Eh voilà ! Je me réveille une nouvelle fois… Et je choisis d’être heureux encore une fois.
Être heureux, c’est un choix… Et c’est mon choix. Je suis heureux chaque fois que je suis conscient que je suis heureux…
Et j’en suis conscient en le pensant, tout simplement…
En le pensant, quels que soient les évènements, c’est à dire les faits.
Penser, c’est voter !
Chaque fois que je pense, je choisis le monde de demain.
Si je choisis d’être heureux de ce que je pense, au même moment, je choisis d’être heureux de ce que je vis, je choisis d’être heureux du monde…
La conséquence ? Je vis une vie plus agréable et le monde s’améliore.
Les Êtres humains sont insatisfaits chaque fois qu’ils pensent ce qu’ils ne sont pas heureux de penser… Pour se vivre plus heureux, il suffit qu’ils osent se poser une question essentielle :
“Qu’est-ce que je suis le plus heureux ou la plus heureuse de penser à cet instant ?” Et qu’ils osent répondre avec vérité !
Le plus grand des courages, c’est de penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… qui est, c’est vrai, le plus souvent bien différent de ce que notre troupeau pense !
C’est toute la question à laquelle j’ai pensée cette nuit… La question de la complémentarité entre “la tradition” et “l’innovation”… Mais aussi entre ma droite et ma gauche… Entre le haut et le bas… Entre ici et là-bas… Entre le passé et l’avenir… Entre moi et les autres…
Voici, par exemple, ce qu’a dit mon ami Alphonse de Lamartine à propos de la tradition et de l’innovation :
“ Deux forces opposées régissent le monde moral : la tradition et l’innovation, autrement dit, l’autorité et la liberté.
Elles le maintiennent à la fois en équilibre et en mouvement.
La religion établie est la plus imposante des traditions.
La raison, l’examen, la discussion, la liberté sont les forces d’innovation.
Leur puissance, au lieu d’être dans l’immuable, est au contraire dans leur perpétuelle recherche et dans leur transformation continue.
Ces deux forces méritent un égal respect car l’une et l’autre sont de Dieu.
Avec l’idée immobilisée dans une institution immuable, la pensée humaine tarit, faute de renouvellement, l’humanité s’engourdit, la société ou la nation tombent en assoupissement ou en servitude.
Avec l’innovation seule, la société se précipite et tombe en poussière par l’accélération désordonnée et sans contrepoids de la pensée. Il faut que ces deux forces soient représentées et servies dans leur juste mesure. ”
Nous étudierons un jour les paroles de Lamartine pour rebondir dessus…
Ces deux forces, “la tradition” et “l’innovation” ne sont pas opposées, mais bien complémentaires, c’est ce que nous a expliqué Lamartine, avec ses paroles toujours si harmonieuses.
Mon but ultime, à chaque instant, c’est d’être heureux.
Par exemple, mon but, dans ma vie n’est pas de dormir ou d’être éveillé… Mais bien d’être heureux ! D’être heureux que je dorme ou que je sois éveillé…
Donc d’être heureux de dormir, lorsque je dors et d’être heureux d’être éveillé lorsque je suis éveillé.
Je ne veux pas, en effet, par exemple, être heureux à la condition que je dorme 7 heures par nuit… Non ! Je veux être heureux de dormir ce que je dors et heureux de me réveiller, comme j’ai été heureux de m’endormir… Et puis c’est tout !
Dans mon passé, celui de cette vie-ci et probablement celui de mes nombreuses autres vies humaines, j’ai finalement beaucoup appris à « calculer » mon sommeil, comme également à « calculer » ma nourriture etc…
Bien sûr, chaque fois que j’ai été heureux de calculer mes heures de sommeil, cela a pu peut-être être une forme de mon bonheur et non une condition de mon bonheur… Mais, cela a-t-il été souvent le cas ?
Non ! Je le reconnais bien volontier aujourd’hui… Je ne pense pas avoir été souvent heureux de « calculer » mon sommeil ou mon alimentation et de faire de ce calcul la condition de mon bonheur…
Comme par exemple : « Je ne serais heureux que si je dors tant d’heures » ou bien « Je ne serais heureux que si je mange moins de sucre », etc.
C’était là un bonheur conditionné et donc bien fragile !
Peut-être même que je n’ai jamais été heureux de le faire! Car ce qui m’intéresse vraiment et qui seul m’a toujours intéressé, c’est d’être heureux sans condition… Sans aucune condition !
Je ne veux pas être heureux à condition de quelque chose, ni à condition de n’importe quoi !
Comme là, à cet instant, je ne veux pas être heureux à condition que j’écrive très bien. Je veux, simplement, être heureux « écrivant »…
C’est à dire que je veux être heureux que j’écrive ou pas et que j’écrive bien ou pas. Et comme là, à cet instant, j’écris sur mon ordinateur, je choisis d’être heureux « d’écrire sur mon ordinateur » comment que j’écrive…
Et puis c’est tout !
Aucune conditions à mon bonheur ne m’intéressent, sauf celles que je suis heureux d’avoir et le temps que je suis heureux de les avoir…
Mais là, je suis très exigeant et, par exemple, je me pose, alors, la question : « Est-ce que je suis heureux de mettre telle condition à mon bonheur ? »
Et, là, je suis bien obligé de reconnaître que rares sont les « Oui » spontanés qui répondent à cette question…
La très grande majorité du temps, c’est « Non »… Non, je préfère être heureux sans aucune condition, vraiment aucune !
Je préfère être heureux de dormir comme je dors, comme j’ai dormi et comme je dormirai, sans y mettre aucune condition.
Mais comment ? Comment abandonner « toutes » les conditions que l’ombre de l’humanité, que j’aime tant pourtant, m’a encouragé, depuis des millénaires, à mettre en place pour mon bonheur ?
« L’ombre », c’est tout simplement la Lumière dont j’ai perdue conscience…
Une paraphrase de cela serait de dire que « le mal » est la Perfection dont j’ai perdu conscience…
Je crois en effet, depuis longtemps, que « c’est la conscience qui fait toute la différence »…
Ma conscience, c’est ma pensée… Si je pense par exemple « La Lumière n’existe pas », je choisis là de perdre conscience que la Lumière existe…
Et je suis bien libre de le faire… Je suis libre de ma pensée… J’ai, comme tous les Êtres humains, ce que l’on appelle le Libre-Arbitre…
Mais, attention ! C’est ce que je pense qui définit ce que je vis…
Si quelqu’un pense différemment de moi, ce qui est toujours le cas, cette Être vivra une autre vie que la mienne, ce qui est également toujours le cas.
En effet quel Être vit la même vie qu’un autre Être ? Aucun ! Je ne vis la vie de personne d’autre et aucun Être ne vit ma vie… Ça, c’est sûr !
Bon ! À cet instant, je choisis de penser que la Vie est Parfaite… Et hop ! Je vis ma Vie Parfaite…
Mais si quelqu’un pense que la Perfection n’existe pas… Eh bien, hop ! Lui, il vit sa Vie imparfaite…
Pour moi, nous ne sommes différents que par notre conscience, puisque je pense que la Vie est toujours Parfaite, que ce soit la mienne ou la sienne et que lui pense que la Vie est imparfaite, en particulier, peut-être la sienne.
Chacun de nous vit donc ce qu’il pense… Et c’est Parfait ! Bien sûr ! Heureusement que c’est comme cela…
Heureusement ?
Oui, car c’est ce qui garantie que nous pouvons, lorsque nous le désirons, choisir de penser différemment et ainsi vivre différemment…
Par exemple, disons que quelqu’un pensait que la Vie était imparfaite depuis toujours, et vivait donc sa Vie « imparfaitement » depuis toujours !
Eh bien, si a un moment donné il choisit, librement, de penser que la Vie est Parfaite, il va maintenant vivre « sa Vie » bien différemment. Il va vivre sa Vie Parfaite !
Et à tout instant, il est libre de le faire… S’il le choisit.
Mais, c’est vrai que pour faire cela, il lui faut un grand courage.
Il faut en effet un grand courage pour penser différemment que les gens que vous aimez et respectez…
Depuis toutes nos vies de mammifères il a toujours été dangereux de s’éloigner de notre groupe !
Et ce qui nous a permis de rester plus longtemps dans nos corps de mammifères pendant des millions et des millions d’années peut être maintenant, parfois, un obstacle à l’expression de notre libre arbitre.
Pour revenir à notre sujet du début, il faut donc un grand courage pour dormir le Sommeil du Juste…
Il faut beaucoup de courage pour dormir, seulement par joie et pour aucune autre raison…
Cela veut dire, en effet, qu’il faut, déjà au minimum, que j’ose être parfaitement heureux d’être éveillé, parfaitement heureux d’être fatigué, parfaitement heureux de me reposer, parfaitement heureux de m’endormir, parfaitement heureux de dormir, parfaitement heureux de me réveiller et parfaitement heureux d’avoir dormi, etc. etc.
Et pour vivre notre joie, sans aucune condition, à chaque instant, pour vivre notre Vie Parfaite en permanence, il faut que nous mettions en action notre Libre Arbitre d’une façon bien différente que ce que nous avions fait jusqu’à là.
Il va nous falloir beaucoup de générosité vis à vis de nos mémoires, de nos habitudes de pensées, et vis à vis des autres qui pensent encore probablement bien différemment de nous pour l’instant !
Alors, aujourd’hui, je m’entraine encore un peu… Et, si vous le voulez, entrainez-vous avec moi… Moi, je m’entraîne en écrivant… Vous, vous entraînez en lisant… Mais, tous, nous nous entrainons en pensant.
Car écrire, c’est penser, mais lire, c’est également penser !
Mais attention ! Vous, surtout, ne pensez que les pensées que, « vous », vous êtes heureux de penser… Certaines des pensées que je pense avec joie, vous pouvez, vous aussi être heureux de les penser… Et c’est super !
Mais, d’autres pensées que je suis heureux de penser, vous pouvez, vous, ne pas être heureux de les penser aujourd’hui… Alors, ne les pensez pas aujourd’hui… Et, ça, c’est également super !
Le plus important, c’est que nous soyons heureux et non pas que nous pensions telle ou telle pensée !
Alors, on y va !
Je dors du Sommeil du Juste
Je pense,, librement ce que je suis le plus heureux de penser.
J’écris ce que je suis le plus heureux d’écrire.
Je pense par plaisir…
Je ne crois que ce que je suis le plus heureux de croire.
Je dors de mieux en mieux.
Je suis parfaitement heureux d’être fatigué.
Quelle joie d’être fatigué !
La fatigue est mon amie.
Plus je suis heureux d’être fatigué, mieux je dors.
Heureux, je m’allonge ! Heureux, je pense les pensées que je suis le plus heureux de penser… Et heureux, je m’endors, pour me réveiller heureux.
Dormir consiste à être heureux.
Ce n’est pas mon sommeil qui me repose, c’est la joie que j’ai à dormir.
Je crois dans la Perfection de mon sommeil.
Mon sommeil est Parfait.
J’aime autant ne pas dormir que dormir… Je suis heureux sans condition.
Plus je suis heureux, mieux je dors.
Je valorise la qualité de sommeil, plutôt que la quantité.
Plus je suis heureux de dormir, mieux je dors.
Je suis toujours heureux de dormir, alors je dors toujours bien.
J’apprends toujours mieux à être heureux sans condition.
Je dors de mieux en mieux.
Je m’endors de plus en plus facilement.
Seul le bonheur me repose.
Ma joie de vivre est ma seule raison de vivre.
Dormir, c’est bien… Être heureux, c’est infiniment mieux !
Voilà donc quelques exemples de pensées que je suis, moi-même, heureux de penser autour du sommeil…
Vous, vous pouvez en inventer autant que vous voulez… Mais souvenez-vous des règles du jeu de ce site « BeHappy8 ». Revoyons-les ensemble…
Si vous les suivez, vous serez, tout simplement, plus heureux :
1 • Que je sois Heureux, c’est le plus important pour moi et pour tous les autres Êtres.
2 • Je ne suis un Être humain Heureux que lorsque je pense ce que je suis le plus heureux de penser.
3 • Alors, la première question la plus importante que l’Être humain que je suis peut se poser est celle-ci : « Est-ce que j’ai pensé là ce que j’étais le plus heureux de penser, OUI ou NON ? »
4 • Toute réponse, à cette question fondamentale, qui n’a pas pu être un OUI spontané est un NON.
5 • Si c’est NON, la deuxième question la plus importante que je puisse me poser est la suivante : « Qu’est-ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant ? »
6 • Je pense dorénavant cette pensée que je viens de choisir aussi souvent que je suis heureux de la répéter…
7 • Plus je répète une pensée que je suis heureux de penser, plus il m’est facile de la penser.
8 • Je suis donc maintenant un Être un peu plus heureux… Ce qui est le plus important pour moi, bien sûr, mais aussi pour tous les autres Êtres.
Dormons mieux, dormons du Sommeil du « un peu plus » Juste…
Le projet BeHappy8, c’est mon projet pour exprimer ma joie à ma façon unique et encourager toute personne désireuse de vivre et exprimer sa joie à sa façon unique.
La technique moderne me permet de réaliser ce projet de façon souple, publique mais discrète. Grâce à elle, je peux le modifier à chaque instant.
Les textes écrits seront, chaque fois que c’est possible, également disponibles en audio.
Il va falloir que j’apprenne beaucoup de chose pour la création de ce site « BeHappy8 » sur internet…