15 • Vie Idéale

Lundi 29 Avril 2024

  

Vie Idéale

  

Ma Vie Idéale, c’est celle que je suis heureux de vivre.

C’est tout simple… Si je suis heureux de vivre quelque chose, je suis en train de vivre mon Idéal.

Pour donner un petit exemple :

Je suis un homme. Si je suis heureux d’être un homme, ma Vie Idéale, c’est bien que je sois un homme. Si je n’étais pas heureux d’être un homme, je serais toujours un homme, mais je ne vivrais pas ma vie idéale.

Ma Vie Idéale, c’est donc bien d' »être heureux de ce que je vis »… Quoique je vive, si je n’étais pas heureux de le vivre, je ne vivrais plus ma vie idéale.

Je suis donc bien le seul auteur de ma Vie Idéale. Ça, c’est sûr !

C’est bien moi qui choisit, à chaque instant de vivre ,ou pas, ma Vie Idéale en étant heureux, ou pas, de vivre ce que je vis.

C’est rassurant ! C’est rassurant parce qu’il suffit que « moi » je choisisse d’être heureux de vivre ce que je vis pour vivre ma Vie Idéale.

Que « je » le choisisse ? Mais, il y a tellement de conditions qui ne dépendent pas de « moi »…

Oui, c’est vrai, l’ombre nous a beaucoup, beaucoup, « conditionnés »… Et il est nécessaire maintenant de nous « déconditionner », jusqu’au bout, pour pouvoir vivre de plus en plus notre Vie Idéale… et puis finalement que nous ne vivions « que » notre vie idéale.

Ce que je suis vraiment heureux de penser, et depuis longtemps, c’est que la Lumière, est « la seule condition » de ma vie… Elle seule doit la rester.

La Lumière ?

Oui, la Lumière, c’est le nom que je choisis à cet instant, parmi tous ses noms, pour nommer ce qui est Tout : L’Infini, l’Éternel, l’Absolu, l’Amour, la Beauté etc. Bref, ce que le plus souvent les Êtres humains ont appelé Dieu.

Mais j’hésite un peu à utiliser, là, le mot « Dieu », parce que ce mot est trop souvent chargé de tant de mémoires douloureuses qu’il en est insupportable pour l’instant pour beaucoup d’entre nous.

Mais, ce n’est pas grave ! Ce n’est par grave du tout pour moi, puisque tous les mots qui existent ne nomment que ce Tout, cette Lumière Infinie…

Par exemple, là, à cette instant, je ne sais pas pourquoi, mais le mot « cuillère » me vient à l’esprit… Mais, si tout est Tout, est-ce que le mot « cuillère » n’est pas un des noms de ce Tout ? Est-ce que la cuillère elle-même n’est pas « que » ce Tout ?

Notre Vie Idéale, c’est celle que nous sommes heureux de vivre… Si, à cet instant, nous sommes heureux de Tout, nous vivons, à cet instant, notre Vie Idéale.

Notre Vie Idéale, c’est notre Vraie Vie… C’est tout ce que nous sommes heureux de vivre.

Et qui choisit d’être heureux de ce que nous vivons… ou pas ? Quelle condition extérieure décide, à notre place, que nous soyons heureux ou pas ?

Il n’y a rien, bien sûr, en dehors de nous-même, qui pense à notre place. Et si nous observons calmement les choses, nous voyons bien que nous vivons ce que nous pensons.

Nous vivons ce que nous pensons.

Nous sommes obligés de reconnaître que nous sommes toujours heureux lorsque nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser…

Et que nous sommes toujours malheureux, lorsque nous pensons une pensée que nous ne sommes pas heureux de penser.

Si nous voulons vivre, un instant, notre Vie Idéale, alors, il va bien falloir, à cet instant, oser penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

Et qui pense en nous ? C’est bien sûr nous-même, n’est-ce pas ?

Et là, à cet instant que nous venons de vivre, avons-nous pensé ce que nous étions les plus heureux de penser ? Ou bien, par habitude, nous sommes-nous contentés de ne penser que ce que nous n’étions pas heureux de penser…

C’est là la question la plus importante que nous invite à nous poser le jeu du BeHappy qui est la raison d’être de ce site web BeHappy8 et qui a pour but de nous entrainer à être toujours plus heureux en osant penser ce que nous sommes les plus heureux de penser.

C’est là la règle numéro 3 de ce jeu qui est une question, la question la plus importante que nous pouvons nous poser : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser ? OUI ou NON ? »

Mais reprenons maintenant le fil de notre entretien d’aujourd’hui : notre Vie Idéale…

Tout ce que nous ne sommes pas heureux de vivre n’est pas notre « Vraie Vie »… Ce n’est pas notre Vie Idéale.

Oui, c’est cela ! Dès que je ne suis pas heureux de quelque chose, je perd conscience de la Lumière qui est Tout, la Lumière dont je suis fait (ou bien la Lumière que je suis).

Et lorsque je perd conscience de la Lumière Pure que je suis, alors là, je vis à cet instant ce que l’on appelle souvent « l’ombre », ou « le mal »…

L’ombre n’est que la Lumière, lorsque j’en perd conscience.

L’ombre, le mal, n’est que ma perte de conscience du Tout, ma perte de conscience de la Lumière Infinie, de l’Amour, de la Perfection…

Mais est-ce que cette ombre, ce mal, va avoir une fin ?

Alors, là, ce que je suis vraiment, mais vraiment, le plus heureux de répondre, c’est : « Oui ! Le mal aura une fin. Oui ! le mal aura une fin… L’ombre a eu un début et elle aura une fin ».

Seule la Lumière est Éternelle.

Qui a jamais été heureux de penser que le mal ne finirait jamais, que l’ombre serait éternelle ? Qui a été heureux de penser cela ? Personne… sur toute la terre !

Je ne dis pas que personne ne l’a pensé, bien sûr. Je dis simplement que personne n’a été « heureux » de le penser. Et là, quand je dis personne, je dis « personne ». C’est vraiment, là, ce que je suis le plus heureux de penser.

Mais alors, comment ce mal va-t-il finir ?

Pour que ce mal finisse, il suffit que nous reprenions conscience de la Lumière en Tout… Alors là, nous vivons notre Vie Idéale, notre Vie Lumière…

En Tout ! En Tout ? Mais comment ? Comment voir la Lumière dans l’ombre ? L’ombre est partout !

Non, l’ombre n’est pas partout. La Lumière, Elle, est partout. Elle est discrètement partout, Infinie, Éternelle… Et donc Omniprésente.

L’ombre, elle, elle fait beaucoup de bruit, ce qui nous fait croire qu’elle est partout, alors que, dans la Vraie Réalité, c’est à dire dans la Lumière qui est Tout, elle n’est nul part…

Mais, là, le problème pour la plupart d’entre nous, c’est que ce qui est le plus simple, c’est en même temps ce que nous avons rendu le plus compliqué pour nous !

Notre Vie Idéale, c’est ce qui est le plus simple à vivre, puisqu’il suffit pour la vivre de reconnaître la Lumière là où Elle est, c’est à dire en Tout. Cela ne peut pas être plus simple !

Mais, en même temps, nous l’avons rendu si compliqué ! Parce que l’ombre, c’est à dire le mal, depuis que nous avons cru la faire exister, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, l’ombre donc, nous a interdit la conscience de la Lumière… Et cela, en particulier, « dans l’ombre ».

Depuis que nous avons choisi, il y a bien longtemps, de perdre conscience de la Lumière, l’ombre, que nous avons imaginée alors, n’a jamais aimé rien du Tout, ni la Lumière, ni l’ombre… Nous avons donc une très, très forte tradition multi-millénaire qui est de combattre la Lumière… et surtout de combattre l’ombre !

Vivant dans l’illusion de la séparation, l’ombre a toujours combattu l’ombre ! Qu’elle soit en nous ou autour de nous, elle a toujours prétendu qu’il fallait combattre l’ombre en nous et autour de nous.

Finalement, les Êtres humains ont fait de l’ombre un véritable labyrinthe qui, en plus, s’est auto-labyrinthiser, sans cesse, depuis quelques centaines de millénaires…

Et alors, là, comment faire pour sortir de ce labyrinthe de l’ombre ?

Eh bien, là, il faut enfin se décider à suivre un conseil qui nous a été donné, à nouveau, il y a environ 2000 ans. Ce conseil, c’est, tout simplement : « Aimez votre ennemi ».

Notre « ennemi », c’est tout ce que nous n’avons pas aimé, tout ce dont nous n’avons pas été heureux.

Notre « ennemi », c’est tout simplement l’ombre elle-même… C’est notre perte de conscience de la Lumière Infini, notre perte de conscience du Tout Infini.

Notre « Vie Idéale », c’est d’être heureux de Tout, « y compris de l’ombre« … C’est de Tout aimer, « y compris le mal ».

Alors, ça, pour l’instant, cela a été difficile à admettre, vu notre « déformation ombreuse »…

Pour l’instant… Et pour un bon moment encore, il faut que nous apprenions, de mieux en mieux, à reconnaître la Lumière « dans » l’ombre…

Dans l’ombre ?

Oui ! « Dans » l’ombre.

Et, pour cela, il faut, sans cesse, nous aider les uns les autres à nous rappeler que Tout est Parfait… Et cela, au-delà de toutes les illusions ombreuses que nous avons accumulées au cours du temps.

« Ce Tout qui est Parfait » inclut, bien sûr, tout notre passé…

En effet, à force d’avoir « pensé », pendant si longtemps, que nous n’aimions pas l’ombre, comme elle-même nous l’a appris pendant des dizaines de millénaires, alors, nous n’avons pas aimé l’ombre en pratique.

Mais, maintenant, à force de penser, de plus en plus, que nous aimons l’ombre, nous allons finir par aimer l’ombre dans les faits et par n’y reconnaître que la Lumière Éternelle.

C’est exactement le même merveilleux mécanisme de la « Pensée », dont nous avons depuis trop longtemps mésusée pour imaginer l’ombre, que nous allons utiliser maintenant pour reconnaître simplement la Lumière en Toute Chose, y compris dans l’ombre.

Et lorsque nous aimerons totalement l’ombre et que nous n’y reconnaîtrons que la Lumière, la Lumière Seule restera dans notre conscience comme Elle a toujours existé en Tout.

Et là, nous aimerons tout notre Passé Merveilleux !

Et nous créerons à chaque instant, à partir de la Lumière en nous, notre Vie Idéale Éternelle.

  

Qu’en pensez-vous ?

  

(À suivre)

Les 8 Entretiens (8ème Partie du 2ème Entretien) 

J’ai l’impression que l’on est tous prêt à entendre…

Oui… Tout le monde, tout ce qui existe, toute la création, n’a qu’un seul désir… un seul désir ! C’est « la Conscience de la Lumière… toujours plus » … Et ceci se manifeste par « Être heureux… Être encore plus heureux… Être encore et encore plus heureux ! … »

Voilà, ça c’est le désir absolu de toute les Êtres qui existent : « Conscience du Créateur, conscience de la Lumière… toujours plus ! » …

Après, au niveau pratique, il faut trouver le moyen de respecter l’autre…

Respect

Oui !

Il faut respecter l’autre dans son propre niveau de conscience à lui, à cet instant ! 

En effet, nous, là, tous les deux, nous sommes d’accord sur la conscience que nous avons, là, à cet instant, ensemble : Vas-y, tu m’envoies des mots qui expriment ta conscience à toi… Et puis, hop, je t’envoie d’autres mots qui expriment ma conscience à moi… Et on dit : « Oui » … « Oui » … « Oui » … 

C’est une communication unitaire sans problème ! Tu vois ? Nous utilisons les mots que nous utilisons… Et cela ne nous dérange pas, ni l’un, ni l’autre… Il n’y a pas de malaise… Les quelques ouvertures de conscience de la Lumière que nous vivons, l’un et l’autre, se font, uniquement, confortablement… 

On peut donc galoper tranquillement… Ensemble, nous regardons à droite, puis nous regardons à gauche… Et ça s’ouvre… et ça s’ouvre… C’est très bien ! Et ce n’est que confortable.

Mais, si nous allions sur la place publique et que nous utilisions le langage que nous utilisons là ensemble, tous les deux… Alors là ?

Oui, je suis d’accord ! Alors là, ce serait pour l’instant bien différent ! Mais je ne parlais pas de la place publique…

Oui, mais, sur la place publique, dans l’heure qui suit, on aurait probablement un problème… Et les autres auraient un problème avec nous ! 

Pourquoi ? Parce que nous ne les aurions pas respectés…

Mais, je pensais là plutôt à nos amis les plus proches…

C’est pareil… Il faut bien sûr respecter nos amis, en particulier nos amis les plus proches… C’est la même chose ! Chacun est là où il en est. Mais je pense , et j’en ai la preuve régulièrement, que nos amis du moment et de toujours adhèrent à cela facilement… après une mise au point d’un minimum de vocabulaire commun.

Ils ne peuvent pas échapper à une plus grande conscience de la Lumière et ils n’ont aucun désir, bien sûr, d’y échapper, bien sûr !

Non ! Cela paraît difficile ! Car c’est bien cohérent… On voit bien ! 

Oui, mais c’est parce que certains sont bien préparés… 

C’est ça ! Nous sommes tous préparés… Mais nous ne savons même pas pourquoi nous ne l’avons pas découvert nous-mêmes !

Eh bien, nous sommes travaillés au corps, sans arrêt ! Et là, à un moment donné…

D’ailleurs, c’est une bénédiction, ce qui se passe… d’une certaine façon… Parce que, moi, j’ai bien vu : jusqu’à maintenant, j’ai continué, comme je le fais depuis 30 ans, c’est à dire depuis le début où je me suis posé la question…

Et là, ça a été une question… Une question qui…

Une question obligatoire !

Une question qui… Une question qui du coup est évidente… Mais, je ne l’aurais jamais posée toute seule ! De moi-même… ce n’était pas possible… J’avais trouvé le Paradis sur terre, pourtant… Enfin d’une certaine façon ! Je sentais bien ! J’ai bien vu cela tout de suite ! 

Et c’est pour ça que cela ne m’a pas déprimé complètement ! Parce que je sentais que ce que je vivais était… nécessaire et enrichissant… parce qu’il fallait vraiment que cette fois-ci… je me la pose toute seule… cette même question.

Non, pas toute seule ! Mais je comprends ce que tu veux dire…

Pas toute seule, c’est vrai, mais… Ça m’a confronté à d’autres choses qu’il fallait faire… Et je trouve, quand même, que là, c’est un vrai régal !

C’est vrai !

C’est un autre voyage

C’est la suite…

C’est un voyage…

C’est un voyage parfait ! Qui véritablement…

Si tu veux, nos pertes de conscience de la Lumière… n’ont en rien, bien sûr, changé la Lumière… et elles n’ont rien changé, non plus, à notre capacité à avoir conscience de la Lumière !

Il n’y a pas eu de perte ! On est comme pardonnés, à l’Infini, dès la première perte de conscience… Cela ne perturbera pas le succès final !

Il y a un Pardon Absolu, intrinsèque à l’erreur…

Répéter ! Répéter ! Répéter…

Ce n’est jamais un problème que de répéter quelque chose jusqu’à ce qu’on l’aime… Même si c’est pendant des années ou des vies. C’est normal… C’est ça la vie !

Répéter ! Le mot « répétition » est très important !

Nous apprenons en répétant ! Nous ne pouvons pas apprendre autrement qu’en répétant !

Dans tous les domaines : pour apprendre à marcher, pour apprendre à parler, pour apprendre à écrire… Pour n’importe quoi que l’on veuille apprendre, il faut répéter : en musique, en dessin, en mathématiques…

Ah oui ! C’est vrai… Je n’ai pas appris le dessin, parce que je n’ai plus dessiné… Je n’ai pas osé répéter… Et je suis resté paralysée par les remarques désobligeantes que j’ai entendues dans mon enfance !

Eh bien, de même, pour apprendre à aimer la Lumière dans l’ombre, il faut répéter… Il faut répéter l’ombre jusqu’à réussir à voir la Lumière en elle !

L’ombre vient et revient à notre conscience pour que nous puissions, un jour, enfin, l’aimer.

Nous répétons donc l’ombre pour apprendre à l’aimer… Nous la répétons encore pour apprendre à l’aimer… Et nous la répétons encore plus pour l’aimer mieux… Et ceci, jusqu’à ce que nous l’aimions, un jour, sans aucune condition…

Et quand nous aimons, une fois de plus, l’ombre, en ayant abandonné encore un peu plus certaines conditions à notre amour, cette ombre-là, sous cet aspect-là, c’est terminé ! La leçon est apprise… Jusqu’à un certain point… 

Nous avons fait ce que nous voulions réellement : c’est à dire réussir à reconnaître beaucoup plus le Divin dans cette partie d’ombre qui, de ce fait, a révélé, jusqu’à un certain point, la Lumière qu’elle était depuis toujours…

Et ensuite, il y a un autre aspect de la même ombre qui va se présenter à notre conscience et que nous allons nous entraîner à aimer encore plus, grâce à la répétition de cette autre partie d’ombre ! etc. etc…

Et nous avançons ! Et nous avançons ! Et cela va de plus en plus vite, parce que, après, ça fait boule de neige !

Une fois que nous avons compris le mécanisme, le cerveau, lui, il a mis en place les circuits pour pouvoir maintenant penser qu’il aime l’ombre lorsqu’on la lui présente et alors : bing, bing, bing, bing ! … 

Et, après, il y a donc un bombardement de Lumière, ou plutôt un bombardement d’ouvertures de conscience de la Lumière, parce que dès que nous voyons de l’ombre, Hop ! Nous reconnaissons, de plus en plus facilement, que c’est de la Lumière ! et Hop ! Joie ! Et ainsi de suite !

Et, dans notre vie, le pourcentage d’instants de joie augmente par rapport au pourcentage d’instants de souffrance…

Et ça, c’est la bonne mesure. 

Oui, la joie est la bonne mesure !

Pour apprendre : l’Amour !

C’est comme ça qu’on le sait : on le sait parce que on est heureux… Et cela signifie que notre conscience de la Lumière vient d’augmenter… Alors que selon l’ombre nous ne devrions pas être heureux de « ça » ! 

Et donc, là, c’est le contraire : « À aimer ! Hop ! À aimer ! et Hop ! À aimer » … et encore hop !

Et donc, si l’on prend l’exemple de la culpabilisation : l’ombre, chez nous ou chez les autres, a tenté de nous culpabiliser douloureusement d’avoir culpabilisé !

Mais là ! Nous allons apprendre à aimer la tentative de nous culpabiliser, à aimer notre ego excessif qui le fait, à aimer la personne qui nous aide à le faire, qui nous enseigne à le faire, à aimer la société qui le fait, etc… 

Et un jour, il ne restera que la Culpabilité Lumineuse… Il n’y aura plus de culpabilité ombreuse.

Il y a, ainsi, à chaque instant, un nouveau domaine qui se propose à nous… et, en Réalité, lorsque ce nouveau domaine se présente à nous, c’est toujours parce que nous sommes capables d’apprendre à l’aimer et ainsi de nous décider à reprendre conscience de la Lumière dans cet aspect de l’existence où on l’avait perdu jusqu’à là.

Et alors, à partir de là, « nous le travaillons », Comment ? En le répétant… et à un moment donné… nous y arrivons !

Et chaque fois qu’à un moment donné, l’un d’entre nous ose enfin reconnaître la Lumière dans une part d’ombre… Eh bien, Il révèle, à tous, que cette ombre a une fin. 

Regarde, par exemple, ce qui se passe entre nous : dès que j’ose voir la Lumière dans une part de notre ombre, tac ! Cela devient tien ! C’est terminé ! Cette ombre vient de diminuer…

Oui, c’est vrai !

Cela a été très, très net la première fois que l’on s’est vu. Tout de suite, cela a été évident.

Oui : Tac ! ça prend une seconde ! Tu dis : « Oui, je prends ! Moi aussi, je vois également la Lumière là ! Je me mets à aimer cette ombre, je réalise que c’est en fait de la Lumière ! » … Et voilà !

Et ça, ça va de plus en plus vite ! Et après, tac, tac, tac ! 

Et ça, c’est pareil ! C’est parce que c’est naturel ! C’est la Vérité… C’est Originel ! On est créé, depuis toujours, pour fonctionner comme cela !

On est créés pour ne voir que la Vérité, pour ne voir que la Lumière… Qui Seule Existe.

Oui, on abandonne un petit barrage… et puis un autre… et au bout d’un moment, c’est un effet domino…

La souffrance : utile, mais pas nécessaire

Voilà ! Oui, c’est un effet domino… Et bien sûr, c’est très agréable… Très agréable… Regarde ! Les trois échanges que nous avons eu n’ont été que du plaisir, pour nous deux… Si tu regardes, il n’y a eu « aucun » moment de souffrance…

Non ! Ah non, non ! Ce n’est vraiment qu’agréable…

Et ça, c’est notre garantie… S’il y avait un moment de souffrance, c’est que l’on aurait pris un chemin bizarre ! C’est que l’on aurait, à nouveau, perdu conscience de la Lumière dans quelque chose, plutôt que d’en augmenter la conscience.

Pour faire court, on peut dire : « La souffrance est utile, mais pas nécessaire. »

Nous pouvons abandonner cette croyance de la nécessité de la souffrance, comme étant le seul moyen d’évoluer. 

Bien sûr, chacun de nous a pu apprendre par la souffrance, à de multiples occasions, dans notre passé !

Mais la joie est un moyen d’apprendre bien plus économique, bien plus rapide… et qui n’est, bien sûr, que « agréable » !

Oui ! La joie est le vrai moyen d’apprendre, prévu par le Divin… et c’est cela qu’il faut que l’on ose retrouver de plus en plus ! 

C’est notre joie qui manifeste l’ouverture de notre conscience à la Lumière, y compris dans l’ombre qui se présente à nous…

C’est marrant cette fiction de la souffrance, aussi !

Eh bien, ça, ça été l’ombre qui l’a mise en place  ! Cette fiction. Sinon, comment aurions-nous pu faire pour nous manipuler les uns les autres ? Comment l’ombre aurait-elle pu s’établir, s’il n’y avait pas eu ce mécanisme dont l’on voit bien maintenant les résultats sur toute notre planète ?

C’est comme ça. L’ombre a fonctionné comme ça… mais l’ombre avait une fin qui était inscrite en elle depuis son début !

C’est l’amour inconditionnel qui seul la guérit ?

Oui ! Cet amour avec de moins en moins de condition, seul, le peut ! Et à un moment donné, je pense que cela peut s’emballer très vite ! 

Parce que les gens souffrent, mais ils veulent vraiment que cette souffrance cesse, ce qui est sain et naturel ! Il faut, en effet, répondre à l’alarme de la souffrance qui sonne sans cesse ! Il faut que chacun réagisse ! 

En fait, il nous faut simplement aimer notre ennemi, comme cela nous a été proposé il y a 2000 ans !

La souffrance, elle est utile, mais elle n’est pas nécessaire dès l’instant où nous entendons le message… et là, tac, la souffrance, elle cesse !

Et, à partir de là, nous fonctionnons alors par la joie, comme cela est prévu depuis toujours… 

Il ne nous reste plus, alors, que la Douleur Lumineuse ! La Douleur Lumineuse, c est le Don de Dieu pour que le corps puisse rester en vie, justement, pour vivre la Joie !

Inévitable Paradis

Et nous avons, tous, cet appétit du Monde Parfait, cet appétit à retrouver notre conscience du Monde Parfait de la Lumière… c’est à dire du Paradis, tout simplement…

Cette mémoire et cette aspiration au Paradis Divin, dans lequel tous les Êtres, en réalité, naviguent à chaque instant, on veut en avoir conscience ! Toujours plus conscience…

Et là, il y a un silence…

Pour moi, c’est toujours un régal que de pouvoir dialoguer, comme ça, avec une personne, sur ces thèmes… Chaque fois que je peux le faire, c’est un régal absolu !

Et je te remercie de me le permettre…

Pour moi, c’est, comment dire, c’est un besoin vital… en fait !

Ah Oui ! Moi aussi ! C’est de l’oxygène…

Et, c’est ça qui était difficile ces derniers temps… Alors que c’est la seule chose qui m’intéresse, en fait !

Oui ! Je te comprends…

Mon ouverture de conscience à la Lumière, c’est vraiment la seule chose qui m’intéresse… Tout le reste m’est secondaire…

Oui, je pense que ,fondamentalement, c’est la seule chose qui intéresse tout le monde.

Mais, chacun a une conscience de cet intérêt qui lui est personnelle…

Du coup, le fait de pouvoir le voir et de pouvoir l’appliquer… Le fait que cette nécessité, ce besoin vital puisse s’incarner dans tous nos mots, dans toutes nos attitudes, dans tous nos gestes, ça donne corps à notre vie… 

Sinon, c’était mort ! 

En fait, c’est ça ! Ça faisait des moments de mort… Non pas que je perdais la foi, mais je n’étais pas vraiment consciente d’être vivante… Tout ce que je faisais était « comme » mort…

Alors que là…

Pourtant : « c’était vivant » ! Parce que la Vie ne peut pas disparaître…

Elle est Éternelle.