34 • Mouvements de Pensée, mouvement de Corps, mouvement d’Âme…

34 • Mouvements de Pensée, mouvement de Corps, mouvement d’Âme…

Lundi 14 Octobre 2024

Le but de l’Être humain, comme celui de tous les autres Êtres n’est pas, en priorité, d’être intelligent, mais bien d’être simplement heureux… C’est à dire d’ouvrir sa conscience.

Mais pourtant, plus nous sommes heureux, plus nous sommes, vraiment, intelligent !

Mais, qu’est-ce qu’être heureux ?

Une des innombrables façons de répondre à cette question, si personnelle à chacun de nous, c’est de dire qu’être heureux, c’est vivre l’harmonie dans l’ouverture de la conscience de tout notre Être, c’est à dire de l’Âme, du Corps et de la Pensée que nous sommes.

Vivre toujours plus cette harmonie est, en fait, quel que soient leurs niveaux de conscience, le cas de tous les Êtres qui existent sur la terre, qu’ils soient humains, mais également animaux, végétaux ou même minéraux…

Là, je choisis d’utiliser le classement des Êtres le plus simple et le plus habituel qui a été fait par les humains, pour l’instant… Humains, animaux, végétaux, minéraux

Mais c’est, évidemment, le cas également de tous les Êtres de notre Univers, Êtres connus et inconnus.

Je suis en effet heureux de penser que Dieu, et la Loi qu’Il Est, est Unique, Absolue et Universelle…

Je suis, bien sûr, heureux que certains pensent différemment… Mais j’ai moi-même moins de plaisir à penser que la Terre serait un lieu sacré particulier, préféré par Dieu à tous les autres.

Non ! Tous les Êtres de l’Univers que nous sommes bénéficient de la même Loi Divine et vivent le même Amour de la Vie Infinie.

C’est vraiment cela que je suis, pour l’instant, le plus heureux de penser… Et, bien sûr, comme chacun, je choisis toujours, de mon mieux, de penser ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant.. Tout simplement pour être toujours plus heureux…

Mais, bien sûr, je ne veux pas dire là que l’intelligence ne soit pas importante… C’est évidemment très important d’être intelligent, mais, à partir de l’apparition de l’Être humain sur la terre, cela a pu se révéler très destructeur si nous ne sommes pas d’abord, et en priorité, heureux.

C’est ce que l’on a pu observer dans l’histoire : l’intelligence devenue humaine, lorsqu’elle a été malheureuse, n’a été source que de problèmes… Et même, nous pouvons voir que l’humanité a entassé, trop souvent, depuis son presque début, des problèmes sur des problèmes !

Et ceci durera jusqu’à ce que cette intelligence malheureuse, et donc maladroite, guérisse dans un avenir qui ne dépend que de chacun de nous !

Une intelligence malheureuse, c’est une Pensée qui n’est plus en harmonie avec l’Âme et le Corps de l’Être qu’ils sont ensemble.

Oui ! La souffrance chronique chez l’humain est une pathologie…

Et c’est vrai que jusqu’à aujourd’hui, c’est une pathologie que les Êtres humains considèrent en général, comme naturelle et inévitable…

Mais qui a jamais été heureux de penser cela dans toute l’humanité ?

Je n’ai, personnellement, jamais trouvé personne qui soit heureux de le penser, alors que j’ai trouvé, jusqu’à aujourd’hui, presque tout le monde qui le pensait.

Bien sûr, le but de notre vie, c’est bien d’être heureux, comme c’est le but de tous les Êtres qui existent…

Évidemment, notre bonheur a bien changé de forme depuis que nous étions minéraux.

Peut-être, par exemple, que le bonheur d’un minéral, c’est d’exister, simplement d’exister… Ce qui, d’ailleurs, fait encore bien partie du bonheur humain !

En effet, je suis moi-même, un Être humains heureux d’exister, bien sûr… Mais, cependant, mon existence semble bien plus variée que celle d’une montagne de granit…

Cette montagne, peut-être qu’elle pense une pensée par milliard d’années ? Je ne le sais pas… Cela un jour, la science nous le dira. Mais jusqu’à là, la science a-t-elle eu seulement l’idée qu’une montagne puisse penser ?

Et l’Être humains, il pense peut-être une pensée par seconde ! Ce n’est là qu’une hypothèse de réflexions que la science va vérifier, ou modifier, dans un avenir de plus en plus proche…

Mais, maintenant, j’ai envie de parler un peu, de mouvement !

Tout bouge ! Mais il y a des mouvements des Êtres qui, souvent, ne nous sont pas facilement perceptibles…

Par exemple, j’ai appris de la science actuelle, qu’une montagne de granit peut se déplacer par rapport à notre Terre…

Et, en effet, d’abord une montagne se déplace, tout doucement, dans différentes directions pendant des milliards d’années à la vitesse des plaques tectoniques qui la porte, soit entre 1 et 10 cm par an… C’est lent, mais quand même !

 Mais, également, leurs sommets, le sommet des montagne, peuvent se balancer, un peu comme les arbres dans le vent, de façon imperceptible à nos yeux, mais que des instruments scientifiques sophistiqués permettent à l’homme de mesurer…

J’ai appris également que les chaines de montagnes, ces Êtres minéraux pourtant énormes, se déplaçaient aussi poussés par le vent et les nuages… Un peu comme des vagues sur l’eau, mais comme elles sont évidemment beaucoup plus rigides, elles se déplacent beaucoup, beaucoup, plus lentement.

Mais, à côté de ces déplacements qui sont très lent, il y a des mouvements des nombreux Êtres qui forment toute la terre, y compris les montagnes dont nous venons de parler, qui sont beaucoup plus rapides…

Je ne parle pas là des déplacement très variés que peuvent faire, de façon autonome, tous les Êtres par rapport à notre Terre… Non ! Je parle des mouvements que nous vivons tous « avec » la Terre parce que nous lui appartenons et que donc, tous les Êtres, autant que nous sommes sur elle, nous la suivons dans son mouvement à elle…

Et là, si nous additionnons tous les mouvements que notre Terre vit dans notre univers, nous découvrons que nous nous déplaçons à des vitesses difficiles à imaginer…

Mais essayons tout de même de les imaginer !

Déjà, tous les Êtres qui sont à la surface de la Terre, cette Terre que nous formons tous ensemble, se déplacent du fait de sa rotations sur elle-même. Par exemple, si nous sommes à son équateur, nous nous déplaçons tous à 1600 km/h…

Évidemment, si un Être bouge sur la Terre ou au-dessus d’elle, il augmente ou diminue la vitesse de son mouvement dans l’espace infini…

Mais, ensuite, puisque nous suivons notre Terre dans son mouvement autour de notre Soleil, là, la science nous dit que nous avançons avec elle et avec lui dans l’espace à la vitesse de 107.000 km/h… C’est déjà énorme…

Mais en réalité, tous les Êtres de la terre que nous sommes se déplacent beaucoup plus vite encore…

En effet, notre Soleil lui-même se déplace autour de notre galaxie, la Voie Lactée, à une vitesse de 900.000 km/h… Et bien sûr, nous le suivons tous, c’est à dire tous les Êtres de la Terre que nous sommes et qui forment l’Être Terre que certains d’entre nous ont nommé « Gaïa ».

Maintenant, la Voie Lactée que tous les Êtres qui forment notre Terre suivent également, bien sûr, parce qu’ils en font partie, elle, elle avance à 400 000 km/h… Tous, ensemble, nous voyageons donc bien plus vite que nous le croyons !

Et il semble que nous devrions trouver sur notre trajectoire commune, la galaxie d’Êtres solides et gazeux la plus voisine que l’on nomme Andromède. Et ceci dans quatre ou cinq milliards d’années. Nous formerons ainsi une nouvelle communauté d’Êtres encore plus grande…

Il y aura certainement un grand remue-ménage, lors de la rencontre de tous ces innombrables Êtres que nous sommes tous les uns avec les autres !

En plus, l’ensemble de tous ces Êtres que forment donc notre amas de galaxies avance, lui aussi, à environ 2 000 000 km/h vers l’amas des Êtres qui composent la galaxies de la Vierge…

Et allez ! Tous ces Êtres que nous sommes bougent beaucoup, vraiment beaucoup, n’est-ce pas ? La fusion de ces deux immenses Êtres que sont ces galaxies donnera ce que les scientifiques nomment « Androlactée »… Un Être immensément plus grand encore.

Pour l’instant, ces deux Êtres que sont ces immenses amas existent et avancent dans un ensemble d’Êtres encore plus grand que l’on appelle un « continent galactique”. C’est notre continent galactique que l’Être humain a nommé « Laniakea » et il semble, pour la science actuelle, être un ensemble de 3 « superamas »…

À noter que ce continent galactique, Laniakea  est seulement l’un des 6 millions de superamas qui semblent exister dans l’univers et que nous pouvons pour l’instant observer…

Il est vraiment difficile, mais pas impossible, d’imaginer le nombre et la taille de tous les Êtres qui existent… Il y en a de plus petits que la longueur de Planck… Et le plus grand, lui, nous l’appelons « notre Univers » !

 Et à l’intérieur de notre Univers, Laniakea, cet Être immense possède en son centre un grand attracteur avec lequel nous, tous les Êtres qui le composons, filons vers un grand attracteur encore plus grand nommé « Superamas de Shapley » à une vitesse de 2.268.000 km/h…

Alors ? Si nous additionnons, à l’arrache, toutes ces vitesses, on peut découvrir que tous les Êtres de la Terre se déplacent avec elle, en réalité, dans le vide à une vitesse d’environ 6 millions km/h… C’est pas mal, n’est-ce pas ?

« Le mouvement, c’est la vie » ! Disons-nous, nous les Êtres humains… Alors, nous, tous les Êtres de la terre, nous sommes vraiment très, très vivants !

Tout cela fait un peu réfléchir… Et c’est donc bien avec la participation de notre intelligence que nous pouvons réfléchir, et réfléchir encore, au mouvement et donc à la vie de tous ces Êtres que nous sommes et qui formons notre Terre… Et nous nous en émerveillons à chaque fois plus…

C’est notre Pensée qui nous permet d’être intellectuellement intelligent… Mais nous sommes aussi une intelligence du Corps et une intelligence de l’Âme…

Et ces 3 intelligences que nous sommes ne peuvent pas être séparées, ni fonctionner l’une sans l’autre…

Alors, si notre Corps vit des mouvements physiques aussi importants que ceux que nous venons d’évoquer plus haut, si nous, tous les Êtres de la Terre, nous bougeons physiquement à 6 millions km/h à chaque instant, alors il y a, nécessairement un mouvement ou plutôt une évolution concomitante et immense de la Pensée et de l’Âme de tous les Êtres de la Terre… et, bien sûr, de tout notre Être Universel.

Tous les Êtres de la terre, et de partout dans l’espace, sans une seule exception, voient leur conscience s’ouvrir :

La conscience de leur Corps s’ouvrent… La conscience de leur Pensée s’ouvrent… Et la conscience de leur Âme s’ouvrent aussi…

Et toutes ces ouvertures de consciences si infiniment variées ne peuvent se faire qu’ensemble !

Tout le plus beau reste donc possible… Nous pouvons être optimiste, à long terme…

Et, au fur et à mesure où notre conscience s’ouvre, nous, les Êtres humains, nous pourrons de moins en moins ignorer cette ouverture de tous nos Êtres… et de tous nos frères, les Êtres qui existent dans tout notre univers !

Toujours plus, nous prenons conscience de la Lumière qui Est ce « Tout » dont nous venons, un tout petit peu, de parler…

Nous avons parlé avec notre intelligence qui est la vie de notre Corps, de notre Âme et de notre Pensée.

Ce que nous sommes, nous le sommes depuis toujours, mais la conscience que nous en avons ne peux qu’augmenter tous les jours…

Car ces mouvements du Corps, petits ou immenses, dont nous prenons mieux conscience tous les jours, grâce à la science, ne peuvent qu’être, également et au même instant, des mouvements de la Pensée et des mouvements de l’Âme.

En effet, l’Âme, la Pensée et le Corps sont toujours, à la fois, un seul Être et la multitude des Êtres…

L’Unité Divine de tous ces Êtres Infinies ne renie jamais leur multitude Parfaite…

C’est bien, là, ce que nous ressentons et savons lorsque nous sommes « heureux ».

Et, pour « Être » heureux, nous pensons simplement ce que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.

Prenons également conscience qu’être heureux, c’est être toujours plus heureux… Exactement comme être ici, là où nous sommes, c’est, en même temps, se déplacer à 6 millions de kilomètres à l’heure !

À cette vitesse à laquelle nous avançons, nous avons toujours une toute petite mi-temps de retard : Nous ne pouvons observer que notre passé.

Mais, nous pouvons vivre l’instant dans la Joie en aimant tout ce passé que nous pouvons observer.

Et lorsque nous sommes toujours plus heureux de vivre cet instant d’adoration, notre avenir révèle la Perfection de ce qu’il sera.

Eh oui ! C’est Toi, le merveilleux Toi, qui Est Tout : Tu Es le passé de tous les Êtres, le présent de tous les Êtres et le futur de tous les Êtres.

Et nous ? Osons être les prophètes du bonheur que Tu nous offres !

Les 8 Entretiens (5ème Partie du 2ème Entretien)

Oui, c’est plus simple que ça ! C’est plus simple que ce que l’ombre nous a enseigné depuis des millénaires…

C’est une logique totale : Nous ne pouvons pas tricher ! 

  

L’ombre a eu un début : elle a une fin

Eh bien, on a essayé… Nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas tenté de tricher… Nous l’avons tenté pendant des millénaires et des millénaires ! Mais nous n’y sommes jamais arrivés ! 

Cela a été impossible, parce que ce qui a essayé de tricher en nous, c’était l’ombre en nous… 

Et l’ombre, en nous, elle a un début et elle a une fin… La perte de conscience de la Lumière, en nous, a un début et une fin…

Mais la Lumière, dont nous sommes faits, Elle, Elle n’a ni début, ni fin : Elle est tout simplement… Éternelle.

Donc, pour nous, c’est évident… Nous savons que c’est la Lumière qui est là et qui a toujours été là et qui sera toujours là… Et la Lumière, elle ne va pas changer… Elle n’a pas disparu lorsque nous en avons perdu conscience.

Cependant, l’ombre, c’est à dire la perte de conscience, elle, elle a eu un début… et comme elle a eu un début, elle aura une fin. Ça, c’est sûr !

Eh bien, c’est bien !

Bien sûr que c’est bien.

Et, c’est vrai en plus !

Oui, c’est comme ça. L’ombre finira ! Ça, c’est sûr. L’ombre finira.

Nous pouvons avoir cet espoir absolu.

Moi, je l’ai. Ce n’est pas un souci… Je sais que l’ombre finira.

Voilà ! 

Eh bien, c’est de cet espoir, chez nous de plus en plus absolu, que naîtront les solutions au fur et à mesure… Et ceci, dans les situations de conscience que l’on va rencontrer chez nous-même et chez les autres…

Nous allons toujours persister et voir toujours mieux la Lumière en tout… Dans la Lumière bien sûr… mais aussi dans l’ombre que nous avons imaginée !

Et, là, nous voyons toujours mieux que l’ombre n’est « que » la Lumière dont nous avions perdu conscience.

On va faire ça, à droite, à gauche, dans tous les sens, jours après jours, vies après vies et ainsi, l’ombre va nécessairement diminuer et donc elle va finir.

La fin de l’ombre, c’est la Lumière !

Il n’y a pas d’autre fin que la Lumière pour l’ombre !

  

Nous sommes Amour

Est-on capable d’aimer ? …

Oui, surement ! Avec les pensées qui prennent leur source dans l’Âme.

Sommes-nous capables d’aimer ? 

Alors, là, si nous prenons comme point de départ l’éducation apprise de l’ombre, nous dirons : non ! En effet, l’ombre nous interdit de tout aimer… Elle nous interdit d’aimer sans condition… Donc elle nous interdit d’Aimer tout court !

Par contre, si nous partons de l’éducation de la Lumière, c’est à dire de la Grande Éducation Absolue que nous propose depuis toujours notre Âme… Eh bien, là, « nous sommes Amour », nous ne pouvons pas échapper à l’Amour que nous sommes… Nous ne pouvons même pas dire que nous ne pouvons pas aimer : nous « sommes » Amour. Un point c’est tout !

On pourrait s’amuser à dire que nous sommes Amour, que nous le voulions ou pas… Mais, il est plus juste de dire : nous sommes Amour, que nous en soyons conscients ou pas.

Et nous ne pouvons plus alors nous poser la question : « Est-ce que nous pouvons » ou « Est-ce que nous ne pouvons pas aimer » ? … 

C’est que : « C’est » !

Tu vois ?

Oui ! Ça, c’est plus facile à observer.

Nous sommes Amour…

Oui, ! Nous sommes Amour… Ce n’est pas que « nous aimons » ou que « nous n’aimons pas » !

Nous sommes Amour… 

Et, à partir de cette État Fondamental et Éternel que nous sommes, grâce à notre libre conscience, soit nous en avons conscience, soit nous en avions perdu, momentanément, la conscience.

Si nous en avons conscience, alors nous pensons et disons que nous aimons… Nous nous exprimons comme cela… Nous vivons alors l’état de paix et de confort qui est l’Amour Lui-même.

Mais, tant que nous avons perdu conscience de cet Amour, dont nous sommes faits depuis toujours, nous avons pu prétendre, grâce à notre libre arbitre mal utilisé, dire et même vivre, que nous n’aimions pas… 

Et là, nous avons vécu un état d’inconfort, voire de grande douleur… et, du fait de notre fidélité absolue à l’Amour Inconditionnel, nous avons revécu, et revécu, la situation que nous prétendions ne pas aimer autant de fois que nécessaire pour que nous puissions reconnaître que nous l’aimons.

En effet, cette perte de conscience ne peut guérir qu’en reprenant conscience… Et donc, cette perte de conscience ne peut guérir qu’Aimée !

C’était de l’ombre et elle ne va guérir que reconnue Lumière…

Donc, l’ombre ne va retrouver sa Véritable Nature qu’en se fondant, qu’en se perdant délicieusement dans la Lumière, dont elle a toujours été faite depuis toujours, même bien sûr, quand nous en avions perdu conscience.

La Lumière seule guérit l’ombre

C’est important ! Ça me parle… 

Moi je sens… enfin je ne sens pas… Je ne sais pas comment dire : quand je devais dire « j’aime » ou « je n’aime pas », je n’arrivais plus ! J’ai toujours eu un problème avec ce mot !

Tu as raison ! Bien sûr ! Je comprends…

Mais le fait « d’être Amour », le fait de mettre un mot différent, là aussi, c’est comme si j’avais une autre porte qui s’ouvrait. Et je sens que cela fait quelque chose à l’intérieur de moi qui fait que cela devient possible.

Alors que le fait que « il faut que j’aime mon voisin, malgré toutes les difficultés qu’il me propose… »

Quand nous disons « J’aime mon voisin », ne signifions-nous pas simplement que « Je suis conscient de l’Amour dans ce voisin » ? ou que « Je suis conscient de la Lumière qu’est ce voisin » ?

Oui, c’est cela que nous faisons.

  

Seule la Lumière existe

Quand nous disons « Je n’aime pas ce voisin », ne nous disons-nous pas, en réalité : « Mon voisin est Lumière, mais je n’en ai pas conscience » ?

Nous ne nous rendons généralement pas compte que nous pensons comme cela… et nous disons simplement : « Je ne l’aime pas ! »

On prend un raccourci verbal qui nous permet d’échapper à la conscience de la Vérité… Cela nous permet d’échapper à la conscience que l’on avait perdu conscience…

Mais ce n’est pas grave ! En effet ce voisin, il va revenir et rester dans notre voisinage, réel ou virtuel, il va continuer à nous interroger, il va continuer à nous aider… Il va en effet essayer sans cesse d’obtenir la bonne réponse de notre part !

Sa merveilleuse question, dont il est rarement conscient, c’est : « Est-ce que tu peux encore, une fois de plus, « essayer » de m’Aimer comme je suis ? Est-ce que tu peux m’aimer sans aucune condition ? »

Et ceci, il me le demandera et me le redemandera, dans cette vie, comme il l’a fait dans toutes nos vies antérieures communes, et comme il le fera dans toutes nos vies communes futures, avec une fidélité totale, jusqu’à ce que j’y arrive ! 

C’est bien là, également, la question que pose sans cesse un enfant à ses parents, n’est-ce pas ? « Maman, Papa, est-ce que vous pouvez m’Aimer sans condition ? Est-ce que vous pouvez être heureux de tout ce que je suis, sans aucune condition ? »

C’est, également, la question que nous nous posons, toi et moi, l’un à l’autre, là, à cet instant même.

C’est la question universelle : « Est-ce que je peux être aimé sans condition ? ». 

C’est à dire, finalement, « Est-ce que Dieu existe ? »

Rires…

  

Dieu existe : peux-tu me Le manifester ?

Oui ! C’est vrai !

C’est cette question-là qui est essentielle ! Et donc, nous nous la posons, nous nous la reposons et nous nous la reposerons encore, à nous-même et aux autres, jusqu’à ce que nous obtenions la seule réponse qui satisfasse en même temps, notre Âme, notre Corps et notre Pensée… Ainsi que l’Âme, le Corps et la Pensée de l’autre !

Et ensuite, nous voulons sans cesse obtenir, à nouveau, la bonne réponse, la vraie réponse, répétée encore et encore plus ! Là, c’est pour nous rassurer que c’est vraiment, vraiment, vraiment Vrai ! 

Et nous poserons cette question jusqu’à ce que nous ayons la réponse manifestée, permanente, qui soit en accord avec la certitude absolue que nous avons dans notre Âme, à propos de tel ou tel sujet :

« Sur ce sujet, nous sommes aimés sans aucune condition ».

Et ensuite, seulement, nous pourrons passer à un autre sujet !

Et, bien sûr, à cette question essentielle, il n’y a qu’une seule réponse acceptable, c’est « Oui ! »

C’est « Oui, je t’aime inconditionnellement ! » ou « Oui, je m’aime inconditionnellement ! » …

Ou par exemple : « Cette odeur que je n’aimais pas, je l’aime inconditionnellement ! Je suis totalement heureux qu’elle existe »

Parce que à un moment, il faut l’acte de foi… On ne l’a peut-être jamais fait d’aimer cette odeur qui sentait mauvais… d’être heureux qu’elle existe !

  

Reconnaître la Lumière en tout

Non, si elle sent mauvais, non !

Mais, tu vois ce que je veux dire ! Comment allons-nous résoudre cela, sans l’aimer ? Si nous ne l’aimons pas, cette odeur, va persister, pour nous, sur la terre, de façon obsessionnelle… pour nous qui ne l’aimons pas.

Et le mécanisme pour qu’elle existe pour nous, existera, soit matériellement, soit dans notre esprit… et nous y aurons accès… matériellement ou virtuellement, dans le but de l’aimer, dans le seul but que nous soyons heureux qu’elle existe…

Nous existons pour tout aimer ! Nous existons pour être heureux de tout.

Nous sommes là pour tout aimer, pour tout élever ! Nous existons pour reconnaître, toujours plus, le Divin en tout.

Et, là, du coup, il n’y a pas des moments intéressants et d’autres moments sans intérêt : Il n’y a que des moments pour tout aimer ! Il n’y a que des moments pour être heureux de Tout !

Ce qui est aussi intéressant, c’est que, pour vivre ce phénomène…

Pardon, je te coupe ! Tu veux dire « pour en avoir conscience », parce que ce phénomène c’est ce que nous « vivons » à chaque instant de notre vie, à chaque instant de nos vies…

Oui ! … Alors, « pour avoir conscience de ce phénomène », ça te renvoie à la Lumière en toi !

Ça te renvoie à « la conscience » de la Lumière, en toi et en tout. Oui !

Parce que sinon, moi, dans un premier temps, je peux entendre : « Je vais » aimer ! Ou, « Je dois » aimer ! Ou, « Il faut » aimer ! Ou encore, « Aimez-vous les uns les autres » ! 

Bon, mais cela m’a toujours paru complètement creux ! Pas parce que c’est faux…

Mais cela me paraissait creux parce que j’étais dans une sorte d’incapacité de le faire… parce que c’était « moi » qui n’y arrivait pas …

Oui, c’était là le résultat de notre perte de conscience…

Alors que le fait de dire que « je suis Amour » et que c’est que « ça » qui va « Aimer » en moi … alors, là, tout est possible, tout est permis !

C’est marrant, parce que, sans arrêt, il faut réajuster la perception que tu as des mots… Je ne sais pas comment dire… C’est vachement important… Ce travail, il peut être si simple.

  

C’est la conscience qui fait toute la différence

Oui, on nous dit : « un mot égale une conscience ».

Oui.

Donc, il faut que nous choisissions la conscience que nous mettons dans le mot ! Ce n’est pas le mot pensé, dit ou écrit qui compte… C’est la conscience que nous y mettons.

Par exemple le mot « Dieu » … on peut en avoir une conscience très diverse… C’est : « Quelle conscience est-ce que je mets, à cet instant, dans ce mot « Dieu » ? »

Est-ce que j’y met la conscience la plus infinie que je suis capable d’envisager ? Est-ce que je « transcende » ce mot ? Est-ce que ce mot signifie pour moi « Dieu Est Tout » ?

Ou bien, est-ce que j’y met une restriction, un interdit, une séparation, du genre : Dieu est à droite, il n’est pas à gauche… ou Dieu est en haut, il n’est pas en bas… ou bien encore, Dieu est là-bas, il n’est pas ici…  ou, Dieu n’est pas en moi… ou, Dieu n’est pas en cette personne ou dans cette chose… etc.

Chaque mot a la valeur de la conscience que l’on y met… 

Mais, c’est la même chose de chaque regard, de chaque bruit que nous entendons, de chaque chose que nous touchons… Tout cela a la valeur de notre conscience !

  

Tout a la valeur de ma conscience

Quelle est la conscience de la Lumière que j’ai à cet instant dans ce que j’entends, dans ce que je touche, dans ce que je dis, etc.

« C’est la conscience qui fait toute la différence. »

Ben… c’est exactement ça… Le fait d’avoir, d’un coup, conscience de l’Amour en moi : il n’y a plus de problème !

Oui, bien sûr… Mais le problème, ce problème n’était pas obligatoire ! Il a été finalement utile, mais il n’a jamais été nécessaire…

Oui, mais c’est comme si on me donnait le passeport… 

■ 

Oui, c’est vrai ! Je comprends.

Mais sinon, je ne l’avais pas.

Nouvel instant, nouvelle libre conscience

■ 

Nous l’avons toujours eu ! Ce passeport nous l’appelons « le libre arbitre » ou la « libre conscience » …

Ce libre arbitre, nous l’avions depuis que nous sommes Êtres humains et, bien sûr, nous l’avons à cet instant également… Mais, nous l’avions utilisé jusqu’à un certain niveau et maintenant, nous l’utilisons à un nouveau niveau, plus élevé… 

Nous avions un feu, soit vert, soit rouge, à chaque nouvel instant ! Et c’est nous qui en choisissions la couleur. 

Mais, ce n’est jamais le même instant ! Ce n’est jamais la même conscience.

Nous ne pouvons pas vivre deux instants avec la même conscience. Ça, c’est impossible !

Notre conscience ne dure que cet instant ! 

Un instant, c’est une conscience… Un nouvel instant, c’est une nouvelle conscience !

N’empêche que ces mots, « l’Amour », « l’Instant » etc., c’est comme si ça me réunissait, alors qu’avant j’avais des parties, des morceaux… Alors que là, à l’instant, ça m’enveloppe moi…

Adoration Naturelle

Oui, Tu as raison !

Dès l’instant où nous avions perdu conscience de la Lumière, à ce même instant, nous avions perdu conscience de la Vérité, nous avions perdu conscience de l’Unité… Nous avions perdu conscience de tous les aspects infinis du Divin…

Donc, nous avons eu un sentiment de « séparation », puisque pour perdre conscience de la Lumière, nous avons été obligés d’imaginer autre chose que la Lumière… donc, il nous a fallu imaginer une séparation entre d’une part, la Lumière, et d’autre part, cette autre chose, soi-disant « hors » de la Lumière… 

Le dieu et le diable, si tu veux ! Ou n’importe quoi ! nous étions obligés d’imaginer une séparation ! Une opposition entre quelque chose et quelque chose d’autre… pour perdre conscience de la Lumière.

Sinon, si nous n’imaginons aucune séparation, il ne reste plus que Dieu ! C’est tout ! Il ne reste plus que l’Unité, la Lumière Absolue en toute chose…

Et, bien sûr, nous reconnaissons la Vérité : nous sommes Un avec le Tout.

Et à ce moment-là, le grain de poussière nous extasie… Tout nous émerveille, puisque nous sommes alors dans notre état naturel d’adoration du Divin dans tout ce que nous contemplons…. dans tout ce que nous vivons.

C’est vrai que ce moment est vraiment extraordinaire ! Parce que, quand nous voyons que, avec toute cette imagination de séparation que nous avions choisie jusqu’à maintenant, dans cette imagination de Dieu comme étant extérieur à nous, nous en arrivons quand même, en même temps, à cette sensation d’Unité…

Nous arrivons quand même à travailler là-dessus et avoir des instants de conscience de la Lumière…

C’est incroyable ! Malgré l’ombre, avec l’ombre, il y a la Lumière !

L’ombre n’était que notre perte de conscience de la Lumière

Oui ! C’est parce que l’ombre n’existait pas… Elle n’existait pas comme la Lumière. La Lumière c’est l’Existence Absolue, Éternelle, Infinie… 

L’ombre, elle, elle n’était que notre perte de conscience de la Lumière.

C’est quand même extraordinaire que l’on y arrive… aussi !

Oui, bien sûr, mais, en même temps, il n’y a pas d’autre solution ! 

Ce n’est pas que « c’est possible », c’est qu’il n’y a pas d’alternative… Nous n’allons pas « vers » autre chose : Nous étions baignés depuis l’Éternité dans la Lumière… et nous y baignons aujourd’hui, « comme d’habitude » !

C’est un voyage de la conscience… Nous allons vers une conscience toujours plus grande de la Lumière Infinie et ce voyage, il durera éternellement.

Nous n’arriverons jamais au bout de notre conscience de la Lumière !

Non… C’est vrai.

Donc, notre conscience de la Lumière va s’ouvrir éternellement ! Pour toujours !

Et il n’y a pas cette fin que toutes les religions nous ont proposée et nous proposent encore…

L’ombre que nous imaginions nous a toujours proposé une fin dans l’avenir, un aboutissement final, un paradis final ou un enfer final, un samadhi, une extase terminale, un moment où soit nous aurions tout compris de Dieu, soit nous serions rejetés hors de Dieu… etc… Et les variantes ont été innombrables…

Mais, non ! Nous avons compris le Divin, à cet instant, jusqu’à ce point-là, mais après, il nous reste le Tout Infini à explorer pour l’Éternité… comme d’habitude !