Les 8 Entretiens (1ère Partie du 2ème Entretien)

Le 7 juin 2021

Deux petits artisans de la Lumière parmi tant d’autres, petit (■) et petit (●), communiquent sur bien des sujets qui n’ont peut-être pas tant d’importances…

… Click ! Nous commençons l’enregistrement !

Compliments et encouragements, c’est tout !

… Je l’ai fait toute seule, pour moi…

C’est bien ! Comme ça ? À l’arrache ?

Je voulais acheter un encadrement pour un tableau que j’avais fait… J’en avais vu un beau, qui me plaisait, sur Internet. Il coutait environ 200 € avec le montage et tout… Je me suis dit « Non, quand même ! »

Et puis, du coup, je me suis décidé à le faire moi-même… Tout moi-même ! … Eh bien ! Finalement, ce n’était pas mal du tout !

Eh oui ! Bravo ! Cela t’a plu ?

Oui ! J’ai eu une sensation agréable, et puis je l’ai accroché au mur… J’ai dit cela à mon meilleur ami l’autre jour… Je lui ai dit : « Tu sais, je me suis même affiché un de mes dessins, il y a du progrès ! »

Nous rions…

Oui, parce que, au début, on doute beaucoup, on a pensé que l’on dessinait mal et tout ça… Mais, en réalité, personne ne dessine mal ! Chacun pratique son art à sa manière, naturelle, à lui.

D’abord, personne ne m’a appris à dessiner… Au début, tu sais, à l’école…

Cela ne s’apprend pas, le dessin ! C’est naturel… Les enfants, eux, dessinent sans l’avoir appris ! C’est bien plus naturel que d’apprendre à écrire…

Oui ! Mais moi, on m’a dit, dès le départ, que je ne savais pas chanter, que je ne savais pas dessiner… 

Et d’ailleurs, pour mon frère qui venait après moi, on n’a pas cherché… Et on lui a dit : « Ah ! Eh bien, vous êtes comme votre sœur ! »

Trop souvent, encore, les enseignants, comme beaucoup d’Êtres humains, pensent et disent des choses qu’ils ne sont pas heureux de penser, et encore moins de dire… Mais, cependant, ils peuvent continuer à les penser et à les dire !

Et trop souvent encore, nous nous sommes faits piégés… Et ensuite, nous avons adhéré à ces pensées ombreuses sans même nous en rendre compte, dès notre enfance…

Et nous nous sommes amputés finalement de la jouissance d’un tas de qualités… qui sont pourtant totalement naturelles et originelles pour tous les Êtres humains !

Moi, je n’aurais même pas osé contredire ce qui m’était dit… Parce que, toute petite, j’ai été critiquée et comparée…

Un enfant ne devrait recevoir que des compliments et des encouragements, c’est tout !

Des compliments sur la Beauté Naturelle des trois aspects de son Être que sont son Corps, ses Pensées et son Âme.

Des encouragements permanents à prendre toujours plus conscience de cette Beauté en toute chose.

Eh bien, moi, j’ai entendu, depuis la maternel : « Peut mieux faire ! »

Cela m’a choqué, parce que c’est une remarque que mon père me faisait ensuite, sans arrêt, au cours de mon enfance ! Et cela m’a formaté ! C’est terrible !

  

La transmission de l’ombre

Bien sûr ! Moi, également, j’ai reçu, beaucoup plus tard, de mon maître d’école, dans la dernière classe avant la 6ème, comme commentaire dans mon carnet de note : « Agiter avant l’usage ! », c’est à dire, me frapper.

Ce n’est pas vrai ! « Agiter avant l’usage ? »

Oui, mon père était d’accord…. Et mon père adhérait à ça : « Agiter avant l’usage ! » … Et il me l’a répété ensuite de nombreuses fois ! Et je suis absolument sûr qu’il pensait que c’était pour mon bien… Car mes parents aimaient leurs enfants…

Rires

En fait, nous sommes d’une génération différente… ! Maintenant, on ne touche plus un enfant !

Oui ! Mais il reste les paroles !

C’est vrai ! Il y a les paroles qui ont pu être encore pires…

Parfois, il valait mieux un geste… Tu sais, je ne suis pas favorable du tout à ce que l’on frappe les enfants, mais une parole que l’on n’est ni heureux de dire, ni heureux d’entendre…

Oui, cela peut te poursuivre toute ta vie !

Il faut que nous rendions toutes ces mémoires à la Lumière… C’est, en particulier, la raison pour laquelle nous nous rencontrons aujourd’hui…

Un silence s’installe…

Tiens, je change de sujet, regarde, j’ai pensé à amener une clef USB.

  

Écrire ?

Très bien ! Eh bien, nous l’utiliserons tout à l’heure, puisque nous y mettrons également, si tu le veux, cet entretien d’aujourd’hui et ainsi, tu auras les deux… On y pensera.

On va la mettre là pour la voir. Ainsi, on y pensera avec plaisir ! 

Alors ? Tu es toujours intéressé à essayer d’écrire quelque chose ensemble ? de mettre un texte progressivement en place ? C’est comme un jeu !

  

Tout change

Oui ! Tout à fait. Pour moi, cela fait partie de ma recherche… Mais, j’ai un souci … Les choses ont changé… Et je ne peux manifestement plus travailler et fonctionner comme je le faisais avant !

Heureusement ! Ça, c’est bien !

Oui, c’est bien ! Mais effectivement, je te l’ai déjà dit : du coup, tout est bon pour que je puisse essayer de sortir un peu de ce que j’ai appelé mon « no man’s land ». Tu sais ? 

Je sens bien qu’il faut que je sois « dans » la vie, mais je ne peux plus bosser intellectuellement de la même façon… Donc, il faut que je trouve des trucs !

Bien sûr ! Bien sûr !

Et cela en fait partie…

C’est ce que tu vis aujourd’hui… et voilà ! Nous bougeons, nous sommes vivants !

Ouais ! Mais j’ai toujours ce…

  

Mémoires de Lumière, mémoires d’ombre…Caïn

Mais, nous avons de vieilles pensées… Des pensées qui viennent des mémoires… Des pensées mémorielles, qui ne nous viennent pas de l’Âme… Ce sont des pensées qui ne sont pas du tout venues de notre Âme lorsqu’elles sont apparues dans notre vie d’aujourd’hui… 

Elles ne sont pas non plus venues de l’Âme des gens qui nous les ont proposées à nouveau… Ils n’ont, eux non plus, pas pensé à parler à partir de leur Âme… Mais ils ont parlé, eux aussi, à partir de leurs mémoires…

Car eux-mêmes avaient reçu ces mêmes pensées qui venaient des mémoires des personnes qui leur avaient également parlé à eux aussi… et ainsi de suite… !

Et de cette façon, nous nous sommes transmis ce qui a été appelé par le christianisme religieux « le péché originel »… Et cela, jusqu’à aujourd’hui ! 

C’est, tout simplement, l’ombre qui s’est transmise des parents aux enfants, depuis Caïn… J’appelle cela le « caïnisme » …

Depuis Caïn, le premier homme qui a perdu conscience de la Lumière, cela s’est transmis, comme ça, de génération en génération…

Et ainsi, les parents ont éduqué leurs enfants avec des pensées qu’ils n’ont pas été heureux de penser eux-mêmes… Mais, ces pensées leur avaient été transmises par leurs parents qui, eux non plus, n’étaient pas heureux de les penser, ni de les transmettre… mais qui les avaient tout de même transmis… etc…

Oui ! Et même nous, nous avons fait pareil ! … Je vois bien ce que j’ai transmis à mes enfants pendant des années, moi-même… !

  

Soyons patient avec notre impatience

Oui mais, pour l’instant, c’est normal ! Nous n’avons pas pu faire autrement, à ce point ! 

Tant que nous n’avions pas suffisamment pris conscience de la Lumière Pure et que nous n’avons pas su nous fier à cette Lumière, tant que nous ne nous sommes pas exclusivement nourris de cette Lumière, nous nous sommes nourris de la perte de conscience de cette Lumière, donc de l’ombre…

Et, depuis, c’est cette ombre qui a dirigé, trop souvent, certains plans de notre vie…

Mais, malgré ça, nous voyons bien que l’ombre n’a pas gagné ! Nous voyons bien que la Lumière a augmenté dans notre vie !

Enfin ! Pardon ! Je voulais dire plutôt nous voyons bien que « la conscience de la Lumière a augmenté dans notre vie ».

Car j’ai bien dit, là, une bêtise : la Lumière, Elle, Elle n’augmente pas !

La Lumière ne peut pas augmenter : Elle est Infinie ! Mais c’est « notre conscience de la Lumière » qui, seule, augmente ! 

  

La conscience de la Lumière

Oui, c’est vrai, c’est notre conscience de la Lumière qui augmente depuis toujours !

Eh oui ! Tu vois, ce sont encore « mes » habitudes à moi de langages… Et, là, je n’y ait pas échappé… et il faut sans arrêt y revenir et nous corriger, gentiment ! 

Parce que ces habitudes de langages transportaient notre erreur, c’est à dire « notre perte de conscience de la Lumière » … Elles lui donnaient une forme…

Trop souvent, nous avons dit « augmenter la Lumière » ! Mais c’est ridicule quand on sait ce que l’on sait ! Cela n’a aucun sens ! 

Puisque la Lumière est Absolue, Éternelle, Omniprésente, comment va-t-on L’augmenter ? Nous ne pouvons pas L’augmenter, C’est notre « conscience » qui seule peut augmenter… Et ce n’est pas rien !

C’est pour cela que l’un de nos amis de toujours a pu nous dire : 

« C’est la conscience qui fait toute la différence ! » 

Car oui ! C’est la conscience qui fait toute la différence… Et c’est ça, la clef… Notre clef, c’est notre conscience ! C’est notre libre conscience.

En fait, nous sommes des êtres de conscience, des Êtres libres de leur consciences : notre Corps ne sert qu’à ça, notre Pensée ne sert qu’à ça, notre Âme ne sert qu’à ça : ouvrir librement la conscience de notre Être !

Alors, là, il y a une chose que j’ai entendue : c’est que tu as parlé de « se soumettre » à notre Âme… et ça, j’étais venue un peu avec ce type de travail en tête… Cela faisait quelque temps que je m’étais rendu compte à quel point, il y avait un travail d’humilité à faire… 

Oui…

Et je me suis rendu compte que cela ne m’était pas seulement personnel : c’était vraiment le cas de tout le monde !

Et ce n’était pas seulement une question d’orgueil… Je ne me prenais pas pour une personne intelligente… Tout ça, ce n’était pas vrai ! Non, c’était vraiment une sensation de ne pas savoir vraiment ce que c’était que « l’humilité » … C’est toute notre société qui a été comme ça. 

Oui ! c’était le « Caïnisme »… 

Oui, c’est ça ! C’était cette sensation d’être un individu seulement « individuel »… Et ça c’est difficile à faire évoluer… C’est vraiment un concept différent…

Conjuguer un verbe, c’est choisir

Tout d’abord, si tu le veux bien, nous allons mettre cette phrase au passé et nous allons oser dire, par exemple : « C’était difficile… Mais cela devient de plus en plus facile » ! C’est notre but, n’est-ce pas ?

Penser ce que nous sommes les plus heureux de penser… C’est bien notre but ?

Oui, tu as raison : « c’était » difficile.

Je ne veux pas t’énerver en te faisant cette remarque sur la conjugaison des verbes. Mais, nous sommes là, ensemble, pour mettre les points sur les « i », et devenir très attentifs et peut-être même, pointilleux… au moins pendant le temps où nous conversons ensemble… 

Et ensuite, cela se diffusera dans nos vies quotidiennes ! Après, dans notre vie, évidemment, chacun repart de son côté… et nous commettrons encore des erreurs…

Mais ensuite, nous les corrigerons à nouveau et cela autant de fois que nécessaire !

Oui, c’est vrai, je préfère penser : « C’était difficile » que « C’est difficile » !

Et là, comme dans toute conception, quand tu vois cela, en toute conscience, c’est déjà une clef pour changer quelque chose.

  

Face à l’Infini, nous sommes tous toujours au début

Cette clef, elle est dépendante de la clef absolue qui est que « Dieu est Infini » … 

Et face à l’Infini, nous ne pouvons être que « humble » ! Quand on croit à l’Infini, on ne peut pas être orgueilleux, parce qu’il y a cet « Infini » dont nous sommes conscients un peu plus chaque jour… 

Et là, nous avons un rapport avec l’Infini qui nous rappelle toujours que nous sommes infiniment au début de Lui !

Tandis que lorsque j’oubliais cette dimension, qui est au-delà de toute dimension… l’orgueil pouvait apparaître !

Beaucoup de gens avait nié, jusqu’à aujourd’hui, l’Âme ou le Divin, c’est à dire l’Infini en nous… et ils s’attachaient à la matière, à leur quotidien matériel que ces gens croyaient limité… 

Mais à ce moment-là, nous n’avions plus conscience de cet « Infini » pour nous comparer et savoir ainsi que nous étions infiniment petits par rapport à cet « Infini Absolu ».

Oui ! Cependant, même quand tu le sais, ce n’est pas fini ! … Mais, il y a eu heureusement des expériences de transcendance… Une expérience de transcendance, c’est bien ça ?

Oui.

À un moment donné, tu es dans l’Infini… Mais, même quand tu le sais, même quand tu l’as vécu une fois de temps en temps, car ce n’est pas quotidien… Ce n’est pas…

Alors, là, attends ! Là, es-tu en train de me dire que, à un moment donné, tu as pu avoir une conscience totale de l’Infini ?

Ouais !

Alors ça, pour moi, c’est impossible ! Je ne peux pas le croire !

Enfin… J’ai vécu ce que l’on appelle un moment fort de conscience de l’Infini…

  

Des crises répétées d’ouverture de conscience

Ah ! Là, j’aime que tu modifies ton langage… 

Oui ! Alors, ce moment, a donc été « un moment d’ouverture de ta conscience » … Une ouverture peut-être très importante, peut-être soudaine, inattendue…

Un tel moment nous a époustouflé, puisque nous avons découvert, tout d’un coup, une immensité bien au-delà de ce que nous connaissions auparavant ! 

Ça oui !

Mais… dès l’instant d’après, ou le lendemain, « paf ! » ça a pu recommencer, parce que l’Infini, il est « vraiment » Infini, donc, quelle qu’ait été cette explosion de conscience de notre part, c’était une ouverture de conscience qui nous a donné, une fois de plus « l’impression » de découvrir l’Infini. 

Mais, en réalité, nous n’avons découvert qu’une partie nouvelle de l’Infini, encore plus grande que ce dont nous avions conscience jusqu’à là ! 

Mais, l’Infini, Lui, Il reste, bien sûr, Infini, depuis toujours et pour toujours !

Oui ! Alors, c’était une « erreur de frappe », parce que, dans ces moments-là, je me suis sentie, par rapport à cette histoire d’humilité, à ma place : un électron au milieu de l’Univers !

Chaque fois que, pour nous, cela s’est ouvert, comme cela, tout d’un coup beaucoup plus, nous avons vu qu’il y avait « nous », notre conscience, avec notre connaissance, notre passé, notre expérience etc… et au même instant, nous avons vu un espace qui nous dépassait largement… Infiniment !

Évidemment, cela nous a remis, une fois de plus, les pendules à l’heure… Tic-Tac !

Mais là, comme à chaque fois, nous avons découvert un aspect plus grand de l’Infini que nous ne connaissions pas auparavant… Mais nous ne venions pas de découvrir « l’Infini » dans sa Totalité !

Non, bien sûr ! Non, non, non ! Je venais alors de sentir un peu ce que je pouvais sentir, plus loin qu’auparavant…

Les 8 Entretiens (5ème Partie du 2ème Entretien)

Oui, c’est plus simple que ça ! C’est plus simple que ce que l’ombre nous a enseigné depuis des millénaires…

C’est une logique totale : Nous ne pouvons pas tricher ! 

  

L’ombre a eu un début : elle a une fin

Eh bien, on a essayé… Nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas tenté de tricher… Nous l’avons tenté pendant des millénaires et des millénaires ! Mais nous n’y sommes jamais arrivés ! 

Cela a été impossible, parce que ce qui a essayé de tricher en nous, c’était l’ombre en nous… 

Et l’ombre, en nous, elle a un début et elle a une fin… La perte de conscience de la Lumière, en nous, a un début et une fin…

Mais la Lumière, dont nous sommes faits, Elle, Elle n’a ni début, ni fin : Elle est tout simplement… Éternelle.

Donc, pour nous, c’est évident… Nous savons que c’est la Lumière qui est là et qui a toujours été là et qui sera toujours là… Et la Lumière, elle ne va pas changer… Elle n’a pas disparu lorsque nous en avons perdu conscience.

Cependant, l’ombre, c’est à dire la perte de conscience, elle, elle a eu un début… et comme elle a eu un début, elle aura une fin. Ça, c’est sûr !

Eh bien, c’est bien !

Bien sûr que c’est bien.

Et, c’est vrai en plus !

Oui, c’est comme ça. L’ombre finira ! Ça, c’est sûr. L’ombre finira.

Nous pouvons avoir cet espoir absolu.

Moi, je l’ai. Ce n’est pas un souci… Je sais que l’ombre finira.

Voilà ! 

Eh bien, c’est de cet espoir, chez nous de plus en plus absolu, que naîtront les solutions au fur et à mesure… Et ceci, dans les situations de conscience que l’on va rencontrer chez nous-même et chez les autres…

Nous allons toujours persister et voir toujours mieux la Lumière en tout… Dans la Lumière bien sûr… mais aussi dans l’ombre que nous avons imaginée !

Et, là, nous voyons toujours mieux que l’ombre n’est « que » la Lumière dont nous avions perdu conscience.

On va faire ça, à droite, à gauche, dans tous les sens, jours après jours, vies après vies et ainsi, l’ombre va nécessairement diminuer et donc elle va finir.

La fin de l’ombre, c’est la Lumière !

Il n’y a pas d’autre fin que la Lumière pour l’ombre !

  

Nous sommes Amour

Est-on capable d’aimer ? …

Oui, surement ! Avec les pensées qui prennent leur source dans l’Âme.

Sommes-nous capables d’aimer ? 

Alors, là, si nous prenons comme point de départ l’éducation apprise de l’ombre, nous dirons : non ! En effet, l’ombre nous interdit de tout aimer… Elle nous interdit d’aimer sans condition… Donc elle nous interdit d’Aimer tout court !

Par contre, si nous partons de l’éducation de la Lumière, c’est à dire de la Grande Éducation Absolue que nous propose depuis toujours notre Âme… Eh bien, là, « nous sommes Amour », nous ne pouvons pas échapper à l’Amour que nous sommes… Nous ne pouvons même pas dire que nous ne pouvons pas aimer : nous « sommes » Amour. Un point c’est tout !

On pourrait s’amuser à dire que nous sommes Amour, que nous le voulions ou pas… Mais, il est plus juste de dire : nous sommes Amour, que nous en soyons conscients ou pas.

Et nous ne pouvons plus alors nous poser la question : « Est-ce que nous pouvons » ou « Est-ce que nous ne pouvons pas aimer » ? … 

C’est que : « C’est » !

Tu vois ?

Oui ! Ça, c’est plus facile à observer.

Nous sommes Amour…

Oui, ! Nous sommes Amour… Ce n’est pas que « nous aimons » ou que « nous n’aimons pas » !

Nous sommes Amour… 

Et, à partir de cette État Fondamental et Éternel que nous sommes, grâce à notre libre conscience, soit nous en avons conscience, soit nous en avions perdu, momentanément, la conscience.

Si nous en avons conscience, alors nous pensons et disons que nous aimons… Nous nous exprimons comme cela… Nous vivons alors l’état de paix et de confort qui est l’Amour Lui-même.

Mais, tant que nous avons perdu conscience de cet Amour, dont nous sommes faits depuis toujours, nous avons pu prétendre, grâce à notre libre arbitre mal utilisé, dire et même vivre, que nous n’aimions pas… 

Et là, nous avons vécu un état d’inconfort, voire de grande douleur… et, du fait de notre fidélité absolue à l’Amour Inconditionnel, nous avons revécu, et revécu, la situation que nous prétendions ne pas aimer autant de fois que nécessaire pour que nous puissions reconnaître que nous l’aimons.

En effet, cette perte de conscience ne peut guérir qu’en reprenant conscience… Et donc, cette perte de conscience ne peut guérir qu’Aimée !

C’était de l’ombre et elle ne va guérir que reconnue Lumière…

Donc, l’ombre ne va retrouver sa Véritable Nature qu’en se fondant, qu’en se perdant délicieusement dans la Lumière, dont elle a toujours été faite depuis toujours, même bien sûr, quand nous en avions perdu conscience.

La Lumière seule guérit l’ombre

C’est important ! Ça me parle… 

Moi je sens… enfin je ne sens pas… Je ne sais pas comment dire : quand je devais dire « j’aime » ou « je n’aime pas », je n’arrivais plus ! J’ai toujours eu un problème avec ce mot !

Tu as raison ! Bien sûr ! Je comprends…

Mais le fait « d’être Amour », le fait de mettre un mot différent, là aussi, c’est comme si j’avais une autre porte qui s’ouvrait. Et je sens que cela fait quelque chose à l’intérieur de moi qui fait que cela devient possible.

Alors que le fait que « il faut que j’aime mon voisin, malgré toutes les difficultés qu’il me propose… »

Quand nous disons « J’aime mon voisin », ne signifions-nous pas simplement que « Je suis conscient de l’Amour dans ce voisin » ? ou que « Je suis conscient de la Lumière qu’est ce voisin » ?

Oui, c’est cela que nous faisons.

  

Seule la Lumière existe

Quand nous disons « Je n’aime pas ce voisin », ne nous disons-nous pas, en réalité : « Mon voisin est Lumière, mais je n’en ai pas conscience » ?

Nous ne nous rendons généralement pas compte que nous pensons comme cela… et nous disons simplement : « Je ne l’aime pas ! »

On prend un raccourci verbal qui nous permet d’échapper à la conscience de la Vérité… Cela nous permet d’échapper à la conscience que l’on avait perdu conscience…

Mais ce n’est pas grave ! En effet ce voisin, il va revenir et rester dans notre voisinage, réel ou virtuel, il va continuer à nous interroger, il va continuer à nous aider… Il va en effet essayer sans cesse d’obtenir la bonne réponse de notre part !

Sa merveilleuse question, dont il est rarement conscient, c’est : « Est-ce que tu peux encore, une fois de plus, « essayer » de m’Aimer comme je suis ? Est-ce que tu peux m’aimer sans aucune condition ? »

Et ceci, il me le demandera et me le redemandera, dans cette vie, comme il l’a fait dans toutes nos vies antérieures communes, et comme il le fera dans toutes nos vies communes futures, avec une fidélité totale, jusqu’à ce que j’y arrive ! 

C’est bien là, également, la question que pose sans cesse un enfant à ses parents, n’est-ce pas ? « Maman, Papa, est-ce que vous pouvez m’Aimer sans condition ? Est-ce que vous pouvez être heureux de tout ce que je suis, sans aucune condition ? »

C’est, également, la question que nous nous posons, toi et moi, l’un à l’autre, là, à cet instant même.

C’est la question universelle : « Est-ce que je peux être aimé sans condition ? ». 

C’est à dire, finalement, « Est-ce que Dieu existe ? »

Rires…

  

Dieu existe : peux-tu me Le manifester ?

Oui ! C’est vrai !

C’est cette question-là qui est essentielle ! Et donc, nous nous la posons, nous nous la reposons et nous nous la reposerons encore, à nous-même et aux autres, jusqu’à ce que nous obtenions la seule réponse qui satisfasse en même temps, notre Âme, notre Corps et notre Pensée… Ainsi que l’Âme, le Corps et la Pensée de l’autre !

Et ensuite, nous voulons sans cesse obtenir, à nouveau, la bonne réponse, la vraie réponse, répétée encore et encore plus ! Là, c’est pour nous rassurer que c’est vraiment, vraiment, vraiment Vrai ! 

Et nous poserons cette question jusqu’à ce que nous ayons la réponse manifestée, permanente, qui soit en accord avec la certitude absolue que nous avons dans notre Âme, à propos de tel ou tel sujet :

« Sur ce sujet, nous sommes aimés sans aucune condition ».

Et ensuite, seulement, nous pourrons passer à un autre sujet !

Et, bien sûr, à cette question essentielle, il n’y a qu’une seule réponse acceptable, c’est « Oui ! »

C’est « Oui, je t’aime inconditionnellement ! » ou « Oui, je m’aime inconditionnellement ! » …

Ou par exemple : « Cette odeur que je n’aimais pas, je l’aime inconditionnellement ! Je suis totalement heureux qu’elle existe »

Parce que à un moment, il faut l’acte de foi… On ne l’a peut-être jamais fait d’aimer cette odeur qui sentait mauvais… d’être heureux qu’elle existe !

  

Reconnaître la Lumière en tout

Non, si elle sent mauvais, non !

Mais, tu vois ce que je veux dire ! Comment allons-nous résoudre cela, sans l’aimer ? Si nous ne l’aimons pas, cette odeur, va persister, pour nous, sur la terre, de façon obsessionnelle… pour nous qui ne l’aimons pas.

Et le mécanisme pour qu’elle existe pour nous, existera, soit matériellement, soit dans notre esprit… et nous y aurons accès… matériellement ou virtuellement, dans le but de l’aimer, dans le seul but que nous soyons heureux qu’elle existe…

Nous existons pour tout aimer ! Nous existons pour être heureux de tout.

Nous sommes là pour tout aimer, pour tout élever ! Nous existons pour reconnaître, toujours plus, le Divin en tout.

Et, là, du coup, il n’y a pas des moments intéressants et d’autres moments sans intérêt : Il n’y a que des moments pour tout aimer ! Il n’y a que des moments pour être heureux de Tout !

Ce qui est aussi intéressant, c’est que, pour vivre ce phénomène…

Pardon, je te coupe ! Tu veux dire « pour en avoir conscience », parce que ce phénomène c’est ce que nous « vivons » à chaque instant de notre vie, à chaque instant de nos vies…

Oui ! … Alors, « pour avoir conscience de ce phénomène », ça te renvoie à la Lumière en toi !

Ça te renvoie à « la conscience » de la Lumière, en toi et en tout. Oui !

Parce que sinon, moi, dans un premier temps, je peux entendre : « Je vais » aimer ! Ou, « Je dois » aimer ! Ou, « Il faut » aimer ! Ou encore, « Aimez-vous les uns les autres » ! 

Bon, mais cela m’a toujours paru complètement creux ! Pas parce que c’est faux…

Mais cela me paraissait creux parce que j’étais dans une sorte d’incapacité de le faire… parce que c’était « moi » qui n’y arrivait pas …

Oui, c’était là le résultat de notre perte de conscience…

Alors que le fait de dire que « je suis Amour » et que c’est que « ça » qui va « Aimer » en moi … alors, là, tout est possible, tout est permis !

C’est marrant, parce que, sans arrêt, il faut réajuster la perception que tu as des mots… Je ne sais pas comment dire… C’est vachement important… Ce travail, il peut être si simple.

  

C’est la conscience qui fait toute la différence

Oui, on nous dit : « un mot égale une conscience ».

Oui.

Donc, il faut que nous choisissions la conscience que nous mettons dans le mot ! Ce n’est pas le mot pensé, dit ou écrit qui compte… C’est la conscience que nous y mettons.

Par exemple le mot « Dieu » … on peut en avoir une conscience très diverse… C’est : « Quelle conscience est-ce que je mets, à cet instant, dans ce mot « Dieu » ? »

Est-ce que j’y met la conscience la plus infinie que je suis capable d’envisager ? Est-ce que je « transcende » ce mot ? Est-ce que ce mot signifie pour moi « Dieu Est Tout » ?

Ou bien, est-ce que j’y met une restriction, un interdit, une séparation, du genre : Dieu est à droite, il n’est pas à gauche… ou Dieu est en haut, il n’est pas en bas… ou bien encore, Dieu est là-bas, il n’est pas ici…  ou, Dieu n’est pas en moi… ou, Dieu n’est pas en cette personne ou dans cette chose… etc.

Chaque mot a la valeur de la conscience que l’on y met… 

Mais, c’est la même chose de chaque regard, de chaque bruit que nous entendons, de chaque chose que nous touchons… Tout cela a la valeur de notre conscience !

  

Tout a la valeur de ma conscience

Quelle est la conscience de la Lumière que j’ai à cet instant dans ce que j’entends, dans ce que je touche, dans ce que je dis, etc.

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

Ben… c’est exactement ça… Le fait d’avoir, d’un coup, conscience de l’Amour en moi : il n’y a plus de problème !

Oui, bien sûr… Mais le problème, ce problème n’était pas obligatoire ! Il a été finalement utile, mais il n’a jamais été nécessaire…

Oui, mais c’est comme si on me donnait le passeport… 

■ 

Oui, c’est vrai ! Je comprends.

Mais sinon, je ne l’avais pas.

Nouvel instant, nouvelle libre conscience

■ 

Nous l’avons toujours eu ! Ce passeport nous l’appelons « le libre arbitre » ou la « libre conscience » …

Ce libre arbitre, nous l’avions depuis que nous sommes Êtres humains et, bien sûr, nous l’avons à cet instant également… Mais, nous l’avions utilisé jusqu’à un certain niveau et maintenant, nous l’utilisons à un nouveau niveau, plus élevé… 

Nous avions un feu, soit vert, soit rouge, à chaque nouvel instant ! Et c’est nous qui en choisissions la couleur. 

Mais, ce n’est jamais le même instant ! Ce n’est jamais la même conscience.

Nous ne pouvons pas vivre deux instants avec la même conscience. Ça, c’est impossible !

Notre conscience ne dure que cet instant ! 

Un instant, c’est une conscience… Un nouvel instant, c’est une nouvelle conscience !

N’empêche que ces mots, « l’Amour », « l’Instant » etc., c’est comme si ça me réunissait, alors qu’avant j’avais des parties, des morceaux… Alors que là, à l’instant, ça m’enveloppe moi…

Adoration Naturelle

Oui, Tu as raison !

Dès l’instant où nous avions perdu conscience de la Lumière, à ce même instant, nous avions perdu conscience de la Vérité, nous avions perdu conscience de l’Unité… Nous avions perdu conscience de tous les aspects infinis du Divin…

Donc, nous avons eu un sentiment de « séparation », puisque pour perdre conscience de la Lumière, nous avons été obligés d’imaginer autre chose que la Lumière… donc, il nous a fallu imaginer une séparation entre d’une part, la Lumière, et d’autre part, cette autre chose, soi-disant « hors » de la Lumière… 

Le dieu et le diable, si tu veux ! Ou n’importe quoi ! nous étions obligés d’imaginer une séparation ! Une opposition entre quelque chose et quelque chose d’autre… pour perdre conscience de la Lumière.

Sinon, si nous n’imaginons aucune séparation, il ne reste plus que Dieu ! C’est tout ! Il ne reste plus que l’Unité, la Lumière Absolue en toute chose…

Et, bien sûr, nous reconnaissons la Vérité : nous sommes Un avec le Tout.

Et à ce moment-là, le grain de poussière nous extasie… Tout nous émerveille, puisque nous sommes alors dans notre état naturel d’adoration du Divin dans tout ce que nous contemplons…. dans tout ce que nous vivons.

C’est vrai que ce moment est vraiment extraordinaire ! Parce que, quand nous voyons que, avec toute cette imagination de séparation que nous avions choisie jusqu’à maintenant, dans cette imagination de Dieu comme étant extérieur à nous, nous en arrivons quand même, en même temps, à cette sensation d’Unité…

Nous arrivons quand même à travailler là-dessus et avoir des instants de conscience de la Lumière…

C’est incroyable ! Malgré l’ombre, avec l’ombre, il y a la Lumière !

L’ombre n’était que notre perte de conscience de la Lumière

Oui ! C’est parce que l’ombre n’existait pas… Elle n’existait pas comme la Lumière. La Lumière c’est l’Existence Absolue, Éternelle, Infinie… 

L’ombre, elle, elle n’était que notre perte de conscience de la Lumière.

C’est quand même extraordinaire que l’on y arrive… aussi !

Oui, bien sûr, mais, en même temps, il n’y a pas d’autre solution ! 

Ce n’est pas que « c’est possible », c’est qu’il n’y a pas d’alternative… Nous n’allons pas « vers » autre chose : Nous étions baignés depuis l’Éternité dans la Lumière… et nous y baignons aujourd’hui, « comme d’habitude » !

C’est un voyage de la conscience… Nous allons vers une conscience toujours plus grande de la Lumière Infinie et ce voyage, il durera éternellement.

Nous n’arriverons jamais au bout de notre conscience de la Lumière !

Non… C’est vrai.

Donc, notre conscience de la Lumière va s’ouvrir éternellement ! Pour toujours !

Et il n’y a pas cette fin que toutes les religions nous ont proposée et nous proposent encore…

L’ombre que nous imaginions nous a toujours proposé une fin dans l’avenir, un aboutissement final, un paradis final ou un enfer final, un samadhi, une extase terminale, un moment où soit nous aurions tout compris de Dieu, soit nous serions rejetés hors de Dieu… etc… Et les variantes ont été innombrables…

Mais, non ! Nous avons compris le Divin, à cet instant, jusqu’à ce point-là, mais après, il nous reste le Tout Infini à explorer pour l’Éternité… comme d’habitude !