9 • Un homme parle !

Un Homme Parle

Tu es partout,

Je Te déguste à chaque regard,

À chaque toucher…

Tous les sons, toutes les odeurs, tous les goûts…

Sont Toi !

Toi le Délicieux,

Toi l’Omniprésent,

Toi l’Absolu Généreux !

Tu m’entoures de dedans,

Tu m’enlaces dans mes douleurs,

Tu nourris mes doutes de Ton Amour.

Je Te sens dans chaque cellule

De Ton Temple,

Mon corps,

Éternellement renouvelé…

Je me tourne vers Toi,

Conscience qui cherche…

Ce qu’elle est !

Bien sûr Tu es là !

Où n’es-Tu pas ?

En Te cherchant, je prétends que Tu n’es que là-bas !

Mais n’es-Tu pas Tout ?

N’es-Tu pas le But ?

N’es-Tu pas le Chemin ?

N’es-Tu pas moi qui chemine ?

N’es-Tu pas mon intention

Et ce mouvement même ?

Et l’autre qui chemine à mon côté, ne l’es-Tu pas ?

Ma conscience Te déguste encore et encore…

J’aurai toujours faim de Toi !

Au même instant, je Te cherche-trouve.

Au moindre de nos désirs,

Tu offres Ton éternel « Oui ! »

Tu illumines notre ombre

Qui cherche Ta Lumière.

Oui ! nous cherchons… nous cherchons…

Et de nouveau à ce même instant,

Nous Te trouvons.

Nous Te trouvons depuis toujours,

Nous Te trouverons toujours,

Où que nous cherchions.

Mon ombre s’apaise.

À nouveau, je reflète,

Encore un peu mieux 

Ta Lumière

Toi, l’Éternel !

Dimanche 7 Mai 2017     

8 • Douceur

Douceur

Mère de toutes les femmes…

Douceur, Force et Courage,

Tu nourris les hommes

Depuis toujours !

L’ombre recule… et puis disparaitra

Devant la Lumière

Que, Vierge toujours,

Tu laisses passer librement

De ton Âme…

En Tes actes Sacrés…

Jamais l’ombre ne T’a touchée !

Inaltérable beauté du cœur !

Notre mère à tous

D’âge en Âge Ton sein

Nous permet de renaître

À la force, au courage,

À la douceur…

Dimanche 7 Mai 2017     

7 • Toi, le Merveilleux

Toi le Merveilleux

Toi, le Merveilleux,

Toi, l’homme-Christ-Dieu,

Seul Vrai

Roi de l’Univers

Que Tu nous offres,

Ta Lumière est Ta Couronne.

Toujours plus conscients,

Infinis princes,

Nous vivons d’Elle…

Minéraux,

Végétaux,

Animaux

Et depuis peu Humains,

Nous vivons de Toi

Chacun des Instants Éternels

Que Tu nous offres…

Mercredi 12 Avril 2017                  

6 • Consciences

Consciences

Qu’est-ce qui, « en moi », serait plus près de Toi ?

Ma main ? Mon pied ? Ma bouche ou mon cerveau ? Mon cœur ou mon genou ? Ma pensée ? Mon action ? Mon émotion ? Mon regard ? L’autre ou moi ?

N’est-ce pas une simple hésitation à être plus conscients, que de prétendre que nous serions plus près de Toi quand nous pensons à Toi que quand nous n’y pensons pas ?

Si Tu es Tout (vraiment Tout !), alors… Que n’es-Tu pas ?

Où n’es-Tu pas ? 

Quand n’es-Tu pas ?

Quand sommes-nous plus proches de Toi ? 

Où sommes-nous plus proches de Toi ?

Pouvons-nous être plus proche de Toi que les autres ? Ou bien l’inverse ?

Alors que Tu es tout (vraiment tout) !

Dès que nous avons pensé que ceci serait plus Toi que cela, n’avons-nous pas fermé, un instant, les paupières sur les yeux de notre conscience ?

Nous avons hésité, mais cependant, par notre science nous réalisons toujours plus que nous sommes des « libres consciences de Toi ».

Mais l’hésitation s’oppose-t-elle vraiment à la certitude ? Ou bien la nourrit-elle ?

Toutes les lois que nous découvrons nous confirment, toujours plus, cette Unité en nous du lien et de la liberté, cette Unité en nous du doute et de la foi… cette Unité en nous de Tout !

Grâce à tous ces Êtres qui ont osé mettre leurs pensées les plus élevées à l’épreuve des faits, il est toujours plus claire que nous sommes à la fois « un » et « libres », que nous sommes à la fois « doute » et « certitude » … 

Ce que nous avions pensé à un moment séparé, opposé, est en fait Un dans le Tout.

C’est l’Unité, Ton unité, qui donne la liberté à chaque aspect de Toi que nous sommes…

N’es-Tu pas le paradoxe infini, le paradoxe total, le un-multiple, l’ici-là-bas, le moi-toi ?

N’es-Tu pas Tout, quelques soient les noms que chacun de nous Te donnons à chacun de nos instants ?

Lundi 27 Mars 2017