Le but de l’Être humain, comme celui de tous les autres Êtres n’est pas, en priorité, d’être intelligent, mais bien d’être simplement heureux… C’est à dire d’ouvrir sa conscience.
Mais pourtant, plus nous sommes heureux, plus nous sommes, vraiment, intelligent !
Mais, qu’est-ce qu’être heureux ?
Une des innombrables façons de répondre à cette question, si personnelle à chacun de nous, c’est de dire qu’être heureux, c’est vivre l’harmonie dans l’ouverture de la conscience de tout notre Être, c’est à dire de l’Âme, du Corps et de la Pensée que nous sommes.
Vivre toujours plus cette harmonie est, en fait, quel que soient leurs niveaux de conscience, le cas de tous les Êtres qui existent sur la terre, qu’ils soient humains, mais également animaux, végétaux ou même minéraux…
Là, je choisis d’utiliser le classement des Êtres le plus simple et le plus habituel qui a été fait par les humains, pour l’instant… Humains, animaux, végétaux, minéraux
Mais c’est, évidemment, le cas également de tous les Êtres de notre Univers, Êtres connus et inconnus.
Je suis en effet heureux de penser que Dieu, et la Loi qu’Il Est, est Unique, Absolue et Universelle…
Je suis, bien sûr, heureux que certains pensent différemment… Mais j’ai moi-même moins de plaisir à penser que la Terre serait un lieu sacré particulier, préféré par Dieu à tous les autres.
Non ! Tous les Êtres de l’Univers que nous sommes bénéficient de la même Loi Divine et vivent le même Amour de la Vie Infinie.
C’est vraiment cela que je suis, pour l’instant, le plus heureux de penser… Et, bien sûr, comme chacun, je choisis toujours, de mon mieux, de penser ce que je suis le plus heureux de penser à cet instant.. Tout simplement pour être toujours plus heureux…
Mais, bien sûr, je ne veux pas dire là que l’intelligence ne soit pas importante… C’est évidemment très important d’être intelligent, mais, à partir de l’apparition de l’Être humain sur la terre, cela a pu se révéler très destructeur si nous ne sommes pas d’abord, et en priorité, heureux.
C’est ce que l’on a pu observer dans l’histoire : l’intelligence devenue humaine, lorsqu’elle a été malheureuse, n’a été source que de problèmes… Et même, nous pouvons voir que l’humanité a entassé, trop souvent, depuis son presque début, des problèmes sur des problèmes !
Et ceci durera jusqu’à ce que cette intelligence malheureuse, et donc maladroite, guérisse dans un avenir qui ne dépend que de chacun de nous !
Une intelligence malheureuse, c’est une Pensée qui n’est plus en harmonie avec l’Âme et le Corps de l’Être qu’ils sont ensemble.
Oui ! La souffrance chronique chez l’humain est une pathologie…
Et c’est vrai que jusqu’à aujourd’hui, c’est une pathologie que les Êtres humains considèrent en général, comme naturelle et inévitable…
Mais qui a jamais été heureux de penser cela dans toute l’humanité ?
Je n’ai, personnellement, jamais trouvé personne qui soit heureux de le penser, alors que j’ai trouvé, jusqu’à aujourd’hui, presque tout le monde qui le pensait.
Bien sûr, le but de notre vie, c’est bien d’être heureux, comme c’est le but de tous les Êtres qui existent…
Évidemment, notre bonheur a bien changé de forme depuis que nous étions minéraux.
Peut-être, par exemple, que le bonheur d’un minéral, c’est d’exister, simplement d’exister… Ce qui, d’ailleurs, fait encore bien partie du bonheur humain !
En effet, je suis moi-même, un Être humains heureux d’exister, bien sûr… Mais, cependant, mon existence semble bien plus variée que celle d’une montagne de granit…
Cette montagne, peut-être qu’elle pense une pensée par milliard d’années ? Je ne le sais pas… Cela un jour, la science nous le dira. Mais jusqu’à là, la science a-t-elle eu seulement l’idée qu’une montagne puisse penser ?
Et l’Être humains, il pense peut-être une pensée par seconde ! Ce n’est là qu’une hypothèse de réflexions que la science va vérifier, ou modifier, dans un avenir de plus en plus proche…
Mais, maintenant, j’ai envie de parler un peu, de mouvement !
Tout bouge ! Mais il y a des mouvements des Êtres qui, souvent, ne nous sont pas facilement perceptibles…
Par exemple, j’ai appris de la science actuelle, qu’une montagne de granit peut se déplacer par rapport à notre Terre…
Et, en effet, d’abord une montagne se déplace, tout doucement, dans différentes directions pendant des milliards d’années à la vitesse des plaques tectoniques qui la porte, soit entre 1 et 10 cm par an… C’est lent, mais quand même !
Mais, également, leurs sommets, le sommet des montagne, peuvent se balancer, un peu comme les arbres dans le vent, de façon imperceptible à nos yeux, mais que des instruments scientifiques sophistiqués permettent à l’homme de mesurer…
J’ai appris également que les chaines de montagnes, ces Êtres minéraux pourtant énormes, se déplaçaient aussi poussés par le vent et les nuages… Un peu comme des vagues sur l’eau, mais comme elles sont évidemment beaucoup plus rigides, elles se déplacent beaucoup, beaucoup, plus lentement.
Mais, à côté de ces déplacements qui sont très lent, il y a des mouvements des nombreux Êtres qui forment toute la terre, y compris les montagnes dont nous venons de parler, qui sont beaucoup plus rapides…
Je ne parle pas là des déplacement très variés que peuvent faire, de façon autonome, tous les Êtres par rapport à notre Terre… Non ! Je parle des mouvements que nous vivons tous « avec » la Terre parce que nous lui appartenons et que donc, tous les Êtres, autant que nous sommes sur elle, nous la suivons dans son mouvement à elle…
Et là, si nous additionnons tous les mouvements que notre Terre vit dans notre univers, nous découvrons que nous nous déplaçons à des vitesses difficiles à imaginer…
Mais essayons tout de même de les imaginer !
Déjà, tous les Êtres qui sont à la surface de la Terre, cette Terre que nous formons tous ensemble, se déplacent du fait de sa rotations sur elle-même. Par exemple, si nous sommes à son équateur, nous nous déplaçons tous à 1600 km/h…
Évidemment, si un Être bouge sur la Terre ou au-dessus d’elle, il augmente ou diminue la vitesse de son mouvement dans l’espace infini…
Mais, ensuite, puisque nous suivons notre Terre dans son mouvement autour de notre Soleil, là, la science nous dit que nous avançons avec elle et avec lui dans l’espace à la vitesse de 107.000 km/h… C’est déjà énorme…
Mais en réalité, tous les Êtres de la terre que nous sommes se déplacent beaucoup plus vite encore…
En effet, notre Soleil lui-même se déplace autour de notre galaxie, la Voie Lactée, à une vitesse de 900.000 km/h… Et bien sûr, nous le suivons tous, c’est à dire tous les Êtres de la Terre que nous sommes et qui forment l’Être Terre que certains d’entre nous ont nommé « Gaïa ».
Maintenant, la Voie Lactée que tous les Êtres qui forment notre Terre suivent également, bien sûr, parce qu’ils en font partie, elle, elle avance à 400 000 km/h… Tous, ensemble, nous voyageons donc bien plus vite que nous le croyons !
Et il semble que nous devrions trouver sur notre trajectoire commune, la galaxie d’Êtres solides et gazeux la plus voisine que l’on nomme Andromède. Et ceci dans quatre ou cinq milliards d’années. Nous formerons ainsi une nouvelle communauté d’Êtres encore plus grande…
Il y aura certainement un grand remue-ménage, lors de la rencontre de tous ces innombrables Êtres que nous sommes tous les uns avec les autres !
En plus, l’ensemble de tous ces Êtres que forment donc notre amas de galaxies avance, lui aussi, à environ 2 000 000 km/h vers l’amas des Êtres qui composent la galaxies de la Vierge…
Et allez ! Tous ces Êtres que nous sommes bougent beaucoup, vraiment beaucoup, n’est-ce pas ? La fusion de ces deux immenses Êtres que sont ces galaxies donnera ce que les scientifiques nomment « Androlactée »… Un Être immensément plus grand encore.
Pour l’instant, ces deux Êtres que sont ces immenses amas existent et avancent dans un ensemble d’Êtres encore plus grand que l’on appelle un « continent galactique”. C’est notre continent galactique que l’Être humain a nommé « Laniakea » et il semble, pour la science actuelle, être un ensemble de 3 « superamas »…
À noter que ce continent galactique, Laniakea est seulement l’un des 6 millions de superamas qui semblent exister dans l’univers et que nous pouvons pour l’instant observer…
Il est vraiment difficile, mais pas impossible, d’imaginer le nombre et la taille de tous les Êtres qui existent… Il y en a de plus petits que la longueur de Planck… Et le plus grand, lui, nous l’appelons « notre Univers » !
Et à l’intérieur de notre Univers, Laniakea, cet Être immense possède en son centre un grand attracteur avec lequel nous, tous les Êtres qui le composons, filons vers un grand attracteur encore plus grand nommé « Superamas de Shapley » à une vitesse de 2.268.000 km/h…
Alors ? Si nous additionnons, à l’arrache, toutes ces vitesses, on peut découvrir que tous les Êtres de la Terre se déplacent avec elle, en réalité, dans le vide à une vitesse d’environ 6 millions km/h… C’est pas mal, n’est-ce pas ?
« Le mouvement, c’est la vie » ! Disons-nous, nous les Êtres humains… Alors, nous, tous les Êtres de la terre, nous sommes vraiment très, très vivants !
Tout cela fait un peu réfléchir… Et c’est donc bien avec la participation de notre intelligence que nous pouvons réfléchir, et réfléchir encore, au mouvement et donc à la vie de tous ces Êtres que nous sommes et qui formons notre Terre… Et nous nous en émerveillons à chaque fois plus…
C’est notre Pensée qui nous permet d’être intellectuellement intelligent… Mais nous sommes aussi une intelligence du Corps et une intelligence de l’Âme…
Et ces 3 intelligences que nous sommes ne peuvent pas être séparées, ni fonctionner l’une sans l’autre…
Alors, si notre Corps vit des mouvements physiques aussi importants que ceux que nous venons d’évoquer plus haut, si nous, tous les Êtres de la Terre, nous bougeons physiquement à 6 millions km/h à chaque instant, alors il y a, nécessairement un mouvement ou plutôt une évolution concomitante et immense de la Pensée et de l’Âme de tous les Êtres de la Terre… et, bien sûr, de tout notre Être Universel.
Tous les Êtres de la terre, et de partout dans l’espace, sans une seule exception, voient leur conscience s’ouvrir :
La conscience de leur Corps s’ouvrent… La conscience de leur Pensée s’ouvrent… Et la conscience de leur Âme s’ouvrent aussi…
Et toutes ces ouvertures de consciences si infiniment variées ne peuvent se faire qu’ensemble !
Tout le plus beau reste donc possible… Nous pouvons être optimiste, à long terme…
Et, au fur et à mesure où notre conscience s’ouvre, nous, les Êtres humains, nous pourrons de moins en moins ignorer cette ouverture de tous nos Êtres… et de tous nos frères, les Êtres qui existent dans tout notre univers !
Toujours plus, nous prenons conscience de la Lumière qui Est ce « Tout » dont nous venons, un tout petit peu, de parler…
Nous avons parlé avec notre intelligence qui est la vie de notre Corps, de notre Âme et de notre Pensée.
À chaque instant, nous avons plus conscience de la Matière Infinie, de la Pensée Infinie et de l’Âme infinie que nous sommes tous, nous, tous les Êtres qui existent.
Ce que nous sommes, nous le sommes depuis toujours, mais la conscience que nous en avons ne peux qu’augmenter tous les jours…
Car ces mouvements du Corps, petits ou immenses, dont nous prenons mieux conscience tous les jours, grâce à la science, ne peuvent qu’être, également et au même instant, des mouvements de la Pensée et des mouvements de l’Âme.
En effet, l’Âme, la Pensée et le Corps sont toujours, à la fois, un seul Être et la multitude des Êtres…
L’Unité Divine de tous ces Êtres Infinies ne renie jamais leur multitude Parfaite…
C’est bien, là, ce que nous ressentons et savons lorsque nous sommes « heureux ».
Et, pour « Être » heureux, nous pensons simplement ce que nous sommes les plus heureux de penser à cet instant.
Prenons également conscience qu’être heureux, c’est être toujours plus heureux… Exactement comme être ici, là où nous sommes, c’est, en même temps, se déplacer à 6 millions de kilomètres à l’heure !
À cette vitesse à laquelle nous avançons, nous avons toujours une toute petite mi-temps de retard : Nous ne pouvons observer que notre passé.
Mais, nous pouvons vivre l’instant dans la Joie en aimant tout ce passé que nous pouvons observer.
Et lorsque nous sommes toujours plus heureux de vivre cet instant d’adoration, notre avenir révèle la Perfection de ce qu’il sera.
Eh oui ! C’est Toi, le merveilleux Toi, qui Est Tout : Tu Es le passé de tous les Êtres, le présent de tous les Êtres et le futur de tous les Êtres.
Et nous ? Osons être les prophètes du bonheur que Tu nous offres !
Je pense que fondamentalement, l’ouverture de la conscience à la Lumière, c’est la seule chose qui intéresse tout le monde. Mais, chacun en a une conscience personnelle et unique…
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Du coup, le fait de pouvoir le voir et de pouvoir l’appliquer… que cette nécessité, ce besoin vital puisse s’incarner dans tous nos mots, dans toutes nos attitudes, dans tous nos gestes, ça donne corps à notre vie…
Sinon, pour moi, c’était mort !
En fait, c’est ça, ça faisait des moments de mort… et que… non pas que je perdais la foi, mais que je n’étais pas vraiment consciente d’être vivante… Tout ce que je faisais était « comme » mort…
Et là… Maintenant…
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Pourtant : « c’était vivant » ! Parce que la vie ne peut pas disparaître…
La Vraie Vie est Éternelle.
C’est la conscience qui fait toute la différence
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La conscience de la vie… Je n’avais aucune conscience de la vie ! C’était, pour moi, le problème de la conscience de la vie !
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Pourtant, tu n’es pas plus vivante maintenant que tu l’étais il y a 10 ans, ou il y a 1 ans, ou il y a 6 mois… Ça, ce n’est pas possible !
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Non ! Pas du tout ! Mais, c’est cette conscience, là !
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Oui, nous sommes vivants, nous sommes « absolument » vivants ! Mais, c’est la conscience qui, elle, peut changer…
« C’est la conscience qui fait toute la différence ».
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Oui ! Et, du coup, c’est vraiment devenu différent…
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Nous sommes, en effet, des consciences en évolution.
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C’est comme si, jusqu’à maintenant, je n’avais pas cette conscience… Et ceci, bien malgré moi…
Parce, d’un autre côté, il y avait une énergie qui faisait que j’avais conscience de tout ça… Tout était devenu intense…
Mais là, il fallait que ça devienne une réalité, je ne dirais pas une réalité individuelle, mais… une réalité « autonome » ! Voilà… c’est exactement ça.
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Bien sûr, tu voulais vivre cette ouverture de ta conscience ! Nous voulons tous vivre cette expérience. Il y a un appétit qui augmente, qui augmente… Et, à un moment donné, nous ne pouvons plus refuser « l’obstacle » …
Nous ne pouvons plus refuser la conscience de l’ombre… L’ombre s’impose à notre conscience.
Et puis, nous ne pouvons plus prendre l’excuse de l’ombre pour ne pas voir la Lumière… Nous ne le pouvons plus !
L’ombre a été là. Elle « existait », de son existence limitée… Une fois que nous l’avions imaginée, cette perte de conscience de la Lumière, qui est l’ombre, s’est immiscée dans tous les aspects de notre vie…
Et alors, là, nous avons pu dire : « Je ne serais heureux que s’il n’y avait plus d’ombre » …
Et badaboum ! Nous étions piégés !
Parce que, il y avait de l’ombre partout, ou pratiquement partout, mais nous avions décidé maintenant que nous ne serions heureux que lorsque cette ombre disparaîtrait… Mais alors, comment pouvions-nous faire « disparaître » l’ombre ? Puisque…
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Non ! Là, cela n’aurait jamais été possible !
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La disparition de l’ombre ne pouvait pas être une condition du Bonheur qui, lui, est inconditionnel.
Alors, ça se mordait la queue, là ! Nous n’en pouvions plus…
Donc, il fallait bien, à un moment donné, que nous prenions le taureau par les cornes, comme on dit… et que nous osions faire la seule chose qui soit possible… Et ce qui est possible, tout de suite : c’est d’aimer ! D’aimer « sans » condition.
Et là, en particulier, d’aimer l’ombre, notre ennemi… Et donc d’éclairer l’ombre !
Et ainsi, de faire que, par cet éclairement, c’est à dire à dire par cette prise de conscience de la Lumière « dans » cette ombre, ce soit, enfin, la fin de cette ombre !
Et là, c’est fini ! La fin de toute ombre, c’est la Lumière !
C’est tout !
Il n’y a pas d’autre fin pour l’ombre.
Merci l’ombre
Et, aujourd’hui, et ceci pour probablement encore assez longtemps, pour nous, l’intérêt de l’ombre, c’est justement qu’elle soit l’occasion de pouvoir retrouver notre capacité naturelle d’ouverture de notre conscience à la Lumière…
C’est ça qui est merveilleux dans l’ombre : c’est qu’elle nous a invité, en permanence, depuis le début de son existence éphémère, à augmenter notre conscience de la Lumière, dans des situations très tarabiscotées…
C’était le labyrinthe de l’ombre !
Et seule la Lumière peut nous libérer de notre labyrinthe.
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C’est ça qui est étonnant, parce que c’est comme si tu disais « Ce n’est pas moi » quand tu dis : « C’est moi ! »
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Oui, bien sûr ! Quand nous parlons à partir de l’Âme, ce n’est plus « notre » parole, mais c’est « La » Parole… C’est alors le Divin qui parle en nous, point à la ligne ! C’est tout ! Ça appartient à tout le monde, il n’y a pas de soucis !
Tu as raison !
C’est cela, la communication unitaire, c’est à dire la communication d’Âme à Âme… Il ne peut pas y avoir de conflit entre une Âme et une autre Âme…
Ton Âme, c’est Dieu en toi et mon Âme, c’est Dieu en moi… Alors comment peut-il y avoir des chocs, des difficultés, des illusions de séparations, entre l’Âme et l’Âme ? Ce n’est pas possible !
Alors, si toi, ta Pensée écoute ton Âme et traduit ton Âme… et si moi, ma Pensée écoute mon Âme et traduit mon Âme… Alors, là, nous ne pouvons plus avoir de problèmes de pensées ensemble !
Et si nous vivons cela, automatiquement, à ce même instant, au niveau de la matière, il n’y a plus de problèmes… En effet, si les différents corps sont l’expression pure de l’Âme qui anime chacun de ces corps… il n’y a plus de problèmes de relations matérielles entre ces corps, non plus !
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Je sens que c’est comme si ça donnait un sens… Ça donne un sens : c’est ce que je cherche !
Et c’est par le sens que tu peux le trouver aussi.
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Parce que, je pense que… Comment dire ça ? …
L’humanité n’a pu exister qu’avec un minimum de 2 personnes, n’est-ce pas ?
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Oui ! Eh bien, oui. Moi j’ai besoin…
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Avant, avec 1 personnes, il n’y a pas encore d’humanité… Donc, il a fallu que le Premier Humain, s’incarne, d’accord ? Et ensuite, il a fallu que la Première Humaine s’incarne également… et là, ça y est, l’humanité apparaît, elle est là !
Et c’est en eux qu’apparaît le Libre Arbitre, la Libre Conscience etc… Là, l’humanité commence… Enfants de la Lumière.
Et donc, l’humanité s’est bâtie sur les 2, donc sur la relation… et après, ça s’est multiplié…
Originellement, cela devait se multiplier dans une Communication Unitaire permanente, qui était la fille légitime de la Lumière !
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Ben oui !
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Voilà ! Des Êtres humains élevés qui s’enrichissent les uns les autres, qui font des « inventions » à partir de la Lumière qu’ils sont, qui font une prise de conscience toujours plus grande de l’Énergie qu’est la Lumière…
Et nous arrivons ainsi à des systèmes de vécus de l’Énergie Lumineuse qui n’ont rien à voir avec ceux dont nous avons eu conscience jusqu’à là…
Enfin… Nous commençons de plus en plus… Il y a des scientifiques qui s’y intéressent et qui sont très intéressants… Je t’ai, peut-être, déjà parlé de Nassim Haramein ?
La Science Unifiée
Avec ma compagne, on s’est bien enrichis avec Nassim, grâce à internet. C’est un scientifique, marginal, intéressant… Très intéressant.
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Oui, il a fait quoi ? J’ai peut-être vu une vidéo de lui.
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Oui, surement, il y en a pleins sur internet. Si tu veux avoir une vision assez complète de son travail en 3h30, c’est à dire là où il en était en 2016, donc il y a 8 seulement 8 ans, tu peux écouter la conférence qu’il a fait en français, à Paris, en 2016. Parce que, autrement il parle plutôt en anglais…
Tu mets « Nassim Haramein-Conférence-2016 Paris » et tu tomberas sur cette conférence qui te permettra déjà de prendre connaissance d’une certaine vision scientifique bien différente.
Nous avons été très enrichis par l’étude, à notre niveau, de ce scientifique, parce qu’il a une vision unifiante qu’il appelle d’ailleurs « la Science Unifiée ».
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Je l’ai vu il y a très longtemps et je pense que cela serait bien, maintenant, de le revoir…
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Oui ! C’est un scientifique théorique et pratique intéressant.
Ceci pour dire qu’il y a des gens, car il n’est pas le seul, qui, un peu partout, touchent ça du doigt, quelque part… Ils imaginent une autre science, ils ont une façon différente de travailler… et donc, ils parlent de l’Énergie d’une façon différente, ce que l’on appelle l’énergie du champ de Planck… C’est passionnant…
Mais, Spinoza nous a bien dit que « Nul ne sait ce que peut le corps ».
Et nous pouvons également dire que « Nul ne sait quoi que ce soit ! » … C’est à dire que l’énergie, on ne la connaît pas… Nous en sommes encore tout à fait ignorants !
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Non ! Nous sommes en train de découvrir l’énergie, mais, il y a peu, nous étions encore à l’ère de Newton, alors… Nous n’avions même pas encore appréhendé la pensée d’Einstein ! Donc, tout était à faire…
Au turbin au bon moment
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Oui, tout est à faire ! Et c’est chacun de nous qui allons le faire un jour, si nous nous y préparons bien aujourd’hui…
Parce que nous allons nous réincarner ! Bien sûr pas trop tôt, semble-t-il… Mais nous naîtrons au bon moment, si nous suivons notre joie, donc si nous suivons la Lumière… et puis voilà, dans l’avenir, on repartira au turbin !
Les hommes de bonnes volontés vont donc travailler tout ça, dans des domaines très variés, surement ! Tu imagines ? En Politique, en sciences, en économie, dans les arts etc…
Dès que nous en serons capable, les Êtres humains, plus libres, devront prendre, tour à tour, tous ces rôles pour initier des mouvements d’ouverture de conscience à la Lumière vraiment nouveaux dans tous les domaines…
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Oui ! Pour changer enfin la société… Pour lui redonner son véritable mouvement…
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Mais, pour cela, il faut que nous nous entrainions tous ! C’est pour ça que nous devons être très actifs, dés aujourd’hui… Il faut, très courageusement, que nous pensions à partir de l’Âme, sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt ! Et cela dès aujourd’hui, le plus possible !
Il faut que la Lumière devienne, à nouveau, la seule source de notre Pensée et de nos actions… Et donc, il nous faut agir.
Il nous faut apprendre.
C’est bien, hein ?
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Ah, Ouais ! C’est bien.
Et apprendre, c’est répéter !
Ce sont des petites choses très basiques, très simples, mais qui, pour moi, sont essentielles… Parce que cela m’aide beaucoup à sortir de la conception qui était « d’arriver à un état » !
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Tu veux de tenir tout dans tes mains ?
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Oui ! Donc, c’est bien.
Répéter, c’est essentiel : ça me met dans l’instant, et comme ça… je vis !
Allez, encore, répétons !
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Oui ! N’ayons pas honte de répéter… Nous devons valider la répétition… Il ne faut plus, comme nous l’a appris l’ombre, culpabiliser parce que nous répétons !
En effet, dans le système ombreux, l’école officielle a été jusqu’à aujourd’hui un exemple typique… Cette école a été un lieu important où l’on nous a beaucoup formé à la pensée ombreuse… Mais pas seulement, heureusement ! Elle a en effet également enseigné la Pensée Lumineuse…
Dans l’aspect ombreux des enseignements que les enfants recevaient, il était pensé que moins nous répétions, mieux c’était !
C’est à dire, que l’ombre nous a fait croire que celui qui avait le moins besoin de répéter pour acquérir une notion était le meilleur… Or, cela était faux !
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Oui, la preuve ! Les enfants n’apprennent même plus les tables de multiplications…
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Eh oui ! Nous n’avons pas d’autre système réel d’apprentissage… La répétition doit être validée, encouragée… et reconnue comme belle…
Nous devons encourager les gens à être heureux de répéter ! Et non pas à être honteux de répéter, honteux d’avoir besoin de répéter… honteux de ne pas avoir compris et appris à la troisième répétition seulement !
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Oui, oui ! C’est vrai !
Moi, cela me change la perception du temps même ! Du temps, et de la confiance en moi…
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Là, en ce moment, je suis en train de traduire un texte de l’anglais qui lui-même a été traduit du russe. C’est un livre sur « Le Jeûne Sec » …
Cela m’intéresse en tant que thérapeute et j’ai donc expérimenté 3 jeûnes secs de 2 jours à 3 jours, pour l’instant, dans les derniers mois.
« Jeûne sec », ça veut dire : rien !
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Surtout, cela veut dire : pas d’eau ?
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Oui ! Pas de nourriture solide et pas d’eau.
J’ai donc fais cette petite expérience et cela m’a beaucoup intéressé … et je traduis ce livre de l’anglais, puisqu’il n’existe pas en français… C’est un médecin russe qui l’a écrit…
Et donc, là, ce que je voulais dire, c’est que cela me prend du temps. Là, dans l’immédiat, je veux finir ce travail qui va me prendre encore 15 jours, peut être un mois… je ne sais pas exactement.
J’ai bien avancé, mais il faudra que je le relise…
Et ensuite, nous allons pouvoir commencer à écrire nos entretiens, à les transcrire.
Toi, si tu le désires, tu peux commencer quand tu veux, d’ailleurs ! On se partagera le travail, bien sûr.
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Pas de soucis ! J’ai du temps, en tout cas pour l’instant !
Mais je reviens sur le jeûne sec… Il a un effet particulier ? Pourquoi le fait de ne pas donner d’eau ?
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Le jeûne sec est à peu près 3 fois plus performant que le jeûne hydrique au niveau détoxination du corps… C’est à dire que en 3 fois moins de temps, tu obtiens les mêmes résultats.
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Ah, écoutes, c’est intéressant !
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Il y a plein d’autres trucs que tu verras un jour, si tu en as le désir.
Moi, ça m’intéresse ! Et pourtant, ce n’est pas ce qui est le plus intéressant…
Mais, dans ce domaine particulier de l’alimentation, ce qui m’intéresse fondamentalement, c’est de pouvoir vivre un jour en me nourrissant de la Lumière, directement par la conscience de la Lumière comme source de la vie ! Mais, pour l’instant, je constate que j’en suis bien incapable ! Il faut bien que je le reconnaisse…
Et je doute que j’y arrive dans cette vie… Mais peut-être y arriverons-nous dans une autre de nos nombreuses vies à venir !
Mais, pour tous, et bien sûr pour moi, ce qui est vraiment, vraiment, le plus important, c’est d’être heureux de suite… Ça, c’est vraiment le plus important à mes yeux…
Ce que je mange, ou ne mange pas, est secondaire, pour l’instant, très secondaire… Mais, en parallèle, je m’amuse tout de même à faire mes petites expériences ! Cela me plaît.
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Ah, carrément !
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Oui !
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C’est tout à fait possible.
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Oui, ça l’est, mais, pour ça, il y a pour moi tout un gros, un très gros, travail d’ouverture de ma conscience à la Lumière à accomplir…
Il y a des gens qui ont spontanément cessé de manger… C’est donc possible ! Cela à été déjà réalisé par certains, sans même qu’ils le veuillent !
Il y a des gens qui vivent sans manger matériellement pendant plus ou moins longtemps… Et il y en a même qui vivent toute leur vie sans manger ni boire… c’est plus rare, mais il y en a…
Je trouve très intéressant que cela existe… Déjà parce que cela résoudrait la quasi-totalité des problèmes matériels : tout le monde serait nourri sainement et serait en bonne santé, puisque, à ce moment-là, il n’y aurai rien qui manquerait !
Et la planète pourrait tranquillement continuer à nous héberger.
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Et ça rejoint le travail sur la matière que l’on ne connaît pas : le « Nul ne sait ce que peut le Corps » de Spinoza…
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Voilà ! Ça m’intéresse, marginalement, et j’avance dans cette direction-là, à mon rythme… Et là, pour l’instant, j’en suis à étudier, pour un temps, ce jeûne sec qui est, une expérience qui me semble raisonnable pour moi… Un apprentissage parmi d’autres…
Mais, je trouve stimulant que des gens puissent tomber spontanément dans la situation de pouvoir nourrir leur corps sans passer par la nourriture matériel habituelle… et même de ne plus boire…
On va voir ! On en reparlera peut-être, un jour…
●
Ah oui ! Ça, ça m’intéresse !
OK !
■
Mais en tous les cas, pour l’instant, et pour toujours : Lumière ! Lumière ! Lumière !
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Lumière ! Lumière ! Oui ! C’est très, très, bien…
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Super !
Eh bien, je me régale, de toi… et de tout ça…
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Pour moi, écoute, c’est vraiment intéressant ! Là, je suis tout heureuse, j’ai l’impression de jouer…
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Oui, jouons à vivre !
Je te remercie beaucoup d’exister, d’être ouverte à ce dont nous discutons, à ce que nous échangeons et que nous allons pratiquer de notre mieux à tout propos… et qui est aussi un élément essentiel de notre bonne santé !
Être heureux, simplement, de Tout !
…
Alors, là, il faut que j’arrête l’enregistrement !
Couic !
… Et c’est la fin de l’enregistrement de cet entretien N°2 !
Mais, quelle est la solution pour que l’humanité puisse rester, harmonieusement, sur sa planète terre ?
■
Eh bien… La seule solution pour nous tous, c’est de reprendre conscience de la Véritable Lumière, y compris « dans » l’ombre que nous avons imaginée de toute pièce… Cette ombre n’a été, en Réalité, « fabriquée », par l’Être humain, « que de Lumière » !
En effet :
« C’est la conscience qui fait toute la différence. »
●
C’est vraiment la seule solution… ?
Alors, pourquoi ne le faisons-nous pas ?
■
Jusqu’à là, nous avons simplement beaucoup manqué de courage… Et de bien d’autres vertus…
Alors, aujourd’hui, ayons le plus grand courage qui soit ! … Le courage de permettre à nouveau à notre ouverture naturelle de la conscience, qui a été celle de tous les Êtres, de reprendre l’augmentation originelle de sa vitesse !
En effet, depuis le presque début de l’humanité, par l’usage maladroit de leur libre arbitre tout nouveau, les Êtres humains que nous sommes ont freiné cette augmentation originelle de la vitesse d’ouverture de leur conscience de la Lumière…
Heureusement, sans jamais arriver à la bloquer totalement ! Ce qui est impossible.
Jusque là, cette vitesse d’ouverture de la conscience avait toujours augmenté de plus en plus chez tous les Êtres… Les Êtres minéraux, puis les Êtres végétaux, puis les Êtres animaux…
Et cette vitesse aurait dû continuer à s’accélérer, mais exponentiellement, chez les humains grâce au libre arbitre qu’ils ont reçu…
La sagesse du dicton nous dit : « Chassons le naturel, il revient au galop » …
Ainsi, ayons le courage de nous laisser reprendre conscience de la Véritable Réalité…
Voyons alors, à chaque fois, progressivement, cette ombre particulière dont nous prenons conscience à cet instant particulier, « guérir », de mieux en mieux, de son retard de conscience, parce que nous l’élevons à la Lumière, parce que nous la rendons à Dieu, parce que nous l’aimons…
Au lieu de la combattre, comme nous l’avons fait depuis des dizaines de millénaires, ayons le courage de ne voir dans cette ombre que la Lumière « qu’elle ne peut qu’être » en Réalité…
Éclairons-là donc… de la Lumière qu’elle est depuis toujours !
Ayons ce courage…
Et ainsi, à chaque fois que nous oserons le faire, il y aura une ombre, parmi les innombrables ombres que nous avons imaginées, qui tendra vers sa fin tant espérée…
Et de ce fait, à chaque fois un peu plus, nous ouvrirons à nouveau, toujours plus rapidement, notre conscience à la Lumière…
Aussi vite que nous le choisirons, nous reprendrons alors notre rythme originel d’ouverture naturelle à la conscience de la Lumière.
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Mais, en pratique, comment pouvons-nous faire ?
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Eh bien, prenons un petit exemple : si nous avons vécu une colère ombreuse qui, donc, était accompagnée instantanément d’une souffrance qui nous signalait l’ombre-même de cette colère…
En effet, l’ombre est toujours accompagnée de « sa belle douleur », de sa belle souffrance, qui nous invite à réouvrir à nouveau plus notre conscience à la Lumière.
Si donc, finalement, nous osons choisir courageusement, car il faut le plus grand courage pour cela, de ne reconnaître dans cette colère douloureuse que la Lumière qui Seule existe…
Alors, là, cette ombre, souvent si ancienne, va, dans notre conscience, retrouver instantanément son statut de Lumière… Elle va nous révéler sa Réalité-Lumière !
Et là alors… Cette colère que nous avions vécue ombreuse jusqu’à là et depuis des millénaires, que nous avions pensée ombreuse du fait de notre croyance en la séparation… Eh bien, là, nous reprenons bien conscience qu’elle n’était que Lumière Pure, n’est-ce pas ?
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Oui ! C’est bien sûr… C’est logique… C’est la logique, si simple, de la Lumière.
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Eh bien, ce jour où j’ose m’apercevoir de mon erreur et où j’arrive à décider de reconnaître cette colère-là comme n’étant complètement que la Lumière Elle-même… Alors, ce jour-là, cette ombre particulière disparaitra puisque j’aurais pris conscience de la Lumière qu’Elle Est…
Et là, c’est terminé ! il n’y aura plus de perte de conscience de la Lumière dans cette colère particulière que j’avais vécue !
Cela sera la fin de l’ombre en Elle.
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Bon, mais…
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Pardon ! Laisse-moi encore un tout petit moment pour pouvoir continuer…
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Oui, bien sûr !
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Merci !
Là, cette ombre guérie, qui nous a donc révélé la Lumière qu’elle était en Réalité, fait maintenant partie de nos mémoires et donc des mémoires de l’humanité.
Et, à partir de là, nous allons, dorénavant, pouvoir nous appuyer sur cette mémoire rendue à la Lumière pour continuer, un peu plus facilement, notre reprise de conscience de la Lumière dans d’autres aspects de l’ombre…
Cela fait comme on dit : « jurisprudence » …
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Je comprends…
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En effet, parfois, nous sommes heureux et nous pensons à partir de la Lumière, à propos de telle ou telle chose…Mais, parfois nous ne voyons plus la Lumière dans telle ou telle autre chose…
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Oui… Je vois…
Lumière-Mémoire
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Donc, avant, nous avions une masse de mémoire avec, par exemple, 50 % de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuses… Bien sûr, ces chiffres n’ont aucune valeur scientifique… Ils sont tout à fait arbitrairement imaginés…
Mais, si nous partons de cette hypothèse imaginaire, nos mémoires étaient donc perçues comme un mélange de 50% de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuse… Ce mélange, pour nous, apparait donc comme des mémoires grises et non pas blanches… Alors qu’elle ne peuvent être que Lumière, bien sûr, dans la Réalité-Lumière !
Et, du fait de ces mémoires, soi-disant grises, qui ont envahi notre passé, nous avons tous eu des périodes de hauts et de bas dans notre vécu quotidien… Des moments merveilleux et des moments terribles…
Mais, chaque fois que nous réussissons à reconnaître un peu plus que telle mémoire d’ombre, mettons cette colère particulière, n’était en Réalité que de la Lumière Pure… Alors, là, dans les expériences de cette colère que nous pouvons encore continuer à vivre, ça fait déjà ça de moins d’ombre !
Et là, nous passons, par exemple maintenant à 52% de mémoires-Lumière et à seulement 48 % de mémoires ombreuses… dans notre mixte de mémoire.
Et ainsi de suite à chaque fois que nous avons ce courage… Et ainsi de suite encore…
Donc, l’aspect gris de nos mémoire s’éclaircit à chaque fois que nous osons aimer, à nouveau, un aspect de l’ombre…
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Oui ! C’est logique…
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Mais n’oublions pas que cette ombre, elle, elle est limitée… Elle a eu un début et elle aura une fin… Alors que la Lumière, Elle, Elle est Infinie, Elle est Éternelle.
Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle dans un certain vécu de notre existence…
Et la fin de cette même ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière Éternelle… « y compris dans cette ombre » qui avait été imaginée dans ce même vécu !
L’ombre a une pseudo-masse, mais qui est limitée… Elle arrivera donc inévitablement à sa fin !
Nous allons « grignoter de Lumière » toute l’ombre que nous avions imaginée !
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Oui, c’est là une bien belle expression…
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Alors, pour nous aujourd’hui, exprimer ces concepts, pourtant plein de bon sens, n’est pas simple, car le langage que nous avons pris l’habitude d’utiliser est devenu très ombreux au cours des âges sombres que nous avons, tous, plus ou moins consciemment, choisi de vivre…
L’ombre ne sait pas utiliser ces mots-là qui expriment la Lumière et seulement la Lumière…
Mais, nous allons récupérer progressivement notre langage originel qui n’exprime que la Lumière… et alors, les choses nous sembleront de plus en plus simples à exprimer… et donc à vivre !
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Oui ! Cela me semble sûr ! C’est vraiment ce que je suis, moi aussi, la plus heureuse de penser.
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En tous cas, nous allons reconnaître de plus en plus la Lumière là où nous avions perdu conscience d’Elle auparavant…
Et si nous sommes fidèles à cette attitude qui consiste à se rappeler que la Lumière Est Tout… mais vraiment Tout , alors… à un moment donné, nous allons avoir tout notre passé, ou plutôt tout le passé de l’humanité, dans lequel nous n’allons voir que la Lumière dont il était, en Réalité, fait…
Et là, nous aurons retrouvé le Paradis.
Et là, au Paradis, nous ne serons plus gênés par nos mémoires… En effet, toutes ces mémoires auront été reconnues pour ce qu’elles ont toujours été Réellement : Lumière et seulement Pur Lumière !
Dans ce futur merveilleux, mais réel, nous aurons reconnu, que tout ce dont nous nous souvenons, tout ce qui s’est passé, toute notre histoire n’est que de Lumière… Et ceci même si nous en avions, dans notre passé, fortement perdu conscience !
Alors, là, nous retrouverons la conscience du Paradis Éternel… Nous vivrons l’Éden.
Et à partir de là, notre évolution reprendra son cours prévu originellement… Cette évolution consistera à vivre uniquement dans la Joie, c’est à dire dans la conscience de l’Infinité de la Lumière, dans l’Éternité de son Amour…
Dans les périodes, limitées, d’ombre de notre passé, nous n’avions pu faire que des efforts, le plus souvent douloureux, pour rendre de plus en plus l’ombre à la Lumière, jusqu’à y arriver en totalité…
Mais là, c’est fini et pour toujours : nous allons continuer notre évolution dans ce Paradis retrouvé, dans cet Éden originel, en ne passant que d’instant de conscience de la Lumière… en instant de conscience encore plus grande de la Lumière…
Là, même quand nous allons regarder notre histoire passée, nous n’y verrons que la Lumière dont elle a « réellement » été constituée.
Et là, dans notre Paradis retrouvé, nous ne serons jamais plus dérangés par nos mémoires.
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Oui ! Nous voulons vivre cet avenir… Et nous le vivrons !
Mais, concrètement, continuons à prendre l’exemple de la colère : voir la Lumière dans la colère, ça veut dire quoi ?
La merveilleuse « mi-temps de retard«
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Cela veut dire être heureux d’avoir vécu cette colère !
Mais là, il nous faut peut-être parler de cet aspect dont j’aurai pu te parler à plusieurs reprises… Mais je ne l’ai pas encore fait… Faisons-le maintenant !
Comme moi, tu as entendu et probablement lu cette parole :
« Vous avez toujours une mi-temps de retard ».
Cela est dans les textes anciens et cela a été redit…
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Oui, j’ai entendu parler de cette « mi-temps de retard »…
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Ce que j’en comprends, pour l’instant, c’est ceci : le temps s’écoule, comme cela : nous allons nous amuser à le dessiner sur un axe qui va de la gauche vers la droite, comme nous le représentons souvent.
Il semble que nous ne pouvons penser, pour l’instant, qu’une pensée à la fois… La science semble nous le démontrer pour l’instant !
Il me semble également que nous pensons de plus en plus vite, notre ordinateur mental étant de plus en plus rapide, car de plus en plus perfectionné par l’usage que nous en faisons de plus en plus…
De ces faits, qui nous semblent évidents, pour l’instant, il résulte que nous ne prenons conscience de l’instant que nous vivons… que l’instant d’après !
Alors, voyons ce que cela donne sur notre dessin :
Au temps « 1 », qui ne dure qu’un instant, nous vivons une émotion, nous vivons quelque chose, nous vivons un phénomène…
Et, au temps suivant « 2 », justement avec « une mi-temps de retard », nous prenons conscience que nous avons vécu cette émotion au temps « 1 »…
Et peut-être qu’au temps « 3 », avec une mi-temps de retard supplémentaire, nous commençons à juger cette émotion vécue au temps « 1 » … ou bien à observer la conscience que nous en avons eu au temps « 2 » … etc… etc…
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Si j’observe bien dans le détail, il me semble que c’est vraiment comme cela que je fonctionne moi-même… en effet ! Parce que le temps ne dure qu’un instant !
Donc, en réalité, nous ne pouvons regarder qu’une colère « que nous avons eue ».
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Oui ! Nous vivons l’instant… Mais, cet instant, nous ne pouvons l’observer qu’avec « une mi-temps de retard » à un instant suivant !
Ce sera soit l’instant suivant immédiat, soit un instant des années après…
Mais, ce qui est sûr, c’est que nous regardons sans arrêt en arrière ! Nous regardons sans cesse ce que nous appelons le passé !
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Alors, c’est ça « la mi-temps de retard » ?
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À mon point de vue, oui ! C’est comme cela que je la comprends, en tout cas pour l’instant…
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Mais, si nous n’avions pas cette mi-temps de retard et que, au moment où nous vivons la colère, nous l’aimions ?
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Nous aurons toujours cette mi-temps de retard…
Et, bien sûr, cette mi-temps de retard, elle est Parfaite !
Cette mi-temps de retard n’est pas un problème en soi… En effet, dans la Réalité, qui seule nous intéresse, seule la Lumière existe… Et donc, cette mi-temps de retard, comme tout ce qui existe ne peut être que Lumière Merveilleuse !
Mais, c’est l’usage que nous faisons de cette mi-temps de retard qui peut être problématique pour nous… et pour tous !
En effet, la véritable question à se poser est : « Quelle conscience allons-nous choisir d’avoir de notre passé, grâce à notre mi-temps de retard ? »
• En effet, si nous vivons une colère qui résulte de notre perte de conscience de la Lumière ou bien de la perte de conscience par quelqu’un d’autre de la Lumière… et qu’à la mi-temps suivante, courageusement, nous osons être heureux d’avoir vécu cette colère…
Si nous avons le courage d’aimer cette perte de conscience précédente de la Lumière, là nous utilisons bien cette mi-temps de retard pour avoir, à nouveau, conscience de la Lumière… ce qui est son usage originel !
C’est là un usage Lumineux de notre mi-temps de retard… C’est un usage Lumineux de l’instant suivant… C’est un usage lumineux de notre libre arbitre que notre mi-temps de retard permet et matérialise.
• Mais, si nous vivons une colère qui exprime notre perte de conscience de la Lumière, ou celle de quelqu’un d’autre et qu’avec notre mi-temps de retard, nous continuons à utiliser notre libre arbitre pour perdre conscience de la Lumière en condamnant cette colère que nous avons vécu l’instant précédant, chez nous ou chez l’autre… Nous faisons bien là un usage ombreux de notre mi-temps de retard, pourtant Parfaite… Et nous faisons un usage maladroit de notre libre arbitre.
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Oui, mais, est-ce que l’usage Lumineux de notre mi-temps de retard pour cette colère va la transformer pour la prochaine fois ?
Transmutation du plomb en or
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Oui, bien sûr !
Cette colère, étant plus aimée, mais pas encore complètement, elle va automatiquement revenir puisqu’elle n’est pas encore aimée à 100%, pour l’instant…
Mais imaginons que, pour l’instant, nous ayons réussi à l’aimer à 60% ! Alors, évidemment qu’elle va se représenter en espérant obtenir justice, c’est à dire en espérant que les 40% restant, qui n’ont pas encore été aimés, soient aimés… Et là, ce sera à nous d’avoir le courage d’arriver à l’aimer encore plus…
Nous transmutons l’ombre de cette colère passée par l’amour présent… Nous grignotons la colère d’amour…
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Bon, j’ai compris !
Donc, c’est vraiment à chaque fois grâce à cette mi-temps de retard que nous pouvons ouvrir notre conscience de la Lumière « dans » la colère…
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Oui ! C’est grâce à cette mi-temps de retard qui nous est offerte que notre libre arbitre peut s’exprimer…
Et nous prolongeons toujours la perte de conscience de la Lumière qui nous reste vers l’avenir… dans le but d’en reprendre conscience toujours plus… par un usage toujours plus sage de notre mi-temps de retard et de notre libre arbitre qu’elle nous permet d’exprimer.
Et cette colère, encore non aimée à 100%, va nécessairement revenir dans notre expérience de vie, chaque fois différente, autant de fois que nécessaire, pour être toujours plus aimée… jusqu’à être totalement aimée !
La Lumière nous offre Son Éternité pour prendre ou reprendre conscience d’Elle…
Ainsi, cette colère, chez nous ou chez l’autre, va se représenter autant de fois que nécessaire pour que nous l’aimions finalement « totalement » !
En tous cas, aussi totalement qu’un Être humain puisse aimer…
Je préfère être heureux que comprendre…Mais…
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Moi, pour l’instant, la seule chose que je peux, peut-être, envisager, c’est comprendre la colère… Mais l’aimer !?
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Comprendre c’est déjà pas mal !
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C’est en voir les mécanismes… Et me dire: « Ça, c’est normal… Ça non ! ».
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Comprendre, ce n’est pas mal, mais c’est encore ombreux… C’est encore, trop souvent, piégé quelque part par l’ombre !
C’est vraiment être heureux d’un instant que nous avons vécu et non pas se contenter de le comprendre… qui nous intéresse au premier chef.
Et posons-nous cette question toute bête pour essayer d’exprimer la priorité profonde pour nous « d’être heureux » par rapport à « comprendre » :
Préférons-nous que nos parents, nos enfants ou notre conjoint nous comprennent ou bien qu’ils nous aiment ?
Préférons-nous qu’ils comprennent, par exemple, tous les rouages de notre raisonnement ou toutes les raisons de notre action… Ou bien préférons-nous qu’ils soient heureux de tout ce que nous sommes, c’est à dire qu’ils nous aiment sans condition ?
… Mais plus je suis heureux, mieux je comprends
Notre expérience de tous les jours nous le montre :
Tous, autant que nous sommes, nous préférons tous être aimés que compris… Mais, il est vrai que plus nous sommes aimés, mieux nous nous sentons compris.
Nous préférons tous être heureux d’un fait plutôt que de le comprendre… Mais, c’et vrai : plus nous sommes heureux, mieux nous comprenons.
Est-ce qu’une chose qui t’intéresse dans notre relation, ce n’est pas d’avoir affaire avec quelqu’un qui a acquis une certaine virtuosité à être heureux de tout… et ceci d’une façon encore un peu inhabituelle pour l’instant dans notre société ?
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Oui, c’est vrai, c’est agréable et enrichissant…
Mais alors ce que tu es en train de me dire c’est que « être heureux » et « aimer » c’est pareil ?
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Pour moi c’est pareil. Dans mon langage personnel ces deux termes sont des synonymes…
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Mais, pour moi, cela me paraît plus accessible « d’être heureuse » de ceci ou de cela parce que j’y mets un sens… Mais « aimer » ?!
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Oui… tu as peut-être raison… Chacun de nous a sa sensibilité personnelle, unique…
Chacun de nous a sa mémoire unique et donc sa propre « conception initiale »…
Et chacun de nous utilise les mots à sa façon pour exprimer « sa » conscience…
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Oui, cela est vrai.
Son Amour est Infini, pour toujours, le nôtre grandit en Lui
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Mais, « aimer », qu’est-ce que c’est ? Fondamentalement, qu’est-ce que c’est ?
J’aime une personne… Qu’est-ce que cela veut dire fondamentalement ?
Il me semble bien que cela veut tout simplement dire que je suis heureux de tout ce qu’est cette personne, avec de moins en moins de conditions…
Oui, en fait c’est ça ! Regarde ! Si tout d’un coup j’exprime que je ne suis pas heureux d’un aspect de toi, même tout petit, que tu me présentes : par exemple, de tes lunettes, ou de ta façon de coiffer tes cheveux ! Vas-tu alors te sentir vraiment aimée ?
●
Non, c’est vrai, pas comme je désire être aimée !
C’est vrai ! Je suis bien obligée de reconnaître que je désire être aimée sans « aucune » condition…
■
Alors… Comment savons-nous que quelqu’un nous aime ?
Eh bien, nous savons que quelqu’un nous aime parce que cette personne est heureuse de « tout » ce que, nous, nous lui présentons de nous aujourd’hui, sans une seule exception : « notre » présent, « notre » passé, « notre » avenir… Et là nous sommes rassurée : là, nous sommes certains que, aujourd’hui, elle nous aime !
●
Oui, c’est vrai ! C’est bien comme cela que je sais que quelqu’un m’aime…
■
Mais si, aujourd’hui, cette personne est heureuse de tout ce que tu es, sauf d’une seule chose dont elle ne sait pas, pour l’instant, être heureuse : par exemple la façon dont tu t’es habillée aujourd’hui… et qu’elle te l’exprime… À cet instant, vas-tu te sentir « vraiment aimée » par elle ?
●
Non, c’est vrai, je vais me sentir mal aimée, incomplètement aimée…
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Eh bien ! À partir de là, si nous nous en tenons à l’essentiel, qui est d’être heureux de suite, nous n’avons que quelques cascades d’options possibles…
Par exemple :
• Grace à notre patience et à notre générosité, grâce à l’amour que nous nous portons à nous-même et que nous portons à l’autre, nous remettons à la mi-temps suivante l’expérience « pourtant existentielle » de nous sentir aimé par l’autre tel que nous sommes… et nous avons, la mi-temps d’après, le courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas, pour l’instant, capable d’être heureux de « tout » ce que nous sommes » :
Alors, là, nous l’aimons lui, tel qu’il est, sans aucune condition !
Et là, immédiatement, nous sommes tous les deux récompensés : nous, de la joie d’aimer et d’être heureux sans condition… et l’autre, de se sentir aimé sans condition et de pouvoir en être heureux !
D’ailleurs, cette voie d’amour peut prendre, pour simplifier, deux principales formes d’expression :
• Soit, avec joie, nous changeons de vêtements pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions l’instant d’avant…
• Soit, avec joie, nous gardons le même vêtement, pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions ce même instant d’avant…
Dans ces deux formes d’expression de notre amour, l’autre reçoit « l’essentiel : c’est à dire notre amour inconditionnel » ! Il va, obligatoirement, le percevoir dans la joie que nous avons à assumer l’attitude que nous avons choisie : il reçoit notre confiance absolue en son amour.
Dans ces deux voies, également, nous recevons nous-même « l’essentiel » : nous recevons le « salaire instantané » qu’est l’amour et la joie que nous ressentons pour l’autre, sans aucune condition…
Nous sommes, alors, des témoins qui osons vivre et offrir à ce même instant notre espoir en nous et en l’autre, notre amour de nous-même et de l’autre et notre foi en la Lumière…
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Mais si, par exemple, nous n’avons pas, à cet instant, ce fameux courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas pour l’instant capable d’être heureux de tout ce que nous sommes nous », comment procédons-nous… que se passe-t-il ?
Patience Éternelle de la Lumière
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Alors, là, en réalité, ce n’est pas grave du tout !
Simplement, nous allons « choisir », de façon plus ou moins consciente, de revivre cette situation « où l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »… Et ceci, autant de fois que nécessaire pour que nous arrivions à en être nous-même parfaitement heureux !
L’Âme, que nous sommes, nous invite toujours à revivre notre ombre imaginaire, jusqu’à ce que nous puissions reconnaître que la Lumière est Éternelle et Omniprésente…
Et donc, nous revivons cette situation dans laquelle « l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »…
D’une part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience que cette situation particulière n’est en réalité que la Lumière Pure dont nous avions simplement perdu conscience…
D’autre part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience, également, que « le fait que nous ne soyons pas arrivés jusqu’à là à en avoir conscience » n’est en réalité, également, que la Lumière Pure !
Nous n’arrêterons jamais de vouloir Tout aimer, c’est à dire de vouloir être heureux de Tout…
Jamais !
Nous n’arrêterons jamais de vouloir avoir toujours plus conscience de la Lumière, y compris, pour l’instant, dans l’ombre que nous avons imaginée…
Jamais !
Ce n’est que justice d’espérer de nous-même que nous soyons heureux sans condition l’instant suivant… et d’espérer de l’autre qu’il soit heureux sans condition, quand il le voudra et le pourra…
Nous avons raison d’espérer que cela arrive… Nous avons vraiment raison d’essayer encore et encore… jusqu’à ce que cela arrive.
Car cela arrivera inévitablement !
Cela est déjà inscrit dans le futur de l’humanité.
Là, il y a eu un long silence… et puis…
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En reprenant les textes que nous avons transcrits, je viens de lire que « vouloir que quelqu’un soit autre que ce qu’il est, c’est tenter de prendre possession de lui… »
La Lumière est toujours là, même si nous l’ignorons
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Oui, ça, c’est ce que nous appelons « l’ombre »…
Mais en réalité, nous avons seulement « essayé » de prendre possession de lui, mais sans jamais y être arrivé réellement, car en effet, c’est impossible grâce au libre-arbitre, grâce à la libre conscience que nous sommes, chacun de nous…
Mais, cependant, oui ! cette tentative de l’impossible, c’est l’ombre…
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Cela m’a agressé parce que, par exemple, dans la relation mère-enfant, ce n’est que ça ! On cherche tout le temps à ce que l’enfant soit autrement que ce qu’il est.
■
Non ! Ce n’est pas « que » ça ! Il ne faut pas exagérer non plus en disant que ce n’est « que » ça. Mais, cela a été, c’est vrai, trop souvent ça…
Mais ça, c’était l’aspect ombreux de la relation… C’était l’ombre par laquelle nous nous étions laissé envahir qui a fait que nous avons pu vouloir que l’enfant soit autre que ce qu’il est…
Mais, il n’y a pas que ça dans la relation d’une mère avec un enfant. Ce n’est pas 100 % ça… Ce n’est pas vrai !
Il y a aussi tout cet amour, tout ce courage d’aimer l’enfant tel il est, aussi ! Il y a des tas de choses qu’une mère aime chez son enfant tel qu’il est… Elle y arrive très bien, le plus souvent !
Mais, c’est vrai, il y a aussi des aspects où elle n’y est pas arrivée. Cependant, c’est très, très loin d’être la totalité. Il ne faut pas noircir le tableau plus qu’il ne l’est !
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Un sur trois ! Chez moi il y a une de mes enfants avec laquelle, non, non, non ! il n’y a rien qui passe…
J’ai encore essayé : je me suis dit « bon j’essaye encore de l’aimer telle qu’elle est ! » … Et c’est là que j’ai pris conscience que je voulais qu’elle soit autrement que ce qu’elle était !
Le dernier instant est le premier à aimer
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Oui, je comprends ! Et je suis en paix d’entendre cela.
Si tu veux, il faut toujours commencer par travailler l’instant qui est « juste avant ». Je veux dire : il vaut mieux s’intéresser en priorité à la mi-temps la plus courte plutôt qu’a une mi-temps plus longue…
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C’est à dire ?
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C’est à dire que nous avons dans nos mémoires des choses innombrables que nous n’avons pas, pour l’instant, réussi à aimer : des mémoires de notre vie actuelle, des mémoires de nos vies passées, mais aussi des mémoires du passé de toute l’humanité…
Évidemment, nous ne pouvons pas essayer d’aller travailler tout ça d’un seul coup…
C’est en effet énorme ! Et, vu notre allégeance à l’ombre depuis des millénaires et des millénaires, nous ne sommes vraiment pas capables, pour l’instant, aujourd’hui, d’aimer tout ça… en une seule fois !
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Oui, c’est énorme et souvent, c’est inaccessible !
■
En ce qui concerne les mémoires de cette vie, par les différentes thérapies disponibles dans notre société aujourd’hui, nous pouvons, peut-être, les travailler par le biais de la pensée ou bien par celui du corps …
Et, il faut bien le reconnaître, cela est déjà bien difficile… voire, pour l’instant, impossible pour beaucoup trop d’entre nous.
Mais, en ce qui concerne les mémoires qui n’appartiennent « pas » à cette vie, on ne peut pas s’y adresser avec nos pensées ou avec notre corps : c’est du domaine de l’Âme…
Mais, quelle conscience avons-nous de l’Âme ?
Alors, de tout ceci, il résulte que ce qui nous est le plus accessible pour l’instant, c’est à dire ce que vraiment là, à cet instant, nous pouvons envisager d’aimer, ce dont, là, à cet instant, nous pouvons envisager d’être heureux le plus facilement, c’est tout simplement la mi-temps d’avant… C’est, tout simplement, ce que nous venons de vivre, « là », juste à l’instant précédent !
C’est la pensée que nous avons eue juste-là… C’est l’émotion que nous venons de ressentir, juste-là… Ce sont les paroles que nous venons de dire ou que l’on vient d’entendre, juste-là… Ce sont les actes que nous venons de faire ou les situations que nous venons de vivre… juste-là, à la mi-temps précédente !
C’est là, notre mémoire qui nous est la plus accessible : c’est notre mémoire immédiate… En effet, nous la voyons encore clairement, nous en avons encore une très bonne conscience… Et elle se propose très clairement à notre amour, à notre joie… Si nous voulons bien le reconnaître !
Eh bien, en pratique, il n’y a pour nous que cette seule priorité ! Et c’est à elle, avec notre mi-temps de retard, qu’il nous faut faire face en premier… C’est elle qu’il nous faut apprendre à aimer en priorité… Car nous en avons encore une claire mémoire.
Essayons peut-être de nous la représenter, cette mémoire immédiate, en utilisant à nouveau la ligne du temps que nous avions dessiné tout à l’heure pour réaliser ce qu’était « une mi-temps de retard » :
Donc, ce dont nous avons le plus de conscience et ce sur quoi nous avons le plus de pouvoir, c’est « la mi-temps juste avant » … C’est l’instant que nous venons juste de vivre…
Par exemple, sur notre schéma, à l’instant « 4 », ce dont nous avons la conscience la plus claire, c’est l’instant « 3 » et non pas l’instant « 2 » et encore moins l’instant « 1 » etc…
Lorsque nous vivons l’instant « 4 », cet instant « 3 », qui est l’instant juste précédent, est encore tout frais dans notre mémoire…
Eh bien, c’est, en priorité, cette mémoire la plus proche, que nous devons envisager d’aimer, plutôt que d’essayer d’aimer une mémoire plus ancienne, même si celle-ci semble peut-être beaucoup plus importante ou si elle semble exister depuis beaucoup plus longtemps…
En effet, être heureux de ces mémoires plus anciennes ou plus importantes, c’est pour nous, trop souvent encore, impossible à faire aujourd’hui…
Ceci du fait des nombreux évènements qui ont été vécus et dont chacun d’entre eux a laissé une trace, c’est à dire une mémoire.
Il y a donc de très nombreuses mémoires qui se sont installées entre ces mémoires anciennes et cet instant que nous sommes en train de vivre là.
Alors, apprenons donc à aimer d’abord ce qui est facile… Et ensuite nous aborderons de plus en plus facilement ce qui nous était même jusqu’à là impossible !
La mi-temps juste précédente, c’est la plus accessible… et c’est elle qui nous offre le fait le plus immédiat, le plus simple, à aimer !
Aimer quelque chose d’ancien et énorme, c’est bien sûr plus difficile pour la plupart d’entre nous…
Alors apprenons d’abord à aimer des choses plus petites et plus accessibles :
La mi-temps précédente est, en général, la plus accessible et la plus facile à aimer !