2024 • ULTIME…

Léonard de Vinci aimait beaucoup les charades…

Alors, en voici une, pour suivre sa trace.

ULTIME…

J’appartiens à l’Éternité… 

Et pourtant, rien n’a été plus manipulé que moi.

J’existais bien avant que l’homme ait pu vivre son libre arbitre… 

Bien avant qu’il ait pu bénéficier de moi, comme toute la Création… 

Bien avant que les fausses autorités aient pu me falsifier.

Je ne me contredis jamais, 

Fidélité, c’est aussi ma qualité.

Tous les progrès humains ont été faits en mon nom.

Mais, les plus grands drames de l’humanité 

Ont également été perpétrés en mon nom !

Je suis beauté ou laideur… 

Beauté pour celui qui me découvre toujours plus en toutes choses et me cultive… 

Laideur, et même danger, pour celui qui m’ignore, me craint et me combat…

Selon les âges 

Qui peuvent durer quelques instants ou bien des siècles, 

Je grandis ou je diminue dans l’esprit de chacun.

Je peux être une excuse pour le mal à un moment, 

Je ne peux être une cause que du bien à un autre moment.

L’homme me cherche à tout instant… 

Et trop souvent me craint plus que tout.

Dans les cœurs, les religions me cherchent 

Sous des noms innombrables… 

Mais, trop souvent, elles me combattent 

Comme si j’étais leur seul danger ! 

Dans la pensée, la philosophie me poursuit,

En général, courageusement.

Mais elle peut aussi me manipuler 

De façon si intelligente !

La science, elle, me poursuit dans la matière… 

Et elle change mon nom en me découvrant toujours plus… 

Mais, trop souvent elle oublie que je suis son but

Et elle peut interdire que l’on me cherche.

Je respecte tout avec douceur.

Jamais je ne m’impose,

Mais l’humble me trouve facilement.

Depuis que vous êtes hommes,

Vous êtes à ma poursuite… 

Mais qui d’autre que l’Éternel

Me connaît totalement ?

La nature m’exprime dans toute sa beauté…

Mais l’homme, par l’usage maladroit 

De son merveilleux Libre arbitre 

M’a, trop souvent, recouvert d’oripeaux.

Je m’exprime en toute chose… 

Et si vous m’écoutez, je suis une bénédiction… 

Mais dès que vous me camouflez, 

Le mal apparaît dans son illusion !

Il est toujours bon de m’entendre, 

Mais qui veut m’écouter ?

On a beaucoup tué en mon nom, 

Mais, pourtant, qui peut me donner un nom unique ?

Je me faufile dans la vie de chacun, 

Dont j’exprime les plus belles attentes… 

Quelles sont les peurs 

Qui vous empêchent de jouir de ma beauté ? 

L’Infini est mon royaume, 

L’Éternité est mon temps…

Personne ne peut me changer, 

Mais chacun peut me découvrir…

Toujours plus…

Ou me cacher !

Vous ne pouvez vivre votre joie

Sans me prendre avec vous.

L’Amour Véritable ne peut exister sans moi, 

Et les amants me désirent plus que tout 

Pour vivre leurs relations les plus belles !

L’homme me met à l’épreuve sans cesse 

Pour me découvrir encore et toujours…

Mais, lorsqu’il me découvre, 

Il y a une chose qui est sûre, 

C’est qu’il me découvrira encore !

Le minéral, le végétal et l’animal me vivent tranquillement… 

Sans le savoir.

Seul l’homme a pu perdre conscience de moi… 

Et souffrir de m’oublier.

Je suis autant dans le moindre grain de poussière 

Que dans les Êtres humains les plus accomplis…

Je m’exprime dans toute la création… 

Depuis le Big Bang, mais aussi bien avant !

Avant que l’Être humain ne vive son libre arbitre, 

La nature me vivait toujours dans sa conscience… 

Depuis le presque début de l’humanité, 

Seuls ceux qui le choisissent 

M’écoute et me vivent dans la paix…

Car je suis toujours la condition de la paix.

Je me suffis à moi-même…

Et pourtant, je suis en lien avec toutes les vertus. 

Je m’exprime totalement dans les plus beaux Êtres de la terre, 

Et alors, chacun peut facilement m’entendre,

S’il le désire.

Je m’exprime tout autant dans les plus malheureux de la terre, 

Mais là, seuls peuvent m’entendre ceux qui me connaissent…

Je suis le but à atteindre, 

Et le point de départ de tout chemin.

Sans moi, rien n’est vraiment réalisé. 

La création n’existe que par moi !

Souvenez-vous de mon nom :

« Vérité » 

Mercredi 6 Mars 2024

Les 8 Entretiens (2ème partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Nous voulons tous être aimé tout le temps et sans aucune condition. C’est là un truc Absolu !

Oui ! Ça, ça rejoint le fait de voir Dieu partout ?

Eh bien, oui ! Bien sûr ! Nous voulons reconnaître le Divin en tout ! 

Nous ne voulons pas, et nous n’acceptons pas une espèce de compromis dans lequel nous allons soi-disant « accepter », de ne pas voir le Divin dans quelque chose… et de Le voir dans autre chose…

Alors, qu’on le veuille ou non, nous sommes fidèles à une Foi Absolue ?

  

Croyants ou incroyants, nous sommes Enfants de la Lumière

Oui ! Par notre Âme, nous sommes fidèles à une Foi Absolue ! Et de ce fait, nous n’avons jamais vraiment accepté une telle incroyance, c’est à dire une telle illusion de séparation d’avec la Lumière !

Donc, le résultat de tout ça, c’est que, tant que nous prétendions que nous n’aimions pas quelque chose, tant que nous n’y reconnaissions pas le Divin, eh bien ! nous avons répété et répété encore et encore, cette situation particulière, ce mot précis, cette émotion vécue, cette rencontre avec quelqu’un, etc… 

Nous avons répété ces expériences, dans le but magnifique d’arriver à les aimer… sans aucune condition ! 

Alors, jusqu’à cet instant, si nous n’y étions pas arrivés encore à cent pour cent, chaque fois que nous avons fait ce choix particulier, qui était de ne pas aimer à nouveau ce fait particulier, de ne pas en être heureux inconditionnellement… nous avons simplement répété à nouveau ce fait « prétendument non-aimé », cette chose, cette situation, cette émotion dont nous n’avions pas réussi à être heureux, que ce soit en nous ou chez l’autre… 

Nous avons répété cette rencontre avec laquelle nous nous étions encore faits mal !

C’est une loi ! C’est une loi dont nous avons pu observer les effets chaque jour et que l’on peut s’amuser à énoncer comme ceci : 

« Nous sommes libres de tout ce que nous Aimons sans condition, mais nous avons été liés, par l’Amour Inconditionnel que nous sommes, à tout ce que nous avons prétendu ne pas aimer… et cela pour arriver à l’Aimer sans aucune condition ! »

  

Nous sommes Âme, nous sommes Pensée… mais nous sommes aussi Corps !

On se souvient aussi qu’il y a une autre loi naturelle intéressante… C’est que pour penser quelque chose, il faut des neurones qui mettent en place un certain circuit neurologique nous permettant de le penser ! 

Si, au début, nous n’avons pas « ce » circuit neurologique pour penser « cette » chose particulière, il va falloir donc le créer de toute pièce… et pour cela il va falloir fournir un effort physique, un effort qui est chimique, un effort qui est biologique, pour créer, dans notre cerveau et dans tout notre corps, un nouveau circuit neurologique qui n’existait pas jusqu’à là !

Oui, bien sûr ! C’est ce que l’on disait tout à l’heure, il faut créer de nouveaux circuits pour penser, ce que nous n’avons jamais pensé !

Oui ! Et cela va nous demander un effort « matériel », un effort « physique », comme celui de faire 50 km en vélo, alors que nous n’avons peut-être jamais fait de vélo ! C’est un effort ! Il faut que le corps construise quelque chose qui n’existait pas jusqu’à là, avant…

Oui ! Quelque chose qui est réel, matériel…

Attention ! Il n’y a pas que le matériel qui soit « Réel » … Le Corps est Réel, c’est vrai ! Mais l’Âme est aussi Réelle et la Pensée également ! 

Tout est Dieu, nous l’avons redit tout à l’heure, et donc, tout est Réel… Dieu est bien la seule Réalité qui soit !

Mais… et corrige-moi si je me trompe, je pense que tu voulais dire : « Quelque chose qui est concret, quelque chose que l’on peut voir avec nos yeux » … et là, oui ! … La science, aujourd’hui, le démontre très bien ! 

Donc, chaque fois que nous « répétons », souvent de façon qui semble obsessionnelle, c’est pour continuer à nous entraîner à reconnaître la Lumière là où, jusqu’à là, nous ne l’avions pas reconnue totalement… 

Apprendre, c’est répéter ! Et apprendre la Lumière, sous quelque aspect que ce soit, c’est donc répéter !

Et nous répétons ! Nous répétons tout à fait sagement ! Ce n’est donc pas une erreur de répéter… 

Par exemple, si nous voulons apprendre la table de multiplication, ce n’est pas une erreur de la répéter pour l’apprendre !

Nous ne disons jamais à un enfant : « Mais arrête donc de répéter ta table de multiplication pour l’apprendre ! Tu l’as dit une fois, c’est terminé, tu la sais ! » Non ! la plupart des enfants ont besoin de la répéter 100 fois, 1000 fois… pour finalement l’intégrer ! Et, bien sûr, nous les y encourageons !

  

On ne peut rien éliminer… On peut tout Aimer

J’entends bien cela. Pourtant, par rapport à la culpabilité je pensais que c’était plutôt… C’est marrant, tu me dis : « Aimer la culpabilité, y reconnaître la Lumière », alors que pour moi, le but, c’était « de ne plus vivre la culpabilité ! »

Là, pour le coup, ça change complètement mes circuits neuronaux !

Tout ce que nous ne voulions pas vivre parce que nous ne l’aimions pas… nous allons le revivre pour l’Aimer !

Et une fois que nous avons réussi à l’aimer, nous avons créé avec cet aspect de notre vie (par exemple avec la culpabilité) une relation saine, une relation de respect, une relation d’amour inconditionnel.

(Silence…)

Mais, il y a une autre chose, qui est très pratique à prendre en compte, c’est qu’il y a deux sortes de culpabilités : il y a d’une part, la « Culpabilité Lumineuse » et d’autre part, la « culpabilité ombreuse ».

  

Culpabilité Lumineuse ou culpabilité ombreuse ?

Oh, oh !

C’est la même Réalité Absolue, c’est la même Lumière, que nous nommons « culpabilité », mais nous pouvons en avoir deux consciences différentes :

« La Culpabilité Lumineuse », c’est celle que Dieu a mis en nous, justement, comme un signal d’alarme « merveilleux » qui nous signale, à chaque fois, que nous venons de perdre conscience de la Lumière, dans telle ou telle situation…

Cette Culpabilité Lumineuse nous invite à réagir et à modifier notre regard, à ouvrir notre conscience à la Lumière… et nous voulons écouter son message avec attention et bienveillance. 

Ce message d’erreur que nous délivre cette Culpabilité Lumineuse est toujours le même : « Nous venons de perdre conscience de la Lumière dans un de ses aspects infinis ! » … 

Ça c’est donc la Culpabilité Lumineuse.

« La culpabilité ombreuse », elle, c’est un usage détourné de la Culpabilité Lumineuse qui a été inventée par l’homme, à partir de la perte de conscience de la Lumière, pour manipuler les autres hommes et se manipuler soi-même !

Tout à coup, il y a longtemps, nous avons pris le même mot et la même émotion, Parfaite à l’origine et pour toujours, mais nous avons décidé que c’était mauvais, que ce n’étais pas bien… Ce n’était plus Dieu ! C’était le démon… puis, plus récemment, nous avons décidé que c’était un problème psychologique etc…

Nous avons perdu conscience de la Lumière dans la Culpabilité et à partir de là, la culpabilité a été, pour nous, ombreuse…

Pourtant, c’est bien simple : « L’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière Éternelle. »

Mais à ce moment-là, cette culpabilité était, pour nous, devenue ombreuse, c’est-à-dire qu’à partir de là, nous en avons souffert et nous avons refusé de l’écouter… Nous avons commencé, même, à la combattre… Et à partir de là, nous avons voulu l’éliminer ! Et nous en avons donc mésusé : nous avons fait un ennemi de notre ami qu’est ce merveilleux don de Dieu !

Et là, nous avons souffert une deuxième fois d’avoir souffert la première fois…

Et ainsi, nous avons vraiment perdu le véritable usage de ce beau signal d’alarme qu’est la culpabilité…

  

La Lumière, seule solution de l’ombre

Donc, en résumé, la culpabilité est une alarme parfaite qui me signale que je viens de perdre conscience de la Lumière… et chaque fois que nous avons choisi de ne pas l’aimer, et donc de ne pas écouter, cette « gentille » culpabilité, nous avons simplement additionné à cette première perte de conscience de la Lumière, une deuxième perte de conscience de la Lumière… puis une troisième… et ainsi de suite ! 

Et nous nous sommes complètement embobinés… dans l’illusion de l’ombre… c’est à dire dans une perte de conscience de la Lumière de plus en plus complexe… C’est le fameux labyrinthe !

Ombre + ombre n’a jamais donné plus de conscience de la Lumière !

Mais, la solution existe : la solution c’est, que nous reprenions, tout simplement, conscience de la Lumière « dans » la culpabilité ! Je dis bien « dans » la culpabilité !

Aimons notre culpabilité, comme elle le mérite…. Voyons la Lumière Omniprésente « dans » la culpabilité… et les choses vont se débobiner tout naturellement… elle vont se délier !

La Lumière est la seule solution de l’ombre ! Il n’y en a pas d’autre !

La conscience de la Lumière est la seule solution à la perte de conscience de la Lumière.

  

Culpabilité, l’ami à abattre ?

Oui, je comprends ce que tu veux dire ! Ah oui ! Mais, je ne pensais pas ça comme ça, ! Tiens ! Je t’attendais au tournant… Mais, je m’attendais à autre chose ! 

Parce que, en fait, concrètement… on va dire, qu’en ce moment, j’ai une certaine forme de culpabilité… qui, à mon avis, ne dois pas être très lumineuse et qui consiste dans le fait que je me sens toujours coupable parce que je trouve que je ne travaille pas assez, au niveau de mes travaux spirituels…

Oui… ?

Je ne travaille pas assez, par rapport à ce que je faisais avant… C’est comme si d’un coup…

Oui ! Cela arrive dans certaines périodes de notre vie…

Et, en plus, je le sais … J’ai tout fait pour combattre cela… J’ai essayé quand même… Mais, globalement…

Ça ne change rien ?

 Ça n’a pas changé grand-chose… 

Je n’arrive pas à savoir si c’est bien ou pas bien ! Je ne suis pas claire ! Je pense que c’est bien de changer les choses aussi, parce qu’elles ont changé, mais quand même il y a un truc qui ne va pas ! 

Bon, en clair, « je culpabilise » ! Ça, c’est certain ! 

Mais, si, là, je ne culpabilisais pas, je pourrais continuer tranquillement mon petit chemin sans rien foutre ! Bon, ce n’est pas que je ne fais rien, mais…

Cela dépend de ce que tu appelles « petit chemin » ? 

Être de plus en plus heureux c’est « le grand chemin », c’est le seul chemin qui nous intéresse tous … 

Ça, c’est le vrai chemin ! Regarde ! Tous les efforts que nous et tous nos amis faisons ont pour but de nous aider à être heureux, en bonne santé, bien dans notre corps… C’est ce qu’on appelle le « bien-être ».

Oui, je sais, je sais… Et bien ! En fait je n’en suis pas si sûre !

De ?

Eh bien, je crois que j’ai entendu tous mes vrais amis me le dire, je l’ai compris, mais il y a en moi quelque chose qui n’a pas encore adhéré à ça… Parce que pour moi le bonheur, c’est travailler, c’est avancer, c’est… Tu vois ?

  

Élévation bazooka ?

Non ! Non ! « Travailler, c’est être heureux ! »

Si, 100 fois par jour, nous désirons « élever » notre pensée, mais que nous ne sommes pas, d’abord, heureux d’avoir pensé cette pensée, nous perdons notre temps… 

Si toutes ces « soi-disant élévations » que nous prétendons faire ont pour but la destruction de ce que nous prétendons vouloir élever, c’est ce que j’appelle des « élévations bazooka » !

Ah oui ! Non…

C’est à dire, ce sont des soi-disant élévations, mais qui, en réalité, ont pour but de détruire la chose et non pas de l’élever… 

Oui ! Mais ce n’est pas si simple que ça !

L’élévation dont nous parlons là, c’est tout simplement la prise de conscience de la Lumière dans un aspect de notre vie et donc la fin de cet ombre qui n’était que la perte de conscience de la Lumière dans ce même aspect de notre vie…

Dès que nous prenons conscience de la Lumière, ça y est, l’élévation que Dieu nous offre depuis toujours, est enfin acceptée par nous ! 

Mais, si nous refusons de voir la Lumière dans ce phénomène, nous perdons, une fois de plus, conscience de cette élévation de conscience qui nous est proposée depuis toujours…

C’est à dire que nous empêchons cette élévation naturelle de se faire pour nous… 

Pour l’instant !

Oui, oui ! Tout à fait !

Dans ce cas, il y a un acte : nous « demandons » au Divin une élévation ! Mais, en fait, cela n’aura pas le résultat escompté ! 

Oui, tu veux dire que c’est une demande d’élévation, mais en même temps, on n’a pas permis l’élévation…

Bien sûr ! Nous savons que Dieu a nécessairement répondu, instantanément, à notre demande d’élévation, car Il est Infiniment Bon, Il est Parfait… donc, là, pas de problème !

 Mais si, à la seconde suivante, notre élévation ayant donc été obligatoirement réalisée, nous reprenons notre même position antérieure de combat et de critiques de ce pour quoi nous avons demandé l’élévation que l’on avait, bien sûr obtenue… Et là, on le prétend à nouveau hors du Divin…

Oui, ce n’est pas intéressant !

Et là, ça n’arrête pas ! Voilà ! À nouveau, nous allons demander et obtenir bien sûr l’élévation… Puis nous allons repenser à nouveau la pensée basse que nous avions pensé auparavant ! Et finalement rien n’a changé encore…

Alors, là, on va redemander, et obtenir bien sûr, à nouveau encore l’élévation ! Mais si nous repensons encore la même pensée basse à nouveau, nous rechutons etc… et finalement nous avons demandé toutes ces élévations pour pas grand-chose !

Oui, c’est souvent comme ça !

Donc, il va falloir faire la demande d’élévation, oui d’accord : cela permet bien sûr l’élévation proposée par Dieu depuis toujours : dès qu’on le lui demande, il le fait ! OK ! ça c’est vrai et certain !

Mais ensuite, il y a un positionnement différent à prendre, car si nous recommençons chaque fois la même erreur, si, à chaque fois, nous perdons à nouveau conscience de l’Absolue Lumière Divine dans cette même situation, nous revenons à la situation d’ombre antérieure…

Donc, il va bien falloir que, en même temps, nous effectuions un travail sur la qualité de nos pensées… 

Là, un téléphone sonne… et il y a une interruption… puis, nous reprenons :

  

Amour et Liberté

Voilà ! Donc, oui, c’est ça ! Nous allons revenir là-dessus pour bien le préciser :

« Je suis libre de tout ce que j’Aime ». 

C’est à dire que nous avons une relation harmonieuse, que j’appelle ici « une relation libre », avec tout ce que nous Aimons. 

Dès que j’Aime, inconditionnellement, quelque chose « je n’ai pas de problème » avec cette chose. D’accord ?

D’accord !

Si nous Aimons le beau temps, nous n’avons pas de problème avec le beau temps… Si nous aimons, la pluie nous n’avons pas de problème avec la pluie… et ainsi de suite… 

Là, ce sont des choses faciles ! Je prends ici des exemples « raz de terre ». Ce sont des exemples du niveau de la classe maternelle, comme nous disons souvent…

Mais, dès que nous parlons de la violence, de l’injustice etc… là, c’est un niveau de difficulté beaucoup plus élevé pour la plupart d’entre nous que d’Aimer… C’est du niveau Bac + 37 ! Bac + 48… voir même Bac + 88… etc.

Si nous avions reconnu la Lumière dans des choses comme la violence et tout ça ? Nous aurions pu arriver à être libre de ça ?

  

Nous sommes liés par l’Amour

Oui ! sans aucun doute ! C’est ce que le Christ a réalisé il y a 2000 ans…

Mais, l’ombre n’a pourtant pas encore quitté notre planète ! Parce que pour qu’il n’y ait plus d’ombre sur notre planète, il faut que chacun de nous le fasse lui-même… sans une seule exception !

Écoute :

 « Je suis libre de tout ce que j’Aime… mais je suis lié par l’Amour (avec un grand « A », c’est à dire par l’Amour Absolu), à tout ce que j’ai prétendu, jusqu’à là, ne pas aimer… »

Et, en fait, j’ai répété cette même situation, pour m’entraîner à l’aimer… jusqu’à ce que j’arrive à l’Aimer sans condition !

Et ça, c’est un fait ! Nous ne pouvons pas nous libérer de ce que nous n’aimons pas. C’est impossible ! Je n’ai jamais vu personne réussir à le faire…

Parce que, même si, dans notre aspect Pensée, nous pensons apparemment ne pas aimer une chose, dans notre aspect Âme, nous n’accepterons, absolument jamais, de ne pas l’Aimer ! Et notre même Âme nous invitera à nouveau à essayer… jusqu’à y arriver !

Mais, nous ne pouvons pas tout aimer !

Nous avons une espèce d’Honnêteté Absolue en nous, qui est au-delà de nos jugements, au-delà de l’ombre en nous… C’est une honnêteté qui dépasse tout, et qui dit : « Jamais nous n’accepterons aucune condition à l’Amour de toute chose ! »

Donc, fondamentalement, nous voulons être heureux sans conditions… 

Donc, nous voulons aimer cette expérience et nous allons la répéter, en souffrant pour l’instant, tant que nous ne sommes pas arrivés à l’aimer… Nous allons la répéter dans notre vie, et dans nos vies, jusqu’à ce que nous l’aimions sans aucune condition !

Et ça, tout le monde le fait. Je l’observe depuis des années et je constate que personne ne peut échapper à lui-même ! C’est notre exigence intime supérieure ! 

C’est notre Perfection qui s’exprime là ! Nous ne pouvons pas échapper à notre quête d’Absolue, nous ne pouvons, et ne voulons absolument pas, échapper à la conscience de la Lumière en nous ! 

Nous pouvons raisonner, aussi douloureusement que nous le voulons, à partir de l’ombre, mais alors, nous reviendrons sur ce sujet tant que nous ne l’aurons pas aimée… et ceci jusqu’à l’Aimer ! 

Ceci probablement parce que, au-delà de tous nos raisonnements ombreux, il y a, en nous, comme en tout, la Lumière qui dit et répète à l’Infini : « Amour Absolu ! ».

  

Nous sommes toujours au début de l’Infini

Les 8 Entretiens (3ème Partie du 3ème Entretien)

 Elle s’entraîne ? Que veux-tu dire ?

L’ombre cherche toujours la même chose : elle cherche à aimer quelque chose qu’elle n’a jamais aimé jusqu’à là…

Elle cherche à aimer quelque chose qu’elle avait, depuis longtemps, prétendu ne jamais aimer…

Et pour apprendre cette chose, si difficile pour elle, comment peut-elle faire ? 

Et bien, elle répète ! Elle répète ! Et elle répète encore… Jusqu’à y arriver !

Oui ! Mais en répétant toujours la même chose ?

La merveilleuse danse de l’ombre

Oui, c’est vrai ! Bien sûr ! En répétant toujours la même chose… Mais comment faire autrement ? Comment apprendre quoi que ce soit sans répéter ?

Comment s’entraîner à aimer l’ombre ? Sinon en essayant et en essayant encore, sans y arriver… Jusqu’à y arriver un jour…

Quand nous apprenons un mouvement de danse, comment fait-on ?

Nous le répétons !

Et il nous est dit, bien clairement, que même le jour du spectacle, nous n’avons pas fini d’apprendre ! Nous n’arrêtons pas d’avoir besoin d’apprendre et nous répétons, et nous répétons encore ! 

Et puis, à un moment donné, on présente le spectacle au public, dans cet état de devenir !

Oui, mais alors ? Tu répètes, tu répètes… Mais qu’est-ce qui a fait qu’à un moment donné, Tac ! ça change ?

C’est que, à ce moment là, l’accumulation des tentatives honnêtes d’aimer ce que nous prétendions ne pas aimer a enfin réussi… Et nous arrivons enfin à aimer ce que, jusqu’à là, nous n’aimions pas ! 

C’est exactement comme un enfant qui, un jour, réussi à marcher, alors que jusque là, malgré ses tentatives nombreuses, il n’y était pas encore arrivé…

Oui, mais tu n’en as pas conscience ! Tu n’as pas conscience que là, Tac ! tu l’aimes…

Notre État Originel

Tu n’en as pas conscience, parce que c’est « naturel » ! 

Aimer, c’est aussi naturel que de respirer… 

Et la plupart du temps, nous n’avons pas conscience que nous respirons parce que… « c’est naturel » !

Quand nous retombons dans notre « État Naturel d’Amour Inconditionnel », tout est simple à nouveau, nous ne faisons plus d’effort… Enfin.. ! Et tout d’un coup, il n’y a comme « plus rien » ! 

C’est comme un silence, une paix… et là nous avons l’impression de « ne pas faire d’efforts » … C’est facile !

Mais, il y a eu des milliers d’années d’efforts faits par l’ombre en nous en amont…

J’avais la sensation que c’était un peu comme une injonction… Tu sais ! À un moment, quand ça devient vraiment impossible ! Et que l’on ordonne à l’ombre de disparaître…

Il y a ça aussi : Et tac ! Nous y allons !

Oui, ce n’est plus possible de persister à ne pas aimer l’ombre ! Voilà !

Oui! Et tac ! Nous y allons ! Nous allons l’aimer tel quelle est, cet ombre…

Il y a sûrement différents aspects dans ce succès que nous n’arrivons pas à exprimer tous, dans leurs infinis détails…

Mais le résultat final, c’est que nous « retombons », nous retombons dans notre nature… Nous retombons dans notre propre Nature véritable qui est « d’être heureux » ! 

Ce bonheur, il exprime, à chaque fois, l’ouverture de notre conscience à la Lumière… et là nous faisons une expérience de la « facilité »…

En effet, là, sur cet aspect particulier de la vie que nous avons enfin réussi à aimer, nous avons fait un bond en avant… Naturel ! 

Dans ce domaine, dorénavant, nous pouvons toujours fournir des efforts, mais ce ne sera plus jamais des efforts désagréables ! Nous ne faisons que des efforts que nous sommes heureux de faire… 

Et c’est là l’expérience de notre véritable État Originel…

Mais, cela est-il possible ?

Voir les choses en face

Oui !

C’est possible ! Ce ne sont plus des efforts au sens ombreux du terme… Tu sais ? « À la sueur de ton front » ! Non, maintenant, ce ne sont plus des efforts au sens douloureux du terme ! 

Non, non ! Nous n’enfanterons plus dans la douleur ! Il n’y a plus aucune raison d’enfanter dans la douleur, que ce soit d’un enfant ou d’une réalisation quelconque… 

Et, pour chacun de nous individuellement, c’est tout à fait accessible dès aujourd’hui.

Mais, c’est vrai que cela demande de lâcher-prise sur de plus en plus d’aspects de l’ombre… Il s’agit bien d’apprendre à aimer, de mieux en mieux, toutes ces mémoires ombreuses ! 

Et cela, c’est justement, justement, ce qui nous a été tout à fait interdit depuis des millénaires par l’ombre elle-même…

Oui ! l’ombre nous avait interdit d’aimer quoi que ce soit…

Mais, là, tout un coup, nous nous retrouvons, de plus en plus souvent de l’autre côté du miroir… Et nous voyons les choses « en face », comme il est dit… et, maintenant, nous voyons que ce que nous regardons n’est « que » de la Lumière Elle-même… 

Et là, nous constatons que les efforts que nous faisons alors, nous sommes super heureux les faire.

Et alors ? Maintenant où est le problème ?

Mais, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de problèmes, finalement ! Ça se résume à très peu de choses…

Mais il n’y a « pas » de problème du tout ! Il n’y a « aucun » problème !

La Réalité, c’est qu’il y a zéro problème dans la Création Divine…

Aimer s’agripper à notre rocher

C’est vraiment… 

C’est vraiment ce que je sens en rapport à un lâcher-prise, c’est comme si j’avais tout et que je m’accrochais à mon rocher : 

Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! …

Mais, c’est bien normal ! « S’accrocher à ton rocher », comme tu dis, c’est, d’une part, vivre une répétition intense de la situation que tu es vraiment prête à aimer…

Et, d’autre part, refuser encore, cependant, très fortement de l’aimer… 

Alors là, tu répètes ! Tu répètes ! Tu répètes si intensément que c’est un peu comme une crise de tétanie !

Mais là, une chose que tu veux, parmi d’autres… Et que tu viens d’exprimer très clairement : c’est de t’aimer toi-même, y compris « quand tu t’agrippes à ton rocher » ! 

Ho la la ! … Mais alors là ! Là, tu m’as eu !

Et là, nous rions un bon moment…

He oui ! Mais c’est ça ! C’est pour ça que nous continuons à nous agripper !

C’est parce que nous ne nous sommes pas encore vraiment totalement reconnus comme Lumière lorsque nous sommes en train de refuser de lâcher prise sur ce rocher auquel nous nous agrippons !

Nous pensons que c’est encore un truc « à abattre », à détruire, chez nous !

Silence…

He bien, non ! Ce n’est pas à abattre, c’est à aimer ! 

Et si nous arrivons à l’aimer, si nous arrivons à aimer cet agrippement qui est le nôtre à « ce » rocher particulier, il va se détendre et même disparaître : nous le lâchons tranquillement… 

Et ensuite tu peux te dire : « Mais, comment je faisais ? C’est impossible ! Il y avait bien un rocher ? Et je m’y agrippais ? Mais où est-il ? »

Et là, maintenant, sur cet aspect particulier de ta vie, tu peux aller où tu veux quand tu veux, tu voles, mais il n’y a plus ce rocher auquel tu t’agrippais douloureusement !

Parce que, enfin, tu l’as aimé…

Oui, c’est vrai ! Il n’y a pas de raison !

La foi naturelle

C’est merveilleux ! En fait, c’est ça la vraie merveille… Ce ne sont pas les merveilles de l’ombre si tarabiscotées ! 

Non ! là, c’est une merveille lumineuse, simple, naturelle, originelle, que d’ailleurs tous les enfants que nous avons été, avant que nous n’ayons été trop rééduqués et que nos mémoires antérieures n’aient à nouveau investi nos corps énergétiques… ont vécu…

Silence…

Mais, c’est la foi aussi ?

Oui ! C’est « la Foi Naturelle » ! C’est la foi qui nous tombe d’en Haut !

Il n’y a aucun « effort » douloureux à accomplir pour la vivre…

Alors, là, c’est étonnant ! C’est vraiment le mouvement inverse de celui qui nous a été toujours prôné…

Oui ! C’est vrai… L’ombre a toujours prôné beaucoup « l’effort douloureux » … Elle a prôné toute cette souffrance pour aller de là où nous sommes à là où nous devrions, soi-disant d’après elle, être !

Alors que les Êtres les plus beaux, eux, nous ont toujours dit qu’être heureux c’est la chose la plus naturelle qui soit ! 

C’est l’ombre qui nous a fait croire qu’il fallait remplir des tas de conditions, impossible à réaliser, pour être heureux… Et bien sûr, que ceux qui nous le proposaient méritaient tout notre respect…

Mais, la Lumière, Elle… Elle nous dit : « Être heureux, c’est la chose la plus Naturelle… »

Responsables, nous avons choisi ; alors choisissons

On nous a appris à nous flageller… et…

Oui ! On nous l’a appris… On nous a appris… Mais nous, nous avons aussi, nous-même, beaucoup participé… à cette ombre ! 

Nous l’avons accepté et ensuite nous l’avons appris aux autres ! 

Nous avons été les artisans de notre propre labyrinthe dont nous avons, en réalité, construit chacun des murs…

Mais, nous avons cru, pendant des siècles, qu’il fallait faire ceci et encore cela, et encore ceci… pour être un jour, peut-être heureux… dans l’au-delà… Peut-être au Paradis !

Et là nous rions…

Mais, aujourd’hui, nous apprenons à ne pas nous en vouloir… 

Et nous ne nous en voulons plus d’avoir essayé de toutes nos forces de remplir toutes ces conditions que l’ombre, en nous et autour de nous, nous imposait pour être heureux… Bien sûr, sans jamais, mais vraiment jamais y être arrivé !

Nous avons été comme ça, oui, c’est vrai ! 

Et aujourd’hui, nous apprenons, chaque jour, à aimer notre passé… Et alors ? Lorsque nous y sommes arrivés, où est le problème maintenant ?

Le problème, c’est peut-être notre passé qui était si difficile à aimer.

Oui, mais pourtant ? Est-ce que Dieu, Lui, nous aime moins parce que nous sommes restés coincés dans notre labyrinthe pendant des millénaires ? 

Non ! pas du tout ! L’Amour Absolu est réellement « Absolu » et nous sommes Aimés sans aucune condition ! 

Nous avons été Aimés depuis toujours, même quand nous avons nié cet Amour… Nous avons été aimés lorsque nous avons eu peur, très peur, de ne pas l’être !

Tout est ouvert ! C’est l’Amour sans limite… et il faut simplement que nous osions le reconnaître… Et nous le reconnaissons de plus en plus simplement et de plus en plus confortablement… Sans plus de chichi !

Parce que l’Amour sans limite, c’est confortable !

Mais, moi, je suis assez concrète… 

Et actuellement, je me confronte, régulièrement, à une personne difficile et même insupportable ! Je suis pleine de bonne volonté, mais ce qui me perturbe beaucoup, c’est que chaque fois que je reviens chez moi je me dis : « Ho lala ! Qu’est-ce que ça me pèse ! Mais qu’est-ce que ça me pèse ! »

Comment veux-tu que j’aime ça ?

L’adorer en Tout

Eh bien, justement, quand « ça te pèse » !

Quand tu as répété « Ça me pèse » sans être heureuse de le répéter, chaque fois que tu revenais chez toi, tu exprimais, en fait, ce sentiment « Ça me pèse » que tu te proposais d’aimer et que tu étais en train d’essayer de réintégrer et de reconnaître comme la Lumière… Au lieu de le combattre !

Et tu as revécu ce sentiment autant de fois que nécessaire pour pouvoir arriver à l’aimer.

Ah oui ! D’accord ! C’est ça que je voyais en moi, mais ce n’était pas très clair…

Ce sentiment, « Ça me pèse », en fait, il ne doit pas ne pas te peser désagréablement ! 

Cela ne doit te peser que pour que tu sois heureuse que ça te pèse ! 

Et dès l’instant où tu es heureuse que « ça te pèse », ce poids n’est plus un poids au sens ombreux, traditionnel, douloureux, du terme…

Oui, mais là, j’ai du mal à faire la différence et à savoir où est le…

Il n’y a « pas » de différence à faire…

Non ? Pas de différence à faire ?

Je ne crois pas qu’il faille faire une différence car si tu cherches une différence, tu imagines une séparation…et tu imagines qu’un côté est mieux que l’autre… 

Et là, nous rions…

Évidemment, que je cherchais ça !

Alors là, tout semblait se compliquer ! 

Non ! Non ! C’est simple ! C’est vraiment simple… Il s’agit vraiment, simplement, de « tout aimer »… 

La proposition qui nous est faite, depuis toujours, c’est d’être heureux de tout ce que nous vivons… Parce que tout est Dieu Lui-même… 

C’est une adoration continue du Divin en Tout ! 

Abandonnons toute tentative d’opposer quelque chose au Divin Infini !

Adorons « ne pas y arriver »

Oui mais, justement, c’est ça qui me perturbe : parce que je n’y arrive pas !

Oui, c’est sûr ! Nous avons tous eu l’impression de ne pas y être arrivé tant que nous n’avons pas été heureux de « ne pas y être arrivé » ! 

Ah, non ! Là, tu exagères !

Eh bien oui ! C’est ainsi ! Nous avons répété, et répété encore, l’émotion « je n’y arrive pas » pour être, enfin un jour, heureux de « ne pas y être arrivé » … C’est pour cela que nous avons répété la situation de « ne pas y être arrivé » jusqu’à aujourd’hui !

Mais, je « veux » y arriver… J’en ai marre !

Bien sûr que tu veux y arriver et, en réalité, tu y arrives ! Si tu es honnête, tu es obligée de constater que tu y arrives de mieux en mieux… 

Honnête, tu ne peux pas faire autrement : la vérité c’est que tu es de plus en plus heureuse, de plus en plus ouverte ! Et cela de plus en plus souvent.

Oui, c’est vrai, je suis bien obligée de le reconnaître…

Et donc, tu arrives même de plus en plus souvent à être heureuse d’en « avoir marre » !

Et nous éclatons de rire…

Plus sensible aujourd’hui qu’hier…

Mais, aussi, bien sûr, tu es de plus en plus sensible et de plus en plus exigeante… C’est normal, ça va avec : ça fait partie du cadeau ! 

Nous ne voulons pas ne plus être sensible ! Nous voulons être de plus en plus sensible jusqu’à devenir, un jour, « absolument sensible » !

Il faudra simplement apprendre à gérer cette nouvelle sensibilité toujours plus grande, si belle et toujours plus grande encore…

Oui, il le faudra, bien sûr !

Mais, si tu veux, à chaque étape, à chaque nouvel aspect, il y a des myriades de mémoires qui se présentent au portillon de notre conscience… 

Mais attention, c’est une image : les mémoires ne se présentent pas une par une… elles n’arrivent pas par un petit trou, comme ça, à la queue leu-leu…

Non, c’est vrai, elles arrivent par paquet !

Tout cela peut nous sembler désordonné, mais les mémoires arrivent à notre conscience dans le bon ordre, c’est à dire l’ordre dans lequel nous sommes, à cet instant, le plus capable de les accueillir… L’ordre dans lequel nous sommes le plus capable d’envisager de les aimer.

C’est « l’Ordre Naturel Parfait » dans lequel on est prêt à les aimer, à les reconnaître pour ce qu’elles sont : Lumière Pure ! 

Mais, en même temps, par habitude, nous pouvons hésiter à les reconnaître, nous pouvons même résister à les reconnaître et continuer de les combattre… Alors qu’on est mûr pour pouvoir les aimer, c’est à dire que l’on est vraiment prêt à en être heureux !

Soyons Hercules

Et là, il y a une seule solution que décrit d’ailleurs très bien, par exemple, le beau mythe de l’Hydre de Lerne des 12 Travaux d’Hercules… En voici une version :

« Après avoir trouvé l’Hydre, ce monstre du mal aux multiples têtes horribles, Hercules a commencé à couper une première tête… et, aussitôt, deux têtes ont repoussé ! 

Alors, il a, avec sa force surhumaine, dans un combat terrible, coupé les têtes, les têtes, les têtes, les unes après les autres … Mais, à chaque fois, d’autres têtes repoussaient ! Et le combat s’est prolongé, et prolongé encore…

Cela aurait été sans fin, si Hercules n’avait pas eu, enfin, la bonne idée, la bonne attitude… et le courage aussi, de prendre à bras la totalité du corps du monstre, avec toutes ses multiples têtes si dangereuses qui repoussaient sans cesse… de le prendre donc, en entier, dans ses bras puissants et de l’élever, en entier, au-dessus de sa tête… et ainsi de l’offrir au Plus Haut !

Et, là, le combat s’est terminé, car l’Hydre a été guérie… par l’Amour »

C’est une belle version… L’image est belle… La solution de l’ombre est en effet toujours simple :

« Il faut simplement prendre tout… et tout aimer » !

Il suffit de reconnaître la Lumière en tout… Il nous faut tout rendre à la Lumière ! Il faut simplement « aimer notre ennemi », « aimer l’ombre » ! Aimer toute l’ombre !

Arrêtons d’imaginer des séparations partout ! 

C’est la même Lumière Absolue Éternelle qui constitue tout en tout.

Alors, là, oui, c’est simple ! 

Adorons

Ce grain de poussière que nous regardons là, sur le bureau, n’est que la Lumière. Alors, adorons la Lumière dans ce grain de poussière…

Adorons de plus en plus souvent : en mastiquant, en marchant, en posant notre main sur le bureau ou notre tête sur l’oreiller, en buvant… Adorons !

Tout ce qui existe n’est qu’une invitation à la conscience de la Lumière… et à l’adoration !

On nous avait dit que non et qu’il y avait des moments ou des lieux plus sacrés que d’autres : par exemple quand nous méditions ou bien quand nous étions dans un certain endroit où il y avait, soi-disant, plus de Lumière… etc… 

Et puis, on nous avait dit que pendant les autres moments de notre vie ou dans les autres lieus, nous perdions notre temps, car nous étions loin de la Lumière…

Mais, comment pouvons-nous ne pas être dans la Lumière à chaque instant et en tout lieu, alors que cette même Lumière est Une, Omniprésente et Infinie ?

Tout à fait ! Et j’en ai conscience lorsque je suis à côté de cette amie difficile dont je t’ai parlé plus haut, mais… Mais, je n’ai pas dû y arriver parce que quand je revenais, je n’étais pas bien !

La bonne distance

Oui, mais, tout cela étant dit, il t’est peut-être proposé, à un moment donné, d’apprendre à être heureuse de prendre du recul, face à une situation…

Il y a, en effet, plein de petits aspects différents à aimer dans toutes les situations que nous vivons ! 

Par exemple, nous pouvons apprendre parfois à être plus heureux de reculer d’un pas que de continuer à avancer… ou bien d’être heureux de doser nos rencontres. 

Trouvons toujours la dose, ou la distance, à laquelle nous sommes, pour l’instant, le plus confortable, c’est à dire le plus heureux d’être… par rapport à une situation.