au corps et, alors, elles craignaient la mort qu’elles s’imaginaient être la fin totale de leur vie… 

Mais cette crainte, elle s’est répétée depuis des milliers d’années, depuis presque le début de l’humanité, pour être aimée ! Il est maintenant temps que nous nous décidions à aimer cette peur de la mort, quand elle apparaît autour de nous ou en nous… 

Cette peur de la mort réapparaissait pour que nous lui reconnaissions sa véritable signification : c’est à dire pour que nous reprenions conscience de la Lumière « dans » cette peur-même.

Cette peur, comme toutes les peurs, est sacrée… Elle mérite d’être aimée, comme toutes les peurs… et quand elle est aimée, alors elle peut remplir sa véritable mission… qui est de nous faire reprendre conscience de la Lumière Éternelle !

C’est intéressant, parce que, là, je m’attendais presque à ce que tu me dises « aimer la mort » … mais, « aimer la peur de la mort », c’est encore autre chose !

Tout mot est un nom de Dieu

Eh bien, oui ! Tout est lié. « Tout » est à aimer.

Il n’y a pas une pensée que nous puissions avoir, un mot que nous utilisons, qui ne soit pas un nom de Dieu !

Si Dieu est Tout, tous les mots que j’utilise nomme une certaine conscience de Dieu. Ils ne peuvent nommer rien d’autre que Lui, puisqu’il n’y a rien d’autre à nommer. D’accord ?

Oui !

Ça, il faut le remettre sans arrêt comme point de départ de tous nos raisonnements !

Sans arrêt ! Oui, c’est ce que je suis en train de voir !

Attention ! Là, à nouveau, je suis en train de nommer Dieu… Là, également, quel que soit le mot que j’utilise, je suis encore en train de nommer Dieu… et toujours Dieu ! 

Et là, nos vieilles habitudes de mémoires vont peut-être nous dire, « mais non ! là, je suis en train de nommer le diable ! »

Mais, non ! Excusez-moi, je n’adhère pas à cela ! c’est bien de Dieu dont nous sommes en train de parler ! 

C’est nécessairement Dieu que je nomme…

Eh bien, tu vois, instinctivement, c’était ça ! Appréhender…

Ce n’était pas instinctif ! C’était « éduqué ».

Oui ! éduqué ! Tu as raison.

Notre instinct originel

Notre instinct, c’est la Lumière ! C’est l’instinct de toute la vie… c’est l’instinct de tout Être humain et de toute vie !

La Lumière, ça c’est l’instinct ! La Lumière, c’est l’Instinct Éternel.

Jusqu’aux bêtes, nous n’avons pas pu contredire la Lumière… Les animaux ont l’instinct de la Lumière… et ils font selon le Plan de Dieu, en tant que tel animal ou tel autre animal… C’est la même chose pour les plantes ou pour les minéraux !

Donc, pour nous humains, comme pour les animaux, les plantes et les minéraux, notre instinct, c’est ça : Notre véritable instinct, c’est la Lumière !

Nous n’avons pas pu perdre cet Instinct Originel ! Nous n’avons pu que le voiler à notre conscience…

C’était là le risque de la Libre Conscience !

Oui, comme tout le reste.

La perte de conscience, c’était comme un voile ! C’était comme un voile sur la Réalité Lumineuse.  

Cela ne pouvait pas être autre chose qu’un voile voué à se déchirer. Il était fait pour disparaître. Ce voile, il a eu un début… Il aura une fin !

C’est ça ! Mais cette histoire de « peur de la mort » ! 

C’est comme s’il y avait toute une perspective qui s’ouvrait : d’abord de prendre conscience des mots, conscience des sensations… et après se positionner en tant que moi… et puis… et puis, changer à chaque fois…

Silence…

Tu penses faire comment, si tu veux que nous bossions ?

Comment travailler ?

Eh bien là, nous travaillons en fait… Nous sommes en train de travailler magnifiquement !

Le fait que nous enregistrions notre échange… nous mettons nos pensées de côté… Après, nous verrons ce que nous allons en faire exactement…

La première chose, ce sera certainement de l’écrire… Donc, toi, si tu le veux, tu transcriras une partie, et moi, une autre. Nous écouterons et nous écrirons… Nous transcrirons tout simplement, au début, et puis après, nous verrons ! 

Si cela nous intéresse, si cela continue à nous plaire, nous nettoierons, nous l’adapterons pour un langage écrit…. Parce que là, nous parlons !

Ce qui est important, c’est que nous abordons des questions qui intéressent tout le monde…

Je le crois… Si nous pouvions écrire exactement ce que nous avons dit et que quelqu’un de censé, d’assez équilibré déjà, puisse le lire, il me semble qu’il ne perdrait pas son temps à le lire… 

Il y aurait, pour lui, des bribes de quelque chose d’intéressant… Il pourrait peut-être glaner des choses, ici et là, à droite ou à gauche…

Voilà, ce sont des perceptions que nous avons tous et qui nous semblent pourtant assez inattendues, lorsque nous osons les exprimer… 

Tu sais, c’est comme si nous regardions derrière le miroir… C’est vraiment une perspective complètement différente et qui change tout !

Transcendance

C’est probablement une perspective plus instinctive. Elle est moins éduquée… Elle est plus naturelle… En tout cas, nous l’espérons.

Mais, cette perspective a quand même une base : c’est à dire que, à mon avis, ce n’est intéressant, pour l’instant, que pour des gens qui osent faire un acte de croyance en Dieu… et ceci quel que soit le nom qu’ils utilisent pour nommer ce qui est « Tout » !

C’est à dire qu’ils vont peut-être penser et dire : « Oui, Dieu est Tout ! » Et ils vont partir de cette base-là… 

Ou bien ils vont penser « La Lumière est Infinie, Éternelle » … et ils vont partir de cette base-ci…

Ou bien mille autres mots qui vont exprimer leur transcendance personnelle…

Je pense que c’est la base… Oui, effectivement… Sinon, on ne peut pas aller plus loin… en tout cas pour l’instant.

Sinon, oui ! C’est terminé pour l’instant ! Le dialogue ne pourra pas se faire plus loin… dans l’immédiat !

Mais beaucoup de personnes, qu’elles se disent croyantes ou pas, ont quand même cette sensation… et ce désir de transcendance ! On s’en rend compte souvent.

Verbaliser ? Écrire ?

Oui, bien sûr ! Absolument ! Mais, à ce moment-là, peut-être, il faudra trouver des verbalisations adaptées à elles. En tous les cas parfois.

Oui, bien sûr…

En effet, il ne faut pas déranger les gens inutilement dans leur perte de conscience de la Lumière momentanée… 

Il ne faut pas que, en entendant ce que quelqu’un leur dit, certaines personnes perdent un peu plus conscience de la Lumière… alors que le but des paroles qu’ils entendent est une plus grande ouverture de la conscience… 

Il ne faut donc pas tout dire… Il ne faut dire que ce que chacun peut comprendre et accepter avec joie… Sinon, le reste n’est que du bavardage !

Et ensuite, on verra… Soit ce ne sera que pour nous et on en restera là, mais ce sera déjà intéressant pour nous de lire et de réfléchir nos propres paroles… et de les vivifier !

Soit, si nous envisageons que c’est utile pour d’autres, nous le mettrons en forme pour le leur présenter ?

Nous verrons ! Là, pour la suite, je ne sais pas quelle forme cela prendra, ni même si ça en prendra une…

Si on pouvait, par exemple, masquer nos voix et faire que ce soit accessible à des gens qui écoutent, sans qu’ils puissent savoir d’où cela vient… peut-être serait-ce intéressant… mais peut-être pas ?

D’un autre côté, il y a cette histoire de matérialisation. On nous a eu dit qu’il y a une dématérialisation générale et qu’il faut qu’elle s’opère : un livre, par exemple, n’est-ce pas une matérialisation ?

Mais en même temps, on étudie des livres et on les écrit… Et on fait des films… qui sont bien des matérialisations… Alors ?

Moi, à cet instant, je crois que la clef, c’est la matérialisation issue de l’Âme, c’est à dire la joie, le bonheur ! 

C’est à dire que si je te parle et que je suis heureux de ce que je te dis et que tu es heureuse de l’entendre : là, c’est bénéfique ! 

Il y a alors pour nous deux une ouverture de la conscience à la Lumière, ensemble… 

Nous nous promenons sur des sujets… Nous ouvrons, et nous ouvrons encore et encore notre conscience sur des sujets variés… Et ainsi, on voit la Lumière là où on la voyait moins, moins bien, jusqu’à là…

Si, à un moment donné, je parlais ou j’écrivais et que je n’étais pas heureux de ce que je disais ou de ce que j’écrivais… là, en revanche, pour l’instant j’aurais reperdu conscience de la Lumière !

Et c’est la même chose dans la réception !

Vivification Éternelle

Oui, alors, là, nous aurions un livre, de type religieux officiel classique, plein d’ombres, dans lequel on se propose, trop souvent, les uns aux autres une perte de conscience de la Lumière… Ce serait l’ombre qui aurait pris possession de cette création littéraire !

Donc, nous demanderons à notre Âme et nous verrons au moment… et puis peut-être que nous demanderons l’avis de personnes plus conscientes de la Lumière que nous ?

Moi, je trouve, quand même, que cela m’intéresse… Toi, bien sûr, ce sont des concepts que tu as déjà travaillés…

Oui ! Ce sont des concepts que je travaille à chaque instant, comme toi, et comme tous, probablement depuis toujours… et pour toujours ! Point à la ligne !

C’est comme s’ils arrivaient à point à ma conscience.

Il n’y a pas de différence ! Tu comprends bien que dès que nous discutons, ces concepts ne sont pas miens, ils sont universels, ils sont totaux, même si nous les exprimons avec des mots qui sont propres à chacun de nous.

Chacun y a accès à tout instant : chacun a son Âme, il l’écoute ou il ne l’écoute pas… Mais, il peut l’écouter… C’est accessible à chacun depuis toujours !

Donc, évidemment, ça n’appartient à personne… L’auteur, lui, doit disparaître, probablement ! Il faut que l’auteur ne puisse pas offrir le flan à un quelconque respect indu, à un respect qui ne lui est pas dû… ou ce genre de chose !

Et c’est là qu’il faut être prudent. C’est là qu’il faut être très sage. Et donc, il faut peut-être trouver des moyens, qui peut-être n’existent pas, d’être invisible.

Mais, je voulais dire…

… Silence…

Excuse-moi d’interrompre ton silence ! Mais, et j’ai beaucoup réfléchi à tout cela, il me semble que le plus important, c’est qu’il y ait, à plusieurs endroits sur la terre, cette augmentation de prise de conscience de la Lumière dans le nouveau monde qui re-débute… Et ça, avec des livres ou sans livres ! 

Que ce que l’on dit soit foutu à la poubelle et que l’on n’en parle plus… ou bien que l’on en parle beaucoup… 

De simples gouttes d’huile

C’est la prise de conscience qui vient de s’ouvrir un peu ou beaucoup plus, quelque part ! Et là, c’est fini : cela a été pensé à partir de l’Âme… Et il y a des Êtres humains, ailleurs, à tels ou tels autres endroits qui ont perçu cette conscience supplémentaire de leur Âme également… Car, finalement, nous sommes une seule Âme Universelle qui se découvre.

Et cela, ça fait une tache… et c’est terminé…C’est comme de petites gouttes d’huile qui vont se répandre à toute la surface de l’eau en un film d’une finesse extrême devenu pratiquement invisible… sans que finalement nous puissions, maintenant, savoir d’où cela vient !

Je suis d’accord avec toi, parce que j’ai l’impression que c’est prêt ! J’ai entendu pleins de petits déclics. Ce n’est pas une révélation en tant que telle, et pourtant, c’en est une !

Mais cela vient du fait de notre vocabulaire… et d’une prise de conscience, quoi ! C’est comme s’il suffisait parfois de changer un mot pour que tout change ! C’est exactement ça ! 

Alors, je crois que ce n’est pas de « changer un mot », c’est de « changer la conscience que l’on met dans ce mot », parce que tu ne changes pas nécessairement le mot : par exemple, le mot « Dieu », il restera le mot « Dieu » …

Ou le mot « Lumière », il restera le mot « Lumière » … etc.

Non, ce n’est pas le mot, c’est la façon dont on le situe !

Tu as raison, en fait, nous n’avons pas besoin de changer de mots. Mais nous avons besoin…

J’ai l’impression que l’on est tous prêt à entendre…

Oui… Tout le monde, toute la création, n’a qu’un désir… Un seul désir ! C’est « la Conscience de la Lumière… Toujours plus » … Ceci se manifeste par « Être heureux… Être encore plus heureux… Être encore et encore plus heureux ! … »

Voilà, ça c’est le désir absolu de toute la création : « Conscience du Créateur, conscience de la Lumière… toujours plus ! » …

Après, au niveau pratique, il faut trouver le moyen de respecter l’autre…

Les 8 Entretiens (1ère Partie du 3ème Entretien)

28 Juin 2021

LES 8 ENTRETIENS

1ère PARTIE du

3ÈME ENTRETIEN de Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’Autres : 

■ et ●

L’Âme de toutes les vertus

Click !

Voilà, ça y est, nous enregistrons !

Très bien ! Alors comment vas-tu ? Je vois que tu as presque fini la transcription de notre 1ère rencontre… Bravo et merci : tu as vraiment bien avancé !

Oui ! Alors, du coup je me suis rendu compte que je m’étais concentrée sur notre avant-dernière conversation… Et, du coup, je ne me rappelle même plus ce que nous avons dit la dernière fois ! 

Et j’ai, par contre, baigné donc dans notre 1ère rencontre, à force de l’écouter plusieurs fois, d’abord pour pouvoir la copier et ensuite pour la relire ! 

C’est une clef USB que voilà ?

Oui ! Ça c’est la clef USB pour tout à l’heure…

Et donc, comme je viens de te le dire, j’ai beaucoup été dans l’histoire de « Mettre de la Lumière »…

Non, pardon ! Je voulais dire dans l’histoire de « Voir la Lumière dans l’ombre » …

Bravo ! Ta correction montre que tu as entendu l’essentiel !

Et puis, j’ai beaucoup réfléchi sur l’Amour… 

C’est très important pour moi « cette notion d’Amour » … J’ai toujours eu l’impression que je ne savais pas ce que c’était… Et que j’étais incapable d’aimer… 

Bien sûr, j’ai bien entendu ce que nous avons dit ensemble… Mais… Ce n’est pas facile !

Mais, ce n’est pas tellement ça le souci… Comment dire ? … J’ai, tout d’un coup, réalisé que cet Amour, pour l’atteindre, pour le vivre… Il n’y a que l’Âme qui puisse le vivre ! 

Et moi j’essayais, toujours avec mon petit « moi », de le vivre. J’ai fait une dissociation entre l’Âme et le moi… C’est comme si j’avais une Âme, mais que ce n’était pas moi ! 

Et ça, c’est quelque chose qui n’est pas récent, je le vois bien, et je sais que ce n’est pas juste… il n’y a pas de souci à cela : je le sais ! … 

Mais, j’ai du mal à le vivre, à part à des petits moments de grâce où il y a effectivement cette expérience de l’Unité. 

Mais, c’est évident que c’est Elle, l’Âme, qui « est » cette Amour, qui a ces vertus… Et il est simplement nécessaire de lui laisser la place, de la reconnaître. C’est tout ! 

À la limite, il me semble, maintenant, que c’est le seul travail à accomplir : laisser la place à l’Âme en tout !

Nos mémoires à aimer

Alors, là, tu vois, il y a plusieurs choses que tu viens de me dire… Et, là, je les ai notées pour ne pas les oublier et que nous puissions, agréablement, nous y adresser.

D’abords, au début, tu as dit : « Ce n’est pas facile »…

Cette difficulté ne vient pas de l’Âme. Elle vient de nos mémoires… Ce sont, en effet, nos mémoires, ombreuses, qui reviennent à notre conscience et qui nous font penser que « ce n’est pas facile » !

On nous a tellement dit, et nous-même l’avons tellement répété, que c’était difficile d’être heureux, que c’était difficile d’atteindre le Paradis etc… Et même, souvent, que ce n’était, tout simplement, pas possible !

Du coup, sans même s’en rendre compte, nous répétons ces mémoires… Mais attention ! Et là, ce que je vais dire est important.

Nous répétons ces mémoires ombreuses dans le but, le plus souvent inconscient, de les aimer !

Nous les répétons car nous ne pouvons nous sentir libre, nous ne pouvons nous sentir confortable, qu’avec ce que nous aimons, qu’avec ce dont nous sommes heureux… 

Donc, tant que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose, nous allons, nécessairement, le répéter…

Pourquoi ? Pour arriver, un jour, à en être heureux et donc à en être libre !

Nous sommes bien d’accord sur ce point essentiel ? Ça marche ?

Oui ! Ça marche !

Voilà ! Alors, d’où vient cette pensée « ce n’est pas facile » ? … 

Eh bien! Posons-nous quelques questions :

« À cet instant, cette pensée a-t-elle son origine dans notre Âme ou dans nos mémoires ? »

« À cet instant, somme-nous plus heureux de penser « C’est facile » ou « Ce n’est pas facile » ? »

« Que nous soyons heureux, n’est-ce pas le plus important ? » 

« N’est-ce pas le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres ? »

« Et pouvons-nous être heureux en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ? » 

Et puis enfin : « Ne sommes-nous pas libre de penser ce que nous voulons ? »

Si ! Je suis libre de penser ce que je veux…

Oui ! que je sois heureuse, c’est le plus important…

Et oui également ! Je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser.

Eh bien ! Ainsi donc, choisissons de penser maintenant : « C’est facile » ! Tout simplement parce que c’est, vraiment, ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant… 

Et qui d’autres que nous peut choisir notre pensée ?

Personne, bien sûr.

C’est, d’ailleurs, ce que les enfants font, naturellement ! 

Les enfants arrivent à penser ce qu’ils sont les plus heureux de penser, tant qu’ils ne sont pas encore trop rééduqués… Et en général, ils sont heureux… En tout les cas, le plus souvent, ils sont plus heureux que les adultes qui les entourent !

Évidemment, au fur et à mesure du temps qui passe, ils vont recevoir, à nouveau, une éducation, malheureusement en grande partie ombreuse…

Et en plus, toutes leurs mémoires de leurs vies antérieures reviennent progressivement… et vers l’âge de sept à dix ans elles sont en général pratiquement toutes récupérées par leurs corps énergétiques…

Donc, jusqu’à là, ils vont vivre, en général, plus heureux que les adultes puisque:

D’une part, il n’ont pas encore récupéré toutes leurs mémoires antérieures qui seront ensuite présentes dans leurs corps énergétiques…

Et d’autre part, qu’ils n’ont pas encore suffisamment intégré les enseignements en grande partie ombreux que les adultes, qui les entourent, leurs dispensent.

Oui, tout à fait ! Ça, je l’entends bien et je suis d’accords avec.

Donc, ces enfants vivent, un peu comme les animaux, selon la Loi Divine, mais avec encore peu de conscience… Et ils pensent facilement ce qu’ils sont les plus heureux de penser, comme, par exemple : « C’est facile ! » 

C’est l’ombre qui nous a appris de vies en vies que : « C’était difficile » ! Mais, cela, nous n’avons jamais, vraiment jamais, été heureux de le penser !

Or, dès que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose c’est, évidemment, l’ombre qui pense en nous ! 

C’est-à-dire qu’une fois de plus nous venons de perdre conscience de la Lumière… Et, là, ce n’est plus notre Âme qui est à l’origine de notre pensée. 

Voilà ! Je voulais m’adresser à ça en premier… et redire rapidement ce que nous avons déjà dit plus longuement les dernières fois… Mais que l’on répètera surement de nombreuses autres fois… Pour l’apprendre de mieux en mieux !

Oui ! Je comprends bien… C’est clair.

La sagesse de choisir

Il faut en effet que nous soyons sages. Et, en particulier, il faut que nous devenions de plus en plus sages dans le choix de nos mots et, surtout, de la conscience que nous choisissons d’y mettre.

Et deuxièmement, heu… Eh bien ! Là, je ne me souviens plus du deuxièmement… et peut être qu’il n’y en a pas !

Non, mais j’entends bien ! L’importance du vocabulaire commence à se préciser en moi.

Oui, osons vraiment « choisir » nos mots… de façon à ce qu’ils expriment l’aspect Âme dans tous les plans de notre Être. 

Nos mots, il faut vraiment les choisir, et puis les exprimer, avec notre conscience la plus élevée.

Mais, attention ! Comme nous l’avons dit plusieurs fois : « C’est la conscience qui fait toute la différence » … Ce n’est pas le mot lui-même ! 

Par exemple, lorsque nous choisissons le mot « Dieu », le mot « Amour », le mot « Âme », le mot « ombre » … Tous ces mots, nous allons les utiliser comme nous les avions utilisés auparavant : ce sont les mêmes mots et nous les prononçons et les écrivons pareil…

Cependant, nous allons toujours y mettre plus de conscience de la Lumière…

Mais, également, nous choisissons aussi nos mots, n’est-ce pas ? Quand même, j’aurais pu, par exemple, ne pas dire que c’était « difficile », mais dire que c’était : « pas facile » …

C’est vrai ! Bien sûr que nous pouvons choisir d’autres mots, pour exprimer des concepts… Nous pouvons toujours choisir d’autres mots !

Mais, après avoir dit ce que nous avons dit, nous pouvons cependant très bien penser, à nouveau, « C’est difficile » et choisir d’être, maintenant, totalement heureux de le penser… Et là, si nous « savons » être heureux de le penser, il n’y a plus de problème à penser que « C’est difficile » !

Ah !… Oui… Là, je comprends encore mieux.

Et là, tout à coup, nous venons de transmuter le mot qui exprimait une perte de conscience de la Lumière en ce même mot, mais qui, maintenant, exprime une conscience de la Lumière ! 

C’est-à-dire que, même lorsque nous choisissons de penser : « C’est difficile », la Lumière est là !

Et en effet, pour Dieu il n’y a pas de problème ! « Facile » ou « Difficile », c’est le même Divin, c’est la même Lumière… Puisque Dieu Est Tout.

À ce moment-là, en osant être heureux, enfin, de penser un même mot avec plus de conscience de la Lumière en lui… nous libérons l’ombre en l’aimant !

Obsédés de Lumière

Quoi que nous disions, en fait, c’est l’obsession de la Lumière… qui compte !

Oui ! C’est notre obsession naturelle de la Lumière… Mais là nous la reconnaissons… Et nous choisissons, maintenant, d’être heureux de cette obsession. 

C’est un peu comme la plante qui recherche toujours plus la Lumière : bien sûr, elle cherche, de façon visible la lumière du soleil également, mais elle cherche, par-dessus tout, une conscience plus grande de la Lumière, du Divin… Voilà ! Avec sa conscience végétale, bien sûr.

Et sa conscience de la Lumière Éternelle grandit, sans cesse… Avec une vitesse végétale, bien sûr !

C’est depuis toujours que nous cherchons la Lumière ! Depuis le début de la création… S’il y a un début… Et en réalité, plus précisément, nous ne cherchons pas la Lumière qui, Elle, est Omniprésente… Mais nous cherchons « la conscience toujours plus grande » de cette Lumière Éternelle.

Et, par rapport aux plantes, nous avons une conscience de la même Lumière, mais plus grande qu’elles… Et elles-mêmes ont une conscience de la même Lumière, mais plus grande que le minéral…

Mais, il n’y a pas un seul Être qui soit plus proche de la Lumière qu’un autre Être  !

Tous les Êtres, qu’ils soit minéraux, végétaux, animaux ou humains sont « dans » la Lumière, absolument « dans » la Lumière !

Si la Lumière est Omniprésente, si Elle est Infinie, si Elle est Éternelle, alors, il n’y a pas d’autre possibilité…

Oui, je le crois comme cela…

Quel est le problème ?

Mais, chez les Êtres humains que nous sommes, depuis que nous avons reçu ce fameux Libre Arbitre, depuis que nous avons cette Libre Conscience propre à l’humain, nous avons souvent pu choisir de freiner cette ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière… que tous les Être de la création connaissent !

Et cela a été notre problème à nous les êtres humains. C’est notre problème à nous, mais qui a touché toute notre planète, c’est à dire : tous les Êtres animaux, tous les Êtres végétaux, tous les Êtres minéraux et, bien sûr, tous les Êtres humains…

C’est ce problème que nous avons souvent appelé « Notre perte de conscience de la Lumière » … Mais, en fait, c’est seulement « un frein », et un ralentissement, à notre ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière Infinie …

Nous n’avons jamais perdu la Lumière. Notre problème n’a jamais été notre perte de la Lumière, puisque la Lumière est Éternelle et Omniprésente, mais bien seulement le ralentissement de l’ouverture de conscience naturelle de la Lumière par notre usage, maladroit, de notre Libre Arbitre !

Et donc, depuis le presque début de l’humanité, nous avons pu, trop souvent, choisir de ralentir la prise de conscience de la Lumière Divine.

Et depuis, nous n’avons pas eu le courage ou les vertus nécessaires pour ne pas nous engouffrer, à fond la caisse, dans le labyrinthe de l’ombre, labyrinthe que nous avons accepté de continuer à imaginer et créer à la suite de Caïn ! 

Quelle est la solution ?

Et voilà ! Et pour beaucoup d’entre-nous, cela fait peut-être 150 000 ans que nous pataugeons dans notre labyrinthe d’ombre…

Et heureusement que les Êtres les plus beaux viennent et reviennent nous aider à reprendre pied pour que nous ne continuions pas à nous noyer complètement dans ce « Caïnisme » !

Et il faut qu’il y en ait, parmi nous tous, un nombre suffisant qui arrivent à tenir pied face à l’ombre, c’est-à-dire, d’abord face à l’ombre en eux-mêmes…

Et ensuite à tenir pied face à l’ombre chez leurs frères et sœurs…

Et enfin, à tenir pied face à l’ombre que nous avons répandue chez tous les autres Êtres que sont les animaux, les végétaux et les minéraux… Avec toutes les conséquences.

Il faut absolument que nous tenions pied, de plus en plus nombreux ! 

Et nous ne pouvons pas tenir pied si nous nous séparons de l’ombre… Parce que, si nous nous séparons d’elle, nous maintenons l’illusion d’une séparation… qui, justement, est l’ombre elle-même ! 

Et, là, c’est repartie pour un tour… de souffrance !

Oui ! Jusqu’à là, cela a été toujours pareil : nous avons, trop souvent, rajouté de l’ombre à l’ombre !

Oui, tu as raison ! À ce moment-là, nous avons souvent rajouté de l’ombre à l’ombre. Et, en le faisant, nous nous sommes bien compliqués la vie… Et nous avons posé de gros problèmes à tous les Êtres qui constituent notre Terre.

Nous avons fait des nœuds sur des nœuds. Nous avons augmenté la complexité de notre labyrinthe… 

Si nous ne changeons pas notre attitude vis à vis de l’ombre, à notre échelle, elle restera, momentanément, insoluble ! 

Alors, la véritable solution, c’est d’aimer les nœuds que nous avons mis en place jusqu’à là.

Et donc, dans tous ces mots-là que nous utilisons pour exprimer notre conscience et notre inconscience actuelles, il va falloir, les uns après les autres, y reconnaître de mieux en mieux la Lumière Éternelle.

Mais, « reconnaître la Lumière dans l’ombre », ça, c’est, exactement, ce que l’ombre nous a interdit depuis le début de son existence imaginée ! 

En effet, « L’ombre sait se faire belle » ! Oui, mais… Oui, mais… !

La Pensée, dans ces cas-là… Elle nous trompe… ?

Oui ! Quand notre Pensée raisonne à partir de l’ombre, elle utilise exactement la même intelligence que lorsqu’elle raisonne à partir de la Lumière…

Seulement, là, grâce à cette intelligence, elle va nous faire des raisonnements impeccables, convaincants, qui peuvent même paraître beaux, mais qui sont tous bâtis sur l’ombre…

Et ces raisonnements, aussi intelligents soient-ils, vont nous tromper ! C’est dans ce cas-là, probablement, que l’on dit que « l’ombre sait se faire belle » !

Voilà, ça, c’est une première chose dont tu avais parlé tout à l’heure… Et à laquelle je voulais réagir.

L’Unité Âme-Corps-Pensée

Ensuite, tu as parlé de « dissociation Âme//moi » … 

Alors ça, cette prétendue séparation possible entre nous et notre Âme, c’est simplement parce que nous oublions que l’Âme est partout ! 

C’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit, mais nous allons le redire : l’Âme est dans tous les plans de notre Être… comme, bien sûr, le sont également le Corps et la Pensée !

C’est pour simplifier notre raisonnement que nous parlons soit de l’Âme d’un côté, soit de la Pensées d’un autre côté, soit du Corps d’un troisième côté… 

Et, là, nous avons l’impression d’avoir tout dit en les distinguant comme des aspects, bien distincts, bien séparés … autonomes les uns par rapport aux autres…

Mais non ! Et c’est très clair ! Le Corps, l’Âme et la Pensée, sont « un seul Être »…

Et nous pouvons exprimer cela en disant qu’il y a, bien sûr, l’aspect Âme de l’Âme, mais il y a également l’aspect Âme du Corps et l’aspect Âme de la Pensée… L’Âme est donc « Une » avec tout le reste !

De même, il y a bien sûr l’aspect Corps du Corps, mais il y a également l’aspect Corps de l’Âme et l’aspect Corps de la Pensée… et ainsi de suite…

Donc, l’Âme est partout ! Le Corps est partout ! Et la Pensée est partout… Et c’est ainsi, car ils sont « un seul Être ».

Ça je le sais… C’est intellectuel ! Mais je ne le vis pas !

Si ! Tu le vis puisque nous en discutons. Et, à mon avis, tu arrives à le concevoir quand même très bien !

Mais, c’est pour l’instant une réalité limitée, une réalité imaginaire, il y a encore, trop souvent, l’aspect ombre en nous, c’est à dire cette « perte de conscience de la Lumière en Tout » …

Et la coquinerie de l’ombre en nous, c’est qu’elle appelle nos mémoires d’ombre à la rescousse ! Et alors, nous nous retrouvons en train de faire une ribambelle de petits et grands raisonnements ombreux ! 

Et là, nous avons pu penser… et dire, par exemple : 

« Je ne peux pas penser ça ! » 

« Je n’ai pas le droit de penser ça ! » 

« C’est trop simple de penser ce que je suis le plus heureux de penser ! » 

« Je ne peux pas être heureux de penser ce que je pense à cent pour cent ! »

« Il faut bien que je laisse un peu de place à l’ombre ! » 

« L’ombre existe, c’est un fait… Le mal existera pour toujours. »

« Ce n’est pas possible que ce soit aussi simple, aussi pur… ce n’est pas possible… ! »

Etc… etc… 

C’est à dire une ribambelle de pensées qui se sont construites depuis le presque début de l’humanité et que personne, mais vraiment personne, n’a jamais été heureux de penser !

Mais, en Réalité, bien sûr que c’est possible ! La Lumière existe depuis toujours et pour toujours ! La Lumière, c’est « la » Réalité Elle-même !  C’est comme ça : La Lumière, c’est « le » Fait Éternel.

Mais, nous l’avons voilée ce Fait Éternel qu’est la Lumière.

Cela nous semble impossible à cause de ce voile d’ombre, donc de ce voile de perte de conscience de la Lumière que nous avons créé grâce au « mesusage » de notre Libre Arbitre…

Un mesusage devenu très épais… Si épais qu’il donne même l’illusion d’une omniprésence.

Ce voile d’ombre, nous l’avons d’abord imaginé, inventé, une première fois.

Et puis, pendant des millénaires et des millénaires, nous l’avons argumenté copieusement… Nous avons expliqué, et ré-expliqué, avec notre merveilleuse intelligence, que c’était la nature de l’homme… Nous avons expliqué, très intelligemment également, que nous ne pouvions pas échapper à notre nature ombreuse… etc.

Et, dans chaque vie successive, nous avons appris cette ombre à nos enfants.

Mais, justement, il n’y a aucune dissociation réelle entre l’Âme et le moi, aucune… Il n’y a qu’une dissociation « pensée » !

Oui, ça, j’en suis convaincue, mais je ne le vis pas !

Bien sûr que tu le vis ! Tu ne peux pas faire autrement que de le vivre !

Tu es vivante parce que tu es une Âme incarnée dans un Corps… Sinon tu ne serais pas vivante dans ce corps ! Tu sais bien que lorsque l’Âme quitte le Corps, nous mourrons… 

Donc, automatiquement, ce que tu appelles « moi », c’est à dire « l’ego », te permet de vivre la conscience de l’unité du Corps, de l’Âme et de la Pensée en toi… C’est à dire en l’Être que tu es.

Mais, alors… Il est où, mon choix ?

Que peut-on choisir ?

Notre choix le plus important, il est simple : 

Soit, nous choisissons de permettre à « la conscience » de la Lumière Éternelle d’augmenter, à son Rythme Originel, chez l’Être humain que nous sommes, comme c’est toujours, encore aujourd’hui, le cas pour les Êtres minéraux, végétaux et animaux…

Et là, nous vivons l’Harmonie Originelle et nous sommes, tout simplement « heureux »… Et nous n’évoluons qu’heureux.

Soit, nous choisissons de ralentir l’ouverture naturelle de notre « conscience » de la Lumière Éternelle, sans jamais arriver à en perdre conscience totalement et encore moins à arrêter totalement son ouverture…

Et alors là, nous vivons le sentiment de dysharmonie et et nous ressentons la merveilleuse souffrance qui nous signale que nous faisons l’inverse de ce que nous voulons le plus faire de toute éternité !

Voilà notre choix ! 

La Lumière Éternelle, Elle-même, n’est pas un choix… c’est LA Réalité Absolue !

Mais, à chaque instant, nous pouvons choisir d’en être, encore, plus ou moins conscients… Et ça, c’est « notre » choix !

Le seul choix que nous ayons, c’est le choix de notre conscience.

La seule liberté que personne ne peut nous enlever, c’est notre liberté de penser.

Cela étant, il y a des tas de choix que nous ne pouvons pas changer à cet instant : ces choix nous les avons fait en amont… Et parfois de nombreux milliards d’années en amont !

Par exemple, dans cette vie, tu es une femme et pendant toute cette vie tu ne peux pas, pour l’instant, choisir d’être un homme… Ceci a été choisi en amont… Tu ne pourras le choisir à nouveau que pour une vie prochaine !

Pour l’instant, également, comme moi, tu dois vivre avec la pesanteur et tu ne peux pas t’en libérer et élever ton corps simplement, dans la pièce où tu te trouves, jusqu’au plafond… Pour l’instant, toi et moi, nous ne le pouvons pas…

Combien de vies nous faudra-t-il pour pouvoir changer un tel choix qui a été fait il y a des milliards et des milliards d’années, au presque début prétendu de cet univers, lorsque les seuls Êtres, que nous étions déjà, étaient minéraux ?

Également, tu es obligée de respirer pour vivre, tu n’as pas le choix de respirer ou pas, tout en restant dans ce corps ! Là, ce sont des choix qui ont été faits alors que les Êtres végétaux que nous étions, étaient apparus sur notre terre minérale, il y a des millions et des millions d’années.

Combien de temps nous faudra-t-il vivre pour que notre conscience puisse continuer à s’ouvrir sans que notre Corps ait besoin de respirer ? Et puis, cela est-il vraiment intéressant ?

etc. etc.

La conscience, que nous avons pour l’instant, des Lois Divines, fait que notre corps doit se soumettre à tout ces choix très anciens et que nous n’avons pas encore le choix en ce qui concerne ceux-ci ! Et que peut-être certains, nous ne les aurons jamais parce que cela ne sera jamais intéressant pour notre ouverture de conscience.

Nous « devons » absorber de l’énergie, nous « devons » bouger, nous « devons » respirer…

Mais, par contre, il y a un choix que nous avons à chaque instant… Et c’est bien, de mon point de vue, le plus important…

Et ce choix fondamental, l’ombre n’a jamais pu et ne pourra jamais nous l’enlever :

Nous avons le choix d’être heureux, ou pas, de la situation que nous vivons à cet instant ?

Ça, c’est bien « notre » choix ? N’est-ce pas ? C’est bien notre « libre choix » ?

Lâcher prise

Oui ! Mais, à ce moment-là, cela me donne la sensation d’un énorme « lâcher prise » !

En effet, je suis en train de découvrir que c’est « ma volonté de vouloir gérer et de vouloir contrôler à tout prix» qui fait que je trouve cela difficile, voire impossible… 

Parce que, c’est comme si, à ce moment-là, il y a une partie de moi qui doit perdre le contrôle… Et je crains de perdre le contrôle !

Mais, tu crains de perdre le contrôle au profit de quoi ?

Au profit de l’ombre !

Eh bien non ! C’est au profit de la Lumière que tu vas perdre le contrôle !

C’est à la Lumière que tu vas enfin « consciemment » offrir le contrôle qu’Elle a de toutes les façons toujours eu et qu’elle aura toujours !

Croire qu’il y a autre chose que la Lumière qui « contrôle » ma vie, c’est tout simplement perdre conscience de l ‘Omniprésence de la Lumière et donc imaginer l’ombre… Et, à partir de la, nous pouvons vivre selon cette imagination, maintenant ombreuse !

La Réalité, c’est qu’il n’y a « que » la Lumière qui contrôle ma vie et rien d’autre !

On peut même, plus simplement, dire qu’il n’y a que la Lumière Divine qui « soit » ma vie.

Ah ! Je comprends, à cet instant, que c’est pour ça que j’avais cette impression de dissociation Âme//moi… Je voulais bien laisser le contrôle encore un petit peu à l’Âme, mais alors, je pensais que ce n’était plus « moi » !

Les noms de Dieu

Oui, c’est probablement cela, mais voilà : l’Âme et toi, c’est « Un » ! 

Et il y a une sorte de lâcher-prise sur l’ombre qui va effectivement nous permettre, si l’on peut dire ainsi, de reconnaître le pouvoir de la Lumière qui l’avait toujours eu, de toutes les façons : « Mon Père que « Ta » volonté soit faite et non la mienne », c’est tout !

Et à partir de là, nous vivons selon le Père… Nous acceptons d’exprimer le Père  et le Père seulement ! Par notre Corps, par notre Pensée, nous exprimons l’Âme en tout !

L’Âme est reconnue dans tous les trois plans de notre Être. L’Âme, le Divin en nous, est omniprésente en nous. Cela ne peut pas être autrement ! 

Mais, c’est vrai, nous pouvons en avoir conscience ou pas… ou plutôt, nous pouvons en avoir plus ou moins conscience.

Et ça, c’est « notre » choix !

Mais, le Divin ne peut pas être présent, ici, et absent, là-bas… 

Dieu ne peut pas être présent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « l’Âme » et absent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « le moi »…

C’est le même Dieu ! Il y a un seul Dieu et il est Omniprésent ! Donc, Il est autant présent dans ce que tu appelles ton « moi », ton « Âme », ton « Corps », ou dans ce que nous appelons « l’autre » … etc.

Quelque que soit le mot que tu utilises, que nous allons utiliser, ce sera un des noms de Dieu !

Nous n’avons pas d’autres options. Mais, c’est vrai que nous n’avons pas eu, pour l’instant, l’habitude de cette conscience-là… Aveuglés que nous étions par l’ombre.

Une drôle de décision

C’est quand même bizarre ! 

C’est comme si je devais prendre une décision par rapport à quelque chose qui est déjà là et dont, de toute façon, je ne peux pas faire autrement que ce soit !

Eh oui ! Eh oui ! Et pourtant, depuis que nous sommes humains, nous avons ce « Libre Arbitre »… Et nous en avons mésusé pendant longtemps. Et de ce fait nous avons mis en place des masses de mémoires très importantes : semble-t-il environ 100.000 à 150.000 années de mémoires humaines pour chacun de nous… et pour tous !

Et ces mémoires, elles sont toujours actives… Et elles demandent à être aimées et à être ainsi réintégrées dans la conscience de l’Unité. 

Or, nous avons d’abord, un jour, il y a bien longtemps pour la plupart d’entre nous imaginé l’ombre.

Dès cet instant, nous avions toujours opposé l’ombre à la Lumière…

Et puis enseigné par l’ombre elle-même, nous avons, trop souvent, combattu l’ombre que nous avions imaginée…

Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.

Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »

Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.

Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !

Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…

Alors qu’en réalité l’ombre n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.