La Lumière, Seule Solution de l’ombre
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Mais, quelle est la solution pour que l’humanité puisse rester, harmonieusement, sur sa planète terre ?
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Eh bien… La seule solution pour nous tous, c’est de reprendre conscience de la Véritable Lumière, y compris « dans » l’ombre que nous avons imaginée de toute pièce… Cette ombre n’a été, en Réalité, « fabriquée », par l’Être humain, « que de Lumière » !
En effet :
« C’est la conscience qui fait toute la différence. »
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C’est vraiment la seule solution… ?
Alors, pourquoi ne le faisons-nous pas ?
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Jusqu’à là, nous avons simplement beaucoup manqué de courage… Et de bien d’autres vertus…
Alors, aujourd’hui, ayons le plus grand courage qui soit ! … Le courage de permettre à nouveau à notre ouverture naturelle de la conscience, qui a été celle de tous les Êtres, de reprendre l’augmentation originelle de sa vitesse !
En effet, depuis le presque début de l’humanité, par l’usage maladroit de leur libre arbitre tout nouveau, les Êtres humains que nous sommes ont freiné cette augmentation originelle de la vitesse d’ouverture de leur conscience de la Lumière…
Heureusement, sans jamais arriver à la bloquer totalement ! Ce qui est impossible.
Jusque là, cette vitesse d’ouverture de la conscience avait toujours augmenté de plus en plus chez tous les Êtres… Les Êtres minéraux, puis les Êtres végétaux, puis les Êtres animaux…
Et cette vitesse aurait dû continuer à s’accélérer, mais exponentiellement, chez les humains grâce au libre arbitre qu’ils ont reçu…
La sagesse du dicton nous dit : « Chassons le naturel, il revient au galop » …
Ainsi, ayons le courage de nous laisser reprendre conscience de la Véritable Réalité…
Voyons alors, à chaque fois, progressivement, cette ombre particulière dont nous prenons conscience à cet instant particulier, « guérir », de mieux en mieux, de son retard de conscience, parce que nous l’élevons à la Lumière, parce que nous la rendons à Dieu, parce que nous l’aimons…
Au lieu de la combattre, comme nous l’avons fait depuis des dizaines de millénaires, ayons le courage de ne voir dans cette ombre que la Lumière « qu’elle ne peut qu’être » en Réalité…
Éclairons-là donc… de la Lumière qu’elle est depuis toujours !
Ayons ce courage…
Et ainsi, à chaque fois que nous oserons le faire, il y aura une ombre, parmi les innombrables ombres que nous avons imaginées, qui tendra vers sa fin tant espérée…
Et de ce fait, à chaque fois un peu plus, nous ouvrirons à nouveau, toujours plus rapidement, notre conscience à la Lumière…
Aussi vite que nous le choisirons, nous reprendrons alors notre rythme originel d’ouverture naturelle à la conscience de la Lumière.
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Mais, en pratique, comment pouvons-nous faire ?
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Eh bien, prenons un petit exemple : si nous avons vécu une colère ombreuse qui, donc, était accompagnée instantanément d’une souffrance qui nous signalait l’ombre-même de cette colère…
En effet, l’ombre est toujours accompagnée de « sa belle douleur », de sa belle souffrance, qui nous invite à réouvrir à nouveau plus notre conscience à la Lumière.
Si donc, finalement, nous osons choisir courageusement, car il faut le plus grand courage pour cela, de ne reconnaître dans cette colère douloureuse que la Lumière qui Seule existe…
Alors, là, cette ombre, souvent si ancienne, va, dans notre conscience, retrouver instantanément son statut de Lumière… Elle va nous révéler sa Réalité-Lumière !
Et là alors… Cette colère que nous avions vécue ombreuse jusqu’à là et depuis des millénaires, que nous avions pensée ombreuse du fait de notre croyance en la séparation… Eh bien, là, nous reprenons bien conscience qu’elle n’était que Lumière Pure, n’est-ce pas ?
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Oui ! C’est bien sûr… C’est logique… C’est la logique, si simple, de la Lumière.
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Eh bien, ce jour où j’ose m’apercevoir de mon erreur et où j’arrive à décider de reconnaître cette colère-là comme n’étant complètement que la Lumière Elle-même… Alors, ce jour-là, cette ombre particulière disparaitra puisque j’aurais pris conscience de la Lumière qu’Elle Est…
Et là, c’est terminé ! il n’y aura plus de perte de conscience de la Lumière dans cette colère particulière que j’avais vécue !
Cela sera la fin de l’ombre en Elle.
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Bon, mais…
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Pardon ! Laisse-moi encore un tout petit moment pour pouvoir continuer…
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Oui, bien sûr !
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Merci !
Là, cette ombre guérie, qui nous a donc révélé la Lumière qu’elle était en Réalité, fait maintenant partie de nos mémoires et donc des mémoires de l’humanité.
Et, à partir de là, nous allons, dorénavant, pouvoir nous appuyer sur cette mémoire rendue à la Lumière pour continuer, un peu plus facilement, notre reprise de conscience de la Lumière dans d’autres aspects de l’ombre…
Cela fait comme on dit : « jurisprudence » …
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Je comprends…
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En effet, parfois, nous sommes heureux et nous pensons à partir de la Lumière, à propos de telle ou telle chose…Mais, parfois nous ne voyons plus la Lumière dans telle ou telle autre chose…
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Oui… Je vois…
Lumière-Mémoire
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Donc, avant, nous avions une masse de mémoire avec, par exemple, 50 % de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuses… Bien sûr, ces chiffres n’ont aucune valeur scientifique… Ils sont tout à fait arbitrairement imaginés…
Mais, si nous partons de cette hypothèse imaginaire, nos mémoires étaient donc perçues comme un mélange de 50% de mémoires ombreuses et 50% de mémoires Lumineuse… Ce mélange, pour nous, apparait donc comme des mémoires grises et non pas blanches… Alors qu’elle ne peuvent être que Lumière, bien sûr, dans la Réalité-Lumière !
Et, du fait de ces mémoires, soi-disant grises, qui ont envahi notre passé, nous avons tous eu des périodes de hauts et de bas dans notre vécu quotidien… Des moments merveilleux et des moments terribles…
Mais, chaque fois que nous réussissons à reconnaître un peu plus que telle mémoire d’ombre, mettons cette colère particulière, n’était en Réalité que de la Lumière Pure… Alors, là, dans les expériences de cette colère que nous pouvons encore continuer à vivre, ça fait déjà ça de moins d’ombre !
Et là, nous passons, par exemple maintenant à 52% de mémoires-Lumière et à seulement 48 % de mémoires ombreuses… dans notre mixte de mémoire.
Et ainsi de suite à chaque fois que nous avons ce courage… Et ainsi de suite encore…
Donc, l’aspect gris de nos mémoire s’éclaircit à chaque fois que nous osons aimer, à nouveau, un aspect de l’ombre…
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Oui ! C’est logique…
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Mais n’oublions pas que cette ombre, elle, elle est limitée… Elle a eu un début et elle aura une fin… Alors que la Lumière, Elle, Elle est Infinie, Elle est Éternelle.
Le début de l’ombre, c’est lorsque nous avons perdu conscience de la Lumière Éternelle dans un certain vécu de notre existence…
Et la fin de cette même ombre, c’est lorsque nous reprenons conscience de la Lumière Éternelle… « y compris dans cette ombre » qui avait été imaginée dans ce même vécu !
L’ombre a une pseudo-masse, mais qui est limitée… Elle arrivera donc inévitablement à sa fin !
Nous allons « grignoter de Lumière » toute l’ombre que nous avions imaginée !
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Oui, c’est là une bien belle expression…
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Alors, pour nous aujourd’hui, exprimer ces concepts, pourtant plein de bon sens, n’est pas simple, car le langage que nous avons pris l’habitude d’utiliser est devenu très ombreux au cours des âges sombres que nous avons, tous, plus ou moins consciemment, choisi de vivre…
L’ombre ne sait pas utiliser ces mots-là qui expriment la Lumière et seulement la Lumière…
Mais, nous allons récupérer progressivement notre langage originel qui n’exprime que la Lumière… et alors, les choses nous sembleront de plus en plus simples à exprimer… et donc à vivre !
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Oui ! Cela me semble sûr ! C’est vraiment ce que je suis, moi aussi, la plus heureuse de penser.
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En tous cas, nous allons reconnaître de plus en plus la Lumière là où nous avions perdu conscience d’Elle auparavant…
Et si nous sommes fidèles à cette attitude qui consiste à se rappeler que la Lumière Est Tout… mais vraiment Tout , alors… à un moment donné, nous allons avoir tout notre passé, ou plutôt tout le passé de l’humanité, dans lequel nous n’allons voir que la Lumière dont il était, en Réalité, fait…
Et là, nous aurons retrouvé le Paradis.
Et là, au Paradis, nous ne serons plus gênés par nos mémoires… En effet, toutes ces mémoires auront été reconnues pour ce qu’elles ont toujours été Réellement : Lumière et seulement Pur Lumière !
Dans ce futur merveilleux, mais réel, nous aurons reconnu, que tout ce dont nous nous souvenons, tout ce qui s’est passé, toute notre histoire n’est que de Lumière… Et ceci même si nous en avions, dans notre passé, fortement perdu conscience !
Alors, là, nous retrouverons la conscience du Paradis Éternel… Nous vivrons l’Éden.
Et à partir de là, notre évolution reprendra son cours prévu originellement… Cette évolution consistera à vivre uniquement dans la Joie, c’est à dire dans la conscience de l’Infinité de la Lumière, dans l’Éternité de son Amour…
Dans les périodes, limitées, d’ombre de notre passé, nous n’avions pu faire que des efforts, le plus souvent douloureux, pour rendre de plus en plus l’ombre à la Lumière, jusqu’à y arriver en totalité…
Mais là, c’est fini et pour toujours : nous allons continuer notre évolution dans ce Paradis retrouvé, dans cet Éden originel, en ne passant que d’instant de conscience de la Lumière… en instant de conscience encore plus grande de la Lumière…
Là, même quand nous allons regarder notre histoire passée, nous n’y verrons que la Lumière dont elle a « réellement » été constituée.
Et là, dans notre Paradis retrouvé, nous ne serons jamais plus dérangés par nos mémoires.
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Oui ! Nous voulons vivre cet avenir… Et nous le vivrons !
Mais, concrètement, continuons à prendre l’exemple de la colère : voir la Lumière dans la colère, ça veut dire quoi ?
La merveilleuse « mi-temps de retard«
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Cela veut dire être heureux d’avoir vécu cette colère !
Mais là, il nous faut peut-être parler de cet aspect dont j’aurai pu te parler à plusieurs reprises… Mais je ne l’ai pas encore fait… Faisons-le maintenant !
Comme moi, tu as entendu et probablement lu cette parole :
« Vous avez toujours une mi-temps de retard ».
Cela est dans les textes anciens et cela a été redit…
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Oui, j’ai entendu parler de cette « mi-temps de retard »…
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Ce que j’en comprends, pour l’instant, c’est ceci : le temps s’écoule, comme cela : nous allons nous amuser à le dessiner sur un axe qui va de la gauche vers la droite, comme nous le représentons souvent.
Il semble que nous ne pouvons penser, pour l’instant, qu’une pensée à la fois… La science semble nous le démontrer pour l’instant !
Il me semble également que nous pensons de plus en plus vite, notre ordinateur mental étant de plus en plus rapide, car de plus en plus perfectionné par l’usage que nous en faisons de plus en plus…
De ces faits, qui nous semblent évidents, pour l’instant, il résulte que nous ne prenons conscience de l’instant que nous vivons… que l’instant d’après !
Alors, voyons ce que cela donne sur notre dessin :
- Au temps « 1 », qui ne dure qu’un instant, nous vivons une émotion, nous vivons quelque chose, nous vivons un phénomène…
- Et, au temps suivant « 2 », justement avec « une mi-temps de retard », nous prenons conscience que nous avons vécu cette émotion au temps « 1 »…
- Et peut-être qu’au temps « 3 », avec une mi-temps de retard supplémentaire, nous commençons à juger cette émotion vécue au temps « 1 » … ou bien à observer la conscience que nous en avons eu au temps « 2 » … etc… etc…
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Si j’observe bien dans le détail, il me semble que c’est vraiment comme cela que je fonctionne moi-même… en effet ! Parce que le temps ne dure qu’un instant !
Donc, en réalité, nous ne pouvons regarder qu’une colère « que nous avons eue ».
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Oui ! Nous vivons l’instant… Mais, cet instant, nous ne pouvons l’observer qu’avec « une mi-temps de retard » à un instant suivant !
Ce sera soit l’instant suivant immédiat, soit un instant des années après…
Mais, ce qui est sûr, c’est que nous regardons sans arrêt en arrière ! Nous regardons sans cesse ce que nous appelons le passé !
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Alors, c’est ça « la mi-temps de retard » ?
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À mon point de vue, oui ! C’est comme cela que je la comprends, en tout cas pour l’instant…
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Mais, si nous n’avions pas cette mi-temps de retard et que, au moment où nous vivons la colère, nous l’aimions ?
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Nous aurons toujours cette mi-temps de retard…
Et, bien sûr, cette mi-temps de retard, elle est Parfaite !
Cette mi-temps de retard n’est pas un problème en soi… En effet, dans la Réalité, qui seule nous intéresse, seule la Lumière existe… Et donc, cette mi-temps de retard, comme tout ce qui existe ne peut être que Lumière Merveilleuse !
Mais, c’est l’usage que nous faisons de cette mi-temps de retard qui peut être problématique pour nous… et pour tous !
En effet, la véritable question à se poser est : « Quelle conscience allons-nous choisir d’avoir de notre passé, grâce à notre mi-temps de retard ? »
• En effet, si nous vivons une colère qui résulte de notre perte de conscience de la Lumière ou bien de la perte de conscience par quelqu’un d’autre de la Lumière… et qu’à la mi-temps suivante, courageusement, nous osons être heureux d’avoir vécu cette colère…
Si nous avons le courage d’aimer cette perte de conscience précédente de la Lumière, là nous utilisons bien cette mi-temps de retard pour avoir, à nouveau, conscience de la Lumière… ce qui est son usage originel !
C’est là un usage Lumineux de notre mi-temps de retard… C’est un usage Lumineux de l’instant suivant… C’est un usage lumineux de notre libre arbitre que notre mi-temps de retard permet et matérialise.
• Mais, si nous vivons une colère qui exprime notre perte de conscience de la Lumière, ou celle de quelqu’un d’autre et qu’avec notre mi-temps de retard, nous continuons à utiliser notre libre arbitre pour perdre conscience de la Lumière en condamnant cette colère que nous avons vécu l’instant précédant, chez nous ou chez l’autre… Nous faisons bien là un usage ombreux de notre mi-temps de retard, pourtant Parfaite… Et nous faisons un usage maladroit de notre libre arbitre.
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Oui, mais, est-ce que l’usage Lumineux de notre mi-temps de retard pour cette colère va la transformer pour la prochaine fois ?
Transmutation du plomb en or
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Oui, bien sûr !
Cette colère, étant plus aimée, mais pas encore complètement, elle va automatiquement revenir puisqu’elle n’est pas encore aimée à 100%, pour l’instant…
Mais imaginons que, pour l’instant, nous ayons réussi à l’aimer à 60% ! Alors, évidemment qu’elle va se représenter en espérant obtenir justice, c’est à dire en espérant que les 40% restant, qui n’ont pas encore été aimés, soient aimés… Et là, ce sera à nous d’avoir le courage d’arriver à l’aimer encore plus…
Nous transmutons l’ombre de cette colère passée par l’amour présent… Nous grignotons la colère d’amour…
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Bon, j’ai compris !
Donc, c’est vraiment à chaque fois grâce à cette mi-temps de retard que nous pouvons ouvrir notre conscience de la Lumière « dans » la colère…
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Oui ! C’est grâce à cette mi-temps de retard qui nous est offerte que notre libre arbitre peut s’exprimer…
Et nous prolongeons toujours la perte de conscience de la Lumière qui nous reste vers l’avenir… dans le but d’en reprendre conscience toujours plus… par un usage toujours plus sage de notre mi-temps de retard et de notre libre arbitre qu’elle nous permet d’exprimer.
Et cette colère, encore non aimée à 100%, va nécessairement revenir dans notre expérience de vie, chaque fois différente, autant de fois que nécessaire, pour être toujours plus aimée… jusqu’à être totalement aimée !
La Lumière nous offre Son Éternité pour prendre ou reprendre conscience d’Elle…
Ainsi, cette colère, chez nous ou chez l’autre, va se représenter autant de fois que nécessaire pour que nous l’aimions finalement « totalement » !
En tous cas, aussi totalement qu’un Être humain puisse aimer…
Je préfère être heureux que comprendre… Mais…
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Moi, pour l’instant, la seule chose que je peux, peut-être, envisager, c’est comprendre la colère… Mais l’aimer !?
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Comprendre c’est déjà pas mal !
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C’est en voir les mécanismes… Et me dire: « Ça, c’est normal… Ça non ! ».
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Comprendre, ce n’est pas mal, mais c’est encore ombreux… C’est encore, trop souvent, piégé quelque part par l’ombre !
C’est vraiment être heureux d’un instant que nous avons vécu et non pas se contenter de le comprendre… qui nous intéresse au premier chef.
Et posons-nous cette question toute bête pour essayer d’exprimer la priorité profonde pour nous « d’être heureux » par rapport à « comprendre » :
Préférons-nous que nos parents, nos enfants ou notre conjoint nous comprennent ou bien qu’ils nous aiment ?
Préférons-nous qu’ils comprennent, par exemple, tous les rouages de notre raisonnement ou toutes les raisons de notre action… Ou bien préférons-nous qu’ils soient heureux de tout ce que nous sommes, c’est à dire qu’ils nous aiment sans condition ?
… Mais plus je suis heureux, mieux je comprends
Notre expérience de tous les jours nous le montre :
Tous, autant que nous sommes, nous préférons tous être aimés que compris… Mais, il est vrai que plus nous sommes aimés, mieux nous nous sentons compris.
Nous préférons tous être heureux d’un fait plutôt que de le comprendre… Mais, c’et vrai : plus nous sommes heureux, mieux nous comprenons.
Est-ce qu’une chose qui t’intéresse dans notre relation, ce n’est pas d’avoir affaire avec quelqu’un qui a acquis une certaine virtuosité à être heureux de tout… et ceci d’une façon encore un peu inhabituelle pour l’instant dans notre société ?
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Oui, c’est vrai, c’est agréable et enrichissant…
Mais alors ce que tu es en train de me dire c’est que « être heureux » et « aimer » c’est pareil ?
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Pour moi c’est pareil. Dans mon langage personnel ces deux termes sont des synonymes…
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Mais, pour moi, cela me paraît plus accessible « d’être heureuse » de ceci ou de cela parce que j’y mets un sens… Mais « aimer » ?!
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Oui… tu as peut-être raison… Chacun de nous a sa sensibilité personnelle, unique…
Chacun de nous a sa mémoire unique et donc sa propre « conception initiale »…
Et chacun de nous utilise les mots à sa façon pour exprimer « sa » conscience…
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Oui, cela est vrai.
Son Amour est Infini, pour toujours, le nôtre grandit en Lui
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Mais, « aimer », qu’est-ce que c’est ? Fondamentalement, qu’est-ce que c’est ?
J’aime une personne… Qu’est-ce que cela veut dire fondamentalement ?
Il me semble bien que cela veut tout simplement dire que je suis heureux de tout ce qu’est cette personne, avec de moins en moins de conditions…
Oui, en fait c’est ça ! Regarde ! Si tout d’un coup j’exprime que je ne suis pas heureux d’un aspect de toi, même tout petit, que tu me présentes : par exemple, de tes lunettes, ou de ta façon de coiffer tes cheveux ! Vas-tu alors te sentir vraiment aimée ?
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Non, c’est vrai, pas comme je désire être aimée !
C’est vrai ! Je suis bien obligée de reconnaître que je désire être aimée sans « aucune » condition…
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Alors… Comment savons-nous que quelqu’un nous aime ?
Eh bien, nous savons que quelqu’un nous aime parce que cette personne est heureuse de « tout » ce que, nous, nous lui présentons de nous aujourd’hui, sans une seule exception : « notre » présent, « notre » passé, « notre » avenir… Et là nous sommes rassurée : là, nous sommes certains que, aujourd’hui, elle nous aime !
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Oui, c’est vrai ! C’est bien comme cela que je sais que quelqu’un m’aime…
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Mais si, aujourd’hui, cette personne est heureuse de tout ce que tu es, sauf d’une seule chose dont elle ne sait pas, pour l’instant, être heureuse : par exemple la façon dont tu t’es habillée aujourd’hui… et qu’elle te l’exprime… À cet instant, vas-tu te sentir « vraiment aimée » par elle ?
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Non, c’est vrai, je vais me sentir mal aimée, incomplètement aimée…
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Eh bien ! À partir de là, si nous nous en tenons à l’essentiel, qui est d’être heureux de suite, nous n’avons que quelques cascades d’options possibles…
Par exemple :
• Grace à notre patience et à notre générosité, grâce à l’amour que nous nous portons à nous-même et que nous portons à l’autre, nous remettons à la mi-temps suivante l’expérience « pourtant existentielle » de nous sentir aimé par l’autre tel que nous sommes… et nous avons, la mi-temps d’après, le courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas, pour l’instant, capable d’être heureux de « tout » ce que nous sommes » :
Alors, là, nous l’aimons lui, tel qu’il est, sans aucune condition !
Et là, immédiatement, nous sommes tous les deux récompensés : nous, de la joie d’aimer et d’être heureux sans condition… et l’autre, de se sentir aimé sans condition et de pouvoir en être heureux !
D’ailleurs, cette voie d’amour peut prendre, pour simplifier, deux principales formes d’expression :
• Soit, avec joie, nous changeons de vêtements pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions l’instant d’avant…
• Soit, avec joie, nous gardons le même vêtement, pour exprimer notre bonheur et notre amour que l’autre ne soit pas arrivé, jusqu’à là, à être heureux du vêtement que nous portions ce même instant d’avant…
Dans ces deux formes d’expression de notre amour, l’autre reçoit « l’essentiel : c’est à dire notre amour inconditionnel » ! Il va, obligatoirement, le percevoir dans la joie que nous avons à assumer l’attitude que nous avons choisie : il reçoit notre confiance absolue en son amour.
Dans ces deux voies, également, nous recevons nous-même « l’essentiel » : nous recevons le « salaire instantané » qu’est l’amour et la joie que nous ressentons pour l’autre, sans aucune condition…
Nous sommes, alors, des témoins qui osons vivre et offrir à ce même instant notre espoir en nous et en l’autre, notre amour de nous-même et de l’autre et notre foi en la Lumière…
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Mais si, par exemple, nous n’avons pas, à cet instant, ce fameux courage de « choisir d’être heureux que l’autre ne soit pas pour l’instant capable d’être heureux de tout ce que nous sommes nous », comment procédons-nous… que se passe-t-il ?
Patience Éternelle de la Lumière
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Alors, là, en réalité, ce n’est pas grave du tout !
Simplement, nous allons « choisir », de façon plus ou moins consciente, de revivre cette situation « où l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »… Et ceci, autant de fois que nécessaire pour que nous arrivions à en être nous-même parfaitement heureux !
L’Âme, que nous sommes, nous invite toujours à revivre notre ombre imaginaire, jusqu’à ce que nous puissions reconnaître que la Lumière est Éternelle et Omniprésente…
Et donc, nous revivons cette situation dans laquelle « l’autre n’arrive pas à être heureux de tout ce que nous sommes »…
D’une part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience que cette situation particulière n’est en réalité que la Lumière Pure dont nous avions simplement perdu conscience…
D’autre part, nous revivons cette situation jusqu’à ce que nous reprenions conscience, également, que « le fait que nous ne soyons pas arrivés jusqu’à là à en avoir conscience » n’est en réalité, également, que la Lumière Pure !
Nous n’arrêterons jamais de vouloir Tout aimer, c’est à dire de vouloir être heureux de Tout…
Jamais !
Nous n’arrêterons jamais de vouloir avoir toujours plus conscience de la Lumière, y compris, pour l’instant, dans l’ombre que nous avons imaginée…
Jamais !
Ce n’est que justice d’espérer de nous-même que nous soyons heureux sans condition l’instant suivant… et d’espérer de l’autre qu’il soit heureux sans condition, quand il le voudra et le pourra…
Nous avons raison d’espérer que cela arrive… Nous avons vraiment raison d’essayer encore et encore… jusqu’à ce que cela arrive.
Car cela arrivera inévitablement !
Cela est déjà inscrit dans le futur de l’humanité.
Là, il y a eu un long silence… et puis…
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En reprenant les textes que nous avons transcrits, je viens de lire que « vouloir que quelqu’un soit autre que ce qu’il est, c’est tenter de prendre possession de lui… »
La Lumière est toujours là, même si nous l’ignorons
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Oui, ça, c’est ce que nous appelons « l’ombre »…
Mais en réalité, nous avons seulement « essayé » de prendre possession de lui, mais sans jamais y être arrivé réellement, car en effet, c’est impossible grâce au libre-arbitre, grâce à la libre conscience que nous sommes, chacun de nous…
Mais, cependant, oui ! cette tentative de l’impossible, c’est l’ombre…
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Cela m’a agressé parce que, par exemple, dans la relation mère-enfant, ce n’est que ça ! On cherche tout le temps à ce que l’enfant soit autrement que ce qu’il est.
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Non ! Ce n’est pas « que » ça ! Il ne faut pas exagérer non plus en disant que ce n’est « que » ça. Mais, cela a été, c’est vrai, trop souvent ça…
Mais ça, c’était l’aspect ombreux de la relation… C’était l’ombre par laquelle nous nous étions laissé envahir qui a fait que nous avons pu vouloir que l’enfant soit autre que ce qu’il est…
Mais, il n’y a pas que ça dans la relation d’une mère avec un enfant. Ce n’est pas 100 % ça… Ce n’est pas vrai !
Il y a aussi tout cet amour, tout ce courage d’aimer l’enfant tel il est, aussi ! Il y a des tas de choses qu’une mère aime chez son enfant tel qu’il est… Elle y arrive très bien, le plus souvent !
Mais, c’est vrai, il y a aussi des aspects où elle n’y est pas arrivée. Cependant, c’est très, très loin d’être la totalité. Il ne faut pas noircir le tableau plus qu’il ne l’est !
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Un sur trois ! Chez moi il y a une de mes enfants avec laquelle, non, non, non ! il n’y a rien qui passe…
J’ai encore essayé : je me suis dit « bon j’essaye encore de l’aimer telle qu’elle est ! » … Et c’est là que j’ai pris conscience que je voulais qu’elle soit autrement que ce qu’elle était !
Le dernier instant est le premier à aimer
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Oui, je comprends ! Et je suis en paix d’entendre cela.
Si tu veux, il faut toujours commencer par travailler l’instant qui est « juste avant ». Je veux dire : il vaut mieux s’intéresser en priorité à la mi-temps la plus courte plutôt qu’a une mi-temps plus longue…
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C’est à dire ?
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C’est à dire que nous avons dans nos mémoires des choses innombrables que nous n’avons pas, pour l’instant, réussi à aimer : des mémoires de notre vie actuelle, des mémoires de nos vies passées, mais aussi des mémoires du passé de toute l’humanité…
Évidemment, nous ne pouvons pas essayer d’aller travailler tout ça d’un seul coup…
C’est en effet énorme ! Et, vu notre allégeance à l’ombre depuis des millénaires et des millénaires, nous ne sommes vraiment pas capables, pour l’instant, aujourd’hui, d’aimer tout ça… en une seule fois !
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Oui, c’est énorme et souvent, c’est inaccessible !
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En ce qui concerne les mémoires de cette vie, par les différentes thérapies disponibles dans notre société aujourd’hui, nous pouvons, peut-être, les travailler par le biais de la pensée ou bien par celui du corps …
Et, il faut bien le reconnaître, cela est déjà bien difficile… voire, pour l’instant, impossible pour beaucoup trop d’entre nous.
Mais, en ce qui concerne les mémoires qui n’appartiennent « pas » à cette vie, on ne peut pas s’y adresser avec nos pensées ou avec notre corps : c’est du domaine de l’Âme…
Mais, quelle conscience avons-nous de l’Âme ?
Alors, de tout ceci, il résulte que ce qui nous est le plus accessible pour l’instant, c’est à dire ce que vraiment là, à cet instant, nous pouvons envisager d’aimer, ce dont, là, à cet instant, nous pouvons envisager d’être heureux le plus facilement, c’est tout simplement la mi-temps d’avant… C’est, tout simplement, ce que nous venons de vivre, « là », juste à l’instant précédent !
C’est la pensée que nous avons eue juste-là… C’est l’émotion que nous venons de ressentir, juste-là… Ce sont les paroles que nous venons de dire ou que l’on vient d’entendre, juste-là… Ce sont les actes que nous venons de faire ou les situations que nous venons de vivre… juste-là, à la mi-temps précédente !
C’est là, notre mémoire qui nous est la plus accessible : c’est notre mémoire immédiate… En effet, nous la voyons encore clairement, nous en avons encore une très bonne conscience… Et elle se propose très clairement à notre amour, à notre joie… Si nous voulons bien le reconnaître !
Eh bien, en pratique, il n’y a pour nous que cette seule priorité ! Et c’est à elle, avec notre mi-temps de retard, qu’il nous faut faire face en premier… C’est elle qu’il nous faut apprendre à aimer en priorité… Car nous en avons encore une claire mémoire.
Essayons peut-être de nous la représenter, cette mémoire immédiate, en utilisant à nouveau la ligne du temps que nous avions dessiné tout à l’heure pour réaliser ce qu’était « une mi-temps de retard » :
Donc, ce dont nous avons le plus de conscience et ce sur quoi nous avons le plus de pouvoir, c’est « la mi-temps juste avant » … C’est l’instant que nous venons juste de vivre…
Par exemple, sur notre schéma, à l’instant « 4 », ce dont nous avons la conscience la plus claire, c’est l’instant « 3 » et non pas l’instant « 2 » et encore moins l’instant « 1 » etc…
Lorsque nous vivons l’instant « 4 », cet instant « 3 », qui est l’instant juste précédent, est encore tout frais dans notre mémoire…
Eh bien, c’est, en priorité, cette mémoire la plus proche, que nous devons envisager d’aimer, plutôt que d’essayer d’aimer une mémoire plus ancienne, même si celle-ci semble peut-être beaucoup plus importante ou si elle semble exister depuis beaucoup plus longtemps…
En effet, être heureux de ces mémoires plus anciennes ou plus importantes, c’est pour nous, trop souvent encore, impossible à faire aujourd’hui…
Ceci du fait des nombreux évènements qui ont été vécus et dont chacun d’entre eux a laissé une trace, c’est à dire une mémoire.
Il y a donc de très nombreuses mémoires qui se sont installées entre ces mémoires anciennes et cet instant que nous sommes en train de vivre là.
Alors, apprenons donc à aimer d’abord ce qui est facile… Et ensuite nous aborderons de plus en plus facilement ce qui nous était même jusqu’à là impossible !
La mi-temps juste précédente, c’est la plus accessible… et c’est elle qui nous offre le fait le plus immédiat, le plus simple, à aimer !
Aimer quelque chose d’ancien et énorme, c’est bien sûr plus difficile pour la plupart d’entre nous…
Alors apprenons d’abord à aimer des choses plus petites et plus accessibles :
La mi-temps précédente est, en général, la plus accessible et la plus facile à aimer !