Les 8 Entretiens (7ème Partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Ce n’est jamais la première fois, ni la dernière fois, que nous nous rencontrons

Mais c’est ce qui fait que nous sommes là aujourd’hui ! C’est parce que nous avons certaines mémoires de cet Amour Inconditionnel… Nous avons ces liens… Et paf ! Nous sommes à nouveau ensemble !

Et c’est normal !

Si tu as un épicier qui te propose de bons produits et qui est toujours sympa, généreux, honnête etc… tu ne vas pas changer d’épicier ! Tu reviens ! Tu reviens chez lui en tant que clientes fidèles…

Voilà, c’est exactement ce qui se passe : nous revenons et nous reviendrons ! Parce que ça, c’est ce que nous « voulons » vivre ! C’est tout !

Ce que nous voulons tous vivre, c’est une relation d’Amour Inconditionnel…

Et, ensuite, tout en découle ! Ça dégouline… Ça coule comme de l’eau qui, depuis la source, forme un ruisseau et coule jusqu’à nous…

Et si nous ne bloquons pas cette eau, elle va continuer à couler, en un ruisseau de plus en plus important, sur ceux qui nous entourent… et ainsi de suite…

Il faut que ça coule !

C’est vraiment merveilleux… 

C’est merveilleux … et c’est accessible !

  

C’est merveilleux et accessible

Ça, c’est sûr ! C’est merveilleux !

Mais, c’est vrai : il faut simplement que nous acceptions de « répéter » pour apprendre une nouvelle conscience de la Lumière !

« Apprendre, c’est répéter ! » C’est ce que me disait mon père.

« Apprendre, c’est se souvenir… » C’est ce que nous a dit Platon.

C’est en répétant que l’on se souvient de mieux en mieux.

Et qui a appris autrement ?

C’est impressionnant de voir, comment nous répétons…

Tout ce que nous savons, nous l’avons appris en le répétant : marcher, parler, écrire, compter…

Et même pour apprendre les attitudes ombreuses, comment avons-nous fait ?

Nous les avons répétées !

C’est tout ! C’est le même mécanisme… Il n’y a « aucune » différence. 

Eh bien, pour apprendre les attitudes toujours plus lumineuses, nous répétons… depuis toujours… et pour toujours.

… Et c’est bien ce que nous avons fait, et pas si mal que ça… En effet, il ne faut pas sous-estimer notre passé… Nous avons un certain passé de valeur qui nous a amené à aujourd’hui !

Et nous devons être justes, avec nous-même et avec les autres !

Oui, c’est vrai que nous avons répété des choses belles qui nous ont amenés à aujourd’hui… Mais, nous avons aussi répété des choses douloureuses qui nous ont amenés, également, à aujourd’hui et dont nous pouvons prendre conscience… 

Pourquoi en prendre conscience ? 

Parce que nous voulons les aimer : nous avons décidé de mettre le paquet et d’y aller !

Et nous avons créé la situation la plus favorable à l’apprentissage de la conscience de l’ombre…

Et ensuite, une fois que nous avons conscience de cette ombre, nous répétons pour apprendre à aimer cette même ombre dont nous avons pris conscience.

Silence…

  

Répéter, c’est continuer à s’élever

Il faut que je me mette à pratiquer !

La pratique, c’est tout de suite… Il n’y a pas de soucis !

Chaque instant de vie, c’est la pratique ! Il n’y a pas besoin d’avoir un certain endroit, ni d’avoir une certaine attitude… 

La pratique, c’est ici : nous sommes toujours en train de pratiquer ! Et nous n’arrêtons jamais !

Nous regardons la nature… alors nous pratiquons ! Nous mangeons… alors nous pratiquons ! Nous marchons… nous sommes en train de pratiquer… Nous nous rencontrons entre Êtres humains… et là nous pratiquons très fort, etc… Nous pratiquons sans arrêt l’ouverture de la conscience à la Lumière ! 

Exister, c’est pratiquer !

Crois-tu que la création ait attendu notre vie d’aujourd’hui pour « pratiquer » ? Depuis qu’ils existent, le minéral, le végétal et l’animal ont toujours pratiqué… mais avec leur conscience…

Aujourd’hui, nous, les Êtres humains, nous pratiquons avec notre « libre conscience ».

Zut ! à un moment, j’ai compris… et puis je suis redescendue dans mon truc habituel…

Tu n’es pas redescendu ! Mais je comprends ce que tu veux dire… 

Tu ne peux pas « redescendre ». Tu continus ton ouverture de conscience ! Comme chacun de nous… Comme toute la création…

Ce n’est pas redescendre que de répéter ! 

Répéter, c’est continuer à monter !

C’est comme si tu marches sur une marche d’escalier… puis tu répètes : deuxième marche… puis tu répètes encore : troisième marche… Et tu montes et tu montes, marche après marche en répétant le même mouvement !

Et ce sont toujours des marches qui sont, chacune, une répétition et qui peuvent nous sembler identiques… pour monter ! Mais ce ne sont jamais les mêmes marches !

Tu répètes, oui… mais en même temps, ce n’est jamais la même marche, car la suivante est toujours un peu plus haute que la précédente… Toujours !

Et grâce à la répétition, à un moment donné, tu te trouves avec une conscience de la Lumière plus grande que celle que tu avais il y a un certain temps… comme malgré toi !

Parce que, à chaque marche, tu as accepté de monter dessus… et de quitter la marche précédente…

Parce que pour arriver à monter sur la marche du dessus, il a bien fallu, à un moment donné, quitter celle qui était plus basse !

(Rire…)

  

Mourir et naître…

Donc, c’est un mouvement permanent… Il faut, sans arrêt, mourir… puis renaître… mourir… puis renaître… Chaque marche est une naissance et une mort… une naissance et une mort…

Et cela au même instant !

C’est vrai ! Il faut d’abord lâcher derrière pour pouvoir ensuite poser devant…

Ce n’est pas « d’abord », c’est « maintenant », c’est « en même temps » !

Parce que, quand tu marches, c’est très important la bipédie : quand tu marches, tu poses un pied devant en même temps que tu lèves un pied derrière, au même instant, simultanément ! Sinon, tu ne peux pas avancer !

Donc, c’est « en même temps » …

Tu vas, en même temps, naître ici et mourir là !

Et cela se fait en même temps : ce ne sont pas deux choses séparées ! C’est un seul instant ! Â chaque instant : une naissance, une vie, une mort…

Ça, je ne l’avais pas vu… Tu vois !

À chaque instant, nous mourons… à chaque instant, nous naissons ! 

Soyons heureux de mourir, pour naître à ce même instant… Vivre heureux, c’est mourir heureux « et » naître heureux… à chaque instant.

Nous sommes obligés de mourir… C’est le mouvement de la vie ! Soyons en heureux !

  

Deux pieds pour mourir et naître au même instant

Regarde ! si je marche devant toi, pour te montrer :

Je lance un pied devant et il se pose sur le sol : je nais ! Mais au même moment, il y a celui de derrière qui quitte le sol : je meurs… si je lâche ! Et hop ! il est disponible et tac ! je peux le poser devant ! Et ainsi de suite… Je meurs, je nais, je meurs, je nais… Je marche ! 

Vivre, c’est un mouvement, c’est une marche, ce n’est pas un état statique…

Et si nous faisons ça, à chaque fois, il y a un mouvement d’ouverture de conscience… et donc, à chaque fois, il y a « la Joie » ! Et c’est notre moteur ! La conscience de la Lumière, c’est notre moteur… On a effectivement accepté, une fois de plus, de mourir pour renaître…

On meurt bien plus qu’une fois dans une vie… Si un instant est infiniment court, il y a donc, dans une vie, un nombre infini d’instants… Et à chacun de ces instants, nous mourrons… Alors dans une vie, nous mourons et nous naissons un nombre infini de fois !

C’est bien !

  

Nous nous aidons les uns les autres, 

même si nous n’en sommes pas conscients

Mais ce sont des lois très simples. Tu sais… Ce sont des choses évidentes… Il faut simplement s’encourager les uns les autres, s’entraider à reprendre conscience de la Lumière en Tout.

C’est ce que font les générations, les unes avec les autres…

On se propose les uns aux autres des mémoires à aimer…

Quand tu rencontres les enfants, ils mettent ça sur la table et ils te demandent : « Tiens ! Est-ce que tu pourrais aimer ceci en moi ? »

Oui, c’est vrai !

Admettons que tu ne puisses pas aimer un aspect particulier dans cet enfant et que tu répondes : « Non ! Ça je ne l’aime pas en toi ! » Eh bien, ce n’est pas grave…

Simplement, l’enfant te le représente et te redemande de l’aimer… et imaginons que tu n’aimes toujours pas cet aspect de lui la deuxième fois… Ce n’est pas grave !

Il te le représente une troisième fois et te propose à nouveau de l’aimer… et ainsi de suite…

Et ceci, jusqu’à ce que tu puisses reconnaître que tu Aimes effectivement cet aspect de lui…

Nous ne nous trahissons jamais les uns les autres… Il y a entre nous tous, entre tous les êtres, un contrat. C’est un contrat qui est de persister jusqu’au succès ! Personne ne va lâcher le morceau… Personne ne va accepter d’être aimé à condition qu’il soit différent !

« Tu vois, maman, je suis comme je suis… et c’est « ça » que je t’invite à aimer ! Et toi, tu n’as qu’une envie, c’est d’aimer ce que je suis en abandonnant de me demander de changer…

Alors, allons-y, essayons à nouveau ! J’ai confiance en toi… Je sais que tu vas finalement le reconnaître : Tu m’aimes sans aucune condition ! »

« Tu n’y arrives pas ? Ce n’est pas grave… Je reviendrai demain ou après-demain ou dans trois jours, ou dans vingt ans, ou bien même dans une autre vie… Et je te présenterai à nouveau, fidèlement, ce que tu cherches à aimer en moi qui est exactement ce que je veux qui soit aimé en moi ! Je te le présenterai encore et encore… jusqu’à ce que nous y arrivions ! … »

« Et toi ? Toi, tu me fais la même chose ! »

En effet, c’est toujours dans les deux sens, en même temps…

Et pareil, on travaille fidèlement ensemble… Et nous prenons le temps qui est nécessaire… Cela dépend de chaque cas, des facteurs en présence… etc.

Cela peut mettre une seconde… ou trois ans… ou même trois vies… Mais qu’est-ce que le temps pour le Divin ?

(… Silence)

  

Si je le fais, ça marche !

J’ai senti… J’ai senti… et parfois, j’ai réussi à exprimer mon Amour sur des points sur lesquels je n’avais pas réussi à le faire auparavant…

Voilà ! Ça crée un précédent ! Comme on dit en justice : « Cela fait jurisprudence » …

Je comprends que ça peut marcher, effectivement !

Ça ne peut « que » marcher ! Cela ne peut pas ne pas marcher !

La seule chose qui est nécessaire… c’est qu’il faut le faire !

Mais, si tu mets un pied devant l’autre, tu avances… Il n’y a pas de souci !

C’est comme si on disait : « Je pense que je peux marcher ! »

Non, ce n’est pas « Je peux marcher ! » … mais « Je marche ! » Voilà !

Si je le fais, ça marche ! Et puis, « je » marche…

Mais, chaque mot a son pouvoir ! Tu vois, si nous disons « Ça peut marcher ! » ou si nous disons « Ça marche ! », on ne dit pas la même chose et on ne ressent pas la même chose… Tu vois bien la différence… ?

Tu sais très bien que ce que tu es vraiment heureuse de penser, c’est « Ça marche ! » et non pas « Ça peut marcher ! » … Mais, tu vois comme c’est fin… C’est malin !

Oui, c’est vrai… la différence est subtile, mais elle est réelle…

On nous dit « L’ombre sait se faire belle ! » 

Tu vois ! Ça semble sympa de dire ça : « Ça peut marcher ! » … Mais est-ce que c’est « vraiment » ce que nous sommes le plus heureux de penser et de dire à cet instant ?

  

Choisissons notre conscience… avec les mots !

C’est là la vraie question : « Est-ce que ce que j’ai pensé là ce que j’étais la plus heureuse de penser ? Oui ou non ? »

Non ! C’est vrai… Ce que je suis la plus heureuse de penser, c’est « Ça marche ! »

Alors, osons penser : « Ça marche ! » … et pensons-le encore et encore !

Il faut choisir les mots… Il faut choisir notre conscience… et puis… il faut répéter !

Les mots, sont très importants…

Il faut « oser » les exprimer… Il faut s’y entraîner… soit par écrit… soit seul, par exemple, dans la voiture en parlant… Ou bien en les pensant intensément dans ta tête ! 

Les mots expriment notre conscience et notre conscience s’exprime par des mots !

Il faut « oser » mettre des mots… clairs et nets qui expriment la Lumière Divine de la façon la plus belle dont nous sommes capables à cet instant…

Le vocabulaire est très important.

Oui ! Je le réalise…

Ouvrir les yeux et tenir le volant

Par exemple, avec sagesse, il faut que nous choisissions également « le temps de conjugaison » … C’est très important !

Nous n’exprimons pas la même conscience lorsque nous disons : « Ça marche ! », « Ça marchera ! » ou « Ça a marché ! » Nous ne sommes pas en train de dire la même chose… Nous n’exprimons pas la même conscience de la Lumière…

« Qu’est-ce que je suis la plus heureuse de penser et de dire à cet instant ? » C’est, là, une question essentielle que nous voulons nous poser… Et là, il faut que je choisisse…

N’oublions pas : pour conduire notre voiture et arriver à bon port, il faut que nous ouvrions les yeux et que nous tenions le volant, en même temps : 

« Ouvrir les yeux », cela signifie « voir ce que j’ai pensé et vérifier si c’est bien ce que je suis le plus heureux de penser… ou pas ! » … 

« Tenir le volant », cela signifie « choisir maintenant de penser ce que je suis le plus heureux de penser » ! 

C’est à dire « Prendre conscience de la conscience que nous venons d’avoir » et en même temps, « Choisir ma conscience suivante à ce nouvel instant » !

C’est là un usage sage du Libre Arbitre qui nous a été donné depuis le début de l’humanité.

Et là, il se passe ce qui doit se passer… C’est à dire une ouverture de la conscience à la Lumière pour l’humanité… à travers moi !

C’est l’intérêt commun que nous servons en pensant ce que nous sommes le plus heureux de penser, c’est à dire en choisissant à chaque instant la conscience que nous sommes le plus heureux d’avoir !

De toutes les façons, je ne sais pas ce que cela réveille, mais ça réveille quelque chose de très agréable…

  

L’instant éternel

Et cela se réalise dans ce petit instant… Un instant, c’est bien plus petit qu’une seconde ! C’est infiniment petit…

C’est comme ce « point » dont on nous a parlé en 6ème en cours de mathématique ! Ce point qui n’a pas de surface ! Tu t’en souviens ? Cela m’avait passionné… et du coup j’avais été premier en math ! J’étais ébloui ! Ce point qui n’avait pas de surface m’a beaucoup touché !

De la même façon, l’instant n’a pas de temps ! Il est infiniment court !

Et c’est à cet instant que tout se passe… « L’instant, c’est le plus important ! » C’est là que tout se passe ! C’est là que s’exprime notre libre conscience, notre libre arbitre !

C’est toujours à cet instant que nous naissons et que nous mourons ! … Dans la joie, si nous le choisissons…

Quel plaisir d’en parler !

C’est un chemin qui n’en est pas un… puisqu’il ne dure qu’un instant !

C’est un chemin… Et il ne faut pas que nous craignions d’utiliser tous les mots…

Le mot « chemin » n’est pas contradictoire avec le concept de « l’instant » et donc, avec le mot qui l’exprime.

C’est comme « la droite » et « la gauche » … La gauche n’est pas l’opposé de la droite… Elle en est le complément !

« Le haut » n’est pas l’opposé « du bas », mais il en est le complément !

Nous avons eu tendance à vivre dans cette idée d’opposer, de séparer, comme « le devant » et « le derrière », « le haut » et « le bas », « l’avant » et « l’après » …

etc.

  

Tout est Lumière

Non ! Les opposés sont des compléments.

Le « monde animal » et le « monde humain » : compléments ! Le « monde végétal » : complément des autres mondes… « l’homme et la femme » : compléments… etc.

Eh bien là, c’est la même chose : la notion de « chemin » avec la durée et la notion « d’instant » sans durée, c’est en réalité une seule et même chose. Comme tout : ce sont des expressions de la même Lumière Unique !

… Silence…

Les 8 Entretiens (8ème Partie du 2ème Entretien) 

J’ai l’impression que l’on est tous prêt à entendre…

Oui… Tout le monde, tout ce qui existe, toute la création, n’a qu’un seul désir… un seul désir ! C’est « la Conscience de la Lumière… toujours plus » … Et ceci se manifeste par « Être heureux… Être encore plus heureux… Être encore et encore plus heureux ! … »

Voilà, ça c’est le désir absolu de toute les Êtres qui existent : « Conscience du Créateur, conscience de la Lumière… toujours plus ! » …

Après, au niveau pratique, il faut trouver le moyen de respecter l’autre…

Respect

Oui !

Il faut respecter l’autre dans son propre niveau de conscience à lui, à cet instant ! 

En effet, nous, là, tous les deux, nous sommes d’accord sur la conscience que nous avons, là, à cet instant, ensemble : Vas-y, tu m’envoies des mots qui expriment ta conscience à toi… Et puis, hop, je t’envoie d’autres mots qui expriment ma conscience à moi… Et on dit : « Oui » … « Oui » … « Oui » … 

C’est une communication unitaire sans problème ! Tu vois ? Nous utilisons les mots que nous utilisons… Et cela ne nous dérange pas, ni l’un, ni l’autre… Il n’y a pas de malaise… Les quelques ouvertures de conscience de la Lumière que nous vivons, l’un et l’autre, se font, uniquement, confortablement… 

On peut donc galoper tranquillement… Ensemble, nous regardons à droite, puis nous regardons à gauche… Et ça s’ouvre… et ça s’ouvre… C’est très bien ! Et ce n’est que confortable.

Mais, si nous allions sur la place publique et que nous utilisions le langage que nous utilisons là ensemble, tous les deux… Alors là ?

Oui, je suis d’accord ! Alors là, ce serait pour l’instant bien différent ! Mais je ne parlais pas de la place publique…

Oui, mais, sur la place publique, dans l’heure qui suit, on aurait probablement un problème… Et les autres auraient un problème avec nous ! 

Pourquoi ? Parce que nous ne les aurions pas respectés…

Mais, je pensais là plutôt à nos amis les plus proches…

C’est pareil… Il faut bien sûr respecter nos amis, en particulier nos amis les plus proches… C’est la même chose ! Chacun est là où il en est. Mais je pense , et j’en ai la preuve régulièrement, que nos amis du moment et de toujours adhèrent à cela facilement… après une mise au point d’un minimum de vocabulaire commun.

Ils ne peuvent pas échapper à une plus grande conscience de la Lumière et ils n’ont aucun désir, bien sûr, d’y échapper, bien sûr !

Non ! Cela paraît difficile ! Car c’est bien cohérent… On voit bien ! 

Oui, mais c’est parce que certains sont bien préparés… 

C’est ça ! Nous sommes tous préparés… Mais nous ne savons même pas pourquoi nous ne l’avons pas découvert nous-mêmes !

Eh bien, nous sommes travaillés au corps, sans arrêt ! Et là, à un moment donné…

D’ailleurs, c’est une bénédiction, ce qui se passe… d’une certaine façon… Parce que, moi, j’ai bien vu : jusqu’à maintenant, j’ai continué, comme je le fais depuis 30 ans, c’est à dire depuis le début où je me suis posé la question…

Et là, ça a été une question… Une question qui…

Une question obligatoire !

Une question qui… Une question qui du coup est évidente… Mais, je ne l’aurais jamais posée toute seule ! De moi-même… ce n’était pas possible… J’avais trouvé le Paradis sur terre, pourtant… Enfin d’une certaine façon ! Je sentais bien ! J’ai bien vu cela tout de suite ! 

Et c’est pour ça que cela ne m’a pas déprimé complètement ! Parce que je sentais que ce que je vivais était… nécessaire et enrichissant… parce qu’il fallait vraiment que cette fois-ci… je me la pose toute seule… cette même question.

Non, pas toute seule ! Mais je comprends ce que tu veux dire…

Pas toute seule, c’est vrai, mais… Ça m’a confronté à d’autres choses qu’il fallait faire… Et je trouve, quand même, que là, c’est un vrai régal !

C’est vrai !

C’est un autre voyage

C’est la suite…

C’est un voyage…

C’est un voyage parfait ! Qui véritablement…

Si tu veux, nos pertes de conscience de la Lumière… n’ont en rien, bien sûr, changé la Lumière… et elles n’ont rien changé, non plus, à notre capacité à avoir conscience de la Lumière !

Il n’y a pas eu de perte ! On est comme pardonnés, à l’Infini, dès la première perte de conscience… Cela ne perturbera pas le succès final !

Il y a un Pardon Absolu, intrinsèque à l’erreur…

Répéter ! Répéter ! Répéter…

Ce n’est jamais un problème que de répéter quelque chose jusqu’à ce qu’on l’aime… Même si c’est pendant des années ou des vies. C’est normal… C’est ça la vie !

Répéter ! Le mot « répétition » est très important !

Nous apprenons en répétant ! Nous ne pouvons pas apprendre autrement qu’en répétant !

Dans tous les domaines : pour apprendre à marcher, pour apprendre à parler, pour apprendre à écrire… Pour n’importe quoi que l’on veuille apprendre, il faut répéter : en musique, en dessin, en mathématiques…

Ah oui ! C’est vrai… Je n’ai pas appris le dessin, parce que je n’ai plus dessiné… Je n’ai pas osé répéter… Et je suis resté paralysée par les remarques désobligeantes que j’ai entendues dans mon enfance !

Eh bien, de même, pour apprendre à aimer la Lumière dans l’ombre, il faut répéter… Il faut répéter l’ombre jusqu’à réussir à voir la Lumière en elle !

L’ombre vient et revient à notre conscience pour que nous puissions, un jour, enfin, l’aimer.

Nous répétons donc l’ombre pour apprendre à l’aimer… Nous la répétons encore pour apprendre à l’aimer… Et nous la répétons encore plus pour l’aimer mieux… Et ceci, jusqu’à ce que nous l’aimions, un jour, sans aucune condition…

Et quand nous aimons, une fois de plus, l’ombre, en ayant abandonné encore un peu plus certaines conditions à notre amour, cette ombre-là, sous cet aspect-là, c’est terminé ! La leçon est apprise… Jusqu’à un certain point… 

Nous avons fait ce que nous voulions réellement : c’est à dire réussir à reconnaître beaucoup plus le Divin dans cette partie d’ombre qui, de ce fait, a révélé, jusqu’à un certain point, la Lumière qu’elle était depuis toujours…

Et ensuite, il y a un autre aspect de la même ombre qui va se présenter à notre conscience et que nous allons nous entraîner à aimer encore plus, grâce à la répétition de cette autre partie d’ombre ! etc. etc…

Et nous avançons ! Et nous avançons ! Et cela va de plus en plus vite, parce que, après, ça fait boule de neige !

Une fois que nous avons compris le mécanisme, le cerveau, lui, il a mis en place les circuits pour pouvoir maintenant penser qu’il aime l’ombre lorsqu’on la lui présente et alors : bing, bing, bing, bing ! … 

Et, après, il y a donc un bombardement de Lumière, ou plutôt un bombardement d’ouvertures de conscience de la Lumière, parce que dès que nous voyons de l’ombre, Hop ! Nous reconnaissons, de plus en plus facilement, que c’est de la Lumière ! et Hop ! Joie ! Et ainsi de suite !

Et, dans notre vie, le pourcentage d’instants de joie augmente par rapport au pourcentage d’instants de souffrance…

Et ça, c’est la bonne mesure. 

Oui, la joie est la bonne mesure !

Pour apprendre : l’Amour !

C’est comme ça qu’on le sait : on le sait parce que on est heureux… Et cela signifie que notre conscience de la Lumière vient d’augmenter… Alors que selon l’ombre nous ne devrions pas être heureux de « ça » ! 

Et donc, là, c’est le contraire : « À aimer ! Hop ! À aimer ! et Hop ! À aimer » … et encore hop !

Et donc, si l’on prend l’exemple de la culpabilisation : l’ombre, chez nous ou chez les autres, a tenté de nous culpabiliser douloureusement d’avoir culpabilisé !

Mais là ! Nous allons apprendre à aimer la tentative de nous culpabiliser, à aimer notre ego excessif qui le fait, à aimer la personne qui nous aide à le faire, qui nous enseigne à le faire, à aimer la société qui le fait, etc… 

Et un jour, il ne restera que la Culpabilité Lumineuse… Il n’y aura plus de culpabilité ombreuse.

Il y a, ainsi, à chaque instant, un nouveau domaine qui se propose à nous… et, en Réalité, lorsque ce nouveau domaine se présente à nous, c’est toujours parce que nous sommes capables d’apprendre à l’aimer et ainsi de nous décider à reprendre conscience de la Lumière dans cet aspect de l’existence où on l’avait perdu jusqu’à là.

Et alors, à partir de là, « nous le travaillons », Comment ? En le répétant… et à un moment donné… nous y arrivons !

Et chaque fois qu’à un moment donné, l’un d’entre nous ose enfin reconnaître la Lumière dans une part d’ombre… Eh bien, Il révèle, à tous, que cette ombre a une fin. 

Regarde, par exemple, ce qui se passe entre nous : dès que j’ose voir la Lumière dans une part de notre ombre, tac ! Cela devient tien ! C’est terminé ! Cette ombre vient de diminuer…

Oui, c’est vrai !

Cela a été très, très net la première fois que l’on s’est vu. Tout de suite, cela a été évident.

Oui : Tac ! ça prend une seconde ! Tu dis : « Oui, je prends ! Moi aussi, je vois également la Lumière là ! Je me mets à aimer cette ombre, je réalise que c’est en fait de la Lumière ! » … Et voilà !

Et ça, ça va de plus en plus vite ! Et après, tac, tac, tac ! 

Et ça, c’est pareil ! C’est parce que c’est naturel ! C’est la Vérité… C’est Originel ! On est créé, depuis toujours, pour fonctionner comme cela !

On est créés pour ne voir que la Vérité, pour ne voir que la Lumière… Qui Seule Existe.

Oui, on abandonne un petit barrage… et puis un autre… et au bout d’un moment, c’est un effet domino…

La souffrance : utile, mais pas nécessaire

Voilà ! Oui, c’est un effet domino… Et bien sûr, c’est très agréable… Très agréable… Regarde ! Les trois échanges que nous avons eu n’ont été que du plaisir, pour nous deux… Si tu regardes, il n’y a eu « aucun » moment de souffrance…

Non ! Ah non, non ! Ce n’est vraiment qu’agréable…

Et ça, c’est notre garantie… S’il y avait un moment de souffrance, c’est que l’on aurait pris un chemin bizarre ! C’est que l’on aurait, à nouveau, perdu conscience de la Lumière dans quelque chose, plutôt que d’en augmenter la conscience.

Pour faire court, on peut dire : « La souffrance est utile, mais pas nécessaire. »

Nous pouvons abandonner cette croyance de la nécessité de la souffrance, comme étant le seul moyen d’évoluer. 

Bien sûr, chacun de nous a pu apprendre par la souffrance, à de multiples occasions, dans notre passé !

Mais la joie est un moyen d’apprendre bien plus économique, bien plus rapide… et qui n’est, bien sûr, que « agréable » !

Oui ! La joie est le vrai moyen d’apprendre, prévu par le Divin… et c’est cela qu’il faut que l’on ose retrouver de plus en plus ! 

C’est notre joie qui manifeste l’ouverture de notre conscience à la Lumière, y compris dans l’ombre qui se présente à nous…

C’est marrant cette fiction de la souffrance, aussi !

Eh bien, ça, ça été l’ombre qui l’a mise en place  ! Cette fiction. Sinon, comment aurions-nous pu faire pour nous manipuler les uns les autres ? Comment l’ombre aurait-elle pu s’établir, s’il n’y avait pas eu ce mécanisme dont l’on voit bien maintenant les résultats sur toute notre planète ?

C’est comme ça. L’ombre a fonctionné comme ça… mais l’ombre avait une fin qui était inscrite en elle depuis son début !

C’est l’amour inconditionnel qui seul la guérit ?

Oui ! Cet amour avec de moins en moins de condition, seul, le peut ! Et à un moment donné, je pense que cela peut s’emballer très vite ! 

Parce que les gens souffrent, mais ils veulent vraiment que cette souffrance cesse, ce qui est sain et naturel ! Il faut, en effet, répondre à l’alarme de la souffrance qui sonne sans cesse ! Il faut que chacun réagisse ! 

En fait, il nous faut simplement aimer notre ennemi, comme cela nous a été proposé il y a 2000 ans !

La souffrance, elle est utile, mais elle n’est pas nécessaire dès l’instant où nous entendons le message… et là, tac, la souffrance, elle cesse !

Et, à partir de là, nous fonctionnons alors par la joie, comme cela est prévu depuis toujours… 

Il ne nous reste plus, alors, que la Douleur Lumineuse ! La Douleur Lumineuse, c est le Don de Dieu pour que le corps puisse rester en vie, justement, pour vivre la Joie !

Inévitable Paradis

Et nous avons, tous, cet appétit du Monde Parfait, cet appétit à retrouver notre conscience du Monde Parfait de la Lumière… c’est à dire du Paradis, tout simplement…

Cette mémoire et cette aspiration au Paradis Divin, dans lequel tous les Êtres, en réalité, naviguent à chaque instant, on veut en avoir conscience ! Toujours plus conscience…

Et là, il y a un silence…

Pour moi, c’est toujours un régal que de pouvoir dialoguer, comme ça, avec une personne, sur ces thèmes… Chaque fois que je peux le faire, c’est un régal absolu !

Et je te remercie de me le permettre…

Pour moi, c’est, comment dire, c’est un besoin vital… en fait !

Ah Oui ! Moi aussi ! C’est de l’oxygène…

Et, c’est ça qui était difficile ces derniers temps… Alors que c’est la seule chose qui m’intéresse, en fait !

Oui ! Je te comprends…

Mon ouverture de conscience à la Lumière, c’est vraiment la seule chose qui m’intéresse… Tout le reste m’est secondaire…

Oui, je pense que ,fondamentalement, c’est la seule chose qui intéresse tout le monde.

Mais, chacun a une conscience de cet intérêt qui lui est personnelle…

Du coup, le fait de pouvoir le voir et de pouvoir l’appliquer… Le fait que cette nécessité, ce besoin vital puisse s’incarner dans tous nos mots, dans toutes nos attitudes, dans tous nos gestes, ça donne corps à notre vie… 

Sinon, c’était mort ! 

En fait, c’est ça ! Ça faisait des moments de mort… Non pas que je perdais la foi, mais je n’étais pas vraiment consciente d’être vivante… Tout ce que je faisais était « comme » mort…

Alors que là…

Pourtant : « c’était vivant » ! Parce que la Vie ne peut pas disparaître…

Elle est Éternelle.