Les 8 Entretiens (2ème partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Nous voulons tous être aimé tout le temps et sans aucune condition. C’est là un truc Absolu !

Oui ! Ça, ça rejoint le fait de voir Dieu partout ?

Eh bien, oui ! Bien sûr ! Nous voulons reconnaître le Divin en tout ! 

Nous ne voulons pas, et nous n’acceptons pas une espèce de compromis dans lequel nous allons soi-disant « accepter », de ne pas voir le Divin dans quelque chose… et de Le voir dans autre chose…

Alors, qu’on le veuille ou non, nous sommes fidèles à une Foi Absolue ?

  

Croyants ou incroyants, nous sommes Enfants de la Lumière

Oui ! Par notre Âme, nous sommes fidèles à une Foi Absolue ! Et de ce fait, nous n’avons jamais vraiment accepté une telle incroyance, c’est à dire une telle illusion de séparation d’avec la Lumière !

Donc, le résultat de tout ça, c’est que, tant que nous prétendions que nous n’aimions pas quelque chose, tant que nous n’y reconnaissions pas le Divin, eh bien ! nous avons répété et répété encore et encore, cette situation particulière, ce mot précis, cette émotion vécue, cette rencontre avec quelqu’un, etc… 

Nous avons répété ces expériences, dans le but magnifique d’arriver à les aimer… sans aucune condition ! 

Alors, jusqu’à cet instant, si nous n’y étions pas arrivés encore à cent pour cent, chaque fois que nous avons fait ce choix particulier, qui était de ne pas aimer à nouveau ce fait particulier, de ne pas en être heureux inconditionnellement… nous avons simplement répété à nouveau ce fait « prétendument non-aimé », cette chose, cette situation, cette émotion dont nous n’avions pas réussi à être heureux, que ce soit en nous ou chez l’autre… 

Nous avons répété cette rencontre avec laquelle nous nous étions encore faits mal !

C’est une loi ! C’est une loi dont nous avons pu observer les effets chaque jour et que l’on peut s’amuser à énoncer comme ceci : 

« Nous sommes libres de tout ce que nous Aimons sans condition, mais nous avons été liés, par l’Amour Inconditionnel que nous sommes, à tout ce que nous avons prétendu ne pas aimer… et cela pour arriver à l’Aimer sans aucune condition ! »

  

Nous sommes Âme, nous sommes Pensée… mais nous sommes aussi Corps !

On se souvient aussi qu’il y a une autre loi naturelle intéressante… C’est que pour penser quelque chose, il faut des neurones qui mettent en place un certain circuit neurologique nous permettant de le penser ! 

Si, au début, nous n’avons pas « ce » circuit neurologique pour penser « cette » chose particulière, il va falloir donc le créer de toute pièce… et pour cela il va falloir fournir un effort physique, un effort qui est chimique, un effort qui est biologique, pour créer, dans notre cerveau et dans tout notre corps, un nouveau circuit neurologique qui n’existait pas jusqu’à là !

Oui, bien sûr ! C’est ce que l’on disait tout à l’heure, il faut créer de nouveaux circuits pour penser, ce que nous n’avons jamais pensé !

Oui ! Et cela va nous demander un effort « matériel », un effort « physique », comme celui de faire 50 km en vélo, alors que nous n’avons peut-être jamais fait de vélo ! C’est un effort ! Il faut que le corps construise quelque chose qui n’existait pas jusqu’à là, avant…

Oui ! Quelque chose qui est réel, matériel…

Attention ! Il n’y a pas que le matériel qui soit « Réel » … Le Corps est Réel, c’est vrai ! Mais l’Âme est aussi Réelle et la Pensée également ! 

Tout est Dieu, nous l’avons redit tout à l’heure, et donc, tout est Réel… Dieu est bien la seule Réalité qui soit !

Mais… et corrige-moi si je me trompe, je pense que tu voulais dire : « Quelque chose qui est concret, quelque chose que l’on peut voir avec nos yeux » … et là, oui ! … La science, aujourd’hui, le démontre très bien ! 

Donc, chaque fois que nous « répétons », souvent de façon qui semble obsessionnelle, c’est pour continuer à nous entraîner à reconnaître la Lumière là où, jusqu’à là, nous ne l’avions pas reconnue totalement… 

Apprendre, c’est répéter ! Et apprendre la Lumière, sous quelque aspect que ce soit, c’est donc répéter !

Et nous répétons ! Nous répétons tout à fait sagement ! Ce n’est donc pas une erreur de répéter… 

Par exemple, si nous voulons apprendre la table de multiplication, ce n’est pas une erreur de la répéter pour l’apprendre !

Nous ne disons jamais à un enfant : « Mais arrête donc de répéter ta table de multiplication pour l’apprendre ! Tu l’as dit une fois, c’est terminé, tu la sais ! » Non ! la plupart des enfants ont besoin de la répéter 100 fois, 1000 fois… pour finalement l’intégrer ! Et, bien sûr, nous les y encourageons !

  

On ne peut rien éliminer… On peut tout Aimer

J’entends bien cela. Pourtant, par rapport à la culpabilité je pensais que c’était plutôt… C’est marrant, tu me dis : « Aimer la culpabilité, y reconnaître la Lumière », alors que pour moi, le but, c’était « de ne plus vivre la culpabilité ! »

Là, pour le coup, ça change complètement mes circuits neuronaux !

Tout ce que nous ne voulions pas vivre parce que nous ne l’aimions pas… nous allons le revivre pour l’Aimer !

Et une fois que nous avons réussi à l’aimer, nous avons créé avec cet aspect de notre vie (par exemple avec la culpabilité) une relation saine, une relation de respect, une relation d’amour inconditionnel.

(Silence…)

Mais, il y a une autre chose, qui est très pratique à prendre en compte, c’est qu’il y a deux sortes de culpabilités : il y a d’une part, la « Culpabilité Lumineuse » et d’autre part, la « culpabilité ombreuse ».

  

Culpabilité Lumineuse ou culpabilité ombreuse ?

Oh, oh !

C’est la même Réalité Absolue, c’est la même Lumière, que nous nommons « culpabilité », mais nous pouvons en avoir deux consciences différentes :

« La Culpabilité Lumineuse », c’est celle que Dieu a mis en nous, justement, comme un signal d’alarme « merveilleux » qui nous signale, à chaque fois, que nous venons de perdre conscience de la Lumière, dans telle ou telle situation…

Cette Culpabilité Lumineuse nous invite à réagir et à modifier notre regard, à ouvrir notre conscience à la Lumière… et nous voulons écouter son message avec attention et bienveillance. 

Ce message d’erreur que nous délivre cette Culpabilité Lumineuse est toujours le même : « Nous venons de perdre conscience de la Lumière dans un de ses aspects infinis ! » … 

Ça c’est donc la Culpabilité Lumineuse.

« La culpabilité ombreuse », elle, c’est un usage détourné de la Culpabilité Lumineuse qui a été inventée par l’homme, à partir de la perte de conscience de la Lumière, pour manipuler les autres hommes et se manipuler soi-même !

Tout à coup, il y a longtemps, nous avons pris le même mot et la même émotion, Parfaite à l’origine et pour toujours, mais nous avons décidé que c’était mauvais, que ce n’étais pas bien… Ce n’était plus Dieu ! C’était le démon… puis, plus récemment, nous avons décidé que c’était un problème psychologique etc…

Nous avons perdu conscience de la Lumière dans la Culpabilité et à partir de là, la culpabilité a été, pour nous, ombreuse…

Pourtant, c’est bien simple : « L’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière Éternelle. »

Mais à ce moment-là, cette culpabilité était, pour nous, devenue ombreuse, c’est-à-dire qu’à partir de là, nous en avons souffert et nous avons refusé de l’écouter… Nous avons commencé, même, à la combattre… Et à partir de là, nous avons voulu l’éliminer ! Et nous en avons donc mésusé : nous avons fait un ennemi de notre ami qu’est ce merveilleux don de Dieu !

Et là, nous avons souffert une deuxième fois d’avoir souffert la première fois…

Et ainsi, nous avons vraiment perdu le véritable usage de ce beau signal d’alarme qu’est la culpabilité…

  

La Lumière, seule solution de l’ombre

Donc, en résumé, la culpabilité est une alarme parfaite qui me signale que je viens de perdre conscience de la Lumière… et chaque fois que nous avons choisi de ne pas l’aimer, et donc de ne pas écouter, cette « gentille » culpabilité, nous avons simplement additionné à cette première perte de conscience de la Lumière, une deuxième perte de conscience de la Lumière… puis une troisième… et ainsi de suite ! 

Et nous nous sommes complètement embobinés… dans l’illusion de l’ombre… c’est à dire dans une perte de conscience de la Lumière de plus en plus complexe… C’est le fameux labyrinthe !

Ombre + ombre n’a jamais donné plus de conscience de la Lumière !

Mais, la solution existe : la solution c’est, que nous reprenions, tout simplement, conscience de la Lumière « dans » la culpabilité ! Je dis bien « dans » la culpabilité !

Aimons notre culpabilité, comme elle le mérite…. Voyons la Lumière Omniprésente « dans » la culpabilité… et les choses vont se débobiner tout naturellement… elle vont se délier !

La Lumière est la seule solution de l’ombre ! Il n’y en a pas d’autre !

La conscience de la Lumière est la seule solution à la perte de conscience de la Lumière.

  

Culpabilité, l’ami à abattre ?

Oui, je comprends ce que tu veux dire ! Ah oui ! Mais, je ne pensais pas ça comme ça, ! Tiens ! Je t’attendais au tournant… Mais, je m’attendais à autre chose ! 

Parce que, en fait, concrètement… on va dire, qu’en ce moment, j’ai une certaine forme de culpabilité… qui, à mon avis, ne dois pas être très lumineuse et qui consiste dans le fait que je me sens toujours coupable parce que je trouve que je ne travaille pas assez, au niveau de mes travaux spirituels…

Oui… ?

Je ne travaille pas assez, par rapport à ce que je faisais avant… C’est comme si d’un coup…

Oui ! Cela arrive dans certaines périodes de notre vie…

Et, en plus, je le sais … J’ai tout fait pour combattre cela… J’ai essayé quand même… Mais, globalement…

Ça ne change rien ?

 Ça n’a pas changé grand-chose… 

Je n’arrive pas à savoir si c’est bien ou pas bien ! Je ne suis pas claire ! Je pense que c’est bien de changer les choses aussi, parce qu’elles ont changé, mais quand même il y a un truc qui ne va pas ! 

Bon, en clair, « je culpabilise » ! Ça, c’est certain ! 

Mais, si, là, je ne culpabilisais pas, je pourrais continuer tranquillement mon petit chemin sans rien foutre ! Bon, ce n’est pas que je ne fais rien, mais…

Cela dépend de ce que tu appelles « petit chemin » ? 

Être de plus en plus heureux c’est « le grand chemin », c’est le seul chemin qui nous intéresse tous … 

Ça, c’est le vrai chemin ! Regarde ! Tous les efforts que nous et tous nos amis faisons ont pour but de nous aider à être heureux, en bonne santé, bien dans notre corps… C’est ce qu’on appelle le « bien-être ».

Oui, je sais, je sais… Et bien ! En fait je n’en suis pas si sûre !

De ?

Eh bien, je crois que j’ai entendu tous mes vrais amis me le dire, je l’ai compris, mais il y a en moi quelque chose qui n’a pas encore adhéré à ça… Parce que pour moi le bonheur, c’est travailler, c’est avancer, c’est… Tu vois ?

  

Élévation bazooka ?

Non ! Non ! « Travailler, c’est être heureux ! »

Si, 100 fois par jour, nous désirons « élever » notre pensée, mais que nous ne sommes pas, d’abord, heureux d’avoir pensé cette pensée, nous perdons notre temps… 

Si toutes ces « soi-disant élévations » que nous prétendons faire ont pour but la destruction de ce que nous prétendons vouloir élever, c’est ce que j’appelle des « élévations bazooka » !

Ah oui ! Non…

C’est à dire, ce sont des soi-disant élévations, mais qui, en réalité, ont pour but de détruire la chose et non pas de l’élever… 

Oui ! Mais ce n’est pas si simple que ça !

L’élévation dont nous parlons là, c’est tout simplement la prise de conscience de la Lumière dans un aspect de notre vie et donc la fin de cet ombre qui n’était que la perte de conscience de la Lumière dans ce même aspect de notre vie…

Dès que nous prenons conscience de la Lumière, ça y est, l’élévation que Dieu nous offre depuis toujours, est enfin acceptée par nous ! 

Mais, si nous refusons de voir la Lumière dans ce phénomène, nous perdons, une fois de plus, conscience de cette élévation de conscience qui nous est proposée depuis toujours…

C’est à dire que nous empêchons cette élévation naturelle de se faire pour nous… 

Pour l’instant !

Oui, oui ! Tout à fait !

Dans ce cas, il y a un acte : nous « demandons » au Divin une élévation ! Mais, en fait, cela n’aura pas le résultat escompté ! 

Oui, tu veux dire que c’est une demande d’élévation, mais en même temps, on n’a pas permis l’élévation…

Bien sûr ! Nous savons que Dieu a nécessairement répondu, instantanément, à notre demande d’élévation, car Il est Infiniment Bon, Il est Parfait… donc, là, pas de problème !

 Mais si, à la seconde suivante, notre élévation ayant donc été obligatoirement réalisée, nous reprenons notre même position antérieure de combat et de critiques de ce pour quoi nous avons demandé l’élévation que l’on avait, bien sûr obtenue… Et là, on le prétend à nouveau hors du Divin…

Oui, ce n’est pas intéressant !

Et là, ça n’arrête pas ! Voilà ! À nouveau, nous allons demander et obtenir bien sûr l’élévation… Puis nous allons repenser à nouveau la pensée basse que nous avions pensé auparavant ! Et finalement rien n’a changé encore…

Alors, là, on va redemander, et obtenir bien sûr, à nouveau encore l’élévation ! Mais si nous repensons encore la même pensée basse à nouveau, nous rechutons etc… et finalement nous avons demandé toutes ces élévations pour pas grand-chose !

Oui, c’est souvent comme ça !

Donc, il va falloir faire la demande d’élévation, oui d’accord : cela permet bien sûr l’élévation proposée par Dieu depuis toujours : dès qu’on le lui demande, il le fait ! OK ! ça c’est vrai et certain !

Mais ensuite, il y a un positionnement différent à prendre, car si nous recommençons chaque fois la même erreur, si, à chaque fois, nous perdons à nouveau conscience de l’Absolue Lumière Divine dans cette même situation, nous revenons à la situation d’ombre antérieure…

Donc, il va bien falloir que, en même temps, nous effectuions un travail sur la qualité de nos pensées… 

Là, un téléphone sonne… et il y a une interruption… puis, nous reprenons :

  

Amour et Liberté

Voilà ! Donc, oui, c’est ça ! Nous allons revenir là-dessus pour bien le préciser :

« Je suis libre de tout ce que j’Aime ». 

C’est à dire que nous avons une relation harmonieuse, que j’appelle ici « une relation libre », avec tout ce que nous Aimons. 

Dès que j’Aime, inconditionnellement, quelque chose « je n’ai pas de problème » avec cette chose. D’accord ?

D’accord !

Si nous Aimons le beau temps, nous n’avons pas de problème avec le beau temps… Si nous aimons, la pluie nous n’avons pas de problème avec la pluie… et ainsi de suite… 

Là, ce sont des choses faciles ! Je prends ici des exemples « raz de terre ». Ce sont des exemples du niveau de la classe maternelle, comme nous disons souvent…

Mais, dès que nous parlons de la violence, de l’injustice etc… là, c’est un niveau de difficulté beaucoup plus élevé pour la plupart d’entre nous que d’Aimer… C’est du niveau Bac + 37 ! Bac + 48… voir même Bac + 88… etc.

Si nous avions reconnu la Lumière dans des choses comme la violence et tout ça ? Nous aurions pu arriver à être libre de ça ?

  

Nous sommes liés par l’Amour

Oui ! sans aucun doute ! C’est ce que le Christ a réalisé il y a 2000 ans…

Mais, l’ombre n’a pourtant pas encore quitté notre planète ! Parce que pour qu’il n’y ait plus d’ombre sur notre planète, il faut que chacun de nous le fasse lui-même… sans une seule exception !

Écoute :

 « Je suis libre de tout ce que j’Aime… mais je suis lié par l’Amour (avec un grand « A », c’est à dire par l’Amour Absolu), à tout ce que j’ai prétendu, jusqu’à là, ne pas aimer… »

Et, en fait, j’ai répété cette même situation, pour m’entraîner à l’aimer… jusqu’à ce que j’arrive à l’Aimer sans condition !

Et ça, c’est un fait ! Nous ne pouvons pas nous libérer de ce que nous n’aimons pas. C’est impossible ! Je n’ai jamais vu personne réussir à le faire…

Parce que, même si, dans notre aspect Pensée, nous pensons apparemment ne pas aimer une chose, dans notre aspect Âme, nous n’accepterons, absolument jamais, de ne pas l’Aimer ! Et notre même Âme nous invitera à nouveau à essayer… jusqu’à y arriver !

Mais, nous ne pouvons pas tout aimer !

Nous avons une espèce d’Honnêteté Absolue en nous, qui est au-delà de nos jugements, au-delà de l’ombre en nous… C’est une honnêteté qui dépasse tout, et qui dit : « Jamais nous n’accepterons aucune condition à l’Amour de toute chose ! »

Donc, fondamentalement, nous voulons être heureux sans conditions… 

Donc, nous voulons aimer cette expérience et nous allons la répéter, en souffrant pour l’instant, tant que nous ne sommes pas arrivés à l’aimer… Nous allons la répéter dans notre vie, et dans nos vies, jusqu’à ce que nous l’aimions sans aucune condition !

Et ça, tout le monde le fait. Je l’observe depuis des années et je constate que personne ne peut échapper à lui-même ! C’est notre exigence intime supérieure ! 

C’est notre Perfection qui s’exprime là ! Nous ne pouvons pas échapper à notre quête d’Absolue, nous ne pouvons, et ne voulons absolument pas, échapper à la conscience de la Lumière en nous ! 

Nous pouvons raisonner, aussi douloureusement que nous le voulons, à partir de l’ombre, mais alors, nous reviendrons sur ce sujet tant que nous ne l’aurons pas aimée… et ceci jusqu’à l’Aimer ! 

Ceci probablement parce que, au-delà de tous nos raisonnements ombreux, il y a, en nous, comme en tout, la Lumière qui dit et répète à l’Infini : « Amour Absolu ! ».

  

Nous sommes toujours au début de l’Infini

Les 8 Entretiens (4ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit ■ et petit ●, communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Et moi ? Et moi !?

Pour tous les concepts, c’est la même chose : c’est normal ! Nous pouvons dire que quand nous réussissons à aimer beaucoup plus un concept particulier qui était prétendus ombreux, finalement, tous les autres concepts que l’on avait prétendus ombreux sont au courant… Toute l’ombre est au courant…

Et donc, nous avons d’autres aspects de l’ombre qui disent :

« Et moi ? Et moi ? Quand est-ce qu’on va m’aimer aussi ? Quand va-t-on me guérir ? Quand est-ce que je vais enfin pouvoir accomplir mon véritable destin, celui de redevenir un concept clair de la Lumière ? »

Je suis d’accord ! Ça me parle…

C’est logique ! C’est comme ça !

C’est mathématique !

Oui, c’est comme ça ! C’est une loi : la loi d’Amour ! Rien, ni personne ne peut passer à côté ! 

Et, en plus, ça me paraît tout à fait cohérent !

  

Si j’ai échoué… je répèterai

… Et si, à un moment donné, nous n’arrivons pas à prendre conscience de la Lumière dans quelque chose ?

Eh bien, ce n’est pas grave du tout ! Ce n’est pas grave, puisque nous allons répéter cette chose… 

Cette « chose » va revenir à notre conscience, inévitablement pour être reconnue ! Dans une seconde… dans trois jours… dans un an, dans une vie… dans trois vies…

Car cet attrait que nous avons pour la conscience de la Lumière est plus fort que tout ! … plus fort que tout !

Et là, donc plus tard, lors de cette nouvelle tentative de prise de conscience de la Lumière dans cet aspect particulier de l’ombre, nous serons un peu plus près de réussir, parce que, la fois précédente, nous avions commencé à construire un circuit neurologique pour pouvoir prendre conscience de la Lumière dans « cet » aspect de l’ombre particulier…

Donc il y a un début de circuit, là où, avant, il n’y en avait pas ! Jusqu’à là, dans nos mémoires, nous n’avions pas « ça » !

Non ! Et en plus tu y mets une conscience… Donc déjà c’est…

Mais, maintenant, j’ai une petite mémoire qui est manifestée par un début de circuit de neurones, et qui n’attend qu’une chose c’est que nous la renforcions et, patiemment, elle attend une autre rencontre, qui est obligatoire, avec la même ombre… c’est à dire avec la même perte de conscience de la Lumière…

Et là, lors de cette rencontre suivante avec ce même aspect de l’ombre, si nous jouons la bonne carte et que nous ouvrons à nouveau un peu plus notre conscience à la Lumière dans cette ombre… Là, cela fera un peu plus d’éléments mémoriels… 

Eh oui ! Bien sûr, cela fait un peu plus de mémoire de la Lumière…

  

Le Paradis sur la terre

Et là, notre circuit neuronal pour le vivre est encore un peu plus solide ! 

Et à un moment donné, toutes ces mémoires ombreuses se seront présentées pour que, en elles, soit reconnues la Lumière … 

Et puis enfin, un jour, totalement inévitable, toutes ces mémoires ombreuses de l’humanité seront reconnues comme de la Lumière Pure… Et alors, il n’y aura plus que des mémoires Lumineuses !

Et ça, c’est « le Paradis sur la terre » …

Oui ?!

Quand tous les hommes auront réussi ça, c’est le retour au Paradis sur la terre…

Quand nous aurons tous fait ça, nous sommes au Paradis !

C’est à dire que l’on revient au point de départ où les enfants naîtront à nouveau sur la Terre de Lumière créée par Dieu depuis toujours et pour toujours… sans qu’aucune ombre ne leur soit enseignée.

Et, de plus en plus, les informations qu’ils recevront seront celles dont nous parlons ensemble, encore bien maladroitement, aujourd’hui …

Ils ne vont pas mettre en place d’autres circuits neurologiques que ceux qui permettent de penser la Lumière… 

Et ces enfants n’auront alors que des Mémoires Lumineuses…

Mais, ça va être vite nettoyé ?

Ils vont avancer à coups de 50 % au lieu de 3 %, par exemple… Et cela fera boule de neige… 60%… 70%… 80%… 90%…

Voilà ! Ils vont se réincarner un certain nombre de fois comme ça… et transmettre ces nouvelles mémoires de plus en plus lumineuses à leurs propres enfants… 

Et, à un moment donné, ça se purifie… ça se purifie… puisque chaque fois on fait le même travail qui augmente la conscience que chacun peut avoir de la Lumière…

Et ensuite, un jour, il n’y aura plus, du tout, cette ombre « ambiante », comme on dit, à laquelle, actuellement, nous avons trop souvent prétendu être soumis… en tout cas dans laquelle nous vivons tous les jours !

Nous y sommes soumis ! Oui !

Pas du tout ! Elle semble s’imposer à nous, mais on y participe ! Le mot « soumis », ça voudrait dire que nous n’en sommes pas du tout responsables !

Non ! Ça je suis d’accord ! Et c’est important ! Nous en sommes tous responsables…

  

Le Paradis est notre destin

Jusqu’à là nous avons vécu tous les jours dans cette ombre ambiante que nous nous sommes imposés à nous-même !

Mais, là, à un moment donné, nous retrouverons le Paradis ! 

Le Paradis c’est une terre où il n’y a que des Mémoires Lumineuses : toutes les mémoires ont été élevées et rendues à la Lumière !

Il n’y a plus une mémoire ombreuse : les injustices, les guerres, les viols, les mensonges, les peurs ombreuses… Tout ça, c’est fini ! Tout ça est arrivé à son Destin Lumineux tant espéré…

La terre est rendue à son état Originel… La Lumière !

La double chose, c’est que, du coup, en travaillant comme ça, en ayant cette perspective, on s’occupe de la spiritualité et non pas… c’est-à-dire… on passe au-dessus du problème…

Oui ! Mais, attention, le problème est « intégré » et non pas éliminé … Il est « aimé ».

Ce n’est pas le problème justement ! Là, tu t’occupes de la solution…

Oui ! c’est vrai ! Par exemple, une fois que nous avons bien travaillé la culpabilité, une fois que nous avons réussi à élever cette culpabilité à la Lumière, que nous l’avons rendu à la Lumière (on peut exprimer cela de pleins de façons !), il va y avoir des effets…

Eh bien, à ce moment-là, il va y avoir d’autres émotions qui vont venir à notre conscience, ou des détails plus fins liés à cette culpabilité qui vont se présenter à notre conscience… pour y être accueillis, eux aussi, dans la Lumière… 

Parce que, c’est comme une pelote de laine dont tu tires un brin… Le reste de la pelote va progressivement se débobiner !

Là, c’est le fil qui symbolise la culpabilité, mais à partir du moment où tu le tires et que tu élèves cette culpabilité à la Lumière, le reste qui lui est relié, parfois très mystérieusement, vient à notre conscience pour obtenir la même réparation ! Tu vois ? … 

Oui.

  

Un problème… à solutionner en cache un autre… à solutionner !

Et à un moment donné, il y a un autre aspect qui se présente… et puis il y en a encore un autre… et ainsi de suite… C’est normal… C’est toujours comme ça… jusqu’à la pleine conscience du Paradis !

Mais là, souvent, le problème, c’était que les gens pouvaient se compliquer un peu la vie … En effet le plus souvent quand ils voyaient apparaître un nouveau problème, ils pouvaient penser : « Je régresse ! Avant je n’avais pas ce problème ! » …

Ceci parce qu’ils ne le voyaient pas : il était sagement enfoui dans leurs mémoires, car ils n’étaient pas encore prêts pour pouvoir s’en occuper efficacement… 

Mais maintenant il vient à leur conscience ! … Car, ils sont prêts.

Alors, ça je veux bien le croire parce que… Je vois bien ce qui est derrière ce truc-là !

Et les gens disent ; « Mais qu’est-ce que je fais là ? Avant, je n’avais pas ce problème… et maintenant je l’ai ! Zut ! Je fais du mauvais travail ! » 

Voyons un exemple, parmi des exemples innombrables : à la suite d’une prise de conscience efficace sur sa culpabilité, dans laquelle elle est arrivé à prendre conscience de la Lumière, une personne a pu commencer à se souvenir qu’elle a vécu un inceste, par exemple… 

Pendant des années, elle a vécu sans avoir aucune conscience de cette souffrance qu’elle a vécu dans son enfance ! Un inceste qu’elle a pourtant vécu de façon répétée, par exemple, pouvait être ainsi complètement « hors » de sa conscience ! 

On pouvait lui dire, du fait de certaines réactions qu’elle avait : « Mais, es-tu sûre que tu n’as pas vécu d’inceste ? … Il ne s’est rien passé avec ton père ou avec quelqu’un d’autre, dans ton enfance ? » 

Et, pendant des années, elle a pu répondre, tout à fait sincèrement : « Non ! ». 

Mais, là, à un moment donné, lorsqu’elle est prête à résoudre cette ombre en y reconnaissant la Lumière, cela apparaît enfin dans sa conscience ! 

  

Quand nous sommes prêts à l’aimer le problème apparaît à notre conscience

Pourquoi ? 

Parce que tout simplement, jusqu’à là, il était tout à fait inutile que cela apparaisse à sa conscience !

Pourquoi ? 

Parce qu’elle était complètement incapable d’être confortable avec cette mémoire… et encore moins de l’aimer ! 

C’est là, à nouveau, l’histoire de la « distance » par rapport au feu dont nous avons parlé plus tôt… 

Et, avoir conscience de quelque chose que nous sommes absolument incapables d’aimer à cet instant, c’est tout simplement se faire souffrir à nouveau, sans avoir la solution de cette souffrance…

Et souffrir pour rien n’a aucune efficacité ! Aucun intérêt !

Oui, cela peut se comprendre facilement !

Mais, cependant, jour après jour, nous grandissons ! Et, finalement, un jour, nous apprenons à aimer une chose… Et puis un autre jour, nous apprenons à aimer une autre un peu plus profonde… et puis encore une autre, qui est encore un peu plus profonde, mais que nous n’étions pas prêt à aimer jusque-là !

Et donc, un jour, paf ! Cette mémoire de l’inceste peut enfin revenir à notre conscience sans danger : elle apparaît à nouveau parce que nous sommes maintenant capables d’envisager de reprendre conscience de la Lumière en elle. C’est à dire que nous sommes capables, enfin, d’envisager de l’aimer… de la rendre à la Lumière !

Eh oui ! … Et à partir de là, nous commençons à travailler petit à petit avec cette mémoire qui peut revenir à notre conscience de plus en plus clairement, au fur et à mesure où nous sommes de plus en plus capables d’y reconnaître la Lumière.

Et là, ensuite, plus ou moins vite, selon notre capacité à tout aimer, tout va venir ! C’est-à-dire que, « à cet instant que nous vivons là », sont présentes toutes nos mémoires relatives à cet inceste ! Et nous savons maintenant les aimer : nous sommes en guérison permanente !

Nous avons, finalement, grandi en conscience de la Lumière grâce à ces évènements.

Et là, alors, nous sommes « tous » davantage guéris…

En effet, nous avons en nous la totalité des mémoires de l’humanité ! 

À cet instant que nous vivons là, sont accrochées toutes « nos » mémoires. Toutes les mémoires de l’humanité sont présentes en nous à cet instant, comme toujours !

Oui ! C’est ce que tu disais tout à l’heure…

À partir du moment où tu commences ce type de travail, de toutes les façons tu auras toujours toutes les mémoires qui vont venir !

  

Tous pour Un, Un pour Tous

Oui, tout va venir ! 

Mais, également, des choses qui parfois même ne « te » concernent pas directement dans cette vie ! 

« Ce n’est pas toi », c’est « nous » ! Parce que en fait nous ne travaillons pas pour « soi » ! 

Nous ne travaillons pas « que » pour soi !

Oui, c’est selon ?

On travaille à l’Amour de l’ombre de l’humanité tout entière !

Et donc il y a des choses qui viennent de quelqu’un d’autre, mais c’est nous qui allons le travailler quand même ! 

C’est nous qui en prenons conscience… Et, avec d’autres, nous sommes chargés d’apprendre à l’aimer pour tous… sans aucun doute, avec d’autres qui travaillent à droite et à gauche ! 

Mais enfin, voilà ! Toi ça te vient à la conscience : et donc, c’est pour que tu l’Aimes ! 

Et si chacun fait bien son boulot, dans le sens évidemment de l’élévation dont nous sommes en train de parler… et bien le monde entier avance ! Il n’y a pas de souci… 

C’est le but ! C’est que l’ombre révèle sa véritable identité qui est « Lumière », puisque la Lumière est Omniprésente ! … Voilà !

Moi, je trouve ça magnifique ! 

C’est simple… C’est accessible… Pour tous, mais là, pour nous en tout cas ! Et on peut le travailler tout de suite…

Un silence…

  

Oui ! C’est bien la conscience qui change tout

C’est vraiment le chemin inverse à celui que je faisais avant ! 

C’est bizarre ! C’est vraiment une orientation différente, une conscience, différente… qui change tout ! Là vraiment, je vois bien, je connais cette orientation, cette conscience, ce goût !

Oui ! Bien sûr ! Tu travailles cela depuis si longtemps !

Je sais ce que c’est… Et là, c’est comme si d’un coup, il y avait une possibilité de l’aérer !

Ah oui ! Ça c’est sûr !

Et cela change ! Je me « plantais » sans arrêt, parce que je travaillais sur les conséquences de la culpabilité et non pas sur le terme lui-même, non pas sur la culpabilité elle-même…

Alors attention, ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler sur les conséquences ! Les conséquences doivent être aimées aussi ! 

D’ailleurs, le plus souvent, nous commençons d’abord par apprendre à aimer les conséquences pour remonter, ensuite, vers la cause qui est aussi à aimer ! 

Parfois, à un moment donné, pour reprendre ton exemple, nous travaillons sur une conséquence, et puis sur une autre… Et à un moment donné, nous arrivons à la culpabilité elle-même !

C’est ce que tu as fait…

Mais, si tu n’avais pas fait cette préparation, en travaillant l’étape numéro 1, puis l’étape numéro 2, puis la numéro 3… tu n’aurais pas été encore capable d’envisager d’aimer la culpabilité elle-même !

Oui, c’est facile à comprendre…

  

C’est facile à comprendre… et à faire

 ■

Donc il y a tout ce travail qui, depuis toujours, a construit l’instant présent…

Et l’instant présent, c’est le meilleur, c’est le moment Parfait ! Comme toujours ! 

Et si, à cet instant, c’est la culpabilité qui se présente à ma conscience… et bien, c’est que je suis prêt à envisager de l’aimer et c’est le moment de commencer à m’entraîner à le faire !

 Et cela, pour la millième fois, pour la dix-millième fois, pour la cent-millième fois, mais voilà ! C’est le moment de l’aimer ! C’est le moment d’y voir toujours mieux la Lumière…

C’est toujours le bon moment d’avoir, encore plus, conscience de la Lumière ! … 

Et puis, en même temps, nous allons travailler autre chose ! …

Parce que c’est comme ça ! Cela ne se fait pas en ligne droite ! (Il y a un geste) C’est une spirale ascendante (il y a un autre geste) … 

Attends ! Parce que travailler la culpabilité, ça peut être… Tu la vois ! Tu es dedans…

C’est la première étape, de la « voir » ! Tout le monde ne la voit pas !

Toi, tu la vois parce que tu l’as travaillé et alors maintenant tu la vois de mieux en mieux depuis un moment… 

Et, comme nous l’avons dit : quand tu conduis ta voiture, il faut ouvrir les yeux ! Donc il faut « voir » la culpabilité pour arriver à l’aimer un jour !

 Je sais que je dois l’aimer et que je suis en chemin pour apprendre à l’aimer… c’est clair…

Voilà ! Et là, tu vas l’aimer, un peu plus, pendant un millième de seconde ! Tu l’aimes !

De penser que c’est un message d’erreur, ça je peux l’aimer. Ah ! Chic ! on me dit que je suis dans l’erreur ! 

C’est déjà bien !

Mais après ? Euh… Je sais que ce sont des pensées… Mais…

Après ? Exactement comme nous avons appris à penser le contraire pendant des millénaires, il faut simplement maintenant oser réapprendre à penser… en choisissant cette fois-ci de penser ce que nous sommes le plus heureux de penser !

En s’entrainant par exemple à penser : « J’aime cette culpabilité » … « Je l’attendais comme mon amie » … « Je la veux » … « Je veux l’écouter et entendre son message bienfaisant » … « Cette culpabilité est merveilleuse ! » etc… etc…

  

Je saute ! … avec prudence

Je suis obligée de reconnaître que je n’ai jamais pensé ce type de pensées de toute cette vie que je suis en train de vivre !

Oui ! et probablement que tu ne l’avais jamais pensé dans toutes les vies que tu as vécues !

Mais, maintenant, tu prends évidemment une direction qui est pour l’instant inhabituelle dans notre société ! Alors, tu ne vas pas crier ces pensées-là dans la rue ! C’est intérieur… C’est intime ! 

Là, on en discute calmement et profondément, mais évidemment on ne va pas parler de ça, de but en blanc, dans ces termes-là, à n’importe qui ! Les gens se vexeraient ou risqueraient de se faire mal avec nos paroles maladroites !

Ah oui ! ça c’est clair… D’ailleurs le dicton ne nous dit-il pas « La parole est d’argent, mais le silence est d’or » ?

En effet, si on dit à quelqu’un qu’il est sage d’aimer celui qui fait une injustice ou accomplit un viol, et que cette personne n’a jamais fait aucun travail de conscience préalables, ils ne comprendraient pas ce que l’on signifie et ils seraient peut-être même en colère, et ils nous traiteraient probablement de fous… et peut-être nous mettraient-ils leur poing dans la figure ! Et on les comprend… 

Nous devons respecter les croyances des autres ! Nous voulons avoir de la douceur en les abordant… et trouver les mots adaptés… à eux !

Et, le plus souvent, on doit tout simplement se taire… et continuer à travailler sur soi ! Ce qui est le seul moyen réellement efficace.

Là en effet, Gandhi nous a dit : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde » …

Oui, nous ne devons pas parler trop rapidement… Soyons heureux de nous taire… On ne doit parler à une personne que si vraiment elle sait être heureuse d’entendre de telles paroles… et si nous sommes vraiment heureux de les lui dire… 

Là aussi, il s’agit, encore et toujours, de trouver la bonne distance ! Ce n’est que si c’est ton Âme qui te dit d’en parler que tu dois en parler…  Si ce sont tes mémoires encore trop ombreuses, tu vas à l’échec et aux problèmes… pour l’instant !

Ça je l’entends bien… Et j’entends bien le fait de penser que j’aime la culpabilité, que j’aime la ressentir parce que c’est un message d’erreur…

Ce message je le veux… et je le veux parce que c’est enrichissant… et du coup, en ce moment, je suis en train de sentir qu’il y a… des gros trucs derrière !

  

Tirons le fil de l’ombre avec douceur

 Eh bien, évidemment ! C’est ce que nous avons dit, il y a peu… Nous avons dit ce qui se passait quand on tire un seul fil d’une bobine, mais il faudrait plutôt regarder la chose comme ce que l’on a vu tout à l’heure… 

Oui, il y a tout un truc…

Rires…

Quand nous tirons avec amour le fil… nous avons des millions de choses qui viennent au portillon de notre conscience… pour être aimées ! Ça c’est normal !

Ces autres choses sont attachées à cette culpabilité… qui sont liées dans cette vie, dans l’autres… dans l’autre… dans l’autre… Il y a des milliards d’évènements, et donc des milliards de mémoires…

Mon Âme me protège tout en respectant mon libre-arbitre

Il faut en avoir conscience, ou il suffit de les aimer ? 

Parce que moi, je ne suis pas consciente de toutes ces mémoires !

Nous en aurons conscience ! Mais nous n’en aurons conscience que lorsque nous serons prêts à les aimer, c’est à dire prêts à y voir la Lumière !

Parce que nous avons en nous un système de protection, dont on a parlé tout à l’heure et dont je te reparle maintenant… C’est un processus de protection qui fait que rien ne va se présenter à ma conscience que je ne sois pas capable d’aimer et donc d’élever… à cet instant.

Ah oui, c’est vrai !

Sinon, ça ne sert à rien d’avoir conscience de nos mémoires ! Cela serait même dangereux !

Donc, nous avons un système de protection… Et du coup, nous n’avons pas encore conscience de ce que nous ne sommes pas encore prêt à aimer !

C’est pour cela que nous avons des vies « saucissonnées » !

Car, nous ne nous souvenons pas de notre vie antérieure… et des autres vies encore antérieures… Et pourtant, nous savons très bien qu’elles ont existé… et nous savons très bien que certains s’en souviennent !

Oui, c’est vrai !

Mais, pourquoi s’en souviennent-ils ? Réfléchissons ! …

… Tout simplement, parce qu’ils sont capables de les aimer !

Si nous étions capables d’aimer la personne qui nous a coupé la tête dans un lointain passé, nous pourrions nous en souvenir sans problème ! Si nous aimions la personne qui nous a coupé la tête, cela ne nous poserait, aujourd’hui, aucun problème qu’il nous l’ait coupée et nous pourrions nous en souvenir sans danger, ni pour nous, ni pour elle !

Mais, si nous sommes aujourd’hui incapables de faire cela… et que nous nous en souvenions clairement, par un artifice dangereux, alors, pour nous, et pour elle, cela serait un drame terrible ! Et nous pourrions peut-être la tuer dans cette vie-ci, parce qu’elle nous a coupé la tête une vie d’avant ! Ou un truc de ce genre…

Ou, peut-être l’inverse… C’est pire, c’est nous qui lui avons coupé la tête… et il va vouloir nous couper la tête !

Aimons notre inconscience

Oui, tu comprends ce que je veux dire… On irait au méli-mélo ! 

Donc, il y a un système de protection ! Par exemple, ce système de protection se manifeste par la vie que j’appelle « saucissonnée ».

Ce n’est pas normal que les vies soit saucissonnées ! … Non, pardon, je me trompe de terme : en fait c’est normal, mais ce n’est pas naturel ! 

Mais nous avons pris une route qui a nécessité ces saucissonnement pour nous protéger des mémoires que nous avons mis en place dans notre passé lointain et que, pour l’instant, nous ne sommes pas du tout capables d’aimer. 

Donc : Ayons une sage inconscience ! … pour l’instant.

Alors, merci à notre sage inconscience !

Oui ! Il est sage d’aimer notre inconscience !

Nous allons travailler, nous allons travailler… et nous allons donc arriver à aimer une première chose… et puis nous allons apprendre à aimer encore une deuxième chose… et puis encore une troisième ! etc…

Alors, nous étudions d’abord à l’école maternelle… Là, nous apprenons à aimer ce qui est, pour nous, facile à aimer : nous y aimons facilement les gens qui sont gentils, qui sont beaux, qui sont bons, qui sont généreux, les gens qui nous manifestent leur amour…

Oui ! Ça, c’est vraiment facile à faire… pour la plupart des gens !

Une fois que nous réussissons cela, c’est déjà pas mal ! Car il y a des gens qui ont encore des difficultés à le faire ! Ils ne savent pas bien encore être heureux que quelqu’un soit gentil ou beau… Ils peuvent en être jaloux ou bien triste de ne pas l’être eux-mêmes… etc.

Oui, c’est vrai…

■ 

Il y a des systèmes ombreux pervers de toutes sortes qui ont été mis en place depuis des millénaires ! 

Mais, cependant, une fois cet apprentissage de débutant réussi, nous passons au cours préparatoire… et là il y a en général des choses, des situations, des personnes, qui, pour la plupart des gens, sont un peu plus difficiles à aimer… mais, ils peuvent maintenant l’envisager !

Il y a donc là des choses qui se présentent à notre conscience et qui, du fait de la programmation ombreuse que nous avons mise en place depuis le presque début de l’humanité, étaient, pour nous, un peu plus difficiles à reconnaître comme étant de la Lumière Infinie… 

Mais, si nous travaillons bien et que finalement nous réussissons à aimer également ces aspects de la vie, hop ! Nous passons dans la classe supérieure et nous allons travailler des choses encore un peu plus difficiles pour la plupart des gens…

Et ainsi de suite, pendant des années… pendant des vies… et des vies !

Je comprends ! Je peux entendre « aimer » … Mais alors je me pose cette question : « C’est quoi « aimer » au niveau pratique ? »

  

Aimer, c’est être heureux

Dans notre échange, au niveau pratique, au niveau très pratique : « aimer » quelque chose, c’est tout simplement être heureux de cette chose… Être toujours plus heureux de cette chose !

Aimer un aspect de notre vie, aimer une personne, aimer une émotion etc., c’est tout simplement être heureux de cet aspect de notre vie, c’est être heureux de cette personne, c’est être heureux de cette émotion, etc… chaque fois plus !

Je sais que ma compagne m’aime parce que, je sens qu’elle est heureuse que je sois ce que je suis… de plus en plus ! 

Voilà ! C’est tout ! Je me sens aimé d’elle chaque fois qu’elle manifeste sa joie que je sois ce que je suis… C’est tout !

Un autre exemple : Toi tu m’apprécies… n’est-ce pas ? 

Eh oui, c’est vrai ! 

Être heureux de ce qu’est l’autre, c’est l’aimer !

Alors, du coup, je me sens « aimé » parce que tu l’exprimes en venant et en me faisant confiance… Tu m’apprécies… Et hop ! Ça y est ! Je me sens aimé, je me sens en sécurité avec toi… etc.… 

Et pour moi c’est très, très simple ! C’est très ras de terre ! C’est de la philosophie rustique, pas compliquée. C’est tout simplement ceci : « j’aime quelqu’un », ça veut dire que « j’arrive à être heureux de ce qu’il est… chaque jour plus… » … Voilà ! C’est simple !

Mais, inévitablement, si je l’aime, je vais être de plus en plus heureux de tout ce qu’il est ! Et alors, chaque fois, il va me présenter de nouvelles facettes de lui pour que je les aime… et je vais apprendre à les aimer…

  

Est-ce que j’aime mes enfants ?

Alors, par rapport à ce que nous disions tout à l’heure, moi je n’aime pas mes enfants ? Je ne suis pas heureuse de ce qu’ils sont !

Alors, ce que tu dis là est important. C’est une très bonne réaction… et qui va présenter pour nous de gros avantages !

Réfléchissons ! Si nous écoutons notre Âme, après l’avoir interrogée : « L’amour est-il limité ou infini ? »

● 

L’amour est Infini !

D’accord ! Alors, maintenant : « Est-ce que l’amour a un début ? »

Non !

Alors, il n’a pas de début… Est-ce qu’il a une fin ?

Non.

Donc, tu Aimes ! 

Oui ! Je vois ce que tu veux dire…

Que tu en sois consciente ou inconsciente : tu Aimes ! Que tu en ais conscience ou pas tu n’as pas cessé d’être « Amour ». Et c’est très simple, c’est logique parce que…

Tu veux dire que c’est un problème de conscience ?

■ 

Oui bien sûr ! Ce n’est « qu’un » problème de conscience !

Ah… !

Seule la Perfection Existe

Qui nous a créés ? Qui nous crée à chaque instant ? Qui nous créera toujours ?

C’est Dieu ! N’est-ce pas ?

Oui, bien sûr !

Est-ce que Dieu peut créer quelque chose d’imparfait ?

Non !

Non ! Donc, sa création est Parfaite, totalement Parfaite… 

Donc je suis créé Parfait ! 

Si sa Création est Amour, je suis créé « Amour ». 

En être conscient alors ?

Alors après, en effet, notre travail… ça va consister à en être de plus en plus conscient !

Ce qui pose certains problèmes, vu ce que nous avons vécu depuis que celui que l’on nomme Caïn a perdu, pour la première fois chez les humains, conscience de la Lumière.

Oui, oui…

Mais avant Caïn ? Les animaux, eux, ne pouvaient pas remettre en question la Création de Dieu… Par exemple, ils ne pouvaient pas ne pas aimer quelque chose !

Ils vivaient selon le Plan de la Lumière, sans jamais pouvoir s’y opposer.

Les Êtres n’ont reçu le Libre Arbitre, la Libre Conscience, qu’à partir de leur humanité.

C’est à dire pour les premiers, d’après ce que nous dit la science actuelle, il y a environ 150.000 ans… peut-être 400.000 ans…

Or, « C’est la conscience qui fait toute la différence.

● 

Tu ne sais pas ce que cela me fait comme effet de penser que je suis capable d’aimer !

Tu n’es pas seulement capable d’aimer ! Tu es Amour Pur !

● 

Ah Oui ! Ça me libère d’un truc, ça !

Que tu en ais conscience ou pas. Que les autres en aient conscience ou pas…

Ah ! J’ai l’amour en moi ?

Tu dis « l’avoir » … Non ! « tu l’es » ! Tu es créée comme ça ! Tu es créée Amour…

C’est comme quand tu dis « je suis ce corps » … Eh bien, tu es Amour également. 

Au niveau spirituel nous sommes Amour. Au niveau du corps nous sommes Corps physique, au niveau du mental nous sommes Pensée… 

Et donc, que nous en soyons conscients ou inconscients, « Nous sommes Amour » !

● 

C’est marrant ce mécanisme : dans la mesure où tu reconnais quelque chose tu te donnes la possibilité de l’être.

  

Être ce que je suis depuis toujours… et le reconnaître librement

Non ! Tu te donnes la possibilité de « reconnaître » que tu l’es. 

Oui, c’est vrai !

Tu ne l’es pas plus après qu’avant ! 

Tu n’es pas plus Amour après en avoir pris conscience qu’avant !

C’est comme si je n’avais pas un problème d’amour, mais seulement un problème de conscience…

Et que quand tu as la conscience… c’est la libération !

Eh bien, oui ! C’est la libération !

C’est la libération de la perte de conscience de la Lumière Éternelle et Parfaite !

Chaque fois que nous avons plus conscience du Divin… Ouah ! Nous vivons un instant de joie… Voilà ce que ça fait !

Mais, le lendemain, ou un an plus tard, nous avons encore plus conscience du Divin et… Ouah ! Nous vivons un autre instant de joie… etc. 

Cela le fera toujours ! C’est la joie… c’est la joie de l’Instant Éternel… 

« La joie », c’est ce que nous ressentons chaque fois que notre conscience de la Lumière augmente d’un cran de plus !

La joie n’est pas un état, c’est « un mouvement » !

La joie est un mouvement d’ouverture de conscience !

Hum… ! C’est vrai ! Là, je suis d’accord…

Voilà ! C’est la joie… Chaque fois… Chaque fois… Chaque fois… Toujours renouvelée à l’infini ! Chaque fois que nous ouvrons, une fois de plus, notre conscience à la Lumière : c’est la Joie !

Et ça durera toujours et cette joie est à la fois grandissante et toujours plus calme…

Les couleurs de cette joie vont en être de plus en plus variées… et cela infiniment… 

Tu vois ? Voilà ! Il n’y a aucune limite… « No limit ! » 

Mais pour l’instant, nous sommes là où nous sommes, chacun de nous : en plein dans la Lumière, depuis toujours et pour toujours… et notre conscience de cette Lumière Infinie augmente… tranquillement… ou, au début, chaotiquement !

Mais, nous ne pouvons pas, je pense, imaginer ce qu’est « réellement » la Joie…

Non ! Ce n’est pas possible…

Nous avons une vision très myope de l’avenir !

Nous avons une vision très myope de ce qu’est l’avenir avec une conscience toujours plus grande de la Lumière Éternelle !

Mais bon ! Nous sommes très bien comme ça ! Et chaque jour nous irons toujours vers plus de conscience de la Joie, c’est sûr !

Et nous aurons alors les cerveaux qui correspondront à cette conscience… Avec cette conscience, nous allons créer des neurones et des circuits de neurones qui vont nous permettre d’avoir encore plus de conscience de la Lumière… 

Donc nous allons avoir un autre cerveau… le cerveau continuera à évoluer… Il changera… Il ne pourra pas être pareil qu’aujourd’hui… et le corps entier également !

« Nul ne sait ce que peut le corps », nous a dit Spinoza…

(… Silence…)

Pourquoi parlions-nous de l’Amour ?

Pour reconnaître, je pense, qu’il est Absolu, Éternel, et que nous ne pouvons pas échapper à une conscience de plus en plus grande de Lui, jour après jour. 

Ah oui !

  

L’Amour… toujours l’Amour

Et donc, nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que nous sommes, que ce soit pour quelque chose ou pour quelqu’un… Et, bien sûr, personne ne peut augmenter l’Amour Infini qu’il est pour nous…

Mais, en revanche, nous pouvons augmenter notre conscience de l’Amour que nous sommes, pour cette chose ou pour ce quelqu’un ! Et ce quelqu’un peut augmenter sa conscience de l’Amour Infini qu’il est pour nous… 

En gros ! Voilà ! Pour le dire maladroitement… mais pour le dire quand-même ! Voilà ! C’est tout !

C’est ça ! Nous n’augmentons pas l’Amour Éternel, mais nous augmentons la conscience que nous en avons.

Nous ne pouvons pas augmenter l’Amour que Dieu a fait de nous. Sa création est « Parfaite » ! Nous ne pouvons pas l’améliorer… Mais nous pouvons, toujours plus, prendre conscience de sa plénitude.

Du coup, par rapport à aimer… aimer la culpabilité… aimer l’ombre ?

Oui ! Aimer un aspect quelconque de l’ombre…

 Aimer l’ombre… C’est prendre conscience de l’Amour que nous sommes, vis-à-vis de cette ombre ?

Oui, puisque, par décret Divin, nous sommes Amour…

Alors, déjà, cela m’a fait quelque chose de penser… que j’avais de l’Amour…

Ce n’est pas « avoir » ! 

Quand tu as dit « avoir de l’amour », tu as parlé avec des termes qu’a utilisés l’ombre en général… C’est-à-dire nous pouvions soi-disant « avoir » ou « ne pas avoir » l’Amour… 

Alors, pas « avoir » ?

  

Nous « sommes » Amour

Les 8 Entretiens (3ème Partie du 2ème Entretien)

Alors, quel est le problème ? 

Oui ! Le vrai problème, c’était l’absence de joie que des personnes ont eu en nous disant cette phrase ! 

C’était une vérité qui n’était pas vécue dans la joie, qui n’était pas exprimée dans la joie, et donc cette vérité n’était pas mûre à dire ! Elle n’était pas complète… 

En effet, là, il y avait des mots justes, mais ils étaient vides de joie : celui qui les disait n’était pas heureux de les dire comme il les disait : c’était donc vide de la vraie vérité !

La Vrai Vérité, c’est la conscience de la Lumière !

Il y avait là l’essentiel qui manquait : la Joie d’exprimer la Lumière ! 

Pour que le message puisse être parfaitement reçu, il faut cette Joie qui manifeste la conscience de la Lumière dans ce que nous sommes en train de penser, de dire ou de faire.

La Joie est la clef de la communication unitaire.

Or, si des personnes ont pu nous dire cette phrase, avec un jugement douloureux, si elles n’étaient pas heureuses de nous la dire, mais qu’elles nous la disait par habitude, c’était pourtant, certainement, dans l’intention de nous faire du bien ! Mais, elles, elles n’était pas heureuses de le dire ainsi ! 

C’était donc, à l’époque, irrecevable pour nous ! En effet, alors, nous ne savions pas encore être heureux lorsque que ces personnes, si importantes pour nous, souffraient…

Et, là, nous avons eu des raisons, ombreuses il est vrai, de penser et de dire : « Il y a là quelque chose qui cloche ! » Effectivement, mais, au niveau du fond, ces personnes avaient raison lorsqu’elle disait : « Peut mieux faire ! » … 

Et oui ! Bien sûr que l’on pouvait mieux faire ! Heureusement que l’on peut toujours mieux faire… C’est justement l’Infini qui est possible, devant nous. Nous pouvons donc continuer à abonder dans cet Infini. Bien sûr ! Il n’y a pas de problème !

Et c’est bien ce que nous faisons, là, en nous entretenant l’un avec l’autre.

Il doit y avoir un truc, en ce moment ! Parce que je crois que c’était hier, j’ai eu un super problème ! J’ai relu, enfin plutôt, j’ai eu l’occasion de réentendre un texte qui parlait de l’examen des études que j’avais entreprises avec l’organisation Anthropedia… Et je me suis dit : « C’est vrai ! Tout de même, j’ai eu mon diplôme et dans ce cadre, j’ai eu mon examen d’éveil corporel avec mention…  Mais vraiment, pour le coup, c’est comme si tout cela s’était perdu dans un tiroir… » 

Et là, tout d’un coup, je me suis dit « Mais, ça ne va pas ! » Et j’ai remis mes cours au-dessus de mon bureau et je les ai repris !

Et ça, c’est un truc que je n’aurais jamais pu faire ! C’est comme si maintenant, je commençais à vraiment me mettre au travail… 

Il me manquait cette reconnaissance de quelque chose en moi qui est en chemin et qu’il faut que je reconnaisse… Sinon, ce n’est pas possible ! Je ne peux pas avancer avec du vide en dessous !

  

Nous sommes toujours au début de l’Infini

Mais, tu es en train de reconnaître cette chose en toi ! C’est ce que tu fais !

Oui, c’est vrai ! Ça change… Ça commence ! Je le sens…

Mais, ça ne commence pas… « ça continue » ! Seulement, aujourd’hui, tu as pu reconnaître cette chose en toi à ce niveau-là… et puis, demain, tu vas la reconnaître à un niveau supérieur… puis, ensuite, à un niveau encore supérieur…

La « reconnaissance » dont tu parles, c’est une reconnaissance qui va durer éternellement ! Elle ne va pas s’arrêter à 100% ou à 300%…

On ne prendra jamais la retraite ! … Il n’y a pas un endroit où nous allons nous arrêter de reconnaître, toujours plus, la Lumière en nous !

Oui ! C’est vrai.

Cette « reconnaissance », elle va s’étaler à l’Infini… Elle va continuer son travail… Ce que tu appelles reconnaissance va durer pour toujours. Cela va être sans arrêt renouvelé, remis sur le tapis, recommencée… à l’Infini… Mais jamais au même niveau !

Oui ! recommencée !

Et nous aurons souvent le sentiment de recommencer… Mais nous ne recommençons pas en un cercle fermé… Non ! ce sont « les spires » de l’évolution de la conscience…

La spirale, là !

Là, si tu veux, tu as un phénomène, (je prends sur le bureau un fil électrique qui représente « ce phénomène », cet aspect de la vie, cet aspect de la conscience… que je dispose verticalement) … Disons que ce fil représente le phénomène de « la reconnaissance »

Et depuis des milliers d’années, nous faisons comme cela : (et là, je dessine une spirale ascendante qui, à chaque spire, rencontre à nouveau le fil représentant la « reconnaissance », mais à un niveau supérieur à chaque tour de spire) …

Et nous revenons à chaque fois encore au concept de « reconnaissance », mais en ayant à chaque fois une conscience plus élevée de la Lumière dans la reconnaissance…

Alors, nous avons pu penser et dire : « Mais je ne bouge pas ! J’ai encore, toujours, mon problème de reconnaissance, exactement comme la dernière fois ! et comme l’avant dernière fois etc… etc. … Je fais du sur place ! Je n’avance pas ! »

C’est d’ailleurs le même phénomène qui se passe pour tout autre concept dont nous pouvons choisir d’étudier l’évolution en nous-même, ou bien dans la société…

Mais, en fait, si nous sommes plus attentifs, nous voyons bien que oui, c’est bien, une nouvelle fois, le concept de la reconnaissance que nous revivons ! C’est vrai !

Mais, à chaque fois, c’est « la Lumière de la reconnaissance » dont nous prenons de plus en plus conscience…

Le mot « reconnaissance » est un nom de Dieu que nous percevons de mieux en mieux ! Nous en avons une conscience toujours plus grande… Et nous en aurons une conscience toujours plus grande ! Et, sans aucun doute, ceci durera pour toujours !

En fait, quand chaque fois que nous revenons à la prochaine spire au contact de la reconnaissance, nous ne sommes plus du tout au même niveau de conscience… et ainsi notre conscience s’ouvre à chaque nouvelle expérience… de reconnaissance !

Parfois une extase, mais attention !

C’est vrai que si cela se fait très petit à petit, nous n’avons pas, peut-être, cette extase que tu as décrit tout à l’heure !

Mais si à un moment donné nous faisons une spire qui est beaucoup plus large, plus allongée, nous allons nous retrouver tout d’un coup dans un paysage de la « reconnaissance » tout à fait nouveau pour nous … 

Et là, nous allons avoir cette grande joie qui va manifester cette importante augmentation de notre conscience de la Lumière dans la « reconnaissance » … 

Et nous allons même, peut-être, tomber dans l’excès d’avoir l’impression que nous avons enfin tout compris de la Lumière dans « la reconnaissance » … 

Alors qu’en réalité, nous sommes, à cet instant comme toujours, à l’infini début de notre prise de conscience de la Lumière, comme nous l’étions au tout début de cet univers ! 

Nous avons eu, pendant des milliards d’année, d’abord une conscience minérale de la « reconnaissance », puis une conscience végétale de la « reconnaissance », puis une conscience animale de la « reconnaissance » …

Et depuis récemment, depuis peut-être 100.000 ans, nous avons continué à évoluer avec une conscience humaine de la « reconnaissance », jusqu’à aujourd’hui… et cela, probablement, pour toujours !

Rires…

Cette impression, c’est donc souvent : « Je ne retomberai plus, c’est terminé ! » 

Mais, en fait ça va continuer, bien sûr ! Oui, nous avons « tout » compris à notre niveau de conscience actuel de la Lumière, mais nous allons avoir besoin de « tout » comprendre à notre niveau de conscience de la Lumière suivant… et puis au niveau suivant et ainsi de suite…

Ça va se répéter ! Et cela se répètera à l’infini… Pour tous les Êtres, cela ne cessera jamais… 

Il faut que nous nous y fassions : Nous ne pouvons pas arriver au bout de Dieu ! Nous n’y arriverons jamais !

Non !

  

Le plus important : être heureux

Donc, il n’y a pas de problème. Ce sera pour toujours ! 

Il ne nous reste plus qu’à être de plus en plus heureux de prendre toujours mieux conscience… et aussi, être heureux que ce sera ainsi… pour toujours !

Et, là, nous voyons donc revenir « ce besoin de reconnaissance », toujours plus fin, toujours plus élevé, encore et encore… avec de plus en plus de joie !

Donc, tous les sentiments que nous avons dureront toujours. Ces émotions vont toujours exister… Ce qui a évolué et continuera d’évoluer, c’est notre conscience en eux de la Lumière Éternelle…

Ces impressions de manquer, ces culpabilités, ces peurs etc. elles vont durer toujours. Il faut simplement que nous prenions conscience que, ces émotions, ces sentiments etc., « c’est Dieu Lui-même » … dont nous prenons conscience un peu plus à chaque « spire » … à chaque nouvelle expérience !

Eh bien là, nous rejoignons ce sentiment d’humilité, parce que, tant que nous pensons que ce n’est que de « notre » fait, en tant qu’individu, alors nous bossons, nous ne faisons que travailler dans l’appréhension… 

Mais, lorsque nous avons ce niveau de recul qui fait que nous percevons que nous faisons partie d’un Tout, alors, toute expérience devient une expérience réelle et je pense que c’est peut-être comme ça qu’il faudra vivre… c’est bien de vivre avec cette conscience-là !

Alors oui ! Cette conscience-là, nous l’avons chaque fois que nous sommes heureux… 

Nous avons un dicton que je t’ai peut-être déjà cité, mais dans ce cas je vais le répéter : 

« Je suis libre de tout ce que j’Aime, mais j’ai été lié par l’Amour Inconditionnel à tout ce que j’ai prétendu ne pas aimer ».

Non, tu ne m’avais pas dit cette phrase.

  

Que l’Amour Inconditionnel !

Ceci signifie que nous n’allons jamais abandonner de tenter d’Aimer ce que nous avons refusé d’Aimer jusqu’à aujourd’hui !

Nous n’allons jamais lâcher le morceau ! Et cela, ça durera toujours…

Nous n’allons jamais accepter de ne pas Aimer inconditionnellement quoi que ce soit : des aspects de moi, des aspects de l’autre, des aspects de la vie…

Nous pouvons mettre là les mots que nous voulons… Ils sont toujours des noms de la Lumière Éternelle… Et nous n’allons jamais accepter de ne pas aimer ce que ces mots signifient pour nous !

Nous sommes là et nous existons, pour avoir une conscience de Dieu toujours plus grande, une conscience toujours plus élevée de l’Amour Inconditionnel en tout !

Et dès que nous prétendons maintenir une inconscience de la Lumière Éternelle à propos de quelque chose, nous allons établir avec cette chose particulière une relation intense, parce que nous allons « travailler », « étudier » pour apprendre à l’Aimer sans condition…

Or, nous n’avons pas d’autre système pour apprendre quelque chose que « la répétition ».

Et pour apprendre à Aimer quelque chose, nous répétons et nous répétons encore cette chose que nous avons prétendu ne pas aimer… jusqu’à ce que nous réussissions à l’Aimer ! 

Nous ne pouvons absolument pas nous en empêcher !

Je n’ai jamais vu personne qui puisse s’en empêcher…

  

Apprendre, c’est répéter

C’est exactement comme pour apprendre les tables des multiplications : nous l’avons répétée jusqu’à ce que nous la sachions.

La répétition, c’est notre « seul » moyen d’apprendre… 

En répétant une pensée nouvelle, nous créons un nouveau circuit neurologique dans notre cerveau… et puis en la répétant encore et encore, nous solidifions ce circuit nouveau… et puis nous le solidifions encore, jusqu’à ce que cette pensée fasse partie de notre subconscient… Et là, nous venons de changer notre conception !

Nous avons tout appris par la répétition. Un bébé apprend à marcher en répétant. En répétant quoi ? Eh bien, en répétant les tentatives de marcher sans y arriver, jusqu’à ce qu’il réussisse à marcher. Il essaye, il essaye… et un jour, tac, il marche !

Imaginons un enfant qui ne serait pas heureux de ne pas réussir à marcher après, disons 10 tentatives… Qu’arriverait-il ? Il ne marcherait jamais !

Les enfants ont une telle joie d’essayer sans réussir que finalement, ils réussissent !

  

La joie d’échouer

La joie d’échouer est une des clefs de la réussite !

La Joie d’échouer, c’est le moteur de la réussite !

Et ensuite l’enfant apprendra, bien sûr, autre chose… et encore autre chose… En répétant ! Et la Joie inconditionnel est le moteur d’un apprentissage réussi.

Le piano, le dessin… n’importe quelle activité, nous l’apprenons en répétant… et en échouant le nombre de fois nécessaire pour l’apprendre.

La répétition fait partie du Plan Divin. C’est cette fameuse spirale que l’on essaye de représenter par ce dessin.

« La répétition » est un des Dons Parfaits que Dieu nous offre à chaque instant !

La répétition, c’est Dieu Lui-même !

La répétition n’est pas un manquement à Dieu.

Oui, c’est vrai ! La répétition de ce que je n’aime pas jusqu’à ce que je l’Aime…

Oui, jusqu’à ce que tu sois heureuse. Je vais te l’exprimer d’une autre façon : 

« Je suis libre de tout ce dont je suis heureuse, mais j’ai été lié par la Joie Absolue, par la Lumière Infinie, par l’Amour Inconditionnel, à tout ce dont j’ai prétendu ne pas être heureuse. »

Dès que nous avons prétendu ne pas être heureux de quelque chose, nous avons décidé d’arriver à en être heureux…

Cette démarche automatique peut être consciente ou inconsciente, comme notre respiration.

 Nous voulons perpétuellement avoir une conscience de la Lumière encore plus grande et être toujours plus heureux de cette même chose… et pour cela, nous allons répéter notre conscience de cette même chose, pour oser y reconnaître, toujours plus, la Lumière Réelle !

Donc, dès que nous avons prétendu mettre « une limite à cette conscience de la Lumière », que nous appelons alors « ombre », nous le vivons comme inacceptable !

Toute incroyance révèlera la croyance

Et donc, il y a une pulsion en nous, qui est plus forte que tout et à laquelle aucune ombre ne pourra résister, une pulsion qui fait que cet aspect que je prétendais vide de la Lumière Infinie (ce que je peux appeler une incroyance en Dieu) reviendra à notre conscience de façon répétée jusqu’à ce que nous y reconnaissions La Lumière Unique !

 Pourquoi, j’ai parlé d’une « incroyance en Dieu » ? 

Eh bien, tout simplement, parce que si Dieu est Tout, Absolument Tout, et que nous ne l’avons pas reconnu en quoi que ce soit, nous avons donc bien imaginé une séparation avec Lui, nous avons imaginé qu’il y avait « du dieu » et du « non-dieu » … et cette imagination d’une séparation avec Lui, que l’on appelle souvent « l’ombre », on peut aussi l’appeler « l’incroyance » !

Nous ne sommes jamais arrivés et n’arriverons jamais à croire définitivement que « Dieu est Tout, sauf quelque chose » ! 

Cette incroyance est totalement inacceptable pour notre Âme, même si c’est argumenté très intelligemment par notre pensée ombreuse… 

Alors, que faisons-nous ? 

Nous allons, tout simplement, revenir vers ce que nous avons prétendu « séparé de la Lumière », nous allons y revenir encore et encore ! 

Nous allons le travailler, souvent de façon obsessionnelle, jusqu’à ce que nous reconnaissions que « Oui, ça aussi, c’est Dieu » !

Et là, ça y est ! Cela fera dorénavant maintenant partie de notre nouvelle conception initiale à partir de laquelle nous allons vivre la suite… 

Jusqu’à ce que, à nouveau, elle soit remise en question pour une conscience encore plus grande de la Lumière… ce qui est souhaitable… et inévitable !

La joie de répéter

Donc, lorsque nous voyons quelque chose, que nous n’aimons pas voir, se répéter dans notre vie, ce n’est pas un malheur, c’est un bonheur… 

C’est, tout simplement, que nous sommes en train d’apprendre efficacement… Alors, nous répèterons la rencontre avec cette chose jusqu’à réussir ! Jusqu’à réussir à l’aimer plus, c’est à dire à en être encore plus heureux.

Nous ne pouvons pas nous empêcher de vouloir reconnaître, toujours plus, Dieu dans cette chose particulière… !

Je comprends… Mais, il y a une nuance que je voudrais éclaircir : est-ce que c’est « apprendre à aimer cette chose parce qu’elle nous donne l’occasion de travailler dessus », ou « c’est la chose elle-même qui est à aimer pour elle-même » ?

C’est aimer cette chose tout simplement parce que cette chose, c’est Dieu… comme tout ce qui existe !

Tout est Dieu.

Nous sommes bien d’accord là-dessus ?

  

Tout est Dieu

Même regarder la télé ?

Bien sûr ! Puisqu’il n’y a que Dieu qui Existe… 

Je te repose cette question… Nous sommes bien d’accord que « Tout est Dieu » ? 

Nous ne sommes pas en désaccord sur cette pensée-là, n’est-ce pas ?

Oui, bien sûr ! Bien sûr ! Seul Dieu Existe.

Donc, affaire classée ! Tout est Dieu ! Point à la ligne ! C’est terminé…

Du coup, dès que nous regardons quelque chose, dès que nous pensons quelque chose, dès que nous faisons quelque chose… c’est bien Dieu que nous regardons, c’est bien Lui que nous pensons, c’est bien Lui que nous faisons… N’est-ce pas ?

Oui, c’est vrai ! Même si nous l’avons si souvent oublié…

Rien ne peut être autre chose que Dieu… Mais est-ce que nous « croyons » en Lui ? Vraiment ?

  

Croire ou ne pas croire ?

Si nous ne croyons pas en Dieu Omniprésent, nous pouvons alors penser : « Ah non ! Regarder la télé, ça ce n’est pas Dieu ! » ou « Regarder tel émission à la télé, ça ce n’est pas Dieu ! » ou « La sexualité, ça ce n’est pas Dieu ! » ou bien « Manger ça, ce n’est pas Dieu ! » etc…

Mais, non ! Tout est Dieu… Nous ne pouvons rien en retirer sans perdre conscience de Lui.

Et ce qui va se passer, si nous pensons « Ça, ce n’est pas Dieu ! », c’est que nous allons revenir vers « ça », de façon obsessionnelle, de façon intense… Jusqu’à ce que nous reconnaissions que c’est Dieu…

Parce qu’il y a quelque chose en nous, probablement tous les aspects « Âme » en nous, qui ne peut pas envisager que « ça », ce ne soit pas Dieu. 

Notre mental encore ombreux a pu imaginer ça… mais notre Âme, Elle, Elle ne le peut pas : Elle ne connaît que Dieu en tant que Tout, puisqu’Elle est une parcelle de Dieu Lui-même en nous ! 

Et donc, nous allons revenir, et revenir, encore et encore, sur cet aspect de l’existence ! Jusqu’à ce que notre conscience s’ouvre et que nous osions voir la Lumière là où nous ne l’avions pas reconnu, c’est à dire dans cet aspect particulier. C’est tout !

Et après ?

Après, nous passons à autre chose ! Évidemment, puisque c’est l’Infini…

Les 8 Entretiens (4ème Partie du 2ème Entretien)

Ce qui va se passer, si nous pensons « « ça », ce n’est pas Dieu ! », c’est que nous allons revenir vers ce « ça », de façon obsessionnelle, de façon intense, jusqu’à ce que nous reconnaissions que c’est Dieu Lui-même…

Parce qu’il y a quelque chose en nous, probablement « l’Âme » en nous dans tous ses aspects, qui ne peut pas envisager que « ça », ce ne soit pas Dieu. 

Notre mental encore ombreux, lui, il a pu imaginer ça… mais notre Âme, Elle, Elle ne le peut pas : Elle ne connaît que Dieu en tant que Tout, puisqu’Elle est une parcelle de Dieu Lui-même en nous ! 

Et donc, nous allons revenir, et revenir encore et encore, sur cet aspect de l’existence que nous avions prétendu séparé du Tout ! Et ceci, jusqu’à ce que notre conscience s’ouvre et que nous osions voir la Lumière là où nous ne l’avions pas reconnu, c’est à dire dans cet aspect particulier. C’est tout !

Et après ? Après, nous passons à autre chose ! Évidemment, puisque c’est l’Infini…

  

Évolution spiralée

Oui ! Il n’y a pas de soucis, pour moi, c’est complètement cohérent.

C’est révolutionnaire !

C’est révolutionnaire par rapport à l’ombre ! 

Mais, ce n’est pas révolutionnaire par rapport à la Lumière !

Non, non ! Mais je veux dire comme mécanisme de vie. 

C’est une approche qui peut vraiment aider. C’est une autre perception du quotidien de tout un chacun, par rapport à nos habitudes passées…

Bien sûr, c’est vrai !

C’est comme si ça me donnait un bâton pour marcher… C’est une autre façon… 

Parce que c’était exactement ma problématique. En ce moment, je cherchais à me resituer dans tout ça… dans ce quotidien.

Avec les changements qu’il y a eu du fait du confinement de la Covid 19, j’ai été renvoyée à un autre quotidien que ce que j’avais vécu jusqu’à là.

Mais du coup, je me suis dit : « Il faut vivre ! » C’était un quotidien qui m’était assez « antithétique » (Je ne sais pas si ça se dit ?), par rapport à tout ce que j’avais vécu jusqu’à là, avec toutes mes activités habituelles… et là, c’était un peu différent !

Je n’avais plus, j’allais dire, les armes pour vivre… 

Oui ! Tu veux dire les outils, les habitudes pour gérer ce genre de situation nouvelle que le confinement nous proposait.

Oui ! Et j’étais, avec tout ce que je faisais, dans une situation de critique vis à vis de ce que je faisais : ce n’était pas assez grand, pas assez valable… Et cela, tout en sachant que ce qui est petit fait bien sûr partie de la vie…

« Je ne suis pas assez libre pour reconnaître le Divin dans « ça » » par exemple ?

Voilà ! C’est exactement ça !

« Pour reconnaître le Divin, il faudrait que je puisse aller où je veux, quand je veux » … par exemple, ou quelque chose de ce genre ?

Oui, ou bien que je fasse des choses très intéressantes, très coopératives, parce qu’il faut donner pour rendre service… et que me donner « à moi », cela ne compte pas ! 

Je sais ! C’est plein de contradictions…

  

Transcendance naturelle

Cette situation d’isolement était une invitation à un changement de paradigme… C’était une crise de transcendance ! Une belle crise, bien sûr…

Oui, oui ! C’est pour cela que je n’arrivais pas trop à critiquer, non plus… parce que je me suis dit : « C’est nouveau… c’est autre chose… c’est parce que tu ne sais pas faire ! » … et donc je cherchais, je cherchais !

Tu veux dire : C’est parce que tu ne « savais » pas faire.

Oui, tu as raison : parce que je ne « savais » pas faire.

Oui, c’est important et vrai ! Parce que à partir du moment où tu oses penser que « tu sais » le faire… ça va se faire ! Ce n’est même pas que ça va se faire, c’est que c’est fait : « C’est fait ! »

  

Pensée Naturelle

Il faut vraiment que nos pensées retrouvent leur place réelle… Il faut que l’on progresse à propos de l’usage de cet aspect de nous qu’est la Pensée (qui n’est pas un outil) … et que cette Pensée (que nous sommes) nourrisse les faits, le Corps, que nous sommes à partir de l’Âme que nous sommes.

Oui, c’est vrai !

Notre Pensée est le « lien » naturel, obligatoire, entre l’Âme et le Corps et non pas un mur imaginaire entre l’Âme et le Corps !

Mais, là, même le mot « lien » n’est pas le mot vraiment juste pour décrire l’unité de la Pensée avec l’Âme et le Corps.

La simple Réalité, c’est que l’Âme, le Corps et la Pensée, c’est un seul et même Être…

Parce que, trop souvent, notre Pensée a été envisagée, et c’est là le fait de notre ombre, comme un obstacle entre l’Âme et le Corps. 

L’ombre (qui, rappelons-le ici, est simplement la perte de conscience de la Lumière Éternelle) a mis en place une illusion de séparation de l’Âme et du Corps… et donc une perte de conscience de l’Âme et un dysfonctionnement du Corps.

Il faut que notre Pensée soit l’expression toujours plus précise de l’Âme pour nourrir le Corps, c’est à dire pour alimenter les faits.

En fait, ce que je voulais dire tout à l’heure, par rapport à l’humilité, ça concernait l’humilité de la Pensée. Il n’y a qu’elle qui permet cette sensation de gérer, de commander, de combler… 

  

Pensée Parfaite… et son usage

Oui, ça c’est une description de la pensée ombreuse… mais, ce n’est pas la « Pensée » … parce que la Pensée, elle, elle est Parfaite, c’est le Don de Dieu Lui-même… 

C’est la perte de conscience de Dieu dans la Pensée qui nous a posé un problème.

Ah oui ! Je vais faire attention à ne pas, non plus, généraliser ma Pensée en y mettant des choses qui effectivement ne sont que le résultat de son utilisation.

Oui ! La Pensée, c’est Dieu qui l’a créée, qui l’a donnée… donc, elle ne peut être que Parfaite !

Oui, bien sûr, je suis d’accord.

Le processus de pensée, « la Pensée », c’est comme l’Âme, c’est comme le Corps, c’est comme l’Être qui, Lui, est ces trois aspects en un… C’est Éternellement Parfait !

C’est l’usage erroné que nous avons fait de cette merveille depuis le presque début de l’humanité qui a été le problème !

Nous avons simplement fait un mesusage de « la Pensée », qui a la base est créée par Dieu pour prendre conscience de son union avec l’Âme et le Corps, et ainsi vivre le Paradis sur la terre… (ou quelque chose comme ça, car on a eu plein d’images différentes pour exprimer ça !) … 

À un moment nous avons, donc, fait un mesusage de la merveilleuse Pensée pour imaginer une séparation de l’Âme, du Corps et de la Pensée… pour nous donner « l’illusion » d’une séparation entre ces trois aspects de notre Être…

  

Rien ne peut séparer ce que Dieu a Uni

Nous disons : « illusion » d’une séparation… Car rien ne peut séparer ce que Dieu a uni… 

Et donc rien ne peut séparer l’Âme, la Pensée et le Corps… que Dieu Lui-même a créé « Un » avec Lui-même.

Mais, là, avec cette illusion de séparation, nous avions inventé l’ombre… qui était simplement « cette perte de conscience de l’Unité Éternelle de Dieu », avec son corollaire « l’inconscience du Fait Éternel que Dieu est Tout ».

Et là, dès que cette illusion a été mise en place, tout s’est compliqué : il y a eu le bon et le mauvais qui se combattaient, il y avait le noir et le blanc qui s’opposaient, le haut devenait l’ennemi du bas, la droite était mieux que la gauche etc. etc.

C’est tellement basique ! On se demande comment on a pu arriver à faire une telle séparation.

  

L’illusion de la séparation

Tu veux dire : comment avons-nous pu « imaginer » une telle illusion de séparation ?

Eh bien ! Ça c’est toute l’astuce de l’ombre : « L’ombre sait se faire belle » ! Et, par notre choix, nous nous sommes trompés avec elle pendant des dizaines de milliers d’années, depuis son origine sur la terre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité… 

Et puis, ensuite, pendant ces millénaires, quand nous regardions l’ombre, nous la regardions avec de l’ombre déjà installée dans notre regard… et donc, « Ombre plus ombre a donné plus d’ombre » ! 

C’est la caverne de Platon !

Et, là, tous les mécanismes de pensée ont été pervertis… Et ceci jusqu’à aujourd’hui !

Et donc, tous nos raisonnements ont été tordus, et retordus, et encore retordus ! Et cela a rendu le piège de l’ombre magnifique, très attirant, très efficace… Et l’ombre a rempli nos habitudes… et nos mémoires.

Et l’humanité a essayé sans cesse de solutionner l’ombre avec de l’ombre… presque seulement avec de l’ombre !

Évidemment, ombre plus ombre, ça n’a jamais fait de la lumière… mais cela a bien caché la Lumière à notre conscience un peu plus efficacement.

  

Une simple perte de conscience de la Lumière

La Lumière, Elle, existe éternellement, et il ne nous faut que reprendre conscience d’Elle, en tout ! 

… Et donc, il nous faut également reprendre conscience de la Lumière « dans l’ombre » qui l’a voilée depuis si longtemps, et si efficacement…

Regardons l’ombre du passé… regardons-là si bien, si profondément, avec toujours plus d’amour, jusqu’à ce que nous reprenions conscience de la Lumière « en » elle… 

L’ombre n’était que « notre » perte de conscience de la Lumière qui, Elle, Existe en Tout, Éternellement…

Tout ce que mes sens me montrent, tout ce que mes pensées pensent et, bien sûr, tout ce qu’est mon Âme, n’est-ce pas la Lumière Éternelle ?

Mais, reprendre conscience de la Lumière a toujours été interdit par l’ombre… Et cela depuis son tout début ! 

Oui, en effet, l’ombre a eu un début… et elle aura une fin.

Donc, nous retrouvons ce que tu disais tout à l’heure : « Nous sommes liés aux choses que nous n’aimons pas… par l’Amour… »

Oui ! « Nous avons été liés aux choses que nous avons « prétendu » ne pas aimer par l’Amour Inconditionnel… » 

Ne pas aimer a toujours été « une prétention ».

Nous ne pouvons pas « ne pas aimer », c’est impossible !

On est créés comme ça. C’est comme si on disait : « Je vis sans respirer », ou « je vis sans corps » … Non ! Nous respirons, nous sommes un corps par Décret Divin…

Eh bien, c’est pareil : nous sommes heureux, nous sommes la joie, nous aimons, par Création Divine ! Et là, nous ne pouvons rien y changer !

La seule chose que l’on a pu choisir, grâce à notre « libre arbitre », c’est la conscience ou l’inconscience que l’on a eu de cette Création Divine Parfaite que nous sommes.

  

Tout est une conscience en évolution

Nous sommes donc des consciences en évolution : toi, tu es une conscience en évolution… moi, je suis une autre conscience en évolution… 

Tout est une conscience de Dieu en évolution…

Même ces objets, ce bureau, ce stylo, ce sont des consciences de Dieu en évolution.

Si ça existe, c’est une conscience de Dieu !

Si je peux le nommer, alors c’est une conscience de Dieu… et même si je ne peux pas encore le nommer, c’est une conscience de Dieu.

Cet air qui est là, c’est aussi une conscience de Dieu, une conscience différente de celle qu’est le loup, mais c’est une conscience du Divin… en évolution.

Et encore, j’ai dit « différente », mais nous verrons ! Car nous avons une connaissance de l’air très limitée… Nous avons une connaissance du loup très limitée.

Finalement que connaissons-nous ? Très, très peu de chose… Seulement ce que l’on en connaît « pour l’instant » …

Mais, comme l’objet de notre conscience, c’est la Lumière Éternelle et Infinie, nous aurons une conscience toujours plus grande de cette Lumière en tout… et donc, dans l’air, dans le bureau… dans le Corps, dans la Pensée et bien sûr dans l’Âme.

  

Nul ne sait ce que peut le corps

Spinoza a dit : « Nul ne sait ce que peut le corps ». 

J’adhère à 100%… On ne sait pas ce qu’est un corps humain. Nous n’avons que des préjugés sur ceci, sur cela, sur nos possibilités…

La mémoire ? Nous ne savons pas ce que c’est ! Notre conscience évolue sans cesse à propos de la mémoire… Et il en est de même pour tout… 

Nous sommes toujours au début de nos connaissances, au tout début de la conscience que l’on a de Tout… Et ce sera toujours le cas… En effet, comment arriver au bout de l’Infini ?

Nous ne savons pas comment le Tout a voulu que tout cela fonctionne… Mais cependant, notre connaissance augmente chaque jour… 

Si nous regardons le passé, c’est bien ce que nous voyons : une évolution de la conscience, associé à une évolution du corps pour permettre cette conscience et associé à une évolution de l’Âme qui en est l’origine naturelle en nous.

Mais, là, nous voyons comment les choses ont fonctionné quand nous avons perdu conscience du Divin… Là, nous avons prétendu y voir un dysfonctionnement, une pathologie ! Mais nous ne connaissons toujours pas le vrai fonctionnement du corps, ni son vrai « dysfonctionnement » …

Comment fonctionnerait notre Corps, si depuis l’origine de l’humanité, l’Âme avait été la seule source de la Pensée humaine ? Dans quel état la terre serait-elle ?

Non ! Nous ne connaissons que très peu de chose du véritable fonctionnement de la Vie !

  

Une saine ignorance

C’est vrai que nous sommes ignorants, malgré tout ce que nous savons !

Mais, cela n’a pas été grave, car ce dysfonctionnement, nous revenons sans cesse vers lui, dans le but d’en comprendre le fonctionnement… C’est à dire que nous avons toujours cherché à comprendre le véritable fonctionnement du dysfonctionnement !

Si nous regardons le passé, nous pouvons voir que, sans cesse, nous sommes revenus vers l’ombre…

Mais, pourquoi cela ?

Mais, simplement pour y reconnaître la Lumière Éternelle qui, toujours, a été là… voilée en elle.

Cette Parfaite Lumière n’a pas changé lorsque nous en avons perdu conscience, imaginant ainsi l’ombre ! 

L’ombre n’a jamais eu de consistance, elle n’a été qu’une imagination de séparation de ce qui est Éternellement « Un ».

L’ombre n’a jamais existé en dehors de la Lumière…

L’imagination de l’ombre, par perte de conscience de la Lumière, n’a pas fait perdre à la Lumière Sa Réelle Existence Éternelle.

On avait imaginé l’ombre. C’est vrai !

  

L’ombre imaginée

Oui, l’ombre, c’est une imagination…Mais c’est une imagination pervertie, parce que dès l’instant où nous avons perdu conscience de la Lumière, tout ce que nous avons pu imaginer a été ombreux… au moins en partie.

Oui, bien sûr ! Tout à fait.

Et donc, chacun de nous a été une des origines de l’ombre… Et nous avons bien vu le résultat. Nous avons bien vu comment cela a fonctionné… et dysfonctionné… et l’impact que cela a eu sur la matière… 

La moindre particule chimique sur la terre a été impactée par la perte de conscience de la Lumière par l’humanité.

Tout ! Tout ! Là-bas dans l’océan, à des milliers de kilomètres, tel plancton a souffert de notre perte de conscience de la Lumière.

Et c’est là que nous nous posons la question : À quel moment ? Quel a été le micro-micro-mouvement qui a commencé toute cette ombre imaginée ?

Eh bien, nous avons appelé cela Caïn, pour l’instant… Caïn, tel que nous l’avons imaginé avec notre propre perte de conscience de la Lumière à nous…

Tout à fait ! Parce que cela m’a toujours perturbé…

  

L’ombre Aimée

Caïn ! Il a été super-tordu, super déformé, y compris par notre propre perte de conscience, en nous, de la Lumière.

Mais nous, nous pouvons nous poser par exemple la question toute simple : « Est-ce que le Christ Aime Caïn ? »

Silence…

Pour moi, cela ne fait aucun doute.

Oui, bien sûr ! Ce n’est pas possible autrement ! Sinon que voudrait dire par exemple : « Chaque brebis, même jusqu’à la dernière » ?

Voilà ! Bien sûr, pour nous, ici, il n’y a pas de problème sur ce fait… Nous n’avons aucun doute. Ce n’est pas possible autrement ! C’est mon avis également… 

La Conscience Absolue de la Lumière, c’est la Conscience Absolue de la Lumière !

Mais, nous ? Nous avons tellement manqué de courage, pendant des milliers d’années, … Nous avons tellement adhéré à l’ombre en la haïssant… 

Nous n’avons pas seulement subi l’ombre… Mais, nous avons bien participé, chacun de nous activement, à cette perte de conscience de la Lumière… Tous nous l’avons inséré dans notre quotidien depuis des millénaires, en la combattant.

Sans cesse, nous l’avons appris de nos parents multiples et nous l’avons enseigné à nos enfants multiples… Et voilà ! Et nous avons cru finalement que c’était la réalité et beaucoup de gens l’ont cru encore jusqu’à aujourd’hui.

  

Le courage

Mais, non ! Et c’est parce que les plus avancés des Êtres humains ont osé commencer, puis continuer, avec courage à voir la Lumière dans l’ombre que l’ombre va disparaître un jour… 

Il a fallu que l’Amour de l’ombre commence quelque part, dès le début de celle-ci… Et il faut que cela continue… Il n’y a pas de problème, c’est la seule façon de faire…

Donc, il faut voir à, comme le dit Gandhi « Devenir ce que nous voulons que le monde devienne ».

Eh oui, bien sûr !

Silence…

Au niveau symbolique… on a l’impression que la première sensation d’ombre, c’était le fait de se croire autre que la Lumière.

Voilà ! Dès que nous avons prétendu qu’il existait autre chose que la Lumière, nous avons inventé l’ombre.

Silence…

  

Le lien de l’Amour Inconditionnel

Vraiment, ça me met en travail, cette histoire : « Que je sois lié par l’Amour à tout ce que j’ai prétendu ne pas aimer ».

Oui ! Par l’Amour « Inconditionnel », par la Lumière « Absolue »… C’est à dire que nous avons un appel Absolu à une conscience toujours plus grande de cette Lumière…

Et nous n’arrivons pas à tricher ! Le coup de frein à notre ouverture de conscience n’est toujours que momentané.

Nous avons essayé de tricher, par habitude, par attachement à notre perte de conscience etc… Nous avons essayé de passer à droite, à gauche, au-dessus, en-dessous ! Nous avons essayé d’échapper à la conscience… Mais non ! C’est impossible ! 

Nous revenons toujours vers ce que nous n’avons pas aimé (ou plutôt vers ce que nous avons « prétendu » ne pas aimer) pour l’Aimer (ou plutôt pour reconnaître que nous l’avons toujours Aimé) … 

Et nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas réussi !

Alors, pour ça, il faut plusieurs vies !

Ça dépend ! Cela dépend des vitesses… La vitesse infinie, elle existe aussi… Cela dépend de nos attachements à nos pertes de conscience, c’est tout.

Tant que nous sommes attachés à une perte de conscience, nous la maintenons en place… Et ceci jusqu’à ce que nous puissions reprendre conscience qu’elle n’est faite que de Lumière Pure…

C’est fou, ce truc-là ! Ça me donne une ouverture pour comprendre un peu la pensée de Gandhi… parce que, sinon, ce n’était pas compréhensible… Ça faisait comme un extérieur d’amour, mais en fait, c’est plus simple que ça… 

C’est logique…

Oui, c’est plus simple que ça ! C’est infiniment plus simple que ce que l’ombre que nous avons imaginée, nous a enseigné depuis des millénaires et des millénaires…

C’est une logique totale : Nous ne pouvons pas tricher ! 

Les 8 Entretiens (3ème Partie du 3ème Entretien)

 Elle s’entraîne ? Que veux-tu dire ?

L’ombre cherche toujours la même chose : elle cherche à aimer quelque chose qu’elle n’a jamais aimé jusqu’à là…

Elle cherche à aimer quelque chose qu’elle avait, depuis longtemps, prétendu ne jamais aimer…

Et pour apprendre cette chose, si difficile pour elle, comment peut-elle faire ? 

Et bien, elle répète ! Elle répète ! Et elle répète encore… Jusqu’à y arriver !

Oui ! Mais en répétant toujours la même chose ?

La merveilleuse danse de l’ombre

Oui, c’est vrai ! Bien sûr ! En répétant toujours la même chose… Mais comment faire autrement ? Comment apprendre quoi que ce soit sans répéter ?

Comment s’entraîner à aimer l’ombre ? Sinon en essayant et en essayant encore, sans y arriver… Jusqu’à y arriver un jour…

Quand nous apprenons un mouvement de danse, comment fait-on ?

Nous le répétons !

Et il nous est dit, bien clairement, que même le jour du spectacle, nous n’avons pas fini d’apprendre ! Nous n’arrêtons pas d’avoir besoin d’apprendre et nous répétons, et nous répétons encore ! 

Et puis, à un moment donné, on présente le spectacle au public, dans cet état de devenir !

Oui, mais alors ? Tu répètes, tu répètes… Mais qu’est-ce qui a fait qu’à un moment donné, Tac ! ça change ?

C’est que, à ce moment là, l’accumulation des tentatives honnêtes d’aimer ce que nous prétendions ne pas aimer a enfin réussi… Et nous arrivons enfin à aimer ce que, jusqu’à là, nous n’aimions pas ! 

C’est exactement comme un enfant qui, un jour, réussi à marcher, alors que jusque là, malgré ses tentatives nombreuses, il n’y était pas encore arrivé…

Oui, mais tu n’en as pas conscience ! Tu n’as pas conscience que là, Tac ! tu l’aimes…

Notre État Originel

Tu n’en as pas conscience, parce que c’est « naturel » ! 

Aimer, c’est aussi naturel que de respirer… 

Et la plupart du temps, nous n’avons pas conscience que nous respirons parce que… « c’est naturel » !

Quand nous retombons dans notre « État Naturel d’Amour Inconditionnel », tout est simple à nouveau, nous ne faisons plus d’effort… Enfin.. ! Et tout d’un coup, il n’y a comme « plus rien » ! 

C’est comme un silence, une paix… et là nous avons l’impression de « ne pas faire d’efforts » … C’est facile !

Mais, il y a eu des milliers d’années d’efforts faits par l’ombre en nous en amont…

J’avais la sensation que c’était un peu comme une injonction… Tu sais ! À un moment, quand ça devient vraiment impossible ! Et que l’on ordonne à l’ombre de disparaître…

Il y a ça aussi : Et tac ! Nous y allons !

Oui, ce n’est plus possible de persister à ne pas aimer l’ombre ! Voilà !

Oui! Et tac ! Nous y allons ! Nous allons l’aimer tel quelle est, cet ombre…

Il y a sûrement différents aspects dans ce succès que nous n’arrivons pas à exprimer tous, dans leurs infinis détails…

Mais le résultat final, c’est que nous « retombons », nous retombons dans notre nature… Nous retombons dans notre propre Nature véritable qui est « d’être heureux » ! 

Ce bonheur, il exprime, à chaque fois, l’ouverture de notre conscience à la Lumière… et là nous faisons une expérience de la « facilité »…

En effet, là, sur cet aspect particulier de la vie que nous avons enfin réussi à aimer, nous avons fait un bond en avant… Naturel ! 

Dans ce domaine, dorénavant, nous pouvons toujours fournir des efforts, mais ce ne sera plus jamais des efforts désagréables ! Nous ne faisons que des efforts que nous sommes heureux de faire… 

Et c’est là l’expérience de notre véritable État Originel…

Mais, cela est-il possible ?

Voir les choses en face

Oui !

C’est possible ! Ce ne sont plus des efforts au sens ombreux du terme… Tu sais ? « À la sueur de ton front » ! Non, maintenant, ce ne sont plus des efforts au sens douloureux du terme ! 

Non, non ! Nous n’enfanterons plus dans la douleur ! Il n’y a plus aucune raison d’enfanter dans la douleur, que ce soit d’un enfant ou d’une réalisation quelconque… 

Et, pour chacun de nous individuellement, c’est tout à fait accessible dès aujourd’hui.

Mais, c’est vrai que cela demande de lâcher-prise sur de plus en plus d’aspects de l’ombre… Il s’agit bien d’apprendre à aimer, de mieux en mieux, toutes ces mémoires ombreuses ! 

Et cela, c’est justement, justement, ce qui nous a été tout à fait interdit depuis des millénaires par l’ombre elle-même…

Oui ! l’ombre nous avait interdit d’aimer quoi que ce soit…

Mais, là, tout un coup, nous nous retrouvons, de plus en plus souvent de l’autre côté du miroir… Et nous voyons les choses « en face », comme il est dit… et, maintenant, nous voyons que ce que nous regardons n’est « que » de la Lumière Elle-même… 

Et là, nous constatons que les efforts que nous faisons alors, nous sommes super heureux les faire.

Et alors ? Maintenant où est le problème ?

Mais, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de problèmes, finalement ! Ça se résume à très peu de choses…

Mais il n’y a « pas » de problème du tout ! Il n’y a « aucun » problème !

La Réalité, c’est qu’il y a zéro problème dans la Création Divine…

Aimer s’agripper à notre rocher

C’est vraiment… 

C’est vraiment ce que je sens en rapport à un lâcher-prise, c’est comme si j’avais tout et que je m’accrochais à mon rocher : 

Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! …

Mais, c’est bien normal ! « S’accrocher à ton rocher », comme tu dis, c’est, d’une part, vivre une répétition intense de la situation que tu es vraiment prête à aimer…

Et, d’autre part, refuser encore, cependant, très fortement de l’aimer… 

Alors là, tu répètes ! Tu répètes ! Tu répètes si intensément que c’est un peu comme une crise de tétanie !

Mais là, une chose que tu veux, parmi d’autres… Et que tu viens d’exprimer très clairement : c’est de t’aimer toi-même, y compris « quand tu t’agrippes à ton rocher » ! 

Ho la la ! … Mais alors là ! Là, tu m’as eu !

Et là, nous rions un bon moment…

He oui ! Mais c’est ça ! C’est pour ça que nous continuons à nous agripper !

C’est parce que nous ne nous sommes pas encore vraiment totalement reconnus comme Lumière lorsque nous sommes en train de refuser de lâcher prise sur ce rocher auquel nous nous agrippons !

Nous pensons que c’est encore un truc « à abattre », à détruire, chez nous !

Silence…

He bien, non ! Ce n’est pas à abattre, c’est à aimer ! 

Et si nous arrivons à l’aimer, si nous arrivons à aimer cet agrippement qui est le nôtre à « ce » rocher particulier, il va se détendre et même disparaître : nous le lâchons tranquillement… 

Et ensuite tu peux te dire : « Mais, comment je faisais ? C’est impossible ! Il y avait bien un rocher ? Et je m’y agrippais ? Mais où est-il ? »

Et là, maintenant, sur cet aspect particulier de ta vie, tu peux aller où tu veux quand tu veux, tu voles, mais il n’y a plus ce rocher auquel tu t’agrippais douloureusement !

Parce que, enfin, tu l’as aimé…

Oui, c’est vrai ! Il n’y a pas de raison !

La foi naturelle

C’est merveilleux ! En fait, c’est ça la vraie merveille… Ce ne sont pas les merveilles de l’ombre si tarabiscotées ! 

Non ! là, c’est une merveille lumineuse, simple, naturelle, originelle, que d’ailleurs tous les enfants que nous avons été, avant que nous n’ayons été trop rééduqués et que nos mémoires antérieures n’aient à nouveau investi nos corps énergétiques… ont vécu…

Silence…

Mais, c’est la foi aussi ?

Oui ! C’est « la Foi Naturelle » ! C’est la foi qui nous tombe d’en Haut !

Il n’y a aucun « effort » douloureux à accomplir pour la vivre…

Alors, là, c’est étonnant ! C’est vraiment le mouvement inverse de celui qui nous a été toujours prôné…

Oui ! C’est vrai… L’ombre a toujours prôné beaucoup « l’effort douloureux » … Elle a prôné toute cette souffrance pour aller de là où nous sommes à là où nous devrions, soi-disant d’après elle, être !

Alors que les Êtres les plus beaux, eux, nous ont toujours dit qu’être heureux c’est la chose la plus naturelle qui soit ! 

C’est l’ombre qui nous a fait croire qu’il fallait remplir des tas de conditions, impossible à réaliser, pour être heureux… Et bien sûr, que ceux qui nous le proposaient méritaient tout notre respect…

Mais, la Lumière, Elle… Elle nous dit : « Être heureux, c’est la chose la plus Naturelle… »

Responsables, nous avons choisi ; alors choisissons

On nous a appris à nous flageller… et…

Oui ! On nous l’a appris… On nous a appris… Mais nous, nous avons aussi, nous-même, beaucoup participé… à cette ombre ! 

Nous l’avons accepté et ensuite nous l’avons appris aux autres ! 

Nous avons été les artisans de notre propre labyrinthe dont nous avons, en réalité, construit chacun des murs…

Mais, nous avons cru, pendant des siècles, qu’il fallait faire ceci et encore cela, et encore ceci… pour être un jour, peut-être heureux… dans l’au-delà… Peut-être au Paradis !

Et là nous rions…

Mais, aujourd’hui, nous apprenons à ne pas nous en vouloir… 

Et nous ne nous en voulons plus d’avoir essayé de toutes nos forces de remplir toutes ces conditions que l’ombre, en nous et autour de nous, nous imposait pour être heureux… Bien sûr, sans jamais, mais vraiment jamais y être arrivé !

Nous avons été comme ça, oui, c’est vrai ! 

Et aujourd’hui, nous apprenons, chaque jour, à aimer notre passé… Et alors ? Lorsque nous y sommes arrivés, où est le problème maintenant ?

Le problème, c’est peut-être notre passé qui était si difficile à aimer.

Oui, mais pourtant ? Est-ce que Dieu, Lui, nous aime moins parce que nous sommes restés coincés dans notre labyrinthe pendant des millénaires ? 

Non ! pas du tout ! L’Amour Absolu est réellement « Absolu » et nous sommes Aimés sans aucune condition ! 

Nous avons été Aimés depuis toujours, même quand nous avons nié cet Amour… Nous avons été aimés lorsque nous avons eu peur, très peur, de ne pas l’être !

Tout est ouvert ! C’est l’Amour sans limite… et il faut simplement que nous osions le reconnaître… Et nous le reconnaissons de plus en plus simplement et de plus en plus confortablement… Sans plus de chichi !

Parce que l’Amour sans limite, c’est confortable !

Mais, moi, je suis assez concrète… 

Et actuellement, je me confronte, régulièrement, à une personne difficile et même insupportable ! Je suis pleine de bonne volonté, mais ce qui me perturbe beaucoup, c’est que chaque fois que je reviens chez moi je me dis : « Ho lala ! Qu’est-ce que ça me pèse ! Mais qu’est-ce que ça me pèse ! »

Comment veux-tu que j’aime ça ?

L’adorer en Tout

Eh bien, justement, quand « ça te pèse » !

Quand tu as répété « Ça me pèse » sans être heureuse de le répéter, chaque fois que tu revenais chez toi, tu exprimais, en fait, ce sentiment « Ça me pèse » que tu te proposais d’aimer et que tu étais en train d’essayer de réintégrer et de reconnaître comme la Lumière… Au lieu de le combattre !

Et tu as revécu ce sentiment autant de fois que nécessaire pour pouvoir arriver à l’aimer.

Ah oui ! D’accord ! C’est ça que je voyais en moi, mais ce n’était pas très clair…

Ce sentiment, « Ça me pèse », en fait, il ne doit pas ne pas te peser désagréablement ! 

Cela ne doit te peser que pour que tu sois heureuse que ça te pèse ! 

Et dès l’instant où tu es heureuse que « ça te pèse », ce poids n’est plus un poids au sens ombreux, traditionnel, douloureux, du terme…

Oui, mais là, j’ai du mal à faire la différence et à savoir où est le…

Il n’y a « pas » de différence à faire…

Non ? Pas de différence à faire ?

Je ne crois pas qu’il faille faire une différence car si tu cherches une différence, tu imagines une séparation…et tu imagines qu’un côté est mieux que l’autre… 

Et là, nous rions…

Évidemment, que je cherchais ça !

Alors là, tout semblait se compliquer ! 

Non ! Non ! C’est simple ! C’est vraiment simple… Il s’agit vraiment, simplement, de « tout aimer »… 

La proposition qui nous est faite, depuis toujours, c’est d’être heureux de tout ce que nous vivons… Parce que tout est Dieu Lui-même… 

C’est une adoration continue du Divin en Tout ! 

Abandonnons toute tentative d’opposer quelque chose au Divin Infini !

Adorons « ne pas y arriver »

Oui mais, justement, c’est ça qui me perturbe : parce que je n’y arrive pas !

Oui, c’est sûr ! Nous avons tous eu l’impression de ne pas y être arrivé tant que nous n’avons pas été heureux de « ne pas y être arrivé » ! 

Ah, non ! Là, tu exagères !

Eh bien oui ! C’est ainsi ! Nous avons répété, et répété encore, l’émotion « je n’y arrive pas » pour être, enfin un jour, heureux de « ne pas y être arrivé » … C’est pour cela que nous avons répété la situation de « ne pas y être arrivé » jusqu’à aujourd’hui !

Mais, je « veux » y arriver… J’en ai marre !

Bien sûr que tu veux y arriver et, en réalité, tu y arrives ! Si tu es honnête, tu es obligée de constater que tu y arrives de mieux en mieux… 

Honnête, tu ne peux pas faire autrement : la vérité c’est que tu es de plus en plus heureuse, de plus en plus ouverte ! Et cela de plus en plus souvent.

Oui, c’est vrai, je suis bien obligée de le reconnaître…

Et donc, tu arrives même de plus en plus souvent à être heureuse d’en « avoir marre » !

Et nous éclatons de rire…

Plus sensible aujourd’hui qu’hier…

Mais, aussi, bien sûr, tu es de plus en plus sensible et de plus en plus exigeante… C’est normal, ça va avec : ça fait partie du cadeau ! 

Nous ne voulons pas ne plus être sensible ! Nous voulons être de plus en plus sensible jusqu’à devenir, un jour, « absolument sensible » !

Il faudra simplement apprendre à gérer cette nouvelle sensibilité toujours plus grande, si belle et toujours plus grande encore…

Oui, il le faudra, bien sûr !

Mais, si tu veux, à chaque étape, à chaque nouvel aspect, il y a des myriades de mémoires qui se présentent au portillon de notre conscience… 

Mais attention, c’est une image : les mémoires ne se présentent pas une par une… elles n’arrivent pas par un petit trou, comme ça, à la queue leu-leu…

Non, c’est vrai, elles arrivent par paquet !

Tout cela peut nous sembler désordonné, mais les mémoires arrivent à notre conscience dans le bon ordre, c’est à dire l’ordre dans lequel nous sommes, à cet instant, le plus capable de les accueillir… L’ordre dans lequel nous sommes le plus capable d’envisager de les aimer.

C’est « l’Ordre Naturel Parfait » dans lequel on est prêt à les aimer, à les reconnaître pour ce qu’elles sont : Lumière Pure ! 

Mais, en même temps, par habitude, nous pouvons hésiter à les reconnaître, nous pouvons même résister à les reconnaître et continuer de les combattre… Alors qu’on est mûr pour pouvoir les aimer, c’est à dire que l’on est vraiment prêt à en être heureux !

Soyons Hercules

Et là, il y a une seule solution que décrit d’ailleurs très bien, par exemple, le beau mythe de l’Hydre de Lerne des 12 Travaux d’Hercules… En voici une version :

« Après avoir trouvé l’Hydre, ce monstre du mal aux multiples têtes horribles, Hercules a commencé à couper une première tête… et, aussitôt, deux têtes ont repoussé ! 

Alors, il a, avec sa force surhumaine, dans un combat terrible, coupé les têtes, les têtes, les têtes, les unes après les autres … Mais, à chaque fois, d’autres têtes repoussaient ! Et le combat s’est prolongé, et prolongé encore…

Cela aurait été sans fin, si Hercules n’avait pas eu, enfin, la bonne idée, la bonne attitude… et le courage aussi, de prendre à bras la totalité du corps du monstre, avec toutes ses multiples têtes si dangereuses qui repoussaient sans cesse… de le prendre donc, en entier, dans ses bras puissants et de l’élever, en entier, au-dessus de sa tête… et ainsi de l’offrir au Plus Haut !

Et, là, le combat s’est terminé, car l’Hydre a été guérie… par l’Amour »

C’est une belle version… L’image est belle… La solution de l’ombre est en effet toujours simple :

« Il faut simplement prendre tout… et tout aimer » !

Il suffit de reconnaître la Lumière en tout… Il nous faut tout rendre à la Lumière ! Il faut simplement « aimer notre ennemi », « aimer l’ombre » ! Aimer toute l’ombre !

Arrêtons d’imaginer des séparations partout ! 

C’est la même Lumière Absolue Éternelle qui constitue tout en tout.

Alors, là, oui, c’est simple ! 

Adorons

Ce grain de poussière que nous regardons là, sur le bureau, n’est que la Lumière. Alors, adorons la Lumière dans ce grain de poussière…

Adorons de plus en plus souvent : en mastiquant, en marchant, en posant notre main sur le bureau ou notre tête sur l’oreiller, en buvant… Adorons !

Tout ce qui existe n’est qu’une invitation à la conscience de la Lumière… et à l’adoration !

On nous avait dit que non et qu’il y avait des moments ou des lieux plus sacrés que d’autres : par exemple quand nous méditions ou bien quand nous étions dans un certain endroit où il y avait, soi-disant, plus de Lumière… etc… 

Et puis, on nous avait dit que pendant les autres moments de notre vie ou dans les autres lieus, nous perdions notre temps, car nous étions loin de la Lumière…

Mais, comment pouvons-nous ne pas être dans la Lumière à chaque instant et en tout lieu, alors que cette même Lumière est Une, Omniprésente et Infinie ?

Tout à fait ! Et j’en ai conscience lorsque je suis à côté de cette amie difficile dont je t’ai parlé plus haut, mais… Mais, je n’ai pas dû y arriver parce que quand je revenais, je n’étais pas bien !

La bonne distance

Oui, mais, tout cela étant dit, il t’est peut-être proposé, à un moment donné, d’apprendre à être heureuse de prendre du recul, face à une situation…

Il y a, en effet, plein de petits aspects différents à aimer dans toutes les situations que nous vivons ! 

Par exemple, nous pouvons apprendre parfois à être plus heureux de reculer d’un pas que de continuer à avancer… ou bien d’être heureux de doser nos rencontres. 

Trouvons toujours la dose, ou la distance, à laquelle nous sommes, pour l’instant, le plus confortable, c’est à dire le plus heureux d’être… par rapport à une situation.

Les 8 Entretiens (6ème Partie du 3ème Entretien)

Mourir de notre « belle mort »

Nous reconnaissons de mieux en mieux qu’il n’y a pas de distance entre « Dieu » et « Dieu ». Donc que nous soyons « là-bas » ou « ici », nous sommes en Lui et nous pouvons vivre la danse de « notre » vie libre et heureux ! 

Nous pouvons faire tel ou tel chemin sans perdre conscience que la Lumière est Omniprésente, vraiment Omniprésente !

Et, bien sûr, cela va donner des styles très différents, évidemment : parmi nous, personne ne va faire le même dessin, personne ne va faire la même musique. Chacun de nous va danser à sa façon parce qu’il danse dans la conscience de la Lumière Omniprésente, il est dans la Lumière, où qu’il soit … et c’est simplement Beau !

Ça peut être une jeune personne ou une vieille personne… Cela sera Beau de toute les façons !

Ah là là ! Je sens que je vais mourir heureuse…

Rires…

Ah ! Ça, c’est une bonne idée !

C’est mon rêve ! 

Tu vas le réaliser !

Ce n’est pas mon rêve, c’est la réalité en devenir : j’ai toujours dit que je mourrai heureuse !

C’est ce qu’il faut offrir : il faut se l’offrir à soi-même et il faut faire ce cadeau aux autres…

La mort, sera un feu d’artifice de Joie !

Ça, ce n’est pas quelque chose qui me perturbe. 

Mais, avant j’en faisais une dissociation : c’est à dire qu’il y avait la mort et… enfin, là, nous passions aux choses sérieuses ! Ça c’est quelque chose que je croyais…

Naitre et mourir à cet instant

Mourons donc heureux… à chaque instant !

Oui ! c’est vrai ! De toutes les façons, mourir, c’est ce que nous faisons à chaque instant !

Oui, vraiment, à chaque instant ! Tu as raison !

Chaque instant contient une naissance, une vie, une mort… et tout cela en un instant ! tic… tac… tic… tac… tic… tac…

Comme un instant est infiniment petit, nous vivons un nombre de vies absolument infini, depuis toujours et pour toujours…

Mourir est une expérience de chaque moment, comme nous le disent les poètes de chaque époque…

… Et, c’est parfait ! Détendons-nous dans cette expérience qui semble répétée à l’infini… et qui n’est pourtant jamais répétée identique !

Chaque instant est la naissance de l’instant suivant !

Chaque instant est la mort de l’instant précédent !

Notre vraie vie… c’est cet instant !

Et en même temps nous n’avons que cette vie…

En tout cas, c’est cet instant qui est le plus important…Ce n’est même pas, seulement, toute cette vie-ci, mais c’est bien cet instant présent ! Tout se passe au présent, à cet instant…

Le reste, c’est à dire la passé et le futur, n’a d’intérêt que dans ce présent.

C’est un peu comme s’il y avait le passé éternel qui se condenserait dans une espèce de cône en un seul point qu’est l’instant présent… et qu’ensuite l’avenir se dilaterait dans un autre cône éternel… et que ces deux cônes du passé et de l’avenir se rejoindraient totalement par le sommet de leurs cônes : ils seraient « un » par ce point qui symboliserait le présent !

Nous pourrions aussi imaginer une chaussette qui se retourne !

Nous pourrions également essayer de dire que notre infini passé et notre infini futur se rejoignent à cet instant d’infinis possibilités… 

Et le chiffre 8, ou le signe de l’Infini, serait, nous semble-t-il, parmi d’autres choses, des symboles de cela :

L’infini passé et l’infini futur qui s’unissent et s’interpénètrent l’un l’autre à cet instant même…

Mais, cela reste bien un mystère dont les représentations seront toujours infinies… et nous approfondissons la connaissance de ce mystère à chaque instant !

En tous les cas c’est sûr… Nous nous régalons à communiquer comme nous le faisons. Et combien cela nous coute-t-il ?

Voilà! c’est la vie heureuse et c’est à la portée de tout le monde…

Oui, c’est vrai ! Je me souviens de mon meilleur ami qui me disait avec un sourire : « Vous vous compliquez bien la vie ! » …

Enfin bon ! ce qui est sûr, c’est que c’est pratique, c’est possible et ça permet la conscience de la joie ! Donc, à partir de là, moi je suis partante.

L’instant, centre de notre existence

Bien, on part à chaque instant ! Chaque instant est un point de départ…

Alors, maintenant, voilà… Après, au début de notre entretien, tu as dit une 4ème phrase que j’ai noté ici : « C’est l’Âme qui a cette qualité… »

Ah oui ! Ça, ça vient de mon histoire de « dissociation » Âme//moi : c’est-à-dire que j’avais conscience de mon Âme, même dans tous les niveaux de mon Être, dans tous les plans de mon existence, que ce soit le plan spirituel, le plan intellectuel, le plan émotionnel, le plan matériel et même le plan sexuel…

Mais, c’était l’Âme… et l’Âme, ce n’était pas moi ! C’était Dieu, mais ce n’était pas moi ! Voilà !

Mais maintenant, je vais « tirer » cette dissociation, jusqu’à ce que moi et Dieu, ne soyons plus face à face, mais que je me sente « Un » avec Lui !

Cette dissociation Âme//moi était vraiment très installée en moi…

Non ! Ce n’était pas vraiment en toi… Ce n’était pas installé… En tous les cas, ce n’était pas installé éternellement.

Non, mais c’était installé mentalement… Voilà ! C’était un mécanisme mental !

C’était un système habituel, et cela reste aujourd’hui une mémoire importante…

Oui, c’est vrai ! Ce n’était pas vraiment en moi… C’était un fonctionnement ! Un fonctionnement passé qui a été inscrit dans ma mémoire.

Et, en tout cas, de ce fonctionnement, je voudrais m’en sortir une bonne fois pour toute… Est-ce que je vais y arriver ?

Oui, bien sûr ! Tu t’en sors très bien ! 

Ce n’était qu’un fonctionnement !

Rien de Dieu ne peut être éliminé

Oui ! Mais en ayant eu ce fonctionnement, en ayant eu, de façon répétée, ce sentiment de séparation de ce « moi » et de cette « Âme », tu étais, en fait, en route pour la seule vraie solution !

La seule chose que tu cherchais, en revenant sur ce concept de séparation, en le répétant comme tu l’as fait, c’était de réussir, enfin, à être heureuse d’avoir « ce » concept de séparation… c’est-à-dire de reconnaître la Lumière « dans » ce concept-même de « séparation » !

Ah oui ! Je commence à comprendre…

Si tu veux… Tu cherchais simplement à cesser de « prétendre » que ce concept était un problème qui « s’opposait » au Divin. 

Au plus profond de toi, depuis toujours, tu sais bien que rien ne peut s’opposer au Divin… tu sais que la Lumière est Tout !

Alors, il suffit de reconnaître que cette « prétention-même de séparation » est un aspect parmi les infinis aspects possibles de Dieu Lui-même dont, nous qui avons la Libre Conscience, pouvons choisir d’avoir conscience…

Tu avais pris l’habitude de prétendre qu’il y avait le Divin, mais que le Divin c’était quand tu aurais éliminé « ça », quand tu aurais éliminé « ce sentiment de séparation d’avec Lui » !

Mais, non ! Tu n’a jamais pu l’éliminer…

Rien de Dieu n’est à éliminer… Rien de Dieu ne peut être éliminé…

Tout est à aimer… Sans aucune exception… Et sans aucune condition !

Oui ! Mais tu vois, là, ça fait quoi ? Ça fait une heure qu’on en parle de ça ? Et… je n’ai pas encore vu que je l’ai intégré… Bref, ce n’est pas encore un réflexe ! Tu vois ? Je comprends ce que tu veux dire, exactement… mais ce n’est pas encore installé…

Impression cérébrale : le temps du Corps

Mais, c’est normal que ce ne soit pas encore un réflexe ! Ce qu’il faut comprendre c’est ceci :

Quand nous avons une pensée, c’est instantané, n’est-ce pas ? 

Oui !

Si nous écrivons ce que nous avons pensé avec l’ordinateur, ça prend un peu plus de temps, n’est-ce pas ? 

Oui !

Et si nous voulons imprimer ce que nous avons pensé puis écrit avec le clavier de notre ordinateur sur son écran, cela prendra encore un peu plus de temps. C’est bien comme cela, n’est-ce pas ?

Oui !

Eh bien, pour le corps, c’est la même chose… Il lui faut du temps pour qu’il imprime… 

Il faut du temps à notre corps pour qu’il construise les circuits neurologiques nécessaires pour que nous puissions penser facilement ce que nous sommes les plus heureux de penser…

En effet, nous n’avions pas encore suffisamment, ou même pas du tout, pensé cela jusqu’à là… Et donc, les circuits neuronaux pour le penser n’existaient tout simplement pas !

Et tant que ces nouveaux circuits, qui sont bien matériels, ils ne sont pas encore solides, c’est à dire bien imprimés, il faut continuer à répéter et à répéter encore les pensées qui vont imprimer toujours mieux ces nouveaux circuits… 

Oui ! Mais alors là, chez moi, ce n’est vraiment pas encore imprimé !

C’est vrai, ce n’est pas encore totalement imprimé, mais c’est en train ! C’est en train de s’imprimer un peu plus à chaque répétition… Ça travaille ! Ça travaille ! Lettre après lettre… tac, tac, tac… !

Silence…

Mais, il faut que nous comprenions ceci : il nous faut aimer ce « temps du Corps » !

Âme et Corps : même Dieu

Il ne faut plus que nous opposions « l’instantanéité de l’Âme », la rapidité de la Pensée et « le temps du Corps ». 

On sait que le Corps ce n’est pas l’instantanéité… Le Corps a un temps ! et l’Âme n’a pas de temps…

Or, notre ombre, notre perte de conscience de la Lumière, nous a fait opposer d’un côté, l’absence de temps, l’Éternité, l’Instantanéité… et d’un autre côté, la durée du temps. 

Et on a dit, par exemple : l’instantanéité et la durée sont opposées ! Elle ne peuvent pas exister en même temps !

Mais, non ! Elles ne sont pas opposées… Elles sont complémentaires… Elles sont « Un » …

Et cela peut être symbolisé par ce fameux « 8 » dont nous avons parlé tout à l’heure… Nous avons le point qui peut représenter l’instant… et nous avons les boucles qui peuvent représenter le temps passé et le temps à venir. L’un ne va pas sans l’autre. Ils sont « Un » ensemble.

On a eu tendance à vouloir dire par exemple : « Dieu c’est à droite, mais pas à gauche ! » ou bien, peut-être que l’on a pu penser : « L’instantanéité, ça c’est Dieu ! Mais la durée, le temps… ça non, ce n’est pas Dieu ! » 

Mais, comment Dieu peut-Il ne pas être Tout ? 

Dieu « Est » Tout, Absolument Tout !

Il est à la fois l’Instantané et la Durée… En toute chose.

Il est Dieu !

La Lumière dans le temps

C’est à dire que je dois reconnaître que je n’ai pas aimé le temps… Je n’ai pas reconnu la Lumière en lui…

L’ombre s’était attachée au corps… Seulement à la matière… ?

Oui…

Et l’ombre avait simplement oublié l’Âme… Parce que, si elle avait repris conscience de l’Âme, l’ombre aurait tout simplement réalisé sa véritable nature : de toute Éternité elle n’est que la Lumière dont elle avait perdu conscience !

Et si l’ombre faisait ça, c’était la fin de l’ombre !

Oui ! C’est vrai.

 Donc, la tendance malheureuse, maladroite, de l’ombre, a été de perdre conscience de l’Âme et donc de l’Éternité… 

Oui…

Et du coup, il ne lui restait plus que la durée, que le corps, que le pouvoir, l’argent, le sexe… mais tout cela séparé de l’Âme par cette pensée-même qui niait l’Âme… 

Et c’est cette conscience de la matière qui a prédominé à la place de la conscience de la Lumière en tout… que seule, pour l’instant, a permis l’Âme…

Et maintenant, il nous faut récupérer toujours plus la conscience originelle de l’Âme, la conscience naturelle de la Lumière en nous…

 Mais attention ! Cependant, cela, certainement pas au prix de la perte de conscience de l’infinie valeur réelle du Corps et de sa durée ! Ça, nous refusons d’en perdre la conscience…

Oui… il y a un instinct profond !

L’Âme aime le Corps

Heureusement ! Cela est garanti par l’Âme, par son Instinct Spirituel, Absolu, Originel : Elle Aime le Corps sans condition… 

L’Âme anime en nous, à chaque instant la conscience de la valeur infinie du Corps, la beauté du Corps…

Ainsi, l’Âme ne peut abandonner son amour du Corps…

Oui, c’est ça ! La Lumière aime « le temps du Corps ».

Oui ! Nous voulons « l’Instant » et « l’Éternité » ensemble… Nous voulons le Corps et l’Âme ensemble, avec la Pensée !

Et depuis que nous avions perdu conscience de la Lumière, l’ombre nous a dit non, non, et non ! Ce n’est pas possible… Elle nous a toujours dit, depuis le début de sa « pseudo-existence » que ce n’était soi-disant pas possible…

Ainsi, toi dans ta recherche, l’ombre te disait : Non ! Non ! L’Union de Tout, ce n’est pas possible !

Rires…

 Mais la Réalité éclate. Il n’y a aucune séparation réelle entre l’instantanéité de l’Âme et la temporalité Corporelle… Dieu est vraiment Tout.

« Dieu ou la Nature… » disait Spinoza !

Expérimentalement, c’est évident… Parce que tous ces états d’Âme, dont nous parlons, n’existent que parce qu’ils passent par le Corps… Sinon, c’est du vent ! Et donc, c’est vrai que le Corps est essentiel… et pourtant il a été tellement pollué !

L’Âme inspire la Pensée qui nourrit le Corps 

Mais, ce qui a été le plus pollué chez nous, ce n’est pas le Corps, c’est la Pensée !

Bien sûr le Corps, malgré qu’il soit animé par l’Âme a été pollué progressivement… Et sa pollution s’est aggravé ces dernières années d’une manière presque exponentielle… 

Mais, depuis le presque début de notre humanité, le problème a son origine dans la perte de conscience de la Lumière et les pensées basses qui en découlent et qui ont exprimé surtout cette ombre, c’est à dire cette perte de conscience de la Lumière. 

Les pensées n’ont plus exprimé suffisamment l’Âme pour nourrir le Corps comme il doit l’être, mais les pensées ont trop souvent exprimé la perte de conscience de l’Âme… et cela a asphyxié le Corps !

Et alors, le Corps a de plus en plus survécu, plutôt qu’il n’a vécu !

Cela semble bien vrai… mais comment faire ?

Eh bien, heureusement, le Corps, si nous lui permettons son fonctionnement naturel… Hop ! Il répond tout de suite « présent » ! 

Tout thérapeute qui encourage cela a pu l’observer… Surtout si cela s’accompagne d’une diminution de la pression douloureuse des pensées basses…

Le Corps est prêt à fonctionner selon les lois de sa nature Divine ! Il est fait pour vivre ! Et donc pour guérir…

Le Corps a évolué efficacement :

D’une part, depuis des millions d’années, il a évolué efficacement pour résoudre tous les problèmes qu’il a rencontré dans la nature… et survivre !

Et d’autre part, depuis beaucoup moins longtemps, il a évolué efficacement pour résoudre tous les problèmes que l’ombre lui a posés… et survivre !

Et ce Corps si parfait peut, en général, retrouver son fonctionnement naturel, originel, rapidement, autant que le lui permettra le milieu physique et surtout mental dont il se nourrit. C’est quasi-instantané ! 

Le corps a une résilience extraordinaire. 

Le Corps revient vers le fonctionnement que Dieu a prévu pour lui depuis toujours, dès l’instant où la Pensée cesse de trop tordre et assombrir les informations qu’elle reçoit, depuis toujours, de l’Âme. 

C’est donc au niveau des pensées…

Je pense à partir des mémoires ou à partir de l’Âme ?

Oui ! c’est au niveau des pensées qu’il nous faut vraiment travailler d’abord ! 

Et automatiquement, si nous changeons nos pensées pour qu’elles expriment notre Âmes, c’est à dire la Lumière, toutes les cellules de notre corps vont fonctionner différemment, y compris celles de notre cerveau… Et elles vont retrouver leur fonctionnement harmonieux naturel… 

Également, tout le système hormonal va fonctionner différemment… Tous les éléments qui maintiennent l’équilibre du corps dans le milieu où il évolue vont retrouver leur efficacité Originelle…

Évidemment, ceci va se faire au fur et à mesure où nos pensées vont transmettre la Vérité de l’Âme au Corps…

Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser ?

Or, c’est ce que la Pensée fait, chaque fois que nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser… 

Et là, nous allons avoir la conscience de l’Âme que nous sommes les plus heureux d’avoir… et nous allons aussi vivre le corps que nous sommes le plus heureux de vivre ! Tout va se simplifier de plus en plus ! 

Mais tout de même, ce corps, ce corps personnel et même ce corps humanitaire, il lui faut « un temps » pour se réparer !

Ce temps peut être très court pour son aspect personnel ou bien long pour son aspect social, ceci en fonction de nombreux facteurs… Et une sorte de respect de ce temps est nécessaire… Il faut aimer ce temps nécessaire pour le Corps ! 

Or, depuis environ 150.000 ans, l’ombre nous avait désappris, à aimer ce temps !

 

Aucun temps n’est jamais perdu

Mais tout ce temps qu’on a soi-disant « perdu », il n’est pas perdu ! Il est bien sûr Parfait !

Comment du Temps qui est nécessairement Dieu Lui-même peut-il être perdu ?

Comment Dieu peut-il être « perdu » ?

Il y a eu, comme cela, une accumulation dans l’humanité de nombreuses croyances qui expriment, encore aujourd’hui, notre perte de conscience de la Lumière dans le temps…

Mais non ! Le temps, comme tout, n’est fait que de la Lumière Éternelle.

D’accord, cela nous aura peut-être pris 150.000 ans de perte de conscience de la Lumière pour arriver à la situation d’aujourd’hui, mais ces 150.000 ans en ont valu la peine, si nous arrivons à aujourd’hui…

Mais, c’est à chacun de nous de faire que ce temps en vaille la peine !

Oui, c’est vrai, que c’est à chacun de nous qui le peut à cet instant, grâce à notre prise de conscience de la Lumière en tout, et en particulier dans toute cette ombre que nous avons imaginée, de faire que ce temps en vaille la peine… 

Je crois que c’est Krishnamurti qui disait que le temps était le fait de la pensée… Qu’en fait, c’est la pensée qui a créé le temps, que s’il n’y avait pas de pensée il n’aurait pas de temps !

Du coup, quand tu parlais du temps, par rapport au corps, je pense qu’il y a un temps du corps, mais ce n’est pas le temps dont on parle avec la pensée…

Oui, probablement… Mais il y a une chose qui est sûre, c’est que, quel qu’il soit, « le temps que nous aimons ne pose aucun problème ». 

Le temps n’est que la Lumière

Où est le problème lorsque nous sommes heureux de vivre ce temps qui passe ? Où est le problème si nous sommes, à cet instant, heureux de tout ce temps qui est passé ? Alors, là, il n’y a plus de problème… 

Et le temps, quel que soit l’explication que nous tentons d’en donner, le temps se passe quand même… et notre corps va évoluer, vieillir et nous allons mourir ! Et nous appelons ça le temps… 

Mais, si nous sommes heureux de chacun des instants que nous vivons, si nous sommes conscients de la Lumière dans tous ces moments, où est le problème du temps ?

Redisons-le : le temps n’est lui aussi, bien sûr, que de la Lumière ! 

Que de la Lumière… Car il n’y a rien qui ne soit pas la Lumière.

Et même pour le corps, sachant que l’on meurt et que l’on revit à chaque instant ?

Oui, à chaque instant… la Lumière Seule Existe !

… Silence…

Du coup… Enfin oui… on n’en était là parce que…

J’ai noté également, au début de notre entretien : « C’est l’Âme qui a cette qualité… »

C’est à dire que tu as mis une qualité de l’Âme… 

… En dehors du corps ! 

L’Âme Omniprésente

En dehors de quelque chose… Oui, c’est cela ! Or la qualité de l’Âme, c’est qu’elle est omniprésente dans chaque plan, dans tous les aspects de l’Être… 

La qualité de l’Âme, elle est partout. Et en particulier dans le Corps… et dans la Pensée… et dans l’Âme, bien sûr… et dans tous leurs aspects. 

C’est comme ça : l’Âme est partout ! Elle n’est séparée de rien.

Je dois, en plus, aimer mes résistances à prendre conscience de cela… ?

Oui ! C’est vrai ! La proposition que nous nous faisons, c’est d’aimer les résistances que nous avons à raisonner de cette façon… Et c’est là que ces résistances vont fondre, fondre, fondre et révéler la Lumière qu’elles sont en Réalité…

Ces résistances sont là parce que nous devons les aimer… et non pas pour que nous les combattions. 

« Rien n’est à combattre, rien n’est à éliminer, tout est à aimer ! » 

Les 8 entretiens (4ème Partie du 4ème Entretien)

Mais, à travers ces succès et ces échecs, la conscience de la Lumière s’est toujours élevée… et elle s’élèvera toujours !

Cela a toujours existé, ce n’est pas nouveau… L’homme n’a pas inventé ce phénomène d’avancée et de recul, d’erreurs et de correction d’erreurs… et finalement de succès… 

Dans cette vision-là, on pourrait dire que l’ombre fait partie de ce mouvement naturel !

Mais, dans le minéral, le végétal et l’animal, donc tant que l’Être n’est pas humanisé, cela ne pose pas de problème de faire erreur… et d’échouer ! En effet, alors, il n’y a pas un ego difficile à gérer… Il n’y a pas encore de libre arbitre et donc pas de libre conscience…

Alors là, l’ego ne peut rien vouloir coller en plus ou en moins… Donc pas de problème pour lui, ni pour les autres Êtres… 

Donc, avant l’apparition de l’homme, les corps pouvaient mourir de leurs erreurs, de leur échecs, de leurs insuffisances… Oui ! C’est vrai et puis voilà ! C’est tout !

En effet, tout simplement, leurs Âmes se réincarnait dans un autre corps, peut être mieux adapté à la situation du moment. Et, Si c’était le cas, ce nouveau corps avait de meilleures qualités et pouvait mieux offrir à leurs Âmes une occasion d’élévation et à leurs consciences une occasion de s’ouvrir…

Une erreur sans libre conscience, c’est une chose… Mais, une erreur avec la libre conscience, c’est une autre chose !

L’ombre sans libre conscience, c’est une chose… Mais l’ombre avec la libre conscience, c’est une autre chose ! …

Ombre Lumineuse

Ça y est ! Je commence à voir ! En fait, c’est un phénomène naturel : pendant des milliards d’années, l’erreur a été un phénomène naturel que nous pourrions appeler « l’ombre naturelle » … 

Mais maintenant, chez l’Être humain avec sa libre conscience, celui-ci a pu avoir un ego qui n’a pas accepté l’ombre naturelle et qui en a finalement mésusée…

Et là, c’est ce que nous appelons habituellement dans nos discussion « l’ombre ». Cet « ombre » n’est qu’un mauvais usage de « l’ombre naturelle » qui était jusqu’à là, simplement, ce que nous appelions l’erreur ou l’échec, dans la nature…

Oui ! Nous pouvons nous amuser à dire qu’il y a « l’ombre lumineuse » : là ce sont des échecs, mais lumineux… C’est à dire que, finalement, ils participeront à l’ouverture de la conscience, autant que « les succès lumineux » … 

Et puis, il y a « l’ombre ombreuse » qui, elle, résulte d’une perte de conscience de la Lumière tant dans le succès que dans l’échec.

Parce que, par exemple, si Caïn avait eu une « jalousie naturelle », c’est à dire cette « saine jalousie » que l’on trouve chez le minéral, le végétal et l’animal depuis toujours… Cette saine jalousie qui a toujours participé à l’avancée de la vie et à l’ouverture de la conscience depuis son apparition dans l’univers et ceci bien avant que l’Être humain n’apparaisse… alors, les choses aurait été bien différentes !

En effet, si ce Caïn avait été capable simplement d’aimer, en toute conscience cette jalousie naturelle, reste d’animalité en lui, cela n’aurait posé aucun problème, comme cela n’en avait jamais posé chez l’animal… 

L’amour de cette jalousie lui aurait permis d’écouter le message de cette souffrance qu’est la jalousie, puis de la transcender et de la transmuter en une vertu supérieure…

Mais, là, à un moment donné l’ego, maladroitement manipulé par sa libre pensée humaine toute nouvelle, a fait qu’il n’a pas pu s’aimer tel qu’il était. Il n’a pas su accepter sa faiblesse naturelle, il n’a pas pu accepter sa jalousie. Et donc il n’a pas pu aimer sa jalousie ! 

Juste répétition

Alors, là, qu’est-ce qui se passe toujours quand nous n’aimons pas quelque chose qui pourtant, nécessairement, n’est « que » Lumière ? 

Eh bien, cette chose se répète, se répète inlassablement, pour que nous l’aimions, pour que nous la reconnaissions comme faisant partie de l’Unité de la Lumière… et ceci jusqu’à ce qu’elle obtienne justice ! 

Dans le cas particulier de cette émotion, si nous arrivons à utiliser et rentabiliser cette répétition de notre jalousie pour apprendre à l’accueillir et à l’aimer de mieux en mieux à chaque fois, à un moment donné la répétition atteint son but et nous guérissons…

Nous guérissons plus ou moins rapidement, selon l’inconditionnalité de notre amour… 

Et là, notre jalousie, n’est plus un problème ! C’est « une expérience », riche en belles conséquences, qui permet une augmentation des vertus en nous.

Oui ! C’est exactement la même chose que ce que l’on disait tout à l’heure par rapport à l’évolution : nous voyons bien que la nature, qui, avant l’homme, n’a pas ce souci d’ego, arrive à répéter en les accueillant et donc en les « aimant » toutes ses erreurs, parce qu’elles sont normales pour elle, et du coup ça bouge ! …

Oui ! « La nature, minérale, végétale et animale » n’a pas ce problème : elle n’a pas ce libre arbitre, et donc elle n’a pas la possibilité du mauvais usage de ce libre arbitre non plus !

Voilà ! Dans ce cas, c’est simplement une expérience qui échoue… Ce corps ne pourra pas exister, parce qu’il lui manque ceci ou cela : telle molécule, telle agilité ou tel autre élément ! Et c’est tout : ça ne pose pas de problème à la conscience du minéral, du végétal ou de l’animal…

Mais, à partir du moment où la conscience humaine est apparue, avec en particulier le libre arbitre et la possibilité de son usage maladroit ou adroit, très vite ça a pu poser un problème !

Cependant, cela s’inscrit dans un plan beaucoup plus large ! Nous, actuellement, nous sommes un peu le nez dans le guidon ! 

Oui, un peu !

La souffrance : utile, mais pas nécessaire

Alors? Il faut que nous prenions du recul et que nous comprenions que, de toutes les façons, tout ça va se résoudre très bien, parfaitement…

Et ce qui est « regrettable », peut-être, c’est la souffrance qui est vécue… en attendant !

Une souffrance qui n’est peut-être pas nécessaire ?

Non ! Ce n’est pas « peut-être » ! C’est une souffrance qui n’est « absolument » pas nécessaire à l’origine !

 Mais, c’est une perte de conscience de la Lumière, que nous appelons l’ombre, qui a prétendu que la souffrance était nécessaire, dans un but de manipulation… 

En effet, répétons-le : si l’autre est heureux, s’il ne souffre pas, il n’est pas manipulable !

Pour qu’un ego excessif puisse établir son autorité sur les autres, il faut absolument que les autres souffrent… ainsi que lui-même d’ailleurs !

Mais, aujourd’hui, il nous faut revenir à une relation harmonieuse entre les gens et reconnaître que chacun est égal, que chacun est parfait etc…

Pour cela, il faut que les ego retrouvent leur équilibre naturel : ils faut qu’ils collent simplement, chez chaque Être humain, l’Âme, le Corps et la Pensée ensemble et rien de plus… ni rien de moins.

Et là, il n’y a pas de problème, pas de guerre, pas de vol, pas de tentative de forcer l’autre à être autre chose que ce qu’il est !

Nous avons pu entendre : « Cesser de vouloir devenir pour accepter être » …

Eh bien, dans une situation saine et harmonieuse, nous cessons de vouloir que l’autre devienne pour accepter qu’il soit… 

En tout cas accepter déjà que l’autre soit tel qu’il est, c’est accepté aussi tout ce que nous sommes nous-même, parce que nous sommes tous pareils…

Le soleil s’éclaire lui-même…

Oui ! Tu ne peux pas le faire pour l’autre, si, toi, tu ne le fais pas pour toi-même.

Et c’est probablement pour cela que l’on nous a dit : « Aimez l’autre comme vous-même ». 

Donc, il faut d’abord m’aimer moi-même pour pouvoir aimer l’autre…?

Oui, nous sommes invités, par cette parole, à nous aimer d’abord nous-même… C’est le point de départ.

Même notre soleil s’éclaire d’abord lui-même, pour pouvoir nous éclairer !

Et ensuite chacun des Êtres, autour de lui, fait l’usage qu’il peut ou qu’il veut de sa lumière…

Et donc de même, nous, par notre témoignage, nous ne pouvons proposer à l’autre que l’amour que nous nous proposons à nous-même…

… Et là, l’autre, il en fait ce qu’il veut ! … et ce qu’il peut !

Oui, cela paraît logique !

Et là, évidemment il vit une situation idéale qui l’invite à choisir, quand il le désire, que sa conscience s’ouvre un peu plus à la Lumière. C’est sûr ! 

C’est magnifique, parce que c’est imprenable ! C’est parfait !

Décrire la Perfection

Nous sommes en train d’essayer, là, de notre mieux évidemment, de décrire la Perfection. Et nous progressons et nous progressons encore… et nous l’appliquons de notre mieux… à ça… et puis à ça… et puis à ça encore…

La Lumière est Omniprésente ! Et on avance nos pions de conscience, à droite, à gauche et on récupère du terrain soi-disant « perdu » et donc de la conscience de la Lumière qui aurait soi-disant été perdue à un moment donné ! Cela se fait naturellement… dans le plaisir et dans la joie !

La conscience de la Lumière, donc, ça commence bien par soi !

Ah ben, oui ! Si nous prenons l’exemple de la lumière physique, exemple qui a ses limites bien sûr, mais qui peut nous rendre service pour comprendre un peu, la Vraie Lumière : Eh bien ! Pour qu’une lampe éclaire, il faut qu’elle s’éclaire d’abord elle-même ! Et ensuite, à partir d’elle cette lumière se répand partout autour d’elle… Mais, là, nous parlons, bien sûr, de la lumière physique.

En effet, attention ! La Lumière dont nous parlons en général dans nos entretiens n’est pas cette lumière-là, ce n’est pas la lumière physique, c’est la Vraie Lumière Absolue, c’est la Lumière qui est absolument partout à tout instant ! 

Elle, cette Lumière Absolue, Infinie, Éternelle, Elle ne chemine pas pour aller d’un point à l’autre : Elle est déjà partout depuis toujours et pour toujours ! Elle est Omniprésente…

Mais notre conscience, elle, elle n’est pas partout ! Nous pouvons soit accélérer, soit ralentir notre ouverture de conscience à la Lumière… Cependant cette ouverture est « inéluctable »…

C’est d’ailleurs par cette conscience-là que nous pouvons aimer l’autre. Sinon, c’est débile… Non, mais, c’est sûr qu’il ne faut pas faire les choses à l’envers !

Si nous les faisons à l’envers, cela ne va pas durer longtemps parce que, avec notre esprit actuel, nous allons rapidement souffrir… Et cette souffrance, c’est le message d’erreur : elle nous signale que l’on vient de freiner à nouveau notre ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière.

Message d’erreur

Nous allons souffrir parce que ça ne va pas marcher, ou alors c’est le message d’erreur qui est la souffrance ?

C’est le message d’erreur qui « est » la souffrance.

La souffrance, c’est toujours un message d’erreur… Et cela bien avant que l’homme ne soit apparu sur notre terre.

Nous, si nous reconnaissons que c’est un message d’erreur, nous ne « sur-souffrons » pas ! 

À peine sentons-nous un léger malaise, à peine nous sentons que nous n’avons pas autant de joie que d’habitude, que nous nous disons : « Tiens, j’ai commis une erreur » !

Voilà ! Alors, acceptant l’invitation de notre malaise, nous regardons mieux et nous pouvons choisir d’aimer ce que nous venons d’oublier d’aimer…

Et là, nous voyons la vérité à nouveau : nous reconnaissons à nouveau la Lumière qui réapparaît ainsi à notre conscience à laquelle nous avons permis de reprendre son rythme naturel d’expansion !

Et avec une mi-temps de retard, nous pouvons observer ce qui s’est passé en nous : « Là, j’avais perdu conscience… Là, j’ai eu peur… et je n’ai pas su décider d’aimer ma peur assez rapidement ! »

Mais, là, maintenant, nous pouvons nous décider à aimer cette peur que nous avons eu… Et alors hop ! La peur nous révèle son message…

Et là hop ! Notre conscience à la Lumière reprend son mouvement naturel originel d’ouverture … Et nous vivons à nouveau ce que nous appelons la joie…

Et cette joie, n’est-ce pas ce que nous vivons, chaque fois que nous permettons un peu plus à l’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière Éternelle de reprendre son rythme originel ?

Mais, du coup, c’est bien d’être attentif, à ces messages d’erreur : ils sont vraiment importants !

Le cadeau

Oui! Ils sont importants et ils sont constants ! Nous en aurons besoin tant qu’il y aura de l’ombre sur cette terre… C’est à dire tant que nous, les Êtres humains, mettrons des freins à l’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière

Si tu veux, c’est le cadeau que nous offre l’ombre !

Pour parler plus précisément, c’est le cadeau de la Lumière lorsque nous freinons notre ouverture de conscience à Elle… Car c’est cela que nous appelons « l’ombre ».

Oui ! C’est vrai ! C’est, en réalité, un cadeau…

Oui ! C’est le cadeau de l’ombre ! C’est le cadeau de la Réalité de l’ombre… Et la Réalité de l’ombre, c’est la Lumière !

Oui ! En réalité, l’ombre en elle-même, c’est de la Lumière Pure, puisque la Lumière est la seule Réalité qui soit… Et donc l’ombre, en elle-même, a la solution…

Il n’y a rien qui soit imparfait ! Même pas l’ombre !

Un instant que nous vivons est toujours Parfait !

Quoi que nous en pensions, cet instant ne peut pas être autre chose que le Divin Parfait qui est Tout. 

Nous, parfois, nous avons pu regarder un instant avec nos yeux d’ombre… Alors, nous avons jugé que nous étions séparés… C’est à dire que nous avons imaginé une séparation entre l’ombre et la Lumière, une séparation entre nous et la Lumière… Nous avons imaginé des compartiments qui s’opposent les uns aux autres… qui se combattent.

Mais, en réalité, à chaque instant, la conscience que nous sommes ne peut que contempler la Lumière Pure : il n’y a rien d’autre à voir !

Nous ne sommes que des éclats de cette Lumière Pure qui regardons la Lumière Pure et Omniprésente.

Toute situation est donc, bien sûr, vraiment Parfaite !

Si Dieu est Tout

Une situation est parfaite, comme Dieu l’a créée depuis toujours et pour toujours… 

Répétons-le :

« C’est « notre » conscience qui fait toute la différence. »

Chacun peut librement le croire… ou ne pas le croire ! Mais l’ombre ne peut être « faite » que du Divin… Il n’y a que Dieu en elle !

Si Dieu est Tout !

Donc l’ombre c’est le Divin lui-même et rien d’autre ! Le problème : c’est seulement que nous en avons perdu conscience… 

Si nous en reprenons conscience, la solution de l’ombre est là, et nous nous apercevons que, cette solution, elle est incluse en cette ombre même : la solution ne s’est jamais perdue !

La solution de l’ombre, c’est la Lumière Pure qui est la source de l’ombre, qui est la trame de l’ombre, qui est la Réalité de l’ombre illusoire !

Plus qu’hier et bien moins que demain

À chaque instant, malgré nous, malgré les coups de frein que nous donnons, nous pensons de plus en plus que La Lumière est Infinie, Éternelle, Omniprésente, Amour…

Mais en fait, toujours, l’instant d’après nous réalisons que c’était bien plus que ce que nous avions pensé jusqu’à là !

C’est drôle, hein ?

C’est une conception originelle de la Vie Originelle…

Mais, depuis le presque début de l’humanité et jusqu’à aujourd’hui, c’est une conception qui, dans notre société, est souvent difficile à exprimer pour qu’elle puisse le reconnaître, en être heureuse et l’aimer, et cela uniquement parce que notre société a été fortement « propagandée » à l’envers ! 

Personne sur cette terre ne peut avoir totalement échappé à cette propagande de l’ombre imaginaire…

Et donc, pour l’instant, presque toute l’humanité est organisée en fonction de cette propagande passée… et cela depuis des millénaires et des millénaires… 

Ainsi, c’est l’ombre qui a imprégné les organisations politiques, les organisation financières, le commerce, la science, les relations humaines etc… etc…

Et cela a finalement contaminé la terre entière dans tous ses aspects…

Et Gaïa souffre, pour l’instant, dans ses recoins les plus secrets…

Silence…

Même si, comme Hercules, nous avons coupé et coupé les têtes de l’Hydre de Lerne, elles ont repoussé et repousseront tant que, comme Hercules, nous ne nous déciderons pas à prendre toute l’Hydre elle-même pour l’élever enfin en entier au-dessus de notre tête, pour la rendre à Dieu en entier… Pour n’y re-connaître que… Dieu !

Alors, là, j’aime mon ennemi… Et c’est la fin de tout combat ! 

La fin de tout combat

Tu sais ? Il y a peu de personnes à qui je peux parler de ça… même parmi mes amis les plus proches  !

C’est vrai que même avec nos bons amis il faut que chacun de nous soit respectueux. 

Si, nous voulons, nous pouvons en parler, mais d’abord, il faut que notre ami le veuille bien… Et puis, il faut y aller doucement… Il faut bien sûr qu’il y ait cette ouverture qui se manifeste par la joie d’écouter puis d’entendre… et ensuite la joie de réfléchir librement à ce qui a été entendu…

À ce moment-là, il n’y a pas de soucis… C’est possible.

Mais, il faut qu’il y ait cette ouverture… C’est l’autre qui doit avoir de l’appétit…

Parce que, au départ, je vois bien que cela marche pour moi ! Je vois que cela marche pour toi également…

Peut-être sommes-nous privilégiés ?

Rien dans la vie ne peut être privilégié par rapport à quoi que ce soit d’autre.

Dieu n’a pas de chouchous !

Donc, nous ne sommes pas privilégiés !

Oui, bien sûr ! Tu as raison : l’Amour Divin ne connaît pas de direction, Il est Omniprésent … Bien sûr !

Comme le soleil Il éclaire tout, mais Lui Il éclaire absolument tout de l’intérieur de tout ce qu’il éclaire !

C’est un Soleil Omniprésent…

Mais, au niveau pratique, c’est par là qu’il faut commencer… Il faut commencer par là où ça marche, c’est à dire à petit pas… autour de nous.

Mais, surtout, surtout, il faut que nous soyons d’abord l’exemple, le témoin vivant, de ce que nous exprimons !

OUI ! Je le vois pour moi-même, c’est le Paradis, en ce moment ! C’est vrai : en ce moment je n’ai pas de soucis, je n’ai pas de malheurs, je n’ai pas de douleurs… Alors, bien sûr, cela me semble assez simple…

Mais là, en cette période de l’humanité en crise où ça commence à être un peu plus difficile… Eh bien, il faut bien que nous nous entraînions pour être prêt lorsque la tempête arrivera ! 

C’est bien maintenant que, lorsqu’il y a une petite difficulté dans notre vie, il faut choper le coup ! C’est à dire, qu’il faut voir si nous pouvons vivre cette petite difficulté un peu différemment ! 

Sinon, si déjà que trop souvent les gens ont du mal à être heureux quand tout va bien…

Le Paradis a existé sur la terre

Alors là, je te dis : « non, non et non » ! Depuis le presque début de l’humanité, jamais tout est allé vraiment « bien » ! Cela n’a jamais existé depuis ce presque début ! 

Attention ! Ça a existé avant, au tout début ! Le Paradis a bien existé pendant très peu de temps, trop peu de temps, au tout début de l’humanité ! Mais, il faut comprendre que quand tu dis que tout allait bien il y a 10 ans : Là, non ! 

Depuis que, très tôt, nous avons accepté de perdre la conscience de la Lumière, « cela n’a jamais été vraiment bien » ! Nous ne savons pas réellement ce que veut dire « aller bien » aujourd’hui…

Non ! Il faut en prendre conscience ! Il y a 10 ans, il y a 1000 ans, il y a 10 000 ans, tout n’allait pas « bien » : il y avait, quand même, une perte de conscience de la Lumière énorme, c’est à dire qu’il y avait beaucoup d’ombre sur la terre qui se manifestait fortement, par des injustices énormes… 

Et, actuellement, il n’y a pas, encore, une plus grande perte de conscience de la Lumière qu’il y a 10 ans, 1000 ans ou 10 000 ans… 

Mais, c’est vrai, il y a, en revanche, un énorme remue-ménage de l’ombre. C’est à dire pour parler avec plus de précision un énorme remue-ménage qui est causé « par  notre perte de conscience humanitaire de la Lumière » !

En effet, dans sa panique dont nous avons parlé il y a peu, l’ombre de l’humanité sort ses « griffes de panique » au maximum ! Et cela fait beaucoup de bruit ! Vraiment beaucoup de bruit ! Ça grince de partout…

Eh oui ! Au même instant, notre perte de conscience veut guérir… et au même instant, elle a une trouille bleue de guérir…

Chacun de nous, individuellement, nous connaissons ça… Nous connaissons tous, intimement, ce désir de la Lumière et en même temps cette peur de la même Lumière qui est Une et Unique !

Nous sommes ambigus… pour l’instant ! 

Et tant qu’il y aura de l’ombre sur la Planète, tant qu’il y aura encore une perte de conscience de la Lumière chez un seul d’entre nous, nous aurons cette ambiguïté qui résulte de notre Unité… 

En effet, notre Unité existe, même lorsque nous l’ignorons.

La solution de l’ambiguïté

Et il y a une seule solution face à cette ambiguïté : c’est que chacun de nous devienne un petit centre de conscience grandissante de la Lumière Absolue… Il nous faut donc choisir de voir, enfin, la Lumière « dans » cette ambiguïté-même ! 

Nous ne pouvons plus en rester à penser que cette ambiguïté, c’est de l’ombre où il n’y a pas de Lumière ! Là où il y a l’ombre, il y a la Lumière Absolue dont nous avons simplement, c’est vrai, perdu conscience ! 

Il n’y a, en effet, que la Lumière qui « Soit » …

Reconnaissons donc, de mieux en mieux, que « tout est Lumière » …

Et là, au fur et à mesure où cette évidente certitude que la Lumière Absolue est vraiment Absolue s’installe chez un plus grand nombre d’entre nous… alors là, notre humanité se détend !

Et, là, notre Véritable Intelligence se déploie…

… Et là, les solutions pratiques apparaissent…

Parce que, tout à l’heure, je te disais que, en ce moment, nous ne sommes pas encore complètement en face des énormes difficultés que l’on peut imaginer et qui semblent arriver…  Et donc, pour l’instant, c’est un peu plus facile d’effectuer ce travail de bien-être… En tout les cas de s’y entraîner…

Virtuoses de la Joie

C’est toujours, toujours, le meilleur moment pour s’entraîner à être heureux !

Mais, c’est vrai, ce que tu dis est vrai ! C’est une bonne idée de nous entraîner maintenant, alors que la vie est peut-être un peu plus facile, en tous les cas pour nous, ici !

C’est pour cela qu’il faut que nous devenions des « virtuoses de la joie », des virtuoses de la conscience de la Lumière, et cela dans tous les domaines ! 

Dans toutes les positions et dans toutes les situations, à l’envers… à l’endroit… Il faut que l’on devienne des virtuoses en conscience de la Lumière…

Parce que, évidemment, là où nous avions, auparavant, trois jours pour nous décider à être heureux sans trop souffrir, à un moment donné nous n’aurons peut-être qu’une seule seconde ! 

Et si nous ne sommes pas assez virtuoses et qu’il nous faut trois jours pour nous décider à être heureux dans la tempête, alors, nous allons souffrir pendant trois jours, énormément… Et, après cela, allons-nous sortir indemnes de cette souffrance ?

Il faut donc oser prendre la décision que nous sommes le plus heureux de prendre « instantanément » ! 

Et, pourtant, le plus souvent, cela contredit tous les enseignements que l’ombre nous avait donnés jusqu’à là… Cela contredit nos habitudes ombreuses restantes, cela contredit les gens les plus proches de nous qui peut-être, eux, réagissent eux-aussi selon leur ombre, selon leur perte de conscience de la Lumière !

Il nous faut donc avoir ce courage d’être heureux face à toutes les situations, quelles qu’elles soient…

Il nous faut pouvoir dire instantanément : « Non ! Là, je vais là où je suis le plus heureux d’aller ! Je fais ça parce que c’est ce que je suis le plus heureux de faire ! Je choisis ça parce que c’est ce que je suis le plus heureux de choisir ! » …

Et pour faire cela rapidement, il nous faut bien être capables d’une excellente réactivité ! Tchik… Tchik… Tchik… Il faut y aller ! Alors, on y va !

On y va ?

Il faut y aller ? Mais nous n’avons pas vraiment une grande expérience à nous décider dans l’instant, comme ça, sur ce thème de la joie : sommes-nous capables de répondre en moins d’une seconde à la question : « Qu’est-ce qui va me mettre le plus en joie ? »

Oui ! Nous en sommes capables, nous en sommes capables parce que c’est la nature en nous qui s’exprime alors ! On a une grande expérience de tout ça ! On peut même dire que l’on a eu des expérience innombrables de cela…

En effet, sans arrêt, depuis le minéral, puis le végétale, puis l’animal, et même depuis que nous sommes humains, nous avons eu cette expérience qui a consisté à choisir ce que nous étions le plus heureux de penser, de dire ou de faire un nombre innombrable de fois ! 

Nous n’avons pas été malheureux tout le temps ! Nous n’avons pas été « que » malheureux pendant des milliards d’années !

On a eu des instants innombrables de joie… Et ces instants innombrables de joie sont marqués, imprimés dans nos mémoires depuis le début de cet univers et même certainement avant… 

Ils sont d’ailleurs bien plus nombreux, infiniment probablement plus nombreux, que les instants de souffrance et ils sont des repères beaucoup plus solides que les récents instants ombreux où, humains, nous avons perdu la conscience de la Lumière…

Je dis « récent », car l’humanité n’existe que depuis peu, depuis très, très peu ! C’est ce que nous dit la science actuelle… Seulement, peut-être depuis 100.000 ou 200.000 ans pour homo sapiens, alors que cet univers semble exister depuis environ 13 milliards de nos années terrestres !

Ah oui ?

Oui !

C’est vrai que la perte de conscience de la joie a été également imprimée, mais « irréellement » ! Légèrement ! Ça n’a aucune réalité… c’est une illusion, c’est une impression contraire, totalement contraire, à notre nature heureuse fondamentale  ! 

Tandis que quand, infiniment plus souvent, dans notre passé, depuis des milliards et des milliards d’années, nous avons expérimenté la joie c’est la conscience de Dieu lui-même qui s’est imprimée dans nos mémoires… Et ça c’est du vraiment solide ! C’est notre Réalité… c’est de l’Éternité ! 

Et nous cherchons toujours, malgré nos difficultés, à en retrouver la conscience… et à revivre la joie que nous avons vécu si souvent et qui nous est si naturelle !

C’est marrant ! Parce que, moi, je pensais que nous nous rappelions surtout ces moments agréables-là événements-là parce qu’ils étaient rares.

La voiture démarre : Quelle merveille !

Non !

Non ! C’est l’ombre qui, depuis peu, nous a appris à ne pas reconnaître, à ne pas valider, ces innombrables expériences de joie que nous avons vécues pendant des milliards d’années.

Par exemple, si nous entrons dans notre voiture et que, lorsque nous tournons la clef du démarreur, elle démarre : C’est une merveille ! C’est une merveille… et nous voulons être totalement heureux qu’elle démarre… C’est là un miracle et l’occasion d’un instant de conscience de la Lumière et donc d’une joie magnifique ! 

Mais, avons-nous pris conscience que cet instant exprime la Merveilleuse Lumière Éternelle ? 

Non ! Trop souvent, la voiture a démarré… et nous n’en avons eu rien à faire ! Nous étions tellement concentrés sur les nombreux problèmes irréels que nous imaginions à ce même instant !

La conscience des innombrables miracles que nous avons vécus a été, trop souvent, obscurcie par notre souffrance que nous avons obligée à crier toujours plus fort. Quel gâchis cela a été !

Ah… Mais c’est intéressant, ça ! C’est un aspect que je n’avais jamais vu… Moi, quand on parlait de joie je voyais un état plutôt grandiose…

Mais non! Non  ! La joie, c’est le quotidien ! 

Ah oui ! Mais ça, c’est bien !

La joie, c’est : tu mets tes lunettes sur ton nez et tu vois mieux ce que tu regardes… 

Regarder et mieux voir, c’est bien une joie !

Ah… C’est le nuage que tu regardes et qui, pour ta plus grande joie, ressemble à de la neige ou à de la crème chantilly… Oui, c’est vrai !

Voilà ! C’est n’importe quoi puisque « Tout est la Lumière »… Il suffit d’en prendre conscience : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence » …

Voilà ! Par exemple, tu as regardé les vêtements que tu avais dans ton placard et tu as décidé : « Tiens, ce matin, je vais mettre ça » et tu as été heureuse de mettre ce vêtement… Et, ça, c’est bien la belle vie ?

Mais avons-nous eu conscience de cette joie qui tisse toute notre journée ? C’est pourtant là que se joue l’essentiel !

Si nous ne l’avons pas reconnu, c’est dommage ! Nous n’avons pas joui de la conscience du Divin dans cet instant…

Mais oui, tu as raison ! C’est un très bon entraînement, ça !

L’instant est toujours grandiose

Eh oui ! C’est ça l’entraînement ! 

Et c’est un entrainement commando ! C’est à chaque instant…

Mais moi, encore une fois, je voyais ça comme quelque chose de grandiose, quoi ! Tu vois ?

C’est « ça » l’entraînement dont nous avons parlé tout à l’heure. 

Il n’existe pas un seul moment de notre vie où il n’y ait pas une possibilité de voir le Divin et de prendre conscience, encore plus, de Sa Lumière…

Pas un seul moment, puisque, chaque instant, c’est Dieu Lui-même ! 

Par exemple là ce livre, il est bleu : tu dis « Ah, c’est bleu ! »

Oui, c’est un joli bleu !

Oui, c’est bleu ! Mais c’est le bleu de Dieu… Il existe, ce bleu de Dieu, pour que tu en sois heureuse.

Et ça ? C’est noir ! 

Ah, oui ! Mais ça, c’est la couleur noire de Dieu… Ce noir existe pour que tu t’en régales…

Tu vois ce que je veux dire ?

En fait, je comprends, c’est reconnaître Dieu dans toutes les secondes et les millièmes de secondes… Là où Il Est, c’est à dire Partout ?

Les 8 entretiens (1ère Partie du 5ème Entretien)

Les 8 Entretiens : 1ère Partie du 5ème Entretien

Mardi 17 août 2021

ENTRETIEN N° 5

De Deux Petits Artisans de la Lumière parmi d’autres : ■ et ●

Parler technique, c’est aussi parler « Lumière« 

Ton activité de transcription a-t-elle été agréable ? Au niveau technique, tout va bien ? 

Oui ! Mais, c’est un peu crispant… Il faut que je fasse ça par petit bout, parce que, sinon…

Ah ben oui ! C’est un gros travail dans lequel tu t’es lancé ! Et je t’en remercie…

C’est comme ça… Il faut entendre, puis transcrire… Et je n’ai pas encore trouvé le bon truc pour le faire facilement.

Oui ! C’est une activité qui prend du temp…

Oui ! Ça prend un temps fou, en fait ! Mais je le fais par petit morceau et comme cela, c’est pas mal.

Tu as beaucoup de courage…

Moi, pour le faire, je divise mon écran en deux…

Mon truc à moi, ce n’est finalement pas mal… Mais, dorénavant, je vais peut-être taper directement… Parce que jusqu’à maintenant, je passais par une reconnaissance vocale : je dictais ce que j’entendais et après je corrigeais l’écrit que j’avais obtenu…

Cela te faisait un double travail, donc…

Oui… Oui… Mais d’un autre côté, ça marche plus vite… Enfin, je ne sais pas !

Ce n’est pas sûr… ?

Non, ce n’est pas sûr…

En effet hier, il me restait peu à finir et, du coup, je l’ai tapé directement… et c’est vrai que ce n’est pas mal, aussi…

J’ai deux écrans, mais je n’en utilise qu’un seul, le grand, que j’ai mis à la hauteur de mes yeux quand je suis debout, car, actuellement, dès que je le peux, je travaille plutôt debout qu’assis et j’ai donc organisé mon bureau pour cela…

Mais nous ne pouvons pas échapper au fait que, même si nous nous organisons le mieux possible, c’est « un gros travail » !

Oui, c’est vrai : c’est un gros travail…

Cela t’intéresse-t-il toujours de faire ces retranscriptions ? 

Oui ! Nous allons continuer… Je vais continuer…

Cela t’enrichit-il ?

Ben, j’ai fait un peu le point, là, quand même…

C’est marrant, parce que, en fait, j’ai l’impression que nous avons tout dit ! 

Oui, c’est vrai, les bases nous les avons dites ! Elles sont si simples !

Cela peut être résumé sur une feuille ou deux… Et je l’ai fait.

Mais après, il s’agit d’apprendre à appliquer ces règles dans mon quotidien et de m’entraîner. Et pour cela, je me dis qu’il faut du temps maintenant… du temps de pratique…

C’est en effet dans le quotidien qu’il faut expérimenter…

Oui ! Bien sûr ! Il faut répéter. Nous n’avons pas d’autres systèmes pour apprendre quoi que ce soit : « répéter… répéter… répéter ! »

Nous-mêmes, avec ma compagne, nous n’arrêtons pas de répéter… et cela depuis des années !

Même un balai sale peut balayer

Cela me fait penser à une forme de rhétorique, tu sais ? Une forme de discussion philosophique comme on nous l’apprend en terminale… 

Il y a des propositions qui découlent les unes des autres… Et là, c’est un peu ça… Et là, tac, tac, tac… On arrive à une forme de conclusion… Là, c’est également un peu ça. 

Mais, il est vrai qu’en raisonnant comme cela, je trouve que nous arrivons à des choses extraordinaires ! Des résultats vraiment extraordinaires !

Mais, maintenant ! il faut les vivre…

Moi, j’ai remarqué une chose, même si ce n’est pas encore intégré et ce ne le sera sûrement jamais complètement… 

Oui, tu as raison : ce ne sera jamais intégré complètement… puisque Dieu Est Infini… 

Donc, la Lumière dont nous cherchons à avoir de plus en plus conscience Est Infinie… 

Et donc, c’est éternellement que nous allons continuer à La découvrir…

Mais, cela a quand même changé, en moi, des choses assez profondes… Dans la mesure où j’ai l’impression que je me libère un petit peu maintenant, par exemple, de ce « but à atteindre » dont nous parlions dans ce que je transcrivais hier de notre 4ème entretien. 

Et ça c’est fondamental pour moi, car j’ai passé ma vie, ou, probablement mes vies d’ailleurs, à chercher à atteindre un but qui aurait été « définitif », final… 

Oui ! Eh oui ! Ça, c’est l’ombre qui nous l’avait appris, dès que nous l’avons imaginée… L’ombre a toujours divisé entre toi et ton but…

Depuis son invention, l’ombre nous a enseigné que Dieu est là-bas, là-bas, hors de portée… et que, nous, nous sommes ici, bien loin de Lui !

Pour cela, il a fallu que l’ombre, sans cesse, interdire la pensée que « Dieu Est Tout »…

Pour l’ombre Dieu n’a jamais été tout : il y avait le bien de Dieu et « le mal » qui n’était pas Dieu du tout ! Et cette pensée a été défendue bec et ongles pendant des millénaires !

Alors, ça, ça commence à rentrer… un petit peu !

Et c’est un soulagement énorme ! Cela change toute ma perspective…

Et du coup j’arrive mieux à me poser… Et j’accepte de mieux en mieux les situations, là où elles en sont… Et ensuite j’essaye de les vivre dans la Lumière le mieux possible… 

Cela étant, je sais qu’il y a la Lumière toujours Omniprésente et que c’est donc Elle que je vis à chaque instant… 

Et, si je ne la vois pas, c’est un problème de perte de conscience de ma part ! Mais Elle est là ! 

Et du coup, ça atténue beaucoup mon vécu qui est plus doux…

Eh oui, cela nous rassure…

Oui ! C’est ça ! Alors, ça… ça va ! Mais, il y a encore tous les automatismes que je vis…

Notre perte de conscience n’est que de Lumière Véritable

Oui, voilà ! En effet, tout va y passer… En fait, c’est « toute l’ombre de l’humanité » qui se présente à notre conscience pour être reconnue comme Lumière.

Cela fait quand même des dizaines de milliers d’années que nous avons imaginée l’ombre, d’innombrables fois, chaque jour de nos nombreuses vies humaines…

Nous avons fait cela en freinant la vitesse d’ouverture naturelle de notre conscience à la Lumière !

C’est ce que j’ai retranscrit encore hier de notre 4ème entretien, où je te disais : « Mais en fait, il faut que je profite tant que tout va encore bien… Mais en fait, actuellement, tout ne va pas bien dans l’humanité et pour la terre… Mais, c’est vrai que cela ne va pas encore trop mal… » 

Alors, il faut que j’en profite… Mais cependant : l’ombre est bien là !

Oui ! Du fait de sa programmation, nous avons pu vraiment croire que l’ombre était là, mais, en même temps, cette ombre, ce n’est que la Lumière dont nous avions simplement perdu conscience… 

Mais, nous avons quand même vraiment beaucoup perdu conscience ! Donc « nous y avons cru, vraiment » ! Nous nous y sommes donné ! Nous en avons pris une grande habitude !

Oui ! Nous avons pris l’habitude de « croire voir » l’ombre là… et encore là… Nous avons pris l’habitude de croire diviser… et encore diviser… Nous avons pris l’habitude d’imaginer la séparation… et encore la séparation… Bien sûr,  toujours avec sa douleur bienfaisante !

Et cette ombre se présente à nous, et se représentera à nous, toujours accompagnée de la souffrance lumineuse, autant de fois que nécessaire pour que nous puissions la reconnaître pour ce qu’elle est en Réalité : Lumière… Pure Lumière… 

Il n’y a pas d’autres options !

Mais, tu sais, cela me fait penser un peu à la science-fiction. J’ai lu énormément de science-fiction… C’est comme si nous vivions dans un rêve, un rêve construit qui n’est pas « la Réalité » …

Oui ! C’est un peu vrai…, mais…

Et c’est ça qu’il faut que nous découvrions : il faut sortir du rêve pour vivre la Réalité.

Oui, bien sûr ! Mais, pour « sortir » du rêve et pour vivre « la Réalité Absolue », il nous faudra bien reconnaître que le rêve lui-même n’est tissé que de la Lumière Pure, c’est à dire de la Réalité Absolue !

Et c’est cette prise de conscience qui n’est pas facile pour nous, nous qui avons tant pratiqué l’ombre… En effet, cette prise de conscience nous a toujours été « interdite » par l’ombre ! 

Nous avons, presque tous, tant perdu conscience de la Lumière et de son Omniprésence ! 

Dès que nous l’avons imaginée, l’ombre nous a enseigné la séparation… Et maintenant, il faut, à chaque fois que nous rencontrons l’ombre, que nous réunissions l’ombre à la Lumière… que nous redonnions l’ombre à la Lumière.

Or, cela nous a été interdit par notre ombre elle-même pendant tant de millénaires… 

Et nous avons tellement bien intégré cet interdit de « notre » ombre…

Pourtant, c’est bien nous-mêmes, les Êtres humains, qui avons fabriquée de toutes pièces cette ombre…

Mais, du coup, trop bien programmés par notre propre création, nous n’avons plus osé voir la Lumière « dans » l’ombre !

Alors là, je ne sais pas si c’est juste… Attends un peu… Je réfléchis… Parce que ce n’est pas toujours facile de penser librement… 

Je me suis demandé si ce n’étais pas une façon de dire que je rêve et que je suis une expérience de Dieu… Mais, est-ce juste ?

« Je suis une conscience de Dieu »… Moi, je le dis comme ça depuis pas mal de temps… Et toi, tu es une autre conscience de Dieu…

Nous sommes des consciences de Dieu !

Nous sommes des consciences de Dieu qui nous ouvrons toujours, depuis toujours et pour toujours…

Tout ce qui existes est une conscience de Dieu en état d’ouverture…

Oui… Tu veux dire que nous sommes des consciences en expansion…

Oui ! C’est cela.

Mais, là, non ! Ce n’est pas à ce niveau-là dont je parlais ! C’est plutôt le fait de… comment pourrai-je dire ça ?

Ce rêve, c’est une expérience de Dieu… c’est comme si Dieu nous rêvait. Et nous, nous rêvons que nous ne sommes pas faits de Dieu. C’est comme un jeu !

Shakespeare disait que nous étions des acteurs… Voilà ! Nous jouons une pièce ! 

Le seul problème, c’est que nous nous prenons pour le rôle. Nous ne savons pas que nous sommes des acteurs. Le rôle, nous croyons que c’est nous. Nous croyons vraiment que nous sommes le bon, le méchant, le machin… etc.

Mais, ce n’est qu’un rôle… et qu’il faut le jouer quand même ! Je ne sais pas trop comment il faut prendre ça… 

Car bon ! il faut quand même que je me méfie, parce que, moi, j’ai toujours eu, tout de même, une tendance à trouver des solutions qui me permettaient de « m’échapper ».

Fuir ! Un autre aspect de la Lumière

Oui, mais, si tu veux, les échappatoires, ce sont des solutions momentanées parfaites ! En fait, ce sont des escaliers, ce sont des marches de ces escaliers… Ce ne sont pas des mauvaises solutions : ce sont des solutions parfaites du moment ! 

Il ne faut pas les mépriser, ces fuites, ces échappatoires…  

Oui ! Mais, « fuir », ce n’est pas bien !

Eh bien non ! La fuite est saine !

La fuite, dans des tas de situations, c’est la meilleure solution ! Donc la fuite n’est pas hors de Dieu ! … Si Dieu Est Tout, bien sûr…

Oui… c’est comme tout le reste, c’est vrai ! Dieu Est Tout.

Oui ! C’est comme tout le reste : la fuite est une expression de la Lumière comme une autre… Et elle est bienvenue, elle est juste pour tout le monde… au bon moment !

Le bon moment pour fuir, c’est quand nous sommes plus heureux de fuir que de ne pas fuir… Là, il faut fuir !

Parce que, pour ne prendre qu’un exemple animal très simple : si le lièvre ne fuyait jamais le renard, l’espèce du lièvre aurait disparu… et le renard également, ensuite, aurait disparu…

L’équilibre entre la fuite et la résistance ou l’attaque permet souvent à la vie de continuer… Et pouvoir continuer à vivre, c’est pouvoir continuer à bénéficier de l’ouverture de notre conscience !

Donc, la vie nous a donné, depuis des milliards d’années, la fuite pour pouvoir continuer à exister dans certaines situations… Et c’est ce qui permet à l’écologie globale, de rester harmonieuse.

Si une partie seulement du système ne peut plus fonctionner complètement, tout le reste est déséquilibré et le système cherchera une autre solution.

Et la fuite, sans aucun doute, en fera à nouveau partie.

Oui ! Mais ma question, c’est de savoir : comment je peux vivre au mieux l’expérience qui m’est donnée ? En y croyant et en même temps en sachant que c’est un jeu et que je suis quand même très habitée par l’ombre. Mais, je comprends qu’elle aussi, l’ombre, fait partie du jeu… 

En tous les cas, pour l’instant… L’ombre fait partie du jeu « actuel »…

La Lumière Seule est Éternelle… L’ombre, elle, elle a eu un début et elle aura une fin.

Oui ! Il faut que j’y crois et que je joue à fond… et en même temps savoir… que ce n’est pas la Réalité.

Alors, là, faisons, ensemble, un petit rappel !

Réellement, l’ombre fait partie de la Réalité : l’ombre c’est la Réalité dont nous avons perdu conscience ! Mais c’est la Réalité… L’ombre n’est faite que de la Réalité.

Le tissu de l’ombre, la structure de l’ombre c’est la Lumière Elle-même. L’énergie de l’ombre c’est la Lumière Elle-même. 

C’est simplement la Lumière dont nous avons mésusé : nous en avions perdu conscience… Mais, c’est, à l’origine, et pour toujours, un don de Dieu ! Comme tout ce qui existe et qui ne peut être que Lui…

Du bon usage de l’ombre

Mais alors, comment serait « un non-mésusage de l’ombre » ?

Alors, là… C’est l’Amour Absolue… C’est l’Amour Inconditionnel…

C’est fonctionner avec la conscience de la Lumière et seulement avec cette conscience…

Mais, ce « non-mésusage » de l’ombre, nous ne le connaîtrons totalement que lorsque nous retrouverons le Paradis que nous avons perdu depuis la première erreur de celui que nous appelons, dans notre tradition, Caïn.

En effet, à la suite de Caïn, nous avons beaucoup perdu conscience de la Lumière…

Et nous pouvons dire que nous avons continué à inventer l’ombre qu’il a pour la première fois imaginée lui-même… Et nous avons, de vies en vies enrichi son imagination de l’ombre… Nous l’avons largement suivi !

Nous avons vécu trop souvent en fonction de cette imagination d’ombre. Nous avons, trop souvent, et sur beaucoup de sujets, perdu le goût et la conscience de la Lumière.

Mais, nous n’avons pas « que » perdu conscience de la Lumière !

Dans l’humanité, il y a toujours une très grande conscience de la Lumière… heureusement !

Mais c’est vrai que l’ombre « fait grand bruit » !

Mais, en vrai, nous n’avons pas tant « imaginé » l’ombre, puisque nous avons dit que l’ombre fait partie de la Réalité ?

La question est l’enfance de la réponse

C’est une question intéressante que tu poses là ! Quelle réponse allons-nous être heureux d’imaginer ensemble ?

Car notre but dans nos entretiens, c’est de penser, donc d’imaginer, ce que nous sommes les plus heureux de penser, ce que nous sommes les plus heureux d’imaginer… N’est-ce pas ?

Oui! C’est vrai, nous nous rencontrons pour cela.

À partir du moment où, « nous », nous avons choisi de croire en l’ombre que, « nous », nous avions imaginée, cela a fait partie de ce que nous pouvons appeler « notre réalité » … Mais pas « La Réalité » !

Nous pourrions dire qu’elle fait partie de notre « réalité imaginée » ou peut-être dans un langage plus moderne que c’est un aspect de notre « réalité virtuelle » …

Mais tout cela, que nous le nommions « Réalité Éternelle », « réalité imaginée », ou « ombre » qui est un aspect de note réalité imaginée, tout cela ne fait-il pas partie de la Réalité Divine, comme tout ce qui existe ? 

Et la Réalité Divine, Elle, n’est-Elle pas que Lumière ?

Ah ben oui !

Si tu veux, avant que l’homme n’existe il n’y avait « que » la Lumière. La Lumière se manifestait, Seule, dans les minéraux, dans les végétaux, et puis dans les animaux…

Ainsi, par exemple, les animaux, eux, ne connaissaient pas l’ombre. 

Les animaux ne pouvaient pas imaginer l’ombre…

Les Êtres animaux, mais également, les Êtres végétaux et les Êtres minéraux, ne pouvaient pas vivre selon autre chose que la Loi Divine qu’est la Lumière.

Tous n’avaient pas encore de libre arbitre humain. Ils ne pouvait donc vivre que selon la Lumière, avec une certaine conscience… Mais sans une « liberté » de conscience…

Ils y avaient bien, et il y a toujours, une conscience minérale, une conscience végétale et une conscience animale.

Mais tous ces Êtres, innombrables, ont vécu chacun leur conscience, oui, bien sûr… Mais, jusqu’à là, sans le libre arbitre, c’est à dire sans la liberté de conscience qui ne nous a été donné que lorsque l’Être humain a pris naissance sur notre planète… 

Mais, à partir du moment où l’homme est apparu, avec ce fameux « libre arbitre », il a pu, rapidement, trop souvent, mésuser de cette « libre conscience » pour perdre conscience de la Lumière, plutôt que pour avoir une belle ouverture permanente de la conscience de la Lumière qui aurait dû ainsi se répandre, à partir de lui et en toute liberté sur toute la terre…

Nous reprenons conscience du Paradis

Heureusement, finalement, ceci se réalisera à la fin de cette période d’ombre que nous vivons depuis environ 150.000 ans : nous retrouverons l’état de Paradis ! 

C’est-à-dire que nous revivrons uniquement selon la Lumière… selon notre conscience toujours grandissante de la Lumière.

Mais, cela n’arrivera, à mon point de vue, que lorsque nous aurons réussi à reconnaître la Lumière dans « toute » l’ombre que nous avions imaginée jusqu’à là et que donc, nous avions vécu.

Car nous vivons ce que nous pensons… Chacun de nous vit vraiment ce qu’il pense…

Alors, là, il n’y aura plus d’ombre. Toute l’ombre aura été rendue à la Lumière. Et donc même nos mémoires, que l’on avait crues ombreuses, seront reconnues Lumière.

Mais alors, cela veut-il dire que l’ombre… disparaitra ?

Oui ! L’ombre, elle, elle a un début et une fin… Toujours !

C’est la Lumière avec laquelle nous l’avons « fabriquée » qui, Elle, est Éternelle, mais pas l’ombre…

Oui, mais elle fait partie du jeu de Dieu !

Non ! Elle fait partie de « notre » jeu ! Je veux dire qu’elle est permise par Dieu, du fait de son Amour Parfait et Éternel… Du fait de Sa Foi Absolue en nous.

L’Énergie de l’ombre, sa Réalité profonde, c’est la Lumière… mais dont l’Être humain a pu perdre, librement, conscience. 

C’est cette perte de conscience qui nous appartient ! 

Mais, Dieu, Lui, Il ne peut pas perdre conscience de Lui-même… N’est-ce pas ?

Non ! Bien sûr…

L’animal, lui, ne peut pas ralentir l’ouverture naturelle de sa conscience animale…

Mais nous, les Êtres humains, nous avons pu ralentir l’ouverture naturelle de la conscience humaine de la Lumière, grâce à ce fameux libre arbitre qui nous a été donné et dont nous avons pu mésuser !

Et là, nous avons créé l’ombre illusoire… Et nous l’avons, immédiatement, vécue ! Et dès que nous la vivons apparaît notre merveilleuse souffrance lumineuse qui, depuis son début, nous invite à l’aimer… C’est à dire à la rendre à la Lumière.

L’ombre n’est pas une création de la Lumière, c’est une libre décision de l’homme… Mais La structure de l’ombre, son énergie, sa masse, son tissu, c’est nécessairement de la Lumière Pure.

Car, il n’y a que la Lumière qui Existe !

C’est bien là ce que nous sommes les plus heureux de penser, tous les deux ?

Oui ! je vois bien cela de mieux en mieux…

Seule la Lumière Existe

Il n’y a rien d’autre possible. 

Non ! il n’y a rien d’autre ! C’est vrai !

Toute cette ombre, c’est de la Lumière Pure dont nous avons seulement perdu conscience ! 

Et notre perte de conscience nous a fait créer des systèmes de pensée ombreuses, des formes ombreuses et des relations ombreuses … Avec nous-mêmes, avec les autres Êtres humains et avec tous les autres Êtres qu’ils soient minéraux, végétaux ou animaux également…

Et finalement, cette perte de conscience a quand même eu un impact considérable sur la totalité de la planète…

Mais, c’est un impact uniquement « momentané » ! C’est un impact qui bien que d’apparence très puissant à nos yeux, tant qu’ils ont choisi de voir l’ombre séparée de la Lumière, aura cependant une fin…

C’est d’ailleurs quand même étonnant que quelque chose qui ne soit pas réel, cette ombre… puisse atteindre la Réalité !

En fait, l’ombre « n’atteint pas » la Réalité dont elle aurait été prétendument séparée…

Non ! l’ombre « reste » une avec la Réalité-Lumière depuis son début et jusqu’à sa fin…

Car en effet, la Réalité-Lumière est Éternelle et Omniprésente… et Elle inclut tout, y compris toute l’ombre que nous avons pu imaginer comme séparée d’Elle !

L’ombre n’a été que la perte de conscience « par l’humain » de cette Réalité… et ceci depuis le presque début de l’humanité et malgré le rappel courageux des Êtres les plus élevés qui sont venus et revenus pour cela !

En fait, nous avons dit que ce n’était pas réel parce que nous avons prétendu croire en la division !

Nous avons cru que Dieu n’était pas Tout… Nous avons cru que des aspects de nos Âmes, de nos Pensées et de nos Corps n’étaient pas de Dieu…

Nous nous sommes perdus dans »l’incroyance »…

Ainsi, nous avons perdu conscience de la Lumière dans certains de ses aspects que nous avons nommés alors, le plus souvent, « ombre » ou bien « le mal »…

Donc : 

Chaque fois que nous sommes restés bien conscients de la Lumière, nous avons pensé et dit que « Tout Était Lumière »… 

Mais, lorsque, très souvent, nous avons choisi de perdre conscience de la Lumière dans certains aspects de l’existence, nous avons alors prétendu que ça c’était l’ombre, c’était le mal, et que cette ombre n’était pas la Lumière ! 

Alors, nous avons donc bien prétendu que la Lumière n’était pas Tout ! Elle était soi-disant tout, sauf l’ombre… Mais donc pas « Absolument Tout » !

Mais, qu’avec sa libre conscience, l’homme ait prétendu que la Lumière n’était pas Tout n’a, en rien, changé le Tout que la Lumière Est depuis toujours et pour toujours.

Cela n’a divisé le Tout qu’en imagination ! Cela n’a créé qu’une illusion de séparation !

Yeux ouverts, yeux fermés : Lumière Éternelle

Regarde ! Voici une petite illustration qui va tenter d’imager ce que nous sommes en train de dire ! 

Tu existes, n’est-ce pas ? Et tu es bien, là, en face de moi ? … Donc, avec mes yeux, je te vois, en face de moi… n’est-ce pas ?

Oui, bien sûr !

Tu existes, n’est-ce pas ? Et je te vois ?

Oui, c’est vrai, sans aucun doute.

On est d’accord ! 

Maintenant, regarde, je ferme mes yeux… Et je ne te vois plus… J’ai mis « le voile » de mes paupières devant mes yeux… 

Je ne te vois plus, n’est-ce pas ?

Oui, bien sûr, puisque tu as fermé tes yeux !

Mais, est-ce que tu n’existes plus parce que je ne te vois plus ?

Non, bien sûr ! J’existe pareillement, que tu ais les yeux ouverts ou fermés !

Eh bien, c’est la même chose pour la Réalité-Lumière : 

La Lumière a existé depuis toujours, bien avant que l’homme puisse en avoir conscience…Bien avant que l’homme puisse en perdre conscience également… 

La Lumière a existé quand l’homme en a perdu conscience… 

Et la Lumière existera quand l’homme en reprendra conscience ! 

La Lumière est, tout simplement, Éternellement présente et Infiniment Indépendante de notre libre conscience, c’est à dire de ce que, nous, nous choisissons de penser.

La Lumière est Éternelle… C’est la Vraie Réalité Divine Lumineuse Éternelle. 

Et l’ombre ? L’ombre, c’est simplement la perte de conscience, par l’homme, de cette Éternité…

Oui… Ce n’est qu’une perte de conscience…

Oui ! Ce n’est qu’une perte de conscience qui n’est que « momentanée »… 

Plus précisément, c’est un ralentissement momentanée de la vitesse d’ouverture originelle de la conscience dont tous les Êtres bénéficient depuis toujours.

Ce ralentissement momentanée de la vitesse d’ouverture originelle de la conscience par l’homme, grâce à son libre arbitre, grâce à l’usage maladroit de son libre arbitre, a été le début de l’ombre…

Et cela a commencé au presque début de l’humanité…

Et ensuite nous avons vécu pendant des milliers d’années emmêlés avec cet ombre que nous avons, nous-mêmes, imaginée… 

Cela a créé donc des conséquences, des choix, des combats. 

Nous nous sommes prétendus séparés les uns des autres… Nous nous sommes combattus les uns les autres… Nous avons combattu tous les Êtres de la terre…

Également, nous avons prétendu sans cesse devoir choisir entre l’ombre et la Lumière…

Et nous avons foutu la planète en l’air !

La planète, elle s’en sortira très bien, avec ou sans nous !

Comme elle l’a toujours fait, elle nourrira un mouvement d’ouverture de la conscience… Et si jamais nous disparaissions, cette ouverture aboutirait, à nouveau, mais bien plus tard, à la libre conscience… Ce serait alors une nouvelle humanité…

Mais, cela est peu probable… Et notre planète s’en sortira très bien « avec » nous… Malgré toutes les difficultés que notre ombre lui a posées.

La Lumière, Seule Solution de l’ombre 

Mais, quelle est la solution pour que l’humanité puisse rester, harmonieusement, sur sa planète terre ? 

La seule solution pour nous tous, c’est de reprendre conscience de la Véritable Lumière, y compris « dans » l’ombre que nous avons imaginée de toute pièce… Cette ombre n’a été, en Réalité, « fabriquée », par l’Être humain, « que de Lumière » !

En effet :

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

C’est vraiment la seule solution… ?

Alors, pourquoi ne le faisons-nous pas ?

Jusqu’à là, nous avons simplement beaucoup manqué de courage… Et de bien d’autres vertus…

Alors, aujourd’hui, ayons le plus grand courage qui soit… Le courage de permettre à nouveau à notre ouverture naturelle de la conscience, qui a été celle de tous les Êtres, de reprendre l’augmentation originelle de sa vitesse  !

En effet, depuis le presque début de l’humanité, par l’usage maladroit de leur libre arbitre tout nouveau, les Êtres humains que nous sommes ont freiné cette augmentation originelle de la vitesse d’ouverture de leur conscience à la Lumière…

Heureusement, sans jamais arriver à la bloquer totalement ! Ce qui est impossible.

Jusque là, cette vitesse d’ouverture de la conscience avait toujours augmenté de plus en plus chez tous les Êtres… Minéraux, puis végétaux puis animaux… Et cette vitesse aurait dû continuer à s’accélérer, mais exponentiellement, chez les humains grâce au libre arbitre qu’ils ont reçu…

La sagesse du dicton nous dit : « Chassons le naturel, il revient au galop » …

Ainsi, ayons le courage de nous laisser reprendre conscience de la Véritable Réalité…

Voyons alors, à chaque fois, progressivement, cette ombre particulière dont nous prenons conscience à cet instant particulier, « guérir », de mieux en mieux, de son retard de conscience, parce que nous l’élevons à la Lumière, nous la rendons à Dieu, nous l’aimons…

Au lieu de la combattre, comme nous l’avons fait depuis des dizaines de millénaires, ayons le courage de ne voir dans cet ombre que la Lumière « qu’elle ne peut qu’être » en Réalité…

Éclairons-là donc… de la Lumière qu’elle est depuis toujours !

Ayons ce courage…

Et ainsi, à chaque fois que nous oserons le faire, il y aura une ombre, parmi les innombrables ombres que nous avons imaginées, qui tendra vers sa fin tant espérée…

Et de ce fait, à chaque fois un peu plus, nous ouvrirons à nouveau, toujours plus rapidement, notre conscience à la Lumière…

Aussi vite que nous le choisirons, nous reprendrons alors notre rythme originel d’ouverture naturelle à la conscience de la Lumière.

Mais en pratique, comment pouvons-nous faire ?

Eh bien, prenons un petit exemple : si nous avons vécu une colère ombreuse qui, donc, était accompagnée instantanément d’une souffrance qui nous signalait l’ombre-même de cette colère…

En effet, l’ombre est toujours accompagnée de « sa belle douleur » qui nous invite à réouvrir à nouveau plus notre conscience à la Lumière.

Si donc, finalement, nous osons choisir courageusement, car il faut le plus grand courage pour cela, de ne reconnaître dans cette colère douloureuse que la Lumière qui Seule existe…

Alors, cette ombre, souvent si ancienne, va, dans notre conscience, retrouver instantanément son statut de Lumière… Elle va nous révéler sa Réalité-Lumière !

Et là… Cette colère que nous avions vécue ombreuse jusqu’à là et depuis des millénaires, que nous avions pensée ombreuse du fait de notre croyance en la séparation… Eh bien, là, nous reprenons bien conscience qu’elle n’était que Lumière Pure, n’est-ce pas ?

Oui ! C’est bien sûr… C’est logique… C’est la logique, si simple, de la Lumière.

Eh bien, ce jour où j’ose m’apercevoir de mon erreur et où j’arrive à décider de reconnaître cette colère-là comme n’étant complètement que la Lumière Elle-même… Alors, ce jour-là, cette ombre particulière disparaitra puisque j’aurais pris conscience de la Lumière qu’Elle Est… 

Et là, c’est terminé ! il n’y aura plus de perte de conscience de la Lumière dans cette colère particulière que j’avais vécue !

Cela sera la fin de l’ombre en Elle.