Les 8 Entretiens (6ème Partie du 3ème Entretien)

Mourir de notre « belle mort »

Nous reconnaissons de mieux en mieux qu’il n’y a pas de distance entre « Dieu » et « Dieu ». Donc que nous soyons « là-bas » ou « ici », nous sommes en Lui et nous pouvons vivre la danse de « notre » vie libre et heureux ! 

Nous pouvons faire tel ou tel chemin sans perdre conscience que la Lumière est Omniprésente, vraiment Omniprésente !

Et, bien sûr, cela va donner des styles très différents, évidemment : parmi nous, personne ne va faire le même dessin, personne ne va faire la même musique. Chacun de nous va danser à sa façon parce qu’il danse dans la conscience de la Lumière Omniprésente, il est dans la Lumière, où qu’il soit … et c’est simplement Beau !

Ça peut être une jeune personne ou une vieille personne… Cela sera Beau de toute les façons !

Ah là là ! Je sens que je vais mourir heureuse…

Rires…

Ah ! Ça, c’est une bonne idée !

C’est mon rêve ! 

Tu vas le réaliser !

Ce n’est pas mon rêve, c’est la réalité en devenir : j’ai toujours dit que je mourrai heureuse !

C’est ce qu’il faut offrir : il faut se l’offrir à soi-même et il faut faire ce cadeau aux autres…

La mort, sera un feu d’artifice de Joie !

Ça, ce n’est pas quelque chose qui me perturbe. 

Mais, avant j’en faisais une dissociation : c’est à dire qu’il y avait la mort et… enfin, là, nous passions aux choses sérieuses ! Ça c’est quelque chose que je croyais…

Naitre et mourir à cet instant

Mourons donc heureux… à chaque instant !

Oui ! c’est vrai ! De toutes les façons, mourir, c’est ce que nous faisons à chaque instant !

Oui, vraiment, à chaque instant ! Tu as raison !

Chaque instant contient une naissance, une vie, une mort… et tout cela en un instant ! tic… tac… tic… tac… tic… tac…

Comme un instant est infiniment petit, nous vivons un nombre de vies absolument infini, depuis toujours et pour toujours…

Mourir est une expérience de chaque moment, comme nous le disent les poètes de chaque époque…

… Et, c’est parfait ! Détendons-nous dans cette expérience qui semble répétée à l’infini… et qui n’est pourtant jamais répétée identique !

Chaque instant est la naissance de l’instant suivant !

Chaque instant est la mort de l’instant précédent !

Notre vraie vie… c’est cet instant !

Et en même temps nous n’avons que cette vie…

En tout cas, c’est cet instant qui est le plus important…Ce n’est même pas, seulement, toute cette vie-ci, mais c’est bien cet instant présent ! Tout se passe au présent, à cet instant…

Le reste, c’est à dire la passé et le futur, n’a d’intérêt que dans ce présent.

C’est un peu comme s’il y avait le passé éternel qui se condenserait dans une espèce de cône en un seul point qu’est l’instant présent… et qu’ensuite l’avenir se dilaterait dans un autre cône éternel… et que ces deux cônes du passé et de l’avenir se rejoindraient totalement par le sommet de leurs cônes : ils seraient « un » par ce point qui symboliserait le présent !

Nous pourrions aussi imaginer une chaussette qui se retourne !

Nous pourrions également essayer de dire que notre infini passé et notre infini futur se rejoignent à cet instant d’infinis possibilités… 

Et le chiffre 8, ou le signe de l’Infini, serait, nous semble-t-il, parmi d’autres choses, des symboles de cela :

L’infini passé et l’infini futur qui s’unissent et s’interpénètrent l’un l’autre à cet instant même…

Mais, cela reste bien un mystère dont les représentations seront toujours infinies… et nous approfondissons la connaissance de ce mystère à chaque instant !

En tous les cas c’est sûr… Nous nous régalons à communiquer comme nous le faisons. Et combien cela nous coute-t-il ?

Voilà! c’est la vie heureuse et c’est à la portée de tout le monde…

Oui, c’est vrai ! Je me souviens de mon meilleur ami qui me disait avec un sourire : « Vous vous compliquez bien la vie ! » …

Enfin bon ! ce qui est sûr, c’est que c’est pratique, c’est possible et ça permet la conscience de la joie ! Donc, à partir de là, moi je suis partante.

L’instant, centre de notre existence

Bien, on part à chaque instant ! Chaque instant est un point de départ…

Alors, maintenant, voilà… Après, au début de notre entretien, tu as dit une 4ème phrase que j’ai noté ici : « C’est l’Âme qui a cette qualité… »

Ah oui ! Ça, ça vient de mon histoire de « dissociation » Âme//moi : c’est-à-dire que j’avais conscience de mon Âme, même dans tous les niveaux de mon Être, dans tous les plans de mon existence, que ce soit le plan spirituel, le plan intellectuel, le plan émotionnel, le plan matériel et même le plan sexuel…

Mais, c’était l’Âme… et l’Âme, ce n’était pas moi ! C’était Dieu, mais ce n’était pas moi ! Voilà !

Mais maintenant, je vais « tirer » cette dissociation, jusqu’à ce que moi et Dieu, ne soyons plus face à face, mais que je me sente « Un » avec Lui !

Cette dissociation Âme//moi était vraiment très installée en moi…

Non ! Ce n’était pas vraiment en toi… Ce n’était pas installé… En tous les cas, ce n’était pas installé éternellement.

Non, mais c’était installé mentalement… Voilà ! C’était un mécanisme mental !

C’était un système habituel, et cela reste aujourd’hui une mémoire importante…

Oui, c’est vrai ! Ce n’était pas vraiment en moi… C’était un fonctionnement ! Un fonctionnement passé qui a été inscrit dans ma mémoire.

Et, en tout cas, de ce fonctionnement, je voudrais m’en sortir une bonne fois pour toute… Est-ce que je vais y arriver ?

Oui, bien sûr ! Tu t’en sors très bien ! 

Ce n’était qu’un fonctionnement !

Rien de Dieu ne peut être éliminé

Oui ! Mais en ayant eu ce fonctionnement, en ayant eu, de façon répétée, ce sentiment de séparation de ce « moi » et de cette « Âme », tu étais, en fait, en route pour la seule vraie solution !

La seule chose que tu cherchais, en revenant sur ce concept de séparation, en le répétant comme tu l’as fait, c’était de réussir, enfin, à être heureuse d’avoir « ce » concept de séparation… c’est-à-dire de reconnaître la Lumière « dans » ce concept-même de « séparation » !

Ah oui ! Je commence à comprendre…

Si tu veux… Tu cherchais simplement à cesser de « prétendre » que ce concept était un problème qui « s’opposait » au Divin. 

Au plus profond de toi, depuis toujours, tu sais bien que rien ne peut s’opposer au Divin… tu sais que la Lumière est Tout !

Alors, il suffit de reconnaître que cette « prétention-même de séparation » est un aspect parmi les infinis aspects possibles de Dieu Lui-même dont, nous qui avons la Libre Conscience, pouvons choisir d’avoir conscience…

Tu avais pris l’habitude de prétendre qu’il y avait le Divin, mais que le Divin c’était quand tu aurais éliminé « ça », quand tu aurais éliminé « ce sentiment de séparation d’avec Lui » !

Mais, non ! Tu n’a jamais pu l’éliminer…

Rien de Dieu n’est à éliminer… Rien de Dieu ne peut être éliminé…

Tout est à aimer… Sans aucune exception… Et sans aucune condition !

Oui ! Mais tu vois, là, ça fait quoi ? Ça fait une heure qu’on en parle de ça ? Et… je n’ai pas encore vu que je l’ai intégré… Bref, ce n’est pas encore un réflexe ! Tu vois ? Je comprends ce que tu veux dire, exactement… mais ce n’est pas encore installé…

Impression cérébrale : le temps du Corps

Mais, c’est normal que ce ne soit pas encore un réflexe ! Ce qu’il faut comprendre c’est ceci :

Quand nous avons une pensée, c’est instantané, n’est-ce pas ? 

Oui !

Si nous écrivons ce que nous avons pensé avec l’ordinateur, ça prend un peu plus de temps, n’est-ce pas ? 

Oui !

Et si nous voulons imprimer ce que nous avons pensé puis écrit avec le clavier de notre ordinateur sur son écran, cela prendra encore un peu plus de temps. C’est bien comme cela, n’est-ce pas ?

Oui !

Eh bien, pour le corps, c’est la même chose… Il lui faut du temps pour qu’il imprime… 

Il faut du temps à notre corps pour qu’il construise les circuits neurologiques nécessaires pour que nous puissions penser facilement ce que nous sommes les plus heureux de penser…

En effet, nous n’avions pas encore suffisamment, ou même pas du tout, pensé cela jusqu’à là… Et donc, les circuits neuronaux pour le penser n’existaient tout simplement pas !

Et tant que ces nouveaux circuits, qui sont bien matériels, ils ne sont pas encore solides, c’est à dire bien imprimés, il faut continuer à répéter et à répéter encore les pensées qui vont imprimer toujours mieux ces nouveaux circuits… 

Oui ! Mais alors là, chez moi, ce n’est vraiment pas encore imprimé !

C’est vrai, ce n’est pas encore totalement imprimé, mais c’est en train ! C’est en train de s’imprimer un peu plus à chaque répétition… Ça travaille ! Ça travaille ! Lettre après lettre… tac, tac, tac… !

Silence…

Mais, il faut que nous comprenions ceci : il nous faut aimer ce « temps du Corps » !

Âme et Corps : même Dieu

Il ne faut plus que nous opposions « l’instantanéité de l’Âme », la rapidité de la Pensée et « le temps du Corps ». 

On sait que le Corps ce n’est pas l’instantanéité… Le Corps a un temps ! et l’Âme n’a pas de temps…

Or, notre ombre, notre perte de conscience de la Lumière, nous a fait opposer d’un côté, l’absence de temps, l’Éternité, l’Instantanéité… et d’un autre côté, la durée du temps. 

Et on a dit, par exemple : l’instantanéité et la durée sont opposées ! Elle ne peuvent pas exister en même temps !

Mais, non ! Elles ne sont pas opposées… Elles sont complémentaires… Elles sont « Un » …

Et cela peut être symbolisé par ce fameux « 8 » dont nous avons parlé tout à l’heure… Nous avons le point qui peut représenter l’instant… et nous avons les boucles qui peuvent représenter le temps passé et le temps à venir. L’un ne va pas sans l’autre. Ils sont « Un » ensemble.

On a eu tendance à vouloir dire par exemple : « Dieu c’est à droite, mais pas à gauche ! » ou bien, peut-être que l’on a pu penser : « L’instantanéité, ça c’est Dieu ! Mais la durée, le temps… ça non, ce n’est pas Dieu ! » 

Mais, comment Dieu peut-Il ne pas être Tout ? 

Dieu « Est » Tout, Absolument Tout !

Il est à la fois l’Instantané et la Durée… En toute chose.

Il est Dieu !

La Lumière dans le temps

C’est à dire que je dois reconnaître que je n’ai pas aimé le temps… Je n’ai pas reconnu la Lumière en lui…

L’ombre s’était attachée au corps… Seulement à la matière… ?

Oui…

Et l’ombre avait simplement oublié l’Âme… Parce que, si elle avait repris conscience de l’Âme, l’ombre aurait tout simplement réalisé sa véritable nature : de toute Éternité elle n’est que la Lumière dont elle avait perdu conscience !

Et si l’ombre faisait ça, c’était la fin de l’ombre !

Oui ! C’est vrai.

 Donc, la tendance malheureuse, maladroite, de l’ombre, a été de perdre conscience de l’Âme et donc de l’Éternité… 

Oui…

Et du coup, il ne lui restait plus que la durée, que le corps, que le pouvoir, l’argent, le sexe… mais tout cela séparé de l’Âme par cette pensée-même qui niait l’Âme… 

Et c’est cette conscience de la matière qui a prédominé à la place de la conscience de la Lumière en tout… que seule, pour l’instant, a permis l’Âme…

Et maintenant, il nous faut récupérer toujours plus la conscience originelle de l’Âme, la conscience naturelle de la Lumière en nous…

 Mais attention ! Cependant, cela, certainement pas au prix de la perte de conscience de l’infinie valeur réelle du Corps et de sa durée ! Ça, nous refusons d’en perdre la conscience…

Oui… il y a un instinct profond !

L’Âme aime le Corps

Heureusement ! Cela est garanti par l’Âme, par son Instinct Spirituel, Absolu, Originel : Elle Aime le Corps sans condition… 

L’Âme anime en nous, à chaque instant la conscience de la valeur infinie du Corps, la beauté du Corps…

Ainsi, l’Âme ne peut abandonner son amour du Corps…

Oui, c’est ça ! La Lumière aime « le temps du Corps ».

Oui ! Nous voulons « l’Instant » et « l’Éternité » ensemble… Nous voulons le Corps et l’Âme ensemble, avec la Pensée !

Et depuis que nous avions perdu conscience de la Lumière, l’ombre nous a dit non, non, et non ! Ce n’est pas possible… Elle nous a toujours dit, depuis le début de sa « pseudo-existence » que ce n’était soi-disant pas possible…

Ainsi, toi dans ta recherche, l’ombre te disait : Non ! Non ! L’Union de Tout, ce n’est pas possible !

Rires…

 Mais la Réalité éclate. Il n’y a aucune séparation réelle entre l’instantanéité de l’Âme et la temporalité Corporelle… Dieu est vraiment Tout.

« Dieu ou la Nature… » disait Spinoza !

Expérimentalement, c’est évident… Parce que tous ces états d’Âme, dont nous parlons, n’existent que parce qu’ils passent par le Corps… Sinon, c’est du vent ! Et donc, c’est vrai que le Corps est essentiel… et pourtant il a été tellement pollué !

L’Âme inspire la Pensée qui nourrit le Corps 

Mais, ce qui a été le plus pollué chez nous, ce n’est pas le Corps, c’est la Pensée !

Bien sûr le Corps, malgré qu’il soit animé par l’Âme a été pollué progressivement… Et sa pollution s’est aggravé ces dernières années d’une manière presque exponentielle… 

Mais, depuis le presque début de notre humanité, le problème a son origine dans la perte de conscience de la Lumière et les pensées basses qui en découlent et qui ont exprimé surtout cette ombre, c’est à dire cette perte de conscience de la Lumière. 

Les pensées n’ont plus exprimé suffisamment l’Âme pour nourrir le Corps comme il doit l’être, mais les pensées ont trop souvent exprimé la perte de conscience de l’Âme… et cela a asphyxié le Corps !

Et alors, le Corps a de plus en plus survécu, plutôt qu’il n’a vécu !

Cela semble bien vrai… mais comment faire ?

Eh bien, heureusement, le Corps, si nous lui permettons son fonctionnement naturel… Hop ! Il répond tout de suite « présent » ! 

Tout thérapeute qui encourage cela a pu l’observer… Surtout si cela s’accompagne d’une diminution de la pression douloureuse des pensées basses…

Le Corps est prêt à fonctionner selon les lois de sa nature Divine ! Il est fait pour vivre ! Et donc pour guérir…

Le Corps a évolué efficacement :

D’une part, depuis des millions d’années, il a évolué efficacement pour résoudre tous les problèmes qu’il a rencontré dans la nature… et survivre !

Et d’autre part, depuis beaucoup moins longtemps, il a évolué efficacement pour résoudre tous les problèmes que l’ombre lui a posés… et survivre !

Et ce Corps si parfait peut, en général, retrouver son fonctionnement naturel, originel, rapidement, autant que le lui permettra le milieu physique et surtout mental dont il se nourrit. C’est quasi-instantané ! 

Le corps a une résilience extraordinaire. 

Le Corps revient vers le fonctionnement que Dieu a prévu pour lui depuis toujours, dès l’instant où la Pensée cesse de trop tordre et assombrir les informations qu’elle reçoit, depuis toujours, de l’Âme. 

C’est donc au niveau des pensées…

Je pense à partir des mémoires ou à partir de l’Âme ?

Oui ! c’est au niveau des pensées qu’il nous faut vraiment travailler d’abord ! 

Et automatiquement, si nous changeons nos pensées pour qu’elles expriment notre Âmes, c’est à dire la Lumière, toutes les cellules de notre corps vont fonctionner différemment, y compris celles de notre cerveau… Et elles vont retrouver leur fonctionnement harmonieux naturel… 

Également, tout le système hormonal va fonctionner différemment… Tous les éléments qui maintiennent l’équilibre du corps dans le milieu où il évolue vont retrouver leur efficacité Originelle…

Évidemment, ceci va se faire au fur et à mesure où nos pensées vont transmettre la Vérité de l’Âme au Corps…

Est-ce que je pense là ce que je suis le plus heureux de penser ?

Or, c’est ce que la Pensée fait, chaque fois que nous pensons ce que nous sommes les plus heureux de penser… 

Et là, nous allons avoir la conscience de l’Âme que nous sommes les plus heureux d’avoir… et nous allons aussi vivre le corps que nous sommes le plus heureux de vivre ! Tout va se simplifier de plus en plus ! 

Mais tout de même, ce corps, ce corps personnel et même ce corps humanitaire, il lui faut « un temps » pour se réparer !

Ce temps peut être très court pour son aspect personnel ou bien long pour son aspect social, ceci en fonction de nombreux facteurs… Et une sorte de respect de ce temps est nécessaire… Il faut aimer ce temps nécessaire pour le Corps ! 

Or, depuis environ 150.000 ans, l’ombre nous avait désappris, à aimer ce temps !

 

Aucun temps n’est jamais perdu

Mais tout ce temps qu’on a soi-disant « perdu », il n’est pas perdu ! Il est bien sûr Parfait !

Comment du Temps qui est nécessairement Dieu Lui-même peut-il être perdu ?

Comment Dieu peut-il être « perdu » ?

Il y a eu, comme cela, une accumulation dans l’humanité de nombreuses croyances qui expriment, encore aujourd’hui, notre perte de conscience de la Lumière dans le temps…

Mais non ! Le temps, comme tout, n’est fait que de la Lumière Éternelle.

D’accord, cela nous aura peut-être pris 150.000 ans de perte de conscience de la Lumière pour arriver à la situation d’aujourd’hui, mais ces 150.000 ans en ont valu la peine, si nous arrivons à aujourd’hui…

Mais, c’est à chacun de nous de faire que ce temps en vaille la peine !

Oui, c’est vrai, que c’est à chacun de nous qui le peut à cet instant, grâce à notre prise de conscience de la Lumière en tout, et en particulier dans toute cette ombre que nous avons imaginée, de faire que ce temps en vaille la peine… 

Je crois que c’est Krishnamurti qui disait que le temps était le fait de la pensée… Qu’en fait, c’est la pensée qui a créé le temps, que s’il n’y avait pas de pensée il n’aurait pas de temps !

Du coup, quand tu parlais du temps, par rapport au corps, je pense qu’il y a un temps du corps, mais ce n’est pas le temps dont on parle avec la pensée…

Oui, probablement… Mais il y a une chose qui est sûre, c’est que, quel qu’il soit, « le temps que nous aimons ne pose aucun problème ». 

Le temps n’est que la Lumière

Où est le problème lorsque nous sommes heureux de vivre ce temps qui passe ? Où est le problème si nous sommes, à cet instant, heureux de tout ce temps qui est passé ? Alors, là, il n’y a plus de problème… 

Et le temps, quel que soit l’explication que nous tentons d’en donner, le temps se passe quand même… et notre corps va évoluer, vieillir et nous allons mourir ! Et nous appelons ça le temps… 

Mais, si nous sommes heureux de chacun des instants que nous vivons, si nous sommes conscients de la Lumière dans tous ces moments, où est le problème du temps ?

Redisons-le : le temps n’est lui aussi, bien sûr, que de la Lumière ! 

Que de la Lumière… Car il n’y a rien qui ne soit pas la Lumière.

Et même pour le corps, sachant que l’on meurt et que l’on revit à chaque instant ?

Oui, à chaque instant… la Lumière Seule Existe !

… Silence…

Du coup… Enfin oui… on n’en était là parce que…

J’ai noté également, au début de notre entretien : « C’est l’Âme qui a cette qualité… »

C’est à dire que tu as mis une qualité de l’Âme… 

… En dehors du corps ! 

L’Âme Omniprésente

En dehors de quelque chose… Oui, c’est cela ! Or la qualité de l’Âme, c’est qu’elle est omniprésente dans chaque plan, dans tous les aspects de l’Être… 

La qualité de l’Âme, elle est partout. Et en particulier dans le Corps… et dans la Pensée… et dans l’Âme, bien sûr… et dans tous leurs aspects. 

C’est comme ça : l’Âme est partout ! Elle n’est séparée de rien.

Je dois, en plus, aimer mes résistances à prendre conscience de cela… ?

Oui ! C’est vrai ! La proposition que nous nous faisons, c’est d’aimer les résistances que nous avons à raisonner de cette façon… Et c’est là que ces résistances vont fondre, fondre, fondre et révéler la Lumière qu’elles sont en Réalité…

Ces résistances sont là parce que nous devons les aimer… et non pas pour que nous les combattions. 

« Rien n’est à combattre, rien n’est à éliminer, tout est à aimer ! » 

Les 8 entretiens (2ème Partie du 4ème Entretien)

Oui, c’est cela, à mon avis… Je ne pense pas que nous puissions réellement « perdre » conscience de ce dont nous avons eu conscience…

Par exemple, on ne peut pas revenir en arrière, à une conscience strictement animale, ou bien strictement végétale, ou strictement minérale. Nous avons, pour toujours, ces différentes consciences en nous… Mais depuis peu, nous avons aussi la conscience humaine, avec ce fameux « Libre Arbitre »…

D’ailleurs, si nous pouvions « perdre » vraiment notre conscience… Et bien ! Par exemple, si nous allions à l’extrême, nous pourrions revenir à une conscience uniquement minérale… 

Mais ce n’est pas possible ! Une conscience de la Lumière est acquise pour toujours !

Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné !

Dans son Amour Parfait, Dieu ne sait Donner que pour toujours…

Donc, pour toujours, l’homme a la conscience minérale, pour toujours, la conscience végétale, pour toujours, il a la conscience animale en lui et, bien sûr, depuis très peu de temps, la libre conscience humaine qui lui a également été donné pour toujours…

Nous sommes donc de, très, très jeune « libres consciences humaines » !

Et cela se voit !

La Lumière Éternelle

Oui ! C’est comme quand nous faisons l’expérience de la joie : nous pouvons peut-être, pendant un temps, ne plus la faire, mais nous ne pouvons pas dire que ça n’a pas existé ! Nous avons donc eu notre augmentation de conscience…

Oui, c’est marqué pour toujours…

Nous sommes « des êtres d’ouverture de conscience » et nous sommes beaucoup, beaucoup, plus conscients… que ce que l’ombre prétend. 

Parce qu’en effet, c’est l’ombre en nous et autour de nous qui a prétendu que nous n’étions pas conscients… 

Oui ! C’est l’ombre qui a prétendu que nous avions perdu la conscience ? 

Oui ! Et, malgré de nombreux « resets » faits par les Êtres les plus élevés, les religions, qui ont été à chaque fois l’héritage de leurs enseignements, ont toutes été, rapidement polluées, dès leurs débuts, pour entériner cela et pour enseigner l’erreur à nouveau… Et cela s’est passé de bien nombreuses fois !

Ces religions nous ont dit pendant des millénaires, et nous avons adhéré à cette vision… Elles nous ont dit : « Nous, on sait ce qu’il faut faire… vous, vous ne le savez pas… On va vous enseigner ! »

Mais, dans sa douleur, dans sa prétendue perte de conscience de la Lumière, ce n’est qu’aimée sans condition que l’ombre peut faire l’expérience de cesser de freiner l’expansion naturelle, originelle, de la conscience de la Lumière… Ce qui, à chaque fois, se manifeste par l’expérience de la Joie !

Mais, en réalité, nous sommes une Âme, il n’y a que Dieu en nous…

Nous sommes des parcelles de Dieu, et nous avons donc toute la conscience de cette parcelle que nous sommes depuis toujours et pour toujours !

Personne ne peut perdre Dieu

C’est important de savoir que l’on ne peut pas la perdre !

Oui, c’est optimiste et c’est agréable. 

C’est rassurant !

Encouragés par l’ombre, nous avons pu faire semblant que nous avions perdu quelque chose que Dieu nous a donné pour toujours, mais, bien sûr, nous n’avons jamais rien perdu réellement !

Qui peut perdre quelque chose que Dieu lui a donné ?

Et c’est d’ailleurs tout le problème de la conscience ! C’est pour ça qu’une phrase vraiment clé dans ma vie qui a été dite et que j’ai écrite et que je continue à méditer chaque jour est la suivante : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ». 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ». 

En fait nous ne « travaillons » que sur la conscience, ou, plus précisément, sur le rythme d’ouverture de la conscience que nous sommes… et pas sur la Réalité Divine !

Nous ne pouvons pas travailler sur la Réalité Éternelle ! Nous ne pouvons pas travailler sur Dieu… En effet, la Réalité Éternelle, avec un grand R, c’est Dieu Lui-même !

Nous ne travaillons donc que sur notre conscience ?

Oui ! Oui !Nous ne pouvons pas travailler sur Dieu, nous ne travaillons que sur l’ouverture de notre conscience à Dieu.

Ou plutôt, pour être plus précis, nous ne travaillons que sur la vitesse d’ouverture de notre conscience à Dieu… C’est vraiment la seule chose que nous pouvons modifier et sur laquelle nous pouvons agir…

Et, également, remarquons que chaque Être humain est « absolument le seul » à pouvoir agir, grâce à son libre arbitre, sur ce rythme de cette ouverture de conscience qu’il est.

Cohérence

Oui c’est cohérent ! Mais, si tu veux, depuis le début de notre travail, depuis le début de notre communication, tout me paraît cohérent et logique, incontournable et sans soucis. 

C’est vrai !

Alors, je me suis dit : « Mais là où j’achoppe un peu, c’est dans la pratique ! Dans l’expérience … »

Tu veux dire, dans le quotidien ? 

Mais, pas seulement dans le quotidien ! Au niveau des principes également… 

Je suis en train de retranscrire notre dernier entretien… Et par exemple, nous avons parlé de différentes choses… Et à un moment, tu disais, et c’est tout à fait logique avec tout ce que nous avons dit jusqu’à maintenant : « Si nous sommes pauvres, il faudrait que nous soyons heureux d’être pauvres… etc… »

Ça, ce n’est pas quelque chose que tu peux dire comme ça, ouvertement, à n’importe quelle personne : ce n’est pas possible !

C’est vrai, c’est logique… mais, c’est énorme !

Oui ! Cela a été rendu énorme par la pression de l’ombre ! C’est le travail de l’ombre sur des millénaires et des millénaires qui a fait que nous avons perdu conscience de la Réalité Divine sur plein de points. 

Et, de ce fait, nous avons un schéma, une vision du fonctionnement de nous-mêmes et de la vie qui est voilée, mais très fortement voilée, par le programme de l’ombre, c’est à dire par sa propagande multimillénaire !

La Lumière dévoile l’ombre

Et nous le voyons bien, actuellement, nous sommes dans une espèce de caricature extrême de sa propagande !

Mais c’est très, très, parlant ! Et cela va nous inviter, avec une force jamais atteinte, à nous dépasser, c’est à dire à ouvrir notre conscience comme nous ne l’avions jamais fait ! 

Les réactions des gens autour de nous, nos réactions personnelles face à ce déferlement de propagande qui nous est proposé, etc… Tout cela nous oblige à vraiment avancer fermement dans notre foi, dans notre espoir, dans notre amour… et ceci de façon vraiment irréductible ! 

Nous ne pouvons, maintenant, plus refuser de laisser, naturellement, s’ouvrir notre conscience à la Lumière…

Quand je me mets en face d’une situation comme ça, c’est à dire de n’importe quoi de très douloureux ou, en tous les cas, de n’importe quoi de ressenti comme très douloureux, je reviens au principe d’un petit problème que j’avais eu à un moment donné : c’est cette « dissociation », que j’avais évoquée dernièrement ! 

Je sens bien que, en fait, ça peut être l’occasion d’un élargissement de conscience et il faut simplement que je sorte de cette identification à ce « moi », à ce moi soi-disant petit, réduit et ombreux…

Tu veux dire ce « moi » amputé par l’ombre…

Oui ! En fait, je suis « Âme », entièrement Âme, et c’est parce que je suis « Âme » que je vais pouvoir vivre des choses comme ça dans la Joie ! … Et pas autrement !

Oui ! Il n’y a pas d’autre solution !

Il n’y a donc vraiment pas d’autre solution !

Et effectivement, je suis bien d’accord avec toi ! Et je l’ai vu avec le confinement… Le premier confinement, qui a été un réel ébranlement, avec toutes ses conséquences ! 

Mais, c’est grâce à ça que, moi, j’ai commencé un autre travail et je suis convaincue que tout ce qui se passe actuellement va permettre, obligatoirement, aux personnes qui le choisissent de permettre à l’élargissement de leur conscience de reprendre son rythme naturel. Parce que ça va être le seul moyen de se sortir de là…

Tu as raison…

C’est le seul moyen, en apparence, évidemment… 

Mais attention ! Tout ça, c’est à dire toute cette accélération de l’ouverture de conscience, aurait pu se passer dans le confort absolu !

La souffrance est utile, mais elle n’est pas nécessaire…

Nous sommes créés pour vivre heureux ! Nous existons pour « vivre » vraiment… Vivre et non pas pour survivre !

Mais, non ! Là, ça ne se passe pas comme ça !

Mouvement Originel

C’est le problème du « caïnisme » ! C’est le problème qui résulte d’avoir adhéré pendant des milliers d’années et des milliers d’années à l’option de Caïn…

C’est-à-dire que nous avons accepté la diminution de la vitesse naturelle de l’ouverture de notre conscience à la Lumière qui, depuis, nous a été proposée par l’ombre à chaque nouvelle incarnation de nos Âmes…

Mais la Réalité, La Réalité Divine, Elle, Elle n’a pas changé… 

Non ! C’est toujours la même !

Et à tout instant nous pouvons, instantanément, retrouver « notre mouvement d’origine, notre mouvement originel d’ouverture de conscience à la Lumière » … et avoir donc ce sentiment de joie qui est inhérent à cette ouverture…

Dès que notre ouverture de conscience reprend son mouvement naturel, originel, nous retrouvons le sentiment de la Joie Naturelle qui nous a été donnée depuis toujours et n’a jamais pu nous être enlevée !

Qui peut nous enlever ce que Dieu donne ?

Pas même nous-même !

Le sentiment de joie, c’est ce qui nous signale que nous sommes dans notre mouvement naturel, originel d’ouverture de conscience…

 La joie nous signale que nous ouvrons la conscience comme nous désirons toujours l’ouvrir. C’est l’indice absolu ! Nous sommes heureux et il n’y a pas de cause !

Nous ne sommes pas heureux parce que nous avons reçu de l’argent, ou parce que nous guérissons d’une maladie…

Non ! Nous sommes heureux, parce que nous sommes Heureux, c’est tout !

Nous sommes heureux parce que nous avons retrouvé la conscience de ce que nous n’avions jamais perdu…

Nous sommes heureux, parce que Dieu l’a voulu ainsi… et que nous adhérons librement à « Son » Plan… Notre joie n’a pas d’autre cause que la Lumière ! 

Et la Lumière, Elle, Elle est Éternelle !

Communication prudente

Alors, ça je l’ai entendu ! Ça, ça marche pour moi… Je l’expérimente… Il n’y a, là, pas de souci de compréhension, ni de conscience… 

Cependant, confrontée à une personne qui avait des soucis, j’ai eu la tentation de vouloir faire passer ces concepts… Pas comme nous en parlons ensemble, mais un petit peu quand même ! Et lui dire « Ah ! Tu sais, la vie est belle etc… »

Et là, je me suis rendu compte que, pour elle, ce n’était pas comme ça du tout ! Elle s’est accrochée à sa pensée que la vie était laide… Elle a défendu la pensée qu’elle n’était pas heureuse de penser… Elle l’a défendu de toutes ses forces !

En fait, finalement, d’après tout ce que tu m’as dit, j’ai réalisé que la seule façon d’aider cette personne, c’était de l’aimer là où elle est ! 

Oui ! Tu as raison !

Toi tu es dans une certaine conscience de la joie… et l’autre personne, tu ne vas pas, parfois, lui dire quoi que ce soit, tu vas simplement l’aimer !

Oui, c’est vrai! Dès que nous enseignons, nous prenons le risque d’avoir un problème… Parce que nous sommes alors en autorité, parce que nous nous situons peut-être ailleurs que là où elle se trouve : nous prétendons savoir et nous prétendons que l’autre ne sait pas ! Nous avons même probablement la pensée que cette personne est fragile, qu’elle est faible etc. ! 

Donc, là, nous avons adhéré à l’ombre… Nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle.

● 

Oui ! C’est intéressant de s’en rendre compte…

Nous étions là en train de fonctionner à partir de l’ombre., c’est à dire de la perte de conscience de la Lumière Absolue, de la Perfection de la situation. Nous avons prétendu que la situation n’était pas parfaite et qu’il fallait la réparer… 

Bref ! Nous avons prétendu que Dieu avait fait une erreur…

Rires…

● 

Oui, c’est ça !

Qu’Il aurait oublié un boulon !

C’est une attitude qui a été vraiment très commune… et que moi je connais bien…

Oui ! C’était une attitude ombreuse normale ! Pas naturelle, mais normale au sens de la normalité… Oui, c’est important, ce que tu dis.

Le plus grand courage

C’est vrai que pour moi, c’était quand même des choses qui n’était pas très naturelles…

Non, non ! Au contraire, « C’est Naturel » ! C’est Naturel, avec un grand « N », mais ce n’était pas commun de le penser naturel dans notre monde ombreux jusqu’à aujourd’hui ! 

Ah non !

C’est pour ça que je dis, et que je pense vraiment, que le plus grand des courages sur la terre telle que nous nous la vivons pour l’instant, le plus grand des courages, c’est d’être heureux ! 

Il n’y a pas de plus grand courage que d’être heureux, sans condition, dans ce monde pour l’instant très ombreux… Dans ce monde où, nous-même, nous avons de l’ombre en nous-même !

Donc, il nous faut être très courageux pour éclairer cette ombre, pour voir la Lumière « dans » cette ombre ! 

Mais, ce n’est vraiment pas du tout ce qui a été enseigné par l’ombre : 

L’ombre elle-même, autour de nous et en nous, nous a enseigné que l’ombre c’était l’ombre… Et qu’elle était opposée à la Lumière, ennemi de la Lumière ! Qu’il fallait la combattre, qu’il fallait l’éliminer etc… !

Mais, si je combats l’ombre, ne suis-je alors pas un artisan de l’ombre ?

Comment « ombre + ombre » va-t-il donner plus de Lumière ?

Comment « Une perte de conscience de la Lumière + une autre perte de conscience de la Lumière » va-t-il donner « Plus de conscience de la Lumière » ?

N’a-t-il pas été dit : « Aimes ton ennemi » ?

Est-ce que l’ombre n’est pas l’ennemi à aimer ?

Est-ce que « Aimer son ennemi », ce n’est pas « Aimer l’ombre » ?

Un silence…

Être heureux… Être heureux…

Tu peux être heureux sans le montrer ? 

Parce que c’est souvent presque une agression pour l’autre…

Mensonge Lumineux

Oui ! C’est vrai ce que tu dis… Il faut être pratique…  Il faut reconnaître en fait que, pour l’instant sur cette terre, il y a deux types de mensonges : il y a « le Mensonge Lumineux » et il y a « le mensonge ombreux ».

Le mensonge lumineux ?

Commençons par le mensonge ombreux : eh bien, là, nous ne sommes tout simplement pas heureux de le faire ! Nous n’avons pas de joie à mentir… Aucune joie !

Nous mentons douloureusement parce que nous avons peur ou parce que nous adhérons à la perte de conscience de la Lumière… etc.

Nous avons perdu conscience que nous vivons, depuis toujours et pour toujours, dans la Lumière et de la Lumière… Et dans cette perte de conscience, nous essayons de nous en sortir, dans cette inconscience, en mentant douloureusement…

Évidemment, cela ne marche pas… Nous ne nous en sortons pas ! Personne ne peut s’en sortir sans corriger cette erreur de base et donc sans reprendre conscience de la Lumière ! 

Et puis, maintenant, nous avons le Mensonge Lumineux, c’est-à-dire heureux… Ce mensonge, que nous sommes heureux de faire, va partir du constat que la personne est « parfaite ».

Il ne va pas partir du constat illusoire que la personne est incomplète, que chez elle Dieu a oublié quelque chose, qu’un boulon n’a pas été mis au bon endroit et que nous devons réparer cette erreur divine… ce qui est une perte de conscience de la Lumière évidente…

Non ! Cette personne « est » parfaite… Elle est parfaite telle qu’elle est ! Et, justement, par respect, dans cette foi en sa perfection et par cette certitude qu’elle a tous les éléments de la Vérité en elle, nous allons donc, peut-être, mentir.

Et ce mensonge va, le plus souvent, consister tout simplement à rester discret… C’est un mensonge de discrétion… C’est mentir par omission amoureuse… 

Là, nous allons, le plus souvent, comme reculer d’un pas et créer, par l’expression de notre amour, un espace de confiance que nous allons lui offrir…

Dans cet espace de sécurité mis en place par l’amour que nous allons lui manifester de notre mieux, cette personne va avoir l’occasion, peut-être, d’explorer cette conscience qu’elle n’a pas encore et, ainsi, pouvoir voir enfin ce qu’elle est réellement, elle-même : un bel Être !

Et elle va, si elle le choisit, découvrir, à son rythme à elle, que tout est Lumière en elle, y compris l’ombre dans laquelle elle à cru jusqu’à là !

Toutes ces possibilités s’ouvrent à elle, simplement, parce que nous lui exprimons notre joie qu’elle soit ce qu’elle est, dans un domaine où elle-même n’a, à ce point, jamais su le faire elle-même…

Sécurité

Dans mon dessin reproduit à nouveau ci-dessous (voir l’article précédent : 1ère Partie du 4ème Entretien), cela se passe au bord de notre conscience commune, nommée « 3 »…

Là, à la limite floue entre notre espace de conscience commun à tous les deux, que l’on nomme « 3 » et notre conscience à nous « 1 » (que, elle, elle n’a pas encore), nous créons de la sécurité… 

Comment ? En l’aimant et en le lui manifestant… Nous créons cette espace et elle peut exprimer un truc et, nous, nous savons en être heureux : donc, nous sommes alors la personne qui, peut-être pour la première fois dans ses vies, est heureuse de ce qu’elle exprime, à nouveau, à cet instant… Alors que, jusqu’à là, elle ne savait pas en être elle-même heureuse… Et que personne n’avait pu lui manifester de l’amour à propos de ce point particulier…

Tu vois ?

Oui ! Et hop ! Nous sommes pour elle l’occasion d’un possible élargissement de sa conscience !

Voilà ! C’est cela.. Cela lui permet du coup un élargissement de sa conscience et elle peut, si elle le veut évidemment, profiter de cette sécurité qu’elle ressent grâce à la vision lumineuse que nous avons d’elle sur tel ou tel aspect de son Être…

Par exemple, nous avions parlé de la culpabilité, il y a peu… Eh bien, grâce à notre vision aimante de « sa » culpabilité, elle pourra, quand elle le choisira, adhérer à une vision aimante de la culpabilité, elle aussi… Et même, finalement, quand elle y sera prête, elle pourra choisir d’aimer « sa » culpabilité. 

Et ça change tout ! Là, au lieu de pousser la personne, par derrière et de la forcer à aller vers l’avant, nous créons une espèce d’aspiration gentille, amoureuses, qui fait qu’elle peut faire des expériences… Et elle peut voir effectivement que, quand elle ose penser ce qu’elle est la plus heureuse de penser, eh bien ! elle sent quelque chose qui change… Elle sent une différence en elle… Elle sent une douce chaleur, elle sent que son corps change de fonctionnement et qu’il y a des répercussions sur tous les aspects de son Être…

Les personnes le sentent !

Les gens me le disent souvent. Il me disent souvent qu’ils sentent une chaleur douce, aimante, qui se répand en eux… Il y a comme une détente ! Simplement parce qu’ils ont osé, souvent pour la première fois de leur vie, penser qu’ils aiment quelque chose qu’ils n’avaient jamais, jamais, envisagé, même seulement, d’aimer jusqu’à là…

Long silence…

… Je reconnais que c’est assez difficile… C’est vrai que nous avons toujours ce désir de rendre service ou d’aider… Mais à la façon ombreuse !

Oui, bien sûr, il faut, bien sûr, aider… Mais, rendre service, c’est d’abord être heureux, soi-même ! C’est donc être un témoin de la joie, un témoin de la paix…

Oui, mais il y a des automatismes…

Nous tout entier

Oui ! Mais ces « automatismes ombreux » eux-mêmes font partie du témoignage que nous offrons… 

Notre témoignage, « c’est nous, tout entier » : c’est la Lumière en nous, bien sûr, mais aussi notre perte de conscience de la Lumière… 

Et, bien sûr, ce « nous tout entier », c’est ce courage d’accueillir avec bienveillance cette perte de conscience que nous avons, nous-même, eu de la Lumière…

Et c’est le fait que nous sommes heureux en présence de l’autre qui lui donne une garantie, qui le sécurise et qui lui permet de faire des explorations qu’il n’aurait jamais pu faire sans cette garantie de notre joie qui tend vers « l’inconditionnel » …

C’est marrant… Pour l’instant, cela touche ces deux points de conception et de pratique complètement nouveaux pour moi : c’est à dire vis à vis de moi-même et vis à vis de l’autre !

Maintenant…

Maintenant, si tu regardes tranquillement la relation que tu as avec un ami parfait, cet ami agit complètement comme ça… 

Ton ami parfait ne fait pas un pas de plus que ce que tu lui demandes… 

Mais, cependant, tu as son amour inconditionnel qui te garantit… Mais, cet ami, idéal qu’il est, ne te dira pas un truc que tu ne veux pas entendre, ni un truc que tu n’es pas prête à entendre… 

Ah non ! Bien sûr !

Et même, quand il y a un groupe de personnes, cet ami parfait, il va doser son langage en fonction de la personne qui, dans ce groupe, a le moins de conscience de la Lumière, à cet instant, pour l’instant… 

C’est sûr ! Par sécurité. Pour ne blesser personne… Pour ne déranger personne inutilement dans cette ouverture de conscience que tous les Êtres de la terre vivent, chacun à leur rythme ! Mais, il n’y a aucune intrusion… aucune !

Et c’est comme cela que nous devons faire. Il faut que nous apprenions à ne pas être intrusif. 

Oui ! Et pour cela, il faut vraiment avoir l’amour de l’autre !

Lumière Totale

Soit, nous avons conscience que « Dieu Est Tout » et, donc, cette personne n’est faite que de Dieu… et elle a Tout Dieu en elle… 

Soit, nous perdons conscience que « Dieu Est Tout » et, donc, nous imaginons que « Dieu n’est pas Tout » … Et alors là, nous pouvons imaginer qu’il y a « des trous de Dieu » dans cette personne et là, c’est le problème ! C’est le problème des soi-disant trous de Dieu…

Problème pour nous d’abord… Puisque nous souffrons d’avoir choisi de perdre conscience de la Lumière…

Et ensuite problème pour elle, si elle adhère à cette perte de conscience que nous lui proposons, et que cela approfondie sa perte de conscience personnelle de la Lumière en elle !

En effet, depuis des millénaires, la croyance que « Dieu n’est pas Tout » était répandue. 

Donc, cette personne a pu avoir facilement cette croyance, car depuis des millénaires, donc, une propagande ombreuse nous l’a serinée sans cesse… Encore et encore…

Nous l’avons subi nous-même, puis nous l’avons infligé aux autres, selon les moments, selon que nous étions un enfant ou un parent !

Nous nous sommes donc transmis cette erreur de générations en générations !

Le « péché originel », dont il a été question, ce n’est rien d’autre que cette perte de conscience de la Lumière que l’on s’est transmis de générations en générations… C’est tout ! 

En fait, alors, la solution est assez simple, au départ !

Ah ! C’est rustique ! La solution de l’ombre est tout à fait rustique… C’est vraiment accessible à tous et c’est l’essentiel. 

C’est comme si on revenait à la base…

C’est l’essentiel, c’est tout simple !

Le Christ a toujours été là que pour ça ! L’un des buts du Christ en chacun de nous est que nous reprenions conscience du Paradis qui a toujours existé et qui a toujours été disponible à chaque instant, mais dont nous avions seulement perdu fortement conscience !

Le Paradis a toujours existé et il reviendra… Il reviendra à notre conscience !

Il n’y a pas de doute là-dessus. Cela a été exprimé très, très clairement…

Oui, c’est vrai !

Mais, je me souviens aussi d’une phrase qui a été dite : que « nous devrions aimer l’ombre » !

Le labyrinthe de l’ombre

C’est vrai ! Il n’y a pas d’autre solution. 

Mais, face à cette solution, la seule solution, dans un premier temps, l’ombre en nous et autour de nous « panique » complètement ! 

En effet, dans un premier temps, l’ombre ne peut pas le croire… Alors son combat pour la perte de conscience redouble de force !

Cela fait des millénaires et des millénaires que l’ombre, en nous et autour de nous, a été, dans ce labyrinthe de souffrance, à tourner et à tourner encore ! 

L’ombre « est » ce labyrinthe ! 

À force de buter sans cesse contre tous ces murs qu’elle a mis en place, à force de se retrouver des milliers de fois et des milliers de fois face à ces mêmes murs qu’elle a érigés elle-même, les uns après les autres… Elle avait perdu espoir !

Et quand elle voit le fil d’Ariane, la Lumière, qui trainait par terre parce qu’elle L’avait ignoré, parce que la propagande qu’elle avait imaginée et qu’elle s’était auto-infligée pendant des millénaires, lui avait interdit de Le voir… elle a une peur panique de se décevoir une fois de plus !

Cette « panique », terrible, de l’ombre, c’est le résultat de la rencontre, à un même instant, d’une part de « son espoir immense de ne plus souffrir » et d’autre part « de ses mémoires de toutes les déceptions immenses passées » !

Il y a au même moment le « frétillement angoissé » de savoir, que d’une part, nous pouvons guérir de nos tourments extrêmes qui nous semblent durer depuis toujours et, d’autre part, que nous pouvons, une fois de plus, revivre la déception démesurée que nous avons vécu si souvent dans le passé !

C’est ça, « la panique de l’ombre » !

En effet, nous n’avons jamais perdu conscience de la Lumière dans la joie ! L’ombre n’a été « que » souffrance… 

Cela a été une immense souffrance que nous avons vécu pendant chacune de nos nombreuses vies passées… 

Mais, il n’y a que la conscience de la Lumière qui puisse rendre à l’ombre sa Vérité … On ne peut pas faire autrement !

Et, depuis le début de l’ombre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, chacun d’entre nous, y compris les plus sombres, ne rêvent que d’en être soulagés !

Oui, c’est vrai, nous le rêvons tous !

 Mais combien, combien ont vécu, avant ce jour, leur rêve jusqu’au bout ?

Cette ombre doit révéler la Lumière qu’elle ne peut qu’être.

Oui! Cette ombre, imaginée par elle-même, doit révéler la Vraie Lumière Merveilleuse qu’elle Est depuis toujours et pour toujours !