Les 8 entretiens (2ème Partie du 4ème Entretien)

Oui, c’est cela, à mon avis… Je ne pense pas que nous puissions réellement « perdre » conscience de ce dont nous avons eu conscience…

Par exemple, on ne peut pas revenir en arrière, à une conscience strictement animale, ou bien strictement végétale, ou strictement minérale. Nous avons, pour toujours, ces différentes consciences en nous… Mais depuis peu, nous avons aussi la conscience humaine, avec ce fameux « Libre Arbitre »…

D’ailleurs, si nous pouvions « perdre » vraiment notre conscience… Et bien ! Par exemple, si nous allions à l’extrême, nous pourrions revenir à une conscience uniquement minérale… 

Mais ce n’est pas possible ! Une conscience de la Lumière est acquise pour toujours !

Dieu ne reprend jamais ce qu’Il a donné !

Dans son Amour Parfait, Dieu ne sait Donner que pour toujours…

Donc, pour toujours, l’homme a la conscience minérale, pour toujours, la conscience végétale, pour toujours, il a la conscience animale en lui et, bien sûr, depuis très peu de temps, la libre conscience humaine qui lui a également été donné pour toujours…

Nous sommes donc de, très, très jeune « libres consciences humaines » !

Et cela se voit !

La Lumière Éternelle

Oui ! C’est comme quand nous faisons l’expérience de la joie : nous pouvons peut-être, pendant un temps, ne plus la faire, mais nous ne pouvons pas dire que ça n’a pas existé ! Nous avons donc eu notre augmentation de conscience…

Oui, c’est marqué pour toujours…

Nous sommes « des êtres d’ouverture de conscience » et nous sommes beaucoup, beaucoup, plus conscients… que ce que l’ombre prétend. 

Parce qu’en effet, c’est l’ombre en nous et autour de nous qui a prétendu que nous n’étions pas conscients… 

Oui ! C’est l’ombre qui a prétendu que nous avions perdu la conscience ? 

Oui ! Et, malgré de nombreux « resets » faits par les Êtres les plus élevés, les religions, qui ont été à chaque fois l’héritage de leurs enseignements, ont toutes été, rapidement polluées, dès leurs débuts, pour entériner cela et pour enseigner l’erreur à nouveau… Et cela s’est passé de bien nombreuses fois !

Ces religions nous ont dit pendant des millénaires, et nous avons adhéré à cette vision… Elles nous ont dit : « Nous, on sait ce qu’il faut faire… vous, vous ne le savez pas… On va vous enseigner ! »

Mais, dans sa douleur, dans sa prétendue perte de conscience de la Lumière, ce n’est qu’aimée sans condition que l’ombre peut faire l’expérience de cesser de freiner l’expansion naturelle, originelle, de la conscience de la Lumière… Ce qui, à chaque fois, se manifeste par l’expérience de la Joie !

Mais, en réalité, nous sommes une Âme, il n’y a que Dieu en nous…

Nous sommes des parcelles de Dieu, et nous avons donc toute la conscience de cette parcelle que nous sommes depuis toujours et pour toujours !

Personne ne peut perdre Dieu

C’est important de savoir que l’on ne peut pas la perdre !

Oui, c’est optimiste et c’est agréable. 

C’est rassurant !

Encouragés par l’ombre, nous avons pu faire semblant que nous avions perdu quelque chose que Dieu nous a donné pour toujours, mais, bien sûr, nous n’avons jamais rien perdu réellement !

Qui peut perdre quelque chose que Dieu lui a donné ?

Et c’est d’ailleurs tout le problème de la conscience ! C’est pour ça qu’une phrase vraiment clé dans ma vie qui a été dite et que j’ai écrite et que je continue à méditer chaque jour est la suivante : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ». 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ». 

En fait nous ne « travaillons » que sur la conscience, ou, plus précisément, sur le rythme d’ouverture de la conscience que nous sommes… et pas sur la Réalité Divine !

Nous ne pouvons pas travailler sur la Réalité Éternelle ! Nous ne pouvons pas travailler sur Dieu… En effet, la Réalité Éternelle, avec un grand R, c’est Dieu Lui-même !

Nous ne travaillons donc que sur notre conscience ?

Oui ! Oui !Nous ne pouvons pas travailler sur Dieu, nous ne travaillons que sur l’ouverture de notre conscience à Dieu.

Ou plutôt, pour être plus précis, nous ne travaillons que sur la vitesse d’ouverture de notre conscience à Dieu… C’est vraiment la seule chose que nous pouvons modifier et sur laquelle nous pouvons agir…

Et, également, remarquons que chaque Être humain est « absolument le seul » à pouvoir agir, grâce à son libre arbitre, sur ce rythme de cette ouverture de conscience qu’il est.

Cohérence

Oui c’est cohérent ! Mais, si tu veux, depuis le début de notre travail, depuis le début de notre communication, tout me paraît cohérent et logique, incontournable et sans soucis. 

C’est vrai !

Alors, je me suis dit : « Mais là où j’achoppe un peu, c’est dans la pratique ! Dans l’expérience … »

Tu veux dire, dans le quotidien ? 

Mais, pas seulement dans le quotidien ! Au niveau des principes également… 

Je suis en train de retranscrire notre dernier entretien… Et par exemple, nous avons parlé de différentes choses… Et à un moment, tu disais, et c’est tout à fait logique avec tout ce que nous avons dit jusqu’à maintenant : « Si nous sommes pauvres, il faudrait que nous soyons heureux d’être pauvres… etc… »

Ça, ce n’est pas quelque chose que tu peux dire comme ça, ouvertement, à n’importe quelle personne : ce n’est pas possible !

C’est vrai, c’est logique… mais, c’est énorme !

Oui ! Cela a été rendu énorme par la pression de l’ombre ! C’est le travail de l’ombre sur des millénaires et des millénaires qui a fait que nous avons perdu conscience de la Réalité Divine sur plein de points. 

Et, de ce fait, nous avons un schéma, une vision du fonctionnement de nous-mêmes et de la vie qui est voilée, mais très fortement voilée, par le programme de l’ombre, c’est à dire par sa propagande multimillénaire !

La Lumière dévoile l’ombre

Et nous le voyons bien, actuellement, nous sommes dans une espèce de caricature extrême de sa propagande !

Mais c’est très, très, parlant ! Et cela va nous inviter, avec une force jamais atteinte, à nous dépasser, c’est à dire à ouvrir notre conscience comme nous ne l’avions jamais fait ! 

Les réactions des gens autour de nous, nos réactions personnelles face à ce déferlement de propagande qui nous est proposé, etc… Tout cela nous oblige à vraiment avancer fermement dans notre foi, dans notre espoir, dans notre amour… et ceci de façon vraiment irréductible ! 

Nous ne pouvons, maintenant, plus refuser de laisser, naturellement, s’ouvrir notre conscience à la Lumière…

Quand je me mets en face d’une situation comme ça, c’est à dire de n’importe quoi de très douloureux ou, en tous les cas, de n’importe quoi de ressenti comme très douloureux, je reviens au principe d’un petit problème que j’avais eu à un moment donné : c’est cette « dissociation », que j’avais évoquée dernièrement ! 

Je sens bien que, en fait, ça peut être l’occasion d’un élargissement de conscience et il faut simplement que je sorte de cette identification à ce « moi », à ce moi soi-disant petit, réduit et ombreux…

Tu veux dire ce « moi » amputé par l’ombre…

Oui ! En fait, je suis « Âme », entièrement Âme, et c’est parce que je suis « Âme » que je vais pouvoir vivre des choses comme ça dans la Joie ! … Et pas autrement !

Oui ! Il n’y a pas d’autre solution !

Il n’y a donc vraiment pas d’autre solution !

Et effectivement, je suis bien d’accord avec toi ! Et je l’ai vu avec le confinement… Le premier confinement, qui a été un réel ébranlement, avec toutes ses conséquences ! 

Mais, c’est grâce à ça que, moi, j’ai commencé un autre travail et je suis convaincue que tout ce qui se passe actuellement va permettre, obligatoirement, aux personnes qui le choisissent de permettre à l’élargissement de leur conscience de reprendre son rythme naturel. Parce que ça va être le seul moyen de se sortir de là…

Tu as raison…

C’est le seul moyen, en apparence, évidemment… 

Mais attention ! Tout ça, c’est à dire toute cette accélération de l’ouverture de conscience, aurait pu se passer dans le confort absolu !

La souffrance est utile, mais elle n’est pas nécessaire…

Nous sommes créés pour vivre heureux ! Nous existons pour « vivre » vraiment… Vivre et non pas pour survivre !

Mais, non ! Là, ça ne se passe pas comme ça !

Mouvement Originel

C’est le problème du « caïnisme » ! C’est le problème qui résulte d’avoir adhéré pendant des milliers d’années et des milliers d’années à l’option de Caïn…

C’est-à-dire que nous avons accepté la diminution de la vitesse naturelle de l’ouverture de notre conscience à la Lumière qui, depuis, nous a été proposée par l’ombre à chaque nouvelle incarnation de nos Âmes…

Mais la Réalité, La Réalité Divine, Elle, Elle n’a pas changé… 

Non ! C’est toujours la même !

Et à tout instant nous pouvons, instantanément, retrouver « notre mouvement d’origine, notre mouvement originel d’ouverture de conscience à la Lumière » … et avoir donc ce sentiment de joie qui est inhérent à cette ouverture…

Dès que notre ouverture de conscience reprend son mouvement naturel, originel, nous retrouvons le sentiment de la Joie Naturelle qui nous a été donnée depuis toujours et n’a jamais pu nous être enlevée !

Qui peut nous enlever ce que Dieu donne ?

Pas même nous-même !

Le sentiment de joie, c’est ce qui nous signale que nous sommes dans notre mouvement naturel, originel d’ouverture de conscience…

 La joie nous signale que nous ouvrons la conscience comme nous désirons toujours l’ouvrir. C’est l’indice absolu ! Nous sommes heureux et il n’y a pas de cause !

Nous ne sommes pas heureux parce que nous avons reçu de l’argent, ou parce que nous guérissons d’une maladie…

Non ! Nous sommes heureux, parce que nous sommes Heureux, c’est tout !

Nous sommes heureux parce que nous avons retrouvé la conscience de ce que nous n’avions jamais perdu…

Nous sommes heureux, parce que Dieu l’a voulu ainsi… et que nous adhérons librement à « Son » Plan… Notre joie n’a pas d’autre cause que la Lumière ! 

Et la Lumière, Elle, Elle est Éternelle !

Communication prudente

Alors, ça je l’ai entendu ! Ça, ça marche pour moi… Je l’expérimente… Il n’y a, là, pas de souci de compréhension, ni de conscience… 

Cependant, confrontée à une personne qui avait des soucis, j’ai eu la tentation de vouloir faire passer ces concepts… Pas comme nous en parlons ensemble, mais un petit peu quand même ! Et lui dire « Ah ! Tu sais, la vie est belle etc… »

Et là, je me suis rendu compte que, pour elle, ce n’était pas comme ça du tout ! Elle s’est accrochée à sa pensée que la vie était laide… Elle a défendu la pensée qu’elle n’était pas heureuse de penser… Elle l’a défendu de toutes ses forces !

En fait, finalement, d’après tout ce que tu m’as dit, j’ai réalisé que la seule façon d’aider cette personne, c’était de l’aimer là où elle est ! 

Oui ! Tu as raison !

Toi tu es dans une certaine conscience de la joie… et l’autre personne, tu ne vas pas, parfois, lui dire quoi que ce soit, tu vas simplement l’aimer !

Oui, c’est vrai! Dès que nous enseignons, nous prenons le risque d’avoir un problème… Parce que nous sommes alors en autorité, parce que nous nous situons peut-être ailleurs que là où elle se trouve : nous prétendons savoir et nous prétendons que l’autre ne sait pas ! Nous avons même probablement la pensée que cette personne est fragile, qu’elle est faible etc. ! 

Donc, là, nous avons adhéré à l’ombre… Nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle.

● 

Oui ! C’est intéressant de s’en rendre compte…

Nous étions là en train de fonctionner à partir de l’ombre., c’est à dire de la perte de conscience de la Lumière Absolue, de la Perfection de la situation. Nous avons prétendu que la situation n’était pas parfaite et qu’il fallait la réparer… 

Bref ! Nous avons prétendu que Dieu avait fait une erreur…

Rires…

● 

Oui, c’est ça !

Qu’Il aurait oublié un boulon !

C’est une attitude qui a été vraiment très commune… et que moi je connais bien…

Oui ! C’était une attitude ombreuse normale ! Pas naturelle, mais normale au sens de la normalité… Oui, c’est important, ce que tu dis.

Le plus grand courage

C’est vrai que pour moi, c’était quand même des choses qui n’était pas très naturelles…

Non, non ! Au contraire, « C’est Naturel » ! C’est Naturel, avec un grand « N », mais ce n’était pas commun de le penser naturel dans notre monde ombreux jusqu’à aujourd’hui ! 

Ah non !

C’est pour ça que je dis, et que je pense vraiment, que le plus grand des courages sur la terre telle que nous nous la vivons pour l’instant, le plus grand des courages, c’est d’être heureux ! 

Il n’y a pas de plus grand courage que d’être heureux, sans condition, dans ce monde pour l’instant très ombreux… Dans ce monde où, nous-même, nous avons de l’ombre en nous-même !

Donc, il nous faut être très courageux pour éclairer cette ombre, pour voir la Lumière « dans » cette ombre ! 

Mais, ce n’est vraiment pas du tout ce qui a été enseigné par l’ombre : 

L’ombre elle-même, autour de nous et en nous, nous a enseigné que l’ombre c’était l’ombre… Et qu’elle était opposée à la Lumière, ennemi de la Lumière ! Qu’il fallait la combattre, qu’il fallait l’éliminer etc… !

Mais, si je combats l’ombre, ne suis-je alors pas un artisan de l’ombre ?

Comment « ombre + ombre » va-t-il donner plus de Lumière ?

Comment « Une perte de conscience de la Lumière + une autre perte de conscience de la Lumière » va-t-il donner « Plus de conscience de la Lumière » ?

N’a-t-il pas été dit : « Aimes ton ennemi » ?

Est-ce que l’ombre n’est pas l’ennemi à aimer ?

Est-ce que « Aimer son ennemi », ce n’est pas « Aimer l’ombre » ?

Un silence…

Être heureux… Être heureux…

Tu peux être heureux sans le montrer ? 

Parce que c’est souvent presque une agression pour l’autre…

Mensonge Lumineux

Oui ! C’est vrai ce que tu dis… Il faut être pratique…  Il faut reconnaître en fait que, pour l’instant sur cette terre, il y a deux types de mensonges : il y a « le Mensonge Lumineux » et il y a « le mensonge ombreux ».

Le mensonge lumineux ?

Commençons par le mensonge ombreux : eh bien, là, nous ne sommes tout simplement pas heureux de le faire ! Nous n’avons pas de joie à mentir… Aucune joie !

Nous mentons douloureusement parce que nous avons peur ou parce que nous adhérons à la perte de conscience de la Lumière… etc.

Nous avons perdu conscience que nous vivons, depuis toujours et pour toujours, dans la Lumière et de la Lumière… Et dans cette perte de conscience, nous essayons de nous en sortir, dans cette inconscience, en mentant douloureusement…

Évidemment, cela ne marche pas… Nous ne nous en sortons pas ! Personne ne peut s’en sortir sans corriger cette erreur de base et donc sans reprendre conscience de la Lumière ! 

Et puis, maintenant, nous avons le Mensonge Lumineux, c’est-à-dire heureux… Ce mensonge, que nous sommes heureux de faire, va partir du constat que la personne est « parfaite ».

Il ne va pas partir du constat illusoire que la personne est incomplète, que chez elle Dieu a oublié quelque chose, qu’un boulon n’a pas été mis au bon endroit et que nous devons réparer cette erreur divine… ce qui est une perte de conscience de la Lumière évidente…

Non ! Cette personne « est » parfaite… Elle est parfaite telle qu’elle est ! Et, justement, par respect, dans cette foi en sa perfection et par cette certitude qu’elle a tous les éléments de la Vérité en elle, nous allons donc, peut-être, mentir.

Et ce mensonge va, le plus souvent, consister tout simplement à rester discret… C’est un mensonge de discrétion… C’est mentir par omission amoureuse… 

Là, nous allons, le plus souvent, comme reculer d’un pas et créer, par l’expression de notre amour, un espace de confiance que nous allons lui offrir…

Dans cet espace de sécurité mis en place par l’amour que nous allons lui manifester de notre mieux, cette personne va avoir l’occasion, peut-être, d’explorer cette conscience qu’elle n’a pas encore et, ainsi, pouvoir voir enfin ce qu’elle est réellement, elle-même : un bel Être !

Et elle va, si elle le choisit, découvrir, à son rythme à elle, que tout est Lumière en elle, y compris l’ombre dans laquelle elle à cru jusqu’à là !

Toutes ces possibilités s’ouvrent à elle, simplement, parce que nous lui exprimons notre joie qu’elle soit ce qu’elle est, dans un domaine où elle-même n’a, à ce point, jamais su le faire elle-même…

Sécurité

Dans mon dessin reproduit à nouveau ci-dessous (voir l’article précédent : 1ère Partie du 4ème Entretien), cela se passe au bord de notre conscience commune, nommée « 3 »…

Là, à la limite floue entre notre espace de conscience commun à tous les deux, que l’on nomme « 3 » et notre conscience à nous « 1 » (que, elle, elle n’a pas encore), nous créons de la sécurité… 

Comment ? En l’aimant et en le lui manifestant… Nous créons cette espace et elle peut exprimer un truc et, nous, nous savons en être heureux : donc, nous sommes alors la personne qui, peut-être pour la première fois dans ses vies, est heureuse de ce qu’elle exprime, à nouveau, à cet instant… Alors que, jusqu’à là, elle ne savait pas en être elle-même heureuse… Et que personne n’avait pu lui manifester de l’amour à propos de ce point particulier…

Tu vois ?

Oui ! Et hop ! Nous sommes pour elle l’occasion d’un possible élargissement de sa conscience !

Voilà ! C’est cela.. Cela lui permet du coup un élargissement de sa conscience et elle peut, si elle le veut évidemment, profiter de cette sécurité qu’elle ressent grâce à la vision lumineuse que nous avons d’elle sur tel ou tel aspect de son Être…

Par exemple, nous avions parlé de la culpabilité, il y a peu… Eh bien, grâce à notre vision aimante de « sa » culpabilité, elle pourra, quand elle le choisira, adhérer à une vision aimante de la culpabilité, elle aussi… Et même, finalement, quand elle y sera prête, elle pourra choisir d’aimer « sa » culpabilité. 

Et ça change tout ! Là, au lieu de pousser la personne, par derrière et de la forcer à aller vers l’avant, nous créons une espèce d’aspiration gentille, amoureuses, qui fait qu’elle peut faire des expériences… Et elle peut voir effectivement que, quand elle ose penser ce qu’elle est la plus heureuse de penser, eh bien ! elle sent quelque chose qui change… Elle sent une différence en elle… Elle sent une douce chaleur, elle sent que son corps change de fonctionnement et qu’il y a des répercussions sur tous les aspects de son Être…

Les personnes le sentent !

Les gens me le disent souvent. Il me disent souvent qu’ils sentent une chaleur douce, aimante, qui se répand en eux… Il y a comme une détente ! Simplement parce qu’ils ont osé, souvent pour la première fois de leur vie, penser qu’ils aiment quelque chose qu’ils n’avaient jamais, jamais, envisagé, même seulement, d’aimer jusqu’à là…

Long silence…

… Je reconnais que c’est assez difficile… C’est vrai que nous avons toujours ce désir de rendre service ou d’aider… Mais à la façon ombreuse !

Oui, bien sûr, il faut, bien sûr, aider… Mais, rendre service, c’est d’abord être heureux, soi-même ! C’est donc être un témoin de la joie, un témoin de la paix…

Oui, mais il y a des automatismes…

Nous tout entier

Oui ! Mais ces « automatismes ombreux » eux-mêmes font partie du témoignage que nous offrons… 

Notre témoignage, « c’est nous, tout entier » : c’est la Lumière en nous, bien sûr, mais aussi notre perte de conscience de la Lumière… 

Et, bien sûr, ce « nous tout entier », c’est ce courage d’accueillir avec bienveillance cette perte de conscience que nous avons, nous-même, eu de la Lumière…

Et c’est le fait que nous sommes heureux en présence de l’autre qui lui donne une garantie, qui le sécurise et qui lui permet de faire des explorations qu’il n’aurait jamais pu faire sans cette garantie de notre joie qui tend vers « l’inconditionnel » …

C’est marrant… Pour l’instant, cela touche ces deux points de conception et de pratique complètement nouveaux pour moi : c’est à dire vis à vis de moi-même et vis à vis de l’autre !

Maintenant…

Maintenant, si tu regardes tranquillement la relation que tu as avec un ami parfait, cet ami agit complètement comme ça… 

Ton ami parfait ne fait pas un pas de plus que ce que tu lui demandes… 

Mais, cependant, tu as son amour inconditionnel qui te garantit… Mais, cet ami, idéal qu’il est, ne te dira pas un truc que tu ne veux pas entendre, ni un truc que tu n’es pas prête à entendre… 

Ah non ! Bien sûr !

Et même, quand il y a un groupe de personnes, cet ami parfait, il va doser son langage en fonction de la personne qui, dans ce groupe, a le moins de conscience de la Lumière, à cet instant, pour l’instant… 

C’est sûr ! Par sécurité. Pour ne blesser personne… Pour ne déranger personne inutilement dans cette ouverture de conscience que tous les Êtres de la terre vivent, chacun à leur rythme ! Mais, il n’y a aucune intrusion… aucune !

Et c’est comme cela que nous devons faire. Il faut que nous apprenions à ne pas être intrusif. 

Oui ! Et pour cela, il faut vraiment avoir l’amour de l’autre !

Lumière Totale

Soit, nous avons conscience que « Dieu Est Tout » et, donc, cette personne n’est faite que de Dieu… et elle a Tout Dieu en elle… 

Soit, nous perdons conscience que « Dieu Est Tout » et, donc, nous imaginons que « Dieu n’est pas Tout » … Et alors là, nous pouvons imaginer qu’il y a « des trous de Dieu » dans cette personne et là, c’est le problème ! C’est le problème des soi-disant trous de Dieu…

Problème pour nous d’abord… Puisque nous souffrons d’avoir choisi de perdre conscience de la Lumière…

Et ensuite problème pour elle, si elle adhère à cette perte de conscience que nous lui proposons, et que cela approfondie sa perte de conscience personnelle de la Lumière en elle !

En effet, depuis des millénaires, la croyance que « Dieu n’est pas Tout » était répandue. 

Donc, cette personne a pu avoir facilement cette croyance, car depuis des millénaires, donc, une propagande ombreuse nous l’a serinée sans cesse… Encore et encore…

Nous l’avons subi nous-même, puis nous l’avons infligé aux autres, selon les moments, selon que nous étions un enfant ou un parent !

Nous nous sommes donc transmis cette erreur de générations en générations !

Le « péché originel », dont il a été question, ce n’est rien d’autre que cette perte de conscience de la Lumière que l’on s’est transmis de générations en générations… C’est tout ! 

En fait, alors, la solution est assez simple, au départ !

Ah ! C’est rustique ! La solution de l’ombre est tout à fait rustique… C’est vraiment accessible à tous et c’est l’essentiel. 

C’est comme si on revenait à la base…

C’est l’essentiel, c’est tout simple !

Le Christ a toujours été là que pour ça ! L’un des buts du Christ en chacun de nous est que nous reprenions conscience du Paradis qui a toujours existé et qui a toujours été disponible à chaque instant, mais dont nous avions seulement perdu fortement conscience !

Le Paradis a toujours existé et il reviendra… Il reviendra à notre conscience !

Il n’y a pas de doute là-dessus. Cela a été exprimé très, très clairement…

Oui, c’est vrai !

Mais, je me souviens aussi d’une phrase qui a été dite : que « nous devrions aimer l’ombre » !

Le labyrinthe de l’ombre

C’est vrai ! Il n’y a pas d’autre solution. 

Mais, face à cette solution, la seule solution, dans un premier temps, l’ombre en nous et autour de nous « panique » complètement ! 

En effet, dans un premier temps, l’ombre ne peut pas le croire… Alors son combat pour la perte de conscience redouble de force !

Cela fait des millénaires et des millénaires que l’ombre, en nous et autour de nous, a été, dans ce labyrinthe de souffrance, à tourner et à tourner encore ! 

L’ombre « est » ce labyrinthe ! 

À force de buter sans cesse contre tous ces murs qu’elle a mis en place, à force de se retrouver des milliers de fois et des milliers de fois face à ces mêmes murs qu’elle a érigés elle-même, les uns après les autres… Elle avait perdu espoir !

Et quand elle voit le fil d’Ariane, la Lumière, qui trainait par terre parce qu’elle L’avait ignoré, parce que la propagande qu’elle avait imaginée et qu’elle s’était auto-infligée pendant des millénaires, lui avait interdit de Le voir… elle a une peur panique de se décevoir une fois de plus !

Cette « panique », terrible, de l’ombre, c’est le résultat de la rencontre, à un même instant, d’une part de « son espoir immense de ne plus souffrir » et d’autre part « de ses mémoires de toutes les déceptions immenses passées » !

Il y a au même moment le « frétillement angoissé » de savoir, que d’une part, nous pouvons guérir de nos tourments extrêmes qui nous semblent durer depuis toujours et, d’autre part, que nous pouvons, une fois de plus, revivre la déception démesurée que nous avons vécu si souvent dans le passé !

C’est ça, « la panique de l’ombre » !

En effet, nous n’avons jamais perdu conscience de la Lumière dans la joie ! L’ombre n’a été « que » souffrance… 

Cela a été une immense souffrance que nous avons vécu pendant chacune de nos nombreuses vies passées… 

Mais, il n’y a que la conscience de la Lumière qui puisse rendre à l’ombre sa Vérité … On ne peut pas faire autrement !

Et, depuis le début de l’ombre, c’est à dire depuis le presque début de l’humanité, chacun d’entre nous, y compris les plus sombres, ne rêvent que d’en être soulagés !

Oui, c’est vrai, nous le rêvons tous !

 Mais combien, combien ont vécu, avant ce jour, leur rêve jusqu’au bout ?

Cette ombre doit révéler la Lumière qu’elle ne peut qu’être.

Oui! Cette ombre, imaginée par elle-même, doit révéler la Vraie Lumière Merveilleuse qu’elle Est depuis toujours et pour toujours !

Les 8 entretiens (2ème Partie du 5ème Entretien)

La Lumière, Seule Solution de l’ombre 

Mais, quelle est la solution pour que l’humanité puisse rester, harmonieusement, sur sa planète terre ? 

Eh bien… La seule solution pour nous tous, c’est de reprendre conscience de la Véritable Lumière, y compris « dans » l’ombre que nous avons imaginée de toute pièce… Cette ombre n’a été, en Réalité, « fabriquée », par l’Être humain, « que de Lumière » !

En effet :

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

C’est vraiment la seule solution… ?

Alors, pourquoi ne le faisons-nous pas ?

Jusqu’à là, nous avons simplement beaucoup manqué de courage… Et de bien d’autres vertus…

Alors, aujourd’hui, ayons le plus grand courage qui soit ! … Le courage de permettre à nouveau à notre ouverture naturelle de la conscience, qui a été celle de tous les Êtres, de reprendre l’augmentation originelle de sa vitesse  !

En effet, depuis le presque début de l’humanité, par l’usage maladroit de leur libre arbitre tout nouveau, les Êtres humains que nous sommes ont freiné cette augmentation originelle de la vitesse d’ouverture de leur conscience de la Lumière…

Heureusement, sans jamais arriver à la bloquer totalement ! Ce qui est impossible.

Jusque là, cette vitesse d’ouverture de la conscience avait toujours augmenté de plus en plus chez tous les Êtres… Les Êtres minéraux, puis les Êtres végétaux, puis les Êtres animaux…

Et cette vitesse aurait dû continuer à s’accélérer, mais exponentiellement, chez les humains grâce au libre arbitre qu’ils ont reçu…

La sagesse du dicton nous dit : « Chassons le naturel, il revient au galop » …

Ainsi, ayons le courage de nous laisser reprendre conscience de la Véritable Réalité…

Voyons alors, à chaque fois, progressivement, cette ombre particulière dont nous prenons conscience à cet instant particulier, « guérir », de mieux en mieux, de son retard de conscience, parce que nous l’élevons à la Lumière, parce que nous la rendons à Dieu, parce que nous l’aimons…

Au lieu de la combattre, comme nous l’avons fait depuis des dizaines de millénaires, ayons le courage de ne voir dans cette ombre que la Lumière « qu’elle ne peut qu’être » en Réalité…

Éclairons-là donc… de la Lumière qu’elle est depuis toujours !

Ayons ce courage…

Et ainsi, à chaque fois que nous oserons le faire, il y aura une ombre, parmi les innombrables ombres que nous avons imaginées, qui tendra vers sa fin tant espérée…

Et de ce fait, à chaque fois un peu plus, nous ouvrirons à nouveau, toujours plus rapidement, notre conscience à la Lumière…

Aussi vite que nous le choisirons, nous reprendrons alors notre rythme originel d’ouverture naturelle à la conscience de la Lumière.

Mais, en pratique, comment pouvons-nous faire ?

Eh bien, prenons un petit exemple : si nous avons vécu une colère ombreuse qui, donc, était accompagnée instantanément d’une souffrance qui nous signalait l’ombre-même de cette colère…

En effet, l’ombre est toujours accompagnée de « sa belle douleur », de sa belle souffrance, qui nous invite à réouvrir à nouveau plus notre conscience à la Lumière.

Si donc, finalement, nous osons choisir courageusement, car il faut le plus grand courage pour cela, de ne reconnaître dans cette colère douloureuse que la Lumière qui Seule existe…

Alors, là, cette ombre, souvent si ancienne, va, dans notre conscience, retrouver instantanément son statut de Lumière… Elle va nous révéler sa Réalité-Lumière !

Et là alors… Cette colère que nous avions vécue ombreuse jusqu’à là et depuis des millénaires, que nous avions pensée ombreuse du fait de notre croyance en la séparation… Eh bien, là, nous reprenons bien conscience qu’elle n’était que Lumière Pure, n’est-ce pas ?

Oui ! C’est bien sûr… C’est logique… C’est la logique, si simple, de la Lumière.

Eh bien, ce jour où j’ose m’apercevoir de mon erreur et où j’arrive à décider de reconnaître cette colère-là comme n’étant complètement que la Lumière Elle-même… Alors, ce jour-là, cette ombre particulière disparaitra puisque j’aurais pris conscience de la Lumière qu’Elle Est… 

Et là, c’est terminé ! il n’y aura plus de perte de conscience de la Lumière dans cette colère particulière que j’avais vécue !

Cela sera la fin de l’ombre en Elle.

Bon, mais…

Pardon ! Laisse-moi encore un tout petit moment pour pouvoir continuer…

Oui, bien sûr !

Merci !

Là, cette ombre guérie, qui nous a donc révélé la Lumière qu’elle était en Réalité, fait maintenant partie de nos mémoires et donc des mémoires de l’humanité. 

Et, à partir de là, nous allons, dorénavant, pouvoir nous appuyer sur cette mémoire rendue à la Lumière pour continuer, un peu plus facilement, notre reprise de conscience de la Lumière dans d’autres aspects de l’ombre…

Cela fait comme on dit : « jurisprudence » …

Je comprends…

En effet, parfois, nous sommes heureux et nous pensons à partir de la Lumière, à propos de telle ou telle chose…Mais, parfois nous ne voyons plus la Lumière dans telle ou telle autre chose…

Oui… Je vois…

Lumière-Mémoire

Donc, avant, nous avions une masse de mémoire avec, par exemple, 50 % de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuses… Bien sûr, ces chiffres n’ont aucune valeur scientifique… Ils sont tout à fait arbitrairement imaginés…

Mais, si nous partons de cette hypothèse imaginaire, nos mémoires étaient donc perçues comme un mélange de 50% de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuse… Ce mélange, pour nous, apparait donc comme des mémoires grises et non pas blanches… Alors qu’elle ne peuvent être que Lumière, bien sûr, dans la Réalité-Lumière ! 

Et, du fait de ces mémoires, soi-disant grises, qui ont envahi notre passé, nous avons tous eu des périodes de hauts et de bas dans notre vécu quotidien… Des moments merveilleux et des moments terribles…

Mais, chaque fois que nous réussissons à reconnaître un peu plus que telle mémoire d’ombre, mettons cette colère particulière, n’était en Réalité que de la Lumière Pure… Alors, là, dans les expériences de cette colère que nous pouvons encore continuer à vivre, ça fait déjà ça de moins d’ombre !

Et là, nous passons, par exemple maintenant à 52% de mémoires-Lumière et à seulement 48 % de mémoires ombreuses… dans notre mixte de mémoire.

Et ainsi de suite à chaque fois que nous avons ce courage… Et ainsi de suite encore…

Donc, l’aspect gris de nos mémoire s’éclaircit à chaque fois que nous osons aimer, à nouveau, un aspect de l’ombre…

Oui ! C’est logique…

Mais n’oublions pas que cette ombre, elle, elle est limitée… Elle a eu un début et elle aura une fin… Alors que la Lumière, Elle, Elle est Infinie, Elle est Éternelle.

Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle dans un certain vécu de notre existence…

Et la fin de cette même ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière Éternelle… « y compris dans cette ombre » qui avait été imaginée dans ce même vécu !

L’ombre a une pseudo-masse, mais qui est limitée… Elle arrivera donc inévitablement à sa fin !

Nous allons « grignoter de Lumière » toute l’ombre que nous avions imaginée ! 

Oui, c’est là une bien belle expression…

Alors, pour nous aujourd’hui, exprimer ces concepts, pourtant plein de bon sens, n’est pas simple, car le langage que nous avons pris l’habitude d’utiliser est devenu très ombreux au cours des âges sombres que nous avons, tous, plus ou moins consciemment, choisi de vivre…

L’ombre ne sait pas utiliser ces mots-là qui expriment la Lumière et seulement la Lumière…

Mais, nous allons récupérer progressivement notre langage originel qui n’exprime que la Lumière… et alors, les choses nous sembleront de plus en plus simples à exprimer… et donc à vivre !

Oui ! Cela me semble sûr ! C’est vraiment ce que je suis, moi aussi, la plus heureuse de penser.

En tous cas, nous allons reconnaître de plus en plus la Lumière là où nous avions perdu conscience d’Elle auparavant… 

Et si nous sommes fidèles à cette attitude qui consiste à se rappeler que la Lumière Est Tout… mais vraiment Tout , alors… à un moment donné, nous allons avoir tout notre passé, ou plutôt tout le passé de l’humanité, dans lequel nous n’allons voir que la Lumière dont il était, en Réalité, fait…

Et là, nous aurons retrouvé le Paradis.

Et là, au Paradis, nous ne serons plus gênés par nos mémoires… En effet, toutes ces mémoires auront été reconnues pour ce qu’elles ont toujours été Réellement : Lumière et seulement Pur Lumière ! 

Dans ce futur merveilleux, mais réel, nous aurons reconnu, que tout ce dont nous nous souvenons, tout ce qui s’est passé, toute notre histoire n’est que de Lumière… Et ceci même si nous en avions, dans notre passé, fortement perdu conscience !

Alors, là, nous retrouverons la conscience du Paradis Éternel… Nous vivrons l’Éden. 

Et à partir de là, notre évolution reprendra son cours prévu originellement… Cette évolution consistera à vivre uniquement dans la Joie, c’est à dire dans la conscience de l’Infinité de la Lumière, dans l’Éternité de son Amour… 

Dans les périodes, limitées, d’ombre de notre passé, nous n’avions pu faire que des efforts, le plus souvent douloureux, pour rendre de plus en plus l’ombre à la Lumière, jusqu’à y arriver en totalité…

Mais là, c’est fini et pour toujours : nous allons continuer notre évolution dans ce Paradis retrouvé, dans cet Éden originel, en ne passant que d’instant de conscience de la Lumière… en instant de conscience encore plus grande de la Lumière…

Là, même quand nous allons regarder notre histoire passée, nous n’y verrons que la Lumière dont elle a « réellement » été constituée.

Et là, dans notre Paradis retrouvé, nous ne serons jamais plus dérangés par nos mémoires.

Oui ! Nous voulons vivre cet avenir… Et nous le vivrons !

Mais, concrètement, continuons à prendre l’exemple de la colère : voir la Lumière dans la colère, ça veut dire quoi ?

La merveilleuse « mi-temps de retard« 

Cela veut dire être heureux d’avoir vécu cette colère !

Mais là, il nous faut peut-être parler de cet aspect dont j’aurai pu te parler à plusieurs reprises… Mais je ne l’ai pas encore fait… Faisons-le maintenant !

Comme moi, tu as entendu et probablement lu cette parole : 

« Vous avez toujours une mi-temps de retard ». 

Cela est dans les textes anciens et cela a été redit…

Oui, j’ai entendu parler de cette « mi-temps de retard »…

Ce que j’en comprends, pour l’instant, c’est ceci : le temps s’écoule, comme cela : nous allons nous amuser à le dessiner sur un axe qui va de la gauche vers la droite, comme nous le représentons souvent.

Il semble que nous ne pouvons penser, pour l’instant, qu’une pensée à la fois… La science semble nous le démontrer pour l’instant !

Il me semble également que nous pensons de plus en plus vite, notre ordinateur mental étant de plus en plus rapide, car de plus en plus perfectionné par l’usage que nous en faisons de plus en plus…

De ces faits, qui nous semblent évidents, pour l’instant, il résulte que nous ne prenons conscience de l’instant que nous vivons… que l’instant d’après !

Alors, voyons ce que cela donne sur notre dessin :

  • Au temps « 1 », qui ne dure qu’un instant, nous vivons une émotion, nous vivons quelque chose, nous vivons un phénomène… 
  • Et, au temps suivant « 2 », justement avec « une mi-temps de retard », nous prenons conscience que nous avons vécu cette émotion au temps « 1 »… 
  • Et peut-être qu’au temps « 3 », avec une mi-temps de retard supplémentaire, nous commençons à juger cette émotion vécue au temps « 1 » … ou bien à observer la conscience que nous en avons eu au temps « 2 » … etc… etc…

Si j’observe bien dans le détail, il me semble que c’est vraiment comme cela que je fonctionne moi-même… en effet ! Parce que le temps ne dure qu’un instant !

Donc, en réalité, nous ne pouvons regarder qu’une colère « que nous avons eue ».

Oui ! Nous vivons l’instant… Mais, cet instant, nous ne pouvons l’observer qu’avec « une mi-temps de retard » à un instant suivant !

Ce sera soit l’instant suivant immédiat, soit un instant des années après…

Mais, ce qui est sûr, c’est que nous regardons sans arrêt en arrière ! Nous regardons sans cesse ce que nous appelons le passé !

Alors, c’est ça « la mi-temps de retard » ?

À mon point de vue, oui ! C’est comme cela que je la comprends, en tout cas pour l’instant…

Mais, si nous n’avions pas cette mi-temps de retard et que, au moment où nous vivons la colère, nous l’aimions ?

Nous aurons toujours cette mi-temps de retard… 

Et, bien sûr, cette mi-temps de retard, elle est Parfaite !

Cette mi-temps de retard n’est pas un problème en soi… En effet, dans la Réalité, qui seule nous intéresse, seule la Lumière existe… Et donc, cette mi-temps de retard, comme tout ce qui existe ne peut être que Lumière Merveilleuse !

Mais, c’est l’usage que nous faisons de cette mi-temps de retard qui peut être problématique pour nous… et pour tous ! 

En effet, la véritable question à se poser est : « Quelle conscience allons-nous choisir d’avoir de notre passé, grâce à notre mi-temps de retard ? »

• En effet, si nous vivons une colère qui résulte de notre perte de conscience de la Lumière ou bien de la perte de conscience par quelqu’un d’autre de la Lumière… et qu’à la mi-temps suivante, courageusement, nous osons être heureux d’avoir vécu cette colère… 

Si nous avons le courage d’aimer cette perte de conscience précédente de la Lumière, là nous utilisons bien cette mi-temps de retard pour avoir, à nouveau, conscience de la Lumière… ce qui est son usage originel !

C’est là un usage Lumineux de notre mi-temps de retard… C’est un usage Lumineux de l’instant suivant… C’est un usage lumineux de notre libre arbitre que notre mi-temps de retard permet et matérialise.

• Mais, si nous vivons une colère qui exprime notre perte de conscience de la Lumière, ou celle de quelqu’un d’autre et qu’avec notre mi-temps de retard, nous continuons à utiliser notre libre arbitre pour perdre conscience de la Lumière en condamnant cette colère que nous avons vécu l’instant précédant, chez nous ou chez l’autre… Nous faisons bien là un usage ombreux de notre mi-temps de retard, pourtant Parfaite… Et nous faisons un usage maladroit de notre libre arbitre.

Oui, mais, est-ce que l’usage Lumineux de notre mi-temps de retard pour cette colère va la transformer pour la prochaine fois ?

Transmutation du plomb en or

Oui, bien sûr ! 

Cette colère, étant plus aimée, mais pas encore complètement, elle va automatiquement revenir puisqu’elle n’est pas encore aimée à 100%, pour l’instant…

Mais imaginons que, pour l’instant, nous ayons réussi à l’aimer à 60% ! Alors, évidemment qu’elle va se représenter en espérant obtenir justice, c’est à dire en espérant que les 40% restant, qui n’ont pas encore été aimés, soient aimés… Et là, ce sera à nous d’avoir le courage d’arriver à l’aimer encore plus… 

Nous transmutons l’ombre de cette colère passée par l’amour présent… Nous grignotons la colère d’amour…

Bon, j’ai compris ! 

Donc, c’est vraiment à chaque fois grâce à cette mi-temps de retard que nous pouvons ouvrir notre conscience de la Lumière « dans » la colère…

Oui ! C’est grâce à cette mi-temps de retard qui nous est offerte que notre libre arbitre peut s’exprimer…

Et nous prolongeons toujours la perte de conscience de la Lumière qui nous reste vers l’avenir… dans le but d’en reprendre conscience toujours plus… par un usage toujours plus sage de notre mi-temps de retard et de notre libre arbitre qu’elle nous permet d’exprimer.

Et cette colère, encore non aimée à 100%, va nécessairement revenir dans notre expérience de vie, chaque fois différente, autant de fois que nécessaire, pour être toujours plus aimée… jusqu’à être totalement aimée ! 

La Lumière nous offre Son Éternité pour prendre ou reprendre conscience d’Elle…

Ainsi, cette colère, chez nous ou chez l’autre, va se représenter autant de fois que nécessaire pour que nous l’aimions finalement « totalement » ! 

En tous cas, aussi totalement qu’un Être humain puisse aimer…

Je préfère être heureux que comprendre… Mais…

Moi, pour l’instant, la seule chose que je peux, peut-être, envisager, c’est comprendre la colère… Mais l’aimer !? 

Comprendre c’est déjà pas mal !

C’est en voir les mécanismes… Et me dire: « Ça, c’est normal… Ça non ! ».

Comprendre, ce n’est pas mal, mais c’est encore ombreux… C’est encore, trop souvent, piégé quelque part par l’ombre ! 

C’est vraiment être heureux d’un instant que nous avons vécu et non pas se contenter de le comprendre… qui nous intéresse au premier chef.

Et posons-nous cette question toute bête pour essayer d’exprimer la priorité profonde pour nous « d’être heureux » par rapport à « comprendre » :

Préférons-nous que nos parents, nos enfants ou notre conjoint nous comprennent ou bien qu’ils nous aiment ?

Préférons-nous qu’ils comprennent, par exemple, tous les rouages de notre raisonnement ou toutes les raisons de notre action… Ou bien préférons-nous qu’ils soient heureux de tout ce que nous sommes, c’est à dire qu’ils nous aiment sans condition ?

… Mais plus je suis heureux, mieux je comprends

Notre expérience de tous les jours nous le montre :

Tous, autant que nous sommes, nous préférons tous être aimés que compris… Mais, il est vrai que plus nous sommes aimés, mieux nous nous sentons compris.

Nous préférons tous être heureux d’un fait plutôt que de le comprendre… Mais, c’et vrai : plus nous sommes heureux, mieux nous comprenons.

Est-ce qu’une chose qui t’intéresse dans notre relation, ce n’est pas d’avoir affaire avec quelqu’un qui a acquis une certaine virtuosité à être heureux de tout… et ceci d’une façon encore un peu inhabituelle pour l’instant dans notre société ?

Oui, c’est vrai, c’est agréable et enrichissant…

Mais alors ce que tu es en train de me dire c’est que « être heureux » et « aimer » c’est pareil ?

Pour moi c’est pareil. Dans mon langage personnel ces deux termes sont des synonymes…

Mais, pour moi, cela me paraît plus accessible « d’être heureuse » de ceci ou de cela parce que j’y mets un sens… Mais « aimer » ?!

Oui… tu as peut-être raison… Chacun de nous a sa sensibilité personnelle, unique… 

Chacun de nous a sa mémoire unique et donc sa propre « conception initiale »… 

Et chacun de nous utilise les mots à sa façon pour exprimer « sa » conscience…

Oui, cela est vrai.

Son Amour est Infini, pour toujours, le nôtre grandit en Lui 

 ■

Mais, « aimer », qu’est-ce que c’est ? Fondamentalement, qu’est-ce que c’est ?

J’aime une personne… Qu’est-ce que cela veut dire fondamentalement ? 

Il me semble bien que cela veut tout simplement dire que je suis heureux de tout ce qu’est cette personne, avec de moins en moins de conditions… 

Oui, en fait c’est ça ! Regarde ! Si tout d’un coup j’exprime que je ne suis pas heureux d’un aspect de toi, même tout petit, que tu me présentes : par exemple, de tes lunettes, ou de ta façon de coiffer tes cheveux ! Vas-tu alors te sentir vraiment aimée ?

Non, c’est vrai, pas comme je désire être aimée !

C’est vrai ! Je suis bien obligée de reconnaître que je désire être aimée sans « aucune » condition… 

Alors… Comment savons-nous que quelqu’un nous aime ?

Eh bien, nous savons que quelqu’un nous aime parce que cette personne est heureuse de « tout » ce que, nous, nous lui présentons de nous aujourd’hui, sans une seule exception : « notre » présent, « notre » passé, « notre » avenir… Et là nous sommes rassurée : là, nous sommes certains que, aujourd’hui, elle nous aime !

Oui, c’est vrai ! C’est bien comme cela que je sais que quelqu’un m’aime…

Mais si, aujourd’hui, cette personne est heureuse de tout ce que tu es, sauf d’une seule chose dont elle ne sait pas, pour l’instant, être heureuse : par exemple la façon dont tu t’es habillée aujourd’hui… et qu’elle te l’exprime… À cet instant, vas-tu te sentir « vraiment aimée » par elle ?

Non, c’est vrai, je vais me sentir mal aimée, incomplètement aimée…

Eh bien ! À partir de là, si nous nous en tenons à l’essentiel, qui est d’être heureux de suite, nous n’avons que quelques cascades d’options possibles…

Par exemple :

• Grace à notre patience et à notre générosité, grâce à l’amour que nous nous portons à nous-même et que nous portons à l’autre, nous remettons à la mi-temps suivante l’expérience « pourtant existentielle » de nous sentir aimé par l’autre tel que nous sommes… et nous avons, la mi-temps d’après, le courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas, pour l’instant, capable d’être heureux de « tout » ce que nous sommes » : 

Alors, là, nous l’aimons lui, tel qu’il est, sans aucune condition !

Et là, immédiatement, nous sommes tous les deux récompensés : nous, de la joie d’aimer et d’être heureux sans condition… et l’autre, de se sentir aimé sans condition et de pouvoir en être heureux !

D’ailleurs, cette voie d’amour peut prendre, pour simplifier, deux principales formes d’expression : 

• Soit, avec joie, nous changeons de vêtements pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions l’instant d’avant…

• Soit, avec joie, nous gardons le même vêtement, pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions ce même instant d’avant… 

Dans ces deux formes d’expression de notre amour, l’autre reçoit « l’essentiel : c’est à dire notre amour inconditionnel » ! Il va, obligatoirement, le percevoir dans la joie que nous avons à assumer l’attitude que nous avons choisie : il reçoit notre confiance absolue en son amour.

Dans ces deux voies, également, nous recevons nous-même « l’essentiel » : nous recevons le « salaire instantané » qu’est l’amour et la joie que nous ressentons pour l’autre, sans aucune condition…

Nous sommes, alors, des témoins qui osons vivre et offrir à ce même instant notre espoir en nous et en l’autre, notre amour de nous-même et de l’autre et notre foi en la Lumière…

Mais si, par exemple, nous n’avons pas, à cet instant, ce fameux courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas pour l’instant capable d’être heureux de tout ce que nous sommes nous », comment procédons-nous… que se passe-t-il ?

Patience Éternelle de la Lumière

Alors, là, en réalité, ce n’est pas grave du tout !

Simplement, nous allons « choisir », de façon plus ou moins consciente, de revivre cette situation « où l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »… Et ceci, autant de fois que nécessaire pour que nous arrivions à en être nous-même parfaitement heureux !

L’Âme, que nous sommes, nous invite toujours à revivre notre ombre imaginaire, jusqu’à ce que nous puissions reconnaître que la Lumière est Éternelle et Omniprésente…

Et donc, nous revivons cette situation dans laquelle « l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »…

D’une part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience que cette situation particulière n’est en réalité que la Lumière Pure dont nous avions simplement perdu conscience…

D’autre part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience, également, que « le fait que nous ne soyons pas arrivés jusqu’à là à en avoir conscience » n’est en réalité, également, que la Lumière Pure !

Nous n’arrêterons jamais de vouloir Tout aimer, c’est à dire de vouloir être heureux de Tout…

Jamais !

Nous n’arrêterons jamais de vouloir avoir toujours plus conscience de la Lumière, y compris, pour l’instant, dans l’ombre que nous avons imaginée…

Jamais !

Ce n’est que justice d’espérer de nous-même que nous soyons heureux sans condition l’instant suivant… et d’espérer de l’autre qu’il soit heureux sans condition, quand il le voudra et le pourra…

Nous avons raison d’espérer que cela arrive… Nous avons vraiment raison d’essayer encore et encore… jusqu’à ce que cela arrive.

Car cela arrivera inévitablement ! 

Cela est déjà inscrit dans le futur de l’humanité.

Là, il y a eu un long silence… et puis…

En reprenant les textes que nous avons transcrits, je viens de lire que « vouloir que quelqu’un soit autre que ce qu’il est, c’est tenter de prendre possession de lui… »

La Lumière est toujours là, même si nous l’ignorons

Oui, ça, c’est ce que nous appelons « l’ombre »… 

Mais en réalité, nous avons seulement « essayé » de prendre possession de lui, mais sans jamais y être arrivé réellement, car en effet, c’est impossible grâce au libre-arbitre, grâce à la libre conscience que nous sommes, chacun de nous…

Mais, cependant, oui ! cette tentative de l’impossible, c’est l’ombre…

Cela m’a agressé parce que, par exemple, dans la relation mère-enfant, ce n’est que ça ! On cherche tout le temps à ce que l’enfant soit autrement que ce qu’il est.

Non ! Ce n’est pas « que » ça ! Il ne faut pas exagérer non plus en disant que ce n’est « que » ça. Mais, cela a été, c’est vrai, trop souvent ça…

 Mais ça, c’était l’aspect ombreux de la relation… C’était l’ombre par laquelle nous nous étions laissé envahir qui a fait que nous avons pu vouloir que l’enfant soit autre que ce qu’il est…

Mais, il n’y a pas que ça dans la relation d’une mère avec un enfant. Ce n’est pas 100 % ça… Ce n’est pas vrai !

Il y a aussi tout cet amour, tout ce courage d’aimer l’enfant tel il est, aussi ! Il y a des tas de choses qu’une mère aime chez son enfant tel qu’il est… Elle y arrive très bien, le plus souvent ! 

Mais, c’est vrai, il y a aussi des aspects où elle n’y est pas arrivée. Cependant, c’est très, très loin d’être la totalité. Il ne faut pas noircir le tableau plus qu’il ne l’est !

Un sur trois ! Chez moi il y a une de mes enfants avec laquelle, non, non, non ! il n’y a rien qui passe…

J’ai encore essayé : je me suis dit « bon j’essaye encore de l’aimer telle qu’elle est ! » … Et c’est là que j’ai pris conscience que je voulais qu’elle soit autrement que ce qu’elle était !

Le dernier instant est le premier à aimer

Oui, je comprends ! Et je suis en paix d’entendre cela.

Si tu veux, il faut toujours commencer par travailler l’instant qui est « juste avant ». Je veux dire : il vaut mieux s’intéresser en priorité à la mi-temps la plus courte plutôt qu’a une mi-temps plus longue… 

C’est à dire ?

C’est à dire que nous avons dans nos mémoires des choses innombrables que nous n’avons pas, pour l’instant, réussi à aimer : des mémoires de notre vie actuelle, des mémoires de nos vies passées, mais aussi des mémoires du passé de toute l’humanité… 

Évidemment, nous ne pouvons pas essayer d’aller travailler tout ça d’un seul coup… 

C’est en effet énorme ! Et, vu notre allégeance à l’ombre depuis des millénaires et des millénaires, nous ne sommes vraiment pas capables, pour l’instant, aujourd’hui, d’aimer tout ça… en une seule fois !

Oui, c’est énorme et souvent, c’est inaccessible !

En ce qui concerne les mémoires de cette vie, par les différentes thérapies disponibles dans notre société aujourd’hui, nous pouvons, peut-être, les travailler par le biais de la pensée ou bien par celui du corps …

Et, il faut bien le reconnaître, cela est déjà bien difficile… voire, pour l’instant, impossible pour beaucoup trop d’entre nous.

Mais, en ce qui concerne les mémoires qui n’appartiennent « pas » à cette vie, on ne peut pas s’y adresser avec nos pensées ou avec notre corps : c’est du domaine de l’Âme…

Mais, quelle conscience avons-nous de l’Âme ?

Alors, de tout ceci, il résulte que ce qui nous est le plus accessible pour l’instant, c’est à dire ce que vraiment là, à cet instant, nous pouvons envisager d’aimer, ce dont, là, à cet instant, nous pouvons envisager d’être heureux le plus facilement, c’est tout simplement la mi-temps d’avant… C’est, tout simplement, ce que nous venons de vivre, « là », juste à l’instant précédent ! 

C’est la pensée que nous avons eue juste-là… C’est l’émotion que nous venons de ressentir, juste-là… Ce sont les paroles que nous venons de dire ou que l’on vient d’entendre, juste-là… Ce sont les actes que nous venons de faire ou les situations que nous venons de vivre… juste-là, à la mi-temps précédente !

C’est là, notre mémoire qui nous est la plus accessible : c’est notre mémoire immédiate… En effet, nous la voyons encore clairement, nous en avons encore une très bonne conscience… Et elle se propose très clairement à notre amour, à notre joie… Si nous voulons bien le reconnaître !

Eh bien, en pratique, il n’y a pour nous que cette seule priorité ! Et c’est à elle, avec notre mi-temps de retard, qu’il nous faut faire face en premier… C’est elle qu’il nous faut apprendre à aimer en priorité… Car nous en avons encore une claire mémoire.

Essayons peut-être de nous la représenter, cette mémoire immédiate, en utilisant à nouveau la ligne du temps que nous avions dessiné tout à l’heure pour réaliser ce qu’était « une mi-temps de retard » :

Donc, ce dont nous avons le plus de conscience et ce sur quoi nous avons le plus de pouvoir, c’est « la mi-temps juste avant » … C’est l’instant que nous venons juste de vivre…

Par exemple, sur notre schéma, à l’instant « 4 », ce dont nous avons la conscience la plus claire, c’est l’instant « 3 » et non pas l’instant « 2 » et encore moins l’instant « 1 » etc…

Lorsque nous vivons l’instant « 4 », cet instant « 3 », qui est l’instant juste précédent, est encore tout frais dans notre mémoire…

Eh bien, c’est, en priorité, cette mémoire la plus proche, que nous devons envisager d’aimer, plutôt que d’essayer d’aimer une mémoire plus ancienne, même si celle-ci semble peut-être beaucoup plus importante ou si elle semble exister depuis beaucoup plus longtemps…

En effet, être heureux de ces mémoires plus anciennes ou plus importantes, c’est pour nous, trop souvent encore, impossible à faire aujourd’hui…

Ceci du fait des nombreux évènements qui ont été vécus et dont chacun d’entre eux a laissé une trace, c’est à dire une mémoire.

Il y a donc de très nombreuses mémoires qui se sont installées entre ces mémoires anciennes et cet instant que nous sommes en train de vivre là.

Alors, apprenons donc à aimer d’abord ce qui est facile… Et ensuite nous aborderons de plus en plus facilement ce qui nous était même jusqu’à là impossible !

La mi-temps juste précédente, c’est la plus accessible… et c’est elle qui nous offre le fait le plus immédiat, le plus simple, à aimer !

Aimer quelque chose d’ancien et énorme, c’est bien sûr plus difficile pour la plupart d’entre nous…

Alors apprenons d’abord à aimer des choses plus petites et plus accessibles :

La mi-temps précédente est, en général, la plus accessible et la plus facile à aimer !