Les 8 entretiens (2ème Partie du 5ème Entretien)

La Lumière, Seule Solution de l’ombre 

Mais, quelle est la solution pour que l’humanité puisse rester, harmonieusement, sur sa planète terre ? 

Eh bien… La seule solution pour nous tous, c’est de reprendre conscience de la Véritable Lumière, y compris « dans » l’ombre que nous avons imaginée de toute pièce… Cette ombre n’a été, en Réalité, « fabriquée », par l’Être humain, « que de Lumière » !

En effet :

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

C’est vraiment la seule solution… ?

Alors, pourquoi ne le faisons-nous pas ?

Jusqu’à là, nous avons simplement beaucoup manqué de courage… Et de bien d’autres vertus…

Alors, aujourd’hui, ayons le plus grand courage qui soit ! … Le courage de permettre à nouveau à notre ouverture naturelle de la conscience, qui a été celle de tous les Êtres, de reprendre l’augmentation originelle de sa vitesse  !

En effet, depuis le presque début de l’humanité, par l’usage maladroit de leur libre arbitre tout nouveau, les Êtres humains que nous sommes ont freiné cette augmentation originelle de la vitesse d’ouverture de leur conscience de la Lumière…

Heureusement, sans jamais arriver à la bloquer totalement ! Ce qui est impossible.

Jusque là, cette vitesse d’ouverture de la conscience avait toujours augmenté de plus en plus chez tous les Êtres… Les Êtres minéraux, puis les Êtres végétaux, puis les Êtres animaux…

Et cette vitesse aurait dû continuer à s’accélérer, mais exponentiellement, chez les humains grâce au libre arbitre qu’ils ont reçu…

La sagesse du dicton nous dit : « Chassons le naturel, il revient au galop » …

Ainsi, ayons le courage de nous laisser reprendre conscience de la Véritable Réalité…

Voyons alors, à chaque fois, progressivement, cette ombre particulière dont nous prenons conscience à cet instant particulier, « guérir », de mieux en mieux, de son retard de conscience, parce que nous l’élevons à la Lumière, parce que nous la rendons à Dieu, parce que nous l’aimons…

Au lieu de la combattre, comme nous l’avons fait depuis des dizaines de millénaires, ayons le courage de ne voir dans cette ombre que la Lumière « qu’elle ne peut qu’être » en Réalité…

Éclairons-là donc… de la Lumière qu’elle est depuis toujours !

Ayons ce courage…

Et ainsi, à chaque fois que nous oserons le faire, il y aura une ombre, parmi les innombrables ombres que nous avons imaginées, qui tendra vers sa fin tant espérée…

Et de ce fait, à chaque fois un peu plus, nous ouvrirons à nouveau, toujours plus rapidement, notre conscience à la Lumière…

Aussi vite que nous le choisirons, nous reprendrons alors notre rythme originel d’ouverture naturelle à la conscience de la Lumière.

Mais, en pratique, comment pouvons-nous faire ?

Eh bien, prenons un petit exemple : si nous avons vécu une colère ombreuse qui, donc, était accompagnée instantanément d’une souffrance qui nous signalait l’ombre-même de cette colère…

En effet, l’ombre est toujours accompagnée de « sa belle douleur », de sa belle souffrance, qui nous invite à réouvrir à nouveau plus notre conscience à la Lumière.

Si donc, finalement, nous osons choisir courageusement, car il faut le plus grand courage pour cela, de ne reconnaître dans cette colère douloureuse que la Lumière qui Seule existe…

Alors, là, cette ombre, souvent si ancienne, va, dans notre conscience, retrouver instantanément son statut de Lumière… Elle va nous révéler sa Réalité-Lumière !

Et là alors… Cette colère que nous avions vécue ombreuse jusqu’à là et depuis des millénaires, que nous avions pensée ombreuse du fait de notre croyance en la séparation… Eh bien, là, nous reprenons bien conscience qu’elle n’était que Lumière Pure, n’est-ce pas ?

Oui ! C’est bien sûr… C’est logique… C’est la logique, si simple, de la Lumière.

Eh bien, ce jour où j’ose m’apercevoir de mon erreur et où j’arrive à décider de reconnaître cette colère-là comme n’étant complètement que la Lumière Elle-même… Alors, ce jour-là, cette ombre particulière disparaitra puisque j’aurais pris conscience de la Lumière qu’Elle Est… 

Et là, c’est terminé ! il n’y aura plus de perte de conscience de la Lumière dans cette colère particulière que j’avais vécue !

Cela sera la fin de l’ombre en Elle.

Bon, mais…

Pardon ! Laisse-moi encore un tout petit moment pour pouvoir continuer…

Oui, bien sûr !

Merci !

Là, cette ombre guérie, qui nous a donc révélé la Lumière qu’elle était en Réalité, fait maintenant partie de nos mémoires et donc des mémoires de l’humanité. 

Et, à partir de là, nous allons, dorénavant, pouvoir nous appuyer sur cette mémoire rendue à la Lumière pour continuer, un peu plus facilement, notre reprise de conscience de la Lumière dans d’autres aspects de l’ombre…

Cela fait comme on dit : « jurisprudence » …

Je comprends…

En effet, parfois, nous sommes heureux et nous pensons à partir de la Lumière, à propos de telle ou telle chose…Mais, parfois nous ne voyons plus la Lumière dans telle ou telle autre chose…

Oui… Je vois…

Lumière-Mémoire

Donc, avant, nous avions une masse de mémoire avec, par exemple, 50 % de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuses… Bien sûr, ces chiffres n’ont aucune valeur scientifique… Ils sont tout à fait arbitrairement imaginés…

Mais, si nous partons de cette hypothèse imaginaire, nos mémoires étaient donc perçues comme un mélange de 50% de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuse… Ce mélange, pour nous, apparait donc comme des mémoires grises et non pas blanches… Alors qu’elle ne peuvent être que Lumière, bien sûr, dans la Réalité-Lumière ! 

Et, du fait de ces mémoires, soi-disant grises, qui ont envahi notre passé, nous avons tous eu des périodes de hauts et de bas dans notre vécu quotidien… Des moments merveilleux et des moments terribles…

Mais, chaque fois que nous réussissons à reconnaître un peu plus que telle mémoire d’ombre, mettons cette colère particulière, n’était en Réalité que de la Lumière Pure… Alors, là, dans les expériences de cette colère que nous pouvons encore continuer à vivre, ça fait déjà ça de moins d’ombre !

Et là, nous passons, par exemple maintenant à 52% de mémoires-Lumière et à seulement 48 % de mémoires ombreuses… dans notre mixte de mémoire.

Et ainsi de suite à chaque fois que nous avons ce courage… Et ainsi de suite encore…

Donc, l’aspect gris de nos mémoire s’éclaircit à chaque fois que nous osons aimer, à nouveau, un aspect de l’ombre…

Oui ! C’est logique…

Mais n’oublions pas que cette ombre, elle, elle est limitée… Elle a eu un début et elle aura une fin… Alors que la Lumière, Elle, Elle est Infinie, Elle est Éternelle.

Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle dans un certain vécu de notre existence…

Et la fin de cette même ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière Éternelle… « y compris dans cette ombre » qui avait été imaginée dans ce même vécu !

L’ombre a une pseudo-masse, mais qui est limitée… Elle arrivera donc inévitablement à sa fin !

Nous allons « grignoter de Lumière » toute l’ombre que nous avions imaginée ! 

Oui, c’est là une bien belle expression…

Alors, pour nous aujourd’hui, exprimer ces concepts, pourtant plein de bon sens, n’est pas simple, car le langage que nous avons pris l’habitude d’utiliser est devenu très ombreux au cours des âges sombres que nous avons, tous, plus ou moins consciemment, choisi de vivre…

L’ombre ne sait pas utiliser ces mots-là qui expriment la Lumière et seulement la Lumière…

Mais, nous allons récupérer progressivement notre langage originel qui n’exprime que la Lumière… et alors, les choses nous sembleront de plus en plus simples à exprimer… et donc à vivre !

Oui ! Cela me semble sûr ! C’est vraiment ce que je suis, moi aussi, la plus heureuse de penser.

En tous cas, nous allons reconnaître de plus en plus la Lumière là où nous avions perdu conscience d’Elle auparavant… 

Et si nous sommes fidèles à cette attitude qui consiste à se rappeler que la Lumière Est Tout… mais vraiment Tout , alors… à un moment donné, nous allons avoir tout notre passé, ou plutôt tout le passé de l’humanité, dans lequel nous n’allons voir que la Lumière dont il était, en Réalité, fait…

Et là, nous aurons retrouvé le Paradis.

Et là, au Paradis, nous ne serons plus gênés par nos mémoires… En effet, toutes ces mémoires auront été reconnues pour ce qu’elles ont toujours été Réellement : Lumière et seulement Pur Lumière ! 

Dans ce futur merveilleux, mais réel, nous aurons reconnu, que tout ce dont nous nous souvenons, tout ce qui s’est passé, toute notre histoire n’est que de Lumière… Et ceci même si nous en avions, dans notre passé, fortement perdu conscience !

Alors, là, nous retrouverons la conscience du Paradis Éternel… Nous vivrons l’Éden. 

Et à partir de là, notre évolution reprendra son cours prévu originellement… Cette évolution consistera à vivre uniquement dans la Joie, c’est à dire dans la conscience de l’Infinité de la Lumière, dans l’Éternité de son Amour… 

Dans les périodes, limitées, d’ombre de notre passé, nous n’avions pu faire que des efforts, le plus souvent douloureux, pour rendre de plus en plus l’ombre à la Lumière, jusqu’à y arriver en totalité…

Mais là, c’est fini et pour toujours : nous allons continuer notre évolution dans ce Paradis retrouvé, dans cet Éden originel, en ne passant que d’instant de conscience de la Lumière… en instant de conscience encore plus grande de la Lumière…

Là, même quand nous allons regarder notre histoire passée, nous n’y verrons que la Lumière dont elle a « réellement » été constituée.

Et là, dans notre Paradis retrouvé, nous ne serons jamais plus dérangés par nos mémoires.

Oui ! Nous voulons vivre cet avenir… Et nous le vivrons !

Mais, concrètement, continuons à prendre l’exemple de la colère : voir la Lumière dans la colère, ça veut dire quoi ?

La merveilleuse « mi-temps de retard« 

Cela veut dire être heureux d’avoir vécu cette colère !

Mais là, il nous faut peut-être parler de cet aspect dont j’aurai pu te parler à plusieurs reprises… Mais je ne l’ai pas encore fait… Faisons-le maintenant !

Comme moi, tu as entendu et probablement lu cette parole : 

« Vous avez toujours une mi-temps de retard ». 

Cela est dans les textes anciens et cela a été redit…

Oui, j’ai entendu parler de cette « mi-temps de retard »…

Ce que j’en comprends, pour l’instant, c’est ceci : le temps s’écoule, comme cela : nous allons nous amuser à le dessiner sur un axe qui va de la gauche vers la droite, comme nous le représentons souvent.

Il semble que nous ne pouvons penser, pour l’instant, qu’une pensée à la fois… La science semble nous le démontrer pour l’instant !

Il me semble également que nous pensons de plus en plus vite, notre ordinateur mental étant de plus en plus rapide, car de plus en plus perfectionné par l’usage que nous en faisons de plus en plus…

De ces faits, qui nous semblent évidents, pour l’instant, il résulte que nous ne prenons conscience de l’instant que nous vivons… que l’instant d’après !

Alors, voyons ce que cela donne sur notre dessin :

  • Au temps « 1 », qui ne dure qu’un instant, nous vivons une émotion, nous vivons quelque chose, nous vivons un phénomène… 
  • Et, au temps suivant « 2 », justement avec « une mi-temps de retard », nous prenons conscience que nous avons vécu cette émotion au temps « 1 »… 
  • Et peut-être qu’au temps « 3 », avec une mi-temps de retard supplémentaire, nous commençons à juger cette émotion vécue au temps « 1 » … ou bien à observer la conscience que nous en avons eu au temps « 2 » … etc… etc…

Si j’observe bien dans le détail, il me semble que c’est vraiment comme cela que je fonctionne moi-même… en effet ! Parce que le temps ne dure qu’un instant !

Donc, en réalité, nous ne pouvons regarder qu’une colère « que nous avons eue ».

Oui ! Nous vivons l’instant… Mais, cet instant, nous ne pouvons l’observer qu’avec « une mi-temps de retard » à un instant suivant !

Ce sera soit l’instant suivant immédiat, soit un instant des années après…

Mais, ce qui est sûr, c’est que nous regardons sans arrêt en arrière ! Nous regardons sans cesse ce que nous appelons le passé !

Alors, c’est ça « la mi-temps de retard » ?

À mon point de vue, oui ! C’est comme cela que je la comprends, en tout cas pour l’instant…

Mais, si nous n’avions pas cette mi-temps de retard et que, au moment où nous vivons la colère, nous l’aimions ?

Nous aurons toujours cette mi-temps de retard… 

Et, bien sûr, cette mi-temps de retard, elle est Parfaite !

Cette mi-temps de retard n’est pas un problème en soi… En effet, dans la Réalité, qui seule nous intéresse, seule la Lumière existe… Et donc, cette mi-temps de retard, comme tout ce qui existe ne peut être que Lumière Merveilleuse !

Mais, c’est l’usage que nous faisons de cette mi-temps de retard qui peut être problématique pour nous… et pour tous ! 

En effet, la véritable question à se poser est : « Quelle conscience allons-nous choisir d’avoir de notre passé, grâce à notre mi-temps de retard ? »

• En effet, si nous vivons une colère qui résulte de notre perte de conscience de la Lumière ou bien de la perte de conscience par quelqu’un d’autre de la Lumière… et qu’à la mi-temps suivante, courageusement, nous osons être heureux d’avoir vécu cette colère… 

Si nous avons le courage d’aimer cette perte de conscience précédente de la Lumière, là nous utilisons bien cette mi-temps de retard pour avoir, à nouveau, conscience de la Lumière… ce qui est son usage originel !

C’est là un usage Lumineux de notre mi-temps de retard… C’est un usage Lumineux de l’instant suivant… C’est un usage lumineux de notre libre arbitre que notre mi-temps de retard permet et matérialise.

• Mais, si nous vivons une colère qui exprime notre perte de conscience de la Lumière, ou celle de quelqu’un d’autre et qu’avec notre mi-temps de retard, nous continuons à utiliser notre libre arbitre pour perdre conscience de la Lumière en condamnant cette colère que nous avons vécu l’instant précédant, chez nous ou chez l’autre… Nous faisons bien là un usage ombreux de notre mi-temps de retard, pourtant Parfaite… Et nous faisons un usage maladroit de notre libre arbitre.

Oui, mais, est-ce que l’usage Lumineux de notre mi-temps de retard pour cette colère va la transformer pour la prochaine fois ?

Transmutation du plomb en or

Oui, bien sûr ! 

Cette colère, étant plus aimée, mais pas encore complètement, elle va automatiquement revenir puisqu’elle n’est pas encore aimée à 100%, pour l’instant…

Mais imaginons que, pour l’instant, nous ayons réussi à l’aimer à 60% ! Alors, évidemment qu’elle va se représenter en espérant obtenir justice, c’est à dire en espérant que les 40% restant, qui n’ont pas encore été aimés, soient aimés… Et là, ce sera à nous d’avoir le courage d’arriver à l’aimer encore plus… 

Nous transmutons l’ombre de cette colère passée par l’amour présent… Nous grignotons la colère d’amour…

Bon, j’ai compris ! 

Donc, c’est vraiment à chaque fois grâce à cette mi-temps de retard que nous pouvons ouvrir notre conscience de la Lumière « dans » la colère…

Oui ! C’est grâce à cette mi-temps de retard qui nous est offerte que notre libre arbitre peut s’exprimer…

Et nous prolongeons toujours la perte de conscience de la Lumière qui nous reste vers l’avenir… dans le but d’en reprendre conscience toujours plus… par un usage toujours plus sage de notre mi-temps de retard et de notre libre arbitre qu’elle nous permet d’exprimer.

Et cette colère, encore non aimée à 100%, va nécessairement revenir dans notre expérience de vie, chaque fois différente, autant de fois que nécessaire, pour être toujours plus aimée… jusqu’à être totalement aimée ! 

La Lumière nous offre Son Éternité pour prendre ou reprendre conscience d’Elle…

Ainsi, cette colère, chez nous ou chez l’autre, va se représenter autant de fois que nécessaire pour que nous l’aimions finalement « totalement » ! 

En tous cas, aussi totalement qu’un Être humain puisse aimer…

Je préfère être heureux que comprendre… Mais…

Moi, pour l’instant, la seule chose que je peux, peut-être, envisager, c’est comprendre la colère… Mais l’aimer !? 

Comprendre c’est déjà pas mal !

C’est en voir les mécanismes… Et me dire: « Ça, c’est normal… Ça non ! ».

Comprendre, ce n’est pas mal, mais c’est encore ombreux… C’est encore, trop souvent, piégé quelque part par l’ombre ! 

C’est vraiment être heureux d’un instant que nous avons vécu et non pas se contenter de le comprendre… qui nous intéresse au premier chef.

Et posons-nous cette question toute bête pour essayer d’exprimer la priorité profonde pour nous « d’être heureux » par rapport à « comprendre » :

Préférons-nous que nos parents, nos enfants ou notre conjoint nous comprennent ou bien qu’ils nous aiment ?

Préférons-nous qu’ils comprennent, par exemple, tous les rouages de notre raisonnement ou toutes les raisons de notre action… Ou bien préférons-nous qu’ils soient heureux de tout ce que nous sommes, c’est à dire qu’ils nous aiment sans condition ?

… Mais plus je suis heureux, mieux je comprends

Notre expérience de tous les jours nous le montre :

Tous, autant que nous sommes, nous préférons tous être aimés que compris… Mais, il est vrai que plus nous sommes aimés, mieux nous nous sentons compris.

Nous préférons tous être heureux d’un fait plutôt que de le comprendre… Mais, c’et vrai : plus nous sommes heureux, mieux nous comprenons.

Est-ce qu’une chose qui t’intéresse dans notre relation, ce n’est pas d’avoir affaire avec quelqu’un qui a acquis une certaine virtuosité à être heureux de tout… et ceci d’une façon encore un peu inhabituelle pour l’instant dans notre société ?

Oui, c’est vrai, c’est agréable et enrichissant…

Mais alors ce que tu es en train de me dire c’est que « être heureux » et « aimer » c’est pareil ?

Pour moi c’est pareil. Dans mon langage personnel ces deux termes sont des synonymes…

Mais, pour moi, cela me paraît plus accessible « d’être heureuse » de ceci ou de cela parce que j’y mets un sens… Mais « aimer » ?!

Oui… tu as peut-être raison… Chacun de nous a sa sensibilité personnelle, unique… 

Chacun de nous a sa mémoire unique et donc sa propre « conception initiale »… 

Et chacun de nous utilise les mots à sa façon pour exprimer « sa » conscience…

Oui, cela est vrai.

Son Amour est Infini, pour toujours, le nôtre grandit en Lui 

 ■

Mais, « aimer », qu’est-ce que c’est ? Fondamentalement, qu’est-ce que c’est ?

J’aime une personne… Qu’est-ce que cela veut dire fondamentalement ? 

Il me semble bien que cela veut tout simplement dire que je suis heureux de tout ce qu’est cette personne, avec de moins en moins de conditions… 

Oui, en fait c’est ça ! Regarde ! Si tout d’un coup j’exprime que je ne suis pas heureux d’un aspect de toi, même tout petit, que tu me présentes : par exemple, de tes lunettes, ou de ta façon de coiffer tes cheveux ! Vas-tu alors te sentir vraiment aimée ?

Non, c’est vrai, pas comme je désire être aimée !

C’est vrai ! Je suis bien obligée de reconnaître que je désire être aimée sans « aucune » condition… 

Alors… Comment savons-nous que quelqu’un nous aime ?

Eh bien, nous savons que quelqu’un nous aime parce que cette personne est heureuse de « tout » ce que, nous, nous lui présentons de nous aujourd’hui, sans une seule exception : « notre » présent, « notre » passé, « notre » avenir… Et là nous sommes rassurée : là, nous sommes certains que, aujourd’hui, elle nous aime !

Oui, c’est vrai ! C’est bien comme cela que je sais que quelqu’un m’aime…

Mais si, aujourd’hui, cette personne est heureuse de tout ce que tu es, sauf d’une seule chose dont elle ne sait pas, pour l’instant, être heureuse : par exemple la façon dont tu t’es habillée aujourd’hui… et qu’elle te l’exprime… À cet instant, vas-tu te sentir « vraiment aimée » par elle ?

Non, c’est vrai, je vais me sentir mal aimée, incomplètement aimée…

Eh bien ! À partir de là, si nous nous en tenons à l’essentiel, qui est d’être heureux de suite, nous n’avons que quelques cascades d’options possibles…

Par exemple :

• Grace à notre patience et à notre générosité, grâce à l’amour que nous nous portons à nous-même et que nous portons à l’autre, nous remettons à la mi-temps suivante l’expérience « pourtant existentielle » de nous sentir aimé par l’autre tel que nous sommes… et nous avons, la mi-temps d’après, le courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas, pour l’instant, capable d’être heureux de « tout » ce que nous sommes » : 

Alors, là, nous l’aimons lui, tel qu’il est, sans aucune condition !

Et là, immédiatement, nous sommes tous les deux récompensés : nous, de la joie d’aimer et d’être heureux sans condition… et l’autre, de se sentir aimé sans condition et de pouvoir en être heureux !

D’ailleurs, cette voie d’amour peut prendre, pour simplifier, deux principales formes d’expression : 

• Soit, avec joie, nous changeons de vêtements pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions l’instant d’avant…

• Soit, avec joie, nous gardons le même vêtement, pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions ce même instant d’avant… 

Dans ces deux formes d’expression de notre amour, l’autre reçoit « l’essentiel : c’est à dire notre amour inconditionnel » ! Il va, obligatoirement, le percevoir dans la joie que nous avons à assumer l’attitude que nous avons choisie : il reçoit notre confiance absolue en son amour.

Dans ces deux voies, également, nous recevons nous-même « l’essentiel » : nous recevons le « salaire instantané » qu’est l’amour et la joie que nous ressentons pour l’autre, sans aucune condition…

Nous sommes, alors, des témoins qui osons vivre et offrir à ce même instant notre espoir en nous et en l’autre, notre amour de nous-même et de l’autre et notre foi en la Lumière…

Mais si, par exemple, nous n’avons pas, à cet instant, ce fameux courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas pour l’instant capable d’être heureux de tout ce que nous sommes nous », comment procédons-nous… que se passe-t-il ?

Patience Éternelle de la Lumière

Alors, là, en réalité, ce n’est pas grave du tout !

Simplement, nous allons « choisir », de façon plus ou moins consciente, de revivre cette situation « où l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »… Et ceci, autant de fois que nécessaire pour que nous arrivions à en être nous-même parfaitement heureux !

L’Âme, que nous sommes, nous invite toujours à revivre notre ombre imaginaire, jusqu’à ce que nous puissions reconnaître que la Lumière est Éternelle et Omniprésente…

Et donc, nous revivons cette situation dans laquelle « l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »…

D’une part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience que cette situation particulière n’est en réalité que la Lumière Pure dont nous avions simplement perdu conscience…

D’autre part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience, également, que « le fait que nous ne soyons pas arrivés jusqu’à là à en avoir conscience » n’est en réalité, également, que la Lumière Pure !

Nous n’arrêterons jamais de vouloir Tout aimer, c’est à dire de vouloir être heureux de Tout…

Jamais !

Nous n’arrêterons jamais de vouloir avoir toujours plus conscience de la Lumière, y compris, pour l’instant, dans l’ombre que nous avons imaginée…

Jamais !

Ce n’est que justice d’espérer de nous-même que nous soyons heureux sans condition l’instant suivant… et d’espérer de l’autre qu’il soit heureux sans condition, quand il le voudra et le pourra…

Nous avons raison d’espérer que cela arrive… Nous avons vraiment raison d’essayer encore et encore… jusqu’à ce que cela arrive.

Car cela arrivera inévitablement ! 

Cela est déjà inscrit dans le futur de l’humanité.

Là, il y a eu un long silence… et puis…

En reprenant les textes que nous avons transcrits, je viens de lire que « vouloir que quelqu’un soit autre que ce qu’il est, c’est tenter de prendre possession de lui… »

La Lumière est toujours là, même si nous l’ignorons

Oui, ça, c’est ce que nous appelons « l’ombre »… 

Mais en réalité, nous avons seulement « essayé » de prendre possession de lui, mais sans jamais y être arrivé réellement, car en effet, c’est impossible grâce au libre-arbitre, grâce à la libre conscience que nous sommes, chacun de nous…

Mais, cependant, oui ! cette tentative de l’impossible, c’est l’ombre…

Cela m’a agressé parce que, par exemple, dans la relation mère-enfant, ce n’est que ça ! On cherche tout le temps à ce que l’enfant soit autrement que ce qu’il est.

Non ! Ce n’est pas « que » ça ! Il ne faut pas exagérer non plus en disant que ce n’est « que » ça. Mais, cela a été, c’est vrai, trop souvent ça…

 Mais ça, c’était l’aspect ombreux de la relation… C’était l’ombre par laquelle nous nous étions laissé envahir qui a fait que nous avons pu vouloir que l’enfant soit autre que ce qu’il est…

Mais, il n’y a pas que ça dans la relation d’une mère avec un enfant. Ce n’est pas 100 % ça… Ce n’est pas vrai !

Il y a aussi tout cet amour, tout ce courage d’aimer l’enfant tel il est, aussi ! Il y a des tas de choses qu’une mère aime chez son enfant tel qu’il est… Elle y arrive très bien, le plus souvent ! 

Mais, c’est vrai, il y a aussi des aspects où elle n’y est pas arrivée. Cependant, c’est très, très loin d’être la totalité. Il ne faut pas noircir le tableau plus qu’il ne l’est !

Un sur trois ! Chez moi il y a une de mes enfants avec laquelle, non, non, non ! il n’y a rien qui passe…

J’ai encore essayé : je me suis dit « bon j’essaye encore de l’aimer telle qu’elle est ! » … Et c’est là que j’ai pris conscience que je voulais qu’elle soit autrement que ce qu’elle était !

Le dernier instant est le premier à aimer

Oui, je comprends ! Et je suis en paix d’entendre cela.

Si tu veux, il faut toujours commencer par travailler l’instant qui est « juste avant ». Je veux dire : il vaut mieux s’intéresser en priorité à la mi-temps la plus courte plutôt qu’a une mi-temps plus longue… 

C’est à dire ?

C’est à dire que nous avons dans nos mémoires des choses innombrables que nous n’avons pas, pour l’instant, réussi à aimer : des mémoires de notre vie actuelle, des mémoires de nos vies passées, mais aussi des mémoires du passé de toute l’humanité… 

Évidemment, nous ne pouvons pas essayer d’aller travailler tout ça d’un seul coup… 

C’est en effet énorme ! Et, vu notre allégeance à l’ombre depuis des millénaires et des millénaires, nous ne sommes vraiment pas capables, pour l’instant, aujourd’hui, d’aimer tout ça… en une seule fois !

Oui, c’est énorme et souvent, c’est inaccessible !

En ce qui concerne les mémoires de cette vie, par les différentes thérapies disponibles dans notre société aujourd’hui, nous pouvons, peut-être, les travailler par le biais de la pensée ou bien par celui du corps …

Et, il faut bien le reconnaître, cela est déjà bien difficile… voire, pour l’instant, impossible pour beaucoup trop d’entre nous.

Mais, en ce qui concerne les mémoires qui n’appartiennent « pas » à cette vie, on ne peut pas s’y adresser avec nos pensées ou avec notre corps : c’est du domaine de l’Âme…

Mais, quelle conscience avons-nous de l’Âme ?

Alors, de tout ceci, il résulte que ce qui nous est le plus accessible pour l’instant, c’est à dire ce que vraiment là, à cet instant, nous pouvons envisager d’aimer, ce dont, là, à cet instant, nous pouvons envisager d’être heureux le plus facilement, c’est tout simplement la mi-temps d’avant… C’est, tout simplement, ce que nous venons de vivre, « là », juste à l’instant précédent ! 

C’est la pensée que nous avons eue juste-là… C’est l’émotion que nous venons de ressentir, juste-là… Ce sont les paroles que nous venons de dire ou que l’on vient d’entendre, juste-là… Ce sont les actes que nous venons de faire ou les situations que nous venons de vivre… juste-là, à la mi-temps précédente !

C’est là, notre mémoire qui nous est la plus accessible : c’est notre mémoire immédiate… En effet, nous la voyons encore clairement, nous en avons encore une très bonne conscience… Et elle se propose très clairement à notre amour, à notre joie… Si nous voulons bien le reconnaître !

Eh bien, en pratique, il n’y a pour nous que cette seule priorité ! Et c’est à elle, avec notre mi-temps de retard, qu’il nous faut faire face en premier… C’est elle qu’il nous faut apprendre à aimer en priorité… Car nous en avons encore une claire mémoire.

Essayons peut-être de nous la représenter, cette mémoire immédiate, en utilisant à nouveau la ligne du temps que nous avions dessiné tout à l’heure pour réaliser ce qu’était « une mi-temps de retard » :

Donc, ce dont nous avons le plus de conscience et ce sur quoi nous avons le plus de pouvoir, c’est « la mi-temps juste avant » … C’est l’instant que nous venons juste de vivre…

Par exemple, sur notre schéma, à l’instant « 4 », ce dont nous avons la conscience la plus claire, c’est l’instant « 3 » et non pas l’instant « 2 » et encore moins l’instant « 1 » etc…

Lorsque nous vivons l’instant « 4 », cet instant « 3 », qui est l’instant juste précédent, est encore tout frais dans notre mémoire…

Eh bien, c’est, en priorité, cette mémoire la plus proche, que nous devons envisager d’aimer, plutôt que d’essayer d’aimer une mémoire plus ancienne, même si celle-ci semble peut-être beaucoup plus importante ou si elle semble exister depuis beaucoup plus longtemps…

En effet, être heureux de ces mémoires plus anciennes ou plus importantes, c’est pour nous, trop souvent encore, impossible à faire aujourd’hui…

Ceci du fait des nombreux évènements qui ont été vécus et dont chacun d’entre eux a laissé une trace, c’est à dire une mémoire.

Il y a donc de très nombreuses mémoires qui se sont installées entre ces mémoires anciennes et cet instant que nous sommes en train de vivre là.

Alors, apprenons donc à aimer d’abord ce qui est facile… Et ensuite nous aborderons de plus en plus facilement ce qui nous était même jusqu’à là impossible !

La mi-temps juste précédente, c’est la plus accessible… et c’est elle qui nous offre le fait le plus immédiat, le plus simple, à aimer !

Aimer quelque chose d’ancien et énorme, c’est bien sûr plus difficile pour la plupart d’entre nous…

Alors apprenons d’abord à aimer des choses plus petites et plus accessibles :

La mi-temps précédente est, en général, la plus accessible et la plus facile à aimer !

Les 8 entretiens (5ème Partie du 5ème Entretien)

Les 8 entretiens (5ème Partie du 5ème Entretien)

L’humilité de l’instant

Mais non ! Ça revient parce que nous avançons… La roue de la colère tourne pour que nous avancions… et une partie d’elle touche le seuil de notre conscience une première fois… Pour que nous continuions à avancer, il faudra bien que cette même partie de la roue touche notre conscience de nombreuses fois…

Et à chaque fois peut-être, nous penserons : « Zut ! je n’ai rien compris ! » Mais ce n’est pas vrai… nous avançons toujours… toujours !

Ayons cette « humilité de l’instant » … 

L’humilité de ce petit travail « local » …

« L’humilité de l’instant » ? C’est beau !

Ne détournons pas notre regard de l’instant, sinon nous nous retardons en ne validant pas cet instant… en ne reconnaissant pas Dieu dans ce petit instant que nous venons de vivre…

Et nous avons souvent prétendu que nous ne pouvions reconnaître Dieu que d’un seul coup dans tous Ses Instants à la fois ! Ou pas du tout !

Oui, c’est vrai, j’ai tellement prétendu ne le reconnaître que « parfaitement » et « définitivement »…

Voilà ! c’est ça ! C’est un peu comme si nous disions, je ne prendrai cette première bouchée de mon repas que lorsque mon repas sera terminé…

Tant que nous persisterions dans cette attitude, nous maigririons… jusqu’à, finalement, mourir !

Et si nous reprenons l’exemple de la colère, c’est comme si nous décidions de ne commencer à essayer d’aimer notre colère qu’une fois que nous aurions réussi à l’aimer !

N’oublions surtout pas que Dieu est Infini et que pour en prendre conscience il nous faut, tout simplement, Son Éternité…

L’échec est la route du succès

Si, à chaque instant, nous ne cessons jamais d’essayer sans réussir, nous réussirons !

C’est comme le jeune enfant qui apprend à marcher en essayant et en échouant un grand nombre de fois, 2000 fois en moyenne… jusqu’à ce qu’il réussisse.

Et là, à l’instant où il a réussi à marcher quelques pas pour la première fois, que voyons-nous dans ses yeux ?

Donc, finalement, tu veux dire que nous vivons ces colères répétées pour apprendre à les aimer ?

Oui, bien sûr ! 

Comment apprendre quelque chose sans le répéter ?

Comment apprendre à reconnaître la Lumière dans notre colère sans répéter cette colère ? 

Et comment y arriver d’un seul coup dans cette vie, alors que depuis des vies et des vies la colère nous a été interdite à tous… 

Seules les autorités malades ont eu la permission, voir le soi-disant devoir, de d’exprimer leur colère ? Mais, là, elles, sans jamais en être heureuses !

Alors, cela nous demande un certain nombre de répétitions pour apprendre à aimer quelque chose dont il nous a été interdit d’être heureux depuis le presque début de l’humanité !

Et c’est encore plus difficile, si nous sommes seuls, isolés, dans un milieu qui combat et condamne l’ombre, plutôt que d’envisager de l’accueillir et de l’aimer !

Oui, oui ! Je comprends et je suis d’accord avec cela…

Alors, il faut vraiment nous entraider et travailler, instant par instant, sans jamais accepter l’échec comme un échec, mais seulement comme un moyen de réussir…

Oui ! C’est cela…

 Et c’est, sans aucun doute, l’instant précédent dont il est le plus facile d’avoir conscience ! 

Par exemple, on vient juste de vivre une colère… Et la mi-temps d’après nous avons une chance merveilleuse de pouvoir choisir une conscience de la Lumière encore plus claire « dans » cette colère que nous venons de revivre là, juste à la mi-temps précédente…

Un pas après l’autre… C’est comme lorsque nous marchons pour aller d’un point à l’autre… Apprenons à vivre cet instant comme le seul instant à vivre !

Oui, sinon, en détournant notre regard de cet instant immédiat, nous nous imaginons verrouillés… Nous imaginons notre labyrinthe, mais sans fil d’Ariane ! 

Tout cela parce que nous ne validons pas cet instant, parce que nous ne reconnaissons pas Dieu dans cet instant, dans ce tout petit instant !

Et nous prétendons ne vouloir reconnaître Dieu que dans tous ses instants à la fois…

Eh Oui… Parfaitement, définitivement etc…

D’une certaine façon vouloir ça, c’est ne pas vouloir jouer le jeu ?

La fuite nous a si souvent sauvé la vie

Mais en même temps, c’est une prudence… C’est parce que, pour l’instant peut-être, je ne suis vraiment pas capable d’aimer cet instant, je n’y arrive pas du tout ! 

Alors, je le fuis… je fuis sagement ! Pour l’instant…

Est-ce que c’est mal ? De mon point de vue, non… C’est Parfait !

Parce que la fuite dans l’instant est aussi Parfaite que de se mettre au travail !

Eh oui, c’est vrai, si Dieu est tout !

Mais, nous avons eu en nous encore peut-être cette idée ombreuse que c’était mieux de se mettre au travail que de « fuir » … 

Et donc, nous avons mis en place des séparations… Nous avons prétendu que là, dans notre travail, il y avait plus Dieu que là, dans notre fuite ! 

Nous avons pu prétendre qu’il y a plus Dieu dans la croyance que dans l’incroyance… ou bien dans le haut que dans le bas… ou bien dans le courage que dans la peur, etc.

Mais, comment cela est-il possible, si « Dieu Est Tout » ?

… Je reconnais que ça bosse en moi… Parce que… c’est difficile à dire… Mais, c’est assez curieux… Parce que j’ai noté des instants… Je pourrais dire des pulsions qui m’ont surprise…

Des pulsions sans arrière-pensées… C’est très curieux… Ce n’est pas souvent, ou alors, je n’avais pas remarqué pour l’instant en avoir… Et là j’ai eu des petites choses comme ça… Paf ! Et je sentais qu’il n’y avait rien derrière et rien devant et que j’étais juste dans « cet instant unique »…

La joie : une surprise naturelle

Tu as été surprise par une nouvelle prise de conscience de la Lumière… Tu as été surprise dans la Lumière… Tu te surprends alors comme étant « dans » la Lumière… c’est à dire dans ton état « naturel »…

C’est léger… C’est très, très fugace… Mais c’est, comme si tout d’un coup, il n’y avait plus le sac à dos !

Oui, bien sûr…

Parce que, à un moment donné, pendant un instant, tu t’es fait surprendre, naturellement ! C’est une surprise Naturelle, Lumineuse… Tu t’es faite surprendre par la conscience de la Lumière… Et tu as été consciente de la Lumière dans ce que tu venais de vivre… ou dans ce que tu venais de penser…

Mais même, je n’ai pas pensé à la Lumière : j’ai vécu, point-barre !

J’ai rencontré quelqu’un… et pouf ! j’étais contente de le voir ! Alors que j’ai des arriérés derrière… et là, ça a changé… pendant un instant !

Chaque instant laisse sa marque pour toujours

Oui, mais ça fait une marque… L’instant d’après, cela fait partie de tes mémoires… Et même de nos mémoires !

Ce petit moment lumineux, simple te « tombe » dessus, comme tu dis… mais en fait, il « te semble te tomber dessus », car en réalité, c’est le résultat de multiples choix dans ton passé et dans le passé de l’humanité… 

Alors, tu as ce petit cadeau qui semble te tomber dessus : un petit moment de légèreté, un petit moment de vie naturelle… de vie selon le Plan de Dieu… OK ?

Oui ! un peu…

Eh bien voilà ! L’instant d’après, tac, c’est dans « nos » mémoires…

Oui, je crois que je l’ai enregistré, parce que j’avais cette sensation de ne pas avoir mon sac à dos… Ça, c’est marrant !

Le sac à dos lourd, c’est toutes les mémoires que nous n’avons pas encore aimées !

Mais dès l’instant, ou pendant une seconde peut-être, nous arrivons à aimer ce sac à dos, à aimer toutes ces mémoires… dès cet instant où nous arrivons, par surprise, à être plus heureux que nous ne l’avons jamais été de cet instant que nous sommes en train de vivre, avec toutes les mémoires passées qu’il contient et tous les futurs possibles qu’il contient… alors, nous n’avons plus cette sensation de poids sur le dos… 

Et maintenant, merveilleusement, c’est inscrit dans nos mémoires qui s’en trouvent allégées !

Oui, c’est vrai… C’est vraiment ce que je ressens…

Et maintenant, si nous continuons à travailler dans cette direction, il va y avoir de plus en plus souvent ce sac à dos qui s’envolera de nos épaules… À tel moment… Puis à tel autre moment…

Et alors cela nous encourage… Cela nous donne envie de continuer, même quand le sac à dos est revenu sur nos épaule !

La légèreté se densifie… les mémoires légères se condensent… Chaque fois, il y a plus de mémoires de notre conscience de la Lumière… Et automatiquement, nos mémoires s’allègent…

Oui, c’est ce qui se passe…

Maintenant, le truc, c’est de le faire jusqu’au bout !

C’est ce que nous allons faire… Mais combien de temps nous faudra-t-il ? Je ne le sais pas.

Oui, combien de temps nous faudra-t-il ?

L’Eden reconnu

Je ne le sais pas… Mais, ce qui est sûr, c’est que si nous faisons cela régulièrement, il y aura de moins en moins de mémoires ombreuses… Et à un moment donné, il n’y aura plus aucune mémoire qui n’aura pas été aimée, qui n’aura pas été reconnue pour ce qu’elle est : Lumière… 

Elles se seront toutes présentées le nombre de fois nécessaire et paf ! paf ! paf ! nous aurons finalement osé les aimer de plus en plus, les unes après les autres… et c’est toujours à l’instant présent que l’on aura osé les aimer…

Alors, là, il n’y aura plus que de la conscience de Lumière dans nos mémoires… Et là, c’est l’état d’Éden, enfin reconnu !

C’est notre état Originel d’Éden que l’on a connu au début de l’humanité, pendant presque une génération… et que l’on va retrouver.

Mais, tout cela, ce n’est pas quelque chose de calculé… Cela aussi, c’est nouveau pour moi : ce n’est pas calculé… c’est spontané !

Le « calcul », c’est long… Il faut le comprendre : quand on pense à partir de nos mémoires ombreuses, il faut sans cesse beaucoup réfléchir pour choisir un chemin dans ce labyrinthe de toutes les séparations que nous avons imaginée…

Oui, alors que là, je ne vais pas me faire un programme de travail… Ça ne marche pas comme cela ! 

Mais cela entraîne chez moi un certain désarroi !

Tu n’as pas besoin d’un « programme », puisque c’est l’instant !

Oui, c’est vrai.

De toutes les façons, il n’y a que l’instant d’avant à aimer, avec notre mi-temps de retard.

Chaque instant, tu l’utilises pour aimer l’instant d’avant !

Donc… Nous ne pouvons pas calculer !

Du coq à l’âne : de Dieu à Dieu

Non ! Nous n’avons pas besoin de programme : chaque instant est programmé par la Lumière Elle-même !

C’est assez désarçonnant ! Ce n’est pas mon habitude…

Oui, c’est vrai !

Mais, c’est ce qui fait que c’est quelque chose que tu as en toi et qui t’est naturel ? …

Mais, tu le vois bien dans nos discussions : depuis le début, elles ne sont pas organisées… Nous sautons du coq à l’âne sans arrêt, parce que, en fait, nous suivons, pas trop mal je crois, ce programme que nos Âmes nous proposent à l’unisson à chaque instant…

Donc, cela nous permet de vivre une discussion inattendue, souvent philosophique, profonde, dans laquelle, nous découvrons « ensemble » des choses qui nous intéressent beaucoup… 

Mais nous ne savions pas au début de la conversation que nous allions passer par-là, puis par-là, puis par-là… Nous ne pouvions pas le deviner : nous n’avions pas de programme conscient.

Nous avons commencé à parler de ta fille… et puis paf ! paf ! paf !

Oui, c’est vrai… Je ne savais même pas avant notre rencontre que j’allais parler d’elle…

Non, c’est vrai ! Nous ne savions vraiment pas de quoi nous allions parler… Nous avons seulement décidé de passer un moment agréable ensemble en échangeant nos pensées…

C’est dans le Plan de la Lumière que se trouve inscrit notre programme réel… et nous le suivons de notre mieux…

Mais, nous ne pouvons pas le programmer nous-même… nous ne faisons que le suivre… Si nous le voulons !

Comment procédons-nous pour suivre ce Plan de Lumière dont nous sommes souvent inconscients ?

Le programme ? Être heureux ! Quand ? Tout de suite

Quand, avec notre mi-temps de retard, nous décidons d’être heureux de l’instant précédant, nous sommes en train de suivre le Plan… 

Quand nous sommes heureux, c’est le Plan-Lumière qui se propose à nous et que nous acceptons comme « notre » plan.

Quand nous calculons, c’est nous qui imposons notre plan personnel ?

C’est alors nous qui disons : « Il faut que j’aime ceci ! Il faut que j’aime cela ! Il faut que j’aime ma fille ! Et chaque fois que j’y pense, il faut que je sois heureux d’y penser ! »

Nous mettons alors des conditions, la plupart du temps irréalisables, à notre bonheur… « Je serai heureux, à condition que je fasse cela… Et ceci… Et ça encore ! Et je dois le faire comme ceci et comme cela ! » … Et nous nous faisons tout un programme !

Et là, ça devient vraiment… compliqué… 

Pourtant, en même temps, tout ceci est aussi de la Lumière Pure, bien sûr… Mais le voile d’ombre est tellement épais, l’inconscience de la Lumière est tellement grande que nous n’arrivons plus à voir la Lumière que c’est… Et qui pourtant est là, partout, Infinie et Omniprésente…

L’ombre se complexifie et du coup, nous nous perdons…

Et c’est là que nous vivons ce sentiment de dédale… 

Labyrinthe-Lumière

Oui, c’est le fameux labyrinthe…

 ■

Oui, c’est ce fameux labyrinthe qui est à la fois si mythique et qui nous semble si réel ! On l’a complètement imaginé et cela nous semble si compliqué d’en sortir !

C’est vrai que la vie nous semble souvent bien compliquée…

Mais, non, ce n’est pas vrai ! En fait la vie n’est pas compliquée ! Elle est complexe, mais pas compliquée : c’est simplement un instant après un instant…. 

Un petit pas de conscience plus grande de la Lumière après un autre petit pas de conscience plus grande de la Lumière…

Et là, tout se révèle simple : Le fil d’Ariane, c’est notre conscience de la Lumière Omniprésente : pour nous, pas à pas, il y a la Lumière et rien d’autre ! C’est le fil d’Ariane…

Cela nous a été dit : une marche après l’autre ! et surtout ne pas sauter de marche… « Une marche après l’autre… »

Nous ne pouvons pas faire autrement… Et cela va très bien comme ça !

Et nous pouvons vraiment nous entraider efficacement et simplement…

C’est accessible, c’est disponible :  nous n’avons pas besoin d’être spécialistes de quoi que ce soit. 

Tout le monde peut fonctionner comme cela : c’est naturel ! 

Nous sommes faits pour fonctionner comme cela… avec cette mi-temps de retard qui est là pour nous permettre d’aimer l’instant précédent !

Ah oui… nous avons notre merveilleuse mi-temps de retard…

Eh oui, avec notre belle mi-temps de retard, la vie se présente calmement et on passe d’un instant à l’autre tranquillement… 

Parce que, en fait, notre avenir, il est plein de notre ombre passée que l’on va aimer !

Alors, il n’y a pas de soucis, « C’est la belle vie ! » La Lumière c’est le Plan… Et le Plan c’est la Lumière

Il suffit donc de suivre cette ouverture naturelle, spontanée, originelle de la conscience de la Lumière…

Et c’est simple : 

« Chaque fois que nous sommes heureux, c’est que nous sommes en train d’ouvrir notre conscience à la Lumière… »

Oui, mais là, comment « décider » d’ouvrir notre conscience à la Lumière ?

Eh bien, c’est également tout simple : 

« Nous décidons d’ouvrir notre conscience à la Lumière en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser à cet instant ! »

Oui, mais comment savoir si ce que je pense est bien ce que je suis la plus heureuse ou le plus heureux de penser ?

Eh bien, tout simplement en se posant la question suivante !

« Est-ce que je pense là ce que je suis la plus heureuse ou le plus heureux de penser, Oui ou Non ? » 

Et là, j’ai moins d’une seconde pour connaître la réponse… J’ai moins d’une seconde pour répondre…

Si je mets plus d’une seconde, c’est que je viens de me compliquer la vie.

Il n’y a en effet là que deux réponses possibles : « Oui » ou « Non » …

En effet, pour une question aussi essentielle : 

« Toute réponse qui n’est pas un « Oui » spontané en moins d’une seconde est un « Non » ! »

Mais, je ne peux pas réfléchir, avant de répondre ?

N’as-tu pas remarqué que plus une question est importante, moins nous avons besoin de réfléchir ?

Oui, c’est vrai !

Là, la question n’est pas seulement importante, elle est fondamentale, elle est essentielle à ma vie ! 

Si nous reconnaissons que notre but le plus important dans notre vie, c’est d’être heureux… 

Si nous reconnaissons que nous ne pouvons être heureux qu’en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser… 

Alors, là, il n’y a pas de question plus importante que nous puissions nous poser ! 

Oui ! Je reconnais que « être heureux » est la chose la plus importante dans ma vie… et je suis consciente que je ne peux être heureuse qu’en pensant ce que je suis la plus heureuse de penser… C’est vrai !

Une exigence simple et absolue… en moins d’une seconde

Alors là, il faut avoir cette « exigence absolue » quant à la qualité de la réponse à cette question que je répète ici : 

« Est-ce que j’ai pensé là ce que je suis la plus heureuse de penser, Oui ou Non ? »

Cela veut dire que si nous mettons plus d’une seconde à répondre « Oui » à cette question fondamentale, il faut absolument que nous reconnaissions que c’est un « Non » … 

Sinon, dans notre inconscience, les yeux fermés, nous allons nous reperdre dans notre labyrinthe de souffrance… 

Par exemple, un « Oui, mais… », un « Je ne sais pas… », ou bien « une hésitation d’une seconde » : tout cela est un « Non » et doit être reconnu comme un « Non ».

Il faut donc vraiment une exigence aussi absolue pour vivre heureux ?

Oh oui ! une telle exigence est absolument nécessaire pour une réponse à une question aussi simple et importante que celle-ci !

En effet, regardons ces deux exemples : 

Si je pose à ma compagne une question aussi banale que « Est-ce que tu veux un café ? » et qu’elle hésite plus d’une seconde, pour me répondre finalement « Je ne sais pas, je verrai tout à l’heure »… Là, cela n’a vraiment aucune importance parce que la question est sans importance…

Mais, si je posais clairement une question aussi fondamentale pour notre couple que « Est-ce que tu m’aimes ? » … et que ma compagne ne me réponde pas spontanément un « Oui » avant que je n’aie fini ma question, mais plutôt un « Je ne sais pas, je verrai tout à l’heure » ! Là, nous serions conscients que nous avons un problème !

Imagine qu’elle me réponde « Je ne sais pas… » ou bien « Je vais y réfléchir », ou bien simplement qu’elle reste silencieuse : là nous aurions bien un gros problème dans notre couple, n’est-ce pas ?

Rires…

Oui, c’est sûr !

Chaque fois que nous posons une question essentielle, nous attendons une réponse spontanée, c’est à dire une réponse directe de l’Âme… Et non pas une réponse qui se base sur une réflexion d’après nos mémoires.

L’Âme c’est « l’instantanéité » … Les mémoires, c’est la réflexion… Et il faut du temps pour réfléchir ! Les mémoires, c’est beaucoup, beaucoup, de dossiers dont un bon pourcentage sont ombreux ?

Pour être heureux, il faut vivre selon l’Âme, c’est à dire selon la Lumière en nous… n’est-ce pas ?

Oui ! C’est vrai… Tous les sages nous l’ont dit d’une manière ou de l’autre.

La réponse de l’Âme est toujours « spontanée » … une réponse d’après nos mémoires ne va jamais être spontanée… Elle sera nécessairement réfléchie et elle prendra du temps.

La question : « Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser, Oui ou Non ? », avec cette exigence d’un « Oui » spontané en moins d’une seconde, permet donc facilement de savoir si nous pensons à partir de notre Âme ou bien à partir de nos mémoires…

Et notre Âme, n’est-ce pas la Lumière en nous ?

Pour toute personne qui est consciente qu’elle veut être heureuse c’est une question essentielle à se poser régulièrement… C’est un petit outil, simple, pratique, accessible à tous !

Là, un long silence s’installe… et puis…

L’ombre a toujours une bonne raison de se manifester

Ce qui est bien, c’est que je me vois en train de vivre instant par instant…

Mais, c’est comme si, tout d’un coup, je devais quitter tout mon système de pensée et d’organisation. 

Mais, alors là, je me dis, mais attends ! Comment… ? Là, dernièrement, je me suis vu dans deux situation qui ont illustré le fait que quand je ne vais pas bien je perds mon ouverture de focus.

Par exemple : je me suis retrouvée dans une grande ville, dans une situation où il faisait une chaleur horrible et j’étais épuisée et fatiguée… Je n’avais qu’une hâte c’était de m’asseoir et de boire… Et là je me suis vu passer devant quelqu’un pour arriver à la terrasse et m’assoir… tu vois ?

Une autre fois, de la même façon, je me suis vue stressée de ne pas avoir mon test à la pharmacie pour pouvoir prendre mon train pour revenir ici… et, alors que j’étais assise, je n’ai pas vu qu’une dame enceinte attendait debout depuis un certain temps.

Moi aussi, je vois ce genre de phénomène dans certaines de mes journées.

C’est des trucs comme ça que j’ai vécu qui m’ont permis de constater que, quand je n’étais pas en état de calme et de bien-être, j’avais des réactions plutôt négatives.

Oui, mais attend ! Pourquoi as-tu eu, réellement, cette réaction de passer devant l’autre ?

Parce que j’ai peur, parce que je suis tendue…

Oui, d’accord ! Mais ça ce sont des analyses traditionnelles de ce type de situations et de réactions… Ce sont des réponses superficielles…

Mais, pourquoi ? pourquoi « réellement », du point de vue de la Lumière, ce type d’instant se présente à ta conscience ? 

… Et voilà que tu te retrouves, encore, en train de passer devant quelqu’un…

C’est pour que je puisse entendre la conférence d’hier qui m’a permis de me rendre compte qu’avec un peu de cohérence cardiaque je serais peut-être arrivée à améliorer les choses ?

Rires…

L’ombre demande justice : elle veut être aimée

C’est encore un raisonnement qui est intéressant mais qui ne va pas au cœur de la situation…

Est-ce que ce qui s’est présenté à toi, là, n’était pas une perte de conscience de la Lumière ? 

Ah oui, vraiment !

Est-ce que l’on n’a pas appelé « ombre » cette perte de conscience de la Lumière ?

Oui ! Nous l’avons répété plusieurs fois : l’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière…

Et pourquoi, cette ombre se présente-t-elle à ta conscience ? Pourquoi, réellement… au plus profond ?

Silence…

L’ombre se présente toujours à notre conscience pour être reconnue pour de la Lumière, c’est à dire pour être aimée … toujours !

Et elle se représentera à nous tant que nous ne l’aimerons pas…

Silence…

Elle a raison… Cette ombre a raison ! Elle ne demande que justice ! Elle veut être guérie.

12 • Raconte-moi une histoire !

Raconte-moi une histoire !

Toujours, l’enfant aspire à l’histoire que nous lui racontons…

Nos paroles, nos livres, nos films parlent toujours de lui,

Ton enfant !

Tous, nous sommes l’ombre et la Lumière de toutes ces histoires

Qui coulent dans notre voix

De notre passé vers notre avenir…

Nous sommes Tes rayons de Lumière Éternelle

Qui, toujours,

Éclaire l’ombre que nous avons imaginée…

C’est notre histoire !

Nous la vivons à chaque instant !

Nous ne parlons que d’elle :

Depuis que nous avons fermé nos yeux,

Nous racontons :

Ta Lumière Originelle,

Dans laquelle, lorsque nous sommes conscients,

Nous vivons l’Éden…

Mais, pour l’instant,

Nous ne pouvons ignorer notre ombre

Que nous avons inventée, une nuit,

En perdant conscience de Toi.

Et ce soir, comme chaque soir,

Avant de s’endormir,

L’enfant veut entendre, encore et encore,

Cette histoire véritable :

L’histoire

De l’Espoir,

De la Foi,

De l’Amour

Qui éclairent, pour toujours, son ombre… !

Et, là, centre de ce qu’il entend,

Il s’endort en me tenant la main,

En aimant mieux demain…

Lundi 15 Mai 2017