Les 8 Entretiens (2ème Partie du 3ème Entretien) 

Et, donc, nous avons combattu l’ombre avec plus d’ombre.

Et là, tu vois, tu avais imaginé une dissociation « Âme // moi », comme tu dis… Quelque part, tu avais prétendu qu’il y avait une séparation entre « la Lumière » et « toi »

Mais, il n’y a pas de séparation ! Il n’y a jamais eu de séparation possible… Et il n’y en aura jamais.

Il ne peut pas y avoir de séparation entre la Lumière Omniprésente et la Lumière Omniprésente !

Ce n’est pas possible autrement que dans notre imagination qui a « imaginé » perdre conscience de l’Omniprésence de la Lumière…

Alors qu’en réalité l’ombre en nous n’a imaginé seulement qu’un ralentissement de l’ouverture naturelle de la conscience, ouverture à la Lumière qui est éternellement obligatoire.

Croire et vivre

Oui, je sais ! Mais, c’est comme ça que je l’ai vécu ! Le vécu est là…

Tu as bien raison de dire que tu « l’as » vécu… Parce que, actuellement, il est évident que tu es en train de vaciller largement ! 

Donc, aujourd’hui, tu ne le vis plus de façon aussi inconsciente que tu le vivais par le passé. 

Tu bascules de plus en plus souvent vers la conscience de l’Unité de la Lumière en tout… Et donc vers la conscience que ton « Âme » et ton « moi » c’est « Un ». 

Intellectuellement, au moins, ça c’est acquis ! 

Oui ! C’est vrai.

La patience des mémoires

Maintenant, et c’est normal, il faut qu’émotionnellement tous les plans de notre Être, avec tout ce qui les compose, reçoivent la même conscience de la Lumière. 

Il est donc nécessaire que nous acceptions et que nous nous ouvrions pour que cette conscience puisse circuler librement dans tous les plans et dans tous leurs contenus… et y danser ! Bien sûr ! 

Et c’est ce qui se passe ! C’est bien ce que nous sommes en train de faire ensemble, comme la plupart des gens sur cette terre actuellement…

Nos échanges n’ont pas d’autres buts que de favoriser cette conscience de la Lumière dans tous les aspects de nos Êtres : dans le moi, dans l’Âme, dans le Corps, dans la Pensée… etc…

Mais, c’est vrai, en même temps, il y a pleins de mémoires qui se présentent au portillon de notre conscience !

Et, c’est normal : ces mémoires attendaient depuis tellement longtemps la reconnaissance qu’elles ne sont que Lumière !

L’impatience des mémoires

Alors, ces mémoires sont maintenant là, aux portes de notre conscience ! Sentant que ce qu’elles attendent depuis si longtemps est maintenant possible, elles se présentent avec une espèce de frénésie…

Et elles viennent, elles viennent à notre conscience pour y être enfin reconnues pour ce qu’elles sont vraiment : Lumière Pure ! 

Mais, les mémoires parlent leur langage c’est-à-dire un langage largement ombreux, avec beaucoup de « Oui, mais… » 

Mais ce langage, aussi ombreux qu’il soit, qui exprime nos mémoires, veut être reconnu, d’abord en tant qu’ombre et ensuite en tant que Lumière… Tu vois ce que je veux dire ? 

Il faut d’abord que nous le voyons comme cela a été.

Et en effet, cela a été des faits : nous avons pensé « l’ombre », nous avons agit « l’ombre », et nous avons vécu « l’ombre » … 

L’ombre, n’est-ce pas, c’est la simple perte de conscience de la Lumière… Nous avons mis des mots, des raisonnements, des actes en place… Et tout cela en fonction de cette perte de conscience.

Oui ! nous avions avions mis en place tout un vocabulaire, et des masses de raisonnements, souvent très sophistiqués, et cela à partir de cette perte de conscience… 

Et toute cette perte de conscience dit, venant du plus profond d’elle : « Mais moi, la perte de conscience, l’ombre, ne suis-je pas Lumière moi aussi, comme Tout ? Ne puis-je pas, maintenant, être reconnue pour ce que je suis réellement : Lumière Éternelle ? ».

Le choix

Et c’est là, à chaque fois, que nous choisissons en répondant : soit « Non », soit « Oui » … Suivant en cela notre « libre décision ». Et personne d’autre que nous ne peut intervenir dans ce choix. 

Toi, tu ne peux pas intervenir sur mon choix et moi, je ne peux pas intervenir sur ton choix…

Nous pouvons en discuter ensemble, mais à un moment donné, finalement, le choix nous revient à chacun de nous… Et personne ne peut le faire à notre place.

Dieu Lui-même ne le fera jamais à notre place…

Lui, Dieu, Il ne reprend jamais ce qu’Il a donné ! Il ne reprendra donc jamais le Libre Arbitre Éternel qu’il nous a donné…

Dieu ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaites qu’il a Lui-même mises en place…

Ou plutôt, nous pouvons dire qu’il ne peut pas enfreindre les Lois Divines Parfaite « qu’Il Est » !

Oui ! C’est évident…

Et donc, là, sans arrêt, nous nous encourageons les uns les autres. On se serre les coudes… Et c’est pour cela que nous discutons, tous les deux ensemble, tu comprends ? 

Mais, et c’est le Fait Éternel, nous nageons dans la Lumière depuis toujours et pour toujours ! Nous ne pouvons pas nous en échapper et c’est merveilleux ! Nous ne pouvons pas échapper à la Lumière !

Pour m’amuser, parfois, je dis en plaisantant que Dieu est la Prison Parfaite : il n’y a aucun mur, et nous ne pouvons pourtant jamais en sortir !

 Et, sans arrêt, nous revenons vers cet appétit insatiable de notre conscience de la Lumière… Lumière, dans Laquelle nous baignons depuis toujours et pour toujours… Lumière dont nous sommes totalement constitués.

Et c’est ainsi que depuis toujours, comme toute la création, nous avons augmenté notre conscience de la Lumière… 

Depuis le caillou

En effet, cela nous tient depuis que nous étions caillou ! 

Depuis toujours, la création a voulu ouvrir sa conscience de la Lumière !

Depuis toujours, le minéral veut élever sa conscience à la Lumière…

Les plantes, elles-aussi, veulent s’ouvrir toujours plus à la conscience de la Lumière…

Et les animaux, depuis qu’ils existent, ils cherchent eux aussi à ouvrir leurs consciences à la Lumière… 

Chacun à son niveau de conscience, mais tous ne cherchent qu’une seule chose… Et la création n’est, finalement, que la somme de toutes les consciences de la Lumière qui s’ouvrent, sans interruption, depuis toujours… Et pour toujours.

Et jusqu’à la conscience animal, il n’y a pas de possibilité de différence imaginée entre « conscience de la Lumière » et « la Lumière » Elle-même, parce que les animaux, comme les végétaux et les minéraux, n’ont pas de « Libre » Conscience… Ils n’ont pas encore de Libre Arbitre…

Et donc, jusqu’à ce niveau de conscience, les Êtres existant dans la création, en tous les cas sur la terre, n’ont jamais pu renier la Lumière… En imaginant une séparation entre Elle et quelque chose d’autre…

Mais pour nous, les Êtres humains, dès que le Libre Arbitre nous a été donné, il a pu y avoir une pensée de différence entre d’une part « la Lumière » et d’autre part « la conscience que nous choisissions d’en avoir » ! 

Cependant, bien sûr, quoiqu’il en pense, comme tout ce qui existe, l’Être devenu humain, depuis qu’il existe, cherche à ouvrir, lui aussi de son mieux sa conscience à la Lumière… Même si, souvent, il y a eu une grande, grande maladresse !

Le labyrinthe

Mais, depuis le presque début de l’humanité, cela n’a pas été facile de laisser notre conscience de la Lumière s’ouvrir naturellement, comme cela a toujours été prévu par la Vie, du fait que, pendant chacune de nos enfances, nous a été enseigné à nouveau, la plupart du temps, la perte de conscience de la Lumière, c’est à dire l’ombre ! 

Nous avons si souvent appris, et réappris, le labyrinthe de l’ombre…

Oui, c’est vrai !

Il a été dit une fois que c’était bien, mais beaucoup plus difficile, de remettre en cause nos certitudes plutôt que nos doutes. Tu vois ?

Oui, je vois…

Eh bien ici ça correspond ! Il y a là un aspect qui est en train de ressortir à ma conscience… Je vois bien, là, que je m’attache à mon idée que le travail doit être dur, difficile, qu’il faut que ce soit compliqué…

Non ! Tu t’y « attachais », mais tu y es de moins en moins attachée ! Sinon… tu ne pourrais même pas supporter d’entendre tous les concepts dont nous discutons ensemble depuis quelques temps…

Oui ! Mais, j’ai peur ! J’ai comme une peur de lâcher !

Oui ! Ça nous colle encore à la peau ! C’est normal ! l

Tu comprends bien que depuis, quand même, 150.000 ans environ notre cerveau a subi une propagande intense en faveur de l’oubli de la Véritable Lumière, Infinie et Éternelle ?

Cela nous a été enseigné des dizaines de milliers d’années et nous-mêmes, nous l’avons enseigné pendant ces mêmes dizaines de milliers d’années !

Heureusement qu’il y a eu des pauses, courtes mais intenses, où nos frères et nos sœurs les plus courageux nous ont enseigné la véritable conscience de la Vraie Lumière ! Et, bien sûr, nous avons ces souvenirs fortement inscrits en nous…

Oui, mais j’ai l’impression d’avoir cette peur de lâcher… J’ai l’impression que je ne vais plus rien faire, si je lâche ! Et je vais devenir un lézard au soleil et du coup je ne vais plus avancer…

L’ombre, peur de la Lumière

Tu veux dire que tu ne vas rien faire qui te déplaise ! Tu ne vas faire que ce que tu es heureuse de faire…

Mais est-ce que celui qui ne fait que ce qui lui plaît est inactif ?

Non ! En général, c’est vrai, les gens qui font ce qu’ils sont heureux de faire sont plutôt très actifs pour faire ce qui leur plaît… Ils y mettent d’ailleurs beaucoup d’énergie…

Tu vois ! Cela était donc un message de l’ombre. L’ombre nous détournait, en apparence contre notre gré, mais en réalité avec notre accord, de notre conscience de la Lumière… 

L’ombre nous détourne de notre travail intérieur naturel. Elle nous détourne de notre nature heureuse, de notre réflexion profonde et de notre méditation agréable parce que, sinon, eh bien nous allons prendre conscience de la plus profonde Vérité, nous allons prendre conscience de la Vérité Éternelle… 

Évidemment !

L’ombre en quête de Lumière

D’un côté, l’ombre a ce mouvement parce qu’elle est pervertie, elle est tordue, elle est compliquée, elle est un labyrinthe…

Et de l’autre côté, elle est pourtant également cet appétit éternel, originel, de la conscience de la Lumière !

Et c’est pour cela que, depuis des milliers d’années, malgré cette pression de l’ombre, qui a donc créé des cerveaux un petit peu… un petit peu…

Tordus !

… Oui, c’est cela : un petit peu « tordus », parce que nous nous transmettons ces torsions labyrinthiques de parents à enfants, par les gènes, par l’éducation qui décident de l’usage que l’on va faire de ces gènes etc… etc…

Oui, c’est vrai ! Nous pouvons le sentir de plus en plus !

Eh oui ! Les gènes fonctionnent selon les informations qu’ils reçoivent : soit ils s’activent, soit ils s’éteignent ! Nous le comprenons toujours mieux, aujourd’hui, grâce à l’épigénétique…

Et donc, globalement, il y a eu quand même, pendant des millénaires et des millénaires, l’installation d’un mode de fonctionnement des gènes selon nos vieilles mémoires trop souvent ombreuses… 

Et maintenant, par notre prise de conscience de la Lumière en toute chose, nous sommes en train d’agir sur chaque gène, l’un après l’autre, pour les modifier dans leur fonctionnement…

Si ces gènes étaient à « non », il faut peut-être que nous les réglions à « oui ». S’ils étaient réglés sur « oui » il faut maintenant souvent les régler sur « non » … Cela dépend bien sûr de ce que ces gènes gèrent…

Ceci pour que, finalement, notre merveilleux cerveau fonctionne selon les informations de notre Âme-Lumière et non plus selon les informations de nos mémoires bien grises.

Et en effet, l’ombre s’est appuyé sur les mémoires. Elle n’a jamais pu s’appuyer sur l’Âme… Elle n’a jamais pu s’appuyer sur la Lumière.

Et il y a ce genre de phrases dans un texte sacré :

« Nul ne peut servir deux maîtres à la fois » … 

« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » … 

Ce texte est à réviser dans le futur…

Mais, en même temps, si nous osons penser ce que nous sommes les plus heureux de penser, notre foi la plus profonde nous rappelle sans cesse que l’ombre aspire à se soumettre à l’Âme à cent pour cent ! 

Notre ombre veut « guérir » plus que tout… 

Elle cherche, sans cesse, la sortie du labyrinthe terrible qu’elle a créé de toute pièce !

La conscience de la Lumière est son seul but réel !

Mais, quelle maladresse !

Quelle maladresse apprise et réapprise !

Il y a une chose qui aide et qui est très positive… c’est quand tu vis…

… Bon, ça m’a beaucoup travaillé ! Ça fait quand même un mois que je suis sur ce sujet et cela commence un peu enfin… à « être », à être vraiment !

Bien sûr ! Cela commence à s’installer… et à prendre de la place !

Ce qui est bien, c’est quand tu vis cela : tu le vis à un moment donné ! 

Hier j’ai passé une journée extraordinaire, avec beaucoup de vitalité, alors que j’étais crevée la veille ! Et tout ça parce que…

Et là, le téléphone sonne… mais je n’y répond pas…

Comment dire ? C’était une expérience et j’ai osé dire « Oui » simplement à ce qui se passait… Vraiment à tout ce qui se passait… 

Et là, j’ai retrouvé ma vitalité, j’ai retrouvé ma joie, ma disponibilité, j’ai retrouvé mon travail… Et c’est à ça que je m’accroche !

Le présent, mémoire du futur

Eh bien, maintenant, ce que tu me racontes là, c’est devenu une mémoire. Mais, bien sûr, là, c’est une mémoire « lumineuse » …

Alors, du coup, ça fait que ton stock de mémoire lumineuse a augmenté… 

Ah oui ! On en avait parlé…

Tu vois ? Chaque fois que tu vis cela, la couleur de ta mémoire, la moyenne de ta mémoire change ! Et donc, ta conception initiale évolue.

Ah oui, d’accord !

À chaque fois que nous sommes heureux, il y a plus de conscience de la Lumière et donc moins d’ombre dans nos mémoire ! Et cela fait, comme on dit en justice, « jurisprudence » !

Et ainsi, à chaque fois que nous ajoutons des instants d’ouverture de notre conscience de la Lumière à nos mémoires, qui, bien sûr, sont vécus comme des instants de joie, cela devient de moins en moins dangereux de se fier à nos mémoires dorénavant…

Il y a, en effet, à chaque fois plus de nouvelles mémoires lumineuses qui s’installent !

Ah oui ! Cela fait des traces dans le cerveau… Et dans tout le corps…

Oui ! Tu as raison ! Cela se traduit également par des modifications de fonctionnement physiologiques du cerveau ! Ça, c’est tout à fait vrai. 

Donc, il faut que nous comprenions que, au fur et à mesure où nous allons vivre des instants de conscience de Lumière, tout de suite, ces instants deviennent, tout de suite, des mémoires… et du coup notre stock de mémoire change de niveau, même si c’est légèrement… 

Mais hop ! En tous les cas, à chaque fois, notre mémoire devient un peu plus lumineuse !

Oui, je peux le comprendre… Je comprends

Et si, en plus, une mémoire ombreuse vient à notre conscience pour être aimées et que, à chaque fois, nous arrivons à aimer cette mémoire un peu plus, cela fait une mémoire de moins qui exprime une telle perte de conscience de la Lumière, puisqu’elle est transmutée par notre amour en une mémoire de plus qui exprime plus la conscience de la Lumière…

Donc, si tu veux, c’est un peu comme une question de pourcentage ! Petit à petit, avec le travail de la vie, comme nous le faisons là et comme tout le monde le fait, alors les mémoires s’éclaircissent… Il y a de moins en moins de lourdeur en elles !

Le fil d’Ariane se tisse à chaque instant

Oui ! Mais moi, je n’ai pas eu l’impression d’avoir aimé cette mémoire ombreuse…  Je n’ai pas l’impression d’avoir vu l’ombre pour l’aimer. 

J’ai plutôt l’impression d’être passé à autre chose… d’avoir accepté…

Quand tu dis « Je passe à autre chose », n’oublions pas ce que cela veut vraiment exprimer :

En effet, tu ne fait que passer de Dieu qui est Tout… à Dieu qui est Tout ! C’est tout ! Voilà ce qu’est cette « autre chose » en réalité ! 

Donc c’est en fait une autre forme, un autre aspect du Divin, et tu vas, probablement mettre d’autres mots pour « Le » désigner… Là, tu vas Le nommer « A » et puis là tu vas Le nommer « B » …

Mais l’ombre… là, je ne l’ai pas aimé ! De l’ancien système je suis passé rapidement à un nouveau système… Mais du coup, je n’ai pas l’impression d’avoir travaillé cette ombre qui faisait que j’étais grognon parce que je ne « travaillais pas » … 

Je ne sais pas trop comment le dire…

Eh bien, l’ombre, elle-même, nous a habitué à croire que l’ombre, ça se « travaillait » ! Mais non ! l’ombre ça ne se travaille pas… L’ombre « ça s’aime » !

Ce n’est simplement pas un travail, « d’aimer »… C’est un simple acte de bonté naturelle.

Oui, mais, là, je ne l’ai pas aimé ! Je suis passé à autre chose…

Si Dieu Est Tout, Tout en Un, « Tout Est Un », n’est-ce pas ? Tout ce qui existe bénéficie du temps que tu vis dans une conscience plus élevée de la Lumière ! D’accord ? 

Oui, d’accord.

Mettons que tu ais réussi à avoir une conscience plus élevée de la Lumière à propos de ce stylo, ou bien à propos de l’air dans cette pièce, ou à propos d’une mémoire dont tu n’es peut-être même pas clairement consciente, ou bien à propos du moi, ou à propos de l’Âme, ou bien à propos des concepts que tu découvres… 

Eh bien, du coup, hop ! Merveilleusement, tout le reste t’apparaît plus lumineux parce que tout était déjà Lumière, mais tu en as maintenant une conscience un peu, ou beaucoup, plus grande.

Donc, tac, tu regardes là, et tu choisis d’avoir une conscience plus grande de la Lumière… Tac, tu regardes ailleurs et, là aussi, tu choisis d’avoir également une conscience plus grande de la Lumière… Comme gratuitement !

C’est vrai que c’est ce que je remarque…

Mais, en Réalité, rien n’a changé ! Tout est Lumière comme d’habitude ! 

Mais toi, tu vois plus la Lumière à droite et, du coup, tu vois encore plus la Lumière à gauche… et en particulier tu as plus conscience de la Lumière dans tes mémoires… 

Mais, tu ne t’en rends même pas compte, parce que c’est confortable ! Parce que c’est facile !

Être heureux, c’est naturel

Effectivement, c’est facile ! Si nous voulons être heureux c’est vraiment facile !

Mais souffrir, ça c’est difficile !

En effet, être heureux, avoir conscience de la Lumière, c’est naturel, c’est confortable ! Depuis l’origine, nous sommes faits « pour » fonctionner comme cela… 

Tout a été créé par la Lumière pour que nous soyons éternellement heureux ! 

Mais, depuis longtemps, nous avons, maladroitement, choisi de dysfonctionner et là, oui, c’est devenu compliqué, c’est devenu difficile : il est toujours difficile et inconfortable de fonctionner avec une perte de conscience de la Lumière ! 

Dans ce labyrinthe imaginé par l’homme, depuis le presque début de l’humanité, nous avons cru devoir transpirer douloureusement, faire des efforts désagréables, « gagner notre pain à la sueur de notre front ». 

C’est une illusion! Mais nous avons cru cela et nous avons vécu dans ce fantasme douloureux qu’il faut peiner, que la vie est dure…

Mais quand ? Quand avons-nous été heureux de croire de telles choses une seule fois ? 

Jamais ! Mais nous l’avons beaucoup pensé.

Eh oui ! Nos parents nous l’ont dit de nombreuses fois, depuis le presque début de l’humanité… Nous-même, nous l’avons dit à nos parents d’autres fois, quand ils étaient nos enfants… 

Et, ainsi, nous nous sommes transmis ces erreurs, ce labyrinthe, comme un relais depuis des générations. 

Et nous avons, tous ensemble, constitué une masse de mémoires sombres auxquelles l’ombre a pu à nouveau se référer sans cesse, jusqu’à hier !

Et dans la tradition occidentale, nous avons souvent nommé cela « le péché soi-disant originel », le péché originel qui a résulté de la « chute soi-disant originelle » … Mais cela n’a absolument rien d’« Originel ».

C’est un « péché », si l’on veut garder ce nom, pour s’amuser… C’est un péché qui a sa source dans le presque début de l’humanité… Mais pas dans la véritable Origine de l’humanité, qui est la Lumière Elle-même !

Oui, mais, ce péché, nous pouvons le voir dans tous les aspects de notre vie…

Oui, mais pourtant, en Réalité, ce n’est pas difficile de voir la Lumière… Ce qui est difficile, par contre, c’est de ne pas La voir.

Et pourquoi cela ?

Parce que toute la création a été conçue pour avoir une conscience toujours plus grande de la Lumière et la vivre… et non pas pour ne pas La voir !

Et jusqu’à l’apparition de l’homme, cela n’avait jamais pu être remis en question, ni par la vie minérale, ni par la vie végétale, ni par la vie animale… 

Ce n’est que l’homme qui, depuis le presque début de son humanité, a pu perdre conscience de la Lumière Infinie, Éternelle, en mésusant de ce Merveilleux Don Divin qu’est le Libre Arbitre… Un des Dons qui fait justement de lui un Être humain.

L’ombre a un début et une fin

Mais, tout ce qui a un début a une fin… Et l’ombre a eu un début, et donc elle aura une fin !

Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière…

Et la fin de l’ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière, y compris « dans » l’ombre !

Un silence…

C’est à dire que je me questionnais un peu, par rapport à ce que l’on avait dit la dernière fois !

À un moment, j’avais vécu une baisse de conscience, je ne voyais pas la Lumière dans un fait, par exemple dans le fait de ne pas travailler…  Et puis, il fallait…

Et là, il y a un silence…

Remarque que c’est vrai que, de toute façon déjà, le simple fait de poser le problème et de me dire que « c’est simplement parce que je ne voyais pas la Lumière », et bien c’est déjà augmenter ma conscience de la Lumière dans l’ombre !

Et faire, ensuite, le choix de vivre mieux, cela augmente encore la Lumière de ce côté : je m’en suis rendu compte…

Alors, là, je suis obligé de t’interrompre pour te rappeler que ça « n’augmente pas » la Lumière… La Lumière n’augmente pas !

Oh, zut ! Oui, mais c’est vrai ! Nous ne pouvons pas augmenter la Lumière puisqu’Elle est Infinie !

Oui ! C’est « notre conscience de la Lumière » que nous augmentons ! 

Il faut vraiment que nous restions avec ce concept de la Lumière « Inaugmentable » !

Rires…

Sinon, nous retombons immédiatement dans le langage de l’ombre… et donc dans l’attachement à l’ombre… 

Oui, oui et oui ! C’est vrai! C’est vrai, bien sûr !

La Lumière en tout, à chaque instant

Mais, c’est normal que nous retombions ! C’est cela, sans arrêt ! Et nous nous entrainons les uns les autres à nous relever et à voir à nouveau la Lumière là où Elle est, c’est à dire en tout ! 

Tout le monde s’entraîne à ça, consciemment ou pas ! À propos de tout… et de rien ! 

Même si quelqu’un nous a tapé dessus… Eh bien, en vérité, cette personne nous a proposé, même si c’est inconscient de sa part, d’ouvrir encore plus notre conscience à la Lumière ! 

Chaque instant de tout ce qui vit n’a qu’un seul but : proposer une ouverture merveilleuse de sa conscience à la Lumière Éternelle…

Et ainsi, l’ombre ne veut qu’une chose, une seule chose : c’est « guérir ». L’ombre en nous est à la recherche constante de la Lumière… 

Mais, le problème, c’est sa maladresse : L’ombre a été, jusqu’à là en général, hyper maladroite !

Elle s’est emberlificotée dans des systèmes qui rendent très, très compliqué, pour elle, d’avoir conscience de la Lumière… 

Mais l’ombre, fondamentalement, c’est simplement du Divin Pur dont l’homme a perdu conscience en mésusant de son Libre Arbitre.

Et donc l’ombre ne cherche qu’à retrouver son ouverture naturelle de sa conscience de la Lumière, comme toute la création… Là, il n’y a pas de problème !

Et, ça : de dire ce que l’on est en train de dire, ça, c’est vraiment un changement ! Là il y a un paradigme fondamentalement nouveau… qu’il faut cependant annoncer avec prudence. 

Discrète Lumière

Oui, oui… C’est vrai, car il faut pouvoir l’entendre ! Il faut donc le présenter de façon « entendable » ! Je n’irai pas le crier sur les toits…

Oui ! Tu as raison… Donc, soyons prudents. Il faut le faire par petites étapes. 

Il faut que la personne puisse comprendre que le fonctionnement de l’ombre, c’est de lutter contre l’ombre, c’est « le combat » ! C’est le combat vis-à-vis de tout, y compris vis à vis de l’ombre !

L’ombre n’aime rien… Et en particulier, l’ombre n’aime « jamais » l’ombre !

Il ne peut y avoir de combat qu’entre l’ombre et l’ombre…

Oui ! Oui, oui, oui ! Je suis devenu moi-même plus sensible au vocabulaire de « combat ». J’ai remarqué que je regardais les choses différemment, j’écoutais les choses différemment : je voyais l’ombre se combattre, avec, d’ailleurs, toutes les meilleures intentions du monde, et passer son temps à tourner en rond.

Oui ! En fait, l’ombre s’entraîne…

 Elle s’entraîne ? Que veux-tu dire ?

L’ombre, elle cherche toujours la même chose : elle cherche à aimer quelque chose qu’elle n’a jamais aimé jusqu’à là… Elle cherche à aimer quelque chose qu’elle avait, depuis longtemps, prétendu ne jamais aimer…

Et pour apprendre cette chose, si difficile pour elle, comment fait-elle ? 

Et bien, elle répète ! et elle répète encore, et elle répète encore, jusqu’à y arriver !

Oui, mais en répétant toujours la même chose ?

La merveilleuse danse de l’ombre

Oui, c’est vrai ! Bien sûr ! En répétant toujours la même chose ! Mais comment faire autrement ?

Comment s’entraîner à aimer l’ombre ? Sinon en essayant, en essayant… et en essayant encore, sans y arriver… Jusqu’à y arriver un jour…

Les 8 entretiens (3ème Partie du 6ème Entretien)

Les 8 entretiens (3ème Partie du 6ème Entretien)

Perdre conscience n’est pas perdre le Tout

Mais ça, c’est au niveau physique… Tandis que dans le cas de l’ombre, il nous faut simplement reconnaître que l’ombre n’est que de la Lumière dont nous avions perdu conscience… c’est tout !

Rires…

Mais je peux le dire… Je peux m’exercer à le dire sans arrêt… Mais, ça ne sert à rien !

Oui, cela ne sert à rien tout seul ! Alors, demandons l’aide de Dieu pour y arriver…

En effet, le mental ne pourra pas arriver à faire ce travail si nous avons prétendu qu’il était séparé du Divin.

Prétendu séparé de Dieu, notre mental se crispera, puis s’épuisera devant l’énormité du travail à accomplir, dans ce travail de surveillance permanente de nos pensées et de leur transmutation !

Nous pensons des milliards de pensées, sans arrêt, mais quand nous prenons conscience de l’une d’entre elle, comme par exemple, lorsque nous prenons conscience que nous avons pensé : « je suis fatiguée » … Là, il suffit alors, simplement que, l’instant suivant, nous prenions conscience de Dieu « dans » cette pensée que nous avons eue !

Alors, nous ne la jugeons pas… Mais, nous l’aimons, nous l’accueillons… Nous ne voulons pas qu’elle disparaisse. Tu vois ? 

Nous ne voulons pas que quoi que ce soit disparaisse… Sinon, nous sommes dans l’attitude bazooka !


Tu vois c’est peut être ça la petite finesse… Je ne veux pas qu’elle disparaisse, en fait… Mais, ce n’est pas si simple que ça ! Même si je peux dire que c’est Dieu, même si je peux penser que je l’aime… au fond de moi il y a toujours dans un coin cette envie que cette chose disparaisse !

Aimer notre combat

Ouais ! Et là nous sommes alors, bien sûr, encore dans un combat… Nous voulons l’abandonner, mais il nous faut lâcher-prise !

Mais, ce combat, pour l’instant, tant qu’il existera en nous, ou autour de nous, il nous faudra bien choisir de l’aimer… Aimons ce combat ! Reconnaissons-nous le droit à des moments de combat…

Le libre arbitre nous a vraiment été donné, absolument donné !

 Alors, réfléchissons avec simplicité et posons-nous par exemple cette question si simple : « Est-ce que Dieu nous aime plus quand nous ne le combattons pas, que quand nous le combattons ? »

Non ! Dieu non ! … Mais moi oui !

C’est par là que nous voulons nous diriger. Tu comprends ?

Nous voulons arriver progressivement à être nous-même aussi heureux dans les deux cas…

C’est-à-dire que nous voulons valider le fait que nous nous surprenions en train de combattre… Aimons-nous, alors que nous avons combattu !

En effet, si nous ne nous aimons pas « combattants », lorsque nous en prenons conscience avec notre mi-temps de retard, alors cette situation où nous combattons se représentera inévitablement pour que nous tentions une nouvelle fois de l’aimer, c’est à dire d’en être heureux.

Nous ne lâcherons pas le morceau… Nous voulons vraiment Tout aimer ! Nous sommes, que nous en ayons conscience ou pas, fidèle à Dieu et nous voulons l’adorer en tout…

Encore notre mi-temps de retard

Oui, c’est important cette notion de mi-temps de retard !

Oui ! À l’instant N°1, nous combattons… Â l’instant N°2, nous voyons que nous avons combattu… Et là, à l’instant N°3, c’est le moment d’être heureux d’avoir combattu !

Oui, c’est vrai… Alors, il faut y arriver !

Et c’est toujours le dernier instant qu’il nous faut aimer « en priorité »… Parce que ce dernier instant, c’est celui qui se présente au portillon de notre conscience là, maintenant ! Il est là, encore sous notre regard immédiat… Il n’est pas encore perdu parmi nos milliards de mémoires.

C’est la partie de notre passée qui est la plus proche de notre conscience… avec simplement une mi-temps de retard !

Alors, c’est toujours ce dernier instant qu’il nous faut nous entraîner à aimer en priorité… Ce ne sont pas les milliards de milliards d’autres instants que nous avons vécus dans notre passé !

Ce dernier instant, c’est le plus intéressant, le plus accessible… Donc c’est le moment de l’aimer, ou tout au moins d’apprendre à l’aimer, avec seulement une mi-temps de retard …

Après, il y aura un autre instant… Et puis un autre… Mais à chaque fois, c’est quand c’est juste arrivé à cet instant précédent que c’est le plus facile à gérer : en effet il n’y a alors seulement qu’une mi-temps de retard… 

Et nous n’avons pas à gérer l’ensemble de nos mémoires qui est immense, mais nous avons juste à gérer la dernière de nos mémoires : ce qui vient juste de se passer !

Nous avons seulement à essayer d’être heureux de ce dernier instant, le plus vite possible : en être heureux le plus possible… et le plus tout de suite possible ! Et alors là, de suite, si nous le faisons, nous faisons toujours une bonne affaire. 

En effet, nous venons là d’augmenter un peu notre conscience de la Lumière quand elle s’est présentée à nous , cachée sous la forme de notre l’ombre. 

Et donc, chaque fois que cette pensée, par exemple « Je suis fatiguée », ou tout autre pensée, se présente à la porte de notre conscience, faisons ce simple petit travail ! 

Une élévation

Tout simplement ! Nous faisons ce que nous pouvons appeler peut-être une élévation instantanée de nos pensées au fur et à mesure où elles se présentent, en acceptant enfin le cadeau de l’aide de la Lumière Elle-même… qu’Elle nous offre depuis toujours…

C’est étonnant, parce je ne devais pas être très bien au début de notre entretien… Et je t’ai donné toute ma liste de pensées que je n’étais pas heureux de penser qui me sont venues sur l’instant à la conscience…

Oui, et c’est très bien ! Il faut bien que nous prenions conscience d’un certain aspect de l’ombre pour pouvoir nous décider enfin de l’aimer…

Oui, bien sûr et je vois que ça commence petit à petit… Peut-être très peu, mais petit à petit quand même…

Par exemple, l’autre jour, j’ai fait une bêtise : j’ai oublié quelque chose et on me l’a fait remarquer ce matin à l’occasion d’un coup de fil… 

Et j’ai horreur de me retrouver en défaut par rapport aux responsabilités que j’ai choisi d’avoir ! C’est quelque chose que j’ai toujours eu… Cela me touche beaucoup, quelle que soit l’importance de la chose : même si c’est quelque chose qui est sans importance…

Donc, j’ai un sens des responsabilités un peu fort et je réagis assez violemment quand je suis en face d’un manque comme celui-ci. 

Et alors là, juste après, peut-être d’ailleurs après un peu plus qu’une mi-temps, je me suis rendu compte, non pas de la chose que j’avais oublié, mais de l’état dans lequel cela m’avait mise… et là, je me suis fait comme un clin d’œil !

C’est bien ! Bravo !

Oui, je me suis dit : « Tiens, c’est intéressant, parce que cela m’a permis de trouver une solution… » Je l’ai vu et je l’ai accepté et validé… 

Je n’étais pas contre le fait d’avoir vécu cet oubli ! Je n’ai peut-être pas encore « aimé » ce que j’avais vécu, mais je n’étais, déjà, plus contre !

Et il y a eu quelques événements comme ça, de temps en temps ces derniers temps.

Nous voulons apprendre à valider tous les instants, dès que nous les avons vécus. 

Oui, c’est ce que j’observe que je fais de mieux en mieux… Des clins d’oeil !

Un petit peu, c’est beaucoup

Assez souvent, nous avons eu tendance à les sous-estimer, à les sous-évaluer. C’est comme si on voulait vendre un objet et qu’on lui donnait un prix inférieur à sa valeur réelle.

Par nos mots nous avons eu tendance à dire jusqu’à là : « Ça ce n’est qu’un petit peu, un tout petit peu… ». Non, c’est beaucoup ! Chaque succès, c’est beaucoup !

Ça, je ne sais pas le faire !

Chaque fois que nous avons un peu plus conscience de la Lumière, c’est beaucoup… Parce que la Lumière, Elle, Elle est Infinie, Elle est Omnipotente ! 

Mais, quand nous perdons conscience de la Lumière ce n’est pas beaucoup, parce que notre perte de conscience, ce n’est que de l’ombre, c’est une illusion ! Ce n’est rien !

Rires…

Ma réflexion à moi, en fait, c’était complètement l’inverse ! Chaque fois que j’avais un souci, je m’en faisais un énorme patacaisse…

Et par contre, dès que je réussissais quelque chose de positif, je l’oubliais, je n’en tenais pas compte

Et… ce que tu me proposes de faire, je ne savais pas le faire !

Oui, tu ne savais pas le faire… Mais maintenant, tu vas le faire de mieux en mieux ! Progressivement de mieux en mieux…

Il nous faut valider les moments où nous avons bien joué, où nous avons bien choisi, où nous avons bien pensé ce que nous étions les plus heureux de penser. 

Alors, là, lorsque nous avons réussi à être heureux, il est honnête de dire : « Ça c’est bien » ! 

C’est là l’attitude des bons enseignants… Ils valident l’élève, même le soi-disant mauvaise élève… qui va devenir un meilleur élève, si un professeur l’encourage enfin. 

Parce que souvent, cela a été le problème… Il faut trouver le bon professeur qui valide les élèves en les aimant tels qu’ils sont… Et lorsque nous avons rencontré un de ces professeur merveilleux, toujours, tous, nous en gardons un souvenir attendri !

Tous, nous en avons eu comme ça un, ou deux ou trois, qui nous ont marqué, pour toujours, dans notre scolarité…

Enseigner, c’est aimer

Oui, c’est vrai ! Tu as raison… Moi, j’en ai eu deux : mon professeur de maths et mon professeur de physique ! Et du coup j’ai suivi une filière scientifique, malgré tout ce que l’on me disait… et non une filière littéraire comme tout le monde le désirait autour de moi.

Tu vois, ce sont des professeurs qui t’ont validé… par leur gentillesse, par leurs encouragements…

Oui ! C’est vrai ! Mais ce n’était pas vis à vis de moi personnellement… C’étaient vraiment des gens bien ! Ils étaient comme cela pour tous leurs élèves…

Ce sont des gens qui aiment leur métier d’enseignants, ils sont à leur place… Ils remplissent réellement leur contrat !

Oui ! Ils rendent service… Ils aiment les gamins !

Ils ne sont pas là pour le chèque à la fin du mois ! Ils le méritent, bien sûr, mais ils sont là parce qu’ils sont heureux d’être là, ils ont envie d’enseigner, ils aiment leurs matières… et ils aiment les enfants…

Oui ! C’est vrai ! Ils aiment enseigner…

Les jeunes sont avides de ces gens-là. Évidemment ! Ce sont ceux qui vont leur faire découvrir la légèreté, la joie, et l’enthousiasme dans leur vie…. Et aussi la connaissance dans le domaine qu’ils enseignent…

Ils vont leur donner de l’estime de soi… et la confiance en soi !

Devenir notre enseignant aimant

Oui ! C’est essentiel ! Mais ça, maintenant, il faut le faire avec soi-même ! Nous devons devenir notre propre enseignant aimant…

… Je suis en train d’apprendre !

Et c’est vrai que tout ce que nous racontons, tout ce que nous disons… de voir cette mi-temps et d’y reconnaître du Divin… je crois que ça va m’aider !

… Mais je ferai également attention aux mots que j’emploie… Là, tu as raison !

Et puis, il faut comprendre que, d’un côté, nous avons des milliers d’années, plus de 100.000 ans environ de vies humaines, où l’ombre, à laquelle nous avons d’ailleurs nous-même participé, a été très active… Et pendant tout ce temps nous n’avions pas la conscience que nous avons enfin maintenant… Donc l’ombre s’est accumulée, elle s’est accumulée… et nous avons été quand même bien marqués ! 

Alors, il nous faut donc un certain temps ! Il ne nous faut pas nécessairement un temps très long, mais il nous faut quand même une certaine durée pour arriver à aimer tout ce que nous n’avons pas aimé pendant des milliers et des milliers d’années. 

Il y a une masse de mémoires importante. Et ces mémoires, elles se présentent au portillon de notre conscience au fur et à mesure… Et si, à chaque fois, nous gérons bien cette mémoire ombreuse particulière qui se présente à notre conscience là… Eh bien, à chaque fois, cela va allèger la masse de nos mémoires ! 

Mais, il y a un tel paquet qu’il faut quand même un temps…

Ben ! C’est un peu comme si nous allions à contre-courant par rapport à nos habitudes passées !

Oui, c’est vrai ! Et personne ne peut le faire comme ça, d’un claquement de doigts ! 

Non, non ! C’est penser… puis vivre… puis ressentir… puis enfin aimer, c’est à dire élever…

Oui, c’est cela ! Surtout que nous vivons dans un monde qui est encore très ombreux ! Et donc, tous les jours, nous sommes rappelés par des milliers de choses quotidiennes à ces anciennes mémoires, qu’elles soient lumineuses, mais aussi ombreuses…

Et en ce qui concerne nos mémoires ombreuses, c’est un poids que nous allégeons, que nous allégeons à chaque fois qu’elles reviennent à notre conscience, si nous le choisissons… Mais donnons-nous le temps nécessaire, soyons patients ! 

Il nous faut à la fois de l’impatience « et » de la patience… Il nous faut les deux !

Patience et Impatience, les inséparables

En effet, je pense qu’il nous faut avoir les deux…

Oui, oui ! C’est sûr !

Si nous n’avons que de la patience, ça ne marche pas, parce que du coup nous pouvons même, à la limite, nous arrêter et attendre pour toujours, sans aucune impatience… 

Si nous n’avons que de l’impatience, là, nous verrouillons parce que nous ne sommes pas heureux de ne pas y arriver tout de suite…

Alors, moi, je manque de patience !

L’excès d’impatience a pour base de ne pas savoir être heureux que les choses mettent une certaine durée pour se faire…

Oui, j’ai vu que l’impatience, c’est de vouloir tout, tout de suite… Et du coup, si tu ne choisis pas d’être heureux que cela ne puisse pas être de suite, tu rajoutes de l’ombre !

Oui ! Et comme nous n’arrivons pas à faire quoi que ce soit tout de suite, parce que c’est impossible, nous nous bloquons. Regarde ! Nous ne pouvons pas, par exemple, avoir un enfant en une seconde… Il faut environ neuf mois !

De même, si nous voulons une maison, il nous faut le temps de la chercher, puis de la trouver, puis d’y entrer et ensuite seulement nous avons une maison !

Tout demande du temps ! Pour écrire, il faut du temps… Pour boire, il faut du temps ! Nous ne pouvons pas avoir bu avant d’avoir commencé à boire ! 

Pour tout, il faut du temps…

Et ce temps qu’il faut, ce temps qu’il nous faut, « c’est Dieu Lui-même » !

Le Temps Divin

Quand même, j’ai vu que je craignais beaucoup de ne pas avoir le temps, justement. 

Et ça expliquait cette histoire d’impatience. Non, je n’étais pas sûre d’avoir le temps… Et d’ailleurs, ce n’est pas quelque chose dont je suis encore totalement convaincue….

■ 

Oui ! Pourtant tu as l’Éternité. Si tu as foi en Dieu tu as l’Éternité… automatiquement. Dieu est Infiniment Patient : Il est Éternel.

Oui, nous en avons déjà parlé, mais, nous, resterons toujours humain, nous resterons toujours un humain… 

■ 

Oui, bien sûr, nous resterons toujours humains, c’est à dire éternels, autant que temporels…

Humains, nous sommes éternels par notre Âme, c’est à dire par Dieu en nous… Et nous sommes temporels par notre Corps, c’est à dire par Dieu en nous également !

Ce que je viens de te dire c’est simplement une réflexion « individuelle ». Il faut bien que je le reconnaisse… À ce moment-là, je ne vois pas la dimension Divine, ni la Lumière de l’Être…. 

Oui, mais « l’individu » que nous sommes, c’est quoi ?

Ce que je veux dire, c’est que ce soit moi ou quelqu’un d’autre, on s’en fout !

Je ne parle là qu’à partir de mon petit moi, de mon petit chemin.

Ton chemin, il est à la fois petit et à la fois grand, comme celui de chacun de tous les Êtres… Ce n’est pas « qu’un » petit chemin !

Oui, mais la notion de temps, quand j’en parle comme ça, c’est que je rétrécis mon chemin uniquement au petit chemin. 

Sinon, c’est vrai, effectivement, il n’y a pas de temps, si c’est celui de l’humanité ou du monde. Mais, le temps dont je parlais là est par rapport à ce petit chemin du moi…

Le petit chemin est le grand chemin

Oui, bien sûr, mais « ce moi » il est inclus dans « l’Être » et l’Être lui, il est Éternel. L’Être c’est la somme de tous les petits moi… C’est clair !

Combien de moi avons-nous pu avoir ? Combien en aurons-nous ?

Oui, oui, c’est parce que j’ai du mal à m’identifier à l’Être, en fait !

Oui, peut-être ! Pourtant, c’est « l’Être » que nous sommes… C’est vrai ! Nous ne sommes pas qu’un petit « moi ».

Tu es un Être… Même une plante est un Être… Et notre Être-même a été plante, d’ailleurs, en son temps… Toute chose est un Être.

Oui ! En fait, c’est toujours pareil, c’est une question de conscience ?

Oui ! « C’est la conscience qui fait toute la différence » et les mots que nous utilisons expriment notre conscience. 

Tout à fait !

C’est pour ça que nous avons accès à une partie de notre conscience grâce aux mots. C’est pour cela que les discussions que nous avons sont intéressantes…

Nous nous entraidons à voir les mots que nous utilisons et c’est intéressant. Nous nous exprimons et grâce à notre expression, nous pouvons, si nous le voulons, voir où nous en sommes dans notre conscience !

Oui, c’est vrai… Quand je m’exprime, je m’entends… Et je vois où j’en suis !

Oui ! Mais pour vraiment voir où nous en sommes, il faut que nous nous entendions avec amour. 

Oh ! Là, tu m’énerves !

Le plus tout de suite possible

Oui, mais tu comprends, c’est ça !

L’entendre, c’est très bien, mais si nous l’entendons sans l’accueillir, il faudra que nous l’entendions encore un certain nombre de fois ! Il faudra que nous l’entendions encore et encore… Il faudra que nous revivions ce que nous n’avons pas encore accueilli… jusqu’à ce que nous puissions, enfin, l’accueillir !

Alors autant l’accueillir tout de suite ! 

Autant l’accueillir, le plus tout de suite possible ! 

Autant nous mettre dans l’accueil, en ouvrant nos bras… et prendre peut-être seulement 3 kilos, alors que peut-être il restera encore des millions de tonnes à accueillir, des millions et des millions de tonnes à aimer. 

Mais bon ! Ce sont tout de même 3 kilos de plus que nous avons enfin accueilli !

C’est un peu comme on accueille un enfant quand il dit des choses erronées…

Oui ! Il faut accueillir… Et il faut s’accueillir soi-même aussi ! 

Il n’y a pas de problème à se surprendre en train d’être négatif, de dire des choses que nous ne sommes pas heureux de dire, de ne pas avoir écouté la Lumière, d’avoir oublié notre Être etc…

 Dans toutes ces expérience, il n’y a pas de problème… Si chaque fois que cela nous arrive, nous osons l’accueillir de notre mieux, he bien, ça va guérir ! C’est inévitable !

Parce que : un petit accueil ici, et encore un petit accueil là… Nous additionnons petit à petit ces succès minuscules… et à un moment donné, tout sera accueilli !

Les plus grands voyages se font pas à pas… Tous les apprentissages se sont faits pas à pas… Eh bien ! L’apprentissage de l’accueil se fait, bien sûr, lui aussi, pas à pas, petit à petit… avec humilité !

Ce n’est pas le premier jour où tu as été à ton premier cours de physique que tout s’est fait et que tu as tout compris de la physique ! 

Non ! Bien sûr ! Tu as raison…

Notre Ami le Temps

Il a fallu une année scolaire pour que tu puisses inscrire en toi des choses qui t’ont enrichi au cours de cet enseignement… Tu vois ? Et qui t’ont finalement donné un peu de physique, c’est vrai, mais aussi beaucoup plus que de la physique…

Il a fallu un temps ! Il a fallu Dieu, car le temps, en effet, c’est « Dieu Pur »…

Silence…

Est-ce que c’est juste de dire que, par exemple, « Je m’aime d’avoir pu voir ces distorsions… Mais cela ne veut pas dire que j’aime ce que j’ai dit ! »

Oui, cela est juste, bien sûr… Mais il faudra, sans aucun doute un jour, aimer aussi la distorsion elle-même !

En effet, si Dieu Est Tout, Tout est à aimer, rien n’est à faire disparaître, « rien n’est à faire disparaître » !

« Tout » est à aimer… Il n’y a rien qui ne soit pas à aimer, puisque tout est Dieu… Il n’y a pas d’échappatoire !

Mais, nous avons l’Éternité pour y arriver…

Est-ce que c’est humain, ce que tu me racontes ?

Rires…

Qu’est-ce que l’humain ?

Bien sûr que c’est humain ! Mais tout cela se calcule en Éternité…

Et quand je te dis « Tout est à aimer », je ne suis pas en train de te dire que « j’aime tout », parce que je serais un menteur…

Mais je te dis que « Tout est à aimer » … et que je m’efforce, comme chacun, depuis des années et probablement des vies et des vies, de tout aimer sans condition… 

Ce n’est pas nouveau du tout… Il y a 2000 ans encore, il nous a été proposé : « Aimes ton ennemi » ! 

Nous pouvons facilement traduire cela comme : « Aimes l’ombre » ou bien « Aimes tes pertes de conscience de la Lumière » ou bien plus simplement encore « Aimes ce que tu n’as pas aimé »…

Tout cela a été amplifié de plus en plus ces vingt dernières années… Mais cela fait très longtemps que nous essayons de penser comme cela ! Mais nous étions encore, tous, très embourbés dans l’ombre, avec des éducations normales, des mémoires normales etc…

Attention, je ne dis pas des éducations naturelles, ou des mémoires naturelles, car ces mémoires « normales » n’ont jamais été naturelles…

Mais, nous avons toujours su qu’il fallait tout aimer !

Oui ! Mais en plus, bien sûr, j’adhère complètement à cela !

Et le fait de ne pas y être arrivé des millions de fois à propos de certaines situations ne nous a pas fait changer d’avis, fondamentalement !

J’ai eu presque l’impression que cela m’a amené plus dans l’ombre parce que je me voyais tellement ne pas faire cela correctement que je rajoutais encore un jugement ombreux supplémentaire sur moi-même… Alors du coup…

Oui, là tu étais alors dans le jugement de toi-même… C’est vrai.

Pouvons-nous régresser en Dieu ?

Alors du coup, je me donnais l’impression de régresser…

Mais non ! Tu faisais correctement !

Se tromper, c’est correct ! Être fatiguée, c’est correct ! Oublier la Lumière c’est correct ! Oublier l’Être que tu es, c’est correct ! C’est tout correct ! C’est plus que correct ! Quand on dit correct c’est un mot un peu scolaire prétendant que cela pourrait être incorrect…

Mais non, non ! Ça ne peut pas être incorrect ! Tout cela est Parfait, tout simplement Parfait… Parce qu’il faut se rappeler que toutes nos émotions, tous nos sentiments, toutes nos situations sont « Dieu Lui-même ».

Il n’y a rien qui Lui échappe… Rien qu’Il ne soit pas !

Alors là, dans cette situation que tu me décris, où tu t’es critiquée, c’est en Réalité de la Lumière Pure autant qu’une situation où tu ne t’es pas critiquée !

C’est cela qu’il faut se rappeler ! Abandonnons ce concept où le « bien » s’oppose au « mal ».

Rappelons-nous de cette image qui nous a été donnée il y a très longtemps : « Ils ont quitté le Paradis lorsqu’ils ont mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » … Et là, patatras !

La personne qui a écrit cela avait bien compris ce qui s’était passé chez les humains…

Oh ! Je n’avais pas réalisé cela ! J’avais complètement oublié cette histoire de bien et de mal !

Oui ! Cela a été dit ! Cela a été clairement dit… et entendu… Mais nous devons, aujourd’hui encore, le comprendre mieux…

L’arbre de la connaissance du bien et du mal

Oui ! Parce qu’à partir du moment où nous prétendons voir du bien et du mal qui s’opposent et se combattent, nous souffrons !

Et là, badaboum, nous sortons du paradis ! Ça c’est sûr ! 

C’est génial de mieux comprendre ça ! Alors là, oui, effectivement…

C’est tout ! Dès que nous mangeons du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal nous devenons des « non-croyants ». 

Et là, nous vivons une souffrance, une souffrance qui est offerte par la Lumière, une souffrance qui nous signale notre erreur… Et là, trop souvent, nous nous prétendons éjectés du Paradis qui est pourtant notre état naturel et originel qui ne nous a, bien sûr, jamais été refusé un seul instant… Car…

Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné.

En réalité, c’est nous qui nous nous éjectons nous même de notre conscience de la Lumière, tout simplement en choisissant de perdre conscience de la Lumière Absolue… en perdant notre foi, notre croyance en un Dieu Unique, Total, Infini et Éternel qui, pourtant, est tissée, en nous, pour toujours.

Et alors, là, tout devient compliqué et le texte dit qu’alors « ils se virent nus ». Et c’est bien là, en effet toute la vie que, trop souvent, les Êtres humains expérimentent actuellement où toutes les choses les plus naturelles sont devenues vraiment compliquées…

Et les hommes ont imposé cette complication et ce déséquilibre à tous les autres règnes : à l’animal, au végétal et même au minéral…

Oui, nous vivons des vies où nous croyons voir le point A, symbolisant ce que nous sommes, séparé du point B, symbolisant ce que nous prétendons devoir devenir… Et cet illusion de séparation s’appelle « souffrance ».

Probablement qu’une des erreurs les plus courantes des Êtres humains c’est de vouloir revenir dans ce paradis qui est prétendu ailleurs, alors que le Paradis Véritable est ici. Il est ici à cet instant, en nous … et depuis toujours. 

Si tu veux, nous pouvons mettre cette phrase de la genèse au présent et à la première personne : « Si je mange à cet instant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, je quitte, à cet instant le Paradis… et je souffre ! »

En fait, c’est à chaque instant que tout se passe… C’est au présent ! 

Et donc nous sommes en train de travailler depuis longtemps pour nous libérer de cette habitude que nous avons eu de « manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ».

Mais, comme nous en avons mangé beaucoup, alors le seul moment où nous pouvons gérer chaque fruit, c’est à cet instant, quand il se présente à notre conscience. C’est en s’occupant de celui-ci et seulement de celui-ci… dès la mi-temps suivante…

Le Paradis ici et maintenant

Oui, parce que c’est dans cet instant que nous pouvons éventuellement entrer ou sortir du Paradis.

Cela ne peut être qu’instantané…

 ■

Voilà ! Et lorsque nous faisons cela, instantanément, les mémoires ombreuses vont se présenter gentiment… pour être reconnues pour ce qu’elles sont en réalité, c’est à dire la Lumière Omniprésente…

Et, évidemment, plus nous allons le faire, plus nos mémoires ombreuses vont se présenter à notre conscience ! C’est un peu le même type de mécanisme que lorsque l’on donne une aumône à un mendiant : les autres mendiants qui observent cela vont venir se présenter à nous pour être aidés également.

Tout ce que nous avons prétendu séparé de Dieu se présente à notre conscience pour que nous reconnaissions enfin que rien, absolument rien, ne peut être séparé de Dieu Absolu. 

Et voilà ! Il faut simplement accueillir ces mémoires une par une, instant par instant… tranquillement… dans la détente…

Oui ! C’est ça le principe de l’Unité aussi ! C’est comme si, en sortant du paradis, nous avions fait plein de petits objets différents et nous avions créé, nous avions créé… et que maintenant, quand nous parlons d’unité, en fait, tous ces petits objets que nous avons créés ne sont qu’une seule chose… 

Et ceci y compris dans nos pensées et nos émotions et nos façons de parler…

Et c’est vrai que la force de l’Unité, c’est l’Amour.

Nous ne voulons qu’aimer…

Oui ! Le mot Amour, le mot Foi… Ces mots expriment que nous voulons croire en Dieu Unique. 

C’est comme cela que l’on utilise ces mots dans le langage commun ! Avoir Foi, c’est croire en Dieu… Et dès que nous n’avons plus foi, alors, nous vivons un instant compliqué !

Mais l’instant d’après, nous pouvons à nouveau retrouver notre Foi… et vivre un instant simple.

La Foi est vivante

Avoir foi ce n’est pas quelque chose de lisse, comme un peu mort ! Non, c’est sans arrêt en haut et en bas… À des moments nous avons Foi… et à d’autres nous la perdons !

Pourquoi ? 

Parce que nous avons, pour l’instant encore, sans arrêt, de l’ombre en nous… et autour de nous ! 

Oui ! En fait c’est ça que je voulais… C’était mon erreur ! Je voulais avoir une Foi définitive, quelque chose de lisse : je voulais avoir la Foi en une seule fois… et la garder, une bonne fois pour toute, définitivement, sans jamais revenir en arrière !