37 • Encore quelques Gouttes de l’Âme

37 • Encore quelques Gouttes de l’Âme

Voilà ce que j’ai été heureux de penser ces jours-là, à ces instants-là… Et, également, je l’ai écrit par joie…

(Voir, si vous n’en avez pas connaissance, les propositions du BeHappy dans l’article : « Qu’est-ce que le BeHappy ? Le minimum à savoir… »

Mercredi 5 Février 2025

C’est bien agréable de faire ce qui me plaît !

Pour moi, le choix est simple : la réalité est que je suis toujours heureux… Le bonheur est mon état originel… Et partant de là, j’ai deux choix possibles :

Soit je choisis d’avoir toujours plus conscience que le bonheur est mon état originel… Et ceci est l’attitude la plus naturelle, ou plutôt la plus originelle qui soit…

Soit je choisis de ralentir cette ouverture originelle de ma conscience que le bonheur est mon état originel… Et ceci n’est pas du tout une attitude naturelle, mais éduquée de génération en génération depuis le presque début de l’humanité…

Heureusement, cette ouverture de conscience originelle, nous ne pouvons jamais la stopper totalement ! Seulement la ralentir… tout simplement « en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ».

En effet, c’est la conscience qui fait toute la différence.

Et la différence essentielle qu’il y a entre tous les Êtres, c’est une différence de conscience…

Notre libre arbitre, c’est tout simplement notre liberté de conscience.

En ce qui me concerne, chaque jour, je choisis volontairement de penser que je vis une vie parfaite… Et d’en avoir ainsi toujours plus conscience…

Et les faits sont là !

Jeudi 17 Avril 2025

Penser ce que je suis le plus heureux de penser est un pouvoir merveilleux.

À chaque instant, je choisis d’utiliser ce pouvoir dont j’ai de plus en plus conscience.

Là, bien sûr, je ne pourrai pas écrire tout ce que j’ai pensé de si beau dans mon lit avant de me lever…

Mais quel régal j’ai vécu au cours de mon réveil !

Je suis heureux ! Je suis clairement de plus en plus heureux, c’est à dire de plus en plus en paix… Et ceci dans ce monde tel qu’il est.

Je vis chaque instant comme sacré… Je l’offre à la Vie de tout mon coeur.

La liberté de penser est une liberté infinie que la Vie nous offre à chaque instant.

Chaque Être a sa religion, sa vraie religion, la religion de son coeur…

Cette religion du coeur lui est, à la fois, personnelle, absolument personnelle… mais elle est aussi universelle…

Cette vraie religion de chacun ne peut s’opposer à aucune autre religion.

Elle ne peut même pas s’opposer à elle-même.

En effet, elle est vivante et elle évolue donc sans cesse… Je peux dire qu’elle nait et qu’elle meurt à chaque instant… comme tout ce qui existe d’ailleurs.

Rien ne la limite, mais elle se renouvèle à chaque instant.

La Vie est si belle à vivre… Je m’en régale chaque jour… Son goût est plus doux d’instant en instant… Et ce n’est jamais exactement le même goût !

C’est fou, ce sentiment de Liberté Absolue que je ressens de mieux en mieux, en vivant dans ce monde.

Tout le monde peut ressentir cette Joie à chaque instant… Osons la penser pour la vivre !

Demain sera un autre jour… Et hier était un autre jour.

L’instant d’avant est mort, mais il se réincarne dans cet instant que je vis là… Et ce nouvel instant meurt déjà au moment où il naît ! Et pourtant, cet instant est Éternel… C’est un tout petit instant éternel.

Je libère l’instant : « Instant Tu es Libre… Infiniment Libre ! Tu es Vivant… Tu es la Vie. »

Quelle joie de déguster cet instant, puis le suivant, puis le suivant… Quels goûts différents, toujours nouveaux ! Je n’ai jamais eu ce goût unique dans mon Être et je ne l’aurai jamais plus… Je déguste sa liberté Absolue, son Unicité Éternelle.

Oui ! L’instant Parfait, c’est celui-ci… C’est celui que je vis maintenant… Il ne cesse de naître et de mourir… Il est toujours vivant !

Ce n’est pas la peine que je l’attende pour le revivre : je ne le revivrai jamais… Jamais de toute Éternité ! Mais, il est inscrit dans ma mémoire pour toujours…

Un instant si infiniment court et dont on se souvient si infiniment tout le temps…

Je me permet de penser que chaque Être est Parfait tel qu’il est… Là, il est Parfait et là, il est encore Parfait… comme toujours !

Quel plaisir de ne voir que la Perfection en toute chose, en tout instant… Et cette Perfection se réincarne encore et encore pour toujours, jamais la même et toujours la même…

Je n’ai pas besoin de choisir entre “toujours” et “jamais”… Je n’ai pas besoin de choisir entre quelque chose et quelque chose d’autre… Je suis le propriétaire de Tout… Tout m’est donné à chaque instant pour toujours… Et je ne perds rien du passé de tous les Êtres.

Quand je dis tous les Êtres, je dis vraiment « tous » les Êtres, c’est à dire, tous les Êtres minéraux, tous les Êtres végétaux, tous les Êtres animaux et, bien sûr, tous les Êtres humains…

Vivre la Sécurité Absolue est notre à Liberté à tous… Quand je dis tous, je veux dire absolument tous les Êtres… Et, là encore, pas seulement les Êtres humains.

En effet, nous avons largement sous-estimé les Êtres qui ne sont pas humains… Nous les avons prétendus séparés de nous… moins qualifiés !

Mais, en réalité, une pierre que je regarde est un Être aussi beau et aussi libre que moi… La Liberté d’être immobile pendant des siècles et des siècles, c’est une grande liberté ! C’est une liberté que nous avons vécue et enregistrée dans nos mémoires pour toujours…

Bien sûr, nous ne pouvons pas revivre ce que nous avons vécu, jamais nous ne le revivrons…

Ainsi, je ne revivrai jamais la religion que cette pierre est en train de suivre… Mais je l’ai vécue et elle est inscrite en moi… Sa religion est l’ancêtre de la mienne… Et c’est une religion aussi vivante que la mienne.

Par nature ,toute religion est vivante et malgré que nous ayons probablement beaucoup tenté de la tuer, nous n’avons jamais réussi et ne réussirons jamais : Elle est Éternellement vivante.

Et la Vie, donc, bouge éternellement ! Pas un seul instant elle ne revit l’instant d’avant… Mais cependant, tous les instants qu’Elle a vécu sont inclus dans cet instant-là… Et cet instant-là est en train de s’inscrire, pour toujours, dans la mémoire de tous les instants infinis du futur… et du passé.

En effet, ce futur n’est-il que futur ? Non ! Il est tout le passé qui vit en lui… Le futur réincarne le passé… Tous les deux sont Un pour toujours.

Rien n’est séparé de rien… Et tout est différent de tout.

Tout est Éternel… Et cet instant est Éternel… Il est l’Éternité qui se réincarne éternellement à cet instant… Et chaque instant, pourtant unique, sera Un avec lui.

 

Je me réjouis toujours plus de mon Éternité… Et de l’Éternité de Tout !

Mes relations dureront toujours… sous des formes toujours changeantes… Je jouis, tout de suite, de toutes ces formes de mes relations… Les formes meurent à chaque instant et elles se réincarnent à l’instant suivant… Je suis éternel, comme tout ce qui existe !

Nous avons pu choisir de souffrir… et là, l’Éternité a pu nous inquiéter…

L’Éternité ne nous rassure que si nous sommes heureux à cet instant.

À chaque instant la Beauté est différente… La Beauté, c’est la Vie Elle-même ! Elle est donc vivante…

La mort n’est qu’un ré-agencement de la même matière vivante… Et l’Âme, Elle, Elle suit l’affaire et Elle est présente, sans cesse, dans le nouvel agencement.

À chaque instant, la Matière est notre Pensée matérialisée et notre Âme incarnée.

Je suis en Paix… Tout est Parfait… Là à cet instant, comme toujours.

La Perfection est notre état naturel… le plus naturel qui soit !

Et cette Perfection est vivante… Cette Perfection n’est pas un but à atteindre… Le but à atteindre, c’est l’instant que je vis et je l’atteins à chaque instant en le vivant.

Vivre cet instant, c’est, en effet, être Parfait, c’est être vraiment Parfait !

Comment l’imperfection peut-elle exister ? Elle n’existe que dans notre imagination douloureuse quand nous prétendons l’opposer à la Perfection.

Car l’Imperfection, elle-même, est Parfaite également, bien sûr !

Nous n’atteindrons jamais une Perfection plus Parfaite que celle que nous sommes en train de vivre.

Et quand j’imagine une imperfection, Elle est aussi Parfaite que toujours.

Rien ne s’oppose douloureusement à rien !

Comment la Vie peut-elle s’opposer à la Vie ?

Comment la Vie peut-elle s’opposer à Elle-même ?

L’opposition elle-même « est » la Vie.

Car la Vie est Tout… Tout ce qui existe… Tout ce que je peux nommer… Mais aussi, tout ce que je n’ai pas encore nommé.

Nommer quelque chose ne fait pas apparaître quelque chose qui n’existait pas… Nommer, c’est simplement prendre conscience de ce qui a toujours existé.

Je ne vis que ma religion naturelle, telle qu’elle est, vivante, à cet instant…

Je ne veux pas la suivre telle qu’elle était, vivante, hier, ou bien même il y a un instant !

Je suis heureux d’avoir vécu ma religion telle que je la vivais hier… Mais, comme tout ce qui vit, elle est morte et elle se réincarne à nouveau à cet instant, toujours nouvelle et toujours différente…

Rien ne peut limiter ma liberté, même pas moi-même !

Je suis le seul responsable qui peut prétendre que ma liberté a des limites.

Et là, instantanément, la délicieuse douleur me signale, gentiment, que je ne suis pas vrai avec moi-même.

Et si je refuse de le reconnaître, eh bien, ce n’est pas grave : elle augmente, elle augmente, gentiment, jusqu’à ce que je le reconnaisse.

Mon Libre Arbitre est Absolu.

Il n’y a pas de demi-libre arbitre !

Ce n’est que la conscience que j’ai de mon Libre Arbitre qui peut choisir de le croire limité.

Croire que la terre est plate ne la rend pas plate…

La terre est ronde pour tous ceux qui le croient et, également, pour tous ceux qui ne le croient pas !

Heureusement, la Réalité ne change pas avec nos pensées…

Mais, la perception que nous choisissons d’avoir de la Réalité décide de nos croyances.

Une croyance, ce n’est qu’une pensée.

Toutes les croyances sont Parfaites… Aussi parfaite les unes que les autres.

Chaque Être vit Parfaitement la croyance qu’il choisit… Et ça, c’est Parfait !

Si je crois que le monde est Parfait, je vis dans un monde Parfait.

Si je crois que le monde est Imparfait, je vis dans un monde Imparfait.

Là, à cet instant, je choisis de vivre dans le monde Parfait dans lequel je crois…

Chacun est bien libre de vivre dans le monde qu’il choisit !

Alors, je suis heureux que chacun pense ce qu’il pense.

Et plus je suis heureux de ce que l’autre pense, plus lui-même peut être heureux.

Et plus l’autre est heureux, plus il est heureux de ce que je pense.

Le bonheur des uns fait le bonheur des autres.

Quoi que je pense, c’est la même Loi Parfaite qui s’exprime.

La Loi Parfaite est Une et elle s’applique à tous les Êtres, depuis toujours et pour toujours.

L’instant est court, le temps peut être long.

Le changement se fait à l’instant, sa matérialisation peut prendre un temps long.

Soyons heureux de changer de suite… Soyons heureux d’attendre, peut-être longtemps, que ce changement se manifeste.

Quelle différence y a-t-il entre une seconde et un millénaire ?

Aucune !

Tout n’est qu’un Instants Éternel.

Quelle différence y a-t-il entre une seconde et un millénaire ?

Une différence absolue !

Tout est différent de tout.

Rien ne s’oppose, tout se complète…

Tout n’est qu’Un.

Il n’y a aucune opposition entre l’Unité et la Différence.

Pourquoi ne recevoir que la moitié de notre héritage, alors que nous héritons de Tout ?

Soyons généreux avec nous-même !

À cet instant, il n’y a pas plus beau que ce que je vis.

Ce que je vis est, tout simplement, Parfait dans son Imperfection !

À suivre…

36 • Depuis la source, quelques gouttes coulent…

36 • Depuis la source, quelques gouttes coulent…

Lundi 28 Juillet 2025

Il y a un petit peu plus de deux mois, le matin, j’ai eu ces quelques pensées…

Comme toujours, lorsque je m’entraîne au BeHappy, ces pensées peuvent sembler, à première vue décousues, et même bizarres… Mais cependant, elles ont un point commun très solide : toutes, au moment où je les ai écrites, j’étais vraiment heureux de les penser !

Évidemment, ces pensées, ce sont celles que moi, Christian, j’ai été heureux de penser et écrire ce jour-là… Je ne les imprimes ici non pas pour que vous pensiez ces mêmes pensées, mais pour vous inspirer à penser vous-même les pensées que, vous, vous êtes heureux de penser, dans des domaines qui vous intéressent à vous !

Dimanche 18 Mai 2025

Je suis heureux

J’ai foi en Dieu …

Et donc, j’aime le passé

Et j’ai foi en l’avenir.

Toi, l’Éternel, Je veux Te sentir

En toute chose…

Alors, je Te sens en toute chose.

Facile !

Tu es l’Omniprésent.

J’écoute avec respect les autres.

J’entends de mieux en mieux l’humanité… avec ma sensibilité.

J’aime ce que j’entends.

Je l’aime de plus en plus !

Chaque Être est unique…

Chaque pays est également unique.

Je ne peux pas prendre une décision pour toujours.

Je peux prendre une décision pour cet instant.

Mais toujours n’est fait que d’instants…

Je ne suis pas qu’une Âme,

Je suis Âme/Corps/Pensée…

Je ne suis pas qu’un Corps,

Je suis Corps/Pensée/Âme…

Je ne suis pas que Pensée,

Je suis Pensée/Âme/Corps…

Je suis vraiment à Ton Image,

Un et Trois…

Je suis triste de la tristesse du monde,

Si triste et si heureux de l’être !

De cette vie, je ne peux rien regretter…

Tout le monde m’a tant aimé.

Certains l’ont su,

D’autres non,

Mais moi,

Je le sais.

Il y a Toi

Et rien d’autre.

Nous sommes simplement 

Des consciences de Toi

 En devenir.

J’ai foi en moi :

Je suis fait 

De Toi.

Je Te remercie de mon existence.

À chacun de Tes Instants,

Je renais 

Avec une nouvelle conscience

De Toi !

À chaque instant, 

Que je le veuille ou pas

Je m’ouvre à Toi,

Encore !

Est-ce que l’humanité retrouvera le Paradis ?

Oui !

Dès que chacun sera prêt…

Alors, préparons-nous !

Tout n’est que Toi 

À qui nous donnons 

Tes Noms Infinis.

Même lorsque je T’oublie,

Je Te vis.

Tu Es la Vie que je vis.

Tu me combles depuis toujours…

Je reçois de plus en plus !

Véritable Perfection,

Tu Te perfectionne

Sans cesse.

Dans ma faiblesse

Je Te vis,

Infiniment Fort.

Ma peur est vitale !

Sans elle

Je ne vivrai pas…

Pas une seconde de plus.

Je rêve d’être un Vinci,

Je rêve d’être un Bach,

Je suis heureux de rêver…

Je suis heureux d’être

Ce que je suis.

Ce corps,

Mon milliardième corps,

Manifeste une fois de plus

l’Âme Éternelle 

Et ma conscience s’ouvre

En Toi.

Est-ce que Dieu

Peut cacher Dieu ?

Est-ce qu’une prison

Peut cacher la liberté ?

Il y a Tout et le Reste…

Oui !

Il y a Toi et Toi !

Tu Es mon repère Absolu,

Tu Es mon Père Absolu.

L’amour de ma peur

Me permet de vivre

En paix

Dans ce corps.

Mon Corps enrichie mon Âme de plus de Pensées.

Depuis le minéral, la conscience s’ouvre sans cesse…

Depuis l’homme, cette ouverture est exponentielle.

Vertige !

Je m’agrippe au corps.

Il mourra !

L’Âme continuera

Dans un autre 

De mes corps…

Personne ne peut redescendre,

Dieu Est

Le cliquet Absolu  !

Dans la chair

Il l’a dit :

Personne

Ne sera abandonné…

Personne !

Il ne connaît pas

L’échec.

Ce que nous appelons

Échec

C’est Lui.

Mais Il connaît la patience

Éternelle…

Pas de grain de sable,

Pas de plage…

Soyons fidèles :

Soyons ce que nous sommes.

J’ai décidé que j’aimerai tout le monde…

Et j’aime chacun de mieux en mieux.

Au Paradis, tout le monde aimera tout le monde…

Ce Paradis existera,

Comme il a existé.

Cet instant est la porte du Paradis.

Les 8 Entretiens (7ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons

Mais c’est ce qui fait que nous sommes là aujourd’hui ! C’est parce que nous avons certaines mémoires de cet Amour Inconditionnel… Nous avons ces liens… Et paf ! Nous sommes à nouveau ensemble !

Et c’est normal !

Si tu as un épicier qui te propose de bons produits et qui est toujours sympa, généreux, honnête etc… tu ne vas pas changer d’épicier ! Tu reviens ! Tu reviens chez lui en tant que clientes fidèles…

Voilà, c’est exactement ce qui se passe : nous revenons et nous reviendrons ! Parce que ça, c’est ce que nous « voulons » vivre ! C’est tout !

Ce que nous voulons tous vivre, c’est une relation d’Amour Inconditionnel…

Et, ensuite, tout en découle ! Ça dégouline… Ça coule comme de l’eau qui, depuis la source, forme un ruisseau et coule jusqu’à nous…

Et si nous ne bloquons pas cette eau, elle va continuer à couler, en un ruisseau de plus en plus important, sur ceux qui nous entourent… et ainsi de suite…

Il faut que ça coule !

C’est vraiment merveilleux… 

C’est merveilleux … et c’est accessible !

  

C’est merveilleux et accessible

Ça, c’est sûr ! C’est merveilleux !

Mais, c’est vrai : il faut simplement que nous acceptions de « répéter » pour apprendre une nouvelle conscience de la Lumière !

« Apprendre, c’est répéter ! » C’est ce que me disait mon père.

« Apprendre, c’est se souvenir… » C’est ce que nous a dit Platon.

C’est en répétant que l’on se souvient de mieux en mieux.

Et qui a appris autrement ?

C’est impressionnant de voir, comment nous répétons…

Tout ce que nous savons, nous l’avons appris en le répétant : marcher, parler, écrire, compter…

Et même pour apprendre les attitudes ombreuses, comment avons-nous fait ?

Nous les avons répétées !

C’est tout ! C’est le même mécanisme… Il n’y a « aucune » différence. 

Eh bien, pour apprendre les attitudes toujours plus lumineuses, nous répétons… depuis toujours… et pour toujours.

… Et c’est bien ce que nous avons fait, et pas si mal que ça… En effet, il ne faut pas sous-estimer notre passé… Nous avons un certain passé de valeur qui nous a amené à aujourd’hui !

Et nous devons être justes, avec nous-même et avec les autres !

Oui, c’est vrai que nous avons répété des choses belles qui nous ont amenés à aujourd’hui… Mais, nous avons aussi répété des choses douloureuses qui nous ont amenés, également, à aujourd’hui et dont nous pouvons prendre conscience… 

Pourquoi en prendre conscience ? 

Parce que nous voulons les aimer : nous avons décidé de mettre le paquet et d’y aller !

Et nous avons créé la situation la plus favorable à l’apprentissage de la conscience de l’ombre…

Et ensuite, une fois que nous avons conscience de cette ombre, nous répétons pour apprendre à aimer cette même ombre dont nous avons pris conscience.

Silence…

  

Répéter, c’est continuer à s’élever

Il faut que je me mette à pratiquer !

La pratique, c’est tout de suite… Il n’y a pas de soucis !

Chaque instant de vie, c’est la pratique ! Il n’y a pas besoin d’avoir un certain endroit, ni d’avoir une certaine attitude… 

La pratique, c’est ici : nous sommes toujours en train de pratiquer ! Et nous n’arrêtons jamais !

Nous regardons la nature… alors nous pratiquons ! Nous mangeons… alors nous pratiquons ! Nous marchons… nous sommes en train de pratiquer… Nous nous rencontrons entre Êtres humains… et là nous pratiquons très fort, etc… Nous pratiquons sans arrêt l’ouverture de la conscience à la Lumière ! 

Exister, c’est pratiquer !

Crois-tu que la création ait attendu notre vie d’aujourd’hui pour « pratiquer » ? Depuis qu’ils existent, le minéral, le végétal et l’animal ont toujours pratiqué… mais avec leur conscience…

Aujourd’hui, nous, les Êtres humains, nous pratiquons avec notre « libre conscience ».

Zut ! à un moment, j’ai compris… et puis je suis redescendue dans mon truc habituel…

Tu n’es pas redescendu ! Mais je comprends ce que tu veux dire… 

Tu ne peux pas « redescendre ». Tu continus ton ouverture de conscience ! Comme chacun de nous… Comme toute la création…

Ce n’est pas redescendre que de répéter ! 

Répéter, c’est continuer à monter !

C’est comme si tu marches sur une marche d’escalier… puis tu répètes : deuxième marche… puis tu répètes encore : troisième marche… Et tu montes et tu montes, marche après marche en répétant le même mouvement !

Et ce sont toujours des marches qui sont, chacune, une répétition et qui peuvent nous sembler identiques… pour monter ! Mais ce ne sont jamais les mêmes marches !

Tu répètes, oui… mais en même temps, ce n’est jamais la même marche, car la suivante est toujours un peu plus haute que la précédente… Toujours !

Et grâce à la répétition, à un moment donné, tu te trouves avec une conscience de la Lumière plus grande que celle que tu avais il y a un certain temps… comme malgré toi !

Parce que, à chaque marche, tu as accepté de monter dessus… et de quitter la marche précédente…

Parce que pour arriver à monter sur la marche du dessus, il a bien fallu, à un moment donné, quitter celle qui était plus basse !

(Rire…)

  

Mourir et naître…

Donc, c’est un mouvement permanent… Il faut, sans arrêt, mourir… puis renaître… mourir… puis renaître… Chaque marche est une naissance et une mort… une naissance et une mort…

Et cela au même instant !

C’est vrai ! Il faut d’abord lâcher derrière pour pouvoir ensuite poser devant…

Ce n’est pas « d’abord », c’est « maintenant », c’est « en même temps » !

Parce que, quand tu marches, c’est très important la bipédie : quand tu marches, tu poses un pied devant en même temps que tu lèves un pied derrière, au même instant, simultanément ! Sinon, tu ne peux pas avancer !

Donc, c’est « en même temps » …

Tu vas, en même temps, naître ici et mourir là !

Et cela se fait en même temps : ce ne sont pas deux choses séparées ! C’est un seul instant ! Â chaque instant : une naissance, une vie, une mort…

Ça, je ne l’avais pas vu… Tu vois !

À chaque instant, nous mourons… à chaque instant, nous naissons ! 

Soyons heureux de mourir, pour naître à ce même instant… Vivre heureux, c’est mourir heureux « et » naître heureux… à chaque instant.

Nous sommes obligés de mourir… C’est le mouvement de la vie ! Soyons en heureux !

  

Deux pieds pour mourir et naître au même instant

Regarde ! si je marche devant toi, pour te montrer :

Je lance un pied devant et il se pose sur le sol : je nais ! Mais au même moment, il y a celui de derrière qui quitte le sol : je meurs… si je lâche ! Et hop ! il est disponible et tac ! je peux le poser devant ! Et ainsi de suite… Je meurs, je nais, je meurs, je nais… Je marche ! 

Vivre, c’est un mouvement, c’est une marche, ce n’est pas un état statique…

Et si nous faisons ça, à chaque fois, il y a un mouvement d’ouverture de conscience… et donc, à chaque fois, il y a « la Joie » ! Et c’est notre moteur ! La conscience de la Lumière, c’est notre moteur… On a effectivement accepté, une fois de plus, de mourir pour renaître…

On meurt bien plus qu’une fois dans une vie… Si un instant est infiniment court, il y a donc, dans une vie, un nombre infini d’instants… Et à chacun de ces instants, nous mourrons… Alors dans une vie, nous mourons et nous naissons un nombre infini de fois !

C’est bien !

  

Nous nous aidons les uns les autres, 

même si nous n’en sommes pas conscients

Mais ce sont des lois très simples. Tu sais… Ce sont des choses évidentes… Il faut simplement s’encourager les uns les autres, s’entraider à reprendre conscience de la Lumière en Tout.

C’est ce que font les générations, les unes avec les autres…

On se propose les uns aux autres des mémoires à aimer…

Quand tu rencontres les enfants, ils mettent ça sur la table et ils te demandent : « Tiens ! Est-ce que tu pourrais aimer ceci en moi ? »

Oui, c’est vrai !

Admettons que tu ne puisses pas aimer un aspect particulier dans cet enfant et que tu répondes : « Non ! Ça je ne l’aime pas en toi ! » Eh bien, ce n’est pas grave…

Simplement, l’enfant te le représente et te redemande de l’aimer… et imaginons que tu n’aimes toujours pas cet aspect de lui la deuxième fois… Ce n’est pas grave !

Il te le représente une troisième fois et te propose à nouveau de l’aimer… et ainsi de suite…

Et ceci, jusqu’à ce que tu puisses reconnaître que tu Aimes effectivement cet aspect de lui…

Nous ne nous trahissons jamais les uns les autres… Il y a entre nous tous, entre tous les êtres, un contrat. C’est un contrat qui est de persister jusqu’au succès ! Personne ne va lâcher le morceau… Personne ne va accepter d’être aimé à condition qu’il soit différent !

« Tu vois, maman, je suis comme je suis… et c’est « ça » que je t’invite à aimer ! Et toi, tu n’as qu’une envie, c’est d’aimer ce que je suis en abandonnant de me demander de changer…

Alors, allons-y, essayons à nouveau ! J’ai confiance en toi… Je sais que tu vas finalement le reconnaître : Tu m’aimes sans aucune condition ! »

« Tu n’y arrives pas ? Ce n’est pas grave… Je reviendrai demain ou après-demain ou dans trois jours, ou dans vingt ans, ou bien même dans une autre vie… Et je te présenterai à nouveau, fidèlement, ce que tu cherches à aimer en moi qui est exactement ce que je veux qui soit aimé en moi ! Je te le présenterai encore et encore… jusqu’à ce que nous y arrivions ! … »

« Et toi ? Toi, tu me fais la même chose ! »

En effet, c’est toujours dans les deux sens, en même temps…

Et pareil, on travaille fidèlement ensemble… Et nous prenons le temps qui est nécessaire… Cela dépend de chaque cas, des facteurs en présence… etc.

Cela peut mettre une seconde… ou trois ans… ou même trois vies… Mais qu’est-ce que le temps pour le Divin ?

(… Silence)

  

Si je le fais, ça marche !

J’ai senti… J’ai senti… et parfois, j’ai réussi à exprimer mon Amour sur des points sur lesquels je n’avais pas réussi à le faire auparavant…

Voilà ! Ça crée un précédent ! Comme on dit en justice : « Cela fait jurisprudence » …

Je comprends que ça peut marcher, effectivement !

Ça ne peut « que » marcher ! Cela ne peut pas ne pas marcher !

La seule chose qui est nécessaire… c’est qu’il faut le faire !

Mais, si tu mets un pied devant l’autre, tu avances… Il n’y a pas de souci !

C’est comme si on disait : « Je pense que je peux marcher ! »

Non, ce n’est pas « Je peux marcher ! » … mais « Je marche ! » Voilà !

Si je le fais, ça marche ! Et puis, « je » marche…

Mais, chaque mot a son pouvoir ! Tu vois, si nous disons « Ça peut marcher ! » ou si nous disons « Ça marche ! », on ne dit pas la même chose et on ne ressent pas la même chose… Tu vois bien la différence… ?

Tu sais très bien que ce que tu es vraiment heureuse de penser, c’est « Ça marche ! » et non pas « Ça peut marcher ! » … Mais, tu vois comme c’est fin… C’est malin !

Oui, c’est vrai… la différence est subtile, mais elle est réelle…

On nous dit « L’ombre sait se faire belle ! » 

Tu vois ! Ça semble sympa de dire ça : « Ça peut marcher ! » … Mais est-ce que c’est « vraiment » ce que nous sommes le plus heureux de penser et de dire à cet instant ?

  

Choisissons notre conscience… avec les mots !

C’est là la vraie question : « Est-ce que ce que j’ai pensé là ce que j’étais la plus heureuse de penser ? Oui ou non ? »

Non ! C’est vrai… Ce que je suis la plus heureuse de penser, c’est « Ça marche ! »

Alors, osons penser : « Ça marche ! » … et pensons-le encore et encore !

Il faut choisir les mots… Il faut choisir notre conscience… et puis… il faut répéter !

Les mots, sont très importants…

Il faut « oser » les exprimer… Il faut s’y entraîner… soit par écrit… soit seul, par exemple, dans la voiture en parlant… Ou bien en les pensant intensément dans ta tête ! 

Les mots expriment notre conscience et notre conscience s’exprime par des mots !

Il faut « oser » mettre des mots… clairs et nets qui expriment la Lumière Divine de la façon la plus belle dont nous sommes capables à cet instant…

Le vocabulaire est très important.

Oui ! Je le réalise…

Ouvrir les yeux et tenir le volant

Par exemple, avec sagesse, il faut que nous choisissions également « le temps de conjugaison » … C’est très important !

Nous n’exprimons pas la même conscience lorsque nous disons : « Ça marche ! », « Ça marchera ! » ou « Ça a marché ! » Nous ne sommes pas en train de dire la même chose… Nous n’exprimons pas la même conscience de la Lumière…

« Qu’est-ce que je suis la plus heureuse de penser et de dire à cet instant ? » C’est, là, une question essentielle que nous voulons nous poser… Et là, il faut que je choisisse…

N’oublions pas : pour conduire notre voiture et arriver à bon port, il faut que nous ouvrions les yeux et que nous tenions le volant, en même temps : 

« Ouvrir les yeux », cela signifie « voir ce que j’ai pensé et vérifier si c’est bien ce que je suis le plus heureux de penser… ou pas ! » … 

« Tenir le volant », cela signifie « choisir maintenant de penser ce que je suis le plus heureux de penser » ! 

C’est à dire « Prendre conscience de la conscience que nous venons d’avoir » et en même temps, « Choisir ma conscience suivante à ce nouvel instant » !

C’est là un usage sage du Libre Arbitre qui nous a été donné depuis le début de l’humanité.

Et là, il se passe ce qui doit se passer… C’est à dire une ouverture de la conscience à la Lumière pour l’humanité… à travers moi !

C’est l’intérêt commun que nous servons en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser, c’est à dire en choisissant à chaque instant la conscience que nous sommes le plus heureux d’avoir !

De toutes les façons, je ne sais pas ce que cela réveille, mais ça réveille quelque chose de très agréable…

  

L’instant éternel

Et cela se réalise dans ce petit instant… Un instant, c’est bien plus petit qu’une seconde ! C’est infiniment petit…

C’est comme ce « point » dont on nous a parlé en 6ème en cours de mathématique ! Ce point qui n’a pas de surface ! Tu t’en souviens ? Cela m’avait passionné… et du coup j’avais été premier en math ! J’étais ébloui ! Ce point qui n’avait pas de surface m’a beaucoup touché !

De la même façon, l’instant n’a pas de temps ! Il est infiniment court !

Et c’est à cet instant que tout se passe… « L’instant, c’est le plus important ! » C’est là que tout se passe ! C’est là que s’exprime notre libre conscience, notre libre arbitre !

C’est toujours à cet instant que nous naissons et que nous mourons ! … Dans la joie, si nous le choisissons…

Quel plaisir d’en parler !

C’est un chemin qui n’en est pas un… puisqu’il ne dure qu’un instant !

C’est un chemin… Et il ne faut pas que nous craignions d’utiliser tous les mots…

Le mot « chemin » n’est pas contradictoire avec le concept de « l’instant » et donc, avec le mot qui l’exprime.

C’est comme « la droite » et « la gauche » … La gauche n’est pas l’opposé de la droite… Elle en est le complément !

« Le haut » n’est pas l’opposé « du bas », mais il en est le complément !

Nous avons eu tendance à vivre dans cette idée d’opposer, de séparer, comme « le devant » et « le derrière », « le haut » et « le bas », « l’avant » et « l’après » …

etc.

  

Tout est Lumière

Non ! Les opposés sont des compléments.

Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes… « l’homme et la femme » : compléments… etc.

Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose. Comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !

… Silence…

2016/5 • Ouverture

Ouverture

Chaque instant

Est un poème

Possible…

Le don de Ta poésie,

Nous l’avons reçu,

Donné pour toujours…

Qui T’exprime

À la façon unique

De son instant,

N’est-il pas poète ?

Il se sait

Un avec tous

Et s’exprime,

Différent de tous.

Que ce poète Te consacre

Cet instant,

Qu’il t’offre ce que Tu lui a donné

Depuis toujours !

Un instant de poésie,

Un instant de mieux-être,

Un instant de bien-être,

Toujours, une élévation.

Il y a les quelques poèmes

Que nous avons pu exprimer,

Il y a les nombreux poèmes

Dont nous avons eu conscience,

Et il y a chaque instant…

Qui est poésie.

Ces instants

D’ouverture

À Ta poésie,

Nous voulons en créer

Pour ceux qui le désirent.

Que ces instants Te soient consacrés.

Tu es notre but et notre chemin.

Nous marchons

Vers Toi

Et

En Toi.

Nous sommes tous

Tes poètes.

Mardi 16 février 2016