25 • Badaboum !

Eh oui ! Badaboum !

Et j’ai fait une nouvelle chute en vélo ! Est-ce dû à un moment d’inattention ? Ou bien à une grande attention, mais mal dirigée ?

Je ne sais pas ! Mais, en tout cas : ça a été Badaboum ! Et je me suis retrouvé tout emmêlé dans mon vélo… Lui et moi, nous ne faisions, vraiment, plus qu’un ! Heureusement que l’on m’a aidé à m’en démêler…

Et au début, aucune douleur ! Mon corps s’est auto-shooté à l’adrénaline…

Et pourtant, il y a eu un bon choc ! Je l’ai réalisé plus tard… Mais, mon corps m’a protégé de la douleur, pour un temps… Le temps de faire face à un autre danger éventuel ? Le temps dont l’animal, que je suis toujours, à besoin pour se mettre en sécurité… et pouvoir guérir, peut-être, de son erreur ?

D’abord une stupéfaction ! Je ne m’y attendais pas… Je ne m’y attendais vraiment pas ! Et puis, une petite colère de vexation ! Je croyais que je ne tomberai plus jamais en vélo… Je croyais que j’avais compris comment être en sécurité en vélo… Je me croyais sage !

Désillusion…

Certainement que j’étais sage… Mais, jusqu’à un certain point, seulement !

Toi, Lumière, Tu es la seule Sagesse qui soit Infinie, Absolue.

Notre sagesse à nous, c’est ce que nous vivons lorsque notre conscience s’ouvre encore un peu, une fois de plus, à Toi !

Je me disais : « Christian, tu sais maintenant comment être prudent en vélo ! Depuis quelques années que tu fais du vélo régulièrement, tu es tombé 8 fois… C’est bon ! Tu as bien compris comment faire pour ne plus tomber.

Eh bien non… Je n’avais compris qu’un tout petit peu plus !

Mais, en fait, il ne s’agit pas seulement que de vélo… Il ne s’agit pas seulement que de ne plus blesser mon corps… Il s’agit de grandir en conscience de Toi… Et là, je n’arriverai jamais au bout du Vrai Moi que Tu m’offres… Jamais !

Je mourrai… Toujours, je mourrai à nouveau !

Je mourrai à chaque instant que je vis… C’est sûr !

Je peux même dire que je quitterai ce corps à chaque instant… Un corps n’est jamais acquit… Il ne dure qu’un instant… Un instant infiniment court.

Tu me le donnes à chaque instant… Et, de mieux en mieux, à chaque instant, j’arrive à Te l’offrir !

Nous sommes un mariage, toujours plus parfait, de Ton Infinitude et de Ta Finitude…

Il ne faut vraiment pas que je l’oublie ! Ou plutôt, pour dire plus vrai, il faut que je l’oublie de moins en moins : « Tu Es Tout »… Tu es « vraiment » Tout… Tu es plus Tout que nous ne pourrons jamais T’imaginer…

Mais cependant, je ne veux pas m’arrêter d’imaginer ce que je ne pourrai jamais imaginer jusqu’au bout… Et j’en suis de plus en plus heureux.

Arriver à être de plus en plus heureux de l’Échec Éternel ! Et au même instant, être heureux de la Réussite Éternelle ?

L’échec et la réussite sont complètement emmêlés ! Bien mieux que mon corps avec le vélo, lors de mon « Badaboum »…

Eh oui ! Mon Vrai Moi, c’est Toi…

Alors, je ne suis pas prêt d’en arriver au bout ! En Réalité, je n’arriverai vraiment jamais au bout ! Et je le sais au plus profond de moi…

Mais, en surface, de moins en moins souvent, il est vrai, mais encore très, très, souvent, je l’oublie…

Eh oui, je ne suis, jamais, au bout de rien ! Car, c’est Ton Infini que Tu me proposes de vivre… à chaque instant.

Ils sont innombrables, les moments, où depuis que je suis un Être humain, j’ai prétendu être arrivé « au bout » de quelque chose !

Au bout de quelque chose ? Mais n’Es-Tu pas Tout ?

Donc, j’ai prétendu un nombre infini de fois être arrivé au bout de Toi  ? Au bout de Toi qui est Tout ? Quelle prétention !

Une prétention Infinie ?

Mais là, quand je dis « Infini », est-ce que je sais vraiment ce que je dis ? Ton Infini, sous ses Formes Infinies, je n’y ai jamais rien compris… C’est Ton Mystère. Et, finalement, je ne le comprendrai jamais…

Tu entends Christian ? « Jamais ».. !

J’entends ! Mais je ne peux pas le comprendre… Je ne peux qu’essayer de le comprendre… Je ne peux qu’essayer d’imaginer que je le comprends…

Oui ! Le bout de Toi, c’est toujours plus :

Toujours plus loin… Toujours plus haut… Toujours plus bas… Toujours plus dedans… Toujours plus dehors… Toujours plus vrai… Toujours « plus moins » ! …

Tu es ce « Bout », ce bout que nous poursuivrons toujours ! Nous l’imaginerons toujours ! Et nous imaginerons toujours que nous pouvons l’atteindre, en sachant, raisonnablement, que nous ne l’atteindrons jamais.

Mais, finalement , ce bout, c’est Toi… Cette poursuite qui est la notre, c’est Toi… Ce que nous imaginons, c’est Toi aussi »… Ce qui, en nous, imagine ou raisonne, c’est Toi également… Et cette prétention que nous atteindrons le bout de Toi, c’est bien Toi aussi !

Nous cherchons à atteindre ce que Tu nous as toujours offert, de suite !

Notre but n’est que de toujours mieux le recevoir… Toujours plus… Et encore bien plus !

Et cela jusqu’à « pas » de fin !

Lorsque je suis heureux de « prétendre », tout va bien : je suis heureux ! Et c’est bien là ma priorité ! C’est ma priorité absolue à moi… Et c’est, sans aucun doute pour moi, celle de tous les Êtres humains que je rencontre !

Allons ! Reconnaissons-le ! Nous n’avons tous qu’un seul but : être heureux !

Être heureux de ce qui est… C’est à dire être heureux de Toi, à cet instant !

Être heureux de ce qui a été… C’est à dire être heureux de Toi dans notre passé… Être heureux de toutes nos mémoires !

Être heureux de ce qui sera… C’est à dire être heureux de Toi dans notre futur, quel qu’il soit ! C’est à dire être heureux, à cet instant, de ce que nous imaginons ce que ce futur sera.

L’imagination ! Quel merveilleux Don que tu nous offres à chaque instant…

Simplement, osons imaginer ce que nous sommes le plus heureux d’imaginer, c’est à dire « Toi ».

Osons imaginer la Réalité Absolue que Tu Es… Sans jamais y arriver jusqu’au bout !

Là, je ne change pas de sujet… Mais je change la forme de mon sujet unique : Toi.

Ce Vrai Moi que Tu m’offres depuis toujours, Tu ne me l’offres pas personnellement… Tu me l’offres pour tous.

Et le plus important, c’est que je sois heureux… Par exemple, heureux de ressentir les douleurs qui sont venus un peu partout dans mon corps, une nouvelle fois, après mon Badaboum.

C’est une chance, pour moi, de souffrir pour aimer toujours plus. Il y a des souffrances douces… Il y a des souffrances violentes… Mais toutes, toutes ne sont faites que de Toi.

Je veux Te reconnaître de mieux en mieux… En tout !

C’est ainsi que je vois la vie : je ne veux voir que Toi !

C’est mon choix, conscient… Et, apparemment, comme tous les Êtres, je suis totalement têtu sur ce coup-là ! Cela fait des années, voir des vies, voir depuis toujours que je veux « ça »…

En fait, je ne veux rien plus que ça ! Vraiment rien !

Je ne veux voir que Toi.

Merci de me l’avoir, toujours, donné.

9 • La Joie de l’Échec

Vendredi 19 Avril 2024

La Joie de l’Échec

« Le plus court chemin pour aller vers Dieu, c’est de partir de Dieu. »

Nous avons eu beaucoup de joie à découvrir ensemble cette pensée qui nous est venue à l’esprit il y a 2 jours, alors que nous jouions au BeHappy, au téléphone, avec un ami.

Quel enrichissement de pouvoir échanger quelques pensées avec quelqu’un dans le cadre d’une partie de BeHappy… C’est ainsi que nous avons pu enrichir mutuellement notre conscience de belles pensées.

Voici quelques extraits de notre échange dans lequel, d’abord, nous avons choisi de tutoyer la Lumière Infinie dans ces quelques pensées :

Tu es Tout.

Si Tu es Tout, Tu ne peux donner que Tout.

Tout ce qui peut être donné, c’est Toi… C’est Toi-même.

Si Tu es Tout, qui peut donner autre chose que Toi ?

Et donc, qui peut donner plus ou moins qu’il ne reçoit ?

Tu es le seul Don que nous offrons et recevons à chaque instant.

La relation entre deux Êtres, quels qu’ils soient, ne peut être qu’un échange de Toi contre Toi.

Le seul fait d’exister est le Don que tous les Êtres s’offrent à eux-même et offrent à tous les autres Êtres dans tout l’ univers.

Il n’y a « Absolument » aucune hiérarchie de valeur entre la vie de deux Êtres.

Un Être, qu’il soit minéral, végétal, animal ou humain, n’est fait que de Toi… Il ne peut offrir que Toi aux autres Êtres… Et il ne peut en recevoir que Toi !

Comment cela peut-il être autrement, si Tu Es Tout ?

Quel régal de s’amuser à penser ce que nous sommes les plus heureux de penser ! 

Lorsque nous le faisons, l’égalité de la valeur de chaque Être apparaît alors rapidement évidente à notre conscience.

Et si nous persistons à penser à partir de l’Âme que nous sommes, cette égalité se concrétisera dans les faits… dans les Corps.

Mais, il faudra un certain temps de cette pratique pour que l’égalité de chacun des Êtres avec chacun des autres Êtres se manifeste dans les faits.

Mais, le penser, c’est le début de cette réalisation merveilleuse… qui est inévitable !

Par exemple, cela nous est, pour l’instant, un peu difficile de « pratiquer » la justice… Mais nous pouvons la « penser » avec joie… Et tout ce que l’homme a osé être heureux de penser, suffisamment, s’est toujours manifesté un jour.

Ce que l’on appelle un progrès s’est toujours « manifesté » après avoir été pensé dans la joie par quelqu’un d’abord, puis par plusieurs… et finalement par tous… Et cela s’est, le plus souvent, étalé sur des siècles !

Cela s’est toujours passé comme ça… Et cela se passera toujours comme cela ! C’est là un des aspects de la Loi du Libre Arbitre.

Malgré nos hésitations millénaires, et nos retour en arrières si fréquents, un jour nous retrouverons la conscience et le vécu du Paradis…

Ce Paradis terrestre, c’est cet état réel où tous les Êtres humains, sans une seule exception, retrouveront leur « bon sens »… Ton Sens.

Des études ont montré qu’un enfant humain, en moyenne, arrivait à se tenir, pour la première fois, debout après environ 2000 échecs. Imaginons qu’arrivé à la 1999ème tentative, il se mette à croire qu’il n’y arrivera jamais et que, dorénavant, il cesse d’essayer sans réussir… C’est à dire qu’il ne sera, dorénavant, plus heureux d’échouer une fois de plus.

Cette enfant n’aimerait plus l’échec autant que la réussite. Il se dirait : « Je n’essaierai à nouveau de marcher qu’après avoir réussi sans échouer »… Eh bien, s’il pensait cela, il ne marcherait jamais !

Comment réussir quelque chose, si nous cessons d’être heureux d’échouer à le réaliser ?

La joie de vivre est la condition, sine qua non, du progrès. Le moteur du progrès a toujours été la joie, « Ta Joie ».

La Joie, c’est l’ouverture de la conscience… Et « C’est la conscience qui fait toute la différence » !

Par exemple : « Liberté, Égalité, Fraternité » … Magnifique devise ! 

Il nous faut beaucoup, beaucoup, la penser pour la réaliser… Il faut que nous soyons de plus en plus heureux de la penser… Et plus nous échouons à la réaliser, plus il faut la penser encore plus fort, encore plus profondément, avec encore plus de joie… Encore plus de conscience de Ta Joie.

Si un enfant échoue environ 2000 fois avant de réussir à marcher, pourquoi l’humanité n’échouerait-elle pas 2000 siècles avant de réussir à vivre, à nouveau, Ta Liberté, Ton Égalité, Ta Fraternité ? 

La joie de l’échec, c’est la clef de la réussite… C’est Ta Loi.

Si Tu Es Tout, Tu Es l’Échec autant que la Réussite.

Soyons donc de plus en plus heureux d’échouer… Continuons à apprendre à penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… Jusqu’à réussir à voir les faits le manifester.

 

Souvenons-nous des 8 règles du jeu de ce site BeHappy8 que nous venons simplement de respecter ci-dessus. Revoyons ensemble les règles du BeHappy…

Si nous les respectons, nous serons tout simplement plus heureux :

1 • Que je sois Heureux, c’est le plus important pour moi et pour tous les autres Êtres.

2 • Je ne suis un Être humain Heureux que lorsque je pense ce que je suis le plus heureux de penser.

3 • Alors, la première question la plus importante que je puisse me poser est celle-ci : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser, OUI ou NON ? » 

4 • Toute réponse, à cette question fondamentale, qui n’a pas pu être un OUI spontané est un NON. (c’est à dire, soit c’est un OUI en moins d’une seconde, sinon, c’est un NON)

5 • Si c’est un NON, la deuxième question la plus importante que je puisse me poser est la suivante : « Qu’est-ce que je suis le plus heureux de penser maintenant ? » Et là, j’ose inventer cette pensée… Je vérifie la qualité de cette nouvelle pensée en me posant à nouveau la première question la plus importante (règle 3).

6 • Et là, si la réponse est maintenant un OUI spontané, je pense dorénavant cette pensée que je viens de choisir aussi souvent que je suis heureux de la répéter…

7 • Plus je répète cette pensée que je suis heureux de penser, plus il m’est facile de la penser.

8 • Eh bien, je suis donc maintenant un Être un peu plus heureux… Ce qui est le plus important pour l’Être humain que je suis, bien sûr, mais aussi pour tous les autres Êtres.