Toi, que nous avons, le plus souvent, dans toutes les langues, appelé Dieu… mais qui a tous les noms de l’Univers…
Absolue, Infini, Tout, mais aussi, Marguerite, Granit, ou Repas… Également : Émotion, Joie, Confiance… Ou encore : Poussière, Eau, ou Cacahuète, Ici ou Là-bas…
Choisissons un mot… Et c’est Toi que nous nommons !
Avec plus ou moins de conscience, nous, tous les Êtres qui existons, sans une seule exception, nous voulons T’adorer en Tout, toujours mieux, car que peux-Tu ne pas être, Toi l’Être Absolu ?
L’ombre, que nous avons tous imaginée en perdant conscience de Toi, notre ombre donc, nous a voilé la Lumière pendant un bien court instant…
En effet, ce n’est que peu après que nous soyons devenus Êtres humains, que nous avons pu choisir de perdre conscience de Toi.
Cela fait à peine, 150.000 ou 400.000 ans, d’après la science actuelle…
Mais, Toi, Toi la Lumière Éternelle, Tu es Omniprésente… Tu es l’Être-même de toute chose, y compris de cette ombre que nous avons imaginée.
Et nous voulons, toujours mieux, Te voir en ce voile illusoire qu’est notre ombre… Et cela, tant que ce sera nécessaire…
Car notre ombre, elle a eu un début et elle aura une fin.
Le début de l’ombre, c’est notre perte de conscience de Toi, Toi la Lumière…
La fin de l’ombre, c’est la reprise de conscience de Toi en Tout, « y compris dans notre illusion qu’est l’ombre ».
La Vie, sans ombre, sans aucune ombre, existe… C’est le Paradis.
Le Paradis a toujours existé en tant que conscience et expérience personnelle, chaque fois que, pendant quelques instants, un des Êtres que nous sommes aime, encore plus, toute l’ombre de la Terre.
Mais, le Paradis existera pour toujours, en tant que conscience et expérience de tous les Êtres de la Terre, lorsque, tous les Êtres humains, sans une seule exception, aimeront toute l’ombre que nous avons tous pu imaginer depuis le presque début de l’humanité.
Le miroir reflète une certaine image de mon corps…
Je suis heureux de réfléchir un peu avec vous, aujourd’hui, de ce phénomène qui est si quotidien dans notre vie.
Il me semble qu’il est utile que nous soyons conscient que cette image que nous reflète le miroir, n’est vraiment pas « moi »… Mais vraiment pas du tout !
Or, j’ai eu l’impression fréquente que beaucoup de personnes ont oublié ce détail. Un détail qui me semble être pourtant si important… Et, trop souvent, cela a eu des conséquences douloureuses pour eux.
Il faut vraiment remettre les choses à l’endroit, c’est le cas de le dire !
D’abord, ce que je vois, lorsque je m’observe dans un miroir, ce n’est qu’un reflet de mon Corps.
Mais, je suis loin de n’être que mon Corps ! Je suis un Être… Un Être complet.
Et l’Être que je suis, c’est à dire « Moi », c’est l’unité de mon Corps, de mon Âme et de ma Pensée… Dans la réalité, je suis, à la fois, Un en Trois et Trois en Un !
Mon Être n’existe que par l’unité, l’identité, la consubstantialité de mes trois aspects : Corps, Âme, Pensée.
Et là, dans mon miroir, je ne regarde que l’aspect « Corps ». Je ne vois ni ma Pensée, ni mon Âme. Donc, je suis bien loin de voir ce que je suis en réalité… Je ne vois pas du tout la Vérité !
Mais, en plus, je ne vois que l’extérieur de mon Corps. Or, un Corps, c’est bien plus que ce que je peux en voir avec mes yeux, y compris dans un miroir. C’est évident : mon Corps est bien plus que ma peau, mes cheveux, mes poils, mes yeux que je vois dans le reflet que je regarde.
Si je suis habillé, c’est encore pire… Là, la plus grande surface de mon Corps m’est encore plus cachée… Et c’est la même chose si je me maquille. Là aussi, je cache mon Corps, un peu, plus à ma conscience.
Alors ce que je vois dans mon miroir, c’est le reflet d’un Corps le plus souvent très, très, caché !
Nous nous éloignons déjà beaucoup de la Vérité ! Au point où nous en sommes de notre réflexion, nous sommes obligés de reconnaître que le miroir ne me dit pas du tout la « Vérité » sur moi, lorsque je regarde mon reflet en lui… Mais vraiment pas du tout !
Mais, c’est loin d’être fini.
Dans un miroir, je ne vois qu’une toute petite partie de « moi », une toute petite partie de mon Corps. Ça, nous venons de le réaliser.
Mais, en plus, le peu que je vois de mon Corps, je le vois « en miroir », c’est à dire à l’envers… Dans l’image de mon Corps que j’observe, par exemple, ma main gauche est à droite et ma main droite est à gauche.
Ce n’est pas moi que j’observe, mais un « envers » de moi… Nous y sommes tellement habitués que nous n’en sommes, en général, plus conscients…
Nous croyons nous voir fidèlement et pourtant ce que l’on voit nous ment complètement : ce n’est pas « nous » que nous regardons dans le miroir !
Mais vraiment pas nous !
Nous ne voyons qu’un pâle et faux reflet de notre Être, c’est à dire de notre réalité… Et souvent, nous allons ensuite raisonner, à notre propos, sur la base de cette erreur !
Et si je fais tout un raisonnement en l’appuyant sur une erreur, il est évident que, d’une part tout mon raisonnement est faux… Mais aussi les que les conclusions que je vais finalement en tirer seront toutes fausses, évidemment.
C’est exactement, comme si j’essayais de calculer la surface de ma table carrée, alors que je me suis trompé en mesurant ses côtés : mon calcul sera faux, tout simplement.
Et pourtant, c’est ce que nous faisons, en général, en nous regardant dans un miroir : nous ne « nous » voyons pas ! Nous croyons nous y voir. Le reflet que nous y regardons n’est pas « nous ». C’est toujours un faux moi !
Et tous les raisonnements que je vais faire à partir de ce « faux moi » seront faux et je ne pourrais arriver qu’à de fausses conclusions…
Ce que je vois dans un miroir n’est jamais, mais vraiment jamais, « la » Vérité. C’est une approximation très, très, très lointaine de la vérité… C’est complètement faux.
Il ne faut surtout pas que je m’y fie pour me connaître : je suis « infiniment plus » que ce que je crois voir de moi dans un miroir.
Et, là, nous pouvons aller plus loin dans l’étude de cette erreur du miroir et de l’image.
Par exemple, quand nous regardons quelque chose, nous pensons, en général, le voir au présent. Mais ce n’est jamais le cas. Jamais !
Nous ne pouvons pas voir le présent… Jamais ! Nous ne voyons toujours que le passé.
Alors, cela est plus facile à concevoir si ce que nous regardons est loin… Prenons l’exemple du soleil que nous voyons dans le ciel. Il nous semble, en général, que nous le voyons « comme il est »… Et bien non !
Nous ne voyons le soleil que « comme il était »… Et plus précisément, comme il était il y a environ 8 minutes.
Eh oui! La vitesse de la lumière physique est d’environ 300.000 km par seconde et la distance soleil-terre d’environ 150 millions de kilomètres… Et on peut calculer qu’il faut 8 minutes à la lumière physique pour parcourir cette distance du soleil à nos yeux.
Donc, nous ne voyons jamais le soleil au présent… Nous croyons le voir au présent, mais nous voyons toujours « le passé du soleil ».
Et plus nous regardons loin, plus nous voyons le passé…
Mais la réalité, c’est que, avec nos yeux, nous ne pouvons jamais voir que le passé.
Oui ! Nous n’avons jamais vu le présent… Jamais !
Et lorsque nous regardons notre image dans un miroir, nous ne nous voyons pas tels que nous sommes, nous nous voyons tels que nous « étions ».
Et nous pouvons décliner cette vérité absolue avec les quelques exemples de pensées qui suivent :
Dès que nous tentons d’observer le présent, il est déjà passé !
Nous vivons le présent, mais nous observons toujours le passé.
Le présent, nous ne pouvons que le vivre… Nous ne pouvons pas l’observer.
Nous observons au présent, mais ce que nous observons est déjà passé.
Nous ne vivons qu’au présent, tout le reste, c’est du passé !
… etc… etc…
Je pense qu’un humoriste pourrait fair un beau sketch avec une telle vérité. Peut-être que j’en contacterai un pour le lui proposer.