Vendredi 12 Avril 2024
Eh voilà ! Je me réveille une nouvelle fois… Et je choisis d’être heureux encore une fois.
Être heureux, c’est un choix… Et c’est mon choix. Je suis heureux chaque fois que je suis conscient que je suis heureux…
Et j’en suis conscient en le pensant, tout simplement…
En le pensant, quels que soient les évènements, c’est à dire les faits.
Penser, c’est voter !
Chaque fois que je pense, je choisis le monde de demain.
Si je choisis d’être heureux de ce que je pense, au même moment, je choisis d’être heureux de ce que je vis, je choisis d’être heureux du monde…
La conséquence ? Je vis une vie plus agréable et le monde s’améliore.
Les Êtres humains sont insatisfaits chaque fois qu’ils pensent ce qu’ils ne sont pas heureux de penser… Pour se vivre plus heureux, il suffit qu’ils osent se poser une question essentielle :
“Qu’est-ce que je suis le plus heureux ou la plus heureuse de penser à cet instant ?” Et qu’ils osent répondre avec vérité !
Le plus grand des courages, c’est de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… qui est, c’est vrai, le plus souvent bien différent de ce que notre troupeau pense !
C’est toute la question à laquelle j’ai pensée cette nuit… La question de la complémentarité entre “la tradition” et “l’innovation”… Mais aussi entre ma droite et ma gauche… Entre le haut et le bas… Entre ici et là-bas… Entre le passé et l’avenir… Entre moi et les autres…
Voici, par exemple, ce qu’a dit mon ami Alphonse de Lamartine à propos de la tradition et de l’innovation :
“ Deux forces opposées régissent le monde moral : la tradition et l’innovation, autrement dit, l’autorité et la liberté.
Elles le maintiennent à la fois en équilibre et en mouvement.
La religion établie est la plus imposante des traditions.
La raison, l’examen, la discussion, la liberté sont les forces d’innovation.
Leur puissance, au lieu d’être dans l’immuable, est au contraire dans leur perpétuelle recherche et dans leur transformation continue.
Ces deux forces méritent un égal respect car l’une et l’autre sont de Dieu.
Avec l’idée immobilisée dans une institution immuable, la pensée humaine tarit, faute de renouvellement, l’humanité s’engourdit, la société ou la nation tombent en assoupissement ou en servitude.
Avec l’innovation seule, la société se précipite et tombe en poussière par l’accélération désordonnée et sans contrepoids de la pensée. Il faut que ces deux forces soient représentées et servies dans leur juste mesure. ”
Nous étudierons un jour les paroles de Lamartine pour rebondir dessus…
Ces deux forces, “la tradition” et “l’innovation” ne sont pas opposées, mais bien complémentaires, c’est ce que nous a expliqué Lamartine, avec ses paroles toujours si harmonieuses.