26 • Présent, Passé, Avenir… etc… 

Voici la copie du commentaire qu’un ami, dont le pseudonymes est « ÊtreSoi », a fait sur ce site… Et ma réaction, amicale, à ce commentaire qui m’a beaucoup intéressé.

Voici ce commentaire :

 » Accepter la pensée que l’on n’est pas heureux de penser, c’est à dire ne pas lutter contre elle, est essentiel. C’est déjà être heureux… »

Comme je me suis pris au jeu de la pensée en y réfléchissant, mon commentaire s’est fait assez long, beaucoup plus long que ce que je pensais au départ…

Et finalement, je me suis décidé à ce qu’il sorte d’un simple commentaire et qu’il soit publié comme un article de ce « Blog ».

Voici donc ce qu’est devenue ma réponse qui a consisté, finalement, simplement à jouer au BeHappy, ce jeu de la pensée auquel j’ai joué plus longtemps que ce que j’avais prévu au départ…

Mais, ceci n’est-il pas le propos de ce site BeHappy8 ?


 » Coucou, mon ami ! Et merci beaucoup pour ton commentaire… Celui-ci, semble-t-il, m’a beaucoup stimulé… J’y réagis avec plaisir ici, et bien plus longuement que ce que je le pensais au départ :

Mais, revoyons, d’abord quelques bases du jeu auquel nous avons décidé de jouer ensemble sur ce site BeHappy8 :

Rappelons-nous, d’abord, « qu’être heureux nous-mêmes, Êtres humains que nous sommes, c’est le plus important pour nous et pour tous les autres Êtres. »

Rappelons-nous également que « nous ne pouvons avoir conscience de la Joie que nous sommes, et donc « Être heureux », qu’en pensant ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Rappelons aussi que la Joie (ou la Lumière, ou le Divin… etc.) dont nous sommes l’Expression Éternelle, ne varie pas en fonction de ce que nous pensons.

Par exemple, son Omniprésence ne diminue pas lorsque nous pensons des pensées que nous ne sommes pas heureux de penser… Ni d’ailleurs si nous pensons les pensées que nous sommes les plus heureux de penser !

Ce qui varie, avec nos différentes pensées, c’est notre conscience.

Ou, plus précisément, ce qui varie, c’est la vitesse d’ouverture de notre conscience à la Joie, à la Lumière, c’est à dire à Dieu…

C’est finalement la qualité de la pensée, que nous choisissons à chaque instant, grâce au Libre Arbitre dont nous les Êtres humains sommes dotés, qui décide de la vitesse d’ouverture de notre conscience :

Ainsi, ce que j’aime penser, pour l’instant, c’est que notre ouverture de conscience à la Lumière s’accélère chaque fois que nous pensons la pensée que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.

Mais, ce que je suis, également, heureux de penser, c’est que notre ouverture de conscience à la Lumière se ralentie chaque fois que nous pensons une pensée qui n’est pas celle que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.

Par contre, et c’est pour moi très important, à aucun moment l’ouverture de la conscience de tous les Êtres, qu’ils soient humains, animaux, végétaux ou minéraux, ne peut cesser totalement… Et encore moins régresser.

Nous, les Êtres humains, ne pouvons donc qu’accélérer ou ralentir l’ouverture Naturelle, Originelle et obligatoire de notre conscience.

C’est là, vraiment, ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant et cela depuis un bon moment !

Cette ouverture de la conscience de « tous » les Êtres, quels qu’ils soient, ne peut qu’être active en chacun de nous, depuis toujours et pour toujours…

Seules les vitesses d’ouverture de leurs consciences peuvent varier et donc être différentes selon les moments d’une vie et donc, en conséquence, selon les différentes vies vécues par chacun des Êtres que nous sommes tous.

Et, de ceci, il résulte que chaque Être existe, à cet instant, exactement comme il est.

Pour faire un raccourci, je peux dire que : « l’ombre » ou « le mal » n’est que la perte de conscience de la Lumière.

Mais, si je veux m’amuser à être plus précis, je peux alors dire que l’ombre, n’est que « la diminution de la vitesse d’ouverture de la conscience de la Lumière » par rapport à sa vitesse d’ouverture Originelle.

Et ceci a, au même instant, des conséquences sur l’Âme, la Pensée et le Corps qui sont inséparables, qui sont consubstantiels


Maintenant, voici quelques autres pensées que j’ai été heureux de penser  :

J’ai, en effet, plaisir à remarquer que cela simplifie grandement notre réflexion, et nos communications, lorsque nous utilisons les temps de la conjugaison des verbes qui tentent de décrire le mieux possible la Réalité :

C’est à dire, que nous utilisons, le temps de conjugaison du passé pour parler, librement, du passé, dont nous nous rappelons au présent.

Ensuite, nous utilisons le temps de conjugaison du futur pour parler, librement là aussi, de l’avenir que nous choisissons d’envisager, à cet instant présent également…

Et, bien sûr, ce qui est encore plus évident, utilisons le temps de conjugaison du présent pour exprimer notre Libre Arbitre qui, lui, ne peut s’exercer qu’à cet instant.

Sur ce sujet, ce que j’aime à penser actuellement, c’est que ce sont probablement les Êtres humains, les plus beaux parmi tous, qui dans certaines de leurs incarnations passées, probablement assez anciennes, ont inventé les « conjugaisons »des verbes pour mieux exprimer leurs réflexions et mieux les communiquer aux autres Êtres humains qui y étaient sensibles.

En tous les cas, dans ma vie actuelle, j’ai remarqué que cela était bien pratique d’utiliser ces conjugaisons à bon escient pour réfléchir moi-même plus agréablement et pour transmettre plus efficacement le résultat de mes réflexions à ceux qui y étaient intéressés.

Alors, c’est pourquoi j’apprends, toujours mieux, à respecter les temps de conjugaison pour exprimer, toujours plus précisément, ma pensée… et aussi la relier avec plus d’efficacité à d’autres pensées.

Et cela demande de l’attention ! En effet, il y a eu de nombreuses torsions mise en place dans l’usages des temps de conjugaison des verbes… Nous avons pris l’habitude de les mettre en place sous la pression de l’ombre, en nous et chez les autres.

Ainsi, ceci étant dit, si l’on reprend ton commentaire que je relis :

 » Accepter la pensée que l’on n’est pas heureux de penser, c’est à dire ne pas lutter contre elle, est essentiel. C’est déjà être heureux… »

Eh bien, prenons conscience que nous ne pensons qu’une pensée à la fois, même si la succession des pensées, parfois très rapide, peut nous donner la fausse impression que l’on pense plusieurs pensées à la fois.

Si, par exemple, j’hésite entre répondre « oui » ou « non » à une question très importante pour moi, cela ne veut pas dire que je pense « oui » et « non » en même temps, mais simplement que je pense alternativement « oui », puis « non », puis « oui », puis « non », puis « oui », puis « non » etc…

D’ailleurs, si ce type d’hésitation est trop intense, s’il dure trop longtemps et que la personne le vit trop douloureusement, cela se manifeste finalement dans l’aspect Corps de cette Être humain comme un « tremblement », un tremblement physique : c’est ce que l’on a appelé la maladie de Parkinson.

Mais revenons, là, à ton commentaire… Dans la réalité, nous ne pouvons vivre donc que le présent… Et donc, au présent, nous ne pouvons « qu’observer » le passé, mais pas le vivre.

Donc, je crois que ce que tu voulais vraiment exprimer, c’est ceci:

« Accepter la pensée que l’on n’a pas été heureux de penser, c’est à dire ne plus lutter contre elle est essentiel. C’est être heureux. »

Ou, pour donner plus de détails :

« Accepter (à cet instant présent) la pensée que l’on n’a pas été heureux de penser (dans le passé), c’est à dire ne plus lutter (à l’instant présent suivant) contre cette pensée du passée, est essentiel. C’est être heureux (à ce nouveau présent-ci)… »

Finalement, pour le dire très, très simplement :

Être heureux d’avoir été malheureux, c’est « être heureux » !

Mais aussi : Être heureux de mon passé, c’est le guérir.

Pour le redire un peu différemment : À cet instant présent, je ne peux donc penser qu’une seule pensée… qui exprime mon Libre Arbitre.

Et c’est ainsi que c’est à cet instant présent seulement que je peux observer une pensée que je n’ai pu penser que dans mon passé. Et ceci même si ce passé, c’est juste l’instant qui précède, d’un centième de seconde, l’instant présent où je l’observe.

Au présent, nous ne pouvons donc « qu’observer » le passé.

Chaque instant meurt à l’instant-même où il naît.

Et les poètes ont exprimé cela souvent, comme Lamartine avec ces magnifiques vers :

« Le livre de la vie est le livre suprême

On voudrait revenir à la page où on aime 

Et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts… »


Heureusement que, lorsque j’essaie de parler de tels concepts, ce qui est le plus important pour moi, c’est simplement d’être heureux d’exprimer ce que je suis le plus heureux de penser… Et ceci avec les mots que je suis le plus heureux d’utiliser à cet instant.

En effet, je ne m’impose aucun autre impératif qui serait plus important que celui-ci : « Penser ce que je suis le plus heureux de penser ».

Par exemple, je préfère, et de loin, être heureux qu’avoir raison… Mais, je sais que plus je suis heureux, plus je m’approche de la Vérité… Sans, cependant, jamais l’atteindre !

Pour paraphraser, grossièrement, Picasso : J’ai mis toute une vie pour arriver à penser à nouveau comme un enfant !

La Vérité n’est pas immobile, mais Elle est Infiniment Vivante… Et nous en prenons toujours plus connaissance depuis toujours, en sachant cependant qu’elle est toujours plus Vraie que ce que nous avons cru jusqu’à là.

Et chaque fois que l’Être humain a tenté d’immobiliser la Vérité, de la fossiliser, l’intolérance et les guerres sont arrivées au galop

La Vérité est Une et Vivante, mais aucun Être ne peut en avoir la même conscience…

Et « toutes » les consciences de la Lumière sont aussi parfaites les unes que les autres.


C’est toujours extraordinaire d’expérimenter le fait qu’une pensée n’est jamais isolée, suspendue, toute seule dans l’univers des pensées, mais qu’elle est toujours reliée à l’Infini des autres pensées par des fils que nous ne pouvons que découvrir de mieux en mieux au fur et à mesure que nous sommes plus heureux.

Chacun, s’il est heureux de le décider, peut ressentir que tous les Corps des Êtres que nous sommes tous sont « Un » avec l’infini de tous les Corps des autres Êtres.

Ainsi, le Corps des Êtres humains que nous sommes sont non seulement reliés, mais »Un » avec les Corps de tous les autres Êtres qu’ils soient humains, bien sûr, mais aussi animaux, végétaux et minéraux.

Nous ressentons bien que dès que nous, les Êtres humains, avons perdu conscience de cette Unité que nous sommes tous, les problèmes écologiques ont commencé.

Et ces problèmes écologiques ont toujours augmenté, au fur et à mesure où nous l’avons oublié un peu plus… ou beaucoup plus… Comme en témoigne la souffrance actuelle de tous les Êtres de la terre !

Eh bien, en ce qui concerne l’aspect Pensée des Êtres, c’est la même unité entre toutes les pensées individuelles de tous les Êtres.

À cet instant, notre pensée, à nous les Êtres humains, est toujours reliée et unie à toutes les pensées de tous les autres Êtres de l’Univers.

Cette pensée présente, que nous choisissons, grâce à notre Libre Arbitre depuis que nous sommes humains, est reliée à toutes les pensées que tous les Êtres ont pensées depuis toujours… Et à toutes les pensées que nous penserons, librement, dans le futur.

« Soit ce que tu veux que le monde devienne. » nous dit Gandhi.

Pensons dès maintenant ce que nous voulons que le monde pense dans l’avenir.

Soyons heureux maintenant, puisque nous voulons que le monde le devienne.

Les 8 Entretiens (2ème partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Nous voulons tous être aimé tout le temps et sans aucune condition. C’est là un truc Absolu !

Oui ! Ça, ça rejoint le fait de voir Dieu partout ?

Eh bien, oui ! Bien sûr ! Nous voulons reconnaître le Divin en tout ! 

Nous ne voulons pas, et nous n’acceptons pas une espèce de compromis dans lequel nous allons soi-disant « accepter », de ne pas voir le Divin dans quelque chose… et de Le voir dans autre chose…

Alors, qu’on le veuille ou non, nous sommes fidèles à une Foi Absolue ?

  

Croyants ou incroyants, nous sommes Enfants de la Lumière

Oui ! Par notre Âme, nous sommes fidèles à une Foi Absolue ! Et de ce fait, nous n’avons jamais vraiment accepté une telle incroyance, c’est à dire une telle illusion de séparation d’avec la Lumière !

Donc, le résultat de tout ça, c’est que, tant que nous prétendions que nous n’aimions pas quelque chose, tant que nous n’y reconnaissions pas le Divin, eh bien ! nous avons répété et répété encore et encore, cette situation particulière, ce mot précis, cette émotion vécue, cette rencontre avec quelqu’un, etc… 

Nous avons répété ces expériences, dans le but magnifique d’arriver à les aimer… sans aucune condition ! 

Alors, jusqu’à cet instant, si nous n’y étions pas arrivés encore à cent pour cent, chaque fois que nous avons fait ce choix particulier, qui était de ne pas aimer à nouveau ce fait particulier, de ne pas en être heureux inconditionnellement… nous avons simplement répété à nouveau ce fait « prétendument non-aimé », cette chose, cette situation, cette émotion dont nous n’avions pas réussi à être heureux, que ce soit en nous ou chez l’autre… 

Nous avons répété cette rencontre avec laquelle nous nous étions encore faits mal !

C’est une loi ! C’est une loi dont nous avons pu observer les effets chaque jour et que l’on peut s’amuser à énoncer comme ceci : 

« Nous sommes libres de tout ce que nous Aimons sans condition, mais nous avons été liés, par l’Amour Inconditionnel que nous sommes, à tout ce que nous avons prétendu ne pas aimer… et cela pour arriver à l’Aimer sans aucune condition ! »

  

Nous sommes Âme, nous sommes Pensée… mais nous sommes aussi Corps !

On se souvient aussi qu’il y a une autre loi naturelle intéressante… C’est que pour penser quelque chose, il faut des neurones qui mettent en place un certain circuit neurologique nous permettant de le penser ! 

Si, au début, nous n’avons pas « ce » circuit neurologique pour penser « cette » chose particulière, il va falloir donc le créer de toute pièce… et pour cela il va falloir fournir un effort physique, un effort qui est chimique, un effort qui est biologique, pour créer, dans notre cerveau et dans tout notre corps, un nouveau circuit neurologique qui n’existait pas jusqu’à là !

Oui, bien sûr ! C’est ce que l’on disait tout à l’heure, il faut créer de nouveaux circuits pour penser, ce que nous n’avons jamais pensé !

Oui ! Et cela va nous demander un effort « matériel », un effort « physique », comme celui de faire 50 km en vélo, alors que nous n’avons peut-être jamais fait de vélo ! C’est un effort ! Il faut que le corps construise quelque chose qui n’existait pas jusqu’à là, avant…

Oui ! Quelque chose qui est réel, matériel…

Attention ! Il n’y a pas que le matériel qui soit « Réel » … Le Corps est Réel, c’est vrai ! Mais l’Âme est aussi Réelle et la Pensée également ! 

Tout est Dieu, nous l’avons redit tout à l’heure, et donc, tout est Réel… Dieu est bien la seule Réalité qui soit !

Mais… et corrige-moi si je me trompe, je pense que tu voulais dire : « Quelque chose qui est concret, quelque chose que l’on peut voir avec nos yeux » … et là, oui ! … La science, aujourd’hui, le démontre très bien ! 

Donc, chaque fois que nous « répétons », souvent de façon qui semble obsessionnelle, c’est pour continuer à nous entraîner à reconnaître la Lumière là où, jusqu’à là, nous ne l’avions pas reconnue totalement… 

Apprendre, c’est répéter ! Et apprendre la Lumière, sous quelque aspect que ce soit, c’est donc répéter !

Et nous répétons ! Nous répétons tout à fait sagement ! Ce n’est donc pas une erreur de répéter… 

Par exemple, si nous voulons apprendre la table de multiplication, ce n’est pas une erreur de la répéter pour l’apprendre !

Nous ne disons jamais à un enfant : « Mais arrête donc de répéter ta table de multiplication pour l’apprendre ! Tu l’as dit une fois, c’est terminé, tu la sais ! » Non ! la plupart des enfants ont besoin de la répéter 100 fois, 1000 fois… pour finalement l’intégrer ! Et, bien sûr, nous les y encourageons !

  

On ne peut rien éliminer… On peut tout Aimer

J’entends bien cela. Pourtant, par rapport à la culpabilité je pensais que c’était plutôt… C’est marrant, tu me dis : « Aimer la culpabilité, y reconnaître la Lumière », alors que pour moi, le but, c’était « de ne plus vivre la culpabilité ! »

Là, pour le coup, ça change complètement mes circuits neuronaux !

Tout ce que nous ne voulions pas vivre parce que nous ne l’aimions pas… nous allons le revivre pour l’Aimer !

Et une fois que nous avons réussi à l’aimer, nous avons créé avec cet aspect de notre vie (par exemple avec la culpabilité) une relation saine, une relation de respect, une relation d’amour inconditionnel.

(Silence…)

Mais, il y a une autre chose, qui est très pratique à prendre en compte, c’est qu’il y a deux sortes de culpabilités : il y a d’une part, la « Culpabilité Lumineuse » et d’autre part, la « culpabilité ombreuse ».

  

Culpabilité Lumineuse ou culpabilité ombreuse ?

Oh, oh !

C’est la même Réalité Absolue, c’est la même Lumière, que nous nommons « culpabilité », mais nous pouvons en avoir deux consciences différentes :

« La Culpabilité Lumineuse », c’est celle que Dieu a mis en nous, justement, comme un signal d’alarme « merveilleux » qui nous signale, à chaque fois, que nous venons de perdre conscience de la Lumière, dans telle ou telle situation…

Cette Culpabilité Lumineuse nous invite à réagir et à modifier notre regard, à ouvrir notre conscience à la Lumière… et nous voulons écouter son message avec attention et bienveillance. 

Ce message d’erreur que nous délivre cette Culpabilité Lumineuse est toujours le même : « Nous venons de perdre conscience de la Lumière dans un de ses aspects infinis ! » … 

Ça c’est donc la Culpabilité Lumineuse.

« La culpabilité ombreuse », elle, c’est un usage détourné de la Culpabilité Lumineuse qui a été inventée par l’homme, à partir de la perte de conscience de la Lumière, pour manipuler les autres hommes et se manipuler soi-même !

Tout à coup, il y a longtemps, nous avons pris le même mot et la même émotion, Parfaite à l’origine et pour toujours, mais nous avons décidé que c’était mauvais, que ce n’étais pas bien… Ce n’était plus Dieu ! C’était le démon… puis, plus récemment, nous avons décidé que c’était un problème psychologique etc…

Nous avons perdu conscience de la Lumière dans la Culpabilité et à partir de là, la culpabilité a été, pour nous, ombreuse…

Pourtant, c’est bien simple : « L’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière Éternelle. »

Mais à ce moment-là, cette culpabilité était, pour nous, devenue ombreuse, c’est-à-dire qu’à partir de là, nous en avons souffert et nous avons refusé de l’écouter… Nous avons commencé, même, à la combattre… Et à partir de là, nous avons voulu l’éliminer ! Et nous en avons donc mésusé : nous avons fait un ennemi de notre ami qu’est ce merveilleux don de Dieu !

Et là, nous avons souffert une deuxième fois d’avoir souffert la première fois…

Et ainsi, nous avons vraiment perdu le véritable usage de ce beau signal d’alarme qu’est la culpabilité…

  

La Lumière, seule solution de l’ombre

Donc, en résumé, la culpabilité est une alarme parfaite qui me signale que je viens de perdre conscience de la Lumière… et chaque fois que nous avons choisi de ne pas l’aimer, et donc de ne pas écouter, cette « gentille » culpabilité, nous avons simplement additionné à cette première perte de conscience de la Lumière, une deuxième perte de conscience de la Lumière… puis une troisième… et ainsi de suite ! 

Et nous nous sommes complètement embobinés… dans l’illusion de l’ombre… c’est à dire dans une perte de conscience de la Lumière de plus en plus complexe… C’est le fameux labyrinthe !

Ombre + ombre n’a jamais donné plus de conscience de la Lumière !

Mais, la solution existe : la solution c’est, que nous reprenions, tout simplement, conscience de la Lumière « dans » la culpabilité ! Je dis bien « dans » la culpabilité !

Aimons notre culpabilité, comme elle le mérite…. Voyons la Lumière Omniprésente « dans » la culpabilité… et les choses vont se débobiner tout naturellement… elle vont se délier !

La Lumière est la seule solution de l’ombre ! Il n’y en a pas d’autre !

La conscience de la Lumière est la seule solution à la perte de conscience de la Lumière.

  

Culpabilité, l’ami à abattre ?

Oui, je comprends ce que tu veux dire ! Ah oui ! Mais, je ne pensais pas ça comme ça, ! Tiens ! Je t’attendais au tournant… Mais, je m’attendais à autre chose ! 

Parce que, en fait, concrètement… on va dire, qu’en ce moment, j’ai une certaine forme de culpabilité… qui, à mon avis, ne dois pas être très lumineuse et qui consiste dans le fait que je me sens toujours coupable parce que je trouve que je ne travaille pas assez, au niveau de mes travaux spirituels…

Oui… ?

Je ne travaille pas assez, par rapport à ce que je faisais avant… C’est comme si d’un coup…

Oui ! Cela arrive dans certaines périodes de notre vie…

Et, en plus, je le sais … J’ai tout fait pour combattre cela… J’ai essayé quand même… Mais, globalement…

Ça ne change rien ?

 Ça n’a pas changé grand-chose… 

Je n’arrive pas à savoir si c’est bien ou pas bien ! Je ne suis pas claire ! Je pense que c’est bien de changer les choses aussi, parce qu’elles ont changé, mais quand même il y a un truc qui ne va pas ! 

Bon, en clair, « je culpabilise » ! Ça, c’est certain ! 

Mais, si, là, je ne culpabilisais pas, je pourrais continuer tranquillement mon petit chemin sans rien foutre ! Bon, ce n’est pas que je ne fais rien, mais…

Cela dépend de ce que tu appelles « petit chemin » ? 

Être de plus en plus heureux c’est « le grand chemin », c’est le seul chemin qui nous intéresse tous … 

Ça, c’est le vrai chemin ! Regarde ! Tous les efforts que nous et tous nos amis faisons ont pour but de nous aider à être heureux, en bonne santé, bien dans notre corps… C’est ce qu’on appelle le « bien-être ».

Oui, je sais, je sais… Et bien ! En fait je n’en suis pas si sûre !

De ?

Eh bien, je crois que j’ai entendu tous mes vrais amis me le dire, je l’ai compris, mais il y a en moi quelque chose qui n’a pas encore adhéré à ça… Parce que pour moi le bonheur, c’est travailler, c’est avancer, c’est… Tu vois ?

  

Élévation bazooka ?

Non ! Non ! « Travailler, c’est être heureux ! »

Si, 100 fois par jour, nous désirons « élever » notre pensée, mais que nous ne sommes pas, d’abord, heureux d’avoir pensé cette pensée, nous perdons notre temps… 

Si toutes ces « soi-disant élévations » que nous prétendons faire ont pour but la destruction de ce que nous prétendons vouloir élever, c’est ce que j’appelle des « élévations bazooka » !

Ah oui ! Non…

C’est à dire, ce sont des soi-disant élévations, mais qui, en réalité, ont pour but de détruire la chose et non pas de l’élever… 

Oui ! Mais ce n’est pas si simple que ça !

L’élévation dont nous parlons là, c’est tout simplement la prise de conscience de la Lumière dans un aspect de notre vie et donc la fin de cet ombre qui n’était que la perte de conscience de la Lumière dans ce même aspect de notre vie…

Dès que nous prenons conscience de la Lumière, ça y est, l’élévation que Dieu nous offre depuis toujours, est enfin acceptée par nous ! 

Mais, si nous refusons de voir la Lumière dans ce phénomène, nous perdons, une fois de plus, conscience de cette élévation de conscience qui nous est proposée depuis toujours…

C’est à dire que nous empêchons cette élévation naturelle de se faire pour nous… 

Pour l’instant !

Oui, oui ! Tout à fait !

Dans ce cas, il y a un acte : nous « demandons » au Divin une élévation ! Mais, en fait, cela n’aura pas le résultat escompté ! 

Oui, tu veux dire que c’est une demande d’élévation, mais en même temps, on n’a pas permis l’élévation…

Bien sûr ! Nous savons que Dieu a nécessairement répondu, instantanément, à notre demande d’élévation, car Il est Infiniment Bon, Il est Parfait… donc, là, pas de problème !

 Mais si, à la seconde suivante, notre élévation ayant donc été obligatoirement réalisée, nous reprenons notre même position antérieure de combat et de critiques de ce pour quoi nous avons demandé l’élévation que l’on avait, bien sûr obtenue… Et là, on le prétend à nouveau hors du Divin…

Oui, ce n’est pas intéressant !

Et là, ça n’arrête pas ! Voilà ! À nouveau, nous allons demander et obtenir bien sûr l’élévation… Puis nous allons repenser à nouveau la pensée basse que nous avions pensé auparavant ! Et finalement rien n’a changé encore…

Alors, là, on va redemander, et obtenir bien sûr, à nouveau encore l’élévation ! Mais si nous repensons encore la même pensée basse à nouveau, nous rechutons etc… et finalement nous avons demandé toutes ces élévations pour pas grand-chose !

Oui, c’est souvent comme ça !

Donc, il va falloir faire la demande d’élévation, oui d’accord : cela permet bien sûr l’élévation proposée par Dieu depuis toujours : dès qu’on le lui demande, il le fait ! OK ! ça c’est vrai et certain !

Mais ensuite, il y a un positionnement différent à prendre, car si nous recommençons chaque fois la même erreur, si, à chaque fois, nous perdons à nouveau conscience de l’Absolue Lumière Divine dans cette même situation, nous revenons à la situation d’ombre antérieure…

Donc, il va bien falloir que, en même temps, nous effectuions un travail sur la qualité de nos pensées… 

Là, un téléphone sonne… et il y a une interruption… puis, nous reprenons :

  

Amour et Liberté

Voilà ! Donc, oui, c’est ça ! Nous allons revenir là-dessus pour bien le préciser :

« Je suis libre de tout ce que j’Aime ». 

C’est à dire que nous avons une relation harmonieuse, que j’appelle ici « une relation libre », avec tout ce que nous Aimons. 

Dès que j’Aime, inconditionnellement, quelque chose « je n’ai pas de problème » avec cette chose. D’accord ?

D’accord !

Si nous Aimons le beau temps, nous n’avons pas de problème avec le beau temps… Si nous aimons, la pluie nous n’avons pas de problème avec la pluie… et ainsi de suite… 

Là, ce sont des choses faciles ! Je prends ici des exemples « raz de terre ». Ce sont des exemples du niveau de la classe maternelle, comme nous disons souvent…

Mais, dès que nous parlons de la violence, de l’injustice etc… là, c’est un niveau de difficulté beaucoup plus élevé pour la plupart d’entre nous que d’Aimer… C’est du niveau Bac + 37 ! Bac + 48… voir même Bac + 88… etc.

Si nous avions reconnu la Lumière dans des choses comme la violence et tout ça ? Nous aurions pu arriver à être libre de ça ?

  

Nous sommes liés par l’Amour

Oui ! sans aucun doute ! C’est ce que le Christ a réalisé il y a 2000 ans…

Mais, l’ombre n’a pourtant pas encore quitté notre planète ! Parce que pour qu’il n’y ait plus d’ombre sur notre planète, il faut que chacun de nous le fasse lui-même… sans une seule exception !

Écoute :

 « Je suis libre de tout ce que j’Aime… mais je suis lié par l’Amour (avec un grand « A », c’est à dire par l’Amour Absolu), à tout ce que j’ai prétendu, jusqu’à là, ne pas aimer… »

Et, en fait, j’ai répété cette même situation, pour m’entraîner à l’aimer… jusqu’à ce que j’arrive à l’Aimer sans condition !

Et ça, c’est un fait ! Nous ne pouvons pas nous libérer de ce que nous n’aimons pas. C’est impossible ! Je n’ai jamais vu personne réussir à le faire…

Parce que, même si, dans notre aspect Pensée, nous pensons apparemment ne pas aimer une chose, dans notre aspect Âme, nous n’accepterons, absolument jamais, de ne pas l’Aimer ! Et notre même Âme nous invitera à nouveau à essayer… jusqu’à y arriver !

Mais, nous ne pouvons pas tout aimer !

Nous avons une espèce d’Honnêteté Absolue en nous, qui est au-delà de nos jugements, au-delà de l’ombre en nous… C’est une honnêteté qui dépasse tout, et qui dit : « Jamais nous n’accepterons aucune condition à l’Amour de toute chose ! »

Donc, fondamentalement, nous voulons être heureux sans conditions… 

Donc, nous voulons aimer cette expérience et nous allons la répéter, en souffrant pour l’instant, tant que nous ne sommes pas arrivés à l’aimer… Nous allons la répéter dans notre vie, et dans nos vies, jusqu’à ce que nous l’aimions sans aucune condition !

Et ça, tout le monde le fait. Je l’observe depuis des années et je constate que personne ne peut échapper à lui-même ! C’est notre exigence intime supérieure ! 

C’est notre Perfection qui s’exprime là ! Nous ne pouvons pas échapper à notre quête d’Absolue, nous ne pouvons, et ne voulons absolument pas, échapper à la conscience de la Lumière en nous ! 

Nous pouvons raisonner, aussi douloureusement que nous le voulons, à partir de l’ombre, mais alors, nous reviendrons sur ce sujet tant que nous ne l’aurons pas aimée… et ceci jusqu’à l’Aimer ! 

Ceci probablement parce que, au-delà de tous nos raisonnements ombreux, il y a, en nous, comme en tout, la Lumière qui dit et répète à l’Infini : « Amour Absolu ! ».

  

Nous sommes toujours au début de l’Infini