Les 8 entretiens (1ère Partie du 4ème Entretien)

­­­­19 juillet 2021

ENTRETIENS N° 4

De Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’autres : ■ et ●

Vaccins et bonheur

J’ai une question sur les vaccins… En fait, c’est un conseil que je demande, car je pense qu’à plus ou moins long terme nous allons être obligés de nous faire vacciner… ou pas… je n’en sais rien !

Est-ce qu’il y a des précautions à prendre, avant, pendant, après… ou pas ?

Eh bien, la première chose, et c’est la plus importante à mon point de vue, et je n’arrête pas de la répéter, c’est que, si jamais une personne est obligée de se faire vacciner, parce que, dans notre société, telle qu’elle est pour l’instant, elle ne peut pas légalement y échapper vu sa position sociale, il faut alors, absolument, qu’elle choisisse d’être heureuse d’être obligée se faire vacciner !

Être heureux, c’est un choix… C’est un choix essentiel !

Et plus nous pratiquons ce choix, plus il est facile de le faire…

… Rires…

Oui ! Ça, j’y ai pensé… 

Sinon, si nous ne savons pas être heureux d’être contraints de nous faire vacciner, nous allons vers des problèmes, comme trop de gens le font !

Et là, ils ont un effet « nocebo » maximum.

Être heureux, dans ce cas là comme dans beaucoup d’autres, c’est là la priorité des priorités ! Parce que si nous ne faisons pas cela, nous nous mettons en danger nous-même ! C’est comme si nous choisissions alors de nous mettre en danger…

Il faut donc, dans ce genre de situation, comme dans toutes les autres d’ailleurs, être heureux en remettant notre vie entre les mains de la Lumière !

Comme Elle l’est !

Oui, comme Elle l’est en Réalité, que nous en soyons conscient ou pas ! Tu as tout à fait raison… 

Mais, là, c’est vraiment le moment d’en avoir encore plus conscience… ou d’en prendre à nouveau conscience ! 

Il est totalement utile que nous ayons conscience de ce Fait Absolu : nous sommes entre les mains de Dieu… et nous sommes en sécurité… 

Notre foi doit augmenter chaque jour… Et chaque événement est l’occasion, pour chacun de nous, de l’augmenter.

Placebo

Ensuite, il faut soutenir, au niveau pratique, cette priorité sans laquelle nous ne pourrons pas « passer » sainement et agréablement à l’instant suivant…

Pour cela, il est donc utile que nous mettions en place le meilleur effet « placebo » possible, pour nous soutenir moralement…

Pour soutenir notre corps également !

Oui, bien sûr également, car le Corps et la Pensée ne sont aucunement séparés !

Donc, si tu te fais vacciner, ce que je conseille aux gens de faire après la vaccination… (et c’est ce que je ferais moi-aussi, si j’y étais obligé) : c’est de mettre un emplâtre d’argile verte pendant plusieurs jours à l’endroit de l’injection…

Oui, ça c’est un truc déjà connu !

Oui ! C’est tout simple et sans danger… Tu le mets le plus souvent possible, peut-être pendant la moitié des 1ères journées après la vaccination…

C’est pour cela qu’il faut essayer d’obtenir que l’injection ne soit pas faite trop haut dans l’épaule, mais plus bas sur le bras, car sinon, ce n’est vraiment pas pratique pour placer un emplâtre !

Cela étant, s’il y a tout de même des symptômes qui surviennent et que la personne n’a pas pu rester indemne face à cette intervention artificielle qu’est ce type de vaccination, alors là, il faudra étudier les symptômes… car, c’est en fonction des symptômes que l’on pourra proposer, par exemple, un traitement homéopathique pour stimuler le système homéostasique et l’aider à résoudre le problème qui est posé au « Corps-Pensée-Âme » et qu’il n’arrive visiblement pas à bien solutionner par lui-même.

En effet, s’il y a des symptômes, c’est qu’il y a un système de survie qui a été mis en place et que le corps cherche sa guérison sans y être, pour l’instant, arrivé : il cherche la solution… et alors il y a des symptômes !

Et c’est selon ces symptômes, qui sont personnels à chacun, que le thérapeute va choisir son attitude pour soutenir les effort de ce corps dans la recherche de son équilibre… 

Symptômes nos amis

Si les symptômes persistent, c’est que le corps n’y est pas encore arrivé et un traitement raisonnable aura pour but de le soutenir dans son effort de rééquilibrage… jusqu’au succès… et non pas de les supprimer, ces symptômes !

C’est ce que l’on dit pour la fièvre, qu’il faut soutenir, car cela fait partie des symptômes qui expriment l’effort que fait le corps pour retrouver son homéostasie ? 

Exactement ! Il ne faut pas combattre l’effort que fait le corps pour retrouver son équilibre, mais au contraire, bien sûr, le soutenir ! La fièvre est l’un des moyens les plus importants que les corps ont mis en place depuis l’existence des corps à sang chaud et peut être même avant…

En effet, par exemple, en homéopathie, le remède a pour but de soutenir le système « soi-disant de défense » (je ne trouve pas ce terme judicieux, car il n’y a pas nécessairement d’attaque), donc plutôt « le système immunitaire » peut-être… 

Mais pas que ! … car tout le corps est un système de maintien de sa propre vie… y compris le système immunitaire, bien sûr !

Tout traitement efficace, quel qu’il soit, aura comme effet d’accompagner le corps dans la direction, que « lui » choisit, pour l’aider à résoudre « son » déséquilibre !

En homéopathie, donc, on donnera au corps des informations à l’aide d’une substance « dynamisée » qui sera la même que celle qui a donné les mêmes symptômes lorsqu’on l’a administrée à une personne saine au cours des expérimentations;

Oui ! Oui, j’ai été soigné pendant longtemps par l’homéopathie…

L’avantage de l’effet placebo

Voilà, mon point de vue : c’est celui-ci… Mais, il y a des gens qui prennent des remèdes avant un événement particulier, comme pour « préparer » leur corps à cet évènement …

Je pense que l’homéopathie n’est pas prédictive… Cela se place dans le présent : le corps a une réaction pour pouvoir se rééquilibrer et on va donner une substance pour aider l’action que le corps a lui-même, déjà, engagée.

Donc, pour moi, prendre un traitement à l’avance, n’est pas logique, au point de vue purement « homéopathique » … 

Mais, par contre, cela a un avantage qui n’est pas à négliger : c’est « l’effet placebo », que l’on a toujours, et qui est plus ou moins puissant selon notre croyance, lorsque l’on choisit d’utiliser un traitement, quel qu’il soit !

 Ah oui ! Il est là… Il est bien, cet effet placebo…

Il y a, en effet, toujours l’effet placebo ! Et c’est pour ça qu’il ne faut jamais décourager quelqu’un (et c’est pour cela que je ne le fais pas), il ne faut donc jamais décourager quelqu’un qui croit que, parce qu’il prend, par exemple, Arnica avant une intervention chirurgicale, ça va mieux se passer ! C’est parfait : qu’il en prenne !

Au niveau purement homéopathique, c’est, peut-être, pensé inefficace… En revanche, il y aura toujours l’avantage de l’effet placebo !

Oui, oui ! C’est logique…

L’effet placebo est toujours à encourager

Il faut donc soutenir toute personne dans l’effet placebo qu’elle a choisi ! Peu importe quelle forme cela prend : il faut le soutenir ! Plus l’effet placebo sera important, plus le corps sera soutenu dans son effort de rééquilibrage !

Et ce n’est jamais, bien sûr, un bon choix de diminuer l’effet placebo que la personne a choisi, en le critiquant ou pire en s’en moquant… Il faut, au contraire, le soutenir et l’encourager !

Chez l’Être humain, dès qu’il pense, il y a toujours un effet placebo… Ou nocebo !

Oui, il ne faut vraiment pas oublier ça !

 L’effet placebo c’est, tout simplement, l’effet de la pensée ! Souvent, on n’ose pas le dire ouvertement, mais l’effet placebo, c’est, tout simplement, « le pouvoir de la pensée » ! 

Si tu veux, « c’est la conscience qui fait toute la différence ». Quelle conscience, de ce qu’elle vit, la personne va-t-elle choisir ?

Mais, c’est un peu plus que ça quand même… Parce que quand on fait des tests classiques scientifiques, les gens ne savent pas s’ils prennent le placebo ou le médicament.

■ 

Oui c’est vrai tu as raison ! Normalement, ils ne devraient même pas savoir qu’ils font partie d’une étude qui compare 2 groupes différents… 

Oui ! Mais, en revanche, ils ont confiance dans leurs médecins et c’est pour cela qu’ils choisissent de subir ce traitement, quel qu’il soit… en ne sachant pas ce dont il retourne.

Et leur confiance en leur thérapeute, c’est leur placebo ! Plus leur confiance est grande dans les thérapeutes qui s’occupent d’eux, plus leur effet placebo sera puissant ! Et mieux leur corps retrouvera son équilibre…

Oui, c’est vrai, bien sûr !

 Conscience et inconscience entremêlées

Mais, la conscience, c’est à la fois simple… et compliquée ! 

Ce n’est pas aussi carré que nous le pensons en général… Il n’y a pas « conscience » et « inconscience » séparées l’une de l’autre, avec une sorte de barrière fixe entre les deux, une ligne qui serait très fine entre les deux qui ne varirait pas… 

Non ! La frontière entre la conscience et l’inconscience est très, très mobile et donc très flou ! Par exemple, nous savons plein de choses que nous ne croyons pas savoir et à l’inverse nous ne savons pas plein de choses que nous croyons savoir…

Ah oui, ? Il y a des niveaux de conscience entremêlés… Je n’avais pas pensé à ça ! Mais, c’est vrai… Il y a l’intuition… Et puis, le corps peut te parler d’une certaine façon !

Donc, tu vois, c’est très flou ! En fait, c’est un halo total… C’est un mixe infini… 

Parce que, si nous sommes dans un moment merveilleux de croyance totale en Dieu Infini, Éternel, Omniprésent… là, nous savons que Dieu est Tout ! 

Alors, cette conscience, c’est donc Dieu ! Mais, puisque Dieu « est » Tout, l’inconscience, c’est aussi Dieu… 

Donc, la totalité de notre conscience + la totalité de notre inconscience, c’est le Divin… Et il n’y a pas de séparation entre ces différents aspects de Dieu, mais bien une Unité Absolue !

Rires…

Oui ! C’est toujours pareil ! Donc, ce n’est pas aussi simple que ça…

Non, ce n’est pas une ligne droite avec une frontière immobile et stable entre l’inconscient et le conscient. 

Une preuve, parmi d’autres, c’est que parfois on peut être conscient pour l’autre, on peut savoir une vérité sur l’autre que lui ne sait pas à cet instant… 

Il ne le sait pas lui-même, mais quelque part, il en est conscient puisqu’il y a des réactions dans sa vie, des manifestations dans son corps, qui lui ont fait se poser des questions ! Et c’est pour cela qu’il communique avec toi…

Et puis, lorsque tu lui exprimes la conscience que tu as à son propos, il peut, s’il le veut, prendre conscience de son inconscience… et hop ! sa vie peut changer…

Oui, oui, oui ! C’est bien comme cela que ça se passe, souvent…

Donc, c’est très, très, flou… Mais, en général, on fait comme ça : nous séparons nettement la conscience de l’inconscient, ce qui est souvent pratique pour réfléchir jusqu’à un certain point… 

Mais, en réalité, cette séparation, elle n’existe pas… Elle n’existe pas dans l’Unité de Dieu qui est Tout !

Petit schéma

Pour illustrer ce que nous venons de dire, nous pouvons faire un schéma très simple : Prenons une feuille blanche, en A4 par exemple, qui est rectangulaire… Mais là, nous, pour notre discussion, nous allons imaginer que cette feuille blanche, elle est sans limite à l’infini… Et ainsi elle va symboliser, pour nous, l’Infinité de Dieu… 

Et puis là, sur cette surface imaginée Infinie, je dessine une surface limitée par un trait rouge très floue qui symbolise ma conscience finie qui se trouve à l’intérieur de cette surface infinie (je la nomme conscience de 1 dans le schéma ci-dessous)…

Et donc tout le reste de cette surface infinie qui est à l’extérieur de ma conscience, c’est mon inconscience infinie (nommée inconscience de 1)…                 

                                           

Donc, en fait, je suis conscient de Dieu ici à l’intérieur, puisque je ne peux être conscient que de Lui… Et je suis inconscient de Dieu à l’extérieur, puisque je ne peux être inconscient que de Lui… Puisqu’Il Est Tout ! 

Mais, cette ligne qui représente la limite entre les deux, elle n’est pas fixe, mais elle est infiniment mobile… Sans arrêt ça bouge ça fluctue, un peu comme les limites d’une amibe sous le microscope !

Ici, j’ai essayé de représenter ce mouvement incessant par une zone de floue… Mais, ce serait pratique, plutôt, de parler de cela avec une vidéo qui donnerait un mouvement incessant de cette soi-disant limite…

En effet, parfois, je suis fortement conscient de quelque chose, c’est à dire d’un aspect particulier de Dieu et j’oublie le reste dont je suis alors inconscient…

Et puis l’instant d’après, je vais me concentrer sur autre chose, c’est à dire sur un autre aspect de Dieu et perdre conscience du reste… etc… etc… Et ceci évolue sans cesse, d’instant en instant !

Maintenant, si je dessine la conscience et l’inconscience d’une autre personne, en violet (conscience de l’autre nommée : 2) … On voit bien que sa conscience et la mienne (1 = conscience de moi) se chevauchent en une conscience commune nommée 3...

La zone 3, c’est notre conscience commune du Divin… à un moment donné seulement, puisque tout cela est complètement mobile … Et donc cette conscience commune 3, elle va évoluer sans cesse ! 

Ensuite, il y a également une zone où je suis conscient et où l’autre personne est inconsciente (1 – 3 : 1 moins 3)… Et réciproquement, il y a une zone ou l’autre, lui, est conscient et moi, je suis inconscient (2 –3)…

Et tout cela change également sans cesse.

Et, enfin, il y a tout le reste, qui, quelle que soit les évolutions incessantes de nos deux consciences qui augmentent sans cesse, ce reste qui est cet Infini où nous sommes tous les deux inconscients de Dieu, évidemment. 

Mais, tout ça, est mobile, rien n’est fixé…

Nos conscience augmentent sans cesse dans un Infini qui reste « Infini ».

Joie et souffrance

Maintenant, en utilisant toujours ce simple genre de petit schéma, nous pouvons parler de « la joie » et de la « souffrance » et de leur relation avec la conscience et l’inconscience : 

La Joie c’est, en effet, ce que nous ressentons chaque fois que nous expérimentons une « augmentation de notre conscience du Divin » : à ce moment-là, il y a une ouverture de notre conscience… Et nous vivons la Joie !

Sur notre schéma cela se dessine comme une sorte de hernie qui se fait à partir de la limite de ma conscience, et qui schématise une augmentation de notre conscience qui se fait dans une direction ou dans une autre ! 

En revanche, chaque fois que nous souffrons, notre « Souffrance » est un merveilleux signal d’alarme qui nous permet, si nous l’écoutons, de savoir, avec une mi-temps de retard, que nous venons de « freiner l’expansion naturelle de notre conscience de la Lumière » … Soit un peu, soit beaucoup !

Également, la zone « 3 » où les 2 consciences se recouvrent est très importante dans nos échanges entre Être humains… C’est en effet la zone de notre conscience commune… Nous communiquons essentiellement à partir de cette zone de conscience commune qui, pourtant, est si mobile…

Cette zone 3, c’est en effet une zone à partir de laquelle on peut s’entraider beaucoup à favoriser l’ouverture de nos consciences, et l’un et l’autre…

En effet, au bord de cette zone, l’un des deux est conscient et l’autre ne l’est pas, à ce même instant. Et là, si nous pouvons avoir une communication unitaire efficace, on va avoir comme résultat que chacun va gagner de la conscience sur sa propre inconscience grâce à la conscience de l’autre … et de même également, symétriquement l’autre peut le faire aussi s’il le veut, bien sûr… 

Et cela permet à chacun d’ouvrir un peu plus sa conscience à la Lumière… et donc de vivre un instant de Joie !

Voilà, ceci est un petit schéma tout simple, tout bête, mais qui dit bien des choses ! Il serait pratique de faire une vidéo pour imager cette notion, ces notions, plus justement. Mais, pour l’instant, j’ai fait ce schéma-là… et il m’aide beaucoup depuis de nombreuses années…

Donc, la joie, c’est ce que nous ressentons chaque fois que nous favorisons « l’ouverture naturelle de notre conscience » (et chacun peut sentir cette ouverture qui a, également bien sûr, une manifestation physique).

Et la souffrance, c’est l’alarme bienveillante qui sonne pour me prévenir d’un frein que je mets à l’ouverture naturelle de ma conscience de la Lumière… (et là chacun, également, a pu sentir la rétraction, le resserrement, y compris bien sûr, au niveau de son corps)

La souffrance, une invitation à la joie

Et donc, finalement, la souffrance est une invitation à favoriser un lâcher-prise pour permettre une ouverture de conscience supplémentaire plus grande !

Et voilà, nous revenons à notre sujet !

En réalité donc, je ne crois pas que l’on puisse « perdre » conscience… Je ne le crois vraiment pas.

Mais, nous ne pouvons que mettre « un frein » à notre ouverture de conscience naturelle… Nous pouvons probablement le faire en sclérosant, en fixant, en rigidifiant notre conscience, en tous les cas, ses limites… Mais reperdre conscience, je ne peux pas croire que ce soit possible.

Je ne serais vraiment pas heureux de le penser… Alors, je ne le pense pas !

Et puis, sinon, pourquoi ne pourrions-nous pas perdre la libre conscience humaine pour retrouver une simple conscience animale ou végétale ?

Mais on ne le peut pas ! On ne peut donc que ralentir, que retarder, une augmentation naturelle de notre conscience de la Lumière… qui est « inéluctable »… 

À ce moment-là, ce n’est pas tout à fait pareil… Nous pouvons la nier…

« L’ouverture de conscience » est un Don de Dieu que personne ne peut nous enlever… pas même nous-même… 

Nous ne pouvons que la retarder ! Et encore la retarder par rapport à quel programme ? Y-a-t-il un programme pour un Être doté du libre arbitre ?

Alors pouvons-nous réellement parler de « retard » ? Comment comparer deux êtres qui, tous les deux, ont le libre arbitre ?

Il n’y a qu’un seul repère fixe ! C’est Dieu Lui-même.

Et si deux Êtres humains prennent Dieu comme seul point de repère fixe… Alors là, c’est hypersimple :

Si nous avons le courage de nous comparer à l’Infini, nous faisons la seule comparaison qui soit raisonnable…

Alors, là, nous ne pouvons que prendre conscience, en effet, que tous les Êtres qui existent ont encore à parcourir exactement le même Infini… Et cela, quel que soit le kilométrage déjà parcouru !

Nous sommes tous, « tous » les Êtres de l’Univers, face au même Infini.

Et le Libre Arbitre qui nous est donné depuis le début de l’humanité, ne permet aucun programme pour parcourir cet Infini !

Il y a un Plan Divin, mais pas de programmes pour les hommes…

Mais, c’est un peu le même problème de partout… La conscience, nous l’avons au départ !

Le Don de l’ouverture de conscience

Nous sommes, en effet, créés parfait par le Divin… Alors, je vais dire plutôt que dès le départ, ce que nous avons, c’est « le Don de l’ouverture de conscience » … Nous l’avons depuis le début de la création et pour toujours ! C’est à dire depuis toujours et pour toujours…

Nous sommes créés en tant que « mouvement d’ouverture de conscience »…

Toute Création de Dieu est un « mouvement », pas un état immobile !

Nous « sommes », tous les Êtres, un mouvement de conscience…

Nous faisons partie d’une ouverture de conscience illimitée.

Donc… C’est un mouvement d’expansion ?

Oui ! Un mouvement d’expansion naturelle, obligatoire et illimitée… rapide ou lent selon notre conception du temps.

Donc, en fait, cette soi-disant perte de conscience est une illusion ?

Oui, de mon point de vue, une illusion qui est un aspect de l’illusion de l’ombre.

Nous sommes créés Parfaits par le Divin ! Mais le réaliser de plus en plus, en prendre de plus en plus conscience, va nous prendre un temps infini ! 

Il est en effet facile de réaliser que pour prendre conscience de l’Infini, il nous faut l’Éternité…

Je vais le dire autrement : nous sommes créés « en mouvement d’ouverture de conscience ». 

Nous « sommes » un mouvement d’ouverture conscience… 

Chacun de nous est une conscience qui s’ouvre depuis toujours et pour toujours !

Tout ce qui existe est une ouverture de conscience

Mais, ceci n’est pas propre à l’homme ! 

C’est tout ce qui existe qui grandit en conscience :

Le minéral, lui, a une conscience « minérale » qui s’ouvre…

Puis le végétal, lui aussi, a une certaine conscience « végétale » qui est plus grande que la conscience minérale et qui s’ouvre…

Puis l’animal a encore une conscience « animale » qui s’est encore élargie et qui continue à s’ouvrir…

Et enfin, pour l’instant, il y a eu depuis peu une « libre conscience humaine » qui s’élargit à un rythme qui dépend du Libre Arbitre qui a été donné à chacune de ces consciences humaines …

Donc, la conscience du Tout s’ouvre depuis toujours !

Et cette conscience s’ouvrira toujours !

Donc… C’est un mouvement d’expansion…

Oui ! Oui, c’est un mouvement d’expansion naturelle et obligatoire… plus ou moins rapide ou lent !

Mais, je pense pour l’instant que ce mouvement n’est pas le même lorsque nous freinons l’ouverture naturelle de la conscience que lorsque l’expansion de la conscience suit son évolution naturelle, parce que : 

Effectivement, dans la soi-disant perte de conscience nous ne perdons pas ce que nous avons gagné… mais nous pouvons le nier ! 

Alors que dans l’ouverture de conscience, nous gagnons pour toujours la conscience que nous avons gagné !

Nous pouvons donc nier la conscience de la Lumière que nous avons eu… mais elle est toujours là pour toujours ! Sinon, nous n’aurions même pas la possibilité de la nier ?

Oui, c’est cela, à mon avis… Je ne pense pas que nous puissions réellement « perdre » conscience de ce dont nous avons eu conscience…

Par exemple, on ne peut pas revenir en arrière, à une conscience strictement animale, ou strictement végétale, ou strictement minérale. Nous avons, pour toujours, ces différentes consciences en nous… Mais depuis peu, nous avons aussi la conscience humaine, avec ce fameux Libre Arbitre…

D’ailleurs, si nous pouvions « perdre » vraiment notre conscience… et bien, par exemple, si nous allions à l’extrême, nous pourrions revenir à une conscience uniquement minérale… 

Mais ce n’est pas possible ! Une conscience de la Lumière est acquise pour toujours !

Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné !

Dans son Amour Parfait, Dieu ne sait donner que pour toujours…

Donc, pour toujours, l’homme a la conscience minérale, la conscience végétale, la conscience animale en lui et, bien sûr, depuis très peu de temps, la libre conscience humaine qui lui ont été donné pour toujours…

Nous sommes de, très, très jeune « libre conscience humaine » !

Et cela se voit !

Les 8 entretiens (2ème Partie du 4ème Entretien)

Oui, c’est cela, à mon avis… Je ne pense pas que nous puissions réellement « perdre » conscience de ce dont nous avons eu conscience…

Par exemple, on ne peut pas revenir en arrière, à une conscience strictement animale, ou bien strictement végétale, ou strictement minérale. Nous avons, pour toujours, ces différentes consciences en nous… Mais depuis peu, nous avons aussi la conscience humaine, avec ce fameux « Libre Arbitre »…

D’ailleurs, si nous pouvions « perdre » vraiment notre conscience… Et bien ! Par exemple, si nous allions à l’extrême, nous pourrions revenir à une conscience uniquement minérale… 

Mais ce n’est pas possible ! Une conscience de la Lumière est acquise pour toujours !

Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné !

Dans son Amour Parfait, Dieu ne sait Donner que pour toujours…

Donc, pour toujours, l’homme a la conscience minérale, pour toujours, la conscience végétale, pour toujours, il a la conscience animale en lui et, bien sûr, depuis très peu de temps, la libre conscience humaine qui lui a également été donné pour toujours…

Nous sommes donc de, très, très jeune « libres consciences humaines » !

Et cela se voit !

La Lumière Éternelle

Oui ! C’est comme quand nous faisons l’expérience de la joie : nous pouvons peut-être, pendant un temps, ne plus la faire, mais nous ne pouvons pas dire que ça n’a pas existé ! Nous avons donc eu notre augmentation de conscience…

Oui, c’est marqué pour toujours…

Nous sommes « des êtres d’ouverture de conscience » et nous sommes beaucoup, beaucoup, plus conscients… que ce que l’ombre prétend. 

Parce qu’en effet, c’est l’ombre en nous et autour de nous qui a prétendu que nous n’étions pas conscients… 

Oui ! C’est l’ombre qui a prétendu que nous avions perdu la conscience ? 

Oui ! Et, malgré de nombreux « resets » faits par les Êtres les plus élevés, les religions, qui ont été à chaque fois l’héritage de leurs enseignements, ont toutes été, rapidement polluées, dès leurs débuts, pour entériner cela et pour enseigner l’erreur à nouveau… Et cela s’est passé de bien nombreuses fois !

Ces religions nous ont dit pendant des millénaires, et nous avons adhéré à cette vision… Elles nous ont dit : « Nous, on sait ce qu’il faut faire… vous, vous ne le savez pas… On va vous enseigner ! »

Mais, dans sa douleur, dans sa prétendue perte de conscience de la Lumière, ce n’est qu’aimée sans condition que l’ombre peut faire l’expérience de cesser de freiner l’expansion naturelle, originelle, de la conscience de la Lumière… Ce qui, à chaque fois, se manifeste par l’expérience de la Joie !

Mais, en réalité, nous sommes une Âme, il n’y a que Dieu en nous…

Nous sommes des parcelles de Dieu, et nous avons donc toute la conscience de cette parcelle que nous sommes depuis toujours et pour toujours !

Personne ne peut perdre Dieu

C’est important de savoir que l’on ne peut pas la perdre !

Oui, c’est optimiste et c’est agréable. 

C’est rassurant !

Encouragés par l’ombre, nous avons pu faire semblant que nous avions perdu quelque chose que Dieu nous a donné pour toujours, mais, bien sûr, nous n’avons jamais rien perdu réellement !

Qui peut perdre quelque chose que Dieu lui a donné ?

Et c’est d’ailleurs tout le problème de la conscience ! C’est pour ça qu’une phrase vraiment clé dans ma vie qui a été dite et que j’ai écrite et que je continue à méditer chaque jour est la suivante : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ». 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ». 

En fait nous ne « travaillons » que sur la conscience, ou, plus précisément, sur le rythme d’ouverture de la conscience que nous sommes… et pas sur la Réalité Divine !

Nous ne pouvons pas travailler sur la Réalité Éternelle ! Nous ne pouvons pas travailler sur Dieu… En effet, la Réalité Éternelle, avec un grand R, c’est Dieu Lui-même !

Nous ne travaillons donc que sur notre conscience ?

Oui ! Oui !Nous ne pouvons pas travailler sur Dieu, nous ne travaillons que sur l’ouverture de notre conscience à Dieu.

Ou plutôt, pour être plus précis, nous ne travaillons que sur la vitesse d’ouverture de notre conscience à Dieu… C’est vraiment la seule chose que nous pouvons modifier et sur laquelle nous pouvons agir…

Et, également, remarquons que chaque Être humain est « absolument le seul » à pouvoir agir, grâce à son libre arbitre, sur ce rythme de cette ouverture de conscience qu’il est.

Cohérence

Oui c’est cohérent ! Mais, si tu veux, depuis le début de notre travail, depuis le début de notre communication, tout me paraît cohérent et logique, incontournable et sans soucis. 

C’est vrai !

Alors, je me suis dit : « Mais là où j’achoppe un peu, c’est dans la pratique ! Dans l’expérience … »

Tu veux dire, dans le quotidien ? 

Mais, pas seulement dans le quotidien ! Au niveau des principes également… 

Je suis en train de retranscrire notre dernier entretien… Et par exemple, nous avons parlé de différentes choses… Et à un moment, tu disais, et c’est tout à fait logique avec tout ce que nous avons dit jusqu’à maintenant : « Si nous sommes pauvres, il faudrait que nous soyons heureux d’être pauvres… etc… »

Ça, ce n’est pas quelque chose que tu peux dire comme ça, ouvertement, à n’importe quelle personne : ce n’est pas possible !

C’est vrai, c’est logique… mais, c’est énorme !

Oui ! Cela a été rendu énorme par la pression de l’ombre ! C’est le travail de l’ombre sur des millénaires et des millénaires qui a fait que nous avons perdu conscience de la Réalité Divine sur plein de points. 

Et, de ce fait, nous avons un schéma, une vision du fonctionnement de nous-mêmes et de la vie qui est voilée, mais très fortement voilée, par le programme de l’ombre, c’est à dire par sa propagande multimillénaire !

La Lumière dévoile l’ombre

Et nous le voyons bien, actuellement, nous sommes dans une espèce de caricature extrême de sa propagande !

Mais c’est très, très, parlant ! Et cela va nous inviter, avec une force jamais atteinte, à nous dépasser, c’est à dire à ouvrir notre conscience comme nous ne l’avions jamais fait ! 

Les réactions des gens autour de nous, nos réactions personnelles face à ce déferlement de propagande qui nous est proposé, etc… Tout cela nous oblige à vraiment avancer fermement dans notre foi, dans notre espoir, dans notre amour… et ceci de façon vraiment irréductible ! 

Nous ne pouvons, maintenant, plus refuser de laisser, naturellement, s’ouvrir notre conscience à la Lumière…

Quand je me mets en face d’une situation comme ça, c’est à dire de n’importe quoi de très douloureux ou, en tous les cas, de n’importe quoi de ressenti comme très douloureux, je reviens au principe d’un petit problème que j’avais eu à un moment donné : c’est cette « dissociation », que j’avais évoquée dernièrement ! 

Je sens bien que, en fait, ça peut être l’occasion d’un élargissement de conscience et il faut simplement que je sorte de cette identification à ce « moi », à ce moi soi-disant petit, réduit et ombreux…

Tu veux dire ce « moi » amputé par l’ombre…

Oui ! En fait, je suis « Âme », entièrement Âme, et c’est parce que je suis « Âme » que je vais pouvoir vivre des choses comme ça dans la Joie ! … Et pas autrement !

Oui ! Il n’y a pas d’autre solution !

Il n’y a donc vraiment pas d’autre solution !

Et effectivement, je suis bien d’accord avec toi ! Et je l’ai vu avec le confinement… Le premier confinement, qui a été un réel ébranlement, avec toutes ses conséquences ! 

Mais, c’est grâce à ça que, moi, j’ai commencé un autre travail et je suis convaincue que tout ce qui se passe actuellement va permettre, obligatoirement, aux personnes qui le choisissent de permettre à l’élargissement de leur conscience de reprendre son rythme naturel. Parce que ça va être le seul moyen de se sortir de là…

Tu as raison…

C’est le seul moyen, en apparence, évidemment… 

Mais attention ! Tout ça, c’est à dire toute cette accélération de l’ouverture de conscience, aurait pu se passer dans le confort absolu !

La souffrance est utile, mais elle n’est pas nécessaire…

Nous sommes créés pour vivre heureux ! Nous existons pour « vivre » vraiment… Vivre et non pas pour survivre !

Mais, non ! Là, ça ne se passe pas comme ça !

Mouvement Originel

C’est le problème du « caïnisme » ! C’est le problème qui résulte d’avoir adhéré pendant des milliers d’années et des milliers d’années à l’option de Caïn…

C’est-à-dire que nous avons accepté la diminution de la vitesse naturelle de l’ouverture de notre conscience à la Lumière qui, depuis, nous a été proposée par l’ombre à chaque nouvelle incarnation de nos Âmes…

Mais la Réalité, La Réalité Divine, Elle, Elle n’a pas changé… 

Non ! C’est toujours la même !

Et à tout instant nous pouvons, instantanément, retrouver « notre mouvement d’origine, notre mouvement originel d’ouverture de conscience à la Lumière » … et avoir donc ce sentiment de joie qui est inhérent à cette ouverture…

Dès que notre ouverture de conscience reprend son mouvement naturel, originel, nous retrouvons le sentiment de la Joie Naturelle qui nous a été donnée depuis toujours et n’a jamais pu nous être enlevée !

Qui peut nous enlever ce que Dieu donne ?

Pas même nous-même !

Le sentiment de joie, c’est ce qui nous signale que nous sommes dans notre mouvement naturel, originel d’ouverture de conscience…

 La joie nous signale que nous ouvrons la conscience comme nous désirons toujours l’ouvrir. C’est l’indice absolu ! Nous sommes heureux et il n’y a pas de cause !

Nous ne sommes pas heureux parce que nous avons reçu de l’argent, ou parce que nous guérissons d’une maladie…

Non ! Nous sommes heureux, parce que nous sommes Heureux, c’est tout !

Nous sommes heureux parce que nous avons retrouvé la conscience de ce que nous n’avions jamais perdu…

Nous sommes heureux, parce que Dieu l’a voulu ainsi… et que nous adhérons librement à « Son » Plan… Notre joie n’a pas d’autre cause que la Lumière ! 

Et la Lumière, Elle, Elle est Éternelle !

Communication prudente

Alors, ça je l’ai entendu ! Ça, ça marche pour moi… Je l’expérimente… Il n’y a, là, pas de souci de compréhension, ni de conscience… 

Cependant, confrontée à une personne qui avait des soucis, j’ai eu la tentation de vouloir faire passer ces concepts… Pas comme nous en parlons ensemble, mais un petit peu quand même ! Et lui dire « Ah ! Tu sais, la vie est belle etc… »

Et là, je me suis rendu compte que, pour elle, ce n’était pas comme ça du tout ! Elle s’est accrochée à sa pensée que la vie était laide… Elle a défendu la pensée qu’elle n’était pas heureuse de penser… Elle l’a défendu de toutes ses forces !

En fait, finalement, d’après tout ce que tu m’as dit, j’ai réalisé que la seule façon d’aider cette personne, c’était de l’aimer là où elle est ! 

Oui ! Tu as raison !

Toi tu es dans une certaine conscience de la joie… et l’autre personne, tu ne vas pas, parfois, lui dire quoi que ce soit, tu vas simplement l’aimer !

Oui, c’est vrai! Dès que nous enseignons, nous prenons le risque d’avoir un problème… Parce que nous sommes alors en autorité, parce que nous nous situons peut-être ailleurs que là où elle se trouve : nous prétendons savoir et nous prétendons que l’autre ne sait pas ! Nous avons même probablement la pensée que cette personne est fragile, qu’elle est faible etc. ! 

Donc, là, nous avons adhéré à l’ombre… Nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle.

● 

Oui ! C’est intéressant de s’en rendre compte…

Nous étions là en train de fonctionner à partir de l’ombre., c’est à dire de la perte de conscience de la Lumière Absolue, de la Perfection de la situation. Nous avons prétendu que la situation n’était pas parfaite et qu’il fallait la réparer… 

Bref ! Nous avons prétendu que Dieu avait fait une erreur…

Rires…

● 

Oui, c’est ça !

Qu’Il aurait oublié un boulon !

C’est une attitude qui a été vraiment très commune… et que moi je connais bien…

Oui ! C’était une attitude ombreuse normale ! Pas naturelle, mais normale au sens de la normalité… Oui, c’est important, ce que tu dis.

Le plus grand courage

C’est vrai que pour moi, c’était quand même des choses qui n’était pas très naturelles…

Non, non ! Au contraire, « C’est Naturel » ! C’est Naturel, avec un grand « N », mais ce n’était pas commun de le penser naturel dans notre monde ombreux jusqu’à aujourd’hui ! 

Ah non !

C’est pour ça que je dis, et que je pense vraiment, que le plus grand des courages sur la terre telle que nous nous la vivons pour l’instant, le plus grand des courages, c’est d’être heureux ! 

Il n’y a pas de plus grand courage que d’être heureux, sans condition, dans ce monde pour l’instant très ombreux… Dans ce monde où, nous-même, nous avons de l’ombre en nous-même !

Donc, il nous faut être très courageux pour éclairer cette ombre, pour voir la Lumière « dans » cette ombre ! 

Mais, ce n’est vraiment pas du tout ce qui a été enseigné par l’ombre : 

L’ombre elle-même, autour de nous et en nous, nous a enseigné que l’ombre c’était l’ombre… Et qu’elle était opposée à la Lumière, ennemi de la Lumière ! Qu’il fallait la combattre, qu’il fallait l’éliminer etc… !

Mais, si je combats l’ombre, ne suis-je alors pas un artisan de l’ombre ?

Comment « ombre + ombre » va-t-il donner plus de Lumière ?

Comment « Une perte de conscience de la Lumière + une autre perte de conscience de la Lumière » va-t-il donner « Plus de conscience de la Lumière » ?

N’a-t-il pas été dit : « Aimes ton ennemi » ?

Est-ce que l’ombre n’est pas l’ennemi à aimer ?

Est-ce que « Aimer son ennemi », ce n’est pas « Aimer l’ombre » ?

Un silence…

Être heureux… Être heureux…

Tu peux être heureux sans le montrer ? 

Parce que c’est souvent presque une agression pour l’autre…

Mensonge Lumineux

Oui ! C’est vrai ce que tu dis… Il faut être pratique…  Il faut reconnaître en fait que, pour l’instant sur cette terre, il y a deux types de mensonges : il y a « le Mensonge Lumineux » et il y a « le mensonge ombreux ».

Le mensonge lumineux ?

Commençons par le mensonge ombreux : eh bien, là, nous ne sommes tout simplement pas heureux de le faire ! Nous n’avons pas de joie à mentir… Aucune joie !

Nous mentons douloureusement parce que nous avons peur ou parce que nous adhérons à la perte de conscience de la Lumière… etc.

Nous avons perdu conscience que nous vivons, depuis toujours et pour toujours, dans la Lumière et de la Lumière… Et dans cette perte de conscience, nous essayons de nous en sortir, dans cette inconscience, en mentant douloureusement…

Évidemment, cela ne marche pas… Nous ne nous en sortons pas ! Personne ne peut s’en sortir sans corriger cette erreur de base et donc sans reprendre conscience de la Lumière ! 

Et puis, maintenant, nous avons le Mensonge Lumineux, c’est-à-dire heureux… Ce mensonge, que nous sommes heureux de faire, va partir du constat que la personne est « parfaite ».

Il ne va pas partir du constat illusoire que la personne est incomplète, que chez elle Dieu a oublié quelque chose, qu’un boulon n’a pas été mis au bon endroit et que nous devons réparer cette erreur divine… ce qui est une perte de conscience de la Lumière évidente…

Non ! Cette personne « est » parfaite… Elle est parfaite telle qu’elle est ! Et, justement, par respect, dans cette foi en sa perfection et par cette certitude qu’elle a tous les éléments de la Vérité en elle, nous allons donc, peut-être, mentir.

Et ce mensonge va, le plus souvent, consister tout simplement à rester discret… C’est un mensonge de discrétion… C’est mentir par omission amoureuse… 

Là, nous allons, le plus souvent, comme reculer d’un pas et créer, par l’expression de notre amour, un espace de confiance que nous allons lui offrir…

Dans cet espace de sécurité mis en place par l’amour que nous allons lui manifester de notre mieux, cette personne va avoir l’occasion, peut-être, d’explorer cette conscience qu’elle n’a pas encore et, ainsi, pouvoir voir enfin ce qu’elle est réellement, elle-même : un bel Être !

Et elle va, si elle le choisit, découvrir, à son rythme à elle, que tout est Lumière en elle, y compris l’ombre dans laquelle elle à cru jusqu’à là !

Toutes ces possibilités s’ouvrent à elle, simplement, parce que nous lui exprimons notre joie qu’elle soit ce qu’elle est, dans un domaine où elle-même n’a, à ce point, jamais su le faire elle-même…

Sécurité

Dans mon dessin reproduit à nouveau ci-dessous (voir l’article précédent : 1ère Partie du 4ème Entretien), cela se passe au bord de notre conscience commune, nommée « 3 »…

Là, à la limite floue entre notre espace de conscience commun à tous les deux, que l’on nomme « 3 » et notre conscience à nous « 1 » (que, elle, elle n’a pas encore), nous créons de la sécurité… 

Comment ? En l’aimant et en le lui manifestant… Nous créons cette espace et elle peut exprimer un truc et, nous, nous savons en être heureux : donc, nous sommes alors la personne qui, peut-être pour la première fois dans ses vies, est heureuse de ce qu’elle exprime, à nouveau, à cet instant… Alors que, jusqu’à là, elle ne savait pas en être elle-même heureuse… Et que personne n’avait pu lui manifester de l’amour à propos de ce point particulier…

Tu vois ?

Oui ! Et hop ! Nous sommes pour elle l’occasion d’un possible élargissement de sa conscience !

Voilà ! C’est cela.. Cela lui permet du coup un élargissement de sa conscience et elle peut, si elle le veut évidemment, profiter de cette sécurité qu’elle ressent grâce à la vision lumineuse que nous avons d’elle sur tel ou tel aspect de son Être…

Par exemple, nous avions parlé de la culpabilité, il y a peu… Eh bien, grâce à notre vision aimante de « sa » culpabilité, elle pourra, quand elle le choisira, adhérer à une vision aimante de la culpabilité, elle aussi… Et même, finalement, quand elle y sera prête, elle pourra choisir d’aimer « sa » culpabilité. 

Et ça change tout ! Là, au lieu de pousser la personne, par derrière et de la forcer à aller vers l’avant, nous créons une espèce d’aspiration gentille, amoureuses, qui fait qu’elle peut faire des expériences… Et elle peut voir effectivement que, quand elle ose penser ce qu’elle est la plus heureuse de penser, eh bien ! elle sent quelque chose qui change… Elle sent une différence en elle… Elle sent une douce chaleur, elle sent que son corps change de fonctionnement et qu’il y a des répercussions sur tous les aspects de son Être…

Les personnes le sentent !

Les gens me le disent souvent. Il me disent souvent qu’ils sentent une chaleur douce, aimante, qui se répand en eux… Il y a comme une détente ! Simplement parce qu’ils ont osé, souvent pour la première fois de leur vie, penser qu’ils aiment quelque chose qu’ils n’avaient jamais, jamais, envisagé, même seulement, d’aimer jusqu’à là…

Long silence…

… Je reconnais que c’est assez difficile… C’est vrai que nous avons toujours ce désir de rendre service ou d’aider… Mais à la façon ombreuse !

Oui, bien sûr, il faut, bien sûr, aider… Mais, rendre service, c’est d’abord être heureux, soi-même ! C’est donc être un témoin de la joie, un témoin de la paix…

Oui, mais il y a des automatismes…

Nous tout entier

Oui ! Mais ces « automatismes ombreux » eux-mêmes font partie du témoignage que nous offrons… 

Notre témoignage, « c’est nous, tout entier » : c’est la Lumière en nous, bien sûr, mais aussi notre perte de conscience de la Lumière… 

Et, bien sûr, ce « nous tout entier », c’est ce courage d’accueillir avec bienveillance cette perte de conscience que nous avons, nous-même, eu de la Lumière…

Et c’est le fait que nous sommes heureux en présence de l’autre qui lui donne une garantie, qui le sécurise et qui lui permet de faire des explorations qu’il n’aurait jamais pu faire sans cette garantie de notre joie qui tend vers « l’inconditionnel » …

C’est marrant… Pour l’instant, cela touche ces deux points de conception et de pratique complètement nouveaux pour moi : c’est à dire vis à vis de moi-même et vis à vis de l’autre !

Maintenant…

Maintenant, si tu regardes tranquillement la relation que tu as avec un ami parfait, cet ami agit complètement comme ça… 

Ton ami parfait ne fait pas un pas de plus que ce que tu lui demandes… 

Mais, cependant, tu as son amour inconditionnel qui te garantit… Mais, cet ami, idéal qu’il est, ne te dira pas un truc que tu ne veux pas entendre, ni un truc que tu n’es pas prête à entendre… 

Ah non ! Bien sûr !

Et même, quand il y a un groupe de personnes, cet ami parfait, il va doser son langage en fonction de la personne qui, dans ce groupe, a le moins de conscience de la Lumière, à cet instant, pour l’instant… 

C’est sûr ! Par sécurité. Pour ne blesser personne… Pour ne déranger personne inutilement dans cette ouverture de conscience que tous les Êtres de la terre vivent, chacun à leur rythme ! Mais, il n’y a aucune intrusion… aucune !

Et c’est comme cela que nous devons faire. Il faut que nous apprenions à ne pas être intrusif. 

Oui ! Et pour cela, il faut vraiment avoir l’amour de l’autre !

Lumière Totale

Soit, nous avons conscience que « Dieu Est Tout » et, donc, cette personne n’est faite que de Dieu… et elle a Tout Dieu en elle… 

Soit, nous perdons conscience que « Dieu Est Tout » et, donc, nous imaginons que « Dieu n’est pas Tout » … Et alors là, nous pouvons imaginer qu’il y a « des trous de Dieu » dans cette personne et là, c’est le problème ! C’est le problème des soi-disant trous de Dieu…

Problème pour nous d’abord… Puisque nous souffrons d’avoir choisi de perdre conscience de la Lumière…

Et ensuite problème pour elle, si elle adhère à cette perte de conscience que nous lui proposons, et que cela approfondie sa perte de conscience personnelle de la Lumière en elle !

En effet, depuis des millénaires, la croyance que « Dieu n’est pas Tout » était répandue. 

Donc, cette personne a pu avoir facilement cette croyance, car depuis des millénaires, donc, une propagande ombreuse nous l’a serinée sans cesse… Encore et encore…

Nous l’avons subi nous-même, puis nous l’avons infligé aux autres, selon les moments, selon que nous étions un enfant ou un parent !

Nous nous sommes donc transmis cette erreur de générations en générations !

Le « péché originel », dont il a été question, ce n’est rien d’autre que cette perte de conscience de la Lumière que l’on s’est transmis de générations en générations… C’est tout ! 

En fait, alors, la solution est assez simple, au départ !

Ah ! C’est rustique ! La solution de l’ombre est tout à fait rustique… C’est vraiment accessible à tous et c’est l’essentiel. 

C’est comme si on revenait à la base…

C’est l’essentiel, c’est tout simple !

Le Christ a toujours été là que pour ça ! L’un des buts du Christ en chacun de nous est que nous reprenions conscience du Paradis qui a toujours existé et qui a toujours été disponible à chaque instant, mais dont nous avions seulement perdu fortement conscience !

Le Paradis a toujours existé et il reviendra… Il reviendra à notre conscience !

Il n’y a pas de doute là-dessus. Cela a été exprimé très, très clairement…

Oui, c’est vrai !

Mais, je me souviens aussi d’une phrase qui a été dite : que « nous devrions aimer l’ombre » !

Le labyrinthe de l’ombre

C’est vrai ! Il n’y a pas d’autre solution. 

Mais, face à cette solution, la seule solution, dans un premier temps, l’ombre en nous et autour de nous « panique » complètement ! 

En effet, dans un premier temps, l’ombre ne peut pas le croire… Alors son combat pour la perte de conscience redouble de force !

Cela fait des millénaires et des millénaires que l’ombre, en nous et autour de nous, a été, dans ce labyrinthe de souffrance, à tourner et à tourner encore ! 

L’ombre « est » ce labyrinthe ! 

À force de buter sans cesse contre tous ces murs qu’elle a mis en place, à force de se retrouver des milliers de fois et des milliers de fois face à ces mêmes murs qu’elle a érigés elle-même, les uns après les autres… Elle avait perdu espoir !

Et quand elle voit le fil d’Ariane, la Lumière, qui trainait par terre parce qu’elle L’avait ignoré, parce que la propagande qu’elle avait imaginée et qu’elle s’était auto-infligée pendant des millénaires, lui avait interdit de Le voir… elle a une peur panique de se décevoir une fois de plus !

Cette « panique », terrible, de l’ombre, c’est le résultat de la rencontre, à un même instant, d’une part de « son espoir immense de ne plus souffrir » et d’autre part « de ses mémoires de toutes les déceptions immenses passées » !

Il y a au même moment le « frétillement angoissé » de savoir, que d’une part, nous pouvons guérir de nos tourments extrêmes qui nous semblent durer depuis toujours et, d’autre part, que nous pouvons, une fois de plus, revivre la déception démesurée que nous avons vécu si souvent dans le passé !

C’est ça, « la panique de l’ombre » !

En effet, nous n’avons jamais perdu conscience de la Lumière dans la joie ! L’ombre n’a été « que » souffrance… 

Cela a été une immense souffrance que nous avons vécu pendant chacune de nos nombreuses vies passées… 

Mais, il n’y a que la conscience de la Lumière qui puisse rendre à l’ombre sa Vérité … On ne peut pas faire autrement !

Et, depuis le début de l’ombre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, chacun d’entre nous, y compris les plus sombres, ne rêvent que d’en être soulagés !

Oui, c’est vrai, nous le rêvons tous !

 Mais combien, combien ont vécu, avant ce jour, leur rêve jusqu’au bout ?

Cette ombre doit révéler la Lumière qu’elle ne peut qu’être.

Oui! Cette ombre, imaginée par elle-même, doit révéler la Vraie Lumière Merveilleuse qu’elle Est depuis toujours et pour toujours !

Les 8 entretiens (3ème Partie du 4ème Entretien)

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Cette « panique », terrible, de l’ombre, c’est le résultat de la rencontre, à un même instant, d’une part de « son immense espoir de ne plus souffrir » et d’autre part « de ses mémoires de toutes ses immenses déceptions passées » !

En effet l’ombre n’a jamais pu que vivre des déceptions… Elle n’a jamais pu vivre le bonheur sans condition, jamais !

Alors qu’au plus profond de lui, tous les êtres, quelle que soit leur conscience, ne veulent être qu’heureux, tout de suite et sans aucune condition.

Alors, il y a au même moment le « frétillement angoissé » de savoir, que d’une part, nous pouvons guérir de nos tourments extrêmes qui nous semblent durer depuis toujours et, d’autre part, que nous pouvons, une fois de plus, revivre la déception démesurée que nous avons vécu si souvent dans le passé !

C’est ça, « la panique de l’ombre » !

En effet, nous n’avons jamais perdu conscience de la Lumière dans la joie ! L’ombre n’a été « que » souffrance… 

Cela a été une immense souffrance que nous avons vécu pendant chacune de nos nombreuses vies passées… 

Mais, il n’y a que la conscience de la Lumière qui puisse rendre à l’ombre sa Vérité … On ne peut pas faire autrement ! Il n’y a pas de plan B.

Et, depuis le début de l’ombre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, chacun d’entre nous, y compris les plus sombres, ne rêvent que d’en être soulagés !

Oui, c’est vrai, nous le rêvons tous !

 Mais combien, combien ont vécu, avant ce jour, leur rêve jusqu’au bout ?

Cette ombre doit révéler la Lumière qu’elle ne peut qu’être.

Oui! Cette ombre, imaginée par elle-même, doit révéler la Vraie Lumière Merveilleuse qu’elle Est depuis toujours et pour toujours !

Révélations

Mais attention ! Ce n’est pas qu’elle doit « devenir » Lumière… Comment peut-elle devenir ce qu’elle est : l’ombre doit simplement révéler qu’elle est Lumière depuis toujours…

Oui, c’est vrai ! Je suis d’accord… Il faut que nous soyons attentifs à nos paroles, car elles expriment notre conscience…

Oui, c’est en écoutant nos paroles que nous pouvons le plus souvent prendre connaissance de l’état de notre conscience… Et nous pouvons ainsi en permettre l’ouverture, toujours plus grande.

L’ombre, cette perte de conscience de la Lumière, a eu un début… et elle a une fin ! Tout ce qui a un début a une fin ! 

Seule la Lumière, Elle-même, n’a ni début, ni fin… 

La Lumière est Éternelle…

Mais alors, si la Lumière est Éternelle, si Elle est Tout depuis toujours, qu’est-ce qui n’est pas la Lumière ?

Rien !

Mais, comment l’ombre finit-elle ? Comment l’ombre disparaît-elle ?

L’ombre finit dès que nous reconnaissons la Lumière en elle ! Dès que nous reprenons conscience de la Lumière en Tout… « y compris en elle » !

Jusqu’à sa fin, l’ombre n’avait jamais pu voir, en elle-même,  la Lumière !

L’ombre n’avait jamais pu suivre le fil d’Ariane dont elle est elle-même tissée depuis son début ! 

Le seul fil d’Ariane qui soit c’est la Lumière Elle-même.

La conscience de la Lumière est la seule solution à la perte de conscience de la Lumière.

La Lumière est la seule solution pour l’ombre.

L’ombre est tissée de la Lumière… Il suffit que nous nous révélions, à nous-même, la Lumière dont elle est tissée !

L’ombre doit être révélée à elle-même qu’elle est Lumière, rien que Lumière…

Car la Lumière est l’étoffe de Tout, sans une seule exception… La Lumière est donc, bien sûr, l’étoffe de l’ombre qui en a perdu conscience !

Nous n’avons pas d’autre issue pour sortir du labyrinthe de l’ombre que nous avons construit ! L’ombre, en nous et autour de nous, doit se voir révélée qu’elle est fille de la Lumière… qu’elle a toujours été tissée « Lumière ».

L’ombre n’a été qu’une perte de conscience de la Lumière… Mais, c’est vrai, cette perte de conscience a pu durer des millénaires et des millénaires ! 

Et de ce fait sa propagande a été entendue un nombre incalculable de fois par chacun de nous ! Et la puissance de cette propagande a été, ces derniers temps, maximale…

En effet, il y a, actuellement, une immense panique de l’ombre en nous et autour de nous, avant sa fin qu’elle sent proche.  

Le fil d’Ariane

Oui, cela a été un fait ! Mais, cependant, l’ombre, ce n’est qu’une perte de conscience… ce n’est pas une perte d’état ?

Oui, tu as raison…

Nous devons « reconnaître », c’est à dire « connaître à nouveau », que chacun des murs du labyrinthe que nous avions construit n’a été fabriqué que de la Lumière Éternelle qui est la Source de Tout, mais dont nous avions perdu conscience… 

Les murs du labyrinthe eux-mêmes « sont » le fil d’Ariane ! 

Et nous avons le pouvoir de révéler cela par notre amour tendant vers l’inconditionnel…

Oui, c’est vraiment ça… C’est ça l’Unité !

Je trouve que c’est merveilleux 

C’est simple et…

… Et quand nous en discutons, comme nous le faisons à chaque fois que nous nous rencontrons, nous découvrons toujours de nouvelles facettes de la Lumière… Et aujourd’hui encore, nous venons de le faire… Et nous en découvrirons encore d’autres !

Vu la qualité de notre échange et le respect que l’on a l’un pour l’autre, nous créons des zones de sécurité de suffisamment bonne qualité pour l’un et pour l’autre…

Et de ce fait, nous pouvons, l’un et l’autre faire l’expérience de nouvelles prises de conscience… de la Lumière.

Et là nous volons d’évidence en évidence :

Ah, mais oui ! Ça en fait, c’est de la Lumière Pure et je l’avais simplement oublié…

Ah ! Mais là aussi, ça, c’est de la Lumière Pure et je l’avais aussi oublié !

… Et ainsi de suite… On enlève l’un après l’autre les voiles d’ombre que l’on avait déposé sur nos yeux et qui nous interdisaient de voir la Lumière, pourtant Omniprésente ?

C’est vrai que c’est facile et confortable… et toujours enrichissant !

Zéro souffrance

De « Mais oui ! » en « Mais oui ! », ça s’ouvre très agréablement et pourtant cela ne nous coûte que « zéro » en souffrance !

Il n’y a aucun prix à payer !

Non ! C’est d’une simplicité étonnante !

Nous nous voyons depuis quatre ou cinq fois et nous n’avons jamais souffert ni de nous-même, ni de l’autre. Et pourtant nous voyons bien qu’il s’est passé des choses : ensemble, nous avons ouvert ! … nous avons ouvert notre conscience ! … Et nous n’avons pas payé un seul prix de douleur !

C’est vrai ! Je ressens ça plutôt comme des lâcher-prises ! Oui ! En fait, je ressens surtout des « lâcher-prises » … 

C’est comme quand tu arrêtes de t’agripper à un poteau… puis tu lâche un autre poteau… et puis encore un autre ! 

Le fait, par exemple, de dire : je ne dois pas convaincre l’autre… « la joie, c’est ce qu’il faut ! » Je n’ai seulement qu’à aimer l’autre tel qu’il est. Point finale !

Illumination de l’ombre

En fait quand nous disons « lâcher prise », cela exprime toujours « lâcher prise sur l’ombre » ! Nous devons lâcher le combat avec l’ombre ! Nous devons simplement « illuminer » l’ombre…

Ah oui, toujours ! C’est vrai !

Il s’agit simplement « d’une illumination de l’ombre ». Parce que c’est ça le lâcher prise : c’est éclairer l’ombre ! Et là, nous la « lâchons », parce qu’elle ne nous semblait exister que par notre perte de conscience de la Lumière…

Je pense que, vraiment, le seul souhait réel de l’ombre, c’est la Lumière… Lumière qu’elle « est », mais dont elle a perdu conscience !

C’est ce que l’on peut observer au fond de chacun d’entre nous : un espoir de la Lumière, un amour de la Lumière, une foi en la Lumière…

C’est ce que j’observe en moi, en effet.

L’humanité entière n’a qu’un désir : c’est la Lumière… Elle espère « la conscience de la Lumière » ! Car en fait, la Lumière Elle-même, l’humanité, elle L’a… elle L’a depuis toujours et pour toujours !

Rires…

Il faut toujours revenir aux basiques. Et le basique des basiques, c’est, à chaque fois, « plus de conscience de la Lumière » ! 

Dieu s’est donné, Lui-même, Éternellement… Il ne va pas se reprendre !

Dieu-Lumière ne va pas reprendre ce qu’Il offre : « Lui-même »… Ce n’est pas possible ! 

Depuis toujours nous sommes des consciences vivantes qui s’ouvrent à la Lumière !

Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné ! Ce n’est pas possible, Il ne sait pas reprendre ! « Reprendre », cela a été une invention de l’ombre.

Si on se regarde soi-même, attentivement, c’est bien comme cela que nous sommes… Oui, c’est comme cela que nous sommes, comme tous les Êtres.

L’humanité n’a qu’un désir : reprendre « conscience » de la Lumière ! Parce que « la Lumière », elle L’a !

Depuis toujours, nous sommes « de Lumière », nous sommes de la Lumière Pure… Nous allons, plus précisément, plutôt dire comme cela : nous sommes de la conscience qui s’ouvre à Lumière… 

Chacun de nous est une conscience de la Lumière qui s’ouvre et qui s’ouvrira toujours !

Le mot et la conscience

C’est important ce terme de « conscience » … Nous avons eu tendance à le squeezer pour aller plus vite et à dire que « l’on recherche la Lumière », au lieu de dire que « l’on cherche à ouvrir notre conscience de la Lumière qui Elle est Éternellement Présente » ! 

Oui, c’est vrai ! On fait souvent des raccourcis verbaux… Parfois au risque d’une perte du véritable sens.

Oui, mais c’est important d’en prendre conscience, car parfois, c’est tout le concept qui s’inverse du coup si l’on n’est pas attentif par ce « glissement des mots » … Il y a donc une grande importance du vocabulaire.

■ 

Oui, c’est vrai, mais ce n’est pourtant pas si grave, ni si compliqué que ça de résoudre ce problème de glissement ! En effet, nous nous entraidons, volontairement et aussi involontairement, les uns les autres à purifier notre langage et à le rendre à la Lumière… Donc, ne nous faisons pas de soucis pour ça ! 

Et quand il y en a un de nous qui perd un peu trop la conscience réelle du concept dont il parle, soit il s’en aperçoit lui-même, soit quelqu’un le lui signale gentiment… 

Et là, nous reprenons le langage le plus adapté, le plus lumineux, celui qui exprime le mieux notre conscience de la Lumière à cet instant et qui est peut-être un peu plus long à exprimer… Oui, c’est vrai !

Oui, et cela permet d’être attentif à nos pensées, à notre vocabulaire pour exprimer clairement notre pensée… Ce n’est pas mal ! C’est intéressant ! Nous sommes trop souvent dans le no man’s land du manque de précision…

Effort confortable

Oui ! Pourtant, ce doit être une attention qui n’est « que » confortable… uniquement confortable.

Oui, je comprends…

Ce n’est pas une attention dans laquelle il nous faut fournir un effort désagréable pour être attentif, comme l’ombre nous l’a appris pendant des millénaires !

Non ! c’est un effort qui n’est qu’agréable. S’il n’est pas qu’agréable, alors, hop ! C’est la souffrance qui nous prévient que nous venons d’imaginer à nouveau le labyrinthe dans lequel nous allons nous reperdre…

Nous allons, à nouveau, risquer de perdre conscience de la Lumière Infinie…

Nous allons peut-être même perdre conscience que l’effort que nous sommes en train de faire n’est que Lumière Pure…

Et nous risquons de prétendre que l’effort que nous venons de faire est un mélange d’ombre et de Lumière : nous risquons alors de perdre en qualité de conscience !

Ce qui est bien, c’est qu’il faut vraiment que j’apprenne à m’aimer avec tous mes efforts !

Oui, bien sûr ! L’effort, c’est Dieu qui nous l’a donné. L’effort, c’est Divin… L’effort n’est pas un problème ! 

Regarde, une plante : pour pousser, elle fait des efforts permanents : la petite graine fait des efforts pour écarter la terre, puis faire des racines, puis faire une première feuille et donner une plantule… Elle s’épanouie « dans » l’effort.

L’effort, c’est la vie ! 

L’effort n’a été rendu… 

… Souffrance ?

Oui ! L’effort n’a été rendu souffrance que par l’ombre ! 

C’est vrai qu’il y a eu un amalgame entre « souffrance » et « effort » ! Et là, j’y ai moi-même beaucoup participé !

Et ça, c’est l’ombre, parce que dès qu’avec notre ego excessif nous avons voulu manipuler quelqu’un, il a été nécessaire de l’inviter à ce qu’il perde conscience de la Lumière…

En effet, tant qu’il ne perdait pas conscience de la Lumière Infinie, Éternelle, Omniprésente, alors il n’était pas manipulable… Et s’il retrouve cette conscience, il n’est plus manipulable !

Oui ! C’est bien comme cela que nous avons procédé avec les autres ou même avec nous-mêmes…

Merveilleuse souffrance

Mais heureusement, dès que nous perdons conscience que l’effort n’est que Lumière, une alarme se déclenche qui nous signale notre perte de conscience : c’est la souffrance qui est cette merveilleuse alarme ! 

La souffrance est une invitation à reprendre conscience de la Lumière et ainsi retrouver la paix et le plaisir de notre effort parfait… 

D’accord !

Il faut se rappeler que l’ombre ne fait que « pseudo-exister » !

Seul l’usage maladroit de leur libre arbitre a fait que des Être ont pu croire qu’elle existait (car en fait elle n’a jamais existé, puisqu’elle n’a été faite que de la perte de conscience de la Lumière qu’elle est et qui Seule Existe !)

 C’est vrai que, pour nous aujourd’hui, cela peut sembler bizarre ! Mais l’ombre, aussi étonnant que cela puisse paraître encore, n’a pas d’existence « réelle »… 

Mais, en termes de mécanismes, une fois qu’elle a cru exister, l’ombre a automatiquement et inconsciemment proposé sa perte de conscience de la Lumière aux autres… 

Et, lorsqu’elle a réussi, nous avons eu l’apparition d’une relation d’ombre à ombre… jusqu’à ce que l’un ou l’autre réalise qu’il y a eu supercherie ! Ce qui est inévitable ! Mais au bout de combien de temps, au bout de combien de souffrances…

Donc, tant que l’erreur n’a pas été réparée, il a fallu que nous souffrions ! Voilà ! Nous n’avons pas pu vivre, comme ça, dans l’erreur, sans souffrir : cela n’a plus été permis… C’était normal… 

Alors là, nous avons mangé et nous avons souffert pour nous nourrir… 

Nous avons voulu mettre les nôtres à l’abri, et nous avons souffert pour les mettre à l’abri… 

Nous avons souffert de naître, nous avons souffert de vieillir, nous avons souffert de mourir… 

Voilà quelle a été la vision ombreuse qui a été majoritaire depuis des millénaires et que nous nous sommes transmise de génération en génération… Et nous-même, nous l’avons transmise d’innombrables fois à nos enfants.

Et nous l’avons transmise par manque de courage… Parce que, sur cette terre, dans l’état où nous l’avons mise, aujourd’hui, le vrai courage, c’est d’être heureux ! Nous avons simplement manqué de courage…

Silence…

Tout ça, c’est lié quand même, à un moment donné, au libre arbitre… Car s’il n’y avait pas de libre arbitre, nous ne parlerions pas de ça… nous n’aurions pas eu le choix !

Alors, nous allons dire cela un peu différemment. Tout cela a été lié à un usage ombreux du libre arbitre, c’est-à-dire un usage à l’envers du libre arbitre… parce que le libre arbitre, sa réalité, c’est…

 … C’est l’Amour de Dieu ?

Oui, voilà, c’est tout : le libre arbitre, c’est le Pur Amour de Dieu.

Ça, je l’entends… J’entends bien l’ombre « Lumineuse » …

Mais pourquoi « l’ombre » ? Pourquoi, à un moment donné l’utilisation du libre arbitre a pu amener ça ?

L’ego juste

C’est l’ego ! Ça, on nous l’a toujours dit… 

C’est, au presque début de l’humanité, un Être qui, doté du « libre arbitre » a le premier mésusé de son ego… Et un premier ego « anormal » s’est développé, un ego qui est devenu malade… 

Et ensuite, la majorité des autres, nous avons suivi ! 

Et, malgré toutes les aides merveilleuses proposées depuis le début de l’humanité par les plus beaux Êtres humains, nous n’avons pas pu résoudre ce développement déséquilibré de notre ego originel… Trop souvent, nous n’avons pas su lui rendre son harmonie naturelle, si utile, si belle !

En effet, il n’est pas anormal d’avoir un ego… l’ego en soi n’est pas malsain… L’ego est naturel et il nécessaire pour vivre dans un corps.

Nous ne pouvons pas vivre sans ego… 

L’ego c’est un peu comme « une sorte de colle » nécessaire pour maintenir ensemble les trois aspects de l’Être que sont l’Âme, le Corps et la Pensée.

L’ego est donc absolument nécessaire pour la vie incarnée. 

Mais, il faut juste la quantité de colle qui est seulement nécessaire pour remplir cette fonction : il n’en faut ni plus, ni moins !

Mais, s’il y a trop de « colle », trop d’ego, alors cet ego excessif va avoir tendance à coller d’autres Âmes, d’autres Corps et d’autres Pensées que les siennes et qui ne devraient jamais être collés à lui… Et là, bien sûr, c’est là le problème de l’ego ! 

Alors là, avec un tel ego qui colle tout, nous nous dirigeons vers la « pensée unique », vers le « Tout pour moi », vers le « Je suis dieu » ! 

C’est là l’illusion de la séparation, c’est l’illusion de l’ombre, c’est la perte de conscience de la Lumière Omniprésente et Unique dont je suis une simple conscience parmi une infinité d’autres consciences aussi merveilleuses les unes que les autres…

Il nous faut donc juste la quantité d’ego nécessaire pour exister nous-même : s’il y en a plus, ou moins, que ce qui est prévu pour l’existence de l’Être humain que nous sommes, alors c’est l’illusion de l’ombre qui est en train de naître quelque part !

Par exemple, si nous voulions convaincre quelqu’un qu’il devait faire comme ceci ou comme cela pour être heureux, nous étions dans cette douloureuse dynamique… Nous avons voulu, alors, « coller » l’autre, prendre possession de lui et lui dire comment il devait fonctionner etc.

Et ça c’est parce qu’il y avait trop de colle en nous et nous avons collé à nous des choses que nous n’aurions jamais dû coller ! Il y avait un ego trop abondant.

Pourquoi trop de colle ?

Mais pourquoi, à un moment donné, quelqu’un a-t-il eu trop de colle ? Pourquoi ?

Ce n’est peut-être pas si compliqué que ça à envisager et nous allons essayer de le préciser par des mots comme ceux-ci :

Soit, nous avons conscience que la Lumière est Omniprésente, Omnisciente, Infinie, Éternelle etc… et là, nous nous sentons en sécurité… Nous ne voulons rien d’autre que vivre le plaisir de cet instant que nous sommes en train de vivre, parce que cet instant, c’est « La Lumière Elle-même » qui est ce que nous désirons le plus.

Alors, là, nous sommes conscients de la Lumière Totale Absolue dans cet instant et nous n’avons envie d’aucun autre instant, d’aucun autre endroit, nous n’avons envie de rien d’autre, à la place de cet instant que nous vivons, de cet endroit où nous nous trouvons : le Tout est Parfait ! Et nous en jouissons…

… Nous n’avons aucun désir autre que de jouir de cette Lumière-Là, comme nous en jouirions à un autre endroit et à un autre instant…

Et dans cette situation-là, nous n’avons besoin que de « la colle » nécessaire pour tenir ensemble notre Âme, notre Corps et notre Pensée et avoir la pleine conscience de cet Instant Parfait…

Mais, nous avons pu aussi, par un usage maladroit de notre libre arbitre, perdre conscience de cette Lumière… Et là nous avons « inventé » l’ombre…

Et si nous n’avons pas repris conscience rapidement de la Lumière, l’ego est sorti de son bon équilibre naturel ! Et la souffrance est apparue pour nous le signaler…

Et si nous n’avons pas su entendre le message de la souffrance, pour tenter maladroitement de la soulager sans l’écouter, nous avons augmenté notre ego et nous avons alors tout collé autour de nous…

À cela, on peut peut-être rajouter que, schématiquement, chez le minéral, le végétal et l’animal, l’ego, bien que parfait également, a une fonction plus simple : celle qui consiste à maintenir ensemble simplement un Corps, une Âme et un tout petit peu de pensée minérale, végétale ou animale ! 

Mais à partir de l’homme, l’ego a dû maintenir ensemble un Corps, une Âme « et » une Libre Pensée… 

Et cette Libre Pensée a pu respecter la quantité de colle pour que nous puissions simplement vivre heureux…

Mais elle a pu aussi augmenter ou diminuer la quantité de colle… Elle a pu mésuser de cette colle pourtant parfaite ! Cela a toujours été le résultat d’une perte de conscience de la Lumière Éternelle… 

Et là les troubles ont commencé…

Mais pourquoi ? Pourquoi y a-t-il eu une première perte de conscience qui a entraîné tout ça ?

L’erreur est Divine

Alors, là il y a quelque chose qui m’a beaucoup aidé à réfléchir à cela : j’ai lu quelque chose de très intéressant chez Teilhard de Chardin dans la fin de son livre « Le Phénomène Humain », un livre que j’ai lu de nombreuses fois à différentes périodes de ma vie… 

Il y parle, rapidement, de ce sujet d’une façon que je trouve très intéressante dans un appendice qu’il a nommé : « Quelques remarques sur la place du mal dans un monde en évolution » et qu’il a écrit à Rome en 1948. Quelle lecture enrichissante que ce livre !

Je vais essayer d’exprimer, de mon mieux, ce que j’ai compris à ce point de ce qu’il explique : il y a toujours eu des erreurs, des échecs dans l’évolution qui ont accompagné les réussites.

L’erreur est Divine, comme la réussite… La Lumière inclut bien sûr tout, et elle inclut donc l’échec comme la réussite…

Il y a donc toujours eu dans la nature, bien avant l’Être humain et, depuis peu dans l’Être humain qui est un aspect récent de la nature, une tentative constante d’élévation de la conscience, avec des voies qui ont été pleines de succès, et là il y a eu une nouvelle étape de conscience et au même instant un nouveau corps qui se développe pour l’exprimer…  

Mais, il y a aussi des voies qui ont été des échecs… Et là, l’Âme ne trouvait pas dans ces corps la possibilité de s’élever. Ce sont les culs de sac de la vie : les échecs !

Mais, à travers ces succès et ces échecs, la conscience de la Lumière s’est toujours élevée… et elle s’élèvera toujours !

Cela a toujours existé, ce n’est pas nouveau… L’homme n’a pas inventé ce phénomène d’avancée et de recul, d’erreurs et de correction d’erreurs… et finalement de succès… 

Dans cette vision-là, on pourrait dire que l’ombre fait partie de ce mouvement naturel !

Mais, dans le minéral, le végétal et l’animal, donc tant que l’Être n’est pas humanisé, cela ne pose pas de problème de faire erreur… et d’échouer ! En effet, il n’y a pas un ego difficile à gérer… Il n’y a pas encore de libre arbitre et donc pas de libre conscience…

Alors là, l’ego ne peut rien vouloir coller en plus ou en moins… Donc pas de problème pour lui, ni pour les autres Êtres… 

Donc, avant l’apparition de l’homme, les corps pouvaient mourir de leurs erreurs, de leur échecs, de leurs insuffisances… et puis voilà ! C’est tout !

Et, tout simplement, leur Âme renaissait dans un autre corps, peut être mieux adapté à la situation du moment. Si c’est le cas, ce nouveau corps avait de meilleures qualités et pouvait mieux offrir à l’Âme une occasion d’élévation…

Une erreur sans libre conscience, c’est une chose… Mais, une erreur avec la libre conscience, c’est une autre chose !

L’ombre sans libre conscience, c’est une chose… Mais l’ombre avec la libre conscience, c’est une autre chose ! …

Les 8 entretiens (4ème Partie du 4ème Entretien)

Mais, à travers ces succès et ces échecs, la conscience de la Lumière s’est toujours élevée… et elle s’élèvera toujours !

Cela a toujours existé, ce n’est pas nouveau… L’homme n’a pas inventé ce phénomène d’avancée et de recul, d’erreurs et de correction d’erreurs… et finalement de succès… 

Dans cette vision-là, on pourrait dire que l’ombre fait partie de ce mouvement naturel !

Mais, dans le minéral, le végétal et l’animal, donc tant que l’Être n’est pas humanisé, cela ne pose pas de problème de faire erreur… et d’échouer ! En effet, alors, il n’y a pas un ego difficile à gérer… Il n’y a pas encore de libre arbitre et donc pas de libre conscience…

Alors là, l’ego ne peut rien vouloir coller en plus ou en moins… Donc pas de problème pour lui, ni pour les autres Êtres… 

Donc, avant l’apparition de l’homme, les corps pouvaient mourir de leurs erreurs, de leur échecs, de leurs insuffisances… Oui ! C’est vrai et puis voilà ! C’est tout !

En effet, tout simplement, leurs Âmes se réincarnait dans un autre corps, peut être mieux adapté à la situation du moment. Et, Si c’était le cas, ce nouveau corps avait de meilleures qualités et pouvait mieux offrir à leurs Âmes une occasion d’élévation et à leurs consciences une occasion de s’ouvrir…

Une erreur sans libre conscience, c’est une chose… Mais, une erreur avec la libre conscience, c’est une autre chose !

L’ombre sans libre conscience, c’est une chose… Mais l’ombre avec la libre conscience, c’est une autre chose ! …

Ombre Lumineuse

Ça y est ! Je commence à voir ! En fait, c’est un phénomène naturel : pendant des milliards d’années, l’erreur a été un phénomène naturel que nous pourrions appeler « l’ombre naturelle » … 

Mais maintenant, chez l’Être humain avec sa libre conscience, celui-ci a pu avoir un ego qui n’a pas accepté l’ombre naturelle et qui en a finalement mésusée…

Et là, c’est ce que nous appelons habituellement dans nos discussion « l’ombre ». Cet « ombre » n’est qu’un mauvais usage de « l’ombre naturelle » qui était jusqu’à là, simplement, ce que nous appelions l’erreur ou l’échec, dans la nature…

Oui ! Nous pouvons nous amuser à dire qu’il y a « l’ombre lumineuse » : là ce sont des échecs, mais lumineux… C’est à dire que, finalement, ils participeront à l’ouverture de la conscience, autant que « les succès lumineux » … 

Et puis, il y a « l’ombre ombreuse » qui, elle, résulte d’une perte de conscience de la Lumière tant dans le succès que dans l’échec.

Parce que, par exemple, si Caïn avait eu une « jalousie naturelle », c’est à dire cette « saine jalousie » que l’on trouve chez le minéral, le végétal et l’animal depuis toujours… Cette saine jalousie qui a toujours participé à l’avancée de la vie et à l’ouverture de la conscience depuis son apparition dans l’univers et ceci bien avant que l’Être humain n’apparaisse… alors, les choses aurait été bien différentes !

En effet, si ce Caïn avait été capable simplement d’aimer, en toute conscience cette jalousie naturelle, reste d’animalité en lui, cela n’aurait posé aucun problème, comme cela n’en avait jamais posé chez l’animal… 

L’amour de cette jalousie lui aurait permis d’écouter le message de cette souffrance qu’est la jalousie, puis de la transcender et de la transmuter en une vertu supérieure…

Mais, là, à un moment donné l’ego, maladroitement manipulé par sa libre pensée humaine toute nouvelle, a fait qu’il n’a pas pu s’aimer tel qu’il était. Il n’a pas su accepter sa faiblesse naturelle, il n’a pas pu accepter sa jalousie. Et donc il n’a pas pu aimer sa jalousie ! 

Juste répétition

Alors, là, qu’est-ce qui se passe toujours quand nous n’aimons pas quelque chose qui pourtant, nécessairement, n’est « que » Lumière ? 

Eh bien, cette chose se répète, se répète inlassablement, pour que nous l’aimions, pour que nous la reconnaissions comme faisant partie de l’Unité de la Lumière… et ceci jusqu’à ce qu’elle obtienne justice ! 

Dans le cas particulier de cette émotion, si nous arrivons à utiliser et rentabiliser cette répétition de notre jalousie pour apprendre à l’accueillir et à l’aimer de mieux en mieux à chaque fois, à un moment donné la répétition atteint son but et nous guérissons…

Nous guérissons plus ou moins rapidement, selon l’inconditionnalité de notre amour… 

Et là, notre jalousie, n’est plus un problème ! C’est « une expérience », riche en belles conséquences, qui permet une augmentation des vertus en nous.

Oui ! C’est exactement la même chose que ce que l’on disait tout à l’heure par rapport à l’évolution : nous voyons bien que la nature, qui, avant l’homme, n’a pas ce souci d’ego, arrive à répéter en les accueillant et donc en les « aimant » toutes ses erreurs, parce qu’elles sont normales pour elle, et du coup ça bouge ! …

Oui ! « La nature, minérale, végétale et animale » n’a pas ce problème : elle n’a pas ce libre arbitre, et donc elle n’a pas la possibilité du mauvais usage de ce libre arbitre non plus !

Voilà ! Dans ce cas, c’est simplement une expérience qui échoue… Ce corps ne pourra pas exister, parce qu’il lui manque ceci ou cela : telle molécule, telle agilité ou tel autre élément ! Et c’est tout : ça ne pose pas de problème à la conscience du minéral, du végétal ou de l’animal…

Mais, à partir du moment où la conscience humaine est apparue, avec en particulier le libre arbitre et la possibilité de son usage maladroit ou adroit, très vite ça a pu poser un problème !

Cependant, cela s’inscrit dans un plan beaucoup plus large ! Nous, actuellement, nous sommes un peu le nez dans le guidon ! 

Oui, un peu !

La souffrance : utile, mais pas nécessaire

Alors? Il faut que nous prenions du recul et que nous comprenions que, de toutes les façons, tout ça va se résoudre très bien, parfaitement…

Et ce qui est « regrettable », peut-être, c’est la souffrance qui est vécue… en attendant !

Une souffrance qui n’est peut-être pas nécessaire ?

Non ! Ce n’est pas « peut-être » ! C’est une souffrance qui n’est « absolument » pas nécessaire à l’origine !

 Mais, c’est une perte de conscience de la Lumière, que nous appelons l’ombre, qui a prétendu que la souffrance était nécessaire, dans un but de manipulation… 

En effet, répétons-le : si l’autre est heureux, s’il ne souffre pas, il n’est pas manipulable !

Pour qu’un ego excessif puisse établir son autorité sur les autres, il faut absolument que les autres souffrent… ainsi que lui-même d’ailleurs !

Mais, aujourd’hui, il nous faut revenir à une relation harmonieuse entre les gens et reconnaître que chacun est égal, que chacun est parfait etc…

Pour cela, il faut que les ego retrouvent leur équilibre naturel : ils faut qu’ils collent simplement, chez chaque Être humain, l’Âme, le Corps et la Pensée ensemble et rien de plus… ni rien de moins.

Et là, il n’y a pas de problème, pas de guerre, pas de vol, pas de tentative de forcer l’autre à être autre chose que ce qu’il est !

Nous avons pu entendre : « Cesser de vouloir devenir pour accepter être » …

Eh bien, dans une situation saine et harmonieuse, nous cessons de vouloir que l’autre devienne pour accepter qu’il soit… 

En tout cas accepter déjà que l’autre soit tel qu’il est, c’est accepté aussi tout ce que nous sommes nous-même, parce que nous sommes tous pareils…

Le soleil s’éclaire lui-même…

Oui ! Tu ne peux pas le faire pour l’autre, si, toi, tu ne le fais pas pour toi-même.

Et c’est probablement pour cela que l’on nous a dit : « Aimez l’autre comme vous-même ». 

Donc, il faut d’abord m’aimer moi-même pour pouvoir aimer l’autre…?

Oui, nous sommes invités, par cette parole, à nous aimer d’abord nous-même… C’est le point de départ.

Même notre soleil s’éclaire d’abord lui-même, pour pouvoir nous éclairer !

Et ensuite chacun des Êtres, autour de lui, fait l’usage qu’il peut ou qu’il veut de sa lumière…

Et donc de même, nous, par notre témoignage, nous ne pouvons proposer à l’autre que l’amour que nous nous proposons à nous-même…

… Et là, l’autre, il en fait ce qu’il veut ! … et ce qu’il peut !

Oui, cela paraît logique !

Et là, évidemment il vit une situation idéale qui l’invite à choisir, quand il le désire, que sa conscience s’ouvre un peu plus à la Lumière. C’est sûr ! 

C’est magnifique, parce que c’est imprenable ! C’est parfait !

Décrire la Perfection

Nous sommes en train d’essayer, là, de notre mieux évidemment, de décrire la Perfection. Et nous progressons et nous progressons encore… et nous l’appliquons de notre mieux… à ça… et puis à ça… et puis à ça encore…

La Lumière est Omniprésente ! Et on avance nos pions de conscience, à droite, à gauche et on récupère du terrain soi-disant « perdu » et donc de la conscience de la Lumière qui aurait soi-disant été perdue à un moment donné ! Cela se fait naturellement… dans le plaisir et dans la joie !

La conscience de la Lumière, donc, ça commence bien par soi !

Ah ben, oui ! Si nous prenons l’exemple de la lumière physique, exemple qui a ses limites bien sûr, mais qui peut nous rendre service pour comprendre un peu, la Vraie Lumière : Eh bien ! Pour qu’une lampe éclaire, il faut qu’elle s’éclaire d’abord elle-même ! Et ensuite, à partir d’elle cette lumière se répand partout autour d’elle… Mais, là, nous parlons, bien sûr, de la lumière physique.

En effet, attention ! La Lumière dont nous parlons en général dans nos entretiens n’est pas cette lumière-là, ce n’est pas la lumière physique, c’est la Vraie Lumière Absolue, c’est la Lumière qui est absolument partout à tout instant ! 

Elle, cette Lumière Absolue, Infinie, Éternelle, Elle ne chemine pas pour aller d’un point à l’autre : Elle est déjà partout depuis toujours et pour toujours ! Elle est Omniprésente…

Mais notre conscience, elle, elle n’est pas partout ! Nous pouvons soit accélérer, soit ralentir notre ouverture de conscience à la Lumière… Cependant cette ouverture est « inéluctable »…

C’est d’ailleurs par cette conscience-là que nous pouvons aimer l’autre. Sinon, c’est débile… Non, mais, c’est sûr qu’il ne faut pas faire les choses à l’envers !

Si nous les faisons à l’envers, cela ne va pas durer longtemps parce que, avec notre esprit actuel, nous allons rapidement souffrir… Et cette souffrance, c’est le message d’erreur : elle nous signale que l’on vient de freiner à nouveau notre ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière.

Message d’erreur

Nous allons souffrir parce que ça ne va pas marcher, ou alors c’est le message d’erreur qui est la souffrance ?

C’est le message d’erreur qui « est » la souffrance.

La souffrance, c’est toujours un message d’erreur… Et cela bien avant que l’homme ne soit apparu sur notre terre.

Nous, si nous reconnaissons que c’est un message d’erreur, nous ne « sur-souffrons » pas ! 

À peine sentons-nous un léger malaise, à peine nous sentons que nous n’avons pas autant de joie que d’habitude, que nous nous disons : « Tiens, j’ai commis une erreur » !

Voilà ! Alors, acceptant l’invitation de notre malaise, nous regardons mieux et nous pouvons choisir d’aimer ce que nous venons d’oublier d’aimer…

Et là, nous voyons la vérité à nouveau : nous reconnaissons à nouveau la Lumière qui réapparaît ainsi à notre conscience à laquelle nous avons permis de reprendre son rythme naturel d’expansion !

Et avec une mi-temps de retard, nous pouvons observer ce qui s’est passé en nous : « Là, j’avais perdu conscience… Là, j’ai eu peur… et je n’ai pas su décider d’aimer ma peur assez rapidement ! »

Mais, là, maintenant, nous pouvons nous décider à aimer cette peur que nous avons eu… Et alors hop ! La peur nous révèle son message…

Et là hop ! Notre conscience à la Lumière reprend son mouvement naturel originel d’ouverture … Et nous vivons à nouveau ce que nous appelons la joie…

Et cette joie, n’est-ce pas ce que nous vivons, chaque fois que nous permettons un peu plus à l’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière Éternelle de reprendre son rythme originel ?

Mais, du coup, c’est bien d’être attentif, à ces messages d’erreur : ils sont vraiment importants !

Le cadeau

Oui! Ils sont importants et ils sont constants ! Nous en aurons besoin tant qu’il y aura de l’ombre sur cette terre… C’est à dire tant que nous, les Êtres humains, mettrons des freins à l’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière

Si tu veux, c’est le cadeau que nous offre l’ombre !

Pour parler plus précisément, c’est le cadeau de la Lumière lorsque nous freinons notre ouverture de conscience à Elle… Car c’est cela que nous appelons « l’ombre ».

Oui ! C’est vrai ! C’est, en réalité, un cadeau…

Oui ! C’est le cadeau de l’ombre ! C’est le cadeau de la Réalité de l’ombre… Et la Réalité de l’ombre, c’est la Lumière !

Oui ! En réalité, l’ombre en elle-même, c’est de la Lumière Pure, puisque la Lumière est la seule Réalité qui soit… Et donc l’ombre, en elle-même, a la solution…

Il n’y a rien qui soit imparfait ! Même pas l’ombre !

Un instant que nous vivons est toujours Parfait !

Quoi que nous en pensions, cet instant ne peut pas être autre chose que le Divin Parfait qui est Tout. 

Nous, parfois, nous avons pu regarder un instant avec nos yeux d’ombre… Alors, nous avons jugé que nous étions séparés… C’est à dire que nous avons imaginé une séparation entre l’ombre et la Lumière, une séparation entre nous et la Lumière… Nous avons imaginé des compartiments qui s’opposent les uns aux autres… qui se combattent.

Mais, en réalité, à chaque instant, la conscience que nous sommes ne peut que contempler la Lumière Pure : il n’y a rien d’autre à voir !

Nous ne sommes que des éclats de cette Lumière Pure qui regardons la Lumière Pure et Omniprésente.

Toute situation est donc, bien sûr, vraiment Parfaite !

Si Dieu est Tout

Une situation est parfaite, comme Dieu l’a créée depuis toujours et pour toujours… 

Répétons-le :

« C’est « notre » conscience qui fait toute la différence. »

Chacun peut librement le croire… ou ne pas le croire ! Mais l’ombre ne peut être « faite » que du Divin… Il n’y a que Dieu en elle !

Si Dieu est Tout !

Donc l’ombre c’est le Divin lui-même et rien d’autre ! Le problème : c’est seulement que nous en avons perdu conscience… 

Si nous en reprenons conscience, la solution de l’ombre est là, et nous nous apercevons que, cette solution, elle est incluse en cette ombre même : la solution ne s’est jamais perdue !

La solution de l’ombre, c’est la Lumière Pure qui est la source de l’ombre, qui est la trame de l’ombre, qui est la Réalité de l’ombre illusoire !

Plus qu’hier et bien moins que demain

À chaque instant, malgré nous, malgré les coups de frein que nous donnons, nous pensons de plus en plus que La Lumière est Infinie, Éternelle, Omniprésente, Amour…

Mais en fait, toujours, l’instant d’après nous réalisons que c’était bien plus que ce que nous avions pensé jusqu’à là !

C’est drôle, hein ?

C’est une conception originelle de la Vie Originelle…

Mais, depuis le presque début de l’humanité et jusqu’à aujourd’hui, c’est une conception qui, dans notre société, est souvent difficile à exprimer pour qu’elle puisse le reconnaître, en être heureuse et l’aimer, et cela uniquement parce que notre société a été fortement « propagandée » à l’envers ! 

Personne sur cette terre ne peut avoir totalement échappé à cette propagande de l’ombre imaginaire…

Et donc, pour l’instant, presque toute l’humanité est organisée en fonction de cette propagande passée… et cela depuis des millénaires et des millénaires… 

Ainsi, c’est l’ombre qui a imprégné les organisations politiques, les organisation financières, le commerce, la science, les relations humaines etc… etc…

Et cela a finalement contaminé la terre entière dans tous ses aspects…

Et Gaïa souffre, pour l’instant, dans ses recoins les plus secrets…

Silence…

Même si, comme Hercules, nous avons coupé et coupé les têtes de l’Hydre de Lerne, elles ont repoussé et repousseront tant que, comme Hercules, nous ne nous déciderons pas à prendre toute l’Hydre elle-même pour l’élever enfin en entier au-dessus de notre tête, pour la rendre à Dieu en entier… Pour n’y re-connaître que… Dieu !

Alors, là, j’aime mon ennemi… Et c’est la fin de tout combat ! 

La fin de tout combat

Tu sais ? Il y a peu de personnes à qui je peux parler de ça… même parmi mes amis les plus proches  !

C’est vrai que même avec nos bons amis il faut que chacun de nous soit respectueux. 

Si, nous voulons, nous pouvons en parler, mais d’abord, il faut que notre ami le veuille bien… Et puis, il faut y aller doucement… Il faut bien sûr qu’il y ait cette ouverture qui se manifeste par la joie d’écouter puis d’entendre… et ensuite la joie de réfléchir librement à ce qui a été entendu…

À ce moment-là, il n’y a pas de soucis… C’est possible.

Mais, il faut qu’il y ait cette ouverture… C’est l’autre qui doit avoir de l’appétit…

Parce que, au départ, je vois bien que cela marche pour moi ! Je vois que cela marche pour toi également…

Peut-être sommes-nous privilégiés ?

Rien dans la vie ne peut être privilégié par rapport à quoi que ce soit d’autre.

Dieu n’a pas de chouchous !

Donc, nous ne sommes pas privilégiés !

Oui, bien sûr ! Tu as raison : l’Amour Divin ne connaît pas de direction, Il est Omniprésent … Bien sûr !

Comme le soleil Il éclaire tout, mais Lui Il éclaire absolument tout de l’intérieur de tout ce qu’il éclaire !

C’est un Soleil Omniprésent…

Mais, au niveau pratique, c’est par là qu’il faut commencer… Il faut commencer par là où ça marche, c’est à dire à petit pas… autour de nous.

Mais, surtout, surtout, il faut que nous soyons d’abord l’exemple, le témoin vivant, de ce que nous exprimons !

OUI ! Je le vois pour moi-même, c’est le Paradis, en ce moment ! C’est vrai : en ce moment je n’ai pas de soucis, je n’ai pas de malheurs, je n’ai pas de douleurs… Alors, bien sûr, cela me semble assez simple…

Mais là, en cette période de l’humanité en crise où ça commence à être un peu plus difficile… Eh bien, il faut bien que nous nous entraînions pour être prêt lorsque la tempête arrivera ! 

C’est bien maintenant que, lorsqu’il y a une petite difficulté dans notre vie, il faut choper le coup ! C’est à dire, qu’il faut voir si nous pouvons vivre cette petite difficulté un peu différemment ! 

Sinon, si déjà que trop souvent les gens ont du mal à être heureux quand tout va bien…

Le Paradis a existé sur la terre

Alors là, je te dis : « non, non et non » ! Depuis le presque début de l’humanité, jamais tout est allé vraiment « bien » ! Cela n’a jamais existé depuis ce presque début ! 

Attention ! Ça a existé avant, au tout début ! Le Paradis a bien existé pendant très peu de temps, trop peu de temps, au tout début de l’humanité ! Mais, il faut comprendre que quand tu dis que tout allait bien il y a 10 ans : Là, non ! 

Depuis que, très tôt, nous avons accepté de perdre la conscience de la Lumière, « cela n’a jamais été vraiment bien » ! Nous ne savons pas réellement ce que veut dire « aller bien » aujourd’hui…

Non ! Il faut en prendre conscience ! Il y a 10 ans, il y a 1000 ans, il y a 10 000 ans, tout n’allait pas « bien » : il y avait, quand même, une perte de conscience de la Lumière énorme, c’est à dire qu’il y avait beaucoup d’ombre sur la terre qui se manifestait fortement, par des injustices énormes… 

Et, actuellement, il n’y a pas, encore, une plus grande perte de conscience de la Lumière qu’il y a 10 ans, 1000 ans ou 10 000 ans… 

Mais, c’est vrai, il y a, en revanche, un énorme remue-ménage de l’ombre. C’est à dire pour parler avec plus de précision un énorme remue-ménage qui est causé « par  notre perte de conscience humanitaire de la Lumière » !

En effet, dans sa panique dont nous avons parlé il y a peu, l’ombre de l’humanité sort ses « griffes de panique » au maximum ! Et cela fait beaucoup de bruit ! Vraiment beaucoup de bruit ! Ça grince de partout…

Eh oui ! Au même instant, notre perte de conscience veut guérir… et au même instant, elle a une trouille bleue de guérir…

Chacun de nous, individuellement, nous connaissons ça… Nous connaissons tous, intimement, ce désir de la Lumière et en même temps cette peur de la même Lumière qui est Une et Unique !

Nous sommes ambigus… pour l’instant ! 

Et tant qu’il y aura de l’ombre sur la Planète, tant qu’il y aura encore une perte de conscience de la Lumière chez un seul d’entre nous, nous aurons cette ambiguïté qui résulte de notre Unité… 

En effet, notre Unité existe, même lorsque nous l’ignorons.

La solution de l’ambiguïté

Et il y a une seule solution face à cette ambiguïté : c’est que chacun de nous devienne un petit centre de conscience grandissante de la Lumière Absolue… Il nous faut donc choisir de voir, enfin, la Lumière « dans » cette ambiguïté-même ! 

Nous ne pouvons plus en rester à penser que cette ambiguïté, c’est de l’ombre où il n’y a pas de Lumière ! Là où il y a l’ombre, il y a la Lumière Absolue dont nous avons simplement, c’est vrai, perdu conscience ! 

Il n’y a, en effet, que la Lumière qui « Soit » …

Reconnaissons donc, de mieux en mieux, que « tout est Lumière » …

Et là, au fur et à mesure où cette évidente certitude que la Lumière Absolue est vraiment Absolue s’installe chez un plus grand nombre d’entre nous… alors là, notre humanité se détend !

Et, là, notre Véritable Intelligence se déploie…

… Et là, les solutions pratiques apparaissent…

Parce que, tout à l’heure, je te disais que, en ce moment, nous ne sommes pas encore complètement en face des énormes difficultés que l’on peut imaginer et qui semblent arriver…  Et donc, pour l’instant, c’est un peu plus facile d’effectuer ce travail de bien-être… En tout les cas de s’y entraîner…

Virtuoses de la Joie

C’est toujours, toujours, le meilleur moment pour s’entraîner à être heureux !

Mais, c’est vrai, ce que tu dis est vrai ! C’est une bonne idée de nous entraîner maintenant, alors que la vie est peut-être un peu plus facile, en tous les cas pour nous, ici !

C’est pour cela qu’il faut que nous devenions des « virtuoses de la joie », des virtuoses de la conscience de la Lumière, et cela dans tous les domaines ! 

Dans toutes les positions et dans toutes les situations, à l’envers… à l’endroit… Il faut que l’on devienne des virtuoses en conscience de la Lumière…

Parce que, évidemment, là où nous avions, auparavant, trois jours pour nous décider à être heureux sans trop souffrir, à un moment donné nous n’aurons peut-être qu’une seule seconde ! 

Et si nous ne sommes pas assez virtuoses et qu’il nous faut trois jours pour nous décider à être heureux dans la tempête, alors, nous allons souffrir pendant trois jours, énormément… Et, après cela, allons-nous sortir indemnes de cette souffrance ?

Il faut donc oser prendre la décision que nous sommes le plus heureux de prendre « instantanément » ! 

Et, pourtant, le plus souvent, cela contredit tous les enseignements que l’ombre nous avait donnés jusqu’à là… Cela contredit nos habitudes ombreuses restantes, cela contredit les gens les plus proches de nous qui peut-être, eux, réagissent eux-aussi selon leur ombre, selon leur perte de conscience de la Lumière !

Il nous faut donc avoir ce courage d’être heureux face à toutes les situations, quelles qu’elles soient…

Il nous faut pouvoir dire instantanément : « Non ! Là, je vais là où je suis le plus heureux d’aller ! Je fais ça parce que c’est ce que je suis le plus heureux de faire ! Je choisis ça parce que c’est ce que je suis le plus heureux de choisir ! » …

Et pour faire cela rapidement, il nous faut bien être capables d’une excellente réactivité ! Tchik… Tchik… Tchik… Il faut y aller ! Alors, on y va !

On y va ?

Il faut y aller ? Mais nous n’avons pas vraiment une grande expérience à nous décider dans l’instant, comme ça, sur ce thème de la joie : sommes-nous capables de répondre en moins d’une seconde à la question : « Qu’est-ce qui va me mettre le plus en joie ? »

Oui ! Nous en sommes capables, nous en sommes capables parce que c’est la nature en nous qui s’exprime alors ! On a une grande expérience de tout ça ! On peut même dire que l’on a eu des expérience innombrables de cela…

En effet, sans arrêt, depuis le minéral, puis le végétale, puis l’animal, et même depuis que nous sommes humains, nous avons eu cette expérience qui a consisté à choisir ce que nous étions le plus heureux de penser, de dire ou de faire un nombre innombrable de fois ! 

Nous n’avons pas été malheureux tout le temps ! Nous n’avons pas été « que » malheureux pendant des milliards d’années !

On a eu des instants innombrables de joie… Et ces instants innombrables de joie sont marqués, imprimés dans nos mémoires depuis le début de cet univers et même certainement avant… 

Ils sont d’ailleurs bien plus nombreux, infiniment probablement plus nombreux, que les instants de souffrance et ils sont des repères beaucoup plus solides que les récents instants ombreux où, humains, nous avons perdu la conscience de la Lumière…

Je dis « récent », car l’humanité n’existe que depuis peu, depuis très, très peu ! C’est ce que nous dit la science actuelle… Seulement, peut-être depuis 100.000 ou 200.000 ans pour homo sapiens, alors que cet univers semble exister depuis environ 13 milliards de nos années terrestres !

Ah oui ?

Oui !

C’est vrai que la perte de conscience de la joie a été également imprimée, mais « irréellement » ! Légèrement ! Ça n’a aucune réalité… c’est une illusion, c’est une impression contraire, totalement contraire, à notre nature heureuse fondamentale  ! 

Tandis que quand, infiniment plus souvent, dans notre passé, depuis des milliards et des milliards d’années, nous avons expérimenté la joie c’est la conscience de Dieu lui-même qui s’est imprimée dans nos mémoires… Et ça c’est du vraiment solide ! C’est notre Réalité… c’est de l’Éternité ! 

Et nous cherchons toujours, malgré nos difficultés, à en retrouver la conscience… et à revivre la joie que nous avons vécu si souvent et qui nous est si naturelle !

C’est marrant ! Parce que, moi, je pensais que nous nous rappelions surtout ces moments agréables-là événements-là parce qu’ils étaient rares.

La voiture démarre : Quelle merveille !

Non !

Non ! C’est l’ombre qui, depuis peu, nous a appris à ne pas reconnaître, à ne pas valider, ces innombrables expériences de joie que nous avons vécues pendant des milliards d’années.

Par exemple, si nous entrons dans notre voiture et que, lorsque nous tournons la clef du démarreur, elle démarre : C’est une merveille ! C’est une merveille… et nous voulons être totalement heureux qu’elle démarre… C’est là un miracle et l’occasion d’un instant de conscience de la Lumière et donc d’une joie magnifique ! 

Mais, avons-nous pris conscience que cet instant exprime la Merveilleuse Lumière Éternelle ? 

Non ! Trop souvent, la voiture a démarré… et nous n’en avons eu rien à faire ! Nous étions tellement concentrés sur les nombreux problèmes irréels que nous imaginions à ce même instant !

La conscience des innombrables miracles que nous avons vécus a été, trop souvent, obscurcie par notre souffrance que nous avons obligée à crier toujours plus fort. Quel gâchis cela a été !

Ah… Mais c’est intéressant, ça ! C’est un aspect que je n’avais jamais vu… Moi, quand on parlait de joie je voyais un état plutôt grandiose…

Mais non! Non  ! La joie, c’est le quotidien ! 

Ah oui ! Mais ça, c’est bien !

La joie, c’est : tu mets tes lunettes sur ton nez et tu vois mieux ce que tu regardes… 

Regarder et mieux voir, c’est bien une joie !

Ah… C’est le nuage que tu regardes et qui, pour ta plus grande joie, ressemble à de la neige ou à de la crème chantilly… Oui, c’est vrai !

Voilà ! C’est n’importe quoi puisque « Tout est la Lumière »… Il suffit d’en prendre conscience : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence » …

Voilà ! Par exemple, tu as regardé les vêtements que tu avais dans ton placard et tu as décidé : « Tiens, ce matin, je vais mettre ça » et tu as été heureuse de mettre ce vêtement… Et, ça, c’est bien la belle vie ?

Mais avons-nous eu conscience de cette joie qui tisse toute notre journée ? C’est pourtant là que se joue l’essentiel !

Si nous ne l’avons pas reconnu, c’est dommage ! Nous n’avons pas joui de la conscience du Divin dans cet instant…

Mais oui, tu as raison ! C’est un très bon entraînement, ça !

L’instant est toujours grandiose

Eh oui ! C’est ça l’entraînement ! 

Et c’est un entrainement commando ! C’est à chaque instant…

Mais moi, encore une fois, je voyais ça comme quelque chose de grandiose, quoi ! Tu vois ?

C’est « ça » l’entraînement dont nous avons parlé tout à l’heure. 

Il n’existe pas un seul moment de notre vie où il n’y ait pas une possibilité de voir le Divin et de prendre conscience, encore plus, de Sa Lumière…

Pas un seul moment, puisque, chaque instant, c’est Dieu Lui-même ! 

Par exemple là ce livre, il est bleu : tu dis « Ah, c’est bleu ! »

Oui, c’est un joli bleu !

Oui, c’est bleu ! Mais c’est le bleu de Dieu… Il existe, ce bleu de Dieu, pour que tu en sois heureuse.

Et ça ? C’est noir ! 

Ah, oui ! Mais ça, c’est la couleur noire de Dieu… Ce noir existe pour que tu t’en régales…

Tu vois ce que je veux dire ?

En fait, je comprends, c’est reconnaître Dieu dans toutes les secondes et les millièmes de secondes… Là où Il Est, c’est à dire Partout ?

Les 8 entretiens (5ème Partie du 4ème Entretien)

Les 8 entretiens (5ème Partie du 4ème Entretien)

L’instant est toujours grandiose

Oui ! C’est « ça » l’entraînement dont nous avons parlé tout à l’heure. 

Il n’existe pas un seul moment de notre vie où il n’y ait pas une possibilité de voir le Divin et de prendre conscience, encore plus, de Sa Lumière…

Pas un seul moment, puisque, chaque instant, c’est Dieu Lui-même ! 

Par exemple là ce livre, il est bleu : tu dis « Ah, c’est bleu ! »

Oui, c’est un joli bleu !

Oui, c’est bleu ! Mais c’est le bleu de Dieu… Il existe, ce bleu de Dieu, pour que tu en sois heureuse.

Et ça ? C’est noir ! 

Ah, oui ! Mais ça, c’est la couleur noire de Dieu… Ce noir existe pour que tu t’en régales…

Tu vois ce que je veux dire ?

En fait, je comprends, c’est reconnaître Dieu dans toutes les secondes et les millièmes de secondes… Là où Il Est, c’est à dire Partout ?

Voir Dieu où Il Est : Partout, Tout le Temps

Oui, tout simplement ! 

Mais, c’est bien la Réalité Divine que nous voyons à chaque instant. Il n’y a qu’Elle à voir !

C’est tout simplement être « naturel » … comme un enfant le fait encore !

Eh oui !

Comme un enfant fait tant que nous ne lui avons pas ré-appris autre chose !

Long silence…

Il n’y a pas de différence entre un instant et un autre instant ou bien entre un endroit et un autre endroit :

Ce n’est que Dieu que nous vivons à cet instant ou à cet autre instant…

Ce n’est que Dieu que nous voyons à cet endroit ou à cet autre endroit…

Ah ! c’est important ça ! Nous le savons, mais ça a besoin d’être dit ! Je trouve important que ce soit dit. 

Ah oui, bien sûr, la communication, c’est très utile… 

La communication est la voie de la conscience de l’Unité.

Parce que c’est vrai ! Ça paraît évident… Ça se comprend…

D’ailleurs c’est ce que nous essayons de vivre tout le temps… Mais, c’est bien de le rappeler parce…

En effet, la Beauté, je ne la voyais que dans les « grandes » choses, alors qu’en fait la Beauté existe à chaque seconde et dans tout ce qui existe y compris dans les toutes petites choses…

Cet instant n’est « que » Dieu

« Un instant » : c’est « obligatoirement » Dieu lui-même ! 

Oui ! Un instant, c’est Dieu ! Que je le reconnaisse ou pas, c’est Dieu…

Que je l’aie reconnu ou pas dans un instant passé, c’était Dieu !

Et l’avenir qui arrive, ce sera Dieu, bien sûr… et rien d’autre !

Donc, c’est là qu’il faut acquérir cette espèce de virtuosité à reconnaître la Lumière en tout… donc tout de suite, à cet instant !

L’image qui me venait, c’était comme si on m’offrait à boire tout le temps, mais que je ne pensais pas à boire à chaque fois… alors que j’ai soif, très soif !

Boire ? Eh oui ! Tu as raison… C’est tout bête ! Est-ce que ce n’est pas Dieu que de boire ? Est-ce que ce n’est pas de la Lumière Pure que de boire ?

C’est comme si toute la Perfection était là, mais que je ne la prenais pas…

Oui ! Mais, ça c’était parce qu’il y a eu cette perte de conscience de la Lumière en telle chose ou en telle autre chose… Et beaucoup de choses, qui sont toutes merveilleuses, ont été assombries de cette perte de conscience…

Donc, si tu veux, tu te disais : « Ça c’est un mauvais moment à passer, je suis obligé de le faire, alors je le vis, je n’ai pas le choix de ne pas vivre cette douleur… » 

Ou bien, tu te disais : « Ça, c’est un bon moment, mais il est tout petit et donc cela n’a pas de valeur… Non ! Ce qu’il me faut c’est le grand truc, une « grande » conscience, avec un samadhi, une illumination grandiose etc… »

Humilité

Exactement !                                                                                               

Mais ça c’était prétendre que Dieu était dans tel type d’instant grandiose, mais qu’Il n’était pas dans les autres instants… Donc il y avait une illusion de séparation… il y avait une incroyance en l’Omniprésence de la Lumière.

Et, alors, instantanément nous ressentons, là, la souffrance salvatrice !

Exactement… Ça va loin ce petit truc ! 

Tu vois ?

Je vois rès bien ! Très bien, très bien ! Je commence à sentir. Mais j’avais besoin de le réentendre… 

On en a tous besoin : « Apprendre, c’est répéter ! Enseigner, c’est répéter ! » disait mon père.

Il faut le dire, il faut l’entendre pour pouvoir le dire… et puis il faut le réentendre… C’est sans arrêt ! Il faut donc beaucoup, beaucoup, répéter… 

Et il faut surtout être heureux de répéter !

Eh bien ! Il faudra donc entendre et réentendre.

Cette perte de conscience de la Lumière, dont nous parlons, nous a touché pendant des milliers et des milliers d’année… depuis le presque début de l’humanité. 

Cela a touché tous les aspects de la vie qui ont été teintés de cette perte de conscience, donc de l’ombre ! 

Et donc, il faut quand même un certain travail d’accueil, une certaine attention agréable, pour décliquer, pour déshabiller chacun de ces instants d’inconscience et, finalement, en aimer le voile qui cachait leur Réalité. 

Si la couleur est bleue… et que bof ! Oui bon ! il y avait un voile bleu ! Et alors ? Voilà ! Ce n’était pas très intéressant…

Mais, si je ne vois pas la Réalité de ce bleu, si le Bleu de Dieu n’est pas intéressant pour mois qu’est-ce que c’est qui est intéressant ? 

Non ! Ce bleu particulier-là, à cet instant-là, c’est une couleur unique de Dieu à un instant unique de Dieu ! 

Déguster les couleurs

Et là, ça prend une autre dimension. Là, nous sommes naturels ! Et nous nous émerveillons de ce bleu-là, comme un enfant s’émerveille de « ce » bleu-là, lorsqu’il le voit pour la première fois… et qu’il va essayer de le toucher, de le sentir et même de le goûter !

Tout à fait ! Tout à fait ! C’est vrai que les enfants, pour le coup, sont des modèles…

Les enfants s’émerveillent encore à chaque instant, car, pour eux, c’est, encore, toujours leur premier instant !

Mais pour nous ? C’est bien la même chose… En réalité, c’est bien toujours la première fois que nous vivons cet instant, n’est-ce pas ? Chaque instant n’est-il pas Divin et donc Unique… et donc Merveilleux ? 

Oui, les enfants sont, en général encore, dans leur émerveillement naturel ! Pour eux, chaque instant est une proposition d’émerveillement !

Est-ce que nous allons oser, nous aussi, alors que nous sommes devenus adultes, continuer à nous émerveiller de ce petit instant « normal » ? 

Est-ce que nous allons avoir le courage de nous émerveiller ? Ou est-ce que nous allons encore être craintif et avoir peur d’être anormal vis-à-vis des gens qui nous entourent… et ne pas nous émerveiller ? Ne pas oser nous émerveiller ?

Cela dépend de nous !

Chaque instant est un réveil

J’ai l’impression, parfois que c’est plutôt un endormissement…

Oui, oui ! Mais avec un endormissement, il y a toujours un réveil… Il n’y a pas de soucis là-dessus !

Rires…

Oui… c’est vrai !

Nous voulons simplement être heureux… 

Nous avons un instant par instant pour être heureux… 

Nous avons « cet » instant pour être heureux

Et tout marche bien, quoi ! Tout est bien goupillé ! C’est Parfait… Tout est prévu parfaitement, évidemment… Nous ne pouvons pas attendre autre chose de Dieu, que la Perfection ! Donc, c’est Parfait.

Et donc, si je me pique avec une aiguille c’est aussi parfait que si je prends un café avec des amis ! Il faut arrêter de dire : « Je me pique avec une aiguille : c’est un problème ! » Ce n’est pas un problème, c’est une expérience, donc une expérience de Dieu. C’est nécessairement une expérience du Divin !

Oui ! Il n’y a pas d’autres options ! 

De mon point de vue, nous n’avons pas d’autre option, en effet… Il faut que nous arrivions à cette virtuosité qui fait qu’à ce moment-là nous passons, en toute conscience, d’un « instant de Dieu » à un autre « instant de Dieu », de plus en plus courageusement… et de plus en plus efficacement… 

Et, là, nous sommes alors en train de mettre en place un îlot de Paradis, nous devenons, nous-même, une mini-référence paradisiaque.

D’où l’importance du courage… parce que c’est vrai qu’il faut du courage…?

Oui ! Toutes les vertus, évidemment, demandent du courage… C’est le Courage Naturel qui a été déposé depuis toujours en nous par la Lumière.

Et la douleur physique ?

Parce que, par exemple, pendant la douleur physique, il faudrait garder cette conscience de la Lumière … ?

Oui ! Bien sûr !

Remarque que d’un autre côté, le fait d’y arriver nous soulage tout de suite… Donc, ce doit être possible.

À chaque fois ! c’est vrai ! Ça marche à tous les coups, de toutes les façons… quelle que soit la douleur.

C’est vrai ! Il y a quelques mois, je me suis fracassé l’épaule droite, fort, très fort ! Et j’ai eu l’une des plus grandes souffrances physiques que j’ai connue dans cette vie-ci… 

C’est vrai ?

Oui ! Et là, j’ai décidé de ne rien faire d’autre que d’apprendre à aimer cette douleur terrible… Je n’ai utilisé aucune autre technique thérapeutique quelle qu’elle soit. Et cela pendant des mois…

J’ai choisi de faire cette expérience sur moi-même. En effet, j’aime bien faire ce genre d’expérience…

Et j’ai eu pendant longtemps, à des moments, des mouvements que je ne pouvait pas faire et qui étaient limités par ma douleur… Mais j’ai continué à apprendre à aimer cette douleur de mieux en mieux en jouant avec elle, en flirtant avec elle !

Cette douleur a reculé, d’ailleurs, au fur et à mesure où j’ai osé avancer avec amour vers elle.

Mais, j’ai vu aussi des moments d’hésitation de ma part, des moments de doute, qui sont donc Divins, eux aussi, mais dans lesquels je perdais la conscience de la Lumière dans la douleur. 

Et j’ai vu ainsi comment j’avançais.. Mais j’ai avancé !

Tout en te soignant quand même ?

Non ! C’était « mon » soin… C’était mon seul soin…  Oui, mais là, c’est « mon » choix sur mon corps !

Oh, non, non, non ! Ce n’est pas possible…

Si, c’est le choix que j’ai fait pour expérimenter. 

Mais, bien sûr, je ne dirais à personne de faire la même chose ! De toute les façons, il n’y aurait pas beaucoup de gens qui oserait le faire. 

Mais, c’est « mon » choix à moi : j’ai choisi d’aimer cette douleur terrible et de l’accueillir jusqu’au bout et de reconnaître le Divin dans cette situation de mon épaule, blessée comme elle l’a été…

Mais, bien sûr, j’aurais pu aussi faire des examens médicaux modernes, prendre des antalgiques et des anti-inflammatoire, ainsi que des opiacées, comme cela est proposé de plus en plus souvent, et même peut-être accepter que soit utilisé la chirurgie pour réparer les tissus déchirés etc… 

Et tout cela aurait été, bien sûr, aussi Divin. Oui, c’est vrai ! Mais cela n’aurait pas été la même expérience… Moi, c’est « cette » expérience-là que j’ai voulu faire cette fois-ci, comme d’ailleurs d’autres fois dans cette vie-ci !

Pour les gens, en général, c’est plus facile d’être heureux de prendre un antalgique que d’être heureux d’avoir mal… 

Et ces deux choix sont, vraiment, aussi Parfait l’un que l’autre !

Cela étant, je comprends que ton expérience a été intéressante… Elle a pu t’aider à apprendre quelque chose d’important, sans aucun doute…

Nul ne le sait…

Oui ! Pour moi, c’est une expérience de thérapeute que j’ai choisie en toute conscience pour avoir une idée plus profonde de ce dont le corps est capable, si je suis heureux !

C’étais pour voir comment je peux aider ce corps que je suis à se rééquilibrer en étant le plus heureux possible… Alors, j’ai choisi d’être le plus heureux que j’étais alors capable d’être qu’il ait été si violemment déséquilibré…

La conscience d’être heureux, inclus l’Âme, le Corps et la Pensée… Il n’y a pas de raison que ça ne fasse pas quelque chose… C’est vrai… c’est vrai…

On nous dit que les miracles n’existent pas… mais cependant, tout est possible… 

Oui, bien sûr… Je n’ai pas de doute là-dessus… Plusieurs fois dans ma vie j’ai vécu ce genre de miracle… Des miracles « au ralenti »… Des miracles qui prennent du temps !

Mais, le problème, c’est notre perte de conscience de la Lumière.

« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…

Cette pensée, depuis que j’en ai pris connaissance dans cette vie, m’a toujours beaucoup plu et j’aime l’explorer…

Et cette petite expérience avec mon épaule, parmi d’autres, c’est ma petite manière à moi de savoir, un peu plus, ce que peut mon corps !

Qu’est-ce que le Corps, qui est un avec la Pensée et l’Âme, peut réaliser malgré les limites que je lui impose, pour l’instant, par mon ombre ?

Oui c’est une expérience intéressante de voir l’impact du bien-être sur le corps, puisque tout se joue sur tous les plans de notre Être… au même instant.

Il a été dit : « Les miracles n’existent pas » ! Mais tout est possible et nous ne savons pas vraiment ce dont le corps est capable…

Si certaines conditions sont remplies, au même instant au niveau de la Pensée, de l’Âme et du Corps, peut-être le corps peut-il manifester des choses que nous jugions jusqu’à là impossibles ?

Oui ! Peut-être qu’il pourra faire tout à fait naturellement ce que nous avons appelé jusqu’à là des miracles.

Oui ! Nous savons ce que le corps peut vivre « avec » les limites que nos pensées ombreuses lui imposent. 

Mais qu’est-ce que pourra vivre notre corps au fur et à mesure où nos pensées vont de mieux en mieux exprimer la Lumière Infinie qu’est l’Âme en nous ?

Oui, comme le dit Spinoza, « nul ne le sait » !

Nous ne vivons que l’ombre que nous imaginons

Le problème a été de prétendre… ou plutôt d’avoir perdu conscience de l’Amour Inconditionnel… Je veux dire, par exemple : pour marcher sur l’eau sainement, il faut, probablement, être infiniment heureux de ne pas le faire !

Rires…

En effet, si de marcher sur l’eau reste, en nous, une « condition » de notre bonheur, nous restons dans la perte de conscience de la Lumière qui, Elle, est Inconditionnelle…

Avec cette condition, même si jamais j’y arrivais par l’usage de technique particulières qui le permettraient sans être parfaitement heureux, je resterais prisonnier de mon ombre…

Il y aurait alors, certainement, un ego qui collerait tout… et toute une construction malsaine serait mise en place, avec la souffrance qui continuerait à sonner pour me prévenir sans cesse de mon erreur !

C’est l’Hydre de Lerne, si tu veux ! Je suis heureux à condition que je coupe des têtes… mais, alors, elles repoussent sans cesse… La seule vraie solution, c’est que je sois heureux sans condition, et que j’offre l’Hydre, en totalité, à la Lumière, « avec » toutes ses têtes, avec toutes ses souffrances !

Une des conditions essentielles pour marcher sur l’eau « sainement » … c’est d’être heureux de ne pas le faire… !?

Je suis obligé de réfléchir à chaque fois… ce raisonnement n’est pas encore fluide.

Rires…

Être heureux de ne pas faire… pour pouvoir faire

Il faut être infiniment heureux de ne pas le faire…

Si quelque chose devient une « condition » de notre bonheur, alors, nous croyons bien vivre dans l’ombre !

Oui, ce n’est pas possible de se libérer de l’ombre en combattant l’ombre… c’est à dire en ajoutant encore de l’ombre à l’ombre…

… L’ombre n’est jamais une solution pour l’ombre !

Mais, ce type de raisonnement, pourtant plus lumineux, a contredit les constructions neuronales que l’on avait mises en place jusqu’à là… 

Eh oui ! À chaque fois, je dois être, pour l’instant, bien attentive pour que ma pensée exprime au mieux la Lumière… Alors qu’un enfant, non encore ré-éduqué, lui, le fait spontanément !

À chaque fois que nous découvrons un nouveau raisonnement que nous sommes « plus heureux » de faire, nous créons dans notre cerveau, un nouveau chemin, une nouvelle construction neuronale qui est différente des constructions mises en place par l’ombre jusqu’à là… Et, au début cela demande une grande attention de notre part !

Mais, quand nous le faisons comme tu viens de le faire, petit à petit nous créons un nouveau système, ou plutôt un nouveau circuit neurologique pour arriver à penser de cette nouvelle façon… 

Parce que, si nous n’avons pas la matière physique pour penser quoi que ce soit, nous ne pouvons pas le penser ! 

C’est cela qui fait que, quand nous abordons quelqu’un, il faut que nous soyons prudents, parce nous allons, peut-être, lui dire certaines choses… et qu’il n’a peut-être pas encore les circuits physiques de neurones pour penser ce que nous allons lui dire… et donc, pour lui, c’est l’inconnu… Et cet inconnu peut lui paraître inquiétant… 

L’Inconnu, cet Ami dons nous avons peur

Et même, peut-être, irrecevable ! 

Oui ! Irrecevable et inquiétant…

Cela peut, en effet, révéler chez lui plein d’ombres, plein de pertes de conscience de la Lumière, qui lui rendent difficile de reprendre conscience de la Lumière à propos du sujet nouvellement abordé… 

Alors, cette personne peut penser : « Bah ! Oui, moi je ne suis pas capable de comprendre ça ! » ou bien « Cette personne est complètement stupide de me parler de choses qui n’existe pas ! », ou bien peut-être même « Cette personne est folle, elle est dangereuse » etc…

Pourtant, jusqu’à là, elle a pu chercher des solutions à sa souffrance qui signalait cette perte de conscience de la Lumière de sa part…

Et le plus souvent elle l’a fait « dans » la peur et la souffrance, et là, elle a pu parfois trouver des solutions momentanées dans d’autres pertes de conscience de la Lumière… etc… Et cela a fait des nœuds… et cela a fait encore des nœuds ! Et cela est devenu de plus en plus compliqué pour elle ! 

Or, nous, nous ne désirons pas que cette personne mette à nouveau une ribambelle de nœuds supplémentaires en place, pour pouvoir se sécuriser face au danger qu’elle croit ressentir lorsque nous lui parlons « trop beau » … 

Nous ne voulons pas qu’elle s’enfonce dans sa perte de conscience… Nous désirons simplement l’aider à ouvrir sa conscience à la Lumière, « si elle le veut bien » !

Il est nécessaire donc d’aider cette personne à ce qu’elle dénoue des nœuds mentaux et physiques… et pour cela, il faut aller à « son » rythme et non pas au notre ! 

Alors, il ne faut surtout, lui dire que ce qu’elle est capable d’être heureuse d’entendre…

Ce que nous voyons là est important ! Nous sommes, en effet, confrontés sans arrêt à l’autre ! Et quand, nous, nous prenons conscience de choses qui nous semblent merveilleuses, cela nous donne, bien sûr, envie de les partager avec les autres… Et en fait non ! Je me suis dit : on va y aller doucement ! 

C’est vrai que cela n’a aucun intérêt d’être trop rapide… Mais c’est toujours la même chose : nous avons toujours le même élan à dire : « Moi, je sais et je vous donne la solution, toute prête, à votre problème ! »

C’est vraiment bien que je me rende compte à chaque fois que « l’autre est parfait, là où il est » … Alors je ne vais pas le déranger inutilement !

Pour l’instant, il faut à chaque fois que je réfléchisse… Il me faut prendre du temps à chaque fois !

Le temps, l’ami de chaque instant

Tu as raison… Il nous faut prendre du temps…

Il faut prendre du temps tant que l’on n’est pas virtuose…

Alors, il faut répéter !

Oui, c’est vrai ! Il faut répéter… pour arriver un jour à la virtuosité, 

Et pour l’instant, c’est pour la parole, comme pour la pensée ! Nous sommes obligés de prendre un temps d’arrêt avant de parler… 

Simplement, le temps de vérifier si, à cet instant, notre Âme nous invite à dire ou à ne pas dire, à exprimer ou à ne pas exprimer, à cet instant, la pensée que nous sommes bien, pourtant, le plus heureux de penser… Et ceci, à cette personne particulière ou à ce groupe de personnes particulier…

Pour l’instant, il nous faut prendre un peu de temps à chaque fois parce que nous ne sommes pas encore virtuose !

En effet, de même qu’il faut répéter un mouvement de danse pour devenir de plus en plus rapide et harmonieux dans son exécution, de même, bien sûr, il faut répéter un mouvement de pensée pour être de plus en plus rapide et harmonieux à penser cette pensée… 

Et ceci jusqu’à devenir un virtuose à penser ce que l’on est le plus heureux de penser !

Pour l’instant nous avons encore des mécanismes ombreux qui retardent la prise de conscience de la Lumière à chaque instant… 

Mais, ce temps de retard va de plus en plus se raccourcir, c’est inévitable avec notre entrainement par la répétition… 

Et, au fur et à mesure, des circuits neurologiques vont être mis en place pour pouvoir penser et reconnaître de plus en plus vite la Lumière là où Elle est… C’est à dire Partout !

Silence…

Les 8 entretiens (6ème Partie du 4ème Entretien)

Alors, il faut répéter !

Oui, c’est vrai ! Il faut répéter… pour arriver un jour à la virtuosité, 

Et pour l’instant, c’est pour la parole, comme pour la pensée ! Nous sommes obligés de prendre un temps d’arrêt avant de parler… 

Simplement le temps de vérifier si, à cet instant, si ce que notre Âme nous invite à dire ou à ne pas dire, à exprimer ou à ne pas exprimer, c’est bien ce que nous allons dire, c’est bien ce que nous allons exprimer… Pensons-nous et disons-nous ce que nous sommes bien le plus heureux de penser et de dire… Et ceci à cette personne particulière ou à ce groupe de personnes particulier…

Pour l’instant, il nous faut prendre un peu de temps à chaque fois parce que nous ne sommes pas encore virtuose !

En effet, de même qu’il faut répéter un mouvement de danse pour devenir de plus en plus rapide et harmonieux dans son exécution, de même, bien sûr, il faut répéter un mouvement de pensée pour être de plus en plus rapide à penser cette pensée… puis à l’exprimer.

Et ceci jusqu’à devenir un virtuose à penser ce que l’on est le plus heureux de penser !

Pour l’instant nous avons encore des mécanismes ombreux qui retardent la prise de conscience de la Lumière à chaque instant… 

Mais, ce temps de retard va de plus en plus se raccourcir, c’est inévitable avec notre entrainement par la répétition… 

Et au fur et à mesure les circuits neurologiques vont être mis en place pour pouvoir penser et reconnaître de plus en plus vite la Lumière là où Elle est… C’est à dire Partout !

Silence…

La science, conscience vivante de l’Unité

Maintenant, je glisse de ce sujet sur un autre : « As-tu eu l’occasion d’écouter des vidéos de Nassim Haramein ?

Oui il y a quelques années…

C’est intéressant ce qu’il dit sur la conscience…

J’aimerais bien le réécouter… Est-ce toujours accessible ?

Oui ! Il y a toujours de nombreuses vidéos de lui qui sont accessibles sur internet. Mais la plupart sont en anglais… Et dernièrement, je viens de m’abonner à un site qui se nomme Gaïa pour pouvoir y voir ses nouvelles conférences en français.

Je trouve la façon dont il le fait très intéressante… Le regard qu’il a est très intéressant… et ça colle avec notre sensibilité… C’est une physique unifiée.

Moi, j’aime bien… Je suis très attirée par la physique… J’ai eu des moments d’expériences spirituelles importantes liées à la physique… 

Il n’a pas écrit de bouquins ?

Non ! seulement un tout petit livre qui est une transcription de l’une de ses conférence… C’est tout en dialogue ou en conférence… Parfois en français, mail le plus souvent en anglais.

Mais bien sûr il y a ses travaux scientifiques qui sont décrits dans des « papiers », des écrits scientifiques qui sont difficile d’accès pour le profane…

Sinon, ce sont des vidéos qui sont très intéressantes, mais le plus souvent en anglais.

La première vidéo que j’avais vu de lui il y a quelques années et qui m’avait bien instruit, c’est celle d’une conférence à Paris en 2016… Elle est toujours en ligne… Et elle donne un bon résumé de sa démarche scientifique, jusqu’à l’époque… C’est déjà beaucoup : elle dure environ trois heures.

Depuis, il a bien sûr continué son chemin de découverte. C’est très beau !

Oui, ça fait bien longtemps que je ne l’ai pas entendu.

Il évolue sans cesse dans sa quête scientifique, avec son équipe… Et depuis peu, il est arrivé à relier la conscience et la physique la plus pointue… Et ça, c’est vraiment très intéressant !

À mon avis, c’est le physicien, parmi ceux que je connais, qui est le plus proche de « la Vraie Physique ». C’est lui qui a la vision la plus claire de la vérité

Il n’a suivi aucun cursus universitaire officiel… Il n’a donc pas de diplôme universitaire…

Il n’est pas issu d’une université ?

Non, non ! C’est un physicien autodidacte… Et, de ce fait, il s’est instruit à son rythme lui-même, depuis sa jeunesse…

Donc, il n’a pas été déformé !

Oui ! C’est bien un physicien auto-formé, free-lance ! Du coup, il ne s’est pas fait coincer dans le moule des théories officielles. Une vraie chance pour lui… et pour nous ! 

Ainsi, il a pu avoir un regard, sur la science et sur la vie, beaucoup plus libérées de l’ombre des universités qui, bien sûr, comme tout le reste ont de l’ombre. C’est normal… et du coup, il est moins ombreux !

Ah, c’est pour cela qu’il est clair et qu’il peut inventer d’autres visions !

Propagande Libre : « Dieu Est Tout »

Oui ! Ses positions sont différentes de celles de scientifiques plus officiels…

C’est un peu comme un enfant qui n’aurait pas subi une pression trop importante de l’éducation et de la propagande officielle… Il a étudié pendant des années tout seul, souvent dans son camping-car, tout en faisant des petits boulots, souvent en relation avec la nature…

En effet, il est difficile de faire des années d’étude dans le circuit officiel sans perdre des plumes de conscience de la Lumière… ceci du fait de la pression constante de l’ombre qui souvent est bien cachée derrière de belles vérités, dans les cadres officielles… 

De ce fait, depuis toujours, ce sont le plus souvent ceux qui sont arrivés à passer, au moins en partie, en dehors des chemins officiels qui font les découvertes du Divin les plus importantes pour l’humanité… 

Les autres, ils ont une forte tendance à répéter ce qui leur a été enseigné sans l’enrichir de nouvelles visions issues de leur Âme… et , du coup, ils n’innovent que peu !

Une fois que nous nous sommes engagés sur les traces des autres skieurs, il n’est pas toujours facile de les quitter, ces traces ! Et si ces traces ne font que tourner en rond, il n’est pas facile de ne pas tourner en rond soi-même !

Nassim, lui, a beaucoup appris tout seul, bien sûr en se nourrissant des connaissances existant dans les livres et les conférences auxquelles ils pouvait participer, mais librement, à sa façon, à son rythme… Il a grappillé à droite à gauche, avec joie !

C’est pour ça qu’il est différent…Il est « a-normal », c’est à dire hors norme, mais je trouve qu’il est, dans sa pratique de la science, plus conscient de la Lumière que beaucoup d’autres.

Ah, c’est une bonne idée, je vais le réécouter…

Et… l’autre personne dont tu m’as parlé… c’est Teilhard de Chardin, n’est-ce pas ?

Oui ! Lui, sans avoir eu les données physiques que nous pouvons dont nous pouvons disposer aujourd’hui, il a fait d’une façon un peu « ésotérique » …

C’est un scientifique…

Oui, c’est un scientifique, mais avec les données de l’époque, il a effectué un travail énorme ! Il a été très courageux…

Vivante, la vraie science enrichie notre spiritualité

Oui, j’ai été et je suis encore très enrichi par la lecture de ses écrits ! Lui aussi a travaillé de façon scientifique. Son livre le plus connu, « Le Phénomène Humain », est le livre d’un scientifique… mais une science qui, là aussi, enrichie notre spiritualité… sans en avoir l’air !

J’en suis toujours à le relire… et j’y capte, à chaque fois de nouvelles informations intéressantes… C’était un visionnaire, lui aussi ! Il avait des visions très belles, mais, c’est aussi un excellent écrivain ! Il est si agréable à lire…

Dans son contexte de l’époque, comme tu le dis, il a été très courageux, mais aussi prudent et il est vrai que tout ce qu’il a écrit de plus important n’a été édité qu’après sa mort…

Et il en a bavé ! On ne peut pas dire qu’il a été reconnu par l’église, son église !

Mais, n’empêche que pendant sa vie, lui, il a réussi à rester dans le moule des jésuites… il n’a heurté personne de front. Il a accepté, il a obéi mais ça ne l’a pas fait dévier de ce qu’il avait à dire.

Et finalement, l’intérêt de ses écrits a été reconnu récemment par le Vatican…

C’est vrai ! Mais, il a agi prudemment et intelligemment… Il a choisi que ses ouvrages les plus subversifs, les plus différents, et les plus intéressants, ne soient publiés qu’après sa mort !

Il y a des gens courageux dans tous les domaines et certaines de ces « locomotives » de l’humanité ont réussi échappé de différentes manières au moule de l’ombre… Elles ont réussi à ne pas se faire enfermer par l’ombre… ni la leur, ni celle de leur société !

En fait, tu vois, ce n’est pas le même type de courage : il y en a un, Teilhard, qui est vraiment resté dans le moule du moule du moule ! 

C’est vrai, en tant que chrétien, catholique… et en plus jésuite ! C’est difficile de faire mieux comme moule !

… et l’autre, Nassim, lui, il a été complètement à l’extérieur. 

En fait ce courage, il est donc d’ailleurs !

Oui ! C’est le courage d’oser penser ce que tu es le plus heureux de penser… et à un moment donné d’oser l’exprimer de façon respectueuse et généreuse.

Finalement, le courage, c’est accepter son évidence intérieur…

Allo ! Âme que je suis, je m’écoute !

Dans notre monde actuel, le grand courage c’est d’écouter l’Âme. Tout simplement.

Non pas seulement : c’est d’écouter et d’obéir !

Oui, tu as raison, c’est vrai en fait : écouter et entendre… Le mot « obéir » n’est peut-être pas ici le plus adapté, parce que l’Âme n’est pas une « autorité » au sens ombreux du terme. Pour l’instant, il vaut peut-être mieux chercher un autre mot ?

Peut-être « obédience ». C’est le côté « adhésion » ….

Il faut entendre l’Âme, l’écouter, et agir librement selon son message. Mais ce n’est pas « obéir », avec le sens qui est, pour l’instant, trop souvent donné à ce mot.

Peut-être, me semble-t-il, que le problème que le mot « obéir » pose ici, c’est qu’il nous permet d’imaginer facilement l’Âme comme séparée de nous. Comme si l’Âme était un « maître » attendant notre soumission… comme si nous prétendions que l’Âme et nous nous sommes bien deux et différents… Alors que l’Âme, c’est nous !

Mais alors, l’obédience, c’est quoi ?

Je ne connais pas bien le mot « obédience » … 

Mais c’est là l’occasion de mieux le connaître… Regardons-le ensembles dans le dictionnaire : alors ,là , il nous dit que ses synonymes peuvent être « soumission, dépendance, servitude, sujétion subordination, obéissance, asservissement etc… » … 

Alors non ! Tous ces mots ne nous conviennent pas, pour l’instant, pour décrire la relation merveilleuse d’Unité et de Liberté parfaite qu’il y a entre l’Âme que je suis, la Pensée que je suis et le Corps que je suis…

C’est l’ombre qui a imaginé ces concepts et les mots pour les décrire… Il y a eu là une perte de conscience évidente de la Lumière Infinie et Omniprésente !

En fait, je crois que, à cet instant, nous pouvons entendre l’Âme libre que nous sommes… à ce même instant, nous pouvons prendre conscience de la Pensée libre que nous sommes… et à ce même instant également, le Corps libre, que nous sommes, peut l’exprimer en acte…

L’Âme que je suis, la Pensée que je suis et le Corps que je suis, c’est « moi en un et en l’Un » !

Rien que je sois ne doit « obéir » à rien que je sois !

Je ne suis en train d’obéir à rien… sauf, éventuellement et douloureusement, à de l’ombre que j’ai créée de toute pièce en perdant conscience de la Lumière.

Nous sommes des libres consciences qui disposons, justement, du Libre Arbitre…

Et nous apprenons à utiliser le Libre Arbitre que nous sommes dans son usage originel, dans son usage naturel, pour fonctionner harmonieusement et librement selon le Plan Divin… Plan Divin qui n’exige de nous aucune « obéissance » !

Oui ! Oui !J’entends très bien ! Je suis content de l’avoir vu, parce que c’était encore là une forme de dissociation, de séparation de ma part…

Tout mot nomme Dieu

Mais, attention, je discutais là sur le mot « obéir », en fonction de l’usage que l’on en faisait à cet instant… 

Mais, cela étant, si je choisis d’utiliser le mot « obéir », il ne me reste plus qu’une seule chose à faire, et qui est parfaite : c’est d’être heureux de l’utiliser !

Là encore : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence » …

Oui, oui ! Mais je n’avais pas vu ce que cela entraînait pour moi…

Il ne faut pas que nous en arrivions à nous interdire d’utiliser un mot ! Si je suis totalement heureux d’utiliser un mot, il est alors rendu à la Lumière dont il est issu nécessairement !

Si Dieu Est Tout… tout mot, fondamentalement, y compris le mot « obéir », le nomme !

Oui ! D’ailleurs, d’utiliser ce mot « obéir », à cet instant, ça m’a donné de l’élan sur le coup ! Parce qu’il faut aussi y aller et ouvrir notre conscience… et non pas se contenter d’entendre… 

Mais, quand même, ce que je n’avais pas vu, c’est que cela sous-entendait d’imaginer une distance avec l’Âme…

C’est, là, agir selon l’Âme que nous sommes. C’est à dire que nous voulons simplement que notre action soit l’expression instantanée de notre Âme. 

Mais tout ça, ça se passe là… en nous ! Il n’y a pas quoi que ce soit qui nous commande d’ailleurs… (En réalité, il n’y a tout simplement pas, vraiment, d’ailleurs !)

Mais, si tu veux, là tu as simplement imaginé l’Âme un peu comme tu avais imaginé, au début de ta discussion, à propos de la personne dont tu parlais tout à l’heure. C’est le même schéma, la même idée : soi-disant, l’Âme va nous corriger ! Comme nous qui avons pu tenter de corriger l’autre…

L’Âme, la Lumière en nous

Mais, non ! En utilisant nos concepts humains et les mots humains que nous utilisons pour parler maladroitement de ce qui nous transcende, l’Âme, c’est la Lumière en nous ! l’Âme que nous sommes ne peut pas envisager de nous corriger puisque, Elle, Lumière en nous, ne nous voit que Lumière ! l’Âme voit nos actes comme la Lumière qu’Elle est ! Elle voit nos choix comme la Lumière qu’elle est… Elle ne voit que Sa Lumière ! Elle ne se voit qu’Elle-même !

Donc, elle n’a même pas l’idée, de correction. Il n’y a rien à corriger : tout est Parfait (comme tout ce qu’Elle est… et Elle Est Tout) ! 

Il faut que nous revenions, sans cesse, sans arrêt à cette notion transcendantale de Lumière Infinie, Éternelle et qui est Absolue Omniprésence à cet instant même. 

La Lumière, Elle, ne fait pas de cheminement : Elle Est ! 

C’est la conscience qui fait un cheminement « dans et vers » la Lumière.

Ah ! Oui ! La conscience… Un cheminement…

C’est un chemin comme on a dit… mais, ce n’est pas un chemin entre deux points… Or, ça, c’est difficile à décrire et à dessiner… Pour le dessiner, par exemple sur une feuille de papier, nous sommes obligés de faire des concessions qui nous éloignent de la Vérité, tout en nous permettant de L’envisager… peut-être !

Une autre fois, tu avais fait ce schéma-là : tu sais, avec un point « A » et un point « B » …

Oui, c’est cela ! On y retrouve un chemin imaginaire, avec un soi-disant point « A » de départ qui symbolise « ce que l’on est » et un soi-disant point « B » d’arrivée qui symbolise « ce que l’on devrait être » … 

Oui ! En fait, on est formaté là-dedans ! Et c’est là qu’est notre souffrance…

Oui ! Notre souffrance, c’est la séparation prétendue de « A » et de « B » … Et cette souffrance est proportionnelle à la distance ombreuse illusoire qui, comme nous l’avons prétendu, séparait « A » de « B » … alors que ces 2 points sont Un dans la Réalité !

Je suis ce que je dois être.

Oui ! C’est vrai, c’est ce que l’on nous dit : « Cessons de vouloir devenir pour accepter être »

Souffrance Lumière

Mais, heureusement, dès que nous perdons conscience de l’Unité, il y a notre merveilleuse souffrance qui nous signale cette perte de conscience : à chaque fois il y a ce message d’alarme qui se déclenche en nous. 

… Nous allons essayer de le dire comme ça : la souffrance n’a pas son origine dans l’ombre, comme l’ombre elle-même a tenté de nous le faire croire depuis des millénaires… 

Non ! La souffrance a son origine dans la Lumière Elle-même qui nous signale une erreur : Elle nous signale que nous avons perdu conscience d’Elle ! 

En effet, nous ne pouvons pas dire que nous pouvons nous éloigner de la Lumière qui est justement Omniprésente… 

Mais nous pouvons bien sûr dire simplement que nous avons pu perdre conscience d’Elle, alors que l’on vit « en Elle », que l’on vit d’Elle, ici comme ailleurs, maintenant comme toujours ! 

La souffrance est simplement un rappel à la conscience… « par » la Lumière.

La souffrance est une invitation de la Lumière à une joie plus grande… donc, une invitation à plus de conscience d’Elle…

Il faut vraiment redire cela sans arrêt… Parce que c’est vrai que paf…paf ! nous avons eu tendance à associer la souffrance à l’ombre ! 

Du fait de nos habitudes, c’est rapide, et nous ne prenons pas assez souvent le temps d’y réfléchir calmement…

Oui ! Là, on réalise que la souffrance n’a pas sa source dans l’ombre…

La beauté de la souffrance c’est de n’être en réalité qu’une expression de la Lumière Pure… de n’être « que » de la Lumière Pure !

La souffrance nous signale amoureusement notre perte de conscience de la Lumière ! 

Nous pouvons le dire comme cela pour l’instant… Mais peut-être trouverons-nous une meilleure formulation plus tard… parce que, nous avançons, nous évoluons, notre conscience s’ouvre à la Lumière que nous sommes ! 

Mais, voilà ! ce n’est que de la Lumière ! L’ombre ne produit, réellement, rien en fait… !

Deux Âmes comme une seule Âme

Quel jeu de ping-pong, quand même ! 

Nous avions passé notre temps à tout interpréter en termes d’ombre, à nous concentrer sur l’ombre au point d’en avoir oublié la Lumière… qui pourtant est la seule chose qui Existe…

Mais, c’est bien ! Il faut souvent être deux pour pouvoir s’entraider l’un l’autre à ouvrir notre conscience !

Ah, ça aide pour progresser… ça aide vraiment… ça aide vraiment bien pour accélérer notre ouverture de conscience… Et si nous étions 10, ça accélèrerait encore plus et nous le ferions encore mieux etc… et puis 100… et puis 1000… etc. 

Mais bon ! Deux, pour l’instant, c’est notre sécurité !

Et puis d’autres Êtres viendront, s’ils le veulent, en sécurité eux aussi, lire ce que nous avons écrit…

Ça aide beaucoup, parce que ça nous encourage… Voilà !

Oui, c’est sûr !

C’est parfait, à cet instant… parce que cela nous encourage… Il y en a un qui dit un mot… et, grâce à cela, l’autre rebondit d’une certaine ouverture de la conscience de la Lumière à une ouverture de la conscience encore plus grande… 

Et les deux sont heureux !

Oui ! Parce que quand nous sommes seul dans le ralentissement que nous imposons à notre ouverture de conscience, nous ne nous en apercevons pas tout de suite ! 

Souvent, nous sommes dedans, nous sommes habitués à nous-même… et alors nous ne voyons pas tout de suite que nous freinons notre ouverture de conscience naturelle…

Mais, la clé de tout ça, la clé de cette communication unitaire que nous apprenons à pratiquer tous les jours, c’est de fonctionner comme un seul Être… 

Ce sont deux Âmes qui fonctionnent comme elles sont dans la Réalité, c’est-à-dire comme «  »une seule Âme !

C’est joli ! Oui…

Tu vois ?

Et à ce moment-là, il n’y a plus aucune imagination d’une séparation… 

C’est une Âme qui est faite de deux Âmes qui reconnaissent de mieux en mieux ensemble leur Unité Absolue en Dieu et il y a donc de moins en moins d’illusion de séparation… Et, là, il y a communication unitaire !

En même temps, c’est deux Âmes animent des corps qui se croient différents, elles ont des mémoires qui se croient différentes qu’elles amènent au regard de cette Âme unifiée, de cette double Âme unifiée !

Ces deux Âmes unifiées, qui sont « à la fois deux et une », peuvent du coup, en tant qu’unité, retrouver une conscience plus précise, plus grande et plus profonde de la Lumière… 

Évidemment, quand tout le monde sera comme cela et que nous fonctionnerons tous comme cela, en tant qu’humanité, je ne pense pas que nous puissions, aujourd’hui, imaginer les conséquences d’un tel fonctionnement !

La Réalité est toujours plus Belle que ce que nous avons pu penser

Nous pouvons tenter de l’imaginer, mais je veux dire que, aujourd’hui, notre imagination ne peut être que pauvre par rapport à la Réalité qui apparaîtra alors à notre conscience ! 

« Nul ne sait ce que peut le corps » nous dit Spinoza… Nul ne sait ce que peut le corps lorsqu’il est « réellement » animé, ou plutôt lorsqu’il est un avec une Âme qui est une avec toutes les Âmes et que ce Corps, que toutes les Âmes animent, est un avec tous les Corps…

Que va-t-il se passer, alors ?

Pouvons-nous vraiment l’imaginer aujourd’hui ? Pouvons-nous l’imaginer alors que tant d’ombres voilent encore notre vision ? 

Alors ? Que va devenir « la sexualité » ? Que va devenir « le corps » ? Que va devenir « l’émotion » ? Que va devenir « notre intellect » ? Que va devenir « notre spiritualité » ?

Que seront tous ces vécus communs de la vie ? 

Nous ne le savons pas !

Silence…

Pour une fois ce qui me venait, c’est que… Oui ! Nous ne le savons pas !

Nous ne pouvons pas le savoir !

Là, j’ai presque senti la joie du « jeu » à cet instant…

Explique-moi ?

Hum ! Eh bien, là, ça rejoint notre Instant Parfait… 

C’est comme si le plus important, c’était de « participer » à ce jeu, là, dans l’instant… ce jeu qui est un jeu d’ombre, de Lumière… ou ce que l’on veut… Mais un jeu d’augmentation de notre conscience… Et que, ça, c’est ça l’essentiel !

La limite, la fin, ou quoi que ce soit d’autre, n’a pas vraiment d’importance…

Ah oui ! Tu as mille fois raison !

Ah, mais attend ! Pour moi, ça, c’est vraiment une nouveauté ! 

Parce que moi, j’étais plutôt du genre : après la vie ou plutôt après la mort, le bonheur !

C’est la première fois que je commence à avoir un réflexe qui dit : « Mais purée ! c’est super ! C’est super de jouer à être heureux maintenant ! » 

Jeu au centre de l’Infini

Mais, tu as raison ! Tu as vraiment raison… bien sûr !

J’ai toujours été admirative des gens qui aiment jouer. Je n’étais pas vraiment une joueuse…

Oui l’instant il est là, c’est le centre du « 8 » que nous utilisons comme symbole de l’Infini !

Nous pouvons dire qu’une boucle du 8, c’est l’infini passé, l’autre boucle, c’est l’infini avenir… et le centre du « 8 » ou tout se rencontre, c’est l’instant…

Et l’instant, c’est l’instant du libre arbitre, c’est l’instant du choix !

La joie ! c’est là le bonheur !

Et cet instant, le centre du « 8 », contient tout !

Et effectivement, c’est logique puisque cet instant c’est Dieu Lui-même ! Donc, cet instant, il contient Tout…Il contient tout l’infini passé et tout l’infini avenir qui, bien sûr, sont Dieu Lui-même…

Oui, ça c’est Vrai… C’est l’Absolu… Il n’y a pas de souci ! 

« C’est la Belle Vie ! »

Je commence à trouver l’envie de jouer… Je commence à avoir envie de jouer ! Cela commence à venir ! Je me rends bien compte, en fait, que pour avoir envie de jouer il faut déjà avoir un lâcher-prise ! Parce que quand tu es dans la tenue, dans la maîtrise, qui est pourtant un jeu en soi aussi, il y a quand même moins de joie…

Non ! Il y a moins de « conscience de la Joie ».

Oui, il y a moins de conscience de la Joie… c’est exact !

Parce que « la Joie », Elle, Elle est absolue… C’est Dieu lui-même !

Alors, oui… Oui… Il y a moins de conscience de la Joie quand tu es dans la tenue que dans le jeu…

Cache-cache dans le labyrinthe 

Oui ! C’est là l’attitude enfantine…

Mais ce qu’il faut peut-être, pour l’instant, c’est que nous arrivions à redevenir enfant, mais avec la conscience de l’ombre sur terre pour l’instant… Il faut que nous arrivions à vivre comme un enfant, avec l’ombre dont nous avons maintenant conscience… 

C’est-à-dire avec « la conscience de cette perte de conscience de la Lumière » !

Alors, on joue à cache-cache ?

Oui, quelque part ! C’est un peu un jeu de cache-cache !

Je dis ça, parce que j’ai toujours l’impression qu’il faut que je regarde derrière le mot pour être sûre que je ne me cache pas quelque chose !

Oui ! Je comprends… En tout cas, c’est sûr, les échanges que nous avons sont des échanges qui se manifestent par beaucoup de plaisir, beaucoup de joie, beaucoup de satisfaction… beaucoup même de fierté, de respect, de justice, de justesse…

Notre espoir augmente. Notre conscience de l’amour augmente, notre conscience de la foi augmente… 

Si la souffrance est un message d’erreur, comme nous venons de le dire, quand nous échangeons ensemble comme nous le faisons, nous n’avons pas beaucoup de messages d’erreur !

Oui ! Mais c’est quand même normal ! On parle de choses qui nous intéressent…

Oui, mais…

La souffrance, ou si tu veux « le mot souffrance » traditionnel est entaché d’ombre évidemment ! Mais en fait, redisons-le, la souffrance, c’est la Lumière Pure. 

Oui !

Donc cette Souffrance-Lumière, dont nous avons conscience en tant que Lumière Pure, ce n’est pas une souffrance au sens ancien et ombreux du terme… 

Avec notre langage habituel, nous, nous n’avons plus tendance à l’appeler souffrance ! Ce n’est pas la souffrance ça, c’est du plaisir, c’est de la joie. Tu vois ce que je veux dire ? 

La souffrance n’a été séparée de la joie que par l’ombre, c’est à dire grâce à la perte de conscience de la Lumière. 

Les 8 entretiens (7ème Partie du 4ème Entretien)

Les 8 Entretiens (7ème Partie du 4ème Entretien)

Oui ! Je comprends… En tout cas, c’est sûr, les échanges que nous avons sont des échanges qui se manifestent par beaucoup de plaisir, beaucoup de joie, beaucoup de satisfaction… beaucoup même de fierté, de respect, de justice, de justesse…

Notre espoir augmente. Notre conscience de l’amour augmente, notre foi augmente… 

Si la souffrance est un message d’erreur, quand nous échangeons ensemble comme nous le faisons, nous n’avons pas beaucoup de messages d’erreur !

Oui ! Mais c’est quand même normal ! On parle de choses qui nous intéressent…

Oui, mais…

La souffrance, ou si tu veux « le mot souffrance » traditionnel est entaché d’ombre évidemment ! Mais en fait, redisons-le, la souffrance, c’est de la Lumière Pure. 

Oui !

Donc cette Souffrance-Lumière, dont nous avons conscience en tant que Lumière Pure, ce n’est pas une souffrance au sens ancien et ombreux du terme… 

Avec notre langage actuel, nous, nous n’avons plus tendance à l’appeler souffrance ! Ce n’est pas la souffrance, ça, c’est du plaisir, c’est de la joie.

Tu vois ce que je veux dire ? 

La souffrance n’a été séparée de la joie que par l’ombre, c’est à dire grâce à la perte de conscience de la Lumière. 

Consubstantialité

Mais, si nous disons « Dieu Est Tout », « la Lumière » Est Tout, alors : Souffrance = Dieu. 

Oui !

La véritable consubstantialité de la souffrance, c’est la Lumière Pure… 

Et ça, si tu veux, nous sommes, souvent, en train de l’expérimenter nous-mêmes… En effet, tu vois, il y a quand même des tas de moments où, lorsque nous discutions, nous sommes arrivés à prendre conscience d’erreurs de notre part. Nous avons pris conscience que nous n’avions pas une conscience aussi claire de la Lumière que nous le voulions… 

Oui, mais ce n’est pas une souffrance, sur l’instant !

Oui, eh bien, justement ! C’est ce que je veux dire : nous ne vivons pas cela comme une souffrance… Nous n’avons pas appelé ça une souffrance… Tu vois, même avec le langage de l’ombre, nous n’appelons pas ça une souffrance… C’est une jouissance !

Parce qu’on est dans le jeu…

Oui ! Parce que le vrai rôle de la souffrance, le vrai visage de la souffrance c’est celui-là : c’est juste un message souriant de perte de conscience de la Lumière. 

Il faut corriger les mots, alors !

La souffrance est un désir d’ouverture de la conscience

Oui, tu as raison ! Alors, je vais, là, corriger mes mots :

« La souffrance, c’est un message lumineux qui exprime notre désir d’une conscience plus grande de Lumière à cet instant ! »

Voilà ! En effet, je crois que c’est plus juste…

Oui, tu as raison ! Finalement, la souffrance n’est pas une erreur, ni même l’expression d’une erreur ! C’est que tout d’un coup, nous avons un nouvel appétit d’avoir une conscience de la Lumière encore plus grande que celle que nous avions jusqu’à là : c’est notre désir irrépressible… Nous voulons nous ouvrir plus vite encore !

Ça, c’est la souffrance ! C’est la vraie souffrance… C’est le vrai visage de « la souffrance » … Il apparaît que c’est un « désir de conscience encore plus grande de Lumière » … 

Or, ce désir vital, nous n’arrivons jamais à le réprimer…

Avoir conscience de ce désir ! C’est super !

Et en effet, il y a encore plus que ce dont j’avais conscience jusque-là… Et il y aura toujours plus… Et… du coup, nous aurons toujours cette merveilleuse souffrance… 

La souffrance est basée sur le désir ?

Oui ! Voilà ! Notre souffrance exprime un désir… 

Mais, alors, là, ce n’est pas une souffrance que l’ombre appelait souffrance !

Parce que, dans la relation que nous avons, là, nous sommes assez loin et peut-être même parfois très, très, loin du grossier : en effet, auparavant, dans notre surdité à entendre ce désir et à le satisfaire simplement, nous allions souvent jusqu’à nous fracasser avec une souffrance qui prenait alors jusqu’à une expression « physique » violente de l’aspect Corps de notre Être ! 

Nous avons tous, si souvent, utilisé cette technique pour nous décider finalement à accomplir notre désir d’ouverture de conscience que, jusqu’à là, nous réfrénions ! 

Et, là, nous utilisions souvent un choc frontal, violent, par lequel nous nous obligions à avancer dans la direction de notre véritable désir…

C’était archaïque ! Mais notre hésitation à penser ce que nous étions le plus heureux de penser nous y a tout de même souvent obligé… Et cela a souvent fonctionné !

Dans cette vie et probablement dans d’autres, j’ai, moi-même, souvent utilisé cette méthode violente pour évoluer !

À un moment, pour oser passer à la suite de ma vie, c’est à dire à la suite de l’ouverture de ma conscience que je réfrénais, devant laquelle je freinais trop fort : « un choc » ! … Une fracture, une noyade, une maladie, une dépression, ou quelque chose comme ça. Cela était vraiment archaïque ! … Mais, pourtant, cela a parfaitement bien marché.

Oui, mais, du coup, c’est comme si la même chose s’appelait « souffrance », parce que, quelque part, c’était plus sombre… et « désir », parce que cela semblait plus lumineux… mais c’était la même chose !

Eh bien oui ! C’est un peu ça !

Tu as la Réalité… Et puis tu as des mots qui tentent de l’exprimer… qui tentent toujours de nous ramener vers ce Centre, car le but de tout ça, c’est ce Point Omega de la Véritable Réalité que tente de décrire Teilhard de Chardin !

C’est important cette « envie », ce « désir » ! C’est fondamental… S’il n’y en a pas, nous ne pouvons pas évoluer…

Oui ! C’est la Vie elle-même ! Cette envie-là, ce désir dont nous venons de parler, d’une certaine façon peut être maladroite encore, mais quand même courageuse, c’est « la Vie » !

Le minéral, la plante, l’animal, l’humain ont cette quête de joie, cette quête d´Absolu, cette quête de « toujours plus de conscience de l’Absolu »…

En fait, c’est là où… Et je ne sais pas si je vais le dire correctement mais : Est-ce que c’est là que l’ombre va s’exprimer le plus ? 

Oui ! Pour l’instant, oui ! Parce que, cette envie, qui est bien sûr fondamentale chez l’homme, comme dans tout ce qui existe, cette envie, elle a pris, trop souvent, une forme ombreuse dans nos sociétés : elle a été mise dans les finances, le pouvoir, l’autorité, la puissance etc…  

Mais nous vivons de l’envie, du désir, nous fonctionnons avec les envies, nous ne sommes qu’envie, que désir, en fait !

Bien sûr ! C’est vrai ! Comme tout ce qui existe, l’homme est une pulsion de vie, une pulsion d’ouverture de conscience de la Lumière, toujours plus grande ! 

Mais, chez l’homme, depuis le presque début de son humanité, du fait d’un usage maladroit de son Libre Arbitre, cela a trop souvent perdu sa puissance originelle, cela a trop perdu la conscience de sa Joie Originelle… 

C’est à dire que cela a perdu la conscience de son origine et nous avons alors remplacé la vraie réponse à ce véritable désir, par une fausse réponse à un faux désir, un désir irréel qui n’est plus notre Véritable Désir Originel…

Nous sommes alors dans un système d’addiction à une drogue…

La Lumière : La Drogue Ultime !

Oui, carrément, nous sommes trop souvent dans l’addiction…

 ■

Oui ! Nous avons remplacé le seul accomplissement possible de notre désir réel par une fausse solution qui ne nous a jamais satisfait : l’accomplissement d’un désir irréel…

Et là nous sommes restés donc avec notre véritable désir qui était toujours aussi vif… Mais qui était resté déçu !

Et là, par exemple, nous avons pu dire : « Je serai heureux quand j’aurai cette voiture rouge » … 

Et là nous avons perdu conscience de la Joie Inconditionnelle Unique, Universelle, dont nous sommes pourtant pétris, comme toute la Vie… et nous avons imaginé une ribambelle de joies conditionnées qui ont tenté de la remplacer… sans jamais y parvenir !

Des systèmes de compensation, en fait !

Or, là, si nous avons prétendu n’être heureux que lorsque nous aurions cette voiture rouge, nous n’avons pas été heureux à cet instant-même…

Nous étions là dans les points « A » et « B » bien séparés par une distance que nous avons appelé « souffrance » : Le point « A », c’était « je n’ai pas la voiture », le point « B », c’était « Je ne serai heureux que quand j’aurai cette voiture » … 

Et comme nous l’avons déjà, dit cette souffrance était proportionnelle à cette distance que nous imaginions entre le point « A » et le point « B ».

En effet, nous ne pouvons être heureux qu’à « cet instant » ! 

Il n’y a pas d’autre instant que celui que nous sommes en train de vivre, pour être heureux…

Nous ne pouvons être heureux ni hier, ni demain !

Et là, nous imaginions et vivions alors une souffrance anormale… Cette souffrance n’est pas anormale au sens hors-norme, car en fait, elle est la plus fréquente pour l’instant dans notre humanité… et donc nous pourrions dire qu’elle est « normale » !

En revanche, bien qu’habituelle dans notre société, elle est malsaine, elle est irréelle, elle n’est pas « naturelle » au véritable sens du mot…  

Ce n’est pas la vraie souffrance ! 

Notre vraie souffrance c’est notre belle aspiration, à cet instant, à une joie encore plus grande !

Rires…

C’est drôle de dire cela ! Mais le vrai visage de la souffrance c’est la Joie ! 

Si nous reprenons l’image du point « A » et du point « B » : dans la Souffrance-Joie, nous réalisons qu’il n’y a aucune distance entre eux et que « A » et « B » sont, en réalité, un seul et même point, dont le véritable nom est « Adoration de Dieu » dans ce que nous sommes en train de vivre… à cet instant ! 

Là, nous n’imaginons plus de séparation entre quoi que ce soit… et quoi que ce soit d’autre ! L’ombre a alors révélé sa véritable nature : Lumière !

Et là, nous allons fonctionner selon la Souffrance Originelle qui est simplement un message d’erreur merveilleux qui nous signale notre résistance à l’ouverture de notre conscience de la Lumière à son Rythme Originel…

Cette Ouverture Originelle, tous les Êtres la connaissent depuis le minéral, le végétal, l’animal… Et bien sûr l’homme, lui aussi, l’a connu au tout début de son humanité.

Une plante développe sa feuille en fonction de son désir d’ouverture de sa conscience.

Si elle dirige sa croissance vers une première direction et qu’il y a moins de lumière solaire, elle souffre… C’est à dire qu’elle prend une conscience végétale de son erreur qui est à la fois matérielle et déjà spirituelle…

Et elle tient, elle qui est végétale, obligatoirement compte de ce message d’erreur qu’est sa souffrance…

Et, alors, elle cherche une autre direction pour favoriser sa croissance, sur tous ses plans…

Elle a toujours ce désir d’une certaine dose de lumière du soleil pour pouvoir s’épanouir dans une conscience végétale toujours plus grande, jusqu’à ce qu’elle puisse passer, un jour, à une conscience animale.

Alors, cet animal, que cette même Âme animera dorénavant, il fonctionnera de la même façon sur un mode « d’erreurs et de réussites » …

Mais chez lui, comme chez la plante, il n’y a pas de libre arbitre dont ils pourraient mésuser, il n’y a pas la possibilité d’imaginer le voile de l’ombre : ce ne sont que de véritables erreurs et de véritables réussites de la Vie !

Tous les Êtres sont dans cette même recherche de transformation permanente, de transmutation de la souffrance, c’est à dire d’une transmutation de l’erreur, en toujours plus de joie… C’est le moteur de l’évolution de la conscience depuis toujours !

Pour les humains que nous sommes, il s’agit simplement de reconnaître que la Souffrance est la Joie… 

Reconnaissons que la Souffrance Réelle et la Joie Réelle sont « Une ». Et dirigeons-nous ainsi, naturellement, vers une conscience du Divin toujours plus grande… dans la Joie !

Et cela s’est accéléré donc, de plus en plus, pour atteindre, chez l’homme, pour l’instant, une grande accélération de l’ouverture de notre conscience…

Maximum de vitesse, maximum d’accélération… mais aussi maximum de risques, du fait du Libre Arbitre qui est apparu avec l’humain !

En effet, depuis le presque début de l’homme, nous avons mis en place un brouillard, un voile, qui n’existait ni pour le minéral, ni pour les plantes, ni pour les animaux…

Cela n’existait pas pour eux avant que l’homme ne le leur impose par son puissant freinage de l’ouverture de sa conscience humaine à la Lumière ! 

Mais là, l’homme a imaginé la séparation de la souffrance et de la joie… C’est « cette incroyance » … ce sont ces faux désirs, ces fausses solutions… 

Et, en ces derniers temps, nous sommes arrivés à ce maximum de souffrance que nous pouvons observer… Ce n’est que ce merveilleux système d’alarme de la Lumière que nous obligeons à « gueuler », à chaque instant plus fort, pour pouvoir prendre conscience de notre seule erreur qui est d’avoir, d’une certaine façon, perdu conscience de la Vraie Lumière, la Seule Lumière qui soit !

Oui, c’est vrai, là, ce brouillard nous l’avons mis en place, à un point qui nous trouble beaucoup la vue !

Mais, à ce moment-là c’est quoi « le courage » ? C’est quoi le courage de répondre à cet élan d’ouverture de notre conscience ?

Le courage de la conscience

Le courage ? C’est quoi le courage ? On a utilisé le mot « courage » à différent moment… C’est quoi, dans la Réalité ?

Quel est ce « Courage Originel », ce véritable courage ? 

Le courage originel chez l’homme, quelque part, c’est « le rayon lumineux qui ose se voir Lumière… qui ose se voir tel qu’il est… » 

Je ne sais pas comment dire… C’est simplement d’avoir cette conscience de la Lumière, à cet instant que je suis en train de vivre, cet instant qui avait, jusqu’à là, exprimé un mélange d’ombre et de Lumière.

Ce type de courage sera nécessaire chez l’homme tant qu’il y aura encore un frein à l’ouverture de la conscience de la Lumière.

C’est de la conscience, alors ?

Ça rejoint la conscience, oui !

Après, une fois que notre conscience de la Lumière se retrouvera sans tache, sans perte de conscience, donc sans ombre, le courage ce sera alors simplement d’obéir à ce désir d’augmenter encore notre conscience de la Lumière, jusqu’à toujours… 

Mais, il n’y aura plus, alors, la connotation d’un danger qu’il faut dépasser…

Oui… Dans la notion du courage jusqu’à aujourd’hui, il y avait également la notion de danger.

Oui, voilà ! C’est qu’il y avait des dangers … On disait, par exemple : « Il a du courage face au danger ! »

Ce type de courage existait jusqu’à aujourd’hui parce qu’il y avait ce prétendu danger ombreux d’hier que nous avions imaginé par notre perte de conscience de la Lumière…

Ce courage nous permettait de reprendre une certaine conscience de la Lumière que nous avions perdu du fait de notre incroyance !

Qu’appelles-tu, là, « notre incroyance » ?

Croyant et incroyant

Être « croyant », pour moi ici, c’est tout simplement croire en La Lumière comme étant Une, Éternelle, Infinie, Omniprésente, Amour Absolue Inconditionnelle etc…

Être un « incroyant », c’était avoir perdu cette croyance : on avait perdu la conscience de l’Unité de la Lumière, de Son Éternité, de Son Infinité, de Son Omniprésence, de Son Amour Absolue Inconditionnelle…

On croyait alors qu’il y avait au minimum une chose qui n’était pas Dieu, qui était séparée de Dieu…

Voilà !

Mais revenons à notre courage… D’abord, jusqu’à maintenant, nous l’avons utilisé pour traverser tous les voiles imaginaires d’ombres impressionnants que nous rencontrions et nous avancions, nous avancions, « ré-ouvrant » toujours plus notre conscience à la Lumière… 

Courage Originel

Mais, à un moment donné, à force d’avoir utilisé notre courage, face aux dangers, pour lever tous ces voiles d’ombre imaginaire que l’homme avait créé… alors, ces voiles n’existent plus et nous n’avons plus que la vision pure de la Lumière !

Alors, ce n’est plus le « grand courage » pour traverser l’ombre en voyant la Lumière en elle qui est nécessaire… Maintenant, c’est le « simple Courage Originel », qui jouit de la Lumière sans aucune ombre !

Ce courage n’a plus besoin de dépasser aucun frein ! Il avance, tranquillement, dans l’Infini pour toujours… 

C’est le Courage de vivre au Paradis !

C’est un peu comme un bateau que tu pousses, avec force et courage, du bord et qui ensuite continuerait à avancer tout seul à l’infini. Il n’y aurait plus aucune force qui le freinerait… 

C’est également un peu comme un objet que l’on envoie dans l’espace et qui nécessite une très grande énergie pour se libérer de l’attraction terrestre… et qui ensuite va avancer, dans le vide de l’espace, à la vitesse atteinte « pour toujours », dorénavant sans aucun frein ! 

Alors, il n’y aura plus de courage ? Il n’y en aura plus besoin ?

Il y aura toujours ce courage, mais ce sera maintenant le « Véritable Courage » qui n’a plus besoin de danger pour s’exprimer… Ce Vrai Courage n’est que de Lumière…

Ce Courage Originel est la Lumière Elle-même sans aucune perte de conscience d’Elle-même. 

Oui… C’est à dire un élan vital, simplement…

Oui ! Toujours plus ! Il y aura simplement une ouverture à la conscience, mais qui va continuer, comme ça, éternellement… mais dans le confort, dans le bien-être, parce que nous aurons abandonné tous nos attachements à un ego malsain. Nous aurons juste l’ego équilibré nécessaire pour être incarnés heureux… 

Il n’y aura plus d’ombre à éclairer, mais seulement la Lumière à déguster… Ce sera le courage au Paradis !

Et notre conscience va s’ouvrir, s’ouvrir, s’ouvrir, toujours plus… dans la Lumière…

Mais, il n’y aura plus de peurs, plus d’appréhensions !

Si tu veux, ici, dans notre dessin du début, qui tentait, maladroitement, de symboliser la conscience et l’inconscience, l’ombre, elle, ne fait pas partie de la surface du papier infini qui symbolisait notre Dieu Infini… 

Non, l’ombre ne peut-être que là : « dans les lignes » que j’ai dessinées… dans ces prétendues limites qui imaginaient « séparer » une conscience d’une inconscience.

La séparation qui ne sépare rien

L’ombre n’aura été que le ralentissement de l’ouverture de notre conscience du Divin… Ce ralentissement n’ayant été, bien sûr, lui-même, dans sa substance, que Dieu Lui-même…

Oui, d’accord !

Il n’y a pas moins de Dieu dans notre inconscience de Dieu que dans notre conscience de Dieu… 

Dieu est Absolument Omniprésent…

Oui, bien sûr ! 

Donc, l’ombre n’était pas plus dans notre inconscience de Dieu, que dans notre conscience de Dieu.

Alors, elle était peut-être simplement dans cette prétendue limite que nous avions imaginée entre notre conscience et notre inconscience. Elle était là… elle était cette séparation imaginaire ! 

Ah oui, c’est plutôt ça ! Oui, oui ! Elle était cette prétendue limite entre les deux… Oui, elle n’était vraiment que ça…

■                                                                                                                

C’était un truc de ce genre ! N’oublions pas, bien sûr, que ce dessin est bien imparfait… 

Mais c’est par là !

En fait, c’était une limite… 

Oui, c’était une limite, mais qui n’a jamais existé !

Elle n’a jamais existé dans la Lumière, mais seulement dans notre perte de conscience de la Lumière que l’on appelle l’ombre.

Nous l’avons imaginé pour pouvoir croire en une séparation inexistante… C’est comme si on avait fait un dessin dans le sable en disant là c’est moi, là ce n’est pas moi… et qu’une vague arrive et efface tout !

Voilà !

C’est la limite de nos corps, aussi… Nous disons : « Ça, c’est toi… Ça, c’est moi » ! Tu vois ?

La Limite Divine

Mais, maintenant, si nous approfondissons encore notre sujet, ces mêmes limites peuvent rester dans notre esprit sans poser de problème !

 En effet, même cette limite que nous imaginons, nous pouvons la garder sans qu’elle ne nous pose de problème ! En effet, si nous reconnaissons qu’elle aussi n’est que Lumière Pure, puisque la Lumière est Omniprésente, Elle-même est aussi, bien sûr, cette « limite » que nous avons imaginée ! 

Rien n’est « pas Dieu » !

À ce moment-là, avec cette conscience que Dieu est tout, cette limite elle-même ne pose plus aucun problème, parce que ce n’est plus une « limite limitante » ! Ce n’est plus une limite qui sépare !

Silence…

Non ! C’est une « limite heureuse » … Je ne sais pas comment dire…

Oui, tu as tout à fait raison ! C’est une limite heureuse ! C’est une limite qui nous réunit…

Elle ne pose plus aucun problème : et on peut rester ainsi : « toi » et « moi » … 

Aucun problème !

Nickel ! Tu vois ? Et chacun de nous amène sa spécialité, son style… et tout le monde autour s’enrichit de cet artiste, de ce mathématicien, de cette beauté physique, de cette défaut physique… de Tout ce qui « Est » … 

Car alors, nous sommes croyants : nous croyons que « Seul Dieu Est ».

Et nous aimons Tout, tout simplement !

Oui, nous aimons sans condition ! Voilà ! Tout est une expression pour nous de plus en plus pure, de plus en plus enthousiasmante, de la Lumière. 

Voilà ! Et le courage, c’est simplement ça ! Le courage devient ce mouvement naturel et éternel, que seule la Lumière a…

Si c’est Éternel, ce n’est que la Lumière, hein ?

Le courage c’est un peu répondre à l’élan. C’est comme quand tu as des rails et que tu te remets sur les rails… En fait, c’est ça !

Mais, au fur et à mesure que tu dérailles de moins en moins souvent, ce n’est plus ce mouvement-là…

Oui ! En effet, c’est cela qu’il faut abandonner : il nous faut abandonner cette idée de la disparition douloureuse de quelque chose !

Rien ne résulte de la disparition de quelque chose ! 

Et, là, un dicton dit : « Rien n’est à éliminer tout est à aimer » …

Rien ne disparaît, tout s’Illumine

Mais alors, le courage, c’est bien ! Je ne vois pas pourquoi il doit disparaître…

Mais, en effet, il n’y a pas lieu qu’il disparaisse ! Il va seulement « s’illuminer » ! Il va s’illuminer…

C’est-à-dire que, avant, pour parler de courage, il fallait qu’il y ait de l’ombre ?

Oui…

 Et puis, il y a de moins en moins d’ombre, c’est à dire de moins en moins de perte de conscience de la Lumière… Et le courage continue à exister, mais il s’exprime dans ce nouvel état de conscience plus grande de la Lumière… 

Et puis on continue, et il s’exprime encore plus loin… Il s’exprime de façon encore plus lumineuse !

Oui… Rien ne disparaît !

Non, le courage ne disparaît pas ! Il s’illumine !

Rien ne disparaîtra, tout s’illuminera…

De toute façon, c’est normal, puisque tout n’est que la Lumière…

Peut-être peut-on dire qu’il se dématérialise ? Il n’y a plus besoin de difficultés matérialisées pour que ce courage s’exprime… Parce qu’il y a de moins en moins de difficultés matérialisées !

Et lui, il continue à exister et c’est un moteur…

C’est un moteur de plus en plus puissant qui rencontre de moins en moins de résistance, c’est à dire de moins en moins d’ombre !

C’est comme un courage dématérialisé !

Oui, c’est comme si j’avais dit que la vie s’arrête… c’était un peu ridicule, oui !

Courage, l’élan vital « vers » et « dans » la Lumière

Le mot « élan », que tu as utilisé tout à l’heure, il est pas mal… 

Le courage devient peut-être ce qu’il était à l’origine : un élan vital, « un élan vers et dans la Lumière » qui existe depuis toujours, mais qui, à un moment donné de l’évolution n’est plus gêné, qui n’est plus dérangé, par des résistances importantes, par des pertes de conscience importantes de la Lumière que seul l’homme a pu installer…

Oui !

Il nous permet alors d’aller d’une belle conscience de la Lumière… à une conscience encore plus belle de la Lumière !

Mais, il n’y a plus besoin de la souffrance que l’on utilisait avant pour se décider à un lâcher-prise de l’ombre.

Ce lâcher-prise, c’est simplement cette prise de conscience que cette ombre n’était que la Lumière dont nous avions perdu conscience.

Et ce lâcher-prise, il permet à nouveau à l’ouverture de conscience de reprendre son rythme originel…

Jusqu’à la, je voyais plus le courage comme permettant de faire à chaque fois le choix entre la Lumière ou l’ombre !

Oui ! C’est comme ça que l’ombre nous avait appris à le voir ! 

Car dès que nous l’avons imaginée, l’ombre nous a enseigné qu’il y avait de l’ombre « et » de la lumière… et qu’il fallait choisir !

Après, eh bien non ! C’est la Vie, c’est le Souffle !

La Lumière fait feu de toute ombre !

Et en effet, si nous regardons bien, finalement, l’ombre nous a permis d’apprendre « la fidélité au courage » … 

Je veux dire que, dans toutes ces situations où nous avons vécu une perte de conscience de la Lumière, il a bien fallu que nous développions beaucoup de courage pour pouvoir, cependant, continuer à chercher toujours plus de conscience de la Lumière, malgré cette illusion d’opposition, cette illusion de séparation, que notre perte de conscience de la Lumière, c’est à dire notre ombre, nous avait proposée. 

Grâce au courage, nous avons osé continuer notre chemin vers l’ouverture de notre conscience de la Lumière, alors que c’était interdit par notre ombre imaginée !

Oui, c’est vrai ! Ça demande du courage !

Tu vois ? Là, il nous a fallu reconnaître en nous un gros courage, un courage grossier, un courage archaïque… mais qui en même temps a mis en place tous les éléments pour nous permettre de retrouver, un jour, le véritable courage qui est simplement « L’élan de Vie » dont nous avons parlé, il y a peu !

Les 8 Entretiens (8ème Partie du 4ème Entretien)

La Lumière fait feu de toute ombre !

Et en effet, si nous regardons bien, finalement, l’ombre nous a permis d’apprendre « la fidélité au courage » … 

Je veux dire que, dans toutes ces situations où nous avons vécu une perte de conscience de la Lumière, il a bien fallu que nous développions beaucoup de courage pour pouvoir, cependant, continuer à chercher toujours plus de conscience de la Lumière, malgré cette illusion d’opposition, cette illusion de séparation, que notre perte de conscience de la Lumière, c’est à dire notre ombre, nous avait proposée. 

Grâce au courage, nous avons osé continuer notre chemin vers l’ouverture de notre conscience de la Lumière, alors que c’était interdit par notre ombre imaginée !

Oui, c’est vrai ! Cela demande du courage !

Tu vois ? Là, il nous a fallu reconnaître en nous un gros courage, un courage grossier, un courage archaïque… Mais, qui en même temps a mis en place tous les éléments pour nous permettre de retrouver, un jour, le Véritable Courage qui est simplement « L’Élan de Vie » dont nous avons parlé, il y a peu !

Une transmutation du plomb en or

C’est quand même toute la puissance d’un mot… et ce que l’on met derrière ce mot…

C’est comme tout à l’heure, quand nous parlions « d’erreur » ou plutôt de « souffrance » … C’est vrai que : ce qu’exprime le mot ne disparaît pas, mais ça devient autre quand même ! Il y a une mutation du plomb illusoire de ce mot en l’or qu’il est réellement…

À ce stade-là, je vois maintenant que Dieu nous a tout donné depuis toujours et pour toujours… Il a tout prévu et tout est Parfait de Sa Perfection : que ce soit le Courage, la Peur, la Jalousie… etc.

Tout ce que nous vivons, c’est du Divin Pur qui a été créé Lumineux, Absolument Lumineux !

Et en effet, on nous dit souvent que l’ombre est simplement un « mésusage » de la Réalité Lumineuse. 

Oui ! C’est vrai ! Ce n’est qu’un mésusage…

Oui ! Nous avons pris ce don de Dieu, qui est éternellement Parfait, et nous en avons mésusé… Nous l’avons utilisé autrement que selon le Plan Divin, nous l’avons utilisé selon notre ego déséquilibré… 

Et là nous revenons vers un « usage sain » et non plus ce mésusage.

Et on quitte progressivement le mésusage du courage, le mésusage de la peur, le mésusage de l’erreur, le mesusage de la souffrance, pour en faire un bonusage selon le Plan de Dieu. C’est à dire le Véritable Usage !

C’est ce Véritable Usage que les Êtres les plus beaux de notre humanité sont venus et revenus nous enseigner depuis son début…

D’où, effectivement, le fait que « rien n’est à supprimer » ! Tout est Divin et à reconnaître comme Tel ! Il faut simplement cesser d’en mésuser…

Voilà ! Il faut simplement reconnaître et non pas supprimer ! Ou plutôt prétendre supprimer !

À la place de vouloir supprimer ce dont nous avons mésusé, comme l’ombre nous l’enseigne, il faut simplement lui redonner son véritable usage, son véritable fonctionnement, sa véritable signification.

Et, du coup, reconnaissons que ce mot que nous utilisons, quel qu’il soit, n’exprime que « la Lumière ». Donc, déshabillons-le gentiment de l’ombre que nous lui avons imaginé, de l’ombre dont nous l’avions habillé !

Mais, il faut faire cela avec beaucoup de finesse, de douceur, de respect, d’amour !

C’est beau ! Je le vois bien ! Je sens que nous allons tous être dans le bon mouvement de la vie…

Rire…

Mais, je dois avoir une horloge dans la tête, moi ! … Je crois que c’est l’heure…

La merveilleuse horloge dans la tête

C’est vrai, il est 11 heures pile… si tu veux, pour l’heure de l’horloge, les deux heures, c’est vrai… Mais, en réalité, nous avons commencé avec 10 minutes de retard…

Rires…

C’est affreux ça ! Parfois, je me dis : mais pourquoi, j’ai cette horloge, si précise, dans la tête ?

Non ! C’est bien ! C’est parfait ! C’est bien pratique d’avoir cette horloge dans la tête ! Ce n’est pas affreux, c’est tout à fait pratique…

Oui, c’est assez pratique, mais… 

Mais, si tu choisis d’en être heureuse, cela ne pose aucun problème !

Non ! Mais ça devrait se corriger quelque part… mais bon…

Ah non ! j’y vois plutôt un don !

À un moment donné, tac ! je sais que c’est l’heure…

C’est un don merveilleux que tu as ! C’est super pratique… et cela ne fait du mal à personne

Là où je trouve que ce don est moins lumineux que ça, c’est que…  C’est que cela me donne un rail dans la tête, quand-même ! … Je n’arrive pas à l’oublier…

Mais, ça ! Tout ce petit raisonnement que tu viens de me faire là, tu l’as bien piqué dans tes mémoires ? Ce n’était pas ton Âme qui en était la source ? On est bien d’accord ?

Rires…

Oui, c’est bien vrai ! Ce n’est pas mon Âme qui est la source de ces pensées !

Donc, tu l’as piqué dans tes mémoires et tu en as fait un assemblage de pensées que tu n’étais pas heureuse de faire, mais que tu avais l’habitude de maintenir en place : « Ah la-la ! Savoir l’heure qu’il est, naturellement, spontanément, facilement, comme je le fais, c’est un problème ! »

C’est un problème, oui ! En tous les cas, c’est comme cela que je l’ai pensé…

La Réalité, bien sûr, c’est que c’est du Dieu Pur ! Comme tout ce qui existe…

C’est un don que tu as probablement reçu du fait de ton cheminement dans les vies et que tu as laissé plutôt intact, en fait… Et qui n’a pas été abîmé, en tout cas pas trop, et qui te permet de savoir l’heure quand tu en as besoin. 

C’est tout ! Ce n’est rien d’autre que ça. C’est un don de Dieu Parfait qui te reste malgré les critiques que tu lui portes… 

Rires…

C’est vrai qu’il est solide, celui-là, franchement !

Mais, quand même, ce don, il est resté dans ta conscience : ce don a pu t’échapper et se dépiéger de toi-même… Et voilà que tu continues à savoir l’heure quand tu en as besoin, malgré toi ! 

Oui, c’est vrai : en réalité, cela devrait être un vrai bonheur, une vraie joie !

« Oui ! Tu sais l’heure »… et puis c’est tout !

C’est bien pratique ! Tu peux abandonner la montre, tu peux être libre ! Et lorsque tu « sais » que c’est l’heure d’arrêter notre travail, tu arrêtes… C’est si simple !

Oui ! C’est vrai ! C’est une sensation : je sens que « ça y est » !

C’est parce que, simplement, tu écoutes ton Âme… Malgré les pensées que tu as à ce propos, ton Âme, elle , elle sait que c’est l’heure, elle sait que c’est le moment de passer à autre chose.

Voilà ! C’est ça…

Et tu as raison de l’écouter !

Par exemple, lorsque je travaille, il y a un moment où je ne comprends pas ce qui se passe : je me lève et je pars !

Oui, bien sûr ! Et c’est très juste : chaque fois que tu as fait un cycle… tu passes à autre chose… Tu reprendras cette activité plus tard…

C’est vrai ! Je n’avais jamais fait attention à cela sous cet angle…

Si j’ai faim, au moment où j’ai faim, si je mange, ça va… Mais si je ne mange pas, je n’ai plus faim après ! Si j’ai sommeil et que je n’écoute pas ce besoin d’aller dormir, après, j’aurai plus de mal pour m’endormir !

Je trouve que… c’est animal, en fait…

Oui, c’est vrai ! C’est naturel ! Nous avons des cycles naturels comme ça, comme les plantes que nous avons été et qui changent leur fonctionnement parce que le soleil disparaît ou bien parce que c’est l’hiver ou bien l’été etc…

C’est comme tout ce qui existe qui respecte des cycles, dans la nature…

Oui, c’est vrai, ça ! C’est vrai ! Il n’y a que des cycles dans la nature.

Pour moi ceci est un don lumineux… qui a heureusement échappé, chez toi, au massacre de l’ombre !

… Il a échappé à ma psychorigidité sur les autres plans !

Oui, c’est peut-être ça ! Tu as essayé de le faire rentrer dans les clous de l’ombre, mais tu n’y es pas arrivé…

Ce don a échappé à tes critiques… 

Oui, c’est vrai… Je ne suis jamais arrivé à l’éliminer…

Tant mieux !

En fait, je constate que mon corps est beaucoup plus libre que je ne le pensais.

Oui, ça c’est sûr ! et c’est vrai pour nous tous.

Pensée-conscience ou conscience-pensée

C’est ce que l’on avait dit à un moment donné à un de nos entretiens : en fait, ce sont les pensées… tout vient des pensées… Et ça m’a frappé, parce que…

En effet, « Pensée » égale « conscience » !

Voilà ! Parce que, j’ai toujours eu l’impression que je suis rigide et tout… mais ce n’est pas mon corps…

Non ! Alors, toi, en réalité, tu n’es vraiment pas quelqu’un de rigide… Tu es d’ailleurs même particulièrement souple pour pouvoir accepter de participer aux entretiens que nous avons ensemble…

C’est, en fait, par mes pensées que je me rigidifie !

Oui, nous pouvons dire que tu t’es imposé un jugement qui est probablement l’héritier d’un jugement bien plus ancien… qui vient, peut-être, de 1000 ans et plus !

Mais, c’est un jugement que tu n’as jamais été heureuse de porter… 

Mais toi, en réalité, tu n’es certainement pas rigide !

Physiquement, si ! J’ai toujours été raide… Je veux dire : je ne suis pas quelqu’un de souple de corps.

Oui, bien sûr, cela est possible… C’est vrai, nous sommes tous plus ou moins souple de corps ! Pour l’instant nous avons des corps qui semblent avoir des limites, d’autant plus que nous les imaginons séparés de l’Infini… Du coup, nous ne pouvons pas faire certaines choses…

Regarde, nous sommes bien rigides, puisque nous ne pouvons pas nous élever au-dessus du bureau : nous ne pouvons pas flotter dans la pièce… Nous sommes rigides ! Pourquoi ne pourrait-on pas le faire ! Tu vois ?

Mais, nous pouvons être complètement heureux de ne pas pouvoir voler… Cela n’a rien à voir avec notre joie qui ne peut être qu’inconditionnelle…

Non, tu sais ce que je fais là ? C’est vrai ! Je suis en train de projeter une forme de rigidité mentale sur le corps.

Oui, peut-être !

C’est incroyable, ça !

Toutes les mémoires sont à aimer

Non ! C’est assez habituel pour l’instant chez les Êtres humains… Ce sont des habitudes… Peut-être que quelqu’un, dans cette vie ou dans une autre, t’a dit un jour, sans être heureux de le dire : « Tu n’es pas souple ! Tu es souple comme un balai ! Ou quelque chose de ce genre » Et, paf, tu as pris ça comme une vérité, pourtant fausse et donc douloureuse…

Tu ne pouvais pas à l’époque, probablement, te poser, par exemple, la question la plus importante que nous choisissons de nous poser dans le jeu du BeHappy :

« Est-ce que je pense là ce que je suis la plus heureuse de penser ? Oui ou Non ?

Et alors, tu t’es mis à le penser régulièrement comme une vérité… qui pourtant est fausse !

Mais, tout cela ne sera pas inutile, finalement ! C’est probablement pour arriver, un jour, à être heureuse qu’on t’ai dit une chose si désagréable… C’est une occasion de plus pour pouvoir « aimer notre ennemi »…

C’est ça le courage de vouloir aimer tout !

Oui, oui… Tu as raison… C’est simplement une pensée…

Et puis, après, tu l’as fait fructifier et tu en as fait un truc normal, habituel qui colle avec la société : « Moi je ne suis pas souple » etc… 

Mais, de toute les façons, à la base, notre bonheur, notre conscience de la Lumière ne dépend de rien… Et certainement pas de la souplesse de notre corps, évidemment !

Notre corps est Lumière, souple ou pas… Et la souplesse et la rigidité sont autant « Lumière » l’une que l’autre. 

Nous pouvons choisir d’arrêter d’imaginer une séparation et une opposition ombreuse.

Évidemment qu’il y a des personnes plus souples que d’autres… Évidemment qu’il y a des moments où je suis plus souple qu’à d’autres…

Mais, à cet instant, le plus important, c’est bien d’avoir encore plus conscience de la Lumière en toute chose… Donc, dans ma souplesse ou bien dans ma rigidité selon les instants, je choisis d’avoir encore plus conscience de la Lumière !

Souple ou pas souple, qu’est-ce que l’on en a à faire ? Nous sommes ce que nous sommes : Lumière ! Et, seulement, Lumière.

« Cessons de vouloir devenir pour accepter être ».

Je cesse de vouloir devenir souple pour accepter d’être peut-être pas si souple que ça !

Voilà !

Oui ! Mais, c’est un sacré voyage… C’est bien ! C’est un travail essentiel d’acceptation de soi.

J’accepte mon ouverture naturelle de conscience

Mais, nous voyons là, que vraiment, à chaque instant, chaque idée que nous avons est l’occasion d’une ouverture de conscience à la Lumière.

Nous pouvons même dire que c’est « la manifestation » d’une ouverture de conscience à la Lumière.

Nous pouvons parler de souplesse, de raideur, nous pouvons parler de peur ou de courage… 

Oui, nous pouvons parler d’heure… Oui ! Nous pouvons parler de n’importe quoi, mais je réalise que c’est toujours de la Lumière dont nous sommes en train de parler ! C’est vrai ! C’est vrai !

Et, en réalité, à chaque instant, nous sommes en train d’essayer de laisser s’ouvrir un peu plus notre conscience à la Lumière. 

Et dès que nous avons cette attitude en toute conscience, dès que nous avons cette conscience, nous sommes dans l’expérience de ce mouvement infini de la Joie …

Et le Paradis, à mon avis, c’est ça ! Le Paradis, il est là… Et l’ombre que nous avions imaginée n’y peut vraiment rien !

Et, à la limite, nous pouvons imaginer que l’on puisse même mourir et rester cependant dans la Joie, si nous en avons le courage, si nous avons la virtuosité pour le faire…

Oui ! Nous pouvons rester toujours dans la Joie, c’est à dire dans cette conscience de la Lumière toujours croissante…

Alors, nous allons rester au Paradis, alors que notre corps sera peut-être en train de mourir ou bien dans n’importe quel autre situation que l’ombre nous avait décrit comme dramatique…

Tu vois ! Et ceci n’est pas une exagération.

Oui ! Ce qui est aussi très… jubilatoire, c’est que c’est tout le temps ! Il n’y a pas un but à atteindre qui serait définitif, non ! C’est « tout le temps » que notre conscience s’ouvrira à la Lumière Infinie … 

En effet, dans la Lumière, ce que, nous, nous avons prétendu ne pas ne pas avoir réussi là, ce n’est pas dramatique, ni irrémédiable.

Nous y reviendrons pour essayer à nouveau de le faire… Et un jour, bien sûr, nous réussirons… Cela est absolument sûr ! Et ça, comme pensée qui allège, c’est pas mal !

C’est comme si nous pouvions jouer au casino avec une somme infinie d’argent ! Nous pourrions perdre ou gagner, perdre ou gagner encore… et être toujours heureux… de « jouer » ! …Jouer !

C’est un peu ça ! Oui…

Mais, toi, comme tous les Êtres que nous sommes, « tu as » réellement une Source Infinie de conscience… Alors, ce n’est qu’un jeu !

Parce que, nous disons : « jouer au casino » … Mais, trop souvent, jouer au casino, cela n’a pas été un véritable jeu pour les gens… cela a été dramatique, c’était douloureux, c’était compliqué… Parce que ils étaient limités en argent et ne savait pas en être heureux…

Alors qu’en fait, si on « joue » vraiment, la vraie vie n’est que de la joie de « A » jusqu’à « Z » …

La Vie, un jeu… pour jouer

Oui ! J’ai pris conscience de cela il y a peu…

En effet, il y a quelque temps ma petite-fille était là… et moi je ne suis pas habituellement une joueuse, vraiment pas ! Je n’ai jamais aimé jouer, même avec les gamins… Mais bon, elle était là et il fallait l’occuper un petit peu et j’ai chargé un Yam sur mon ordi… C’est un jeu de dés où il faut faire une certaine combinaison. Nous y jouions aussi avec ma grand-mère … et je me souvenais que c’était rigolo… 

Mais, là, si tu avais vu comment nous hurlions, chaque fois que nous faisions les 5 dès qu’il fallait faire ! 

Et je me suis dit, c’est « ça » le jeu : là, tu es pleinement dedans… Tu éclates de joie quand tu gagnes et tu joues à râler quand tu perds… 

Et c’est ça, le beau Jeu de la Vie ! Ce côté jubilatoire, moi, je suis en train de le trouver… Parce que jusqu’à là, je ne le connaissais pas, en fait !

Tu le connaissais, sans aucun doute, mais tu en avais peut-être, trop souvent perdu la conscience… Parce qu’en fait, le Jeu, c’est notre Être Éternel.

Oui, c’est vrai ! La vie est un jeu… et je commence à m’en rendre compte, de mieux en mieux. 

Jusqu’à maintenant je cherchais, je cherchais… pour arriver quelque part, je cherchais sans cesse, avec une tension douloureuse, le point « B » loin du point « A » dont nous avons parlé…

Eh oui ! Ce fameux point « B », là-bas, là-bas… toujours ailleurs qu’ici, toujours ailleurs que maintenant ! Ce point « B »… inatteingnable !

Alors que le point « B » il est en nous ! Comme le point « A ».

Et si là, je n’ai pas le point « B », ce n’est pas grave, je recommence !

Non ! Tu l’as obligatoirement, ce point « B » … Tu es obligatoirement ce que tu dois être, mais il est vrai, nous pouvons choisir d’en être inconscient.

Mais notre inconscience ne fait rien disparaître de la Vraie Réalité Éternelle.

Oui, c’est vrai : encore une fois, je ne le voyais pas… en moi ! J’ai choisi d’imaginer, une fois de plus une séparation… et donc un combat, un effort douloureux…

Eh oui ! Nous ne le voyions pas ce point « B » … Nous le mettions toujours au-delà de notre horizon … mais, là, nous commençons à le voir, en nous… à cet instant, il est là… en moi !

Et nous nous en régalons, n’est-ce pas ?

Oui ! C’est vrai ! C’est à faire et à refaire !

C’est la Belle Vie !

Eh oui, quand même ! Le nombre de sujets, le nombre de concepts, le nombre de mots qui existent pour en prendre conscience, pour y penser et pour en parler… C’est immense !

Nous pourrions nous amuser à prendre tous les mots du dictionnaire, les uns après les autres… 

… Et oser y voir la Lumière ?

Oui, c’est cela ! Chaque mot a son histoire, sa mémoire : il est Lumière depuis toujours et pour toujours…

Mais, à un moment donné, il a été entaché de nos pertes de conscience de la Lumière qui lui ont donné ensuite un autre sens, une signification ombreuse que les gens ont utilisée pour parler de ceci ou de cela.

Alors, c’est simple, redonnons à chaque mot sa véritable signification qui est, nécessairement, « Lumière ».

Osons rendre chaque mot à la Lumière !

Il y a, en effet, beaucoup de mots, beaucoup d’émotions, beaucoup de mémoires… Et en plus, ce n’est pas seulement que les mots français que nous utilisons là… Non! Il y a les mots des Japonais, les mots des Chinois, et tellement d’autres qui nomment des traditions différentes… etc. 

Là, dans cette vie-là, nous ne connaissons pas toutes les traditions de la terre… Mais toutes sont la Lumière Pure…

La Lumière est aussi chinoise

Oui ! C’est tout à fait vrai ! Là, en ce moment, je suis en train de lire un livre chinois. Il est écrit par un chinois qui a vécu en France et, du coup, il a intégré les deux civilisations… C’est assez intéressant, parce que c’est la première fois que j’ai une approche de la culture chinoise intégrée, compréhensible ! Et du coup, c’est assez fascinant de voir, vraiment, une autre culture…

Il n’y a pas beaucoup de cultures qui soient si dissemblables les unes des autres… et la culture chinoise, c’est particulier… pour nous, en tous cas !

Attention ! Nous, nous sommes européens, donc nous avons cultivé l’impression que la seule culture qui soit, à la base, c’est la culture européenne, alors qu’il y a des milliers d’autres cultures…

Des milliers ? Je ne sais pas…

Oui, tu as peut-être raison, actuellement, beaucoup de cultures ont perdu petit à petit leurs couleurs… et se sont occidentalisées.

Il y a peu de cultures qui se sont établies sur de vastes territoires… Tu as le Japon, tu as la Chine, tu as l’Inde… Mais la culture chinoise me fascine parce que c’est un peu un autre monde, profondément différent.

En effet, leur appréhension du Divin, leur représentation de la terre, de la nature… est différente.

Ce que tu dis confirme ce que j’ai voulu dire : ce que tu es en train de faire à travers la lecture de ce livre, c’est ce que nous faisons tous : nous travaillons ainsi la conscience de l’humanité au sens large… 

C’est à dire que nous travaillons à nous ouvrir à toutes les consciences qui existent et qui ne sont pas prioritaires dans notre vie d’aujourd’hui, parce que nous vivons en France et que donc nous sommes à l’intérieur de certaines frontières de la conscience… 

Mais ces frontières, elles sont souples et poreuses.

Et, en réalité, nous travaillons à chaque instant pour ouvrir et explorer toutes les consciences locales qui existent dans toutes l’humanité !

Mais, là, avec la lecture de ce livre, cette confrontation m’apporte une ouverture… C’est un autre horizon, par rapport à ces mots, justement ! Je découvre qu’il y a tout le reste de l’humanité qui ne met pas la même chose derrière un mot que ce que j’y met moi-même…

Alors peut-être qu’il faudrait « voir » autrement aussi…

Oui, bien sûr !

Et c’est comme si ça entrainait, chez moi, une flexibilité, quelque part !

Oui ! De toute les façons, c’est grâce à la communication que ça se passe. C’est toujours grâce à la communication que nous ouvrons notre horizon…

Tu vois bien que, là, à travers un livre, tu communiques avec une personne… et, également, à travers elle, avec toute une civilisation !

Et nous pouvons croire, également, qu’en lisant, nous communiquons en sens unique de l’auteur vers nous… Mais ce n’est qu’une apparence qui n’est que matérielle… Parce qu’il y a de nombreux autres niveaux de communication : par exemple, nous communiquons tous par le corps biomorphogénique, qui est probablement une communication fondamentale… et qui, elle, se fait dans toutes les directions et à toutes les distances…

Voilà, donc… Mon horloge intérieure m’a dit que c’était l’heure !

Oui ! Bravo ! c’est très, très, bien.

Là, nous avons dit, en effet, assez de bêtises pour aujourd’hui… Nous avons pris une bonne dose de rêves… Comme d’habitude, nous avons vraiment bien joué !

Et maintenant, continuons à vivre cette Belle Réalité ! 

Cette Belle Réalité, c’est que ce que nous vivons : « C’est la Belle Vie ! »

Clic ! Nous cessons cet enregistrement…

 Et c’est la fin de de ce 4ème Entretien qui a été divisé en 8 Parties…