Les 8 Entretiens (1ère Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Bonjour !

■ 

Alors ? On avait bien travaillé lors de notre 1ère rencontre, …

Et quand j’y ai réfléchi, je me suis dit : « Quel dommage que l’on n’ait pas enregistré ! Cela nous aurait donné de la matière ! »

Oui ! Là, il y avait de la matière ! On peut le dire…

Mais, tout est parfait : cette matière, on va la retrouver parce que de toutes les façons, on va y revenir encore et encore ! Ce ne sont là que des notions classiques. Ce sont de bons outils simples et utiles, qui sont inscrits en nous… mais dont il faut reparler sans cesse pour les utiliser de mieux en mieux…

Alors ! Depuis la dernière fois où nous avons bien travaillé, qu’est-ce que tu as réfléchi ? Qu’est-ce que tu as observé au point de vue de cette discussion que nous avons eu ? De cet échange ? De ce travail que nous avons fait ensemble ? Est-ce que tu as eu des réactions premières ?

Alors ! … Ce qui est intéressant, et c’est un schéma un peu récurrent chez moi… C’est à dire, déjà, lorsque je suis parti d’ici, j’étais sur un petit nuage !

C’est normal !

« C’est la conscience qui fait toute la différence »

Notre échange avait réveillé toute mon énergie vitale… Ça avait réveillé mon optimisme qui m’appartient… et que, parfois, je perds !

Que tu ne perds « que de vue » ! Tu ne le « perd » pas…

Oui, tu as raison. « Je ne le perds que de vue ! »

 Tu ne peux en perdre « que la conscience » …

Oui ! C’est vrai ! 

Donc ça, c’était très bien… et ça a duré quelques jours… Pas de soucis ! 

Ensuite, cela s’est un peu atténué… Mais, tout de même, je l’avais toujours en tête et ça m’a beaucoup aidé dans les moments difficiles… Enfin ! … pas vraiment difficiles ! Mais, il y a eu des moments où ça m’a permis de relancer la machine…

Très bien !

Je l’ai toujours sous le coude, parce que si j’ai un souci, je sais que je l’ai… Je ne me suis pas inquiétée de mon problème donc… 

Mais progressivement, en revanche je n’avais plus la même… vitalité !

Tu veux dire cette luminosité, cette clarté, ce piquant !

Oui, ce côté qui m’obsède depuis toujours, en fait ! C’est vrai ! C’est vraiment…

  

La Lumière est notre obsession depuis toujours

Qui t’obsède ? … Tu veux dire : que tu veux vivre ça ? Tu veux vivre cette clarté ?

Oui !

Oui ? Alors, c’est normal que ça t’obsède !

Je veux trouver « ça » ! Pour moi, exister, c’est « ça » ! Il faut que je vive « ça » …

Tu as raison, bien sûr ! Moi aussi, c’est ce que je veux vivre… Et tout le monde ne veut vivre que “ça” !

  

Pourquoi ?

 Donc… Je sentais que c’était là et du coup, je me suis dit : « Je suis en face d’un mécanisme assez curieux : c’est que j’ai tout ce qu’il faut… et pourquoi, pourquoi, mais pourquoi je ne le prends pas ? Pourquoi je ne l’utilise pas ? »

Alors, ça, c’est très important ce que tu dis là ! Parce que, tant que nous n’avons pas solutionné ce « Pourquoi ? », tant que nous ne l’avons pas validé, tant que nous n’avons pas trouvé « la belle raison » pour laquelle nous faisons comme ça… nous nous en voulons de faire comme ça…

  

Apprendre, c’est répéter !

Mais du coup, je suis retombé direct là-dedans ! Je m’en suis voulu…

Et du coup, en s’en voulant de « ne pas y arriver » … nous nous obligeons, « merveilleusement », à ne pas y arriver à nouveau ! C’est très, très, important de réaliser cela !

Oui, c’est vrai ! C’est très important pour moi, parce que c’est toute « ma problématique » de l’instant par rapport à plein de choses…

Eh oui ! C’est la problématique de chacun de nous ! Parce que c’est l’histoire dont nous avons parlé la dernière fois, mais dont nous allons reparler de nombreuses autres fois, si tu le veux bien ! 

C’est parce qu’il faut absolument « répéter » ! 

Moi-même, je suis obligé de me le répéter…  Je dis qu’il est utile d’écrire… Et moi-même, j’écrit, mais mes écrits, c’est 99 % de répétitions… 

Tu vois ? Je répète des choses depuis des années… des phrases, les mêmes phrases que je suis heureux de penser et qui reviennent… et qui reviennent… et que je réinstalle pour la centième fois ! 

Ce n’est vraiment pas parce que tu le penses une fois, que tu l’écris une fois, que c’est terminé, que c’est dans la poche !

Oui ! Je le comprends…

Non ! C’est un travail constant ! C’est « un entrainement »… comme un entrainement de danse, comme un entraînement pour apprendre n’importe quelle chose que nous voulons apprendre… 

Pour apprendre, il nous faut sans arrêt répéter ! 

Et pour s’améliorer, il faut encore, sans cesse, encore plus que nous répétions…

C’est logique !

  

Qu’est-ce que l’instant ?

Oui ! Les danseurs les plus grands n’arrêtent pas de danser… Ils travaillent pendant des semaines pour leur spectacle. Et tout ça, nous reconnaissons que c’est tout à fait normal ! 

Mais, il y a un truc ! c’est que : en fait il y a plusieurs choses dont il faut se souvenir à la base et qui sont plus qu’intéressantes…

Et la première, c’est que « L’Instant, c’est toujours Dieu Lui-même ». 

Oui !

Un instant est donc Sacré, il est Divin, il est Parfait !

Voilà ! L’instant, c’est le B.A. BA : « Dieu est Tout ! »

Si nous sommes d’accord avec ça, c’est à dire si nous avons cette foi que « Dieu est tout », alors, là, ensuite, nous sommes obligés, et c’est logique, de reconnaître que cet instant, quel qu’il soit, c’est du Divin Pur ! 

Parce que « Il est tout », il n’y a pas d’autres places, il n’y a personne d’autre, il n’y a rien d’autre que Lui !

Mais attention ! Ce que je nomme là « Dieu », nous pouvons le nommer de millier d’autres noms… C’est simplement le nom que chacun choisi pour désigner ce qui est « Tout » … « Absolument Tout » ! C’est la Lumière, l’Infini, l’Absolue, l’Éternelle, la Vérité, l’Universel… etc… etc…

D’accord ! Oui, ça c’est vrai !

Voilà, déjà c’est très important de se rappeler de ça et de se le redire sans arrêt : 

« Cet instant que je suis en train de vivre, quoi que j’en pense, quelque conscience que j’en ai, c’est Dieu Lui-même ! Je suis en train de vivre la Lumière ! »

  

La culpabilité et l’incroyance

Nous sommes d’accord ! C’est ce que j’avais bien entendu l’autre fois… Et du coup, quand même, cela m’a aidé, lorsque j’ai expérimenté cette « culpabilité de ne pas y arriver » ! 

Alors, je me suis dit : Attention ! Cet instant c’est Dieu, celui-là aussi, et tous les autres instants également… 

Mais, j’ai continué quand même à souffrir de ma « culpabilité » !

Oui ! Parce que, si tu veux, pour l’instant encore, quand tu as ce sentiment de « culpabilité », tout d’un coup, tu retombes dans « l’incroyance » ! 

L’incroyance ?

C’est à dire que tu prétends que la culpabilité n’est pas Dieu, qu’elle n’est pas faite de Dieu Lui-même, qu’elle est faite d’autres choses que de Dieu… et là tu es bien dans l’incroyance, puisque tu ne crois plus que « Dieu est Tout » !

Tu as imaginé une séparation entre, d’une part « Dieu » et d’autre part « la culpabilité » … Et là, nous avons perdu notre foi en « Dieu Absolu » !

Et cela est bien compréhensible, parce que la culpabilité a été travaillée très fort par l’ombre que nous avons imaginée, pendant des millénaires, comme un outil de manipulation !

Et donc, à partir de là, il a été très difficile, pour les gens en général, d’envisager la culpabilité comme étant un sentiment valeureux, comme étant Dieu Lui-même, comme étant tissée du Divin Pur… 

Alors, on a pensé que la culpabilité, c’était mauvais et que c’était l’ombre. Voilà ! « Culpabilité » était égale à « ombre » ! 

C’est sûr que c’est la tendance… et que cela a été « ma » tendance !

  

Merveilleuse Culpabilité !

Oui, cela a été la tendance ombreuse ! Mais voilà ! C’est faux ! Nous avons été déformés, ou désinformés, comme ça… depuis des vies !

Alors, qu’en réalité, la culpabilité, c’est simplement un merveilleux et lumineux message d’erreur, c’est tout ! 

Chaque fois que nous perdons conscience du Divin, de la Lumière, en quelque chose, nous allons avoir, cette « culpabilité » qui va apparaître et qui nous signale… amoureusement : « Tiens, tu viens de perdre conscience de Moi ! »

 Ah ! Je commence à comprendre le mécanisme…

Cette culpabilité qui est apparue et qui nous dit « Tiens, là, en ceci, à cet instant, tu viens de perdre conscience de la Véritable Réalité, c’est à dire de Dieu » … C’est un des aspects que peut prendre ce que nous avons appelé parfois notre baromètre intérieur !

Notre baromètre intérieur ?

Oui, un baromètre qui nous signale, par exemple par un sentiment de culpabilité :

 « Là, tu viens de perdre conscience du Divin ! » … Voilà ! c’est tout ! 

Et là, maintenant nous avons l’occasion de choisir à nouveau : soit nous allons décider de continuer à perdre notre conscience du Divin, soit nous allons décider de reprendre conscience du Divin dans Tout… et donc également « dans cette merveilleuse culpabilité » qui vient de nous être offerte…

Ah Non ! Mais c’est super important ! Parce que la culpabilité, c’était un truc terrible !

Cela a été pour tout le monde pareil… parce que nous avons été formés comme ça… ou plutôt parce que nous avons été déformés comme ça : 

« Nous ne sommes pas heureux parce que tu ne travailles pas bien à l’école ! » « Nous ne sommes pas heureux, parce que tu ne fais pas ceci ! » « Dieu est en colère parce que tu agis comme cela ! » … etc. etc. etc.

Nos parents, nos éducateurs et nos chefs ont remis ça sur le tapis, sans cesse ! Mais nos parents d’avant également… et puis, nous-mêmes, nous l’avons également fait à nos enfants de nombreuses fois… et ainsi de suite… Le dicton dit que « L’enfer est pavé de bonnes intentions ».

C’est récurrent !

Eh oui ! Par exemple, si tu voulais des soldats, il fallait qu’ils soient sans culpabilité ! Il fallait qu’ils te tuent quelqu’un comme ça, les doigts dans le nez ! En réalité, ils n’y sont jamais arrivé vraiment, mais le but c’était d’aller vers ça… Et donc depuis des millénaires nous avons été formés, par toutes les autorités, à combattre la culpabilité en nous et non pas à l’écouter comme une amie !

  

Écoutons le message d’erreur

Ah oui ! Même encore maintenant, je ne l’avais pas vu ! parce que je croyais encore que la culpabilité, c’était un truc à combattre…

Si je t’appelle au téléphone et que tu n’écoutes pas la sonnerie, tu ne me répondras pas ! 

Et le message ne sert à rien…

Un message d’erreur ?

Oui, la culpabilité, c’est simplement un message d’erreur ! C’est un signal d’erreur de la Lumière en moi qui me dit : « Ah ! Attention ! Là, je viens de perdre conscience, de la Lumière. »

  

Reconnaître la Lumière en tout

Mais alors, cela me fait penser que ça fait pareil que de « voir la Lumière dans l’ombre ».

Oui, c’est ce que nous voulons réellement ! Au-delà de toutes les manipulations de l’ombre, qui ont agi sur notre pensée, en tant qu’Âme, nous voulons voir la Lumière « dans » l’ombre. 

Reconnaître la Lumière en tout, c’est notre but ! C’est aussi notre véritable nature…

Le fait de voir que c’est un message d’erreur et non une culpabilité mauvaise ?

 Oui ! … Alors, nous allons dans ce sens : Nous allons vers l’idée, vers la réalisation, qu’effectivement cette ombre, si Dieu est Tout, elle n’a pu être faite que de Lumière… et que nous en avions simplement perdu la conscience !

 Et à partir de là, dès que nous avions donné à l’ombre certains noms comme, par exemple, « culpabilité », ou bien « injustice », ou bien « dévalorisation » … cela avait automatiquement déclenché en nous la perte de conscience de la Lumière, dans ce que décrivait ce mot… 

Et ça, c’est ce qu’il faut retrouver : « La conscience du Divin en Tout ! »

Il faut récupérer notre jouissance du Divin, ce Divin qui a été, depuis longtemps, caché par nous sous ces mots…

Ça ne veut pas dire que nous sommes favorables à la culpabilité, ou que nous voulons de l’injustice etc… Pas du tout ! Mais, c’est la seule vraie solution à l’injustice, à la culpabilité ou à la dévalorisation… C’est à dire à tous ces « mots » et « maux » dont nous souffrions !

 La seule solution, c’est de réussir à y reconnaître, enfin, le Divin… Là aussi !

  

La Lumière est Inconditionnelle

Parce que, en effet, je trouve qu’il y a une deuxième chose très importante, et qui a des conséquence pratique quotidienne : c’est que nous devons bien prendre conscience que Nous n’accepterons jamais qu’il y ait « une condition à notre Bonheur » … 

… Attends ! Je cherche mes mots : personne d’entre nous n’accepte le bonheur conditionnel… Ce que nous voulons tous, c’est « le Bonheur Inconditionnel » ! 

Alors, dès que, avec notre pensée, nous avons prétendu mettre une condition à notre bonheur… immédiatement, l’Âme, que nous sommes également, refuse instantanément, cette même condition ! Notre Âme en nous dit : « Stop ! Ce n’est pas ça que nous voulons ! » 

Si, par exemple, nous sommes heureux « parce qu’il fait beau », l’Âme dit tout de suite « stop » ! 

Et en effet, si notre joie est inconditionnelle, nous sommes heureux qu’il fasse beau ou qu’il pleuve ! 

Nous ne voulons pas être heureux « à condition » qu’il fasse beau ! 

Tant que nous sommes heureux à la condition qu’il fasse beau, en réalité, nous ne sommes jamais vraiment heureux ! 

Ah oui ? Mais, comment cela se peut-il ?

Eh bien, effectivement, s’il ne faisait pas beau, nous avions décidé d’être malheureux : nous avions décidé de perdre conscience de la Lumière « dans le mauvais temps » … Et s’il faisait beau nous avions prétendu être heureux, alors qu’en fait ce bonheur avait une condition : c’est qu’il fasse beau ! Donc ce n’est pas une joie « inconditionnelle » … 

En plus, cette condition, elle était totalement fragile, puisque nous savions bien qu’il avait déjà plu et nous savions également qu’il pleuvrait, alors nous vivions une joie bancale dans la crainte qu’elle ne dure pas… et en effet, elle ne durait pas !

Un bonheur « à condition » a toujours eu un début et une fin… Seul le Bonheur sans condition est Éternel ! Et c’est bien compréhensible, puisque l’Inconditionnel, c’est Dieu Lui-même…

Ce que nous voulons, tous, absolument, c’est la Joie Inconditionnelle, l’Amour Inconditionnel ! 

Par exemple, nous ne voulons pas être aimé parce que nous sommes gentil… ou parce que nous sommes beau… ou pour n’importe quoi d’autre !

C’est vrai !

Les 8 Entretiens (5ème Partie du 2ème Entretien)

Oui, c’est plus simple que ça ! C’est plus simple que ce que l’ombre nous a enseigné depuis des millénaires…

C’est une logique totale : Nous ne pouvons pas tricher ! 

  

L’ombre a eu un début : elle a une fin

Eh bien, on a essayé… Nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas tenté de tricher… Nous l’avons tenté pendant des millénaires et des millénaires ! Mais nous n’y sommes jamais arrivés ! 

Cela a été impossible, parce que ce qui a essayé de tricher en nous, c’était l’ombre en nous… 

Et l’ombre, en nous, elle a un début et elle a une fin… La perte de conscience de la Lumière, en nous, a un début et une fin…

Mais la Lumière, dont nous sommes faits, Elle, Elle n’a ni début, ni fin : Elle est tout simplement… Éternelle.

Donc, pour nous, c’est évident… Nous savons que c’est la Lumière qui est là et qui a toujours été là et qui sera toujours là… Et la Lumière, elle ne va pas changer… Elle n’a pas disparu lorsque nous en avons perdu conscience.

Cependant, l’ombre, c’est à dire la perte de conscience, elle, elle a eu un début… et comme elle a eu un début, elle aura une fin. Ça, c’est sûr !

Eh bien, c’est bien !

Bien sûr que c’est bien.

Et, c’est vrai en plus !

Oui, c’est comme ça. L’ombre finira ! Ça, c’est sûr. L’ombre finira.

Nous pouvons avoir cet espoir absolu.

Moi, je l’ai. Ce n’est pas un souci… Je sais que l’ombre finira.

Voilà ! 

Eh bien, c’est de cet espoir, chez nous de plus en plus absolu, que naîtront les solutions au fur et à mesure… Et ceci, dans les situations de conscience que l’on va rencontrer chez nous-même et chez les autres…

Nous allons toujours persister et voir toujours mieux la Lumière en tout… Dans la Lumière bien sûr… mais aussi dans l’ombre que nous avons imaginée !

Et, là, nous voyons toujours mieux que l’ombre n’est « que » la Lumière dont nous avions perdu conscience.

On va faire ça, à droite, à gauche, dans tous les sens, jours après jours, vies après vies et ainsi, l’ombre va nécessairement diminuer et donc elle va finir.

La fin de l’ombre, c’est la Lumière !

Il n’y a pas d’autre fin que la Lumière pour l’ombre !

  

Nous sommes Amour

Est-on capable d’aimer ? …

Oui, surement ! Avec les pensées qui prennent leur source dans l’Âme.

Sommes-nous capables d’aimer ? 

Alors, là, si nous prenons comme point de départ l’éducation apprise de l’ombre, nous dirons : non ! En effet, l’ombre nous interdit de tout aimer… Elle nous interdit d’aimer sans condition… Donc elle nous interdit d’Aimer tout court !

Par contre, si nous partons de l’éducation de la Lumière, c’est à dire de la Grande Éducation Absolue que nous propose depuis toujours notre Âme… Eh bien, là, « nous sommes Amour », nous ne pouvons pas échapper à l’Amour que nous sommes… Nous ne pouvons même pas dire que nous ne pouvons pas aimer : nous « sommes » Amour. Un point c’est tout !

On pourrait s’amuser à dire que nous sommes Amour, que nous le voulions ou pas… Mais, il est plus juste de dire : nous sommes Amour, que nous en soyons conscients ou pas.

Et nous ne pouvons plus alors nous poser la question : « Est-ce que nous pouvons » ou « Est-ce que nous ne pouvons pas aimer » ? … 

C’est que : « C’est » !

Tu vois ?

Oui ! Ça, c’est plus facile à observer.

Nous sommes Amour…

Oui, ! Nous sommes Amour… Ce n’est pas que « nous aimons » ou que « nous n’aimons pas » !

Nous sommes Amour… 

Et, à partir de cette État Fondamental et Éternel que nous sommes, grâce à notre libre conscience, soit nous en avons conscience, soit nous en avions perdu, momentanément, la conscience.

Si nous en avons conscience, alors nous pensons et disons que nous aimons… Nous nous exprimons comme cela… Nous vivons alors l’état de paix et de confort qui est l’Amour Lui-même.

Mais, tant que nous avons perdu conscience de cet Amour, dont nous sommes faits depuis toujours, nous avons pu prétendre, grâce à notre libre arbitre mal utilisé, dire et même vivre, que nous n’aimions pas… 

Et là, nous avons vécu un état d’inconfort, voire de grande douleur… et, du fait de notre fidélité absolue à l’Amour Inconditionnel, nous avons revécu, et revécu, la situation que nous prétendions ne pas aimer autant de fois que nécessaire pour que nous puissions reconnaître que nous l’aimons.

En effet, cette perte de conscience ne peut guérir qu’en reprenant conscience… Et donc, cette perte de conscience ne peut guérir qu’Aimée !

C’était de l’ombre et elle ne va guérir que reconnue Lumière…

Donc, l’ombre ne va retrouver sa Véritable Nature qu’en se fondant, qu’en se perdant délicieusement dans la Lumière, dont elle a toujours été faite depuis toujours, même bien sûr, quand nous en avions perdu conscience.

La Lumière seule guérit l’ombre

C’est important ! Ça me parle… 

Moi je sens… enfin je ne sens pas… Je ne sais pas comment dire : quand je devais dire « j’aime » ou « je n’aime pas », je n’arrivais plus ! J’ai toujours eu un problème avec ce mot !

Tu as raison ! Bien sûr ! Je comprends…

Mais le fait « d’être Amour », le fait de mettre un mot différent, là aussi, c’est comme si j’avais une autre porte qui s’ouvrait. Et je sens que cela fait quelque chose à l’intérieur de moi qui fait que cela devient possible.

Alors que le fait que « il faut que j’aime mon voisin, malgré toutes les difficultés qu’il me propose… »

Quand nous disons « J’aime mon voisin », ne signifions-nous pas simplement que « Je suis conscient de l’Amour dans ce voisin » ? ou que « Je suis conscient de la Lumière qu’est ce voisin » ?

Oui, c’est cela que nous faisons.

  

Seule la Lumière existe

Quand nous disons « Je n’aime pas ce voisin », ne nous disons-nous pas, en réalité : « Mon voisin est Lumière, mais je n’en ai pas conscience » ?

Nous ne nous rendons généralement pas compte que nous pensons comme cela… et nous disons simplement : « Je ne l’aime pas ! »

On prend un raccourci verbal qui nous permet d’échapper à la conscience de la Vérité… Cela nous permet d’échapper à la conscience que l’on avait perdu conscience…

Mais ce n’est pas grave ! En effet ce voisin, il va revenir et rester dans notre voisinage, réel ou virtuel, il va continuer à nous interroger, il va continuer à nous aider… Il va en effet essayer sans cesse d’obtenir la bonne réponse de notre part !

Sa merveilleuse question, dont il est rarement conscient, c’est : « Est-ce que tu peux encore, une fois de plus, « essayer » de m’Aimer comme je suis ? Est-ce que tu peux m’aimer sans aucune condition ? »

Et ceci, il me le demandera et me le redemandera, dans cette vie, comme il l’a fait dans toutes nos vies antérieures communes, et comme il le fera dans toutes nos vies communes futures, avec une fidélité totale, jusqu’à ce que j’y arrive ! 

C’est bien là, également, la question que pose sans cesse un enfant à ses parents, n’est-ce pas ? « Maman, Papa, est-ce que vous pouvez m’Aimer sans condition ? Est-ce que vous pouvez être heureux de tout ce que je suis, sans aucune condition ? »

C’est, également, la question que nous nous posons, toi et moi, l’un à l’autre, là, à cet instant même.

C’est la question universelle : « Est-ce que je peux être aimé sans condition ? ». 

C’est à dire, finalement, « Est-ce que Dieu existe ? »

Rires…

  

Dieu existe : peux-tu me Le manifester ?

Oui ! C’est vrai !

C’est cette question-là qui est essentielle ! Et donc, nous nous la posons, nous nous la reposons et nous nous la reposerons encore, à nous-même et aux autres, jusqu’à ce que nous obtenions la seule réponse qui satisfasse en même temps, notre Âme, notre Corps et notre Pensée… Ainsi que l’Âme, le Corps et la Pensée de l’autre !

Et ensuite, nous voulons sans cesse obtenir, à nouveau, la bonne réponse, la vraie réponse, répétée encore et encore plus ! Là, c’est pour nous rassurer que c’est vraiment, vraiment, vraiment Vrai ! 

Et nous poserons cette question jusqu’à ce que nous ayons la réponse manifestée, permanente, qui soit en accord avec la certitude absolue que nous avons dans notre Âme, à propos de tel ou tel sujet :

« Sur ce sujet, nous sommes aimés sans aucune condition ».

Et ensuite, seulement, nous pourrons passer à un autre sujet !

Et, bien sûr, à cette question essentielle, il n’y a qu’une seule réponse acceptable, c’est « Oui ! »

C’est « Oui, je t’aime inconditionnellement ! » ou « Oui, je m’aime inconditionnellement ! » …

Ou par exemple : « Cette odeur que je n’aimais pas, je l’aime inconditionnellement ! Je suis totalement heureux qu’elle existe »

Parce que à un moment, il faut l’acte de foi… On ne l’a peut-être jamais fait d’aimer cette odeur qui sentait mauvais… d’être heureux qu’elle existe !

  

Reconnaître la Lumière en tout

Non, si elle sent mauvais, non !

Mais, tu vois ce que je veux dire ! Comment allons-nous résoudre cela, sans l’aimer ? Si nous ne l’aimons pas, cette odeur, va persister, pour nous, sur la terre, de façon obsessionnelle… pour nous qui ne l’aimons pas.

Et le mécanisme pour qu’elle existe pour nous, existera, soit matériellement, soit dans notre esprit… et nous y aurons accès… matériellement ou virtuellement, dans le but de l’aimer, dans le seul but que nous soyons heureux qu’elle existe…

Nous existons pour tout aimer ! Nous existons pour être heureux de tout.

Nous sommes là pour tout aimer, pour tout élever ! Nous existons pour reconnaître, toujours plus, le Divin en tout.

Et, là, du coup, il n’y a pas des moments intéressants et d’autres moments sans intérêt : Il n’y a que des moments pour tout aimer ! Il n’y a que des moments pour être heureux de Tout !

Ce qui est aussi intéressant, c’est que, pour vivre ce phénomène…

Pardon, je te coupe ! Tu veux dire « pour en avoir conscience », parce que ce phénomène c’est ce que nous « vivons » à chaque instant de notre vie, à chaque instant de nos vies…

Oui ! … Alors, « pour avoir conscience de ce phénomène », ça te renvoie à la Lumière en toi !

Ça te renvoie à « la conscience » de la Lumière, en toi et en tout. Oui !

Parce que sinon, moi, dans un premier temps, je peux entendre : « Je vais » aimer ! Ou, « Je dois » aimer ! Ou, « Il faut » aimer ! Ou encore, « Aimez-vous les uns les autres » ! 

Bon, mais cela m’a toujours paru complètement creux ! Pas parce que c’est faux…

Mais cela me paraissait creux parce que j’étais dans une sorte d’incapacité de le faire… parce que c’était « moi » qui n’y arrivait pas …

Oui, c’était là le résultat de notre perte de conscience…

Alors que le fait de dire que « je suis Amour » et que c’est que « ça » qui va « Aimer » en moi … alors, là, tout est possible, tout est permis !

C’est marrant, parce que, sans arrêt, il faut réajuster la perception que tu as des mots… Je ne sais pas comment dire… C’est vachement important… Ce travail, il peut être si simple.

  

C’est la conscience qui fait toute la différence

Oui, on nous dit : « un mot égale une conscience ».

Oui.

Donc, il faut que nous choisissions la conscience que nous mettons dans le mot ! Ce n’est pas le mot pensé, dit ou écrit qui compte… C’est la conscience que nous y mettons.

Par exemple le mot « Dieu » … on peut en avoir une conscience très diverse… C’est : « Quelle conscience est-ce que je mets, à cet instant, dans ce mot « Dieu » ? »

Est-ce que j’y met la conscience la plus infinie que je suis capable d’envisager ? Est-ce que je « transcende » ce mot ? Est-ce que ce mot signifie pour moi « Dieu Est Tout » ?

Ou bien, est-ce que j’y met une restriction, un interdit, une séparation, du genre : Dieu est à droite, il n’est pas à gauche… ou Dieu est en haut, il n’est pas en bas… ou bien encore, Dieu est là-bas, il n’est pas ici…  ou, Dieu n’est pas en moi… ou, Dieu n’est pas en cette personne ou dans cette chose… etc.

Chaque mot a la valeur de la conscience que l’on y met… 

Mais, c’est la même chose de chaque regard, de chaque bruit que nous entendons, de chaque chose que nous touchons… Tout cela a la valeur de notre conscience !

  

Tout a la valeur de ma conscience

Quelle est la conscience de la Lumière que j’ai à cet instant dans ce que j’entends, dans ce que je touche, dans ce que je dis, etc.

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

Ben… c’est exactement ça… Le fait d’avoir, d’un coup, conscience de l’Amour en moi : il n’y a plus de problème !

Oui, bien sûr… Mais le problème, ce problème n’était pas obligatoire ! Il a été finalement utile, mais il n’a jamais été nécessaire…

Oui, mais c’est comme si on me donnait le passeport… 

■ 

Oui, c’est vrai ! Je comprends.

Mais sinon, je ne l’avais pas.

Nouvel instant, nouvelle libre conscience

■ 

Nous l’avons toujours eu ! Ce passeport nous l’appelons « le libre arbitre » ou la « libre conscience » …

Ce libre arbitre, nous l’avions depuis que nous sommes Êtres humains et, bien sûr, nous l’avons à cet instant également… Mais, nous l’avions utilisé jusqu’à un certain niveau et maintenant, nous l’utilisons à un nouveau niveau, plus élevé… 

Nous avions un feu, soit vert, soit rouge, à chaque nouvel instant ! Et c’est nous qui en choisissions la couleur. 

Mais, ce n’est jamais le même instant ! Ce n’est jamais la même conscience.

Nous ne pouvons pas vivre deux instants avec la même conscience. Ça, c’est impossible !

Notre conscience ne dure que cet instant ! 

Un instant, c’est une conscience… Un nouvel instant, c’est une nouvelle conscience !

N’empêche que ces mots, « l’Amour », « l’Instant » etc., c’est comme si ça me réunissait, alors qu’avant j’avais des parties, des morceaux… Alors que là, à l’instant, ça m’enveloppe moi…

Adoration Naturelle

Oui, Tu as raison !

Dès l’instant où nous avions perdu conscience de la Lumière, à ce même instant, nous avions perdu conscience de la Vérité, nous avions perdu conscience de l’Unité… Nous avions perdu conscience de tous les aspects infinis du Divin…

Donc, nous avons eu un sentiment de « séparation », puisque pour perdre conscience de la Lumière, nous avons été obligés d’imaginer autre chose que la Lumière… donc, il nous a fallu imaginer une séparation entre d’une part, la Lumière, et d’autre part, cette autre chose, soi-disant « hors » de la Lumière… 

Le dieu et le diable, si tu veux ! Ou n’importe quoi ! nous étions obligés d’imaginer une séparation ! Une opposition entre quelque chose et quelque chose d’autre… pour perdre conscience de la Lumière.

Sinon, si nous n’imaginons aucune séparation, il ne reste plus que Dieu ! C’est tout ! Il ne reste plus que l’Unité, la Lumière Absolue en toute chose…

Et, bien sûr, nous reconnaissons la Vérité : nous sommes Un avec le Tout.

Et à ce moment-là, le grain de poussière nous extasie… Tout nous émerveille, puisque nous sommes alors dans notre état naturel d’adoration du Divin dans tout ce que nous contemplons…. dans tout ce que nous vivons.

C’est vrai que ce moment est vraiment extraordinaire ! Parce que, quand nous voyons que, avec toute cette imagination de séparation que nous avions choisie jusqu’à maintenant, dans cette imagination de Dieu comme étant extérieur à nous, nous en arrivons quand même, en même temps, à cette sensation d’Unité…

Nous arrivons quand même à travailler là-dessus et avoir des instants de conscience de la Lumière…

C’est incroyable ! Malgré l’ombre, avec l’ombre, il y a la Lumière !

L’ombre n’était que notre perte de conscience de la Lumière

Oui ! C’est parce que l’ombre n’existait pas… Elle n’existait pas comme la Lumière. La Lumière c’est l’Existence Absolue, Éternelle, Infinie… 

L’ombre, elle, elle n’était que notre perte de conscience de la Lumière.

C’est quand même extraordinaire que l’on y arrive… aussi !

Oui, bien sûr, mais, en même temps, il n’y a pas d’autre solution ! 

Ce n’est pas que « c’est possible », c’est qu’il n’y a pas d’alternative… Nous n’allons pas « vers » autre chose : Nous étions baignés depuis l’Éternité dans la Lumière… et nous y baignons aujourd’hui, « comme d’habitude » !

C’est un voyage de la conscience… Nous allons vers une conscience toujours plus grande de la Lumière Infinie et ce voyage, il durera éternellement.

Nous n’arriverons jamais au bout de notre conscience de la Lumière !

Non… C’est vrai.

Donc, notre conscience de la Lumière va s’ouvrir éternellement ! Pour toujours !

Et il n’y a pas cette fin que toutes les religions nous ont proposée et nous proposent encore…

L’ombre que nous imaginions nous a toujours proposé une fin dans l’avenir, un aboutissement final, un paradis final ou un enfer final, un samadhi, une extase terminale, un moment où soit nous aurions tout compris de Dieu, soit nous serions rejetés hors de Dieu… etc… Et les variantes ont été innombrables…

Mais, non ! Nous avons compris le Divin, à cet instant, jusqu’à ce point-là, mais après, il nous reste le Tout Infini à explorer pour l’Éternité… comme d’habitude !

  

Les 8 entretiens (2ème Partie du 4ème Entretien)

Oui, c’est cela, à mon avis… Je ne pense pas que nous puissions réellement « perdre » conscience de ce dont nous avons eu conscience…

Par exemple, on ne peut pas revenir en arrière, à une conscience strictement animale, ou bien strictement végétale, ou strictement minérale. Nous avons, pour toujours, ces différentes consciences en nous… Mais depuis peu, nous avons aussi la conscience humaine, avec ce fameux « Libre Arbitre »…

D’ailleurs, si nous pouvions « perdre » vraiment notre conscience… Et bien ! Par exemple, si nous allions à l’extrême, nous pourrions revenir à une conscience uniquement minérale… 

Mais ce n’est pas possible ! Une conscience de la Lumière est acquise pour toujours !

Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné !

Dans son Amour Parfait, Dieu ne sait Donner que pour toujours…

Donc, pour toujours, l’homme a la conscience minérale, pour toujours, la conscience végétale, pour toujours, il a la conscience animale en lui et, bien sûr, depuis très peu de temps, la libre conscience humaine qui lui a également été donné pour toujours…

Nous sommes donc de, très, très jeune « libres consciences humaines » !

Et cela se voit !

La Lumière Éternelle

Oui ! C’est comme quand nous faisons l’expérience de la joie : nous pouvons peut-être, pendant un temps, ne plus la faire, mais nous ne pouvons pas dire que ça n’a pas existé ! Nous avons donc eu notre augmentation de conscience…

Oui, c’est marqué pour toujours…

Nous sommes « des êtres d’ouverture de conscience » et nous sommes beaucoup, beaucoup, plus conscients… que ce que l’ombre prétend. 

Parce qu’en effet, c’est l’ombre en nous et autour de nous qui a prétendu que nous n’étions pas conscients… 

Oui ! C’est l’ombre qui a prétendu que nous avions perdu la conscience ? 

Oui ! Et, malgré de nombreux « resets » faits par les Êtres les plus élevés, les religions, qui ont été à chaque fois l’héritage de leurs enseignements, ont toutes été, rapidement polluées, dès leurs débuts, pour entériner cela et pour enseigner l’erreur à nouveau… Et cela s’est passé de bien nombreuses fois !

Ces religions nous ont dit pendant des millénaires, et nous avons adhéré à cette vision… Elles nous ont dit : « Nous, on sait ce qu’il faut faire… vous, vous ne le savez pas… On va vous enseigner ! »

Mais, dans sa douleur, dans sa prétendue perte de conscience de la Lumière, ce n’est qu’aimée sans condition que l’ombre peut faire l’expérience de cesser de freiner l’expansion naturelle, originelle, de la conscience de la Lumière… Ce qui, à chaque fois, se manifeste par l’expérience de la Joie !

Mais, en réalité, nous sommes une Âme, il n’y a que Dieu en nous…

Nous sommes des parcelles de Dieu, et nous avons donc toute la conscience de cette parcelle que nous sommes depuis toujours et pour toujours !

Personne ne peut perdre Dieu

C’est important de savoir que l’on ne peut pas la perdre !

Oui, c’est optimiste et c’est agréable. 

C’est rassurant !

Encouragés par l’ombre, nous avons pu faire semblant que nous avions perdu quelque chose que Dieu nous a donné pour toujours, mais, bien sûr, nous n’avons jamais rien perdu réellement !

Qui peut perdre quelque chose que Dieu lui a donné ?

Et c’est d’ailleurs tout le problème de la conscience ! C’est pour ça qu’une phrase vraiment clé dans ma vie qui a été dite et que j’ai écrite et que je continue à méditer chaque jour est la suivante : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ». 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ». 

En fait nous ne « travaillons » que sur la conscience, ou, plus précisément, sur le rythme d’ouverture de la conscience que nous sommes… et pas sur la Réalité Divine !

Nous ne pouvons pas travailler sur la Réalité Éternelle ! Nous ne pouvons pas travailler sur Dieu… En effet, la Réalité Éternelle, avec un grand R, c’est Dieu Lui-même !

Nous ne travaillons donc que sur notre conscience ?

Oui ! Oui !Nous ne pouvons pas travailler sur Dieu, nous ne travaillons que sur l’ouverture de notre conscience à Dieu.

Ou plutôt, pour être plus précis, nous ne travaillons que sur la vitesse d’ouverture de notre conscience à Dieu… C’est vraiment la seule chose que nous pouvons modifier et sur laquelle nous pouvons agir…

Et, également, remarquons que chaque Être humain est « absolument le seul » à pouvoir agir, grâce à son libre arbitre, sur ce rythme de cette ouverture de conscience qu’il est.

Cohérence

Oui c’est cohérent ! Mais, si tu veux, depuis le début de notre travail, depuis le début de notre communication, tout me paraît cohérent et logique, incontournable et sans soucis. 

C’est vrai !

Alors, je me suis dit : « Mais là où j’achoppe un peu, c’est dans la pratique ! Dans l’expérience … »

Tu veux dire, dans le quotidien ? 

Mais, pas seulement dans le quotidien ! Au niveau des principes également… 

Je suis en train de retranscrire notre dernier entretien… Et par exemple, nous avons parlé de différentes choses… Et à un moment, tu disais, et c’est tout à fait logique avec tout ce que nous avons dit jusqu’à maintenant : « Si nous sommes pauvres, il faudrait que nous soyons heureux d’être pauvres… etc… »

Ça, ce n’est pas quelque chose que tu peux dire comme ça, ouvertement, à n’importe quelle personne : ce n’est pas possible !

C’est vrai, c’est logique… mais, c’est énorme !

Oui ! Cela a été rendu énorme par la pression de l’ombre ! C’est le travail de l’ombre sur des millénaires et des millénaires qui a fait que nous avons perdu conscience de la Réalité Divine sur plein de points. 

Et, de ce fait, nous avons un schéma, une vision du fonctionnement de nous-mêmes et de la vie qui est voilée, mais très fortement voilée, par le programme de l’ombre, c’est à dire par sa propagande multimillénaire !

La Lumière dévoile l’ombre

Et nous le voyons bien, actuellement, nous sommes dans une espèce de caricature extrême de sa propagande !

Mais c’est très, très, parlant ! Et cela va nous inviter, avec une force jamais atteinte, à nous dépasser, c’est à dire à ouvrir notre conscience comme nous ne l’avions jamais fait ! 

Les réactions des gens autour de nous, nos réactions personnelles face à ce déferlement de propagande qui nous est proposé, etc… Tout cela nous oblige à vraiment avancer fermement dans notre foi, dans notre espoir, dans notre amour… et ceci de façon vraiment irréductible ! 

Nous ne pouvons, maintenant, plus refuser de laisser, naturellement, s’ouvrir notre conscience à la Lumière…

Quand je me mets en face d’une situation comme ça, c’est à dire de n’importe quoi de très douloureux ou, en tous les cas, de n’importe quoi de ressenti comme très douloureux, je reviens au principe d’un petit problème que j’avais eu à un moment donné : c’est cette « dissociation », que j’avais évoquée dernièrement ! 

Je sens bien que, en fait, ça peut être l’occasion d’un élargissement de conscience et il faut simplement que je sorte de cette identification à ce « moi », à ce moi soi-disant petit, réduit et ombreux…

Tu veux dire ce « moi » amputé par l’ombre…

Oui ! En fait, je suis « Âme », entièrement Âme, et c’est parce que je suis « Âme » que je vais pouvoir vivre des choses comme ça dans la Joie ! … Et pas autrement !

Oui ! Il n’y a pas d’autre solution !

Il n’y a donc vraiment pas d’autre solution !

Et effectivement, je suis bien d’accord avec toi ! Et je l’ai vu avec le confinement… Le premier confinement, qui a été un réel ébranlement, avec toutes ses conséquences ! 

Mais, c’est grâce à ça que, moi, j’ai commencé un autre travail et je suis convaincue que tout ce qui se passe actuellement va permettre, obligatoirement, aux personnes qui le choisissent de permettre à l’élargissement de leur conscience de reprendre son rythme naturel. Parce que ça va être le seul moyen de se sortir de là…

Tu as raison…

C’est le seul moyen, en apparence, évidemment… 

Mais attention ! Tout ça, c’est à dire toute cette accélération de l’ouverture de conscience, aurait pu se passer dans le confort absolu !

La souffrance est utile, mais elle n’est pas nécessaire…

Nous sommes créés pour vivre heureux ! Nous existons pour « vivre » vraiment… Vivre et non pas pour survivre !

Mais, non ! Là, ça ne se passe pas comme ça !

Mouvement Originel

C’est le problème du « caïnisme » ! C’est le problème qui résulte d’avoir adhéré pendant des milliers d’années et des milliers d’années à l’option de Caïn…

C’est-à-dire que nous avons accepté la diminution de la vitesse naturelle de l’ouverture de notre conscience à la Lumière qui, depuis, nous a été proposée par l’ombre à chaque nouvelle incarnation de nos Âmes…

Mais la Réalité, La Réalité Divine, Elle, Elle n’a pas changé… 

Non ! C’est toujours la même !

Et à tout instant nous pouvons, instantanément, retrouver « notre mouvement d’origine, notre mouvement originel d’ouverture de conscience à la Lumière » … et avoir donc ce sentiment de joie qui est inhérent à cette ouverture…

Dès que notre ouverture de conscience reprend son mouvement naturel, originel, nous retrouvons le sentiment de la Joie Naturelle qui nous a été donnée depuis toujours et n’a jamais pu nous être enlevée !

Qui peut nous enlever ce que Dieu donne ?

Pas même nous-même !

Le sentiment de joie, c’est ce qui nous signale que nous sommes dans notre mouvement naturel, originel d’ouverture de conscience…

 La joie nous signale que nous ouvrons la conscience comme nous désirons toujours l’ouvrir. C’est l’indice absolu ! Nous sommes heureux et il n’y a pas de cause !

Nous ne sommes pas heureux parce que nous avons reçu de l’argent, ou parce que nous guérissons d’une maladie…

Non ! Nous sommes heureux, parce que nous sommes Heureux, c’est tout !

Nous sommes heureux parce que nous avons retrouvé la conscience de ce que nous n’avions jamais perdu…

Nous sommes heureux, parce que Dieu l’a voulu ainsi… et que nous adhérons librement à « Son » Plan… Notre joie n’a pas d’autre cause que la Lumière ! 

Et la Lumière, Elle, Elle est Éternelle !

Communication prudente

Alors, ça je l’ai entendu ! Ça, ça marche pour moi… Je l’expérimente… Il n’y a, là, pas de souci de compréhension, ni de conscience… 

Cependant, confrontée à une personne qui avait des soucis, j’ai eu la tentation de vouloir faire passer ces concepts… Pas comme nous en parlons ensemble, mais un petit peu quand même ! Et lui dire « Ah ! Tu sais, la vie est belle etc… »

Et là, je me suis rendu compte que, pour elle, ce n’était pas comme ça du tout ! Elle s’est accrochée à sa pensée que la vie était laide… Elle a défendu la pensée qu’elle n’était pas heureuse de penser… Elle l’a défendu de toutes ses forces !

En fait, finalement, d’après tout ce que tu m’as dit, j’ai réalisé que la seule façon d’aider cette personne, c’était de l’aimer là où elle est ! 

Oui ! Tu as raison !

Toi tu es dans une certaine conscience de la joie… et l’autre personne, tu ne vas pas, parfois, lui dire quoi que ce soit, tu vas simplement l’aimer !

Oui, c’est vrai! Dès que nous enseignons, nous prenons le risque d’avoir un problème… Parce que nous sommes alors en autorité, parce que nous nous situons peut-être ailleurs que là où elle se trouve : nous prétendons savoir et nous prétendons que l’autre ne sait pas ! Nous avons même probablement la pensée que cette personne est fragile, qu’elle est faible etc. ! 

Donc, là, nous avons adhéré à l’ombre… Nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle.

● 

Oui ! C’est intéressant de s’en rendre compte…

Nous étions là en train de fonctionner à partir de l’ombre., c’est à dire de la perte de conscience de la Lumière Absolue, de la Perfection de la situation. Nous avons prétendu que la situation n’était pas parfaite et qu’il fallait la réparer… 

Bref ! Nous avons prétendu que Dieu avait fait une erreur…

Rires…

● 

Oui, c’est ça !

Qu’Il aurait oublié un boulon !

C’est une attitude qui a été vraiment très commune… et que moi je connais bien…

Oui ! C’était une attitude ombreuse normale ! Pas naturelle, mais normale au sens de la normalité… Oui, c’est important, ce que tu dis.

Le plus grand courage

C’est vrai que pour moi, c’était quand même des choses qui n’était pas très naturelles…

Non, non ! Au contraire, « C’est Naturel » ! C’est Naturel, avec un grand « N », mais ce n’était pas commun de le penser naturel dans notre monde ombreux jusqu’à aujourd’hui ! 

Ah non !

C’est pour ça que je dis, et que je pense vraiment, que le plus grand des courages sur la terre telle que nous nous la vivons pour l’instant, le plus grand des courages, c’est d’être heureux ! 

Il n’y a pas de plus grand courage que d’être heureux, sans condition, dans ce monde pour l’instant très ombreux… Dans ce monde où, nous-même, nous avons de l’ombre en nous-même !

Donc, il nous faut être très courageux pour éclairer cette ombre, pour voir la Lumière « dans » cette ombre ! 

Mais, ce n’est vraiment pas du tout ce qui a été enseigné par l’ombre : 

L’ombre elle-même, autour de nous et en nous, nous a enseigné que l’ombre c’était l’ombre… Et qu’elle était opposée à la Lumière, ennemi de la Lumière ! Qu’il fallait la combattre, qu’il fallait l’éliminer etc… !

Mais, si je combats l’ombre, ne suis-je alors pas un artisan de l’ombre ?

Comment « ombre + ombre » va-t-il donner plus de Lumière ?

Comment « Une perte de conscience de la Lumière + une autre perte de conscience de la Lumière » va-t-il donner « Plus de conscience de la Lumière » ?

N’a-t-il pas été dit : « Aimes ton ennemi » ?

Est-ce que l’ombre n’est pas l’ennemi à aimer ?

Est-ce que « Aimer son ennemi », ce n’est pas « Aimer l’ombre » ?

Un silence…

Être heureux… Être heureux…

Tu peux être heureux sans le montrer ? 

Parce que c’est souvent presque une agression pour l’autre…

Mensonge Lumineux

Oui ! C’est vrai ce que tu dis… Il faut être pratique…  Il faut reconnaître en fait que, pour l’instant sur cette terre, il y a deux types de mensonges : il y a « le Mensonge Lumineux » et il y a « le mensonge ombreux ».

Le mensonge lumineux ?

Commençons par le mensonge ombreux : eh bien, là, nous ne sommes tout simplement pas heureux de le faire ! Nous n’avons pas de joie à mentir… Aucune joie !

Nous mentons douloureusement parce que nous avons peur ou parce que nous adhérons à la perte de conscience de la Lumière… etc.

Nous avons perdu conscience que nous vivons, depuis toujours et pour toujours, dans la Lumière et de la Lumière… Et dans cette perte de conscience, nous essayons de nous en sortir, dans cette inconscience, en mentant douloureusement…

Évidemment, cela ne marche pas… Nous ne nous en sortons pas ! Personne ne peut s’en sortir sans corriger cette erreur de base et donc sans reprendre conscience de la Lumière ! 

Et puis, maintenant, nous avons le Mensonge Lumineux, c’est-à-dire heureux… Ce mensonge, que nous sommes heureux de faire, va partir du constat que la personne est « parfaite ».

Il ne va pas partir du constat illusoire que la personne est incomplète, que chez elle Dieu a oublié quelque chose, qu’un boulon n’a pas été mis au bon endroit et que nous devons réparer cette erreur divine… ce qui est une perte de conscience de la Lumière évidente…

Non ! Cette personne « est » parfaite… Elle est parfaite telle qu’elle est ! Et, justement, par respect, dans cette foi en sa perfection et par cette certitude qu’elle a tous les éléments de la Vérité en elle, nous allons donc, peut-être, mentir.

Et ce mensonge va, le plus souvent, consister tout simplement à rester discret… C’est un mensonge de discrétion… C’est mentir par omission amoureuse… 

Là, nous allons, le plus souvent, comme reculer d’un pas et créer, par l’expression de notre amour, un espace de confiance que nous allons lui offrir…

Dans cet espace de sécurité mis en place par l’amour que nous allons lui manifester de notre mieux, cette personne va avoir l’occasion, peut-être, d’explorer cette conscience qu’elle n’a pas encore et, ainsi, pouvoir voir enfin ce qu’elle est réellement, elle-même : un bel Être !

Et elle va, si elle le choisit, découvrir, à son rythme à elle, que tout est Lumière en elle, y compris l’ombre dans laquelle elle à cru jusqu’à là !

Toutes ces possibilités s’ouvrent à elle, simplement, parce que nous lui exprimons notre joie qu’elle soit ce qu’elle est, dans un domaine où elle-même n’a, à ce point, jamais su le faire elle-même…

Sécurité

Dans mon dessin reproduit à nouveau ci-dessous (voir l’article précédent : 1ère Partie du 4ème Entretien), cela se passe au bord de notre conscience commune, nommée « 3 »…

Là, à la limite floue entre notre espace de conscience commun à tous les deux, que l’on nomme « 3 » et notre conscience à nous « 1 » (que, elle, elle n’a pas encore), nous créons de la sécurité… 

Comment ? En l’aimant et en le lui manifestant… Nous créons cette espace et elle peut exprimer un truc et, nous, nous savons en être heureux : donc, nous sommes alors la personne qui, peut-être pour la première fois dans ses vies, est heureuse de ce qu’elle exprime, à nouveau, à cet instant… Alors que, jusqu’à là, elle ne savait pas en être elle-même heureuse… Et que personne n’avait pu lui manifester de l’amour à propos de ce point particulier…

Tu vois ?

Oui ! Et hop ! Nous sommes pour elle l’occasion d’un possible élargissement de sa conscience !

Voilà ! C’est cela.. Cela lui permet du coup un élargissement de sa conscience et elle peut, si elle le veut évidemment, profiter de cette sécurité qu’elle ressent grâce à la vision lumineuse que nous avons d’elle sur tel ou tel aspect de son Être…

Par exemple, nous avions parlé de la culpabilité, il y a peu… Eh bien, grâce à notre vision aimante de « sa » culpabilité, elle pourra, quand elle le choisira, adhérer à une vision aimante de la culpabilité, elle aussi… Et même, finalement, quand elle y sera prête, elle pourra choisir d’aimer « sa » culpabilité. 

Et ça change tout ! Là, au lieu de pousser la personne, par derrière et de la forcer à aller vers l’avant, nous créons une espèce d’aspiration gentille, amoureuses, qui fait qu’elle peut faire des expériences… Et elle peut voir effectivement que, quand elle ose penser ce qu’elle est la plus heureuse de penser, eh bien ! elle sent quelque chose qui change… Elle sent une différence en elle… Elle sent une douce chaleur, elle sent que son corps change de fonctionnement et qu’il y a des répercussions sur tous les aspects de son Être…

Les personnes le sentent !

Les gens me le disent souvent. Il me disent souvent qu’ils sentent une chaleur douce, aimante, qui se répand en eux… Il y a comme une détente ! Simplement parce qu’ils ont osé, souvent pour la première fois de leur vie, penser qu’ils aiment quelque chose qu’ils n’avaient jamais, jamais, envisagé, même seulement, d’aimer jusqu’à là…

Long silence…

… Je reconnais que c’est assez difficile… C’est vrai que nous avons toujours ce désir de rendre service ou d’aider… Mais à la façon ombreuse !

Oui, bien sûr, il faut, bien sûr, aider… Mais, rendre service, c’est d’abord être heureux, soi-même ! C’est donc être un témoin de la joie, un témoin de la paix…

Oui, mais il y a des automatismes…

Nous tout entier

Oui ! Mais ces « automatismes ombreux » eux-mêmes font partie du témoignage que nous offrons… 

Notre témoignage, « c’est nous, tout entier » : c’est la Lumière en nous, bien sûr, mais aussi notre perte de conscience de la Lumière… 

Et, bien sûr, ce « nous tout entier », c’est ce courage d’accueillir avec bienveillance cette perte de conscience que nous avons, nous-même, eu de la Lumière…

Et c’est le fait que nous sommes heureux en présence de l’autre qui lui donne une garantie, qui le sécurise et qui lui permet de faire des explorations qu’il n’aurait jamais pu faire sans cette garantie de notre joie qui tend vers « l’inconditionnel » …

C’est marrant… Pour l’instant, cela touche ces deux points de conception et de pratique complètement nouveaux pour moi : c’est à dire vis à vis de moi-même et vis à vis de l’autre !

Maintenant…

Maintenant, si tu regardes tranquillement la relation que tu as avec un ami parfait, cet ami agit complètement comme ça… 

Ton ami parfait ne fait pas un pas de plus que ce que tu lui demandes… 

Mais, cependant, tu as son amour inconditionnel qui te garantit… Mais, cet ami, idéal qu’il est, ne te dira pas un truc que tu ne veux pas entendre, ni un truc que tu n’es pas prête à entendre… 

Ah non ! Bien sûr !

Et même, quand il y a un groupe de personnes, cet ami parfait, il va doser son langage en fonction de la personne qui, dans ce groupe, a le moins de conscience de la Lumière, à cet instant, pour l’instant… 

C’est sûr ! Par sécurité. Pour ne blesser personne… Pour ne déranger personne inutilement dans cette ouverture de conscience que tous les Êtres de la terre vivent, chacun à leur rythme ! Mais, il n’y a aucune intrusion… aucune !

Et c’est comme cela que nous devons faire. Il faut que nous apprenions à ne pas être intrusif. 

Oui ! Et pour cela, il faut vraiment avoir l’amour de l’autre !

Lumière Totale

Soit, nous avons conscience que « Dieu Est Tout » et, donc, cette personne n’est faite que de Dieu… et elle a Tout Dieu en elle… 

Soit, nous perdons conscience que « Dieu Est Tout » et, donc, nous imaginons que « Dieu n’est pas Tout » … Et alors là, nous pouvons imaginer qu’il y a « des trous de Dieu » dans cette personne et là, c’est le problème ! C’est le problème des soi-disant trous de Dieu…

Problème pour nous d’abord… Puisque nous souffrons d’avoir choisi de perdre conscience de la Lumière…

Et ensuite problème pour elle, si elle adhère à cette perte de conscience que nous lui proposons, et que cela approfondie sa perte de conscience personnelle de la Lumière en elle !

En effet, depuis des millénaires, la croyance que « Dieu n’est pas Tout » était répandue. 

Donc, cette personne a pu avoir facilement cette croyance, car depuis des millénaires, donc, une propagande ombreuse nous l’a serinée sans cesse… Encore et encore…

Nous l’avons subi nous-même, puis nous l’avons infligé aux autres, selon les moments, selon que nous étions un enfant ou un parent !

Nous nous sommes donc transmis cette erreur de générations en générations !

Le « péché originel », dont il a été question, ce n’est rien d’autre que cette perte de conscience de la Lumière que l’on s’est transmis de générations en générations… C’est tout ! 

En fait, alors, la solution est assez simple, au départ !

Ah ! C’est rustique ! La solution de l’ombre est tout à fait rustique… C’est vraiment accessible à tous et c’est l’essentiel. 

C’est comme si on revenait à la base…

C’est l’essentiel, c’est tout simple !

Le Christ a toujours été là que pour ça ! L’un des buts du Christ en chacun de nous est que nous reprenions conscience du Paradis qui a toujours existé et qui a toujours été disponible à chaque instant, mais dont nous avions seulement perdu fortement conscience !

Le Paradis a toujours existé et il reviendra… Il reviendra à notre conscience !

Il n’y a pas de doute là-dessus. Cela a été exprimé très, très clairement…

Oui, c’est vrai !

Mais, je me souviens aussi d’une phrase qui a été dite : que « nous devrions aimer l’ombre » !

Le labyrinthe de l’ombre

C’est vrai ! Il n’y a pas d’autre solution. 

Mais, face à cette solution, la seule solution, dans un premier temps, l’ombre en nous et autour de nous « panique » complètement ! 

En effet, dans un premier temps, l’ombre ne peut pas le croire… Alors son combat pour la perte de conscience redouble de force !

Cela fait des millénaires et des millénaires que l’ombre, en nous et autour de nous, a été, dans ce labyrinthe de souffrance, à tourner et à tourner encore ! 

L’ombre « est » ce labyrinthe ! 

À force de buter sans cesse contre tous ces murs qu’elle a mis en place, à force de se retrouver des milliers de fois et des milliers de fois face à ces mêmes murs qu’elle a érigés elle-même, les uns après les autres… Elle avait perdu espoir !

Et quand elle voit le fil d’Ariane, la Lumière, qui trainait par terre parce qu’elle L’avait ignoré, parce que la propagande qu’elle avait imaginée et qu’elle s’était auto-infligée pendant des millénaires, lui avait interdit de Le voir… elle a une peur panique de se décevoir une fois de plus !

Cette « panique », terrible, de l’ombre, c’est le résultat de la rencontre, à un même instant, d’une part de « son espoir immense de ne plus souffrir » et d’autre part « de ses mémoires de toutes les déceptions immenses passées » !

Il y a au même moment le « frétillement angoissé » de savoir, que d’une part, nous pouvons guérir de nos tourments extrêmes qui nous semblent durer depuis toujours et, d’autre part, que nous pouvons, une fois de plus, revivre la déception démesurée que nous avons vécu si souvent dans le passé !

C’est ça, « la panique de l’ombre » !

En effet, nous n’avons jamais perdu conscience de la Lumière dans la joie ! L’ombre n’a été « que » souffrance… 

Cela a été une immense souffrance que nous avons vécu pendant chacune de nos nombreuses vies passées… 

Mais, il n’y a que la conscience de la Lumière qui puisse rendre à l’ombre sa Vérité … On ne peut pas faire autrement !

Et, depuis le début de l’ombre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, chacun d’entre nous, y compris les plus sombres, ne rêvent que d’en être soulagés !

Oui, c’est vrai, nous le rêvons tous !

 Mais combien, combien ont vécu, avant ce jour, leur rêve jusqu’au bout ?

Cette ombre doit révéler la Lumière qu’elle ne peut qu’être.

Oui! Cette ombre, imaginée par elle-même, doit révéler la Vraie Lumière Merveilleuse qu’elle Est depuis toujours et pour toujours !

Les 8 entretiens (2ème Partie du 6ème Entretien)

Les 8 Entretiens (2ème Partie du 6ème Entretien)

Oui ! C’est cela !

En effet, la souffrance, elle, elle est toujours saine… Cela peut sembler bizarre à entendre au début, mais pour chacun de nous, la souffrance, c’est notre merveilleux message d’erreur adapté parfaitement à nos capacités… 

Pour certains ce message est doux et patient, car il leur faut du temps pour augmenter leur conscience de la Lumière…

Pour d’autres, ce même message est fort et impatient, car, eux, ils ont la capacité immédiate d’augmenter leur conscience de la même Lumière Unique !

Donc voilà ! Même pour une toute petite erreur, toi, tu sembles être prévenue fortement, très fortement, par cette grande fatigue ou par un autre système d’alarme qui te semble puissant ! 

Ceci parce que tu as probablement déjà abandonné beaucoup de systèmes de protections de l’ombre, beaucoup de drogues…


La bonne question est déjà la bonne réponse

Mais maintenant, réfléchissons, profondément, c’est à dire simplement ! 

Sortons donc notre petit outil du BeHappy de notre poche et utilisons-le… Utilisons la question simple et fondamentale dont il est fait : « Est-ce que j’ai pensé là, ce que j’étais la plus heureuse de penser, oui ou non ? » 

Par exemple : depuis que nous dialoguons ensemble tu m’as dit plusieurs fois la même phrase : « Je le comprends, je le pense, mais je ne le vis pas ! » 

Mais, quand as-tu été heureuse de penser la dernière partie de cette phrase ?

… Jamais… Oui, jamais !

On peut maintenant se poser la même question, mais sous une autre forme : « Est-ce que lorsque tu as pensé « Mais je ne le vis pas », tu as penses là la pensée que tu étais la plus heureuse de penser? Oui ou non ? »

Non ! Je n’ai pas été heureuse de la penser, bien que je l’ai beaucoup pensée… Et je dois reconnaître que je n’ai pas été une seule fois heureuse de la penser ! 

Pas une seule fois… C’est sûr !

Maintenant, pour nous amuser, nous pouvons encore nous poser la même question sous encore une autre forme :

 « Cette pensée « Mais, je ne le vis pas ! », à ton avis a-t-elle eu sa source dans ton Âme ou dans tes mémoires ? »

Silence…

… Elle venait de mes mémoires, c’est sûr !

Dans un premier temps, j’allais te dire qu’elle venait de mon Âme parce que c’est tellement important pour moi et que je l’ai tellement pensé…

Mais, en fin de compte, cela venait bien toujours de mes mémoires !

Et une preuve, c’est que je n’ai pas du tout été heureuse de la penser, jamais… Or, lorsque je pense à partir de mon Âme, je ne ressent que la joie !

Et cette joie, je ne la ressent pas du tout, lorsque je pense à partir de mes mémoires ombreuses…

Mais, jusqu’à là, j’avais incorporé si complètement cette idée de « Ne pas être dans la vie ! ». 

Je ne sais pas pourquoi, je ne savais pas d’où cela venait… Mais voilà, je dois reconnaître que c’est bien une mémoire !

Tu vois ? Ce n’est donc pas une pensée qui venait de ton Âme. Cela venait de tes mémoires…

Alors, pourquoi ? Quels évènements se sont passés qui avaient installé ces mémoires en toi ? … Mais, nous n’avons pas besoin, aujourd’hui, de le savoir.

Oui ! Bien sûr ! L’urgence n’est pas là !

Mais, cette pensée s’est simplement installée solidement parce que tu avais pris l’habitude de penser à partir de tes mémoires plutôt que de penser à partir de ta belle Âme ! 

En effet, l’Âme est depuis toujours l’étincelle de la Lumière en nous… Et il n’est qu’agréable de penser à partir d’Elle, comme tu l’as dit !

J’avais pourtant travaillé cette même pensée avec une technique que l’on appelle la myo-résonance… Je sentais que c’était vraiment un sacré blocage… C’était une grande souffrance !

Un blocage ? La Lumière que je désire reconnaître

Oui ! Et heureusement que tu l’as déjà beaucoup travaillé pour te préparer ! Bravo !

Mais attention ! Ce n’était pas un « mauvais » blocage… C’était un blocage que tu éclairais de mieux en mieux et qui était en train de fondre en tant qu’ombre pour se re-transmuter, dans ta conscience, en ce qu’il était en réalité depuis toujours, c’est-à-dire Dieu Lui-même… 

Oui, là, à cet instant, je le vois…

Parce que, un « blocage » … Je veux dire ce que tu appelles un blocage, c’est simplement de la Lumière dont nous avons perdu conscience. C’est tout ce que c’est… Et rien d’autre que cela !

Tout n’est que Lumière Pure, mais, à propos de certains sujets bien précis, nous en avions perdue conscience… Et sur ce sujet-là, et pour des raisons X ou Y, nous avions perdu conscience de ce que c’était Réellement, Éternellement… 

Oui, c’est vrai !

C’est comme un tic qui s’était installé, souvent dans notre vie d’enfant cette fois-ci… ou bien dans une ou plusieurs autres vies que nous avons vécue…

J’ai perdu conscience… Oui ! Il y a eu un moment où j’ai perdu conscience d’être en vie… Ou en tout cas je me suis protégée de quelque chose… peut-être d’une trop grande douleur.

Oui, mais cette « protection » que tu as mise en place, c’est-à-dire ce système, en réalité parfait, que tu avait choisi à l’époque, probablement en effet pour ne pas trop souffrir, il a été très bons puisqu’il t’a amenée là où ils t’a amenée aujourd’hui… et que toi, tu es bien heureuse d’être là !

Oui, c’est vrai : je suis fondamentalement heureuse d’être là où j’en suis, même s’il reste des doutes en moi sur certains points…

Donc ils ont bien été des systèmes de protection très performants ! Mais cependant, même s’ils ont été tout à fait utiles et performants pendant des années ou des vies, pourtant, ils ne sont, le plus souvent, plus du tout utiles aujourd’hui.

Voilà ! Oui ! Et c’est précisément le cas, pour ce blocage…

Mais, il nous faut reconnaître qu’ils ont été utiles, puisque tu as passé l’épreuve et que voilà : tu es quand même arrivée là où tu voulais arriver ! 

Oui ! Ça, c’est vrai !

Bien sûr, tout cela, c’est pour pouvoir continuer ton ouverture de conscience encore plus…

Un blocage ? À aimer !

Donc, il nous faut reconnaître la valeur de ce système de défense, de protection, que tu as appelé « blocage ». Mais bien sûr, c’est vrai qu’à un moment donné, une protection, si on n’en a plus besoin, elle devient inutile et même elle peut devenir un poids.

Oui ! Ç’est bien dans mon sac à dos et cela me pèse…

Mais cependant, ce blocage, il faudra bien que nous le validions et que nous l’aimions… parce que « nous ne pouvons pas nous libérer de ce que nous n’aimons pas » !

Nous ne sommes libres que de ce que nous aimons.

Ce que nous nous n’avons pas reconnu comme étant Lumière n’a jamais pu quitter notre esprit jusqu’à ce que nous ayons reconnu ce que c’était… Réellement ! Lumière !

Nous n’avons pas pu nous en libérer parce que la conscience que nous sommes, ou pour le dire plus précisément « l’ouverture de conscience à la Lumière que nous sommes », n’a jamais pu accepter que nous soyons heureux « à la condition » que nous tentions d’éliminer quoi que ce soit de la Totalité Divine…

Ça, je l’ai bien entendu…

C’est « inéliminable » ! Nous ne l’avons jamais accepté et nous n’allons jamais l’accepter… C’est un contrat qu’aucun de nous ne signera jamais de toute Éternité !

Et donc, nous sommes toujours revenus sur les choses que nous avions choisi de ne pas aimer jusque là, pour tenter de les aimer, parce que, en fait, nous sommes tous fondamentalement honnêtes et totalement fidèles au véritable Amour Inconditionnel… que nous le voulions ou pas !

L’Amour n’a aucune condition

Donc si je peux dire que je, heu… que j’aime ce blocage que j’ai mis en place parce que vraiment il m’a permis de sortir de choses difficiles et bien … Est-ce que ça, c’est une attitude juste ?

Alors là, oui, pour l’instant ! C’est une façon astucieuse, intéressante et bien sûr valable comme étape, comme une marche d’escalier, comme une marche de notre ascension vers une conscience toujours plus grande…

Mais, il ne faut pas oublier que notre but, le but fondamental de tous les Êtres que nous sommes, c’est d’ouvrir notre conscience à la Lumière « sans » condition… « sans aucune » condition ! 

En effet, notre aspiration absolue, c’est d’abandonner « toutes » les conditions à notre joie, les unes après les autres, c’est à dire de les aimer au point qu’elles redeviennent, pour nous, pour notre conscience, ce qu’elles sont en réalité, c’est à dire le Divin Lui-même.

En fait, cela veut dire qu’il faudrait que j’arrive à l’aimer dans le moment présent là où elle vit encore ?

Voilà !

Alors que moi, je veux bien l’aimer dans le passé, quand elle m’a servi, mais dans l’instant, dans cet instant où elle est devenue un poids… là, je ne suis pas d’accord !

Ce « blocage », il est parfait depuis toujours. Il s’agit de l’aimer depuis le début jusqu’à toujours !

Seulement, maintenant, ta sensibilité fait que la même sonnerie te dérange alors qu’en fait, à l’époque, une sonnerie forte, beaucoup plus forte, était nécessaire pour que tu réagisses… Mais, maintenant, si tu fais la même erreur, la sonnerie devient carrément assourdissante !

Alors, du coup ce n’est pas la faute de la sonnerie ?

Être heureux est toujours la priorité !

Non ! La sonnerie, elle est parfaite, mais maintenant elle devient assourdissante simplement parce que ta sensibilité est augmentée, du fait de toutes les prises de conscience que tu as fait en amont…

 Donc, maintenant, tu n’as besoin que d’un léger claquement de doigts pour bien entendre le message de ton alarme lorsqu’elle te signale un simple léger ralentissement de ta vitesse naturelle d’ouverture de conscience.

Mais, c’est vrai que si nous ne réagissons pas instantanément, l’alarme monte rapidement en puissance…

Et si nous sommes têtus dans notre erreur, cette alarme peut augmenter jusqu’à être intense… Si intense qu’elle peut même nous paraître, à un moment, inaudible ! Alors, ce n’est plus que du bruit, du bruit incompréhensible pour nous, pour l’instant !

Alors, si nous en sommes arrivés là, la priorité est d’apprendre d’abord,le plus rapidement possible, à aimer ce bruit qui est incompréhensible pour nous pour l’instant…

Et pour cela, il suffit que nous soyons conscients que ce bruit si intense n’est que Pure Lumière… Et que nous ayons donc le courage d’en être heureux, c’est à dire de l’aimer !

Et là, de ce fait, parce que nous l’aimons, ce bruit va diminuer et devenir de plus en plus audible… Et puis même compréhensible ! Et enfin, finalement, il va pouvoir nous délivrer son message…

Et là, nous allons pouvoir prendre une décision, nous allons pouvoir faire un acte de foi, nous allons agir…

La souffrance est utile, mais pas nécessaire ! C’est ce que j’ai bien compris.

Tout est Parfait ça c’est Sûr ! Tout instant est Parfait… Tout instant est Sacré… Et ça, il suffit de le reconnaître tout de suite… Et, alors là, à chaque instant, nous vivons cette Perfection avec plus de conscience.Fatigable

Et c’est à chaque fois qu’il faut le reconnaître, c’est à dire pour chaque instant et donc chaque pensée.

Alors, en pratique, quand par exemple cette pensée « Je suis fatigable » nous vient, par habitude, à l’esprit…Tout de suite, choisissons de l’accueillir… ne la combattons surtout pas ! Soyons simplement heureux de l’avoir pensée.

Oui ! Ça, c’est ce que j’apprends à le faire.

Notre but premier dans la vie n’est pas de « ne jamais être fatigables », mais bien « d’être heureux » !

De plus, si nous gardons conscience que Dieu est Tout, alors nous avons donc bien conscience que « être fatigables » est aussi Divin que « n’être pas fatigués » … N’est-ce pas ?

Oui ! Bien sûr ! D’autant plus que je pense que c’était une bonne raison… C’est ce que nous disions au départ : c’était un signe parfait !

Oui, c’est toujours un signal parfait : c’est son rôle ! C’est un signal qui a son origine et sa substance « dans » la Lumière… Ce n’est pas une alarme ombreuse.

L’ombre, elle, elle n’a pas de signal… Elle ne nous donne aucun signal qui nous prévienne que c’est elle qui est aux commandes…

Et c’est pour cela que l’ombre peut continuer sa route dans notre inconscience imperturbée.

Le signal, lui, ne viendra que de la Lumière… c’est à dire de l’Amour Inconditionnel !

Apprendre toujours plus, mais jamais totalement

Alors, voilà ! J’arrive à reconnaître le signal et son sens… Mais, c’est vrai que, jusqu’à là, j’ai eu du mal, quand même, à aimer le bruit fort, et cela même si je lui donnais un sens.

Je comprends bien cela… Et d’ailleurs je vais rebondir tout de suite sur les mots « bruit fort » …

En effet, par exemple, depuis des années maintenant, j’apprends à aimer le bruit, parfois très puissant, des motos qui passent dans les rues et sur les routes. 

Et pour cela, lorsqu’elles passent à côté de moi et qu’elles font tout ce bruit, parfois énorme… Eh bien ! Depuis quelques années, à chaque fois, je me dis « La substance de ce bruit, la Réalité Absolue de ce bruit, c’est la Lumière Elle-même… Ne l’oublie surtout pas et détends-toi ! C’est du Divin Pure que tu entends… Qu’est-ce que cela peut être d’autre ? »

Et c’est vrai que, lorsque je me détends ainsi, ce même bruit n’a pas du tout le même impact sur mes oreilles et sur mon corps ! C’est évident et pourtant, c’est probablement le même bruit si l’on en mesure les décibels ! 

Oui, je comprends bien…

Tout moment est bon pour prendre conscience

Et je fais pareil avec tout, autant que je le peux…

Tiens, un autre exemple ! Il y a des années maintenant, je l’avais fait avec l’odeur des échappements des voitures alors que je passais tous les jours dans une rue très étroite à une heure où il y avait beaucoup de voitures qui étaient bloquées par un feu rouge… Et là aussi, j’ai finalement réussi ! 

J’ai appris à être heureux de sentir les odeurs de voiture… Et même, à les déguster ! 

Et maintenant, lorsque je fais du vélo par exemple, j’arrive à avoir autant de plaisir à sentir l’odeur des échappements des voitures qui m’entourent que de sentir l’odeur des belles roses de mon jardin…

C’est toute une reprise en main de mon libre arbitre ! Et j’avance…

Et cela diminue d’autant, c’est sûr, l’impact de toutes ces pollutions sur mon corps et sur mes pensées… et sur mon Âme.

Eh bien, là, tu vas être content ! Parce que l’autre jour j’ai fait la même expérience avec l’odeur de cigarette.

En effet, j’ai un de mes voisins qui fume sur son balcon, un peu le matin et surtout le soir… Et souvent alors, je suis couchée et j’ai ma tête juste au-dessus… 

Cela m’a profondément irrité pendant longtemps… Et l’autre jour, j’étais dans mon lit et j’allais, une fois de plus, m’énerver toute seule… Mais, je me suis dit tout d’un coup : « Il faut que j’arrive à aimer cette odeur » !

Alors, j’ai essayé ! … J’ai vraiment inspiré à fond ! J’ai ouvert ma conscience de la Lumière « dans » la fumée autant que je le pouvais…

Bravo ! C’est cela que nous pouvons faire ! Les fumeurs, eux, ils y arrivent, en tout cas suffisamment pour continuer à fumer !

Nous rions…

En tout cas, pour moi, cela a eu au moins l’avantage de soulager mon tumulte intérieur.

Vraiment, bravo pour cette décision ! 

C’est une perte de conscience du Divin que l’on avait sur certaines choses. Et nous avions pu décider que là, non ! Tel ou tel événement, ça, ce n’était pas Dieu ! Et comme cela, petit événement après petit événement, nous avons gêné petit à petit l’affirmation de notre foi… 

Et bien sûr, du coup, cette aspect de Dieu a manqué à notre conscience !

Oui ! Non seulement ça nous a manqué mais, aussi, ça nous a fait passer dans d’autres états ombreux…

Rien n’est moins bien que Dieu… si Dieu est Tout

Bien sûr… Et c’est là ce qu’il faut gérer…

Là, je valide ça ! Je commence à avoir des petits mouvements de ce type… Mais bon… Je veux toujours encore évoluer ! Bien sûr…

Oui, nous le voulons tous… et c’est dans l’intérêt de tous et de chacun !

Après, il ne faut pas oublier que ces habitudes, ces mémoires, nous les avons installées pendant très longtemps… et dans beaucoup de corps !

Cette fois-ci, c’était un bel outil de protection que j’avais mis en place… et je me faisais mal depuis longtemps, avec cette fumée du soir !

Cela faisait longtemps que je tournais autour pour essayer de comprendre comment je pouvais faire évoluer cette situation…

En effet, il faut se rappeler également que si cette perte de conscience de la Lumière a pu parfois prendre des formes plus violentes ou plus durables, nous avons pu finalement obliger nos corps à mettre en place des systèmes de survie plus ou moins importants pour qu’ils puissent garder un certain équilibre…

Et ce sont ces systèmes de survie qui peuvent ensuite, lorsque nous avons enfin ouvert un peu plus notre conscience sur la Vérité, évoluer en ce que nous avons appelé « maladies »… Ces maladies surviennent au moment où notre corps met en place le démontage de ces systèmes de survie lorsqu’ils ne sont plus nécessaires.

● 

Oui, je comprends ! Ce sont ces systèmes de survie naturels que le corps met en place, en général silencieusement, pour survivre lors d’un surstress… 

J’ai compris, également, que lorsque nous avons résolue ce surstress, le démontage de ce système de survie se manifeste par des symptômes que nous avons, malheureusement, appelé « maladie »… Et que souvent nous combattons !

Oui, tu as bien compris et résumé cet aspect des choses.

Traduire, c’est trahir ? Pas toujours !

Maintenant, dans un autre ordre d’idée… Quand ce type de pensée sort, comme tout à l’heure quand tu as pensé : « Je ne suis pas dans la vie », en fait, c’est magnifique ! Il n’y a pas de soucis réels !

En effet, si nous la décodons bien, si nous traduisons profondément cette pensée, notre sentiment de beauté et de vérité en sort alors grandit…

Amusons-nous donc à décoder, mot à mot, cette pensée pour reconnaître la Lumière dans cette phrase « Je ne suis pas dans la vie » … En effet, si nous nous rappelons que « Dieu est Tout », absolument Tout, alors :

« Je », c’est du Dieu, c’est de la Lumière Pure… N’est-ce pas ? 

« Vie », c’est également la Lumière… Oui ? 

« La », c’est aussi Pure lumière… si Dieu est Tout !

Tu as mis aussi le mot « dans » dans ta phrase… Mais « dans », c’est fait également de Dieu obligatoirement… N’est-ce pas ? 

La négation « ne pas » c’est, bien sûr, du Divin aussi Parfait. 

Et tu as aussi le mot « suis » : que peut-il signifier d’autre que la Lumière ? 

Donc, en fait, si nous décodons honnêtement, et méticuleusement, cette phrase, nous prenons conscience qu’elle n’exprime, comme toutes les phrases que nous pouvons penser et exprimer, « que » la Lumière…

Parce que Dieu Est vraiment Tout ! Il est également tous les mots que nous prononçons…

Et ça, c’est la base : « Dieu Est Tout »… 

Donc, quand tu te vis fatigable, il est bon pour toi que tu te rappelles que c’est Parfait ! Alors, tu n’auras plus besoin, comme tu le faisais peut-être avant, et comme la société le fait en général, de penser que ce vécu n’est pas Divin, qu’il est moins bien que Dieu, ou bien que ce n’est pas la Lumière…

En effet, qu’est-ce qui n’est pas Dieu… si « Dieu Est Tout » ?

Qu’est-ce qui n’est pas Dieu… si Dieu Est Tout ?

Silence…

C’est vrai qu’en disant « Je suis fatigable », je peux très bien penser effectivement qu’en fait c’est un signe, un signe qui m’est donné, qu’il y a là la possibilité de changer quelque chose…

Oui, c’est vrai. Mais, ce signe-même, tel que tu en parles là, ce ne peut être que de la Lumière…  Tout ce qui existe est « La Lumière » dont nous prenons conscience… N’est-ce pas ?

Ce signe est Lumineux… Donc tu l’aimes pour ce qu’il est… Tu l’aimes par foi… Tu n’as pas besoin d’un raisonnement.

Oui, c’est vrai… Mais j’en ai quand même un !

Rires…

C’est comme cette feuille de papier qui est posé sur le bureau devant toi : tu la regardes… Et, si tu veux, tu as conscience de Dieu en la regardant ! 

Oui ! Là, je n’ai pas besoin de réfléchir pour savoir pourquoi je l’aime.

Tu vois ! Tu n’as pas besoin d’un système compliqué pour comprendre comment ça fonctionne.

Oui ! Mais revenons au basique… Tu as dû me le dire déjà 10.000 fois et ça va être une répétition : Je peux rajouter un peu de conscience de la Lumière à chaque fois en y pensant à ce moment-là… un petit peu… Et puis encore un petit peu…

Dès que tu fais « un peu », ce sera mieux… Mais tu resteras insatisfaite. Parce que toi, tu ne peux pas te contenter d’un peu plus de conscience de la Lumière : Non ! C’est « la Lumière » , la Lumière Absolue, dont tu veux avoir une conscience toujours plus grande !

Comment je fais pour aimer ça ?

Un texte dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ». 

Eh bien, c’est carré ! C’est « Oui » ou « Non ! Il n’y a pas d’intermédiaire. Ce n’est pas « un peu oui » ou « un peu non » …

Non ! C’est soit « Oui », soit « Non ». 

À cet instant : Soit nous avons conscience de la Lumière et, évidemment, nous voyons toute la joie croissante que cette conscience de la Lumière nous offre et qui est infinie…

Soit nous n’en avons pas conscience et là, immédiatement, ce refus est inacceptable pour nous… et alors, nous ressentons tout de suite la merveilleuse souffrance qui nous signale notre erreur ! 

Et là, dans ce deuxième cas, nous allons répéter la fameuse situation dans laquelle nous avons eu de la difficulté à avoir conscience de la Lumière jusqu’à y reconnaître la Lumière dont nous avions simplement perdu la conscience. 

C’est un peu comme sur un mur tout blanc sur lequel il y a une toute petite tache noire ! Alors, là, nos yeux vont être très attirés à regarder la tache noire en priorité. C’est sûr ! 

Mais, ce n’est pas un déséquilibre : c’est simplement que nous voulons que le mur blanc soit tout blanc ! Nous n’acceptons que le mur blanc…

Et, dans le cas du mur, nous prenons un pinceau et nous remettons du blanc sur la tache… et puis c’est tout ! Et là, maintenant, le mur est tout blanc… Il est idéal !

Mais ça, c’est au niveau physique… Tandis que dans le cas de l’ombre, il nous faut simplement reconnaître que l’ombre n’est que de la Lumière dont nous avions perdu conscience… c’est tout !

Rires…

Mais je peux le dire… Je peux m’exercer à le dire sans arrêt… Mais ça ne sert à rien !

Oui, cela ne sert à rien tout seul ! Demandons l’aide de Dieu pour y arriver…

En effet, le mental ne pourra pas arriver à faire ce travail si nous avons prétendu qu’il était séparé du Divin.

Prétendu séparé de Dieu, notre mental se crispera, puis s’épuisera devant l’énormité du travail à accomplir, dans ce travail de surveillance permanente de nos pensées et de leur transmutation !

Nous pensons des milliards de pensées, sans arrêt, mais quand nous prenons conscience de l’une d’entre elle, comme par exemple, lorsque nous prenons conscience que nous avons pensé : « je suis fatiguée » … Là, il suffit alors, simplement, que nous prenions conscience de Dieu « dans » cette pensée que nous avons eue !

alors, nous ne la jugeons pas… Mais, nous l’aimons, nous l’accueillons… Nous ne voulons pas qu’elle disparaisse. Tu vois ? 

Nous ne voulons pas que quelque quoi que ce soit disparaisse… Sinon nous sommes dans l’attitude bazooka !

Les 8 entretiens (3ème Partie du 6ème Entretien)

Les 8 entretiens (3ème Partie du 6ème Entretien)

Perdre conscience n’est pas perdre le Tout

Mais ça, c’est au niveau physique… Tandis que dans le cas de l’ombre, il nous faut simplement reconnaître que l’ombre n’est que de la Lumière dont nous avions perdu conscience… c’est tout !

Rires…

Mais je peux le dire… Je peux m’exercer à le dire sans arrêt… Mais, ça ne sert à rien !

Oui, cela ne sert à rien tout seul ! Alors, demandons l’aide de Dieu pour y arriver…

En effet, le mental ne pourra pas arriver à faire ce travail si nous avons prétendu qu’il était séparé du Divin.

Prétendu séparé de Dieu, notre mental se crispera, puis s’épuisera devant l’énormité du travail à accomplir, dans ce travail de surveillance permanente de nos pensées et de leur transmutation !

Nous pensons des milliards de pensées, sans arrêt, mais quand nous prenons conscience de l’une d’entre elle, comme par exemple, lorsque nous prenons conscience que nous avons pensé : « je suis fatiguée » … Là, il suffit alors, simplement que, l’instant suivant, nous prenions conscience de Dieu « dans » cette pensée que nous avons eue !

Alors, nous ne la jugeons pas… Mais, nous l’aimons, nous l’accueillons… Nous ne voulons pas qu’elle disparaisse. Tu vois ? 

Nous ne voulons pas que quoi que ce soit disparaisse… Sinon, nous sommes dans l’attitude bazooka !


Tu vois c’est peut être ça la petite finesse… Je ne veux pas qu’elle disparaisse, en fait… Mais, ce n’est pas si simple que ça ! Même si je peux dire que c’est Dieu, même si je peux penser que je l’aime… au fond de moi il y a toujours dans un coin cette envie que cette chose disparaisse !

Aimer notre combat

Ouais ! Et là nous sommes alors, bien sûr, encore dans un combat… Nous voulons l’abandonner, mais il nous faut lâcher-prise !

Mais, ce combat, pour l’instant, tant qu’il existera en nous, ou autour de nous, il nous faudra bien choisir de l’aimer… Aimons ce combat ! Reconnaissons-nous le droit à des moments de combat…

Le libre arbitre nous a vraiment été donné, absolument donné !

 Alors, réfléchissons avec simplicité et posons-nous par exemple cette question si simple : « Est-ce que Dieu nous aime plus quand nous ne le combattons pas, que quand nous le combattons ? »

Non ! Dieu non ! … Mais moi oui !

C’est par là que nous voulons nous diriger. Tu comprends ?

Nous voulons arriver progressivement à être nous-même aussi heureux dans les deux cas…

C’est-à-dire que nous voulons valider le fait que nous nous surprenions en train de combattre… Aimons-nous, alors que nous avons combattu !

En effet, si nous ne nous aimons pas « combattants », lorsque nous en prenons conscience avec notre mi-temps de retard, alors cette situation où nous combattons se représentera inévitablement pour que nous tentions une nouvelle fois de l’aimer, c’est à dire d’en être heureux.

Nous ne lâcherons pas le morceau… Nous voulons vraiment Tout aimer ! Nous sommes, que nous en ayons conscience ou pas, fidèle à Dieu et nous voulons l’adorer en tout…

Encore notre mi-temps de retard

Oui, c’est important cette notion de mi-temps de retard !

Oui ! À l’instant N°1, nous combattons… Â l’instant N°2, nous voyons que nous avons combattu… Et là, à l’instant N°3, c’est le moment d’être heureux d’avoir combattu !

Oui, c’est vrai… Alors, il faut y arriver !

Et c’est toujours le dernier instant qu’il nous faut aimer « en priorité »… Parce que ce dernier instant, c’est celui qui se présente au portillon de notre conscience là, maintenant ! Il est là, encore sous notre regard immédiat… Il n’est pas encore perdu parmi nos milliards de mémoires.

C’est la partie de notre passée qui est la plus proche de notre conscience… avec simplement une mi-temps de retard !

Alors, c’est toujours ce dernier instant qu’il nous faut nous entraîner à aimer en priorité… Ce ne sont pas les milliards de milliards d’autres instants que nous avons vécus dans notre passé !

Ce dernier instant, c’est le plus intéressant, le plus accessible… Donc c’est le moment de l’aimer, ou tout au moins d’apprendre à l’aimer, avec seulement une mi-temps de retard …

Après, il y aura un autre instant… Et puis un autre… Mais à chaque fois, c’est quand c’est juste arrivé à cet instant précédent que c’est le plus facile à gérer : en effet il n’y a alors seulement qu’une mi-temps de retard… 

Et nous n’avons pas à gérer l’ensemble de nos mémoires qui est immense, mais nous avons juste à gérer la dernière de nos mémoires : ce qui vient juste de se passer !

Nous avons seulement à essayer d’être heureux de ce dernier instant, le plus vite possible : en être heureux le plus possible… et le plus tout de suite possible ! Et alors là, de suite, si nous le faisons, nous faisons toujours une bonne affaire. 

En effet, nous venons là d’augmenter un peu notre conscience de la Lumière quand elle s’est présentée à nous , cachée sous la forme de notre l’ombre. 

Et donc, chaque fois que cette pensée, par exemple « Je suis fatiguée », ou tout autre pensée, se présente à la porte de notre conscience, faisons ce simple petit travail ! 

Une élévation

Tout simplement ! Nous faisons ce que nous pouvons appeler peut-être une élévation instantanée de nos pensées au fur et à mesure où elles se présentent, en acceptant enfin le cadeau de l’aide de la Lumière Elle-même… qu’Elle nous offre depuis toujours…

C’est étonnant, parce je ne devais pas être très bien au début de notre entretien… Et je t’ai donné toute ma liste de pensées que je n’étais pas heureux de penser qui me sont venues sur l’instant à la conscience…

Oui, et c’est très bien ! Il faut bien que nous prenions conscience d’un certain aspect de l’ombre pour pouvoir nous décider enfin de l’aimer…

Oui, bien sûr et je vois que ça commence petit à petit… Peut-être très peu, mais petit à petit quand même…

Par exemple, l’autre jour, j’ai fait une bêtise : j’ai oublié quelque chose et on me l’a fait remarquer ce matin à l’occasion d’un coup de fil… 

Et j’ai horreur de me retrouver en défaut par rapport aux responsabilités que j’ai choisi d’avoir ! C’est quelque chose que j’ai toujours eu… Cela me touche beaucoup, quelle que soit l’importance de la chose : même si c’est quelque chose qui est sans importance…

Donc, j’ai un sens des responsabilités un peu fort et je réagis assez violemment quand je suis en face d’un manque comme celui-ci. 

Et alors là, juste après, peut-être d’ailleurs après un peu plus qu’une mi-temps, je me suis rendu compte, non pas de la chose que j’avais oublié, mais de l’état dans lequel cela m’avait mise… et là, je me suis fait comme un clin d’œil !

C’est bien ! Bravo !

Oui, je me suis dit : « Tiens, c’est intéressant, parce que cela m’a permis de trouver une solution… » Je l’ai vu et je l’ai accepté et validé… 

Je n’étais pas contre le fait d’avoir vécu cet oubli ! Je n’ai peut-être pas encore « aimé » ce que j’avais vécu, mais je n’étais, déjà, plus contre !

Et il y a eu quelques événements comme ça, de temps en temps ces derniers temps.

Nous voulons apprendre à valider tous les instants, dès que nous les avons vécus. 

Oui, c’est ce que j’observe que je fais de mieux en mieux… Des clins d’oeil !

Un petit peu, c’est beaucoup

Assez souvent, nous avons eu tendance à les sous-estimer, à les sous-évaluer. C’est comme si on voulait vendre un objet et qu’on lui donnait un prix inférieur à sa valeur réelle.

Par nos mots nous avons eu tendance à dire jusqu’à là : « Ça ce n’est qu’un petit peu, un tout petit peu… ». Non, c’est beaucoup ! Chaque succès, c’est beaucoup !

Ça, je ne sais pas le faire !

Chaque fois que nous avons un peu plus conscience de la Lumière, c’est beaucoup… Parce que la Lumière, Elle, Elle est Infinie, Elle est Omnipotente ! 

Mais, quand nous perdons conscience de la Lumière ce n’est pas beaucoup, parce que notre perte de conscience, ce n’est que de l’ombre, c’est une illusion ! Ce n’est rien !

Rires…

Ma réflexion à moi, en fait, c’était complètement l’inverse ! Chaque fois que j’avais un souci, je m’en faisais un énorme patacaisse…

Et par contre, dès que je réussissais quelque chose de positif, je l’oubliais, je n’en tenais pas compte

Et… ce que tu me proposes de faire, je ne savais pas le faire !

Oui, tu ne savais pas le faire… Mais maintenant, tu vas le faire de mieux en mieux ! Progressivement de mieux en mieux…

Il nous faut valider les moments où nous avons bien joué, où nous avons bien choisi, où nous avons bien pensé ce que nous étions les plus heureux de penser. 

Alors, là, lorsque nous avons réussi à être heureux, il est honnête de dire : « Ça c’est bien » ! 

C’est là l’attitude des bons enseignants… Ils valident l’élève, même le soi-disant mauvaise élève… qui va devenir un meilleur élève, si un professeur l’encourage enfin. 

Parce que souvent, cela a été le problème… Il faut trouver le bon professeur qui valide les élèves en les aimant tels qu’ils sont… Et lorsque nous avons rencontré un de ces professeur merveilleux, toujours, tous, nous en gardons un souvenir attendri !

Tous, nous en avons eu comme ça un, ou deux ou trois, qui nous ont marqué, pour toujours, dans notre scolarité…

Enseigner, c’est aimer

Oui, c’est vrai ! Tu as raison… Moi, j’en ai eu deux : mon professeur de maths et mon professeur de physique ! Et du coup j’ai suivi une filière scientifique, malgré tout ce que l’on me disait… et non une filière littéraire comme tout le monde le désirait autour de moi.

Tu vois, ce sont des professeurs qui t’ont validé… par leur gentillesse, par leurs encouragements…

Oui ! C’est vrai ! Mais ce n’était pas vis à vis de moi personnellement… C’étaient vraiment des gens bien ! Ils étaient comme cela pour tous leurs élèves…

Ce sont des gens qui aiment leur métier d’enseignants, ils sont à leur place… Ils remplissent réellement leur contrat !

Oui ! Ils rendent service… Ils aiment les gamins !

Ils ne sont pas là pour le chèque à la fin du mois ! Ils le méritent, bien sûr, mais ils sont là parce qu’ils sont heureux d’être là, ils ont envie d’enseigner, ils aiment leurs matières… et ils aiment les enfants…

Oui ! C’est vrai ! Ils aiment enseigner…

Les jeunes sont avides de ces gens-là. Évidemment ! Ce sont ceux qui vont leur faire découvrir la légèreté, la joie, et l’enthousiasme dans leur vie…. Et aussi la connaissance dans le domaine qu’ils enseignent…

Ils vont leur donner de l’estime de soi… et la confiance en soi !

Devenir notre enseignant aimant

Oui ! C’est essentiel ! Mais ça, maintenant, il faut le faire avec soi-même ! Nous devons devenir notre propre enseignant aimant…

… Je suis en train d’apprendre !

Et c’est vrai que tout ce que nous racontons, tout ce que nous disons… de voir cette mi-temps et d’y reconnaître du Divin… je crois que ça va m’aider !

… Mais je ferai également attention aux mots que j’emploie… Là, tu as raison !

Et puis, il faut comprendre que, d’un côté, nous avons des milliers d’années, plus de 100.000 ans environ de vies humaines, où l’ombre, à laquelle nous avons d’ailleurs nous-même participé, a été très active… Et pendant tout ce temps nous n’avions pas la conscience que nous avons enfin maintenant… Donc l’ombre s’est accumulée, elle s’est accumulée… et nous avons été quand même bien marqués ! 

Alors, il nous faut donc un certain temps ! Il ne nous faut pas nécessairement un temps très long, mais il nous faut quand même une certaine durée pour arriver à aimer tout ce que nous n’avons pas aimé pendant des milliers et des milliers d’années. 

Il y a une masse de mémoires importante. Et ces mémoires, elles se présentent au portillon de notre conscience au fur et à mesure… Et si, à chaque fois, nous gérons bien cette mémoire ombreuse particulière qui se présente à notre conscience là… Eh bien, à chaque fois, cela va allèger la masse de nos mémoires ! 

Mais, il y a un tel paquet qu’il faut quand même un temps…

Ben ! C’est un peu comme si nous allions à contre-courant par rapport à nos habitudes passées !

Oui, c’est vrai ! Et personne ne peut le faire comme ça, d’un claquement de doigts ! 

Non, non ! C’est penser… puis vivre… puis ressentir… puis enfin aimer, c’est à dire élever…

Oui, c’est cela ! Surtout que nous vivons dans un monde qui est encore très ombreux ! Et donc, tous les jours, nous sommes rappelés par des milliers de choses quotidiennes à ces anciennes mémoires, qu’elles soient lumineuses, mais aussi ombreuses…

Et en ce qui concerne nos mémoires ombreuses, c’est un poids que nous allégeons, que nous allégeons à chaque fois qu’elles reviennent à notre conscience, si nous le choisissons… Mais donnons-nous le temps nécessaire, soyons patients ! 

Il nous faut à la fois de l’impatience « et » de la patience… Il nous faut les deux !

Patience et Impatience, les inséparables

En effet, je pense qu’il nous faut avoir les deux…

Oui, oui ! C’est sûr !

Si nous n’avons que de la patience, ça ne marche pas, parce que du coup nous pouvons même, à la limite, nous arrêter et attendre pour toujours, sans aucune impatience… 

Si nous n’avons que de l’impatience, là, nous verrouillons parce que nous ne sommes pas heureux de ne pas y arriver tout de suite…

Alors, moi, je manque de patience !

L’excès d’impatience a pour base de ne pas savoir être heureux que les choses mettent une certaine durée pour se faire…

Oui, j’ai vu que l’impatience, c’est de vouloir tout, tout de suite… Et du coup, si tu ne choisis pas d’être heureux que cela ne puisse pas être de suite, tu rajoutes de l’ombre !

Oui ! Et comme nous n’arrivons pas à faire quoi que ce soit tout de suite, parce que c’est impossible, nous nous bloquons. Regarde ! Nous ne pouvons pas, par exemple, avoir un enfant en une seconde… Il faut environ neuf mois !

De même, si nous voulons une maison, il nous faut le temps de la chercher, puis de la trouver, puis d’y entrer et ensuite seulement nous avons une maison !

Tout demande du temps ! Pour écrire, il faut du temps… Pour boire, il faut du temps ! Nous ne pouvons pas avoir bu avant d’avoir commencé à boire ! 

Pour tout, il faut du temps…

Et ce temps qu’il faut, ce temps qu’il nous faut, « c’est Dieu Lui-même » !

Le Temps Divin

Quand même, j’ai vu que je craignais beaucoup de ne pas avoir le temps, justement. 

Et ça expliquait cette histoire d’impatience. Non, je n’étais pas sûre d’avoir le temps… Et d’ailleurs, ce n’est pas quelque chose dont je suis encore totalement convaincue….

■ 

Oui ! Pourtant tu as l’Éternité. Si tu as foi en Dieu tu as l’Éternité… automatiquement. Dieu est Infiniment Patient : Il est Éternel.

Oui, nous en avons déjà parlé, mais, nous, resterons toujours humain, nous resterons toujours un humain… 

■ 

Oui, bien sûr, nous resterons toujours humains, c’est à dire éternels, autant que temporels…

Humains, nous sommes éternels par notre Âme, c’est à dire par Dieu en nous… Et nous sommes temporels par notre Corps, c’est à dire par Dieu en nous également !

Ce que je viens de te dire c’est simplement une réflexion « individuelle ». Il faut bien que je le reconnaisse… À ce moment-là, je ne vois pas la dimension Divine, ni la Lumière de l’Être…. 

Oui, mais « l’individu » que nous sommes, c’est quoi ?

Ce que je veux dire, c’est que ce soit moi ou quelqu’un d’autre, on s’en fout !

Je ne parle là qu’à partir de mon petit moi, de mon petit chemin.

Ton chemin, il est à la fois petit et à la fois grand, comme celui de chacun de tous les Êtres… Ce n’est pas « qu’un » petit chemin !

Oui, mais la notion de temps, quand j’en parle comme ça, c’est que je rétrécis mon chemin uniquement au petit chemin. 

Sinon, c’est vrai, effectivement, il n’y a pas de temps, si c’est celui de l’humanité ou du monde. Mais, le temps dont je parlais là est par rapport à ce petit chemin du moi…

Le petit chemin est le grand chemin

Oui, bien sûr, mais « ce moi » il est inclus dans « l’Être » et l’Être lui, il est Éternel. L’Être c’est la somme de tous les petits moi… C’est clair !

Combien de moi avons-nous pu avoir ? Combien en aurons-nous ?

Oui, oui, c’est parce que j’ai du mal à m’identifier à l’Être, en fait !

Oui, peut-être ! Pourtant, c’est « l’Être » que nous sommes… C’est vrai ! Nous ne sommes pas qu’un petit « moi ».

Tu es un Être… Même une plante est un Être… Et notre Être-même a été plante, d’ailleurs, en son temps… Toute chose est un Être.

Oui ! En fait, c’est toujours pareil, c’est une question de conscience ?

Oui ! « C’est la conscience qui fait toute la différence » et les mots que nous utilisons expriment notre conscience. 

Tout à fait !

C’est pour ça que nous avons accès à une partie de notre conscience grâce aux mots. C’est pour cela que les discussions que nous avons sont intéressantes…

Nous nous entraidons à voir les mots que nous utilisons et c’est intéressant. Nous nous exprimons et grâce à notre expression, nous pouvons, si nous le voulons, voir où nous en sommes dans notre conscience !

Oui, c’est vrai… Quand je m’exprime, je m’entends… Et je vois où j’en suis !

Oui ! Mais pour vraiment voir où nous en sommes, il faut que nous nous entendions avec amour. 

Oh ! Là, tu m’énerves !

Le plus tout de suite possible

Oui, mais tu comprends, c’est ça !

L’entendre, c’est très bien, mais si nous l’entendons sans l’accueillir, il faudra que nous l’entendions encore un certain nombre de fois ! Il faudra que nous l’entendions encore et encore… Il faudra que nous revivions ce que nous n’avons pas encore accueilli… jusqu’à ce que nous puissions, enfin, l’accueillir !

Alors autant l’accueillir tout de suite ! 

Autant l’accueillir, le plus tout de suite possible ! 

Autant nous mettre dans l’accueil, en ouvrant nos bras… et prendre peut-être seulement 3 kilos, alors que peut-être il restera encore des millions de tonnes à accueillir, des millions et des millions de tonnes à aimer. 

Mais bon ! Ce sont tout de même 3 kilos de plus que nous avons enfin accueilli !

C’est un peu comme on accueille un enfant quand il dit des choses erronées…

Oui ! Il faut accueillir… Et il faut s’accueillir soi-même aussi ! 

Il n’y a pas de problème à se surprendre en train d’être négatif, de dire des choses que nous ne sommes pas heureux de dire, de ne pas avoir écouté la Lumière, d’avoir oublié notre Être etc…

 Dans toutes ces expérience, il n’y a pas de problème… Si chaque fois que cela nous arrive, nous osons l’accueillir de notre mieux, he bien, ça va guérir ! C’est inévitable !

Parce que : un petit accueil ici, et encore un petit accueil là… Nous additionnons petit à petit ces succès minuscules… et à un moment donné, tout sera accueilli !

Les plus grands voyages se font pas à pas… Tous les apprentissages se sont faits pas à pas… Eh bien ! L’apprentissage de l’accueil se fait, bien sûr, lui aussi, pas à pas, petit à petit… avec humilité !

Ce n’est pas le premier jour où tu as été à ton premier cours de physique que tout s’est fait et que tu as tout compris de la physique ! 

Non ! Bien sûr ! Tu as raison…

Notre Ami le Temps

Il a fallu une année scolaire pour que tu puisses inscrire en toi des choses qui t’ont enrichi au cours de cet enseignement… Tu vois ? Et qui t’ont finalement donné un peu de physique, c’est vrai, mais aussi beaucoup plus que de la physique…

Il a fallu un temps ! Il a fallu Dieu, car le temps, en effet, c’est « Dieu Pur »…

Silence…

Est-ce que c’est juste de dire que, par exemple, « Je m’aime d’avoir pu voir ces distorsions… Mais cela ne veut pas dire que j’aime ce que j’ai dit ! »

Oui, cela est juste, bien sûr… Mais il faudra, sans aucun doute un jour, aimer aussi la distorsion elle-même !

En effet, si Dieu Est Tout, Tout est à aimer, rien n’est à faire disparaître, « rien n’est à faire disparaître » !

« Tout » est à aimer… Il n’y a rien qui ne soit pas à aimer, puisque tout est Dieu… Il n’y a pas d’échappatoire !

Mais, nous avons l’Éternité pour y arriver…

Est-ce que c’est humain, ce que tu me racontes ?

Rires…

Qu’est-ce que l’humain ?

Bien sûr que c’est humain ! Mais tout cela se calcule en Éternité…

Et quand je te dis « Tout est à aimer », je ne suis pas en train de te dire que « j’aime tout », parce que je serais un menteur…

Mais je te dis que « Tout est à aimer » … et que je m’efforce, comme chacun, depuis des années et probablement des vies et des vies, de tout aimer sans condition… 

Ce n’est pas nouveau du tout… Il y a 2000 ans encore, il nous a été proposé : « Aimes ton ennemi » ! 

Nous pouvons facilement traduire cela comme : « Aimes l’ombre » ou bien « Aimes tes pertes de conscience de la Lumière » ou bien plus simplement encore « Aimes ce que tu n’as pas aimé »…

Tout cela a été amplifié de plus en plus ces vingt dernières années… Mais cela fait très longtemps que nous essayons de penser comme cela ! Mais nous étions encore, tous, très embourbés dans l’ombre, avec des éducations normales, des mémoires normales etc…

Attention, je ne dis pas des éducations naturelles, ou des mémoires naturelles, car ces mémoires « normales » n’ont jamais été naturelles…

Mais, nous avons toujours su qu’il fallait tout aimer !

Oui ! Mais en plus, bien sûr, j’adhère complètement à cela !

Et le fait de ne pas y être arrivé des millions de fois à propos de certaines situations ne nous a pas fait changer d’avis, fondamentalement !

J’ai eu presque l’impression que cela m’a amené plus dans l’ombre parce que je me voyais tellement ne pas faire cela correctement que je rajoutais encore un jugement ombreux supplémentaire sur moi-même… Alors du coup…

Oui, là tu étais alors dans le jugement de toi-même… C’est vrai.

Pouvons-nous régresser en Dieu ?

Alors du coup, je me donnais l’impression de régresser…

Mais non ! Tu faisais correctement !

Se tromper, c’est correct ! Être fatiguée, c’est correct ! Oublier la Lumière c’est correct ! Oublier l’Être que tu es, c’est correct ! C’est tout correct ! C’est plus que correct ! Quand on dit correct c’est un mot un peu scolaire prétendant que cela pourrait être incorrect…

Mais non, non ! Ça ne peut pas être incorrect ! Tout cela est Parfait, tout simplement Parfait… Parce qu’il faut se rappeler que toutes nos émotions, tous nos sentiments, toutes nos situations sont « Dieu Lui-même ».

Il n’y a rien qui Lui échappe… Rien qu’Il ne soit pas !

Alors là, dans cette situation que tu me décris, où tu t’es critiquée, c’est en Réalité de la Lumière Pure autant qu’une situation où tu ne t’es pas critiquée !

C’est cela qu’il faut se rappeler ! Abandonnons ce concept où le « bien » s’oppose au « mal ».

Rappelons-nous de cette image qui nous a été donnée il y a très longtemps : « Ils ont quitté le Paradis lorsqu’ils ont mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » … Et là, patatras !

La personne qui a écrit cela avait bien compris ce qui s’était passé chez les humains…

Oh ! Je n’avais pas réalisé cela ! J’avais complètement oublié cette histoire de bien et de mal !

Oui ! Cela a été dit ! Cela a été clairement dit… et entendu… Mais nous devons, aujourd’hui encore, le comprendre mieux…

L’arbre de la connaissance du bien et du mal

Oui ! Parce qu’à partir du moment où nous prétendons voir du bien et du mal qui s’opposent et se combattent, nous souffrons !

Et là, badaboum, nous sortons du paradis ! Ça c’est sûr ! 

C’est génial de mieux comprendre ça ! Alors là, oui, effectivement…

C’est tout ! Dès que nous mangeons du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal nous devenons des « non-croyants ». 

Et là, nous vivons une souffrance, une souffrance qui est offerte par la Lumière, une souffrance qui nous signale notre erreur… Et là, trop souvent, nous nous prétendons éjectés du Paradis qui est pourtant notre état naturel et originel qui ne nous a, bien sûr, jamais été refusé un seul instant… Car…

Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné.

En réalité, c’est nous qui nous nous éjectons nous même de notre conscience de la Lumière, tout simplement en choisissant de perdre conscience de la Lumière Absolue… en perdant notre foi, notre croyance en un Dieu Unique, Total, Infini et Éternel qui, pourtant, est tissée, en nous, pour toujours.

Et alors, là, tout devient compliqué et le texte dit qu’alors « ils se virent nus ». Et c’est bien là, en effet toute la vie que, trop souvent, les Êtres humains expérimentent actuellement où toutes les choses les plus naturelles sont devenues vraiment compliquées…

Et les hommes ont imposé cette complication et ce déséquilibre à tous les autres règnes : à l’animal, au végétal et même au minéral…

Oui, nous vivons des vies où nous croyons voir le point A, symbolisant ce que nous sommes, séparé du point B, symbolisant ce que nous prétendons devoir devenir… Et cet illusion de séparation s’appelle « souffrance ».

Probablement qu’une des erreurs les plus courantes des Êtres humains c’est de vouloir revenir dans ce paradis qui est prétendu ailleurs, alors que le Paradis Véritable est ici. Il est ici à cet instant, en nous … et depuis toujours. 

Si tu veux, nous pouvons mettre cette phrase de la genèse au présent et à la première personne : « Si je mange à cet instant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, je quitte, à cet instant le Paradis… et je souffre ! »

En fait, c’est à chaque instant que tout se passe… C’est au présent ! 

Et donc nous sommes en train de travailler depuis longtemps pour nous libérer de cette habitude que nous avons eu de « manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ».

Mais, comme nous en avons mangé beaucoup, alors le seul moment où nous pouvons gérer chaque fruit, c’est à cet instant, quand il se présente à notre conscience. C’est en s’occupant de celui-ci et seulement de celui-ci… dès la mi-temps suivante…

Le Paradis ici et maintenant

Oui, parce que c’est dans cet instant que nous pouvons éventuellement entrer ou sortir du Paradis.

Cela ne peut être qu’instantané…

 ■

Voilà ! Et lorsque nous faisons cela, instantanément, les mémoires ombreuses vont se présenter gentiment… pour être reconnues pour ce qu’elles sont en réalité, c’est à dire la Lumière Omniprésente…

Et, évidemment, plus nous allons le faire, plus nos mémoires ombreuses vont se présenter à notre conscience ! C’est un peu le même type de mécanisme que lorsque l’on donne une aumône à un mendiant : les autres mendiants qui observent cela vont venir se présenter à nous pour être aidés également.

Tout ce que nous avons prétendu séparé de Dieu se présente à notre conscience pour que nous reconnaissions enfin que rien, absolument rien, ne peut être séparé de Dieu Absolu. 

Et voilà ! Il faut simplement accueillir ces mémoires une par une, instant par instant… tranquillement… dans la détente…

Oui ! C’est ça le principe de l’Unité aussi ! C’est comme si, en sortant du paradis, nous avions fait plein de petits objets différents et nous avions créé, nous avions créé… et que maintenant, quand nous parlons d’unité, en fait, tous ces petits objets que nous avons créés ne sont qu’une seule chose… 

Et ceci y compris dans nos pensées et nos émotions et nos façons de parler…

Et c’est vrai que la force de l’Unité, c’est l’Amour.

Nous ne voulons qu’aimer…

Oui ! Le mot Amour, le mot Foi… Ces mots expriment que nous voulons croire en Dieu Unique. 

C’est comme cela que l’on utilise ces mots dans le langage commun ! Avoir Foi, c’est croire en Dieu… Et dès que nous n’avons plus foi, alors, nous vivons un instant compliqué !

Mais l’instant d’après, nous pouvons à nouveau retrouver notre Foi… et vivre un instant simple.

La Foi est vivante

Avoir foi ce n’est pas quelque chose de lisse, comme un peu mort ! Non, c’est sans arrêt en haut et en bas… À des moments nous avons Foi… et à d’autres nous la perdons !

Pourquoi ? 

Parce que nous avons, pour l’instant encore, sans arrêt, de l’ombre en nous… et autour de nous ! 

Oui ! En fait c’est ça que je voulais… C’était mon erreur ! Je voulais avoir une Foi définitive, quelque chose de lisse : je voulais avoir la Foi en une seule fois… et la garder, une bonne fois pour toute, définitivement, sans jamais revenir en arrière !