37 • Encore quelques Gouttes de l’Âme

37 • Encore quelques Gouttes de l’Âme

Voilà ce que j’ai été heureux de penser ces jours-là, à ces instants-là… Et, également, je l’ai écrit par joie…

(Voir, si vous n’en avez pas connaissance, les propositions du BeHappy dans l’article : « Qu’est-ce que le BeHappy ? Le minimum à savoir… »

Mercredi 5 Février 2025

C’est bien agréable de faire ce qui me plaît !

Pour moi, le choix est simple : la réalité est que je suis toujours heureux… Le bonheur est mon état originel… Et partant de là, j’ai deux choix possibles :

Soit je choisis d’avoir toujours plus conscience que le bonheur est mon état originel… Et ceci est l’attitude la plus naturelle, ou plutôt la plus originelle qui soit…

Soit je choisis de ralentir cette ouverture originelle de ma conscience que le bonheur est mon état originel… Et ceci n’est pas du tout une attitude naturelle, mais éduquée de génération en génération depuis le presque début de l’humanité…

Heureusement, cette ouverture de conscience originelle, nous ne pouvons jamais la stopper totalement ! Seulement la ralentir… tout simplement « en pensant ce que nous ne sommes pas heureux de penser ».

En effet, c’est la conscience qui fait toute la différence.

Et la différence essentielle qu’il y a entre tous les Êtres, c’est une différence de conscience…

Notre libre arbitre, c’est tout simplement notre liberté de conscience.

En ce qui me concerne, chaque jour, je choisis volontairement de penser que je vis une vie parfaite… Et d’en avoir ainsi toujours plus conscience…

Et les faits sont là !

Jeudi 17 Avril 2025

Penser ce que je suis le plus heureux de penser est un pouvoir merveilleux.

À chaque instant, je choisis d’utiliser ce pouvoir dont j’ai de plus en plus conscience.

Là, bien sûr, je ne pourrai pas écrire tout ce que j’ai pensé de si beau dans mon lit avant de me lever…

Mais quel régal j’ai vécu au cours de mon réveil !

Je suis heureux ! Je suis clairement de plus en plus heureux, c’est à dire de plus en plus en paix… Et ceci dans ce monde tel qu’il est.

Je vis chaque instant comme sacré… Je l’offre à la Vie de tout mon coeur.

La liberté de penser est une liberté infinie que la Vie nous offre à chaque instant.

Chaque Être a sa religion, sa vraie religion, la religion de son coeur…

Cette religion du coeur lui est, à la fois, personnelle, absolument personnelle… mais elle est aussi universelle…

Cette vraie religion de chacun ne peut s’opposer à aucune autre religion.

Elle ne peut même pas s’opposer à elle-même.

En effet, elle est vivante et elle évolue donc sans cesse… Je peux dire qu’elle nait et qu’elle meurt à chaque instant… comme tout ce qui existe d’ailleurs.

Rien ne la limite, mais elle se renouvèle à chaque instant.

La Vie est si belle à vivre… Je m’en régale chaque jour… Son goût est plus doux d’instant en instant… Et ce n’est jamais exactement le même goût !

C’est fou, ce sentiment de Liberté Absolue que je ressens de mieux en mieux, en vivant dans ce monde.

Tout le monde peut ressentir cette Joie à chaque instant… Osons la penser pour la vivre !

Demain sera un autre jour… Et hier était un autre jour.

L’instant d’avant est mort, mais il se réincarne dans cet instant que je vis là… Et ce nouvel instant meurt déjà au moment où il naît ! Et pourtant, cet instant est Éternel… C’est un tout petit instant éternel.

Je libère l’instant : « Instant Tu es Libre… Infiniment Libre ! Tu es Vivant… Tu es la Vie. »

Quelle joie de déguster cet instant, puis le suivant, puis le suivant… Quels goûts différents, toujours nouveaux ! Je n’ai jamais eu ce goût unique dans mon Être et je ne l’aurai jamais plus… Je déguste sa liberté Absolue, son Unicité Éternelle.

Oui ! L’instant Parfait, c’est celui-ci… C’est celui que je vis maintenant… Il ne cesse de naître et de mourir… Il est toujours vivant !

Ce n’est pas la peine que je l’attende pour le revivre : je ne le revivrai jamais… Jamais de toute Éternité ! Mais, il est inscrit dans ma mémoire pour toujours…

Un instant si infiniment court et dont on se souvient si infiniment tout le temps…

Je me permet de penser que chaque Être est Parfait tel qu’il est… Là, il est Parfait et là, il est encore Parfait… comme toujours !

Quel plaisir de ne voir que la Perfection en toute chose, en tout instant… Et cette Perfection se réincarne encore et encore pour toujours, jamais la même et toujours la même…

Je n’ai pas besoin de choisir entre “toujours” et “jamais”… Je n’ai pas besoin de choisir entre quelque chose et quelque chose d’autre… Je suis le propriétaire de Tout… Tout m’est donné à chaque instant pour toujours… Et je ne perds rien du passé de tous les Êtres.

Quand je dis tous les Êtres, je dis vraiment « tous » les Êtres, c’est à dire, tous les Êtres minéraux, tous les Êtres végétaux, tous les Êtres animaux et, bien sûr, tous les Êtres humains…

Vivre la Sécurité Absolue est notre à Liberté à tous… Quand je dis tous, je veux dire absolument tous les Êtres… Et, là encore, pas seulement les Êtres humains.

En effet, nous avons largement sous-estimé les Êtres qui ne sont pas humains… Nous les avons prétendus séparés de nous… moins qualifiés !

Mais, en réalité, une pierre que je regarde est un Être aussi beau et aussi libre que moi… La Liberté d’être immobile pendant des siècles et des siècles, c’est une grande liberté ! C’est une liberté que nous avons vécue et enregistrée dans nos mémoires pour toujours…

Bien sûr, nous ne pouvons pas revivre ce que nous avons vécu, jamais nous ne le revivrons…

Ainsi, je ne revivrai jamais la religion que cette pierre est en train de suivre… Mais je l’ai vécue et elle est inscrite en moi… Sa religion est l’ancêtre de la mienne… Et c’est une religion aussi vivante que la mienne.

Par nature ,toute religion est vivante et malgré que nous ayons probablement beaucoup tenté de la tuer, nous n’avons jamais réussi et ne réussirons jamais : Elle est Éternellement vivante.

Et la Vie, donc, bouge éternellement ! Pas un seul instant elle ne revit l’instant d’avant… Mais cependant, tous les instants qu’Elle a vécu sont inclus dans cet instant-là… Et cet instant-là est en train de s’inscrire, pour toujours, dans la mémoire de tous les instants infinis du futur… et du passé.

En effet, ce futur n’est-il que futur ? Non ! Il est tout le passé qui vit en lui… Le futur réincarne le passé… Tous les deux sont Un pour toujours.

Rien n’est séparé de rien… Et tout est différent de tout.

Tout est Éternel… Et cet instant est Éternel… Il est l’Éternité qui se réincarne éternellement à cet instant… Et chaque instant, pourtant unique, sera Un avec lui.

 

Je me réjouis toujours plus de mon Éternité… Et de l’Éternité de Tout !

Mes relations dureront toujours… sous des formes toujours changeantes… Je jouis, tout de suite, de toutes ces formes de mes relations… Les formes meurent à chaque instant et elles se réincarnent à l’instant suivant… Je suis éternel, comme tout ce qui existe !

Nous avons pu choisir de souffrir… et là, l’Éternité a pu nous inquiéter…

L’Éternité ne nous rassure que si nous sommes heureux à cet instant.

À chaque instant la Beauté est différente… La Beauté, c’est la Vie Elle-même ! Elle est donc vivante…

La mort n’est qu’un ré-agencement de la même matière vivante… Et l’Âme, Elle, Elle suit l’affaire et Elle est présente, sans cesse, dans le nouvel agencement.

À chaque instant, la Matière est notre Pensée matérialisée et notre Âme incarnée.

Je suis en Paix… Tout est Parfait… Là à cet instant, comme toujours.

La Perfection est notre état naturel… le plus naturel qui soit !

Et cette Perfection est vivante… Cette Perfection n’est pas un but à atteindre… Le but à atteindre, c’est l’instant que je vis et je l’atteins à chaque instant en le vivant.

Vivre cet instant, c’est, en effet, être Parfait, c’est être vraiment Parfait !

Comment l’imperfection peut-elle exister ? Elle n’existe que dans notre imagination douloureuse quand nous prétendons l’opposer à la Perfection.

Car l’Imperfection, elle-même, est Parfaite également, bien sûr !

Nous n’atteindrons jamais une Perfection plus Parfaite que celle que nous sommes en train de vivre.

Et quand j’imagine une imperfection, Elle est aussi Parfaite que toujours.

Rien ne s’oppose douloureusement à rien !

Comment la Vie peut-elle s’opposer à la Vie ?

Comment la Vie peut-elle s’opposer à Elle-même ?

L’opposition elle-même « est » la Vie.

Car la Vie est Tout… Tout ce qui existe… Tout ce que je peux nommer… Mais aussi, tout ce que je n’ai pas encore nommé.

Nommer quelque chose ne fait pas apparaître quelque chose qui n’existait pas… Nommer, c’est simplement prendre conscience de ce qui a toujours existé.

Je ne vis que ma religion naturelle, telle qu’elle est, vivante, à cet instant…

Je ne veux pas la suivre telle qu’elle était, vivante, hier, ou bien même il y a un instant !

Je suis heureux d’avoir vécu ma religion telle que je la vivais hier… Mais, comme tout ce qui vit, elle est morte et elle se réincarne à nouveau à cet instant, toujours nouvelle et toujours différente…

Rien ne peut limiter ma liberté, même pas moi-même !

Je suis le seul responsable qui peut prétendre que ma liberté a des limites.

Et là, instantanément, la délicieuse douleur me signale, gentiment, que je ne suis pas vrai avec moi-même.

Et si je refuse de le reconnaître, eh bien, ce n’est pas grave : elle augmente, elle augmente, gentiment, jusqu’à ce que je le reconnaisse.

Mon Libre Arbitre est Absolu.

Il n’y a pas de demi-libre arbitre !

Ce n’est que la conscience que j’ai de mon Libre Arbitre qui peut choisir de le croire limité.

Croire que la terre est plate ne la rend pas plate…

La terre est ronde pour tous ceux qui le croient et, également, pour tous ceux qui ne le croient pas !

Heureusement, la Réalité ne change pas avec nos pensées…

Mais, la perception que nous choisissons d’avoir de la Réalité décide de nos croyances.

Une croyance, ce n’est qu’une pensée.

Toutes les croyances sont Parfaites… Aussi parfaite les unes que les autres.

Chaque Être vit Parfaitement la croyance qu’il choisit… Et ça, c’est Parfait !

Si je crois que le monde est Parfait, je vis dans un monde Parfait.

Si je crois que le monde est Imparfait, je vis dans un monde Imparfait.

Là, à cet instant, je choisis de vivre dans le monde Parfait dans lequel je crois…

Chacun est bien libre de vivre dans le monde qu’il choisit !

Alors, je suis heureux que chacun pense ce qu’il pense.

Et plus je suis heureux de ce que l’autre pense, plus lui-même peut être heureux.

Et plus l’autre est heureux, plus il est heureux de ce que je pense.

Le bonheur des uns fait le bonheur des autres.

Quoi que je pense, c’est la même Loi Parfaite qui s’exprime.

La Loi Parfaite est Une et elle s’applique à tous les Êtres, depuis toujours et pour toujours.

L’instant est court, le temps peut être long.

Le changement se fait à l’instant, sa matérialisation peut prendre un temps long.

Soyons heureux de changer de suite… Soyons heureux d’attendre, peut-être longtemps, que ce changement se manifeste.

Quelle différence y a-t-il entre une seconde et un millénaire ?

Aucune !

Tout n’est qu’un Instants Éternel.

Quelle différence y a-t-il entre une seconde et un millénaire ?

Une différence absolue !

Tout est différent de tout.

Rien ne s’oppose, tout se complète…

Tout n’est qu’Un.

Il n’y a aucune opposition entre l’Unité et la Différence.

Pourquoi ne recevoir que la moitié de notre héritage, alors que nous héritons de Tout ?

Soyons généreux avec nous-même !

À cet instant, il n’y a pas plus beau que ce que je vis.

Ce que je vis est, tout simplement, Parfait dans son Imperfection !

À suivre…

Les 8 Entretiens (6ème Partie du 2ème Entretien)

Donc, notre conscience de la Lumière va s’ouvrir éternellement ! Pour toujours !

Et il n’y a pas cette fin que toutes les religions nous ont proposée et nous proposent encore…

L’ombre que nous imaginions nous a toujours proposé une fin dans l’avenir, un aboutissement final, un paradis final ou un enfer final, un samadhi total, une extase terminale, un moment où soit nous aurions tout compris de Dieu, soit nous serions rejetés hors de Dieu… etc… Et, là, les variantes ont été innombrables…

Mais, non ! Nous avons compris le Divin, oui, à cet instant, oui, jusqu’à ce point-ci, oui, mais après, il nous reste exactement le même Tout Infini à explorer pour l’Éternité…

Comme d’habitude !

Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain

Oui, c’est ce que je voulais dire… C’est cette sensation de ne pas avoir à finir !

Et, du coup, lorsque nous abandonnons cette sensation, cette croyance, que l’on doit, nous, « finir », c’est un sacré soulagement, mine de rien !

C’est comme si le monde reposait sur le Tout et non pas sur nous !

Oui, mais il faut comprendre, quand même, que cette impression d’accélération, de facilité, de simplicité que nous vivons à ces instants, c’est le résultat de très, très, nombreux choix que nous avons fait, depuis des milliers et des milliers d’années, à droite, à gauche, dans telle action et dans telle autre action…

Nous avons osé choisir, de façon répétée, d’avoir un peu plus la conscience de la Lumière dans certains aspects de l’ombre… 

Ici, nous avons été plus généreux, là nous avons été plus courageux, ici plus calmes et plus justes, là plus forts et plus actif…

Et donc nous avons mis des milliers d’années pour faire des choses qui ne nécessitaient que « zéro temps » ! 

Tu comprends ?

Ça, c’est vrai !

Mais, nous revenons de loin quelque part ! Parce que nous sommes allés loin dans notre perte de conscience de la Lumière… Nous sommes allés très, très loin… Et cette perte de conscience a touché aujourd’hui toute la terre.

Aujourd’hui, il n’y a pas une molécule sur la terre qui ne soit pas impactée par cette perte de conscience de la Lumière par les Êtres humains, par « notre » perte de conscience de la Lumière, à nous les Êtres humains.

Donc, si nous reprenons conscience de la Lumière, il va y avoir un impact terrestre… ou peut-être universel… je ne sais pas… Mais je crois, plus que terrestre.

Donc, aujourd’hui, nous sommes dans ce mouvement… et nous y sommes depuis longtemps… et là, à cet instant, nous aboutissons à cette nouvelle ouverture de notre conscience.

Et c’est parce que nous en sommes là, que nous découvrons aujourd’hui les aides qui ont toujours été disponibles pour nous…

L’Infinie Patience de la Lumière

C’est vrai !

Alors, nous rencontrons les personnes que nous pouvions rencontrer depuis le début… Nous rencontrons les idées qui étaient pensées, dites, ou écrites depuis le début aussi… Nous comprenons enfin la Beauté que nous pouvions percevoir depuis le début…

Tout cela prend de la signification… Des phrases que nous répétions à longueur de siècles, mais que nous ne comprenions presque pas : mais, il y avait tout de même quelque chose qui nous attirait… 

Nous savions que c’était par-là, mais en même temps, ces belles phrases étaient obscurcies par notre perte de conscience de la Lumière… Donc, il y avait de l’ombre qui était comme peinte dessus et tout cela nous rendait les choses compliquées, incompréhensibles, soi-disant inatteignables…

Eh bien, voilà ! Maintenant, ça se défait et ça se défera toujours plus et la Lumière apparaîtra à notre conscience toujours plus clairement.

Et là, un silence s’installe… Et puis :

N’y a-t-il que l’être humain, dans la vie, qui a eu cette vision du monde, qui a imaginé l’ombre ?

À mon avis, un Être animal ne pouvait pas le faire. Et il ne le peut toujours pas. Il ne le pouvait pas, parce qu’il n’avait pas « le Libre Arbitre » pour le faire. Il avait une conscience animale, mais il n’avait pas « la libre conscience »…

Au sens vibratoire, l’animal n’a pas encore atteint le niveau nécessaire qui le lui permettra, lorsque son Âme animera, à un moment donné, un Être humain pour la première fois.

Donc, l’animal vit selon la Volonté de Dieu.

Il ne peut pas La contredire, il ne peut pas s’y opposer. Il ne peut pas perdre conscience de Dieu, puisqu’il vit selon Dieu, en pleine conscience animale, mais sans avoir la libre-conscience. En tous les cas, sans en avoir une conscience humaine !

Mais, à partir de l’Être humain que nous sommes devenu, nous avons eu la libre conscience humaine de la Lumière… et donc, nous avons pu avoir également « une libre « perte » de conscience humaine de la Lumière ». 

Le Libre Arbitre Don de l’Amour

C’est donc l’homme qui a « inventé » l’ombre, avec un usage erroné de ce don merveilleux que Dieu lui fait : le Libre Arbitre !

Les traditions nous disent que, dès la 2ème génération des Êtres humains, certains hommes ont pu perdre conscience de la Lumière, en mésusant de ce tout nouveau merveilleux Libre Arbitre.

La 1ère génération des Êtres humains était au niveau vibratoire le plus élevée possible sur la terre (elle vivait l’Éden ou le Paradis Originel). Et cela aurait dû continuer…

En effet, le Plan Originel était et reste Parfait : que les Êtres humains utilisent leur merveilleux Libre Arbitre pour choisir de penser toujours plus beau…

Et qu’ainsi, ils puissent vivre à un niveau vibratoire toujours plus élevé, comme tous les Êtres l’avaient fait jusqu’à son apparition sur la terre.

Mais, les Êtres humains ont mésusé de leur libre conscience, les egos se sont déréglés et la chute a été immédiate.

C’est ce que nous racontent certains écrits…

Mais, fondamentalement, tout ceci n’est pas grave, puisque Dieu est Infini et Éternel.

Sa Patience est donc Infinie… et Son Plan Infiniment adaptable… Et l’harmonie de toujours va finalement se retrouver dans la conscience des Êtres humains…

Mais cela, après combien de temps d’ombre profonde pour les humains ? … Et combien de déséquilibres imposés à tous les autres Êtres ?

Et donc combien de souffrances pour tous ?

La Lumière, seule solution de l’ombre

Mais, quand même, on pourrait s’imaginer : Dieu est Tout… et donc l’ombre n’est faite que de Lui quand on en a perdu conscience…

Oui, tu as raison. C’est pour cela qu’il faut que nous reconnaissions la Lumière « dans » l’ombre…

Il faut reprendre conscience de la Lumière en Tout… et donc, également, « dans » l’ombre que nous avons imaginée !

Tant que nous ne voyons pas la Lumière dans l’ombre, il n’y a pas de solution à notre situation actuelle, riche en souffrance !

Quelque part, l’ombre n’est-elle pas aussi l’expérience du doute ?

Si ! L’ombre est aussi l’expérience du doute ombreux, nécessairement douloureux, de mon point de vue… Oui, nécessairement douloureux…

Mais le doute lumineux, lui, il est sain, il est agréable et il est fructueux !

C’est à dire, si Dieu est Tout, nous ne pouvons pas faire une séparation réelle quelconque… 

Donc, tout ce qui existe, c’est Dieu Lui-même (c’est la Lumière, on peut le dire comme cela également) …

Et, comme tu le reconnais, l’ombre, ce n’est qu’une perte de conscience de la Lumière Infinie et Omniprésente par quelqu’un qui peut en avoir la conscience, ou en perdre la conscience… Donc un Être humain qui est conçu pour en avoir conscience s’il le choisit grâce au Don du Libre Arbitre qui lui a été fait…

Mais, grâce à ce même Libre Arbitre, l’Être humain peut aussi en perdre conscience de la Lumière !

Et là, en en perdant conscience, l’homme a pu inventer l’ombre, il a pu l’imaginer !

Mais, pour un temps seulement… 

Et à partir de là, nous avons vécu l’ombre, cette perte de conscience de la Lumière, qui a pollué toutes nos pensées, toutes nos actions… 

Tout ce qui est Magnifique, tout ce qui est Parfait, nous ne l’avons plus vu parfait… Nous avons imaginé un voile entre notre conscience et la Lumière… Nous avons imaginé une « séparation ».

Et depuis cette perte de conscience nous avons essayé, sans cesse, d’améliorer les choses, de les détordre, de les réparer et de sortir ainsi de ce labyrinthe…

Mais, trop souvent avec maladresse, c’est à dire grâce à une autre perte de conscience de la Lumière !

Et, là, le labyrinthe, il est devenu encore plus sombre et plus complexe.

Nous avons fait du mieux que nous avons pu jusqu’à là…

Oui, c’est sûr… Mais, ceci au lieu de voir directement la Lumière dans l’ombre que nous avions imaginée… 

 Voir directement la Lumière en Tout fait disparaître, amoureusement, l’ombre.

Voir directement la Lumière en Tout rend amoureusement l’ombre à son Origine… L’ombre est alors refondue en ce qu’elle a toujours été : Lumière Pure !

À chaque instant où nous ouvrons notre conscience à la Lumière, nous pouvons moins imaginer l’ombre, nous pouvons moins voir l’ombre.

Si notre regard n’est que conscience de la Lumière, si notre regard n’est que de Lumière lui-même, alors, il ne voit que la Lumière… Et alors, là, où est l’ombre ? 

Eh bien, ce regard lumineux est la fin merveilleuse de l’ombre !

Là, le labyrinthe révèle sa nature réelle : ce labyrinthe n’était, en Réalité, que Lumière Infinie, Liberté Absolu dans le Dieu Éternel… dont nous avions, simplement, perdu conscience.

Oui ! Comme l’ombre est seulement une création humaine, c’est facile de la voir disparaître… 

« Tout ce que crée l’homme a un début et une fin ».

En effet, l’ombre a été vouée à disparaître dès son invention, dès son imagination, c’est à dire dès qu’un Être humain a perdu, pour la première fois, conscience de l’Éternité de la Lumière…

L’ombre est une chose limitée, finie.

C’est une création de l’homme, ce n’est pas une Création du Divin.

Et ce n’est pas le Divin en nous qui l’a imaginée… C’est la Libre Pensée qui s’est imaginée séparée de l’Âme ! 

Mais, c’est le Divin qui par son Amour Parfait nous a donné le Libre Arbitre pour penser et agir…

Et notre Pensée s’est simplement imaginée coupée de l’Âme et elle n’a plus transmis au Corps, à la matière, aux faits, au monde, la conscience de la Lumière qu’il était prévue qu’elle transmette… Qu’il lui était naturel de transmettre…

Sur la terre, le Paradis a existé et il existera

Mais cela reviendra ! Cela a été prophétisé très, très fermement : « Sur la terre, le Paradis Véritable a existé et il existera ! » 

On peut s’amuser à dire cela autrement : le Paradis est Éternel :

Des Êtres humains l’ont vécu ce Paradis Éternel, Corps, Âme et Pensée qu’ils étaient… C’est à dire qu’ils en ont eu la conscience totale !

Puis les mêmes Êtres humains n’y ont plus vécu, ni Corps, ni Âme et ni Pensée qu’ils sont… C’est à dire qu’ils en ont perdu conscience !

Puis les Êtres humains y revivront, au Paradis, c’est à dire qu’ils en reprendront conscience… Corps, Âme et Pensée.

Le Paradis Terrestre Total sur terre (nous pouvons l’imaginer comme cela pour l’instant), c’est lorsque tous les Êtres humains, sans exception aucune, auront réussi à aimer inconditionnellement toute l’ombre qu’ils avaient créée… et donc, là, ils l’auront guérie…

C’est un gros morceau !

Oui, évidemment, il faut pour cela un peu de temps, parce que, autant une personne seule peut ouvrir beaucoup, transcender beaucoup et rapidement, autant pour qu’une organisation d’Êtres humains puisse transcender, cela, ça prend plus de temps !

En effet, une ville, une région, un pays et l’humanité entière, ce sont actuellement de gros morceaux d’ombre très, très bruyants… 

Mais, il y a aussi une grande conscience de la Lumière, très discrète, mais « infiniment » plus puissante.

Il faut, un par un, aimer, aimer, aimer… tous les morceaux d’ombres !

« Aimez vos ennemis » dit le texte…

Aimer mon ennemi, c’est Aimer l’ombre !

Aimer telle injustice, puis telle autre injustice… etc !

Pièce par pièce, instant par instant, se présente à nous les résultats de nos pertes de conscience passées de la Lumière… pour que nous les aimions.

Aimer l’ennemi : Aimer l’ombre

Et si nous faisons sauter la terre ?

Eh bien ! Ce ne serait pas si grave. La Lumière continuera à être la Lumière Éternelle, sans aucun problème !

Ce qui ferait « sauter » la terre, c’est la perte de conscience de la Lumière, évidemment !

Ah oui ! Bien sûr !

Cette perte de conscience de la Lumière que l’on a appelée l’ombre n’a aucune tenue, ça ne changera pas l’évolution de l’univers.

Non ! Du tout… C’est vrai.

Donc, c’est dommage, mais ce n’est pas grave…

Ça complique beaucoup, car il y aurait évidemment beaucoup de souffrance pour les Êtres, beaucoup de peur… 

Si nous en arrivons là, c’est qu’il y aura eu une accumulation de perte de conscience de la Lumière très, très, importante, donc beaucoup, beaucoup, d’ombre… Et donc beaucoup, beaucoup, de souffrance qui nous invite, sans cesse, à reprendre conscience de la Lumière !

Eh oui ! Quand on pense à toute cette souffrance !

Attention ! Ce n’est pas une souffrance stupide, c’est une souffrance énorme, c’est à dire une sonnette d’alarme terrible, qui va se déclencher pour que l’on reprenne conscience !

Voir la Lumière, dans cette ombre très importante que l’on a imaginée, créée, et rendue si complexe… C’est le plus grand des courages !

Prendre conscience et regarder, bien en face, l’ombre… pour l’aimer… Il faut que nous le fassions !

Le plus grand courage

Rien que pour regarder en face une petite ombre que nous avons mis en place, en l’imaginant, en nous-même, il faut avoir beaucoup de courage pour le faire !

Alors, quand nous imaginons les milliards, milliards, milliards de tonnes d’ombres imaginaires que nous avons mises en place ensemble (on va dire ça comme ça !) grâce aux pertes de conscience répétées des milliards d’êtres humains que nous sommes, et cela depuis des millénaires… !

Là, il faut rester aimant de tout ce que nous voyons, de tout ce massacre, de tout ce gâchis… Là, il faut tenir la route !

C’est pour cela que nous nous entraînons tous les jours et que nous devrons nous entraîner tous les jours… Jusqu’à y arriver « tous » un jour !

C’est ce qu’il faut faire. Quels que soient les choix de chacun, sur la manière de procéder, c’est ce qu’il faut faire, maintenant : Avoir conscience de la Lumière dans toute ombre qui se présente à nous ! 

Aimer l’ombre ! Aimer l’ennemi !

Il n’y a pas d’autre solution.

Oui, c’est assez complet… Ça résume bien : c’est court, clair et précis !

Être en paix… à chaque instant.

Chaque Instant est Parfait… ou il n’est pas

Et chaque instant se présente à nous pour cela… 

Et voilà ! Si, à un instant, nous touchons quelque chose, c’est Dieu que nous touchons ! Prenons-en conscience ! 

Il faut donc que nous arrêtions de toucher quoi que ce soit sans reconnaître Dieu, c’est à dire que nous arrêtions de « Le » toucher en perdant conscience que c’est du Dieu Pure que nous touchons ! Il faut que nous cessions de nous perdre dans des considérations où nous n’avons pas conscience de la Lumière.

Cela ne nous empêche pas de pouvoir par exemple fabriquer un objet, ou de pouvoir l’utiliser, car cette fabrication, cette utilisation, ce n’est en réalité que de la Lumière Pure… C’est, nécessairement, une matérialisation de Lumière… Mais il faut que nous ayons conscience que « c’est » la Lumière…

Mais, nous avons eu tellement de préjugés que nous avons pu momentanément prétendre : « Non ! Dieu était en dehors de notre vie quotidienne. Nous étions séparés de Lui… Et il aurait mieux valu faire ceci qui était Divin, plutôt que de faire cela qui n’était, soi-disant, pas Divin ! »

Et le préjugé entraîne des automatismes qui manifestent l’usage maladroit de notre Libre Arbitre.

Oui ! Nous avons toujours le Libre Arbitre absolu, Don Éternel de Dieu, mais nous pouvons avoir perdu la conscience de ce Libre Arbitre qui est, éternellement, le nôtre… 

Mais, cette perte de conscience du Libre Arbitre, ce n’est pas la perte du Libre Arbitre… 

Car ce que Dieu a donné, Il ne le reprend jamais ! Et donc on ne peut pas le perdre !

Le Libre Arbitre est donc Absolu et Éternel, quel que soit l’usage que nous en faisons.

Et nous pouvons reconnaître la même loi pour tout : Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné pour toujours…

Il ne peut Donner que Tout et pour Toujours !

C’est pareil ! C’est pareil, pareil, pareil !

Donc, nous ne pouvons pas perdre le Libre Arbitre… c’était là des imaginations de l’ombre, des mots d’ombre qui n’exprimaient pas la Lumière.

C’était une construction de l’ombre de dire que nous pouvions perdre le Libre Arbitre… Non, nous n’avons fait qu’en perdre l’usage… C’est à dire que nous avons pu en « mésuser » !

Mais, en même temps, quand nous voulons parler avec des gens qui n’ont pas encore cette conscience de leur Libre Arbitre… il faut être sages.

C’est vrai !

 Nous, quand nous en parlons, il faut que nous soyons prudents. Nous allons, pour l’instant, utiliser certains mots « encore ombreux » pour que l’autre nous comprenne jusqu’à un certain point…

Mais attention de ne pas nous laisser à nouveau embobiner par ces mots « encore ombreux » que nous utilisons pour pouvoir communiquer avec certains… sinon, badaboum ! nous retomberions dans l’ombre, nous aurions à nouveau perdu conscience de la Lumière, nous aussi !

Quelle conscience dans quels mots ?

C’est vraiment important, ces histoires de mots ! Ça peut être un bon travail à faire…

Oui ! Jouer avec les mots est passionnant… Penser ce que nous sommes les plus heureux de penser et ensuite l’exprimer est captivant.

La conscience n’a pas de limite, elle est libre ! Elle est « Libre Conscience ». Elle n’a pas de route unique… et à chaque moment nous allons utiliser un mouvement de conscience différent et unique que nous allons peut-être exprimer par des mots différents et des raisonnements différents… ou peut-être, parfois, par les mêmes mots !

Mais quelle que soit la conscience, c’est quand même de la Lumière Pure dont nous avons conscience ! C’est toujours « Elle », Lumière Purd, que nous exprimons par des mots.

Par habitude, nous avons eu tendance, trop souvent, à essayer de faire une règle, par exemple : « Maintenant, je vais faire comme la dernière fois, car j’en étais satisfait ! » Et aller, là, nous allons répéter, et tac, et tac, et tac… !

Alors, là, je me vois !

Cet instant est l’Instant Parfait pour être heureux

Mais non ! Un instant ne dure qu’un instant… et Dieu nous donne une infinité d’instants à vivre ! Tous uniques…

Nous ne pouvons pas capitaliser les instants. Il n’y a aucune raison d’essayer de les capitaliser ! Nous en avons un capital infini. On n’a pas besoin d’essayer de revivre certains instants.

Arrêtons de dire : « celui-là était un meilleur instant ! » En effet, cet instant, c’était nécessairement un Instant Divin ! Évidemment ! Mais, c’est toujours Dieu Lui-même que nous vivons… 

Et donc, l’instant d’après, il est autant Dieu Lui-même que l’instant d’avant ! Il ne peut pas être moins Divin ou plus Divin, puisque Dieu est Tout, tout le temps !

Donc, n’ayons pas de crainte ! Nous n’avons pas besoin d’essayer de nous agripper à un instant, à une marche particulière de l’escalier infini de l’ouverture de notre conscience.

Non ! Une marche, c’est un mouvement, puis une autre marche, c’est un autre mouvement, et puis une autre encore, un autre mouvement !

Tu viens de faire un joli geste, là, pour représenter les marches en mouvements…

Voilà ! Nous sautons, nous sautons et nous ne nous agrippons pas ! Nous rebondissons sur chaque marche et nous bénissons chaque marche, mais nous ne collons pas notre pied sur aucune marche !

Notre pied se pose sur cette marche, mais il ne peut y rester, sinon la montée s’arrête, l’ouverture de conscience se ralentie et la sensation de joie diminue et, finalement, si on insiste, une saine souffrance apparaît qui nous signale notre erreur !

Oui, moi, c’est bien souvent comme cela que je souffre !

Non ! Tu ne fais pas comme ça… Toi, tu ne fais pas comme ça !

Mais, tu vois, ta réaction ? Quand tu dis « Je fais comme ça, moi, c’est bien souvent comme cela que je souffre », c’est là une mémoire de perte de conscience, donc une mémoire ombreuse… Et cette mémoire ombreuse, elle vient à notre conscience, parce qu’elle cherche à être aimée, à être élevée !

Ce sont nos neurones qui fonctionnent comme nous leur avons appris à fonctionner… Mais c’est pourtant bien « merveilleux ! 

Pourquoi revenons-nous vers ce type de parole que nous ne sommes pas heureux de penser ? 

Tout simplement, pour l’aimer… Pour apprendre à être heureux de l’avoir pensé, de l’avoir cru ! Et ainsi, la rendre à l’Infini, la rendre à Dieu !

Tout ce que nous recevons de Dieu, nous devons le « rendre » … Ou plutôt nous voulons reconnaître que, comme tout, c’est Dieu Lui-même. 

Nous apprenons à ne plus fermer la main dessus, nous ne voulons plus prétendre que cela n’est pas la Lumière… Nous ne voulons plus prétendre que ce soit autre chose que Dieu Lui-même !

C’est tout.

C’est une circulation ! Un mouvement…

Et c’est très beau, très agréable.

… et là, un silence s’installe …