36 • Depuis la source, quelques gouttes coulent…

36 • Depuis la source, quelques gouttes coulent…

Lundi 28 Juillet 2025

Il y a un petit peu plus de deux mois, le matin, j’ai eu ces quelques pensées…

Comme toujours, lorsque je m’entraîne au BeHappy, ces pensées peuvent sembler, à première vue décousues, et même bizarres… Mais cependant, elles ont un point commun très solide : toutes, au moment où je les ai écrites, j’étais vraiment heureux de les penser !

Évidemment, ces pensées, ce sont celles que moi, Christian, j’ai été heureux de penser et écrire ce jour-là… Je ne les imprimes ici non pas pour que vous pensiez ces mêmes pensées, mais pour vous inspirer à penser vous-même les pensées que, vous, vous êtes heureux de penser, dans des domaines qui vous intéressent à vous !

Dimanche 18 Mai 2025

Je suis heureux

J’ai foi en Dieu …

Et donc, j’aime le passé

Et j’ai foi en l’avenir.

Toi, l’Éternel, Je veux Te sentir

En toute chose…

Alors, je Te sens en toute chose.

Facile !

Tu es l’Omniprésent.

J’écoute avec respect les autres.

J’entends de mieux en mieux l’humanité… avec ma sensibilité.

J’aime ce que j’entends.

Je l’aime de plus en plus !

Chaque Être est unique…

Chaque pays est également unique.

Je ne peux pas prendre une décision pour toujours.

Je peux prendre une décision pour cet instant.

Mais toujours n’est fait que d’instants…

Je ne suis pas qu’une Âme,

Je suis Âme/Corps/Pensée…

Je ne suis pas qu’un Corps,

Je suis Corps/Pensée/Âme…

Je ne suis pas que Pensée,

Je suis Pensée/Âme/Corps…

Je suis vraiment à Ton Image,

Un et Trois…

Je suis triste de la tristesse du monde,

Si triste et si heureux de l’être !

De cette vie, je ne peux rien regretter…

Tout le monde m’a tant aimé.

Certains l’ont su,

D’autres non,

Mais moi,

Je le sais.

Il y a Toi

Et rien d’autre.

Nous sommes simplement 

Des consciences de Toi

 En devenir.

J’ai foi en moi :

Je suis fait 

De Toi.

Je Te remercie de mon existence.

À chacun de Tes Instants,

Je renais 

Avec une nouvelle conscience

De Toi !

À chaque instant, 

Que je le veuille ou pas

Je m’ouvre à Toi,

Encore !

Est-ce que l’humanité retrouvera le Paradis ?

Oui !

Dès que chacun sera prêt…

Alors, préparons-nous !

Tout n’est que Toi 

À qui nous donnons 

Tes Noms Infinis.

Même lorsque je T’oublie,

Je Te vis.

Tu Es la Vie que je vis.

Tu me combles depuis toujours…

Je reçois de plus en plus !

Véritable Perfection,

Tu Te perfectionne

Sans cesse.

Dans ma faiblesse

Je Te vis,

Infiniment Fort.

Ma peur est vitale !

Sans elle

Je ne vivrai pas…

Pas une seconde de plus.

Je rêve d’être un Vinci,

Je rêve d’être un Bach,

Je suis heureux de rêver…

Je suis heureux d’être

Ce que je suis.

Ce corps,

Mon milliardième corps,

Manifeste une fois de plus

l’Âme Éternelle 

Et ma conscience s’ouvre

En Toi.

Est-ce que Dieu

Peut cacher Dieu ?

Est-ce qu’une prison

Peut cacher la liberté ?

Il y a Tout et le Reste…

Oui !

Il y a Toi et Toi !

Tu Es mon repère Absolu,

Tu Es mon Père Absolu.

L’amour de ma peur

Me permet de vivre

En paix

Dans ce corps.

Mon Corps enrichie mon Âme de plus de Pensées.

Depuis le minéral, la conscience s’ouvre sans cesse…

Depuis l’homme, cette ouverture est exponentielle.

Vertige !

Je m’agrippe au corps.

Il mourra !

L’Âme continuera

Dans un autre 

De mes corps…

Personne ne peut redescendre,

Dieu Est

Le cliquet Absolu  !

Dans la chair

Il l’a dit :

Personne

Ne sera abandonné…

Personne !

Il ne connaît pas

L’échec.

Ce que nous appelons

Échec

C’est Lui.

Mais Il connaît la patience

Éternelle…

Pas de grain de sable,

Pas de plage…

Soyons fidèles :

Soyons ce que nous sommes.

J’ai décidé que j’aimerai tout le monde…

Et j’aime chacun de mieux en mieux.

Au Paradis, tout le monde aimera tout le monde…

Ce Paradis existera,

Comme il a existé.

Cet instant est la porte du Paradis.

6 • En écoutant Bach…

Dimanche 14 Avril 2024

  

En écoutant cette Toccata et Fugue en D mineur, encore et encore une douce tristesse me prend de nouveau…

Je me souviens…

Je me souviens du jeu d’orgue merveilleux… Je me souviens de l’image sur la pochette du disque vinyle…. Je me souviens de l’électrophone qui jouait et rejouait cette pièce de musique… Comme si c’était hier !

En 1967, après les examens de fin d’année, j’étais sur le balcon de ma chambre universitaire à Montpellier et j’écoutais sans fin pour la millième fois, ce disque vinyle…

Et c’est là… dans la chaleur de ce mois de juin ! C’est là, la première fois que j’ai pensé d’une façon tout à fait nouvelle à Toi… Toi que j’ai appelé le plus souvent Dieu et que, maintenant, je peux appeler de tous les noms.

L’Infini, l’Éternité, l’Omniprésence, la Beauté, la Vérité… C’est ce que j’ai perçu d’une façon nouvelle à cet instant, dont je me souviens comme si j’y étais…

Là, j’ai commencé à sortir de l’enfance.

Et depuis je Te nomme, tous les jours, avec toujours plus de conscience… Et cela continuera toujours… Comment pourrais-je arriver au bout de Toi, Toi l’Infini, Toi qui n’a pas de bout, ni dans le temps, ni dans l’espace, ni dans la beauté…

Je suis si heureux de ne voir aucune fin à Ta Beauté… Voir la vie toujours plus belle… Avoir toujours plus envie de la découvrir encore… Quand je la déguste, je suis calme, confiant… Je sais que je pourrais la déguster demain encore plus qu’aujourd’hui…

Sentiment d’abondance.

Tu as tous les goûts… Et je Te goûte sans fin… Tu m’offres la Perfection et lorsque je pense « C’est Parfait », je sais maintenant, avec certitude, que demain, ce sera encore plus Parfait.

Mais comment ce qui est Parfait peut-il être encore plus Parfait ?

Ça, c’est Ton Mystère et j’ai vraiment le sentiment de ne rien y comprendre… Et pourtant, en même temps, je sais que je le comprends un peu mieux, tous les jours…

Tout ce que je ne comprends pas, c’est Ta Perfection et tout ce que je comprends, c’est Ta Perfection, également.

Je ne me lasse pas de vivre, de Te vivre !

J’aime tant ce monde dans lequel je vis… Je l’aime tel qu’il est… Il a toujours été facile, pour la plupart d’entre nous, d’aimer la joie du monde, mais je vois que beaucoup se demandent : « Comment aimer autant de souffrance ? »

Et pourtant cela me semble, maintenant, si simple. Je le décide… Je le pense… et je le vis… C’est ma liberté. C’est la Liberté que Tu me donnes, comme à tous, bien sûr !

C’est ce fameux « Libre Arbitre » qui nous permet de choisir notre conscience, c’est à dire de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, à chaque instant… Ou pas !

Ta Joie est la nature de tout ce qui existe. Le minéral, lui, ne peut pas en douter, il La vit. Le végétal ne peut pas en douter, il vit également Ta Joie. L’animal ne peut pas en douter, lui non plus, et il La vit également… sans frein.

Mais l’homme ? Lui, pourquoi ne manifeste-t-ils pas toujours Ta Joie ? Pourquoi ne vit-il pas Ta Joie à chaque instant ?

Comme tout ce qui existe, l’homme n’est-il pas, lui aussi, heureux par nature ?

Si, bien sûr, mais…

Mais, sur notre terre, ce qui nous différencie, nous les Êtres humains, des autres Êtres, c’est notre Libre Arbitre, notre Libre Conscience, notre Libre Pensée. Ainsi, nous, les Êtres humains pouvons choisir librement notre conscience.

Grâce à ce libre arbitre, nous pouvons, bien sûr, comme tout le reste de Ta Création, choisir « librement », maintenant, d’être conscient de Ta Joie qui est Son Essence.

Mais, grâce à ce même libre arbitre, nous pouvons aussi choisir, tout aussi librement, de ne pas être conscient de cette Joie Absolue qui est pourtant toujours l’Essence de Ta création.

C’est ça le libre arbitre !

Les Êtres minéraux, les Êtres végétaux, les Êtres animaux, eux, ne peuvent pas perdre conscience de Ta Réalité, ils la pensent tous et la vivent tous, chacun bien sûr à son niveau de conscience.

Et, à chaque époque de leur existence, ils grandissent en conscience à leur rythme naturel, sans pouvoir questionner cette ouverture de conscience originelle.

Par le simple fait qu’ils existent, leur conscience s’ouvre. Elle s’ouvre à sa vitesse naturelle, à sa vitesse originelle, comme elle aurait dû continuer de le faire chez nous, les Êtres humains…

Mais cette Être humain, lui, au presque début de l’humanité, il a choisit de perdre conscience de Ta Lumière. Il a utilisé son nouveau libre arbitre pour penser « librement » ce qu’il n’était pas heureux de penser… Il a choisi, « librement », de perdre conscience de Ta Lumière qui est son Essence.

Quelle maladresse ! Quelle erreur !

Et quel résultat !

Mais, c’est cependant, également ce même libre arbitre qui va lui permettre, qui va « nous » permettre, à chacun des Êtres humains que nous sommes, de choisir à nouveau… et de « librement » penser à partir de Ta Lumière et non à partir de nos mémoires que nous avons mises en place depuis cette perte de conscience de Ta Lumière.

Qu’est-ce que 1000 ans, 2000 ans, 3000 ans pour Ta Création Eternelle ? Qu’est-ce à côté des 100.000 à 400.000 ans de l’existence de l’erreur humaine et des milliards d’années de Ta Perfection ?

La Vérité est toujours plus belle que ce que nous pouvons l’imaginer.

Mais imaginons-la, pensons-la, librement, toujours plus belle !

Gandhi nous a dit : « Sois ce que tu veux que le monde devienne ».

Soyons ce que nous voulons que notre monde devienne.

J’ai confiance.