20 . Jouer encore à Penser

Dimanche 26 Mai 2024

Voici un exemple de la façon dont j’ai joué, pendant des années, au jeu de pensée que j’ai nommé, il y a bien longtemps, le BeHappy…

Ce jour-là, comme toujours, j’y ai joué avec mon style, unique bien sûr, comme je l’ai fait pendant des années, presque tous les jours.

Cette régularité m’a permis de jouer de mieux en mieux, au fur et à mesure des années… C’est à dire d’être de plus en plus heureux, en pensant de plus en plus ce que j’étais le plus heureux de penser.

C’est ma route.

En effet, lorsque je joue consciemment, comme je l’ai fait ce jour-là et tous les autres jours, la seule règle que suis attentif à respecter de mon mieux, c’est tout simplement d’être heureux, le plus heureux possible, de penser ce que je pense à cet instant… Et également, d’être heureux de l’écrire !

Et cela va, en général, très, très vite…

Je bondis d’une pensée à l’autre… J’ai toujours une grande joie à danser ma Pensée… à danser mon Âme… à danser mon Corps… qui sont Un.

Comme tous les Êtres, l’Être que je suis n’a qu’un but : ouvrir sa conscience à Lui, qui est Tout… Comment que nous Le nommions.

Mais, voici donc comment j’ai joué le Mercredi 7 Février 2024 que j’ai pris au hasard dans mon journal :

« Je ne peux Te quitter, même quand je l’imagine…

Où que je sois, Tu Es.

Je me retourne et je Te vois, toujours devant moi.

Mais, je n’ai pas besoin de me retourner pour vérifier que Tu es là : 

Tu es toujours là,

En moi et en tout !

Je ferme les yeux et je Te vois.

Que j’ouvre ou que je ferme mes yeux, Tu es là.

Je regarde ce brin d’herbe et Tu flamboies.

Et cette poussière, elle scintille de Toi.

J’ai prétendu des milliers de fois que Tu n’existais pas… 

Et cette prétention-même c’était Toi.

Je Te cherche, je Te cherche, 

Et pourtant, je T’ai toujours trouvé !

Tu es là dans mes yeux qui Te voient.

Il n’y a que Toi qui soit, 

Et tout le reste c’est Toi.

Douleur ou joie… C’est toujours Toi !

Tu m’ouvres les yeux 

Qui ont toujours été ouverts.

Tu ouvres mes yeux 

Qui sont déjà ouverts.

Le pépiement des oiseaux, que j’entends, c’est Ton bruit.

J’aime sentir ce que je sens, 

Car, c’est toujours Toi.

Je suis si heureux de Te vivre.

J’aime même souffrir, car Tu es tout.

Je Te vois en tout et pourtant ma seule peur… c’est de Te voir. 

Ma peur n’élimine pas ma foi, elle la grandie.

Je capte mes pensées de Toi.

J’aime ce bruit, mais j’aime aussi cette musique : que n’es-Tu pas ?

L’horloge, fait tic-tac : elle Te nomme… à chaque seconde !

Tic, c’est Toi… Tac, c’est Toi.

Bien sûr!

Je suis là, en Toi… 

Comme toujours.

Que me dis-Tu dans cette couleur ? 

Je Te vois en tout : que puis-je voir d’autre ? 

J’aime Te penser, j’aime Te toucher, j’aime Te voir, d’ici à l’horizon…

Le bleu est une couleur qui Te va parfaitement bien… Le rouge et le jaune aussi… 

Quelle couleur ne Te va pas ? 

Toutes les couleurs sont Tiennes.

Je Te déclame sans cesse, 

Même en T’entendant.

Je jouis de cette instant, 

Je jouis toujours de Toi.

Comment puis-je ne pas être heureux de souffrir ? 

N’es-Tu pas tout ? 

Je parlerai de Toi, toujours. 

De quoi puis-je parler d’autres ? 

Je m’aime de Te voir, je m’aime de Te vivre.

J’avance en Toi… Et c’est pourtant Toi que je quitte à chaque instant.

Ma conscience de Toi change depuis toujours… 

Mais c’est toujours Toi !

Je Te vais, je Te viens, je Te repars, je Te monte et je Te descends : 

Tu es vraiment Infini.

Je crois en Toi… 

Mais c’est facile, puisque je ne peux croire qu’en Toi !

J’attends… je T’attends, depuis toujours !

Je T’attends toujours, 

Et pourtant je T’ai toujours trouvé.

Es-Tu moins que Tout ? 

Mon doute-même, c’est Toi.

Je T’adore d’ici à là-bas.

Il n’y a pas de limite à l’ouverture de nos consciences : 

Tu es notre Limite Infinie !

Je Te pense, je Te pense… je Te vis.

Penser, c’est Te vivre.

Je m’ouvre, je me ferme…

Tu es aussi ma fermeture. 

« L’athée », crois en Toi, autant que le « croyant ».

Croire quoi que ce soit, c’est Te croire

En Toi, il y a le plus, il y a le moins… 

Et il y a le Tout !

Je n’ai peur que de Toi, 

Puisque Tu Es Tout.

Je n’ai foi qu’en Toi

Puisque Tu es Tout. »

Voilà ! Voilà comment j’ai joué ce jour-là… Et, dans le futur, chaque pensée sera pensée avec encore plus de conscience de la Joie Éternelle.

Bien sûr, je ne propose à personne de penser les mêmes pensées que celles que j’ai pensées et écrites ce jour-là  ou tout autre jour !

Non ! Je propose à chacun de penser ce que, lui ou elle, est heureux ou  heureuse de penser à l’instant-même où il, ou elle, pense.

Ce n’est pas ce que nous pensons qui a de l’importance, car toute pensée ne peut que « Le » nommer… Et donc aucune pensée ne Le nomme plus que n’importe quelle autre pensée !

Ce qui importe, c’est la conscience de la Joie que nous avons lorsque nous pensons… Cette Joie, c’est la plus belle chose que nous puissions vivre… Et elle est accessible à tous.

Regardons les enfants : ils sont souvent nos maîtres !

Mais, cette Joie, elle est également le plus beau cadeau que nous pouvons offrir à tous les autres Êtres.

Gandhi nous a proposé d’être ce que nous voulons que le monde devienne.

Alors, soyons heureux pour que le monde devienne heureux…

Pensons, nous-même, ce que nous sommes les plus heureux de penser, pour que le monde pense de plus en plus ce qu’il est le plus heureux de penser.

C’est, là, le miracle, tout simple, de la Joie Inconditionnelle.

2024 • ULTIME…

Léonard de Vinci aimait beaucoup les charades…

Alors, en voici une, pour suivre sa trace.

ULTIME…

J’appartiens à l’Éternité… 

Et pourtant, rien n’a été plus manipulé que moi.

J’existais bien avant que l’homme ait pu vivre son libre arbitre… 

Bien avant qu’il ait pu bénéficier de moi, comme toute la Création… 

Bien avant que les fausses autorités aient pu me falsifier.

Je ne me contredis jamais, 

Fidélité, c’est aussi ma qualité.

Tous les progrès humains ont été faits en mon nom.

Mais, les plus grands drames de l’humanité 

Ont également été perpétrés en mon nom !

Je suis beauté ou laideur… 

Beauté pour celui qui me découvre toujours plus en toutes choses et me cultive… 

Laideur, et même danger, pour celui qui m’ignore, me craint et me combat…

Selon les âges 

Qui peuvent durer quelques instants ou bien des siècles, 

Je grandis ou je diminue dans l’esprit de chacun.

Je peux être une excuse pour le mal à un moment, 

Je ne peux être une cause que du bien à un autre moment.

L’homme me cherche à tout instant… 

Et trop souvent me craint plus que tout.

Dans les cœurs, les religions me cherchent 

Sous des noms innombrables… 

Mais, trop souvent, elles me combattent 

Comme si j’étais leur seul danger ! 

Dans la pensée, la philosophie me poursuit,

En général, courageusement.

Mais elle peut aussi me manipuler 

De façon si intelligente !

La science, elle, me poursuit dans la matière… 

Et elle change mon nom en me découvrant toujours plus… 

Mais, trop souvent elle oublie que je suis son but

Et elle peut interdire que l’on me cherche.

Je respecte tout avec douceur.

Jamais je ne m’impose,

Mais l’humble me trouve facilement.

Depuis que vous êtes hommes,

Vous êtes à ma poursuite… 

Mais qui d’autre que l’Éternel

Me connaît totalement ?

La nature m’exprime dans toute sa beauté…

Mais l’homme, par l’usage maladroit 

De son merveilleux Libre arbitre 

M’a, trop souvent, recouvert d’oripeaux.

Je m’exprime en toute chose… 

Et si vous m’écoutez, je suis une bénédiction… 

Mais dès que vous me camouflez, 

Le mal apparaît dans son illusion !

Il est toujours bon de m’entendre, 

Mais qui veut m’écouter ?

On a beaucoup tué en mon nom, 

Mais, pourtant, qui peut me donner un nom unique ?

Je me faufile dans la vie de chacun, 

Dont j’exprime les plus belles attentes… 

Quelles sont les peurs 

Qui vous empêchent de jouir de ma beauté ? 

L’Infini est mon royaume, 

L’Éternité est mon temps…

Personne ne peut me changer, 

Mais chacun peut me découvrir…

Toujours plus…

Ou me cacher !

Vous ne pouvez vivre votre joie

Sans me prendre avec vous.

L’Amour Véritable ne peut exister sans moi, 

Et les amants me désirent plus que tout 

Pour vivre leurs relations les plus belles !

L’homme me met à l’épreuve sans cesse 

Pour me découvrir encore et toujours…

Mais, lorsqu’il me découvre, 

Il y a une chose qui est sûre, 

C’est qu’il me découvrira encore !

Le minéral, le végétal et l’animal me vivent tranquillement… 

Sans le savoir.

Seul l’homme a pu perdre conscience de moi… 

Et souffrir de m’oublier.

Je suis autant dans le moindre grain de poussière 

Que dans les Êtres humains les plus accomplis…

Je m’exprime dans toute la création… 

Depuis le Big Bang, mais aussi bien avant !

Avant que l’Être humain ne vive son libre arbitre, 

La nature me vivait toujours dans sa conscience… 

Depuis le presque début de l’humanité, 

Seuls ceux qui le choisissent 

M’écoute et me vivent dans la paix…

Car je suis toujours la condition de la paix.

Je me suffis à moi-même…

Et pourtant, je suis en lien avec toutes les vertus. 

Je m’exprime totalement dans les plus beaux Êtres de la terre, 

Et alors, chacun peut facilement m’entendre,

S’il le désire.

Je m’exprime tout autant dans les plus malheureux de la terre, 

Mais là, seuls peuvent m’entendre ceux qui me connaissent…

Je suis le but à atteindre, 

Et le point de départ de tout chemin.

Sans moi, rien n’est vraiment réalisé. 

La création n’existe que par moi !

Souvenez-vous de mon nom :

« Vérité » 

Mercredi 6 Mars 2024