Oui, Ta Lumière se sait Lumière en toute choses, même en celles qui nous semblent les plus sombres, à nous les Êtres humains, lorsque nous perdons conscience de Toi…
Je veux dire, par là, que si Ta Lumière est Éternelle, ce qu’Elle est, même dans l’ombre que nous avons choisi de croire la plus sombre, il ne peut y avoir « que » Ta Lumière…
Il est vrai que, trop souvent encore, nous perdons conscience de Ta Lumière dans cette ombre que nous imaginons.
C’est même comme cela que nous la créons : en perdant conscience de l’Absolue Infinité de Ta Lumière.
Mais, heureusement, notre perte de conscience ne fait pas disparaître Ta Lumière qui est Éternelle et Omniprésente… Elle ne L’a fait disparaître qu’à notre conscience !
Chaque homme n’a, pour l’instant, qu’une connaissance très limitée de lui-même et il connaît encore moins les autres.
Déjà, dans cette vie-ci, la simple vie que nous vivons en ce moment, nous avons perdu la mémoire de la plus grande partie de notre existence passée, depuis notre dernière naissance.
Souvent nous ne nous souvenons même pas de ce que nous avons vécu hier ou même il y a une heure… Que dire de ce que nous avons vécu dans notre enfance ou bien, encore plus, dans nos vies antérieures !
Certains pourront répondre que : si, ils ont quelques souvenirs clairs de leur enfance ou d’autres vies !
Et en effet, nous avons, presque tous, le sentiment de nous souvenir de certains faits importants de notre enfance ou d’une autre époque du passé de notre vie vie actuelle ou vie ancienne… ! Oui, c’est vrai, mais…
Mais d’abord, dans mon expérience personnelle, j’ai remarqué que si une autre personne et moi-même décrivions une scène que nous avons vécue ensemble, dans notre passé commun, même récent, nous n’avions jamais la même description… Et souvent nos descriptions étaient très, très éloignées l’une de l’autre.
Alors, quel est le souvenir juste ? Le mien ? Celui de l’autre ?
Nous n’avons pas la réponse…
Cela a toujours été le cas, et particulièrement si les émotions liées à ces évènements étaient intenses ou douloureuses.
Et cette différence de mémoires existent encore aujourd’hui, et ceci malgré les capacités de mémoires toujours plus grandes que permet l’évolution des techniques, les plus performantes, que sont les enregistrements, les photos, les vidéos et l’internet, pour ne parler que d’eux…
Mais nous ne pouvons, tout simplement pas, revivre le passé… Nous pouvons en aimer ou ne pas en aimer la mémoire, mais nous ne pouvons pas le revivre.
Nous ne pouvons qu’en observer les mémoires nécessairement déformées de façon nouvelle à chaque nouvel instant…
Et dans ce présent, seul vivant, nous pouvons choisir d’en être heureux ou pas.
C’est un fait qui n’a pas d’exception : nous interprétons toujours le passé.
Nous le voyons, ce passé, toujours, déformé par tous les évènements qui se sont passés entre lui et le présent… Mais également toujours déformé par ce qui a été vécu avant ce passé… Et enfin, déformé par toutes les imaginations que nous avons à propos du futur.
Ceci est nettement observable dans toutes les situations qu’elle soit propres à une personne, ou bien à un groupe de personnes, que ce groupe soit petit comme une famille ou grand comme un pays, ou même comme l’humanité toute entière.
L’histoire ne peut pas être totalement objective… Elle ne peut qu’être interprétation… Et c’est chacun de nous , à cet instant, qui choisissons « cet » interprétation.
Mais, il est évident que plus l’historien est heureux, plus il pourra, probablement, se rapprocher de la vérité à propos de la description des évènements passés.
D’un autre côté, plus l’historien souffre, plus il y aura, dans sa mémoire une déformation importante de ces mêmes faits passés.
Donc, le bonheur, en plus de ses nombreux autres avantages, a celui d’avoir du passé une mémoire plus juste, mais sans que jamais, cependant, elle puisse être parfaite.
En effet, le présent seul est « La » Vérité. Et il ne le restera que pendant cet instant vécu.
Oui, seul l’instant vécu est vrai à cet instant… et seulement à cet instant. L’instant d’après, cet instant est une mémoire, le plus souvent interprétée et donc déformée.
Donc, la seule mémoire « juste » que nous ayons, c’est cet instant-même que nous sommes en train de vivre…
Et cette mémoire juste de cet instant, elle meurt à l’instant suivant.
Ce concept, je le découvre moi-même maintenant, en y pensant et en écrivant.
L’instant seul existe… Finalement, notre existence ne dure qu’un instant. Nous naissons et nous mourrons à l’instant même où nous existons.
Et c’est à cet instant présent, seulement, que nous interprétons notre passé et imaginons notre avenir.
En ce sens, nous pouvons nous amuser à nommer cet instant « l’Instant Éternel » qui, d’une part, est unique dans tout l’univers et, d’autre part, va se « réincarner » en l’instant suivant pour toujours… C’est une succession éternelle d’instants, tous uniques.
J’aime jouer à penser, comme je le fais ici, une fois de plus, maintenant. C’est simple, agréable et enrichissant.
Lorsque je pense ce que je suis le plus heureux de penser, je découvre toujours de nouveaux aspects du Tout que Tu Es…
Et ces nouveaux aspects m’interrogent toujours, encore plus, sur le reste du Tout que Tu Es !
L’Infini de ce Tout, se déroule dans notre conscience, instant par instant.
L’opposition entre l’Éternité et l’Instant est une vue de notre esprit trompée par l’ombre qu’il a lui-même imaginée.
Ce qui me plaît, là, c’est de croire que le Tout est, à la fois, Éternité « et » Instant » en Un, c’est à dire en Lui-même.
L’Unité du Tout me rassure…
Mais la Diversité du Tout me rassure tout autant…
Voyons ! Qui choisit d’être rassuré face à cette Unité et à cette Diversité du Tout que Tu Es, si ce n’est l’Être humain que je suis ?
L’immensité, d’une part des choix que l’Être que je suis a fait, et d’autre part des choix que tous les autres Êtres ont fait de leur côté, ont déterminé l’instant présent que je vis.
Mais, le libre arbitre dont je jouis depuis que je suis Être humain me permet de choisir la couleur de cet instant que je vis.
Et la couleur dans laquelle je choisis de vivre cet instant présent participe à la mémoire de tous les futurs possibles de tous les Êtres.
Ta Lumière est l’Existence Elle-même.
Tout ce qui existe existe « de Ta Lumière ».
Rien n’existe en dehors de Ta Lumière, même, si depuis que nous sommes humains, nous avons pu, grâce à un usage maladroit de notre libre arbitre, imaginer que c’était le cas.
D’ailleurs, dès que nous l’imaginons, « notre merveilleuse souffrance » nous signale notre erreur… et elle continue à le faire jusqu’à ce que nous reconnaissions que tout, tout, n’est que Ta Lumière… y compris la Souffrance imaginée.
Oui, nous vivons, instantanément, ce que nous imaginons.
Le Paradis n’est pas la fin de la vie. Le Paradis est « la » Vie… La Seule Vie qui Soit.
Le Paradis n’est pas ailleurs, Il est toujours ici, sur cette terre chaque fois que nous « vivons » Ta Lumière en Tout.
Le Paradis est simplement la Vie que nous vivons chaque fois que toute la mémoire de l’ombre que nous imaginons est Aimée.
Le Paradis est impossible à décrire lorsque nous en perdons la conscience… Mais, Il occupe toute notre conscience lorsque nous y sommes.
Ne pas être au Paradis, c’est une illusion… Cette illusion cesse chaque fois que nous y sommes.
Car, en effet, nous ne sortons jamais du Paradis, nous perdons seulement conscience que nous y sommes.
Le Paradis, c’est le présent lorsque ce présent aime la totalité du passé et de l’avenir.
Nous vivons le Paradis chaque chaque fois que nous choisissons d’adorer Ta Lumière en toute chose.
Et, c’est un fait, nous vivons Ton Paradis de plus en plus souvent.
J’écris tout ceci d’abord par ce que je suis heureux de l’écrire et de le lire et même de le relire encore moi-même…
Mais, j’écris également tout ceci pour inviter le lecteur à être, s’il le veut un jour, heureux de le lire… ou heureux de ne pas le lire !
Je souhaite être heureux, toujours plus heureux… Et je le suis.
Je souhaite aussi que le lecteur soit toujours plus heureux… Et il l’est.
Comment je le sais ?
Je le sais parce que je ne choisis de savoir que ce que je suis le plus heureux de savoir…
Ma pensée est mon savoir… Et je vis ce que je sais.
Je remercie le libre arbitre qu’Il m’a donné il y a quelques milliers d’années… Et j’apprends à en faire un usage toujours meilleur pour tous.
Et j’ai fait une nouvelle chute en vélo ! Est-ce dû à un moment d’inattention ? Ou bien à une grande attention, mais mal dirigée ?
Je ne sais pas ! Mais, en tout cas : ça a été Badaboum ! Et je me suis retrouvé tout emmêlé dans mon vélo… Lui et moi, nous ne faisions, vraiment, plus qu’un ! Heureusement que l’on m’a aidé à m’en démêler…
Et au début, aucune douleur ! Mon corps s’est auto-shooté à l’adrénaline…
Et pourtant, il y a eu un bon choc ! Je l’ai réalisé plus tard… Mais, mon corps m’a protégé de la douleur, pour un temps… Le temps de faire face à un autre danger éventuel ? Le temps dont l’animal, que je suis toujours, à besoin pour se mettre en sécurité… et pouvoir guérir, peut-être, de son erreur ?
D’abord une stupéfaction ! Je ne m’y attendais pas… Je ne m’y attendais vraiment pas ! Et puis, une petite colère de vexation ! Je croyais que je ne tomberai plus jamais en vélo… Je croyais que j’avais compris comment être en sécurité en vélo… Je me croyais sage !
Désillusion…
Certainement que j’étais sage… Mais, jusqu’à un certain point, seulement !
Toi, Lumière, Tu es la seule Sagesse qui soit Infinie, Absolue.
Notre sagesse à nous, c’est ce que nous vivons lorsque notre conscience s’ouvre encore un peu, une fois de plus, à Toi !
Je me disais : « Christian, tu sais maintenant comment être prudent en vélo ! Depuis quelques années que tu fais du vélo régulièrement, tu es tombé 8 fois… C’est bon ! Tu as bien compris comment faire pour ne plus tomber.
Eh bien non… Je n’avais compris qu’un tout petit peu plus !
Mais, en fait, il ne s’agit pas seulement que de vélo… Il ne s’agit pas seulement que de ne plus blesser mon corps… Il s’agit de grandir en conscience de Toi… Et là, je n’arriverai jamais au bout du Vrai Moi que Tu m’offres… Jamais !
Je mourrai… Toujours, je mourrai à nouveau !
Je mourrai à chaque instant que je vis… C’est sûr !
Je peux même dire que je quitterai ce corps à chaque instant… Un corps n’est jamais acquit… Il ne dure qu’un instant… Un instant infiniment court.
Tu me le donnes à chaque instant… Et, de mieux en mieux, à chaque instant, j’arrive à Te l’offrir !
Nous sommes un mariage, toujours plus parfait, de Ton Infinitude et de Ta Finitude…
Il ne faut vraiment pas que je l’oublie ! Ou plutôt, pour dire plus vrai, il faut que je l’oublie de moins en moins : « Tu Es Tout »… Tu es « vraiment » Tout… Tu es plus Tout que nous ne pourrons jamais T’imaginer…
Mais cependant, je ne veux pas m’arrêter d’imaginer ce que je ne pourrai jamais imaginer jusqu’au bout… Et j’en suis de plus en plus heureux.
Arriver à être de plus en plus heureux de l’Échec Éternel ! Et au même instant, être heureux de la Réussite Éternelle ?
L’échec et la réussite sont complètement emmêlés ! Bien mieux que mon corps avec le vélo, lors de mon « Badaboum »…
Eh oui ! Mon Vrai Moi, c’est Toi…
Alors, je ne suis pas prêt d’en arriver au bout ! En Réalité, je n’arriverai vraiment jamais au bout ! Et je le sais au plus profond de moi…
Mais, en surface, de moins en moins souvent, il est vrai, mais encore très, très, souvent, je l’oublie…
Eh oui, je ne suis, jamais, au bout de rien ! Car, c’est Ton Infini que Tu me proposes de vivre… à chaque instant.
Ils sont innombrables, les moments, où depuis que je suis un Être humain, j’ai prétendu être arrivé « au bout » de quelque chose !
Au bout de quelque chose ? Mais n’Es-Tu pas Tout ?
Donc, j’ai prétendu un nombre infini de fois être arrivé au bout de Toi ? Au bout de Toi qui est Tout ? Quelle prétention !
Une prétention Infinie ?
Mais là, quand je dis « Infini », est-ce que je sais vraiment ce que je dis ? Ton Infini, sous ses Formes Infinies, je n’y ai jamais rien compris… C’est Ton Mystère. Et, finalement, je ne le comprendrai jamais…
Tu entends Christian ? « Jamais ».. !
J’entends ! Mais je ne peux pas le comprendre… Je ne peux qu’essayer de le comprendre… Je ne peux qu’essayer d’imaginer que je le comprends…
Oui ! Le bout de Toi, c’est toujours plus :
Toujours plus loin… Toujours plus haut… Toujours plus bas… Toujours plus dedans… Toujours plus dehors… Toujours plus vrai… Toujours « plus moins » ! …
Tu es ce « Bout », ce bout que nous poursuivrons toujours ! Nous l’imaginerons toujours ! Et nous imaginerons toujours que nous pouvons l’atteindre, en sachant, raisonnablement, que nous ne l’atteindrons jamais.
Mais, finalement , ce bout, c’est Toi… Cette poursuite qui est la notre, c’est Toi… Ce que nous imaginons, c’est Toi aussi »… Ce qui, en nous, imagine ou raisonne, c’est Toi également… Et cette prétention que nous atteindrons le bout de Toi, c’est bien Toi aussi !
Nous cherchons à atteindre ce que Tu nous as toujours offert, de suite !
Notre but n’est que de toujours mieux le recevoir… Toujours plus… Et encore bien plus !
Et cela jusqu’à « pas » de fin !
Lorsque je suis heureux de « prétendre », tout va bien : je suis heureux ! Et c’est bien là ma priorité ! C’est ma priorité absolue à moi… Et c’est, sans aucun doute pour moi, celle de tous les Êtres humains que je rencontre !
Allons ! Reconnaissons-le ! Nous n’avons tous qu’un seul but : être heureux !
Être heureux de ce qui est… C’est à dire être heureux de Toi, à cet instant !
Être heureux de ce qui a été… C’est à dire être heureux de Toi dans notre passé… Être heureux de toutes nos mémoires !
Être heureux de ce qui sera… C’est à dire être heureux de Toi dans notre futur, quel qu’il soit ! C’est à dire être heureux, à cet instant, de ce que nous imaginons ce que ce futur sera.
L’imagination ! Quel merveilleux Don que tu nous offres à chaque instant…
Simplement, osons imaginer ce que nous sommes le plus heureux d’imaginer, c’est à dire « Toi ».
Osons imaginer la Réalité Absolue que Tu Es… Sans jamais y arriver jusqu’au bout !
Là, je ne change pas de sujet… Mais je change la forme de mon sujet unique : Toi.
Ce Vrai Moi que Tu m’offres depuis toujours, Tu ne me l’offres pas personnellement… Tu me l’offres pour tous.
Et le plus important, c’est que je sois heureux… Par exemple, heureux de ressentir les douleurs qui sont venus un peu partout dans mon corps, une nouvelle fois, après mon Badaboum.
C’est une chance, pour moi, de souffrir pour aimer toujours plus. Il y a des souffrances douces… Il y a des souffrances violentes… Mais toutes, toutes ne sont faites que de Toi.
Je veux Te reconnaître de mieux en mieux… En tout !
C’est ainsi que je vois la vie : je ne veux voir que Toi !
C’est mon choix, conscient… Et, apparemment, comme tous les Êtres, je suis totalement têtu sur ce coup-là ! Cela fait des années, voir des vies, voir depuis toujours que je veux « ça »…
En fait, je ne veux rien plus que ça ! Vraiment rien !
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
……….
Nous « sommes » Amour
■
Non !
L’Amour, ce n’est pas quelque chose que nous avons ou que nous n’avons pas !
L’Amour, c’est quelque chose que nous sommes, depuis toujours et pour toujours…
Nous sommes « Amour » par nature ! Nous sommes Amour, par décret Divin…
Cela ne dépend absolument pas de nous !
Ce que nous pouvons appeler Dieu, nous créé comme ça à chaque instant ! Nous ne pouvons rien y changer…
Nous ne pouvons pas changer la Création Parfaite… Nous ne pouvons qu’en avoir de plus en plus conscience… comme tout le reste de la création !
●
Pourquoi je le dis comme ça ? Pourquoi je dis « j’ai » ou « je n’ai pas l’Amour » ?
■
Mais, simplement parce que tu en as pris l’habitude ! C’est normal… même si ce n’est pas vrai !
Parce que, si tu veux, nous avons été formés à séparer l’Amour et nous,! Nous avons été habitués à penser et à dire que l’Amour, c’était un but à atteindre.
Toi, tu étais ici… et là-bas, loin de toi, il y avait l’Amour…
Et toi tu espérais, de toute tes forces, atteindre cet Amour.
Mais, la Réalité c’est que l’Amour et toi… c’est « Un » !
●
Alors, c’est comme les vertus ? C’est comme quand on nous dit que nous avons toutes les vertus en nous ?
■
Évidemment ! Exactement !
●
Et comment pouvons-nous exprimer ça alors ?
■
« C’est la conscience qui fait toute la différence »…
« C’est la conscience qui fait toute la différence » …
●
Oui, c’est vrai, c’est tout !
■
C’est « ta » conscience qui fait toute la différence…
C’est ta conscience qui fait toute « ta » différence…
Dedans et dehors, deux facettes de l’Unité
●
Alors, là… effectivement, à un moment donné, ça m’est rentré dedans ! J’ai pris conscience… que j’étais Amour…
■
Eh bien oui !
Mais, nous avons encore un petit travers… Ce qui est tout à fait normal !
Tu as dit : « Ça m’est rentré dedans », comme si, jusqu’à la, c’était dehors !
●
Eh bien oui…
■
Eh bien non ! Ça n’était pas dehors… C’était dedans depuis toujours… C’était dedans et dehors ! C’était partout !
●
Oui, mais attention, je ne parlais pas de l’Amour quand je disais « Ça m’est rentré dedans » : j’ai cette impression que c’est « la conscience » qui me rentre dedans !
■
Ah pardon ! Mais, la conscience ne te rentre pas dedans non plus, tu la choisis !
Tu choisis d’avoir conscience ou pas, mais cela ne change rien à la Réalité… Ça change tout au niveau de ta conscience.
Tu n’as pas augmenté l’Amour sur la planète parce que tu en as pris conscience !
… Nous aurions parfois cette prétention… un petit peu !
●
Oui ! C’est vrai…
Est-ce que l’Amour grandit ?
■
Trompé par l’ombre que nous avons imaginé en perdant conscience de la Lumière, nous aurions parfois cette prétention : « Grâce à moi, l’amour sur la terre va grandir ! »
Mais non ! L’Amour, c’est Dieu Lui-même ! Il ne va pas grandir : Il est Infini, Il est Absolu… Il n’a pas besoin de « grandir » !
Mais, c’est nous, c’est vrai, qui allons simplement prendre conscience, toujours plus, de cet Amour Infini qui est partout… Nous allons prendre conscience, toujours plus, qu’il n’y a « que » Lui !
Je viens effectivement d’en prendre un peu plus conscience et, de ce fait, je sens la joie de cette ouverture de conscience… Tout ça oui ! C’est vrai !
●
C’est vrai que c’était une expression que j’avais souvent : « Ça me rentre dedans ! ».
■
C’est un détail ! Ce n’est pas essentiel… Je te l’ai fait remarquer juste pour te montrer que, dans notre système de pensée, il y avait, très souvent encore, un dehors et un dedans qui s’opposaient… Alors qu’il n’y a pas de « dedans » et de « dehors » séparés, dans la Réalité…
Mais nous sommes là, à communiquer ensemble, pour affiner, sans arrêt…
●
D’accord ! Donc nous n’augmentons pas l’Amour, mais nous en augmentons la conscience, à ce moment-là.
Et là, c’est vrai ! J’ai eu une augmentation de conscience de cet Amour… ou une prise de conscience, simplement, que l’Amour était en moi !
■
Voilà : que tu es Amour… comme Dieu l’a prévu depuis toujours !
●
Donc… Donc, ça, ça veut dire que je suis… tout à fait capable de faire le travail d’ouverture de conscience vis à vis de quoi que ce soit… Que je suis tout à fait capable… d’aimer… d’aimer l’ombre… normalement ! C’est faisable… !
■
Oui, tout à fait ! Sous tel aspect… ou tel autre ! Oui ! Bien sûr !
●
Parce que, aimer l’ombre, c’est prendre conscience de la Lumière « dans » l’ombre…
■
C’est tout ! Oui ! Tu as raison ! En d’autres termes cela ne nous a-t-il pas été dit, il y a 2000 ans par le Christ, lorsqu’Il a dit : « Aimez votre ennemi » …
Est-ce que cela ne signifie pas : « Aimez ce (ou ceux) que vous n’avez pas aimé » ? Ou bien également, cela ne peut-il pas signifier tout simplement : « Aimez l’ombre » ? Ou bien encore : « Aimez vos pertes de conscience de la Lumière » ? Est-ce que tout cela n’est pas la même chose ? Est-ce que ce n’est pas ça « Aimez notre ennemi » ?
●
Oui ! Donc simplement le fait, déjà, de voir par exemple que « je me sens coupable en ce moment » et de me dire « Ah, mais au fait oui ! Cette culpabilité que je ressens, c’est simplement un merveilleux message d’erreur qui me prévient que je viens de ne pas augmenter ma conscience de la Lumière comme je l’aurai pu ! »
Ça, c’est déjà reconnaître l’Amour « dans » ma culpabilité…
■
Ah ben déjà, là tu vois, tu commences à adoucir ta relation avec la culpabilité ombreuse et tu es en train de commencer à en reconnaître la Lumière! Oui ! C’est nettement un moment d’éclaircissement… de notre conscience !
●
Oui ! Ça met en route quelque chose… Alors, je me dis « Tiens, un message d’erreur ! Mais, l’erreur elle est où ? »
Je préfère être heureux que comprendre…
■
Alors, après bien sûr, si tu veux, nous aimons comprendre !
Le mental est très important… Il est très utile et très beau… Le mental humain est magnifique !
C’est l’usage que nous en avons fait depuis des dizaines de milliers d’années qui, trop souvent, a donné l’impression qu’il était compliqué… et même dangereux !
Originellement, notre mental est fait pour « Penser la Lumière », pour exprimer la Lumière !
C’est à dire, d’une part, pour jouir de toutes les mémoires, que ce soit nos mémoires naturelles Lumineuses… ou bien nos mémoires ombreuses que, depuis le presque début de l’humanité, nous avons mises en place en perdant conscience de la Lumière…
Et, d’autre part imaginer, à cet instant, l’avenir le plus lumineux que nous soyons capables d’imaginer…
Donc, nous n’avons pas à nous méfier de notre mental…. Nous avons juste à y reconnaître la Lumière dont il est réellement la véritable expression, à chaque instant !
●
Finalement, tu es en train de me dire que « Mon mental n’est que Lumière » … Là, je sens déjà les nouvelles connexions qui se mettent en place dans mon cerveau pour que je puisse penser ça…
Parce que je ne l’avais jamais pensé jusqu’à ce jour !
Je préfère être heureux que comprendre…
… mais plus je suis heureux, mieux je comprends
■
Oui ! Étudions les raisonnements ombreux de notre Pensée pour pouvoir y reconnaître la Lumière !
Ces raisonnements ombreux, nous les avions depuis des milliers d’années peut-être… et, là, à cet instant, nous choisissons d’y reconnaître la Lumière, du mieux que nous pouvons…
Et, tout d’un coup, cela entraîne, nécessairement, une suite !
Chaque fois que nous sommes heureux de quelque chose, nous nous préparons à être heureux d’autres choses !
Donc, nous nous entraînons à être heureux d’une chose… Et dès que nous le réussissons, il y a une autre chose qui va se présenter à nous dont, dorénavant, nous sommes plus capables d’être heureux…
Maintenant, si nous arrivons à être également capable d’être heureux de cette deuxième chose, alors notre capacité à être heureux augmente encore… Et alors, il y a un circuit un peu plus solide, inscrit dans notre cerveau, qui nous permet de le faire !
Et alors, là, une troisième chose se présente à notre conscience pour que nous en soyons heureux, c’est à dire pour que nous l’aimions… Et c’est encore un peu plus facile… Et ainsi de suite…
Et donc, petit à petit, si nous sommes fidèles à toujours aimer les mémoires qui se présentent à notre conscience, et si nous sommes toujours, de plus en plus, capables de les aimer, au fur et à mesure, la somme des mémoires que nous n’aimons pas va diminuer sans cesse et la somme des mémoires que nous aimons va augmenter sans cesse.
Et nous allons donc avoir des mémoires de plus en plus légères, de plus en plus « aimables » par nous.
Ainsi, nous allons avoir une quantité de mémoire dont nous sommes heureux de plus en plus élevée par rapport à la quantité des mémoires dont nous n’avons pas su encore être heureux…
Et de ce fait, cela va être de moins en moins dangereux que nous fassions l’erreur de nous fier à nos mémoires, puisque de plus en plus, elles seront Lumineuses… et ainsi de suite…
Tu vois ? C’est un cercle vertueux ! Ou plutôt une spirale ascendante vertueuse !
Un silence…
●
Il y a une chose un peu…
C’est que à chaque fois que l’on revient sur ce principe d’aimer… Aimer la culpabilité… Aimer… Bon d’accord, c’est prendre conscience de la Lumière qu’elle est… Mais…….
J’ai l’impression que c’est ça, en fait, de donner un sens… C’est à dire que… nous parlons d’une mémoire à aimer, de chose à aimer… Bon ! Mais, aimer, par exemple, le fait que j’ai massacré… Ça paraît difficile ! Si ce n’est de donner un sens !
Nul ne sait ce que peut l’Amour
■
Aimer, a été interdit par l’ombre !
Cela a été interdit, sinon celle-ci se serait immédiatement révélée à elle-même être la Lumière qu’elle est en Réalité… et elle aurait disparu en tant qu’ombre, c’est à dire en tant que perte de conscience de la Lumière…
L’ombre, la couleur de l’ombre, l’ambiance de l’ombre : c’était que nous prétendions ne pas aimer… Nous ignorions que nous étions totalement Amour !
Nous calculions, nous réfléchissions, mais nous avons cru que nous n’aimions pas… C’était le problème de l’ombre… La personne qui a imaginé l’ombre a beaucoup perdu conscience de la Lumière Éternelle…
Mais pas complètement !
Elle a perdu une « certaine conscience » de l’Amour Inconditionnel…
Mais pas complètement !
Car, c’est impossible !
Elle n’a pu perdre que « partiellement » conscience de la Lumière Éternelle…
Bien sûr, l’Être qui a perdu une certaine conscience de la Lumière a tissé un voile d’ombre plus ou moins épais, plus ou moins large, plus ou moins sophistiqué, pour cacher la Lumière qui Existe Éternellement derrière ce voile illusoire… et même dans ce voile lui-même…
Tout ceci n’est pas facile à exprimer, puisque l’ombre, que nous avons imaginé, a tenté d’envahir tous les aspects de la vie humaine et même terrestre !
Tous les mots, dans toutes les langues, ont été mésusés pendant des millénaires, sous la pression de notre ombre…
Silence ………
Mais l’ombre n’est « jamais » absolue, jamais… Seule la Lumière est Absolue !
L’ombre a toujours eu un début et elle aura une fin.
L’ombre ne peut voiler qu’une infiniment petite partie de la Lumière Infinie…
Nous ne pouvons perdre conscience que d’une infiniment petite partie de la Lumière Absolue…
Silence ……….
L’ombre veut voir plein de choses, sauf voir plus la Lumière. C’est le problème de l’ombre ! C’est le problème de la perte de conscience, toujours partielle, de la Lumière.
Mais chacun de nous, grâce à notre libre arbitre, nous pouvons penser ce que nous voulons… Et, courageusement, nous allons émettre des mots, des phrases, des raisonnements, qui expriment toujours mieux notre Âme… et donc notre conscience de la Lumière Éternelle.
Mais, il est vrai que ces pensées, exprimées à partir de notre Âme, Parcelle de la Lumière que nous sommes, ces pensées lumineuses vont être en général bien différentes de celles que la société… ombreuse, que nous avons créée, nous a enseignées depuis longtemps.
Au fur et à mesure où nous pensons à partir de la Lumière en nous, nous allons, bien sûr, commencer à penser des concepts marginaux par rapport à ce qui, pour l’instant, se pensent habituellement dans notre société actuelle.
La Lumière ouvrent un chemin dans les hautes herbes qu’Elle est
Mais, en même temps nous enrichissons la mémoire humanitaire de ces pensées nouvelles que nous sommes heureux de penser. Nous y amenons une conscience plus grande de la Lumière.
●
Oui, c’est vrai ! Je le comprends de mieux en mieux…
■
Cela revient au symbole du chemin dont nous avons déjà parlé et que l’on trace dans les herbes hautes et vierges : nous l’ouvrons une première fois, puis nous le reprenons une deuxième fois, puis une troisième fois… Et à un moment donné, il y a, là, un véritable chemin de plus en plus nettement tracé…
Et, ce qui est maintenant devenu un sentier va être de plus en plus facile à emprunter par d’autres personnes… Et sans aucun doute, finalement, elles vont l’emprunter !
Eh bien ! Là, c’est la même chose pour les pensées les plus belles que nous pensons à partir de l’Âme, une première fois, puis une deuxième fois, puis une troisième fois etc…
Ces pensées vont être de plus en plus faciles à penser, aussi bien par nous-même que par tous les autres êtres humains, où qu’ils se trouvent sur notre planète !
C’est comme ça que les êtres ayant les plus belles pensées vont aider le plus ceux qui ont de moins belles pensées…
Si eux ne font pas ça… Si les êtres les plus capables de penser les plus belles pensées ne les pensent pas de façon courageuse, toutes les actions, pourtant logiques, que ces belles Âmes mèneront au niveau matériel rencontreront un problème.
Si, lorsque nous agissons, nous n’avons pas appris à aimer les mémoires de l’humanité, ça va toujours mettre en place un nouveau problème d’ombre ! Et cela dans tous les domaines aussi variés que l’écologie, la politiques, la spiritualité, l’enseignement, les relations personnelles… etc.
Tous nos mots L’expriment
●
Il y a une autre attitude qui est de dire : « Ce n’est pas moi qui Aime, c’est Lui… »
■
Oui, c’est vrai aussi… et c’est beau !
●
Ce n’est peut-être pas aussi beau… mais cela me paraît plus facile !
■
Non ! C’est aussi beau ! C’est une façon totalement intéressante !
C’est une façon intéressante d’exprimer la Lumière…
●
Ah oui ?
■
Mais oui, c’est très bien ! Nous sommes le vecteur du Divin… C’est le même genre de pensée que :
« Mon Père que Ta Volonté soit faite et non la mienne » par exemple… Oui, c’est parfait ! Pas de problème…
Quand on dit ça « Mon Père que Ta Volonté soit faite et non la mienne », on dit : « Lumière, je Te reconnais comme étant mon guide, plutôt que mes mémoires » …
●
Oui !
■
Parce que le problème des mémoires, si tu veux, c’est que bien sûr, dans nos mémoires, nous n’avons pas que de l’ombre…
C’est vrai que nous avons accumulé pas mal d’ombre dans nos mémoires, pendant des siècles et des siècles… des mémoires personnelles, des mémoires des autres etc…
Et donc, quand nous pensons à partir des mémoires, nous prenons un grand risque : le risque de penser « gris », voir « noir » …
Et parfois, trop rarement encore, nous allons pourtant penser « blanc » !
(Rire…)
Et voilà ! Pour l’instant, c’est un trop grand risque de penser à partir des mémoires !
Tandis qu’en pensant directement à partir de l’Âme, c’est « blanc pur » garanti, c’est « Lumière Pure » …
On ne peut pas laver plus blanc que Dieu !
Il n’y a pas d’autres options pour être sûr de penser « blanc » que de penser à partir de l’Âme… C’est ce que nous appelons souvent « Penser ce que nous sommes le plus heureux de penser » !
Quand nous pensons à partir de l’Âme, c’est à dire à partir de la Lumière Pure que nous sommes, alors, la Lumière nous guide, Elle choisit nos mots, Elle choisit nos actions…
●
C’est simple !
■
Mais, oui ! Bien sûr que c’est simple !
●
Nous ne pouvons nous libérer de l’ombre que si nous partons de la pensée qui prends sa source dans l’Âme… dans la Lumière.
■
Dès que nous partons de l’Âme, nous sommes heureux, nous sommes détendus à l’instant… et nous mettons en place des mémoires de qualité pour l’avenir de l’humanité…
●
C’est ce que j’ai senti tout à l’heure et la dernière fois ! C’est qu’en fait, c’est beaucoup plus puissant ! … Parce que, jusqu’à maintenant j’essayais de « changer » …
■
« Rien n’est à changer, tout est à Aimer ! »
●
C’est fou, cette habitude de vouloir « changer » …
■
Rien n’est à changer ! … Le fait de vouloir changer quelque chose, complique notre vie et la vie des autres…
Non… Rien n’est à changer, tout est à aimer ! C’est tout.
Ne nourrissons plus cette idée, inefficace, de vouloir changer le monde, au lieu de l’aimer tel qu’il est…
Nous ne pouvons pas changer les faits… Mais nous pouvons les aimer… et c’est tout à fait différent !
Mais, il faut que nous arrêtions de vouloir les changer !
Dieu est Amour… Donc, il nous Aime… Est-ce qu’il nous Aime comme nous sommes ou comme nous pourrions être ?
●
Ça dépend : Si tu l’imagines comme un homme, Il n’est pas content de toi !
Rire…
■
Tu comprends bien ! Mais, toi, à ton niveau, tu sais très bien qu’Il t’Aime comme tu es… point à la ligne !
Il nous Aime comme nous sommes… Il ne nous demande pas de changer pour qu’Il puisse nous Aimer !
●
Oui, bien sûr ! …
■
Tu prends ton plus véritable ami, si tu es claire, tu es obligé de voir qu’il t’aime sans condition, même si tu parts à droite ou à gauche… Et tu peux toujours le ressentir : Il est là ! C’est tout ! Et ça, ça te rassure… C’est bien ce que tu vis ?
●
Oui, bien sûr !
■
… Alors, nous retournerons vers la conscience de cet ami, c’est sûr… Parce que ça, nous voulons le sentir… Nous voulons le vivre ! Nous voulons vivre ce type de relation…
Nous voulons vivre un Amour Inconditionnel de la part de notre meilleur ami et un amour quasi-inconditionnel de la part de nos autres amis… qui, eux, grandissent comme nous !
…
Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons
Mais c’est ce qui fait que nous sommes là aujourd’hui ! C’est parce que nous avons certaines mémoires de cet Amour Inconditionnel… Nous avons ces liens… Et paf ! Nous sommes à nouveau ensemble !
Et c’est normal !
Si tu as un épicier qui te propose de bons produits et qui est toujours sympa, généreux, honnête etc… tu ne vas pas changer d’épicier ! Tu reviens ! Tu reviens chez lui en tant que clientes fidèles…
Voilà, c’est exactement ce qui se passe : nous revenons et nous reviendrons ! Parce que ça, c’est ce que nous « voulons » vivre ! C’est tout !
Ce que nous voulons tous vivre, c’est une relation d’Amour Inconditionnel…
Et, ensuite, tout en découle ! Ça dégouline… Ça coule comme de l’eau qui, depuis la source, forme un ruisseau et coule jusqu’à nous…
Et si nous ne bloquons pas cette eau, elle va continuer à couler, en un ruisseau de plus en plus important, sur ceux qui nous entourent… et ainsi de suite…
Il faut que ça coule !
C’est vraiment merveilleux…
C’est merveilleux … et c’est accessible !
C’est merveilleux et accessible
●
Ça, c’est sûr ! C’est merveilleux !
■
Mais, c’est vrai : il faut simplement que nous acceptions de « répéter » pour apprendre une nouvelle conscience de la Lumière !
« Apprendre, c’est répéter ! » C’est ce que me disait mon père.
« Apprendre, c’est se souvenir… » C’est ce que nous a dit Platon.
C’est en répétant que l’on se souvient de mieux en mieux.
Et qui a appris autrement ?
●
C’est impressionnant de voir, comment nous répétons…
■
Tout ce que nous savons, nous l’avons appris en le répétant : marcher, parler, écrire, compter…
Et même pour apprendre les attitudes ombreuses, comment avons-nous fait ?
●
Nous les avons répétées !
■
C’est tout ! C’est le même mécanisme… Il n’y a « aucune » différence.
Eh bien, pour apprendre les attitudes toujours plus lumineuses, nous répétons… depuis toujours… et pour toujours.
… Et c’est bien ce que nous avons fait, et pas si mal que ça… En effet, il ne faut pas sous-estimer notre passé… Nous avons un certain passé de valeur qui nous a amené à aujourd’hui !
Et nous devons être justes, avec nous-même et avec les autres !
Oui, c’est vrai que nous avons répété des choses belles qui nous ont amenés à aujourd’hui… Mais, nous avons aussi répété des choses douloureuses qui nous ont amenés, également, à aujourd’hui et dont nous pouvons prendre conscience…
Pourquoi en prendre conscience ?
Parce que nous voulons les aimer : nous avons décidé de mettre le paquet et d’y aller !
Et nous avons créé la situation la plus favorable à l’apprentissage de la conscience de l’ombre…
Et ensuite, une fois que nous avons conscience de cette ombre, nous répétons pour apprendre à aimer cette même ombre dont nous avons pris conscience.
Silence…
Répéter, c’est continuer à s’élever
●
Il faut que je me mette à pratiquer !
■
La pratique, c’est tout de suite… Il n’y a pas de soucis !
Chaque instant de vie, c’est la pratique ! Il n’y a pas besoin d’avoir un certain endroit, ni d’avoir une certaine attitude…
La pratique, c’est ici : nous sommes toujours en train de pratiquer ! Et nous n’arrêtons jamais !
Nous regardons la nature… alors nous pratiquons ! Nous mangeons… alors nous pratiquons ! Nous marchons… nous sommes en train de pratiquer… Nous nous rencontrons entre Êtres humains… et là nous pratiquons très fort, etc… Nous pratiquons sans arrêt l’ouverture de la conscience à la Lumière !
Exister, c’est pratiquer !
Crois-tu que la création ait attendu notre vie d’aujourd’hui pour « pratiquer » ? Depuis qu’ils existent, le minéral, le végétal et l’animal ont toujours pratiqué… mais avec leur conscience…
Aujourd’hui, nous, les Êtres humains, nous pratiquons avec notre « libre conscience ».
●
Zut ! à un moment, j’ai compris… et puis je suis redescendue dans mon truc habituel…
■
Tu n’es pas redescendu ! Mais je comprends ce que tu veux dire…
Tu ne peux pas « redescendre ». Tu continus ton ouverture de conscience ! Comme chacun de nous… Comme toute la création…
Ce n’est pas redescendre que de répéter !
Répéter, c’est continuer à monter !
C’est comme si tu marches sur une marche d’escalier… puis tu répètes : deuxième marche… puis tu répètes encore : troisième marche… Et tu montes et tu montes, marche après marche en répétant le même mouvement !
Et ce sont toujours des marches qui sont, chacune, une répétition et qui peuvent nous sembler identiques… pour monter ! Mais ce ne sont jamais les mêmes marches !
Tu répètes, oui… mais en même temps, ce n’est jamais la même marche, car la suivante est toujours un peu plus haute que la précédente… Toujours !
Et grâce à la répétition, à un moment donné, tu te trouves avec une conscience de la Lumière plus grande que celle que tu avais il y a un certain temps… comme malgré toi !
Parce que, à chaque marche, tu as accepté de monter dessus… et de quitter la marche précédente…
Parce que pour arriver à monter sur la marche du dessus, il a bien fallu, à un moment donné, quitter celle qui était plus basse !
(Rire…)
Mourir et naître…
Donc, c’est un mouvement permanent… Il faut, sans arrêt, mourir… puis renaître… mourir… puis renaître… Chaque marche est une naissance et une mort… une naissance et une mort…
Et cela au même instant !
●
C’est vrai ! Il faut d’abord lâcher derrière pour pouvoir ensuite poser devant…
■
Ce n’est pas « d’abord », c’est « maintenant », c’est « en même temps » !
Parce que, quand tu marches, c’est très important la bipédie : quand tu marches, tu poses un pied devant en même temps que tu lèves un pied derrière, au même instant, simultanément ! Sinon, tu ne peux pas avancer !
Donc, c’est « en même temps » …
Tu vas, en même temps, naître ici et mourir là !
Et cela se fait en même temps : ce ne sont pas deux choses séparées ! C’est un seul instant ! Â chaque instant : une naissance, une vie, une mort…
●
Ça, je ne l’avais pas vu… Tu vois !
■
À chaque instant, nous mourons… à chaque instant, nous naissons !
Soyons heureux de mourir, pour naître à ce même instant… Vivre heureux, c’est mourir heureux « et » naître heureux… à chaque instant.
Nous sommes obligés de mourir… C’est le mouvement de la vie ! Soyons en heureux !
Deux pieds pour mourir et naître au même instant
Regarde ! si je marche devant toi, pour te montrer :
Je lance un pied devant et il se pose sur le sol : je nais ! Mais au même moment, il y a celui de derrière qui quitte le sol : je meurs… si je lâche ! Et hop ! il est disponible et tac ! je peux le poser devant ! Et ainsi de suite… Je meurs, je nais, je meurs, je nais… Je marche !
Vivre, c’est un mouvement, c’est une marche, ce n’est pas un état statique…
Et si nous faisons ça, à chaque fois, il y a un mouvement d’ouverture de conscience… et donc, à chaque fois, il y a « la Joie » ! Et c’est notre moteur ! La conscience de la Lumière, c’est notre moteur… On a effectivement accepté, une fois de plus, de mourir pour renaître…
On meurt bien plus qu’une fois dans une vie… Si un instant est infiniment court, il y a donc, dans une vie, un nombre infini d’instants… Et à chacun de ces instants, nous mourrons… Alors dans une vie, nous mourons et nous naissons un nombre infini de fois !
●
C’est bien !
Nous nous aidons les uns les autres,
même si nous n’en sommes pas conscients
■
Mais ce sont des lois très simples. Tu sais… Ce sont des choses évidentes… Il faut simplement s’encourager les uns les autres, s’entraider à reprendre conscience de la Lumière en Tout.
C’est ce que font les générations, les unes avec les autres…
On se propose les uns aux autres des mémoires à aimer…
Quand tu rencontres les enfants, ils mettent ça sur la table et ils te demandent : « Tiens ! Est-ce que tu pourrais aimer ceci en moi ? »
●
Oui, c’est vrai !
■
Admettons que tu ne puisses pas aimer un aspect particulier dans cet enfant et que tu répondes : « Non ! Ça je ne l’aime pas en toi ! » Eh bien, ce n’est pas grave…
Simplement, l’enfant te le représente et te redemande de l’aimer… et imaginons que tu n’aimes toujours pas cet aspect de lui la deuxième fois… Ce n’est pas grave !
Il te le représente une troisième fois et te propose à nouveau de l’aimer… et ainsi de suite…
Et ceci, jusqu’à ce que tu puisses reconnaître que tu Aimes effectivement cet aspect de lui…
Nous ne nous trahissons jamais les uns les autres… Il y a entre nous tous, entre tous les êtres, un contrat. C’est un contrat qui est de persister jusqu’au succès ! Personne ne va lâcher le morceau… Personne ne va accepter d’être aimé à condition qu’il soit différent !
« Tu vois, maman, je suis comme je suis… et c’est « ça » que je t’invite à aimer ! Et toi, tu n’as qu’une envie, c’est d’aimer ce que je suis en abandonnant de me demander de changer…
Alors, allons-y, essayons à nouveau ! J’ai confiance en toi… Je sais que tu vas finalement le reconnaître : Tu m’aimes sans aucune condition ! »
« Tu n’y arrives pas ? Ce n’est pas grave… Je reviendrai demain ou après-demain ou dans trois jours, ou dans vingt ans, ou bien même dans une autre vie… Et je te présenterai à nouveau, fidèlement, ce que tu cherches à aimer en moi qui est exactement ce que je veux qui soit aimé en moi ! Je te le présenterai encore et encore… jusqu’à ce que nous y arrivions ! … »
« Et toi ? Toi, tu me fais la même chose ! »
En effet, c’est toujours dans les deux sens, en même temps…
Et pareil, on travaille fidèlement ensemble… Et nous prenons le temps qui est nécessaire… Cela dépend de chaque cas, des facteurs en présence… etc.
Cela peut mettre une seconde… ou trois ans… ou même trois vies… Mais qu’est-ce que le temps pour le Divin ?
(… Silence)
Si je le fais, ça marche !
●
J’ai senti… J’ai senti… et parfois, j’ai réussi à exprimer mon Amour sur des points sur lesquels je n’avais pas réussi à le faire auparavant…
■
Voilà ! Ça crée un précédent ! Comme on dit en justice : « Cela fait jurisprudence » …
●
Je comprends que ça peut marcher, effectivement !
■
Ça ne peut « que » marcher ! Cela ne peut pas ne pas marcher !
La seule chose qui est nécessaire… c’est qu’il faut le faire !
Mais, si tu mets un pied devant l’autre, tu avances… Il n’y a pas de souci !
C’est comme si on disait : « Je pense que je peux marcher ! »
Non, ce n’est pas « Je peux marcher ! » … mais « Je marche ! » Voilà !
Si je le fais, ça marche ! Et puis, « je » marche…
Mais, chaque mot a son pouvoir ! Tu vois, si nous disons « Ça peut marcher ! » ou si nous disons « Ça marche ! », on ne dit pas la même chose et on ne ressent pas la même chose… Tu vois bien la différence… ?
Tu sais très bien que ce que tu es vraiment heureuse de penser, c’est « Ça marche ! » et non pas « Ça peut marcher ! » … Mais, tu vois comme c’est fin… C’est malin !
●
Oui, c’est vrai… la différence est subtile, mais elle est réelle…
■
On nous dit « L’ombre sait se faire belle ! »
Tu vois ! Ça semble sympa de dire ça : « Ça peut marcher ! » … Mais est-ce que c’est « vraiment » ce que nous sommes le plus heureux de penser et de dire à cet instant ?
Choisissons notre conscience… avec les mots !
C’est là la vraie question : « Est-ce que ce que j’ai pensé là ce que j’étais la plus heureuse de penser ? Oui ou non ? »
●
Non ! C’est vrai… Ce que je suis la plus heureuse de penser, c’est « Ça marche ! »
■
Alors, osons penser : « Ça marche ! » … et pensons-le encore et encore !
Il faut choisir les mots… Il faut choisir notre conscience… et puis… il faut répéter !
●
Les mots, sont très importants…
■
Il faut « oser » les exprimer… Il faut s’y entraîner… soit par écrit… soit seul, par exemple, dans la voiture en parlant… Ou bien en les pensant intensément dans ta tête !
Les mots expriment notre conscience et notre conscience s’exprime par des mots !
Il faut « oser » mettre des mots… clairs et nets qui expriment la Lumière Divine de la façon la plus belle dont nous sommes capables à cet instant…
Le vocabulaire est très important.
●
Oui ! Je le réalise…
Ouvrir les yeux et tenir le volant
■
Par exemple, avec sagesse, il faut que nous choisissions également « le temps de conjugaison » … C’est très important !
Nous n’exprimons pas la même conscience lorsque nous disons : « Ça marche ! », « Ça marchera ! » ou « Ça a marché ! » Nous ne sommes pas en train de dire la même chose… Nous n’exprimons pas la même conscience de la Lumière…
« Qu’est-ce que je suis la plus heureuse de penser et de dire à cet instant ? » C’est, là, une question essentielle que nous voulons nous poser… Et là, il faut que je choisisse…
N’oublions pas : pour conduire notre voiture et arriver à bon port, il faut que nous ouvrions les yeux et que nous tenions le volant, en même temps :
« Ouvrir les yeux », cela signifie « voir ce que j’ai pensé et vérifier si c’est bien ce que je suis le plus heureux de penser… ou pas ! » …
« Tenir le volant », cela signifie « choisir maintenant de penser ce que je suis le plus heureux de penser » !
C’est à dire « Prendre conscience de la conscience que nous venons d’avoir » et en même temps, « Choisir ma conscience suivante à ce nouvel instant » !
C’est là un usage sage du Libre Arbitre qui nous a été donné depuis le début de l’humanité.
Et là, il se passe ce qui doit se passer… C’est à dire une ouverture de la conscience à la Lumière pour l’humanité… à travers moi !
C’est l’intérêt commun que nous servons en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser, c’est à dire en choisissant à chaque instant la conscience que nous sommes le plus heureux d’avoir !
●
De toutes les façons, je ne sais pas ce que cela réveille, mais ça réveille quelque chose de très agréable…
L’instant éternel
■
Et cela se réalise dans ce petit instant… Un instant, c’est bien plus petit qu’une seconde ! C’est infiniment petit…
C’est comme ce « point » dont on nous a parlé en 6ème en cours de mathématique ! Ce point qui n’a pas de surface ! Tu t’en souviens ? Cela m’avait passionné… et du coup j’avais été premier en math ! J’étais ébloui ! Ce point qui n’avait pas de surface m’a beaucoup touché !
De la même façon, l’instant n’a pas de temps ! Il est infiniment court !
Et c’est à cet instant que tout se passe… « L’instant, c’est le plus important ! » C’est là que tout se passe ! C’est là que s’exprime notre libre conscience, notre libre arbitre !
C’est toujours à cet instant que nous naissons et que nous mourons ! … Dans la joie, si nous le choisissons…
Quel plaisir d’en parler !
●
C’est un chemin qui n’en est pas un… puisqu’il ne dure qu’un instant !
■
C’est un chemin… Et il ne faut pas que nous craignions d’utiliser tous les mots…
Le mot « chemin » n’est pas contradictoire avec le concept de « l’instant » et donc, avec le mot qui l’exprime.
C’est comme « la droite » et « la gauche » … La gauche n’est pas l’opposé de la droite… Elle en est le complément !
« Le haut » n’est pas l’opposé « du bas », mais il en est le complément !
Nous avons eu tendance à vivre dans cette idée d’opposer, de séparer, comme « le devant » et « le derrière », « le haut » et « le bas », « l’avant » et « l’après » …
etc.
Tout est Lumière
Non ! Les opposés sont des compléments.
Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes… « l’homme et la femme » : compléments… etc.
Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose. Comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !
Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…
…..
Tout est Lumière
Non ! Les opposés sont toujours, en réalité, des compléments.
Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes minéraux, animaux et humain,
« l’homme et la femme » : non pas opposés, mais complément… etc.
Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose, comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !
… Silence…
●
C’est beau ! Ce concept-là, d’Unité de Tout ! Le vivre dans notre vie quotidienne, c’est une véritable aventure !
■
Toi ! C’est sûr ! Tu es aventureuse…
●
Dans la marche, je lève le pied là et je le repose là…
■
C’est le même mouvement… Attention ! Quand tu marches, tu as deux pieds qui se posent sur le sol alternativement…
●
C’est plus facile de poser le pied devant… Mais de lever le pied de derrière, c’est plus difficile…
■
Alors… Là, tu vois : tu émets une pensée… Tu es d’accord ?
Tu viens de penser et de dire : « Il est plus facile de poser le pied de devant que de lever celui qui est derrière » …
●
Oui, c’est vrai.
■
Mais, dis-moi : As-tu été, oui ou non, heureuse de penser cette pensée ?
Ou, pour te poser la question autrement : La source de cette pensées a-t-elle été ton Âme ou tes mémoires ?
●
Mes mémoires ! Bien sûr !
■
Tu en es sûre ?
●
Oui, c’est sûr !
■
Dans ce cas, n’hésite pas ! Maintenant que tu en as conscience ! Maintenant que « tu as ouvert les yeux », tu as vu !
Alors là, maintenant, tu peux « prendre le volant » … C’est à dire que, à partir de là, tu peux oser penser, maintenant, ce que tu es la plus heureuse de penser, ce que ton Âme te souffle !
Tu vas lui donner une forme… Il faut simplement l’exprimer !
Osons
Donc, si tu le veux, tu vas choisir de prendre conscience de l’ombre en toi, dans tes pensées, ou autour de toi, dans les pensées des autres… Et ensuite, tu vas choisir de penser à partir de la Lumière en toi, c’est à dire à partir de l’Âme… Et tac !
Je pourrais te dire : « Et ensuite, tu vas choisir de penser ce que tu es la plus heureuse de penser »… Cela veut dire exactement la même chose…
Et chaque fois que nous osons faire ce mouvement naturel, nous vivons un instant de joie ! Chaque fois que nous augmentons notre conscience de la Lumière, nous ressentons un mieux-être ! Toujours.
Il faut simplement créer une petite phrase qui va exprimer cette nouvelle vision que nous sommes en train d’imaginer, de choisir, à partir de notre conscience augmentée de la Lumière…
Et, à partir de là, cela va maintenant faire partie de nos mémoires, maintenant plus lumineuses… D’une part, notre mémoire personnelle et d’autre part, la mémoire de l’humanité sont alors plus élevées, plus belles.
●
Alors, je choisis de penser : « C’est vraiment une grande joie de mettre un pied devant l’autre, sans appréhension ! »
■
C’est parfait comme exemple… Voilà ! Bravo !
Il n’y a pas de contradiction de pieds… C’est un seul corps ! C’est un seul mouvement et le pied de devant va passer derrière et le pied de derrière va passer devant… Et le corps entier avance parce que c’est complet ! Là, il y a le mouvement…
Il n’y a pas un pied de devant qui n’est que devant tout le temps et un pied de derrière qui n’est que derrière tout le temps, sinon tu n’avances pas harmonieusement…
Sinon, tu sautilles ! Et nous ne pouvons pas sautiller très longtemps…
Ce sont des concepts évidents quand on les regarde avec l’Âme, mais ce sont des concepts qui contredisent des années et des années d’habitude de pensée que nous avions vécu dans la séparation, l’opposition, la comparaison, le combat etc…
Nous avons vécu dans ce combat permanent de deux opposés… Moi et l’autre… le féminin et le masculin… Prendre et donner… Offrir et recevoir… Justice et injustice… et bien sûr le bien et le mal ! Alors que tout cela n’est que la Lumière Parfaite !
Croire !
Et là, c’est fini : « Dieu est Tout » ! Nous en avons une conscience plus grande… Nous sommes « plus croyant » en un Dieu Unique, Infini, Éternel, Omniprésent, dont l’aspect est infiniment multiple !
Nous avons pu passer à cet instant d’une certaine incroyance que « Dieux n’est pas tout » … à une certaine croyance plus grande en « Dieu Un ».
C’est le miracle de la foi !
Silence…
À partir de là, pendant un moment, la conversation est difficile à entendre, car le bruit du ventilateur de l’ordinateur s’est fait trop puissant et occupe parfois tout l’espace sonore de l’enregistrement.
Alors ce ne sont, pour un moment, que des bribes plus ou moins longues, séparées par des absences de compréhension plus ou moins longues :
……………..
Mais ensuite, ça fait boule de neige.
Et évolue très vite… Mais, tu sais, c’est au début… Alors nous avons encore l’impression que ça ne bouge pas trop…
……………….
Là, le cerveau fonctionne d’une façon qui lui a été inhabituelle jusqu’à là… Il est obligé de créer de nouveaux circuits pour ces nouvelles pensées… C’est comme si tu apprends une danse que tu n’as jamais dansé : tout le corps doit arriver à faire de nouveaux mouvements…
……………….
Penser, c’est aussi « physique » bien sûr… Penser c’est « corporel »… Pour penser, il y a donc un effort agréable à faire qui est également physique !
Et c’est parce que les gens ne voulaient pas faire cet effort physique de penser, qu’ils n’y arrivaient pas…
En tous cas, on peut dire que le chef d’orchestre, c’est le Divin Lui-même, c’est à dire l’Âme en nous…
……………….
Ça, c’est le chemin, c’est constant… Mais où est-ce un problème ? Est-ce que c’est un problème d’être en train d’avancer ? Est-ce que « avancer », ce n’est pas « arriver » ?
Avancer, c’est bien arriver d’instant en instant…
………………
Mais, c’est évident : si on exige d’un bébé qu’il apprenne à marcher en une seule fois, il ne pourra pas le faire !
La répétition, c’est une Loi Divine ! Ce n’est donc pas une erreur humaine de répéter… Depuis toujours l’univers répète pour ouvrir sa conscience à la Lumière !
Nous, les Êtres humains, nous ne faisons que continuer à vivre selon cette Loi Divine de la Répétition.
……………….
Nous avons pris le temps que Dieu nous donne à chaque instant, en Lui, pour arriver à cet instant actuel.
Personne n’a jamais vécu un instant en dehors de Dieu ! Si Dieu est Tout, ce n’est pas possible… Quelqu’un peut vivre, à chaque instant, avec une certaine conscience et une certaine inconscience de Dieu, mais pas un instant en dehors de Dieu !
……………….
Ce n’est pas compliqué, puisque nous arrivons à aujourd’hui :
Nous avons donc bien avancé, nous avons donc bien évolué… comme tout l’univers !
……………….
C’est cette idée d’une « fin » que l’on retrouve dans toutes les religions et les démarches soi-disant spirituelles… avec le Paradis final, le Samadhi total etc… Cette idée, c’est que à un moment, nous pouvons arriver au bout de Dieu…
Mais ce que l’on appelle habituellement Dieu n’a pas de bout… Cette démarche d’ouverture de la conscience est donc Éternelle…
Bien sûr que tous les « bouts » sont en Dieu également… mais Dieu Infini n’a pas de bout, il contient tous les bouts que les hommes ont pu imaginer…
Il n’y a pas de bout à notre ouverture de conscience… Pour avoir conscience de l’Infini, il nous faut tout simplement l’Éternité.
………………
Le mouvement, c’est une prise de conscience toujours accrue de la Lumière… Et quand est-ce que l’on va arriver au bout de Dieu ?
Jamais !
………………
La conjugaison n’est pas un détail
Là, il faut faire attention à la conjugaison ! Les conjugaisons que les Êtres élevés nous ont léguées, à un moment, dans leur sagesse a une grande importance pour pouvoir fonctionner harmonieusement… Ainsi :
Il faut conjuguer au temps passé, ce dont nous parlons et qui est une mémoire du passé… Et le passé, c’est tout le passé depuis l’infini passé, jusqu’au dernier instant que l’on vient de vivre.
Il faut conjuguer au futur, ce dont nous parlons et qui n’est pas encore arrivé, mais dont nous avons une vision.
Il faut conjuguer au présent ce que nous vivons à cet instant. C’est à cet instant présent que s’exerce notre libre arbitre…
Notre conception du présent s’exprime au temps présent… Nous la choisissons au présent… avec notre libre pensée !
En effet, l’instant du choix, c’est tout de suite !
Nous choisissons au présent la pensée que nous choisissons d’avoir au présent… Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cette liberté de conscience est merveilleuse !
Nous avons été enseignés autrement et nous-même nous avons enseigné aux autres autrement… C’est donc normal que cela nous soit présenté, à nous, de cette façon…
Ce que nous pensons à cet instant, ce que nous disons à cet instant, ce que nous faisons à cet instant défini seul ce que nous vivons à cet instant…
La libre conscience, ou libre arbitre, ne s’exerce qu’à cet instant… Elle ne peut s’exercer sur le passé ou sur le futur qu’en passant par le présent…
Elle s’exerce sur le vécu que je choisis d’avoir, « à cet instant », de mon passé : est-ce que je choisis de l’élever ou pas ? C’est à dire, est-ce que je choisis d’en être heureux ou pas ?
De même, c’est à cet instant présent que je choisis la relation que j’établis avec le futur. Suis-je heureux du futur dont j’ai la vision ou pas ?
Et tout cela, je ne peux le faire qu’à cet instant, l’instant du libre arbitre !
Le libre arbitre ne se conjugue qu’au présent
Le Libre arbitre ne se conjugue qu’au présent !
Notre libre arbitre, à cet instant, nous permet de choisir notre mémoire du passé ou notre vision du futur…
Et, à chaque instant, nous pouvons changer la mémoire que nous avons de notre passé ou la vision que nous avons de notre futur…
Le présent, c’est le plus important ! C’est là que je peux « choisir » !
« Maintenant », c’est l’instant du choix !
Seul le présent permet de transcender le passé et l’avenir.
………………
Qu’est-ce qui n’est pas Dieu ?
Tu as faim, c’est l’expérience de Dieu… Tu manges, c’est l’expérience de Dieu… Tu délires, c’est l’expérience de Dieu… Tu es sage, c’est l’expérience de Dieu… Tu regardes une poussière, c’est l’expérience de Dieu, etc.
………………
Nous voulons Le reconnaître de mieux en mieux, dans toutes les circonstances…
Alors, toi, tu as certainement accéléré beaucoup.
Sinon, tu n’aurais pas pu. En tout cas, si tu l’avais fait à un rythme « normal », c’est à dire à un rythme moyen, comme presque 8 milliards d’habitants de la planète, nous ne serions pas là, ensemble, à parler comme nous le faisons… Tu serais « normale » … Donc, tu vois bien…
●
Cela existait déjà…
■
Évidemment, que cela existait déjà, sinon, nous ne serions pas là !
Nous sommes en mouvement, comme tous les Êtres depuis toujours… La vie est en mouvement d’ouverture de conscience, depuis les minéraux, les végétaux, les animaux et puis depuis peu les humains… et donc nous…
Tu as choisis d’accélérer ta prise de conscience… tu as fait plus de pas à la seconde ou à la minute…Oui ! et cela n’est pas nouveau… Dans cette vie-ci, tu sais très bien, depuis ton enfance, que tu n’étais pas comme la majorité des autres, mais un peu décalée !
Il faut bien que certains d’entre nous avancent d’abord pour que les autres puissent avancer ensuite.
Mais, est-ce qu’un petit enfant a moins de valeur qu’un Être humain plus agé ?
Non, bien sûr !
●
En tous les cas, c’est quand même un concept très nouveau.
La nouveauté de toujours
■
Non ! Ce concept est Éternel…
●
La conscience du concept est nouvelle…
■
Oui ! Tout ce concept était à la bonne place depuis toujours… Il ne nous a pas attendu pour exister depuis l’Éternité !
Et il fonctionnait parfaitement… et il continue à fonctionner parfaitement… Mais juste, à chaque instant, notre conscience nouvelle crée de nouveaux circuits neurologiques qui permettent cette nouvelle conscience en mouvement du même Concept Éternel…
Mais, ça ne fonctionne pas plus parfaitement maintenant que ça ne l’a toujours fait ! Car Dieu ne peut pas « dysfonctionner » … C’est notre conscience qui a pu soi-disant dysfonctionner ! Dieu, Lui a toujours été Parfait !
Il ne sera jamais plus Parfait qu’Il ne l’a jamais été.
●
La nourriture de cette conscience n’a-t-elle pas changé ?
■
Sa nourriture a toujours été Parfaite… Sa seule nourriture est la Lumière Elle-même… Il n’y a rien d’autre pour nourrir notre conscience…
●
Qu’est-ce qui peut changer, alors ?
À vraie question, vraie réponse
■
C’est la question ! Quelle question va-t-on se poser ?
Va-t-on se poser la question de l’origine de notre pensée ? Sa source est-elle notre Âme ou nos mémoires ?
Est-ce que l’on va être assez courageux pour choisir nos concepts d’après notre Âme ? Ou bien est-ce que l’on va choisir de garder nos concepts d’après nos mémoires ?
Mais, c’est le même cerveau qui pensera et Tout est Parfait…
●
Mais alors, pourquoi tant de gens souffrent-ils en choisissant leurs concepts à partir de le leurs mémoires ?
■
Mais sont-ils moins parfaits que nous ? Sont-ils moins faits de la Lumière que nous ?
●
Non ! Bien sûr !
■
Leur conscience est juste : c’est la conscience qui est la bonne pour eux, à cet instant.
Chacun de nous a la conscience juste pour soi, à cet instant.
●
Ce regard, porté… Alors, tout est bon ?
■
Oui ! Tout est Lumière.
●
Mais, ça c’est nouveau !
■
Non ! Ce n’est pas nouveau du tout… ça a été enseigné, ré-enseigné… depuis que l’homme existe
●
Mais, moi, c’est la première fois que je l’entends !
■
C’est sûr que tu l’entends pour la première fois comme tu l’entends aujourd’hui !
Chaque instant étant unique, on n’a jamais pu entendre, dans notre passé, ce que l’on entend aujourd’hui comme on l’entend aujourd’hui… Ça, oui !
Mais ils l’ont dit, à l’époque de Pythagore, à l’époque de Socrate et de Platon et à de très nombreuses autres occasions… Nous l’avons entendu sous toutes les formes et dans toutes les langues… en égyptien, en grec, en latin, en français, en chinois …
●
Mais qu’est-ce qui fait qu’on ne l’a pas entendu aussi bien ?
C’est la conscience qui fait toute la différence
■
Notre conscience !
La conscience dont nous parlons, c’est la conscience de la Lumière ! N’est-ce pas ?
Il n’y a que deux positionnements possibles : soit j’augmente la vitesse d’ouverture de ma conscience de la Lumière à cet instant, soit je la diminue…
●
Tu veux dire, « soit je l’arrête » ?
■
Non ! Je ne peux jamais arrêter complètement l’ouverture de ma conscience : les minéraux n’y sont pas arrivés, les végétaux et les animaux non plus et bien sûr l’homme n’y est jamais arrivé et n’y arrivera jamais !
La conscience s’est toujours ouverte et elle s’ouvrira toujours, quelques erreurs que l’humain fasse pour en ralentir l’ouverture.
Les corps ont changé, mais l’ouverture de la conscience de la création a continué et continuera toujours !
L’ouverture de la conscience est une Loi Éternelle que l’on ne peut pas ne pas respecter !
Notre libre conscience, notre libre arbitre ne nous donne de pouvoir que sur « la vitesse d’ouverture de conscience » … mais pas sur l’ouverture de conscience elle-même : elle s’ouvrira de toutes les façons, comme elle s’est toujours ouverte depuis le début de cet univers !
Exister, c’est être une conscience qui s’ouvre !
Soit elle s’ouvre à sa vitesse naturelle, originelle, comme elle l’a toujours fait, sur la terre, avant que la libre conscience humaine n’apparaisse, il y a peut-être 150.000 à 400.000 ans…
Pour que cela continue chez nous, il suffit que l’homme pense toujours à partir de son Âme, c’est à dire de la Lumière en lui…
Au niveau bêtement pratique, il suffit que nous pensions toujours ce que nous sommes les plus heureux de penser… et rien d’autre ! C’est ainsi que la nature a toujours évolué et c’est ainsi qu’elle continuera à évoluer…
Soit la conscience de l’homme ne s’ouvre pas à sa vitesse naturelle, mais à une vitesse inférieure… et ce phénomène n’a pu exister que depuis que la libre conscience est apparue et que nous en avons fait un usage erroné…
Ce n’est donc que depuis le presque début de l’humanité que nous avons pu, librement, nous mettre à penser à partir de nos mémoires…
Et là, au niveau pratique, cela signifie que nous ne pensions pas ce que nous étions le plus heureux de penser, ou même que nous pensions carrément ce que nous n’étions pas du tout heureux de penser !
Et là, nous avons vu le résultat : beaucoup, beaucoup, de souffrance pour toute la terre !
Mais cette souffrance, n’est pas le signe d’un arrêt de l’ouverture de conscience, mais seulement d’un ralentissement de cette ouverture de conscience à une vitesse inférieure à la vitesse « naturelle » ou « originelle » …
Reprenons notre libre arbitre en main
D’où l’intérêt de reprendre un usage sain de notre libre arbitre… il s’agit simplement de l’utiliser pour penser, librement, à partir de notre Âme… de l’utiliser pour penser de mieux en mieux ce que nous sommes les plus heureux de penser…
Faisons actes de foi sur actes de foi pour rendre à notre libre conscience son fonctionnement originel.
Il s’agit d’agir d’une façon qui nous semble nouvelle, sans l’être réellement : pensons à partir de notre Âme et non pas poussés par nos mémoires…
Pensons humblement à partir de notre Âme, comme nous le faisions lorsque nous étions minéraux, puis lorsque nous étions végétaux, puis animaux…
Là, nous avions une conscience (minérale, végétale, puis animal) mais pas encore une « libre conscience ».
Choisissons notre vie
Si nous ne reconnaissons pas en nous le libre arbitre pour faire cela, nous ne pouvons pas le faire… C’est le facteur essentiel…
Bien sûr, il y a des conditions matérielles, il y a des conditions mentales et il y a des conditions spirituelles à l’exercices de notre libre conscience… mais, même ces conditions sont soumises à notre libre arbitre…
Et il faut que tout se mette en place pour que l’ouverture de notre conscience reprenne son « pas » naturel d’origine !
La vie est une ouverture de conscience depuis toujours… et, plus récemment, depuis le début de la création de cet univers !
C’est à dire que la vie est une ouverture de conscience depuis le Big Bang, qui est le nom que nous donnons pour l’instant au soi-disant début de cet univers qui est le nôtre… et à la conscience duquel nous avons de plus en plus accès…
Voilà, c’est la fin de ce 1er entretien qui avait duré 2 heure et que j’ai divisé en 8 parties, pour des raisons pratiques de lecture ou d’écoute.
Et si tout cela vous intéresse vraiment, alors vous pourrez bientôt, lire ou écouter le 2ème entretien que je diviserai probablement également en 8 parties…
Et puis viendra le 3ème entretien… et ainsi de suite, jusqu’au 8ème et derniers de cette 1ère série de 8 entretiens.
Merci de votre intérêt… Et n’hésitez pas à faire vos commentaires, il seront sans aucun doute très utiles pour tous. Je les modèrerai le mieux que je peux avant de les publier avec plaisir.
3ÈME ENTRETIENde Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’Autres :
■ et ●
L’Âme de toutes les vertus
Click !
■
Voilà, ça y est, nous enregistrons !
Très bien ! Alors comment vas-tu ? Je vois que tu as presque fini la transcription de notre 1ère rencontre… Bravo et merci : tu as vraiment bien avancé !
●
Oui ! Alors, du coup je me suis rendu compte que je m’étais concentrée sur notre avant-dernière conversation… Et, du coup, je ne me rappelle même plus ce que nous avons dit la dernière fois !
Et j’ai, par contre, baigné donc dans notre 1ère rencontre, à force de l’écouter plusieurs fois, d’abord pour pouvoir la copier et ensuite pour la relire !
■
C’est une clef USB que voilà ?
●
Oui ! Ça c’est la clef USB pour tout à l’heure…
Et donc, comme je viens de te le dire, j’ai beaucoup été dans l’histoire de « Mettre de la Lumière »…
Non, pardon ! Je voulais dire dans l’histoire de « Voir la Lumière dans l’ombre » …
■
Bravo ! Ta correction montre que tu as entendu l’essentiel !
●
Et puis, j’ai beaucoup réfléchi sur l’Amour…
C’est très important pour moi « cette notion d’Amour » … J’ai toujours eu l’impression que je ne savais pas ce que c’était… Et que j’étais incapable d’aimer…
Bien sûr, j’ai bien entendu ce que nous avons dit ensemble… Mais… Ce n’est pas facile !
Mais, ce n’est pas tellement ça le souci… Comment dire ? … J’ai, tout d’un coup, réalisé que cet Amour, pour l’atteindre, pour le vivre… Il n’y a que l’Âme qui puisse le vivre !
Et moi j’essayais, toujours avec mon petit « moi », de le vivre. J’ai fait une dissociation entre l’Âme et le moi… C’est comme si j’avais une Âme, mais que ce n’était pas moi !
Et ça, c’est quelque chose qui n’est pas récent, je le vois bien, et je sais que ce n’est pas juste… il n’y a pas de souci à cela : je le sais ! …
Mais, j’ai du mal à le vivre, à part à des petits moments de grâce où il y a effectivement cette expérience de l’Unité.
Mais, c’est évident que c’est Elle, l’Âme, qui « est » cette Amour, qui a ces vertus… Et il est simplement nécessaire de lui laisser la place, de la reconnaître. C’est tout !
À la limite, il me semble, maintenant, que c’est le seul travail à accomplir : laisser la place à l’Âme en tout !
Nos mémoires à aimer
■
Alors, là, tu vois, il y a plusieurs choses que tu viens de me dire… Et, là, je les ai notées pour ne pas les oublier et que nous puissions, agréablement, nous y adresser.
D’abords, au début, tu as dit : « Ce n’est pas facile »…
Cette difficulté ne vient pas de l’Âme. Elle vient de nos mémoires… Ce sont, en effet, nos mémoires, ombreuses, qui reviennent à notre conscience et qui nous font penser que « ce n’est pas facile » !
On nous a tellement dit, et nous-même l’avons tellement répété, que c’était difficile d’être heureux, que c’était difficile d’atteindre le Paradis etc… Et même, souvent, que ce n’était, tout simplement, pas possible !
Du coup, sans même s’en rendre compte, nous répétons ces mémoires… Mais attention ! Et là, ce que je vais dire est important.
Nous répétons ces mémoires ombreuses dans le but, le plus souvent inconscient, de les aimer !
Nous les répétons car nous ne pouvons nous sentir libre, nous ne pouvons nous sentir confortable, qu’avec ce que nous aimons, qu’avec ce dont nous sommes heureux…
Donc, tant que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose, nous allons, nécessairement, le répéter…
Pourquoi ? Pour arriver, un jour, à en être heureux et donc à en être libre !
Nous sommes bien d’accord sur ce point essentiel ? Ça marche ?
●
Oui ! Ça marche !
■
Voilà ! Alors, d’où vient cette pensée « ce n’est pas facile » ? …
Eh bien! Posons-nous quelques questions :
« À cet instant, cette pensée a-t-elle son origine dans notre Âme ou dans nos mémoires ? »
« À cet instant, somme-nous plus heureux de penser « C’est facile » ou « Ce n’est pas facile » ? »
« Que nous soyons heureux, n’est-ce pas le plus important ? »
« N’est-ce pas le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres ? »
« Et pouvons-nous être heureux en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ? »
Et puis enfin : « Ne sommes-nous pas libre de penser ce que nous voulons ? »
●
Si ! Je suis libre de penser ce que je veux…
Oui ! que je sois heureuse, c’est le plus important…
Et oui également ! Je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser.
■
Eh bien ! Ainsi donc, choisissons de penser maintenant : « C’est facile » ! Tout simplement parce que c’est, vraiment, ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant…
Et qui d’autres que nous peut choisir notre pensée ?
●
Personne, bien sûr.
■
C’est, d’ailleurs, ce que les enfants font, naturellement !
Les enfants arrivent à penser ce qu’ils sont les plus heureux de penser, tant qu’ils ne sont pas encore trop rééduqués… Et en général, ils sont heureux… En tout les cas, le plus souvent, ils sont plus heureux que les adultes qui les entourent !
Évidemment, au fur et à mesure du temps qui passe, ils vont recevoir, à nouveau, une éducation, malheureusement en grande partie ombreuse…
Et en plus, toutes leurs mémoires de leurs vies antérieures reviennent progressivement… et vers l’âge de sept à dix ans elles sont en général pratiquement toutes récupérées par leurs corps énergétiques…
Donc, jusqu’à là, ils vont vivre, en général, plus heureux que les adultes puisque:
D’une part, il n’ont pas encore récupéré toutes leurs mémoires antérieures qui seront ensuite présentes dans leurs corps énergétiques…
Et d’autre part, qu’ils n’ont pas encore suffisamment intégré les enseignements en grande partie ombreux que les adultes, qui les entourent, leurs dispensent.
●
Oui, tout à fait ! Ça, je l’entends bien et je suis d’accords avec.
■
Donc, ces enfants vivent, un peu comme les animaux, selon la Loi Divine, mais avec encore peu de conscience… Et ils pensent facilement ce qu’ils sont les plus heureux de penser, comme, par exemple : « C’est facile ! »
C’est l’ombre qui nous a appris de vies en vies que : « C’était difficile » ! Mais, cela, nous n’avons jamais, vraiment jamais, été heureux de le penser !
Or, dès que nous ne sommes pas heureux de penser quelque chose c’est, évidemment, l’ombre qui pense en nous !
C’est-à-dire qu’une fois de plus nous venons de perdre conscience de la Lumière… Et, là, ce n’est plus notre Âme qui est à l’origine de notre pensée.
Voilà ! Je voulais m’adresser à ça en premier… et redire rapidement ce que nous avons déjà dit plus longuement les dernières fois… Mais que l’on répètera surement de nombreuses autres fois… Pour l’apprendre de mieux en mieux !
●
Oui ! Je comprends bien… C’est clair.
La sagesse de choisir
■
Il faut en effet que nous soyons sages. Et, en particulier, il faut que nous devenions de plus en plus sages dans le choix de nos mots et, surtout, de la conscience que nous choisissons d’y mettre.
Et deuxièmement, heu… Eh bien ! Là, je ne me souviens plus du deuxièmement… et peut être qu’il n’y en a pas !
●
Non, mais j’entends bien ! L’importance du vocabulaire commence à se préciser en moi.
■
Oui, osons vraiment « choisir » nos mots… de façon à ce qu’ils expriment l’aspect Âme dans tous les plans de notre Être.
Nos mots, il faut vraiment les choisir, et puis les exprimer, avec notre conscience la plus élevée.
Mais, attention ! Comme nous l’avons dit plusieurs fois : « C’est la conscience qui fait toute la différence » … Ce n’est pas le mot lui-même !
Par exemple, lorsque nous choisissons le mot « Dieu », le mot « Amour », le mot « Âme », le mot « ombre » … Tous ces mots, nous allons les utiliser comme nous les avions utilisés auparavant : ce sont les mêmes mots et nous les prononçons et les écrivons pareil…
Cependant, nous allons toujours y mettre plus de conscience de la Lumière…
●
Mais, également, nous choisissons aussi nos mots, n’est-ce pas ? Quand même, j’aurais pu, par exemple, ne pas dire que c’était « difficile », mais dire que c’était : « pas facile » …
■
C’est vrai ! Bien sûr que nous pouvons choisir d’autres mots, pour exprimer des concepts… Nous pouvons toujours choisir d’autres mots !
Mais, après avoir dit ce que nous avons dit, nous pouvons cependant très bien penser, à nouveau, « C’est difficile » et choisir d’être, maintenant, totalement heureux de le penser… Et là, si nous « savons » être heureux de le penser, il n’y a plus de problème à penser que « C’est difficile » !
●
Ah !… Oui… Là, je comprends encore mieux.
■
Et là, tout à coup, nous venons de transmuter le mot qui exprimait une perte de conscience de la Lumière en ce même mot, mais qui, maintenant, exprime une conscience de la Lumière !
C’est-à-dire que, même lorsque nous choisissons de penser : « C’est difficile », la Lumière est là !
Et en effet, pour Dieu il n’y a pas de problème ! « Facile » ou « Difficile », c’est le même Divin, c’est la même Lumière… Puisque Dieu Est Tout.
À ce moment-là, en osant être heureux, enfin, de penser un même mot avec plus de conscience de la Lumière en lui… nous libérons l’ombre en l’aimant !
Obsédés de Lumière
●
Quoi que nous disions, en fait, c’est l’obsession de la Lumière… qui compte !
■
Oui ! C’est notre obsession naturelle de la Lumière… Mais là nous la reconnaissons… Et nous choisissons, maintenant, d’être heureux de cette obsession.
C’est un peu comme la plante qui recherche toujours plus la Lumière : bien sûr, elle cherche, de façon visible la lumière du soleil également, mais elle cherche, par-dessus tout, une conscience plus grande de la Lumière, du Divin… Voilà ! Avec sa conscience végétale, bien sûr.
Et sa conscience de la Lumière Éternelle grandit, sans cesse… Avec une vitesse végétale, bien sûr !
C’est depuis toujours que nous cherchons la Lumière ! Depuis le début de la création… S’il y a un début… Et en réalité, plus précisément, nous ne cherchons pas la Lumière qui, Elle, est Omniprésente… Mais nous cherchons « la conscience toujours plus grande » de cette Lumière Éternelle.
Et, par rapport aux plantes, nous avons une conscience de la même Lumière, mais plus grande qu’elles… Et elles-mêmes ont une conscience de la même Lumière, mais plus grande que le minéral…
Mais, il n’y a pas un seul Être qui soit plus proche de la Lumière qu’un autre Être !
Tous les Êtres, qu’ils soit minéraux, végétaux, animaux ou humains sont « dans » la Lumière, absolument « dans » la Lumière !
Si la Lumière est Omniprésente, si Elle est Infinie, si Elle est Éternelle, alors, il n’y a pas d’autre possibilité…
●
Oui, je le crois comme cela…
Quel est le problème ?
■
Mais, chez les Êtres humains que nous sommes, depuis que nous avons reçu ce fameux Libre Arbitre, depuis que nous avons cette Libre Conscience propre à l’humain, nous avons souvent pu choisir de freiner cette ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière… que tous les Être de la création connaissent !
Et cela a été notre problème à nous les êtres humains. C’est notre problème à nous, mais qui a touché toute notre planète, c’est à dire : tous les Êtres animaux, tous les Êtres végétaux, tous les Êtres minéraux et, bien sûr, tous les Êtres humains…
C’est ce problème que nous avons souvent appelé « Notre perte de conscience de la Lumière » … Mais, en fait, c’est seulement « un frein », et un ralentissement, à notre ouverture naturelle et obligatoire de la conscience de la Lumière Infinie …
Nous n’avons jamais perdu la Lumière. Notre problème n’a jamais été notre perte de la Lumière, puisque la Lumière est Éternelle et Omniprésente, mais bien seulement le ralentissement de l’ouverture de conscience naturelle de la Lumière par notre usage, maladroit, de notre Libre Arbitre !
Et donc, depuis le presque début de l’humanité, nous avons pu, trop souvent, choisir de ralentir la prise de conscience de la Lumière Divine.
Et depuis, nous n’avons pas eu le courage ou les vertus nécessaires pour ne pas nous engouffrer, à fond la caisse, dans le labyrinthe de l’ombre, labyrinthe que nous avons accepté de continuer à imaginer et créer à la suite de Caïn !
Quelle est la solution ?
Et voilà ! Et pour beaucoup d’entre-nous, cela fait peut-être 150 000 ans que nous pataugeons dans notre labyrinthe d’ombre…
Et heureusement que les Êtres les plus beaux viennent et reviennent nous aider à reprendre pied pour que nous ne continuions pas à nous noyer complètement dans ce « Caïnisme » !
Et il faut qu’il y en ait, parmi nous tous, un nombre suffisant qui arrivent à tenir pied face à l’ombre, c’est-à-dire, d’abord face à l’ombre en eux-mêmes…
Et ensuite à tenir pied face à l’ombre chez leurs frères et sœurs…
Et enfin, à tenir pied face à l’ombre que nous avons répandue chez tous les autres Êtres que sont les animaux, les végétaux et les minéraux… Avec toutes les conséquences.
Il faut absolument que nous tenions pied, de plus en plus nombreux !
Et nous ne pouvons pas tenir pied si nous nous séparons de l’ombre… Parce que, si nous nous séparons d’elle, nous maintenons l’illusion d’une séparation… qui, justement, est l’ombre elle-même !
Et, là, c’est repartie pour un tour… de souffrance !
●
Oui ! Jusqu’à là, cela a été toujours pareil : nous avons, trop souvent, rajouté de l’ombre à l’ombre !
■
Oui, tu as raison ! À ce moment-là, nous avons souvent rajouté de l’ombre à l’ombre. Et, en le faisant, nous nous sommes bien compliqués la vie… Et nous avons posé de gros problèmes à tous les Êtres qui constituent notre Terre.
Nous avons fait des nœuds sur des nœuds. Nous avons augmenté la complexité de notre labyrinthe…
Si nous ne changeons pas notre attitude vis à vis de l’ombre, à notre échelle, elle restera, momentanément, insoluble !
Alors, la véritable solution, c’est d’aimer les nœuds que nous avons mis en place jusqu’à là.
Et donc, dans tous ces mots-là que nous utilisons pour exprimer notre conscience et notre inconscience actuelles, il va falloir, les uns après les autres, y reconnaître de mieux en mieux la Lumière Éternelle.
Mais, « reconnaître la Lumière dans l’ombre », ça, c’est, exactement, ce que l’ombre nous a interdit depuis le début de son existence imaginée !
En effet, « L’ombre sait se faire belle » ! Oui, mais… Oui, mais… !
●
La Pensée, dans ces cas-là… Elle nous trompe… ?
■
Oui ! Quand notre Pensée raisonne à partir de l’ombre, elle utilise exactement la même intelligence que lorsqu’elle raisonne à partir de la Lumière…
Seulement, là, grâce à cette intelligence, elle va nous faire des raisonnements impeccables, convaincants, qui peuvent même paraître beaux, mais qui sont tous bâtis sur l’ombre…
Et ces raisonnements, aussi intelligents soient-ils, vont nous tromper ! C’est dans ce cas-là, probablement, que l’on dit que « l’ombre sait se faire belle » !
Voilà, ça, c’est une première chose dont tu avais parlé tout à l’heure… Et à laquelle je voulais réagir.
L’Unité Âme-Corps-Pensée
Ensuite, tu as parlé de « dissociation Âme//moi » …
Alors ça, cette prétendue séparation possible entre nous et notre Âme, c’est simplement parce que nous oublions que l’Âme est partout !
C’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit, mais nous allons le redire : l’Âme est dans tous les plans de notre Être… comme, bien sûr, le sont également le Corps et la Pensée !
C’est pour simplifier notre raisonnement que nous parlons soit de l’Âme d’un côté, soit de la Pensées d’un autre côté, soit du Corps d’un troisième côté…
Et, là, nous avons l’impression d’avoir tout dit en les distinguant comme des aspects, bien distincts, bien séparés … autonomes les uns par rapport aux autres…
Mais non ! Et c’est très clair ! Le Corps, l’Âme et la Pensée, sont « un seul Être »…
Et nous pouvons exprimer cela en disant qu’il y a, bien sûr, l’aspect Âme de l’Âme, mais il y a également l’aspect Âme du Corps et l’aspect Âme de la Pensée… L’Âme est donc « Une » avec tout le reste !
De même, il y a bien sûr l’aspect Corps du Corps, mais il y a également l’aspect Corps de l’Âme et l’aspect Corps de la Pensée… et ainsi de suite…
Donc, l’Âme est partout ! Le Corps est partout ! Et la Pensée est partout… Et c’est ainsi, car ils sont « un seul Être ».
●
Ça je le sais… C’est intellectuel ! Mais je ne le vis pas !
■
Si ! Tu le vis puisque nous en discutons. Et, à mon avis, tu arrives à le concevoir quand même très bien !
Mais, c’est pour l’instant une réalité limitée, une réalité imaginaire, il y a encore, trop souvent, l’aspect ombre en nous, c’est à dire cette « perte de conscience de la Lumière en Tout » …
Et la coquinerie de l’ombre en nous, c’est qu’elle appelle nos mémoires d’ombre à la rescousse ! Et alors, nous nous retrouvons en train de faire une ribambelle de petits et grands raisonnements ombreux !
Et là, nous avons pu penser… et dire, par exemple :
« Je ne peux pas penser ça ! »
« Je n’ai pas le droit de penser ça ! »
« C’est trop simple de penser ce que je suis le plus heureux de penser ! »
« Je ne peux pas être heureux de penser ce que je pense à cent pour cent ! »
« Il faut bien que je laisse un peu de place à l’ombre ! »
« L’ombre existe, c’est un fait… Le mal existera pour toujours. »
« Ce n’est pas possible que ce soit aussi simple, aussi pur… ce n’est pas possible… ! »
Etc… etc…
C’est à dire une ribambelle de pensées qui se sont construites depuis le presque début de l’humanité et que personne, mais vraiment personne, n’a jamais été heureux de penser !
Mais, en Réalité, bien sûr que c’est possible ! La Lumière existe depuis toujours et pour toujours ! La Lumière, c’est « la » Réalité Elle-même ! C’est comme ça : La Lumière, c’est « le » Fait Éternel.
Mais, nous l’avons voilée ce Fait Éternel qu’est la Lumière.
Cela nous semble impossible à cause de ce voile d’ombre, donc de ce voile de perte de conscience de la Lumière que nous avons créé grâce au « mesusage » de notre Libre Arbitre…
Un mesusage devenu très épais… Si épais qu’il donne même l’illusion d’une omniprésence.
Ce voile d’ombre, nous l’avons d’abord imaginé, inventé, une première fois.
Et puis, pendant des millénaires et des millénaires, nous l’avons argumenté copieusement… Nous avons expliqué, et ré-expliqué, avec notre merveilleuse intelligence, que c’était la nature de l’homme… Nous avons expliqué, très intelligemment également, que nous ne pouvions pas échapper à notre nature ombreuse… etc.
Et, dans chaque vie successive, nous avons appris cette ombre à nos enfants.
Mais, justement, il n’y a aucune dissociation réelle entre l’Âme et le moi, aucune… Il n’y a qu’une dissociation « pensée » !
●
Oui, ça, j’en suis convaincue, mais je ne le vis pas !
■
Bien sûr que tu le vis ! Tu ne peux pas faire autrement que de le vivre !
Tu es vivante parce que tu es une Âme incarnée dans un Corps… Sinon tu ne serais pas vivante dans ce corps ! Tu sais bien que lorsque l’Âme quitte le Corps, nous mourrons…
Donc, automatiquement, ce que tu appelles « moi », c’est à dire « l’ego », te permet de vivre la conscience de l’unité du Corps, de l’Âme et de la Pensée en toi… C’est à dire en l’Être que tu es.
●
Mais, alors… Il est où, mon choix ?
Que peut-on choisir ?
■
Notre choix le plus important, il est simple :
Soit, nous choisissons de permettre à « la conscience » de la Lumière Éternelle d’augmenter, à son Rythme Originel, chez l’Être humain que nous sommes, comme c’est toujours, encore aujourd’hui, le cas pour les Êtres minéraux, végétaux et animaux…
Et là, nous vivons l’Harmonie Originelle et nous sommes, tout simplement « heureux »… Et nous n’évoluons qu’heureux.
Soit, nous choisissons de ralentir l’ouverture naturelle de notre « conscience » de la Lumière Éternelle, sans jamais arriver à en perdre conscience totalement et encore moins à arrêter totalement son ouverture…
Et alors là, nous vivons le sentiment de dysharmonie et et nous ressentons la merveilleuse souffrance qui nous signale que nous faisons l’inverse de ce que nous voulons le plus faire de toute éternité !
Voilà notre choix !
La Lumière Éternelle, Elle-même, n’est pas un choix… c’est LA Réalité Absolue !
Mais, à chaque instant, nous pouvons choisir d’en être, encore, plus ou moins conscients… Et ça, c’est « notre » choix !
Le seul choix que nous ayons, c’est le choix de notre conscience.
La seule liberté que personne ne peut nous enlever, c’est notre liberté de penser.
Cela étant, il y a des tas de choix que nous ne pouvons pas changer à cet instant : ces choix nous les avons fait en amont… Et parfois de nombreux milliards d’années en amont !
Par exemple, dans cette vie, tu es une femme et pendant toute cette vie tu ne peux pas, pour l’instant, choisir d’être un homme… Ceci a été choisi en amont… Tu ne pourras le choisir à nouveau que pour une vie prochaine !
Pour l’instant, également, comme moi, tu dois vivre avec la pesanteur et tu ne peux pas t’en libérer et élever ton corps simplement, dans la pièce où tu te trouves, jusqu’au plafond… Pour l’instant, toi et moi, nous ne le pouvons pas…
Combien de vies nous faudra-t-il pour pouvoir changer un tel choix qui a été fait il y a des milliards et des milliards d’années, au presque début prétendu de cet univers, lorsque les seuls Êtres, que nous étions déjà, étaient minéraux ?
Également, tu es obligée de respirer pour vivre, tu n’as pas le choix de respirer ou pas, tout en restant dans ce corps ! Là, ce sont des choix qui ont été faits alors que les Êtres végétaux que nous étions, étaient apparus sur notre terre minérale, il y a des millions et des millions d’années.
Combien de temps nous faudra-t-il vivre pour que notre conscience puisse continuer à s’ouvrir sans que notre Corps ait besoin de respirer ? Et puis, cela est-il vraiment intéressant ?
etc. etc.
La conscience, que nous avons pour l’instant, des Lois Divines, fait que notre corps doit se soumettre à tout ces choix très anciens et que nous n’avons pas encore le choix en ce qui concerne ceux-ci ! Et que peut-être certains, nous ne les aurons jamais parce que cela ne sera jamais intéressant pour notre ouverture de conscience.
Nous « devons » absorber de l’énergie, nous « devons » bouger, nous « devons » respirer…
Mais, par contre, il y a un choix que nous avons à chaque instant… Et c’est bien, de mon point de vue, le plus important…
Et ce choix fondamental, l’ombre n’a jamais pu et ne pourra jamais nous l’enlever :
Nous avons le choix d’être heureux, ou pas, de la situation que nous vivons à cet instant ?
Ça, c’est bien « notre » choix ? N’est-ce pas ? C’est bien notre « libre choix » ?
Lâcher prise
●
Oui ! Mais, à ce moment-là, cela me donne la sensation d’un énorme « lâcher prise » !
En effet, je suis en train de découvrir que c’est « ma volonté de vouloir gérer et de vouloir contrôler à tout prix» qui fait que je trouve cela difficile, voire impossible…
Parce que, c’est comme si, à ce moment-là, il y a une partie de moi qui doit perdre le contrôle… Et je crains de perdre le contrôle !
■
Mais, tu crains de perdre le contrôle au profit de quoi ?
●
Au profit de l’ombre !
■
Eh bien non ! C’est au profit de la Lumière que tu vas perdre le contrôle !
C’est à la Lumière que tu vas enfin « consciemment » offrir le contrôle qu’Elle a de toutes les façons toujours eu et qu’elle aura toujours !
Croire qu’il y a autre chose que la Lumière qui « contrôle » ma vie, c’est tout simplement perdre conscience de l ‘Omniprésence de la Lumière et donc imaginer l’ombre… Et, à partir de la, nous pouvons vivre selon cette imagination, maintenant ombreuse !
La Réalité, c’est qu’il n’y a « que » la Lumière qui contrôle ma vie et rien d’autre !
On peut même, plus simplement, dire qu’il n’y a que la Lumière Divine qui « soit » ma vie.
●
Ah ! Je comprends, à cet instant, que c’est pour ça que j’avais cette impression de dissociation Âme//moi… Je voulais bien laisser le contrôle encore un petit peu à l’Âme, mais alors, je pensais que ce n’était plus « moi » !
Les noms de Dieu
■
Oui, c’est probablement cela, mais voilà : l’Âme et toi, c’est « Un » !
Et il y a une sorte de lâcher-prise sur l’ombre qui va effectivement nous permettre, si l’on peut dire ainsi, de reconnaître le pouvoir de la Lumière qui l’avait toujours eu, de toutes les façons : « Mon Père que « Ta » volonté soit faite et non la mienne », c’est tout !
Et à partir de là, nous vivons selon le Père… Nous acceptons d’exprimer le Père et le Père seulement ! Par notre Corps, par notre Pensée, nous exprimons l’Âme en tout !
L’Âme est reconnue dans tous les trois plans de notre Être. L’Âme, le Divin en nous, est omniprésente en nous. Cela ne peut pas être autrement !
Mais, c’est vrai, nous pouvons en avoir conscience ou pas… ou plutôt, nous pouvons en avoir plus ou moins conscience.
Et ça, c’est « notre » choix !
Mais, le Divin ne peut pas être présent, ici, et absent, là-bas…
Dieu ne peut pas être présent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « l’Âme » et absent dans ce que tu as appelé tout à l’heure « le moi »…
C’est le même Dieu ! Il y a un seul Dieu et il est Omniprésent ! Donc, Il est autant présent dans ce que tu appelles ton « moi », ton « Âme », ton « Corps », ou dans ce que nous appelons « l’autre » … etc.
Quelque que soit le mot que tu utilises, que nous allons utiliser, ce sera un des noms de Dieu !
Nous n’avons pas d’autres options. Mais, c’est vrai que nous n’avons pas eu, pour l’instant, l’habitude de cette conscience-là… Aveuglés que nous étions par l’ombre.
Une drôle de décision
●
C’est quand même bizarre !
C’est comme si je devais prendre une décision par rapport à quelque chose qui est déjà là et dont, de toute façon, je ne peux pas faire autrement que ce soit !
■
Eh oui ! Eh oui ! Et pourtant, depuis que nous sommes humains, nous avons ce « Libre Arbitre »… Et nous en avons mésusé pendant longtemps. Et de ce fait nous avons mis en place des masses de mémoires très importantes : semble-t-il environ 100.000 à 150.000 années de mémoires humaines pour chacun de nous… et pour tous !
Et ces mémoires, elles sont toujours actives… Et elles demandent à être aimées et à être ainsi réintégrées dans la conscience de l’Unité.
Or, nous avons d’abord, un jour, il y a bien longtemps pour la plupart d’entre nous imaginé l’ombre.
Dès cet instant, nous avions toujours opposé l’ombre à la Lumière…
Et puis enseigné par l’ombre elle-même, nous avons, trop souvent, combattu l’ombre que nous avions imaginée…
Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.
Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »
Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.
Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !
Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…
Alors qu’en réalité l’ombre n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.
Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.
Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »
Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.
Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !
Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…
Alors qu’en réalité l’ombre en nous n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.
Croire et vivre
●
Oui, je sais ! Mais, c’est comme ça que je l’ai vécu ! Le vécu est là…
■
Tu as bien raison de dire que tu « l’as » vécu… Parce que, actuellement, il est évident que tu es en train de vaciller largement !
Donc, aujourd’hui, tu ne le vis plus de façon aussi inconsciente que tu le vivais par le passé.
Tu bascules de plus en plus souvent vers la conscience de l’Unité de la Lumière en tout… Et donc vers la conscience que ton « Âme » et ton « moi » c’est « Un ».
Intellectuellement, au moins, ça c’est acquis !
●
Oui ! C’est vrai.
La patience des mémoires
■
Maintenant, et c’est normal, il faut qu’émotionnellement tous les plans de notre Être, avec tout ce qui les compose, reçoivent la même conscience de la Lumière.
Il est donc nécessaire que nous acceptions et que nous nous ouvrions pour que cette conscience puisse circuler librement dans tous les plans et dans tous leurs contenus… et y danser ! Bien sûr !
Et c’est ce qui se passe ! C’est bien ce que nous sommes en train de faire ensemble, comme la plupart des gens sur cette terre actuellement…
Nos échanges n’ont pas d’autres buts que de favoriser cette conscience de la Lumière dans tous les aspects de nos Êtres : dans le moi, dans l’Âme, dans le Corps, dans la Pensée… etc…
Mais, c’est vrai, en même temps, il y a pleins de mémoires qui se présentent au portillon de notre conscience !
Et, c’est normal : ces mémoires attendaient depuis tellement longtemps la reconnaissance qu’elles ne sont que Lumière !
L’impatience des mémoires
Alors, ces mémoires sont maintenant là, aux portes de notre conscience ! Sentant que ce qu’elles attendent depuis si longtemps est maintenant possible, elles se présentent avec une espèce de frénésie…
Et elles viennent, elles viennent à notre conscience pour y être enfin reconnues pour ce qu’elles sont vraiment : Lumière Pure !
Mais, les mémoires parlent leur langage c’est-à-dire un langage largement ombreux, avec beaucoup de « Oui, mais… »
Mais ce langage, aussi ombreux qu’il soit, qui exprime nos mémoires, veut être reconnu, d’abord en tant qu’ombre et ensuite en tant que Lumière… Tu vois ce que je veux dire ?
Il faut d’abord que nous le voyons comme cela a été.
Et en effet, cela a été des faits : nous avons pensé « l’ombre », nous avons agit « l’ombre », et nous avons vécu « l’ombre » …
L’ombre, n’est-ce pas, c’est la simple perte de conscience de la Lumière… Nous avons mis des mots, des raisonnements, des actes en place… Et tout cela en fonction de cette perte de conscience.
Oui ! nous avions avions mis en place tout un vocabulaire, et des masses de raisonnements, souvent très sophistiqués, et cela à partir de cette perte de conscience…
Et toute cette perte de conscience dit, venant du plus profond d’elle : « Mais moi, la perte de conscience, l’ombre, ne suis-je pas Lumière moi aussi, comme Tout ? Ne puis-je pas, maintenant, être reconnue pour ce que je suis réellement : Lumière Éternelle ? ».
Le choix
Et c’est là, à chaque fois, que nous choisissons en répondant : soit « Non », soit « Oui » … Suivant en cela notre « libre décision ». Et personne d’autre que nous ne peut intervenir dans ce choix.
Toi, tu ne peux pas intervenir sur mon choix et moi, je ne peux pas intervenir sur ton choix…
Nous pouvons en discuter ensemble, mais à un moment donné, finalement, le choix nous revient à chacun de nous… Et personne ne peut le faire à notre place.
Dieu Lui-même ne le fera jamais à notre place…
Lui, Dieu, Il ne reprend jamais ce qu’Il a donné ! Il ne reprendra donc jamais le Libre Arbitre Éternel qu’il nous a donné…
Dieu ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaites qu’il a Lui-même mises en place…
Ou plutôt, nous pouvons dire qu’il ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaite « qu’Il Est » !
●
Oui ! C’est évident…
■
Et donc, là, sans arrêt, nous nous encourageons les uns les autres. On se serre les coudes… Et c’est pour cela que nous discutons, tous les deux ensemble, tu comprends ?
Mais, et c’est le Fait Éternel, nous nageons dans la Lumière depuis toujours et pour toujours ! Nous ne pouvons pas nous en échapper et c’est merveilleux ! Nous ne pouvons pas échapper à la Lumière !
Pour m’amuser, parfois, je dis en plaisantant que Dieu est la Prison Parfaite : il n’y a aucun mur, et nous ne pouvons pourtant jamais en sortir !
Et, sans arrêt, nous revenons vers cet appétit insatiable de notre conscience de la Lumière… Lumière, dans Laquelle nous baignons depuis toujours et pour toujours… Lumière dont nous sommes totalement constitués.
Et c’est ainsi que depuis toujours, comme toute la création, nous avons augmenté notre conscience de la Lumière…
Depuis le caillou
En effet, cela nous tient depuis que nous étions caillou !
Depuis toujours, la création a voulu ouvrir sa conscience de la Lumière !
Depuis toujours, le minéral veut élever sa conscience à la Lumière…
Les plantes, elles-aussi, veulent s’ouvrir toujours plus à la conscience de la Lumière…
Et les animaux, depuis qu’ils existent, ils cherchent eux aussi à ouvrir leurs consciences à la Lumière…
Chacun à son niveau de conscience, mais tous ne cherchent qu’une seule chose… Et la création n’est, finalement, que la somme de toutes les consciences de la Lumière qui s’ouvrent, sans interruption, depuis toujours… Et pour toujours.
Et jusqu’à la conscience animal, il n’y a pas de possibilité de différence imaginée entre « conscience de la Lumière » et « la Lumière » Elle-même, parce que les animaux, comme les végétaux et les minéraux, n’ont pas de « Libre » Conscience… Ils n’ont pas encore de Libre Arbitre…
Et donc, jusqu’à ce niveau de conscience, les Êtres existant dans la création, en tous les cas sur la terre, n’ont jamais pu renier la Lumière… En imaginant une séparation entre Elle et quelque chose d’autre…
Mais pour nous, les Êtres humains, dès que le Libre Arbitre nous a été donné, il a pu y avoir une pensée de différence entre d’une part « la Lumière » et d’autre part « la conscience que nous choisissions d’en avoir » !
Cependant, bien sûr, quoiqu’il en pense, comme tout ce qui existe, l’Être devenu humain, depuis qu’il existe, cherche à ouvrir, lui aussi de son mieux sa conscience à la Lumière… Même si, souvent, il y a eu une grande, grande maladresse !
Le labyrinthe
Mais, depuis le presque début de l’humanité, cela n’a pas été facile de laisser notre conscience de la Lumière s’ouvrir naturellement, comme cela a toujours été prévu par la Vie, du fait que, pendant chacune de nos enfances, nous a été enseigné à nouveau, la plupart du temps, la perte de conscience de la Lumière, c’est à dire l’ombre !
Nous avons si souvent appris, et réappris, le labyrinthe de l’ombre…
●
Oui, c’est vrai !
Il a été dit une fois que c’était bien, mais beaucoup plus difficile, de remettre en cause nos certitudes plutôt que nos doutes. Tu vois ?
■
Oui, je vois…
●
Eh bien ici ça correspond ! Il y a là un aspect qui est en train de ressortir à ma conscience… Je vois bien, là, que je m’attache à mon idée que le travail doit être dur, difficile, qu’il faut que ce soit compliqué…
■
Non ! Tu t’y « attachais », mais tu y es de moins en moins attachée ! Sinon… tu ne pourrais même pas supporter d’entendre tous les concepts dont nous discutons ensemble depuis quelques temps…
●
Oui ! Mais, j’ai peur ! J’ai comme une peur de lâcher !
■
Oui ! Ça nous colle encore à la peau ! C’est normal ! l
Tu comprends bien que depuis, quand même, 150.000 ans environ notre cerveau a subi une propagande intense en faveur de l’oubli de la Véritable Lumière, Infinie et Éternelle ?
Cela nous a été enseigné des dizaines de milliers d’années et nous-mêmes, nous l’avons enseigné pendant ces mêmes dizaines de milliers d’années !
Heureusement qu’il y a eu des pauses, courtes mais intenses, où nos frères et nos sœurs les plus courageux nous ont enseigné la véritable conscience de la Vraie Lumière ! Et, bien sûr, nous avons ces souvenirs fortement inscrits en nous…
●
Oui, mais j’ai l’impression d’avoir cette peur de lâcher… J’ai l’impression que je ne vais plus rien faire, si je lâche ! Et je vais devenir un lézard au soleil et du coup je ne vais plus avancer…
L’ombre, peur de la Lumière
■
Tu veux dire que tu ne vas rien faire qui te déplaise ! Tu ne vas faire que ce que tu es heureuse de faire…
Mais est-ce que celui qui ne fait que ce qui lui plaît est inactif ?
●
Non ! En général, c’est vrai, les gens qui font ce qu’ils sont heureux de faire sont plutôt très actifs pour faire ce qui leur plaît… Ils y mettent d’ailleurs beaucoup d’énergie…
■
Tu vois ! Cela était donc un message de l’ombre. L’ombre nous détournait, en apparence contre notre gré, mais en réalité avec notre accord, de notre conscience de la Lumière…
L’ombre nous détourne de notre travail intérieur naturel. Elle nous détourne de notre nature heureuse, de notre réflexion profonde et de notre méditation agréable parce que, sinon, eh bien nous allons prendre conscience de la plus profonde Vérité, nous allons prendre conscience de la Vérité Éternelle…
Évidemment !
L’ombre en quête de Lumière
D’un côté, l’ombre a ce mouvement parce qu’elle est pervertie, elle est tordue, elle est compliquée, elle est un labyrinthe…
Et de l’autre côté, elle est pourtant également cet appétit éternel, originel, de la conscience de la Lumière !
Et c’est pour cela que, depuis des milliers d’années, malgré cette pression de l’ombre, qui a donc créé des cerveaux un petit peu… un petit peu…
●
Tordus !
■
… Oui, c’est cela : un petit peu « tordus », parce que nous nous transmettons ces torsions labyrinthiques de parents à enfants, par les gènes, par l’éducation qui décident de l’usage que l’on va faire de ces gènes etc… etc…
●
Oui, c’est vrai ! Nous pouvons le sentir de plus en plus !
■
Eh oui ! Les gènes fonctionnent selon les informations qu’ils reçoivent : soit ils s’activent, soit ils s’éteignent ! Nous le comprenons toujours mieux, aujourd’hui, grâce à l’épigénétique…
Et donc, globalement, il y a eu quand même, pendant des millénaires et des millénaires, l’installation d’un mode de fonctionnement des gènes selon nos vieilles mémoires trop souvent ombreuses…
Et maintenant, par notre prise de conscience de la Lumière en toute chose, nous sommes en train d’agir sur chaque gène, l’un après l’autre, pour les modifier dans leur fonctionnement…
Si ces gènes étaient à « non », il faut peut-être que nous les réglions à « oui ». S’ils étaient réglés sur « oui » il faut maintenant souvent les régler sur « non » … Cela dépend bien sûr de ce que ces gènes gèrent…
Ceci pour que, finalement, notre merveilleux cerveau fonctionne selon les informations de notre Âme-Lumière et non plus selon les informations de nos mémoires bien grises.
Et en effet, l’ombre s’est appuyé sur les mémoires. Elle n’a jamais pu s’appuyer sur l’Âme… Elle n’a jamais pu s’appuyer sur la Lumière.
Et il y a ce genre de phrases dans un texte sacré :
« Nul ne peut servir deux maîtres à la fois » …
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » …
Ce texte est à réviser dans le futur…
Mais, en même temps, si nous osons penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, notre foi la plus profonde nous rappelle sans cesse que l’ombre aspire à se soumettre à l’Âme à cent pour cent !
Notre ombre veut « guérir » plus que tout…
Elle cherche, sans cesse, la sortie du labyrinthe terrible qu’elle a créé de toute pièce !
La conscience de la Lumière est son seul but réel !
Mais, quelle maladresse !
Quelle maladresse apprise et réapprise !
●
Il y a une chose qui aide et qui est très positive… c’est quand tu vis…
… Bon, ça m’a beaucoup travaillé ! Ça fait quand même un mois que je suis sur ce sujet et cela commence un peu enfin… à « être », à être vraiment !
■
Bien sûr ! Cela commence à s’installer… et à prendre de la place !
●
Ce qui est bien, c’est quand tu vis cela : tu le vis à un moment donné !
Hier j’ai passé une journée extraordinaire, avec beaucoup de vitalité, alors que j’étais crevée la veille ! Et tout ça parce que…
Et là, le téléphone sonne… mais je n’y répond pas…
Comment dire ? C’était une expérience et j’ai osé dire « Oui » simplement à ce qui se passait… Vraiment à tout ce qui se passait…
Et là, j’ai retrouvé ma vitalité, j’ai retrouvé ma joie, ma disponibilité, j’ai retrouvé mon travail… Et c’est à ça que je m’accroche !
Le présent, mémoire du futur
■
Eh bien, maintenant, ce que tu me racontes là, c’est devenu une mémoire. Mais, bien sûr, là, c’est une mémoire « lumineuse » …
Alors, du coup, ça fait que ton stock de mémoire lumineuse a augmenté…
●
Ah oui ! On en avait parlé…
■
Tu vois ? Chaque fois que tu vis cela, la couleur de ta mémoire, la moyenne de ta mémoire change ! Et donc, ta conception initiale évolue.
●
Ah oui, d’accord !
■
À chaque fois que nous sommes heureux, il y a plus de conscience de la Lumière et donc moins d’ombre dans nos mémoire ! Et cela fait, comme on dit en justice, « jurisprudence » !
Et ainsi, à chaque fois que nous ajoutons des instants d’ouverture de notre conscience de la Lumière à nos mémoires, qui, bien sûr, sont vécus comme des instants de joie, cela devient de moins en moins dangereux de se fier à nos mémoires dorénavant…
Il y a, en effet, à chaque fois plus de nouvelles mémoires lumineuses qui s’installent !
●
Ah oui ! Cela fait des traces dans le cerveau… Et dans tout le corps…
■
Oui ! Tu as raison ! Cela se traduit également par des modifications de fonctionnement physiologiques du cerveau ! Ça, c’est tout à fait vrai.
Donc, il faut que nous comprenions que, au fur et à mesure où nous allons vivre des instants de conscience de Lumière, tout de suite, ces instants deviennent, tout de suite, des mémoires… et du coup notre stock de mémoire change de niveau, même si c’est légèrement…
Mais hop ! En tous les cas, à chaque fois, notre mémoire devient un peu plus lumineuse !
●
Oui, je peux le comprendre… Je comprends
■
Et si, en plus, une mémoire ombreuse vient à notre conscience pour être aimées et que, à chaque fois, nous arrivons à aimer cette mémoire un peu plus, cela fait une mémoire de moins qui exprime une telle perte de conscience de la Lumière, puisqu’elle est transmutée par notre amour en une mémoire de plus qui exprime plus la conscience de la Lumière…
Donc, si tu veux, c’est un peu comme une question de pourcentage ! Petit à petit, avec le travail de la vie, comme nous le faisons là et comme tout le monde le fait, alors les mémoires s’éclaircissent… Il y a de moins en moins de lourdeur en elles !
Le fil d’Ariane se tisse à chaque instant
●
Oui ! Mais moi, je n’ai pas eu l’impression d’avoir aimé cette mémoire ombreuse… Je n’ai pas l’impression d’avoir vu l’ombre pour l’aimer.
J’ai plutôt l’impression d’être passé à autre chose… d’avoir accepté…
■
Quand tu dis « Je passe à autre chose », n’oublions pas ce que cela veut vraiment exprimer :
En effet, tu ne fait que passer de Dieu qui est Tout… à Dieu qui est Tout ! C’est tout ! Voilà ce qu’est cette « autre chose » en réalité !
Donc c’est en fait une autre forme, un autre aspect du Divin, et tu vas, probablement mettre d’autres mots pour « Le » désigner… Là, tu vas Le nommer « A » et puis là tu vas Le nommer « B » …
●
Mais l’ombre… là, je ne l’ai pas aimé ! De l’ancien système je suis passé rapidement à un nouveau système… Mais du coup, je n’ai pas l’impression d’avoir travaillé cette ombre qui faisait que j’étais grognon parce que je ne « travaillais pas » …
Je ne sais pas trop comment le dire…
■
Eh bien, l’ombre, elle-même, nous a habitué à croire que l’ombre, ça se « travaillait » ! Mais non ! l’ombre ça ne se travaille pas… L’ombre « ça s’aime » !
Ce n’est simplement pas un travail, « d’aimer »… C’est un simple acte de bonté naturelle.
●
Oui, mais, là, je ne l’ai pas aimé ! Je suis passé à autre chose…
■
Si Dieu Est Tout, Tout en Un, « Tout Est Un », n’est-ce pas ? Tout ce qui existe bénéficie du temps que tu vis dans une conscience plus élevée de la Lumière ! D’accord ?
●
Oui, d’accord.
■
Mettons que tu ais réussi à avoir une conscience plus élevée de la Lumière à propos de ce stylo, ou bien à propos de l’air dans cette pièce, ou à propos d’une mémoire dont tu n’es peut-être même pas clairement consciente, ou bien à propos du moi, ou à propos de l’Âme, ou bien à propos des concepts que tu découvres…
Eh bien, du coup, hop ! Merveilleusement, tout le reste t’apparaît plus lumineux parce que tout était déjà Lumière, mais tu en as maintenant une conscience un peu, ou beaucoup, plus grande.
Donc, tac, tu regardes là, et tu choisis d’avoir une conscience plus grande de la Lumière… Tac, tu regardes ailleurs et, là aussi, tu choisis d’avoir également une conscience plus grande de la Lumière… Comme gratuitement !
●
C’est vrai que c’est ce que je remarque…
■
Mais, en Réalité, rien n’a changé ! Tout est Lumière comme d’habitude !
Mais toi, tu vois plus la Lumière à droite et, du coup, tu vois encore plus la Lumière à gauche… et en particulier tu as plus conscience de la Lumière dans tes mémoires…
Mais, tu ne t’en rends même pas compte, parce que c’est confortable ! Parce que c’est facile !
Être heureux, c’est naturel
Effectivement, c’est facile ! Si nous voulons être heureux c’est vraiment facile !
Mais souffrir, ça c’est difficile !
En effet, être heureux, avoir conscience de la Lumière, c’est naturel, c’est confortable ! Depuis l’origine, nous sommes faits « pour » fonctionner comme cela…
Tout a été créé par la Lumière pour que nous soyons éternellement heureux !
Mais, depuis longtemps, nous avons, maladroitement, choisi de dysfonctionner et là, oui, c’est devenu compliqué, c’est devenu difficile : il est toujours difficile et inconfortable de fonctionner avec une perte de conscience de la Lumière !
Dans ce labyrinthe imaginé par l’homme, depuis le presque début de l’humanité, nous avons cru devoir transpirer douloureusement, faire des efforts désagréables, « gagner notre pain à la sueur de notre front ».
C’est une illusion! Mais nous avons cru cela et nous avons vécu dans ce fantasme douloureux qu’il faut peiner, que la vie est dure…
Mais quand ? Quand avons-nous été heureux de croire de telles choses une seule fois ?
●
Jamais ! Mais nous l’avons beaucoup pensé.
■
Eh oui ! Nos parents nous l’ont dit de nombreuses fois, depuis le presque début de l’humanité… Nous-même, nous l’avons dit à nos parents d’autres fois, quand ils étaient nos enfants…
Et, ainsi, nous nous sommes transmis ces erreurs, ce labyrinthe, comme un relais depuis des générations.
Et nous avons, tous ensemble, constitué une masse de mémoires sombres auxquelles l’ombre a pu à nouveau se référer sans cesse, jusqu’à hier !
Et dans la tradition occidentale, nous avons souvent nommé cela « le péché soi-disant originel », le péché originel qui a résulté de la « chute soi-disant originelle » … Mais cela n’a absolument rien d’« Originel ».
C’est un « péché », si l’on veut garder ce nom, pour s’amuser… C’est un péché qui a sa source dans le presque début de l’humanité… Mais pas dans la véritable Origine de l’humanité, qui est la Lumière Elle-même !
●
Oui, mais, ce péché, nous pouvons le voir dans tous les aspects de notre vie…
■
Oui, mais pourtant, en Réalité, ce n’est pas difficile de voir la Lumière… Ce qui est difficile, par contre, c’est de ne pas La voir.
●
Et pourquoi cela ?
■
Parce que toute la création a été conçue pour avoir une conscience toujours plus grande de la Lumière et la vivre… et non pas pour ne pas La voir !
Et jusqu’à l’apparition de l’homme, cela n’avait jamais pu être remis en question, ni par la vie minérale, ni par la vie végétale, ni par la vie animale…
Ce n’est que l’homme qui, depuis le presque début de son humanité, a pu perdre conscience de la Lumière Infinie, Éternelle, en mésusant de ce Merveilleux Don Divin qu’est le Libre Arbitre… Un des Dons qui fait justement de lui un Être humain.
L’ombre a un début et une fin
Mais, tout ce qui a un début a une fin… Et l’ombre a eu un début, et donc elle aura une fin !
Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière…
Et la fin de l’ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière, y compris « dans » l’ombre !
Un silence…
●
C’est à dire que je me questionnais un peu, par rapport à ce que l’on avait dit la dernière fois !
À un moment, j’avais vécu une baisse de conscience, je ne voyais pas la Lumière dans un fait, par exemple dans le fait de ne pas travailler… Et puis, il fallait…
Et là, il y a un silence…
Remarque que c’est vrai que, de toute façon déjà, le simple fait de poser le problème et de me dire que « c’est simplement parce que je ne voyais pas la Lumière », et bien c’est déjà augmenter ma conscience de la Lumière dans l’ombre !
Et faire, ensuite, le choix de vivre mieux, cela augmente encore la Lumière de ce côté : je m’en suis rendu compte…
■
Alors, là, je suis obligé de t’interrompre pour te rappeler que ça « n’augmente pas » la Lumière… La Lumière n’augmente pas !
●
Oh, zut ! Oui, mais c’est vrai ! Nous ne pouvons pas augmenter la Lumière puisqu’Elle est Infinie !
■
Oui ! C’est « notre conscience de la Lumière » que nous augmentons !
Il faut vraiment que nous restions avec ce concept de la Lumière « Inaugmentable » !
Rires…
Sinon, nous retombons immédiatement dans le langage de l’ombre… et donc dans l’attachement à l’ombre…
●
Oui, oui et oui ! C’est vrai! C’est vrai, bien sûr !
La Lumière en tout, à chaque instant
■
Mais, c’est normal que nous retombions ! C’est cela, sans arrêt ! Et nous nous entrainons les uns les autres à nous relever et à voir à nouveau la Lumière là où Elle est, c’est à dire en tout !
Tout le monde s’entraîne à ça, consciemment ou pas ! À propos de tout… et de rien !
Même si quelqu’un nous a tapé dessus… Eh bien, en vérité, cette personne nous a proposé, même si c’est inconscient de sa part, d’ouvrir encore plus notre conscience à la Lumière !
Chaque instant de tout ce qui vit n’a qu’un seul but : proposer une ouverture merveilleuse de sa conscience à la Lumière Éternelle…
Et ainsi, l’ombre ne veut qu’une chose, une seule chose : c’est « guérir ». L’ombre en nous est à la recherche constante de la Lumière…
Mais, le problème, c’est sa maladresse : L’ombre a été, jusqu’à là en général, hyper maladroite !
Elle s’est emberlificotée dans des systèmes qui rendent très, très compliqué, pour elle, d’avoir conscience de la Lumière…
Mais l’ombre, fondamentalement, c’est simplement du Divin Pur dont l’homme a perdu conscience en mésusant de son Libre Arbitre.
Et donc l’ombre ne cherche qu’à retrouver son ouverture naturelle de sa conscience de la Lumière, comme toute la création… Là, il n’y a pas de problème !
Et, ça : de dire ce que l’on est en train de dire, ça, c’est vraiment un changement ! Là il y a un paradigme fondamentalement nouveau… qu’il faut cependant annoncer avec prudence.
Discrète Lumière
●
Oui, oui… C’est vrai, car il faut pouvoir l’entendre ! Il faut donc le présenter de façon « entendable » ! Je n’irai pas le crier sur les toits…
■
Oui ! Tu as raison… Donc, soyons prudents. Il faut le faire par petites étapes.
Il faut que la personne puisse comprendre que le fonctionnement de l’ombre, c’est de lutter contre l’ombre, c’est « le combat » ! C’est le combat vis-à-vis de tout, y compris vis à vis de l’ombre !
L’ombre n’aime rien… Et en particulier, l’ombre n’aime « jamais » l’ombre !
Il ne peut y avoir de combat qu’entre l’ombre et l’ombre…
●
Oui ! Oui, oui, oui ! Je suis devenu moi-même plus sensible au vocabulaire de « combat ». J’ai remarqué que je regardais les choses différemment, j’écoutais les choses différemment : je voyais l’ombre se combattre, avec, d’ailleurs, toutes les meilleures intentions du monde, et passer son temps à tourner en rond.
■
Oui ! En fait, l’ombre s’entraîne…
●
Elle s’entraîne ? Que veux-tu dire ?
■
L’ombre, elle cherche toujours la même chose : elle cherche à aimer quelque chose qu’elle n’a jamais aimé jusqu’à là… Elle cherche à aimer quelque chose qu’elle avait, depuis longtemps, prétendu ne jamais aimer…
Et pour apprendre cette chose, si difficile pour elle, comment fait-elle ?
Et bien, elle répète ! et elle répète encore, et elle répète encore, jusqu’à y arriver !
●
Oui, mais en répétant toujours la même chose ?
La merveilleuse danse de l’ombre
■
Oui, c’est vrai ! Bien sûr ! En répétant toujours la même chose ! Mais comment faire autrement ?
Comment s’entraîner à aimer l’ombre ? Sinon en essayant, en essayant… et en essayant encore, sans y arriver… Jusqu’à y arriver un jour…
Oui ! C’est « ça » l’entraînement dont nous avons parlé tout à l’heure.
Il n’existe pas un seul moment de notre vie où il n’y ait pas une possibilité de voir le Divin et de prendre conscience, encore plus, de Sa Lumière…
Pas un seul moment, puisque, chaque instant, c’est Dieu Lui-même !
Par exemple là ce livre, il est bleu : tu dis « Ah, c’est bleu ! »
●
Oui, c’est un joli bleu !
■
Oui, c’est bleu ! Mais c’est le bleu de Dieu… Il existe, ce bleu de Dieu, pour que tu en sois heureuse.
Et ça ? C’est noir !
Ah, oui ! Mais ça, c’est la couleur noire de Dieu… Ce noir existe pour que tu t’en régales…
Tu vois ce que je veux dire ?
●
En fait, je comprends, c’est reconnaître Dieu dans toutes les secondes et les millièmes de secondes… Là où Il Est, c’est à dire Partout ?
Voir Dieu où Il Est : Partout, Tout le Temps
■
Oui, tout simplement !
Mais, c’est bien la Réalité Divine que nous voyons à chaque instant. Il n’y a qu’Elle à voir !
C’est tout simplement être « naturel » … comme un enfant le fait encore !
●
Eh oui !
■
Comme un enfant fait tant que nous ne lui avons pas ré-appris autre chose !
Long silence…
Il n’y a pas de différence entre un instant et un autre instant ou bien entre un endroit et un autre endroit :
Ce n’est que Dieu que nous vivons à cet instant ou à cet autre instant…
Ce n’est que Dieu que nous voyons à cet endroit ou à cet autre endroit…
●
Ah ! c’est important ça ! Nous le savons, mais ça a besoin d’être dit ! Je trouve important que ce soit dit.
■
Ah oui, bien sûr, la communication, c’est très utile…
La communication est la voie de la conscience de l’Unité.
●
Parce que c’est vrai ! Ça paraît évident… Ça se comprend…
D’ailleurs c’est ce que nous essayons de vivre tout le temps… Mais, c’est bien de le rappeler parce…
En effet, la Beauté, je ne la voyais que dans les « grandes » choses, alors qu’en fait la Beauté existe à chaque seconde et dans tout ce qui existe y compris dans les toutes petites choses…
Oui ! Un instant, c’est Dieu ! Que je le reconnaisse ou pas, c’est Dieu…
Que je l’aie reconnu ou pas dans un instant passé, c’était Dieu !
Et l’avenir qui arrive, ce sera Dieu, bien sûr… et rien d’autre !
Donc, c’est là qu’il faut acquérir cette espèce de virtuosité à reconnaître la Lumière en tout… donc tout de suite, à cet instant !
●
L’image qui me venait, c’était comme si on m’offrait à boire tout le temps, mais que je ne pensais pas à boire à chaque fois… alors que j’ai soif, très soif !
■
Boire ? Eh oui ! Tu as raison… C’est tout bête ! Est-ce que ce n’est pas Dieu que de boire ? Est-ce que ce n’est pas de la Lumière Pure que de boire ?
●
C’est comme si toute la Perfection était là, mais que je ne la prenais pas…
■
Oui ! Mais, ça c’était parce qu’il y a eu cette perte de conscience de la Lumière en telle chose ou en telle autre chose… Et beaucoup de choses, qui sont toutes merveilleuses, ont été assombries de cette perte de conscience…
Donc, si tu veux, tu te disais : « Ça c’est un mauvais moment à passer, je suis obligé de le faire, alors je le vis, je n’ai pas le choix de ne pas vivre cette douleur… »
Ou bien, tu te disais : « Ça, c’est un bon moment, mais il est tout petit et donc cela n’a pas de valeur… Non ! Ce qu’il me faut c’est le grand truc, une « grande » conscience, avec un samadhi, une illumination grandiose etc… »
Humilité
●
Exactement !
■
Mais ça c’était prétendre que Dieu était dans tel type d’instant grandiose, mais qu’Il n’était pas dans les autres instants… Donc il y avait une illusion de séparation… il y avait une incroyance en l’Omniprésence de la Lumière.
Et, alors, instantanément nous ressentons, là, la souffrance salvatrice !
●
Exactement… Ça va loin ce petit truc !
■
Tu vois ?
●
Je vois rès bien ! Très bien, très bien ! Je commence à sentir. Mais j’avais besoin de le réentendre…
■
On en a tous besoin : « Apprendre, c’est répéter ! Enseigner, c’est répéter ! » disait mon père.
Il faut le dire, il faut l’entendre pour pouvoir le dire… et puis il faut le réentendre… C’est sans arrêt ! Il faut donc beaucoup, beaucoup, répéter…
Et il faut surtout être heureux de répéter !
●
Eh bien ! Il faudra donc entendre et réentendre.
■
Cette perte de conscience de la Lumière, dont nous parlons, nous a touché pendant des milliers et des milliers d’année… depuis le presque début de l’humanité.
Cela a touché tous les aspects de la vie qui ont été teintés de cette perte de conscience, donc de l’ombre !
Et donc, il faut quand même un certain travail d’accueil, une certaine attention agréable, pour décliquer, pour déshabiller chacun de ces instants d’inconscience et, finalement, en aimer le voile qui cachait leur Réalité.
Si la couleur est bleue… et que bof ! Oui bon ! il y avait un voile bleu ! Et alors ? Voilà ! Ce n’était pas très intéressant…
Mais, si je ne vois pas la Réalité de ce bleu, si le Bleu de Dieu n’est pas intéressant pour mois qu’est-ce que c’est qui est intéressant ?
Non ! Ce bleu particulier-là, à cet instant-là, c’est une couleur unique de Dieu à un instant unique de Dieu !
Déguster les couleurs
Et là, ça prend une autre dimension. Là, nous sommes naturels ! Et nous nous émerveillons de ce bleu-là, comme un enfant s’émerveille de « ce » bleu-là, lorsqu’il le voit pour la première fois… et qu’il va essayer de le toucher, de le sentir et même de le goûter !
●
Tout à fait ! Tout à fait ! C’est vrai que les enfants, pour le coup, sont des modèles…
■
Les enfants s’émerveillent encore à chaque instant, car, pour eux, c’est, encore, toujours leur premier instant !
Mais pour nous ? C’est bien la même chose… En réalité, c’est bien toujours la première fois que nous vivons cet instant, n’est-ce pas ? Chaque instant n’est-il pas Divin et donc Unique… et donc Merveilleux ?
Oui, les enfants sont, en général encore, dans leur émerveillement naturel ! Pour eux, chaque instant est une proposition d’émerveillement !
Est-ce que nous allons oser, nous aussi, alors que nous sommes devenus adultes, continuer à nous émerveiller de ce petit instant « normal » ?
Est-ce que nous allons avoir le courage de nous émerveiller ? Ou est-ce que nous allons encore être craintif et avoir peur d’être anormal vis-à-vis des gens qui nous entourent… et ne pas nous émerveiller ? Ne pas oser nous émerveiller ?
Cela dépend de nous !
Chaque instant est un réveil
●
J’ai l’impression, parfois que c’est plutôt un endormissement…
■
Oui, oui ! Mais avec un endormissement, il y a toujours un réveil… Il n’y a pas de soucis là-dessus !
Rires…
●
Oui… c’est vrai !
■
Nous voulons simplement être heureux…
Nous avons un instant par instant pour être heureux…
Nous avons « cet » instant pour être heureux
Et tout marche bien, quoi ! Tout est bien goupillé ! C’est Parfait… Tout est prévu parfaitement, évidemment… Nous ne pouvons pas attendre autre chose de Dieu, que la Perfection ! Donc, c’est Parfait.
Et donc, si je me pique avec une aiguille c’est aussi parfait que si je prends un café avec des amis ! Il faut arrêter de dire : « Je me pique avec une aiguille : c’est un problème ! » Ce n’est pas un problème, c’est une expérience, donc une expérience de Dieu. C’est nécessairement une expérience du Divin !
●
Oui ! Il n’y a pas d’autres options !
■
De mon point de vue, nous n’avons pas d’autre option, en effet… Il faut que nous arrivions à cette virtuosité qui fait qu’à ce moment-là nous passons, en toute conscience, d’un « instant de Dieu » à un autre « instant de Dieu », de plus en plus courageusement… et de plus en plus efficacement…
Et, là, nous sommes alors en train de mettre en place un îlot de Paradis, nous devenons, nous-même, une mini-référence paradisiaque.
●
D’où l’importance du courage… parce que c’est vrai qu’il faut du courage…?
■
Oui ! Toutes les vertus, évidemment, demandent du courage… C’est le Courage Naturel qui a été déposé depuis toujours en nous par la Lumière.
Et la douleur physique ?
●
Parce que, par exemple, pendant la douleur physique, il faudrait garder cette conscience de la Lumière … ?
■
Oui ! Bien sûr !
●
Remarque que d’un autre côté, le fait d’y arriver nous soulage tout de suite… Donc, ce doit être possible.
À chaque fois ! c’est vrai ! Ça marche à tous les coups, de toutes les façons… quelle que soit la douleur.
■
C’est vrai ! Il y a quelques mois, je me suis fracassé l’épaule droite, fort, très fort ! Et j’ai eu l’une des plus grandes souffrances physiques que j’ai connue dans cette vie-ci…
●
C’est vrai ?
■
Oui ! Et là, j’ai décidé de ne rien faire d’autre que d’apprendre à aimer cette douleur terrible… Je n’ai utilisé aucune autre technique thérapeutique quelle qu’elle soit. Et cela pendant des mois…
J’ai choisi de faire cette expérience sur moi-même. En effet, j’aime bien faire ce genre d’expérience…
Et j’ai eu pendant longtemps, à des moments, des mouvements que je ne pouvait pas faire et qui étaient limités par ma douleur… Mais j’ai continué à apprendre à aimer cette douleur de mieux en mieux en jouant avec elle, en flirtant avec elle !
Cette douleur a reculé, d’ailleurs, au fur et à mesure où j’ai osé avancer avec amour vers elle.
Mais, j’ai vu aussi des moments d’hésitation de ma part, des moments de doute, qui sont donc Divins, eux aussi, mais dans lesquels je perdais la conscience de la Lumière dans la douleur.
Et j’ai vu ainsi comment j’avançais.. Mais j’ai avancé !
●
Tout en te soignant quand même ?
■
Non ! C’était « mon » soin… C’était mon seul soin… Oui, mais là, c’est « mon » choix sur mon corps !
●
Oh, non, non, non ! Ce n’est pas possible…
■
Si, c’est le choix que j’ai fait pour expérimenter.
Mais, bien sûr, je ne dirais à personne de faire la même chose ! De toute les façons, il n’y aurait pas beaucoup de gens qui oserait le faire.
Mais, c’est « mon » choix à moi : j’ai choisi d’aimer cette douleur terrible et de l’accueillir jusqu’au bout et de reconnaître le Divin dans cette situation de mon épaule, blessée comme elle l’a été…
Mais, bien sûr, j’aurais pu aussi faire des examens médicaux modernes, prendre des antalgiques et des anti-inflammatoire, ainsi que des opiacées, comme cela est proposé de plus en plus souvent, et même peut-être accepter que soit utilisé la chirurgie pour réparer les tissus déchirés etc…
Et tout cela aurait été, bien sûr, aussi Divin. Oui, c’est vrai ! Mais cela n’aurait pas été la même expérience… Moi, c’est « cette » expérience-là que j’ai voulu faire cette fois-ci, comme d’ailleurs d’autres fois dans cette vie-ci !
Pour les gens, en général, c’est plus facile d’être heureux de prendre un antalgique que d’être heureux d’avoir mal…
Et ces deux choix sont, vraiment, aussi Parfait l’un que l’autre !
●
Cela étant, je comprends que ton expérience a été intéressante… Elle a pu t’aider à apprendre quelque chose d’important, sans aucun doute…
Nul ne le sait…
■
Oui ! Pour moi, c’est une expérience de thérapeute que j’ai choisie en toute conscience pour avoir une idée plus profonde de ce dont le corps est capable, si je suis heureux !
C’étais pour voir comment je peux aider ce corps que je suis à se rééquilibrer en étant le plus heureux possible… Alors, j’ai choisi d’être le plus heureux que j’étais alors capable d’être qu’il ait été si violemment déséquilibré…
●
La conscience d’être heureux, inclus l’Âme, le Corps et la Pensée… Il n’y a pas de raison que ça ne fasse pas quelque chose… C’est vrai… c’est vrai…
On nous dit que les miracles n’existent pas… mais cependant, tout est possible…
■
Oui, bien sûr… Je n’ai pas de doute là-dessus… Plusieurs fois dans ma vie j’ai vécu ce genre de miracle… Des miracles « au ralenti »… Des miracles qui prennent du temps !
Mais, le problème, c’est notre perte de conscience de la Lumière.
« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…
Cette pensée, depuis que j’en ai pris connaissance dans cette vie, m’a toujours beaucoup plu et j’aime l’explorer…
Et cette petite expérience avec mon épaule, parmi d’autres, c’est ma petite manière à moi de savoir, un peu plus, ce que peut mon corps !
Qu’est-ce que le Corps, qui est un avec la Pensée et l’Âme, peut réaliser malgré les limites que je lui impose, pour l’instant, par mon ombre ?
●
Oui c’est une expérience intéressante de voir l’impact du bien-être sur le corps, puisque tout se joue sur tous les plans de notre Être… au même instant.
Il a été dit : « Les miracles n’existent pas » ! Mais tout est possible et nous ne savons pas vraiment ce dont le corps est capable…
Si certaines conditions sont remplies, au même instant au niveau de la Pensée, de l’Âme et du Corps, peut-être le corps peut-il manifester des choses que nous jugions jusqu’à là impossibles ?
■
Oui ! Peut-être qu’il pourra faire tout à fait naturellement ce que nous avons appelé jusqu’à là des miracles.
Oui ! Nous savons ce que le corps peut vivre « avec » les limites que nos pensées ombreuses lui imposent.
Mais qu’est-ce que pourra vivre notre corps au fur et à mesure où nos pensées vont de mieux en mieux exprimer la Lumière Infinie qu’est l’Âme en nous ?
●
Oui, comme le dit Spinoza, « nul ne le sait » !
Nous ne vivons que l’ombre que nous imaginons
■
Le problème a été de prétendre… ou plutôt d’avoir perdu conscience de l’Amour Inconditionnel… Je veux dire, par exemple : pour marcher sur l’eau sainement, il faut, probablement, être infiniment heureux de ne pas le faire !
Rires…
En effet, si de marcher sur l’eau reste, en nous, une « condition » de notre bonheur, nous restons dans la perte de conscience de la Lumière qui, Elle, est Inconditionnelle…
Avec cette condition, même si jamais j’y arrivais par l’usage de technique particulières qui le permettraient sans être parfaitement heureux, je resterais prisonnier de mon ombre…
Il y aurait alors, certainement, un ego qui collerait tout… et toute une construction malsaine serait mise en place, avec la souffrance qui continuerait à sonner pour me prévenir sans cesse de mon erreur !
C’est l’Hydre de Lerne, si tu veux ! Je suis heureux à condition que je coupe des têtes… mais, alors, elles repoussent sans cesse… La seule vraie solution, c’est que je sois heureux sans condition, et que j’offre l’Hydre, en totalité, à la Lumière, « avec » toutes ses têtes, avec toutes ses souffrances !
●
Une des conditions essentielles pour marcher sur l’eau « sainement » … c’est d’être heureux de ne pas le faire… !?
Je suis obligé de réfléchir à chaque fois… ce raisonnement n’est pas encore fluide.
Rires…
Être heureux de ne pas faire… pour pouvoir faire
■
Il faut être infiniment heureux de ne pas le faire…
Si quelque chose devient une « condition » de notre bonheur, alors, nous croyons bien vivre dans l’ombre !
●
Oui, ce n’est pas possible de se libérer de l’ombre en combattant l’ombre… c’est à dire en ajoutant encore de l’ombre à l’ombre…
■
… L’ombre n’est jamais une solution pour l’ombre !
Mais, ce type de raisonnement, pourtant plus lumineux, a contredit les constructions neuronales que l’on avait mises en place jusqu’à là…
●
Eh oui ! À chaque fois, je dois être, pour l’instant, bien attentive pour que ma pensée exprime au mieux la Lumière… Alors qu’un enfant, non encore ré-éduqué, lui, le fait spontanément !
■
À chaque fois que nous découvrons un nouveau raisonnement que nous sommes « plus heureux » de faire, nous créons dans notre cerveau, un nouveau chemin, une nouvelle construction neuronale qui est différente des constructions mises en place par l’ombre jusqu’à là… Et, au début cela demande une grande attention de notre part !
Mais, quand nous le faisons comme tu viens de le faire, petit à petit nous créons un nouveau système, ou plutôt un nouveau circuit neurologique pour arriver à penser de cette nouvelle façon…
Parce que, si nous n’avons pas la matière physique pour penser quoi que ce soit, nous ne pouvons pas le penser !
C’est cela qui fait que, quand nous abordons quelqu’un, il faut que nous soyons prudents, parce nous allons, peut-être, lui dire certaines choses… et qu’il n’a peut-être pas encore les circuits physiques de neurones pour penser ce que nous allons lui dire… et donc, pour lui, c’est l’inconnu… Et cet inconnu peut lui paraître inquiétant…
L’Inconnu, cet Ami dons nous avons peur
●
Et même, peut-être, irrecevable !
■
Oui ! Irrecevable et inquiétant…
Cela peut, en effet, révéler chez lui plein d’ombres, plein de pertes de conscience de la Lumière, qui lui rendent difficile de reprendre conscience de la Lumière à propos du sujet nouvellement abordé…
Alors, cette personne peut penser : « Bah ! Oui, moi je ne suis pas capable de comprendre ça ! » ou bien « Cette personne est complètement stupide de me parler de choses qui n’existe pas ! », ou bien peut-être même « Cette personne est folle, elle est dangereuse » etc…
Pourtant, jusqu’à là, elle a pu chercher des solutions à sa souffrance qui signalait cette perte de conscience de la Lumière de sa part…
Et le plus souvent elle l’a fait « dans » la peur et la souffrance, et là, elle a pu parfois trouver des solutions momentanées dans d’autres pertes de conscience de la Lumière… etc… Et cela a fait des nœuds… et cela a fait encore des nœuds ! Et cela est devenu de plus en plus compliqué pour elle !
Or, nous, nous ne désirons pas que cette personne mette à nouveau une ribambelle de nœuds supplémentaires en place, pour pouvoir se sécuriser face au danger qu’elle croit ressentir lorsque nous lui parlons « trop beau » …
Nous ne voulons pas qu’elle s’enfonce dans sa perte de conscience… Nous désirons simplement l’aider à ouvrir sa conscience à la Lumière, « si elle le veut bien » !
Il est nécessaire donc d’aider cette personne à ce qu’elle dénoue des nœuds mentaux et physiques… et pour cela, il faut aller à « son » rythme et non pas au notre !
Alors, il ne faut surtout, lui dire que ce qu’elle est capable d’être heureuse d’entendre…
●
Ce que nous voyons là est important ! Nous sommes, en effet, confrontés sans arrêt à l’autre ! Et quand, nous, nous prenons conscience de choses qui nous semblent merveilleuses, cela nous donne, bien sûr, envie de les partager avec les autres… Et en fait non ! Je me suis dit : on va y aller doucement !
C’est vrai que cela n’a aucun intérêt d’être trop rapide… Mais c’est toujours la même chose : nous avons toujours le même élan à dire : « Moi, je sais et je vous donne la solution, toute prête, à votre problème ! »
C’est vraiment bien que je me rende compte à chaque fois que « l’autre est parfait, là où il est » … Alors je ne vais pas le déranger inutilement !
Pour l’instant, il faut à chaque fois que je réfléchisse… Il me faut prendre du temps à chaque fois !
Le temps, l’ami de chaque instant
■
Tu as raison… Il nous faut prendre du temps…
Il faut prendre du temps tant que l’on n’est pas virtuose…
●
Alors, il faut répéter !
■
Oui, c’est vrai ! Il faut répéter… pour arriver un jour à la virtuosité,
Et pour l’instant, c’est pour la parole, comme pour la pensée ! Nous sommes obligés de prendre un temps d’arrêt avant de parler…
Simplement, le temps de vérifier si, à cet instant, notre Âme nous invite à dire ou à ne pas dire, à exprimer ou à ne pas exprimer, à cet instant, la pensée que nous sommes bien, pourtant, le plus heureux de penser… Et ceci, à cette personne particulière ou à ce groupe de personnes particulier…
Pour l’instant, il nous faut prendre un peu de temps à chaque fois parce que nous ne sommes pas encore virtuose !
En effet, de même qu’il faut répéter un mouvement de danse pour devenir de plus en plus rapide et harmonieux dans son exécution, de même, bien sûr, il faut répéter un mouvement de pensée pour être de plus en plus rapide et harmonieux à penser cette pensée…
Et ceci jusqu’à devenir un virtuose à penser ce que l’on est le plus heureux de penser !
Pour l’instant nous avons encore des mécanismes ombreux qui retardent la prise de conscience de la Lumière à chaque instant…
Mais, ce temps de retard va de plus en plus se raccourcir, c’est inévitable avec notre entrainement par la répétition…
Et, au fur et à mesure, des circuits neurologiques vont être mis en place pour pouvoir penser et reconnaître de plus en plus vite la Lumière là où Elle est… C’est à dire Partout !
De Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’autres : ■ et ●
Parler technique, c’est aussi parler « Lumière«
■
Ton activité de transcription a-t-elle été agréable ? Au niveau technique, tout va bien ?
●
Oui ! Mais, c’est un peu crispant… Il faut que je fasse ça par petit bout, parce que, sinon…
■
Ah ben oui ! C’est un gros travail dans lequel tu t’es lancé ! Et je t’en remercie…
●
C’est comme ça… Il faut entendre, puis transcrire… Et je n’ai pas encore trouvé le bon truc pour le faire facilement.
■
Oui ! C’est une activité qui prend du temp…
●
Oui ! Ça prend un temps fou, en fait ! Mais je le fais par petit morceau et comme cela, c’est pas mal.
■
Tu as beaucoup de courage…
Moi, pour le faire, je divise mon écran en deux…
●
Mon truc à moi, ce n’est finalement pas mal… Mais, dorénavant, je vais peut-être taper directement… Parce que jusqu’à maintenant, je passais par une reconnaissance vocale : je dictais ce que j’entendais et après je corrigeais l’écrit que j’avais obtenu…
■
Cela te faisait un double travail, donc…
●
Oui… Oui… Mais d’un autre côté, ça marche plus vite… Enfin, je ne sais pas !
■
Ce n’est pas sûr… ?
●
Non, ce n’est pas sûr…
En effet hier, il me restait peu à finir et, du coup, je l’ai tapé directement… et c’est vrai que ce n’est pas mal, aussi…
■
J’ai deux écrans, mais je n’en utilise qu’un seul, le grand, que j’ai mis à la hauteur de mes yeux quand je suis debout, car, actuellement, dès que je le peux, je travaille plutôt debout qu’assis et j’ai donc organisé mon bureau pour cela…
Mais nous ne pouvons pas échapper au fait que, même si nous nous organisons le mieux possible, c’est « un gros travail » !
●
Oui, c’est vrai : c’est un gros travail…
■
Cela t’intéresse-t-il toujours de faire ces retranscriptions ?
●
Oui ! Nous allons continuer… Je vais continuer…
■
Cela t’enrichit-il ?
●
Ben, j’ai fait un peu le point, là, quand même…
C’est marrant, parce que, en fait, j’ai l’impression que nous avons tout dit !
■
Oui, c’est vrai, les bases nous les avons dites ! Elles sont si simples !
●
Cela peut être résumé sur une feuille ou deux… Et je l’ai fait.
Mais après, il s’agit d’apprendre à appliquer ces règles dans mon quotidien et de m’entraîner. Et pour cela, je me dis qu’il faut du temps maintenant… du temps de pratique…
C’est en effet dans le quotidien qu’il faut expérimenter…
■
Oui ! Bien sûr ! Il faut répéter. Nous n’avons pas d’autres systèmes pour apprendre quoi que ce soit : « répéter… répéter… répéter ! »
Nous-mêmes, avec ma compagne, nous n’arrêtons pas de répéter… et cela depuis des années !
Même un balai sale peut balayer
●
Cela me fait penser à une forme de rhétorique, tu sais ? Une forme de discussion philosophique comme on nous l’apprend en terminale…
Il y a des propositions qui découlent les unes des autres… Et là, c’est un peu ça… Et là, tac, tac, tac… On arrive à une forme de conclusion… Là, c’est également un peu ça.
Mais, il est vrai qu’en raisonnant comme cela, je trouve que nous arrivons à des choses extraordinaires ! Des résultats vraiment extraordinaires !
Mais, maintenant ! il faut les vivre…
Moi, j’ai remarqué une chose, même si ce n’est pas encore intégré et ce ne le sera sûrement jamais complètement…
■
Oui, tu as raison : ce ne sera jamais intégré complètement… puisque Dieu Est Infini…
Donc, la Lumière dont nous cherchons à avoir de plus en plus conscience Est Infinie…
Et donc, c’est éternellement que nous allons continuer à La découvrir…
●
Mais, cela a quand même changé, en moi, des choses assez profondes… Dans la mesure où j’ai l’impression que je me libère un petit peu maintenant, par exemple, de ce « but à atteindre » dont nous parlions dans ce que je transcrivais hier de notre 4ème entretien.
Et ça c’est fondamental pour moi, car j’ai passé ma vie, ou, probablement mes vies d’ailleurs, à chercher à atteindre un but qui aurait été « définitif », final…
■
Oui ! Eh oui ! Ça, c’est l’ombre qui nous l’avait appris, dès que nous l’avons imaginée… L’ombre a toujours divisé entre toi et ton but…
Depuis son invention, l’ombre nous a enseigné que Dieu est là-bas, là-bas, hors de portée… et que, nous, nous sommes ici, bien loin de Lui !
Pour cela, il a fallu que l’ombre, sans cesse, interdire la pensée que « Dieu Est Tout »…
Pour l’ombre Dieu n’a jamais été tout : il y avait le bien de Dieu et « le mal » qui n’était pas Dieu du tout ! Et cette pensée a été défendue bec et ongles pendant des millénaires !
●
Alors, ça, ça commence à rentrer… un petit peu !
Et c’est un soulagement énorme ! Cela change toute ma perspective…
Et du coup j’arrive mieux à me poser… Et j’accepte de mieux en mieux les situations, là où elles en sont… Et ensuite j’essaye de les vivre dans la Lumière le mieux possible…
Cela étant, je sais qu’il y a la Lumière toujours Omniprésente et que c’est donc Elle que je vis à chaque instant…
Et, si je ne la vois pas, c’est un problème de perte de conscience de ma part ! Mais Elle est là !
Et du coup, ça atténue beaucoup mon vécu qui est plus doux…
■
Eh oui, cela nous rassure…
●
Oui ! C’est ça ! Alors, ça… ça va ! Mais, il y a encore tous les automatismes que je vis…
Notre perte de conscience n’est que de Lumière Véritable
■
Oui, voilà ! En effet, tout va y passer… En fait, c’est « toute l’ombre de l’humanité » qui se présente à notre conscience pour être reconnue comme Lumière.
Cela fait quand même des dizaines de milliers d’années que nous avons imaginée l’ombre, d’innombrables fois, chaque jour de nos nombreuses vies humaines…
Nous avons fait cela en freinant la vitesse d’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière !
●
C’est ce que j’ai retranscrit encore hier de notre 4ème entretien, où je te disais : « Mais en fait, il faut que je profite tant que tout va encore bien… Mais en fait, actuellement, tout ne va pas bien dans l’humanité et pour la terre… Mais, c’est vrai que cela ne va pas encore trop mal… »
Alors, il faut que j’en profite… Mais cependant : l’ombre est bien là !
■
Oui ! Du fait de sa programmation, nous avons pu vraiment croire que l’ombre était là, mais, en même temps, cette ombre, ce n’est que la Lumière dont nous avions simplement perdu conscience…
Mais, nous avons quand même vraiment beaucoup perdu conscience ! Donc « nous y avons cru, vraiment » ! Nous nous y sommes donné ! Nous en avons pris une grande habitude !
Oui ! Nous avons pris l’habitude de « croire voir » l’ombre là… et encore là… Nous avons pris l’habitude de croire diviser… et encore diviser… Nous avons pris l’habitude d’imaginer la séparation… et encore la séparation… Bien sûr, toujours avec sa douleur bienfaisante !
Et cette ombre se présente à nous, et se représentera à nous, toujours accompagnée de la souffrance lumineuse, autant de fois que nécessaire pour que nous puissions la reconnaître pour ce qu’elle est en Réalité : Lumière… Pure Lumière…
Il n’y a pas d’autres options !
●
Mais, tu sais, cela me fait penser un peu à la science-fiction. J’ai lu énormément de science-fiction… C’est comme si nous vivions dans un rêve, un rêve construit qui n’est pas « la Réalité » …
■
Oui ! C’est un peu vrai…, mais…
●
Et c’est ça qu’il faut que nous découvrions : il faut sortir du rêve pour vivre la Réalité.
■
Oui, bien sûr ! Mais, pour « sortir » du rêve et pour vivre « la Réalité Absolue », il nous faudra bien reconnaître que le rêve lui-même n’est tissé que de la Lumière Pure, c’est à dire de la Réalité Absolue !
Et c’est cette prise de conscience qui n’est pas facile pour nous, nous qui avons tant pratiqué l’ombre… En effet, cette prise de conscience nous a toujours été « interdite » par l’ombre !
Nous avons, presque tous, tant perdu conscience de la Lumière et de son Omniprésence !
Dès que nous l’avons imaginée, l’ombre nous a enseigné la séparation… Et maintenant, il faut, à chaque fois que nous rencontrons l’ombre, que nous réunissions l’ombre à la Lumière… que nous redonnions l’ombre à la Lumière.
Or, cela nous a été interdit par notre ombre elle-même pendant tant de millénaires…
Et nous avons tellement bien intégré cet interdit de « notre » ombre…
Pourtant, c’est bien nous-mêmes, les Êtres humains, qui avons fabriquée de toutes pièces cette ombre…
Mais, du coup, trop bien programmés par notre propre création, nous n’avons plus osé voir la Lumière « dans » l’ombre !
●
Alors là, je ne sais pas si c’est juste… Attends un peu… Je réfléchis… Parce que ce n’est pas toujours facile de penser librement…
Je me suis demandé si ce n’étais pas une façon de dire que je rêve et que je suis une expérience de Dieu… Mais, est-ce juste ?
■
« Je suis une conscience de Dieu »… Moi, je le dis comme ça depuis pas mal de temps… Et toi, tu es une autre conscience de Dieu…
Nous sommes des consciences de Dieu !
Nous sommes des consciences de Dieu qui nous ouvrons toujours, depuis toujours et pour toujours…
Tout ce qui existes est une conscience de Dieu en état d’ouverture…
●
Oui… Tu veux dire que nous sommes des consciences en expansion…
■
Oui ! C’est cela.
●
Mais, là, non ! Ce n’est pas à ce niveau-là dont je parlais ! C’est plutôt le fait de… comment pourrai-je dire ça ?
Ce rêve, c’est une expérience de Dieu… c’est comme si Dieu nous rêvait. Et nous, nous rêvons que nous ne sommes pas faits de Dieu. C’est comme un jeu !
Shakespeare disait que nous étions des acteurs… Voilà ! Nous jouons une pièce !
Le seul problème, c’est que nous nous prenons pour le rôle. Nous ne savons pas que nous sommes des acteurs. Le rôle, nous croyons que c’est nous. Nous croyons vraiment que nous sommes le bon, le méchant, le machin… etc.
Mais, ce n’est qu’un rôle… et qu’il faut le jouer quand même ! Je ne sais pas trop comment il faut prendre ça…
Car bon ! il faut quand même que je me méfie, parce que, moi, j’ai toujours eu, tout de même, une tendance à trouver des solutions qui me permettaient de « m’échapper ».
Fuir ! Un autre aspect de la Lumière
■
Oui, mais, si tu veux, les échappatoires, ce sont des solutions momentanées parfaites ! En fait, ce sont des escaliers, ce sont des marches de ces escaliers… Ce ne sont pas des mauvaises solutions : ce sont des solutions parfaites du moment !
Il ne faut pas les mépriser, ces fuites, ces échappatoires…
●
Oui ! Mais, « fuir », ce n’est pas bien !
■
Eh bien non ! La fuite est saine !
La fuite, dans des tas de situations, c’est la meilleure solution ! Donc la fuite n’est pas hors de Dieu ! … Si Dieu Est Tout, bien sûr…
●
Oui… c’est comme tout le reste, c’est vrai ! Dieu Est Tout.
■
Oui ! C’est comme tout le reste : la fuite est une expression de la Lumière comme une autre… Et elle est bienvenue, elle est juste pour tout le monde… au bon moment !
Le bon moment pour fuir, c’est quand nous sommes plus heureux de fuir que de ne pas fuir… Là, il faut fuir !
Parce que, pour ne prendre qu’un exemple animal très simple : si le lièvre ne fuyait jamais le renard, l’espèce du lièvre aurait disparu… et le renard également, ensuite, aurait disparu…
L’équilibre entre la fuite et la résistance ou l’attaque permet souvent à la vie de continuer… Et pouvoir continuer à vivre, c’est pouvoir continuer à bénéficier de l’ouverture de notre conscience !
Donc, la vie nous a donné, depuis des milliards d’années, la fuite pour pouvoir continuer à exister dans certaines situations… Et c’est ce qui permet à l’écologie globale, de rester harmonieuse.
Si une partie seulement du système ne peut plus fonctionner complètement, tout le reste est déséquilibré et le système cherchera une autre solution.
Et la fuite, sans aucun doute, en fera à nouveau partie.
●
Oui ! Mais ma question, c’est de savoir : comment je peux vivre au mieux l’expérience qui m’est donnée ? En y croyant et en même temps en sachant que c’est un jeu et que je suis quand même très habitée par l’ombre. Mais, je comprends qu’elle aussi, l’ombre, fait partie du jeu…
■
En tous les cas, pour l’instant… L’ombre fait partie du jeu « actuel »…
La Lumière Seule est Éternelle… L’ombre, elle, elle a eu un début et elle aura une fin.
●
Oui ! Il faut que j’y crois et que je joue à fond… et en même temps savoir… que ce n’est pas la Réalité.
■
Alors, là, faisons, ensemble, un petit rappel !
Réellement, l’ombre fait partie de la Réalité : l’ombre c’est la Réalité dont nous avons perdu conscience ! Mais c’est la Réalité… L’ombre n’est faite que de la Réalité.
Le tissu de l’ombre, la structure de l’ombre c’est la Lumière Elle-même. L’énergie de l’ombre c’est la Lumière Elle-même.
C’est simplement la Lumière dont nous avons mésusé : nous en avions perdu conscience… Mais, c’est, à l’origine, et pour toujours, un don de Dieu ! Comme tout ce qui existe et qui ne peut être que Lui…
Du bon usage de l’ombre
●
Mais alors, comment serait « un non-mésusage de l’ombre » ?
C’est fonctionner avec la conscience de la Lumière et seulement avec cette conscience…
Mais, ce « non-mésusage » de l’ombre, nous ne le connaîtrons totalement que lorsque nous retrouverons le Paradis que nous avons perdu depuis la première erreur de celui que nous appelons, dans notre tradition, Caïn.
En effet, à la suite de Caïn, nous avons beaucoup perdu conscience de la Lumière…
Et nous pouvons dire que nous avons continué à inventer l’ombre qu’il a pour la première fois imaginée lui-même… Et nous avons, de vies en vies enrichi son imagination de l’ombre… Nous l’avons largement suivi !
Nous avons vécu trop souvent en fonction de cette imagination d’ombre. Nous avons, trop souvent, et sur beaucoup de sujets, perdu le goût et la conscience de la Lumière.
Mais, nous n’avons pas « que » perdu conscience de la Lumière !
Dans l’humanité, il y a toujours une très grande conscience de la Lumière… heureusement !
Mais c’est vrai que l’ombre « fait grand bruit » !
●
Mais, en vrai, nous n’avons pas tant « imaginé » l’ombre, puisque nous avons dit que l’ombre fait partie de la Réalité ?
La question est l’enfance de la réponse
■
C’est une question intéressante que tu poses là ! Quelle réponse allons-nous être heureux d’imaginer ensemble ?
Car notre but dans nos entretiens, c’est de penser, donc d’imaginer, ce que nous sommes les plus heureux de penser, ce que nous sommes les plus heureux d’imaginer… N’est-ce pas ?
●
Oui! C’est vrai, nous nous rencontrons pour cela.
■
À partir du moment où, « nous », nous avons choisi de croire en l’ombre que, « nous », nous avions imaginée, cela a fait partie de ce que nous pouvons appeler « notre réalité » … Mais pas « La Réalité » !
Nous pourrions dire qu’elle fait partie de notre « réalité imaginée » ou peut-être dans un langage plus moderne que c’est un aspect de notre « réalité virtuelle » …
Mais tout cela, que nous le nommions « Réalité Éternelle », « réalité imaginée », ou « ombre » qui est un aspect de note réalité imaginée, tout cela ne fait-il pas partie de la Réalité Divine, comme tout ce qui existe ?
Et la Réalité Divine, Elle, n’est-Elle pas que Lumière ?
●
Ah ben oui !
■
Si tu veux, avant que l’homme n’existe il n’y avait « que » la Lumière. La Lumière se manifestait, Seule, dans les minéraux, dans les végétaux, et puis dans les animaux…
Ainsi, par exemple, les animaux, eux, ne connaissaient pas l’ombre.
Les animaux ne pouvaient pas imaginer l’ombre…
Les Êtres animaux, mais également, les Êtres végétaux et les Êtres minéraux, ne pouvaient pas vivre selon autre chose que la Loi Divine qu’est la Lumière.
Tous n’avaient pas encore de libre arbitre humain. Ils ne pouvait donc vivre que selon la Lumière, avec une certaine conscience… Mais sans une « liberté » de conscience…
Ils y avaient bien, et il y a toujours, une conscience minérale, une conscience végétale et une conscience animale.
Mais tous ces Êtres, innombrables, ont vécu chacun leur conscience, oui, bien sûr… Mais, jusqu’à là, sans le libre arbitre, c’est à dire sans la liberté de conscience qui ne nous a été donné que lorsque l’Être humain a pris naissance sur notre planète…
Mais, à partir du moment où l’homme est apparu, avec ce fameux « libre arbitre », il a pu, rapidement, trop souvent, mésuser de cette « libre conscience » pour perdre conscience de la Lumière, plutôt que pour avoir une belle ouverture permanente de la conscience de la Lumière qui aurait dû ainsi se répandre, à partir de lui et en toute liberté sur toute la terre…
Nous reprenons conscience du Paradis
Heureusement, finalement, ceci se réalisera à la fin de cette période d’ombre que nous vivons depuis environ 150.000 ans : nous retrouverons l’état de Paradis !
C’est-à-dire que nous revivrons uniquement selon la Lumière… selon notre conscience toujours grandissante de la Lumière.
Mais, cela n’arrivera, à mon point de vue, que lorsque nous aurons réussi à reconnaître la Lumière dans « toute » l’ombre que nous avions imaginée jusqu’à là et que donc, nous avions vécu.
Car nous vivons ce que nous pensons… Chacun de nous vit vraiment ce qu’il pense…
Alors, là, il n’y aura plus d’ombre. Toute l’ombre aura été rendue à la Lumière. Et donc même nos mémoires, que l’on avait crues ombreuses, seront reconnues Lumière.
●
Mais alors, cela veut-il dire que l’ombre… disparaitra ?
■
Oui ! L’ombre, elle, elle a un début et une fin… Toujours !
C’est la Lumière avec laquelle nous l’avons « fabriquée » qui, Elle, est Éternelle, mais pas l’ombre…
●
Oui, mais elle fait partie du jeu de Dieu !
■
Non ! Elle fait partie de « notre » jeu ! Je veux dire qu’elle est permise par Dieu, du fait de son Amour Parfait et Éternel… Du fait de Sa Foi Absolue en nous.
L’Énergie de l’ombre, sa Réalité profonde, c’est la Lumière… mais dont l’Être humain a pu perdre, librement, conscience.
C’est cette perte de conscience qui nous appartient !
Mais, Dieu, Lui, Il ne peut pas perdre conscience de Lui-même… N’est-ce pas ?
●
Non ! Bien sûr…
■
L’animal, lui, ne peut pas ralentir l’ouverture naturelle de sa conscience animale…
Mais nous, les Êtres humains, nous avons pu ralentir l’ouverture naturelle de la conscience humaine de la Lumière, grâce à ce fameux libre arbitre qui nous a été donné et dont nous avons pu mésuser !
Et là, nous avons créé l’ombre illusoire… Et nous l’avons, immédiatement, vécue ! Et dès que nous la vivons apparaît notre merveilleuse souffrance lumineuse qui, depuis son début, nous invite à l’aimer… C’est à dire à la rendre à la Lumière.
L’ombre n’est pas une création de la Lumière, c’est une libre décision de l’homme… Mais La structure de l’ombre, son énergie, sa masse, son tissu, c’est nécessairement de la Lumière Pure.
Car, il n’y a que la Lumière qui Existe !
C’est bien là ce que nous sommes les plus heureux de penser, tous les deux ?
●
Oui ! je vois bien cela de mieux en mieux…
Seule la Lumière Existe
■
Il n’y a rien d’autre possible.
●
Non ! il n’y a rien d’autre ! C’est vrai !
■
Toute cette ombre, c’est de la Lumière Pure dont nous avons seulement perdu conscience !
Et notre perte de conscience nous a fait créer des systèmes de pensée ombreuses, des formes ombreuses et des relations ombreuses … Avec nous-mêmes, avec les autres Êtres humains et avec tous les autres Êtres qu’ils soient minéraux, végétaux ou animaux également…
Et finalement, cette perte de conscience a quand même eu un impact considérable sur la totalité de la planète…
Mais, c’est un impact uniquement « momentané » ! C’est un impact qui bien que d’apparence très puissant à nos yeux, tant qu’ils ont choisi de voir l’ombre séparée de la Lumière, aura cependant une fin…
●
C’est d’ailleurs quand même étonnant que quelque chose qui ne soit pas réel, cette ombre… puisse atteindre la Réalité !
■
En fait, l’ombre « n’atteint pas » la Réalité dont elle aurait été prétendument séparée…
Non ! l’ombre « reste » une avec la Réalité-Lumière depuis son début et jusqu’à sa fin…
Car en effet, la Réalité-Lumière est Éternelle et Omniprésente… et Elle inclut tout, y compris toute l’ombre que nous avons pu imaginer comme séparée d’Elle !
L’ombre n’a été que la perte de conscience « par l’humain » de cette Réalité… et ceci depuis le presque début de l’humanité et malgré le rappel courageux des Êtres les plus élevés qui sont venus et revenus pour cela !
En fait, nous avons dit que ce n’était pas réel parce que nous avons prétendu croire en la division !
Nous avons cru que Dieu n’était pas Tout… Nous avons cru que des aspects de nos Âmes, de nos Pensées et de nos Corps n’étaient pas de Dieu…
Nous nous sommes perdus dans »l’incroyance »…
Ainsi, nous avons perdu conscience de la Lumière dans certains de ses aspects que nous avons nommés alors, le plus souvent, « ombre » ou bien « le mal »…
Donc :
Chaque fois que nous sommes restés bien conscients de la Lumière, nous avons pensé et dit que « Tout Était Lumière »…
Mais, lorsque, très souvent, nous avons choisi de perdre conscience de la Lumière dans certains aspects de l’existence, nous avons alors prétendu que ça c’était l’ombre, c’était le mal, et que cette ombre n’était pas la Lumière !
Alors, nous avons donc bien prétendu que la Lumière n’était pas Tout ! Elle était soi-disant tout, sauf l’ombre… Mais donc pas « Absolument Tout » !
Mais, qu’avec sa libre conscience, l’homme ait prétendu que la Lumière n’était pas Tout n’a, en rien, changé le Tout que la Lumière Est depuis toujours et pour toujours.
Cela n’a divisé le Tout qu’en imagination ! Cela n’a créé qu’une illusion de séparation !
Yeux ouverts, yeux fermés : Lumière Éternelle
Regarde ! Voici une petite illustration qui va tenter d’imager ce que nous sommes en train de dire !
Tu existes, n’est-ce pas ? Et tu es bien, là, en face de moi ? … Donc, avec mes yeux, je te vois, en face de moi… n’est-ce pas ?
●
Oui, bien sûr !
■
Tu existes, n’est-ce pas ? Et je te vois ?
●
Oui, c’est vrai, sans aucun doute.
■
On est d’accord !
Maintenant, regarde, je ferme mes yeux… Et je ne te vois plus… J’ai mis « le voile » de mes paupières devant mes yeux…
Je ne te vois plus, n’est-ce pas ?
●
Oui, bien sûr, puisque tu as fermé tes yeux !
■
Mais, est-ce que tu n’existes plus parce que je ne te vois plus ?
●
Non, bien sûr ! J’existe pareillement, que tu ais les yeux ouverts ou fermés !
■
Eh bien, c’est la même chose pour la Réalité-Lumière :
La Lumière a existé depuis toujours, bien avant que l’homme puisse en avoir conscience…Bien avant que l’homme puisse en perdre conscience également…
La Lumière a existé quand l’homme en a perdu conscience…
Et la Lumière existera quand l’homme en reprendra conscience !
La Lumière est, tout simplement, Éternellement présente et Infiniment Indépendante de notre libre conscience, c’est à dire de ce que, nous, nous choisissons de penser.
La Lumière est Éternelle… C’est la Vraie Réalité Divine Lumineuse Éternelle.
Et l’ombre ? L’ombre, c’est simplement la perte de conscience, par l’homme, de cette Éternité…
●
Oui… Ce n’est qu’une perte de conscience…
■
Oui ! Ce n’est qu’une perte de conscience qui n’est que « momentanée »…
Plus précisément, c’est un ralentissement momentanée de la vitesse d’ouverture originelle de la conscience dont tous les Êtres bénéficient depuis toujours.
Ce ralentissement momentanée de la vitesse d’ouverture originelle de la conscience par l’homme, grâce à son libre arbitre, grâce à l’usage maladroit de son libre arbitre, a été le début de l’ombre…
Et cela a commencé au presque début de l’humanité…
Et ensuite nous avons vécu pendant des milliers d’années emmêlés avec cet ombre que nous avons, nous-mêmes, imaginée…
Cela a créé donc des conséquences, des choix, des combats.
Nous nous sommes prétendus séparés les uns des autres… Nous nous sommes combattus les uns les autres… Nous avons combattu tous les Êtres de la terre…
Également, nous avons prétendu sans cesse devoir choisir entre l’ombre et la Lumière…
●
Et nous avons foutu la planète en l’air !
■
La planète, elle s’en sortira très bien, avec ou sans nous !
Comme elle l’a toujours fait, elle nourrira un mouvement d’ouverture de la conscience… Et si jamais nous disparaissions, cette ouverture aboutirait, à nouveau, mais bien plus tard, à la libre conscience… Ce serait alors une nouvelle humanité…
Mais, cela est peu probable… Et notre planète s’en sortira très bien « avec » nous… Malgré toutes les difficultés que notre ombre lui a posées.
La Lumière, Seule Solution de l’ombre
●
Mais, quelle est la solution pour que l’humanité puisse rester, harmonieusement, sur sa planète terre ?
■
La seule solution pour nous tous, c’est de reprendre conscience de la Véritable Lumière, y compris « dans » l’ombre que nous avons imaginée de toute pièce… Cette ombre n’a été, en Réalité, « fabriquée », par l’Être humain, « que de Lumière » !
En effet :
« C’est la conscience qui fait toute la différence. »
●
C’est vraiment la seule solution… ?
Alors, pourquoi ne le faisons-nous pas ?
■
Jusqu’à là, nous avons simplement beaucoup manqué de courage… Et de bien d’autres vertus…
Alors, aujourd’hui, ayons le plus grand courage qui soit… Le courage de permettre à nouveau à notre ouverture naturelle de la conscience, qui a été celle de tous les Êtres, de reprendre l’augmentation originelle de sa vitesse !
En effet, depuis le presque début de l’humanité, par l’usage maladroit de leur libre arbitre tout nouveau, les Êtres humains que nous sommes ont freiné cette augmentation originelle de la vitesse d’ouverture de leur conscience à la Lumière…
Heureusement, sans jamais arriver à la bloquer totalement ! Ce qui est impossible.
Jusque là, cette vitesse d’ouverture de la conscience avait toujours augmenté de plus en plus chez tous les Êtres… Minéraux, puis végétaux puis animaux… Et cette vitesse aurait dû continuer à s’accélérer, mais exponentiellement, chez les humains grâce au libre arbitre qu’ils ont reçu…
La sagesse du dicton nous dit : « Chassons le naturel, il revient au galop » …
Ainsi, ayons le courage de nous laisser reprendre conscience de la Véritable Réalité…
Voyons alors, à chaque fois, progressivement, cette ombre particulière dont nous prenons conscience à cet instant particulier, « guérir », de mieux en mieux, de son retard de conscience, parce que nous l’élevons à la Lumière, nous la rendons à Dieu, nous l’aimons…
Au lieu de la combattre, comme nous l’avons fait depuis des dizaines de millénaires, ayons le courage de ne voir dans cet ombre que la Lumière « qu’elle ne peut qu’être » en Réalité…
Éclairons-là donc… de la Lumière qu’elle est depuis toujours !
Ayons ce courage…
Et ainsi, à chaque fois que nous oserons le faire, il y aura une ombre, parmi les innombrables ombres que nous avons imaginées, qui tendra vers sa fin tant espérée…
Et de ce fait, à chaque fois un peu plus, nous ouvrirons à nouveau, toujours plus rapidement, notre conscience à la Lumière…
Aussi vite que nous le choisirons, nous reprendrons alors notre rythme originel d’ouverture naturelle à la conscience de la Lumière.
●
Mais en pratique, comment pouvons-nous faire ?
■
Eh bien, prenons un petit exemple : si nous avons vécu une colère ombreuse qui, donc, était accompagnée instantanément d’une souffrance qui nous signalait l’ombre-même de cette colère…
En effet, l’ombre est toujours accompagnée de « sa belle douleur » qui nous invite à réouvrir à nouveau plus notre conscience à la Lumière.
Si donc, finalement, nous osons choisir courageusement, car il faut le plus grand courage pour cela, de ne reconnaître dans cette colère douloureuse que la Lumière qui Seule existe…
Alors, cette ombre, souvent si ancienne, va, dans notre conscience, retrouver instantanément son statut de Lumière… Elle va nous révéler sa Réalité-Lumière !
Et là… Cette colère que nous avions vécue ombreuse jusqu’à là et depuis des millénaires, que nous avions pensée ombreuse du fait de notre croyance en la séparation… Eh bien, là, nous reprenons bien conscience qu’elle n’était que Lumière Pure, n’est-ce pas ?
●
Oui ! C’est bien sûr… C’est logique… C’est la logique, si simple, de la Lumière.
■
Eh bien, ce jour où j’ose m’apercevoir de mon erreur et où j’arrive à décider de reconnaître cette colère-là comme n’étant complètement que la Lumière Elle-même… Alors, ce jour-là, cette ombre particulière disparaitra puisque j’aurais pris conscience de la Lumière qu’Elle Est…
Et là, c’est terminé ! il n’y aura plus de perte de conscience de la Lumière dans cette colère particulière que j’avais vécue !