Et j’ai fait une nouvelle chute en vélo ! Est-ce dû à un moment d’inattention ? Ou bien à une grande attention, mais mal dirigée ?
Je ne sais pas ! Mais, en tout cas : ça a été Badaboum ! Et je me suis retrouvé tout emmêlé dans mon vélo… Lui et moi, nous ne faisions, vraiment, plus qu’un ! Heureusement que l’on m’a aidé à m’en démêler…
Et au début, aucune douleur ! Mon corps s’est auto-shooté à l’adrénaline…
Et pourtant, il y a eu un bon choc ! Je l’ai réalisé plus tard… Mais, mon corps m’a protégé de la douleur, pour un temps… Le temps de faire face à un autre danger éventuel ? Le temps dont l’animal, que je suis toujours, à besoin pour se mettre en sécurité… et pouvoir guérir, peut-être, de son erreur ?
D’abord une stupéfaction ! Je ne m’y attendais pas… Je ne m’y attendais vraiment pas ! Et puis, une petite colère de vexation ! Je croyais que je ne tomberai plus jamais en vélo… Je croyais que j’avais compris comment être en sécurité en vélo… Je me croyais sage !
Désillusion…
Certainement que j’étais sage… Mais, jusqu’à un certain point, seulement !
Toi, Lumière, Tu es la seule Sagesse qui soit Infinie, Absolue.
Notre sagesse à nous, c’est ce que nous vivons lorsque notre conscience s’ouvre encore un peu, une fois de plus, à Toi !
Je me disais : « Christian, tu sais maintenant comment être prudent en vélo ! Depuis quelques années que tu fais du vélo régulièrement, tu es tombé 8 fois… C’est bon ! Tu as bien compris comment faire pour ne plus tomber.
Eh bien non… Je n’avais compris qu’un tout petit peu plus !
Mais, en fait, il ne s’agit pas seulement que de vélo… Il ne s’agit pas seulement que de ne plus blesser mon corps… Il s’agit de grandir en conscience de Toi… Et là, je n’arriverai jamais au bout du Vrai Moi que Tu m’offres… Jamais !
Je mourrai… Toujours, je mourrai à nouveau !
Je mourrai à chaque instant que je vis… C’est sûr !
Je peux même dire que je quitterai ce corps à chaque instant… Un corps n’est jamais acquit… Il ne dure qu’un instant… Un instant infiniment court.
Tu me le donnes à chaque instant… Et, de mieux en mieux, à chaque instant, j’arrive à Te l’offrir !
Nous sommes un mariage, toujours plus parfait, de Ton Infinitude et de Ta Finitude…
Il ne faut vraiment pas que je l’oublie ! Ou plutôt, pour dire plus vrai, il faut que je l’oublie de moins en moins : « Tu Es Tout »… Tu es « vraiment » Tout… Tu es plus Tout que nous ne pourrons jamais T’imaginer…
Mais cependant, je ne veux pas m’arrêter d’imaginer ce que je ne pourrai jamais imaginer jusqu’au bout… Et j’en suis de plus en plus heureux.
Arriver à être de plus en plus heureux de l’Échec Éternel ! Et au même instant, être heureux de la Réussite Éternelle ?
L’échec et la réussite sont complètement emmêlés ! Bien mieux que mon corps avec le vélo, lors de mon « Badaboum »…
Eh oui ! Mon Vrai Moi, c’est Toi…
Alors, je ne suis pas prêt d’en arriver au bout ! En Réalité, je n’arriverai vraiment jamais au bout ! Et je le sais au plus profond de moi…
Mais, en surface, de moins en moins souvent, il est vrai, mais encore très, très, souvent, je l’oublie…
Eh oui, je ne suis, jamais, au bout de rien ! Car, c’est Ton Infini que Tu me proposes de vivre… à chaque instant.
Ils sont innombrables, les moments, où depuis que je suis un Être humain, j’ai prétendu être arrivé « au bout » de quelque chose !
Au bout de quelque chose ? Mais n’Es-Tu pas Tout ?
Donc, j’ai prétendu un nombre infini de fois être arrivé au bout de Toi ? Au bout de Toi qui est Tout ? Quelle prétention !
Une prétention Infinie ?
Mais là, quand je dis « Infini », est-ce que je sais vraiment ce que je dis ? Ton Infini, sous ses Formes Infinies, je n’y ai jamais rien compris… C’est Ton Mystère. Et, finalement, je ne le comprendrai jamais…
Tu entends Christian ? « Jamais ».. !
J’entends ! Mais je ne peux pas le comprendre… Je ne peux qu’essayer de le comprendre… Je ne peux qu’essayer d’imaginer que je le comprends…
Oui ! Le bout de Toi, c’est toujours plus :
Toujours plus loin… Toujours plus haut… Toujours plus bas… Toujours plus dedans… Toujours plus dehors… Toujours plus vrai… Toujours « plus moins » ! …
Tu es ce « Bout », ce bout que nous poursuivrons toujours ! Nous l’imaginerons toujours ! Et nous imaginerons toujours que nous pouvons l’atteindre, en sachant, raisonnablement, que nous ne l’atteindrons jamais.
Mais, finalement , ce bout, c’est Toi… Cette poursuite qui est la notre, c’est Toi… Ce que nous imaginons, c’est Toi aussi »… Ce qui, en nous, imagine ou raisonne, c’est Toi également… Et cette prétention que nous atteindrons le bout de Toi, c’est bien Toi aussi !
Nous cherchons à atteindre ce que Tu nous as toujours offert, de suite !
Notre but n’est que de toujours mieux le recevoir… Toujours plus… Et encore bien plus !
Et cela jusqu’à « pas » de fin !
Lorsque je suis heureux de « prétendre », tout va bien : je suis heureux ! Et c’est bien là ma priorité ! C’est ma priorité absolue à moi… Et c’est, sans aucun doute pour moi, celle de tous les Êtres humains que je rencontre !
Allons ! Reconnaissons-le ! Nous n’avons tous qu’un seul but : être heureux !
Être heureux de ce qui est… C’est à dire être heureux de Toi, à cet instant !
Être heureux de ce qui a été… C’est à dire être heureux de Toi dans notre passé… Être heureux de toutes nos mémoires !
Être heureux de ce qui sera… C’est à dire être heureux de Toi dans notre futur, quel qu’il soit ! C’est à dire être heureux, à cet instant, de ce que nous imaginons ce que ce futur sera.
L’imagination ! Quel merveilleux Don que tu nous offres à chaque instant…
Simplement, osons imaginer ce que nous sommes le plus heureux d’imaginer, c’est à dire « Toi ».
Osons imaginer la Réalité Absolue que Tu Es… Sans jamais y arriver jusqu’au bout !
Là, je ne change pas de sujet… Mais je change la forme de mon sujet unique : Toi.
Ce Vrai Moi que Tu m’offres depuis toujours, Tu ne me l’offres pas personnellement… Tu me l’offres pour tous.
Et le plus important, c’est que je sois heureux… Par exemple, heureux de ressentir les douleurs qui sont venus un peu partout dans mon corps, une nouvelle fois, après mon Badaboum.
C’est une chance, pour moi, de souffrir pour aimer toujours plus. Il y a des souffrances douces… Il y a des souffrances violentes… Mais toutes, toutes ne sont faites que de Toi.
Je veux Te reconnaître de mieux en mieux… En tout !
C’est ainsi que je vois la vie : je ne veux voir que Toi !
C’est mon choix, conscient… Et, apparemment, comme tous les Êtres, je suis totalement têtu sur ce coup-là ! Cela fait des années, voir des vies, voir depuis toujours que je veux « ça »…
En fait, je ne veux rien plus que ça ! Vraiment rien !
En effet, la souffrance, elle, elle est toujours saine… Cela peut sembler bizarre à entendre au début, mais pour chacun de nous, la souffrance, c’est notre merveilleux message d’erreur adapté parfaitement à nos capacités…
Pour certains ce message est doux et patient, car il leur faut du temps pour augmenter leur conscience de la Lumière…
Pour d’autres, ce même message est fort et impatient, car, eux, ils ont la capacité immédiate d’augmenter leur conscience de la même Lumière Unique !
Donc voilà ! Même pour une toute petite erreur, toi, tu sembles être prévenue fortement, très fortement, par cette grande fatigue ou par un autre système d’alarme qui te semble puissant !
Ceci parce que tu as probablement déjà abandonné beaucoup de systèmes de protections de l’ombre, beaucoup de drogues…
La bonne question est déjà la bonne réponse
Mais maintenant, réfléchissons, profondément, c’est à dire simplement !
Sortons donc notre petit outil du BeHappy de notre poche et utilisons-le… Utilisons la question simple et fondamentale dont il est fait : « Est-ce que j’ai pensé là, ce que j’étais la plus heureuse de penser, oui ou non ? »
Par exemple : depuis que nous dialoguons ensemble tu m’as dit plusieurs fois la même phrase : « Je le comprends, je le pense, mais je ne le vis pas ! »
Mais, quand as-tu été heureuse de penser la dernière partie de cette phrase ?
●
… Jamais… Oui, jamais !
■
On peut maintenant se poser la même question, mais sous une autre forme : « Est-ce que lorsque tu as pensé « Mais je ne le vis pas », tu as penses là la pensée que tu étais la plus heureuse de penser? Oui ou non ? »
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Non ! Je n’ai pas été heureuse de la penser, bien que je l’ai beaucoup pensée… Et je dois reconnaître que je n’ai pas été une seule fois heureuse de la penser !
Pas une seule fois… C’est sûr !
■
Maintenant, pour nous amuser, nous pouvons encore nous poser la même question sous encore une autre forme :
« Cette pensée « Mais, je ne le vis pas ! », à ton avis a-t-elle eu sa source dans ton Âme ou dans tes mémoires ? »
Silence…
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… Elle venait de mes mémoires, c’est sûr !
Dans un premier temps, j’allais te dire qu’elle venait de mon Âme parce que c’est tellement important pour moi et que je l’ai tellement pensé…
Mais, en fin de compte, cela venait bien toujours de mes mémoires !
Et une preuve, c’est que je n’ai pas du tout été heureuse de la penser, jamais… Or, lorsque je pense à partir de mon Âme, je ne ressent que la joie !
Et cette joie, je ne la ressent pas du tout, lorsque je pense à partir de mes mémoires ombreuses…
Mais, jusqu’à là, j’avais incorporé si complètement cette idée de « Ne pas être dans la vie ! ».
Je ne sais pas pourquoi, je ne savais pas d’où cela venait… Mais voilà, je dois reconnaître que c’est bien une mémoire !
■
Tu vois ? Ce n’est donc pas une pensée qui venait de ton Âme. Cela venait de tes mémoires…
Alors, pourquoi ? Quels évènements se sont passés qui avaient installé ces mémoires en toi ? … Mais, nous n’avons pas besoin, aujourd’hui, de le savoir.
●
Oui ! Bien sûr ! L’urgence n’est pas là !
■
Mais, cette pensée s’est simplement installée solidement parce que tu avais pris l’habitude de penser à partir de tes mémoires plutôt que de penser à partir de ta belle Âme !
En effet, l’Âme est depuis toujours l’étincelle de la Lumière en nous… Et il n’est qu’agréable de penser à partir d’Elle, comme tu l’as dit !
●
J’avais pourtant travaillé cette même pensée avec une technique que l’on appelle la myo-résonance… Je sentais que c’était vraiment un sacré blocage… C’était une grande souffrance !
Un blocage ? La Lumière que je désire reconnaître
■
Oui ! Et heureusement que tu l’as déjà beaucoup travaillé pour te préparer ! Bravo !
Mais attention ! Ce n’était pas un « mauvais » blocage… C’était un blocage que tu éclairais de mieux en mieux et qui était en train de fondre en tant qu’ombre pour se re-transmuter, dans ta conscience, en ce qu’il était en réalité depuis toujours, c’est-à-dire Dieu Lui-même…
●
Oui, là, à cet instant, je le vois…
■
Parce que, un « blocage » … Je veux dire ce que tu appelles un blocage, c’est simplement de la Lumière dont nous avons perdu conscience. C’est tout ce que c’est… Et rien d’autre que cela !
Tout n’est que Lumière Pure, mais, à propos de certains sujets bien précis, nous en avions perdue conscience… Et sur ce sujet-là, et pour des raisons X ou Y, nous avions perdu conscience de ce que c’était Réellement, Éternellement…
●
Oui, c’est vrai !
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C’est comme un tic qui s’était installé, souvent dans notre vie d’enfant cette fois-ci… ou bien dans une ou plusieurs autres vies que nous avons vécue…
●
J’ai perdu conscience… Oui ! Il y a eu un moment où j’ai perdu conscience d’être en vie… Ou en tout cas je me suis protégée de quelque chose… peut-être d’une trop grande douleur.
■
Oui, mais cette « protection » que tu as mise en place, c’est-à-dire ce système, en réalité parfait, que tu avait choisi à l’époque, probablement en effet pour ne pas trop souffrir, il a été très bons puisqu’il t’a amenée là où ils t’a amenée aujourd’hui… et que toi, tu es bien heureuse d’être là !
●
Oui, c’est vrai : je suis fondamentalement heureuse d’être là où j’en suis, même s’il reste des doutes en moi sur certains points…
■
Donc ils ont bien été des systèmes de protection très performants ! Mais cependant, même s’ils ont été tout à fait utiles et performants pendant des années ou des vies, pourtant, ils ne sont, le plus souvent, plus du tout utiles aujourd’hui.
●
Voilà ! Oui ! Et c’est précisément le cas, pour ce blocage…
■
Mais, il nous faut reconnaître qu’ils ont été utiles, puisque tu as passé l’épreuve et que voilà : tu es quand même arrivée là où tu voulais arriver !
●
Oui ! Ça, c’est vrai !
■
Bien sûr, tout cela, c’est pour pouvoir continuer ton ouverture de conscience encore plus…
Un blocage ? À aimer !
Donc, il nous faut reconnaître la valeur de ce système de défense, de protection, que tu as appelé « blocage ». Mais bien sûr, c’est vrai qu’à un moment donné, une protection, si on n’en a plus besoin, elle devient inutile et même elle peut devenir un poids.
●
Oui ! Ç’est bien dans mon sac à dos et cela me pèse…
■
Mais cependant, ce blocage, il faudra bien que nous le validions et que nous l’aimions… parce que « nous ne pouvons pas nous libérer de ce que nous n’aimons pas » !
Nous ne sommes libres que de ce que nous aimons.
Ce que nous nous n’avons pas reconnu comme étant Lumière n’a jamais pu quitter notre esprit jusqu’à ce que nous ayons reconnu ce que c’était… Réellement ! Lumière !
Nous n’avons pas pu nous en libérer parce que la conscience que nous sommes, ou pour le dire plus précisément « l’ouverture de conscience à la Lumière que nous sommes », n’a jamais pu accepter que nous soyons heureux « à la condition » que nous tentions d’éliminer quoi que ce soit de la Totalité Divine…
●
Ça, je l’ai bien entendu…
■
C’est « inéliminable » ! Nous ne l’avons jamais accepté et nous n’allons jamais l’accepter… C’est un contrat qu’aucun de nous ne signera jamais de toute Éternité !
Et donc, nous sommes toujours revenus sur les choses que nous avions choisi de ne pas aimer jusque là, pour tenter de les aimer, parce que, en fait, nous sommes tous fondamentalement honnêtes et totalement fidèles au véritable Amour Inconditionnel… que nous le voulions ou pas !
L’Amour n’a aucune condition
●
Donc si je peux dire que je, heu… que j’aime ce blocage que j’ai mis en place parce que vraiment il m’a permis de sortir de choses difficiles et bien … Est-ce que ça, c’est une attitude juste ?
■
Alors là, oui, pour l’instant ! C’est une façon astucieuse, intéressante et bien sûr valable comme étape, comme une marche d’escalier, comme une marche de notre ascension vers une conscience toujours plus grande…
Mais, il ne faut pas oublier que notre but, le but fondamental de tous les Êtres que nous sommes, c’est d’ouvrir notre conscience à la Lumière « sans » condition… « sans aucune » condition !
En effet, notre aspiration absolue, c’est d’abandonner « toutes » les conditions à notre joie, les unes après les autres, c’est à dire de les aimer au point qu’elles redeviennent, pour nous, pour notre conscience, ce qu’elles sont en réalité, c’est à dire le Divin Lui-même.
●
En fait, cela veut dire qu’il faudrait que j’arrive à l’aimer dans le moment présent là où elle vit encore ?
■
Voilà !
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Alors que moi, je veux bien l’aimer dans le passé, quand elle m’a servi, mais dans l’instant, dans cet instant où elle est devenue un poids… là, je ne suis pas d’accord !
■
Ce « blocage », il est parfait depuis toujours. Il s’agit de l’aimer depuis le début jusqu’à toujours !
Seulement, maintenant, ta sensibilité fait que la même sonnerie te dérange alors qu’en fait, à l’époque, une sonnerie forte, beaucoup plus forte, était nécessaire pour que tu réagisses… Mais, maintenant, si tu fais la même erreur, la sonnerie devient carrément assourdissante !
●
Alors, du coup ce n’est pas la faute de la sonnerie ?
Être heureux est toujours la priorité !
■
Non ! La sonnerie, elle est parfaite, mais maintenant elle devient assourdissante simplement parce que ta sensibilité est augmentée, du fait de toutes les prises de conscience que tu as fait en amont…
Donc, maintenant, tu n’as besoin que d’un léger claquement de doigts pour bien entendre le message de ton alarme lorsqu’elle te signale un simple léger ralentissement de ta vitesse naturelle d’ouverture de conscience.
Mais, c’est vrai que si nous ne réagissons pas instantanément, l’alarme monte rapidement en puissance…
Et si nous sommes têtus dans notre erreur, cette alarme peut augmenter jusqu’à être intense… Si intense qu’elle peut même nous paraître, à un moment, inaudible ! Alors, ce n’est plus que du bruit, du bruit incompréhensible pour nous, pour l’instant !
Alors, si nous en sommes arrivés là, la priorité est d’apprendre d’abord,le plus rapidement possible, à aimer ce bruit qui est incompréhensible pour nous pour l’instant…
Et pour cela, il suffit que nous soyons conscients que ce bruit si intense n’est que Pure Lumière… Et que nous ayons donc le courage d’en être heureux, c’est à dire de l’aimer !
Et là, de ce fait, parce que nous l’aimons, ce bruit va diminuer et devenir de plus en plus audible… Et puis même compréhensible ! Et enfin, finalement, il va pouvoir nous délivrer son message…
Et là, nous allons pouvoir prendre une décision, nous allons pouvoir faire un acte de foi, nous allons agir…
●
La souffrance est utile, mais pas nécessaire ! C’est ce que j’ai bien compris.
■
Tout est Parfait ça c’est Sûr ! Tout instant est Parfait… Tout instant est Sacré… Et ça, il suffit de le reconnaître tout de suite… Et, alors là, à chaque instant, nous vivons cette Perfection avec plus de conscience.Fatigable
Et c’est à chaque fois qu’il faut le reconnaître, c’est à dire pour chaque instant et donc chaque pensée.
Alors, en pratique, quand par exemple cette pensée « Je suis fatigable » nous vient, par habitude, à l’esprit…Tout de suite, choisissons de l’accueillir… ne la combattons surtout pas ! Soyons simplement heureux de l’avoir pensée.
●
Oui ! Ça, c’est ce que j’apprends à le faire.
■
Notre but premier dans la vie n’est pas de « ne jamais être fatigables », mais bien « d’être heureux » !
De plus, si nous gardons conscience que Dieu est Tout, alors nous avons donc bien conscience que « être fatigables » est aussi Divin que « n’être pas fatigués » … N’est-ce pas ?
●
Oui ! Bien sûr ! D’autant plus que je pense que c’était une bonne raison… C’est ce que nous disions au départ : c’était un signe parfait !
■
Oui, c’est toujours un signal parfait : c’est son rôle ! C’est un signal qui a son origine et sa substance « dans » la Lumière… Ce n’est pas une alarme ombreuse.
L’ombre, elle, elle n’a pas de signal… Elle ne nous donne aucun signal qui nous prévienne que c’est elle qui est aux commandes…
Et c’est pour cela que l’ombre peut continuer sa route dans notre inconscience imperturbée.
Le signal, lui, ne viendra que de la Lumière… c’est à dire de l’Amour Inconditionnel !
Apprendre toujours plus, mais jamais totalement
●
Alors, voilà ! J’arrive à reconnaître le signal et son sens… Mais, c’est vrai que, jusqu’à là, j’ai eu du mal, quand même, à aimer le bruit fort, et cela même si je lui donnais un sens.
■
Je comprends bien cela… Et d’ailleurs je vais rebondir tout de suite sur les mots « bruit fort » …
En effet, par exemple, depuis des années maintenant, j’apprends à aimer le bruit, parfois très puissant, des motos qui passent dans les rues et sur les routes.
Et pour cela, lorsqu’elles passent à côté de moi et qu’elles font tout ce bruit, parfois énorme… Eh bien ! Depuis quelques années, à chaque fois, je me dis « La substance de ce bruit, la Réalité Absolue de ce bruit, c’est la Lumière Elle-même… Ne l’oublie surtout pas et détends-toi ! C’est du Divin Pure que tu entends… Qu’est-ce que cela peut être d’autre ? »
Et c’est vrai que, lorsque je me détends ainsi, ce même bruit n’a pas du tout le même impact sur mes oreilles et sur mon corps ! C’est évident et pourtant, c’est probablement le même bruit si l’on en mesure les décibels !
●
Oui, je comprends bien…
Tout moment est bon pour prendre conscience
■
Et je fais pareil avec tout, autant que je le peux…
Tiens, un autre exemple ! Il y a des années maintenant, je l’avais fait avec l’odeur des échappements des voitures alors que je passais tous les jours dans une rue très étroite à une heure où il y avait beaucoup de voitures qui étaient bloquées par un feu rouge… Et là aussi, j’ai finalement réussi !
J’ai appris à être heureux de sentir les odeurs de voiture… Et même, à les déguster !
Et maintenant, lorsque je fais du vélo par exemple, j’arrive à avoir autant de plaisir à sentir l’odeur des échappements des voitures qui m’entourent que de sentir l’odeur des belles roses de mon jardin…
C’est toute une reprise en main de mon libre arbitre ! Et j’avance…
Et cela diminue d’autant, c’est sûr, l’impact de toutes ces pollutions sur mon corps et sur mes pensées… et sur mon Âme.
●
Eh bien, là, tu vas être content ! Parce que l’autre jour j’ai fait la même expérience avec l’odeur de cigarette.
En effet, j’ai un de mes voisins qui fume sur son balcon, un peu le matin et surtout le soir… Et souvent alors, je suis couchée et j’ai ma tête juste au-dessus…
Cela m’a profondément irrité pendant longtemps… Et l’autre jour, j’étais dans mon lit et j’allais, une fois de plus, m’énerver toute seule… Mais, je me suis dit tout d’un coup : « Il faut que j’arrive à aimer cette odeur » !
Alors, j’ai essayé ! … J’ai vraiment inspiré à fond ! J’ai ouvert ma conscience de la Lumière « dans » la fumée autant que je le pouvais…
■
Bravo ! C’est cela que nous pouvons faire ! Les fumeurs, eux, ils y arrivent, en tout cas suffisamment pour continuer à fumer !
Nous rions…
●
En tout cas, pour moi, cela a eu au moins l’avantage de soulager mon tumulte intérieur.
■
Vraiment, bravo pour cette décision !
C’est une perte de conscience du Divin que l’on avait sur certaines choses. Et nous avions pu décider que là, non ! Tel ou tel événement, ça, ce n’était pas Dieu ! Et comme cela, petit événement après petit événement, nous avons gêné petit à petit l’affirmation de notre foi…
Et bien sûr, du coup, cette aspect de Dieu a manqué à notre conscience !
●
Oui ! Non seulement ça nous a manqué mais, aussi, ça nous a fait passer dans d’autres états ombreux…
Rien n’est moins bien que Dieu… si Dieu est Tout
■
Bien sûr… Et c’est là ce qu’il faut gérer…
●
Là, je valide ça ! Je commence à avoir des petits mouvements de ce type… Mais bon… Je veux toujours encore évoluer ! Bien sûr…
■
Oui, nous le voulons tous… et c’est dans l’intérêt de tous et de chacun !
Après, il ne faut pas oublier que ces habitudes, ces mémoires, nous les avons installées pendant très longtemps… et dans beaucoup de corps !
●
Cette fois-ci, c’était un bel outil de protection que j’avais mis en place… et je me faisais mal depuis longtemps, avec cette fumée du soir !
Cela faisait longtemps que je tournais autour pour essayer de comprendre comment je pouvais faire évoluer cette situation…
■
En effet, il faut se rappeler également que si cette perte de conscience de la Lumière a pu parfois prendre des formes plus violentes ou plus durables, nous avons pu finalement obliger nos corps à mettre en place des systèmes de survie plus ou moins importants pour qu’ils puissent garder un certain équilibre…
Et ce sont ces systèmes de survie qui peuvent ensuite, lorsque nous avons enfin ouvert un peu plus notre conscience sur la Vérité, évoluer en ce que nous avons appelé « maladies »… Ces maladies surviennent au moment où notre corps met en place le démontage de ces systèmes de survie lorsqu’ils ne sont plus nécessaires.
●
Oui, je comprends ! Ce sont ces systèmes de survie naturels que le corps met en place, en général silencieusement, pour survivre lors d’un surstress…
J’ai compris, également, que lorsque nous avons résolue ce surstress, le démontage de ce système de survie se manifeste par des symptômes que nous avons, malheureusement, appelé « maladie »… Et que souvent nous combattons !
■
Oui, tu as bien compris et résumé cet aspect des choses.
Traduire, c’est trahir ? Pas toujours !
Maintenant, dans un autre ordre d’idée… Quand ce type de pensée sort, comme tout à l’heure quand tu as pensé : « Je ne suis pas dans la vie », en fait, c’est magnifique ! Il n’y a pas de soucis réels !
En effet, si nous la décodons bien, si nous traduisons profondément cette pensée, notre sentiment de beauté et de vérité en sort alors grandit…
Amusons-nous donc à décoder, mot à mot, cette pensée pour reconnaître la Lumière dans cette phrase « Je ne suis pas dans la vie » … En effet, si nous nous rappelons que « Dieu est Tout », absolument Tout, alors :
« Je », c’est du Dieu, c’est de la Lumière Pure… N’est-ce pas ?
« Vie », c’est également la Lumière… Oui ?
« La », c’est aussi Pure lumière… si Dieu est Tout !
Tu as mis aussi le mot « dans » dans ta phrase… Mais « dans », c’est fait également de Dieu obligatoirement… N’est-ce pas ?
La négation « ne pas » c’est, bien sûr, du Divin aussi Parfait.
Et tu as aussi le mot « suis » : que peut-il signifier d’autre que la Lumière ?
Donc, en fait, si nous décodons honnêtement, et méticuleusement, cette phrase, nous prenons conscience qu’elle n’exprime, comme toutes les phrases que nous pouvons penser et exprimer, « que » la Lumière…
Parce que Dieu Est vraiment Tout ! Il est également tous les mots que nous prononçons…
Et ça, c’est la base : « Dieu Est Tout »…
Donc, quand tu te vis fatigable, il est bon pour toi que tu te rappelles que c’est Parfait ! Alors, tu n’auras plus besoin, comme tu le faisais peut-être avant, et comme la société le fait en général, de penser que ce vécu n’est pas Divin, qu’il est moins bien que Dieu, ou bien que ce n’est pas la Lumière…
En effet, qu’est-ce qui n’est pas Dieu… si « Dieu Est Tout » ?
Qu’est-ce qui n’est pas Dieu… si Dieu Est Tout ?
Silence…
●
C’est vrai qu’en disant « Je suis fatigable », je peux très bien penser effectivement qu’en fait c’est un signe, un signe qui m’est donné, qu’il y a là la possibilité de changer quelque chose…
■
Oui, c’est vrai. Mais, ce signe-même, tel que tu en parles là, ce ne peut être que de la Lumière… Tout ce qui existe est « La Lumière » dont nous prenons conscience… N’est-ce pas ?
Ce signe est Lumineux… Donc tu l’aimes pour ce qu’il est… Tu l’aimes par foi… Tu n’as pas besoin d’un raisonnement.
●
Oui, c’est vrai… Mais j’en ai quand même un !
Rires…
■
C’est comme cette feuille de papier qui est posé sur le bureau devant toi : tu la regardes… Et, si tu veux, tu as conscience de Dieu en la regardant !
●
Oui ! Là, je n’ai pas besoin de réfléchir pour savoir pourquoi je l’aime.
■
Tu vois ! Tu n’as pas besoin d’un système compliqué pour comprendre comment ça fonctionne.
●
Oui ! Mais revenons au basique… Tu as dû me le dire déjà 10.000 fois et ça va être une répétition : Je peux rajouter un peu de conscience de la Lumière à chaque fois en y pensant à ce moment-là… un petit peu… Et puis encore un petit peu…
■
Dès que tu fais « un peu », ce sera mieux… Mais tu resteras insatisfaite. Parce que toi, tu ne peux pas te contenter d’un peu plus de conscience de la Lumière : Non ! C’est « la Lumière » , la Lumière Absolue, dont tu veux avoir une conscience toujours plus grande !
●
Comment je fais pour aimer ça ?
■
Un texte dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ».
Eh bien, c’est carré ! C’est « Oui » ou « Non ! Il n’y a pas d’intermédiaire. Ce n’est pas « un peu oui » ou « un peu non » …
Non ! C’est soit « Oui », soit « Non ».
À cet instant : Soit nous avons conscience de la Lumière et, évidemment, nous voyons toute la joie croissante que cette conscience de la Lumière nous offre et qui est infinie…
Soit nous n’en avons pas conscience et là, immédiatement, ce refus est inacceptable pour nous… et alors, nous ressentons tout de suite la merveilleuse souffrance qui nous signale notre erreur !
Et là, dans ce deuxième cas, nous allons répéter la fameuse situation dans laquelle nous avons eu de la difficulté à avoir conscience de la Lumière jusqu’à y reconnaître la Lumière dont nous avions simplement perdu la conscience.
C’est un peu comme sur un mur tout blanc sur lequel il y a une toute petite tache noire ! Alors, là, nos yeux vont être très attirés à regarder la tache noire en priorité. C’est sûr !
Mais, ce n’est pas un déséquilibre : c’est simplement que nous voulons que le mur blanc soit tout blanc ! Nous n’acceptons que le mur blanc…
Et, dans le cas du mur, nous prenons un pinceau et nous remettons du blanc sur la tache… et puis c’est tout ! Et là, maintenant, le mur est tout blanc… Il est idéal !
Mais ça, c’est au niveau physique… Tandis que dans le cas de l’ombre, il nous faut simplement reconnaître que l’ombre dont nous venons de prendre conscience n’est que la Lumière dont nous avions perdu conscience… c’est tout ! Et hop nous ne voyons à nouveau « que » la Lumière.
Rires…
●
Mais je peux le dire… Je peux m’exercer à le dire sans arrêt… Mais ça ne sert à rien !
■
Oui, cela ne sert à rien tout seul ! Il faut demander l’aide de Dieu pour y arriver…
En effet, le mental ne pourra pas arriver à faire ce travail si nous avons prétendu qu’il était séparé du Divin.
Prétendu séparé de Dieu, notre mental se crispera, puis s’épuisera devant l’énormité du travail à accomplir, il s’épuisera dans ce travail de surveillance permanente de nos pensées et de leur transmutation !
Nous pensons des milliards de pensées, sans arrêt… Mais quand nous prenons conscience de l’une d’entre elle, comme par exemple lorsque nous prenons conscience que nous avons pensé : « Je suis fatiguée » … Là, il suffit alors, simplement, que nous prenions conscience de Dieu « dans » cette pensée que nous avons eue !
On pourrait dire qu’il suffit de la Lui offrir, de la Lui rendre, cette pensée… Car tout vient de Lui et doit retourner à Lui.
Nous ne jugeons pas cette pensée… Mais, nous l’aimons, nous l’accueillons… Nous ne voulons pas qu’elle disparaisse. Tu vois ?
Nous ne voulons pas que quelque chose disparaisse… Sinon nous sommes dans l’attitude que j’appelle bazooka !