20 . Jouer encore à Penser

Dimanche 26 Mai 2024

Voici un exemple de la façon dont j’ai joué, pendant des années, au jeu de pensée que j’ai nommé, il y a bien longtemps, le BeHappy…

Ce jour-là, comme toujours, j’y ai joué avec mon style, unique bien sûr, comme je l’ai fait pendant des années, presque tous les jours.

Cette régularité m’a permis de jouer de mieux en mieux, au fur et à mesure des années… C’est à dire d’être de plus en plus heureux, en pensant de plus en plus ce que j’étais le plus heureux de penser.

C’est ma route.

En effet, lorsque je joue consciemment, comme je l’ai fait ce jour-là et tous les autres jours, la seule règle que suis attentif à respecter de mon mieux, c’est tout simplement d’être heureux, le plus heureux possible, de penser ce que je pense à cet instant… Et également, d’être heureux de l’écrire !

Et cela va, en général, très, très vite…

Je bondis d’une pensée à l’autre… J’ai toujours une grande joie à danser ma Pensée… à danser mon Âme… à danser mon Corps… qui sont Un.

Comme tous les Êtres, l’Être que je suis n’a qu’un but : ouvrir sa conscience à Lui, qui est Tout… Comment que nous Le nommions.

Mais, voici donc comment j’ai joué le Mercredi 7 Février 2024 que j’ai pris au hasard dans mon journal :

« Je ne peux Te quitter, même quand je l’imagine…

Où que je sois, Tu Es.

Je me retourne et je Te vois, toujours devant moi.

Mais, je n’ai pas besoin de me retourner pour vérifier que Tu es là : 

Tu es toujours là,

En moi et en tout !

Je ferme les yeux et je Te vois.

Que j’ouvre ou que je ferme mes yeux, Tu es là.

Je regarde ce brin d’herbe et Tu flamboies.

Et cette poussière, elle scintille de Toi.

J’ai prétendu des milliers de fois que Tu n’existais pas… 

Et cette prétention-même c’était Toi.

Je Te cherche, je Te cherche, 

Et pourtant, je T’ai toujours trouvé !

Tu es là dans mes yeux qui Te voient.

Il n’y a que Toi qui soit, 

Et tout le reste c’est Toi.

Douleur ou joie… C’est toujours Toi !

Tu m’ouvres les yeux 

Qui ont toujours été ouverts.

Tu ouvres mes yeux 

Qui sont déjà ouverts.

Le pépiement des oiseaux, que j’entends, c’est Ton bruit.

J’aime sentir ce que je sens, 

Car, c’est toujours Toi.

Je suis si heureux de Te vivre.

J’aime même souffrir, car Tu es tout.

Je Te vois en tout et pourtant ma seule peur… c’est de Te voir. 

Ma peur n’élimine pas ma foi, elle la grandie.

Je capte mes pensées de Toi.

J’aime ce bruit, mais j’aime aussi cette musique : que n’es-Tu pas ?

L’horloge, fait tic-tac : elle Te nomme… à chaque seconde !

Tic, c’est Toi… Tac, c’est Toi.

Bien sûr!

Je suis là, en Toi… 

Comme toujours.

Que me dis-Tu dans cette couleur ? 

Je Te vois en tout : que puis-je voir d’autre ? 

J’aime Te penser, j’aime Te toucher, j’aime Te voir, d’ici à l’horizon…

Le bleu est une couleur qui Te va parfaitement bien… Le rouge et le jaune aussi… 

Quelle couleur ne Te va pas ? 

Toutes les couleurs sont Tiennes.

Je Te déclame sans cesse, 

Même en T’entendant.

Je jouis de cette instant, 

Je jouis toujours de Toi.

Comment puis-je ne pas être heureux de souffrir ? 

N’es-Tu pas tout ? 

Je parlerai de Toi, toujours. 

De quoi puis-je parler d’autres ? 

Je m’aime de Te voir, je m’aime de Te vivre.

J’avance en Toi… Et c’est pourtant Toi que je quitte à chaque instant.

Ma conscience de Toi change depuis toujours… 

Mais c’est toujours Toi !

Je Te vais, je Te viens, je Te repars, je Te monte et je Te descends : 

Tu es vraiment Infini.

Je crois en Toi… 

Mais c’est facile, puisque je ne peux croire qu’en Toi !

J’attends… je T’attends, depuis toujours !

Je T’attends toujours, 

Et pourtant je T’ai toujours trouvé.

Es-Tu moins que Tout ? 

Mon doute-même, c’est Toi.

Je T’adore d’ici à là-bas.

Il n’y a pas de limite à l’ouverture de nos consciences : 

Tu es notre Limite Infinie !

Je Te pense, je Te pense… je Te vis.

Penser, c’est Te vivre.

Je m’ouvre, je me ferme…

Tu es aussi ma fermeture. 

« L’athée », crois en Toi, autant que le « croyant ».

Croire quoi que ce soit, c’est Te croire

En Toi, il y a le plus, il y a le moins… 

Et il y a le Tout !

Je n’ai peur que de Toi, 

Puisque Tu Es Tout.

Je n’ai foi qu’en Toi

Puisque Tu es Tout. »

Voilà ! Voilà comment j’ai joué ce jour-là… Et, dans le futur, chaque pensée sera pensée avec encore plus de conscience de la Joie Éternelle.

Bien sûr, je ne propose à personne de penser les mêmes pensées que celles que j’ai pensées et écrites ce jour-là  ou tout autre jour !

Non ! Je propose à chacun de penser ce que, lui ou elle, est heureux ou  heureuse de penser à l’instant-même où il, ou elle, pense.

Ce n’est pas ce que nous pensons qui a de l’importance, car toute pensée ne peut que « Le » nommer… Et donc aucune pensée ne Le nomme plus que n’importe quelle autre pensée !

Ce qui importe, c’est la conscience de la Joie que nous avons lorsque nous pensons… Cette Joie, c’est la plus belle chose que nous puissions vivre… Et elle est accessible à tous.

Regardons les enfants : ils sont souvent nos maîtres !

Mais, cette Joie, elle est également le plus beau cadeau que nous pouvons offrir à tous les autres Êtres.

Gandhi nous a proposé d’être ce que nous voulons que le monde devienne.

Alors, soyons heureux pour que le monde devienne heureux…

Pensons, nous-même, ce que nous sommes les plus heureux de penser, pour que le monde pense de plus en plus ce qu’il est le plus heureux de penser.

C’est, là, le miracle, tout simple, de la Joie Inconditionnelle.

Les 8 Entretiens (3ème Partie du 2ème Entretien)

Alors, quel est le problème ? 

Oui ! Le vrai problème, c’était l’absence de joie que des personnes ont eu en nous disant cette phrase ! 

C’était une vérité qui n’était pas vécue dans la joie, qui n’était pas exprimée dans la joie, et donc cette vérité n’était pas mûre à dire ! Elle n’était pas complète… 

En effet, là, il y avait des mots justes, mais ils étaient vides de joie : celui qui les disait n’était pas heureux de les dire comme il les disait : c’était donc vide de la vraie vérité !

La Vrai Vérité, c’est la conscience de la Lumière !

Il y avait là l’essentiel qui manquait : la Joie d’exprimer la Lumière ! 

Pour que le message puisse être parfaitement reçu, il faut cette Joie qui manifeste la conscience de la Lumière dans ce que nous sommes en train de penser, de dire ou de faire.

La Joie est la clef de la communication unitaire.

Or, si des personnes ont pu nous dire cette phrase, avec un jugement douloureux, si elles n’étaient pas heureuses de nous la dire, mais qu’elles nous la disait par habitude, c’était pourtant, certainement, dans l’intention de nous faire du bien ! Mais, elles, elles n’était pas heureuses de le dire ainsi ! 

C’était donc, à l’époque, irrecevable pour nous ! En effet, alors, nous ne savions pas encore être heureux lorsque que ces personnes, si importantes pour nous, souffraient…

Et, là, nous avons eu des raisons, ombreuses il est vrai, de penser et de dire : « Il y a là quelque chose qui cloche ! » Effectivement, mais, au niveau du fond, ces personnes avaient raison lorsqu’elle disait : « Peut mieux faire ! » … 

Et oui ! Bien sûr que l’on pouvait mieux faire ! Heureusement que l’on peut toujours mieux faire… C’est justement l’Infini qui est possible, devant nous. Nous pouvons donc continuer à abonder dans cet Infini. Bien sûr ! Il n’y a pas de problème !

Et c’est bien ce que nous faisons, là, en nous entretenant l’un avec l’autre.

Il doit y avoir un truc, en ce moment ! Parce que je crois que c’était hier, j’ai eu un super problème ! J’ai relu, enfin plutôt, j’ai eu l’occasion de réentendre un texte qui parlait de l’examen des études que j’avais entreprises avec l’organisation Anthropedia… Et je me suis dit : « C’est vrai ! Tout de même, j’ai eu mon diplôme et dans ce cadre, j’ai eu mon examen d’éveil corporel avec mention…  Mais vraiment, pour le coup, c’est comme si tout cela s’était perdu dans un tiroir… » 

Et là, tout d’un coup, je me suis dit « Mais, ça ne va pas ! » Et j’ai remis mes cours au-dessus de mon bureau et je les ai repris !

Et ça, c’est un truc que je n’aurais jamais pu faire ! C’est comme si maintenant, je commençais à vraiment me mettre au travail… 

Il me manquait cette reconnaissance de quelque chose en moi qui est en chemin et qu’il faut que je reconnaisse… Sinon, ce n’est pas possible ! Je ne peux pas avancer avec du vide en dessous !

  

Nous sommes toujours au début de l’Infini

Mais, tu es en train de reconnaître cette chose en toi ! C’est ce que tu fais !

Oui, c’est vrai ! Ça change… Ça commence ! Je le sens…

Mais, ça ne commence pas… « ça continue » ! Seulement, aujourd’hui, tu as pu reconnaître cette chose en toi à ce niveau-là… et puis, demain, tu vas la reconnaître à un niveau supérieur… puis, ensuite, à un niveau encore supérieur…

La « reconnaissance » dont tu parles, c’est une reconnaissance qui va durer éternellement ! Elle ne va pas s’arrêter à 100% ou à 300%…

On ne prendra jamais la retraite ! … Il n’y a pas un endroit où nous allons nous arrêter de reconnaître, toujours plus, la Lumière en nous !

Oui ! C’est vrai.

Cette « reconnaissance », elle va s’étaler à l’Infini… Elle va continuer son travail… Ce que tu appelles reconnaissance va durer pour toujours. Cela va être sans arrêt renouvelé, remis sur le tapis, recommencée… à l’Infini… Mais jamais au même niveau !

Oui ! recommencée !

Et nous aurons souvent le sentiment de recommencer… Mais nous ne recommençons pas en un cercle fermé… Non ! ce sont « les spires » de l’évolution de la conscience…

La spirale, là !

Là, si tu veux, tu as un phénomène, (je prends sur le bureau un fil électrique qui représente « ce phénomène », cet aspect de la vie, cet aspect de la conscience… que je dispose verticalement) … Disons que ce fil représente le phénomène de « la reconnaissance »

Et depuis des milliers d’années, nous faisons comme cela : (et là, je dessine une spirale ascendante qui, à chaque spire, rencontre à nouveau le fil représentant la « reconnaissance », mais à un niveau supérieur à chaque tour de spire) …

Et nous revenons à chaque fois encore au concept de « reconnaissance », mais en ayant à chaque fois une conscience plus élevée de la Lumière dans la reconnaissance…

Alors, nous avons pu penser et dire : « Mais je ne bouge pas ! J’ai encore, toujours, mon problème de reconnaissance, exactement comme la dernière fois ! et comme l’avant dernière fois etc… etc. … Je fais du sur place ! Je n’avance pas ! »

C’est d’ailleurs le même phénomène qui se passe pour tout autre concept dont nous pouvons choisir d’étudier l’évolution en nous-même, ou bien dans la société…

Mais, en fait, si nous sommes plus attentifs, nous voyons bien que oui, c’est bien, une nouvelle fois, le concept de la reconnaissance que nous revivons ! C’est vrai !

Mais, à chaque fois, c’est « la Lumière de la reconnaissance » dont nous prenons de plus en plus conscience…

Le mot « reconnaissance » est un nom de Dieu que nous percevons de mieux en mieux ! Nous en avons une conscience toujours plus grande… Et nous en aurons une conscience toujours plus grande ! Et, sans aucun doute, ceci durera pour toujours !

En fait, quand chaque fois que nous revenons à la prochaine spire au contact de la reconnaissance, nous ne sommes plus du tout au même niveau de conscience… et ainsi notre conscience s’ouvre à chaque nouvelle expérience… de reconnaissance !

Parfois une extase, mais attention !

C’est vrai que si cela se fait très petit à petit, nous n’avons pas, peut-être, cette extase que tu as décrit tout à l’heure !

Mais si à un moment donné nous faisons une spire qui est beaucoup plus large, plus allongée, nous allons nous retrouver tout d’un coup dans un paysage de la « reconnaissance » tout à fait nouveau pour nous … 

Et là, nous allons avoir cette grande joie qui va manifester cette importante augmentation de notre conscience de la Lumière dans la « reconnaissance » … 

Et nous allons même, peut-être, tomber dans l’excès d’avoir l’impression que nous avons enfin tout compris de la Lumière dans « la reconnaissance » … 

Alors qu’en réalité, nous sommes, à cet instant comme toujours, à l’infini début de notre prise de conscience de la Lumière, comme nous l’étions au tout début de cet univers ! 

Nous avons eu, pendant des milliards d’année, d’abord une conscience minérale de la « reconnaissance », puis une conscience végétale de la « reconnaissance », puis une conscience animale de la « reconnaissance » …

Et depuis récemment, depuis peut-être 100.000 ans, nous avons continué à évoluer avec une conscience humaine de la « reconnaissance », jusqu’à aujourd’hui… et cela, probablement, pour toujours !

Rires…

Cette impression, c’est donc souvent : « Je ne retomberai plus, c’est terminé ! » 

Mais, en fait ça va continuer, bien sûr ! Oui, nous avons « tout » compris à notre niveau de conscience actuel de la Lumière, mais nous allons avoir besoin de « tout » comprendre à notre niveau de conscience de la Lumière suivant… et puis au niveau suivant et ainsi de suite…

Ça va se répéter ! Et cela se répètera à l’infini… Pour tous les Êtres, cela ne cessera jamais… 

Il faut que nous nous y fassions : Nous ne pouvons pas arriver au bout de Dieu ! Nous n’y arriverons jamais !

Non !

  

Le plus important : être heureux

Donc, il n’y a pas de problème. Ce sera pour toujours ! 

Il ne nous reste plus qu’à être de plus en plus heureux de prendre toujours mieux conscience… et aussi, être heureux que ce sera ainsi… pour toujours !

Et, là, nous voyons donc revenir « ce besoin de reconnaissance », toujours plus fin, toujours plus élevé, encore et encore… avec de plus en plus de joie !

Donc, tous les sentiments que nous avons dureront toujours. Ces émotions vont toujours exister… Ce qui a évolué et continuera d’évoluer, c’est notre conscience en eux de la Lumière Éternelle…

Ces impressions de manquer, ces culpabilités, ces peurs etc. elles vont durer toujours. Il faut simplement que nous prenions conscience que, ces émotions, ces sentiments etc., « c’est Dieu Lui-même » … dont nous prenons conscience un peu plus à chaque « spire » … à chaque nouvelle expérience !

Eh bien là, nous rejoignons ce sentiment d’humilité, parce que, tant que nous pensons que ce n’est que de « notre » fait, en tant qu’individu, alors nous bossons, nous ne faisons que travailler dans l’appréhension… 

Mais, lorsque nous avons ce niveau de recul qui fait que nous percevons que nous faisons partie d’un Tout, alors, toute expérience devient une expérience réelle et je pense que c’est peut-être comme ça qu’il faudra vivre… c’est bien de vivre avec cette conscience-là !

Alors oui ! Cette conscience-là, nous l’avons chaque fois que nous sommes heureux… 

Nous avons un dicton que je t’ai peut-être déjà cité, mais dans ce cas je vais le répéter : 

« Je suis libre de tout ce que j’Aime, mais j’ai été lié par l’Amour Inconditionnel à tout ce que j’ai prétendu ne pas aimer ».

Non, tu ne m’avais pas dit cette phrase.

  

Que l’Amour Inconditionnel !

Ceci signifie que nous n’allons jamais abandonner de tenter d’Aimer ce que nous avons refusé d’Aimer jusqu’à aujourd’hui !

Nous n’allons jamais lâcher le morceau ! Et cela, ça durera toujours…

Nous n’allons jamais accepter de ne pas Aimer inconditionnellement quoi que ce soit : des aspects de moi, des aspects de l’autre, des aspects de la vie…

Nous pouvons mettre là les mots que nous voulons… Ils sont toujours des noms de la Lumière Éternelle… Et nous n’allons jamais accepter de ne pas aimer ce que ces mots signifient pour nous !

Nous sommes là et nous existons, pour avoir une conscience de Dieu toujours plus grande, une conscience toujours plus élevée de l’Amour Inconditionnel en tout !

Et dès que nous prétendons maintenir une inconscience de la Lumière Éternelle à propos de quelque chose, nous allons établir avec cette chose particulière une relation intense, parce que nous allons « travailler », « étudier » pour apprendre à l’Aimer sans condition…

Or, nous n’avons pas d’autre système pour apprendre quelque chose que « la répétition ».

Et pour apprendre à Aimer quelque chose, nous répétons et nous répétons encore cette chose que nous avons prétendu ne pas aimer… jusqu’à ce que nous réussissions à l’Aimer ! 

Nous ne pouvons absolument pas nous en empêcher !

Je n’ai jamais vu personne qui puisse s’en empêcher…

  

Apprendre, c’est répéter

C’est exactement comme pour apprendre les tables des multiplications : nous l’avons répétée jusqu’à ce que nous la sachions.

La répétition, c’est notre « seul » moyen d’apprendre… 

En répétant une pensée nouvelle, nous créons un nouveau circuit neurologique dans notre cerveau… et puis en la répétant encore et encore, nous solidifions ce circuit nouveau… et puis nous le solidifions encore, jusqu’à ce que cette pensée fasse partie de notre subconscient… Et là, nous venons de changer notre conception !

Nous avons tout appris par la répétition. Un bébé apprend à marcher en répétant. En répétant quoi ? Eh bien, en répétant les tentatives de marcher sans y arriver, jusqu’à ce qu’il réussisse à marcher. Il essaye, il essaye… et un jour, tac, il marche !

Imaginons un enfant qui ne serait pas heureux de ne pas réussir à marcher après, disons 10 tentatives… Qu’arriverait-il ? Il ne marcherait jamais !

Les enfants ont une telle joie d’essayer sans réussir que finalement, ils réussissent !

  

La joie d’échouer

La joie d’échouer est une des clefs de la réussite !

La Joie d’échouer, c’est le moteur de la réussite !

Et ensuite l’enfant apprendra, bien sûr, autre chose… et encore autre chose… En répétant ! Et la Joie inconditionnel est le moteur d’un apprentissage réussi.

Le piano, le dessin… n’importe quelle activité, nous l’apprenons en répétant… et en échouant le nombre de fois nécessaire pour l’apprendre.

La répétition fait partie du Plan Divin. C’est cette fameuse spirale que l’on essaye de représenter par ce dessin.

« La répétition » est un des Dons Parfaits que Dieu nous offre à chaque instant !

La répétition, c’est Dieu Lui-même !

La répétition n’est pas un manquement à Dieu.

Oui, c’est vrai ! La répétition de ce que je n’aime pas jusqu’à ce que je l’Aime…

Oui, jusqu’à ce que tu sois heureuse. Je vais te l’exprimer d’une autre façon : 

« Je suis libre de tout ce dont je suis heureuse, mais j’ai été lié par la Joie Absolue, par la Lumière Infinie, par l’Amour Inconditionnel, à tout ce dont j’ai prétendu ne pas être heureuse. »

Dès que nous avons prétendu ne pas être heureux de quelque chose, nous avons décidé d’arriver à en être heureux…

Cette démarche automatique peut être consciente ou inconsciente, comme notre respiration.

 Nous voulons perpétuellement avoir une conscience de la Lumière encore plus grande et être toujours plus heureux de cette même chose… et pour cela, nous allons répéter notre conscience de cette même chose, pour oser y reconnaître, toujours plus, la Lumière Réelle !

Donc, dès que nous avons prétendu mettre « une limite à cette conscience de la Lumière », que nous appelons alors « ombre », nous le vivons comme inacceptable !

Toute incroyance révèlera la croyance

Et donc, il y a une pulsion en nous, qui est plus forte que tout et à laquelle aucune ombre ne pourra résister, une pulsion qui fait que cet aspect que je prétendais vide de la Lumière Infinie (ce que je peux appeler une incroyance en Dieu) reviendra à notre conscience de façon répétée jusqu’à ce que nous y reconnaissions La Lumière Unique !

 Pourquoi, j’ai parlé d’une « incroyance en Dieu » ? 

Eh bien, tout simplement, parce que si Dieu est Tout, Absolument Tout, et que nous ne l’avons pas reconnu en quoi que ce soit, nous avons donc bien imaginé une séparation avec Lui, nous avons imaginé qu’il y avait « du dieu » et du « non-dieu » … et cette imagination d’une séparation avec Lui, que l’on appelle souvent « l’ombre », on peut aussi l’appeler « l’incroyance » !

Nous ne sommes jamais arrivés et n’arriverons jamais à croire définitivement que « Dieu est Tout, sauf quelque chose » ! 

Cette incroyance est totalement inacceptable pour notre Âme, même si c’est argumenté très intelligemment par notre pensée ombreuse… 

Alors, que faisons-nous ? 

Nous allons, tout simplement, revenir vers ce que nous avons prétendu « séparé de la Lumière », nous allons y revenir encore et encore ! 

Nous allons le travailler, souvent de façon obsessionnelle, jusqu’à ce que nous reconnaissions que « Oui, ça aussi, c’est Dieu » !

Et là, ça y est ! Cela fera dorénavant maintenant partie de notre nouvelle conception initiale à partir de laquelle nous allons vivre la suite… 

Jusqu’à ce que, à nouveau, elle soit remise en question pour une conscience encore plus grande de la Lumière… ce qui est souhaitable… et inévitable !

La joie de répéter

Donc, lorsque nous voyons quelque chose, que nous n’aimons pas voir, se répéter dans notre vie, ce n’est pas un malheur, c’est un bonheur… 

C’est, tout simplement, que nous sommes en train d’apprendre efficacement… Alors, nous répèterons la rencontre avec cette chose jusqu’à réussir ! Jusqu’à réussir à l’aimer plus, c’est à dire à en être encore plus heureux.

Nous ne pouvons pas nous empêcher de vouloir reconnaître, toujours plus, Dieu dans cette chose particulière… !

Je comprends… Mais, il y a une nuance que je voudrais éclaircir : est-ce que c’est « apprendre à aimer cette chose parce qu’elle nous donne l’occasion de travailler dessus », ou « c’est la chose elle-même qui est à aimer pour elle-même » ?

C’est aimer cette chose tout simplement parce que cette chose, c’est Dieu… comme tout ce qui existe !

Tout est Dieu.

Nous sommes bien d’accord là-dessus ?

  

Tout est Dieu

Même regarder la télé ?

Bien sûr ! Puisqu’il n’y a que Dieu qui Existe… 

Je te repose cette question… Nous sommes bien d’accord que « Tout est Dieu » ? 

Nous ne sommes pas en désaccord sur cette pensée-là, n’est-ce pas ?

Oui, bien sûr ! Bien sûr ! Seul Dieu Existe.

Donc, affaire classée ! Tout est Dieu ! Point à la ligne ! C’est terminé…

Du coup, dès que nous regardons quelque chose, dès que nous pensons quelque chose, dès que nous faisons quelque chose… c’est bien Dieu que nous regardons, c’est bien Lui que nous pensons, c’est bien Lui que nous faisons… N’est-ce pas ?

Oui, c’est vrai ! Même si nous l’avons si souvent oublié…

Rien ne peut être autre chose que Dieu… Mais est-ce que nous « croyons » en Lui ? Vraiment ?

  

Croire ou ne pas croire ?

Si nous ne croyons pas en Dieu Omniprésent, nous pouvons alors penser : « Ah non ! Regarder la télé, ça ce n’est pas Dieu ! » ou « Regarder tel émission à la télé, ça ce n’est pas Dieu ! » ou « La sexualité, ça ce n’est pas Dieu ! » ou bien « Manger ça, ce n’est pas Dieu ! » etc…

Mais, non ! Tout est Dieu… Nous ne pouvons rien en retirer sans perdre conscience de Lui.

Et ce qui va se passer, si nous pensons « Ça, ce n’est pas Dieu ! », c’est que nous allons revenir vers « ça », de façon obsessionnelle, de façon intense… Jusqu’à ce que nous reconnaissions que c’est Dieu…

Parce qu’il y a quelque chose en nous, probablement tous les aspects « Âme » en nous, qui ne peut pas envisager que « ça », ce ne soit pas Dieu. 

Notre mental encore ombreux a pu imaginer ça… mais notre Âme, Elle, Elle ne le peut pas : Elle ne connaît que Dieu en tant que Tout, puisqu’Elle est une parcelle de Dieu Lui-même en nous ! 

Et donc, nous allons revenir, et revenir, encore et encore, sur cet aspect de l’existence ! Jusqu’à ce que notre conscience s’ouvre et que nous osions voir la Lumière là où nous ne l’avions pas reconnu, c’est à dire dans cet aspect particulier. C’est tout !

Et après ?

Après, nous passons à autre chose ! Évidemment, puisque c’est l’Infini…