En effet, ma Peur me permet de garder mon Corps en vie… Et ainsi de permettre à mon Âme de rester incarnée… Et à mon Être de pouvoir continuer à penser à partir d’Elle.
Ma Peur me permet, tout simplement, de vivre.
Je veux donc la respecter… Et mieux, je veux l’aimer !
Rien qu’aujourd’hui, sans ma Peur, je serais mort plusieurs fois !
C’est à dire que mon Corps, mon Âme et ma Pensée se seraient séparés, si je n’avais pas eu une saine Peur… à chaque fois.
C’est elle qui a fait que j’ai, tout le temps, gardé les yeux ouverts et tenu le volant, sur l’autoroute… C’est ma saine Peur de mourir !
Sinon, pourquoi ne pas fermer les yeux une petite minute et lâcher le volant, tout en continuant à appuyer sur l’accélérateur ?
Bien sûr, c’est parce qu’il y a la Peur-Lumière, la Peur Vitale, qui est, fondamentalement, la Peur que tous les Êtres ont de ralentir l’ouverture de leur conscience de la Lumière. Nous pouvons dire aussi que c’est la saine Peur de ne pas être heureux, la saine Peur de souffrir…
Mais, depuis le presque début de l’humanité, les Êtres humains ont, eux, inventé la peur-ombre qui, elle, résulte simplement de la perte de conscience de la Lumière.
Alors, là, pour aujourd’hui, je m’amuse à écrire la Peur-Lumière avec un grand « P » majuscule et la peur-ombre avec un petit « p » minuscule… C’est la convention, que je m’amuse à mettre en place pour aujourd’hui !
Je ne veux pas, en effet, oublier que le jeu de BeHappy que je propose dans ce site « BeHappy8 » est un jeu… C’est seulement un jeu ! Un jeu-plaisir.
C’est un jeu de pensée qui consiste, il faut que je me le rappelle de temps en temps à moi-même, à penser ce que je suis le plus heureux de penser… Simplement ! C’est à dire, à m’amuser à penser, par simple plaisir…
Bon ! Ceci étant dit, alors, pourquoi « Peur Vitale » ? Eh bien, c’est pour cela : c’est parce que, à chaque instant de notre vie, cette merveilleuse Peur nous permet de garder notre Corps en vie et en bonne santé…
C’est notre Peur Vitale.
Cette peur, c’est pour que ce Corps puisse, ainsi, rester uni à notre Âme et à notre Pensée… Et que nous puissions être l’Être que nous sommes sur cette terre, aujourd’hui.
En effet, imaginez-vous sur le balcon d’un immeuble…
Bien ! Dans ce type de situation, c’est notre merveilleuse Peur qui nous rend, tous, prudents et sages !
C’est Elle qui fait que nous ne sautons pas dans le vide… C’est Elle qui fait que, parfois même, nous vérifions que la rambarde du balcon est bien solide… et que nous pouvons, en toute sécurité nous appuyer dessus pour regarder tranquillement ce qui se passe en bas… Pour le plaisir de le voir, bien sûr !
En effet, si nous n’avions pas assez d’ego, ou trop d’ego, et que nous n’écoutions pas notre Amie la Peur et que nous sautions… Eh bien, quelques secondes plus tard notre Âme quitterait probablement ce Corps qui est le nôtre actuellement.
Cependant, remarquons que, en général, si notre ego est harmonieux, notre Peur est proportionnelle à la hauteur du balcon.
En effet, au premier étage, ma peur est modérée parce que le danger est modéré. Si je saute et que je ne suis pas un expert, la chance est que j’abime mon corps effectivement, mais probablement pas que je le tue…
Mais cependant, peut-être que, si sauter était vital… si, par exemple, l’appartement derrière moi était en train de bruler violemment. Alors, là, probablement que mon amie la Peur diminuerait au point que je sauterais, pour continuer à vivre !
Merci ma Peur, qui s’adapte parfaitement au besoin de mon Corps et me protège !
Mais si, par exemple, je suis au 20ème étage… Là, ma peur m’interdit complètement de sauter, car sinon, sans aucun doute, mon Corps s’écraserait quelque secondes plus tard et mon Âme serait obligée de le quitter.
J’ai en effet, en, moi la mémoires de toutes ces chutes où, depuis des millions et des millions d’années, mes Corps sont morts ou bien ont été gravement blessés, avec toutes les douleurs que cela a entrainées.
Alors, enrichie de ses mémoires de chutes violentes, ma Peur-Lumière permet donc à mon Corps, à mon Âme et à ma Pensée de rester unis pour pouvoir continuer l’expansion naturelle de la conscience de la Lumière de l’Être que je suis.
Merci ma Peur ! Car sans Elle, mon Âme retournerait de suite à la Lumière, bien plus tôt que nécessaire, puis serait obligée de se réincarner, dans un autre Corps pour pouvoir continuer l’évolution de la conscience de l’Être que je suis.
Ce nouveau Corps serait, certainement, aussi performant que celui que j’ai aujourd’hui, peut-être même plus performant, mais je serais à nouveau un bébé, alors que le corps que j’ai aujourd’hui fonctionne parfaitement bien pour permettre, tout de suite, l’ouverture de la conscience de l’Être que je suis…
Cela me ferait tout simplement prendre un retard dans l’évolution de ma conscience.
Et, là, n’oublions pas que, depuis toujours, le but de nos existences, c’est la Joie, c’est à dire l’ouverture de notre conscience à la Lumière…
Et cette Joie que nous pouvons vivre tout de suite, dans « ce » Corps, pourquoi la remettre à plus tard, dans un autre Corps ?
Un Corps, c’est un investissement important. Et notre amie la Peur est chargée, parmi de nombreuses autres belles choses, de protéger cet investissement, nécessaire pour l’expansion de notre conscience !
Oui ! Parce que pour que la conscience de l’Être que nous sommes continue sa croissance naturelle, originelle, il est nécessaire d’être, au même instant, cet instant, une Âme, un Corps et une Pensée unis par un ego harmonieux.
Mais, là, nous pouvons nous demander ce qu’est un « ego harmonieux ».
Eh bien, souvent, j’imagine mon ego comme une sorte de « colle », une sorte de colle qui maintient ensemble mon Âme, mon Corps et ma Pensée pour que je sois l’Être incarné que je suis à cet instant et qui peut ainsi ouvrir, en permanence, sa conscience.
La juste quantité de colle de mon ego me permet « d’exister », tout simplement, harmonieusement… c’est à dire d’être « l’Être » de plus en plus heureux que je suis à cet instant… tout naturellement.
En effet, là, grâce à mon ego harmonieux, grâce à la quantité de colle juste nécessaire, je n’empiète jamais sur le Corps des autres Êtres, ni sur leurs Pensées, ni sur leurs Âmes.
J’existe, heureux et les autres existent, heureux… s’ils le veulent.
En tous cas, je les respecte dans leur libre conscience, lorsqu’ils en ont une, comme c’est le cas de tous les Êtres humains… et dans leur simple conscience, lorsqu’ils n’ont pas encore de libre conscience, comme c’est le cas de tous les autres Êtres sur cette terre.
Mais, s’il y a trop de colle, c’est à dire si mon ego est trop important ? Alors, là, cette colle, elle déborde de mon Être et je colle tous les autres Êtres : je considère alors qu’ils m’appartiennent, et que je suis leur propriétaire…
Dans ce type de situation ombreuse, trop fréquente actuellement, je vis comme si leurs Corps étaient à moi, comme si leurs Pensées m’appartenaient, comme si leurs Âmes m’appartenaient..
J’englue alors tous les aspects de tous les Êtres autour de moi…
Eh oui ! Tous les Êtres humains qui ont des egos déséquilibrés, c’est à dire qui collent trop tout ce qui existe, nous pouvons observer facilement qu’ils engluent tous les Êtres de notre terre, que ce soit les Êtres minéraux, bien sûr, mais également les Êtres végétaux, les Êtres animaux et aussi les Êtres humains… Ils vivent, vraiment, comme s’ils étaient les propriétaires exclusifs de la terre et de tous les Êtres qui la constituent !
Trop de colle, trop d’ego, c’est beaucoup de souffrance, pour eux-mêmes bien sûr, mais c’est également beaucoup de problèmes à résoudre pour tous les autres Êtres qui les entourent et qui se laissent, trop souvent actuellement encore, engluer.
Évidemment, ayant une conscience, mais pas encore une libre conscience, les Êtres minéraux, les Êtres végétaux et les Êtres animaux ne peuvent pas échapper à ces égos démesurés qui collent tout sur leur passage… Et c’est là, depuis toujours, la seule cause de tout les problèmes écologiques !
Mais, ces egos malades, malheureux qu’ils sont, tentent, sans en avoir conscience, d’engluer également tous les Êtes humains… Et, comme trop souvent encore, ils réussissent, c’est là la seule cause de tous les problèmes sociologiques.
Je dis, « sans en avoir conscience », parce que, bien sûr, lorsqu’ils reprendront le rythme naturel d’ouverture de leur conscience, leurs egos reviendront vers leurs équilibres naturels… Et alors, ces Êtres ne pourront s’empêcher d’être attentifs à ne plus coller « que » ce qu’ils doivent coller… c’est dire leur Corps, leur Âme et leur Pensée… Et cela dans leur intérêt et dans celui de tous les autres Êtres…
C’est à dire que leurs egos réuniront harmonieusement leurs propres Âmes, leurs propres Corps et leurs propres Pensées… Et ils ne colleront plus rien d’autre !
Eh oui ! C’est la conscience qui fait toute la différence !
Et depuis toujours, la conscience de tous les Êtres qui existent, s’ouvre de plus en plus… Et de plus en plus vite également !
Cela se manifeste pas la Joie que beaucoup ressentent de plus en plus… Et aussi par une saine Peur Vitale qui permet à leur Corps de vivre et donc à leur Âme d’évoluer sainement, avec une Pensée harmonieuse.
Je choisis donc d’être de plus en plus heureux, en pensant toujours mieux ce que je suis le plus heureux de penser… Et je souhaite à chacun d’oser faire de même, ou même de le faire mieux encore que moi…
Ceci pour vivre le plus efficacement possible la crise d’ouverture des consciences que nous abordons…
Voici un exemple de la façon dont j’ai joué, pendant des années, au jeu de pensée que j’ai nommé, il y a bien longtemps, le BeHappy…
Ce jour-là, comme toujours, j’y ai joué avec mon style, unique bien sûr, comme je l’ai fait pendant des années, presque tous les jours.
Cette régularité m’a permis de jouer de mieux en mieux, au fur et à mesure des années… C’est à dire d’être de plus en plus heureux, en pensant de plus en plus ce que j’étais le plus heureux de penser.
C’est ma route.
En effet, lorsque je joue consciemment, comme je l’ai fait ce jour-là et tous les autres jours, la seule règle que suis attentif à respecter de mon mieux, c’est tout simplement d’être heureux, le plus heureux possible, de penser ce que je pense à cet instant… Et également, d’être heureux de l’écrire !
Et cela va, en général, très, très vite…
Je bondis d’une pensée à l’autre… J’ai toujours une grande joie à danser ma Pensée… à danser mon Âme… à danser mon Corps… qui sont Un.
Comme tous les Êtres, l’Être que je suis n’a qu’un but : ouvrir sa conscience à Lui, qui est Tout… Comment que nous Le nommions.
Mais, voici donc comment j’ai joué le Mercredi 7 Février 2024 que j’ai pris au hasard dans mon journal :
« Je ne peux Te quitter, même quand je l’imagine…
Où que je sois, Tu Es.
Je me retourne et je Te vois, toujours devant moi.
Mais, je n’ai pas besoin de me retourner pour vérifier que Tu es là :
Tu es toujours là,
En moi et en tout !
Je ferme les yeux et je Te vois.
Que j’ouvre ou que je ferme mes yeux, Tu es là.
Je regarde ce brin d’herbe et Tu flamboies.
Et cette poussière, elle scintille de Toi.
J’ai prétendu des milliers de fois que Tu n’existais pas…
Et cette prétention-même c’était Toi.
Je Te cherche, je Te cherche,
Et pourtant, je T’ai toujours trouvé !
Tu es là dans mes yeux qui Te voient.
Il n’y a que Toi qui soit,
Et tout le reste c’est Toi.
Douleur ou joie… C’est toujours Toi !
Tu m’ouvres les yeux
Qui ont toujours été ouverts.
Tu ouvres mes yeux
Qui sont déjà ouverts.
Le pépiement des oiseaux, que j’entends, c’est Ton bruit.
J’aime sentir ce que je sens,
Car, c’est toujours Toi.
Je suis si heureux de Te vivre.
J’aime même souffrir, car Tu es tout.
Je Te vois en tout et pourtant ma seule peur… c’est de Te voir.
Ma peur n’élimine pas ma foi, elle la grandie.
Je capte mes pensées de Toi.
J’aime ce bruit, mais j’aime aussi cette musique : que n’es-Tu pas ?
L’horloge, fait tic-tac : elle Te nomme… à chaque seconde !
Tic, c’est Toi… Tac, c’est Toi.
Bien sûr!
Je suis là, en Toi…
Comme toujours.
Que me dis-Tu dans cette couleur ?
Je Te vois en tout : que puis-je voir d’autre ?
J’aime Te penser, j’aime Te toucher, j’aime Te voir, d’ici à l’horizon…
Le bleu est une couleur qui Te va parfaitement bien… Le rouge et le jaune aussi…
Quelle couleur ne Te va pas ?
Toutes les couleurs sont Tiennes.
Je Te déclame sans cesse,
Même en T’entendant.
Je jouis de cette instant,
Je jouis toujours de Toi.
Comment puis-je ne pas être heureux de souffrir ?
N’es-Tu pas tout ?
Je parlerai de Toi, toujours.
De quoi puis-je parler d’autres ?
Je m’aime de Te voir, je m’aime de Te vivre.
J’avance en Toi… Et c’est pourtant Toi que je quitte à chaque instant.
Ma conscience de Toi change depuis toujours…
Mais c’est toujours Toi !
Je Te vais, je Te viens, je Te repars, je Te monte et je Te descends :
Tu es vraiment Infini.
Je crois en Toi…
Mais c’est facile, puisque je ne peux croire qu’en Toi !
J’attends… je T’attends, depuis toujours !
Je T’attends toujours,
Et pourtant je T’ai toujours trouvé.
Es-Tu moins que Tout ?
Mon doute-même, c’est Toi.
Je T’adore d’ici à là-bas.
Il n’y a pas de limite à l’ouverture de nos consciences :
Tu es notre Limite Infinie !
Je Te pense, je Te pense… je Te vis.
Penser, c’est Te vivre.
Je m’ouvre, je me ferme…
Tu es aussi ma fermeture.
« L’athée », crois en Toi, autant que le « croyant ».
Croire quoi que ce soit, c’est Te croire
En Toi, il y a le plus, il y a le moins…
Et il y a le Tout !
Je n’ai peur que de Toi,
Puisque Tu Es Tout.
Je n’ai foi qu’en Toi
Puisque Tu es Tout. »
Voilà ! Voilà comment j’ai joué ce jour-là… Et, dans le futur, chaque pensée sera pensée avec encore plus de conscience de la Joie Éternelle.
Bien sûr, je ne propose à personne de penser les mêmes pensées que celles que j’ai pensées et écrites ce jour-là ou tout autre jour !
Non ! Je propose à chacun de penser ce que, lui ou elle, est heureux ou heureuse de penser à l’instant-même où il, ou elle, pense.
Ce n’est pas ce que nous pensons qui a de l’importance, car toute pensée ne peut que « Le » nommer… Et donc aucune pensée ne Le nomme plus que n’importe quelle autre pensée !
Ce qui importe, c’est la conscience de la Joie que nous avons lorsque nous pensons… Cette Joie, c’est la plus belle chose que nous puissions vivre… Et elle est accessible à tous.
Regardons les enfants : ils sont souvent nos maîtres !
Mais, cette Joie, elle est également le plus beau cadeau que nous pouvons offrir à tous les autres Êtres.
Gandhi nous a proposé d’être ce que nous voulons que le monde devienne.
Alors, soyons heureux pour que le monde devienne heureux…
Pensons, nous-même, ce que nous sommes les plus heureux de penser, pour que le monde pense de plus en plus ce qu’il est le plus heureux de penser.
C’est, là, le miracle, tout simple, de la Joie Inconditionnelle.
Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.
Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »
Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.
Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !
Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…
Alors qu’en réalité l’ombre en nous n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.
Croire et vivre
●
Oui, je sais ! Mais, c’est comme ça que je l’ai vécu ! Le vécu est là…
■
Tu as bien raison de dire que tu « l’as » vécu… Parce que, actuellement, il est évident que tu es en train de vaciller largement !
Donc, aujourd’hui, tu ne le vis plus de façon aussi inconsciente que tu le vivais par le passé.
Tu bascules de plus en plus souvent vers la conscience de l’Unité de la Lumière en tout… Et donc vers la conscience que ton « Âme » et ton « moi » c’est « Un ».
Intellectuellement, au moins, ça c’est acquis !
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Oui ! C’est vrai.
La patience des mémoires
■
Maintenant, et c’est normal, il faut qu’émotionnellement tous les plans de notre Être, avec tout ce qui les compose, reçoivent la même conscience de la Lumière.
Il est donc nécessaire que nous acceptions et que nous nous ouvrions pour que cette conscience puisse circuler librement dans tous les plans et dans tous leurs contenus… et y danser ! Bien sûr !
Et c’est ce qui se passe ! C’est bien ce que nous sommes en train de faire ensemble, comme la plupart des gens sur cette terre actuellement…
Nos échanges n’ont pas d’autres buts que de favoriser cette conscience de la Lumière dans tous les aspects de nos Êtres : dans le moi, dans l’Âme, dans le Corps, dans la Pensée… etc…
Mais, c’est vrai, en même temps, il y a pleins de mémoires qui se présentent au portillon de notre conscience !
Et, c’est normal : ces mémoires attendaient depuis tellement longtemps la reconnaissance qu’elles ne sont que Lumière !
L’impatience des mémoires
Alors, ces mémoires sont maintenant là, aux portes de notre conscience ! Sentant que ce qu’elles attendent depuis si longtemps est maintenant possible, elles se présentent avec une espèce de frénésie…
Et elles viennent, elles viennent à notre conscience pour y être enfin reconnues pour ce qu’elles sont vraiment : Lumière Pure !
Mais, les mémoires parlent leur langage c’est-à-dire un langage largement ombreux, avec beaucoup de « Oui, mais… »
Mais ce langage, aussi ombreux qu’il soit, qui exprime nos mémoires, veut être reconnu, d’abord en tant qu’ombre et ensuite en tant que Lumière… Tu vois ce que je veux dire ?
Il faut d’abord que nous le voyons comme cela a été.
Et en effet, cela a été des faits : nous avons pensé « l’ombre », nous avons agit « l’ombre », et nous avons vécu « l’ombre » …
L’ombre, n’est-ce pas, c’est la simple perte de conscience de la Lumière… Nous avons mis des mots, des raisonnements, des actes en place… Et tout cela en fonction de cette perte de conscience.
Oui ! nous avions avions mis en place tout un vocabulaire, et des masses de raisonnements, souvent très sophistiqués, et cela à partir de cette perte de conscience…
Et toute cette perte de conscience dit, venant du plus profond d’elle : « Mais moi, la perte de conscience, l’ombre, ne suis-je pas Lumière moi aussi, comme Tout ? Ne puis-je pas, maintenant, être reconnue pour ce que je suis réellement : Lumière Éternelle ? ».
Le choix
Et c’est là, à chaque fois, que nous choisissons en répondant : soit « Non », soit « Oui » … Suivant en cela notre « libre décision ». Et personne d’autre que nous ne peut intervenir dans ce choix.
Toi, tu ne peux pas intervenir sur mon choix et moi, je ne peux pas intervenir sur ton choix…
Nous pouvons en discuter ensemble, mais à un moment donné, finalement, le choix nous revient à chacun de nous… Et personne ne peut le faire à notre place.
Dieu Lui-même ne le fera jamais à notre place…
Lui, Dieu, Il ne reprend jamais ce qu’Il a donné ! Il ne reprendra donc jamais le Libre Arbitre Éternel qu’il nous a donné…
Dieu ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaites qu’il a Lui-même mises en place…
Ou plutôt, nous pouvons dire qu’il ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaite « qu’Il Est » !
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Oui ! C’est évident…
■
Et donc, là, sans arrêt, nous nous encourageons les uns les autres. On se serre les coudes… Et c’est pour cela que nous discutons, tous les deux ensemble, tu comprends ?
Mais, et c’est le Fait Éternel, nous nageons dans la Lumière depuis toujours et pour toujours ! Nous ne pouvons pas nous en échapper et c’est merveilleux ! Nous ne pouvons pas échapper à la Lumière !
Pour m’amuser, parfois, je dis en plaisantant que Dieu est la Prison Parfaite : il n’y a aucun mur, et nous ne pouvons pourtant jamais en sortir !
Et, sans arrêt, nous revenons vers cet appétit insatiable de notre conscience de la Lumière… Lumière, dans Laquelle nous baignons depuis toujours et pour toujours… Lumière dont nous sommes totalement constitués.
Et c’est ainsi que depuis toujours, comme toute la création, nous avons augmenté notre conscience de la Lumière…
Depuis le caillou
En effet, cela nous tient depuis que nous étions caillou !
Depuis toujours, la création a voulu ouvrir sa conscience de la Lumière !
Depuis toujours, le minéral veut élever sa conscience à la Lumière…
Les plantes, elles-aussi, veulent s’ouvrir toujours plus à la conscience de la Lumière…
Et les animaux, depuis qu’ils existent, ils cherchent eux aussi à ouvrir leurs consciences à la Lumière…
Chacun à son niveau de conscience, mais tous ne cherchent qu’une seule chose… Et la création n’est, finalement, que la somme de toutes les consciences de la Lumière qui s’ouvrent, sans interruption, depuis toujours… Et pour toujours.
Et jusqu’à la conscience animal, il n’y a pas de possibilité de différence imaginée entre « conscience de la Lumière » et « la Lumière » Elle-même, parce que les animaux, comme les végétaux et les minéraux, n’ont pas de « Libre » Conscience… Ils n’ont pas encore de Libre Arbitre…
Et donc, jusqu’à ce niveau de conscience, les Êtres existant dans la création, en tous les cas sur la terre, n’ont jamais pu renier la Lumière… En imaginant une séparation entre Elle et quelque chose d’autre…
Mais pour nous, les Êtres humains, dès que le Libre Arbitre nous a été donné, il a pu y avoir une pensée de différence entre d’une part « la Lumière » et d’autre part « la conscience que nous choisissions d’en avoir » !
Cependant, bien sûr, quoiqu’il en pense, comme tout ce qui existe, l’Être devenu humain, depuis qu’il existe, cherche à ouvrir, lui aussi de son mieux sa conscience à la Lumière… Même si, souvent, il y a eu une grande, grande maladresse !
Le labyrinthe
Mais, depuis le presque début de l’humanité, cela n’a pas été facile de laisser notre conscience de la Lumière s’ouvrir naturellement, comme cela a toujours été prévu par la Vie, du fait que, pendant chacune de nos enfances, nous a été enseigné à nouveau, la plupart du temps, la perte de conscience de la Lumière, c’est à dire l’ombre !
Nous avons si souvent appris, et réappris, le labyrinthe de l’ombre…
●
Oui, c’est vrai !
Il a été dit une fois que c’était bien, mais beaucoup plus difficile, de remettre en cause nos certitudes plutôt que nos doutes. Tu vois ?
■
Oui, je vois…
●
Eh bien ici ça correspond ! Il y a là un aspect qui est en train de ressortir à ma conscience… Je vois bien, là, que je m’attache à mon idée que le travail doit être dur, difficile, qu’il faut que ce soit compliqué…
■
Non ! Tu t’y « attachais », mais tu y es de moins en moins attachée ! Sinon… tu ne pourrais même pas supporter d’entendre tous les concepts dont nous discutons ensemble depuis quelques temps…
●
Oui ! Mais, j’ai peur ! J’ai comme une peur de lâcher !
■
Oui ! Ça nous colle encore à la peau ! C’est normal ! l
Tu comprends bien que depuis, quand même, 150.000 ans environ notre cerveau a subi une propagande intense en faveur de l’oubli de la Véritable Lumière, Infinie et Éternelle ?
Cela nous a été enseigné des dizaines de milliers d’années et nous-mêmes, nous l’avons enseigné pendant ces mêmes dizaines de milliers d’années !
Heureusement qu’il y a eu des pauses, courtes mais intenses, où nos frères et nos sœurs les plus courageux nous ont enseigné la véritable conscience de la Vraie Lumière ! Et, bien sûr, nous avons ces souvenirs fortement inscrits en nous…
●
Oui, mais j’ai l’impression d’avoir cette peur de lâcher… J’ai l’impression que je ne vais plus rien faire, si je lâche ! Et je vais devenir un lézard au soleil et du coup je ne vais plus avancer…
L’ombre, peur de la Lumière
■
Tu veux dire que tu ne vas rien faire qui te déplaise ! Tu ne vas faire que ce que tu es heureuse de faire…
Mais est-ce que celui qui ne fait que ce qui lui plaît est inactif ?
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Non ! En général, c’est vrai, les gens qui font ce qu’ils sont heureux de faire sont plutôt très actifs pour faire ce qui leur plaît… Ils y mettent d’ailleurs beaucoup d’énergie…
■
Tu vois ! Cela était donc un message de l’ombre. L’ombre nous détournait, en apparence contre notre gré, mais en réalité avec notre accord, de notre conscience de la Lumière…
L’ombre nous détourne de notre travail intérieur naturel. Elle nous détourne de notre nature heureuse, de notre réflexion profonde et de notre méditation agréable parce que, sinon, eh bien nous allons prendre conscience de la plus profonde Vérité, nous allons prendre conscience de la Vérité Éternelle…
Évidemment !
L’ombre en quête de Lumière
D’un côté, l’ombre a ce mouvement parce qu’elle est pervertie, elle est tordue, elle est compliquée, elle est un labyrinthe…
Et de l’autre côté, elle est pourtant également cet appétit éternel, originel, de la conscience de la Lumière !
Et c’est pour cela que, depuis des milliers d’années, malgré cette pression de l’ombre, qui a donc créé des cerveaux un petit peu… un petit peu…
●
Tordus !
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… Oui, c’est cela : un petit peu « tordus », parce que nous nous transmettons ces torsions labyrinthiques de parents à enfants, par les gènes, par l’éducation qui décident de l’usage que l’on va faire de ces gènes etc… etc…
●
Oui, c’est vrai ! Nous pouvons le sentir de plus en plus !
■
Eh oui ! Les gènes fonctionnent selon les informations qu’ils reçoivent : soit ils s’activent, soit ils s’éteignent ! Nous le comprenons toujours mieux, aujourd’hui, grâce à l’épigénétique…
Et donc, globalement, il y a eu quand même, pendant des millénaires et des millénaires, l’installation d’un mode de fonctionnement des gènes selon nos vieilles mémoires trop souvent ombreuses…
Et maintenant, par notre prise de conscience de la Lumière en toute chose, nous sommes en train d’agir sur chaque gène, l’un après l’autre, pour les modifier dans leur fonctionnement…
Si ces gènes étaient à « non », il faut peut-être que nous les réglions à « oui ». S’ils étaient réglés sur « oui » il faut maintenant souvent les régler sur « non » … Cela dépend bien sûr de ce que ces gènes gèrent…
Ceci pour que, finalement, notre merveilleux cerveau fonctionne selon les informations de notre Âme-Lumière et non plus selon les informations de nos mémoires bien grises.
Et en effet, l’ombre s’est appuyé sur les mémoires. Elle n’a jamais pu s’appuyer sur l’Âme… Elle n’a jamais pu s’appuyer sur la Lumière.
Et il y a ce genre de phrases dans un texte sacré :
« Nul ne peut servir deux maîtres à la fois » …
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » …
Ce texte est à réviser dans le futur…
Mais, en même temps, si nous osons penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, notre foi la plus profonde nous rappelle sans cesse que l’ombre aspire à se soumettre à l’Âme à cent pour cent !
Notre ombre veut « guérir » plus que tout…
Elle cherche, sans cesse, la sortie du labyrinthe terrible qu’elle a créé de toute pièce !
La conscience de la Lumière est son seul but réel !
Mais, quelle maladresse !
Quelle maladresse apprise et réapprise !
●
Il y a une chose qui aide et qui est très positive… c’est quand tu vis…
… Bon, ça m’a beaucoup travaillé ! Ça fait quand même un mois que je suis sur ce sujet et cela commence un peu enfin… à « être », à être vraiment !
■
Bien sûr ! Cela commence à s’installer… et à prendre de la place !
●
Ce qui est bien, c’est quand tu vis cela : tu le vis à un moment donné !
Hier j’ai passé une journée extraordinaire, avec beaucoup de vitalité, alors que j’étais crevée la veille ! Et tout ça parce que…
Et là, le téléphone sonne… mais je n’y répond pas…
Comment dire ? C’était une expérience et j’ai osé dire « Oui » simplement à ce qui se passait… Vraiment à tout ce qui se passait…
Et là, j’ai retrouvé ma vitalité, j’ai retrouvé ma joie, ma disponibilité, j’ai retrouvé mon travail… Et c’est à ça que je m’accroche !
Le présent, mémoire du futur
■
Eh bien, maintenant, ce que tu me racontes là, c’est devenu une mémoire. Mais, bien sûr, là, c’est une mémoire « lumineuse » …
Alors, du coup, ça fait que ton stock de mémoire lumineuse a augmenté…
●
Ah oui ! On en avait parlé…
■
Tu vois ? Chaque fois que tu vis cela, la couleur de ta mémoire, la moyenne de ta mémoire change ! Et donc, ta conception initiale évolue.
●
Ah oui, d’accord !
■
À chaque fois que nous sommes heureux, il y a plus de conscience de la Lumière et donc moins d’ombre dans nos mémoire ! Et cela fait, comme on dit en justice, « jurisprudence » !
Et ainsi, à chaque fois que nous ajoutons des instants d’ouverture de notre conscience de la Lumière à nos mémoires, qui, bien sûr, sont vécus comme des instants de joie, cela devient de moins en moins dangereux de se fier à nos mémoires dorénavant…
Il y a, en effet, à chaque fois plus de nouvelles mémoires lumineuses qui s’installent !
●
Ah oui ! Cela fait des traces dans le cerveau… Et dans tout le corps…
■
Oui ! Tu as raison ! Cela se traduit également par des modifications de fonctionnement physiologiques du cerveau ! Ça, c’est tout à fait vrai.
Donc, il faut que nous comprenions que, au fur et à mesure où nous allons vivre des instants de conscience de Lumière, tout de suite, ces instants deviennent, tout de suite, des mémoires… et du coup notre stock de mémoire change de niveau, même si c’est légèrement…
Mais hop ! En tous les cas, à chaque fois, notre mémoire devient un peu plus lumineuse !
●
Oui, je peux le comprendre… Je comprends
■
Et si, en plus, une mémoire ombreuse vient à notre conscience pour être aimées et que, à chaque fois, nous arrivons à aimer cette mémoire un peu plus, cela fait une mémoire de moins qui exprime une telle perte de conscience de la Lumière, puisqu’elle est transmutée par notre amour en une mémoire de plus qui exprime plus la conscience de la Lumière…
Donc, si tu veux, c’est un peu comme une question de pourcentage ! Petit à petit, avec le travail de la vie, comme nous le faisons là et comme tout le monde le fait, alors les mémoires s’éclaircissent… Il y a de moins en moins de lourdeur en elles !
Le fil d’Ariane se tisse à chaque instant
●
Oui ! Mais moi, je n’ai pas eu l’impression d’avoir aimé cette mémoire ombreuse… Je n’ai pas l’impression d’avoir vu l’ombre pour l’aimer.
J’ai plutôt l’impression d’être passé à autre chose… d’avoir accepté…
■
Quand tu dis « Je passe à autre chose », n’oublions pas ce que cela veut vraiment exprimer :
En effet, tu ne fait que passer de Dieu qui est Tout… à Dieu qui est Tout ! C’est tout ! Voilà ce qu’est cette « autre chose » en réalité !
Donc c’est en fait une autre forme, un autre aspect du Divin, et tu vas, probablement mettre d’autres mots pour « Le » désigner… Là, tu vas Le nommer « A » et puis là tu vas Le nommer « B » …
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Mais l’ombre… là, je ne l’ai pas aimé ! De l’ancien système je suis passé rapidement à un nouveau système… Mais du coup, je n’ai pas l’impression d’avoir travaillé cette ombre qui faisait que j’étais grognon parce que je ne « travaillais pas » …
Je ne sais pas trop comment le dire…
■
Eh bien, l’ombre, elle-même, nous a habitué à croire que l’ombre, ça se « travaillait » ! Mais non ! l’ombre ça ne se travaille pas… L’ombre « ça s’aime » !
Ce n’est simplement pas un travail, « d’aimer »… C’est un simple acte de bonté naturelle.
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Oui, mais, là, je ne l’ai pas aimé ! Je suis passé à autre chose…
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Si Dieu Est Tout, Tout en Un, « Tout Est Un », n’est-ce pas ? Tout ce qui existe bénéficie du temps que tu vis dans une conscience plus élevée de la Lumière ! D’accord ?
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Oui, d’accord.
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Mettons que tu ais réussi à avoir une conscience plus élevée de la Lumière à propos de ce stylo, ou bien à propos de l’air dans cette pièce, ou à propos d’une mémoire dont tu n’es peut-être même pas clairement consciente, ou bien à propos du moi, ou à propos de l’Âme, ou bien à propos des concepts que tu découvres…
Eh bien, du coup, hop ! Merveilleusement, tout le reste t’apparaît plus lumineux parce que tout était déjà Lumière, mais tu en as maintenant une conscience un peu, ou beaucoup, plus grande.
Donc, tac, tu regardes là, et tu choisis d’avoir une conscience plus grande de la Lumière… Tac, tu regardes ailleurs et, là aussi, tu choisis d’avoir également une conscience plus grande de la Lumière… Comme gratuitement !
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C’est vrai que c’est ce que je remarque…
■
Mais, en Réalité, rien n’a changé ! Tout est Lumière comme d’habitude !
Mais toi, tu vois plus la Lumière à droite et, du coup, tu vois encore plus la Lumière à gauche… et en particulier tu as plus conscience de la Lumière dans tes mémoires…
Mais, tu ne t’en rends même pas compte, parce que c’est confortable ! Parce que c’est facile !
Être heureux, c’est naturel
Effectivement, c’est facile ! Si nous voulons être heureux c’est vraiment facile !
Mais souffrir, ça c’est difficile !
En effet, être heureux, avoir conscience de la Lumière, c’est naturel, c’est confortable ! Depuis l’origine, nous sommes faits « pour » fonctionner comme cela…
Tout a été créé par la Lumière pour que nous soyons éternellement heureux !
Mais, depuis longtemps, nous avons, maladroitement, choisi de dysfonctionner et là, oui, c’est devenu compliqué, c’est devenu difficile : il est toujours difficile et inconfortable de fonctionner avec une perte de conscience de la Lumière !
Dans ce labyrinthe imaginé par l’homme, depuis le presque début de l’humanité, nous avons cru devoir transpirer douloureusement, faire des efforts désagréables, « gagner notre pain à la sueur de notre front ».
C’est une illusion! Mais nous avons cru cela et nous avons vécu dans ce fantasme douloureux qu’il faut peiner, que la vie est dure…
Mais quand ? Quand avons-nous été heureux de croire de telles choses une seule fois ?
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Jamais ! Mais nous l’avons beaucoup pensé.
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Eh oui ! Nos parents nous l’ont dit de nombreuses fois, depuis le presque début de l’humanité… Nous-même, nous l’avons dit à nos parents d’autres fois, quand ils étaient nos enfants…
Et, ainsi, nous nous sommes transmis ces erreurs, ce labyrinthe, comme un relais depuis des générations.
Et nous avons, tous ensemble, constitué une masse de mémoires sombres auxquelles l’ombre a pu à nouveau se référer sans cesse, jusqu’à hier !
Et dans la tradition occidentale, nous avons souvent nommé cela « le péché soi-disant originel », le péché originel qui a résulté de la « chute soi-disant originelle » … Mais cela n’a absolument rien d’« Originel ».
C’est un « péché », si l’on veut garder ce nom, pour s’amuser… C’est un péché qui a sa source dans le presque début de l’humanité… Mais pas dans la véritable Origine de l’humanité, qui est la Lumière Elle-même !
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Oui, mais, ce péché, nous pouvons le voir dans tous les aspects de notre vie…
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Oui, mais pourtant, en Réalité, ce n’est pas difficile de voir la Lumière… Ce qui est difficile, par contre, c’est de ne pas La voir.
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Et pourquoi cela ?
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Parce que toute la création a été conçue pour avoir une conscience toujours plus grande de la Lumière et la vivre… et non pas pour ne pas La voir !
Et jusqu’à l’apparition de l’homme, cela n’avait jamais pu être remis en question, ni par la vie minérale, ni par la vie végétale, ni par la vie animale…
Ce n’est que l’homme qui, depuis le presque début de son humanité, a pu perdre conscience de la Lumière Infinie, Éternelle, en mésusant de ce Merveilleux Don Divin qu’est le Libre Arbitre… Un des Dons qui fait justement de lui un Être humain.
L’ombre a un début et une fin
Mais, tout ce qui a un début a une fin… Et l’ombre a eu un début, et donc elle aura une fin !
Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière…
Et la fin de l’ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière, y compris « dans » l’ombre !
Un silence…
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C’est à dire que je me questionnais un peu, par rapport à ce que l’on avait dit la dernière fois !
À un moment, j’avais vécu une baisse de conscience, je ne voyais pas la Lumière dans un fait, par exemple dans le fait de ne pas travailler… Et puis, il fallait…
Et là, il y a un silence…
Remarque que c’est vrai que, de toute façon déjà, le simple fait de poser le problème et de me dire que « c’est simplement parce que je ne voyais pas la Lumière », et bien c’est déjà augmenter ma conscience de la Lumière dans l’ombre !
Et faire, ensuite, le choix de vivre mieux, cela augmente encore la Lumière de ce côté : je m’en suis rendu compte…
■
Alors, là, je suis obligé de t’interrompre pour te rappeler que ça « n’augmente pas » la Lumière… La Lumière n’augmente pas !
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Oh, zut ! Oui, mais c’est vrai ! Nous ne pouvons pas augmenter la Lumière puisqu’Elle est Infinie !
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Oui ! C’est « notre conscience de la Lumière » que nous augmentons !
Il faut vraiment que nous restions avec ce concept de la Lumière « Inaugmentable » !
Rires…
Sinon, nous retombons immédiatement dans le langage de l’ombre… et donc dans l’attachement à l’ombre…
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Oui, oui et oui ! C’est vrai! C’est vrai, bien sûr !
La Lumière en tout, à chaque instant
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Mais, c’est normal que nous retombions ! C’est cela, sans arrêt ! Et nous nous entrainons les uns les autres à nous relever et à voir à nouveau la Lumière là où Elle est, c’est à dire en tout !
Tout le monde s’entraîne à ça, consciemment ou pas ! À propos de tout… et de rien !
Même si quelqu’un nous a tapé dessus… Eh bien, en vérité, cette personne nous a proposé, même si c’est inconscient de sa part, d’ouvrir encore plus notre conscience à la Lumière !
Chaque instant de tout ce qui vit n’a qu’un seul but : proposer une ouverture merveilleuse de sa conscience à la Lumière Éternelle…
Et ainsi, l’ombre ne veut qu’une chose, une seule chose : c’est « guérir ». L’ombre en nous est à la recherche constante de la Lumière…
Mais, le problème, c’est sa maladresse : L’ombre a été, jusqu’à là en général, hyper maladroite !
Elle s’est emberlificotée dans des systèmes qui rendent très, très compliqué, pour elle, d’avoir conscience de la Lumière…
Mais l’ombre, fondamentalement, c’est simplement du Divin Pur dont l’homme a perdu conscience en mésusant de son Libre Arbitre.
Et donc l’ombre ne cherche qu’à retrouver son ouverture naturelle de sa conscience de la Lumière, comme toute la création… Là, il n’y a pas de problème !
Et, ça : de dire ce que l’on est en train de dire, ça, c’est vraiment un changement ! Là il y a un paradigme fondamentalement nouveau… qu’il faut cependant annoncer avec prudence.
Discrète Lumière
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Oui, oui… C’est vrai, car il faut pouvoir l’entendre ! Il faut donc le présenter de façon « entendable » ! Je n’irai pas le crier sur les toits…
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Oui ! Tu as raison… Donc, soyons prudents. Il faut le faire par petites étapes.
Il faut que la personne puisse comprendre que le fonctionnement de l’ombre, c’est de lutter contre l’ombre, c’est « le combat » ! C’est le combat vis-à-vis de tout, y compris vis à vis de l’ombre !
L’ombre n’aime rien… Et en particulier, l’ombre n’aime « jamais » l’ombre !
Il ne peut y avoir de combat qu’entre l’ombre et l’ombre…
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Oui ! Oui, oui, oui ! Je suis devenu moi-même plus sensible au vocabulaire de « combat ». J’ai remarqué que je regardais les choses différemment, j’écoutais les choses différemment : je voyais l’ombre se combattre, avec, d’ailleurs, toutes les meilleures intentions du monde, et passer son temps à tourner en rond.
■
Oui ! En fait, l’ombre s’entraîne…
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Elle s’entraîne ? Que veux-tu dire ?
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L’ombre, elle cherche toujours la même chose : elle cherche à aimer quelque chose qu’elle n’a jamais aimé jusqu’à là… Elle cherche à aimer quelque chose qu’elle avait, depuis longtemps, prétendu ne jamais aimer…
Et pour apprendre cette chose, si difficile pour elle, comment fait-elle ?
Et bien, elle répète ! et elle répète encore, et elle répète encore, jusqu’à y arriver !
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Oui, mais en répétant toujours la même chose ?
La merveilleuse danse de l’ombre
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Oui, c’est vrai ! Bien sûr ! En répétant toujours la même chose ! Mais comment faire autrement ?
Comment s’entraîner à aimer l’ombre ? Sinon en essayant, en essayant… et en essayant encore, sans y arriver… Jusqu’à y arriver un jour…
Et en effet, si nous regardons bien, finalement, l’ombre nous a permis d’apprendre « la fidélité au courage » …
Je veux dire que, dans toutes ces situations où nous avons vécu une perte de conscience de la Lumière, il a bien fallu que nous développions beaucoup de courage pour pouvoir, cependant, continuer à chercher toujours plus de conscience de la Lumière, malgré cette illusion d’opposition, cette illusion de séparation, que notre perte de conscience de la Lumière, c’est à dire notre ombre, nous avait proposée.
Grâce au courage, nous avons osé continuer notre chemin vers l’ouverture de notre conscience de la Lumière, alors que c’était interdit par notre ombre imaginée !
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Oui, c’est vrai ! Cela demande du courage !
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Tu vois ? Là, il nous a fallu reconnaître en nous un gros courage, un courage grossier, un courage archaïque… Mais, qui en même temps a mis en place tous les éléments pour nous permettre de retrouver, un jour, le Véritable Courage qui est simplement « L’Élan de Vie » dont nous avons parlé, il y a peu !
Une transmutation du plomb en or
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C’est quand même toute la puissance d’un mot… et ce que l’on met derrière ce mot…
C’est comme tout à l’heure, quand nous parlions « d’erreur » ou plutôt de « souffrance » … C’est vrai que : ce qu’exprime le mot ne disparaît pas, mais ça devient autre quand même ! Il y a une mutation du plomb illusoire de ce mot en l’or qu’il est réellement…
■
À ce stade-là, je vois maintenant que Dieu nous a tout donné depuis toujours et pour toujours… Il a tout prévu et tout est Parfait de Sa Perfection : que ce soit le Courage, la Peur, la Jalousie… etc.
Tout ce que nous vivons, c’est du Divin Pur qui a été créé Lumineux, Absolument Lumineux !
Et en effet, on nous dit souvent que l’ombre est simplement un « mésusage » de la Réalité Lumineuse.
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Oui ! C’est vrai ! Ce n’est qu’un mésusage…
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Oui ! Nous avons pris ce don de Dieu, qui est éternellement Parfait, et nous en avons mésusé… Nous l’avons utilisé autrement que selon le Plan Divin, nous l’avons utilisé selon notre ego déséquilibré…
Et là nous revenons vers un « usage sain » et non plus ce mésusage.
Et on quitte progressivement le mésusage du courage, le mésusage de la peur, le mésusage de l’erreur, le mesusage de la souffrance, pour en faire un bonusage selon le Plan de Dieu. C’est à dire le Véritable Usage !
C’est ce Véritable Usage que les Êtres les plus beaux de notre humanité sont venus et revenus nous enseigner depuis son début…
●
D’où, effectivement, le fait que « rien n’est à supprimer » ! Tout est Divin et à reconnaître comme Tel ! Il faut simplement cesser d’en mésuser…
■
Voilà ! Il faut simplement reconnaître et non pas supprimer ! Ou plutôt prétendre supprimer !
À la place de vouloir supprimer ce dont nous avons mésusé, comme l’ombre nous l’enseigne, il faut simplement lui redonner son véritable usage, son véritable fonctionnement, sa véritable signification.
Et, du coup, reconnaissons que ce mot que nous utilisons, quel qu’il soit, n’exprime que « la Lumière ». Donc, déshabillons-le gentiment de l’ombre que nous lui avons imaginé, de l’ombre dont nous l’avions habillé !
Mais, il faut faire cela avec beaucoup de finesse, de douceur, de respect, d’amour !
●
C’est beau ! Je le vois bien ! Je sens que nous allons tous être dans le bon mouvement de la vie…
Rire…
Mais, je dois avoir une horloge dans la tête, moi ! … Je crois que c’est l’heure…
La merveilleuse horloge dans la tête
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C’est vrai, il est 11 heures pile… si tu veux, pour l’heure de l’horloge, les deux heures, c’est vrai… Mais, en réalité, nous avons commencé avec 10 minutes de retard…
Rires…
●
C’est affreux ça ! Parfois, je me dis : mais pourquoi, j’ai cette horloge, si précise, dans la tête ?
■
Non ! C’est bien ! C’est parfait ! C’est bien pratique d’avoir cette horloge dans la tête ! Ce n’est pas affreux, c’est tout à fait pratique…
●
Oui, c’est assez pratique, mais…
■
Mais, si tu choisis d’en être heureuse, cela ne pose aucun problème !
●
Non ! Mais ça devrait se corriger quelque part… mais bon…
■
Ah non ! j’y vois plutôt un don !
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À un moment donné, tac ! je sais que c’est l’heure…
■
C’est un don merveilleux que tu as ! C’est super pratique… et cela ne fait du mal à personne
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Là où je trouve que ce don est moins lumineux que ça, c’est que… C’est que cela me donne un rail dans la tête, quand-même ! … Je n’arrive pas à l’oublier…
■
Mais, ça ! Tout ce petit raisonnement que tu viens de me faire là, tu l’as bien piqué dans tes mémoires ? Ce n’était pas ton Âme qui en était la source ? On est bien d’accord ?
Rires…
●
Oui, c’est bien vrai ! Ce n’est pas mon Âme qui est la source de ces pensées !
■
Donc, tu l’as piqué dans tes mémoires et tu en as fait un assemblage de pensées que tu n’étais pas heureuse de faire, mais que tu avais l’habitude de maintenir en place : « Ah la-la ! Savoir l’heure qu’il est, naturellement, spontanément, facilement, comme je le fais, c’est un problème ! »
●
C’est un problème, oui ! En tous les cas, c’est comme cela que je l’ai pensé…
■
La Réalité, bien sûr, c’est que c’est du Dieu Pur ! Comme tout ce qui existe…
C’est un don que tu as probablement reçu du fait de ton cheminement dans les vies et que tu as laissé plutôt intact, en fait… Et qui n’a pas été abîmé, en tout cas pas trop, et qui te permet de savoir l’heure quand tu en as besoin.
C’est tout ! Ce n’est rien d’autre que ça. C’est un don de Dieu Parfait qui te reste malgré les critiques que tu lui portes…
Rires…
●
C’est vrai qu’il est solide, celui-là, franchement !
■
Mais, quand même, ce don, il est resté dans ta conscience : ce don a pu t’échapper et se dépiéger de toi-même… Et voilà que tu continues à savoir l’heure quand tu en as besoin, malgré toi !
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Oui, c’est vrai : en réalité, cela devrait être un vrai bonheur, une vraie joie !
■
« Oui ! Tu sais l’heure »… et puis c’est tout !
C’est bien pratique ! Tu peux abandonner la montre, tu peux être libre ! Et lorsque tu « sais » que c’est l’heure d’arrêter notre travail, tu arrêtes… C’est si simple !
●
Oui ! C’est vrai ! C’est une sensation : je sens que « ça y est » !
■
C’est parce que, simplement, tu écoutes ton Âme… Malgré les pensées que tu as à ce propos, ton Âme, elle , elle sait que c’est l’heure, elle sait que c’est le moment de passer à autre chose.
●
Voilà ! C’est ça…
■
Et tu as raison de l’écouter !
●
Par exemple, lorsque je travaille, il y a un moment où je ne comprends pas ce qui se passe : je me lève et je pars !
■
Oui, bien sûr ! Et c’est très juste : chaque fois que tu as fait un cycle… tu passes à autre chose… Tu reprendras cette activité plus tard…
●
C’est vrai ! Je n’avais jamais fait attention à cela sous cet angle…
Si j’ai faim, au moment où j’ai faim, si je mange, ça va… Mais si je ne mange pas, je n’ai plus faim après ! Si j’ai sommeil et que je n’écoute pas ce besoin d’aller dormir, après, j’aurai plus de mal pour m’endormir !
Je trouve que… c’est animal, en fait…
■
Oui, c’est vrai ! C’est naturel ! Nous avons des cycles naturels comme ça, comme les plantes que nous avons été et qui changent leur fonctionnement parce que le soleil disparaît ou bien parce que c’est l’hiver ou bien l’été etc…
C’est comme tout ce qui existe qui respecte des cycles, dans la nature…
●
Oui, c’est vrai, ça ! C’est vrai ! Il n’y a que des cycles dans la nature.
■
Pour moi ceci est un don lumineux… qui a heureusement échappé, chez toi, au massacre de l’ombre !
●
… Il a échappé à ma psychorigidité sur les autres plans !
■
Oui, c’est peut-être ça ! Tu as essayé de le faire rentrer dans les clous de l’ombre, mais tu n’y es pas arrivé…
Ce don a échappé à tes critiques…
●
Oui, c’est vrai… Je ne suis jamais arrivé à l’éliminer…
■
Tant mieux !
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En fait, je constate que mon corps est beaucoup plus libre que je ne le pensais.
■
Oui, ça c’est sûr ! et c’est vrai pour nous tous.
Pensée-conscience ou conscience-pensée…
●
C’est ce que l’on avait dit à un moment donné à un de nos entretiens : en fait, ce sont les pensées… tout vient des pensées… Et ça m’a frappé, parce que…
■
En effet, « Pensée » égale « conscience » !
●
Voilà ! Parce que, j’ai toujours eu l’impression que je suis rigide et tout… mais ce n’est pas mon corps…
■
Non ! Alors, toi, en réalité, tu n’es vraiment pas quelqu’un de rigide… Tu es d’ailleurs même particulièrement souple pour pouvoir accepter de participer aux entretiens que nous avons ensemble…
●
C’est, en fait, par mes pensées que je me rigidifie !
■
Oui, nous pouvons dire que tu t’es imposé un jugement qui est probablement l’héritier d’un jugement bien plus ancien… qui vient, peut-être, de 1000 ans et plus !
Mais, c’est un jugement que tu n’as jamais été heureuse de porter…
Mais toi, en réalité, tu n’es certainement pas rigide !
●
Physiquement, si ! J’ai toujours été raide… Je veux dire : je ne suis pas quelqu’un de souple de corps.
■
Oui, bien sûr, cela est possible… C’est vrai, nous sommes tous plus ou moins souple de corps ! Pour l’instant nous avons des corps qui semblent avoir des limites, d’autant plus que nous les imaginons séparés de l’Infini… Du coup, nous ne pouvons pas faire certaines choses…
Regarde, nous sommes bien rigides, puisque nous ne pouvons pas nous élever au-dessus du bureau : nous ne pouvons pas flotter dans la pièce… Nous sommes rigides ! Pourquoi ne pourrait-on pas le faire ! Tu vois ?
Mais, nous pouvons être complètement heureux de ne pas pouvoir voler… Cela n’a rien à voir avec notre joie qui ne peut être qu’inconditionnelle…
●
Non, tu sais ce que je fais là ? C’est vrai ! Je suis en train de projeter une forme de rigidité mentale sur le corps.
■
Oui, peut-être !
●
C’est incroyable, ça !
Toutes les mémoires sont à aimer
■
Non ! C’est assez habituel pour l’instant chez les Êtres humains… Ce sont des habitudes… Peut-être que quelqu’un, dans cette vie ou dans une autre, t’a dit un jour, sans être heureux de le dire : « Tu n’es pas souple ! Tu es souple comme un balai ! Ou quelque chose de ce genre » Et, paf, tu as pris ça comme une vérité, pourtant fausse et donc douloureuse…
Tu ne pouvais pas à l’époque, probablement, te poser, par exemple, la question la plus importante que nous choisissons de nous poser dans le jeu du BeHappy :
« Est-ce que je pense là ce que je suis la plus heureuse de penser ? Oui ou Non ?
Et alors, tu t’es mis à le penser régulièrement comme une vérité… qui pourtant est fausse !
Mais, tout cela ne sera pas inutile, finalement ! C’est probablement pour arriver, un jour, à être heureuse qu’on t’ai dit une chose si désagréable… C’est une occasion de plus pour pouvoir « aimer notre ennemi »…
C’est ça le courage de vouloir aimer tout !
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Oui, oui… Tu as raison… C’est simplement une pensée…
■
Et puis, après, tu l’as fait fructifier et tu en as fait un truc normal, habituel qui colle avec la société : « Moi je ne suis pas souple » etc…
Mais, de toute les façons, à la base, notre bonheur, notre conscience de la Lumière ne dépend de rien… Et certainement pas de la souplesse de notre corps, évidemment !
Notre corps est Lumière, souple ou pas… Et la souplesse et la rigidité sont autant « Lumière » l’une que l’autre.
Nous pouvons choisir d’arrêter d’imaginer une séparation et une opposition ombreuse.
Évidemment qu’il y a des personnes plus souples que d’autres… Évidemment qu’il y a des moments où je suis plus souple qu’à d’autres…
Mais, à cet instant, le plus important, c’est bien d’avoir encore plus conscience de la Lumière en toute chose… Donc, dans ma souplesse ou bien dans ma rigidité selon les instants, je choisis d’avoir encore plus conscience de la Lumière !
Souple ou pas souple, qu’est-ce que l’on en a à faire ? Nous sommes ce que nous sommes : Lumière ! Et, seulement, Lumière.
« Cessons de vouloir devenir pour accepter être ».
Je cesse de vouloir devenir souple pour accepter d’être peut-être pas si souple que ça !
Voilà !
●
Oui ! Mais, c’est un sacré voyage… C’est bien ! C’est un travail essentiel d’acceptation de soi.
J’accepte mon ouverture naturelle de conscience
■
Mais, nous voyons là, que vraiment, à chaque instant, chaque idée que nous avons est l’occasion d’une ouverture de conscience à la Lumière.
Nous pouvons même dire que c’est « la manifestation » d’une ouverture de conscience à la Lumière.
Nous pouvons parler de souplesse, de raideur, nous pouvons parler de peur ou de courage…
●
Oui, nous pouvons parler d’heure… Oui ! Nous pouvons parler de n’importe quoi, mais je réalise que c’est toujours de la Lumière dont nous sommes en train de parler ! C’est vrai ! C’est vrai !
■
Et, en réalité, à chaque instant, nous sommes en train d’essayer de laisser s’ouvrir un peu plus notre conscience à la Lumière.
Et dès que nous avons cette attitude en toute conscience, dès que nous avons cette conscience, nous sommes dans l’expérience de ce mouvement infini de la Joie …
Et le Paradis, à mon avis, c’est ça ! Le Paradis, il est là… Et l’ombre que nous avions imaginée n’y peut vraiment rien !
Et, à la limite, nous pouvons imaginer que l’on puisse même mourir et rester cependant dans la Joie, si nous en avons le courage, si nous avons la virtuosité pour le faire…
Oui ! Nous pouvons rester toujours dans la Joie, c’est à dire dans cette conscience de la Lumière toujours croissante…
Alors, nous allons rester au Paradis, alors que notre corps sera peut-être en train de mourir ou bien dans n’importe quel autre situation que l’ombre nous avait décrit comme dramatique…
Tu vois ! Et ceci n’est pas une exagération.
●
Oui ! Ce qui est aussi très… jubilatoire, c’est que c’est tout le temps ! Il n’y a pas un but à atteindre qui serait définitif, non ! C’est « tout le temps » que notre conscience s’ouvrira à la Lumière Infinie …
En effet, dans la Lumière, ce que, nous, nous avons prétendu ne pas ne pas avoir réussi là, ce n’est pas dramatique, ni irrémédiable.
Nous y reviendrons pour essayer à nouveau de le faire… Et un jour, bien sûr, nous réussirons… Cela est absolument sûr ! Et ça, comme pensée qui allège, c’est pas mal !
■
C’est comme si nous pouvions jouer au casino avec une somme infinie d’argent ! Nous pourrions perdre ou gagner, perdre ou gagner encore… et être toujours heureux… de « jouer » ! …Jouer !
●
C’est un peu ça ! Oui…
■
Mais, toi, comme tous les Êtres que nous sommes, « tu as » réellement une Source Infinie de conscience… Alors, ce n’est qu’un jeu !
Parce que, nous disons : « jouer au casino » … Mais, trop souvent, jouer au casino, cela n’a pas été un véritable jeu pour les gens… cela a été dramatique, c’était douloureux, c’était compliqué… Parce que ils étaient limités en argent et ne savait pas en être heureux…
Alors qu’en fait, si on « joue » vraiment, la vraie vie n’est que de la joie de « A » jusqu’à « Z » …
La Vie, un jeu… pour jouer
●
Oui ! J’ai pris conscience de cela il y a peu…
En effet, il y a quelque temps ma petite-fille était là… et moi je ne suis pas habituellement une joueuse, vraiment pas ! Je n’ai jamais aimé jouer, même avec les gamins… Mais bon, elle était là et il fallait l’occuper un petit peu et j’ai chargé un Yam sur mon ordi… C’est un jeu de dés où il faut faire une certaine combinaison. Nous y jouions aussi avec ma grand-mère … et je me souvenais que c’était rigolo…
Mais, là, si tu avais vu comment nous hurlions, chaque fois que nous faisions les 5 dès qu’il fallait faire !
Et je me suis dit, c’est « ça » le jeu : là, tu es pleinement dedans… Tu éclates de joie quand tu gagnes et tu joues à râler quand tu perds…
Et c’est ça, le beau Jeu de la Vie ! Ce côté jubilatoire, moi, je suis en train de le trouver… Parce que jusqu’à là, je ne le connaissais pas, en fait !
■
Tu le connaissais, sans aucun doute, mais tu en avais peut-être, trop souvent perdu la conscience… Parce qu’en fait, le Jeu, c’est notre Être Éternel.
●
Oui, c’est vrai ! La vie est un jeu… et je commence à m’en rendre compte, de mieux en mieux.
Jusqu’à maintenant je cherchais, je cherchais… pour arriver quelque part, je cherchais sans cesse, avec une tension douloureuse, le point « B » loin du point « A » dont nous avons parlé…
■
Eh oui ! Ce fameux point « B », là-bas, là-bas… toujours ailleurs qu’ici, toujours ailleurs que maintenant ! Ce point « B »… inatteingnable !
Alors que le point « B » il est en nous ! Comme le point « A ».
●
Et si là, je n’ai pas le point « B », ce n’est pas grave, je recommence !
■
Non ! Tu l’as obligatoirement, ce point « B » … Tu es obligatoirement ce que tu dois être, mais il est vrai, nous pouvons choisir d’en être inconscient.
Mais notre inconscience ne fait rien disparaître de la Vraie Réalité Éternelle.
●
Oui, c’est vrai : encore une fois, je ne le voyais pas… en moi ! J’ai choisi d’imaginer, une fois de plus une séparation… et donc un combat, un effort douloureux…
■
Eh oui ! Nous ne le voyions pas ce point « B » … Nous le mettions toujours au-delà de notre horizon … mais, là, nous commençons à le voir, en nous… à cet instant, il est là… en moi !
Et nous nous en régalons, n’est-ce pas ?
●
Oui ! C’est vrai ! C’est à faire et à refaire !
C’est la Belle Vie !
■
Eh oui, quand même ! Le nombre de sujets, le nombre de concepts, le nombre de mots qui existent pour en prendre conscience, pour y penser et pour en parler… C’est immense !
Nous pourrions nous amuser à prendre tous les mots du dictionnaire, les uns après les autres…
●
… Et oser y voir la Lumière ?
■
Oui, c’est cela ! Chaque mot a son histoire, sa mémoire : il est Lumière depuis toujours et pour toujours…
Mais, à un moment donné, il a été entaché de nos pertes de conscience de la Lumière qui lui ont donné ensuite un autre sens, une signification ombreuse que les gens ont utilisée pour parler de ceci ou de cela.
Alors, c’est simple, redonnons à chaque mot sa véritable signification qui est, nécessairement, « Lumière ».
Osons rendre chaque mot à la Lumière !
Il y a, en effet, beaucoup de mots, beaucoup d’émotions, beaucoup de mémoires… Et en plus, ce n’est pas seulement que les mots français que nous utilisons là… Non! Il y a les mots des Japonais, les mots des Chinois, et tellement d’autres qui nomment des traditions différentes… etc.
Là, dans cette vie-là, nous ne connaissons pas toutes les traditions de la terre… Mais toutes sont la Lumière Pure…
La Lumière est aussi chinoise
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Oui ! C’est tout à fait vrai ! Là, en ce moment, je suis en train de lire un livre chinois. Il est écrit par un chinois qui a vécu en France et, du coup, il a intégré les deux civilisations… C’est assez intéressant, parce que c’est la première fois que j’ai une approche de la culture chinoise intégrée, compréhensible ! Et du coup, c’est assez fascinant de voir, vraiment, une autre culture…
Il n’y a pas beaucoup de cultures qui soient si dissemblables les unes des autres… et la culture chinoise, c’est particulier… pour nous, en tous cas !
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Attention ! Nous, nous sommes européens, donc nous avons cultivé l’impression que la seule culture qui soit, à la base, c’est la culture européenne, alors qu’il y a des milliers d’autres cultures…
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Des milliers ? Je ne sais pas…
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Oui, tu as peut-être raison, actuellement, beaucoup de cultures ont perdu petit à petit leurs couleurs… et se sont occidentalisées.
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Il y a peu de cultures qui se sont établies sur de vastes territoires… Tu as le Japon, tu as la Chine, tu as l’Inde… Mais la culture chinoise me fascine parce que c’est un peu un autre monde, profondément différent.
En effet, leur appréhension du Divin, leur représentation de la terre, de la nature… est différente.
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Ce que tu dis confirme ce que j’ai voulu dire : ce que tu es en train de faire à travers la lecture de ce livre, c’est ce que nous faisons tous : nous travaillons ainsi la conscience de l’humanité au sens large…
C’est à dire que nous travaillons à nous ouvrir à toutes les consciences qui existent et qui ne sont pas prioritaires dans notre vie d’aujourd’hui, parce que nous vivons en France et que donc nous sommes à l’intérieur de certaines frontières de la conscience…
Mais ces frontières, elles sont souples et poreuses.
Et, en réalité, nous travaillons à chaque instant pour ouvrir et explorer toutes les consciences locales qui existent dans toutes l’humanité !
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Mais, là, avec la lecture de ce livre, cette confrontation m’apporte une ouverture… C’est un autre horizon, par rapport à ces mots, justement ! Je découvre qu’il y a tout le reste de l’humanité qui ne met pas la même chose derrière un mot que ce que j’y met moi-même…
Alors peut-être qu’il faudrait « voir » autrement aussi…
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Oui, bien sûr !
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Et c’est comme si ça entrainait, chez moi, une flexibilité, quelque part !
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Oui ! De toute les façons, c’est grâce à la communication que ça se passe. C’est toujours grâce à la communication que nous ouvrons notre horizon…
Tu vois bien que, là, à travers un livre, tu communiques avec une personne… et, également, à travers elle, avec toute une civilisation !
Et nous pouvons croire, également, qu’en lisant, nous communiquons en sens unique de l’auteur vers nous… Mais ce n’est qu’une apparence qui n’est que matérielle… Parce qu’il y a de nombreux autres niveaux de communication : par exemple, nous communiquons tous par le corps biomorphogénique, qui est probablement une communication fondamentale… et qui, elle, se fait dans toutes les directions et à toutes les distances…
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Voilà, donc… Mon horloge intérieure m’a dit que c’était l’heure !
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Oui ! Bravo ! c’est très, très, bien.
Là, nous avons dit, en effet, assez de bêtises pour aujourd’hui… Nous avons pris une bonne dose de rêves… Comme d’habitude, nous avons vraiment bien joué !
Et maintenant, continuons à vivre cette Belle Réalité !
Cette Belle Réalité, c’est que ce que nous vivons : « C’est la Belle Vie ! »
Clic ! Nous cessons cet enregistrement…
Et c’est la fin de de ce 4ème Entretien qui a été divisé en 8 Parties…