Les 8 Entretiens (2ème partie du 1er Entretien)

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

Nous voulons tous être aimé tout le temps et sans aucune condition. C’est là un truc Absolu !

Oui ! Ça, ça rejoint le fait de voir Dieu partout ?

Eh bien, oui ! Bien sûr ! Nous voulons reconnaître le Divin en tout ! 

Nous ne voulons pas, et nous n’acceptons pas une espèce de compromis dans lequel nous allons soi-disant « accepter », de ne pas voir le Divin dans quelque chose… et de Le voir dans autre chose…

Alors, qu’on le veuille ou non, nous sommes fidèles à une Foi Absolue ?

  

Croyants ou incroyants, nous sommes Enfants de la Lumière

Oui ! Par notre Âme, nous sommes fidèles à une Foi Absolue ! Et de ce fait, nous n’avons jamais vraiment accepté une telle incroyance, c’est à dire une telle illusion de séparation d’avec la Lumière !

Donc, le résultat de tout ça, c’est que, tant que nous prétendions que nous n’aimions pas quelque chose, tant que nous n’y reconnaissions pas le Divin, eh bien ! nous avons répété et répété encore et encore, cette situation particulière, ce mot précis, cette émotion vécue, cette rencontre avec quelqu’un, etc… 

Nous avons répété ces expériences, dans le but magnifique d’arriver à les aimer… sans aucune condition ! 

Alors, jusqu’à cet instant, si nous n’y étions pas arrivés encore à cent pour cent, chaque fois que nous avons fait ce choix particulier, qui était de ne pas aimer à nouveau ce fait particulier, de ne pas en être heureux inconditionnellement… nous avons simplement répété à nouveau ce fait « prétendument non-aimé », cette chose, cette situation, cette émotion dont nous n’avions pas réussi à être heureux, que ce soit en nous ou chez l’autre… 

Nous avons répété cette rencontre avec laquelle nous nous étions encore faits mal !

C’est une loi ! C’est une loi dont nous avons pu observer les effets chaque jour et que l’on peut s’amuser à énoncer comme ceci : 

« Nous sommes libres de tout ce que nous Aimons sans condition, mais nous avons été liés, par l’Amour Inconditionnel que nous sommes, à tout ce que nous avons prétendu ne pas aimer… et cela pour arriver à l’Aimer sans aucune condition ! »

  

Nous sommes Âme, nous sommes Pensée… mais nous sommes aussi Corps !

On se souvient aussi qu’il y a une autre loi naturelle intéressante… C’est que pour penser quelque chose, il faut des neurones qui mettent en place un certain circuit neurologique nous permettant de le penser ! 

Si, au début, nous n’avons pas « ce » circuit neurologique pour penser « cette » chose particulière, il va falloir donc le créer de toute pièce… et pour cela il va falloir fournir un effort physique, un effort qui est chimique, un effort qui est biologique, pour créer, dans notre cerveau et dans tout notre corps, un nouveau circuit neurologique qui n’existait pas jusqu’à là !

Oui, bien sûr ! C’est ce que l’on disait tout à l’heure, il faut créer de nouveaux circuits pour penser, ce que nous n’avons jamais pensé !

Oui ! Et cela va nous demander un effort « matériel », un effort « physique », comme celui de faire 50 km en vélo, alors que nous n’avons peut-être jamais fait de vélo ! C’est un effort ! Il faut que le corps construise quelque chose qui n’existait pas jusqu’à là, avant…

Oui ! Quelque chose qui est réel, matériel…

Attention ! Il n’y a pas que le matériel qui soit « Réel » … Le Corps est Réel, c’est vrai ! Mais l’Âme est aussi Réelle et la Pensée également ! 

Tout est Dieu, nous l’avons redit tout à l’heure, et donc, tout est Réel… Dieu est bien la seule Réalité qui soit !

Mais… et corrige-moi si je me trompe, je pense que tu voulais dire : « Quelque chose qui est concret, quelque chose que l’on peut voir avec nos yeux » … et là, oui ! … La science, aujourd’hui, le démontre très bien ! 

Donc, chaque fois que nous « répétons », souvent de façon qui semble obsessionnelle, c’est pour continuer à nous entraîner à reconnaître la Lumière là où, jusqu’à là, nous ne l’avions pas reconnue totalement… 

Apprendre, c’est répéter ! Et apprendre la Lumière, sous quelque aspect que ce soit, c’est donc répéter !

Et nous répétons ! Nous répétons tout à fait sagement ! Ce n’est donc pas une erreur de répéter… 

Par exemple, si nous voulons apprendre la table de multiplication, ce n’est pas une erreur de la répéter pour l’apprendre !

Nous ne disons jamais à un enfant : « Mais arrête donc de répéter ta table de multiplication pour l’apprendre ! Tu l’as dit une fois, c’est terminé, tu la sais ! » Non ! la plupart des enfants ont besoin de la répéter 100 fois, 1000 fois… pour finalement l’intégrer ! Et, bien sûr, nous les y encourageons !

  

On ne peut rien éliminer… On peut tout Aimer

J’entends bien cela. Pourtant, par rapport à la culpabilité je pensais que c’était plutôt… C’est marrant, tu me dis : « Aimer la culpabilité, y reconnaître la Lumière », alors que pour moi, le but, c’était « de ne plus vivre la culpabilité ! »

Là, pour le coup, ça change complètement mes circuits neuronaux !

Tout ce que nous ne voulions pas vivre parce que nous ne l’aimions pas… nous allons le revivre pour l’Aimer !

Et une fois que nous avons réussi à l’aimer, nous avons créé avec cet aspect de notre vie (par exemple avec la culpabilité) une relation saine, une relation de respect, une relation d’amour inconditionnel.

(Silence…)

Mais, il y a une autre chose, qui est très pratique à prendre en compte, c’est qu’il y a deux sortes de culpabilités : il y a d’une part, la « Culpabilité Lumineuse » et d’autre part, la « culpabilité ombreuse ».

  

Culpabilité Lumineuse ou culpabilité ombreuse ?

Oh, oh !

C’est la même Réalité Absolue, c’est la même Lumière, que nous nommons « culpabilité », mais nous pouvons en avoir deux consciences différentes :

« La Culpabilité Lumineuse », c’est celle que Dieu a mis en nous, justement, comme un signal d’alarme « merveilleux » qui nous signale, à chaque fois, que nous venons de perdre conscience de la Lumière, dans telle ou telle situation…

Cette Culpabilité Lumineuse nous invite à réagir et à modifier notre regard, à ouvrir notre conscience à la Lumière… et nous voulons écouter son message avec attention et bienveillance. 

Ce message d’erreur que nous délivre cette Culpabilité Lumineuse est toujours le même : « Nous venons de perdre conscience de la Lumière dans un de ses aspects infinis ! » … 

Ça c’est donc la Culpabilité Lumineuse.

« La culpabilité ombreuse », elle, c’est un usage détourné de la Culpabilité Lumineuse qui a été inventée par l’homme, à partir de la perte de conscience de la Lumière, pour manipuler les autres hommes et se manipuler soi-même !

Tout à coup, il y a longtemps, nous avons pris le même mot et la même émotion, Parfaite à l’origine et pour toujours, mais nous avons décidé que c’était mauvais, que ce n’étais pas bien… Ce n’était plus Dieu ! C’était le démon… puis, plus récemment, nous avons décidé que c’était un problème psychologique etc…

Nous avons perdu conscience de la Lumière dans la Culpabilité et à partir de là, la culpabilité a été, pour nous, ombreuse…

Pourtant, c’est bien simple : « L’ombre n’est que la perte de conscience de la Lumière Éternelle. »

Mais à ce moment-là, cette culpabilité était, pour nous, devenue ombreuse, c’est-à-dire qu’à partir de là, nous en avons souffert et nous avons refusé de l’écouter… Nous avons commencé, même, à la combattre… Et à partir de là, nous avons voulu l’éliminer ! Et nous en avons donc mésusé : nous avons fait un ennemi de notre ami qu’est ce merveilleux don de Dieu !

Et là, nous avons souffert une deuxième fois d’avoir souffert la première fois…

Et ainsi, nous avons vraiment perdu le véritable usage de ce beau signal d’alarme qu’est la culpabilité…

  

La Lumière, seule solution de l’ombre

Donc, en résumé, la culpabilité est une alarme parfaite qui me signale que je viens de perdre conscience de la Lumière… et chaque fois que nous avons choisi de ne pas l’aimer, et donc de ne pas écouter, cette « gentille » culpabilité, nous avons simplement additionné à cette première perte de conscience de la Lumière, une deuxième perte de conscience de la Lumière… puis une troisième… et ainsi de suite ! 

Et nous nous sommes complètement embobinés… dans l’illusion de l’ombre… c’est à dire dans une perte de conscience de la Lumière de plus en plus complexe… C’est le fameux labyrinthe !

Ombre + ombre n’a jamais donné plus de conscience de la Lumière !

Mais, la solution existe : la solution c’est, que nous reprenions, tout simplement, conscience de la Lumière « dans » la culpabilité ! Je dis bien « dans » la culpabilité !

Aimons notre culpabilité, comme elle le mérite…. Voyons la Lumière Omniprésente « dans » la culpabilité… et les choses vont se débobiner tout naturellement… elle vont se délier !

La Lumière est la seule solution de l’ombre ! Il n’y en a pas d’autre !

La conscience de la Lumière est la seule solution à la perte de conscience de la Lumière.

  

Culpabilité, l’ami à abattre ?

Oui, je comprends ce que tu veux dire ! Ah oui ! Mais, je ne pensais pas ça comme ça, ! Tiens ! Je t’attendais au tournant… Mais, je m’attendais à autre chose ! 

Parce que, en fait, concrètement… on va dire, qu’en ce moment, j’ai une certaine forme de culpabilité… qui, à mon avis, ne dois pas être très lumineuse et qui consiste dans le fait que je me sens toujours coupable parce que je trouve que je ne travaille pas assez, au niveau de mes travaux spirituels…

Oui… ?

Je ne travaille pas assez, par rapport à ce que je faisais avant… C’est comme si d’un coup…

Oui ! Cela arrive dans certaines périodes de notre vie…

Et, en plus, je le sais … J’ai tout fait pour combattre cela… J’ai essayé quand même… Mais, globalement…

Ça ne change rien ?

 Ça n’a pas changé grand-chose… 

Je n’arrive pas à savoir si c’est bien ou pas bien ! Je ne suis pas claire ! Je pense que c’est bien de changer les choses aussi, parce qu’elles ont changé, mais quand même il y a un truc qui ne va pas ! 

Bon, en clair, « je culpabilise » ! Ça, c’est certain ! 

Mais, si, là, je ne culpabilisais pas, je pourrais continuer tranquillement mon petit chemin sans rien foutre ! Bon, ce n’est pas que je ne fais rien, mais…

Cela dépend de ce que tu appelles « petit chemin » ? 

Être de plus en plus heureux c’est « le grand chemin », c’est le seul chemin qui nous intéresse tous … 

Ça, c’est le vrai chemin ! Regarde ! Tous les efforts que nous et tous nos amis faisons ont pour but de nous aider à être heureux, en bonne santé, bien dans notre corps… C’est ce qu’on appelle le « bien-être ».

Oui, je sais, je sais… Et bien ! En fait je n’en suis pas si sûre !

De ?

Eh bien, je crois que j’ai entendu tous mes vrais amis me le dire, je l’ai compris, mais il y a en moi quelque chose qui n’a pas encore adhéré à ça… Parce que pour moi le bonheur, c’est travailler, c’est avancer, c’est… Tu vois ?

  

Élévation bazooka ?

Non ! Non ! « Travailler, c’est être heureux ! »

Si, 100 fois par jour, nous désirons « élever » notre pensée, mais que nous ne sommes pas, d’abord, heureux d’avoir pensé cette pensée, nous perdons notre temps… 

Si toutes ces « soi-disant élévations » que nous prétendons faire ont pour but la destruction de ce que nous prétendons vouloir élever, c’est ce que j’appelle des « élévations bazooka » !

Ah oui ! Non…

C’est à dire, ce sont des soi-disant élévations, mais qui, en réalité, ont pour but de détruire la chose et non pas de l’élever… 

Oui ! Mais ce n’est pas si simple que ça !

L’élévation dont nous parlons là, c’est tout simplement la prise de conscience de la Lumière dans un aspect de notre vie et donc la fin de cet ombre qui n’était que la perte de conscience de la Lumière dans ce même aspect de notre vie…

Dès que nous prenons conscience de la Lumière, ça y est, l’élévation que Dieu nous offre depuis toujours, est enfin acceptée par nous ! 

Mais, si nous refusons de voir la Lumière dans ce phénomène, nous perdons, une fois de plus, conscience de cette élévation de conscience qui nous est proposée depuis toujours…

C’est à dire que nous empêchons cette élévation naturelle de se faire pour nous… 

Pour l’instant !

Oui, oui ! Tout à fait !

Dans ce cas, il y a un acte : nous « demandons » au Divin une élévation ! Mais, en fait, cela n’aura pas le résultat escompté ! 

Oui, tu veux dire que c’est une demande d’élévation, mais en même temps, on n’a pas permis l’élévation…

Bien sûr ! Nous savons que Dieu a nécessairement répondu, instantanément, à notre demande d’élévation, car Il est Infiniment Bon, Il est Parfait… donc, là, pas de problème !

 Mais si, à la seconde suivante, notre élévation ayant donc été obligatoirement réalisée, nous reprenons notre même position antérieure de combat et de critiques de ce pour quoi nous avons demandé l’élévation que l’on avait, bien sûr obtenue… Et là, on le prétend à nouveau hors du Divin…

Oui, ce n’est pas intéressant !

Et là, ça n’arrête pas ! Voilà ! À nouveau, nous allons demander et obtenir bien sûr l’élévation… Puis nous allons repenser à nouveau la pensée basse que nous avions pensé auparavant ! Et finalement rien n’a changé encore…

Alors, là, on va redemander, et obtenir bien sûr, à nouveau encore l’élévation ! Mais si nous repensons encore la même pensée basse à nouveau, nous rechutons etc… et finalement nous avons demandé toutes ces élévations pour pas grand-chose !

Oui, c’est souvent comme ça !

Donc, il va falloir faire la demande d’élévation, oui d’accord : cela permet bien sûr l’élévation proposée par Dieu depuis toujours : dès qu’on le lui demande, il le fait ! OK ! ça c’est vrai et certain !

Mais ensuite, il y a un positionnement différent à prendre, car si nous recommençons chaque fois la même erreur, si, à chaque fois, nous perdons à nouveau conscience de l’Absolue Lumière Divine dans cette même situation, nous revenons à la situation d’ombre antérieure…

Donc, il va bien falloir que, en même temps, nous effectuions un travail sur la qualité de nos pensées… 

Là, un téléphone sonne… et il y a une interruption… puis, nous reprenons :

  

Amour et Liberté

Voilà ! Donc, oui, c’est ça ! Nous allons revenir là-dessus pour bien le préciser :

« Je suis libre de tout ce que j’Aime ». 

C’est à dire que nous avons une relation harmonieuse, que j’appelle ici « une relation libre », avec tout ce que nous Aimons. 

Dès que j’Aime, inconditionnellement, quelque chose « je n’ai pas de problème » avec cette chose. D’accord ?

D’accord !

Si nous Aimons le beau temps, nous n’avons pas de problème avec le beau temps… Si nous aimons, la pluie nous n’avons pas de problème avec la pluie… et ainsi de suite… 

Là, ce sont des choses faciles ! Je prends ici des exemples « raz de terre ». Ce sont des exemples du niveau de la classe maternelle, comme nous disons souvent…

Mais, dès que nous parlons de la violence, de l’injustice etc… là, c’est un niveau de difficulté beaucoup plus élevé pour la plupart d’entre nous que d’Aimer… C’est du niveau Bac + 37 ! Bac + 48… voir même Bac + 88… etc.

Si nous avions reconnu la Lumière dans des choses comme la violence et tout ça ? Nous aurions pu arriver à être libre de ça ?

  

Nous sommes liés par l’Amour

Oui ! sans aucun doute ! C’est ce que le Christ a réalisé il y a 2000 ans…

Mais, l’ombre n’a pourtant pas encore quitté notre planète ! Parce que pour qu’il n’y ait plus d’ombre sur notre planète, il faut que chacun de nous le fasse lui-même… sans une seule exception !

Écoute :

 « Je suis libre de tout ce que j’Aime… mais je suis lié par l’Amour (avec un grand « A », c’est à dire par l’Amour Absolu), à tout ce que j’ai prétendu, jusqu’à là, ne pas aimer… »

Et, en fait, j’ai répété cette même situation, pour m’entraîner à l’aimer… jusqu’à ce que j’arrive à l’Aimer sans condition !

Et ça, c’est un fait ! Nous ne pouvons pas nous libérer de ce que nous n’aimons pas. C’est impossible ! Je n’ai jamais vu personne réussir à le faire…

Parce que, même si, dans notre aspect Pensée, nous pensons apparemment ne pas aimer une chose, dans notre aspect Âme, nous n’accepterons, absolument jamais, de ne pas l’Aimer ! Et notre même Âme nous invitera à nouveau à essayer… jusqu’à y arriver !

Mais, nous ne pouvons pas tout aimer !

Nous avons une espèce d’Honnêteté Absolue en nous, qui est au-delà de nos jugements, au-delà de l’ombre en nous… C’est une honnêteté qui dépasse tout, et qui dit : « Jamais nous n’accepterons aucune condition à l’Amour de toute chose ! »

Donc, fondamentalement, nous voulons être heureux sans conditions… 

Donc, nous voulons aimer cette expérience et nous allons la répéter, en souffrant pour l’instant, tant que nous ne sommes pas arrivés à l’aimer… Nous allons la répéter dans notre vie, et dans nos vies, jusqu’à ce que nous l’aimions sans aucune condition !

Et ça, tout le monde le fait. Je l’observe depuis des années et je constate que personne ne peut échapper à lui-même ! C’est notre exigence intime supérieure ! 

C’est notre Perfection qui s’exprime là ! Nous ne pouvons pas échapper à notre quête d’Absolue, nous ne pouvons, et ne voulons absolument pas, échapper à la conscience de la Lumière en nous ! 

Nous pouvons raisonner, aussi douloureusement que nous le voulons, à partir de l’ombre, mais alors, nous reviendrons sur ce sujet tant que nous ne l’aurons pas aimée… et ceci jusqu’à l’Aimer ! 

Ceci probablement parce que, au-delà de tous nos raisonnements ombreux, il y a, en nous, comme en tout, la Lumière qui dit et répète à l’Infini : « Amour Absolu ! ».

  

Nous sommes toujours au début de l’Infini

Les 8 Entretiens (7ème Partie du 2ème Entretien)

Ce sont nos neurones qui fonctionnent comme nous leur avons appris à fonctionner… Mais c’est pourtant bien merveilleux ! 

Pourquoi revenons-nous vers ce type de parole ? 

Tout simplement, pour l’aimer… Pour apprendre à être heureux de l’avoir pensé, de l’avoir cru ! Et ainsi, la rendre à l’Infini, la rendre à Dieu !

Tout ce que nous recevons de Dieu, nous devons le « rendre » … C’est à dire que nous voulons reconnaître que, comme tout, c’est Dieu Lui-même. 

Nous apprenons à ne plus fermer la main dessus, nous ne voulons plus prétendre que cela n’est pas la Lumière… Nous ne voulons plus prétendre que ce soit autre chose que Dieu Lui-même !

C’est tout.

C’est une circulation !

Et c’est très beau, très agréable.

… Silence …

Communication unitaire

Là, nous sommes en train de vivre, je pense, une communication unitaire de bonne qualité… Alors, lorsque nous échangeons, nous ressentons un enrichissement permanent. 

Tout échange avec un Être humain, ou avec tout autre aspect du Divin, comme la nature, ou l’eau lorsque nous prenons notre douche, ou avec l’aliment lorsque nous mangeons, tout cela est un moment favorable, infiniment favorable, à une prise de conscience augmentée de la Lumière…

Et l’instant d’après cela sera exactement pareil : il y aura une autre occasion, merveilleuse, d’augmenter notre conscience de la Lumière et ainsi de suite, pour toujours !

Nous pouvons donc déjà, personnellement, vivre au Paradis dans ce monde actuel… Si nous le choisissons !

Nous n’avons pas besoin d’attendre que toute la terre change pour commencer un Paradis, une petite île de Paradis, qui va…

● 

Contaminer ?

Oui ! C’est cela : qui va contaminer gentiment, en douceur, très respectueusement, tous ceux qui le voudront bien, au moment où ils le voudront bien.

Il faut que, à chaque instant, nous soyons prêts à cela ! 

Voilà ! Et ça, c’est imperceptible, ce n’est pas gênant, c’est gentil, tu vois ? Il n’y a aucun combat, aucune violence vis à vis de l’ombre ! C’est invisible, comme la Lumière Divine qui ne se voit qu’avec la foi.

C’est immatériel ! Et pourtant totalement matériel…

Oui !

C’est comme un… un souffle… C’est un mouvement… qui n’entraine aucun combat… C’est simplement la conscience d’une Présence… et c’est infini comme jeu…

Nous sommes en sécurité… Totalement en sécurité… Il n’y a pas de danger.

Eh non, parce que, en plus, nous avons tout à aimer… Donc, même le danger qui se présente, nous allons pouvoir choisir de l’aimer !

Et la mort, c’est la vie !

Oui !

Et nous sommes en sécurité… Il n’y a plus de peur de mourir.

On n’a pas « envie » de mourir ! Mais seulement, au moment où la mort vient : Lumière ! Conscience de la Lumière ! Plongeon dans la Lumière, comme d’habitude quoi ! 

Comme d’hab. !

« Comme d’hab. » quoi… !

Mais, ça, ce n’est pas un souci pour moi !

Et puis, là, c’est tout ! Rien de différent.

En réfléchissant à la mort de 2 ou 3 personnes amies que j’ai pu observer, j’ai eu souvent l’impression que tout était parti… mais qu’il n’y avait que la matière qui avait du mal à lâcher, plus qu’autre chose ! C’est bizarre…

En général, l’ombre, par la perte de conscience de la Lumière dont elle était constituée… l’ombre donc imaginait que la vie n’était la vie que quand nous étions vivants, c’est à dire que « quand nous avions un corps » …

Ah oui ! donc en fait…

La belle peur de la mort

Dans ce cas, les personnes s’attachaient au corps et, alors, elles craignaient la mort qu’elles s’imaginaient être la fin totale de leur vie… 

Mais cette crainte, elle s’est répétée depuis des milliers d’années, depuis presque le début de l’humanité, pour être aimée ! Il est maintenant temps que nous nous décidions à aimer cette peur de la mort, quand elle apparaît autour de nous ou en nous… 

Cette peur de la mort réapparaissait pour que nous lui reconnaissions sa véritable signification : c’est à dire pour que nous reprenions conscience de la Lumière « dans » cette peur-même.

Cette peur, comme toutes les peurs, est sacrée… Elle mérite d’être aimée, comme toutes les peurs… et quand elle est aimée, alors elle peut remplir sa véritable mission… qui est de nous faire reprendre conscience de la Lumière Éternelle !

C’est intéressant, parce que, là, je m’attendais presque à ce que tu me dises « aimer la mort » … mais, « aimer la peur de la mort », c’est encore autre chose !

Tout mot est un nom de Dieu

Eh bien, oui ! Tout est lié. « Tout » est à aimer.

Il n’y a pas une pensée que nous puissions avoir, un mot que nous utilisons, qui ne soit pas un nom de Dieu !

Si Dieu est Tout, tous les mots que j’utilise nomme une certaine conscience de Dieu. Ils ne peuvent nommer rien d’autre que Lui, puisqu’il n’y a rien d’autre à nommer. D’accord ?

Oui !

Ça, il faut le remettre sans arrêt comme point de départ de tous nos raisonnements !

Sans arrêt ! Oui, c’est ce que je suis en train de voir !

Attention ! Là, à nouveau, je suis en train de nommer Dieu… Là, également, quel que soit le mot que j’utilise, je suis encore en train de nommer Dieu… et toujours Dieu ! 

Et là, nos vieilles habitudes de mémoires vont peut-être nous dire, « mais non ! là, je suis en train de nommer le diable ! »

Mais, non ! Excusez-moi, je n’adhère pas à cela ! c’est bien de Dieu dont nous sommes en train de parler ! 

C’est nécessairement Dieu que je nomme…

Eh bien, tu vois, instinctivement, c’était ça ! Appréhender…

Ce n’était pas instinctif ! C’était « éduqué ».

Oui ! éduqué ! Tu as raison.

Notre instinct originel

Notre instinct, c’est la Lumière ! C’est l’instinct de toute la vie… c’est l’instinct de tout Être humain et de toute vie !

La Lumière, ça c’est l’instinct ! La Lumière, c’est l’Instinct Éternel.

Jusqu’aux bêtes, nous n’avons pas pu contredire la Lumière… Les animaux ont l’instinct de la Lumière… et ils font selon le Plan de Dieu, en tant que tel animal ou tel autre animal… C’est la même chose pour les plantes ou pour les minéraux !

Donc, pour nous humains, comme pour les animaux, les plantes et les minéraux, notre instinct, c’est ça : Notre véritable instinct, c’est la Lumière !

Nous n’avons pas pu perdre cet Instinct Originel ! Nous n’avons pu que le voiler à notre conscience…

C’était là le risque de la Libre Conscience !

Oui, comme tout le reste.

La perte de conscience, c’était comme un voile ! C’était comme un voile sur la Réalité Lumineuse.  

Cela ne pouvait pas être autre chose qu’un voile voué à se déchirer. Il était fait pour disparaître. Ce voile, il a eu un début… Il aura une fin !

C’est ça ! Mais cette histoire de « peur de la mort » ! 

C’est comme s’il y avait toute une perspective qui s’ouvrait : d’abord de prendre conscience des mots, conscience des sensations… et après se positionner en tant que moi… et puis… et puis, changer à chaque fois…

Silence…

Tu penses faire comment, si tu veux que nous bossions ?

Comment travailler ?

Eh bien là, nous travaillons en fait… Nous sommes en train de travailler magnifiquement !

Le fait que nous enregistrions notre échange… nous mettons nos pensées de côté… Après, nous verrons ce que nous allons en faire exactement…

La première chose, ce sera certainement de l’écrire… Donc, toi, si tu le veux, tu transcriras une partie, et moi, une autre. Nous écouterons et nous écrirons… Nous transcrirons tout simplement, au début, et puis après, nous verrons ! 

Si cela nous intéresse, si cela continue à nous plaire, nous nettoierons, nous l’adapterons pour un langage écrit…. Parce que là, nous parlons !

Ce qui est important, c’est que nous abordons des questions qui intéressent tout le monde…

Je le crois… Si nous pouvions écrire exactement ce que nous avons dit et que quelqu’un de censé, d’assez équilibré déjà, puisse le lire, il me semble qu’il ne perdrait pas son temps à le lire… 

Il y aurait, pour lui, des bribes de quelque chose d’intéressant… Il pourrait peut-être glaner des choses, ici et là, à droite ou à gauche…

Voilà, ce sont des perceptions que nous avons tous et qui nous semblent pourtant assez inattendues, lorsque nous osons les exprimer… 

Tu sais, c’est comme si nous regardions derrière le miroir… C’est vraiment une perspective complètement différente et qui change tout !

Transcendance

C’est probablement une perspective plus instinctive. Elle est moins éduquée… Elle est plus naturelle… En tout cas, nous l’espérons.

Mais, cette perspective a quand même une base : c’est à dire que, à mon avis, ce n’est intéressant, pour l’instant, que pour des gens qui osent faire un acte de croyance en Dieu… et ceci quel que soit le nom qu’ils utilisent pour nommer ce qui est « Tout » !

C’est à dire qu’ils vont peut-être penser et dire : « Oui, Dieu est Tout ! » Et ils vont partir de cette base-là… 

Ou bien ils vont penser « La Lumière est Infinie, Éternelle » … et ils vont partir de cette base-ci…

Ou bien mille autres mots qui vont exprimer leur transcendance personnelle…

Je pense que c’est la base… Oui, effectivement… Sinon, on ne peut pas aller plus loin… en tout cas pour l’instant.

Sinon, oui ! C’est terminé pour l’instant ! Le dialogue ne pourra pas se faire plus loin… dans l’immédiat !

Mais beaucoup de personnes, qu’elles se disent croyantes ou pas, ont quand même cette sensation… et ce désir de transcendance ! On s’en rend compte souvent.

Verbaliser ? Écrire ?

Oui, bien sûr ! Absolument ! Mais, à ce moment-là, peut-être, il faudra trouver des verbalisations adaptées à elles. En tous les cas parfois.

Oui, bien sûr…

En effet, il ne faut pas déranger les gens inutilement dans leur perte de conscience de la Lumière momentanée… 

Il ne faut pas que, en entendant ce que quelqu’un leur dit, certaines personnes perdent un peu plus conscience de la Lumière… alors que le but des paroles qu’ils entendent est une plus grande ouverture de la conscience… 

Il ne faut donc pas tout dire… Il ne faut dire que ce que chacun peut comprendre et accepter avec joie… Sinon, le reste n’est que du bavardage !

Et ensuite, on verra… Soit ce ne sera que pour nous et on en restera là, mais ce sera déjà intéressant pour nous de lire et de réfléchir nos propres paroles… et de les vivifier !

Soit, si nous envisageons que c’est utile pour d’autres, nous le mettrons en forme pour le leur présenter ?

Nous verrons ! Là, pour la suite, je ne sais pas quelle forme cela prendra, ni même si ça en prendra une…

Si on pouvait, par exemple, masquer nos voix et faire que ce soit accessible à des gens qui écoutent, sans qu’ils puissent savoir d’où cela vient… peut-être serait-ce intéressant… mais peut-être pas ?

D’un autre côté, il y a cette histoire de matérialisation. On nous a eu dit qu’il y a une dématérialisation générale et qu’il faut qu’elle s’opère : un livre, par exemple, n’est-ce pas une matérialisation ?

Mais en même temps, on étudie des livres et on les écrit… Et on fait des films… qui sont bien des matérialisations… Alors ?

Moi, à cet instant, je crois que la clef, c’est la matérialisation issue de l’Âme, c’est à dire la joie, le bonheur ! 

C’est à dire que si je te parle et que je suis heureux de ce que je te dis et que tu es heureuse de l’entendre : là, c’est bénéfique ! 

Il y a alors pour nous deux une ouverture de la conscience à la Lumière, ensemble… 

Nous nous promenons sur des sujets… Nous ouvrons, et nous ouvrons encore et encore notre conscience sur des sujets variés… Et ainsi, on voit la Lumière là où on la voyait moins, moins bien, jusqu’à là…

Si, à un moment donné, je parlais ou j’écrivais et que je n’étais pas heureux de ce que je disais ou de ce que j’écrivais… là, en revanche, pour l’instant j’aurais reperdu conscience de la Lumière !

Et c’est la même chose dans la réception !

Vivification Éternelle

Oui, alors, là, nous aurions un livre, de type religieux officiel classique, plein d’ombres, dans lequel on se propose, trop souvent, les uns aux autres une perte de conscience de la Lumière… Ce serait l’ombre qui aurait pris possession de cette création littéraire !

Donc, nous demanderons à notre Âme et nous verrons au moment… et puis peut-être que nous demanderons l’avis de personnes plus conscientes de la Lumière que nous ?

Moi, je trouve, quand même, que cela m’intéresse… Toi, bien sûr, ce sont des concepts que tu as déjà travaillés…

Oui ! Ce sont des concepts que je travaille à chaque instant, comme toi, et comme tous, probablement depuis toujours… et pour toujours ! Point à la ligne !

C’est comme s’ils arrivaient à point à ma conscience.

Il n’y a pas de différence ! Tu comprends bien que dès que nous discutons, ces concepts ne sont pas miens, ils sont universels, ils sont totaux, même si nous les exprimons avec des mots qui sont propres à chacun de nous.

Chacun y a accès à tout instant : chacun a son Âme, il l’écoute ou il ne l’écoute pas… Mais, il peut l’écouter… C’est accessible à chacun depuis toujours !

Donc, évidemment, ça n’appartient à personne… L’auteur, lui, doit disparaître, probablement ! Il faut que l’auteur ne puisse pas offrir le flan à un quelconque respect indu, à un respect qui ne lui est pas dû… ou ce genre de chose !

Et c’est là qu’il faut être prudent. C’est là qu’il faut être très sage. Et donc, il faut peut-être trouver des moyens, qui peut-être n’existent pas, d’être invisible.

Mais, je voulais dire…

… Silence…

Excuse-moi d’interrompre ton silence ! Mais, et j’ai beaucoup réfléchi à tout cela, il me semble que le plus important, c’est qu’il y ait, à plusieurs endroits sur la terre, cette augmentation de prise de conscience de la Lumière dans le nouveau monde qui re-débute… Et ça, avec des livres ou sans livres ! 

Que ce que l’on dit soit foutu à la poubelle et que l’on n’en parle plus… ou bien que l’on en parle beaucoup… 

De simples gouttes d’huile

C’est la prise de conscience qui vient de s’ouvrir un peu ou beaucoup plus, quelque part ! Et là, c’est fini : cela a été pensé à partir de l’Âme… Et il y a des Êtres humains, ailleurs, à tels ou tels autres endroits qui ont perçu cette conscience supplémentaire de leur Âme également… Car, finalement, nous sommes une seule Âme Universelle qui se découvre.

Et cela, ça fait une tache… et c’est terminé…C’est comme de petites gouttes d’huile qui vont se répandre à toute la surface de l’eau en un film d’une finesse extrême devenu pratiquement invisible… sans que finalement nous puissions, maintenant, savoir d’où cela vient !

Je suis d’accord avec toi, parce que j’ai l’impression que c’est prêt ! J’ai entendu pleins de petits déclics. Ce n’est pas une révélation en tant que telle, et pourtant, c’en est une !

Mais cela vient du fait de notre vocabulaire… et d’une prise de conscience, quoi ! C’est comme s’il suffisait parfois de changer un mot pour que tout change ! C’est exactement ça ! 

Alors, je crois que ce n’est pas de « changer un mot », c’est de « changer la conscience que l’on met dans ce mot », parce que tu ne changes pas nécessairement le mot : par exemple, le mot « Dieu », il restera le mot « Dieu » …

Ou le mot « Lumière », il restera le mot « Lumière » … etc.

Non, ce n’est pas le mot, c’est la façon dont on le situe !

Tu as raison, en fait, nous n’avons pas besoin de changer de mots. Mais nous avons besoin…

J’ai l’impression que l’on est tous prêt à entendre…

Oui… Tout le monde, toute la création, n’a qu’un désir… Un seul désir ! C’est « la Conscience de la Lumière… Toujours plus » … Ceci se manifeste par « Être heureux… Être encore plus heureux… Être encore et encore plus heureux ! … »

Voilà, ça c’est le désir absolu de toute la création : « Conscience du Créateur, conscience de la Lumière… toujours plus ! » …

Après, au niveau pratique, il faut trouver le moyen de respecter l’autre…